Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Planifies-Réfléchis-Visualises-Concrétises
Evolue vers un abcès retro-caecal en l’absence de Les anses grêles et l’épiploon s’agglutinent autour du
traitement. foyer appendiculaire. limitant la diffusion de l’infection.
Appendicite méso-cœliaque Après quelques jours d’amélioration incomplète,
Tableau d’occlusion fébrile du grêle par agglutination reprise des symptômes avec à la palpation empâtement
d’anses autour du foyer d’appendicite. diffus de la FID, douloureux à la pression, mat à la
Appendicite sous-hépatique percussion, s’étendant en dehors jusqu’à la crête
Douleur de l’hypocondre droit avec défense évoquant une iliaque, en bas à l’arcade crurale, n’atteignant pas en
cholécystite aiguë. dedans la ligne médiane.
4. Diagnostic différentiel Evolution vers l’abcès qui peut être détecté par
ELIMINER EN URGENCE (diagnostic différentiel) l’échographie.
L’abcédation
Colique néphrétique droite : GIORDANO ⊕ à droite + Douleurs pulsatiles de la FID
hématurie ∓ calcul radio-opaque (ASP) + dilatation des VU Fièvre oscillante avec hyperleucocytose
(écho) palpation : masse douloureuse et tendue de la FID ;
Salpingite droite : ATCD d’infection chez la femme Il faut drainer cet abcès pour éviter sa rupture
GEU droite : masse annexielle droite (écho) + bHCG o soit dans l’organe voisin (fistule interne),
Diverticule de MECKEL compliqué o soit dans la cavité péritonéale (péritonite en 3
5. Les complications temps),
La péritonite o soit exceptionnellement à la peau.
Douleur intense qui s’étend à tout l’abdomen
avec vomissements persistants et arrêt du transit
Contracture abdominale qui se généralise rapidement
TR : douleur vive avec parfois bombement du Douglas
Le plastron appendiculaire
RADIOLOGIE : 1- DEFINITION
Rx Thorax L’amibiase hépatique est une collection purulente de nécrose
ASP ischémique abactérienne au sein du parenchyme hépatique
Echographie provoquée par la forme végétative d’un protozoaire nommé
TDM Entamoeba hystolytica.
Echoendoscopie
2- LES ELEMENTS DE LA TRAIDE DE FONTAN TDD : AH
Le TDM est l’examen de choix : Il permet de décrire la lésion NON COMPLIQUEE A LA PHASE SUPPURATIVE
pancréatique, son extension extra-pancréatique, la présence de DOULEUR
collection liquidienne. Objective aussi des coulées de nécrose.
C’est le signe constant ; siège à la l’HCD irradiant en bretelle à la
4. 4-CRITERES DE GRAVITE D’UNE P. A l’épaule et l’aisselle droit,
Voir score biologique de Ranson et score TDM o Aggravée par la manœuvre d’ébranlement
de Balthazar o Associé à des vomissements, troubles du transit et dyspnée
FIEVRE
o Elle succède à la douleur
o Constante, en plateau à 39°C
HEPATOMEGALIE
o Gros foie palpable en HCD, aspect lisse, homogène
o Flèche hépatique clinique augmentée
4- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Devant douleur HCD + Fièvre :
Lithiase vésiculaire compliquée (CA, AA)
Appendicite sous hépatique
Hépatite médicamenteuse, virale
Perforation d’UCD
Devant l’hépatomégalie /abcès
1- DEFINITION BIOLOGIE :
C’est une prolifération cellulaire anarchique aboutissant à une
néoformation maligne développée aux dépens des cellules de la tête Dans le sang :
du pancréas Bilirubinémie BC et BNC (20%BT)
PAL et CT augmentées
2- SIGNES : FORME TYPIQUE ICTERIQUE DU 5 nucléotidase élevée
CANCER EXOCRINE DE LA TETE DU PENCREAS YGT : élevée
Taux de prothrombine : abaissé corrigé par injection de la
vitamine K1 (test de Koller)
CLINIQUES :
Dans les urines : Bilirubine ; pigments et sels biliaires
Ictère cutanéomuqueux : flamboyant, coloration jaune de la Dans les selles ; stéatorrhée
peau et des conjonctives, nu, indolore sans fièvre, progressif, Transa : ou
continu, sans rémission Anémie par carence martiale / inflammatoire
Urnes foncées, « bière brune », mousseuse Hyperglycémie
