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Ce manuel a pour seul objet de regrouper et résumer les informations diffusées dans les divers textes
réglementaires et les normes édités à ce jour afin de faciliter leur compréhension.
une première approche des principaux éléments techniques et réglementaires relatifs aux échafaudages.
Dans le choix des paramètres de calcul, il a été donné priorité aux règlements de calcul CM66 et NV 65
st pourquoi les calculs de résistance sont effectués à partir de charges pondérées ou du vent extrême.
Pour les calculs devant se référer seulement aux normes, certains paramètres sont inadaptés.
Les informations techniques les plus couramment utilisées sont données parfois avec plusieurs niveaux de
précision. Par exemple, les données indiquées par des tableaux ont pour seul objectif de fixer un ordre de
,
précise.
Les participants à la commission technique ont apporté un maximum de soin à la relecture avant
impression. Néanmoins, compte tenu de la complexité du sujet et du souci de simplification il est possible
que des erreurs subsistent.
1
MA
Ce manuel, par rapport à la première édition de 2002, a été réactualisé et amendé pour répondre aux
nouvelles exigences réglementaires et normatives.
Il a également été enrichi de nombreuses applications aussi bien dans le secteur du Bâtiment et des
Ce manuel, qui sans doute est perfectible, a pourtant des prétentions élevées.
Bernard GUINET
Président du Syndicat
2
MANUEL DE L’ ECHAFAUDAGE
SOMMAIRE
- Avertissement
- Mot du Président
- Sommaire
- Présentation du Syndicat
- Mission du Syndicat
NOTATIONS ........................................................................................................................................................... 11
UNITES ............................................................................................................................................................... 12
2.6.1 NORMES............................................................................................................................................ 16
2.6.2 DTU.................................................................................................................................................... 17
3.3 LE PLAN PARTICULIER DE SÉCURITÉ ET DE PROTECTION DE LA SANTÉ (PPSPS) SUR CHANTIER BTP .............. 18
4. EVOLUTION DES NORMES ET DES TEXTES RÉGLEMENTAIRES RELATIFS AUX ÉCHAFAUDAGES FIXES .... 20
7. MATERIAUX .......................................................................................................................................... 40
21 ANNEXES .............................................................................................................................................14
ANNEXE 6 - DIMENSIONS NOMINALES ET CARACTÉRISTIQUES DES PROFILS CREUX DE SECTION CIRCULAIRE ........15
ANNEXE 11 - APPUI D’UN ECHAFAUDAGE SUR UN TOIT EN TUILES, EN ARDOISES OU EN BARDEAU. .......................17
22 LEXIQUE ...............................................................................................................................................17
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................................................1
6
MA
Claude GOUDRON
Bernard ROTHAN
Frédéric KOCH
Denis ADAM
Jean-Claude BOYER
José GONZALEZ
Bernard GUINET
Damien SOURISSEAU
Gilles TOGNA
Gérard CHARDOT
Michel PENIN
Patrick JAHAN
7
MA
réglementations, sa déontologi
de prix y correspondant.
Pour cela, notre Syndicat doit donc :
ra
organiser la profession et harmoniser ses usages,
par
aspects,
représenter et faire connaître la profession dans son environnement socioprofessionnel,
développer et activer la formation professionnelle,
rester vigilant sur le respect de notre métier et des prérogatives qui y sont attachées,
être à la disposition des adhérents pour les aider et les informer.
8
MA
Ce manuel rassemble des données utiles destinées aussi aux entreprises de montage et aux utilisateurs, afin
chantier »
compte tenu des conditions locales.
Passerelles de franchissement ;
Echafaudages suspendus ;
Echafaudages sur sphères ;
;
Sapines ;
Panneaux.
Photo 1
Il est fait une large place à la détermination des ANCRAGES, sur le plan de calcul et de la technologie. Ils
Ils trouvent souvent obstacle face à des impératifs locaux et architecturaux et sont très difficiles à réaliser.
9
MA
Néanmoins la qualité du montage et la résistance des ancrages et des amarrages sont les conditions « sine
qua non
ge.
- ANTIER
- LES ÉTUDES TECHNIQUES
- LA RÉGLEMENTATION EN VIGUEUR
10
MA
EN NF NV
Dimensions
l longueur initiale
lx longueur de flambement suivant x
h hauteur
t e épaisseur
A aire d'une section
Actions
G P charge permanente
Q Q charge d'exploitation
A charge accidentelle
Qi q pression du vent
qn pression dynamique du vent
q cn pression du vent corrigée
q cal pression de calcul du vent
Fk résultante due à la pression du vent
N N effort normal
M M moment fléchissant
T moment de torsion
Caractéristiques mécaniques
e Limite élastique
fu r Limite de rupture
A% A% Allongement
E E
G G
I I Moment quadratique
Wel I/v module de flexion élastique
Wpl module de flexion plastique
Coefficients de sécurité
Cp Coefficient de pondération CM 66
F M Coefficients partiels de sécurité Eurocode 3
Contraintes et déformations
Contrainte longitudinale
Contrainte tangentielle
f Flèche, déformation
Paramètres
Elancement
Elancement réduit
ko k Coefficient de flambement
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MA
Dans le présent Manuel, seules sont utilisées les unités du système international (SI) (1)
valeurs prises dans des documents officiels en vigueur pour lesquelles les uni s sont
conservés.
Grandeur Dénomination Symbole
Longueur mètre m
Masse kilogramme kg
Temps seconde s
Aire mètre carré m²
Volume mètre cube m3
N ; m ; Kg ; N/m ; m² ; m3 ; m4 ; N/m² ; Pa
Notations :
(1) Emploi obligatoire depuis le 21 avril 1978
(2) 9,81 N = 1 kgf ou 1 N = 0,102 kgf ; 1 daN 1 kg; 1T = 10 kN
Dans certains textes, on trouve souvent le daN qui équivaut sensiblement à 1 kgf.
(3) Le Pascal (Pa) est égal à 1N/m²
En pratique, on utilise le Méga-Pascal = 106 Pa = 1 N/mm² qui se substitue aux anciennes unités
1 daN/mm² = pour les métaux 10 MPa
1 daN/cm² ( 1 bar) = pour le bois, le béton, les sols 0,1 MPa
12
MA
équipements de travail, en fonction des dates de première mise en service ou des dates de cession pour le
-14 à R 233-31 (Mise en conformité
concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé pour
s de protection, y compris les
équipements de protection individuelle.
- Règles ravail et moyens de protection Art. R 233-1 à R.233-1-3.
- travail.
- Mesures générales, Art. R 233-2 à R 233-8-1
- Mesures particulières équipement dangereux Art. R 233-9 à R 233-13
- utilisation des équipements de protection individuelle Art. R 233-42
à R 233-44.
« sécurité lors des opérations de Bâtiment et de Génie Civil et
Coordination en matière de sécurité et de protection de la santé. » articles R.237-1 ; R.238-1 à R.238-45 du
Code du Travail.
pour la santé et la sécurité des travailleurs (Article L 230-2) .Articles R.230-1, R.263-1-1 du Code du Travail.
relatif à la coordination SPS.
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MA
22 décembre 20
conformité des équipements de travail.
fixant la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de
prévention en appl -8 du Code du Travail.
-41 du 11 janvier
1993.
Principes généraux de prévention mis à la charge du Chef d'entreprise en matière de sécurité et de santé
I. « Le chef d'entreprise prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des
travailleurs de l'établissement, y compris les travailleurs temporaires. Ces mesures comprennent des actions
de prévention des risques professionnels, d'information et de formation ainsi que la mise en place d'une
organisation et de moyens adaptés. Il veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du
changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes ».
« Sans préjudice des autres dispositions du présent code, lorsque dans un même lieu de travail les
dispositions relatives à la sécurité, à l'hygiène et à la santé selon des conditions et des modalités définies par
décret en Conseil d'Etat ».
II. « Le chef d'entreprise met en les mesures prévues au I ci-dessus sur la base des principes de
prévention suivants :
a) éviter les risques ;
b) évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
c) combattre les risques à la source ;
d) adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail
ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue
notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci
sur la santé ;
e) tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;
14
MA
f) remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;
g) planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l'organisation du
travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants ;
h) prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection
individuelle ;
i) donner les instructions appropriées aux travailleurs ».
III. « Sans préjudice des autres dispositions du présent code, le chef d'établissement doit, compte tenu de la
nature des activités de l'établissement :
a) évaluer les risques pour la sécurité et la santé des travailleurs, y compris dans le choix des procédés
de fabrication, des équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, dans
l'aménagement ou le réaménagement des lieux de travail ou des installations et dans la définition
des postes de travail ; à la suite de cette évaluation et autant que de besoin, les actions de
prévention ainsi que les méthodes de travail et de production
doivent garantir un meilleur niveau de protection de la sécurité et de la santé des travailleurs et être
intégrées dans l'ensemble des activités de l'établissement et à tous les niveaux de l'encadrement ;
b) lorsqu'il confie des tâches à un travailleur, prendre en considération les capacités de l'intéressé à
».
Loi du 31 décembre 1991 modifiant le Code du Travail en vue de favoriser la prévention des risques
professionnels
« Conformément aux instructions qui lui sont données par l'employeur dans le Règlement Intérieur 1, il
incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa
sécurité, de sa santé, ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait de ses actes ou de ses
omissions au travail ».
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MA
CRAM DU SUD-EST
« Commande, réception, modification des échafaudages et
plates-formes dans la construction navale ».
CRAM DU LANGUEDOC ROUSSILLON
"Utilisation des échafaudages fixes".
