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ORDRE DES ACUPUNCTEURS DU QUÉBEC

TENUE DES DOSSIERS PAR


LES ACUPUNCTEURS :
ÉLÉMENTS GÉNÉRAUX ET
PARTICULIERS
Guide explicatif

Mise à jour 2018


Avant-propos

Le Règlement sur les effets, les cabinets et autres bureaux des acupuncteurs1 édicte
notamment, les normes à respecter quant à la rédaction et la tenue des dossiers par les
acupuncteurs.

Le guide d’exercices « La tenue de dossiers par l’acupuncteur », présenté en janvier 2008


avait été conçu pour les acupuncteurs aux fins de faciliter la compréhension et
l’application de ces normes.

Toutefois, compte tenu de l’évolution de la profession depuis la première parution du


guide d’exercices, des champs d’action des acupuncteurs qui se sont multipliés et diversifiés,
ainsi que de la reconnaissance du « Polygramme des compétences liées à l’exercice de la
2
profession d’acupuncteur au Québec » (ci-après le Polygramme) par le Conseil
d’administration de l’Ordre des acupuncteurs comme document de référence en
matière de compétences, force est de constater qu’une mise à jour du guide d’exercices
s’imposait.

D’ailleurs, l’intégration des compétences et de ses composantes ̶ telles que répertoriées


dans le Polygramme des compétences ̶ au guide explicatif actuel devrait permettre aux
acupuncteurs de situer leurs compétences par rapport aux attentes de l’Ordre.

C’est pourquoi la compétence, la dimension d’appartenance et la composante


correspondante seront identifiées, le cas échéant, pour chacune des rubriques
constituant cette mise à jour.

D’autre part, l’utilisation de plus en plus fréquente des technologies de l’information et


de la communication (TIC) par les acupuncteurs justifiait l’intégration de nouvelles
balises.

1
Règlement sur les effets, les cabinets et autres bureaux des acupuncteurs, R.R.Q., c. A-5.1, r.
2.1., en ligne : http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cr/A-5.1,%20r.%205
2
Polygramme des compétences liées à l’exercice de la profession d’acupuncteur au Québec, en
ligne : http://www.o-a-q.org/getmedia/286e66c2-79f2-4a65-a3ed-e867cb8a662d/Polygramme-
des-competences-liees-a-l-exercice-de-la-profession-d-acupuncteur-au-Quebec.aspx
2
Ce document énonce les paramètres relatifs à la constitution et à l’élaboration des
dossiers-patients ; il se veut à la fois une référence normative et un outil de travail
réflexif et pratique.

3
Table des matières
La tenue des dossiers par l’acupuncteur ..........................................................................................6
1. Fonctions et objectifs de la tenue de dossier ...............................................................................7
2. Éléments généraux de la tenue de dossier...................................................................................9
2.1 Date d’ouverture du dossier................................................................................................ 10
2.2 Identification du patient ...................................................................................................... 10
2.3 Observations : Interrogatoire et examen clinique .............................................................. 11
2.3.1 La raison de consultation.............................................................................................. 11
2.3.2 L’interrogatoire ............................................................................................................. 12
2.3.3 Examen physique .......................................................................................................... 13
2.3.4 Informations additionnelles ......................................................................................... 14
2.4 Opinion quant à la nature de la maladie ou de l’état énergétique du patient ................... 15
2.5 Consultations et interventions ............................................................................................ 16
2.5.1 Documents et informations à insérer au dossier-patient ............................................ 20
2.5.2 Divulgation de renseignements et secret professionnel .............................................. 21
3. Particularités entourant la rédaction des notes ........................................................................ 22
3.1 Signature au dossier ............................................................................................................ 24
3.2 Notes téléphoniques ........................................................................................................... 24
4. Particularités entourant la conservation des dossiers .............................................................. 24
4.1 Lieu de conservation des dossiers ....................................................................................... 24
4.2 Confidentialité ..................................................................................................................... 24
4.3 Classement et temps de conservation ................................................................................ 25
4.4 Destruction des documents................................................................................................. 25
5. Droit d’accès et remise de documents ...................................................................................... 25
5.1 Refus à une demande d’accès ............................................................................................. 26
6. Cession, transfert, garde provisoire des dossiers ...................................................................... 26
7. Particularités entourant l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la
communication.............................................................................................................................. 27
7.1 Courrier électronique .......................................................................................................... 27
7.2 Messages texte .................................................................................................................... 28
8. Traitements ponctuels : antitabac et autres ............................................................................. 28
Conclusion ..................................................................................................................................... 29

4
Annexe 1 : Règlement sur les effets, les cabinets de consultation et autres bureaux des
acupuncteurs, article 2. ................................................................................................................. 30
Annexe 2 : La matrice des compétences ....................................................................................... 31
Annexe 3 : Consentement aux soins ............................................................................................. 32
Annexe 4 : Utilisation du laser ....................................................................................................... 34
Annexe 5 : Abréviations les plus courantes................................................................................... 35
RÉFÉRENCES BIBIOGRAPHIQUES ................................................................................................... 37

5
La tenue des dossiers par l’acupuncteur
L’article 2 du Règlement sur les effets, les cabinets de consultation et autres bureaux des
acupuncteurs (Annexe1) stipule que « tout acupuncteur doit constituer et tenir un
dossier pour toute personne qui le consulte ».

Cette obligation de tenir un dossier vaut tout autant pour les patients traités au cabinet
de consultation qu’en tout autre lieu, incluant les visites à domicile.

Il faut retenir qu’une tenue de dossier rigoureuse contribue à une meilleure prise en
charge du patient et à l’optimisation de la pratique professionnelle.

Les dossiers informatiques

Les informations que contient ce guide ne doivent pas être interprétées comme
excluant le recours à l’informatique. Les dossiers informatisés doivent satisfaire aux
mêmes normes que les dossiers papier, cependant la technologie nécessite d’adopter
quelques mesures additionnelles :

1. l’acupuncteur doit sauvegarder les données et en conserver une copie de


sécurité dans un endroit sûr ;
2. l’acupuncteur doit utiliser une base de données distincte de tout autre
document ou application ;
3. l’acupuncteur doit protéger l’accès à ces données en employant, par exemple, un
mot de passe ;
4. le logiciel servant à la tenue de dossier ne doit pas permettre d’effacer ou de
modifier une information une fois qu’elle a été saisie ;
5. à l’instar de la signature manuscrite, la signature électronique est également
obligatoire.

À ce sujet, le Barreau du Québec a produit le « Guide des TI, 24 questions »3, un


questionnaire permettant d’évaluer ses connaissances en la matière et qui propose des
pistes de solutions pour une utilisation conforme et sécuritaire des TI.

3
Barreau du Québec, Guide des TI, 24 questions, version 2016, en ligne :
http://guideti.barreau.qc.ca/
6
1. Fonctions et objectifs de la tenue de dossier
La tenue de dossiers doit être perçue comme un des facteurs favorisant l’excellence de
l’intervention professionnelle.

Une bonne tenue de dossiers contribue notamment à une meilleure gestion de la


relation thérapeutique acupuncteur/patient ayant pour but « d’améliorer la santé ou de
soulager sa douleur »4.

Le dossier-patient s’avère un instrument essentiel de conservation des données


relatives à la santé du patient. Plus encore, il se révèle un outil de travail indispensable
associé à la démarche et au raisonnement clinique de l’acupuncteur.

