Vous êtes sur la page 1sur 48

TD PARO 3eme annee 2019/2020

Examen clinique :
Il est nécessaire de précéder le traitement par l’établissement d’un diagnostic basé sur les
donnés subjectifs et objectifs reculés lors de l’examen clinique qui est une étape primordiale
du bilan parodontal et qui va nous permettre de définir les étiologies directement en
rapport avec les différents symptômes observés pour ainsi déceler des sujets à risque et
réaliser le diagnostic sémiologique qui nous permettra par la suite avec l’aide des examens
complémentaires de mettre en œuvre un plan de traitement adapté . cet examen doit être
rigoureux avec une analyse logique et précise tout au long des différentes étapes que sont :

 L’interrogatoire ( questionnaire + anamnèse )


 L’examen clinique proprement dit ( examen exobuccal + examen endobuccal )
 Les examens complémentaires ( radiologiques , biologique )
I. Interrogatoire :
I. le questionnaire :
 Nom et prénom : identification et approche du patient
 Age :
 évaluer l’état physique et psychologique du patient ,
 certaines maladies parodontales touchent des tranches d’âge
précises
 permet de donner un pronostic approximatif
 Sexe : troubles hormonaux surtout chez la femme
 Profession : maladie relié a la profession par exemple
 intoxication industrielle
 Le DAM : chez les gens a grandes responsabilités , chez
les étudiants …
 Adresse et Num de teleph
 Niveau intellectuel
 Situation familiale et nombre d’enfants : évaluer le stress
II. l’anamnèse :
1- définition : C’est l’ensemble des renseignements préliminaires qu’un
patient fournit sur l’histoire de la maladie
2- Intérêt de l’anamnèse :
- Accorder une priorité thérapeutique à ce que le malade considère
comme primordiale
- Etablir une relation de confiance avec le patient
- l’accueil d’un max d’info
- déterminer et évaluer le passé bucco dentaire
- établir un traitement
- l’information d’une base donnée
- déterminer l’état buccal
3- quand faire l’anamnèse :
- le patient doit être confortablement installé
- le fauteuil doit être fonctionnel
- un bon éclairage
- les instruments stérilisés respectant les règles d’asepsie

Page 1
TD PARO 3eme annee 2019/2020

4- étapes de l’anamnèse :
Motif de consultation : la cause essentielle de la consultation ou la raison principale ayant amener le
patient a consulter et demander un traitement il peut être :

 esthétique : récessions , colorations dentaires , les diastèmes , présence du tartre , forme et volume
gingivale …
 fonctionnel :
 douleurs : siège , intensité , circonstance d’appariation , rythme , fréquence , moment
 gingivorragies : spontanées / provoquées
 mauvaise haleine
 mauvais gout
 mobilité dentaire
 prurit gingival

Histoire de la maladie : récit chronologique du problème ou on insiste sur La date d’apparition des
1er signes et la duré de leurs évolution
R ! Si le traitement n’implique pas toujours une urgence il est important que le praticien évalue l problème
essentiel et essaye de satisfaire le malade par un information correcte sur la nature du problème sur la raison
pour laquelle il ne peut être réglé immédiatement lors de la visite

Les antécédents généraux :

 Familiaux : notion d’hérédité , consanguinité …


 Personnels

L’évaluation de l’état générale du patient dans le cadre de l’examen Paro à pour but d’attirer
l’attention du praticien sur les points suivants :

 détecter des affections générales qui pourraient modifier la réaction des tissus
Paro aux facteurs locaux (diabètes , troubles endocriniens ..)
 les problèmes généraux qui peuvent modifier le traitement à effectuer (
hyperglycémie …
 rechercher certains conditions générales qui présentant une contre indication
immédiate ou médiate de à tout acte chirurgicale (hémopathies, femme enceinte,
maladie cardiovasculaires.. )
 déterminer la présence de certaines maladies générales responsables des
parodontolyses
 les maladies contagieuses susceptibles de mettre en danger la santé du praticien
ou de l’équipe dentaire (sida, hépatite , tuberculose … )
 evaluer les facteurs de risques : génétique , stress , tabac ( depuis quand ? combien
de cigarette par jour ?)

Les antécédents stomatologiques :


 personnels : le passé médicale du patient : visites chez le dentiste, leur fréquence, la date de
le 1er visite, la nature du traitement ( soins , extractions, prothèse , ODF) complications per
et post opératoires …
 familiaux : rechercher les affections des différentes génération , la fréquence des
pathologies parodontales dans la
famille

Page 2
TD PARO 3eme annee 2019/2020

III. l’examen exo buccal :


 interets :
- diagnostiquer les anomalies des ATM
- inspecter les régions ganglionnaires
- détecter les problèmes musculaires
- problemes de l’ouverture/fermeture buccale
 etapes :

a) l’inspection : ( debute dés l’entrée du patient) :


1- la face :
 harmonie
 Présence ou pas d’une contracture du menton ( si oui le stomion est généralement absent )
 Ecoulement anormal (rhinorrhée, otorrhée)
 Déficit oculomoteur, mobilité palpébrale
 Coloration et sensibilité des téguments
 Egalité des 3 étages (intérêt dans l’occlusion , la DV )
 Symétrie faciale par rapport au PSM :
on note toute asymétrie du a une tuméfaction et on décrit (le volume , la consistance , la mobilité)
 r ! si le patient une tuméfaction on dit : impossibilité de l’appréciation de la symétrie à cause d’une
tuméfaction
 Lèvres : volume, lésions, stomion au repos ( type de respiration )
 L’ouverture buccale : 3 travées des doigts du patient dans le cas normale ( environ 3-4 cm)

- R ! si : 2 doigts : on dit que c’est une limitation de l’ouverture buccale


- Si : moins de 2 doigts : trismus On est obligé de pousser
- Si plus 3 doigts : ouverture exagirée l’examen des
 Le trismus est une impulsivité passagère et momentanée au articulations : y’a un
niveau de la bouche , elle peut être provoquée par une souci articulaire /
extraction d’une DDS ou par l’infection du capuchon muqueux musculaire /
de la DDS ligamentaire

2- Le profil : forme du profil : droit / rectiligne / concave

b) La palpation :

1- les ATM : palpation bi digitale de la région auriculaire ( index sur le conduit auditif externe 1 cm du
tragus et on demande au patient d’ouvrir et de fermer la bouche plusieurs fois ) à la recherche :

 Des bruits articulaires : ( on peut utiliser un stéthoscope )


- craquement : bruit bref d’un frottement des deux surfaces condyliennes comme
une branche qui se casse lors de l’ouverture -fermeture signe de l’atteinte
condylienne
- claquement : bruit plus net , audible come un fouet qui claque lors de l’ouverture -
fermeture expliqué par l’asynchronisme entre le condyle et le ménisque , signe de
l’atteinte du ligament
- crépitation : série de bruits faibles répétés durant tout le trajet d’ouverture
correspondant à une altérations des pièces articulaires ( déformation arthrosique .. )

 du jeu condylien : asymétrie , ressaut , subluxation , luxation


 des douleurs : localisées / irradiées , uni/bilatérales , spontanées/ provoquées / aggravées
par la mastication

Page 3
TD PARO 3eme annee 2019/2020

2-les chaines ganglionnaires : on palpe systématiquement les ganglions péri cervicaux à la


recherche d’ADP :

 le patient sur fauteuil , tête légèrement penchée en arrière


 le praticien devant / en arrière du patient ça dépend les chaines ganglionnaires
 les cahines :
Les plus
 les sous mentales : entre les ventres antérieurs du digastrique
importan  les sous maxillaires : le long des bords inferieurs de la mandibule
ts
 les sous angulo-maxillaire : derrière l’angle mandibulaire
 les chaines occipitales
R ! faut pas confondre les ADP avec les
 les chaines mastoïdiennes
adénites qui sont inflammatoires et se
 les chaines parotidiennes situent juste derrière l’oreille quand
En cas ADP , on décrit : on a une infection (tuberculose ++ )
 La localisation : siege , volume , uni/bilatérale
 La mobilité ( ADP fixe = cancer / ADP mobile = inflammation )
 La douleur : intensité, irradiation
 La température : ( froide : processus tumoral / chaude : inflammation )

3-les muscles :

Comment palper ?
1- le masséter : palpation bi digitale des masséters partie ( supérieure moyenne
et basse ) puis on demande au patient d’ouvrir et de fermer la bouche pour
évaluer la tonicité et la présence ou l’absence de douleurs musculaires
2- le temporal : dans le cas de sensibilité de l’un des faisceaux , la région
intéressée est palpée individuellement , une pression effectuée par un seul
doit , on demande au patient de serrer et de desserrer
R ! faut as que le patient soit migraineux sinon on aura de fausses
résultats
3- Le ptérygoïdien interne : le praticien devant le patient ,une palpation bi
digitale au niveau de l’insertion basse ( il pince dans la région sous angulo
mandibulaire)
4- Le ptérygoïdien latérale : on ne peut le palper qu’en endobuccale ( doits
derrière la dernière molaire sup )
Quoi noter ?
 Les douleurs : localisées/ irradies/projetées /spontanées
 Contracture et tonicité : hypo/hypertonicité
 Volume : hypertrophie uni/bilatérale ,symétrique / non ,due à une
hyperactivité musculaire

Page 4
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Methode detaillée :

 Masseter : C’est un muscle qui s’étend du Malaire jusqu’à l’angle


mandibulaire.
 On se place préférentiellement devant le patient, et on place nos
doigts sur la partie supérieure du Masseter et les autres doigts sur
la partie sous angulo-mandibulaire, on pince le muscle et on
demande au malade d’ouvrir et de fermer la bouche.
 Si on se trouve derrière le patient, on place notre pouce en haut et
les autres doigts en bas, si on se trouve devant le malade, c’est
l’inverse.
 Généralement pour mieux apprécier la tonicité et la présence ou absence de
douleur, on demande au malade de se pencher légèrement du côté opposé pour
libérer le muscle tout en lui demandant d’ouvrir et de fermer la bouche et en pinçant
le muscle.

 Temporal :

C’est un muscle très important, assez grand, en éventail, il


s’étend de la fente temporale jusqu’à la partie postérieure du
malaire.
 A l’issue de cet examen, on recherche une sensibilité de l’un
des faisceaux par une palpation bilatérale de la région
intéressée à l’aide d’une pression effectuée par un seul doigt
de chaque côté tout en demandant au patient de serrer et de
desserrer les dents.
 Pendant cet examen il est préférable de se placer devant le patient.

 Ptérygoïdien interne : se fait en externe contrairement au ptérygoïdien externe.

 On procède à une palpation bilatérale au niveau de son insertion basse puis on passe
sous la région sous angulo-mandibulaire.
 Le praticien se place devant le patient avec la tête très légèrement
penchée vers l’avant.

 Ptérygoïdien externe : La palpation se fait en interne.

 On place la pulpe de l’index dans la région rétro-tubérositaire de la molaire


supérieure. Si le patient possède une petite ouverture buccale ou un
trismus, on bute très délicatement la pulpe du doigt contre la partie molle
légèrement vers le haut de la branche montante, en visant généralement le
voile du palais. Il faut être très délicat dans cette région en raison du réflexe
nauséeux.
 C’est un muscle particulier qui en présence d’un souci inflammatoire est très
douloureux au toucher et le patient peut sursauter.
 Quand la douleur est spontanée, cela est signe d’une névralgie.

Page 5
TD PARO 3eme annee 2019/2020

IV. Examen endobbucale :


1) l’examen dentaire :
On doit d’abord préciser le type de denture (lactéale, mixte ou permanente) sur la
fiche clinique avant de passer au calcul des indices.

1-FORMULE DENTAIRE : On observe les dents pour déceler :

 Les dents absentes : Par la formule dentaire.


 Lésions dentaires : On doit rechercher toutes les atteintes dentaires (fracture ; fêlure,
caries, dysplasie de l’émail) et faire le test de vitalité pulpaire.
 Les dents traitées et les restaurations iatrogènes.

 Indice CAO de Klein et Palmer : ( n’incluse pas les DDS)


C  Cariées ( vrai carie / dent avec pansement / obturation provisoire )
A  Absentes ( on compte pas les dents extraite pour trt ODF , chutées par
traumatisme /parodontolyse O Obturées définitivement

 Quand CAO est supérieur ou égale à 3, la prédisposition à la carie est forte.


 Quand CAO est inférieur à 3, la prédisposition à la carie est faible.
 Quand CAO est nulle, la prédisposition à la carie est nulle.

2-les abrasions : cas de bruxisme , crispations ou chez un sujet nerveux

L’usure dentaire peut être totalement physiologique, le seul cas où il n y a pas d’abrasion c’est quand il n y a
pas de contact dentaire en présence d’une béance antérieure donc il faudrait voir les dents postérieures
sachant que durant cet examen les premières dents à observer sont les canines car ce sont les premières dents
à s’user par leur pointe canine, puis vient le bord libre des incisives, ensuite quand l’abrasion est très
importante elle atteint le secteur prémolo-molaire.

