Vous êtes sur la page 1sur 27

MOBILITE – CONTENTION

Introduction

1ER Chapitre : la mobilité dentaire :

I- Définition
II- Les différents types de mobilité dentaire :
1- Mobilité physiologique :
a- Mobilité transversale.
b- Mobilité axiale.
c- Facteurs de variabilité de la mobilité.

2- Mobilité pathologique :
a- Réversible :
 D’origine inflammatoire.
 D’origine occlusale.
 D’origine iatrogène.
 D’origine orthodontique.
b- Irréversible :
 causes de mobilité.
 Evolution de la mobilité
 Avec traitement.
 Sans traitement.
 Evaluation de la mobilité.
 Mobilité et cicatrisation.

2ème Chapitre : La contention :

I- Définition
II-Objectifs.
III- Indications/contre indications
1- Indications :
a- Cliniques
b- Fonctionnelles
c- Radiologiques
d- Autres indications

2- Contre indications
a- Absolues
b- Relatives

IV- Principes de la contention


1- Principes mécaniques
a- Principe de ROY
b- Principe de résistance des piliers postérieurs

Mobilité – contention 1
c- principe des ancrages postérieurs
d- Principe des forces mobilisatrices
e- Intégration dans l’occlusion physiologique

2- Principes biologiques
a- Nécessité d’un parodonte sain
b- Respect du parodonte
c- Confort du patient

V- Justification de la contention
VI- Moments de la contention
VII- Appareillages et techniques
1- Classification
2- Les différents systèmes de contention
a- Contention temporaire
 Systèmes fixes
● Ligatures
A- Ligature en fil de soie floche
 Indications
 Avantages
 Inconvénients
 Technique

B- Ligatures métalliques
 Ligature en pont de machine à coudre
 Indications
 Avantages
 Inconvénients
 Technique
 Ligature en huit
 Indications
 Avantages
 Inconvénients
 Technique

 Ligature en échelle
 Avantages
 Inconvénients
 Technique

● Collage :
 Indications
A- Collage extra coronaire
B- Collage dento-dentaire
C- Les attaches orthodontiques

● Les attelles :
 définition
A- arc coulé ligaturé
B- bagues d’orthodontie

Mobilité – contention 2
 Systèmes amovibles
 Avantages
 Inconvénients
● Plaque de Hawlay
● Gouttière occlusale
● Plan de morsure
● Plaque de Sved

b- Contention ambivalente
→ Attelle en U
● Instrumentation
● Technique
● Indications
● Avantages/inconvénients
→ Attelle de Ceria Cerosi
● Technique
● Avantages/inconvénients
→ Attelle de Berliner
● Technique
● Indications
● Avantages/inconvénients

c- Contention permanente
→ Systèmes amovibles
● Attelle d’Elbrecht
 Avantages
 Inconvénients

→ Systèmes fixes
● Attelle métallique coulée collée
 Technique
 Avantages/inconvénients
● Les bridges collés
 Définition
 Indications
 Contre indications
 Avantages/inconvénients
● Inlay de Barelle
● Attelle par coiffes permanentes
● Autres types de contention par prothèse fixe

IX- Critères de choix


X- Conclusion

Mobilité – contention 3
I- Introduction :
La mobilité dentaire est un des signes cliniques principaux des parodontites,
elle constitue un motif de consultation fréquent, elle constitue souvent un signe
d’alarme.
La contention, traitement symptomatique de la destruction parodontale, a
longtemps été l’étape principale de la thérapeutique.
Actuellement, l’étiologie bactérienne des parodontites n’étant plus remise en
cause, la contention des dents mobiles se justifie-t-elle encore ? Une contention
modifie-t-elle la progression des parodontopathies ? Une contention permet-elle
de maintenir la santé parodontale après traitement de l’inflammation ? La
mobilité dentaire compromet-elle la cicatrisation après un traitement
parodontal ?
L’étude de la littérature de ces vingt dernières années nous aide à comprendre
les effets de la mobilité sur le devenir du parodonte et nous guide vers la
conduite à tenir face à une mobilité accrue.

1er chapitre : La mobilité dentaire :

I- Définition :
La mobilité est le plus souvent définie comme une augmentation de l’amplitude du
déplacement de la couronne dentaire sous l’effet d’une force définie.
C’est la capacité qu’ont les dents de changer de position en provoquant des modifications
fonctionnelles.
C’est le résultat de la diminution de hauteur du tissu de soutien et/ou l’augmentation de la
largeur de l’espace desmodontal.

II- Les différents types de mobilité dentaire :


1- La mobilité physiologique :
En l’absence de toute sollicitations, les dents présentent une mobilité physiologique
spontanée. L’amplitude des mouvements est fonction du pouls parodontal et synchrone des
forces successives de systole et de diastole. Elle a été évaluée à 0,4Mm +/- 0,05Mm par
Korber (1971).
En présence de sollicitations occlusales, on observe une mobilité soit axiale, soit transversale :

a- Mobilité transversale :
Elle est due aux mouvements de version de la dent.
Si une force F est appliquée au bort incisif d’une dent, la résistance alvéolaire et
desmodontale permet de définir un centre de rotation : hypomochlion qui permet de
comprendre que la force va créer des zones de pression P diamétralement opposées et en
même temps des zones de T inversées par rapport aux zones de P.

b- La mobilité axiale :
Bien que difficile à mettre en évidence, la mobilité longitudinale existe même à l’état de
santé.