Aussi, il témoigne des différentes étapes suivies par l’acupuncteur pour l’élaboration de
son opinion quant à la nature de la maladie du patient, selon la médecine énergétique
orientale.

Le dossier-patient permet également de suivre adéquatement l’évolution de


l’organisation des soins au fil des traitements.

L’utilisation d’un questionnaire normalisé est de beaucoup préférable aux pages


blanches ; il vous assure de ne rien oublier.

Un questionnaire-patient normalisé en version française et anglaise est disponible sur le


site de l’Ordre5. Ce modèle peut servir de base à la création de questionnaires adaptés
aux besoins individuels des acupuncteurs.

Un aide-mémoire

Le dossier est un document unique et individualisé regroupant l’ensemble des


informations concernant la personne soignée. Le nombre d’informations recueillies
concernant le patient à la suite des rencontres avec celui-ci est tel qu’il est impossible de
tout mémoriser. Ainsi, le dossier constitue un aide-mémoire indispensable.

4
Loi sur l’acupuncture, L.R.Q., c. A-5.1, art. 8.
5
OAQ- Dossier d’acupuncture-Modèle, Questionnaire d’inscription confidentiel, en ligne :
http://www.o-a-q.org/getmedia/f3ea05df-805d-4fe4-8d80-
84b6f869f26f/Dossier_type_(francais).aspx
7
Il faut retenir que tout ce qui n’est pas inscrit au dossier pourrait être considéré comme
non dit ou non fait.

Un outil de communication

L’évolution de la profession nous amène aussi à tenir compte de l’interdisciplinarité et


de la multidisciplinarité et, en ce sens, le dossier doit nous permettre de transmettre les
informations pertinentes à bon escient.

Par conséquent, le dossier est un outil de communication important. Le cas échéant, il


doit permettre le partage d’informations avec des confrères ou tout autre professionnel
de la santé impliqué dans le traitement du patient6.

Un outil d’évaluation

Le dossier constitue un des principaux éléments vérifiés lors d’une inspection


professionnelle, aussi doit-il témoigner de vos compétences relatives aux normes
établies de bonne pratique professionnelle.

Le reflet d’une démarche professionnelle

La nature des informations recueillies et leur disposition dans le dossier doivent


permettre d’atteindre certains objectifs :

1. retrouver rapidement et sans risque d’erreur le bon dossier ;


2. se remémorer le contenu des rencontres précédentes, y incluant les échanges
téléphoniques, par courrier électronique ou messages texte ;
3. structurer le recueil d’informations et de données au moment des rencontres ;
4. disposer à tout moment de l’histoire médicale actualisée et synthétisée du
patient ;
5. témoigner des arguments qui sous-tendent les décisions cliniques ;
6. planifier et assurer un suivi personnalisé prenant en compte les pathologies, les
problèmes de santé, les facteurs de risque, les facteurs psychologiques,
environnementaux, sociaux ou autres.

6
La référence à d’autres professionnels implique nécessairement que ces derniers soient
membres d’un ordre professionnel. Aussi, avant toute divulgation, assurez-vous d’obtenir le
consentement du patient.
8
Un élément de protection juridique

Le dossier-patient peut apparaître comme un élément de preuve disculpant ou


incriminant lors de la mise en jeu de votre responsabilité advenant un litige : il constitue
une véritable référence permettant de rejeter ou de fonder l’action en responsabilité
professionnelle et civile.

Ainsi, un dossier bien tenu est une protection pour le professionnel puisqu’il lui permet
d’attester des événements survenus si les informations qu’il contient peuvent
témoigner de sa conformité à une pratique respectant les règles de l’art.

Le dossier-patient a pour objectifs d’être un aide-mémoire, un outil de


communication, d’évaluation et le reflet de votre démarche
professionnelle. De plus, il constitue un élément de protection juridique.

2. Éléments généraux de la tenue de dossier


Dans cette partie, nous préciserons la teneur des éléments exigés pour satisfaire à
l’application de l’article 2 du Règlement sur les effets, les cabinets et autres bureaux des
acupuncteurs. Ce qui suit constitue le contenu minimal à inclure dans un dossier-patient.
L’acupuncteur pourra y rajouter toutes les informations qu’il juge pertinentes, selon le
modèle diagnostique qu’il utilise.

Comme nous l’avons exprimé, ce guide explicatif a également pour but de renseigner les
acupuncteurs quant au contenu du Polygramme en matière de tenue de dossiers aux
fins de favoriser le développement et le maintien de leurs compétences. « Un
acupuncteur compétent doit savoir démontrer son aptitude à exercer la profession
efficacement en mobilisant et en intégrant ses connaissances, ses habiletés et son
jugement pour analyser une situation complexe et définir des problèmes »7.

La matrice des compétences issue du Polygramme se décline en trois dimensions. L’une


d’elles est la dimension professionnelle de l’exercice de l’acupuncture qui se divise elle-
même en trois composantes, soit : l’évaluation de la situation clinique (CESC),

7
Polygramme des compétences liées à l’exercice de la profession d’acupuncteur au Québec, p.
14.
9
l’intervention clinique (CIC) et la continuité clinique (CCC). La tenue de dossiers s’inscrit
principalement dans la dimension professionnelle de l’exercice de l’acupuncture. Sept
compétences sont identifiées à cette dimension alors que la matrice en compte 22 au
total.

Comme indiqué dans le tableau illustrant la matrice des compétences (voir


l’Annexe 2), chacune des compétences peut contenir un certain nombre d’éléments de
compétence et de critères de performances. Par exemple : dans la composante de
l’évaluation de la situation clinique (CESC), effectuer la collecte des données est une
compétence ; savoir bien identifier les besoins du client est un des éléments de cette
compétence ; et cerner les motifs principaux de la consultation est l’un des trois critères
de performance associés à cette compétence qui relève de la dimension professionnelle
de la pratique.

Seront ainsi précisés sous forme de tableau, la composante (CESC, CIC ou CCC), la
compétence (C), les éléments de compétence (EC) et les critères de performance (CP)
reliés à la rubrique qui les précède.

2.1 Date d’ouverture du dossier


La date d’ouverture du dossier doit être indiquée selon la séquence suivante : indication
du jour, du mois et de l’année.

2.2 Identification du patient


De façon règlementaire, l’identification du patient (données nominatives) est basée sur
les six paramètres suivants : la date de consultation, nom et prénom du patient, son
sexe, sa date de naissance, son adresse et son numéro de téléphone.

Sans être obligatoire, le numéro d’assurance maladie peut également faire partie de ces
données ; il peut s’avérer essentiel lors des échanges avec la CNESST ou la SAAQ
puisqu’il doit être indiqué sur les réclamations d’honoraires, tout comme le numéro de
dossier attribué par l’organisme en cause.

Les informations additionnelles telles : le nombre d’enfants, l’occupation du patient, le


groupe sanguin, le statut matrimonial, le nom du conjoint ou encore le nom de la

10
personne qui réfère, ne sont pas des données nominatives. Bien que certaines d’entre
elles ne soient pas justifiées, si des informations apparaissent importantes une fois la
raison de consultation établie, ou en cours de traitement (par exemple, l’occupation du
patient), elles devront être notées au dossier dans une séquence bien organisée de
l’interrogatoire.

