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Sommaire

Introduction
Objectifs
Bilan préimplantaire 1.  Accueil du patient et anamnèse
2.  Examen exobuccal
3.  Examen endobuccal
4.  Modèles d’étude
5.  Examens radiographiques
6.  Établissement du plan de traitement

En implantologie, la chirurgie est au service de la prothèse

Objectifs du bilan préimplantaire Une étude préprothétique pré-implantaire devra donc être
réalisée systématiquement

Objectifs : positionner les implants là où la prothèse exige ses


¤ Apprécier la situation médicale du patient piliers et permettra de valider le projet prothétique final avant la
pose des implants
¤ Déterminer le plan de traitement
Examen clinique
¤ Guider le praticien dans la gestion des cas cliniques
Examen radiologique
¤ Instaurer un climat de confiance
Analyse fonctionnelle avec montage en articulateur

Essayage esthétique
1. Accueil du patient, entretien et anamnèse
La première consultation est capitale car elle permet au patient
d’adhérer ou non à la thérapeutique implantaire 1.1. Bilan médical
Objectifs Mettre en oeuvre toutes les précautions nécessaires pour éviter un accident
opératoire ou une complication post-opératoire`
¤  Définir l’état civil : nom, prénom, âge, coordonées…
¤  Dépister précocément certaines affections
¤  Cerner les demandes et les motivations du patient
¤  Sécuriser l’intervention et minimiser le risque opératoire en fonction du terrain
¤  Définir son état de santé
¤  Décider du moment opportun pour réaliser l’intervention
¤  Retracer l’histoire dentaire ayant abouti à la situation actuelle
¤  Rassurer le patient
¤  Lui apporter toutes les informations et les alternatives thérapeutiques
¤  Définir le degré d’exigence du patient Les informations reccueillies font parfois intervenir plusieurs spécialités médicales

Contre-indications à la chirurgie implantaire Formulaire d’évaluation médicale


Contre-indications absolues Contre-indications relatives ¤  Antécédents personnels
Patients à risque d’endocardite infectieuse Pathologie cardiaque sans CI absolue
¤  Antécédents familiaux
ASA 5 et 6 * ASA P3 et P4*
¤  Affection favoriosant une complication chirurgicale
Chimiothérapie Diabète non équilibré §  Risque hémorragique
Radiothérapie Maladies rénales chroniques §  Risque infectieux
§  Réactions allergiques
Transplantation Immunodépressions
§  Diabète sucré
Dialyse §  Maladies osseuses
Biphosphonate intraveineux Risque de cicatrisation altérée ** §  Effets du vieillissement
*ASA 3: Patient avec anomalie systémique sévère
ASA 4: Patient avec anomalie systémique sévère représentant une menace vitale constante ¤  Toxicomanies : alcoolisme, tabagisme, prise de stupéfiants
ASA 5: Patient moribond dont l'espérance de vie ne dépasse pas 24 H si non opéré
ASA 6: Patient en état de mort cérébrale en attente de prélèvement d'organes ¤  Maladies neurologiques
** Reflux gastro-oesophagien, lichen plan, corticothérapie, etc…
C’est la raison pour laquelle le dossier médical doit être exhaustif et réunir au moins
l’ensemble des informations suivantes :

– coordonnées du médecin traitant ;


– coordonnées du (ou des) médecin(s) spécialiste(s) ;
Prise en charge des personnes âgées
– correspondances échangées entre les différents professionnels de santé impliqués ;
– courrier du praticien référent qui adresse le patient ;
– prescriptions médicamenteuses ;
¤  Vieillissement des populations è ì des demandes de soins
– antécédents chirurgicaux ;
– antécédents médicaux ;
– traitements médicaux et/ou chirurgicaux envisagés (biphosphonates, arthroplastie ...) ; ¤  Capacité d’adaptation réduite
– habitudes de vie (alcool, tabac, prise de stupéfiants ...) ;
– radiographies les plus récentes ; ¤  Vulnérabilté è prise en charge spécifique
– examens biologiques récents
¤  Maladies sous-jacentes / polypathologies
Le dossier médical peut être défini comme « un recueil de données médicales et
thérapeutiques transcrit et continuellement mis à jour ». Le choix de sa forme et de son
support doit donc permettre son évolution constante