Si les surfaces palatines des incisives supérieures sont complètement abrasées, automatiquement les surfaces
vestibulaires des incisives inférieures le sont également, et ce genre de dents qui ont une sensibilité assez
importante est traitée par coronoplastie, parfois par coronoplastie totale car si les dents antérieures sont
comme ça même les cuspides des molaires et des prémolaires sont touchés. (Forme sévère de bruxisme) Chez
un adulte jeune, c’est très pathologique, tandis que chez un sujet âgé d’environ 80 ans, c’est tout à fait normal.

 Indice d’abrasion selon AGUEL :

0 Pas d’abrasion
1 Abrasion au niveau de l’email
2 Abrasion au niveau de l’email avec apparition des ilots dentinaires
3 Abrasion au niveau de l’email avec l’apparition d’une surface dentinaire
4 Abrasion importante ou la pulpe est vue par transparence
5 Mise à nu de la pulpe

Page 6
TD PARO 3eme annee 2019/2020

3-Migration dentaire (secondaire) :

 Le déplacement dentaire secondaire issu de la lyse osseuse ou d’une extraction dentaire est
fréquemment observé dans le sens horizontale sur les dents (nouveaux diastèmes) et dents le
sens axiale (égression, ces déplacements sont différenciés de ceux de la pulsion linguale et du
trauma occlusale en absence de parodontolyse d’où l’intérêt d’obtenir des précisions sur la date
d’apparition des diastèmes ainsi que leur évaluation
(Trauma occlusal : une dent s’adapte aux forces excessives puis il vient où elle ne peut plus les
tolérer et elle se déplace).
 Migration distale = Pathologique
 Migration mésiale = Physiologique : A ne pas confondre avec le chevauchement, car au cours du
chevauchement, c’est les dents qui ont fait leur éruption de la sorte, il n y a pas eu de migration.
Généralement soit c’est une dent volumineuse sur une petite arcade (manque d’espace DDM)
soit les extractions précoces des dents de lait qui font que la dent permanente a perdu son
espace.
 Il y a certains enfants qui ont toujours leur centrale de lait, et leur centrale permanente derrière
qui a fait son éruption, dans ce cas là on enlève les dents de lait et on demande à l’enfant de
pousser les centrales permanentes avec sa langue.
 Les migrations qui nous embêtent sont es migrations qui se font de manière spontanée sans
aucune origine. Parmi les motifs de consultation des patients il y a l’apparition des diastèmes, et
surtout s’il a déjà observé cela dans sa famille.

4-mobilité pathologique :
« la mobilité est dite pathologique lorsqu’elle excède les limites des valeurs de mobilité normale »

 indice de mobilité de Mühlemann :

0 Ankylose ( uniquement appreciable sur radio)


1 mobilité physiologique perceptible entre les doits
2 Mobilité transversale visible à l’œil nu inferieure à 1 mm
3 Mobilité transversale supérieure à 1 mm
4 Mobilité axiale

5-Test de sensibilité du collet :

Avec la sonde exploratrice on faisant passer la pointe de la sonde autour du collet sans toucher
la gencive. Si le malade réagit, il s’agit bien d’une sensibilité réelle dû à une forme particulière de
la jonction émail-cément où il y a une petite mise à nu dentinaire.
Généralement c’est une variation clinique très gênante et peut faire parti du motif de
consultation.
On peut aussi faire le test par le froid mais il n’est pas très significatif car c’est un test qu’on fait
pour rechercher la vitalité pulpaire.

Page 7
TD PARO 3eme annee 2019/2020

2) L’hygienne buccale :
On note la présence de plaque , débits , materia alba , tartre , pigmentations
On donne notre appréciation clinique, puis on la confirme par les indices parodontaux.
- Si on voit que la gencive est haute, surface lisse et brillante, on dit que l’hygiène bucco-dentaire
est insuffisante.
- Si on voit que l’inflammation est présente, présence de débris, les dents sont rugueuses, surfaces
brillantes on dit que l’hygiène est inexistante.

 indice simplifié d’hygiène buccale de Green et Vermillion: l’OHL-S (oral hygiène index simplifié )
Le principe de l’OHI-S consiste à additionner les scores , à les diviser par le nombre de surfaces examinées et à combiner
l’indice de tartre à l’indice de débris

Le DI-S (indice simplifié des débris ) Le CI-S (indice simplifié de tartre)


0 Ni debris , ni coloration 0 Absence de tartre
1 Debris mous couvrant jusqu’au 1/3 de la surface 1 Tartre supra gingivale ne couvrant pas plus d’un
de la dent 1/3
2 Debris mous couvrant entre le 1/3 et les 2/3 de la 2 Tartre supra gingivale couvrant entre le 1/3 et les
surface de la dent 2/3
3 Debris mous couvrant plus de 2/3 3 Tartre supra gingivale couvrant plus de 2/3 ou
bande continue de tartre sous gingivale

 Indice de plaque de Silness et Löe : ( pas besoin de coloration : par le sondage )


il ne tient compte que de la différence de l’épaisseur de plaque bactérienne et non pas de l’extension coronaire de la
plaque dentaire

0 Pas de plaque
1 Mince film de plaque au contact de la gencive marginale visible seulement apres exploration à la sonde
2 Accumulation modérée de plaque au contact de la gencive marginale visible à l’œil nu , pas de plaque dans
les espaces INTER-DENTAIRES
3 Grande Accumulation de plaque au contact de la gencive marginale avec presence de plaque dans les
espaces INTER-DENTAIRES

 Il existe d’autres indices comme l’indice de O’leary qui utilise une substance révélatrice (rose fushia), il est
déconseillé car une fois utilisé, on ne pourra pas faire l’examen de la gencive puisqu’elle va se colorer et
on ne pourra donc pas apprécier sa couleur naturelle.

Page 8
TD PARO 3eme annee 2019/2020

3) l’examen des tissus mous :

1- l’orifice buccal et les levres : ( recherche des indentations , kystes , tumeurs , lésions …)
- Ils constituent le premier temps d’examen lorsque le patient entrouvre les lèvres. On distingue
plusieurs types de muqueuses qui constituent l’environnement de la cavité buccale : le palais, le
voile du palais, les joues, les lèvres, la langue, le plancher buccal.
-
2- muqueuse linguale :
- l’ examen peut être facilité en tractant la langue avec deux doigts après avoir entourer sa pointe d’une
compresse l’inspection permet d’apprécier plusieurs paramètres : la forme ,le volume ,l’aspect,
indentations, la position ( haute/basse) , la situation par rapport aux dents et au pharynx
- la langue est ensuite étudiée au cours de ses différentes fonctions, déglutition et phonation en notant sa
position , sa mobilité et le rôle du frein ( dont la brièveté peut entrainer une « ankyloglossie » avec
impossibilité d’élévation ou de pro traction linguale )
- On demande au patient de faire sortir sa langue pour apprécier sa mobilité à droite et à gauche, en haut,
en bas. On apprécie aussi le volume s’il est normal, si le patient arrive à mettre la pointe de la langue au
palais sans perdre l’amplitude d’ouverture ; si le patient perd son amplitude d’ouverture, il y a un
problème (volume, insertion, frein lingual…).
- Elle peut notamment être évocatrice de maladie générale notamment le diabète avec une langue sèche,
dépaillée…
- Il y a 3 signes cliniques évoquant un AVC qui va survenir parmi eux l’impossibilité d’articulation avec sa
langue (sensation de langue lourde), si on arrive à traiter ce malade dans les 6 heures qui suivent, il peut
ne pas avoir de séquelles.
- Parfois, il y a des langues déformées latéralement d’un côté, ce qui est tout à fait normal si le malade a
des endentements parce que la muqueuse essaye de combler ce vide là. En effet, c’est l’arcade dentaire
qui modèle l’aspect de la langue, s’il y a des irrégularités sans avoir d’endentements, ce n’est pas normal
et il faudra chercher l’origine.

3- la muqueuse : on doit apprécier : la coloration et texture superficielle ,hyper/hypoplasie ,fond du


vestibule, la voute (forme … ) ,ulcération ,tuméfaction ,fistules, limites palais dure/palais mou ,
recherche des foyers inflammatoires , infectieux ou tumoral
- muqueuse jugale : indentations , changements de couleurs , forme …
- muqueuse palatine : forme , suture , papilles ..

4- Plancher buccal : observer les osteas des canaux de Wharton rechercher les tuméfactions et les
induration , les néoplasie et les aphtes
 la glande sublinguale qui apparait totalement colorée en jaune verdâtre peut évoquer une
atteinte virale.
 Les particules des aliments durs arrivent parfois à obstruer le canal de Wharton causant une
tuméfaction qui peut être à l’origine d’une élévation de la langue du patient, le test à faire est un
peu douloureux surtout s’il y a un aphte ; on demande au malade d’essayer de supporter un peu
de sel très fin où il va y avoir une surproduction de liquide salivaire et à ce moment là, il y aura
une éjection du corps étranger

5- freins et brides : une insertion pathologique est un facteur étiologique important dans la
rétention de plaque , les récessions parodontales…
 faut faire le test de CHAPUT pour déterminer l’action réelle sur le parodonte : il serra positif lorsqu’on tirant le
frein il tire avec lui la papille ,avec blanchiment de la gencive
6- la région pharyngienne : (voile , ,les piliers du voile ,les sillions glosso-épiglottiques et les
amygdales )
les amygdales qui peuvent être volumineuses et cryptées chez des personnes qui font des
angines à répétition parce qu’il y a des petits trous, et dans ces trous il y a l’alimentation qui
rentre et qui forme le caséum pouvant donner une infection

Page 9
TD PARO 3eme annee 2019/2020

4) l’examen du parodonte :
a) Parodonte superficiel :

 il commence par l’évaluation de l’inflammation de la gencive ensuite son anatomie


 on doit évaluer le rapport entre l’importance de l’inflammation , la quantité de plaque et les facteurs de
rétention

Gencive saine Gencive pathologique


Contour Coutour regulier (festoné) qui suit le contour Irrégulier
du collet anatomique des dents avec un bord
marginal en biseau pointu
couleur Rose pale à rose corail (enfant) Rouge ( à cause de la vasodilatation )
peut parfois etre parsemée de tache de rouge bleuté ( cas de chronicité)
melanine si la gencive trop pale : atteinte generale
Volume Conservé Legerement augmenté , augmenté , tres augmenté
Il depend des elements vasculaires (vasodilatation..)
et cellulaires ( cellules inflammatoires)
Consistance Ferme et adherente ( Gencive Attachée) Molle , odemateuse / fibrotique /fibro-
Souple (Gencive Libre ) oeudimateuse
Aspect GM Lisse Lisse et brillante , luisante
/texture GA Piqueté en peau d’orange (GA) Lisse
papilles Piqueté en peau d’orange au centre

Hauteur de la 1-2 mm est suffisante et indispensable au Diminution en cas de recession


gencive maintien de la santé parodentale
attachée Elle est variable et peut aller jusqu ‘à 9 mm

 Le piqueté en peau d’orange d’une gencive saine est dû au fait que la membrane qui sépare l’épithélium et le
chorion présente des digitations et des invaginations, à différencier de la structure vasculo-nerveuse qui donne un
aspect criblé (c’est pour ça qu’on parle de la lame criblé ou lame cribliforme de l’os alvéolaire).
 S’il y a une rougeur, la texture est automatiquement lisse et brillante et la consistance est molle.
 Il ne faut pas penser que lorsque la gencive marginale est malade qu’automatiquement la gencive
attachée est malade, on peut avoir une gencive marginale enflammée et une gencive attachée saine.
 La progression de l’inflammation est verticale, elle commence au sommet donc la première unité
gingivale est touchée (papillaire ou marginale) et elle peut s’arrêter là. Si l’extension va apicalement vers
le bas ; automatiquement la gencive attachée va être touchée et le premier élément qui représente
cette atteinte est la perte du piqueté en peau d’orange.
 Parfois, on remarque sur la gencive des tâches brunâtres, ce n’est pas pathologique. On peut retrouver
des gencives de couleur violacée, bleutée chez des personnes qui ont des tatouages.
 Si on n’arrive pas à bien apprécier le volume, on dit que le contour est plus au moins régulier.

Divers systèmes d’indices ont été mis au point pour faciliter les descriptions de l’état clinique de la gencive et
de déterminer le degré d’inflammation , parmi les indices les plus utilisés :

Indice de Löe et Silness :


L’indice gingivale permet d’apprécier la sévérité et la localisation des gingivites : il se calcule sur les 4 unités gingivales
d’une dent ( v/p/m/d) selon 4 scores :

0 Fibromuqueuse gingivale normale


1 Légère inflammation gingivale avec léger changement de couleur et aucun saignement
2 Inflammation modéré : fibromuqueuse gingivale de couleur rouge , rouge bleuté, œdème ,
aspect vernissé , il existe un saignement provoqué au sondage
3 Inflammation sévère , œdème important tendance à l’ulcération et à l’hémorragie spontané

Page
10
TD PARO 3eme annee 2019/2020

b) Parodente profond : (os , cement , desmodente)

1-L’examen au sondage : il permet de mettre en évidence deux paramètres importants :

la profondeur de la poche et la perte d’attache , qui à la fois nous donne une idée sur la gravité
des poches provoquées par la maladie parodentale mais va également il nous servie de guide
et de repère thérapeutique lors des phases de réévaluation et de maintenance

2-Que sonder ?