D’autre part, il est à noter que le fait d’inscrire le nom d’une personne à appeler en cas
d’urgence pourrait éventuellement contrevenir à l’obligation de maintenir le secret
professionnel.

Enfin, précisons que le numéro d’assurance sociale (NAS) ne doit en aucun cas être
demandé au patient.

Identification du patient
DONNÉES PRÉCISIONS
Nom et prénom Le nom de famille et le prénom à la naissance.
Sexe Information justifiée en raison des prénoms dont on
ne peut distinguer le genre.
Date de naissance Préférable à l’âge puisque le dossier peut servir
durant de nombreuses années. Elle devrait être
notée en chiffres et respecter l’ordre du jour, du mois
et de l’année.
Adresse L’adresse de résidence doit comporter le numéro, la
rue, la ville, la province et le code postal du patient.
Ces informations doivent être précises et actualisées.
Numéros de téléphone Les numéros de téléphone à domicile, au travail ou
du cellulaire, le cas échéant, doivent être inscrits.

2.3 Observations : Interrogatoire et examen clinique


2.3.1 La raison de consultation
La raison principale de la visite devrait décrire, en quelques mots, les principaux motifs
pour lesquels le patient consulte. S’il s’agit d’un diagnostic médical obtenu par le
patient, l’acupuncteur devra le spécifier.

11
À partir de cette information, l’acupuncteur devra procéder à l’interrogatoire du patient,
évaluer ses attentes et s’assurer d’obtenir son consentement8 selon les paramètres
déterminés à l’Annexe 3, avant de procéder à l’examen clinique et au traitement.

CESC : C — effectuer la collecte de données


EC : identifier les besoins du patient
CP : 1. cerner les motifs principaux de consultation ;
2. évaluer les attentes du patient ;
3. appliquer une approche centrée sur le patient

2.3.2 L’interrogatoire
« Faire un examen sans interrogatoire est une insanité »
Su Wen, chapitre 77

L’histoire médicale du patient doit être relatée comme une élaboration bien organisée
et séquentiellement développée en considération des signes et symptômes que
présente le patient.

L’anamnèse constitue une étape cruciale et inéluctable de l’évaluation du patient.


Considérant le fait que plusieurs approches différentes s’offrent aux acupuncteurs en
fonction des cadres théoriques et modèles énergétiques de référence privilégiés (Zang
Fu, Yin/Yang, 5 Éléments, 6 niveaux, Énergétique des êtres vivants, etc.), une fois le ou
les symptômes majeurs précisés, l’acupuncteur devra en détailler les principales
caractéristiques, comme le démontre le tableau qui suit :

Données subjectives

Rubriques du dossier-patient Exemples de contenu à inscrire

Nature du malaise et relation avec Localisation et type de douleur, sensations de


les autres symptômes toutes sortes exprimées, mauvaise digestion,
relation avec le travail, malaises ressentis, etc.

8
Les divers paramètres relatifs à l’obtention du consentement aux soins en acupuncture vous
sont expliqués à l’Annexe 3.
12
Exacerbation et rémission Aggravé ou amélioré par la chaleur, le froid, en
mangeant, par le repos, etc.
Effet du traitement Diminution de l’enflure et de la douleur,
augmentation de la capacité physique ou de la
mobilité, amélioration du sommeil, de la digestion,
etc.

La description détaillée de la symptomatologie, des antécédents et des affections


associées fournira des éléments qui orienteront l’acupuncteur dans l’élaboration de son
jugement clinique. Ces informations fournies par le patient constituent les données
subjectives du dossier.

CESC : C — effectuer la collecte de données


EC : recueillir l’information sur l’état de santé du patient
CP : 1. réaliser les quatre temps de l’examen ;
2. modifier la stratégie d’examen

2.3.3 Examen physique


Cet aspect de la pratique permet de mettre en évidence tous les signes pertinents
observables, palpables ou mesurables quant à la raison de consultation et s’avère un
élément essentiel à la formulation de l’opinion de l’acupuncteur quant à l’état
énergétique du patient.

L’inspection générale du patient constitue la première étape de tout examen physique,


examen qui doit être fait avec délicatesse, dans le respect de la dignité du patient et
avec son consentement.

Le tableau suivant présente des exemples de types de données pouvant apparaître dans
la section des notes d’observation :

Données objectives

Rubriques du dossier-patient Exemples de contenu à inscrire

État émotif Joyeux, déprimé, fatigué, colérique, etc.

13
Attitude ou comportement Volontaire, collaboratif, motivé, agressif,
etc.
Parole Troubles du langage, intensité de la voix,
respiration, loquacité, etc.
Particularités physiques visibles Taille, poids, déformations, mouvement du
corps, état de la peau et sa coloration,
taches de naissance, etc.

Quant à la mesure des paramètres vitaux, en plus de l’examen de la langue et de la prise


des pouls chinois, les aspects indiqués dans le tableau qui suit peuvent, au besoin, faire
l’objet d’une attention particulière :

Données objectives de l’examen clinique

Inspection Palpation
Auscultation Percussion
Tension artérielle Pouls radial
Les signes ainsi observés par l’acupuncteur constituent les éléments objectifs du dossier.

2.3.4 Informations additionnelles


D’autres informations tout aussi importantes doivent également figurer au dossier du
patient, car ces éléments peuvent guider l’acupuncteur dans son analyse des données
déjà recueillies. Le tableau suivant nous en fait le rappel :

Éléments de la cueillette de données Explications


devant apparaître dans les rubriques
obligatoires du dossier-patient.
Médication Énumération de toute médication prise,
incluant celle sans ordonnance et les
produits naturels. La mise à jour doit être
faite et les changements inscrits, le cas
échéant.
Corticoïdes et anticoagulants En raison de leur nature, ces médicaments
peuvent influencer les résultats de
traitement ou nécessiter une attention
particulière lors des punctures.

14
Énumération des diagnostics et avis Ceci permet de dresser un profil de l’état
médicaux connus de santé et de connaître les traitements
déjà entrepris.
Comptes rendus des consultations avec un Verbaux ou écrits, ces comptes-rendus
médecin ou un autre professionnel sont des informations complémentaires
qui peuvent être utiles à l’acupuncteur lors
de l’évaluation initiale ou des suivis.

CESC : C — effectuer la collecte de données


EC : obtenir de l’information selon les données biomédicales et les antécédents
médicaux
CP : 1. procéder à l’examen physique ;
2. utiliser les données provenant d’autres intervenants ;
3. évaluer les fonctions cognitives, l’état émotionnel et le comportement ;

2.4 Opinion quant à la nature de la maladie ou de l’état énergétique du


patient
Dans le contexte de la pratique de l’acupuncture, la nature de la maladie correspondra à
un syndrome énergétique qui sera en lien avec le motif de la consultation.
L’acupuncteur, en se basant sur les règles reconnues par la profession, précisera son
opinion quant à la nature de la maladie et, pour ce faire, déterminera le ou les
syndromes présents grâce à un processus de raisonnement clinique rigoureux, appuyé
sur une analyse des signes et symptômes recueillis et observés.

L’opinion sera exprimée selon les termes de la médecine énergétique orientale, par
exemple : stagnation du Qi du Foie, Jue Yin en excès, vide de yang de la Rate, etc.