Une évaluation attentive évite :


1.2. Demande du patient
¤  le non-respect d'une contre-indication opératoire ;

¤  une prescription incompatible avec l'ordonnance délivrée par le ¤  Objectif principal du traitement : esthétique, fonctionnel, psycholoqique
médecin traitant
¤  Il est très important de répondre aux demandes du patient
L'acte chirurgical a un effet plus sévère chez le sujet âgé et induit
une réponse de l'organisme à composante : ¤  Ne pas hésiter à refuser des demandes difficiles à satisfaire
¤  - neuro-hormonale (bradycardie et tachycardie) ; ¤  La dentisterie implantaire a ses limites qu’il convient de
¤  - enzymatique (enzymes protéolitiques) ; connaître et de communiquer aux patients
¤  - immunologique (susceptibilité à l'infection)
Présentation (approximative) de la durée du
1.3. Construction partagée d’une relation de confiance
traitement
L’écoute du patient est essentielle Chirurgie pré-implantaire (délai Délai de 4 à 9 mois (greffe d’apposition
avant la mise en place des implants) verticale et/ou transversale)
Les explications doivent être précises et adaptées à Immédiate à 9 mois (greffe sous-sinusienne)
chaque patient
Implantologie conventionnelle Délai de 3 à 6mois
Plusieurs supports de communication peuvent être utilisés
Mise en charge précoce
Délai de 1 à 8 semaines
La gestion de la douleur per- et post-opératoire doit être
bien explicitée aux patients Mise en charge immédiate Délai de moins de 8 jours

Une estimation du coût (non définitive) doit être présentée

2. Examen exobuccal, des ATM et de l’ouverture buccale 2.2. Examen dynamique


2.1. Examen au repos
§  Forme du visage L’appréciation de la ligne du sourire
§  Téguments
•  Ligne des collets – sourire gingival
§  Symétrie du visage
•  Ligne des collets – rapport avec la lèvre supérieure
2.2. Examen dynamique
§  Ligne du sourire
§  Cinématique mandibulaire – ouverture buccale

2.3. Palpation
2.2. Examen dynamique 3. Examen endo-buccal
L’ouverture buccle : amplitude, élasticité des tissus mous péribuccaux
Une ouverture buccale de 40 – 45 mm (3 travers de doigts) est 31. Inspection des muqueuses
nécessaire
32. Évaluation des dents résiduelles
Une ouverture buccale limitée peut contre-indiquer certaines
techniques chirurgicales et / ou prothétiques 33. Évaluation de la santé parodontale
En cas de doute ne pas hésiter à simuler l’acte de forage en
introduisant un contre-angle muni d’un foret 34. Examen de l’occlusion

S’assurer de la capacité du patient à maintenir sa cavité buccale 35. Évaluation de l’espace interarcade


ouverte pendant la durée de l’intervention

3. Examen endo-buccal 3. Examen endo-buccal


31. Inspection des muqueuses 3.2. Évaluation des dents résiduelles
32.  Évaluation des dents résiduelles Évaluation de leur état de santé et de leur pronostic
33.  Évaluation de la santé parodontale Les dents conservables seront traitées
34.  Examen de l’occlusion Les dents à pronostic très réservé à nul seront extraites, surtout si
elles compromettent le plan de traitement prothétique
35.  Évaluation de l’espace interarcade
Évaluation des anomalies dentaires : forme et nombre
Examen parodontal
L’élimination de toute lésion inflammatoire ou infectieuse pour rétablir un
•  Diagnostic parodontal environnement gingival ou parodontal sain est un préliminaire inévitable à tout acte
décisionnel à visée implantaire
•  Pronostic pour chaque dent
•  Traitement de parodontopathies En effet, une parodontite non traitée est un facteur de risque majeur d’échec d’une
reconstruction implanto-portée
•  Traitement parodontal pré-implantaire
Le risque de péri-implantite est majoré dans ce cas
•  Évaluation du biotype parodontal
•  Maintenance implantaire
Un traitement prévisible et reproductible des péri-implantites n’existe pas à ce jour