Mobilité – contention 4
En position de repos (arcades séparées) les dents sont légèrement régressées par la pression
sanguine desmodontale.
En inocclusion, les fibres desmodontales sont distendues (à l’exception de celles du groupe
apical).
En occlusion, ces fibres sont étirées par le déplacement de la dent en direction apicale.
Comme les fibres de collagènes ne sont pas élastiques,
Elles deviennent aptes à transmettre les forces occlusales axiales aux tissus de soutien (os et
cément).

Il important de noter que c’est seulement dans le cas de forces axiales que la plus grande partie
des fibres desmodontales est sollicitée, alors que dans le cas d’une force transversale, le nombre
de fibres concernées est considérablement plus réduit.

* Qu’elle soit transversale ou longitudinale, la mobilité


physiologique est en rapport avec plusieurs facteurs :

c- Les facteurs de variabilité de la mobilité :


La mobilité dentaire normale varie d’un individu à un autre, elle est due d’une part aux :
 Rôle amortisseur du ligament alvéolo-dentaire
 Espace compressible entre la racine et l’os alvéolaire
 L’élasticité des procès alvéolaires

La mobilité transversale est celle qui apparaît cliniquement la première et qui est la plus facile
à détecter.

Et d’autre part aux :

Nombre de racines dentaires moment de la journée


- Monoradiculées - Au réveil
- Pluriradiculées - Pendant la journée

Différents facteurs généraux


- Grossesse
- Menstruations

La réponse aux forces :

La mobilité dentaire dépend de la capacité de la dent à réagir aux forces qui s’exercent sur
elle. Ces forces se différencient selon leur :
* direction *moment

*intensité *durée *fréquence

Mobilité – contention 5
→ Direction :
Plus la direction de la force agissante s’écarte de la direction axiale de la dent, plus son
action sur le complexe alvéolo-dentaire est néfaste.

→ Le moment :
Une force dirigée plus près du point de rotation produira un moment de rotation plus grand
qu’une force dirigée plus loin de ce point.

→ Intensité :
Plus l’intensité des forces est augmentée, plus le déplacement dentaire est grand.
Au-delà d’un certain seuil, une force va produire des désordres importants au niveau
parodontal, cela pouvant même aller jusqu’à la fracture du rebord alvéolaire.
Ce seuil est variable d’un individu à l’autre et suivant l’état du support parodontal.

→ Durée d’action :
Si une force intermittentes est appliquée pendant un temps assez long, le parodonte va réagir
de la même façon que face à une force continue, c-à-d par destruction osseuse du coté P, et il
n’y aura pas de possibilité d’apposition osseuse du coté T.

C’est le cas du bruxisme, dans lequel des forces sont exercées sur des dents
pendant un laps de temps de 1 à 2 secondes, ce qui est considérable.

→ La fréquence :
Dans la fonction normale, les intervalles de repos sont beaucoup plus longs que les périodes
de travail.
Il est en effet nécessaire à l’organisme d’avoir des intervalles de repos suffisamment longs.

Ces intervalles de repos ne sont pas respectés chez les bruxomanes.

2- La mobilité dentaire pathologique :


La mobilité qui se produit au-delà de l’amplitude physiologique est appelée mobilité anormale
ou pathologique.
La mobilité pathologique peut être :
*réversible *irréversible

a- La mobilité réversible :
→ D’origine inflammatoire :
La mobilité peut résulter de la présence de :
 Toute inflammation des tissus parodontaux, superficiels ou profonds.
 Une inflammation pulpaire septique ou non.
 Parfois, l’apparition d’une sinusite peut se répercuter sur les dents et entraîne une
mobilité dentaire.

Le traitement classique de l’inflammation suffit à rétablir des conditions


physiologiques

Mobilité – contention 6
Le ligament alvéolodentaire les trames osseuses
Se raffermit décalcifiées se recalcifient

→ D’origine occlusale :
La mobilité dentaire peut être observée dans les cas suivants :

- Migrations dentaires - Surcharges et trauma


Suite à des extractions occlusal
Non compensées. (prématurités- interférences)
Bruxisme)
Le traitement du trauma occlusal, permet
Un traitement orthodontique
d’obtenir un retour rapide à la normalité.
permet de retrouver la
stabilité des dents.

Le trauma occlusal n’entraîne qu’une déminéralisation osseuse


et la disparition des forces traumatiques suffit pour obtenir une
re minéralisation de cet os.

Donc ces lésions sont réversibles, tant que l’intensité et la durée de la force ne dépassent pas
la capacité d’adaptation du parodonte.

→ D’origine iatrogène :
- D’origine prothétique :
Une mauvaise réalisation prothétique peut être à l’origine d’une mobilité dentaire, citant :
- L’effet scholiodontique de crochet
- Des éléments fixés en extension, mal répartis.
- Des appuis dento-muqueux insuffisants, avec des effets de rotation autour des dents
résiduelles.

Cette mobilité est provoquée par un effet de va et vient exercé sur la


dent, entraînant une augmentation de l’espace desmodontal, redevient
normale après réhabilitation de la prothèse

→ D’origine orthodontique :
La mobilité peut aussi se voir augmentée par le traitement orthodontique.
On peut considérer qu’une force orthodontique se comporte comme un trauma entraînant des
lésions au niveau du parodonte, mais à la différence de celui qu’on qualifie d’occlusal, le
trauma orthodontique est dirigé et surveillé.