Selles décolorées ; blanchâtre, aspect mastic, fétides et graisseuses Hypercalcémie par paranépplasie / lyse osseuse
Prurit : Marqueurs tumoraux. ACE et CA-19-9
HMG : ferme, régulier, indolore à bord mousse
Grosse vésicule biliaire : signe de Bard et Pic
3- EXAMENS MORPHOLOGIQUE
Loi de courvoisier et Terrier
ECHOGRAPHIE :
« La vésicule biliaire est atrophiée dans le cas d’obstruction du . Signes indirects :
cholédoque par un calcul ; elle est dilatée dans les obstructions due à Dilatation des VBIH et EH
Dilatation du Wirsung obstacle pancréatique
TNM
T1 : Tumeur limité au pancréas LITHIASE DE LA VBP
T2 : Tumeur étendue au duodénum et à la VBP
T3 : Extension à la l’estomac et aux gros vaisseaux
NO : Pas de métastases ganglionnaires 1- DEFINITION :
N1: Métastases ganglionnaires La lithiase de la biliaire principale est la présence de calcul dans la
MO : Pas de métastases viscérales voie biliaire principale
M1 : Métastases viscérales
2- TRIADE DE VILLARD ET PERIN 8- 36H
DOULEUR :
FIEVRE
ICTER
AUTRE SIGNE
4- PRINCIPE DU TRAITEMENT
BUT
Enrayer l’infection
Enlever la VB source de calcul
Assure le libre écoulement biliaire
Eviter les complications
MOYENS MEDICAUX
ATB
Réa si bésoin
MOYENS CHIRUGICAUX
Ablation de la VB, extraction des calculs cholédociens + ou –
drainage biliaire
Grosse VB
CHOLECYSTITES AIGUES
3- Résultats de l’échographie
Sensibilité et spécificité +++
1- DEFINITION Augmentation de l’épaisseur pariétale de plus de 3 mm
La cholécystite aigue est l’inflammation aiguë de la vesicule biliaire Distension de la VB
due à la présence d’un calcul enclave dans le canal cystique Présence de calculs intra vésiculaires sous forme d’une image
échogène avec cône d’ombre postérieur
2- SIGNE : CAL NON COMPLIQUEE Le passage de la sonde d’échographie dans la région vésiculaire
peut déclencher une douleur : Murphy échographique
SIGNES FONCTIONNELS
4- Complication
DOULEURS : type biliaire, survenue brutal, vives, HCD ou Plastron vésiculaire :
épigastrique, irradiant à l’épaule droite ou au dos, bloquant
Il s’agit d’une péritonite plastique caractérisée par une
l’inspiration profonde associées à des nausées et
agglutination des organes voisins et de l’épiplon autour de la VB
vomissements
Abcès péri vésiculaire :
SIGNES GENERAUX : Syndrome infectieux
o La diffusion du processus infectieux d’un abcès péri
Fièvre : 39°-40°C vésiculaire
Pouls accélérée > 100/mn o Douleur augment et pulsatiles
Etat général bon, facies angoissé, bon o SG s’intensifient, fièvre oscillante
Langue saburrale o Empâtement diffus et douloureux de l’HCD
o Us collection péri vésiculaire
SIGNES PHYSIQUES
Péritonite biliaire
Signe de MURPHY : douleur de l’HCD inhibant l’inspiration
Patient ictérique, AEG, fièvre à 40°C, pouls filant avec choc septique
profonde
défense ou contracture généralise, TR douloureux, pronostic grave
Défense ou contracture de l’HCD
5- 5-PRINCIPE DU TRAITEMENT
BUT
Enrayer l’infection abdominale
Enlever la VB
Eviter les complications
MOYENS MEDICAUX
Repos et diète absolue
Antalgiques
ATB Amoxi + AC Clavu
Perfusion hydro électrolytiques
MOYENS CHIRUGICAUX
Cholécystectomie
4- 03 COMPLICATIONS
1- DEFINITION OCCLUSION COLIQUE
Le cancer du côlon est une prolifération cellulaire anarchique
Arrêt précoce du transit digestif
aboutissant à une néoformation maligne développée aux dépens des
Douleurs abdominales diffuses
tissus intestinaux situés entre la valvule de Bauhin et la charnière
Vomissements tardifs
recto-colique
Météorisme en cadre
2- Les troubles du transit et la rectorragie Ondulations péristaltiques lutte intestinale
TR : tumeur prolabée dans le Douglas, une vacuité de l’ampoule
Diarrhée faite de selles glaireuse (sous prise pour une
rectale
dysenterie amibienne)
PERITONITE STERCORARE DIASTIQUE CAECALE
Constipation
Tableau d’irritation péritonéale