 Poche= approfondissent pathologique du sulcus


 Fausse poche : la sonde ne pénètre pas plus apicalement que la JEC donc c’est une
hypertrophie de la gencive libre sans migration de l’attache épithéliale
 Vrai poche : augmentation de la profondeur du sillon gingivo-dentaire
a) poche parodontale supra osseuse : la sonde pénètre au delà de la JEC mais
au dessus de la crête osseuse ( destruction horizontale de l’os )
b) poche parodontale infra-osseuse : la sonde pénètre au delà de la JEC et passe
apicalement à la crête osseuse adjacente (destruction verticale de l’os )

3-Saignement : une sonde Paro à extrémité mousse est introduite jusqu’au fond de la poche
et déplacée doucement le long de la surface de la dent si cette manœuvre provoque un
saignement de la zone apicale de la poche , le site examiné est considéré comme enflammé

Classification de saignement de MOHELMANN : qui utilise

la sonde pour scorer le saignement. On n’utilise pas la sonde à deux temps différés, mais au moment du sondage du parodonte
profond, nous allons scorer le saignement si on l’observe et la profondeur de la poche en même temps. C’est un examen qui
regroupe deux éléments en un seul temps, et tout cela est pour le confort du patient.

L’examen se fait à l’aide d’une sonde parodontale graduée introduite dans la poche parodontal ou le sulcus gingival. L’indice
s’échelonne de 0 à 5.

• 0 : gencive normale, pas de saignement au sondage.


• 1 : saignement au sondage, pas de changement de couleur ou de contour
• 2 : saignement au sondage, érythème.
• 3 : saignement au sondage, érythème, œdème moyen.
• 4 : saignement au sondage, érythème, œdème important.
• 5 : saignement au sondage, saignement spontanée, œdème important avec ou sans ulcération de
suppurations.

4-quand sonder :

 idéalement après élimination de tous les obstacles (tartre, restaurations inadaptées,


particularité anatomique) et disparition de l’inflammation du parodonte superficiel
surtt chez les patient à risque
 chez un sujet disposant d’une maladie générale (diabétique non équilibré avec
beaucoup de complications, cardiopathie avec un risque infectieux) on sonde
généralement sous couverture car c’est un acte qui peut provoquer une bactériémie

Page
11
TD PARO 3eme annee 2019/2020

 Après la prise en charge du patient chez qui on a confirmé la présence de poche


qu’on a traité chirurgicalement, il faut savoir que le sondage est proscrit les 3
premiers mois voire 6 mois, puisque la thérapeutique ne permet pas l’élimination
complètes des poches, mais uniquement de stabiliser la lésion et réduire la
profondeur de celle-ci. On n’aura jamais l’attache épithéliale initiale, mais juste une
ré-attache ou une nouvelle attache ; tout dépendra de la cicatrisation. Donc si on
sonde à un moment critique, on risque de léser cette structure et de provoquer une
récidive.

5-Comment sonder ?

L’examen se fait en insérant la sonde le long de la racine en gardant son contacte dans le
sillon gingivale , le plus parallèle possible au grand axe de la dent des qu’une résistance
élastique se perçoit nettement , la pression s’arrête , on commence par la surface distale de la
dent la plus postérieure de l’arcade sup/inf et on déplace la sonde mésialement le long des
faces V , P , M et D de chaque dent et on note 3 mensurations du coté V ( DV, CV, MV)
et 3 du coté linguale (DL ,CL ,ML)

R !: Si au moment de sonder, on s’aperçoit qu’il y a un exsudat purulent, on ne sonde pas les autres
secteurs avec la même sonde. Soit on reprend une autre sonde, soit on arrête car il y a un risque de
contamination

6-Mesure du niveau d’attache :

il peut être évalué au moyen d’une sonde graduée et exprimé par la distance en mm qui sépare la
JEC du fond de la poche

 La perte d’attache = profendeur de la poche + la récession gingivale


 profendeur de la poche : la distance du rebord gingivale au fond du sulcus
 la La perte d’attache : la distance du collet anatomique au fond du sulcus
 la recession : la distance du rebord gingivale au collet anatomique

7-la recession gingivale : :

- La récession c’est une dénudation radiculaire observable cliniquement qui va du collet


anatomique (JAC) jusqu’au rebord marginal.
- La récession est un défaut mucco-gingival qu’il faut prendre en compte sur la fiche clinique du
patient. Le plus important lors de l’examen de la récession c’est de donner sa hauteur avec la
sonde parodontale.
- La récession ne diffère de la poche que par un élément ; la poche est constituée de 4 éléments
(paroi molle, paroi dure, le fond et le contenu), dans la récession on a la même chose (paroi
dure, le fond et le contenu) sauf la paroi molle.
- Il y a des classifications des récessions basées sur la topographie, il y a des récessions en U, en V,
en I… (Les 2 dernières sont de meilleurs pronostics, elles peuvent disparaître)

Page
12
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Classification selon MILLER 1985 :

Classe La lésion ne s’étend pas au-delà de la ligne muccogingivale Réversible avec trt
thérapeutique car
01
c’est juste un
Classe La lésion attient la ligne muccogingivale inflammation
02
Classe La lésion attient ou dépasse la ligne muccogingivale + perte des Nécessite une
03 papilles ID et de l’os sous jacent chirurgie car
l’atteinte est
Classe La lésion dépasse la ligne muccogingivale + perte des papilles ID et de profonde
04 l’os sous jacent

 La classe I et la classe II des récessions de Miller sont des récessions gingivales aucun diagnostic de
parodontite n’est posé, par contre dans la classe III et la classe IV le diagnostic d’une parodontite est
possible parce qu’il y a une atteinte osseuse interproximale.

• Fissure de STILLMAN : c’est une forme de


défaut anatomique qui ressemble à la classe 2
de Miller.

R !: Lorsqu’on a des récessions gingivales avec perte de papilles interproximales, on n’est plus dans le
cas de maladie gingivale superficielle ; ça peut être une maladie profonde.

La classification d’Armitage a facilité les choses, dès lors qu’on a une récession de classe 3 ou 4 ; on
parlera de parodontite (majoritairement des parodontites chroniques).

R !: Majoritairement du côté lingual, on a tellement de défauts à cause du tartre qui peut refouler la
gencive vers le bas et celle-ci ne reprendra pas sa position initiale même à la suite d’une
thérapeutique (elle peut gagner quelques mm seulement sans arriver au collet).

R !Il y a des récessions qui peuvent être provoquées par des brides et des freins assez importants dont
la localisation est proche de la gencive marginale.

8- suppuration : pour déterminer la presence de pus dans la poche parodentale on applique le bout de
l’idex sur la gencive marginale et on exerce une pression avec un mouvement retatif vers la couronne

9- examen spécifique des pluriradiculées :

 La penetration de la plaque bacterienne dans ces zones rend le contrôle plus difficile
 plus le tronc radiculaire est haut , moins le risque de mise à nu de l’espace inter-
radiculaire est important
 l’exploration se fait à l’aide de la sonde ne NABERS N° 1 ou 2

Classification SELON Hamp et All :


F1 : la sonde peut penetrer horizontalement de 03 mm dans la furcation
F2 : la sonde peut penetrer à plus de 03 mm mais non traversante
F3 :la sonde traverse la furtaction de part en part

Page
13
TD PARO 3eme annee 2019/2020

9-Le Charting : C’est une procédure qui


permet d’établir un diagnostic et un choix
thérapeutique et qui va réunir tous les
éléments de la fiche clinique notamment les
éléments pathologiques. Les dents absentes
sont représentées par la couleur noire, les
dents obturées définitivement ou porteuses
d’un bridge sont représentées en jaune. Les
migrations sont représentées par des
flèches. Le trait rouge correspond au fond du
sulcus (si c’est un fond assez profond on
parlera de poche) qui est

élaborée à la suite d’une mesure au


sondage et son report sur la fiche
millimétrée du charting. Le trait bleu
correspond au rebord marginal. Si le
charting est bien réalisé, nous n’auront
pas besoin de la radio.

On peut représenter des lésions en regard


d’un apex sur le charting ainsi que l’indice
de mobilité.

Page
14
TD PARO 3eme annee 2019/2020

5) L’haleine :, selon Sanz 58% des patients consultent pour l’halitose , selon CHARON il s’agit
d’un signe d’activité de la maladie parodontale
 L’haleine C’est l’air qui sort des poumons lors de l’expiration. On peut penser que si l’on a une haleine
c’est qu’elle est systématiquement mauvaise, or que non, chacun de nous a une haleine. Dans la fiche
clinique lorsque le patient ne dispose pas d’une mauvaise haleine on dira qu’il y a une absence d’haleine
fétide.
 Il faut distinguer l’haleine fétide (mauvaise haleine) et l’halitose qui est plus grave.

 Les sources de l’halitose :


 Intra buccales : locale : dents nécrosé , parodonte , muqueuse , obturation
malfaite ( syndrome du septum )…
 Extra buccales : gastro-intestinale rénales , hormonales , médicamenteuses ,
broncho-respiratoire …

R ! Il est important de diagnostiquer, de déterminer et traiter l’origine de l’halitose non


seulement parce qu’elle handicape le patient mais aussi parce que les composés sulfurés
volatiles produits par les bactéries G- anaérobies majoritairement ont un effet toxique sur les
tissus parodontaux en Fragilisant les muqueuses non kératinisé permiables , en modifiant le
squelette des fibroblastes ( cellules precursseurs du parodente dont le rôle est régénération du
parodonte ) et en activant les monocytes , et en perturbant le processus de cicatrisation

 Autres causes :
 Un diabète non equilibré (type 02+++)
 L’émotion , l’anxiété et l’excitation nerveuse
 Chez les personnes âgées il n’est pas rare que l’halène soit spontanément désagréable
 tabac

6) L’examen de salive :

Salive
Plan qualitatif plan quantitatif

Le ptyalisme la xérostomie
L’examen de quantité de salive doit porter sur l’étude du flux salivaire (par stimulation manuelle des
glandes et évaluation avec test au sucre et du PH salivaire ( par une bandelette de PH)
 Ptyalisme : provoqué par des affections ou médicaments et peut être le signe de certaines maladies
 xérostomie : données de sécheresse buccale, accompagné avec un érythème et des fissurations (lèvres ,
joues , langue) on a l’impression que la muqueuse se déchire

 La salive est très importance à étudier car elle a son rôle dans la cavité buccale, elle peut être à l’origine de
la formation du tartre qui est de la plaque bactérienne minéralisée et calcifiée. La plaque bactérienne
mature se forme au bout de 14 à 15 jours et est formé de 30 assises, et c’est à partir de là qu’elle
commence à se minéraliser et à se calcifier pour aboutir à la formation de tartre. Elle puise ses éléments
minéraux du fluide gingival.
 Chez les adolescents surtout en période de 14, 15 ans, nous observons la formation d’une coloration noire
sur les faces palatines plus majoritairement appelé le Black stens. Cette coloration est moins nocive que le
tarte, et serait dû à une interaction entre certaines bactéries avec l’alimentation et certains composants
salivaires.

Page
15
TD PARO 3eme annee 2019/2020

V. Examen occlusale :
A l’etat statique :
 faut rechercher les prématurités qui sont des contactes occlusaux exagérés se produisant avant
la PIM lors du mouvement de fermiture et qui seront évités par une deviation reflexe du chemin
de fermiture cet examen se fera à l’aide du papier articulé ou de la cire calibrée en PIM

INTRA-ARCADE :

Plan sagittale : Courbe de spee :


- A concavité supérieure
- pointe canine + cuspides V des PM et M inferieures( pas les incisives )
- Peut être asymétrique de chaque coté
Plan frontale : Courbe de Wilson
- Passe par les sommets des cuspides des M

INTER-ARCADE :

Plan sagittal Plan vertical Plan transversale


Chaque dent a deux antagonistes
sauf les 3eme M et les incisives
inferieures
Les incisives Overjet :1-2 mm Overbite : 1-2mm Coïncidence des P.I.I

Les canines Classe 1 d’angle Canin sup Recouvre Surplomb canin


canine inf
Les molaires Classe 1 d’angle Molaire sup Engrènement molaire
Recouvre molaire inf (cuspide/fosse)

A l’etat dynamique :
 faut rechercher les interférences : qui sont des contactes occlusaux traumatiques se produisant
lors d’un mouvement de propulsion ou de latéralité ,l’idéal c’est d’avoir l’examen des moulages
et de proceder à l’enregistrement de l’occlusion sur articulateur semi-adaptable
 donc on doit examiner simultanément la propulsion , la latéralité et le chemin de fermeture

VI. examen des fonctions :


1) la deglutition : on demande au patient de déglutir la salive et on note :
 en exobuccale : contraction des des orbiculaires ou de la houppe du menton
 en endobuccale ( en ecartant largement les levres ) interposition linguale antérieure ou
postérieure on déterminant le type de la déglutinons
2) la phonation : on écoutant et on observant les appuis de la langue
3) la respiration : détermination du type de respiration : nasale , buccale ( sécheresse buccale , absence
de stomion , des gingivites .. ) ou mixte
4) la mastication : elle doit etre unilaterale alterné , mais elle peut etre bilatérale ou unilatérale donc
faut déterminer la cause
- La mastication physiologique est unilatérale alternée. Si le patient se présente avec un problème
du côté droit, la difficulté est donc du côté gauche ce qui veut dire que le patient a une mastication
unilatérale gauche. On peut certifier cette mastication cliniquement seulement sans demander au
patient quand on voit que du côté droit il y a beaucoup d’accumulations (tartre) c'est-à-dire que
c’est une zone qui n’est pas soumise à l’auto-nettoyage des aliments.