Mobilité – contention 7
*Remarque : une mobilité transitoire peut aussi être observée après traitement endodontique
et chirurgie parodontale.

b- Mobilité irréversible :
On parle de mobilité irréversible, lorsqu’il s’agit de parodontites.

Migration apicale de l’attache épithéliale + ostéolyse

Augmentation de la mobilité

→ Cause de la mobilité :

Elargissement la diminution de la
desmodontal hauteur d’attache
et hauteur osseuse

l’association des 2
précédents

- Le retrait parodontal du à une parodontite est la cause la plus fréquente de mobilité


dentaire persistante.

- En présence d’une parodontite, la mobilité dentaire est accentuée par la réaction


inflammatoire au sein du parodonte.

- La perte de support osseux, en augmentant le rapport couronne/racine doit être considéré


comme la seule et unique situation ou la mobilité dentaire n’est pas réversible.

Mobilité – contention 8
→ Evolution de la mobilité :
● Avec traitement :

Certaines dents, devenues plus mobiles à la suite de parodontolyse, se


stabiliseront après le traitement classique.

L’inflammation des tissus de soutien de la dent


Etant éliminée

Le ligament alvéolodentaire les trames osseuses décalcifiées


Se raffermit se Recalcifie

● Sans traitement :
- Soit elles demeurent mais n’évoluent pas
- Soit elles s’aggravent

Remarque : si la parodontolyse est telle qu’elle approche l’apex dentaire, on pourra


éventuellement observer une mobilité dentaire accrue. Ces dents en expulsion seront de
pronostic réservé et souvent vouées à l’extraction.

→ Evaluation de la mobilité :
La mobilité dentaire peut être qualifiée grâce à des dispositifs automatiques :
 Le micro élastomètre de Heinroth 1928.
 Le péri odontomètre de Mulhman 1950.

Ou manuellement par des indices :


 Indice ARPA :
Degré 1 : mobilité perceptible aux doigts non visible à l’œil nu.
Degré 2 : mobilité perceptible aux doigts et visible à l’œil nu < 1mm
Dans le sens VL.
Degré 3 : mobilité visible à l’œil nu sup. à 1mm dans le sens VL.
Degré 4 : mobilité axiale.

→ Mobilité et cicatrisation :
L’influence de la mobilité dentaire sur la cicatrisation du parodonte reste controversée. Si
tous les auteurs s’accordent sur la nécessité d’éliminer les causes bactériologiques de
l’inflammation, l’influence d’une contention sur les capacités de réparation du parodonte est
discutée.

Mobilité – contention 9
La question sur la qualité de cicatrisation des dents hyper mobiles après
traitement reste insuffisamment documentée.
En pratique clinique, les exemples de réparation sur des dents mobiles ajoutent
à l’incertitude sur la nécessité de réaliser une contention.

A la lumière de ces expérimentations, il est admis de considérer que dans les cas de
parodontites, la mobilité pathologique se traite d’abord par l’élimination de l’inflammation.
En cas de mobilité extrême, une contention trouve toute son indication afin d’améliorer le
gain d’attache obtenu à la cicatrisation.

2ème chapitre : La contention :

I- Définition :

En parodontie, la contention est « un procédé thérapeutique symptomatique qui permet


d’immobiliser les organes dentaires à titre temporaire en attente d’une consolidation ou à titre
définitif lorsque la mobilité est devenue irréversible.» ( BARRELLE )

II- Objectifs :

La contention consiste à réunir une ou plusieurs dents mobiles, entre elles ou à des dents
moins mobiles, afin que :

Les forces occlusales soient distribuées de telle sorte que les dents dont le
support parodontal est réduit soient les moins sollicitées.

Les charges qu’elles transmettent au parodonte ne participent pas à


l’aggravation des lésions préétablies.

Les dents mobiles assument normalement la fonction qui leur est dévolue.

Protéger les dents mobiles des traumatismes en les stabilisant en position


occlusale adéquate.

Prévenir les migrations pathologiques.

Stabiliser les dents mobiles durant les thérapeutiques en favorisant la


régénération tissulaire lors de la cicatrisation.

Exp : pour que les éventuels traitement chirurgicaux puissent être entrepris
sans compromettre la conservation des dents les plus alvéolysées.

Soulager le patient, lorsque les douleurs ont pour cause immédiate la


mobilité dentaire.

Mobilité – contention 10
Dans un but psychologique, lorsque la mobilité représente l’inquiétude
majeure du patient.

Cependant, la contention est sujette à controverse :

- Car elle fait référence au thème des surcharges, lui-même très


controversé.

- Car l’application excessive et intempestive de contentions constitue une


agression des tissus dentaires irréversible.

Nous considérons cependant qu’il faut savoir poser à bon


escient les indications de la contention.

III- Indications / contre indications :

1- Indications :
Les contentions ont perdu un grand nombre de leurs indications, cependant, elles sont
conseillées pour éviter les inconvénients et les risques causés par les dents au parodonte
réduit :

a- Cliniques :
Dépendent du type de parodontite :

Parodontite chronique alvéolyse horizontale généralisée.


alvéolyse irrégulière oblique localisée.

Parodontites à début précoce : PPR PJ PPP.