Lors d’une première visite, si une telle opinion n’a pas été précisée, l’acupuncteur devra
indiquer une opinion différentielle (le ou les syndromes possibles) et le spécifier. Des
précisions quant à l’évolution de cette opinion concernant l’évolution du cas clinique
devront être notées dans le dossier au fil des rencontres subséquentes.

15
Un acupuncteur n’est pas habilité à poser un diagnostic. Légalement, il
émet une opinion quant à la nature de la maladie, selon la médecine
énergétique orientale.

2.5 Consultations et interventions


À chacune des visites, la date de consultation ainsi que les éléments indiqués au tableau
suivant devront apparaître au dossier-patient :

Éléments à compléter dans les Précisions et exemples


différentes rubriques du dossier
Indication de traitement Direction ou orientation thérapeutique que
l’acupuncteur veut donner au traitement.
Stratégie de traitement.
Ex. : tonifier le Qi du Yang Ming
Ex. : 1. Soulager patient
2. Traiter terrain
Plan de traitement Préciser ses choix d’intervention et conseils au
patient. Obtenir son consentement.
Ex. : Aiguilles et électrostimulateur, 4 séances,
une fois par semaine, repos suggéré, éviter les
aliments froids, etc.

CESC : C — planifier l’intervention


EC : déterminer une orientation thérapeutique
CP : 1. élaborer une stratégie de traitement ;
2. considérer les précautions nécessaires ;
3. identifier d’autres moyens de traitement
EC : définir un plan de traitement
CP : 1. préciser ses choix d’intervention ;
2. évaluer l’apport de domaines connexes (nutrition, activité ou hygiène) ;
3. définir la stratégie d’intervention ;
4. anticiper les résultats
EC : établir une entente avec le patient sur le plan d’intervention
CP : informer le patient et obtenir son consentement

16
Les éléments suivants doivent également être notés dans les dossiers :

Identification des sites Indiquer tous les points utilisés lors des
d’acupuncture utilisés traitements.
Ex. : Shou San Li ou (10 GI), Zhong Wan ou (12 VC),
Tian Shu ou (25 E), Zu San Li ou (36 E)
Type d’aiguilles Le type d’aiguilles peut varier selon les zones à
puncturer et les effets recherchés.
La longueur adéquate peut témoigner d’une
*Assurez-vous que les aiguilles pratique sécuritaire. Le type d’emballage
utilisées sont homologuées par (individuel ou en paquet) déterminera le protocole
Santé Canada. clinique de manipulation des aiguilles avant
insertion.
Ex. : aiguilles d’acupuncture, ASP, triangulaire,
Fleur de prunier, etc.
 longueur : 13, 25 ou 40 mm
Nombre d’aiguilles insérées et Chacun de ces nombres doit être clairement noté
nombre d’aiguilles retirées lors de chaque traitement.
Technique employée Indiquer quelles techniques d’aiguilles ont été
employées.
Ex. : tonification, dispersion ou harmonisation.

Type d’instrumentations Indiquer l’utilisation de toute instrumentation


dans l’application du traitement.
*Assurez-vous que vos appareils
sont homologués par Santé
Canada. Ex. : Électrostimulation
La localisation des pôles positif et négatif ainsi que
N.B. Pour une utilisation les fréquences utilisées doivent être notées.
sécuritaire des instruments, vous Laser9 : le type, la force, la fréquence et la durée
devez vous référer au guide du d’application doivent être inscrits aux dossiers.
fabricant.

9
Pour une utilisation sécuritaire et conforme des lasers, voir l‘Annexe 4.
17
Lampes électromagnétiques10 Il est nécessaire d’identifier les porteurs d’ISMIA
*Veuillez vous référer au mode et les femmes enceintes à leur dossier avant
d’emploi du fabricant. d’utiliser une lampe électromagnétique.
Moxa régulier ou Moxateur Ex. : Moxas en bâton ou en vrac, moxateur
électrique électrique, etc., et régions traitées sont à indiquer.
Matériel semi-critique réutilisable : Le matériel utilisé doit être répertorié, conforme
ventouses, rouleaux, racloirs (Gua et sécuritaire.
sha) et autres. La technique utilisée et son site d’application
doivent être notés.
Pour une utilisation sécuritaire du matériel, les
porteurs de tout type de tuberculose devront être
identifiés au dossier afin que l’acupuncteur
choisisse la procédure de désinfection appropriée.
Autres modalités de la MTO Toutes les modalités utilisées doivent être
(QI Gong, Tuina, pharmacopée indiquées au dossier des patients.
traditionnelle chinoise)
Réaction au traitement en cours Indiquer toute réaction du patient au traitement
lors de la visite en cours.
Ex. : Douleurs à la puncture, nausées,
étourdissements, rougeurs, etc.

CIC : C — appliquer un protocole d’intervention


EC : choisir des méthodes de traitement
CP : 1. respecter les règlements de la pratique ;
2. appliquer les principes de base de l’éthique pour le choix des méthodes de tx ;
3. respecter les limites de la relation praticien-patient ;
4. tenir compte des limites du patient
EC : adapter son intervention à la situation clinique
CP : 1. adapter sa pratique au contexte socioculturel ;
2. adopter des comportements vigilants ;
3. adopter un comportement réduisant les risques de blessure et accident

10
Pour en apprendre davantage sur les recommandations de l’organisme Santé Canada à
propos des ISMIA, consulter le site : http://www.canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-
avis/hc-sc/2005/14340a-fra.php
18
EC : exécuter le traitement
CP : 1. veiller à protéger l’intimité du patient ;
2. assurer le confort et le bien-être ;
3. localiser les points d’acupuncture sur le corps ;
4. utiliser une méthode respectueuse, sans ambigüité ;
5. utiliser des instruments d’intervention et des modes de stimulation conformes et
sécuritaires
EC : démontrer un comportement clinique qui assure un contrôle de qualité
CP : 1. appliquer des mesures de sécurité durant le tx ;
2. appliquer les normes d’hygiène et d’asepsie ;
3. appliquer avec rigueur les règlements sur les déchets biomédicaux ;
4. gérer les accidents ;
5. communiquer efficacement avec les autres intervenants
EC : optimiser son intervention clinique
CP : 1. démontrer de l’aisance et du leadership ;
2. assumer sa responsabilité professionnelle ;
3. accroitre l’efficacité de sa pratique ;
4. gérer le stress inhérent à la situation
EC : intervenir dans des situations d’urgence
CP : 1. appliquer le protocole lié à la puncture accidentelle ;
2. appliquer les techniques d’intervention psychologique ;
3. agir en situation d’urgence psychologique ;
4. reconnaitre et gérer la problématique d’urgence

Le suivi des consultations permet de suivre adéquatement l’évolution des soins et les
informations qui s’y rattachent doivent être notées :

Suivi des consultations Inscrire les réactions favorables ou contraires au


traitement reçu, les nouvelles consultations
médicales et les changements de médicaments,
etc.
Ex. : amélioration ou aggravation de l’état, les
effets ressentis depuis le dernier traitement,
etc.
Évolution de la situation clinique Réajuster le plan de traitement selon l’évolution
de l’état du patient.
Réappliquer le protocole d’intervention dans
son ensemble.