Alternance diarrhée/ constipation
Défense généralisée ou contracture
Rectorragies : émission par l’anus du sang rouge vif, confondue
AEG profonde avec choc septique
à des hémorragies, souvent occultes microscopiques et
Pronostic mauvais
découvertes par l’anémie chronique qu’elles entrainent. Elles
Fistule tumorale dans un organe voisin
peuvent être macroscopiques parfois abondantes et inquiéter
ABCES
le malade
Douleur, fièvre
3- RESULTATS DE L’ENDOSCOPIE Masse douloureux, fièvre, mal limitée au niveau du cadre
Lésion bourgeonnante : masse exophytique à base colique
d’implantation large, friable irrégulière saignant facilement au Défense abdominale qui survient brutalement
contact et faisant salie dans la lumière Simulant un abcès appendiculaire
Lésion ulcéro-végétante : zone d’ulcération irrégulière
5- PRINCIPE DU TRAITEMENT
anfractueuse entrée d’un bourrelet irrégulier
BUT
Enlever la tumeur et son atmosphère cellulo-ganglionnaire
Assure le libre passage du bol fécal
6- CLASSIFICATION
DUKES
A- Limité à la paroi colique (sans dépasser la musculeuse)
B- Etendue à la graisse péri-colique (séreuse) sans extension
ganglionnaire
C- Extension ganglionnaire
D- Métastases à distance
TNM
Tis : purement muqueux
T1 : Envahit la sous muqueuse
T2 : Envahit la muqueuse
Siège
1- DEFINITION Cervical : accompagné d’accès de toux
La dysphagie est une sensation de blocage ou une gêne à la Thoracique : associe à une gêne respiratoire et à une angoisse
progression du bol alimentaire dans l’œsophage (entre pharynx et Thoraco-abdominal : rétroxiphoïden
cardia) Signes associés
Régurgitation acide ou alimentaire
NB : La dysphagie oro-pharyngée est une difficulté à initier la
Hypersialorrhée
déglutition et à pousser le bol alimentaire dans l’œsophage
Pyrosis
2- CARACTERISTIQUE D’UNE DYSPHAGIE Toux, fausse route
Terrain
Début : brutal ou progressif
o Habitude de vie : tabac, alcool, aliments chauds
Début brutal : soudain, déclenchant un arrêt total et subit du sol
o Ingestion de caustique : œsophagite caustique
alimentaire, accompagné de pesanteur rétrosternale d’angoisse
o Maladie générale : diabète, VIH, sclérodermie
Début progressif : débutant par de légers accrochage du bol alimentaire
o Chirurgie antérieure
et progressivement ces accès de dysphagie se voient pour des bouchées
de plus en plus petites
3- Diagnostic différentiel
Circonstances d’apparition
L’odynophagie : douleur ressentie lors de la progression des aliments
A l’occasion d’une émotion, d’un choc affectif, d’une peur
dans l’œsophage mais sans sensation de blocage de l’alimentation
d’emblée marquée pour les liquides
Globus hystéricus : sensation de striction cervicale liée à l’anxiété, boule
Sans facteur déclenchement reconnu, survenant alors de façon
dans la gorge
intermittente, apparaissant rapidement et disparaissant tout aussi
Anorexie : perte d’appétit
rapidement
Pathologie pharyngées
Evolution
5- CAUSES FONCTIONNELLES
Troubles moteurs primitif
Achalasie ou cardiospasme
Maladie des spasmes diffus de l’œsophage
Troubles moteurs secondaires
Sclérodermie
Pseudoachalasies
A la rupture :
Symptomatologie douloureuse
Etat de choc
Autopsie : 50% des patients arrivent vivants à l’hôpital
Signes cliniques :
SF : Douleur abdominale et dorsolombaire intense+++
SP :
o Éviter si possible les médicaments favorisant le RGO Voie d’abord : LAPAROSCOPIE ou LAPAROTOMIE
Mucosectomie
Dilatation pneumatique L’INFARCTUS ENTERO-MESENTERIQUE
Photothérapie dynamique
Laser
1. Définition
L’infarctus entéro-mésentérique (IEM) est une nécrose intestinale
aiguë liée à la réduction ou à l’abolition du flux sanguin dans le
territoire de l’artère mésentérique supérieure (AMS).
L’ischémie aigue mésentérique est une interruption de la
vascularisation intestinale entraînant une la nécrose d'un segment
intestinal rapidement irréversible.
