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Présenté par :
BELHOCINE Sarah
MEKACHER Lydia
Présenté par :
BELHOCINE Sarah
MEKACHER Lydia
REMERCIMENTS
Nous tenons en premier lieu à remercier le bon Dieu tout puissant de nous
avoir donné le courage et la volonté pour réaliser ce modeste travail et de le
faire aboutir.
Un sentiment de reconnaissance et de remerciement se dégage vers toutes
les personnes ayant contribué de prés ou de loin à la confection de ce travail,
Nos remerciements s’adressent enfin aux membres de jury qui nous ferons
l’honneur d’examiner notre travail. Veuillez accepter l’expression de notre
grand respect et notre profonde considération.
V
DEDICACES
Je dédie cet humble travail avec grand amour, sincérité et fierté
A tous les membres des familles : Belhocine et Bourbia mes grands parents,
mes oncles, mes tantes ainsi que mes cousins et mes cousines.
J’espère que vous trouverez l’expression et le témoignage de ma sincère
estime à travers ce travail.
A toi Fayçal,
Je te remercie d’avoir contribué de prés et de loin à mon succès et à mon
avancement, je ne peux trouver les mots qui pourront exprimer mon profond
remerciement pour tes encouragements, ta confiance en moi, et en mes
capacités. Ton soutien moral était une source d’inspiration pour moi. Que
Dieu, le tout glorieux te donne santé, joie et surtout réussite.
SARAH
VII
DEDICACES
Je dédie cet humble travail
Qu’ALLAH vous bénisse, vous protège et consolide les liens qui nous
unissent.
A mes grand-mères,
Vous qui m’accompagnez par votre bonté et vos prières, j’ai de la chance de
vous avoir comme grand-mères, puisse Dieu vous prêter longue vie et
beaucoup de santé dans les deux vies.
Je te remercie particulièrement toi MIMA, pour ton amour, ta tendresse et
toute l’attention que tu me portes et le soutien que tu m’apportes et ce depuis
mon jeune âge, je ne te remercierai jamais assez.
étape difficile que j’ai pu rencontrer. Vous m’avez toujours réservé le meilleur
accueil, une écoute attentive et un soutien inconditionnel malgré vos
interminables obligations. Je vous suis très reconnaissante, puisse ALLAH
vous accorder santé et longue vie.
A toi mon oncle et mon ainé Professeur OMAR ZEMIRLI Chef de service
ORL au CHU de BENI MESSOUS, merci infiniment de répondre toujours
présent quand je vous sollicite, j’espère avoir été à la hauteur de vos attentes.
Trouvez ici l’expression de mon admiration et mon profond respect.
A tous ceux qui me sont chers et que j’ai omis de citer et qui ne sont pas les
moindres.
LYDIA
A
PARTIE THEORIQUE
II Vancomycine : ...................................................................................... 8
PARTIE PRATIQUE
Conclusion : ............................................................................................... 71
ANNEXES ................................................................................................... 78
E
GLOSSAIRE
Introduction :
Objectifs principal :
Décrire la situation actuelle quant à l’utilisation de la vancomycine par
voie parentérale ainsi que les valeurs des concentrations retrouvées
chez les différents patients hospitalisés du mois de Décembre 2016 au
mois d’Avril 2017 dans les services concernés par l’étude du Centre
Hospitalo-universitaire de BENI MESSOUS Hôpital ISSAD HASSANI.
Objectifs secondaires :
Suivre les patients après adaptation de la posologie.
Décrire l’évolution clinique des patients ayant bénéficié d’un dosage.
Surveiller la survenue des effets indésirables chez les patients en
question.
3
PARTIE THEORIQUE
4
Enterococcus faecium :
Vancomycine R 0,7% : population générale.
Selon ces données nationales, une antibiothérapie contre les bactéries Gram+
en cas d’infection grave communautaire ou nosocomiale nécessite l’utilisation
d’un antibiotique efficace comme la Vancomycine. (8)
8
II Vancomycine :
II.1 Origine :
La vancomycine est un antibiotique d’origine naturelle, c’est un sous-
produit de fermentation d’un actinomycète, Streptomyces orientalis.