Les normes se rapportant aux échafaudages (et autres équipements temporaires de chantier faisant appel
aux éléments ou
texte réglementaire national ni de directive « produit
en tout ou partie. Pour cette dernière raison, ils ne sont pas soumis au marquage CE.
Equipements de chantier
escaliers. Matériaux- Dimensions -Charges de calcul Exigences de résistance et
de sécurité -Essais.
Equipements de chantier Escaliers de chan
du personnel, Matériaux Dimensions Charges de calcul Exigences de résistance
et de sécurité Essais.
Equipement de chantier Escaliers provisoires métalliques destinés à un usage
public.
16
MA
Règles NV65 et annexes, modifié décembre 1999 : "Règles définissant les effets de la
neige et du vent sur les constructions".
Règles N84 révisées en 1995 et amendement avril 2000 : "Actions de la neige sur les
constructions".
Règles CB71 : "Règles de calcul et de conception des charpentes en bois".
"Règles de calcul des constructions en acier".
Règles AL : "Règles de conception et de calcul des charpentes en alliages
d'aluminium".
1994 Eurocode 1 : « Bases de calcul et actions sur les structures et document
Partie 1 : Bases de calcul ».
Eurocode 1 : « Bases de calcul et action
nationale Parties 2-4 : Actions sur les structures Actions du vent ».
Eurocode 3 : « Calcul des structures en acier Partie 1 : Règles générales et règles
pour les bâtiments ».
Eurocode 9 : « Règles générales et
règles pour les bâtiments ».
Profils creux pour la construction formés à froid en aciers de construction non alliés et
à grains fins.Partie 1 : Conditions techniques de livraison.Partie 2 : Tolérances,
dimensions et caractéristiques du profil.
Rapport final du projet de recherche technique de modélisation de flux pour la détermination des
sur des échafaudages de façade bâchés.
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MA
Tout chantier occupant plus de dix personnes au moins pendant plus d'une semaine doit faire l'objet d'une
déclaration auprès des organismes compétents :
l'Inspection du Travail ;
la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM) ;
l'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP).
Un chantier situé sur le domaine public ou à proximité de celui-ci doit faire l'objet d'une demande
d'autorisation d'occupation aux services communaux compétents (la police et la voirie). Cette demande
donne lieu à un arrêté municipal.
Une procédure simplifiée est en préparation pour la Ville de Paris.
L'entrepreneur prendra connaissance du Plan Général de Coordination avant d'établir son PPSPS.
Le coordonnateur de sécurité et de protection de santé, désigné par le maître d'ouvrage, doit établir un
plan général de coordination et de protection de la santé dès lors que l'opération prévue nécessite
l'intervention d'au moins deux entreprises et réunit l'une des conditions suivantes :
correspondre à un volume supérieur à 500 hommes/jour ;
ou avoir une durée supérieure à 30 jours et occuper plus de 20 salariés à un moment quelconque des
travaux ;
ou nécessiter l'exécution de travaux comportant des risques particuliers.
Ce plan, joint au document envoyé aux entreprises ayant l'intention de contracter, définit entre autres :
les installations communes,
les protections collectives (garde-corps, échafaudages de pied,...),
les aires de stockage,
les mesures de coordination prises par le coordonnateur (voir article R. 238-20 et suivants du Code du
Travail).
Les entrepreneurs appelés à travailler sur un chantier de Bâtiment ou de Génie-Civil soumis à un plan
général de coordination doivent remettre au coordonnateur sécurité et santé un PPSPS.
Il en est de même pour chaque entreprise qui exécute seule des travaux d'une durée supérieure à 1 an et
employant, à un moment quelconque, plus de 50 salariés pendant plus de 10 jours ouvrés consécutifs. Dans
ce deuxième cas, le PPSPS doit être remis au maître d'ouvrage.
Les indications que doit comporter le PPSPS sont énoncées dans les textes R 238-26 à 36 du Code du Travail
(Décret du 26 décembre 1994) entre autres, l'évaluation des risques (voir Loi du 31 décembre 1991).
18
MA
Les entreprises intervenant sur des sites industriels doivent établir un plan de prévention écrit si les travaux à
réaliser son cités dans l'arrêté du 19 mars 1993.
Celui-ci prévoit au n°12 : "Travaux de BTP exposant les travailleurs à des risques de chute de plus de 3 m, au
sens de l'article 5 du Décret du 08 janvier 1965."
Le plan de prévention est établi après concertation entre les chefs d'entreprises utilisatrices et
intervenantes. Il prendra en compte tous les risques particuliers liés aux interférences entre les deux activités.
19
MA
elui-
Avant septembre 2004, date de la parution des dernières normes de la série citée en 2.6.1, les
échafaudages fixes en éléments préfabriqués étaient visés par la norme « produit » NF HD 1000.
capacité portante du modèle (c'est-à-dire la plus petite des capacités portantes de la structure ou des
planchers définis avec ce modèle).
Depuis les années 1990, la majorité des échafaudages fixes préfabriqués vendus en France est conforme à
cette norme.
: « Les
personne compétente et par des travailleurs qui ont reçu une formation adéquate et spécifique aux
opérations envisagées
écessite de mettre en place pour la
respecter,
20
MA
primordiale qui revient désormais à la notice technique du fabricant, à la fois sur le plan réglementaire
(article R.233-13-32 du Décret), mais aussi au niveau de la prévention des risques (Recommandation R 408
de la CNAMTS).
réalisée par le fabricant ou rendue nécessaire par une application non envisagée dans la notice technique
du fabricant.
- Au niveau réglementaire, deux dispositions en particulier sont à retenir (art R.233-13-32) :
le fabricant doit fournir une notice technique avec son matériel ;
la notice doit être conservée sur le lieu de travail
- :
du matériel en précisant les modes opératoires de sa
mise en ;
elle donne tous les éléments techniques permettant la réalisation du plan et de la note de calcul
obligatoires pour tous les échafaudages.
vient
articles 4 à 7).
Pour les échafaudages de pied, cinq normes européennes remplacent la norme NF HD 1000 et les normes
françaises NF P 93 501 et NF P 93 502.
Ces normes se rapportent elles aussi à la conception e
septembre
er
21
MA
procédure de justification de leurs
produits par les organismes techniques habilités.
Cette procédure peut couvrir selon les cas des modèles préexistants et/ou de nouveaux modèles.
La marque « NF Équipements de chantier » atteste que la démarche évaluation des nouveaux modèles /
réévaluation des modèles existants
parties concernées : fabricants, fournisseurs, utilisateurs, organismes techniques, organismes de préventions
et pouvoirs publics.
22
MA
A noter pour les échafaudages fixes
fournisseurs pour obtenir de ceux-ci les nouvelles notices correspondant à leurs matériels.
23
MA
Les organismes de certification attestent que le constructeur a mis en place un système de management
de la qualité de production et que celui-ci fonctionne conformément aux exigences de la norme NF EN ISO
9001.
La certification du système de management de la qualité, souvent appelé en abrégé « certification ISO
9001 », ; elle ne préjuge pas de la conformité du produit
fabriqué à un quelconque référentiel technique et notamment aux normes.
conforme à des spécifications techniques, dans les conditions définies par un référentiel. Les implications de
la certification de produits, pour un fabricant, vont de la conception à la mise sur le marché en passant par
la fabrication.
La marque NF est une certification de produits particulière ; elle est une marque nationale de
normalisation ; c'est-à-dire que les spécifications techniques de son référentiel sont les normes se rapportant
aux produits concernés, complétées, le cas échéant, par des spécifications complémentaires.
La marque NF e
Certification qui elle-même en sous-
et Organis -SOLEN.
En ce qui concerne les échafaudages, elle est à ce jour la seule marque de certification française. Elle
repose sur les Règles de Certification « Équipements de chantier » [NF 096] qui intègrent les normes
européennes ainsi que des spécifications complémentaires qui traduisent la réponse des matériels aux
exigences réglementaires et aux recommandations des organismes de prévention en matière de sécurité
du travail.
sage de la marque NF requiert :
24
MA
: essai de type par le laboratoire de la marque et calculs à partir des
paramètres obtenus par essais ;
;
la mise en place de dispositions de management de la qualité, fondées notamment sur les dispositions
nt à la maîtrise de la production du fabricant lui-même mais
aussi de ses sous-traitants ;
la compétence du personnel de production et notamment la qualification des soudeurs ;
;
;
la traçabilité de la production et le marquage des sous-ensembles ;
des visites périodiques des sites de production du fabricant et de ses sous-
: audit du fonctionnement du système qualité, essais contradictoires sur sous ensembles et
prélèvements de matières premières pour essais au laboratoire de la marque.
-SOLEN
(Secrétariat Technique de la marque NF Équipements de chantier) ou auprès du Syndicat Français de
.
On peut trouver sur le site officiel de la marque NF (www.marque-nf.com).ces mêmes documents ainsi que
le référentiel de certification NF 096.
Pour ce faire, les entreprises doivent pouvoir faire la preuve de la conformité de ces matériels aux
règlements en vigueur et aux risques inhérents aux travaux.
En complément de
matériel mis en
rifications à réaliser.
25
MA
:
1.
vérifications pertinentes ;
2. par ailleurs, sur un même site et dans la même
configur ».
).
:
« :
a) Lors de la première utilisation ;
b)
;
c)En cas de changement de configuration, de remplacement ou de transformation importante
incide
structure ;
d)
;
e)
ications trimestrielles.
Eléments de référence dont doit disposer le vérificateur pour effectuer les vérifications :
Notice du constructeur ;
Plan et note de calcul établis par un technicien compétent ;
Guide de vérification et d
suivants :
26
MA
entreprises de montage et prestataires de service, pour réaliser des travaux dans les activités données et
pour une période déterminée.