- Mobilité élevée d’une ou plusieurs dents dont le parodonte est particulièrement affecté.
- Si l’on constate que la mobilité des dents augmente malgré la disparition des signes
inflammatoires.

b- Fonctionnelles :
- Recherche d’une fonction occlusale individuelle :
Déficience fonctionnelle de la dent mobile responsable d’un report des charges de proche
en proche sur d’autres dents moins aptes à les assumer.
- Stabiliser la fonction : gène fonctionnelle lors de la mastication, déglutition ou phonation.

Mobilité – contention 11
c- Radiologiques :
 Alvéolyse régulière horizontale généralisée :
 alvéolyse atteignant la moitié de la hauteur radiculaire.
 Coefficient de résistance des racines est plus faible que le coefficient de travail de la
couronne clinique.

 Alvéolyse verticale localisée :


 lorsque l’alvéolyse atteint plus que la moitié de la hauteur radiculaire.

d- Autres indications :
- Contrôle de plaque inefficace par crainte de traumatisme.
- Risque de migration en cas de rupture des forces d’équilibre, notamment, au niveau du bloc
incisivo-canin supérieur en cas de défaillance du soutien postérieur, ou lors d’une pression
linguale excessive.
- La prévention des migrations post orthodontique.
- Après une hémisection ou une amputation radiculaire, la pose immédiate d’une couronne
temporaire évite la migration des racines en direction du septum resté intact.
- Si le risque d’avulsion ou de luxation dentaire accidentelle, par exemple à la mastication,
est réel.

2- Contre indications :
a- Contre indications absolues :
- Absence d’hygiène.
- Prédisposition à la carie
- Qualité de l’émail
- Profil psychologique altéré
- Malpositions dentaires.
- Présence de diastèmes.

b- Contre indications relatives :


- Facteur esthétique.
- Volume pulpaire (pour contention intra-coronaire)
- Le coût de certains types de contention.

V- Principes de la contention :

Quel que soit le type de contention choisi par le praticien, il doit répondre à des critères
communs lui garantissant son intégration biologique et son efficacité

1- Principes mécaniques :
a- Principe de ROY :
Les dents présentent une direction préférentielle de
mobilité vestibulolinguale. A partir de cette observation,
ROY a déterminé 3 plans de mobilité dentaire pour une
arcade.

Mobilité – contention 12
- une contention sera plus efficace si elle réunit par un moyen indéformable des dents
contiguës appartenant à 2 plans de mobilité différents.
- Plus grand sera le nombre de dents intégrées dans le système de contention, plus efficace
sera la contention.

b- Principe de résistance des piliers postérieurs :


- Les piliers postérieurs doivent être résistants pour pouvoir être inclus dans un système de
contention, c'est-à-dire présenter peu ou pas d’atteinte parodontale à leur niveau.
- Dans le cas d’un système de contention rigide, la liaison entre les 2 dernières dents doit être
renforcé pour éviter une fracture au niveau de l’embrasure, séparant ainsi la dent mobile du
système.

* D’une façon générale, pour éviter son descellement, la rétention de l’appareillage


devra être maximale sur les dents les plus mobiles du système.

c- Principe de résistance des ancrages postérieurs :


Pour assurer la stabilité d’une contention, les moyens d’ancrage envisagés au niveau des
piliers postérieurs, doivent être les moins traumatisants et résistants. Par ordre décroissant
les ancrages les plus utilisés sont :
1- Les couronnes à tenon. 2- Les richmonds.
3- Les couronnes simples. 4- Les onlays à tenon.
5- Les inlays.

d- Principe des forces mobilisatrices


- Les forces occlusales mobilisatrices sont centripètes et dirigées le plus
souvent dans l’axe des dents à la mandibule.

- Elles sont centrifuges au maxillaire, perpendiculaires à l’axe des dents.

Les risques de fracture du système de contention sont donc


supérieurs au maxillaire.

Les exigences de solidité sont accrues.

e- Intégration dans l’occlusion physiologique :


Le volume des appareillages doit s’intégrer dans l’occlusion physiologique afin d’éviter
l’apparition d’une dysfonction cranio-mandibulaire, l’aggravation des mobilités ou
simplement la fracture de la contention.

2- Principes biologiques :
a- Nécessité d’un parodonte sain :
La réalisation d’une contention définitive ne peut être entreprise qu’après assainissement
parodontal, bien qu’ une contention provisoire peut se faire en urgence ou en per-opératoire.

Mobilité – contention 13
b- Le respect du parodonte :
- Le respect des embrasures vestibulaires et linguales de manière à libérer la papille inter
dentaire.
- Le respect des limites cervicales et éviter de créer des zones de contre dépouilles.
- Favoriser l’hygiène.
- La gencive doit être libérée de toute compression.

c- Confort du patient :
- Si des sur contours sont nécessaires, ils ne doivent pas être irritants pour les tissus
environnants, ni provoquer de troubles d’élocution ou de posture mandibulaire.
- Ne pas perturber ou modifier la phonation.
- Etre la moins inesthétique possible.

VI- Justification de la contention :


La plupart des auteurs reconnaissent la valeur de la contention dans le traitement des
maladies parodontales.
Par son action mécanique, elle immobilise les dents, ralentit l’évolution des lésions existantes.
Associée à d’autres thérapeutiques parodontales, elle favorise la réparation tissulaire, il est
donc impossible de pratiquer certaines thérapeutiques parodontales sans contention.

