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Cours de sémiologie
Plan du cours
1) Introduction
2) L'interrogatoire,
3) L'examen physique,
4) La rédaction de l'observation
Objectifs éducationnels
La clinique est : « ce qui peut être effectué ou constaté par le médecin, au lit
du malade, sans le secours d’appareils ou de méthode de laboratoire ».
Le terme clinique revoie à l’examen direct du patient à l’aide de la vue, de
l’ouïe, de l’odorat et du toucher.
L’examen clinique est une activité qui s’exerce auprès du patient. Il comporte
2 grands axes complémentaires : l’anamnèse et l’examen physique qui
doivent être associés à la rédaction de l’observation médicale.
2. Interrogatoire
C'est la partie la plus difficile et sensible de l’examen clinique car elle exige
des qualités techniques et de recueil :
o Savoir écouter, sans être au départ directif
o Mettre en confiance
o Ne porter aucun jugement moral
o Savoir trier les informations recueillies
o Compléter ces informations par des questions, sans pourtant influencer le
patient.
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o Abréger, quand il le faut, sans brutalité.
C'est un dialogue du malade avec le médecin qui doit commencer par des
questions générales, le médecin étant constamment prêt à ramener le
patient au sujet. Le médecin doit ensuite passer au particulier, interrogeant
une seule fois sur chaque symptôme ou question. Il doit poser les questions
sensibles et potentiellement embarrassantes sur un ton neutre et
professionnel.
-Il doit suivre ce que dit le patient en l’incitant à donner des détails ou de
poursuivre par la :
* Facilitation : encourageant le patient par des onomatopées ou par
vocalisation
* Reprise : de certains mots ou phrases dites, afin d’avoir plus d'informations.
* Clarification : lorsque le patient utilise des propos difficiles à interpréter.
-Le médecin doit éviter le jargon médical, souvent non compris par les
patients.
L'interrogatoire doit préciser les :
2.1. Données d'identification :
2
2.3. Histoire de la maladie
2.4.1. Personnels
2.4.1.1. Médicaux :
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*Allergies alimentaires (préciser le ou les produits en cause) et surtout
médicamenteuses (le patient doit avoir une carte qui précise les
médicaments auxquels il est allergique).
*Traitement (s) en cours : Il est utile de demander au patient d'apporter les
derniers produits utilisés, il faut insister si ce traitement est : sur prescription,
sans prescription, à type de remède domestique (plantes). Ces traitements
pouvant donner des indications précises sur la nature des maladies
antérieures, l’action favorable de certaines thérapeutiques et intolérance à
certains produits.
2.4.1.2. Chirurgicaux :
Ménarche (âge)
Ménopause naturelle (âge)
Règles (durée, abondance, cycle)
Date des dernières règles
Contraception
Accouchements (préciser à quel âge)
Avortements
Allaitement
2.4.2. Familiaux :
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* Pathologies ou symptômes semblables à ceux que présente le patient:
lithiase rénale, dysthyroïdie, anémie, asthme…..
2.4.2.2. Consommation de toxique : (alcoolisme ou drogues) dans la famille.
Une fois le patient mis en confiance, l’examen doit être fait dans de bonnes
conditions techniques, afin d'éviter les attitudes incommodes qui
empêchent l'exploration de certaines régions. Cet examen comporte d'abord
une évaluation générale du patient qui peut donner de précieux
renseignements.
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3.1. Examen physique des systèmes :
L'inspection
La percussion
La palpation
L'auscultation
4. Rédaction de l'observation :
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L’examen général
Plan du cours
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Une altération de l’état général est définie par l’association 3 signes cliniques :
anorexie asthénie et amaigrissement.
3. Description de la silhouette
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3.2. La maigreur
Est définie par un BMI < 20 kg/m2 chez le sujet adulte et 21kg/ m2 chez le
sujet âgé.
Elle peut être constitutionnelle lorsqu'elle est constante dans le temps ou
bien faire suite à un amaigrissement (perte de plus de 5% du poids habituel
du sujet).
L’amaigrissement n’est pas synonyme de maigreur. Ce dernier peut être
objectivé si le poids antérieur est connu ou d'une manière moins précise par
le changement de la taille des vêtements, ceinture etc.