Elle a été découverte en 1956 à partir d’échantillon de boues du Mississipi. (9)
II.2 Structure :
La vancomycine est un glycopeptide qui se compose d’un heptapeptide
linéaire contenant un disaccharide formé d’une molécule de glucose et de
glucosamine et des acides aminés résiduels (bêtahydroxychlorotyrosine,
phénylglycine N-méthyl-leucine et l’acide aspartique).
La présence d’un noyau heptapeptidique confère aux glycopeptides un poids
moléculaire bien plus élevé que celui des autres molécules antibiotiques
comme les B-lactamines et les aminosides. (9)
C’est une molécule amphotère possédant 6 pKa : 2.18 ; 7.75 ; 8.89 ; 9,59 ;
10,4 ; 12, son activité est maximale en pH alcalin. (12)
A température élevée : le chlorhydrate de vancomycine se transforme en un
produit de dégradation sans activité antibactérienne appelé VCDP1
(Vancomycin Crystallin Dégradation Product 1). (13)
II.7.1 Néphrotoxicité :
L’accumulation de la vancomycine au niveau du tubule rénal est responsable
d’une nécrose des cellules du tubule proximale ce qui entraine une néphrite
tubulo-interstitielle. Ceci est dû à l’effet oxydant de la vancomycine, et il en
résulte une augmentation de la consommation de l’oxygène et de l’ATP
entrainant la stimulation de la phosphorylation oxydative et l’altération des
fonctions mitochondriales.
Aussi, une activation de la voie du complément a été démontrée et
participerait à la nécrose.
Dans la plupart des études, la néphrotoxicité est définie comme l’élévation de
la créatinine sérique de 0.5 mg/dl si la valeur initiale de la créatinine est
≤ 3mg/dl, ou une augmentation > 1 mg/dl si la valeur initiale de la créatinine
sérique est > 3 mg/dl. (16)
Sachant que la néphrotoxicité est dose dépendante, des études ont montré
que :
Tant que la concentration résiduelle de vancomycine ne dépasse pas
15µg/ml, le risque de néphrotoxicité est très minime. (17)
La néphrotoxicité peut apparaitre à partir de concentrations résiduelles
de 20 mg/l. (18)
15
II.7.2 Ototoxicité :
L’ototoxicité de la vancomycine est caractérisée par une toxicité au niveau du
nerf vestibulocolchéaire, elle se traduit par la présence d’acouphènes et
d’hypoacousie. (20)
D’abord, elle a été associée à des concentrations de vancomycine supérieures
à 80 mg/L, raison motivant la recommandation de taux sériques inférieurs à 40
mg/L. Cependant aucune relation dose/effet toxique n’a pu être confirmée.
(21)
II.9.2.2 Anesthésiques :
L’administration concomitante de vancomycine et d’agents anesthésiques a
été associée à la survenue d’érythèmes, de bouffées congestives de type
histaminique et de réactions anaphylactoides. Ces manifestations peuvent être
atténuées si la vancomycine est administrée en 60 minutes avant l’induction
de l’anesthésie. (15)
II.9.2.4 Anticoagulants :
L’association de la vancomycine et de la warfarine augmente le risque
hémorragique avec déséquilibre de l’INR et diminution du taux de
prothrombine. (27)
18
+ 0.05
Le temps de demi-vie est très variable d’un patient à l’autre (3 à 12h) avec une
moyenne de 6h.
II.10.4.1 La dialyse :
C’est une technique d’épuration du sang à travers une membrane, elle permet
de filtrer le sang des patients dont les reins ne fonctionnent plus correctement,
mais elle peut également interférer avec l’élimination des médicaments.
1. Hémodialyse : ce processus de diffusion transmembranaire dépend du
gradient de concentration moléculaire, de la taille des pores de la
membrane et du poids moléculaire de la molécule et de sa fraction libre.