VII- Moments de la contention :


Avant de décider du moment et du type de contention, un examen clinique et para clinique
minutieux et complets doivent être effectués pour apprécier :

La qualité des tissus de soutien et leur quantité.

Rapport C/R clinique et radiologique. Degré de mobilité.

Qualité des points de contacts. Rapports occlusaux.

La contention peut être entreprise :

Avant le traitement parodontal (en urgence) :


- Pour soulager le patient des douleurs de la mobilité dentaire.
- Faciliter l’assainissement parodontal ultérieurement.

Au cour du traitement parodontal :


- Faciliter le détartrage lors de la thérapeutique initiale.
- Faciliter la chirurgie.
- Elle facilite l’équilibration occlusale.

En fin de traitement :

- Stabiliser les dents mobiles après chirurgie pour ne pas compromettre la cicatrisation.
- Pour mettre le malade en observation.

Après traitement :
- Permet de solidariser les dents pour une longue durée.

Mobilité – contention 14
VIII- Appareillages et techniques :

1-Classification : CONTENTION

CONTENTION CONTENTION CONTENTION


TEMPORAIRE AMBIVALENTE DEFINITIVE.
Amovible / fixe. (semi permanente) Amovible / fixe
2- Les différents systèmes de
contention :

a- Contention temporaire :
- La contention temporaire permet de temporiser et d’éliminer
pour un temps :
La douleur La gène fonctionnelle.

Eviter le désagrément d’un détartrage ou chirurgie réalisés sur dents


mobiles.
 Systèmes fixes :

● Ligatures :

A- ligature au fil de soie floche :


 Indications :
- Utilisée dans le cadre d’urgence totale.
- Faciliter le détartrage sur dents mobiles.

 Avantages :
- Très rapide à réaliser.
- Quasi invisible.

 Inconvénients :
- Fragile et ne peut demeurer en place que peu de temps.
- Le fil s’imprègne de salive et il s’installe très vite une
fermentation désagréable pour le patient.

 Technique :
- On prend un fil de 30cm.
- On réalise un double tour au collet de la 1ère dent et on le stabilise par un double nœud.
Les dents suivantes sont entourées au dessus du cingulum en réalisant à chaque fois un double
nœud proximal.
- On termine sur la dernière dent comme sur la 1ère.

Mobilité – contention 15
B-ligatures métalliques :
On utilise :
- Un fil souple au nickel-chrome, d’une épaisseur de 0,3mm
- Pince crantée (type péan)
- Des ciseaux à couronne.
- Pince à mores plats.

 Ligature en point de machine à coudre


 Indications :
- Dents pas très mobiles (le blocage du fil dans l’espace inter-dentaire nécessite une force
importante, ce qui peut donc la contre indiquer dans le cas de dents très mobiles).

 Avantages :
- Facile à réaliser.
- Elle a une bonne tenue.

 Inconvénient :
- Non réparable, la cassure du fil impose la réfection complète de la ligature

 Technique :
- On effectue un double tour autour de la prémolaire.
- On conserve 2 brins libres d’inégale longueur.
- Le brin le plus court est plaqué contre la face linguale tandis
que le brin le plus long sert de navette et bloque entre chaque dent
le fil lingual dans l’espace inter dentaire.
- Ce mouvement est continué jusqu’à la PM opposée, où les 2
brins sont alors torsadés.

 Ligature en huit :

 Indication :
- Utilisée pour une immobilisation ne devant pas dépasser une semaine.

 Avantages :
- Facile et rapide à réaliser.

 Inconvénients :
- Peu sûre
- Glisse très facilement
- Se desserre souvent

 Technique :
Elle est analogue à la ligature de soie floche, mais au lieu de faire
un nœud inter dentaire, on se contente de croiser les brins, chacun
étant successivement vestibulaire et lingual.

Mobilité – contention 16
 Ligature en echelle :
 Avantages :
- Solide, elle peut rester lontemps en place.
- Réglable et modifiable facilement.
- Permet d’obtenir une position précise des dents.

 Inconvénients :
- Les torons peuvent êre irritants et empèchent une hygiène interdentaire correcte.

 Technique :
- Un fil metallique de 0,2 à 0,3mm est utilisé.
- On situe d’abord les montants, que l’on fixe en serrant
l’extrémité des fils de façon très lache.
- Des portions de fil de 5cm de longueur sont glissées et
torssadées dans les espaces interdentaires (serrage incomplet), pour
réunir les montants.
-le serrage des barreaux est réalisé alternativement et
progréssivement.-les torons doivent êre rabattus en direction du
bord

Remarque : l’aspect esthétique discutable d’une ligature métallique a conduit certain auteurs à
préconiser son recouvrement à l’aide de résine acrylique autopolymérisable de la méme teinte
que celle des dents ligaturées : cette résine est déposée au pinceau, puis polie après
durcissement.

● Le collage :
Le collage des dents mobiles au moyen de composite est un système de contention réservé à
des périodes de très courte durée.
 Indications :
- Permet d’améliorer le confort du patient en attente d’une solution de contention plus
fiable posée dans un second temps.
- Elle peut s’avérer utile : en urgence, immédiatement avant détartrage ou chirurgie
parodontale.

Mobilité – contention 17
A- Le collage extra coronaire :
S’il est nécessaire de stabiliser des dents mobiles pour une durée d’une séance, le simple
collage d’une barre de résine composite sur les faces vestibulaires peut être suffisant.