19
CCC : C — faire le suivi de l’intervention
EC : assurer la mise à jour complète et précise du dossier
CP : 1. inscrire les informations au dossier ;
2. inscrire l’opinion de l’acupuncteur ;
3. rédiger le plan de tx
4. noter toutes les informations pertinentes au dossier
EC : évaluer l’évolution de la situation
CP : 1. évaluer l’évolution de la situation de santé du patient ;
2. analyser les attentes du patient ;
3. renseigner le patient sur l’évolution de son état de santé ;
4. réajuster le plan de tx selon l’évolution ;
5. diriger le patient, au besoin, vers d’autres ressources ;
6. mettre fin au tx au moment opportun

2.5.1 Documents et informations à insérer au dossier-patient


Le cas échéant, pour compléter les obligations visées par l’article 2 du Règlement sur les
effets, les cabinets et autres bureaux des acupuncteurs, le dossier-patient devra
contenir tous les autres documents disponibles et relatifs à la maladie du patient tels les
rapports d’examens, les prescriptions de traitements, les formulaires des organismes
payeurs, etc. Le dossier devra aussi inclure les conseils donnés par l’acupuncteur sur
l’alimentation, l’hygiène de vie ou tout autre sujet en lien avec la santé.

Voici des exemples de documents que l’on peut retrouver dans les dossiers :
Documents et informations à joindre au Détails
dossier-patient
Demande de consultation provenant d’un Ces documents doivent être conservés au
médecin, résultats d’analyses, rapports dossier. Avant leur insertion, vous devrez
d’examens, etc. y inscrire la date de réception ainsi que
vos initiales.
Autorisations légales Les documents autorisant la divulgation
de renseignements particuliers à des tiers
de même que ceux autorisant le retrait de
documents doivent être conservés au
dossier du patient.

20
Rapport d’incident ou d’accident Tous les incidents et accidents survenus
doivent être inscrits aussi fidèlement que
possible et le plus rapidement possible au
dossier.
Ex. : Brulure par moxa, réaction allergique,
puncture accidentelle11
Toute autre information pertinente ou Ex. : Un échange verbal ou écrit avec un
possiblement litigieuse patient qui prend une tournure trop
personnelle, la réception ou le refus de
cadeaux offerts par le patient ou par
l’acupuncteur, la décision de mettre fin
aux traitements prise de manière
unilatérale ou partagée et les motifs
impliqués, etc.

Assurez-vous de conserver les documents officiels se rapportant à la


maladie de la personne, de même que les comptes-rendus et les
autorisations légales dans un même dossier.

2.5.2 Divulgation de renseignements et secret professionnel


Le secret professionnel auquel est tenu l’acupuncteur l’oblige à obtenir l’autorisation du
patient avant toute divulgation de renseignements.

L’article 60.4 du Code des professions12 contraint tous les professionnels à obtenir le
consentement du patient avant de divulguer des renseignements le concernant.

D’autre part, le Code de déontologie des acupuncteurs13 précise, en outre, que


l’acupuncteur doit éviter de révéler qu’une personne a fait appel à ses services.

Par ailleurs, l’article 36 prévoit que les seuls moments où un acupuncteur peut
communiquer un renseignement confidentiel sans le consentement du patient
sont lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire qu’une personne ou un groupe de

11
La Trousse d’exposition percutanée accidentelle est disponible en ligne: http://www.o-a-
q.org/getmedia/5283351d-f898-45c6-9cc2-5f48c1298ab0/Accident_percutane_document.aspx
12
Code des professions, L.R.Q., c. C-26., art. 35.
13
Code de déontologie des acupuncteurs, R.R.Q., c. A-5.1, r. 1.2.
21
personnes identifiées est en danger imminent de mort ou risque de subir des
blessures graves ou, lorsque la loi l’y oblige.

L’Ordre des acupuncteurs a produit un formulaire de consentement que vous pouvez


consulter et télécharger sur son site Web14.

Le fait pour l’acupuncteur de s’imposer une démarche rigoureuse dans la


rédaction de ses dossiers favorise un exercice professionnel de qualité.

3. Particularités entourant la rédaction des notes


Lors de la rédaction de ses notes, l’acupuncteur doit tenir compte de certaines
particularités. Les prochaines informations spécifient celles qui exigent une attention
plus soutenue.

Afin d’assurer et de témoigner de l’excellence de la pratique, de la bonne coordination


et de la sécurité des soins, les écritures et autres notes portées au dossier doivent être
lisibles, pertinentes et ne prêter à aucune interprétation.

Écriture indélébile : puisque le dossier peut servir lors d’une mise en jeu éventuelle de
la responsabilité professionnelle, toutes les écritures doivent être indélébiles (le crayon
de plomb est proscrit) et les informations erronées ne doivent pas être effacées, mais
biffées, et le paraphe de l’acupuncteur apposé. Si nécessaire, les corrections peuvent
être rédigées à côté ou plus loin dans le dossier.

Exactitude : les données inscrites au dossier doivent être exactes et exhaustives ; elles
seront de nature subjective (relatives aux dires du patient) ou objective (telles
qu’observées par l’acupuncteur) ; elles doivent inclure tous les éléments prescrits par la
règlementation et ne pas porter à interprétation.

14
Le formulaire de consentement de l’OAQ est disponible en ligne : http://www.o-a-
q.org/getmedia/3751f7f6-70e3-4c26-94a1-f4885caf89a7/Consentement_formulaire.aspx

22
Utilisation de termes et d’abréviations : bien que des abréviations soient d’usage
courant, celles-ci doivent être connues, justes et ne pas porter à confusion. (Voir la liste
des abréviations à l’Annexe 5)

Notes tardives : la présentation chronologique des traitements et des événements


permet de suivre l’évolution de la santé du patient et d’évaluer les résultats obtenus à la
suite des interventions.

Les notes tardives ne sont pas d’emblée invalides, mais il appartiendra à l’acupuncteur
d’en démontrer le fondement, la crédibilité et la justification.15

Concision : la concision dans l’inscription des données, des termes et des abréviations
justes est de rigueur dans la rédaction des notes cliniques.

Modifications au dossier : si des modifications doivent être apportées, le responsable


doit rayer la partie erronée et y apposer ses initiales. Omettre de rectifier des entrées
que l’on sait incorrectes pourrait être interprété comme une falsification volontaire.

Complétude : le contenu et la fréquence des notes doivent être suffisants pour suivre
l’évolution de l’état du patient et justifier un changement dans l’orientation des
traitements.

Un professionnel peut engager sa responsabilité civile si la preuve démontre que le fait


d’avoir travaillé avec un dossier incomplet a contribué en partie ou en totalité au
préjudice subi par le client.

Par ailleurs, il peut aussi faire l’objet d’une plainte disciplinaire pour avoir omis d’inscrire
des notes au dossier.

Lisibilité : la lisibilité des notes manuscrites est importante pour éviter toute erreur
d’interprétation. Un dossier illisible est aussi inutile que s’il était absent et le patient
peut demander de la faire corriger.

Langue de rédaction : les dossiers doivent être rédigés en français ou en anglais.

15
Martin Hébert, Aspect juridique du dossier de santé et de services sociaux, Rock Forest,
Association québécoise des archivistes médicales, 2002, p.27.
23
3.1 Signature au dossier
L’acupuncteur doit signer ou parapher toute inscription qui est versée au dossier si elle
n’est pas manuscrite ou s’il n’est pas le seul à verser des renseignements au dossier.