1411 Echafaudages fixes : « Technicité courante » 1421 Plates formes suspendues : « Technicité
1412 Echafaudages fixes : « Technicité confirmée » courante »
1413 Echafaudages fixes : « Technicité supérieure » 1422 Plates formes suspendues : « Technicité
confirmée »
Les conditions de certification des compétences sont proches de celles exigées par Qualibat ;
27
MA
:
La personne responsable de la :
- citer les différents types de matériel et expliquer leurs fonctions ;
- leurs utilisations spécifiques ;
- arges verticales et horizontales appliquées ;
- définir la répartition des amarrages et des ancrages (qualité résistance) en fonction des documents du
age et /ou de la note de calcul ;
- prendre en considération les moyens permettant la manutention des éléments constituants (cadres,
planchers, montants, accessoires, etc ) ;
- :
classe de chargement et les charges particulières,
ges mitoyens,
,
position des passages ou accès à laisser libre,
nombre, position et nature des ancrages,
aires prévues pour le stockage, répartition des charges au sol,
position de toutes les diagonales, tubes de renfort, etc.,
ancrages complémentaires au droit des efforts amenés par les appareils de levage, les efforts
horizontaux générés par les consoles, jambes de force, etc.,
consoles pour déporter un niveau de plancher,
poutres de franchissement,
Etc.
- afaudage avec les contraintes du site
:
:
- oxydation importante avec diminution d'épaisseur,
- amorce de rupture d'une soudure,
- détérioration des verrous de blocage des planchers, longerons, diagonales, etc.
- état du contreplaqué
- déformation ou choc important engendrant une faiblesse locale à un élément porteur de la structure,
- défauts de serrage des colliers dus au mauvais état du filetage de la vis en "T"
- cadres dont les montants ne sont plus parallèles et les traverses ne sont plus perpendiculaires aux montants
- trappe absente ou ne fonctionnant plus
- crochets de plateaux déformés
- perçage ou fente dans un élément porteur (autre que prévu par le constructeur)
28
MA
- poteaux présentant une flèche supérieure à 1/200 ème de la portée
- plateaux avec une déformation permanente supérieure à 1/100 ème de la portée ; dans le cas de plateaux
montés côte à côte, celle-ci n'excèdera pas 20 MM.
Maîtriser les opérations :
-
-
- communiquer, rendre compte et prendre les mesures pour remédier à des situations dangereuses,
-
Vérifier la conformité :
-
:
- ;
- Réceptionner l afaudage avant utilisation :
Le calage des appuis au sol des montants verticaux,
Le nombre et la qualité des ancrages et des amarrages,
Le dégagement des circulations,
La fixation des filets et bâches sur la structure, leur couture, la rigidité des supports pour éviter les
claquements,
Les panneaux indiquant les charges admissibles.
-
La qualité et la quantité des ancrages et des amarrages,
Le remplacement des pièces endommagées ou démontées,
décombres,
La conformité du stockage des matériaux avec les charges admissibles des planchers et de .
29
MA
A cette nouvelle classification se superpose la classification actuelle
Monteur
Aide monteur
Manutentionnaire
Les compétences pour chaque intervenant sont définies ci-après :
Doit posséder la maîtrise de la résistance des matériaux qui lui permettra de concevoir et de justifier par le
calcul tous types d'échafaudages.
Sont impliqués aussi dans les métiers de l'échafaudage des personnes non concernées de manière
habituelle, mais ayant à connaître les techniques et les règles de sécurité pour porter un avis de conformité
(Responsable sécurité, contrôleur, etc.).
Doit posséder la maîtrise totale du chantier, tant sur le plan de l'exécution du montage dans les règles de
l'art, que sur le plan des conceptions particulières, de la législation, des responsabilités et de la gestion des
hommes et du matériel.
Doit, en plus de la connaissance parfaite des règles de l'art du montage d'un échafaudage, posséder un
sens pratique développé, des qualités d'organisation du travail et une aptitude certaine à conduire une
équipe.
Est, dans tous les cas, un ouvrier qualifié ayant la capacité d'exécuter, dans le respect des règles de
sécurité et de prévention, les différentes phases liées au montage d'un échafaudage, quel que soit le type
de matériel rencontré.
du matériel.
personnel, et progressivement de redéfinir les qualifications
en fonction des niveaux testés.
Le rapport de vérification joint au procès-verbal ne doit comporter aucune observation non levée.
A compter de ce jour, le client assurera la gar
nce le nombre,
-
dema adictoire,
30
MA
Il est conseillé de tenir à jour un cahier de N° de plans avec le suivi des modifications.
- sur tout ce qui est susceptible de
diminuer les risques.
-
aux monteurs pour
, voire des accidents.
-
aux utilisateurs afin oitent la structure eu égard aux hypothèses de conception en vue de
garantir sa stabilité.
Dans cette première partie, on doit rappeler le but de la note de calculs c'est-à-dire vérifier :
la solidité des éléments de la structure ;
la stabilité d'ensemble.
On présente également la structure d'échafaudage :
du système : Echafaudage multi niveau, multidirectionnel, etc ;
des principaux composants :
- poteaux, moises diagonales,
- plateaux acier, alu, alu bois,
- tubes et raccords pour le contreventement plan et les amarrages,
des dimensions : maille, largeur, ;
du bâchage (si filet : indication du cfx) avec un rappel à la référence du plan de montage.
31
MA
lestage (quantité et répartition) ;
.
On présente les différentes combinaisons d'action envisagées et le mode de vérification de la structure (ELS
- ELU).
Vérifier également les combinaisons de chargement en cours de montage qui sont parfois les plus
défavorables.
(Exemple : levage à la grue de containers sur plate-forme intermédiaire).
Elle concerne :
- les plateaux des planchers ;
- les moises support de planchers ;
- les consoles ;
- les volées d'escalier : limons + marches.
32
MA
- les poutres passage piétons ;
- les moises et diagonales « travaillantes » de l'ossature (ex : autostable,) ;
- les montants.
Les vérifications sont faites par rapport aux données constructeur et à défaut par un calcul selon les règles
CM66 (flexion, flambement,
Elle est déterminée en fonction de la descente de charge sur le poteau et du système de répartition mis en
.
Attention : cette partie n'est qu'une indication par défaut et non une vérification à moins de connaître
exactement la nature du sol et sa capacité portante.
pas de risque de tassement différentiel
On assimile alors la structure à un cas traité dans les règles NV 65 pour définir le coefficient de traînée, l'action
globale du vent.
Attention au sens du vent : 2 cas sont à étudier, vent perpendiculaire et vent parallèle.
- les niveaux de contreventement plans (raccords et tubes) pour les ossatures sans plancher ;
- les amarrages (raccords et tubes) ;
- les ancrages (chevilles plas
Attention : en ce qui concerne les ancrages par chevilles, il faut connaître précisément plusieurs
paramètres pour définir la cheville qui résistera aux efforts qui lui sont appliqués :
- le type de cheville (plastique, mécanique, chimique ....),
33
MA
-
Le technici
un sinistre.
Exemples de consignes :
Leur liste ci- ni exhaustive, ni limitative, il convient de créer toute consigne qui est nécessaire à la
bonne réalisation du chantier et à la bonne utilisation de la structure.
Les consignes type ci-après sont données à titre indicatif.
Leur classement est arbitraire.
La résistance du sol a été prise par défaut à1 bar. Si celle-ci est en réalité inférieure veuillez en aviser le
concepteur.
Tolérance de verticalité des éléments porteurs : 1/ 200ème entre 2 ancrages
age sera pratiqué avant montage afin de vérifier la résistance
ELU on.
Texte à porter sur le panneau de chantier :
Echafaudage « NON » recouvert de filets/ou recouvert
Charge admissible par travée :
Un niveau chargé à 100%
Un niveau chargé à 50%
Charge ponctuelle : néant
p
surface de plus de 1 m²
nt placés
à une hauteur inférieure à 3m sont autorisés.
Boulonner tous les montants avec boulon M12 classe
6.8 et écrou auto freiné Nylstop
34
MA
de plus de 1m² et ne pas le placer à une hauteur supérieure à
6M à partir du sol.
La distance entre le sol et le premier ancrage et entre deux ancrages est une valeur maxi à ne pas
dépasser.
Toutes les files de montants doivent être amarrées
se à la charge :
;
;
effectuer la remise en état du toit après démontage ;
les les
causes ou de les prendre à sa charge.
35
MA
36
MA
Attention, compte tenu de la faible épaisseur des dalles des balcons ne pas placer
de cheville dans le nez de dalle. Placer les chevilles dans le plafond de la loggia à plus de 30 cm du bord
de la dalle.
fragile, il est indispensable de prévoir un passage en planchers reposant sur les éléments porteurs de la
charpente.
37
MA
d ;
les conditions générale ;
d ption en vue de tromper le client
Pour permettre le montage, en complément des instructions de base de la notice de montage, le plan de
montage sera réalisé selon les prescriptions de la recommandation CRAM N° 408.
Il comportera aussi :
eprise utilisatrice et
rappelées en annexe.
Le concepteur indique sur ce plan les efforts aux appuis et aux ancrages découlant des hypothèses.
services que :
vent etc et les résistances du sol, des
appuis et ancrages etc sont en rapport avec les spécificités du chantier.
les caractéristiques des produits proposés sont adaptées aux besoins du chantier.
les efforts apportés par la structure aux ouvrages existants
de mettre en péril la stabilité du bâtiment.