La majorité des sujets qui maigrissent ont une anorexie : diminution ou la
perte totale de l'appétit.
Cette anorexie est souvent globale et quelques fois sélective (viande), comme
dans les cancers digestifs.
L’association d’amaigrissement, aménorrhée et anorexie chez une
adolescente doit faire évoquer en premier lieu une anorexie mentale.
Tout amaigrissement associé à des signes adrénergiques (palpitation ;
tremblements ; incapacité à se concentrer ; nervosité ; fébrilité et intolérance
à la chaleur) doit évoquer d’abord une hyperthyroïdie.
Tout amaigrissement associé à un syndrome polyuro-polydipsique doit faire
rechercher un diabète sucré.
4. Description d’attitudes et positions
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Certaines positions des patients alités orientent vers une pathologie :
-Le cirrhotique décompensé est couché sur le dos, sans oreillers, l'abdomen
volumineux soulevant les couvertures.
-Le cardiaque est assis sur un lit, soutenu par des oreillers, avec une
respiration rapide, superficielle, un visage cyanosé et les veines jugulaires
turgescentes.
-L'artéritique est assis au bord du lit, les jambes pendantes.
-Le pleurétique est couché sur le côté malade ; lorsqu'on lui demande de
s'asseoir il a une toux brève, sèche.
5. Les constantes vitales
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3) Insidieux avec début de la fièvre d'une manière lente, imprécise en 10-15
jours, surtout au cours de l'endocardite subaigue d'Osler ou d'une tuberculose
viscérale. Le profil de la courbe de la température, établi par la surveillance
stricte de la température, selon les modalités et les précautions déjà indiquées,
peut orienter vers certaines pathologies.
5.2. Le pouls :
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- En cas d’artérite dégénérative (athérosclérose) surtout chez un sujet diabétique
avec troubles lipidiques.
5.3. Le rythme respiratoire :
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Messages pédagogiques à retenir :
- L'aspect physique d'une obésité peut avoir une valeur d'orientation.
- La simple inspection d'un malade peut donner à elle seule, des
renseignements importants, Certaines attitudes imposent un diagnostic.
- En cas de fièvre, la précision de son degré, son mode d’installation et la
réalisation d’une courbe de température sont nécessaires.
- La prise de la tension artérielle doit être réalisée à chaque consultation
après 15 minutes de repos aux 2bras, debout et couché pour dépister soit
une HTA soit une hypotension orthostatique.
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Examen de la tête et cou
Plan du cours
1. Introduction
2. Examen de la tête
3. Examen du cou
Objectifs d’apprentissage
1. Introduction
. 2.1. LE VISAGE :
- Anémies
- Insuffisance hypophysaire
-Myxoedème (légèrement orange)
- Albinisme (pathologie congénitale autosomique récessive) associée à d'autres
anomalies).
2.1.1.1.2. Circonscrite en cas de :
au décours de(s) :
* Pathologies endocriniennes :
Maladie d'Addison (insuffisance cortico-surrénalienne périphérique) (il faut
toujours rechercher une pigmentation dans la bouche (tâches ardoisées)
Maladie de Cushing paranéoplasique (sécrétion d'ACTH like), surtout au cours
des néoplasies pulmonaires.
L'hyperthyroïdie (rare)
* Maladies de surcharge :
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Hémochromatose : affection due à une surcharge diffuse en fer.
Sphingolipidose : maladie de Gaucher (anémie, atteinte hépatique et
neurologique)
2.1.1.2.1. Circonscrite : tel que le (s) :
en cas de(s) :
- Affection dermatologique (acné)
- Lupus érythémateux (disposition « en vespertilio » ou « en loup »)
- Angiome plan (congénital)
2.2. Le cuir chevelu et la pilosite :
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2.2.1.1. Masculin, avec golfes temporaux et raréfaction des cheveux au
sommet du crâne, qui associée à un hirsutisme (pilosité faciale genre favoris,
barbe, moustache) chez la femme, peut se rencontrer au cours de(s) : -
Syndrome de Stein Lowenthal (ovaires poly kystiques) qui associe aussi des
troubles du cycle menstruel (spanioménorrhée) - Tumeurs malignes sécrétant
des androgènes (corticosurrénalome) - Porphyrie érythropoïétique
(disposition malaire) - Hirsutisme idiopathique et ethnique.
traduite par une absence complète des cheveux. Elle peut être « en plaques »
ou globale après des affections dermatologiques ou une radio thérapie locale.
