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2.3-étiologie de l’édentement
2.4-Examen clinique :
2.4.1/Examen exo buccal :
a-ATM et ouverture buccale
b- Parties molles
C-L'examen des glandes sous-maxillaires
D-symétrie faciale
E-profil du visage
F-Harmonie des différents étages de la face
G-Dimension verticale
H- Morphologie des lèvres
2.4.2/analyse du sourire :
*Le sourire bas
*le sourire moyen
*le sourire gingival
2.4.3/examen endo buccal :
A/l’examen dentaire
B/l’examen parodontal
C/ l’examen de l’occlusion
D/l’exmen prothétique
E/l’analyse des tissus péri-implantaire
2.5/-examen radiographique :
2.5.1/bilan post-opèratoire :
A-radiographie panoramique
B-rétro-alvéolaire
2.5.2/ bilan pré-opératoire :
A-Tomodensitométrie ou scanner
B - imagerie par cone beam
2.6/guide en implantologie :
2.6.1/ guide radiologique
2.6.2/guide chirurgicale
2/ Chapitre2 : étude pré-implantaire
I. Introduction :
La mise en place d’implants est un acte chirurgical qui nécessite un bilan
préopératoire précis, quelque soit le type d’un plan utilisé.
Un diagnostic précis est une bonne analyse du cas clinique dans sa globalité
sont les clés de la réussite de la phase prothétique, il convient donc de mener
régueresement un bilan pré-implantaire complet
II. Problématique :
Quelle sont les différents phases qui-il comporte le bilan pré-implantaire ?
- demande fonctionnelle
- souci esthétique
2.1.1/demande fonctionnelle :
Il ne faut pas minimiser l’handicap fonctionnel d’un édentement unitaire car le
patient perde son efficacité masticatoire et phonétique.
D/maladie endocriniennes :
Le diabète altère la micro vascularisation .elle provoque une diminution de la
réponse immunitaire et affecte le remodelage osseux .les diabétique sont plus
sensibles à l’infection consécutives à une chirurgie buccale.
La cicatrisation est plus lente .le contrôle du diabète est recommandé avec la
chirurgie implantaire. le maintien de la glycémie réduit le taux d’échec de
l’implant observer chez les patients diabétique. L’état de surface joue un rôle
dans l’amélioration du pronostic chez ces patients, indiquant une surface
rugueuse. L’ostéoporose, même avec une perte importante de calcium, n’est
pas un facteur de risque. Les taux de succès d’implantation étaient les même
pour les personnes atteintes ou non d’ostéoporose .en revanche, en cas de
lésions endocrines non contrôlées (hyperparathyroïdie sévère) , les implants
peuvent être contre-indiqués.
E/ Atteintes respiratoire :
Certain maladie (bronchite chronique, emphysème pulmonaire, tumeurs)
peuvent entraîner des risques opératoire . Ce dernier contre- indique toute
chirurgie buccale non urgente Certaines maladies
F/ Atteintes gastro-intestinales :
La xérostomie et le reflux gastro-oesophagien(RGO) avec hyperacidité peuvent
altérer le pH salivaire et entraîner une altération de la cicatrisation muqueuse.
Les ulcères gastroduodénal peuvent révéler l'état de stress d'un patient et sont
parfois associés à un bruxisme qui nécessite un suivi plus rigoureux
H/Maladies immunitaires:
. Les patients infectés par le VIH (VIH-immunodéficience humaine) peuvent
bénéficier d'une implantation après vérification du nombre de lymphocytes T
CD4+, lorsque celui-ci est supérieur à 200 mm (le taux normal de CD4 est de
1000 à 1500/mm) et que le dosage de l'antigène p24 est négatif. En effet,
lorsque le nombre de lymphocytes T CD4+ dans le sang est inférieur à 200
cellules/mm', le patient est sensible aux infections opportunistes en raison de
l'immunodéficience..
: I/Pathologie maligne
l'implantation d'implants est contre-indiquée pendant la phase active de
la chimiothérapie ou de la radiothérapie. En effet, l'irradiation faciale
cervicale induit des modifications de la vascularisation primaire et
secondaire qui peuvent interférer avec l'ostéointégration.De plus, il
provoque une xérostomie plus ou moins sévère, qui peut gêner le
maintien d'une bonne hygiène. La pose d'implant n'était pas
officiellement interdite à partir de 6 mois après la radiothérapie - instruit.