38
MA
A défaut de réserves exprimées par écrit dans un délai de 5 jours à réception du plan ou avant le début du
montage les hypothèses par défaut sont réputées approuvées p
39
MA
Les aciers désoxydés de type FU (aciers effervescents) ne doivent pas être utilisés.
galvanisation.
Les tubes libres en acier utilisés en échafaudage à tubes et raccords sont essentiellement des tubes de
48,3 -1
à NF EN 39.
Cependant, et suivant les charges à supporter on peut être amené à utiliser des tubes de diamètre 60,3
mm ou même de 76,1 mm pour constituer les éléments porteurs (poteaux).
Dans le tableau 1 ci-dessous, sont données les caractéristiques mécaniques de ces tubes.
40
MA
Les tube
dans le tableau 2
1 315 0,2
2 235 Conformément à -2
ètre extérieur nominal différent de la gamme de 48,3 mm, autres que ceux destinés à la
protection latérale, doivent avoir les caractéristiques nominales suivantes :
- épaisseur de paroi :
- eH
- allongement, A
Les composants utilisés exclusivement pour la protection latérale, autres que les plinthes, doivent avoir une
de 1,0 mm.
Les composants doivent être protégés tel que déterminé dans le NF EN 12811-2.
La protection contre la corrosion des produits en métaux ferreux doit être conforme aux classes indiquées
ci-dessous :
41
MA
Les tubes libres auxquels peuvent être reliés des raccords conformes au NF EN 74-1 (c'est-à-dire), de
diamètre extérieur nominal de 48,3 mm), doivent présenter une limite conventionnelle minimale nominale
icité de 195 N/mm², et une épaisseur minimale de paroi de 4,0 mm.
1 250 0,2
2 215 0,2
3 195 -8-
Les composants utilisés seulement pour la protection latérale doivent avoir une épaisseur minimale
nominale de paroi de 2,0 mm. Une épaisseur plus faible peut être utilisée
Le bois doit être classé par résistance mécanique conformément à la NF EN 338 (voir annexe 3)
-ci ne doit pas occulter les défauts
du matériau.
Le contreplaqué destiné a
minimale de 9 mm.
extérieur.
42
MA
La contrainte de flexion admissible
=7,5 =
= x
La compression axiale
La contrainte de flexion
La contrainte de cisaillement
E = 4 GPa
43
MA
en tubes et colliers ou
préfabriqué, vendus sur catalogue.
Chaque fabricant offre sur le marché des modèles standardisés en principe en accord avec les classes
dimensionnelles, les classes de charge et les hypothèses de calcul définies par les normes européennes.
i les différents fabricants et les différents modèles celui
qui convient le mieux à ses besoins.
Les normes servent alors de cahier des charges pour les consultations et la comparaison des propositions.
Echafaudage o
souple (tôles, bâches, filet à petites mailles)
44
MA
La norme NF EN 12811-1 définit faudage et les charges correspondantes sur les planchers
(voir tableau paragraphe 10-2).
La classe de charge dépend des travaux qui seront réalisés. Il convient aussi de définir la classe de largeur
qui sera la plus adaptée aux besoins.
45
MA
elle doit pouvoir supporter la charge de service appropriée prescrite dans le tableau 3. Normalement,
46
MA
Les plateaux et leurs constituants immédiats doivent avoir une épaisseur minimale nominale de . Une
épaisseur plus faible peut être utilisée
transversale.
lancher intégral est obligatoire pour toute surface de travail.
30 sept classes
de largeur (voir. tableau 1).
Chaque surface de travail doit avoir sa largeur
spécifique sur toute sa longueur. Cette exigence ne
H1 h3 1a < 1,90 m h2
1b < 1,90 m
H2 h2 h1a h2
h1b
Autres exigences pour les surfaces de travail :
a) xemple un
;
b) Il convient que les plateaux comportent une surface antidérapante;
c)les espaces vides entre les plateaux doivent être les plus faibles possible, et doivent notamment être
inférieurs à ;
d) les surfaces de travail doivent être de niveau dans la mesure du réalisable. Lorsque la pente excède
1/5, des cale-pieds pleine largeur solidement fixés doivent être prévus. Outre cela, le cas échéant, les
de large peuvent être aménagés au centre des cale-pieds afin de
47
ECHAFAUDAGE
Afin de répondre aux différentes conditions de service, la norme européenne NF EN 12811 spécifie six
classes de charge et sept classes de largeur de surface de travail. Les charges de service sont données
dans le tableau 3.
48
ECHAFAUDAGE
La classe de charge pour les surfaces de travail doit correspondre à la nature des travaux.
Légende
b = espace libre de passage, b, max (500 mm ; c- 250mm)
c = distance libre entre poteaux
h1a, h1b = hauteur libre dégagée entre surfaces de travail et
traverses ou amarrages respectivement
h2
h3 = hauteur libre entre surfaces de travail
p c hauteur libre, p max (300 mm ; c-
450 mm)
w = largeur de la surface de travail
Pour les escaliers mis en place pour donner accès à un échafaudage de service, chaque plan de marche
et chaque palier doit être conçu pour supporter la plus défavorable des charges suivantes :
49
ECHAFAUDAGE
A savoir :
1. une charge simple de dans la position la plus défavorable, considérée uniformément répartie
; ou
2. une charge uniformément répartie de .
uniformément répartie sur
Des garde-corps et des plinthes ou tout autre moyen au moins équivalent doivent être disposés le long des
circulations et des surfaces de travail afin de protéger les opérateurs contre les chutes de hauteur.
conçu, installé ou
équipé de manière à garantir la sécurité des travailleurs et à préserver leur santé. Le poste de travail doit
La prévention des chutes de hauteur est assurée par , intégrés ou fixés de manière sûre,
au moins une plinthe de butée de 10 à 15 cm, en fonction de la hauteur retenue pour les garde-corps,
et une lisse intermédiaire à mi-hauteur ou tout autre moyen assurant une sécurité
équivalente.
es en , des dispositifs de
doivent être installé
mètres.
Lorsque des dispositifs de protection collective ne peuvent être mis en , la protection des travailleurs
approprié ne permettant pas une de
technique. Ainsi seront considérés comme satisfaisant les dispositions de cet article les échafaudages
conformes à la norme NF EN 12811-1 (ou NF HD 1000) qui fait référence à une hauteur de
Des dispositifs équivalents peuvent permettre de répondre aux préoccupations de certains secteurs
-13-20 ;
50
ECHAFAUDAGE
La norme NF EN 12811-1 donne les exigences dimensionnelles des garde-corps, exigences qui entrent dans
le cadre réglementaire défini par la circulaire.
1. Charge descendante : Toute lisse de garde-corps et toute lisse intermédiaire de garde-corps, quel
. Cela
on latérale qui remplace la lisse principale
et la lisse intermédiaire de garde-
Cette charge doit être considérée comme une charge
accidentelle et doit être appliquée dans la position la plus défavorable vers le bas dans les limites
10° par rapport à la verticale.
2. Charge horizontale
être conçus pour supporter une charge horizontale concentrée de , à chaque fois dans la
position la plus défavorable. Cette charge peut être répartie sur une surface de (300x300) mm au
n. Pour les
plinthes, la charge horizontale concentrée est de .
3. Charge ascendante
doit être appliquée
verticalement vers le haut dans la position la moins favorable.
que des
échelles ou des escaliers définis dans les normes.
51
ECHAFAUDAGE
Cette technique consiste à mettre en place, dans un mur suffisamment résistant, des fixations dans
lesquelles sont placées des vis terminées par un anneau fermé. La liaison avec l'échafaudage s'effectue
par un tube à l'extrémité duquel est fixé un ergot ou une tête à clavette.
Cette technique présente plusieurs avantages :
positionnement optimal des points d'ancrage sur la façade ;
vérification aisée de la résistance à l'arrachement par dynamomètre facile à utiliser,(fortement
conseillé) ;
fenêtres, portes et volets non immobilisés pendant la durée des travaux.
52
ECHAFAUDAGE
La cheville doit être adaptée aux efforts à transmettre et aux matériaux d'accueil. Des essais peuvent être
nécessaires. Pour les travaux d'isolation de façades, prévoir des dispositifs adaptés aux transmissions de
Des tubes ou étrésillons sont ancrés à l'aide de vérins soit horizontalement entre les tableaux d'une fenêtre
ou d'une porte ou éventuellement verticalement entre deux planchers.
53
ECHAFAUDAGE
- ;
- Précaution à prendre sur des colonnes et des clochers, les butons doivent être disposés sur toute la
- Dispositif de
types
verticaux, horizontaux, diagonaux, formant des tours, des palées, des volumes assemblés e
raccords (dits aussi colliers). L
ments préfabriqués
des tubes percés en extrémité pour recevoir les ergots des raccords de prolongation et de traction (voir NF
EN 74 partie 3). Ils sont appelés tubes libres.
Tubes : Les tubes les plus courants en acier sont conformes à la norme européenne NF EN 39 issue de la
norme NF EN 10219.
Ces tubes sont fabriqués en usine protégés contre la corrosion (classes C1, C2, C3) (Voir aussi NF EN 12811-2)
besoins.
Les raccords les plus utilisés sont les raccords à angle droit (ou orthogonaux) assemblant 2 tubes
n concourant au même point. Une excentricité des deux axes des tubes existe, elle dépend de
54
ECHAFAUDAGE
Dans les structures composées uniquement de tubes et raccords, pour les calculs où interviennent les
paramètres de ces raccords, se référer aux notices des fabricants et à la norme NF EN 74 partie 1 tableau
On peut utiliser des tubes libres conformes à NF EN 39 de 48,3mm de diamètre avec des raccords
conformes à NF EN 74-1. Si on doit ajouter des diagonales, des consoles, des auvents de protection, il existe
ir NF EN 74-2).