2.3. Examen des oreilles et des parotides :
Elles doivent être regardées attentivement en faisant fermer les yeux du patient,
car un certain nombre des pathologies peuvent être diagnostiquées. Il peut s’agir
de :
2.4.1. Œdème :
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d'un syndrome de Sjögren ou de la sarcoïdose), infectieuse (dacryocystite) ou
tumorale.
2.4.5. Ptosis :
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- Mydriase (pupilles dilatées) : physiologiquement présente chez les myopes ou
les sujets à iris peu coloré. Sinon, une mydriase unilatérale doit rechercher une
tumeur cérébrale et bilatérale, la prise de médicaments parasympatholytiques
(atropine).
- Uvéite (inflammation de l’uvée) à hypopion (niveau liquide) dans la chambre
antérieure : une uvéite antérieure est une iridocyclite. En fonction des autres
signes cliniques associés, une maladie de Behçet, spondylarthrite ankylosante ou
une affection inflammatoire digestive peuvent être évoquées. L'examen doit
être complété par la recherche d'un réflexe photomoteur : constriction
physiologique de la pupille exposée à la lumière.
2.5.3. La cornée et l'iris
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-Perlèches : fissures des commissures labiales associées à des rhagades
(ulcérations au niveau des lèvres) rencontrées au cours des infections à candida,
des anémies ferriprives ou dues à des causes mécaniques (prothèse dentaire).
2.6.2. La recherche de modifications de la coloration des lèvres à type de :
- Cyanose (taux d'Hg réduite > 5g % ml) rencontrée au cours des polyglobulies
physiologique (altitude) ou secondaire.
- Télangiectasies (petites dilatations vasculaires rouges) à chercher également
au niveau de la langue, qui peuvent évoquer une :
• Maladie de Rendu-Osler chez un sujet avec des épistaxis fréquentes
• Forme particulière d'une sclérodermie : appelée C.R.E.S.T syndrome (C=
calcinose, R= Raynaud, E = oesophage, S=sclérose, T = teleangectasie).
2.6.3. Le dépistage des malformations souvent congénitales
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• Saignement facile des gencives (gingivorragies), chez un patient qui ne prend
pas d'anticoagulation, doit faire pratiquer un bilan d’hémostase. Il ne faut pas
oublier un exceptionnel scorbut.
• L’aspect terne des gencives et de la muqueuse jugale, l'absence de salive, une
mauvaise haleine, peuvent être la conséquence d'un syndrome sec (causes
locales, médicaments, syndrome de Sjögren etc..).
2.8. La langue et la muqueuse jugale
2.8.1. La langue
doit être examinée en totalité : la surface, les côtés, l'arrière ainsi que le côté
sous lingual, avec le plancher buccal
• Une langue «chargée » dite saburrale évoque une infection à germes banals
alors qu'une langue «propre » dans un contexte fébrile doit faire suspecter une
tuberculose.
• La présence d'une glossite avec des ulcérations amygdaliennes (angine de
Duguet) chez un patient fébrile, fait suspecter une fièvre typhoïde.
• Des dépôts blanchâtres sur la langue et les joues font évoquer le diagnostic de
candidose (muguet chez l'enfant). En présence de troubles de la déglutition,
l'examen sera complété par une œsophagoscope à la recherche d’une candidose
œsophagienne.
• La présence des plaques linguales (langue fauchée) doit faire pratiquer une
sérologie de tréponèmes (syphilis), alors qu'un aspect «chevelu » est dû à
l'infection par le virus d'Epstein-Barr et doit faire rechercher un SIDA.
• L'aspect lisse, dépapillé de la langue (Glossite de Hunter) chez un patient avec
anémie macrocytaire doit évoquer une carence en vitamine B12 (anémie de
Biermer).
• La présence d'ulcérations «beurre frais » des tailles variables (aphtes) sur bord
de la langue et/ou les joues doit évoquer la maladie de Behçet à fortiori s'il existe
une aphtose génitale.