B-collage dento-dentaire :
Le collage est réalisé autour du point de contact. On nettoie
d’abord les surfaces aux ultrasons. Puis on prépare l’émail avec de
l’acide orthophosphorique. Enfin, le composite en phase plus ou
moins liquide est déposé avec la pointe de la sonde autour du point
de contact, sans trop d’excès.
La réalisation est assez rapide et pratiquement invisible.

C- Attaches orthodontiques :
Le collage d’attaches orthodontiques reliées par un fil métallique
est un acte rapide et simple à réaliser. Sa durée de vie dépend de la
force d’adhésion de la colle des verrous sur l’email.
Le praticien inexpérimenté veillera à utiliser un fil de section
ronde pour éviter des déplacements parasites non souhaités.
Le principal inconvénient de ce système est son aspect
inesthétique.

● Les attelles :
Appareils à appuis dentaire, muqueux, ou mixte, fixe ou amovible, externe ou interne, destiné
à immobiliser et à stabiliser les dents mobiles dans des rapports occlusaux favorables.

A- Arc coulé ligaturé :


Un arc coulé est maintenu sur les faces linguales par des ligatures inter
dentaires.

B- Bagues d’orthodontie :
Si les ligatures donnent de bon résultats au niveau des dents antérieures, elles sont
déconseillées pour les dents postérieures, dont la morphologie se prête moins à cette
technique.
Au niveau molaire et prémolaire, il est recommandé d’avoir recours aux bagues métalliques
d’orthodontie, soudées entre elles et scellées.
 Inconvénients :
- Difficiles à réaliser.
- Empêchent une hygiène correcte.

 Systèmes amovibles :
 Avantages :
La réalisation de ce type d’appareillage est simple et permet de retarder des mutilations
dentaires et la confection d’un système de contention coûteux.

Mobilité – contention 18
 Inconvénients :
- Son principal inconvénient est le port intermittent, le patient devra souvent s’en séparer
avant les repas et pour s’exprimer oralement.
- Le traumatisme du à l’insertion puis à la désinsertion risque d’aggraver les mobilités.
- Rigidité moins importante que les appareillages fixes.
- Risque de négligence du port par le patient.

● Plaque de Hawley :
C’est un appareillage utilisé en orthodontie pour corriger une vestibuloversion du bloc
incisivo-canin
Une plaque de Hawlay inactivée peut servir de système contention temporaire.
- Cet appareillage est constitué d’un arc vestibulaire en fil d’acier, fixé à une plaque palatine
ou à un bandeau lingual en résine acrylique.
- Elle limite le mouvement vestibulolingual des incisives qui sont enserrés entre le fil et la
plaque.

● Gouttière occlusale :
- C’est des appareillages amovibles, interposés entre les arcades
dentaires, utilisés transitoirement pour modifier et rétablir les
rapports dento-dentaires, et destinés à corriger des dysfonctions
occlusales ou des fonctions mandibulaires déficientes.
- C’est une gouttière acrylique transparente, qui peut être
confectionnée à l’aide d’une plaque de résine thermo-formable.
Elle doit recouvrir les bords libres et dépasser légèrement la ligne
du plus grand contour linguale et vestibulaire.
- Posselt a montré l’intérêt de l’utilisation de ces appareillages pour
assurer une contention parallèlement à leurs indications lors d’un traitement de malocclusion.

 Avantages : maintient bien les dents et respecte le parodonte marginal.

 Inconvénient : appareil très encombrant.

Remarque : elles sont fréquemment utilisées dans un rôle de protection lors des para
fonctions nocturnes ou lors d’activités ou le risque de traumatisme des dents mobiles est
important.

● plan de morsure :
Il est formé d’une plaque palatine, présentant un recouvrement
muqueux, des crochets cavaliers assurant sa rétention.
A sa partie antérieure, la plaque présente un épaississement qui
s’étend en général de canine à canine.
- Il est indiqué pour corriger les malocclusions et peut aussi assurer
une contention temporaire des dents mobiles

Mobilité – contention 19
● Plaque de Sved :
Il s’agit d’une plaque de surélévation avec recouvrement incisivo-canin.
 Avantage :
- Elle est peu apparente.

 Inconvénient :
- Risque d’agression des blocs PM MOL.

b- Contention ambivalente :
Les contentions ambivalentes sont réalisées dans les cas ou l’indication d’une contention a
définitivement été établie :
- Dans le cas d’un plan de traitement complexe, une contention ambivalente peut être réalisée
en attente d’une réévaluation finale à l’issue de l’ensemble des soins de la cavité buccale.
- Sa durée de vie pourra être de quelques mois à plusieurs années.
→ Attelle en U :
L’attelle en U relie les dents de proche en proche à l’aide de fils d’acier en forme de U,
scellés dans des puits calibrés.
● Instrumentation :
- Foret, fraise cylindro-conique sur turbine, lentulo de scellement, precelle diamantée pour
saisir les attelles, paralléliseur, composite de scellement, attelles en U (en fil d’acier rigide de
0,6mm).

● Technique :
1 : préparation d’une tranchée (fraise).
2 :forage des puits : dans le plan
vertical l’entrée des puits se situe
dans la ligne des points de contact.
L’axe des puits est sensiblement
parallèle à la face vestibulaire des
dents.
3 : choix de l’attelle, mesure de
l’écartement des puits(paralléliseur)
4 : scellement, mise en place au lentulo du matériau de
scellement, et contrôle de l’occlusion.