Cependant, il est préférable d'évaluer le risque d'ostéoradionécrose et de
consulter un oncologue avant de prendre toute décision thérapeutique.
Ce dernier déterminera précisément le champ, la dose et l'ancienneté de
.la radiothérapie
Différence entre le bord libre de l’implant et les dents adjacentes de 0,12 à 1,86
mm.
Récemment, Chang et Wennstrom ont observé dans la région incisive un
décalage de 0,1 mm à un an, 0,4mm à cinq ans et 0,5mm à huit ans. Sur les 31
implants observés, 60 % montraient des décalages verticaux par rapport aux
dents adjacentes avec un maximum de 1,2 mm .
Dierens, et al examinent 21 patients (24 im- plants) avec un recul de 16 à 22
ans après la chirurgie. La majorité des cas montrent une infraclusion (17
implants sur 24, ce qui représente 71 %).
Schwartz-Arad, et al. évaluent, dans une étude rétrospective, le potentiel
d’éruption des dents adjacentes à des restaurations implantaires chez 35
patients en deux groupes, 30 ans ou moins (n=22), plus de 30 ans (n=13) .
L’échantillon était composé de 14 femmes et 21 hommes. Les critères
d’inclusion contenaient la présence d’un implant unitaire en position d’incisive
centrale, avec des dents adjacentes naturelles. La période de suivi était de 7,5
±4,15 ans. Les résultats montrent une plus forte complication chez les sujets de
moins de 30 ans avec une infraclusion de 1,02±0,46% par an Pour le groupe des
patients de plus de 30 ans, l’infraclusion était de 0,27 ±0,24 % par an.
Andersson, et al. Suivent 34 patients pour une période de 17 à 19 ans. L’étude
est faite en comparaison de radiographies (distance col de l’implant-collet des
dents adjacentes), de photographies et de moulages. Un total de 70 % des
patients présente une infraposition dont 35 % sont supérieures à 1 mm .Les
scores d’infraposition les plus élevés sont chez les sujets de moins de 30 ans,
les femmes et les patients dolicho faciaux, sans que cela soit statistiquement
significatif.
Thilander, et al évaluent les effets à longterme sur l’occlusion et l’os marginal
des implants placés chez 18 adolescents. Ils constatent une perte osseuse
marginale au maxillaire supérieur dans le cas de remplacement des incisives
latérales par rapport aux canines et incisives centrales. Il existe aussi un
changement longitudinal avec une infraclusionde 0,13 mm la première année,
et jusqu’à 0,98 mm au bout de 10 ans pour 10 des implants dans la région
incisive maxillaire. Pour les 8 autres, également dans la région incisive
maxillaire, une infraposition de 0,6 a 1,6 mm était déjà présente après 3 ans.ils
en concluent à l’intérêt de positionner des implants en secteurs prémolaires
chez l’adolescent mais préviennent du risque et des conséquences importantes
d’implanter en zone esthétique .
E.2/Discussion sur les déficits esthétiques implantaires liés à la
croissance :
Il est difficile de tirer des conclusions sur l’influence de la croissance sur le
devenir des implants. Les études présentées sont peu nombreuses et portent
sur des échantillons dont le nombre de sujets est peu important. Les études de
vieillissement à long terme sont intrinsèquement difficiles à mener, car il ya
beaucoup de limitations. Pour des études cliniques prospectives, le suivi sur de
longues périodes n’a pas été réalisé .Néanmoins, les études rétrospectives
existantes montrent que le différentiel de croissance entre implants et dents
adjacentes est constant, avec une valeur variable en fonction de certains
facteurs. Une valeur moyenne de 0,13 mm par an pour Thilander masque
certains cas de son échantillon où l’infraclusion après sept ans était de 2,2 mm,
bien que le patient n’ait pas augmenté en taille .Chez certains patients, le
phénomène est négligeable, chez d’autres il est rapide et important. Dans tous
les cas, il touche 70 à 80 % des patients dans les secteurs antérieurs quels que
soient l’âge et les sexe. Bien que cela soit peu significatif, il semblerait que la
tendance montre que les femmes soient plus touchées que les hommes et que
le type dolicho facial présente plus d’amplitude dans les décalages implant-
dents adjacentes. Ce phénomène a été décrit pour les dents ankylosées où les
répercussions de la croissance sont les mêmes . Par contre, aucune étude ne
donne de différence entre les typologies mésofaciale et brachyfaciale, mais cet
élément a été peu étudié .Le problème de cette infraposition peut également
être soulevé pour la pose d’implants dans les secteurs postérieurs. Si le patient
est jeune, les conséquences esthétiques devront être évaluées car une
infraclusion va apparaître au fil des années. Le traitement prothétique à l’âge
adulte devra être repris et sera plus complexe.
