connaissance d’un symptôme majeur. Autour de ce symptôme apparaissent d’autres signes qui tissent la toile de fond de l’affection. C’est à partir de ces éléments que le clinicien, par la synthèse, voit d’emblée le diagnostic ou en entrevoit certaines approches. I-INTRODUCTION
Le praticien procède par élimination jusqu’à la
dernière possibilité c’est le diagnostic. La consultation est d’abord un contrat. Le contrat praticien-patient comprend : • l’interrogatoire (âge, sexe, profession, résidence, motif consultation) I-INTRODUCTION
l’établissement d’un diagnostic
l’établissement d’un plan de traitement global ; l’établissement d’un pronostic, la nécessité pour le praticien d’une explication de la situation au patient ; la nécessité d’une surveillance II-OBSERVATION CLINIQUE
En odontologie conservatrice endodontie, comme
dans toute autre discipline odontologique/médicale, faire une observation clinique du patient, même rapide, est toujours une nécessité absolue. C’est la consultation habituelle à partir de laquelle tout le reste va découler. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-1 Démarche diagnostique
Faire le diagnostic, c’est reconnaitre la maladie, à partir des troubles que ressent le patient et que le praticien doit l’amener à décrire, ou des lésions que ce dernier constate à l’examen. Se précipiter sur une radiographie ou sur la lecture des examens complémentaires, avant d’avoir examiné son patient, est un acte tout à fait illogique qui fausse la démarche : la clinique d’abord, le reste après. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
Même si la dent a ses maladies propres avec une étiologie, une fréquence, un mode de début, une période d’état, une évolution, une terminaison, des complications, qui se caractérisent par un ensemble de signes fonctionnels subjectifs, physiques ou objectifs, l’examen conduit à un diagnostic qui entraine la mise en œuvre d’un traitement et évalue le pronostic. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
Il faut un plan d’examen qui commence toujours par interrogatoire ; mais ce plan ne peut être unique. Par exemple, on n’examine pas un malade se plaignant d’une odontalgie comme on examine celui qui présente une cellulite péri maxillaire. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
Dans l’odontalgie, l’observation est dans l’interrogatoire : apparition de la douleur, brutale ou progressive, son siège, son caractère continu ou discontinu, son intensité, ses irradiations, sa nature évolutive. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
On peut évoquer plusieurs diagnostics: pulpite aigue ou chronique, desmodontite, SADAM syndrome algo-dysfonctionnel de l’appareil manducateur,
névralgie faciale essentielle,
tout autre algie par exemple. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
Dans La cellulite, l’essentiel de l’observation repose sur l’examen physique : Couleur, chaleur des téguments, souplesse ou dureté de la tuméfaction, son aspect circonscrit ou diffus, l’atteinte ou non de l’état général, II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
on peut évoquer plusieurs diagnostics comme celui : cellulite péri maxillaire circonscrite ou diffuse, adénopathie, affection parotidienne ou sous-mandibulaire, autre tumeur par exemple, fonction de son siège anatomique bien souvent. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 A INTERROGATOIRE Il est très important, demande une confiance réciproque entre les deux parties et la connaissance de plusieurs éléments : - l’âge, sexe - profession, résidence - motif de la consultation - l’apparition du symptôme principal - motivation, - siège - nature évolutive de ce symptôme. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 A INTERROGATOIRE Tantôt les signes fonctionnels révélés par l’interrogatoire sont buccaux ou péribuccaux et orientent d’emblée vers une affection odontologique. Tantôt c’est cet interrogatoire qui doit rechercher une origine bucco-dentaire devant une symptomatologie fonctionnelle qui n’est manifestement pas en rapport avec elle. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 A INTERROGATOIRE (ACCUEIL DES PATIENTS) C’est l’un des moments qui scelle la relation du patient au cabinet et qu’il convient de savoir mener avec chaleur et professionnalisme.
L’accueil est l’un des rudiments du savoir vivre.