3.2 Notes téléphoniques


Le résumé des appels téléphoniques doit être noté au dossier lorsque pertinent. Que le
patient manifeste une inquiétude ou qu’il ait besoin d’une information, ces détails
doivent être consignés au dossier de façon chronologique, avec le suivi.

Le manque de temps ne constitue pas un facteur atténuant. L’argument


d’une mémoire exceptionnelle n’est pas un motif recevable pour une
exemption de l’obligation à procéder à une tenue de dossiers rigoureuse.

4. Particularités entourant la conservation des dossiers


La confidentialité, la conservation et la destruction des dossiers font l’objet de règles
spécifiques que l’acupuncteur doit connaître.

4.1 Lieu de conservation des dossiers


Aux fins d’en assurer la confidentialité, l’acupuncteur doit conserver ses dossiers à son
cabinet de consultation. Il doit les conserver dans un local ou un meuble auquel le public
ou toute autre personne non autorisée n’a pas accès, ou pouvant être fermé à clé ou
autrement.

Dans le cas ou un acupuncteur offre ses traitements exclusivement au domicile de ses


patients, les dossiers doivent être conservés au domicile professionnel de
l’acupuncteur, dans un endroit réservé à cette fin et dont il peut contrôler l’accès pour
en assurer la confidentialité.

4.2 Confidentialité
Aucun acupuncteur ne peut consulter le dossier tenu par un collègue sans l’autorisation
expresse du patient concerné. Le secret professionnel doit être respecté en tout temps.

24
Les dossiers électroniques doivent faire l’objet des mêmes considérations : l’accès aux
informations qu’ils contiennent doit être réservé aux seules personnes autorisées à y
avoir accès. D’ailleurs, lorsque l’acupuncteur quitte momentanément l’ordinateur, il doit
s’assurer de protéger l’accès et la visualisation de son contenu par des personnes non
autorisées.

4.3 Classement et temps de conservation


Pour en faciliter le repérage, les dossiers doivent être classés de façon ordonnée.

Les dossiers doivent être conservés pour une période de 5 ans suivant la dernière
inscription ou insertion afin de satisfaire à l’article 9 du Règlement sur les effets, les
cabinets et autres bureaux des acupuncteurs.

4.4 Destruction des documents


Toute entreprise privée qui constitue un dossier à partir de renseignements personnels
doit mettre en place un système de destruction des documents. Cette obligation
découle de la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé.
Par ailleurs, l’article 10 du Règlement sur les effets, les cabinets et autres bureaux des
acupuncteurs prévoit que les acupuncteurs qui détruisent eux-mêmes ou qui font
détruire des dossiers par un tiers doivent s’assurer que la confidentialité est respectée
tout au long de l’opération.

Pour les dossiers informatisés, l’article 11 du règlement prévoit que l’acupuncteur doit
employer une méthode permettant l’effacement permanent et en entier des dossiers.

5. Droit d’accès et remise de documents


16
De façon générale, le Code civil du Québec accorde à toute personne concernée le
droit d’accès à son dossier (art. 37 et s.). Par ailleurs, la Loi sur la protection des
renseignements personnels dans le secteur privé impose à toute personne qui détient un
dossier le devoir de répondre à une demande d’accès faite par la personne concernée
(art. 27 et s.).

16
Code civil du Québec, L.Q., 1991, c. 64.
25
Le Code des professions (art. 60.5) impose au professionnel le devoir de respecter le
droit d’un client de prendre connaissance de son dossier et d’obtenir copie de ses
documents.

Quant aux acupuncteurs, leur Code de déontologie prescrit les modalités d’accès ou de
rectification de renseignements et de remise de documents auxquels ils doivent
également se soumettre :

40. l’acupuncteur doit donner suite, avec diligence et au plus tard dans les
20 jours de sa réception, à toute demande faite par le patient dont l’objet
est :
1° de prendre connaissance des documents qui le concernent dans tout
dossier constitué à son sujet ;
2° d’obtenir copie des documents qui le concernent dans tout dossier
constitué à son sujet.
Seuls les frais raisonnables de photocopies peuvent être chargés au patient qui aura été
informé préalablement du montant approximatif.

Comme énoncé à l’article 39 de son code de déontologie, à défaut de répondre dans les
20 jours de la réception d’une demande d’accès, l’acupuncteur est réputé avoir refusé
d’y acquiescer et peut être poursuivi pour faute déontologique.

5.1 Refus à une demande d’accès


L’article 42 du Code de déontologie des acupuncteurs en application de l’article 60.5 du
Code des professions précise que l’acupuncteur qui refuse l’accès à un renseignement
doit indiquer, par écrit, que sa divulgation entraînerait un préjudice grave pour un
patient ou pour un tiers.

Le patient devrait à ce moment s’adresser par voie de requête à un juge de la Cour du


Québec.

6. Cession, transfert, garde provisoire des dossiers


Des procédures particulières quant à la garde des dossiers sont prévues en cas de
radiation de l’Ordre, de cession d’exercice, de décès, de limitation ou de suspension de
son droit d’exercer des activités professionnelles ou de révocation de permis. Les
26
articles 17 à 30 du règlement vous indiqueront la façon de procéder dans chacun des
cas.

Seul un acupuncteur peut être le cessionnaire ou le gardien provisoire des


effets d’un autre acupuncteur.

7. Particularités entourant l’utilisation des nouvelles technologies


de l’information et de la communication
7.1 Courrier électronique
L’utilisation du courrier électronique (courriel) pour échanger des renseignements qui
pourraient contenir des informations confidentielles doit faire l’objet d’une attention
particulière. Tout comme l’adresse de résidence, l’adresse de courrier électronique des
patients est une information confidentielle qui doit être authentifiée et actualisée avec
attention.

Pour l’acupuncteur utilisant ce mode de communication dans le cadre de sa pratique,


une adresse de courrier électronique professionnelle comportant son prénom et son
nom suivis de son titre professionnel (acupuncteur) ou de son abrégé (Ac.) est
fortement recommandée17.

Par ailleurs, s’il y a échange de documents, que ce soit avec le patient, ou encore, après
avoir obtenu l’autorisation de divulgation de ce dernier, avec des représentants
d’organismes tels la CNESST, la SAAQ ou un autre professionnel de la santé,
l’acupuncteur devra s’assurer de sécuriser l’envoi en utilisant un moyen de transmission
sécuritaire.

Sauf pour la confirmation des rendez-vous, une copie des courriers électroniques
échangés devra être insérée au dossier du patient.

17
Supra note 11, art. 46.1, par. 4.1.
Voir aussi Directive relative à l’utilisation des médias sociaux par les acupuncteurs, en ligne :
http://www.o-a-q.org/getmedia/fb17679e-507c-40fe-87e6-20b122bd0170/Directive-relative-a-l-
utilisation-des-medias-sociaux.pdf.aspx , p. 18.
27
7.2 Messages texte
Quant aux messages texte (textos/SMS), l’authenticité et l’actualisation des adresses de
courrier électronique ou des numéros de cellulaire doivent faire l’objet d’une
vérification rigoureuse afin d’assurer la confidentialité des informations échangées.

Enfin, l’acupuncteur qui souhaite utiliser ou qui utilise un ordinateur, une tablette ou un
cellulaire pour communiquer avec ses patients, des organismes payeurs ou d’autres
professionnels de la santé doit s’assurer d’avoir les connaissances requises pour en faire
une utilisation sécuritaire et conforme aux dispositions règlementaires.