2.8.2. L'examen de la muqueuse jugale :
cherche des modifications de son aspect normalement rose et luisant qui peut
être terne, grisâtre au cours d'une xérostomie persistante. Il faut, également,
noter la présence d’éventuelles lésions a type d'aphtes, indurations,
télangiectasies, confortant des diagnostics évoqués plus haut. Par la même
occasion, il faut vérifier l'orifice du canal de Sténon, au niveau d'une petite
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élévation derrière la seconde molaire supérieure, surtout au cours d'épisodes de
parotidomégalie. La présence des taches ardoisées (bleuâtres) à ce niveau peut
orienter, dans un contexte de mélanodermie, vers une maladie d'Addison ou une
hémochromatose.
2.9. L'examen du palais et pharynx
Il s'effectue avec une abaisse langue, abordant le palais dur (blanc). Il faudra
rechercher des anomalies congénitales (fente), la présence de lésions
cancéreuses ou précancéreuses (lichen) ou des ulcérations (lupus). Au niveau du
palais mou (rose), le médecin observera : - La luette médiane, qui lorsqu'elle ne
s'élève pas au cours d'une vocalise, traduit une paralysie de la Xème paire
crânienne).
- La présence des dépôts pultacés au niveau du palais mou et/ou des amygdales
qui peuvent être :
Punctiformes, souvent bilatéraux : angine streptococcique ou virale.
Punctiformes, unilatéraux : angine de Vincent (fusospirilles). Confluents,
blanchâtres : lors d'une mononucléose infectieuse ou d'une diphtérie.
- La présence de nécrose du palais mou ou des amygdales, observée au cours des
infections graves chez des sujets avec des tares chroniques (diabète,
immunodépression) ou des hémopathies malignes.
- L'absence d'élévation d'un côté du palais mou lors d'une vocalise (signe du
rideau) et du réflexe nauséeux, en cas d'atteinte du IX (glosso-pharyngien)
2.10. Examen de l'articulation temporo-mandibulaire :
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3.1. La glande thyroïde : située dans la région cervicale antérieure en dessus du
cartilage cricoïde et ayant une forme de papillon avec 2 lobes et un isthme. Son
examen s'effectue par l'inspection, la palpation et l'auscultation :
3.1.1. L’inspection : permet de voir quelques fois les 2 lobes, surtout chez la
femme enceinte, sans qu'il y ait de pathologie. Une hypertrophie de la glande
dans son ensemble porte le nom de goitre et peut être mesurée par la hauteur
des lobes et le périmètre cervical.
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3.2.1. L'examen des carotides : inclue l'inspection et l'auscultation à la recherche
d'un souffle et ensuite éventuellement la palpation avec prudence afin d’éviter
une occlusion. La palpation doit se faire côté après côté évitant de comprimer le
glomus carotidien (risque de chute réflexe du pouls et de la pression artérielle) ;
seront notées la fréquence et régularité du pouls et éventuellement la présence
d'un thrill dont la présence avec un souffle doit évoquer une sténose de la
carotide mais doit faire également rechercher une anomalie valvulaire aortique
(rétrécissement). Un exceptionnel souffle continu à renforcement systolique est
un témoin d'anévrysme jugulo-carotidien.
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• Ganglions pré-auriculaires (devant le tragus), rétro auriculaires.
L'augmentation de leur taille devra faire rechercher une pathologie du cuir
chevelu, oreille externe, parotides etc...
• Ganglions occipitaux : situés à la base du crâne et cervicaux postérieurs
(spinaux) derrière les SCM. Leur hypertrophie peut s'observer en cas des lésions
locales mais aussi lors de pathologies infectieuses générales (toxoplasmose,
syphilis, cytomégalovirus (CMV)) ou des hémopathies malignes (leucémies,
lymphomes).
• Ganglions sous mentaux et sous mandibulaires : facilement perçus chez le
jeune enfant. L'hypertrophie de ces groupes est présente au cours des infections
ou des processus tumoraux bucco-dentaires. Une mention spéciale pour le
ganglion de Kütner, situé sous l'angle de la mandibule et dont l'hypertrophie doit
obligatoirement faire explorer le cavum.