VII. examen des parafonctions : bruxisme , onychophagie , mordillement des objets …

Page
16
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Examen musculo articulé :


Les manifestations musculaires sont un signal providentiel qui assure la protection des
structures

Douleurs musculaires ( myalgies) :


 Des douleurs (myalgies diffuses, profondes, aggravées par la fonction
 On peut avoir une limitation de l’OB (protection de la zone atteinte)
 Une hypertrophie musculaire « hyperfonction » : fréquent associé aux para fonctions (bruxisme
crispation ou aux anomalies posturales)
 Un muscle en souffrance se traduit par une impression de faiblesse musculaire lors de la fonction
Douleurs myo-faciales :
- Douleurs musculo-aponévrotiques accompagnées souvent de fatigue
musculaire
- Douleurs sourdes et constante recouvrant les muscles de la mandibule, de
la tète et du cou
- Accentués par la fonction
- Existence de points douloureux spécifiques « zones de gâchettes »
- Localisé dans les zones musculaires spécifiques
 Il faut faire particulièrement attention à ce genre de douleur car elles rendent compte de la naissance
d’une crise cardiaque ; le malade vient avec des douleurs thoraciques consultant pour une douleur au
niveau de la mandibule. Elles sont accentuées par la fonction, c’est pour cela que ce genre de personne à
la longue évite de manger.
 Elles sont caractérisées par l’existence de pointes douloureuses spécifiques « zone gâchette », et sont
localisées dans les zones musculaires spécifiques.
 Dans les douleurs myo-faciales, nous avons deux autres types de douleurs : la douleur irradiée qui se situe
près du muscle et la douleur projetée qui se situe à distance du muscle.
 R !: Parfois, le malade peut décrire des zones douloureuses éloignées, pour chaque muscle il existe une
zone où la douleur retentit. Quand le malade se plaint de douleurs au niveau de la tête, c’est forcément
le temporal qui est atteint. Si on remarque des douleurs au niveau maxillaire, c’est le Masséter qui est
incriminé.

Différentes topographies :
 douleurs irradiées : prés du muscle
 appellée aussi douleurs primitives localisées
 elles sont souvent réduites à une simple gêne, une tension ou une fatigue
 Elles sont plus diffuses que des douleurs articulaires, ce sont des douleurs où on n’arrive
pas à donner le point de départ
 Elles peuvent être unilatérales ou bilatérales touchant un ou plusieurs muscles (en partie
ou en totalité).
 Touche un ou plusieurs muscles ( en partie / en totalité )
 Au début : douleurs uniquement ressenties panant ou juste après les mouvements
mandibulaires
 Puis apparaissent au repos , augmentation progressive lors des mouvement
 Une limitation de leur amplitude

Page
17
TD PARO 3eme annee 2019/2020

 douleurs projeté : à distance du muscle A partir de points de douleurs « trigger oint /


zone gâchette » puis les douleurs se transmettent à d’autres zones situées dans le
même territoire neurologique

(R! les douleurs musculaires sont projetées et les douleurs osseuses sont localisés)
Zone gâchette : Atteinte histologique des fibres nerveuses musculaires notamment la terminaison nerveuse,
caractérisée par la présence de petites zones hyper irritables dans le corps musculaire, réveillées par
compression, douleurs projetées à distance du muscle avec une topographie spécifique pour chaque muscle.

Douleurs irradiées Douleurs projetées


M. Temporale Palpation exobuccale
palpation : Fosse temporale -au rebord supra orbitaire
-bidigitale des 3 chefs -douleurs maxillaires diffuses -au niveau de la
fosse temporale en haut et en arrière
-migraines temporales
-ATM
-douleurs maxillaires diffuses
-aux dents sup

M.masséter : Palpation exobuccale


-joues -maxillaire et mandibule : au niveau molaire
-angle gaoniaque -paupière
palpation exobuccale bi-digitale : -tempe
-myalgie musculaire
-des insertions zygomatiques Palpation endobuccale
-goniques
-corps musculaire -joues -acouphenes : bruits continues dans les oreilles
-ATM
-oreille
-faisceau profond
M.ptérygoïdien médiale
Palpation : -Face mediale de l’angle -ATM
-unilaterale , bidigittale goniaque -oreille
-exo et endo buccale -Face mediale de l’angle -cavité buccale
goniaque -gorge ( langue, pharynx, palais ..)

Diagnostic differanciel :

 si propulsion et diduction sont conservées : origine plutôt musculaire


 si la diduction est altérée : origine articulaire
 l’anesthésie des muscles masticatoires confire le diagnostic

Manifestations alvéole-dentaires : les patients souffrant de DCM peuvent avoir apparaitre des :

-douleurs dentaires et parodontales


-abrasions dentaires
-douleurs et récessions gingivales
- poches
-mobilité
-localisées sur les dents responsables
-anesthésie locale confirme le diagnostic

Page
18
TD PARO 3eme annee 2019/2020

les examens complimentaires :


En parodontologie, comme toutes les autres spécialités de la médecine, la prise en charge
d’un patient se fait selon un protocole bien codifié. Elle débute par l’interrogatoire, puis
par l’examen clinique complété par des moyens d’investigations

 But des examens complémentaires :


 Orienter l’enquête étiologique
 Étudier le terrine à la recherche d’une tare générale
 Préciser et confirmer le diagnostic et déterminer le pronostic
 Poser l’indication d’un traitement approprié (âpres
antibiogramme)
 évaluer les résultats de traitement

A. Examen radiologique : la place de la radio se situe au début du traitement


parodontale puis lors du traitement puis lors de la phase de maintenance afin d’évaluer la
cicatrisation des tissus et l’absence de récidive de la maladie parodontale

Avantages et intérêts :
 détecter les dents absentes , incluses , surnuméraires ainsi que les variations
anatomiques des dents , dentomes , mésiodens …
 mise en évidence des différents éléments anatomiques : desmodente lamina dura fore
et longueur des racines … ( impossible a évaluer cliniquement)
 évaluer au niveau de l’os alvéolaire ainsi que l’étendue et le type de résorption
osseuse ( alveolyse horizontale / verticale )
 mise en évidence de quelques compressions tartriques ( forme de perles en radio)
ainsi que les restaurations débordantes opaques
 évaluation intra radiculaire , intra osseuse
 mise en évidence des caries
 évaluation de la réussite du traitement paro à moyen et long terme par réalisation de
bilan radiologique à intervalles réguliers
 très utile pour le diagnostic différentiel
 Quand on traite une maladie parodontale profonde chirurgicalement, le sondage est
strictement proscrit car il y a un risque de léser la nouvelle attache qui s’est formé.
Donc le moyen pour apprécier le gain d’attache pendant la phase de maintenance,
c’est l’examen radiologique. (4 à 6 mois, voire une année apres )
 Il existe certains cas de syndrome du septum avec des séquestres osseux à l’intérieur
qui engendrent des douleurs très vives. Pour délimiter la position de ce séquestre, on
est obligés de prendre une radiographie, dès qu’on enlève le séquestre, le patient est
soulagé.

inconvinients et limites :
 exposition du patient aux rayons
 les lésions paro débutantes n’apparaissent pas aussitôt sur la radio
 renseignement sur la qualité d’os résiduel et non pa perdu
 la radio ne serra que le reflet de l’état des structures minéralisées du paro , elle
montrera que la conséquence de la maladie au niveau de ces structures minéralisés

Page
19
TD PARO 3eme annee 2019/2020

I. Radio intraorale :
1) la retro aveolaire :
 la plus utilisé en Med dent
 elle donne une projection réelle de la dent
 son intérêt réside dans les détails qu’elle offert : excellente définition des images , des
couronnes , racines .du parodonte ainsi que l’apex et du peri apex
 l’ensemble de la bouche peut être obtenu avec 12-18 clichés radio
 peut être remplacée par la RVG
2) Radio numériques (RVG) :
il s’agit d’appareils radio couplés à un traitement informatique , cette Tech présente de grandes
avantages par rapports aux tech conventionnels :
 une réduction importante du temps d’exposition et donc une diminution de la dose de
rayonnements
 une élimination des manipulations utilisant des produits chimiques (absence de développent
chimique
 la visualisation instantanée ou ultrarapide des images prises
 la possibilité de travailler des images ( taille constante ….
 Le stockage dans le dossier

II. Exo buccale :


La panoramique : c’est l’incidence la plus couramment utilisée en Med dent
 Elle permet d’obtenir des infos en 2D
 Elle donne une vue générale sur : L’ensemble dentaire , Le rapport des dents avec les
structures peripheriques , Les ATM

Les éléments cliniques qu’on peut déterminer à partir d’un cliché radiographique :

- L’âge du patient. (On peut déterminer l’âge du patient à partir d’un cliché radio
grâce à l’édification radiculaire, mais surtout l’apex qui peut être fermé ou ouvert. La
fermeture de l’apex se fait de deux à trois ans après la mise en place de la dent sur
l’arcade, on ne peut pas donner l’âge précis du patient, mais on peut délimiter
l’intervalle d’âge. )
- Mastication unilatérale : où on observe une partie qui est fonctionnelle et une partie
qui est non fonctionnelle. De manière générale les organes non fonctionnels
finissent par s’atrophier, la racine non fonctionnelle devient fine et effilée.
- Migrations pathologiques : Distalisation des dents conduit à l’apparition de
nouveaux espaces.
- Abrasion dentaire : elle détermine l’abrasion dentaire de manière très délicate,
surtout postérieurement parce que l’anatomie des dents est lisible contrairement
aux dents antérieures qui dans les anciennes panoramiques y avait l’interposition du
rachis, mais actuellement les panoramiques numériques, on arrive mieux à faire la
lecture de la partie antérieure.
- Les dents surchargées.

Page
20
TD PARO 3eme annee 2019/2020

L’interprétation radiologique :
 Etat des bases osseuses des axillaires : présence de fur cations , tumeurs , kystes

 Etat des ATM : rapport condyle-cavité glénoïde, fracture …
 Formule dentaire : dents présentes , absentes , incluses , agénésie , …
 Forme des couronnes : présence de caries , abrasions , fractures , fêlures
dysplasie , volume de la chambre pulpaire , obturations prothèses..
 Rapport des dents entre elles : contactes serrés, absents
 Migration pathologique : primaire ou secondaire
 Position des dents par rapport au plan d’occlusion : égression , ingression
 rapport couronne-racine : normale / augmenté
 les racines : forme effilées, coudées, pluri radiculaires, fusionnés, édification
radiculaire complète / incomplète, état des canaux, traitement endo ..
 etat des tissus paro profonds :
 cément : résorption , hypercéentose , largeur de l’espace desmodentale ,
la lamina dura continue, régulière, épaisse, absente
 os alvéolaire : en cas de lyse : fore ( régulière irrégulière angulaire en
cuvette … ) profondeur ( superficielle profonde , terminale )
 trabécules osseuses : normales , nid d’abeille , lâches , denses ..

R ! : Si le patient consulte pour des désagréments au niveau de l’ATM (douleurs, blocage…), la


panoramique ne suffit pas, on est obligés de demander un examen particulier qui concerne les
articulations temporo-mandibulaire qui est l’incidence de Schuller.

R !Les racines effilées sont dues à une hypofonction, où on a l’impression que la couronne est
énorme, généralement ce genre d’anomalies est suivi d’une destruction osseuse.

Page
21
TD PARO 3eme annee 2019/2020

B. Exploration biologique :

intérêts : des enseignements à 5 niveaux différents pourront recueillis à partie de


ces examens bactériologiques :
- diagnostic : permet de devenir quels sont les pathologies spécifiques qui
infectent les sites parodontaux
- pronostic : la présence de certains pathogènes , d’apprécier le potentiel
évolutif de la lésion parodontale
- contrôle du traitement en toute rigueur , l’efficacité d’un traitement
parodontale se traduit par la disparition de la symptomatologie clinique et
par la disparition des principaux pathogénies impliqués
- indication d’une antibiothérapie : la nature des micro-organismes isolés peut
aider le praticien à poser l’indication de l’antibiothérapie
- le choix de l’ATB : les résultats de cet examen apportent des infos
importantes au clinicien afin qu’il puisse choisir l’ATB le plus appropriée

Quand faut-il faire un prélèvement bactériologique :


- les parodontites les lus agressives
- les échecs des thérapeutiques initiales
- les récidives
- les parodontites associés a des pathologies générales
- les situations cliniques complexes ( inadéquation entre manifestations
inflammatoires et gravité des lésions
La cavité buccale est un réservoir de germes saprophytes, chaque partie de la cavité buccale a un
germe spécifique (face interne des joues, la langue, le palais, les lèvres…). Ces germes sont
saprophytes dans leurs sites, dès qu’ils se déplacent d’un site à un autre associé à une altération
immunitaire de l’hôte, ils deviennent alors pathogènes

Le prélèvement se fait de manière schématique, il peut se situer au niveau de la poche, ou bien


pendant la chirurgie à lambeau ou bien lors d’une extraction soit avec une curette, une sonde avec
laquelle on racle la surface très délicatement et très minutieusement. Quand on pose la tige ou bien
le papier absorbant dans la poche sous la surface dentaire il ne faut pas que le prélèvement soit
contaminé par les autres éléments ; l’opération doit se faire rapidement, puis le prélèvement sera
envoyé au laboratoire.