La vancomycine a un poids moléculaire élevé, de ce fait elle est
difficilement dialysable sur les membranes de basse perméabilité
(cuprophane). Par contre elle est significativement dialysable sur les
membranes de haute perméabilité, de ce fait sa clairance est augmentée.
21
II.10.4.4 Obésité :
Les personnes obèses présentent un (Vd) de la vancomycine très important,
ceci peut être expliqué par leur clairance rénale qui est augmentée, suite à
l’hypertrophie rénale observée chez cette catégorie de la population, cela
implique une augmentation de t½. Ce qui mène à une adaptation posologique
de la vancomycine au poids corporel réel. (19)
23
III.1.2 Justification :
La vancomycine est un antibiotique temps dépendant, son effet ne dépend
que du temps de contact avec le microorganisme cible. En effet au-delà de la
concentration seuil responsable de l’effet bactéricide au site d’action, on
n’observe aucun gain supplémentaire en augmentant la dose. (23)
Elle répond aux critères suivants:
1. La grande variabilité interindividuelle des paramètres
pharmacocinétiques des glycopeptides : variation de la clairance, T½, Vd
25
Néphrotoxicité :
Aucune association entre le taux pic et la toxicité n’a pu être établie chez le
nouveau-né. Chez l’adulte, le monitoring du taux pic ne semble pas diminuer
la fréquence de néphrotoxicité, il n’est donc plus recommandé et il ne semble
pas être justifié chez l’enfant non plus.
Le monitoring du taux résiduel par contre peut réduire la néphrotoxicité chez
l’adulte et il est recommandé chez de nombreuses populations de patients.
L’ototoxicité :
Concernant l’ototoxicité, aucune relation avec les taux sériques, la durée du
traitement ou la dose n’a pu être établie ni chez le nouveau-né, ni chez
l’adulte.
Chez l’adulte, une ototoxicité était rarement associé à une monothérapie.
Selon l’ASHP et l’IDSA, un monitoring thérapeutique pour prévenir
l’ototoxicité n’est pas recommandé chez l’adulte, mais peut être considéré en
cas de coadministration avec d’autres médicaments ototoxiques.
La CMI peut être déterminée lors de l’antibiogramme. Plus elle est élevée,
plus elle s’approche de la concentration critique haute, et plus le risque
d’échec thérapeutique est important.
La CMI n'est pas, pour une bactérie donnée, une constante biologique. (37)
III.3.3 AUC/CMI :
Le rapport aire sous la courbe des concentrations est étroitement relié au
quotient inhibiteur tant que les modèles concernés possèdent une demi-vie
d’élimination relativement courte. Il traduit l’imprégnation globale de
l’organisme par un principe actif mais il n’est pas très discriminant quant au
profil pharmacocinétique. (32)
30
PARTIE PRATIQUE
33
I Matériels et méthode :
Figure 7 : Le Viva-E®.
Rotors :
- Rotor d’échantillons :
- Rotor de réactifs :
- Rotor de cuvettes :
Pipettes :
- Pipette d’échantillons :
La sonde d’échantillon délivre l’échantillon dans le rotor de cuvette et mélange
également le mélange réactionnel et par la suite elle est lavée à l’intérieur
comme à l’extérieur.
- Pipette de réactifs :
La sonde du réactif contient un élément chauffant qui réchauffe les réactifs
refroidis aspirés dans le rotor de la cuvette, et une fois le transfert effectué la
sonde est lavée à l’intérieur comme à l’extérieur.
37
Apres l’ajout des différents réactifs, elle assure le mélange du milieu avant
d’être lavée.
1. Rotor de réactif
2. Pipette de réactif
3. Rotor de cuvette
4. Pipette d’échantillon
5. Rotor d’échantillon
- Pipettes.
- Embouts.
- Centrifugeuse.
- Tubes secs.
- Agitateur.
I.3.3 Réactifs :
Les réactifs utilisés ainsi que leurs conditions de manipulation et conservation
sont résumés dans le tableau 14 cité en annexe V.