D’où l’obligation d’un assainissement parodontal systématique avant toute chirurgie


implantaire

Phénotype parodontal Phénotype parodontal


¤  Phénotype gingival Hauteur de muqueuse attachée
¤  Hauteur de muqueuse attachée
Après extraction : Un tissu kératinisé immobile n’est pas indispensable au
maintien des tissus mous péri-implantaires
un biotype parodontal fin et festonné è les papilles disparaissent et l’os
crestal alvéolaire se résorbe : un épaississement muqueux est recommandé
Cependant, le maintien de la santé passe par le contrôle
pour prévenir les récessions péri-implantaires
de plaque, plus facile à obtenir avec des tissus immobiles
un biotype parodontal épais et plat è la gencive reste épaisse et fibreuse et kératinisés
avec un os crestal alvéolaire très corticalisé
■ Examen endobuccal

Anomalies dans les rapports interarcades (suite)


■ Examen endobuccal

Anomalies dans les rapports interarcades (suite)

Analyse des relations intra-arcades Analyse des relations interarcades


a b
Figure 48 a et b Promandibulie confirmée par les modèles d’étude.

¤ Espace prothétique selon l’axe et la L’analyse des rapports interarcades dépiste les anomalies Figure 48 a et b Promandibulie confirmée par les modèles d’étude.

position des dents voisines alvéolaires ou basales des maxillaires


-  Dans le sens vertical : augmentation ou réduction de
Figure 49 Anomalie dans le sens transversal :

¤ Dimensions du site édenté


endognathie.

■ Anomalie dans le sens vertical : Figure 49 Anomalie dans


endognathie.

l’espace prothétique ■ Anomalie dans le sens vertical :

¤ État des dents adjacentes -  Dans le sens antéro-postérieur : classes d’Angle


a b

-  Dans le sens transversal : pro et rétro-maxillie / mandibulie


Figure 50 a et b Supra-alvéolie associée à une supraclusie inférieure.

a
98 Figure 50 a et b Supra-alvéolie associée à une supraclusie inférieure.

98

3.5. Examen de l’occlusion


Le plan occlusal
Facteurs de risque locaux
de face : parallèle aux repères horizontaux

De profil : parallèle au plan de Camper


¤ Absence de stabilité primaire
Une inclinaison du plan occlusal altère l'harmonie faciale
¤ Quantité et/ou qualité osseuse insuffisantes
Les mouvements de latéralité perrnettent d'évaluer les contacts du
côté travaillant et non travaillant et de déterminer la présence ¤ Espace interproximal insuffisant
d'une fonction groupe ou d'une fonction canine
¤ Absence de tissu kératinisé
4. Modèles d’étude et analyse fonctionnelle
Cires ajoutées de diagnostic
Étape incontournable, d’autant plus que l’édentement est étendu Objectifs
¤ Modèles d’étude montés sur articulateur ¤  Définir les rapports d’occlusion et le type de prothèse envisagée

¤  Prévoir un guide radiologique


¤ Analyse des moulages
¤  Réplique de la future prothèse en incluant les critères esthétiques
DVO, rapports interarcades espaces prothétiques et fonctionnels requis
■ Modèles d’étude

¤  Cires ajoutées de diagnostic ¤  Communiquer avec lelaboratoire


✔Réalisation d’une maquette avec les différentes étapes de
patient, en lui présentant le projet (figures 36 à 42)

prothétique
¤ Guide d’imagerie – guide chirurgical

a b
Figure 36 a et b Montage du secteur antérieur dans le cas d’un édentement étendu.