La norme NF EN 74-1 définit des classes de raccord et les valeurs de charge de glissement minimum pour un
déplacement de 2 mm
Pour les 4 classes de raccord les plus courantes, les charges limite ultime (ELU) (ELS) sont les
suivantes :
La valeur ELS est calculée avec un coefficient de sécurité de 1,5 x 1,1 = 1,65
, on pourra comparer des charges nominales
non pondérées à cette valeur. En complément, vérifier que localement, la structure a une résistance
suffisante.
Les efforts sur les ancrages sont calculés au vent extrême. La charge limite de glissement des raccords à
considérer pour les amarrages est la valeur ultime (ELU). En utilisation, il est conseillé de limiter cette valeur à
55
ECHAFAUDAGE
900 daN : afin de prendre en compte la limite de résistance du cadre au point de fixation du collier
Les échafaudages de service dont les éléments sont préfabriqués apportent un très grand gain de temps
au montage par rapport aux systèmes tubes et raccords :
age, ou emboîtage et
clavetage ;
traverses, diagonales)
Les liaisons verticales entre cadres se font par
emboîtement, les autres liaisons se font soit par emboîtement soit par clavetage.
Ces matériels permettent, par la combinaison de leurs principaux éléments préfabriqués linéaires et
multidirectionnels de réaliser des structures réticulées par exemple des tours, des palées, et des volumes (Ils
sont très utilisés dans les chantiers navals, pour la réparation des carènes des navires).
au montage par rapport aux « tubes et raccords » est très appréciable.
Ces systèmes comportent des poteaux munis de pontets (dits aussi rosaces, tulipes, coupelles ou disques)
auxquels peuvent se fixer par clavetage dans au moins 4 directions des lisses, des traverses et des
où le nom de
systèmes modulaires.
es comme des encastrements partiels. Si on en
triangulé car ces encastrements partiels créent un contreventement, mais la capacité portante de la
structure se trouve diminuée et la déformabilité augmentée par rapport à une même structure qui serait
triangulée.
56
ECHAFAUDAGE
Lorsque les systèmes sont totalement triangulés, il est préférable pour la sécurité de faire les calculs
encastrements partiels.
57
58
ECHAFAUDAGE
ordre ;
les ossatures des échafaudages multidirectionnels ne peuvent- être calculées que par une méthode
ement au 2eme ordre.
conventionnelles.
Ces deux référentiels ont une finalité commune et des résultats souvent assez proches mais avec une
démarche différente.
Les règles CM 66 ont pour objet de vérifier que la contrainte de calcul sous charges pondérées ne dépasse
pas la limite élastique du matériau.
ODE 3 a pour objet de comparer me la sollicitation de
calcul (Sd) à la résistance de calcul ( Rd)
59
ECHAFAUDAGE
Des coefficients partiels de sécurité sont à affecter à chacun de ses deux éléments.
à ce
ens exact.
Voir chapitre 19
Dans le calcul des ancrages par chevilles, les efforts sont calculés sous vent normal, à comparer à la valeur
age et sous vent extrême ge et non
LE FLAMBEMENT, sous charges verticales, est le problème essentiel à traiter pour vérifier la stabilité
mécanique d'un échafaudage fixe de façade.
Cette instabilité peut se produire dans deux plans :
dans le plan parallèle à la façade : la question ne se pose pas pour les échafaudages composés de
plusieurs travées ;
dans le plan perpendiculaire à la façade : le flambement intervient entre les ancrages et entre les
appuis à déplacement horizontal constitués par les planchers assujettis à l'ossature.
LE RENVERSEMENT, sous l'action du vent, est un risque important. Ce risque est accentué par le rapport
important hauteur/ largeur de l'échafaudage. Il est stabilisé par les seuls ancrages/ amarrages, qui eux-
mêmes modifient la longueur de flambement apparent des montants.
Pour permettre la vérification, le constructeur doit indiqu
soit la longueur de flambement apparente en fonction de la distance entre ancrages,
soit la charge admissible dans un montant (variable) en fonction de la distance entre ancrages et des
efforts du vent.
Les ancrages reprennent essentiellement les efforts horizontaux et ne doivent jamais participer à la reprise
des réactions verticales.
60
ECHAFAUDAGE
La norme européenne NF EN 12810-2, art : 4-1, tableau 1 préconise que les calculs peuvent être entrepris de
deux façons différentes :
a) selon les règles CM 66, les contraintes sont calculées à partir des charges normales pondérées. Elles
sont comparées à la limite élastique du matériau.
b) selon les normes NF EN 12810-1-2 qui font référence à , les sollicitations affectée
coefficient partiel de sécurité F sont comparées aux résistances affectées elles-mêmes
de sécurité M.
Nota : Pour les calculs courants de vérification, les valeurs des actions nominales sont comparées aux
charges admissibles indiquées par le constructeur.
a) Condition en service :
- ,
- ,
- vent de service.
61
ECHAFAUDAGE
-
,
Dans un même échafaudage, la descente de charge sur chaque pied est différente selon que celui-ci
à un poteau singulier.
La descente de charge dépend aussi des surfaces de plancher afférentes à chaque poteau.
forcément égale.
Une étude de descente de charge est nécessaire, au cas par cas
en tenant compte de certaines particularités, par exemple
consoles côté mur, ou console de levage côté extérieur.
Il est important de calculer le poteau le plus chargé pour chaque
62
ECHAFAUDAGE
Les hypothèses à considérer en priorité sont celles données par le cahier des charges.
811-1.
Charge sur plancher
1* 75 150 100
La charge reprise sur un montant se calcule en considérant 1.5 niveaux de planchers chargés (sauf avis
contraire dans cahier des charges) :
plancher).
Charge de service sur le plancher chargé à 100 % :
Charge uniformément répartie (correspondant à la classe de
Il faut distinguer les charges uniformément réparties qui interviennent seulement pour le calcul général de
63
ECHAFAUDAGE
Ne pas oublier les autres charges ponctuelles (matériel, engin, etc.) qui doivent être prises en compte en
sus des charges permanentes et de service (voir charges complémentaires).
le cahier des charges, des charges complémentaires, telles que les consoles de levage, chevêtre de
levage, sapine de levage, etc.
les charges
Certaines charges climatiques ne sont pas prises en compte dans le calcul, sauf mention particulière dans
le cahier des charges :
Charge de neige
Charge de givre
64
ECHAFAUDAGE
Les charges de vent ne sont donc pas prises en compte dans le calcul des descentes de charges des
échafaudages amarrés.
Pour les échafaudages amarrés, toutes les charges verticales sont reprises par les montants et toutes les
charges horizontales sont reprises par les amarrages.
de ces
derniers par les amarrages.
Par contre, pour les échafaudages autostables, les charges dues au vent doivent être prises en compte
dans le calcul des descentes de charges car elles engendrent des composantes verticales dans les
montants et les diagonales.
Le Syndicat Français de
-
Charges permanentes montant intérieur = 2m50 x 21m x 20 daN/m² x 40% = 420 daN
Charges permanentes montant extérieur = 2m50 x 21m x 20 daN/m² x 60% = 630 daN
Charges permanentes montant extérieur = 2m50 x 21m x 20 daN/m² x 60% = 630 daN
Le tableau ci-après permet ensuite de récapituler les différentes charges et les combinaisons possibles pour
le calcul de la charge dans le montant le plus chargé
65
ECHAFAUDAGE
Il faut ensuite comparer cette charge maximum dans le montant à la charge admissible des montants
(donnée constructeur) ou réaliser un calcul de flambement pour justifier la résistance du montant.
Attention, pour les montants particuliers comme ceux des passages piétons, la charge admissible dans le
Charges de service :
La descente de charges
Exemple 1
Exemple 2
Le tableau page suivante permet de déterminer la descente de charge en valeur non pondérée.
Il est aussi possible de calculer des charges en valeur pondérée en introduisant les coefficients de
66
ECHAFAUDAGE
CP = daN
Somme Q = daN
P+Q= daN
peu code.
67
ECHAFAUDAGE
P1 P2
P = P1 + P2
La surface minimale du socle est de 150 cm². Le plus souvent, elle est de 225 cm² (15 x 15).
Dans l
Calcul de la pression :
SA = Ps=
F= descente de charges
Ps = pression au sol
Les résineux peuvent transmettre une pression de C'est-à-dire que la capacité
cm².
La pression admissible par le sol est comprise entre 0.5 et 2 bars (0.5 et 2 daN/cm² - voir annexe 4).
La pression apportée par un socle doit être inférieure à celle admissible du support pondérée par un
coefficient de 2/3.
68
ECHAFAUDAGE
La réalisation des calages nécessitant plusieurs épaisseurs de bois fait appel à une conception de type
«Camarteau» (empilement de cales croisées)
augmente, engendrant une diminution de la pression au sol.
H
Avec a = largeur
platine du socle
A = 2H + a
a
Surface = A²
L maxi A+3 H
69
ECHAFAUDAGE
:
Verticales : poids pr
Horizontales : actions du vent et charges éventuelles dues, par exemple à la
de levage.
Les actions verticales engendrent de la compression et du flambement.
Les actions horizontales engendrent de la flexion du montant entre 2 ancrages qui va se combiner à la
compression.
Le flambement, sous les charges v
échafaudage fixe de façade.
Dans ce domaine, il y a deux méthodes pour aborder le calcul des constructions métalliques :
Le calcul au premier ordre (chapitre 11-2),
Le calcul au second ordre (chapitre 12).
Ces de
élément.