I.3.4 Outils :
Des logiciels ont été utilisés lors de l’étude pour classer les résultats obtenus
et les analyser :
Excel
GraphePad Prism 7.00 : pour le calcul des corrélations.
3. Pipeter 250μl de plasma et les déposer dans une cupule ou tube sec. Il
faudra s’assurer de l’absence de bulles d’air avant d’entamer l’analyse.
I.5.2.2 Procédure :
Le dosage de la vancomycine est précédé par deux étapes de calibration et
de contrôle qualité :
- Calibration :
Le dosage de la vancomycine doit être précédé par une calibration qui se fait
selon une procédure complète à 6 points différents spécifiques pour un
43
- Contrôle de la qualité :
Doser au moins un contrôle toutes les 8 heures, en variant les niveaux du
contrôle testé. S'assurer qu'un minimum de deux niveaux de contrôle est dosé
par période de 24 heures.
Si les contrôles se situent à l'intérieur de leurs fourchettes de contrôle, la
calibration est validée.
Si l'un des contrôles se situe en dehors de ses fourchettes de contrôle,
recommencer le dosage de ce contrôle :
Si le résultat se situe alors à l'intérieur des fourchettes de contrôle, la
calibration est validée.
Si le contrôle se situe en dehors des fourchettes de contrôle après la
répétition du test, procéder une nouvelle fois à l'étalonnage
conformément aux instructions données et valider l'étalonnage en
utilisant au moins deux contrôles.
Si, après la recalibration, l'un des contrôles se situe en dehors de ses
fourchettes de contrôle, vérifier la manipulation du contrôle, du
calibrant et du réactif, puis tester de nouveau. Si le contrôle se situe
toujours en dehors de ces fourchettes de contrôle, il faut appeler le
représentant local.
Le compte rendu :
C’est le résultat final de notre analyse, il contient des informations obligatoires
et supplémentaires :
Des informations obligatoires :
Nom, prénom et âge du patient.
La valeur de la fourchette cible.
La valeur exacte de la vancomycinémie.
Des informations supplémentaires mentionnées en commentaires :
Un commentaire d’interprétation.
Les différentes interactions médicamenteuses principalement
celles aggravant la néphrotoxicité et l’ototoxicité de la
vancomycine.
45
Conduite à tenir :
Proposer une mesure de concentration juste avant la prochaine injection. Si le
résultat est toujours < à 5µg/ml, il faut soit :
Conduite à tenir :
Refaire le prélèvement avec plus de précaution. Si le résultat de la
concentration résiduelle est toujours >15 µg/ml, il faut :
II Résultats et discussion :
L’étude avait permis de classer les patients en 3 catégories en fonction des
limites des fourchettes thérapeutiques :
Les patients sous-dosés: chez qui on retrouve des concentrations
sériques de vancomycine (CSV) inférieures à la limite inférieure de la
fourchette thérapeutique. Ces derniers sont susceptibles de développer
des résistances bactériennes à la vancomycine et courent un risque
d’échec thérapeutique.
Les patients normodosés: chez qui les CSV sont comprises dans
l’intervalle de la fourchette thérapeutique.
Les patients sur-dosés : chez qui on retrouve des CSV supérieures à la
limite supérieure de la fourchette thérapeutique et qui peuvent présenter
des signes de toxicité.
Notre étude s’est heurtée à une autre contrainte sur le plan pratique qui
pouvait sous estimer la qualité de nos échantillons, il s’agit de la difficulté à
recueillir des prélèvements conformément aux exigences prédéfinies en
raison du manque de coopération du personnel médical et particulièrement
paramédical.
Un autre obstacle rencontré pendant la réalisation de ce travail était le
manque d’informations concernant les patients suite à la réception de fiches
de renseignements qui étaient incomplètes, ou l’indisponibilité des dossiers
médicaux qui a rendu la discussion des résultats difficile.