Page
22
TD PARO 3eme annee 2019/2020

1- Examen microbiologiques :

examens microscopiques :

 l’état frais : qui permet de :


- recenser les morphotypes bactériens ( cocci, bacilles , vibrions , spirochètes )
- obtenir une information sur la diversité microbienne présente
- déterminer leur regroupement (amas-chaines)
- évaluer la densité microbienne
- observer la mobilité des bactéries

 microscopie à fond noir : ces méthodes permettent un diagnostic bactérien limité


directement sur le fauteuil du dentiste , Elle ne nécessitent ni fixation ni coloration de
gram Il est donc rapide et facile de les mettre en œuvre , seules des morphotypes
peuvent être déterminés, de ce fait la détermination du pouvoir pathogène des
micro-organismes (Autant les micro-organismes sont Gram négatifs autant ils sont
délétères)
 coloration gram :rose fushia : G- violet : G+
R ! : Généralement les germes de la table
supra-gingivale sont Gram positif, et les
germes de la table sous-gingivale sont
Gram négatif.
R ! Si les bactéries ne sont pas mobiles, on
aura une poche inactive et vice versa.

 antibiogramme : est une technique de labo visant la sensibilité d’une souche bactérienne
vis-à-vis d’un ou plusieurs ATB supposés ou connus , le principe consiste à placer la culture de
bactéries en présences du ou des ATB et à observer les conséquences sur le développent et la
survie de celle si on peut par exemple lacer plusieurs pastilles imbibés d’ATB sur une souche
bactérienne déposée dans une boite de petri , il existe 3 types d’interprétation selon le
diamètre du cercle qui entoure le disque d’ATB : souche ou bactérie sensible , intermédiaire
ou résistante ( résistance= risque de septicémie )

 marqueurs biologiques de la maladie parodontale : ils consistent en la détection des


cellules inflammatoires impliquées, les produits du catabolisme tissulaire, les interleukines…
les cellules immunitaires ; au niveau du fluide gingival.

Page
23
TD PARO 3eme annee 2019/2020

2- Examen sanguin :un certain nombre d’affections peuvent se traduire par des
transformations d’un ou plusieurs constituants du sang et /ou des troubles hématologiques ,
le médecin dentiste demande généralement le bilan suivant :
1- FNS : consiste à comploter les éléments figurés du sang à savoir : GB( leucocyte) , GR(
hématies) , plaquettes sanguines , Il comporte 2 types d’analyses :
 l’un est quantitatif et décrit le nombre d’éléments figurées
 l’autre est morphologique ( qualitatif et décrit l’aspect des différents cellules
2- bilan d’hémostase :
Exploration de l’hémostase primaire :
TS : cet examen consiste à pratiquer une incision superficielle soit au lobe de l’oreille soit à l’avant bras et à
mesurer le temps nécessaire à l’arrêt du saignent , les valeurs normales dépendent de la technique utilisée : 2-
4 min : avec la Tech de Duck à l’oreille , 2-4 : avec la Tech d’Ivy 3 points à l’avant bras , 4-8 avec la Tech d’Ivy
incision à l’avant bas

Ce bilan est très important en pratique dentaire pour étudier le saignement du malade, est-ce qu’il est
dans l’intervalle ou pas… Si on trouve le temps de saignement qui est normal et au moment de l’acte
ça saigne beaucoup, ce n’est pas normal et il faudra étudier l’hémostase secondaire.

3- signe de Lacet ( fragilité capillaire ou signe de la ventouse) , consiste à appliquer une


pression au niveau du bras pendant 5 in à l’aide d’un garrot , L’accumulation du sang qui
en résulte provoque l’apparition de pétéchies on évalue le degré de fragilité capillaire

4- VS : La VS elle seule ne peut pas nous donner une appréciation générale du volume
sanguin ; on a la première heure, et la deuxième heure.

 Si la première heure c’est moins ou bien le double de la deuxième heure : c’est la limite, il
n y a pas de soucis.
 Si la deuxième heure est le triple de la première heure ou bien c’est une valeur avec trois
chiffres là ce n’est pas normal, et on est obligés de voir d’autres paramètres c'est-à-dire soit
une infection d’ordre général, soit une inflammation…

R !On ne peut pas entamer une chirurgie parodontale sans faire d’examen sanguin. Le bilan
sanguin n’est pas un bilan spécifique mais standard. (NFS, TS, Hémostase…)

3- Examen anapth :
Si l’indication d’un examen anatomopathologique d’une lésion au niveau papillaire se pose, il ne
faut pas se limiter à la papille uniquement, mais il faut étendre le prélèvement un peu plus loin au
niveau du tissu sain pour pouvoir faire la différence.

Cytologie exfoliatrices : indiquée pour le diagnostic différentiel, ou quand il y a une contre


indication de la biopsie.

Il y a certaines lésions dès qu’on les touche on provoque le déclenchement de la pathologie, quand on
voit ça et qu’on se trouve dans l’obligation de faire une biopsie ; on fera une biopsie exérèse c'est-à-
dire qu’on fait un examen anatomopathologique en même temps que la thérapeutique.

Page
24
TD PARO 3eme annee 2019/2020

4- Examen métabolique :
Glycémie :
 une glycémie : +1.26 g/l témoigne d’un diabète sucré
 1-1.26 : le diabète est probable

De cela l’OS considère comme diabétique tout patient ayant à 2 dosages successifs une
glycémie à jeun :

 =/+ 1.4 g/l dans le plasma veineux/capillaire


 -Ou bien à 1.26 g/l dans le sang totale veineux / capillaire
 -on confire aussi par l’hyperglycémie provoquée ou l’hémoglobine glyqué

Hyperglycémie provoquée : où on réalise un prélèvement sanguin à jeun, puis on administre au


patient un concentré glucosé pour ensuite refaire un deuxième prélèvement une heure après, puis
un troisième prélèvement une heure après, et un quatrième prélèvement
Hémoglobine glyquée : C’est un test qui se fait sur une période de 60 jours, et qui consiste à
mesurer le taux d’hémoglobine des globules rouges ayant fixé du glucose pendant toute leur durée
de vie.
 Si le pourcentage obtenu est > 7% on parlera de diabète déséquilibré

 La prise en charge d’un patient sain et d’un patient diabétique n’est pas la même ; surtout
pour le patient diabétique de type 2 (non insulinodépendant). Le type 1 est un diabète
découvert soit à la naissance ou à la petite enfance ou l’adolescence, le patient à tout
moment peut faire un malaise et généralement suit un traitement par des injections
d’insuline ; par contre le traitement du type 2 consiste soit à des antidiabétiques oraux
(comprimés) soit une bithérapie : des comprimés et une injection d’insuline le soir.
 Un patient diabétique équilibré qui présente une légère inflammation de la gencive est
considéré comme un sujet tout à fait normal, sain ; aucune prémédication n’est nécessaire.
Par contre, même si le patient est équilibré et présente une importante inflammation avec
une très mauvaise hygiène bucco-dentaire, la prise en charge diffère en raison du risque de
bactériémie qu’il présente.

 Avant, le diabète était considéré comme un trouble métabolique au niveau du foie et du


pancréas uniquement, mais actuellement, le fait que c’est une pathologie qui touche les
organes humain par le système de vascularisation par microangiopathie ou
macroangiopathie (vascularite) à été mise en évidence ; ceci explique l’atteinte des yeux, du
cœur, des reins, des pieds… Le parodonte est richement vascularisé, et donc la maladie
parodontale est considérée comme une complication du diabète.

La normalité de la glycémie varie de 0.7g/l à 1.10g/l ; et le diabète à partir d’1.26g/l.


Les personnes qui se situent entre 1.11g/l et 1.25g/l :

o 1.10g/l et 1.15g/l présentent une intolérance au glucose ;


o 1.16g/l et 1.25g/l phase de prédiabète, cette catégorie de personne ne nécessite pas un
traitement particulier, mais un régime alimentaire.

R ! Le diabétique a plus de risque de contracter une maladie cardiaque que le cardiopathe


fasse un diabèt

Page
25
TD PARO 3eme annee 2019/2020

5- Examen sérologie :
1-sérologie virale :
Sida : les manifestations buccodentaires du sida sont nombreuses

devant toute adénopathie , herpes récidivant , aphtose , candidose , rebelles à tout


traitement il faut suspecter une infection VIH Les malades suspects sont généralement les SDFs,
les toxicomanes, les patients avec herpes simplex (à un moment donné il peut se multiplier et
donner le zona)….

pour confirmer le sida , il existe 2 types de tests :

 Test ELISA : test préventif , demandé quand on soupçonne le SIDA , seul n’est
pas suffisant
 Test WESTERN BLOT : test spécifique qui complète le test ELISA c’est un test
de confirmation
Hépatite :
- Inflammation du foie lié à une infection virale
- Les sérologies spécifiques permettent d’identifier l’Ag en cause :
 HBs (HEPATITE B)
 HBc (hépatite c ) : l’hépatite C a été détecté chez des patients qui abusaient des
médicaments comme le paracétamol qui est hépatotoxique, les antidépresseurs à prise
prolongée également et chez des patients qui prenaient des boissons gazeuses.

R ! Après la prise en charge d’un patient présentant une pathologie virale, le lieu doit être
décontaminé et mis hors d’usage pendant 48 heures.

2-sérologie bactérienne :
TBC : la maladie infectieuse contagieuse due à une bactérie : BK , Le diagnostic idéal se
repose sur la mise en évidence du BK
Syphilis : maladie infectieuse due à une bactérie : tréponème pallidum

C. Photographies cliniques :
 Elles sont très utiles pour enregistrer l’apparence clinique des dents. Elles sont beaucoup plus
explicites pour le patient, car elles renseignent de l’apparence clinique des dents avant et après
le traitement.
 L’aspect définitif après les thérapeutiques parodontales ne peut être obtenu qu’après 4 à 6 mois.
 Elles sont utilisées pour motiver le patient à garder le même résultat obtenu après la
thérapeutique.

Page
26
TD PARO 3eme annee 2019/2020

D. Examen des moulages.


 Lors d’un problème au niveau des ATMs, la prise en charge du malade est pluridisciplinaire.
 Les moulages sont montés sur articulateur adaptable ou semi-adaptable.
 Les articulateurs semi adaptables reproduisent de manière très fine l’articulation temporo-
mandibulaire, notamment les tout derniers articulateurs adaptables et semi-adaptables présents dans
le marché qui sont très performants et qui permettent d’obtenir la même occlusion du patient.
 Les moulages ont un intérêt dans le diagnostic de
la maladie.
 Ils indiquent :
- Agencements intra-arcades : Forme de l’arcade et de la voute palatine (large, aplatie, ogivale), les
malpositions et les anomalies dentaires, les zones de tassement alimentaire.

- Relations inter-arcades : En occlusion statique et dynamique à la


recherche de prématurités et d’interférences.
 Parfois, le patient n’arrive pas à faire des mouvements
dynamiques ou bien il ne sait pas le faire, à cause de la présence
d’interférences et de prématurités.
 On détecte les prématurités surtout pour la prise en charge,
leur traitement consiste généralement en des meulages
sélectifs des éléments prothétiques et non des dents
naturelles sauf en cas de réel problème de dent naturelle sur
dent naturelle. Le meulage se fait par attouchements.

R ! : La dent possède une mémoire morphologique, c’est pour ça que quand le meulage sélectif n’est pas fait
suivants des étapes précises, il peut y avoir une récidive où la dent reprend sa position initiale. Les cliniciens
pensaient qu’en dévitalisant la dent, peut être que la dent ne pourra plus bouger, mais il y a eu des cas où
une dent dévitalisée a retrouvé sa position initiale.

Les dents ont un rapport de 2/4, mais les dents qui n’ont pas ce rapport là sont vouées à la chute avec le
temps car elles reçoivent des charges qui dépassent leurs capacités. Donc on meule la dent pour la faire
rentrer dans le même rapport, et puisqu’on a cette idée que la dent peut récidiver et reprendre sa position, le
praticien consolide sa thérapeutique par un système de contention pendant un certain temps pour que la dent
s’habitue à cette nouvelle position

L’analyse occlusale sur modèle facilite l’observation des contacts dento-dentaires qu’en bouche où le
praticien se trouve gêné par :
• Les tissus mous qui limitent le champ de vision. (la langue…)
• La salive qui perturbe le marquage des points.
• Le système neuromusculaire du patient qui ne réalise pas toujours les mêmes mouvements.