Figure 37 Gabarit utilisé pour la réalisation des faces Figure 38 Réalisation des faces occlusales en cire
occlusales en secteur postérieur. ajoutée avant leur positionnement sur le modèle d’étude.

Guide d’imagerie – guide chirurgical Guide d’imagerie – guide chirurgical


a b
Figure 39 a et b Ébauche de la reconstruction des secteurs latéraux et postérieurs par la technique de la cire
ajoutée.

Les guides radiologiques sont directement réalisés à partir des modèles ■ Modèles d’étude ■ Modèles d’étude

de diagnostic
Étapes
Étapes de laboratoire pour de laboratoire
réaliser pour
un guide réaliser
baryté un guide baryté (suite)
(suite)

116

Objectifs
a a b b

¤  Répondre aux exigences prothétiques selon le nombre et la distribution des Figure 55 a à c Figure 55 a à c Après retrait de la clé en élastomère,
Après retrait de la clé en élastomère,
et contrôle de l’homogénéité deet
lacontrôle de l’homogénéité
résine barytée, l’arcade de la résine barytée, l’arcade
radio-opaque est réalisée. radio-opaque est réalisée.

implants

¤  Évaluer le volume osseux en regard des sites implantaires c c

¤  Renseigner sur la morphologie d’une insuffisance osseuse Figure 57 Repositionnement de Figure 57 Repositionnement de la seconde clé en
la seconde clé en
élastomère sur le maître modèle.
élastomère sur le maître modèle.

Gutta percha Tubes en titane Sulfate de baryum


¤  Estimer la hauteur des tissus gingivaux comprise entre l’intrados du guide et ou dents barytées
Figure 56 Repositionnement de Figure 56 Repositionnement de l’arcade en résine
l’arcade en résine
dans la seconde clé en élastomère.
dans la seconde clé en élastomère.

la crête

¤  Se convertir en guide chirurgical. Figure 58 Coulée de la résineFigure 58 Coulée


transparente
travers
travers les évents aménagés à cet
à de la résine transparente à
effet.les évents aménagés à cet effet.

122 122
5.1. Radiographie rétro-alvéolaire
Argentique ou numérique, elle apporte des informations sur un ensemble de
5.Examens radiographiques 3-4 dents et de leur environnement osseux

¤  État parodontal des dents


Bilan primaire ¤  Trabéculations osseuses

¤ Radiographie panoramique ¤  Apex résiduels, dépassements lors d’un traitement endodontique …

¤ Bilan rétro-alvéolaire long cône ¤  Valeur intrinsèque d’une dent en particulier: kyste, carie …   l’axe des
dents, convergence radiculaire …
Bilan secondaire ¤  Suivi postchirurgical des traitements implantaires

¤ Scanner – cône beam ¤  Contrôle de l’adaptation des vis de cicatrisation

¤  Différents stades de la réalisation prothétique implantoportée

5.2. Radiographie panoramique


Limites de la radiographie panoramique

Examen de « débrouillage » lors du bilan pré-implantaire

¤  Étude des maxillaires ¤  Plan de coupe : 10 - 14 mm dans les secteurs postérieurs,