Sauf pour la confirmation des rendez-vous, une copie des messages texte devra être
insérée au dossier du patient.

8. Traitements ponctuels : antitabac et autres


Que ce soit pour l’antitabac, le « lifting acupunctural » ou l’anticellulite, l’acupuncteur
doit constituer un dossier complet pour chacun des patients qui le consultent. De plus,
tous les renseignements qui justifient l’intervention pratiquée doivent être notés aux
dossiers.

28
Conclusion
Nous espérons que ce guide explicatif de la Tenue de dossiers par les acupuncteurs
deviendra un outil de travail facile à utiliser et que les précisions contenues sauront vous
faciliter la tâche.

Pour plus d’informations, vous pouvez vous procurer les lois et règlements qui
concernent la pratique de l’acupuncture en consultant le site suivant :

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca

29
Annexe 1 : Règlement sur les effets, les cabinets de consultation et
autres bureaux des acupuncteurs, article 2.
2. Tout acupuncteur doit constituer et tenir un dossier pour toute personne qui le
consulte.

Il doit notamment y consigner les renseignements suivants :

1 ° la date d’ouverture du dossier ;


2° l’identité de la personne qui le consulte, notamment son nom, son sexe, sa date de
naissance, son adresse et son numéro de téléphone ;
3° les observations qui font suite à l’interrogatoire et à l’examen clinique de la
personne ;
4 ° son opinion quant à la nature de la maladie ; selon la médecine énergétique
orientale.

Le cas échéant, l’acupuncteur doit en outre consigner dans chaque dossier, à l’occasion
de chaque consultation, les renseignements et les documents suivants :

1 ° la date de la consultation ;
2° l’indication de traitement ;
3° l’identification des sites d’acupuncture utilisés selon la nomenclature internationale
(Beijing) ou l’orthographe de la romanisation chinoise (Pinyin) du caractère chinois
identifiant le site, les types et méthodes de stimulation ;
4° la description des services professionnels rendus et des réactions favorables ou
contraires au traitement reçu ;
5° le type d’aiguilles ou d’instrumentations utilisées et le genre de technique employée ;
6° l’énumération des diagnostics connus et la mention de toute médication prise par la
personne, notamment l’utilisation par la personne de médicaments corticoïdes ou
anticoagulants ;
7° les comptes rendus des consultations avec un médecin ou un autre professionnel ;
8° tout autre document se rapportant à la maladie de la personne qui le consulte ;
9° les autorisations légales telles que celles de divulgation de renseignements à des tiers
ou de retrait de certains documents ;
10° tout autre document faisant état de recommandations, de modalités ou d’ententes
particulières.

L’acupuncteur doit signer ou parapher toute inscription qui est versée au dossier si elle
n’est pas manuscrite ou s’il n’est pas le seul à verser des renseignements à ce dossier.

30
Annexe 2 : La matrice des compétences

31
Annexe 3 : Consentement aux soins
Certains codes de déontologie requièrent des membres des ordres professionnels
concernés qu’ils obtiennent le consentement des patients « avant d’entreprendre toute
prestation de services professionnels »18. C’est le cas notamment pour les
psychoéducateurs et psychoéducatrices, les physiothérapeutes, les ergothérapeutes et
les médecins.

Bien que le Code de déontologie des acupuncteurs ne soit pas aussi précis, l’obtention
du consentement des patients n’en demeure pas moins essentielle à toute bonne
pratique.

D’ailleurs, l’article 27 de notre code de déontologie stipule que « L’acupuncteur doit


fournir au patient, en plus des avis et des conseils, les explications nécessaires à
l’appréciation et à la compréhension des services professionnels qu’il lui rend. » L’on
peut comprendre que la finalité de cette obligation professionnelle est de permettre au
patient d’exprimer un consentement éclairé en tout respect de son autonomie.

Consentement aux soins par le patient lui-même : consentement tacite

Il est reconnu que la personne qui se présente à un rendez-vous qu’elle a pris elle-même
est présumée consentir à donner des informations la concernant et, une fois les
explications nécessaires obtenues, à éventuellement consentir aux soins proposés et à
s’installer volontairement dans la salle de traitement.

Bien que le consentement puisse être tacite (ou implicite) et n’ait pas à être
formellement consigné, il faut savoir que l’inscription de notes au dossier peut offrir
autant de protection légale qu’une formule de consentement aux soins. L’inscription
d’une note pourrait constituer la preuve que les explications ont été données et que le
patient consent à recevoir les traitements tels que présentés.

Par ailleurs, une formule succincte au bas d’un questionnaire santé précisant que le
patient a lu et compris les informations, même si elle est signée par le patient, ne
dispense pas l’acupuncteur de son obligation d’obtenir le consentement des patients au
fil des rencontres, car l’obtention du consentement libre et éclairé est un processus
continu.

Afin d’obtenir un consentement libre et éclairé, l’acupuncteur devra, par exemple :

 Expliquer au patient son évaluation du problème selon les termes de la MTO ;


 Préciser la nature et l’objectif des traitements recommandés ;

18
Code de déontologie des psychoéducateurs et psychoéducatrices, C-26, r. 207.2.01., art. 15.
32
 Décrire le déroulement des rencontres (durée et récurrence des visites, etc.) ;
 Préciser ses choix d’interventions (aiguilles/laser, chaleur, ventouses, etc.) ;
 Informer des risques généraux (fatigue, céphalée, etc.) et spécifiques
(ecchymoses, brulures, sens. d’engourdissement, douleur, etc.) reconnus ;
 S’assurer que le patient a bien compris ses explications.

De plus, lorsque l’acupuncteur procède à la réalisation des 4 temps de l’examen, il doit


s’assurer que le patient consent à se dévêtir partiellement ̶ l’acupuncteur est toute fois
tenu de fournir le nécessaire pour couvrir le patient ̶ et à subir un examen physique,
particulièrement lorsque la palpation de certains points risque de soulever une réaction
de pudeur.

Il en va de même pendant les traitements lorsqu’une intervention particulière requiert


l’accès à des zones ou points plus susceptibles d’être gênants pour certains patients.

Pour respecter le continuum du processus, l’acupuncteur doit également s’assurer que


le patient consent à recevoir les soins adaptés à l’évolution de son état de santé lors des
visites subséquentes, par exemple lorsqu’une intervention plus particulière est requise
pour la première fois ̶ une saignée, l’utilisation de ventouses, l’aiguille « fleur de
prunier », le Gua Sha, etc.

Enfin, nous vous rappelons que le fait de ne pas respecter les règles relatives à
l’obtention du consentement libre et éclairé des patients peut constituer une faute
déontologique.

Consentement pour divulgation de renseignements personnels :


consentement explicite

Le consentement pour divulgation, consultation et cueillette de renseignements19 est


bien différent du consentement aux soins.

Secret professionnel oblige, aucune information concernant un patient ne peut être


donnée sans le consentement explicite et formel, généralement par écrit, du patient lui-
même ou de son représentant légal.