E.3/Gestion des déficits esthétiqueset fonctionnels
implantaires liés à la croissance:
E.3.1/-Prévention des déficits :
La prévention passera d’abord par l’évaluation des facteurs de risque. Le
morphotype en fait partie. Chez les dolichofaciaux, l’infraposition est plus
rapide car associée à une croissance verticale en hauteur des procès
alvéolaires, qui vient compenser le décalage de bases osseuses maxillaires et
mandibulaires. A l’opposé, chez le brachyfacial, il y a peu de croissance
alvéolaire au niveau antérieur, le bloc incisivo-canin bouge peu, entraînant un
décalage moins rapide de l’implant . Il sera donc préférable de retarder la pose
de l’implant en fonction de l’âge et du type facial bien que ceci soit une
tendance ,sans résultats d’études statistiquement significatifs en raison du
faible échantillon de patients inclus dans les études .Cette croissance étant
constante, la prévention intéressera également les phases chirurgicale et
prothétique. Un positionnement plus palatin de l’implant va permettre, en
modifiant le profil d’émergence de la couronne, de réaligner les collets. Dans le
cas d’une dent naturelle, le niveau gingival est influencé par la position de la
dent. Un changement de position dans l’enveloppe osseuse peut permettre
d’augmenter ou de diminuer le niveau gingival . Dans le cas d’implant, le
changement d’axe peut être réalisé uniquement sur la couronne. L’utilisation
d’une prothèse transvissée peut permettre le rattrapage du décalage au cours
des années, d’une manière simple par un remodelage du cosmétique au niveau
du profil d’émergence et du rebord incisif
E.4/-Traitement des déficits:
L’évaluation de la position de la couronne implantaire devra être faite par
rapport aux dents adjacentes, sachant que l’absence de croissance de la zone
implantaire va affecter leur position. Ces dents présentent souvent des
modifications d’axe, qui semblent liées à une croissance asymétrique. Ceci
entraîne une version et une infraposition masquée d’une ou des dents
adjacentes à l’implant .Leur repositionnement sera nécessaire, mais va
aggraver le décalage. L’évaluation de la position de l’implant, comme dans le
cas d’ankyloses, devra donc être faite après traitement orthodontique des
dents adjacentes si nécessaire.Il faut ensuite évaluer la position de l’implant
dans le sens vertical et dans le sens vestibulo-palatin.
En effet, selon l’angulation implantaire, la croissance pourra créer un décalage
vestibulaire ou palatin de la couronne implanto-portée . Le rattrapage d’un
décalage palatin est plus simple à réaliser, par une augmentation du contour de
la couronne .Dans le cas d’un décalage vestibulaire, l’association à une
récession est très fréquente et ne permet pas un alignement des collets .Les
possibilités de traitement sont limitées et adaptées à la sévérité du décalage.
Pour une infraposition faible (<0,5 mm) et en cas de stabilisation de la
croissance, Zitzman préconise l’attente avec une contention. Pour les infra
positions modérées (<1 mm), une réfection de la prothèse et une retouche des
dents adjacentes peuvent être suffisantes pour rétablir un bon résultat
esthétique. Dans les cas plus complexes, associant décalages importants et
récessions gingivales, la dépose de l’implant est souvent préférable. Dans les
secteurs molaires et prémolaires, une réfection de la prothèse permettra de
rétablir l’occlusion et les points de contact..