Enfin, l’étude devait inclure des informations complétant les données
microbiologiques, plus précisément la CMI afin de déterminer la sensibilité des
différentes bactéries à la vancomycine et mieux estimer l’efficacité de
l’antibiotique en interprétant le rapport AUC/CMI, mais cela n’a pas pu être
réalisé en raison des difficultés d’ordre organisationnel.
Malgré les difficultés rencontrées, des efforts on été déployés et une
organisation rigoureuse ainsi que des instructions ont été mises en place afin
de pallier à ces contraintes et poursuivre l’étude en bonne et due forme.
Les résultats obtenus ainsi que leur discussion seront présentés sous forme
de chapitres.
12
10
8
Nombre de patients
6
0
Médecine
Hématologie Néphrologie Pédiatrie Réanimation
interne
nombre de patients 10 1 4 5 5
Broncho-pulmonaire
4% Cutanée
4%
4% Bactériémie
4%
32%
8% Urinaire
Ostéoarticulaire
16% Diarrhée
Cellulite étendue
28%
Méningite
Bactéries isolées
Streptococcus pnemoniae Staphylococcus aureus
Staphylococcus epidermidis Rhodococcus spp
9% 9%
9%
73%
12
10 44%
Nombre de patients
40%
8
6
4 16%
2
0
C0 C0 C0 élevée
diminuée équilibrée
le nombre 10 11 4
.
Figure 16 : Résultats des dosages de vancomycine avant l’adaptation
posologique.
55
A partir de ces résultats, on constate que seulement 44% des patients avaient
atteint les concentrations thérapeutiques, alors que plus de la moitié de la
population étaient en dehors de cette cible et ce malgré l’utilisation des doses
de vancomycine décrites dans la pratique.
Les 40% des patients sous dosés étaient susceptibles de développer des
résistances bactériennes à la vancomycine et couraient un risque d’échec
thérapeutique, et les 16% de patients surdosés risquaient de présenter des
signes de toxicité ( néphro et ototoxicité principalement).
Les résultats des réponses cliniques des patients correspondant à ces
premiers dosages effectués avant toute adaptation posologique sont illustrés
dans la figure 17 ci-dessous :
28%
36%
36%
80%
8
7 60%
5
C0 (mg/l)
4 30%
0
C0 diminuée C0 équilibrée C0 élevée
Les 1éres C0 6 3 1
Les 2ème C0 1 8 1
0% Détérioration
10%
50% 50%
90%
vs
Figure 19 : Réponses cliniques Figure 20 : Réponses cliniques
avant adaptation posologique. après adaptation posologique.
59
Les résultats obtenus démontrent une amélioration de l’état des patients suite
à leur suivi. On note 90% de réponse complète alors qu’au début aucun ne
répondait complètement à l’antibiothérapie.
La dose de 1g/12h a donné des C0 qui varient entre 1.7mg/l et 7.1mg/l alors
qu’elles devraient se situer dans la fourchette thérapeutique de 5 à 15 mg/l, et
qui présentaient un coefficient de variation inter sujets assez élevé. (51%)
Les C0 sont représentées au sein de la figure 25 ci-dessus.
- En pédiatrie :
Nous avons sélectionné les 5 patients admis en pédiatrie qui ont tous reçu de
la vancomycine à raison de 40mg/kg/jr réparties à des intervalles identiques
(toutes les 6 heures).
Les résultats des concentrations résiduelles obtenus pour cette même dose
administrée sont représentés dans la figure 26 ci-dessous.
des cellules entrainant une élévation du taux protéique au niveau du rein qui
engendre une augmentation de la filtration glomérulaire, élévation de la
clairance de la vancomycine, fuite protéique et augmentation de la fraction
libre de la vancomycine et cela est retrouvé dans l’article portant sur la
Signification clinique des corrélations pharmacocinétique/pharmacodynamie
des antibiotiques chez les patients de réanimation édité en 2005 (32) qui
rejoint nos arguments. De ce fait la variabilité pharmacocinétique explique
l’imprévisibilité des concentrations plasmatiques de la vancomycine et surtout
le fait qu’elles soient relativement basses par rapport à la fourchette
thérapeutique vu la rapidité de son élimination.