• Ganglions cervicaux antérieurs : le long du SCM, avec le paquet vasculaire et
nerveux du cou. Leur augmentation de volume peut témoigner aussi bien de
processus infectieux locaux (surtout amygdaliens) ou généraux (SIDA,
tuberculose) que de métastases des organes environnants (thyroïde, larynx).
• Ganglions sus-claviculaires situés dans ces creux sont habituellement non
palpables. Une adénopathie à ce niveau doit faire rechercher un processus
pathologique au niveau du médiastin. Une adénopathie sus-claviculaire gauche
(ganglion de Troisier) doit faire rechercher une atteinte du tractus digestif
jusqu'au colon transverse ou bien un néo testiculaire. Une adénopathie sensible,
molle, rouge ou un paquet inflammatoire avec périadénite, témoigne d'une
inflammation aiguë dont il faudra rechercher la porte d'entrée. Une adénopathie
chronique, peu inflammatoire doit faire chercher une infection type tuberculose,
surtout si fistulisation (écrouelle) ou bien une hémopathie maligne. Une
adénopathie volumineuse, dure, indolore, ferme, adhérente, voire infiltrante,
est hautement évocatrice de malignité.
Au niveau de la région cervicale, vue la diversité des formations anatomiques,
le diagnostic d’adenopathie sera retenu après avoir éliminé un(e) :
- Glande salivaire hypertrophiée
- Kyste hypertrophié du tractus thyréoglosse
- Tumeur thyroïdienne
- Côte cervicale
- Abcès des parties molles
- Anévrysme de la carotide
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Messages pédagogiques à retenir
-L’aspect « bestial », grossier avec arcades sourcilières proéminentes, nez épaté
et prognathisme évoque en premier lieu une acromégalie.
- Un visage lisse, sans rides frontaux, avec nez effilé et ridules péri-orales évoque
en premier lieu une sclérodermie.
- L'induration et / ou l'absence de pouls temporaux chez un sujet âgé, évoque
en premier lieu une artérite inflammatoire (de Horton).
- La présence d’un goitre associé à une exophtalmie évoque en premier lieu une
maladie de Basedow.
- Une adénopathie volumineuse, dure, indolore, ferme, adhérente, voire
infiltrante, est hautement évocatrice de malignité.
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Sémiologie cardio-vasculaire
Plan du cours
1. Interrogatoire
2. Examen clinique
Objectifs d’apprentissage
1. Interrogatoire :
- la nécessité d’hospitalisation
- le degré d’urgence.
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1.1. Les antécédents familiaux
· Dyslipidémie,
· Diabète,
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1.2.Symptômes fonctionnels :
1.2.2. La dyspnée :
• son ancienneté ;
• son ancienneté ;
Elle doit être distinguée des malaises sans perte de conscience vraie
(lipothymies). L'interrogatoire est le temps capital du diagnostic, car les
causes de syncope sont nombreuses.
2. Examen clinique :
2.1. Inspection :
• Aspect général
– Obésité
– Maigreur extrême
- Séquelles d’AVC
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- Mollets de coq de l’artérite des membres inférieurs
- Polypnée ?
- Respiration abdominale ?
- Tirage intercostal ?
• Cyanose :
- Se voit sur : les lèvres, les Ongles, les oreilles, le nez, les extrémités.
• Hippocratisme digital
- Hypoxie chronique
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- Endocardite infectieuse
- Cardiopathie cyanogène
• Aspect de sclérodermie
• Ictère.
– Non douloureux
– Blancs
– Mous
– Prennent le godet
• Turgescence jugulaire
– En position assise
– Spontanée
• Hyper-pulsatilité Artérielle
2.2. Percussion :
• Du thorax – Epanchement ?
• De l’abdomen – Ascite ?
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2.3. Palpation
• Hyperthermie
– Régulier ?
• Foie cardiaque
– du choc de pointe.