Contours alvéolaires, positions et rapports avec les structures avoisinantes et de 6 à 7 mm dans les secteurs antérieurs
Les éléments se situant en dehors de ce plan sont flous et
¤  Étude des arcades dentaires déformés : secteur antérieur maxillaires
Nombre, positions, pathologies, traitements, inclusions…
¤  Agrandissament à l’échelle 1/3
¤  Mise en évidence d’affections et de traumatismes
Lésions tumorales, kystes, fractures, calculs…
¤  Superposition des structures anatomiques (2D)
Dentascanner VS cone beam
Point commun : Ils fournissent des clichés en coupes
5.3. Analyse volumétrique tomodensitométrique fines du volume à étudier sous plusieurs angles
Scanner et cone beam
¤  recueil de données via un récepteur plan sous la
forme d’un volume cylindrique projeté par un
Technique la plus avancée des techniques actuelles d’imagerie faisceau de rayons ouvert (conique), en une seule
¤  faisceau très fin vers plusieurs capteurs rotation
tridimensionnelle pour la tête et le cou et doit effectuer plusieurs balayages
pour réaliser toutes les coupes
nécessaires à un examen ¤  Résolution nettement supérieure sur les structures
Couplés à des logiciels d’imagerie 3D ou à un logiciel de osseuses : image identique dans tous les plans de
l’espace
simulation informatique (implantologie assistée par ordinateur) ¤  Imprécisions sur la topographie d’un
élément anatomique
¤  Champs d’examen limité
Plus irradiants que les images 2D, ils donnent neanmoins de plus ¤  Indiqué dans l’évaluation de la densité
osseuse et des tissus mous
amples informations volumiques ¤  moins irradiant
¤  Plus irradiant
¤  Dosimétrie faible : faible résolution en contraste :
¤  Plus coûteux peu efficace pour l’évaluation de la densité, et
des tissus mous

5.3. Analyse volumétrique tomodensitométrique


Scanner et cone beam
Intérêt
Indications
¤  Rapports tridimensionnels avec les Coupes axiales
éléments d’une région donnée
Indications
¤  Simuler la mise en place d’implants // au bord basilaire / palais
¤  Mesure des volumes osseux disponibles pour les implants
¤  Préparer une chirurgie guidée à Reconstructions frontales ¤  Rapports avec les structures anatomiques
l ’ a i d e d e g u i d e s
stéréolithographique ¤  Qualité osseuse résiduelle
¤  Divers obstacles anatomiques : sinus, canal mentonnier, dents adjacentes…
¤  Lésions osseuses avoisinantes
Reconstructions coronales obliques ¤  Pathologies sinusiennes
Paramètres à évaluer
¤  Strutctures anatomiques identifiables

¤  Quantité osseuse : hauteur et largeur osseuse

¤  Qualité osseuse
Classification de la morphologie osseuse (Lekholm & Zarb 1985)
¤  Position de l’os alvéolaire par rapport à l’axe prothétique : l’axe implantaire

¤  Position et axes des dents adjacentes

¤  Images radioclaires ou radioopaques intraosseuses

¤  État des dents adjacentes Classification de la densité osseuse (Lekholm & Zarb 1985)

Quelques distances à observer


6. Indications implantaires
¤  Distance entre deux implants : 3 mm au minimum

¤  Distance entre un implant et une dent naturelle : 1,5 mm au minimum


61. Plan de traitement définitif
¤  Épaisseur osseuse minimale en vestibulaire : 1,5 mm

¤  Épaisseur osseuse minimale en lingual/palatin : 1 mm 62. Devis


63. Consentement éclairé
L’implant doit être placé dans un volume osseux suffisant, tout en respectant les
distances de sécurité

Une distance minimale d’os et de tissus mous entre les implants est nécessaire
pour la manipulation des composants prothétiques et pour un contrôle de plaque
efficace sur le long terme
6.1. Établissement du plan de traitement Établissement du plan de traitement

Après analyse des données cliniques et radiographiques, on choisit : Type d’implant


§  Son diamètre, sa longueur
¤  Le type d’implant
§  Sa forme : cylindrique, cylindro-conique
¤  Nombre et positionnement des implants selon l’édentement §  Sa microstructure : lisse, rugueuse ou mixte
§  Sa macrostructure
¤  Type d’intervention
§  Taille des spires
¤  Type d’implantation §  Connexion par hexagone interne, externe, cône morse
§  Interface standard en bout à bout ou platform switching
¤  Type de mise en charge

Établissement du plan de traitement Nombre d’implants

Nombre et positionnement des implants Édentement total


Il est fonction :
¤ Stabiliation de prothèse amovible
-  De la nature de l’édentement : total, partiel ou unitaire
¤ Prothèse fixe sur implants
-  Du type de prothèse envisagée : fixe ou amovible
Remplacement d’un édentement complet Remplacement d’un édentement complet
par prothèse amovible implanto-portée par prothèse amovible implanto-portée

Indications Avantages
– Échec avec une prothèse totale
-  Stabilité de la prothèse amovible;
traditionnelle (esthétique, phonétique confort
et/ou fonction -  Maintenance personnelle facilitée

– Volume osseux disponible autorisant -  Confort


uniqument une mise en place d’implant(s) en
- Contrôle du profil et du soutien des lèvres plus aisé
région antérieure
– Contre-indications de greffes osseuses - Décalage interarcade plus facile à gérer.