Inerte= immobile : sans ondulation ou mut péristaltique o Mise en place d’une sonde urinaire : qualifier les urines et
spontané ou provoqué par une chiquenaude surveiller l’efficacité du remplissage
Il est énorme, globuleux, étendu de la fosse iliaque gauche à o Pose d’une voie veineuse permet le remplissage vasculaire et
l’hypochondre droit avec parfois deux voussure en sablier l’administration des médicaments
réalisant un gros ventre asymétrique : C’est le signe de BAYER Antalgique : Nefopom ACUPANRolampl6h ou paracétamol
15mg/kg/ 6h ou 1g/ 6h
3. SIGNES DE L’ASP Anhspasmodique : Phluroglucinol SPASTONR 0,5mg/kg/6h ou
En position debout : volumineux niveau hydro-aérique, plus olamp/6h Trimébutine DEBRIBDATR olamp/ 8h
haut que large, souvent unique et situé en périphérique. Il réalise Ant-émétique : Métoclopramide PRIMERANR olamp10mg/ 8h
un aspect en double jambage adossé en carton de fusil : C’est la Métopimazine VOGALENER 15-30mg/ jour
classique image en U renversé Antibiotique : Amoxicilline+Acide clavulamique 1g/ 8h
En position couché : on note une image d’haustration colique ceftriaxone 50-10mg/kg/8h
= volumineux clarté en arceau central abdominal réalisant la Réhydratation : SGI, SSI, RC, gélofusine
classique image de grain de café MOYENS CHIRURGICAUX
Ils consistent à une laparotomie sous AG avec détorsion simple
4. PRINCIPE DU TRAITEMENT + colopexie ou une sigmoïdectomie avec anastomose
BUT colorectale ou une colectomie de HARMANN
Préserver le pronostic vital METHODES INSTRUMENTALES
Lever l’obstacle et rétablir la continuité digestive Il s’agit du traitement endoscopique de FAUCHER ou le
Prévenir les complications lavement opaque.
MOYENS MEDICAUX
Il repose sur la mise en condition du malade
Hospitalisation à jeun
Mise en place d’une sonde naso-gastrique
o Diminuer la douleur provoquée par la distension
o Eviter l’inhalation en cas de vomissements itératifs
o Eviter l’estomac avant une éventuelle chirurgie
o Evaluer les pertes et de faire alors une bonne
compensation par les cristalloïde (Ringer lactate)
Signes généraux Très marqués conservé Signes Très marqués conservés marqués
généraux
Météorisme Central Périphériques, météorisme Discret Important et Important,
diffus et généralisé diffus diffus
ondulation
ASP NHA, plus large NHA, plus haut que
péristaltique
que haut, large, souvent
multiples unique et
centraux périphérique
6. Les étiologies
Mécanisme Etiologies Siège
PERITONITE AIGUE GENERALISE
Brides 1. DEFINITION
strangulation La péritonite aigue est une inflammation aigue localisée ou diffuse de
Hernies étranglées la séreuse péritonéale secondaire à un ensemencement des bactéries
Grêle
Invagination intestinale 2. Le syndrome d’irritation péritonéal
aiguë Les douleurs abdominales dominent le tableau clinique : le
Volvulus
début est brutal, parfois violent « en coup de poignard »
initialement localisées à un cadran puis rapidement diffuses à
Cancer du côlon
Côlon +++ tout l’abdomen. Ces douleurs sont intenses continue sans
Obstruction Sténoses diverticulaire
Maladie de HIRSCRRUNE rémission, sans position antalgique associé ou non à des
Imperforation anale nausées, vomissements, AMG, diarrhée
Syndrome infectieux avec état de choc
Iléus biliaire o AEG : asthénie, faciès infectieux, yeux cernés marbrures
Bézoard
cutanées et langue saburrale
Parasites (ascaris)
o Hyperthermie 39°-40°C
Tumeurs, bénignes et Grêle
malignes o Une chute de la TA, pouls accéléré > 90pp m ou pouls filant
Hématomes, iléite de CROH imprenable
Intestin radique o Une polypnée à plus de 26 pm
Péri-viscérites o Une oligurie ou anurie
Signes d’irritation péritonéale
o Défense généralisée = contraction réflexe et douloureuse
des muscles abdominaux provoquée par la palpation. Elle
cède par une palpation douce et profonde
o Cri de l’ombilic
o Contracture : rigidité des muscles abdominal ‘est un signe
pathognomonique
4. Diagnostic différentiel
Contusion abdominale
Ischémie mésentérique
Occlusion avec nécrose du grêle
Pancréatite aiguë
Colique néphrétique compliquée
Ascite infectée
5. Les étiologies
Devant le syndrome d’irritation péritonéale sans
pneumopéritoine
Péritonite appendiculaire
Péritonite biliaire