Conclusion :
La vancomycine est un antibiotique indispensable en milieu hospitalier, son
usage reste incontournable dans les différentes infections dues aux bactéries
Gram+ et il présente le dernier rempart thérapeutique au sein des services,
cependant il présente des risques de toxicité ou de sous dosage selon la
situation physiopathologique du patient, de ce fait un monitoring correcte
quand il est nécessaire doit être instauré.
Les résultats de notre étude et la revue de la littérature mettent l’accent sur la
nécessité et l'intérêt du suivi thérapeutique de la vancomycine, notamment,
dans le cas des infections sévères pour les terrains physiopathologiques
particuliers. De ce fait ce travail servira comme point de départ pour la
standardisation du dosage de la vancomycine en diffusant les modalités
pratiques de sa réalisation et il permettra également de s’ouvrir à d’autres
perspectives, en sensibilisant d’autres services du CHU de BENI MESSOUS,
afin de prendre en charge d’autres patients présentant des pathologies à
risque comme l’endocardite infectieuse en cardiologie.
Les différentes fourchettes thérapeutiques déterminées ont permis l’aisance
de la réalisation de cette étude et l’implantation d’autres recommandations
pour un meilleur déroulement du STP, ce qui va permettre l’obtention de
résultats explicites et utiles pour une meilleure prise en charge des patients.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Ouvrages et articles :
22. Mahesh N.M, Drisyamol K.A. Vancomycin induced Red man syndrome.
International Journal of Pharmacological Research. Vol. 06 .N° 04. p. 127-132.
2016.
42. Eiland L.S, English T.M & Eiland III E.H. Assessment of vancomycin
dosing and subsequent serum concentrations in pediatric patients. Annals of
Pharmacotherapy, Vol. 45. N° 05. p. 582-589. 2011
Les sites:
10. Vancomycin.png.https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Vancomycin.png.
edited on 21 April 2015, at 02:33.
ANNEXES
Concentrations critiques
Recommandation de L’EUCAST (European Committee on Antimicrobial Suscepectibility testing)
Sensible Résistant
Stapylococcus ssp. ≤2mg/l >2mg/l
Entrerococcus spp. ≤4mg/l >4mg/l
Streptococcus spp. ≤2mg/l >2mg/l
Streptococcus peumoniae ≤2mg/l >2mg/l
Anaérobies à Gram positif ≤2mg/l ≤2mg/l
Non liés à l’espèce ≤2mg/l >4mg/l
Les concentrations critiques non liées à l’espece ont été déterminées principalement d’aprés les
données sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamie et sont indépendantes de la
distrbution des CMI des espèces spécifiques . Elles sont utiles uniquement pour les espèces pour
lesquelles une concentration critique spécifique à l’espèce n’a pas été fournie et non pour les
espèces pour lesquelles des tests de sensibilté ne sont pas recommandés.
La gentamicine.
L’amphotericine B.
La streptomycine.
La neomycine.
La kanamycine.
L’amikacine.
La tobramycine.
La viomycine.
La bacitracine.
La polymixine B.
La colistine.
Le cisplatine.
IV
T.N 2.9 5 / / /
C.A 4.9 / / / /
C.M 6.5 / / / /
VIII
DOSAGE DE LA VANCOMYCINEMIE
5-15
Commentaires :
CHEF D’UNITE
Résumé
Mots clés :
Vancomycine, Suivi thérapeutique pharmacologique(STP), Taux résiduel(TR).
II
III
- BELHOCINE SARAH - MEKACHER LYDIA
- Sarahbelhocine79@gmail.com - Lydia.22@hotmail.fr
Résumé :
Mots clés :
Vancomycine, Suivi thérapeutique pharmacologique(STP), Taux résiduel(TR).
Abstract:
Keywords:
Vancomicin, Therapeutic drug monitoring (TDM), Trough concentration.