En outre, les moulages donnent une vue des relations cuspidiennes linguales et palatines. Ils sont
importants parce qu’ils témoignent de l’état de la denture avant qu’elle ne soit transformé par le
traitement, ils servent aussi de « démonstration » au cours des entretiens avec le patient et sont employés
comme témoins lors de la comparaison de la denture avant et après le traitement et comme référence au
cours des visites de contrôle.
R ! : Il existe des patients très réticents, les moulages nous permettent de faire un bon examen clinique
chez des patients difficiles (stress, peur…), ils sont utilisés aussi pour la motivation du malade.
L’empreinte ne reproduit pas que les dents, mais aussi la gencive (récessions gingivales, gencive
œdémateuse), les freins, les brides…

Page
27
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Diagnostic :

1. Diagnostic étiologique :
C’est le diagnostic qui determine la cause de la maladie ( triade de
WESKI) :
1- Facteurs locaux :
 Directs :
-Déclenchant : biofilme
-Favorisant : tabac , manque d’hygienne , DDM…
 Indirectes : fonctionnels ex : respiration buccale Mastication
unilatérale ,
2- Facteurs généraux : diabète leucémie …
3- Facteurs constitutionnels : hérédité , âge , sexe , stress ……

2. Diagnostic differentiel

3. Diagnostic positif : selon CHARON il serra facile à elaborer si on se


posera ces questions :
 La pathologie est elle en remission ou en activité ? : Signes
d’activité :
 Suppuration
 Halitose
 Saignement
 Migrations
 quelle est la quantité de tissus detruits :
 profondeur de la poche
 lyse osseuse
 recessions
 mobilité
 les bacteries infectantes ?
 De quel type de maladie s’agit – il ?

Page
28
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Page
29
TD PARO 3eme annee 2019/2020

I. Maladies gingivales : Dans la classification d’Armitage, il y a les gingivites induites par la


plaque et modifiée par les médicaments (cyclosporine A, dyhidan qui est un antiépileptique), ou
par les hormones (contraceptif)…
• Cliniquement, les gingivites se ressemblent (rougeur, érythème, œdème augmentation de
volume antéropostérieure ou accroissement avec présence de fausse poche, changement du
contour gingival et de la texture).
• Face à un cas de gingivite, la première gingivite qu’on doit éliminer est la gingivite
gravidique, puis si le patient n’évoque aucun traitement en cours on élimine la gingivite
médicamenteuse…etc, on procède par élimination jusqu’à où il nous reste une seule entité
clinique qui sera notre diagnostic.
• Pendant une poussée éruptive, une inflammation gingivale peut survenir.
• Dans la gingivite gravidique il n y a pas de fausses poches contrairement à la gingivite
médicamenteuse.

A. Maladie gingivale induite par par plaque :

 Inflammation gingivale localisé a seule la fibromuqeuse gingivale


 Peut etre localisée ou generalisée , marginale ou diffuse
 Le saignement c’est le 1er signe a apparaitre : au brossage …
 Absence de douleur et parfois des agacements gingivaux (prurit)
 Modification de :
- couleur : rouge , rouge violacé
- consistance : molle
- volume : augmenté (odem)
- texture : vernissées , lisses , brillantes
- contour gingival : fausse poche avec respect de l’attache epitheliale
sans alveolyse
maladie gingivale induite par la plaque uniquement
maladie gingivale induite par la plaque et modifiées par les facteurs systemiques : aggravée
par les facteurs generaux
1) hormonale :
2) gingivite pubertaire , menstruelle , gravidique , gingivite de la ménopause ,
liéeà la prise des contaceptifs oraux
3) modifié par le Diabete
4) modifiées par les medicaments : di-hydan ( antiepileptique ) , ciclosporine A
, nifédipine ( inhibiteur calcique ) c’est une gingivite hyperplasique
5) associées aux dyscrasies sanguines : leucemie ( gencive hypertrophiée
oedemateuse rouge bleauté avec emoussement des papilles ID) ,
neutropenie ( ulcerations , saignements spontanés .. ) ……….
6) associées aux troubles de la nutrition : déficience en protienes , acides
foliques , zinc , vitamine C ( gingivite de SCORBUT) : gencive hypertrophique
, molle , lisse , brillante , et a tendance au saignement spontané

Page
30
TD PARO 3eme annee 2019/2020

B. Maladies gingivales non induites par la plaque :

1) d’origine bacterienne speacifique


2) d’origine virale (herpes , Varicelle-Zona) : gingivostomatite , lésions
vésiculeuses evoluant vers l’ulceration
3) d’origine fongique : candidose , gingivite erythémateuse linéaire ,
histoplasmose ( souvent observé chez les immunodéprimés )
4) d’origine génitique : Fibromatose : rare à transmission heriditaire ,
l’hypertrophie est progressive prenant un aspect définitif apres apparition des
dents , elle touche toute la gencive avec une atteite plus prononcée en palatin
des molaires maxillaires
5) d’origine générale : licjen plan , pemphigus , lupus érythemateux …
6) d’origine allergique : materiaux d’obturation
7) d’origine traumatique

Les lésions élémentaires :

1. L’érythème : gencive souple , rouge intense il peut etre localisé ou generalisé


2. L’érosion : c’est la perte de substance superficielle limitées à l’epithelium , le fond est plat et
lisse , soit rouge soit recouvert d’un enduit fibrineux
3. L’ulcération : c’est la perte de substance atteignant la basale , les bords sont nettement
marqués , le fond est recouvert d’un enduit pseudomembraneux peu adhérant
4. Nécrose : c’est une portion tissulaire mortifiée , l’élimination des tissus nécrosés laisse une
lésion irrégulière , cratériforme, saignant au moindre contact
5. Gangrène : la mortification atteint les tissus profonds il se forme de profondes escarres
pouvant laisser des pertes de substances considérables
6. La vésicule :résulte du soulèvement épidermique , gros comme une tete d’epingle rempli d’un
liquide clair
7. Bulle : résultat du soulèvement épidermique avec atteinte de la basale , elle renferme un
liquide clair et peut atteindre 5mm de diamètre
8. Kératose : affection caractérisées par une anomalie de la kératinisation de l’épithélium ( chez
les fumeurs ++)
9. Croutes : lésions de la peau jaune / orange correspondent à la coagulation des serosités
10. Macule : tache plane coloréesur la peau
11. Papule :bouton s’effaçant à la pression de la peau

Page
31
TD PARO 3eme annee 2019/2020

II. Parodontites :
1. La parodontite chronique :

Elle est caractérisée par un rapport direct avec les dépôts de plaque et facteurs iatrogènes ou de
rétention, d’évolution lente, avec des périodes d’inactivité et de régression, et avec une sévérité et
une distribution variable des pertes d’attache.

La flore associée est polymorphe (porphyromonas gingivalis, prevotella intermedia, bacteroide


forsythus, aggregatibacter actinomycetemcomitans, campylobacter rectus, et fusobactérium
nucleatum)

Deux autres caractéristiques importantes de la PC sont:

 Une résorption osseuse plus souvent horizontale que verticale


 Absence de défauts immunitaires.

Cette forme de parodontites est fréquente chez les adultes mais peut apparaitre à n’importe quel
âge, chez les enfants et les adolescents, en dentition temporaire comme en dentition permanente.

Il y a deux formes :

a. Généralisée, si plus de 30 % de sites sont concernés,

b. Localisée, avec moins de 30 % de sites atteints.

La plaque bactérienne reste la principale étiologie. On note la présence de tartre sous-gingival.

2. La parodontite agressive :

2.1. Définition :

La parodontite agressive comprend les formes de parodontites caractérisées par une perte d’attache
et une destruction osseuse rapide, une agrégation familiale des cas, et des patients cliniquement
sains à l’exception de la présence de la maladie.

2.2. Caractéristiques communes aux parodontites agressives

Caractéristiques constantes

 une bonne santé générale hormis la parodontite,


 une composante familiale est retrouvée,
 une perte d’attache et une destruction osseuse rapides.

Caractéristiques secondaires

Elles sont très souvent observées mais non obligatoires :

 La quantité de tartre et de plaque est non proportionnelle à la destruction parodontale


(surtout dans la parodontite agressive localisée).
 Quantité élevée d’Aggregatibacter actinomycetemcomitans et de Porphyromonas gingivalis.
 La progression de la pathologie peut se stopper spontanément.

Page
32
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Page
33
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Pronostic : Le pronostic est la prédiction de l’évolution d’une maladie parodontale, et


l’évaluation des chances de succès de la thérapeutique.C’est donc le jugement porté par le praticien,
après le diagnostic sur le déroulement et l’issu préalable de l’affection.

Établi de façon globale par rapport à la denture dans son entièreté ou de façon unitaire.
Le pronostic est établi à différents termes :

• À court terme : Elle correspond à la période de cicatrisation et d’adaptation


tissulaire
• À moyen terme : Concerne une période de 10 ans après le traitement
• À long terme : État de la denture jusqu’à la fin de la vie

 Évaluation qualitative du pronostic :


. Bon : On estime que le malade conservera sa dentition toute sa vie.

. Favorable : Lorsque le traitement parodontal permet de récupérer les dents que la


maladie parodontale a atteint.

. Défavorable : Si notre thérapeutique ne permet pas une récupération complète des dents
atteintes.

. Réservé : C’est lorsque le malade peut ne pas répondre à notre traitement soit par sa non
coopération ou en cas de récidives…

. Mauvais : Le malade perdra ses dents quel que soit le traitement envisagé.

 Facteurs influençant le pronostic :

 Âge : Lorsque 02 patients d’âge différent se présentent, avec un niveau comparable


d’atteinte parodontale; le pronostic est meilleur chez le sujet âgé, vu que le sujet jeune
présentait un processus destructif beaucoup plus rapide qui rend le pronostic plus
défavorable.

 Facteurs généraux, tabac : C’est la notion du terrain sur lequel se développe la maladie
parodontale. Un sujet atteint d’une maladie d’ordre général, se défend mal contre l’atteinte
parodontale qui se développe dans ce cas sur un organisme affaibli par opposition au sujet
présentant un bon état général.

 Profil psychologique : Le stress agit sur les réactions immunitaires et donc influence sur
l’évolution de la maladie parodontale.

 Facteurs anatomiques : Certains critères anatomiques influencent sur le pronostic, tels : la


forme, nombre et longueur des racines dentaires. En outre, une atteinte de furcation ne
signifie pas toujours mauvais pronostic, celui-ci dépend des possibilités thérapeutiques et
prophylactiques.

 Évolution et topographie de la destruction osseuse : Les lésions supra-osseuses ont un


pronostic favorable, par contre, si la poche se trouve à proximité de l’apex, le pronostic sera
réservé avec présence ou non d’affection apicale.

 Présence de poches résiduelles après traitement : Cela compromet à long terme la


cicatrisation et le contrôle de plaque par le patient.

 Le pronostic à long terme dépend, des soins d’entretient réguliers.

Page
34
TD PARO 3eme annee 2019/2020

 Mobilité dentaire : Un degré de mobilité réduit signe un bon pronostic. L’augmentation de


l’amplitude du déplacement dentaire est un signe de mauvais pronostic. De plus, un
déplacement vertical d’une dent, est souvent synonyme d’extraction dentaire.

 Nombres de dents restantes : Si le nombre et la distribution des dents ne suffisent pas au


soutient d’une bonne prothèse, le pronostic global est défavorable, puisque dans ce cas-là, la
prothèse risque d’accélérer la perte dentaire plutôt que de rendre service à la santé
parodontale.

 Traitement : . L’absence de signes positifs tels (absence de saignement, reminéralisation des


 crêtes, diminution de la mobilité…) oblige à réserver le pronostic.
 Si aucun de ces critères ne stabilise, ou n’évolue pas favorablement, les prévisions sont
 mauvaises.
 Degré de motivation du malade
 Réponses de l’hôte
 Type de la maladie parodontale et la nature de la flore

Les gingivites : Elles sont d’un bon pronostic, car c’est un stade de maladie parodontale encore
réversible, à condition d’une élimination complète des irritants locaux, et une bonne coopération
du malade.

Les parodontites : La parodontite chronique superficielle, a un pronostic favorable à long terme,


celle qui présente une lyse profonde, a un pronostic favorable ou réservé selon le cas. La
parodontie chronique avec une lyse terminale, a un mauvais pronostic.

La parodontie agressive, en raison de la présence d’une flore très pathogène, présente un
pronostic réservé à long terme.

Dans d’autres cas, même en présence d’une parodontite agressive, localisée ou généralisée, le
pronostic à court terme peut être favorable ou défavorable; principalement en fonction du degré
de la lyse osseuse.

La parodontite associée aux maladies systémiques : le pronostic est lié à la sévérité de la maladie
parodontale, et l’agressivité de l’altération de l’organisme.

Les Parodontites Ulcéro-Nécrotiques sont d’un pronostic favorable, chez les sujets sains, et
réservé chez les sujets sidéens.

Le pronostic de la parodontite réfractaire est réservé, à cause de la résistance de la flore à la


thérapeutique parodontale et médicale.

Page
35
TD PARO 3eme annee 2019/2020

 Éléments susceptibles d’améliorer le pronostic :


- Dépistage précoce de la maladie parodontale.
- Motivation et éducation du patient.
- Prévention de l’apparition de la maladie parodontale.
- Bonne utilisation des examens complémentaires, en particulier l’examen microbiologique
pour une bonne identification du germe responsable, et donc une meilleure prise en
charge.
- Améliorer les procédés thérapeutiques; RTG, matériaux de comblements, pour permettre
la
- régénération des tissus du parodonte.
- .Traiter les anomalies fonctionnelles.