: Étiologie de l'édentement/2.3
Il arrive fréquemment que les patients candidats aux implants soient vus en
consultation pour la première fois. Leur passé dentaire est inconnu au praticien
responsable du traitement. L'étiologie de l'édentement est extrêmement
importante à connaître. Elle doit être notée dans le dossier du patient (photo
dans le livre prise de décision en pratuque implantaire page 7) Si le patient a
perdu ses dents par caries ou traumatisme (sport, accident, etc.), du point de
vue implantaire le risque d'échec induit est faible. Si le patient a perdu sa ou
ses dents après de nombreux épisodes infectieux (maladie parodontale
chronique, multiples résections apicales), le risque d'avoir un échec d'ostéo-
intégration est augmenté (Voir théorie des germes dormants, page XXX). Si
l'édentement est lié à la maladie parodontale, il faut vérifier que les facteurs
étiologiques de cette maladie n'existent plus avant d'entreprendre le
traitement implantaire. Le patient doit être considéré comme un patient à
risque faible à modéré. La présence d'une maladie parodontale a peu
d'influence sur le processus d'ostéo-intégration des implants. Cependant, les
bactéries pathogènes présentes dans les poches autour des dents naturelles
peuvent infecter les tissus péri-implantaires et entraîner soit une mucosite
(inflammation de la muqueuse péri-implantaire), soit une péri-implantite Les
causes de l'édentement Les patients candidats aux implants dentaires sont
souvent vus pour la première fois en consultation. Le praticien ne connaissait
pas leurs antécédents dentaires. Il est important de comprendre les causes de
l'edentement. Il faut noter dans le dossier du patient que si le patient perd une
dent suite à une carie ou un traumatisme (sport, accident, etc.), le risque
d'échec induit est faible d'un point de vue implantaire. Le risque d'échec de
l'ostéointégration augmente si un patient perd ses dents après plusieurs
épisodes d'infection (maladie parodontale chronique, apicectomie multiple)
(voir Dormant Bacteria Theory, p. XXX). Si la perte de dents est associée à une
maladie parodontale, la cause de la maladie doit être confirmée avant le
traitement implantaire. Ce patient doit être considéré comme un patient à
risque faible à modérée.La présence d'une maladie parodontale a peu d'effet
sur le processus d'ostéointégration des implants. Cependant, les bactéries
pathogènes présentes dans les poches autour des dents naturelles peuvent
infecter le tissu péri-implantaire et provoquer une mucosite (inflammation de
la muqueuse péri-implantaire) ou une péri-implantite (lyse des alvéoles péri-
implantaires de la d'origine infectieuse). Bien que le risque biologique des
patients atteints de maladie parodontale ne soit pas très élevé, la présence de
facteurs de risque biomécaniques ne doit pas être ignorée. En effet, la lyse
alvéolaire horizontale due à la maladie parodontale peut entraîner
systématiquement une hauteur de prothèse excessive .Les patients doivent
être considérés comme présentant des facteurs de risque significatifs si
l'édentement est associé à un bruxisme ou à des fractures de dents saines dues
à des troubles occlusaux sévères. Les indications d'implant ne peuvent être
.placées que si un nombre suffisant d'implants peut être placé
2.4/Examen clinique:
2.4.1/exemen exobuccal:
a- ATM et ouverture buccale:
La pose d'implants dentaires, en particulier dans la zone postérieure, nécessite
une ouverture normale (4 à 6 cm). Palper l'ATM en plaçant l'index et le majeur
au niveau du tragus, ou encore en plaçant l'index dans le conduit auditif
externe et le pouce au niveau du tragus. Analysez la trajectoire du mouvement
du condyle et les mouvements d'ouverture et de fermeture de la bouche. Cet
examen peut retrouver :
-Une gêne.
- une douleur.
- un trismus.
- une déviation du trajet d'ouverture et de fermeture de la bouche.
- une fracture au niveau de l'articulation temporo-mandibulaire.
Le traitement de ces affections doit être intégré au plan de traitement global. Il
est nécessaire de déterminer la réversibilité de la pathologie. Certaines
pathologies de l'ATM qui limitent l'ouverture de la bouche peuvent limiter la
pose de l'implant.
b - Parties molles :
L'examen visuel de la face et du cou montre une décoloration déformée ou
anormale de téguments (érythème, ecchymose, dépigmentation, etc.).