– De façon symétrique
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• Prise de la TA : Chez un patient au repos ; En décubitus ou assis ; Dans
le calme ; Plusieurs prises ;
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- Eclat du 2nd bruit : HTA ou HTAP (hypertension artériel pulmonaire)
5 Caractères à préciser :
– Foyer
– Timbre
– Irradiation
• Souffles anorganiques :
– Uniquement proto-systolique
• Souffles fonctionnels :
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– Ex Insuffisance mitrale ou tricuspide (signe de Rivallo Carvallo : c’est
l’auscultation d’un souffle systolique au niveau de l’appendice xiphoïde
en inspiration)
– Constants
2.4.4. Galop
- Persiste en apnée
Râles crépitants:
– Symétriques
– De « l’asthme cardiaque »
Référence :
- EMC de Cardiologie
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La sémiologie respiratoire
Plan du cours
1) Introduction
2) L'interrogatoire
3) L'examen physique
Objectifs éducationnels :
1. Introduction
2. Interrogatoire : il recherche :
2.1. Antécédents
Tuberculose
Néoplasie broncho-pulmonaire
Atopie
Déficit immunitaire héréditaire
2.1.2. Antécédents personnels :
Tuberculose
Maladies bronchopulmonaires chroniques : bronchite chronique, Asthme,
dilatation des bronches….
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Infections pulmonaires (Hospitalisation)
ATCD de chirurgie thoracique ou exploration.
Terrain allergique : rhinite et conjonctivite saisonnière….
2.2. Mode de vie
La consommation, en paquet-année :
Elle est utile au drainage bronchique. Le type de toux peut orienter vers
une origine spécifique :
· Une toux rauque évoque une origine laryngée, comme par exemple une
atteinte des cordes vocales.
43
· Une toux bitonale évoque la paralysie d’une corde vocale.
2.3.4. Hémoptysie : est un rejet de sang rouge sous glottique au cours d’un effort
de toux. Elle est toujours pathologique, c’est un critère de gravité. Ses causes
principales sont :
Cancer bronchique
Dilatation des bronches
Tuberculose
Pneumopathies infectieuses
Infarctus pulmonaire (embolie pulmonaire)
Infarctus du myocarde
Dissection aortique
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Embolie pulmonaire
Péricardite
2.3.6. Sifflements
2.3.6.1. Les sibilants: son aigu, ils sont plus perceptibles en expiration.
2.3.6.2. Le stridor: bruit rude inspiratoire, conséquence d’un obstacle sur les
voies aériennes hautes.
3.1. Inspection :
cancers bronchiques
infections pulmonaires chronique
endocardite
cirrhose
3.2. Palpation :
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à plat. Traditionnellement, on fait prononcer 44 (en arabe) ou 33 (en
français) au patient, car c'est un mot qui résonne beaucoup. A cet
emplacement se trouve une vidéo ou un son, disponible sur la version en
ligne. Une diminution ou une augmentation des vibrations vocales est
pathologique :
3.3. Percussion :
En pathologie, on distingue :
3.3.1. La matité :
3.4. Auscultation :
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• faites préalablement tousser le patient: afin de dégager d'éventuelles
sécrétions laryngotrachéales et de déplisser les alvéoles au niveau des
bases pulmonaires.
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*Les râles : Ce sont des bruits surajoutés, intermittents en rapport
avec la mobilisation des sécrétions pathologiques dans les bronches
ou dans les conduits broncho alvéolaires.
Les râles bronchiques peuvent être des ronflants ou sibilants.
Les râles parenchymateux sont crépitants.
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La sémiologie abdominale
Plan du cours
1) Introduction
2) Anatomie abdominale
3) Signes fonctionnels
4) L'examen physique
Objectifs éducationnels :
1. Introduction :
49
3. L’interrogatoire : recherche
- Ordre chronologique
- Âge du patient lors de ces maladies
- Transfusions
- Traitements
3.1.2. Familiaux
3.2.1. La douleur
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- Facteurs influençant la douleur:
*Position antalgique ?
* Alimentation ?
3.2.2. Les troubles du haut transit : correspondent aux symptômes des maladies
de l’oesophage, de l’estomac et du duodénum.
3.3.3. Les troubles du bas transit : Ils correspondent aux symptômes des
maladies de l’intestin grêle, du colon et du rectum.
3.3.3.1. Diarrhée :
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Il faut opposer diarrhée aiguë (habituellement de cause infectieuse, le risque
principal est la déshydratation) et diarrhée chronique (souvent accompagnée de
signes de malabsorption et d’amaigrissement).