● Indications :
- Elle convient particulièrement bien dans le secteur incisivo-canin supérieur.

● Avantages :
- Elle offre une grande résistance en assurant une contention dans 2 plans de l’espace,
horizontal et vertical.
- Elle a la particularité de réunir les dents une à une et elle répond donc le mieux à notre
souci de limiter l’étendu de la contention au minimum de dents.

● Inconvénients :
- Elle est difficile à réaliser sur les incisives mandibulaires à cause du risque pulpaire.

Mobilité – contention 20
→ Attelle de Ceria-Cerosi :
Pour remédier à la mobilité des dents, une gorge linguale, palatine ou occlusale (PM-MOL)
est réalisée à leurs niveaux pour y placer un fil orthodontique en acier ou un treillis de fibres
de polyéthylène.

● Technique :
- On réalise une gorge sur la face occlusale,
linguale ou palatines des dents à inclure dans
la contention.
- Lavage à l’eau oxygéné, on assèche, on
remplie la tranchée au composite, un renfort
(le plus souvent un fil métallique torsadé), est
noyé dans la gorge remplie de composite.

Remarque : on peut utiliser un renfort de fibres industrielles.


Après durcissement, on procède aux finitions et polissage

● Avantages :
- Bonne stabilité
- Résultat esthétique satisfaisant.
- Peu onéreux

● Inconvénients :
Préparation coronaire d’où le risque de caries au niveau de la tranchée si les précautions
anatomiques ne sont pas respectées.

Mobilité – contention 21
→ Attelle de Berliner :
● Technique :
1 :une tranchée curviligne est réalisée sur la face linguale, à l’aide
d’une fraise cône renversée.
2 :présentation du fil, fil torsadé fait avec 2 brins d’acier mou de
0,25mm.
3 :mise en place du composite de scellement et placement du fil
maintenu avec des fouloirs fins ou des vis qui sont placés dans les
boucles du fil métallique torsadé.
4 :on complète le remplissage de la tranchée avec du composite.
5:après durcissement le fil est coupé avec la fraise.

● Indications :
- C’est une technique qui convient en particulier dans le secteur incisivo-canin
mandibulaire.
- Pour les prémolaires et molaires, la contention peut être faite dans des obturations
préexistantes en amalgame donc sans agression tissulaire.
- Elle peut très bien être faite pour réunir des dents en relative malposition si l’on utilise les
fils de ligatures mous torsadés, car on peut incruster la torsade dans la rainure avec un fouloir
en suivant les irrégularités et les malpositions.

● Avantages :
- Facile à réaliser.
- Préparation dentaire minime.
- Assure une bonne stabilisation des dents mobiles.
- Résultat esthétique satisfaisant.
- C’est un procédé économique permettant le maintien des dents pendant une période
relativement longue.

● Inconvénients :
- Risque de descellement.
- Risque de caries par infiltration : c’est une des raisons pour lesquelles le patient doit rester
sous surveillance.

Mobilité – contention 22
c- Contention permanente :
 contention permanentes amovibles :
Divers types d’attelles amovibles ont été utilisées pour maintenir les dents mobiles, la plus
connue est :

● Attelle d’Elbrecht :
Les dents sont maintenues par un châssis métallique
comportant des ailettes de stabilisation qui s’insèrent dans des
cavités correspondantes proximo-occlusales.

 Avantages des systèmes amovibles :


- Aucune préparation des dents intéressées.
- Exécution rapide.
- Possibilité de retirer l’appareillage pour des raisons
sociales.

 Ce type de contention a des inconvénients majeurs :


- Immobilisation insuffisante dans le sens VL et nulle dans le sens axial.
- Inesthétique.
- Le risque de traumatisme à l’insertion et à la désinsertion de l’attelle est important.

 Contentions permanentes fixes :


Ce type de contention définitive est le plus souvent efficace et le plus employé grâce aux
techniques actuelles.

● Attelles métalliques coulées et collées :


 Technique :
Les dents sont préparées en conservant le plus souvent possible
une couche d’email. La préparation est destinée à :
 accroître la rétention de l’attelle.
 Limiter les axes possibles de descellement.
 Faciliter son positionnement lors de l’essayage et du
collage.
La préparation comprend :
- Sur toute la préparation : éliminer une couche d’email.
- Sur les faces proximales : 2 rainures verticales parallèles limitent la préparation dans une
zone cachée en vue vestibulaire.
- Au niveau du cingulum : une rainure horizontale ou un puit
vertical de dépouille avec les rainures proximales.
- Au niveau cervical : les limites sont soulignées de façon franche
par un épaulement étroit supra gingival.
- Au niveau incisal : pour conserver la transparence de la dent, le
métal ne doit pas atteindre l’émail des deux derniers millimètres
incisifs, notamment au maxillaire.

Mobilité – contention 23
Remarque : si la rétention obtenue par la préparation est jugée insuffisante, il est possible d’y
adjoindre des tenons dentinaires vissés.

- Prise d’empreinte.
- Confection de l’attelle au laboratoire.
- Des pertuis sont réalisés à la fabrication de l’attelle.
- Collage.

 Avantages :
- Réalisation rapide.
- Economie de tissu dentinaire.
- Possibilité d’y inclure des attachements pour une prothèse adjointe.
- Ce type d’attelle peut être réalisé avant la fin du traitement parodontal.