La couleur du visage peut aussi suggérer quelques affections (pâleur ; anémie ;
cyanose : problèmes circulatoires). La palpation bi manuelle peut évaluer la
présence et la consistance de tout nodule. A la recherche d'une adénopathie
ou d'une induration, toute la chaîne des ganglions cervicaux et faciaux doit être
palpée (ganglions sous-mentaux, sous- mandibulaires, carotidiens moyens et
inférieurs, chaîne rachidienne, ganglions préauriculaires, rétroauriculaires,
occipitaux et faciaux). Les glandes salivaires doivent être palpées. Le praticien
doit rechercher chaque ostium pour constater la présence de
sécrétions purulentes. Palper la glande parotide en appliquant une pression.
C-L'examen des glandes sous-maxillaires:
est réalisé de manière bi manuelle en positionnant l'index et le majeur d'une
main en intra-buccal au niveau du plancher buccal et en maintenant les mêmes
doigts de l'autre main en exo buccal. Les muscles masticateurs doivent
également être contrôlés. Des contractures musculaires importantes peuvent
suggérer des troubles occlusale ou articulaire. Palper en bouche les insertions
du muscle temporal sur le processus coronoïde et l'os temporal. Le muscle
masséter est examiné en plaçant l'index d'une main dans la bouche et l'index et
le majeur de l'autre main à l'extérieur.
D-symétrie faciale:
L'évaluation de la symétrie faciale est effectuée par rapport aux plans vertical
et horizontal. La ligne médiane divise le visage en moitiés gauche et droite. Il
passe par le milieu de la glabelle, la pointe du nez et le milieu du menton.
Lorsque ces repères ne sont pas alignés, le milieu de la lèvre supérieure sert de
référence. Lorsque la ligne inter-pupillaire est parallèle au plan horizontal, c'est
une référence horizontale idéale pour l'analyse faciale. En règle générale, il est
parallèle à la ligne reliant les sourcils ainsi qu'à la ligne des commissures.
E-profil du visage :
L'analyse du profil est réalisée en évaluant l'angle formé par la ligne reliant la
glabelle, le point sous-nasal et les pogonion. Les profils sont considérés comme
normaux lorsque l'angle est d'environ 170 degrés. Rétro position du pogonion
se traduit par un angle inférieur et un profil convexe. une antéro position a
marque le profil concave (angle superieur à 180°)
F-Harmonie des différents étages de la face :
La face est divisé en trois étages différents, généralement de même hauteur:
- l'étage supérieure, séparée par la ligne des cheveux et la ligne des sourcils.
-l' étage moyen, situer entre la ligne des sourcils et la ligne interalaire du nez.
- l'étage inférieure, séparer par la ligne de la commissure Diviser en deux
parties à l'échelle 1/3-2/3, délimitées par la ligne interailaire du nez et la
tangente à la pointe du menton.
Il est principalement occupé par les dents et les lèvres et a une grande
importance dans l'approche esthétique globale.
G- Dimension verticale:
L'étage inférieur de la face définit la dimension verticale (DVO) de l'occlusion.
Tout affaissement du DVO doit être restauré pour harmoniser à nouveau les
proportions des différents étages de la face.
H- Morphologie des lèvres:
Les lèvres peuvent être épaisses, moyennes ou fines. Le volume de la lèvre
inférieure est généralement le double de celui de la lèvre supérieure. Le
praticien recherchera d'éventuelles lésions labiales (stomatites angulaires,
ulcères, lésions traumatiques, stomatites angulaires, etc.) dans les versants
cutané et muqueux.
2.4.2/examen du sourire :
La ligne du sourire est basse, haute ou normale. Un sourire est appelé une
gingivale lorsque la hauteur de la gencive exposée est supérieure à 3 mm
(sclar2003). La ligne du sourire est considérée comme idéale lorsque le sourire
est complètement découvre les dents et que 1 mm de gencives est visible. Plus
la lèvre supérieure est courte, plus les incisives maxillaires sont apparents
(fischer 1999,sclar2003). Face à des dents antérieures manquantes, une
analyse détaillée du sourire du patient doit être réalisée pour obtenir les
meilleurs résultats esthétiques. Selon le sourire, on s'orientera plus vers
certaines réalisations prothétiques que vers d'autres.