Le pronostic est alvéolaire, avant toute thérapeutique parodontale, et mieux affiné lors d’une
réévaluation quelques mois après le traitement initial. Toutefois, il reste tributaire de nombreux
facteurs tels que l’âge et la motivation du patient.

Le plan de traitement dépend du pronostic ; le pronostic peut être unitaire ou global.

- Si le patient a un petit érythème en relation avec la présence d’une quantité de tartre ; le


diagnostic est une gingivite, atteinte superficielle, là on peut dire que le pronostic est d’emblé
bon parce que dès l’instauration de la motivation à l’hygiène et dès que le malade commence
à se brosser les dents, l’inflammation peut devenir non visible cliniquement.

- Si le malade présente une dent avec une mobilité très accentuée associée à une inflammation
très importante, le pronostic peut être bon parce que le degré de mobilité peut se réduire
après la disparition de l’inflammation.

- Si nous avons un cas de gingivite chez un patient fumeur, le pronostic ne peut pas être apprécié
car cela dépendra du patient. Il y a des moments où on peut apprécier le pronostic qu’après
avoir vu le comportement du malade.

- Le pronostic dans certains cas dépendra de la motivation du malade, même devant une
atteinte superficielle.

- Généralement devant les cas de gingivites associées à un irritant direct et que ce sont des
lésions tout a fait réversibles, le pronostic est bon. Par contre devant les cas de parodontolyse
importante, associée à une mobilité importante ; le pronostic peut être soit à court terme ou
réservé.

- Dans la poche parodontale avec une atteinte sous forme de cratère, le pronostic est mauvais,
parce qu’il y a l’indication de l’extraction à cause de la perte du support osseux. Par contre, dans
une lésion à trois parois osseuses où une seule paroi osseuse est présente, le pronostic peut
être très bon, il suffit de titiller l’os pour provoquer la régénération sinon faire une greffe
osseuse.
Dans la lésion à deux parois osseuses, également le pronostic peut être bon tout dépend
le comportement du patient.

 On ne fait pas de chirurgie parodontale importante chez un patient fumeur


 Le pronostic dépend du diagnostic et de la motivation du patient.
 La mobilité terminale peut signer un cas de parodontolyse, on peut avoir des atteintes
profondes avec des récessions très importantes sans mobilité dentaire.

Page
36
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Plan de traitement : Se fait après la détermination du diagnostic positif.


A. Traitement initial : qui est représenté par la motivation à l’hygiène buccale, et le détartrage et
qui traite tout type de gingivite.

 Motivation à l’hygiène :
Face à une gingivite induite par la plaque, on doit motiver le patient à se brosser les dents et
lui expliquer l’origine de sa maladie et cela en procédant à la mise en évidence de la plaque
bactérienne par les révélateurs de plaque notamment la Fuchsine qui colore les bactéries en
rose fuchsia. Ensuite, on lui apprend une technique de brossage adéquate, et pour prouver
l’efficacité du brossage ; on refait l’opération de la coloration à la fuchsine sur les dents
brossées qui ne vont plus retenir la coloration.

Révélateur de plaque Fuchsine : on badigeonne les surfaces dentaires avec la fuchsine puis on
demande au patient de se rincer, pendant ce temps il y a des bactéries qui vont retenir cette
coloration et apparaître en rose.

Les bactéries de la plaque sont des bactéries qui reviennent 2h après un brossage parfait, donc
éliminer ces bactéries n’est pas juste mais on doit

les désorganiser pour ne pas laisser le temps à cette plaque de libérer ses toxines. La plaque est
mature au bout de 9 à 14 jours (30 assises), le brossage doit se faire après chaque ingestion
d’aliments et idéalement durer 7 à 10 minutes, 3 minutes ne suffisent pas.

 Détartrage : Fait partie du plan de traitement initial et qui consiste à enlever l’irritant local qui
est le tartre.
- 48h après le détartrage, le patient voit déjà la différence (l’inflammation se réduit, confort
buccal…), ce qui est une forme de motivation.
- S’il y a des récessions, on fait un surfaçage radiculaire.
- Convaincre le patient tabagique à arrêter le tabac chiqué ou le tabac à fumer est une
obligation déontologique. On considère un patient comme fumeur quand il fume 4 cigarettes
par jour.
 Maintenance : Ensuite il y a la maintenance où le malade se présente une à deux fois par an
pour faire des contrôles et voir s’il y a eu récidive ou pas…
 Réévaluation : Si on a diagnostiqué une parodontolyse, le traitement initial ne suffit pas ; on
ajoute à ça une réévaluation. Cette réévaluation se base sur deux éléments qui sont la
motivation à l’hygiène et la disparition des phénomènes inflammatoires (diminution de l’indice
de saignement) qui évoque que le patient est vraiment motivé. Puis on passe à la phase
suivante qui est la phase correctrice.

B. Phase chirurgicale : Si le malade n’est pas motivé, on ne passe pas à la phase chirurgicale.
ou phase correctrice et généralement c’est une phase chirurgicale. La thérapeutique
chirurgicale dépend du degré d’atteinte :
Si on est devant des poches peu profondes (inférieure à 6mm) on a une thérapie qui est un
simple curetage parodontal.
 Si on est devant des poches supérieures à 6mm, on a une thérapie beaucoup plus difficile qui
est la chirurgie à lambeau
 Si on est devant une gingivite avec des fausses poches, le traitement est chirurgicale et consiste à la
réduction de la gencive par une gingivectomie à biseau externe si elle est profonde, si elle est peu
profonde on fait une gingivectomie à biseau interne, et cela dépend de la hauteur de la gencive attachée.
 Si on a des récessions parodontales, on réalise des

Page
37
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Asepsie , antisepsie et stérilisation :


Asepsie : Ensemble de mesures propres à empêcher tout apport exogène de micro-organismes.

Antisepsie : Opération au résultat momentané permettant au niveau des tissus vivants dans la
limite de leur tolérance d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus en
fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes
présents au moment de l’opération.
La stérilisation :

 destruction des germes, des microbes que contient une plaie, une cavité , une
substance , un instrument chirurgicale , un matériel de pansement , un champ
opératoire
 procédé qui rend un produit stérile qui permet de conserve cet état pendant la période
d’un temps précise
 opération permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes sur un milieu inerte
contaminé, le résultat de cette opération est l’état de stérilité

Les antiseptiques : se sont des produits que l’on utilise pour la désinfection des tissus vivants
(peau, plaies, muqueuses)

Les précautions d’utilisation des antiseptiques :


 proscrire le mélange et rester dans la même gamme de principes actifs
 ne as décontaminé ni transvaser
 utiliser les petits conditionnements ou les dosées unitaires
 privilégier une ouverture facile sans risque de contamination
 indiquer la date d’ouverture sur le flacon et respecter la durée de préemption
 conserver à l’abris de la lumière et la chaleur

les dispositifs medicaux :( Classification )

- catégorie critique : concerne tout matériel / dispositif médicale qui au cours de son
utilisation pénètre dans les tissus ou les cavités stériles ( âpres effraction muqueuse /
osseuse ou dans le système vasculaire du malade , ces instruments sont classés à haut
risque de transmission d’infection et seront à usage unique / stérilisés âpres chaque
usage ( davier élévateur , syndesmotome , instrument à détartrage )

- catégorie semi critique : concerne certains instruments en contact avec la muqueuse et


la salive , ils sont classés come présentant un risque médian et devait être soit à usage
unique soit stérilisés âpres chaque utilisation ou être désinfectés par une désinfection de
niveau intermédiaire avec procédé : ( bactéricide , fongicide , virucide , mycobacteriocide
et tuberculocide )

- catégorie non critique : désinfection de bas niveau , les dispositifs sans contact
directe avec la cavité buccale ou en contact avec la peau saine ce qui nécessite une
désinfection de bas niveau à visée bactéricide et fongicide ( cuillère doseuse pour
ciment de scellement

Page
38
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Les étapes : Démontage (transport vers la sale de sterillisation )

Pré-désinfection (immergé dans l’eau avec un desinfectant )

Rinçage

Nettoyage manuel ultrason nettoyage en machine

Rinçage

Séchage conditionnent

Stérilisation

Stockage

stérilisation à vapeur d’eau :


- un cycle de stérilisation comprend :
1) l’évacuation de l’air
2) la montée de température
3) le plateau thermique (présence exclusive de vapeur d’eau saturée
4) la descente de température et le retour à la pression athmospherique
- le plateau thermique correspond à la phase de stérilisation , les paramètres
choisis pour le cycle sont ceux du plateau thermique
- la stérilisation nécessite une température de 134 c° maintenue pendant 18
minutes

Page
39
TD PARO 3eme annee 2019/2020

La prémédication :
C’est l’administration de médicament visant à préparer les malades à des soins et des examens , en
médecine dentaire , come dans toute autre discipline médicale , la prémédication peut s’avérer
quelque fois nécessaire , elle peut se justifier par :

 un état générale altéré


 état psychologique instable, arqué par une anxiété
 un état local bucco dentaire inflammatoire

1) le diabète : pathologie générale qui peut être mise en place par l’examen end buccale
érythème, sécheresse buccale, longue pâteuse , C’est une maladie chronique définie par l’
élévation permanente du taux de sucre dans le sang accompagnée de présence de sucre
dans les urines , elle est considérée comme une maladie vasculaire vue les complications
qu’il peut entrainer sur le plan des artères et des veines

 Types de diabètes :
 diabète de type 01 : De cause immunogénétique , Tarissent (long terme) de la
sécrétion d’insuline : chez les sujet jeunes avec un mode d’installation brutale
 diabète de type 02 : maladie lente , fortuite , se déclare après 40 ans due au
Dysfonctionnent du pancréas , à partir de 1.26 g/l le malade est considéré comme
diabétique
 Autres types de diabète :
- diabète MODY : avant 30 ans
- diabète mitochondriale ( 4-5 cas dans le monde )
- diabète induit par les produits chimiques, médicaments (corticothérapie à long
terme)
- diabète lié à la malnutrition
- diabète gestationnel
- diabète insipide : trouble du métabolisme de l’eau
- diabète rénale (taux de sucre dans le sang normale mais il y’a une glycosurie)

 signes constantes du diabète : polydipsie, Polyurie, Polyphagie, amaigrissent ou prise


du poids, asthénie, augmentation du sucre dans le sang
 répercussions du diabète sur le parodonte :
- Le Diabète est un facteur aggravant
- On a remarqué Prédisposition accrue à : infection, poche parodontale , gingivite ,
perte de dents
 aspects pathogéniques :
- Un diabète équilibré (type 2 ) ne se distingue en rien d’un sujet normo glycémique
chez un patient difficile à équilibrer on rencontre :

 une diminution du PH liée à l’infection locale


 augmentation du glycose salivaire
 micro angiopathie presque constante
 transformation macroscopique : sécheresse buccale, érythème diffus , longue
chargée et rouge , abcès dentaire/ parodontale ++ , stomatite diabétique ,
polypes gingivaux , gencive hypertrophié augmentation prédominance des
parodontolyses

 Traitement :
 Régime : il est la base du traitement
 Hypoglycemiants

Page
40
TD PARO 3eme annee 2019/2020

 Le protocole :
 Avis du médecin traitant
 Glycémie du jour pour le type 1
 Betalactamine : amoxicilline :
 dose de charge : 2g 1/2h avant
 dose d’entretient : 2g/j pendant 1 semaine
 En cas d’allergie : macrolide érythromycine 1g 2h avant , clindamycine 600g 1h avant +
pendant une semaine

2) Conduite a tenir devant un cardiopathie :

Congenitale Aquise
Non cyanogène :  Cardiopathie valvulaire
- Insuffisance mitrale
- stense de isthme de l’aorte
- PCA
- retressisseent mitrale
- CIA - maladie mitrale
- Stenose de l’artére pulmonaire - Insuffisance aortique
- communication inter- aorto- - Polyvalvulopathie
pulonaire  rythme :
- Tachy/ bradycardie
- Hypertension artérielle
Cyanogène :
- Cardiopathie ischémique
- Trilogie de fallot - Infarctus du myocarde
- Tétralogie de fallot - Angine de poitrine
- Coronarite
 Cardiopathie inflammatoire
 Maladie thromboembolique

 Quel est le risque de cardiopathie :

A haut risque A risque modéré Sans risque


-porteurs de prothèse -valvulopathie - cardiopathie ischémique
valvulaire -cardiopathie obstructive -cardiopathie hypertensive
-antécédents -cardiomyopathie -simulateur cardiaque
d’endocardie infectieuse congénitale non cyanogène -rétrécissement mitrale
-cardiopathie cyanogène -afections vasculaires

 le protocole : c’est le même = protocole diabète


 Risque hémorragique : patients soumis a une thérapeutique anticoagulante risquent
une hémorragie( AVK , Héparine , anti agrégat plaquettaire) d’autre part l’arrêt ou la
réduction des anticoagulants les expose à des risques de thromboembolie
 INR= (TP normale / TP témoin ) x ISI
 L’INR varie de 1-9 : lorsque le taux de prothrombine est entre 25-30% l’extraction et
tout acte saignant mineurs sont autorisées et comportent peu d’hémorragie )
 pour une prise en charge normale : TP 25-30% et INR 2-3
R ! la TP doit être systématiquement complété par l’INR (faut le faire le jours même)

 l’importance du risque Oslerien serra essentielle puisque c’est lui qui


déterminera notre plan de traitement et nos choix thérapeutiques
 si risque major :il faudra supprimer impérativement tout foyer infectieux sous couverture
antibiotique adéquate à dose suffisante , la prophylaxie serra très rigoureuse : administrer
amoxicilline 2g 1h avant l’acte / posologie ( enfant ) si allergie : macrolide : clindamycine 600 mg
1h avant l’acte, enfant 15 g avant l’acte même pour un simple détartrage