 Inconvénients :
- L’utilisation du métal présente des inconvénients esthétiques et biologiques.
- Les adhésifs amélo-dentinaires utilisés sont hydrolysables, leur durée de vie est
théoriquement limitée.

● Les bridges collés:


 Définition :
C’est une prothèse fixe composée d’une structure métallique
collée sur la face palatine des dents, comportant un intermédiaire
de bridge et ancré avec une résine composite à l’email mordancé
des dents piliers.

 Indications :
- Remplacer une seule dent, rarement deux.
- Contention parodontale.
- Rapport occlusal favorable.
- Indication orthodontique : mainteneur d’espace.
- Piliers en bonne position.
 Contre indications :
- Plusieurs dents absentes.
- Présence de diastèmes.
- Supraclusion.
- Email de mauvaise qualité.
- Dents courtes.
- Piliers en mauvaise position.
- Para fonctions.

 Avantages :
- Respect du parodonte et des points de contacts.
- Bonne esthétique.
- Economie tissulaire.

 Inconvénients :
- Nombre de dents à remplacer très limité.
- Nécessité de dents en bonne position.

Mobilité – contention 24
- Risque de décollement.
- Prise d’empreinte de dents mobiles peut poser problème.

● Inlay de Barelle :
Dans ce procédé, les dents sont réunies deux par deux, au moyen
d’un inlay double qui solidarise les faces proximales ; un tenon
dentinaire assure la rétention.
Ce système caténaire offre de nombreux avantages :
 On peut ne solidariser d’abord qu’un groupe de dents
puis, plusieurs années après, étendre la contention aux
dents voisines.
 Les problèmes de parallélisme sont réduits au
maximum.
 La préparation d’un élément défaillant n’impose pas
une réfection de l’ensemble.
 En général, l’aspect esthétique est satisfaisant.

● Contention par coiffes permanentes :


Lorsque les organes dentaires sont délabrés ou qu’une édentation doit être compensée, un
pont constitué de restaurations coronaires métalliques ou céramo-métalliques est parfois la
solution définitive la plus fiable.
Ces restaurations ne sont réalisés qu’après le traitement parodontal et sont précédés pendant
quelques mois d’une prothèse provisoire.

IX- Critères de choix :

Le choix entre les procédés fixes ou amovibles, externes ou internes, se fait en fonction de :

1- L’hygiène :
L’hygiène doit être prise en considération, d’une part, l’appareillage ne doit pas entraver le
brossage, et d’autre part, un système de contention ne doit pas être réalisé sur un patient non
motivé.

2- Moment d’application :
Dans le cas ou une mobilité s’est accrue à la suite d’un traitement chirurgical, un moyen de
contention fixe externe, tel qu’une ligature est un procédé de choix.

3- La morphologie des dents :


Si une contention fixe par ligature est souvent possible au niveau du bloc antérieur, la
morphologie des couronnes des PM et MOL contre indique ce procédé, ainsi pour le bloc
postérieur, nous avons recours soit aux systèmes amovibles, soit aux autres moyens fixes
externes.

4- L’esthétique :
Pour les systèmes temporaires, les moyens amovibles sont moins esthétiques que les
appareils fixes externes mais ils peuvent être retirés momentanément lorsque des conditions
sociales l’exigent.

Mobilité – contention 25
5- Effet traumatisant :
Les moyens amovibles ont leur relative souplesse, mais il ne faut pas minimiser leur effet
traumatique lors de l’insertion et désinsertion répétées de l’appareillage.

6- Type de patient :
 Le port d’un appareillage amovible est à éviter chez des patients négligeant.
 Les appareils fixes métalliques tel que les ligatures sont à proscrire chez les
patients qui présentent des para fonctions.
 L’exigence esthétique et les moyens financiers varient d’un patient à un autre.
 La réalisation de systèmes de contention avec ou sans préparation dentaire peut
être conditionné par le type de patient.

X- Conclusion :

La conduite à tenir face à une mobilité dentaire accrue n’est plus de réaliser une contention
de façon systématique, ce qui pourrait être dicté par le désir de réduire rapidement un des
signes cliniques de la parodontite, mais n’aurait aucun effet sur la progression de la perte
d’attache. Par contre l’étude de la littérature nous guide dans l’élaboration du diagnostic et du
plan de traitement :
 Rechercher les causes d’accroissement de la mobilité :
-évaluer l’état de santé du parodonte.
-évaluer le rapport couronne/racine clinique.
-étudier les forces appliquées sur la dent mobile
(fonctionnelles – para fonctionnelles - iatrogènes….).
 Evaluer les risques immédiats encourus par les dents mobiles (risque de
luxation).
 Réaliser une contention immédiate si nécessaire.
 Eliminer l’inflammation gingivale.
 Eliminer les causes de traumatisme si c’est possible :
-Equilibration occlusale.
-adaptation ou modification d’une prothèse.
-élimination des para fonctions et des forces exogènes.
 Réévaluer le degré de mobilité et les risques encourus :
(luxation - gène fonctionnelle - entrave de l’hygiène - migration)
 Réalisation d’une contention ambivalente ou permanente en respectant les indications
de chacune, et on doit choisir le type de contention le plus adapté au malade.

Mobilité – contention 26
Mobilité – contention 27

Vous aimerez peut-être aussi