Analyse esthétique en vue d'une réparation du sourire: Lorsqu'une dent est
fracturée ou manquante, le sourire peut rester relativement harmonieux et pas
complètement déséquilibré. Toutes les critères esthétiques de la face et des
lèvres n'étant pas vraiment modifiées, la reconstruction des tissus manquants a
été réalisée par comparaison avec les dents et les tissus gingivaux
environnants. Par conséquent, l'analyse s'est concentrée sur le niveau des
dents et des gencives (iarnow et al 2003). On pensait autrefois que les
paramètres dentaires étaient dominants. Cependant, l'importance du tissu
gingival qui définit l'encadrement précis des dents a été facilement démontrée
(garber et salama 2000).
Le rapport dent/gencive doit être en harmonie pour qu'il n'y ait jamais un
excès de l'un des deux. Divers moyens dévaluation de l'esthétique de
l'ensemble couronne dentaire tissus mous a été proposé.
Les plus connus sont :
-white esthétic score (WES)[Meijer et al2005]
-le pink esthetic score (PES) [Fürhauser et al2005]. Qui sera plus précisément
défini ci -après.
- le white /pink score (WES/PES), réunissant 5 critères notés de 0 à 2 [Belaser
et al 2009].
Puis ont ajouté le WES (White Esthetic Score ou Score esthétique blanc),
également en 5 points, qui concerne les propriétés de la couronne implanto-
portée. Chaque critère comprend une échelle de 2 à 0. PES/WES avec un score
maximum de 20 points : divisé en rose gingival (PES) avec 10 points et blanc
couronne (WES) avec 10.
A/Les paramètres dentaires :
Il existe deux types de paramètres de la dent : les paramètres inter-dentaires
et intra-dentaires.
1-Critères inter-dentaires :
Dans la zone esthétique, les incisives
centrales sont relativement symétriques. Ils sont légèrement dominants.
Plusieurs études ont montré que lorsque les dents se déplacent distalement, le
rapport entre les dents partage une règle d'or(lombardi 1973, levin 1978).Cette
règle d'or relie théoriquement la beauté, la forme et les harmoniques
mathématiques(Recurring Esthetic Dental). Des proportions diminuées entre
différentes largeurs de dents sur l'arcade ont été définies [levin, 1978;preston,
1993;ward,2007], alors que d'autres auteurs affirment n'avoir trouvé aucune
corrélation entre différentes largeurs de dents[Mahshid et al „2004; Al-johany
et al.,2011;Mclaren,2011]. Cependant, la largeur de tous les attributs des
incisives latérales maxillaires était légèrement inférieure aux 2/3 de la largeur
des incisives centrales. Les canines ne suivent pas toujours la règle d'or et sont
généralement mieux vues de face, égales à 3/4 voire 4/5 de la largeur de
l'incisive centrale. De plus, l'axe des dents des dents gauche symétrique et
légèrement obliques, et sont orientés vers le milieu inter incisive. droite est Les
paramètres de couleur des dents environnantes sont également liés aux
critères inter-dentaires [Ward, 2007].
2- critère intra-dentaire :
a /Dimensions :
La longueur moyenne des incisives centrales maxillaires est de 10 à 11 mm.
Lorsque cette dent n'est pas encore usée, elle peut dépasser et atteindre 12
mm[Margne, 2003].
b/ Proportion :
les incisives centrales maxillaires ne suivent pas toujours la règle d'or des
proportions précédemment établie, mais le rapport largeur/longueur atteint
typiquement 85 % [Preston, 1993; Strett et al ., 1999]. Les incisives latérales
sont 1 à 1,5 mm plus courtes que les incisives centrales. Dans les bouches de
dimensions limitées, elle est parfois plus petite 2 à 2,5 mm plus moins que les
incisives centrales. Les canines sont 0,5 à 1 mm plus courtes que les incisives
centrales [Roenstiel et Rashid, 2002].
C/Forme :
Dans le cas de dents partiellement manquantes, la dent reproduit la forme des
dents collatérales [ahmed ,1998].
2.4.3/examen endo-buccal:
A/examen dentaire:
En Faites un schéma complet des dents. Il précise:
- les dents absentes
-La présence de caries
-L' état de tissus dentaire.
- dont l’endodonte.
-la présence et la taille des restaurations et la présence de tenons radiculaires.
Ces informations peuvent être corroborées par les informations données par
les radiographies réalisées lors du premier examen clinique et doivent être
mises à jour au cours du traitement.