– Considérations financières

Remplacement d’un édentement complet


par prothèse amovible implanto-portée

Possibilités
Alternative la plus simple et la moins onéreuse pour stabiliser une
-  PAC stabilisée sur deux implants : à la mandibule prothèse amovible mandibulaire

Attachements boules ou locators Deux implants sont placés en zone parasymphysaire, le plus souvent
en région canine. Il est admis que la distance interimplants influe sur
la rétention de la prothèse (23 mm)

Impératifs chirurgicaux
-  PAC avec barre de rétention reliant les implants insertion parallèle des deux implants : angulation des implants <10°
4 – 6 implants Mise en charge immédiate favorable
PAC avec barre de rétention reliant les implants Nombre et positionnement des implants
- 2 à 5 implants
– 2 à 3 cavaliers situés dans l’intrados prothétique
– Le plan de traitement doit anticiper l’emplacement des cavaliers Édentement total
L’espace entre les implants doit être légèrement supérieur à la
longueur du cavalier : 4 et 5 mm pour les cavaliers les plus courts ¤ Stabiliation de prothèse amovible

¤ Prothèse fixe sur implants

Prothèse fixe implanto-portée Prothèse fixée totale implanto-portée


Bridge complet sur implants
C’est le bridge sur pilotis, transvissé à des piliers
Plusieurs types
¤  Présence ou pas de fausse gencive

¤  Type d’armature

¤  Système de rétention : vissé - scellé Indication principale : résorption modérée des


crêtes osseuses, lorsqu'un bridge implanto-porté
Prothèse fixée totale implanto-portée ne peut être réalisé dans des conditions
satisfaisantes
Prothèse fixée totale implanto-portée Prothèse fixée totale implanto-portée
Avantages
-  Prothèse fixée
-  Palais dégagé Nombre d’implants
-  Prothèse démontable par le praticien -  4 -6 à la mandibule entre les foramens mentonniers
-  Confort satisfaisant pour le patient
-  6 – 8 au maxillaire
Inconvénients Extension
- Maintenance difficile
- Problèmes phonétiques (au maxillaire) Longueur maximale < distance antéropostérieure des
- Problèmes esthétiques en présence d'un sourire gingival implants multipliée par 1,5
- Soutien inadéquat des lèvres

Bridge complet implanto-porté Bridge complet implanto-porté


Nombre d’implants
Structure prothétique transvissée ou scellée sur les piliers,
-  6 - 8 à la mandibule
elle peut être déposée par le praticien
-  8 - 10 au maxillaire
Avantages : ceux de la prothèse fixée Diamètre des implants
- Prothèse démontable par le praticien
- Confort pour le patient Il doit correspondre au diamètre
-  Maintenance personnelle similaire à celle cervical de la dents à remplacer
des dents naturelles Positionnement des implants
Inconvénients Plan mésio-distal : selon l’espace
- Soutien des lèvres souvent difficile à obtenir disponible
- Résullat esthétique et phonétique satisfaisant
Plan V-L : respecter 1mm d’os en V et L
parfois difficile à obtenir :
-Gestion impossible d'un décalage Sens corono-apical : exploiter au
interarcades maximum le volume osseux disponible
Nombre et positionnement des implants
Remplacement d’un édentement
par prothèse fixée implanto-portée de type bridge