Ce chapitre ne doit pas être utilisé pour les éléments en aluminium. Nous conseillons de se référer aux
données des constructeurs, ou au «Règles de conception et de calcul des charpentes en alliages
(méthode de Dutheil).
70
ECHAFAUDAGE
Il faut vérifier :
K e
élastique
K = 0.5 + 0.65 +
Avec k
E = 21000 daN/mm² -
= lf / i = élancement
lf = longueur libre de flambement apparent (mm)
i = rayon de giration (mm)
Pour un échafaudage de façade, la longueur de flambement apparent est celle obtenue par essai. Elle
dépend de la distance entre les ancrages et du type de planchers.
calculs.
Pour une plateforme, (montant diagonalisé dans 2 directions), la valeur de flambement peut être prise
égale à la longueur libre (l=l0).
Il faut vérifier :
K1 + Kf f e
= contrainte de
K1 =
71
ECHAFAUDAGE
uniformément répartie
ou variant linéairement
Kf = pour un moment dû
Cette méthode est également un calcul au premier ordre des efforts internes.
La vérification est faite avec des coefficients de flambement faisant intervenir un élancement réduit
La sollicitation N de compression simple sous charge pondérée doit satisfaire à la condition suivante :
avec K0
Pour ce tableau donnant K0
norme NF EN 10219-1 et 2 (ex NFA 49-541 - produits finis à froid cas de la majorité des tubes utilisés en
échafaudage).
e
=
E
72
ECHAFAUDAGE
avec = Lk / i
Lk est la longueur de flambement en cm
i est le rayon de giration en cm
Np =
A = section du tube (mm²)
Le calcul ci-dessous pour un tube comprimé avec flexion dans un seul plan.
Les sollicitations sous charges pondérées doivent satisfaire à la condition suivante :
Cmx
=
N
1 ²
Np
avec Cmx
fficient Cmx est donné dans le tableau des pages suivantes extrait
73
ECHAFAUDAGE
Avec Mmx
Avec Kd
Nota : Même si les calculs peuvent être menés dans le domaine plastique ; il est conseillé, compte tenu de
audage, de rester dans le domaine élastique.
M0 M0 = 1,1 suivant NF EN 12811-1.
74
ECHAFAUDAGE
La norme EN 12810-2 prévoit que les échafaudages à cadres soudés peuvent être calculés au premier
ordre. Ceci est lié au fait que les déplacements sous charge sont faibles par rapport aux dimensions de la
lcul
des moments fléchissants est fait pour une structure non déformée (théorie du premier ordre).
Le calcul est effectué dans le domaine élastique linéaire du matériau selon les règles CM66.
Par contre les échafaudages modulaires ou multidirectionnels par leur conception conduisent sous charge
calcul de la structure.
Ils doivent donc être calculés au second ordre. Le calcul manuel est quasi impossible et un recours aux
logiciels est indispensable pour résoudre ce type de problème.
Des essais de mesure de rigidité sont nécessaires au préalable pour définir les caractéristiques des
assemblages et des connexions de la structure étudiée, en effet les liaisons ne sont jamais parfaitement
encastrées ou rotulées.
Les logiciels de calcul de structure reposant sur la méthode des éléments finis sont nombreux, aux
75
ECHAFAUDAGE
treillis.
En échafaudage, les calculs dans un plan sont le plus souvent largement suffisants pour connaître
A partir des résultats obtenus il est aisé de réaliser un calcul au flambage selon les règles CM66.
résistance au flambement
devront être inactivées dans la modélisation.
76
ECHAFAUDAGE
La méthode de calcul est tout à fait identique pour les deux cas de calcul.
Seuls les paramètres sont différents.
Dans le cas du calcul de conception les hypothèses de pression et de coefficient de traînée sont données
par les normes NF EN 12810 ET 12811 ;
Dans le cas du calcul justificatif les hypothèses considérées sont en priorité celles des règles NV 65 et par
défaut celles des normes.
rmé, le coefficient de
une bâche.
Cs : n 12810/12811)
Cfx, Cfy : coefficient de force aérodynamique (selon NF EN 12810/12811)
77
ECHAFAUDAGE
Autres coefficients :
= porosité du filet
Dans le cas ou les échafaudages sont recouverts de filets, les coefficients Cfx et Cfy varient fortement en
fonction des caractéristiques du filet.
Les valeurs Cfx et Cfy peuvent être établies de 3 façons différentes :
La valeur peut fortement varier en fonction du degré de précision des caractéristiques du filet.
Cfx = 1.3
Cfy = 0.3
eut considérer au vu du rapport établi par le LGA, que
78
ECHAFAUDAGE
dimension infinie :
Ct = 2 x (1-m² x P²) / (1 + m² x P²)
es brins plats et 0.9 pour les brins ronds.
est égal à la porosité géométrique.
Cette formule est à rapprocher du graphique R III des panneaux pleins NV 65.
La formule se présente donc sous deux termes :
- Le premier qui dépend du rapport de dimensions H/L.
Lorsque la porosité est nulle avec cette formule on retrouve le Ct = 2 donné pour une tôle pleine de
filet.
- Le second qui dépend de la porosité du filet et du type de brins.
La valeur 2 est donc à remplacer par le Ct en fonction de lambda ( = H/L)
On peut estimer la valeur de Cfx à 0.7
La valeur de Cfy restant par défaut à 0.3.
Les valeurs à considérer autant que possible pour Cfx et Cfy sont celles données par le fabricant du filet.
pourquoi, par prudence nous recommandons de considérer seulement 75% de la surface active avec
Les essais réalisés au laboratoire LGA montrent que si la porosité du filet est supérieure à 20%, la
osité.
0,8 de le considérer
comme une bâche.
:
Quand un échafaudage es
sensiblement identique de chaque côté du filet.
79
ECHAFAUDAGE
qc = q10 x kh x ks x km x
80
ECHAFAUDAGE
81
ECHAFAUDAGE
82
ECHAFAUDAGE
-1 (article 6.2.7.3).
ar rapport à un bâtiment et dépend du
coefficient de plénitude B.
ABn surface nette de la façade (déduction faite des ouvertures).
ABg surface totale de la façade.
Equation de droite Cs = -0,833 B + 1,0833.
Cs
1,0
0,75
0,50
0,25
Cs
Plénitude du bâtiment B
Perméabilité Perpendiculaire à la façade Parallèle à la façade
1,00 0,0 0,25
0,90 0,10 0,33
0,80 0,20 0,42
0,70 0.30 0,50
0,60 0.40 0,57
0,50 0.50 0,67 Cs = 1,0
0,40 0.60 0,75
0,30 0.70 0,83
0,20 0.80 0,92
0,10 0.90 1,00
0,00 1,00 1,00
83
ECHAFAUDAGE
Pour la courbe 1 :
Cs = -0,833 B + 1,0833
Pour la courbe 3 :
0,1 B 0,7 Cs = - 0,33 B + 1,03
0,7 B 1 Cs = - 1,733 B +2,01
84
ECHAFAUDAGE
: Les coefficients Cs sont indiqués pour un échafaudage recouvert ou non de filet. Cela ne
signifie pas pour autant que les efforts sont identiques.
B du bâtiment
Le coefficient Cs est défini dans les normes par des courbes en fonction de B.
E= 0,25 pour les échafaudages fixes non recouvert les plus courants.
85
ECHAFAUDAGE
Selon EN
Ct = Cf x Cs
B = 1 Cs = 0,25
Bâtiment fermé
Selon EN
Ct = Cf x Cs
B = 0,7 Cs = 0,5
Bâtiment ouvert
Ct = 1,3 x 0, 5 = 0,65
30% pression
Selon EN
Ct = Cf x Cs
B = 0,5 Cs = 0,67
Bâtiment ouvert
86
ECHAFAUDAGE
Selon NV CfB
CfB
Selon NV
87
ECHAFAUDAGE
Selon EN E = 0,25
Ct = [( E x Cfe) + ((1- E) x Cff)] x Cs 1- E = 0,75
B = 1 Cs = 0,25
Cff =1,3 Cfe = 1,3
Bâtiment fermé
Cfc=0,75x1,3+0,25x1,3 =1,3
Ct = 1,3 x 0,25 = 0,325
pression
Selon EN E = 0,25
Ct = [( E x Cfe) + ((1- E) x Cff)] x Cs 1- E = 0,75
B = 0,7 Cs = 0,5
Bâtiment ouvert
Cfc=0,75x1,3+0,25x1,3 =1,3
Ct = 1,3 x 0,5 = 0,65
30 % pression
Selon EN
E = 0,25
Ct = [( E x Cfe) + ((1- E) x Cff)] x Cs
1- E = 0,75
B = 0,5 Cs = 0,67
Cff = 1,3 Cfe = 1,3
Bâtiment ouvert
Cfc=0,75x1,3+0,25x1,3 =1,3
Ct = 1,3 x 0,67 = 0,87
50 % pression
88
ECHAFAUDAGE
Bâtiment fermé
Cfc=0,75x0,7+0,25x1,3=0,85
Ct = 0,85 x 0,25 = 0,213
pression
Selon EN E = 0,25
Ct = [( E x Cfe) + ((1- E) x Cff)] x Cs 1- E = 0,75
B = 0,7 Cs = 0,5
Cff=0,7 Cfe=1,3
Bâtiment ouvert
Cfc =0,75x0,7+0,25x1,3=0,85
Ct = 0,85 x 0,5 = 0,425
30 % pression
Selon EN
E = 0,25
Ct = [( E x Cfe) + ((1- E) x Cff)] x Cs
1- E = 0,75
B = 0,5 Cs = 0,67
Cff=0,7 Cfe=1,3
Bâtiment ouvert
Cfc =0,75x0,7+0,25x1,3=0,85
Ct = 0,85 x 0,67 = 0,569
50 % pression
89
ECHAFAUDAGE
Selon EN E = 0,25
Ct = [( E x Cfe) + ((1- E) x Cff)] x Cs 1- E = 0,75
B = 1 Cs = 0,25
Cff = 0,5 Cfe = 1,3
Bâtiment fermé
Cfc= 0,75x0,5+0,25x1,3=0,7
Ct = 0,7 x 0,25 = 0,175
pression
Selon EN E = 0,25
Ct = [( E x Cfe) + ((1- E) x Cff)] x Cs 1- E = 0,75
B = 0,7 Cs = 0,5
Cff = 0,5 Cfe = 1,3
Bâtiment ouvert
Cfc = 0,75x0,5+0,25x1,3=0,7
Ct = 0,7 x 0,5 = 0,35
30% pression
Selon EN
E = 0,25
Ct = [( E x Cfe) + ((1- E) x Cff)] x Cs
1- E = 0,75
B = 0,5 Cs = 0,67
Cff = 0,5 Cfe = 1,3
Bâtiment ouvert
Cfc = 0,75x0,5+0,25x1,3=0,7
Ct = 0,7 x 0,67 = 0,469
50 % pression
90
ECHAFAUDAGE
Selon EN
Ct = Cf x Cs
F = 1,3 x S x q
Ct=1,3 x 1 = 1,3
Surface active
A = façade L x H
Vent parallèle
Selon NV65
A = façade L x H
91
ECHAFAUDAGE
Ce sont pourtant deux éléments différents ayant chacun une fonction spécifique. Néanmoins ils forment
toujours un binôme.