*l'usure des dents:
Les quatre composantes de l'usure dentaire (attrition, abrasion, abfration et
érosion) permettent d'indiquer le degré de para fonction et la charge occlusale
exercée par le patient.
b- bilan parodontal:
L'examen parodontal permet l'évaluation de :
-l'état des tissus de soutien dents restantes.
-l'inflammation gingivale.
-les pertes d'attache.
-l'importance de l'alvéolyse.
Le pronostic dentaire dépendra de l'importance et de l'évolution de la maladie
parodontale.
Les moyens de diagnostic sont:
- l'indice de plaque dentaire.
- l’indice d'inflammation gingivale.
- l'indice de saignement.
- les mesures de profondeur des poches
- les mesures des récessions gingivales.
- les mobilités dentaires.
- un bilan radiographique long cône.
Cette évaluation permet d'évaluer la perte osseuse et de déterminer le
diagnostic parodontal et le pronostic de chaque dent.
b- Analyse occlusale:
Les rapports entre les dents maxillaires et mandibulaires seront appréciés
statiquement lors de différents mouvements fonctionnels :
- la classification d'angle détermine la relation entre les arcades dentaires dans
le sens antéro- postérieur.
- vue de face, le plan occlusal, est parallèle au repère horizontal (Ligne inter
pupillaire et ligne bi commissurale).
De profil, il est parallèle au plan de Camper passant par le bord supérieur du
tragus de l'oreille et le bord inférieur de l'aile de nez [sclar,2003;
fradeani,2004]. L'inclinaison du plan occlusal par rapport à ces lignes de
référence doit être prise en compte car elle peut altérer l'harmonie faciale. Les
mouvements de latéralité peut évaluer le contact des côtés travaillant et non
travaillant et déterminer la présence d'une fonction groupe ou d'une fonction
canine. Une occlusion en intercuspidation maximal et en relation centrée
permet de mettre en évidence un contact dento-dentaire prématuré. Dans la
région antérieure, l'over bite et l'over jet sont mesurées et la désocclusion en
propulsion est évaluée.L'analyse occlusale :
Comprend également l'étude des facettes d'usure. Ces dernières peuvent être
liées à la présence de bruxisme, qui doit être confirmé. La présence d'une
facette n'implique pas systématiquement la présence de bruxisme. Le montage
du modèle d'empreinte du patient sur l'articulateur permet une étude plus
détaillée de l'occlusion. Les courbes de Spee et Wilson changent souvent après
un édentement chronique. En effet, la perte de dents non compensées peut
entraîner l'égression des dents antagonistes.
C/examen prothétique:
Cet examen permettre de déterminer :
- la qualité des prothèses conjointe et adjointes portées par le patient.
- l'espace prothétique restant
- le choix de la prothèse la plus adaptée à l'espace disponible
- la phonation.
L'espace prothétique peut être :
- trop petit, généralement Dents manquantes de longue date.
- trop importantes.
Habituellement dans la région sous-sinusienne après un traumatisme facial
antérieur. Ces espaces sont réalisés par des techniques prothétiques et/ou
chirurgicales (fausses gencives, greffes osseuses).
D/l'analyse des tissus mous:
On noter la présence de tissus kératinisés, notamment au niveau de l'insertion
musculaire. Les attaches des freins sont un problème car ce sont des
muqueuses non attachée mobile. L'examen des tissus mous pour dépister les
lésions pathologiques est systématique. Les ganglions lymphatiques sont
également examinés par palpation.
2.5/examen radiographique:
Un bilan radiographique complet permet de déterminer le volume osseux
disponible et la qualité osseuse de site à implanter. Pour les décisions
thérapeutiques, il est nécessaire de faire une radio panoramique et des clichés
rétro alvéolaire. La localisation des structures anatomiques comme sinus,
fausse nasales, canal alvéolaire inférieur peuvent parfois modifier
considérablement les plans de traitement implantaire.
2.5.1/bilan post-opèratoire:
A/Radiographie panoramique :
La radiographie dentaire panoramique peut montrer les maxillaires et les
arcades dentaires. Il comprend l'articulation temporo-mandibulaire et le sinus
maxillaire.
Elle met en évidence :
- Différentes pathologies dentaires et squelettiques.