Édentement partiel

¤ Secteurs antérieurs

¤ Secteurs postérieurs

Édentement partiel antérieur Édentement partiel antérieur


Nombre / Positionnement des implants
Particularités
¤  Selon l’espace MD disponible (X 7 mm)
¤  Demande esthétique souvent importante ¤  Plan VL : le point d’émergence dépend de la prothèse
¤  Le degré de visibilite gingivale a une grande importance pour Prothèse vissée : vis du pilier sur le versant lingual ou
le resultat esthétique final.
palatin,.idéalement entre le bord incisif et le cingulum de la
¤  La gestion des tissus mous est souvent longue et délicate.
future Couronne
Prothèse scellée : la vis peut sortir en vestibulaire
¤  Le résultat esthétique n'est pas toujours prévisible.
¤  Plan corono-apical : col 2-4 mm apicalement à la jonction
¤  Parfois, le traitement implantaire d'un édentement partiel amélo-cémentaire des dents adjacentes
antérieur au maxillaire peut être contre-indiqué
Édentement partiel postérieur
Positionnement des implants

Selon l’espace MD disponible (X 7 mm)

Implants larges postérieurs en cas de crête large


Remplacement d’un édentement maxillaire par prothèse fixée implanto-portée
VL : idéalement dans l’axe prothétique

Concept du tripode en cas de mise en place de 3 implants

La connexion entre les dents naturelles et les implants n’est pas


préconisée car la résilience de la dent contraste avec l’ankylose
de l’implant : risque biomécanique d’ingression de la dent

Édentements partiels : situations à éviter


Positionnement des implants Positionnement des implants
Édentement unitaire

Plan MD
Édentement unitaire
-  Diamètre > 6 mm
Indications -  Axe implantaire au centre

-  Agénésie dentaire -  Au niveau cervical, une distance minimale de 1,5 mm entre l'implant et les
dents adjacentes permet d'envisager la préservation papillaire
-  Édentement associé à des dents adjacentes saines Plan VL : Implant entouré d’os (1 mm et 1,5 mm en région esthétique)

-  Édentement associé à un diastème Plan apico-coronaire : la partie coronaire de l'implant est enfouie de 2 à 4
mm apicalement à la gencive marginale des dents adjacentes

Établissement du plan de traitement Établissement du plan de traitement

¤  Type d’implant Type d’intervention


¤  Nombre d’implants
¤ En un temps (implant non enfoui)
¤  Type d’intervention
¤ En 2 temps (implant enfoui)
¤  Type d’implantation
¤ Avec ou sans lambeau
¤  Type de mise en charge
Chirurgie sans lambeau ou flapless

Établissement du plan de traitement

¤  Type d’implant
:
¤  Nombre d’implants
Principale difficulté : absence de visibilité
¤  Type d’intervention
Avanatages Inconvénients
¤  Type d’implantation Confort per et post-opératoire Absence de visibilité peropératoire
supérieur pour le patient
¤  Type de mise en charge Meilleure ostéointégration Perte de tissu kératinisé
Meilleur maintien des tissus mous Expérience cirurgicale requise

Établissement du plan de traitement


Extraction - Mise en place immédiate

Type d’implantation
Avantages
¤  Réduction du nombre d’interventions
¤  Immédiate
¤  Orientation appropriée de l’implant
¤  Précoce
¤  Cicatrisation prévisible des tissus mous
¤  Retardée
¤  Avulsions de dents lactéales avec absence d’une dent
¤  Tardive
permanente incluse
Extraction - Mise en place immédiate
Facteurs à prendre en compte
Le placement immédiat de l’implant nécessite une évaluation du
site extractionnel en recherchant certaines situations cliniques
peuvent différer l’intervention telles que :

– un phénomène infectieux étendu,


– une perforation,
– une déhiscence ou une fenestration

En revanche, une infection chronique du site ne représente pas


une contre-indication absolue si le parage alvéolaire est achevé

Implantation précoce
4 – 10 semaines après l’extraction
¤  permettre le recouvrement de l’alvéole par les tissus mous