3.3.3.2. Constipation : correspond à la diminution de la fréquence des selles
4. L’examen physique
52
des indices. Quant à l’ombilic, on vérifiera les signes d’inflammation et la
présence d’une hernie ou d’écoulement.
4.2. La palpation :
Elle s’effectue en deux étapes, une palpation superficielle suivie par une
palpation profonde. Cette technique vise à déceler des anomalies perceptibles
au toucher. La palpation superficielle permet d’évaluer la sensibilité
abdominale.
On place la pulpe des doigts de sa main dominante sur la paroi abdominale,
exerce une pression de 1 à 3 cm de profondeur et effectue des mouvements
circulaires. Tout l’abdomen doit être palpé. On commence toujours par les zones
qui ne sont pas douloureuses.
La palpation profonde permet d’évaluer les organes intraabdominaux et de
déceler une masse. Elle peut se faire soit avec la pulpe des doigts d’une seule
main ou encore, à l’aide des deux mains, l’une pressant sur l’autre. La pression
exercée sur la paroi abdominale doit être de 5 à 8 cm de profondeur. Le foie.
Situé dans le quadrant supérieur droit, le segment supérieur du foie se moule
sous le diaphragme, sa partie latérale droite est à peu près entièrement
recouverte par la cage thoracique et son bord inférieur suit le rebord costal.
Il existe plusieurs techniques pour repérer le bord inférieur du foie. L’une
d’entre elles consiste à percuter la ligne médioclaviculaire au niveau du quadrant
inférieur droit vers le rebord costal. Lorsque le tympanisme fait place à une
matité ou à une submatité, on sait que l’on a repéré le bord inférieur du foie.
Une hépatomégalie est possible si le foie est perçu à plus de 2 cm sous le rebord
costal. La palpation peut servir à déterminer la consistance du bord inférieur du
foie. Bien qu’elle soit malaisée, cette technique ne devrait pas provoquer de
douleur. Appelée méthode en crochet, elle consiste à placer les deux mains côte
à côte au-dessus de la sixième côte et de crocheter les doigts sous les côtes afin
de pouvoir discerner le rebord du foie et d’en évaluer les caractéristiques. Il peut
être lisse et régulier ou encore mou, induré, tranchant ou bosselé. L’inspiration
profonde du patient facilite la palpation en abaissant le foie vers les doigts. Si le
patient se plaint de douleur a abdominale, l’évaluation du foie doit faire partie
de l’examen physique .Si la douleur est d’origine hépatique, deux tests
complémentaires sont indiqués :
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4.2.1. Le test de Murphy :
54
4.2.3. La rate : est située sous la courbure diaphragmatique derrière la ligne
médio-axillaire gauche entre la huitième et la onzième côte. Peu accessible, elle
échappe souvent à l’examen physique. Pour y arriver, on doit localiser l’espace
de Traube situé au dernier espace intercostal sur la ligne axillaire antérieure
gauche. Si la percussion de cet espace, même au moment où le patient est en
inspiration profonde, produit un tympanisme, la rate est normale. Si le son est
plutôt une matité ou s’il le devient en inspiration profonde, une augmentation
du volume de la rate est possible. Pour vérifier ce volume, on peut tenter de
palper la rate avec la méthode bimanuelle en demandant au patient de prendre
de profondes inspirations. La taille de la rate pourrait alors être appréciée (ou
évaluée).
4.2.5. La vessie :
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4.3. La percussion :
56
4.5. Le toucher rectal :
57
5.1. Ulcère gastroduodénal :
douleur épigastrique, exacerbée par la fain et calmé par les repas Risque
de perforation digestive
5.2. Pancréatite aigüe : douleur épigastrique transfixiante irradiant dans le dos,
accentuée par la prise alimentaire Risque d’état de choc
5.3. Cholécystite aigue :
- Les signes fonctionnels digestifs sont divisés selon leurs localisations par
rapport au transit (haut et bas).
- Les hémorragies digestives hautes ou basses peuvent être létales. Elles
constituent des urgences diagnostiques et thérapeutiques.
- La palpation permet d'étudier la souplesse de la paroi abdominale, de
rechercher une sensibilité, une douleur, une défense, une contracture
et/ou une masse abdominale.
- Le toucher rectal est une partie fondamentale de l’examen abdominal.
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