- hauteurs osseuses disponibles.
-relation entre les sites édentés et les obstacles anatomiques.
À l'aide de cet examen radiographique, les praticiens sont confrontés à un
manque de détails et de définition, car les examens panoramiques ont
tendance à sous-estimer les dimensions osseuses disponibles [Temmerman et
al. ,2009]. Les inconvénients sont :
- un coefficient d'agrandissement variable (1,1 à 1,7).
- une qualité d'image variable selon les appareils.
- une distorsion volumétrique, 50 % à 70 % horizontalement et 10% à 32 %
verticalement.
- la présence d'artefacts.
L'utilisation et l'apport de la radiographie panoramique varient selon le type
d'édentement.
Cette technique peut évoquer la possibilité d'implantation :
- chez un patient édenté unique, l'apport est très limité, puisque la perte de
tissu osseux dans le plan vestibulo-lingual n'est pas observable.
B/Radiographie rétro-alvéolaire:
Elle fournit des informations sur la position des dents, la maladie parodontale
et le cortex des zones édentées. La qualité de la radiographie rétro alvéolaire
est plus précise que celle du panoramique pour autant que le cliché soit
perpendiculaire aux sites observés
2.6/guide en implantologie:
2.6.1/guide radiologique:
La fabrication d'un guide radiographique implique la fabrication d'une structure
qui établit un point de référence qui peut être traduit de la réalité à la
radiographie et vice versa. Cela vient après une étude sur la prothèse.
L'élément radio-opaque est placé sur une plaque de résine que le patient porte
lors des examens radiologiques. Il permet de visualiser des simulations
d'implants sur un scanner, un denta scanner ou un cône beam, les positions
futures des implants dans trois plans spatiaux, ainsi que environnement osseux
et anatomiques a échelle 1.Cela permet de comprendre la position des futurs
implants par rapport à la structure anatomique voisines:
-nerf alvéolaire inférieur.
-nerf mentonnières.
-cavité sinusale.
- cavité fausses nasale.
2.6.2/guide chirurgical:
Des guides chirurgicaux sont élaborés dans le but d'aider l'intervention
chirurgicale en orientant le geste opératoire :
- pour identifier au mieux le point d'émergence de l'implant à travers la crête
osseuse et la muqueuse.
- pour guider la main de l'opérateur pour insérer l'implant selon l'axe idéal
désiré (position, angulation).
A cet effet, le guide radiographique peut être transformé en guide chirurgical.
*Transformer un guide radiologique en guide chirurgicale:
L'anatomie et la position idéale de la future prothèse sont obtenues grâce à
des repères radio-opaques (axe, billes, éléments au baryum) sur l'image
radiologique. Ces marques sont remplacées par un guide pour le premier foret
ou foret pilote (diamètre 2 mm pour tous les fabricants), sur l'axe idéal
déterminé par examen radiographique. Si la position idéale ne se superpose
pas l'image acquise, l'axe de forage doit être déplacé pour obtenir la position
correcte.
*A savoir:
le guide chirurgical est plus précis que le guide radiologique qui est plus
élaboré. Celle-ci dépend de:
- la localisation idéale prothétique donnée par l'étude pré-prothétique.
- la localisation chirurgicale possible dépend du volume osseux et des
contraintes anatomiques données par la radiographie réalisée avec le guide de
repérage
.
Conclusion :
Le bilan pré-implantaire est fondé sur une analyse précise des données clinique
et radiographique .on but est de :
-procéder à l’évaluation du volume et de la qualité du site osseux à implanter.
-sélectionner le type, le nombre, l’axe, la longueur et le diamètre des implants.
-prévisualise le positionnement des implants ainsi que le résultat prothétique.
FICHE BIBLIOGRAPHIE(chapitre 02)
-la décision en implantologie (X-ASSEMAT-TESSANDIER-
G AMZALG 1993) page 31
- prise de décision en pratique implantaire (FRANCK
RENOUARD – BORANGERT2005)
-manuel d’implantologie clinique 3eme édition page 155-157
-manuel d’implantologie clinique 4eme édition page 180-181-
182
-ITItraitement guide page 12
-Guide pratique d’implantologie page 75-76-78
-manuel d’implantologie clinique 4eme édition page 182-186