Seules exceptions, lorsqu’il s’agit de prévenir un acte de violence, dont un suicide, ou


lorsque la loi l’oblige.20

Nous vous rappelons que le fait de ne pas utiliser un formulaire qui respecte les normes
légales peut constituer une faute déontologique.
19
Le formulaire de consentement normalisé de l’OAQ est disponible sur le site de l’ordre.
20
Supra note 12, arts. 35, 36 et 37.
33
Annexe 4 : Utilisation du laser
Le tableau qui suit vous permettra d’évaluer rapidement les temps d’émission requis pour
optimiser l’efficacité de votre laser :

Time/cm2 10 mW 30 mW 60 mW 120 mW 240 mW 480 mW

1 sec 0.01 J 0.03 J 0.06 J 0.12 J 0.24 J 0.48 J

3 sec 0.03 J 0.09 J 0.18 J 0.36 J 0.72 J 1.4 J

10 sec 0.1 J 0.3 J 0.6 J 1.2 J 2.4 J 4.8 J

30 sec 0.3 J 0.9 J 1.8 J 3.6 J 7.2 J 14 J

1 min 0.6 J 1.8 J 3.6 J 11 J 22 J 28 J

3 min 1.8 J 5.4 J 11 J 22 J 43 J 96 J

10 min 6.0 J 18 J 36 J 72 J 144 J 288 J

Source : Low Level Laser Therapy (Jan Turner & Lars Hode 1999) p. 69

Par exemple, pour un traitement ponctuel (3J/cm2) avec un laser 10 mW, un temps de 5
minutes est généralement suffisant.

Chaque acupuncteur utilisant un laser doit connaître les temps d’émission requis pour la
stimulation des points choisis en fonction du type de laser qu’il utilise. Il doit procéder
de manière conforme aux critères opérationnels indiqués par le fabricant.

34
Annexe 5 : Abréviations les plus courantes
Cette liste vous est fournie à titre indicatif seulement. Elle se veut une aide à la rédaction
abrégée des dossiers. Tout autre système peut être utilisé dans la mesure où un éventuel
lecteur peut facilement retrouver les sens des abréviations utilisées.

abd abdomen Md, MD médecin

AB antibiotiques MI membre inférieur

a.c. avant repas Min minute

Ac. acupuncteur MS membre supérieur

ad jusqu’à N normal

AD antidépresseurs no. nombre

AF antécédents familiaux p.c. après repas

AH antécédents héréditaires p. c. q. parce que

am matin pds poids

ATCD antécédents per os par la bouche

BID deux fois par jour p. r. n. au besoin

BS bonne santé pil. pilule

c avec Pls pouls

co, Cp comprimé PO par la bouche

die une fois/jour ppj paquet par jour

dim. diminuer pt petit

ds dans Pt, Pte patient (e)

D dispersion q. chaque

D, Drt droit q.2h. aux 2 heures

Dx diagnostic qd quand

env. environ q. d. chaque jour

ex. externe q. h. aux heures

35
E extension q.h.s. chaque soir

Ex. examen physique RC raison de consultation

fl. liquide RDV, RV rendez-vous

F flexion RN résultat négatif

g. gramme RP résultat positif

gtt. goutte Rx traitement, médication

G, Gche gauche s sans

H harmonisation sem semaine

h.s. au coucher SP signes physiques

i. c. entre les repas S&S signes et symptômes

idem même chose SN système nerveux

Lb livre Stim stimulateur électrique

36
RÉFÉRENCES BIBIOGRAPHIQUES

Législation
Code civil du Québec, L.Q. 1991, c. 64.
Code de déontologie des acupuncteurs, A-5.1, r.1.2.
Code de déontologie des ergothérapeutes, C-26, r. 113.01.
Code de déontologie des médecins, M-9, r. 17.
Code de déontologie des physiothérapeutes et des thérapeutes en réadaptation
physique, C-26, r. 197.
Code de déontologie des psychoéducateurs et éducatrices, C-26, r. 207.2.01.
Code des professions, L.R.Q., c. C -26.
Loi sur l’acupuncture, L.R.Q., c. A-5.1.
Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé, L.R.Q.,
chapitre P-39.1.
Règlement sur les effets, les cabinets de consultation et autres bureaux des
acupuncteurs, A-5.1, r.2.1.

Documents
Barreau du Québec, Guide des TI, 24 questions, 2016, en ligne :
http://guideti.barreau.qc.ca/ .
Collège des médecins du Québec, La rédaction et la tenue des dossiers par le médecin en
milieu extrahospitalier, Guide d’exercice du Collège des médecins du Québec, avril 2013,
en ligne : http://www.cmq.org/publications-pdf/p-1-2013-04-01-fr-redaction-et-tenue-
des-dossiers-milieu-extrahospitalier.pdf
Collège des médecins du Québec, La tenue des dossiers par le médecin en centre
hospitalier de soins généraux et spécialisés, Montréal, Collège des médecins du Québec,
septembre 2005, en ligne : http://www.cmq.org/publications-pdf/p-1-2005-12-01-fr-
tenue-des-dossiers-par-medecin-en-centre-hospitalier-de-soins-generaux-et-
specialises.pdf
Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec, Règlement sur les dossiers, les
lieux d’exercice, les équipements et la cessation d’exercice des membres de l’Ordre
professionnel de la physiothérapie, CAHIER EXPLICATIF, Décembre 2015, en ligne :
https://oppq.qc.ca/wp-content/uploads/2015/12/OPPQ-CahierExplicatif_VFR1.pdf
Ordre des acupuncteurs du Québec, La tenue de dossier par l’acupuncteur, Guide
d’exercice, 21 janvier 2008.

37
Ordre professionnel des acupuncteurs du Québec, Guide de prévention des infections,
février 2008, en ligne : http://www.o-a-q.org/getmedia/e972a8d6-9c7d-410c-aa32-
4992ee10774a/Guide_de_prevention_des_infections.aspx
Ordre professionnel des acupuncteurs du Québec, Polygramme des compétences liées à
l’exercice de la profession d’acupuncteur au Québec, 2015.
Ordre professionnel des conseillers et conseillères d’orientation du Québec, La tenue
des dossiers en orientation, Guide relatif aux aspects déontologiques et règlementaires,
12 mars 2005, mis à jour juillet 2013, en ligne : http://orientation.qc.ca/files/GUIDE-
RELATIF-Tenue-de-dossiers.pdf
Ordre professionnel des ergothérapeutes, Cadre de référence sur les aspects clinico-
administratifs liés à l’exercice de la profession d’ergothérapeute, juin 2015, en ligne :
http://www.oeq.org/DATA/NORME/4~v~cadre-de-reference-secteur-prive.pdf
Ouvrages
Jean-Louis Baudouin, Patrice Deslauriers, Benoît Moore, La responsabilité civile, 8e Éd.,
Yvon Blais, Cowansville, 2014.

Martin Hébert, Aspect juridique du dossier de santé et de services sociaux, Rock Forest,
Association québécoise des archivistes médicales, 2002, p.27.
Pauline Lesage-Jarjoura, Suzanne Philips-Nootens et Robert P. Kouri, Éléments de
responsabilité civile et médicale-Le droit dans le quotidien de la médecine, 3e éd.,
Cownsville (QC), 2007.

Recherche et rédaction :

Johanne Vincent, Ac., LL.M., M.A.


Responsable des affaires professionnelles et règlementaires
Présidente du comité d’inspection professionnelle

Révision :

Danielle Lapointe, Ac.


Membre du comité d’inspection professionnelle
Jean Legault, Ac., B. Sp. Sc.
Secrétaire du comité d’inspection professionnelle

Version février 2018

38

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