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I. Introduction :
- L’examen clinique constitue le point de départ du traitement parodontal
- L’analyse de tous les signes révélateurs de la maladie, de toutes les pathologies générales
susceptibles d’avoir un effet aggravant sur le parodonte, de l’anamnèse en général, est essentielle
pour conduire à un diagnostic précis et établir un pronostic objectif
- D’un diagnostic précis, dépend un plan de traitement structuré
- Les entretiens préliminaires avec le patient permettront de juger sa motivation et donc de moduler
le plan de TTT en fonction de sa personnalité et de sa demande indépendamment de sa pathologie
- Un plan de TTT en parodontie n’est pas rigide, il devra tenir compte de :
La réponse tissulaire
L’attitude du patient
Devra ainsi être réévalué au fur et à mesure des différentes étapes envisagées initialement
1. Le motif de consultation :
- Il est important de déterminer les raisons réelles qui conduisent un patient à consulter pour donner
une réponse spécifique à la demande de chaque patient
- Si le patient est référé par son omnipraticien pour un problème bien déterminé, celui-ci doit être
informé du diagnostic et du plan de TTT adopté
Il jouera un rôle important dans la phase de maintenance
- Les patients qui consultent indépendamment ne sont pas forcément conscients de la gravité des
signes qu’ils présentent
- Un patient sera très inquiet d’une récession gingivale légèrement visible ne mettant pas en cause le
pronostic de la dent et négligera par ailleurs un saignement sur une molaire signe d’une
inflammation persistante
- Les doléances du patient doivent être prises en considération et incluses dans le plan de TTT final
2. Les ATCD familiaux et sociaux : « Michalowicz »
- Après avoir étudié un groupe de jumeaux, il a abouti à la conclusion que l’état parodontal de
jumeaux homozygotes présente beaucoup plus de similarités que celui de jumeaux hétérozygotes
- Il suggère que 50% des variations des atteintes parodontales dans une population peuvent être
attribuées à des facteurs génétiques
- On peut conclure que si un patient est atteint d’une parodontite agressive ou chronique sévère, une
forte probabilité existe que d’autres membres de la famille proche en soient atteints et qu’il est bon
de conseiller les autres membres de consulter
- Il est aussi avantageux de s’informer sur les conditions sociales du patient pour déterminer ses
priorités et son attitude vis-à-vis de sa denture
2- Le tabac
3- L’ostéoporose :
La plupart des études montrent qu’une ostéodensité réduite est un bon signe de risque de
parodontite
Le déficit hormonal est un facteur important dans le développement de l’ostéoporose
Les ttt hormonaux de substitution chez les femmes en post-ménopause peuvent être des
éléments de prévention de parodontites
Les biophosphanates :
Utilisés chez les femmes ménopausées pour réduire la raréfaction osseuse
Largement prescrits pour la prévention et la réduction de l’ostéoporose
Utilisés pour la prévention des métastases tumorales
Peuvent être administrés par VO ou parentérale
Effets secondaires :
Ostéochimionécrose
Action angiogénique
Inhibent l’action ostéoplasique
4- Le stress :
Le stress et l’anxiété ou la dépression peuvent agir négativement sur les tissus du parodonte
soit en induisant certains comportements nocifs (composante psychique), ou pas effet
immunosuppresseurs (composante physiologique)
Négligence de l’hygiène bucco-dentaire
Tabagisme
Malnutrition
Sommeil perturbé
Baisse des moyens de défense
Les patients stressés développent une maladie parodontale nécrotique
5- L’infection au HIV :
Les patients à HIV+ présentent des pathologies parodontales particulières : érythème gingival
linéaire, parodontite ulcéro-nécrotique ou maladie parodontale