¤  s’assurer de l’absence de pathogénicité du site au moment du


placement de l’implant

¤  Le site implanté peut bénéficier du pouvoir de cicatrisation de


l’alvéole d’extraction fraîche

Protocole largement documenté, fiable et recommandé

Buser et al. 2006- 2018


Établissement du plan de traitement

¤  Type d’implant

¤  Nombre d’implants

¤  Type d’intervention

¤  Type d’implantation

¤  Type de mise en charge

Établissement du plan de traitement Établissement du plan de traitement


Après analyse des données cliniques et radiographiques, on choisit :
Type de mise en charge
¤  Type d’implant
¤ Immédiate : 1-7 jours en occlusion ¤  Nombre d’implants
¤ Esthétique : 1-7 jours, pas en occlusion ¤  Type d’intervention
Projet chirurgical

¤ Précoce : 1-2 mois, en occlusion ¤  Type d’implantation

¤ Conventionnelle : 2-3 mois, en occlusion ¤  Type de mise en charge


Projet chirurgical Chirurgie pré-implantaire
Selon le déficit osseux constaté lors du bilan préimplantaire et
Déterminer à l’avance :
1. 
2. 
Symétrie
Ligne des collets
ne permettant pas la mise en place d’implant (s) dans des
3.  Forme er proportion des couronnes conditions convenables, on optera pour une technique
4.  Présence de papilles
cirurgicale pré-implantaire
¤  La position de l (les)’implant (s) dans les
3 sens de l’espace ¤  Régénération osseuse guidée

¤  L (les)’axe (s) ¤  Greffes osseuses

¤  Comblements sinusiens
¤  La chirurgie préimplantaire
Ces interventions nécessitent un délai de cicatrisation de 6 à 9
mois avant d’envisager une mise en place d’implants

Fiche de projet chirurgical


Devis, information détaillée et consentement éclairé
Devis signé
¤  Description précise et détaillée du traitement envisagé
(traitement prothétique, chirurgie à visée implantaire...)

¤  Nature des travaux, des matériaux utilisés

¤  Montant des honoraires correspondant au traitement proposé

Consentement éclairé signé


Consentement éclairé signé
Identification du praticien (Y)
Identification du patient (X)
X certifie avoir été informé par le docteur Y :
– des objectifs de l’intervention envisagée et des diverses autres possibilités et/ou alternatives
Durée du traitement
– qu’aucune garantie de succès ne peut être assurée dans ce type de traitement
– de la nécessité de contrôles cliniques et radiographiques (à préciser)
– que le docteur Y peut faire usage de matériel /matériaux (vis, plaque, membrane …)
– de toutes les suites opératoires résultant de l’intervention chirurgicale pratiquée Protocole chirurgical Délais moyens
– de la nécessité d’une hygiène dentaire rigoureuse en pré- et postopératoire pour éviter une
infection du site opératoire ou de la greffe Chirurgie pré-implantaire 0 – 9 mois selon les techniques
– que toutes les complications possibles, même exceptionnelles, pouvant survenir dans ce type de
traitement ont été précisées oralement et bien comprises
– d’avoir reçu du docteur Y une réponse claire et accessible à toutes les questions posées et avoir Implantation conventionnelle 3 – 6 mois
pris la décision de mise en œuvre du traitement en toute connaissance de cause

Par ma signature ci-dessous, je consens à cette intervention ; Mise en charge précoce 1 – 8 semaines

signature du praticien et du patient ou de son représentant légal, précédée de la mention « lu et ap- Mise en charge immédiate < 8 jours
prouvé, bon pour accord ».

Conclusion
Une étude préimplantaire préprothétique systématique, si elle
augmente le nombre d’étapes en amont, permet de limiter les
erreurs et les difficultés au cours de la réalisation du traitement
proprement dit et de ce fait réduit le temps de traitement de
l’ensemble du projet

Les étapes successives, suivies de façon scrupuleuse, permettent


d’évaluer les facteurs de risque et donc de les limiter, favorisant
ainsi une démarche clinique méthodique et sereine

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