Il doit au préalable être mis en confiance, le style vestimentaire, le verbal, le comportement doivent être bien soigner. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 A INTERROGATOIRE Au terme de l’interrogatoire, des signes très précis, nombreux ou caractéristiques d’une affection, on les appelle dans ce cas (pathognomoniques), permettent d’emblée de reconnaitre. Mais, parfois, les données de l’interrogatoire sont insuffisantes et n’autorisent qu’un certain nombre d’hypothèses diagnostiques. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 B EXAMEN PHYSIQUE C’est le deuxième temps de l’examen clinique ; il est mené selon les modalités habituelles et comprend : L’inspection, qui reconnait deux temps : -l’examen exo buccal, -l’examen endo buccal II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 B EXAMEN PHYSIQUE l’examen exo buccal, qui se fait d’emblée, très rapidement et permet d’apprécier l’existence: - malformation, asymétrie faciale, déformation, siège, - l’étendue, limites, l’état de la peau, coloration, - l’existence d’éventuelles fistules ; II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 B EXAMEN PHYSIQUE l’examen endo buccal Ouverture buccale apprécie l’état de la muqueuse dans sa totalité et dans toutes ses zones anatomiques, orifices des canaux excréteurs des glandes salivaires, l’hygiène buccale, l’haleine du patient. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 B EXAMEN PHYSIQUE l’examen endo buccal C’est lors de ce temps d’inspection que l’on fait un bilan de l’occlusion, une étude fonctionnelle de l’articulation temporo-mandibulaire (degré d’ouverture buccale, douleur à l’ouverture ou à la fermeture, craquements, mouvements de latéralité, latéro-déviation éventuelle). II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 B EXAMEN PHYSIQUE l’examen endo buccal L’examen dentaire proprement dit porte -sur la denture dans son ensemble : les avulsions, les agénésies, les dents surnuméraires, les hypoplasies et dystrophies, les caries… ; -sur l’examen d’une dent en particulier, habituellement celle qui motive la consultation : examen prudent à la sonde, coloration, percussion, tests de vitalité pulpaire ; -sur l’examen du parodonte : état de la gencive, présence et profondeur des poches parodontales, mobilité des dents. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 B EXAMEN PHYSIQUE Apres l’inspection La palpation Précise les contours, la nature d’une tuméfaction par sa consistance, sa sensibilité, ses rapports avec les plans et les organes voisins, ses limites. Elle précise sa sensibilité cutanée (signe de Vincent en particulier), évalue la consistance d’une ulcération et en définit une éventuelle induration ; toujours suspecte. II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 B EXAMEN PHYSIQUE C’est par elle que l’on explore les glandes salivaires au niveau des loges parotidiennes et sous –mandibulaire, de même que les aires ganglionnaires. On doit s’aider d’une palpation à la fois endo- et exo buccale, notamment pour l’examen du plancher de la bouche, un doigt étant introduit sous la langue, tandis que les doigts de l’autre main soulèvent le plancher buccal à travers les téguments de la région sous-mandibulaire. Enfin, la palpation de l’articulation temporo- mandibulaire aide à déceler un trouble mécanique (ressaut, subluxation, etc.). II-OBSERVATION CLINIQUE
II-2 Examen clinique du patient
II-2 B EXAMEN PHYSIQUE Les autres modalités de l’examen ne diffèrent que par leur localisation : par exemple, plus rarement, en cas d’examen d’un accidenté, la palpation devra suspecter une fracture sur la perception d’un décrochement au niveau d’un contour osseux, - d’une douleur, - d’une mobilité anormale, - souvent un décalage / l’occlusion dentaire. III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES
La plupart du temps, l’examen clinique est suffisant
pour faire le bon diagnostic ; parfois, à son terme, plusieurs hypothèses étant possibles, les examens complémentaires lèveront le doute. Ces examens ne doivent pas être, comme ils le sont trop souvent, systématiques. D’autre part, certaines notions doivent entrer en ligne de compte dans la demande de ces examens : III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES -la première est statistique et doit tenir compte de l’affection qui a le plus de possibilités d’être en cause ; -la deuxième doit tenir compte des couts des examens demandés : -la troisième doit proportionner les désagréments, que peuvent représenter pour le patient certains examens, aux résultats avantageux que l’on peut en attendre ; -la dernière, enfin réside dans le risque de la méconnaissance des données cliniques, au profit d’examens complémentaires souvent inutiles, parfois complexes, difficilement interprétables et de techniques trop individualisées et perfectionnées, parfois très couteuses. III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Ces examens complémentaires sont les suivants : Les examens radiologiques faisant appel à plusieurs techniques de réalisation des clichés: Retro alvéolaire Retro coronaire Bilan long cône Panoramique …………… L’échographie, qui permet d’évoquer un diagnostic étiologique dans le cas de collections ou de tumeurs molles ; III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Retro alvéolaire III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Retro coronaire III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Bilan long cône III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Panoramique III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Ces examens complémentaires sont les suivants : L’examen tomodensitométrique (scanner) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ne doivent être demandés que dans les cas particuliers, Dentascan Cône beam ……….. III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Dentascan III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Cône beam III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Cône beam III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES Ces examens complémentaires sont les suivants : Les examens de laboratoire les plus courants (hémogramme, vitesse de sédimentation, exploration de la coagulation, examen sérologique, liquide de ponction, pus…) ; La ponction exploratrice, le prélèvement salivaire, le prélèvement pour examen mycologique ; La biopsie (tumeurs ulcérées, glandes salivaires accessoires, lésions muqueuses suspectes, lésions osseuses, etc.) pour examen anatomo-pathologique. Certains de ces examens sont pratiqués par le praticien lui-même ; d’autres sont confiés au spécialiste, puisqu’ils demandent des techniques d’exploration particulières. CONCLUSION L'examen clinique doit être systématique lors de toute consultation en odontologie conservatrice puisque il permet d'explorer la cavité buccale dont la pathologie très riche nous imposera une attention toute particulière. CONCLUSION L’action du praticien ne devant pas se limiter au diagnostic et au traitement d’une affection pour laquelle le patient consulte habituellement. L’examen clinique doit être mené dans le plus grand respect, c’est un contrat entre les deux parties, le praticien doit mener cet exercice avec le plus grand sérieux. CONCLUSION En conclusion retenons qu’une « dent malade » menace tout notre organisme. MERCI