provisoire ou définitive.
La fonction des ancrages ante pour recevoir les
efforts horizontaux transmis par les amarrages.
La fonction des amarrages est la transmission des efforts horizontaux exercés par le vent sur la structure et sa
couverture éventuelle aux ancrages.
plus l'auto-stabilité est très coûteuse à réaliser et le prix est affecté d'un coefficient de 2 à 4.
La structure auto-stable n'étant pas une hypothèse réaliste pour les chantiers de façade courants pour que
suffisante.
simples
amarrages.
échafaudages en bois, ceux ci sont le plus souvent à une seule file de poteaux et les
Les ancrages et les amarrages tels que nous les utilisons de nos jours sont en fait une technique récente. Ils
afaudage métallique à une file vers une structure à deux
files de montants.
De plus depuis les années 80 la mise en place de filets ou de bâches a considérablement augmenté les
efforts sur les échafaudages ce qui nécessite des amarrages et des ancrages de résistance plus
importante.
de un pour 25 à 30M² de
non recouverts et installés dans des sites peu exposés.
92
ECHAFAUDAGE
Les filets dont la perméabilité est inférieure à 20 % ont un comportement identique à une bâche.
Pour les filets de toute nature, quand le vent
comportent comme des bâches.
efforts exercés sur le filet sont réduits également vu que la pression est peu différente sur chaque face du
filet.
nombre insuffisant, mal répartis, ou déposés en cours de chantier. Pour tous ces sinistres il y a eu absence
de l
veiller au maintien d
l il est installé.
La nature des efforts et leurs valeurs sont différentes selon deux critères principaux :
1)
façade.
Si le vent agit perpendiculairement à la façade les ensembles amarrages et ancrages sont soumis soit à
2)
transmission des efforts parallèles à la façade dépend des contreventements mais aussi de la rigidité
des plans horizontaux constitués par les planchers.
Par exemple pour les échafaudages contreventés seulement par des garde-corps monoblocs ou dont les
planchers ne sont pas rigidement fixés aux cadres, les amarrages ont une seconde fonction. Dans ce cas la
structure peu contreventée ne peut pas assurer seule la transmission des efforts horizontaux parallèles à la
93
ECHAFAUDAGE
Lors du mon
Les ancrages destinés à des reports de charges par exemple lors de déports, porte à faux etc, ne sont pas
à considérer comme pouvant reprendre les efforts horizontaux dus au vent.
à amarrer et ancrer
- seuls certains types de chevilles sont adaptés. Les amarrages sont à disposer impérativement en ligne et
doivent être relié
Les ancrages et les amarrages ne doivent reprendre aucune descente de charge. Ils doivent être montés
raccord, minimum 600 daN en classe A générale les raccords doivent être placés à moins de
94
ECHAFAUDAGE
: les ancrages
doivent résister aux efforts de compression et de traction auxquels ils sont soumis.
Etrésillon du commerce
Tube et vérin
95
ECHAFAUDAGE
Les tubes sont coupés à longueur sur place pour une sortie de vérin minimale
Dispositifs de fixation par crapauds, colliers sur des profils type HEB , IPN etc.
96
ECHAFAUDAGE
Un vérin est un ensemble du commerce monobloc et souvent télescopique. Il est équipé de plaques
bien graissé un effort de compression voisin de 2.5 t. Le frottement bois béton génère une résistance par
adhérence.
Avant de mettre en place un vérin, vérifier la résistance de la maçonnerie, ne pas prendre appui sur une
clé de voûte ou sur des trumeaux.
Utiliser un tube de longueur 1.4m maxi.
Ne pas mettre directement les plaques métalliques en appui sur la maçonnerie et prévoir des cales CTBX
Ne pas utiliser des vérins si les appuis ont une pente supérieure à 3%.
ergots.
Les effets thermiques liés aux différences de température entre le jour et la nuit et les variations climatiques
résistance du vérin.
Il existe des étrésillons qui intègrent un dispositif de compensation des effets de dilatation mais leur diffusion
est très restreinte.
Si dans un premier temps ce procédé a été mal accepté par les maîtres-
nécessite
facile à reboucher.
Les multiples avantages de ce procédé principalement au niveau de la sécurité et de la fiabilité ont fini
par le faire accepter.
Il existe de nombreux types de chevilles, leur choix dépend des besoins du chantier.
A Tenue par frottement par expansion, principe adapté aux chantiers courants. Eviter les chevilles dont le
de celles ci, par exemple les chevilles expansées par
frappe.
B Tenue par verrouillage de forme, principe à réserver aux ancrages fortement sollicités, placés dans des
matériaux de résistance moyenne, nécessitant une grande profondeur de perçage.
97
ECHAFAUDAGE
Toutes les indications courantes concernent les ancrages dans le béton massif. Dans tous les autres cas,
garantie, il est conseillé de pratiquer des essais préal in situ pour définir les valeurs à
introduire dans la note de calculs.
est un paramètre important. Toutes les fois que celle-ci peut être augmentée, la
ville ne
e.
Pour les vérins vérifier la présence des cales bois et le bon serrage.
Pour les chevilles nylon vérifier que la partie nylon ne dépasse pas du nu de la façade.
1) il est déporté, les pitons sont soumis à une flexion liée aux efforts parallèles à la façade, les modèles
standard ne peuvent pas convenir. Un anneau résistant à la flexion doit être utilisé ;
2) Il a été montré tout au long de ce chapitre la nécessité des ancrages et de plus le CSTB a publié un
avis technique à ce su
Une concertation avec le poseur permet de définir les pierres qui seront laissées en attente et posées lors du
démontage, ou de prévoir des ancrages adaptés aux chantiers.
La France dispose de textes réglementaires régionaux peu ou pas appliqués aux échafaudages fixes. Les
applications aux bâtiments neufs dans le cadre du DIUO sont exceptionnelles.
98
ECHAFAUDAGE
la mise en place des ancrages et des amarrages demande un temps important ( ¼ à 1/ 3 du temps de
montage).
recouvertes de pierres.
La principale difficulté rencontrée est le manque de motivation des maîtres d
respectant les
Prévoir de ceinturer complètement le poteau et un calage bois pour éviter le glissement des tubes.
99
ECHAFAUDAGE
= 1 pour a 4 mm
= 0,8 (1 + pour a 4 mm
100
ECHAFAUDAGE
Les efforts dans les amarrages sont identiques aux efforts calculés pour les ancrages si ceux-ci sont disposés
nclinée un calcul tenant compte de la
- ;
- les contreventements sont peu efficaces ;
- les efforts du vent sont très élevés.
Il est conseillé de :
Pour les chantiers où toutes les files de montants ne peuvent pas être amarrée, une étude de la disposition
de contreventements h
Le temps de montage des amarrages est relativement important par rapport au temps de montage de la
t improvisé donc long à installer et peu
efficace.
101
ECHAFAUDAGE
nce à
considérer par ancrage et dans le cas contraire la valeur indiquée est le plus souvent erronée.
Elle s'avère néanmoins suffisante pour les petits échafaudages non recouverts et peu exposés au vent.
Par contre cette référence est très insuffisante si l'échafaudage est équipé de filets ou de bâches.
Pour définir la résistance nécessaire à un ancrage, le choix et la densité des ancrages doivent prendre en
compte les paramètres suivants :
- données constructeur ;
- ;
- échafaudage non recouvert ou recouvert ;
- type de couverture et sa perméabilité ;
- bâtiment ouvert ou fermé et sa perméabilité ;
- position et dimension des ouvertures ;
- nature du matériau des façades ;
- résistance des ancrages obtenue par essais ;
- répartition des ancrages ;
- limite au glissement des colliers ;
- esthétique de la façade.
En fonction du degré de précision souhaité et de la complexité du chantier
2 méthodes sont disponibles :
- calcul par un technicien suivant les annexes 8 et 9 ;
- évaluation avec la calculette de calcul simplifié é
aux ancrages. Pour déterminer les valeurs ELS, il convient de les diviser par 1,75.
pour les échafaudages non recouverts, amarrer et ancrer chaque file de montants en quinconce afin
ous les 4 m une file sur deux ;
pour les échafaudages recouverts, ce sont toutes les files qui sont amarrées et ancrées tous les 4 m.