Page
41
TD PARO 3eme annee 2019/2020

 Clinique d’osler :
Chez ce malade souvent atteint préalablement de valvulopathie , ou voit
apparaitre avec ou sans cause apparente une fièvre , le diagnostic est posé
d’âpres :
- fièvre
- augmentation de la fibrine
- hémoculture positive : streptocoque
- RAA : germes dans les articulations
- notion de porte d’entrée : 2-6 semaines avant : abcès , détartrages , exo avortement
, foyers latents

manifestations buccales :
- petit pétéchie (rouge fushia + pourpre)
- signes pas spécifique , non pathognomoniques :
- TP : le jour de l’intervention
- INR : peut changer par température
- D’un point de vu parodentique :
- le détartrage c’est l’acte le plus septique de la cavité buccale d’où nécessairement se faire
sous antibiothérapie
- l’existence de poches et de mobilité est encore en fonction : du risque , de la date et de
l’importance de l’alveolyse

Soins ambulatoire ATB Posologie et voie d’administration


Adulte
Beta lactamines Amoxicilline 2g per os
Allergie aux beta lactamines Clindamycine 600mg per os
Enfant
Beta lactamines Amoxicilline 75mg/kg
Allergie aux beta lactamines Clindamycine 15mg/kg

Remarque : les AINS sont à proscrire en post opératoire , les tétracyclines et les
sulfamides

Page
42
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Les tranquillisants :
 Définition de l’anxiété : anxiété , angoisse , panique , peur , phobie , les termes
utilisés pour décrire un état anxieux : survenue d’un danger réel ou imaginaire

 Manifestations : trois mécanismes distincts l’un d’entre eux pouvant prédominer


d’un individu à un autre
1. Mécanisme physique : ***les palpitations , transpirations , douleurs
thoraciques , problème de soufflement ..pendant les attaques physiques
le mécanisme physique prédomine
2. Mécanisme comportementale : englobe les réactions concrètes telles que
l’allure de la marche *** des pieds …
3. Mécanismes mental : inclut les véritables sensations de nervosité
d’anxiété de panique et aussi les pisées telles que « quelque chose ne va
pas »

 Les effets de l’anxiété :


1. Sur le système nerveux : il parait que l’anxiété entraine une réaction d’éveil du
système nerveux centrale , l’anxiété se traduit par des palpitations
2. Sur le parodonte : il existe une relation entre la sévérités des manifestations et le
degré d’anxiété habituelle du patient , le stress , émotion extrême ou chronique
d’éclanche une production d’adrénaline , la vasoconstriction qui en résulte
provoque une hypoxie et une diminution de l’apport des nutriments au
parodonte

 Les benzodiapines :
- atarax : hydroxizine (DCI) : il a une action sédative sur la tension émotionnelle
et l’anxiété
- Atarax comprimé 25 mg : 1 cp la veille puis 2 cp 2h avant l’intervention chez
l’adulte
- Atarax Sirop : 1 càc la veille puis 2 càc 2h avant l’acte chez l’enfant

Remarque : il est contre indiqué dans l’hypersensibilité à l’hydroxyzine le glaucome la


rétention urinaire et les pathologies utero prostatiques et chez les femmes enceintes
pendant les 3 premiers mois de grossesse

Page
43
TD PARO 3eme annee 2019/2020

L’anesthesie :
Introduction :

avant toute intervention chirurgicale sur un malade on doit procéder à une anesthésie qui consiste à
supprimer temporairement la sensation de douleur au niveau de la zone opératoire ,doit avoir une action
entièrement réversible

Définition : un anesthésique local est : une substance Med qui bloque la conduction de l’influx nerveux
sans entraine :

- la perte de la conscience
- ni de la sensibilité générale

Structure chimique : un anesthésique local est une molécule amphiphile donc il est constitué :

- d’un pole hydrophile


- d’un pole lipophile aromatique

Ces deux pôles sont relié par une chaine carboné simple appelée chaine intermédiaire ,Suivant la nature
de la liaison entre le pole lipophile et la chaine interidiere seront conditionnés la faille de l’anesthésique
local d’une part et d’autre part les métabolises de la molécule d’anesthésique locale

Classes d’anesthésie :

 -amino ester
 -amino amide : ex :
- lidocaine ( linsul, xylocaine )
- mipivacaine( scandicaine )
- articaine ( septanest )
 métabolisme hépatique : ( on diminue la dose si y’a une insuffisance hépatique )
 Utilisation clinique presque exclusive
 la lidocaine , la xylocaine : présente un double intérêt :
- d’abord comme AL mais aussi comme anti-arythmique
- considéré come substance de référence parmi les amino-amides
- sa duré d’action est d’1H à 1h30
- elle est présentée en solution de 0.5-2%

Propriétés physico-chimique : 3 propriétés essentielles déterminent l’activité des AL :


 solubilité lipidique : est le reflet du caractère +/- hydrophobe des AL
 elle permet à ces molécules de pénétrer dans la fibre nerveuse constituée d’environ de 70%
lipides
 fixation des protéines : conditionne la duré d’action des AL : -plus la fixation est grande plus la
duré est importante
 elle s’opère par des liaisons non covalentes : ioniques , hydrogène , de Vander Wales
 Degré d’ionisation : détermine le pouvoir de dissociation de la molécule en fonction du PH du milieu
ou se trouve

Le devenir des AL : leurs pharmacocinétique s’opère selon les mêmes étapes que pour tout med qui sont :

- 1 : la résorption sanguine dépend : des caractéristiques physico-chimiques de ces molécules , du


lieu d’injection , la quantité injectée et des adjuvants vaso actifs
- 2 : distribution : sous 3 fores : forme libre , fore liée aux protéines plasmatiques ou à la
membrane plasmique des GR ( on parle de distribution sanguine )
L’AL libre / lié peut parvenir à divers organes , en parle alors de la distribution tissulaire ( les
tissus qui fixent le mieux les AL amino-aides sont les poumons la rate les reins )
- 3 : biotransformation des AL : elle varie selon le type des fonctions assurant la liaison entre la
chaine intermédiaire et le pole lipophile des AL
- 4 : élimination

Page
44
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Le but des VC :

- réduction de la toxicité des AL


- augmentation de la profondeur de la duré de L’ AL
- facilité la pénétration dans la fibre nerveuse

Contre indication :

- zone irradiée ( +20grays ) (grade a)


- Arythmie instable (grade a)
- phéochromocytome (grade c )
- IMAO
- cocaïnomanie : les VC seront proscrits au oins 24h âpres la consommation de la cocaïne pour
permettre l’élimination de la drogue et de ses métaboliques actifs (grade c )
- -biphosphanate IV

Contre indications relatives :

- pathologie non traité ou al contrôlée


- cardiovasculaire : HTA , arythmie , infarctus , ANGOR, pontage
- troubles endocriniens : hyperthyroïdie , diabète
- asthme cortico-dépendant

Etat physio :
1. grossesse allaitement : pas de contre indication aux doses usuelles

Remarque : anti-inflammatoire : effet tératogène 1er trimestre de grossesse , l’anesthésie


provoque le relâchement des muscles utérins ( accouchement prématuré / avortement )

2. Chez l’enfant :
 contre indiqué les 6 premiers mois
 par rapport à l’adulte , il faut diviser les doses par 3 si le poids est -15kg et sur 2 si
le poids (15 - 40 )

Page
45
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Instrumentation en parodentologie :
Instruments d’exploration clinique :
Le miroir :

Instrument utilisé pour :

- Vision indirecte
- Écartement des téguments ( tourné face de la face interne des joues )
- Réflexion de lumière
On peut y trouver plusieurs diamètres avec ou sans magnification

La sonde exploratrice :

 exploration de caries et sensibilité dentaire


 Elle peut avoir une ou deux parties actives, et est jetable ou stérilisable.

La sonde parodontale :

- Elles sont caractérisées par une pointe mousse et une graduation millimétrique variable
- Les sondes parodontales sont utilisées pour mesurer la profondeur des poches/sulcus, évaluer les
atteintes de furcation (sonde de NABERS) , détecter les dépôts sous gingivaux et évaluer
l’anatomie radiculaire.
Le sondage :

- Insertion douce en gardant contact le long de la racine dans l’axe de la dent, la sonde est stoppée
par le fond du sillon gingivo-dentaire ou un spirule de tartre. (Pression du sondage 25 à 75 g)
Les précelles : R ! le test de mobilité est realisé à la precelle pas aux doits ..

Instruyments manuels :

 on est obligé de prendre un point d’appui ( dentaire / cutané / muqueux )


 le manche doit etre parallele à l’axe de la dent
 la partie travaillante doit epousser le collet de la dent

Détartreur (ou grattoir) :

- Le détartreur est utilisé pour éliminer le tartre supra, juxta ou légèrement infra gingival. Du fait de
sa forme, il serait difficile d’insérer profondément la lame sous la gencive sans blesser les tissus
gingivaux environnants.

- Il possède deux arêtes coupantes sur les côtés de la lame qui se rejoignent pour former une pointe.
La surface faciale est plate ou incurvée. En coupe, la lame a une forme triangulaire avec deux
arêtes tranchantes. La surface faciale fait un angle de 90° avec le corps (bras) inférieur

- Droit : pour les faces V et P (jamais de mouvement de va et vien)


- Falciforme : pour les espaces Interdentaire

Page
46
TD PARO 3eme annee 2019/2020

Curette :
- La curette est l’instrument classique du débridement sous gingival . Elle va permettre d’éliminer le
tartre sous gingival et de réaliser le surfaçage radiculaire.
- La curette est plus fine que les détartreurs et surtout ne possède aucune pointe ou partie aiguisée si
ce n’est les bords coupants de sa lame.
- Son extrémité est arrondie
- Les curettes permettent donc un meilleur accès au poches parodontales avec un traumatisme
minime des tissus mous.
- Les curettes peuvent bien entendu également être utilisées pour le détartrage juxta gingival et sous
gingival.
- Utilisé en sous gingivale et en inter dentaire
- Deux faces lisses et deux bords tranchants

On distingue deux types de curette :

 Curette universelle : se caractérise par :


• une section en forme de demi-cercle pour ne pas lacérer les tissus adjacents

• Une extrémité arrondie

• L’angle entre la face faciale et le dernier segment du corps de la curette universelle est de 90°

• La curette universelle possède deux arrêtes coupantes.

 Les curettes de Gracey : se caractérisent par :


• une section en forme de demi-cercle pour ne pas lacérer les tissus adjacents comme les curettes
universelles

• un manche épais

Une pointe arrondie comme les curettes universelles

• elles sont des instruments dits : area specific (instrument spécifique pour chaque région/zone)

Page
47
TD PARO 3eme annee 2019/2020
 Ciseau parodontale :pour l’élimination rapide des concrétions tartriques supra gingivales volumumineuses
de la zone retro-incisive inf .. l’instrument est introduit dans l’espace inter-dentaire par abord vestibulaire
et détache le tartre
 L’affutage : par la Pierre d’affuter pour bien limer les instruments
 Bistouri de BIRCLAND : pour la gingivectomie

Instruments soniques et ultrasoniques :


- Ex : des inserts ..
- Moins de temps nécessaire qu’aves les instruments manuel
- Parfois faut compléter le détartrage sonique par le manuel
- on n’est pas obligé de prendre un point d’appui

instruments pour polissage : ( tjrs apres détartrage )

- bossette sur CA à basse vitesse


- pour le BLACK DE STENS on peut utiliser des pattes lisse au fluore …

la prise des instruments : il y’a 3 sortes de prise d’instruments : on a le choix

1- porte stylo : l’instrument est porté par sa partie rugueuse uniquement


2- porte stylo modifié : index allongé jusqu’à la partie travaillante
3- prise palmaire

la position du travail :

 travailleur assis à coté du fauteuil


 angle de 90 ° des jambes avec un buste bien droit
 tourner envers le patient :
a. position midi ( 12H) : permet de travailler les secteurs incisivo-canin sup et inf ( la tête du patient
en avant du praticien )
b. position de 8h à 9h : comme à midi mais les jambes sous la tête du patient pour le bloc IC-C sur / inf
c. position à 9h :face vestibulaire des molaires inferieures du coté droit et face linguale des molaires
inferieures du coté gauche
d. dans la mm position mais avec jambes écartés : faces V et P des molaires sup
e. position de 10h à 11h : demander au patient de regarder au patricien : pour les faces V du coté
gauche et les faces L du coté droit ( sup et inf )
f. position à 3h ( position des gauchers) : demander au patient de regarder vers l’autre coté : voir les
faces L/P du coté droit et les faces V du coté gauche

Page
48
Ecrit par : TLALES NAHLA

Vous aimerez peut-être aussi