102
ECHAFAUDAGE
103
ECHAFAUDAGE
Dans ce chapitre, nous aborderons la stabilité de ce que nous appelons dans notre métier : les SAPINES.
Généralement, elles sont isolées. Elles prennent appui sur des dalles ou au sol sur des camarteaux.
dans le spectacle de plein air, elles servent de support aux projecteurs et aux appareils de sonorisation, ou
encore, elles assurent la stabilité des décors, ceux-ci offrant une grande surface au vent.
Les exemples de calcul ci-après ne retiennent que le cas de la stabilité de poids. Mais la stabilité peut-être
de forme en ajoutant à la base une structure complémentaire (stabilisateurs par
exemple) qui augmente la surface du polygone de sustentation. La stabilité peut-être assurée par une
association à la fois du poids et de la forme. Le haubanage est une variante de la stabilité de forme non
envisagée dans ce manuel
-
bâtiment,
- La sapine est entièrement fermée par un
un bardage où une bâche,
- Sa section constante est carrée ou
rectangulaire,
- Elle repose au sol,
- Elle est ouverte à sa partie supérieure (1)
104
ECHAFAUDAGE
NV 65 modifiées
en mai 1995 et
décembre 1999
où R-III-3,03
est la hauteur
de 3 ou 4 côtés (ou la
largeur max du maître couple pour les prismes de plus de 4 côtés).
NV 65 modifiées
en mai 1995 et
Le coefficient global de traînée est donnée par la relation : décembre 1999
Tableau VII
Ct = Ct0
où :
105
ECHAFAUDAGE
NV 65 modifiées
en mai 1995 et
décembre 1999
R-III-3,3
Fig. R-III-10
106
ECHAFAUDAGE
1,30 correspond à
e (faces
Le coefficient global de traînée est donné par la relation : au vent et sous le vent)
du prisme.
Ct = 0 x 1,30 R-III-2,1 3 1
NV 65 modifiées
en mai 1995
et décembre 1999
R-III-2, 1 2
Fig. R-III-5
auche du
diagramme qui correspond au vent sur la plus grande surface.
On peut remarquer que les valeurs de 0 quand b/a = 1
(base carrée) sont égales à celles du tableau R.III-10
(catégorie I).
F = qcn x Ct x Sp
où :
cn = Pression dynamique corrigée
t= Coefficient global de traînée (voir 15.2.3 ou 15.2.4)
p = Surface pleine (maître-couple)
107
ECHAFAUDAGE
-
bâtiment
108
ECHAFAUDAGE
NV 65 modifiées
en mai 1995
Cela revient à faire un calcul de et en décembre 1999
selon NV 65 ; R-III-5.23
Méthode globale pour : 0,08 0,35
CtP = 3,20 2
La surface des parties rondes est
affectée d :
Sp = SpP + SpR
F = qcn x (CtP X Spp + CtR X SpR) NV 65 modifiées en mai 1995 et
Où : décembre 1999
R-III-5.231
109
NV 65 modifiées
selon le NV 65 ; en mai 1995 et
décembre 1999
R-III-5,1
Chaque élément plan est caractérisé par le
rapport :
F
= pour un plan,
Remarque :
0 0,25 Ct = 2 - 1,6
0,25 0,90 Ct = 1,6
NV 65 modifiées
F = qcn x (Ct X Spp + 0,6 x Ct x SpR)
en mai 1995 et
Où
décembre 1999
qcn = pression dynamique corrigée R-III-5,123
Ct = coefficient global de traînée pour un plan
Spp = surface des éléments plats pour le plan
SpR = surface des éléments en tube pour le plan
110
:
= 1,0
Celles- e du vent
Les butées doivent être réparties de façon régulière.
FH =P X Cf
f
- FH sous vent normal
111
Nature des matériaux Coefficients
Etudes spécifiques
de frottements
en contact du coefficient de frottement
courants
Métal sur bois 0,2 à 0,6 é. A958, 2 §, 6,1
Métal sur chêne humide 0,24 à 0,26
Bois sur bois 0,25 à 0,50 958, 2 §, 6,1
MT =
DT =
112
Vent // oblique:
Membrure : MT diag =
Diagonale : DT diag = T
T = T = Tdiag
Vent à une face :
Th1
MT =
2C
DT =
Th1
MTdiag =
C
DTdiag =
113
Souvent, les échafaudages ont des surfaces locales opaques (palissade de
-ci
offrent une grande surface au vent qui peut engendrer dans la construction des
efforts importants tout en augmentant les risques de renversement.
Cet effort est fonction de la pression dynamique corrigée (voir chapitre 13)
exercée par le vent soufflant sur le site considéré, affecté du coefficient de traînée
h
du panneau
NV 65 modifiées
donnée par un vent oblique, peut en mai 1995 et
être supérieure à celle donnée par un vent normal. décembre 1999
R-III-4,12
Dans le paragraphe suivant, le coefficient global de traînée Ct est calculé pour la
Le coefficient global de traînée ct sur le panneau est pris dans le tableau de la NV 65 modifiées
figure R-III-13. en mai 1995 et
décembre 1999
Ct = f( ) R-III-4,13
h R-III-4,14
où
- est toujours considéré infini pour des panneaux éloignés du sol compris entre
deux plans.
114
- Pour les panneaux
distance e h on
interpole linéairement
en fonction du
rapport
NV 65 modifiées en
mai 1995
Pour une direction du vent donnant au coefficient C t sa valeur maximale,
et décembre 1999
R-III-4.15
T = qcn ct h x
où :
NV 65 modifiées en
mai 1995
et décembre 1999
R-III-4.02
-III-4,02.
115
0,010 si la surface est plane ou comporte des
ondes ou plis parallèles à la direction du vent
T = 0,020 qcn h x si la surface comporte des ondes ou des
plis normaux à la direction du vent
0,040 si la surface comporte des nervures
normales à la direction du vent
Dimensions h = 4,00 m
5,00 m surface 20,00 m² éloigné du dessus du sol
de e = 2,00 m.
P1 = 2850 N
P2 = 2500 N
P1 + P2 = 5350 N
qmoyen =
p
= 0,10 par plan
116
prise au vent sur partie ronde uniquement
(pas de barre à arêtes vives)
ct =
Vent normal :
TS = qcn x Ct x surface = 374 x 1,10 x (6 x 5 x 0,10) x 2 = 2468 N
Vent extrême :
TS = qce x Ct x surface = 655 x 1,10 x (6 x 5 x 0,10) x 2 = 4323 N
- Stabilité au renversement :
MS = P2 x 2,50 + Q x 2,50/2
MR = TE x (e + h/2) + TS x (e + h)/2
117
- Stabilité au glissement :
Le coefficient de frottement
118
protections de type «garde-corps
obstacle, avec ou sans appui intermédiaire.
-1
et par NF EN12811-2.
- Tubes et colliers
- Elément
Le principe est de reconstituer une poutre treillis en caisson, posée et stabilisée au sol,
- -
déversement du caisson.
mais aussi les recouvrements des planchers, des cotés et des toitures.
119
Pour une passerelle de chantier
La charge de service est donnée par le cahier des charges, à défaut, on peut prendre :
- 300 daN/m², comme pour les escaliers de chantier : NF P 93-522 ;
- ou 200 daN/m² minimum, pour tenir compte de charges plus faibles mais décentrées.
Pour une passerelle public suivant le référentiel applicable :
- soit la norme NF P06.001
-soit 500 daN/m² maximum par référence au fascicule 61 Titre II (a(l) = 200+ )
Les liaisons par colliers, et les liaisons des éléments préfabriqués à montage rapide, ont des
résistances données par le fabricant.
Ces résistances peuvent être données sous les charges de service (sans pondération).
Dans ce cas, les sollicitations des éléments sont calculées sous les charges non pondérées
pour être comparées aux résistances données par le fabricant.
Les calculs donnent les sollicitations pour chaque élément constituant la passerelle.
120
ou
e
e
- Planchers :
La charge est comparée à la charge de service donnée par le fabricant, ou le support est
vérifié à la flexion.
- Protections latérales
Passerelles de chantier (selon NF P 93-522)
Charge accidentelle : 125 daN (ELU) avec une flèche
Les poutres treillis verticales forment la structure porteuse des charges verticales (poids
Les diagonales reprennent les efforts tranchants calculés dans la travée concernée.
effort de traction.
le plus éloigné (le poids propre et la neige étant sur toute la longueur de la poutre).
121
qSE
qCP
normal dans les diagonales (Ndiag.) est fonction du nombre de diagonale (nb) dans
la travée et de leur inclinaison ( ) :
diagonales de la travée.
Npot.
qSE
qCP
=T
La traction / compression (Nmemb.) dans les membrures des poutres (lisses) est fonction du
nombre de poutres (nb), de leur hauteur (h) et du moment de flexion sous les charges
verticales (Mf).
h
qSE
qCP
122
appuis.
q L2
Mf = avec q = qSE + qCP (+ qN)
8
tendues
Les appuis au sol reprennent les charges verticales apportées par la poutre treillis et
éventuellement la demie travée au sol.
Suivant le mode de stabilité pour la passerelle, le vent peut apporter une charge verticale
dans les appuis au sol.
Les charges sont réparties au sol par une cale bois, ou un empilement de cales.
Justification des socles avec la charge de service au maximum de sortie de vérin (pour les
socles réglables) donnée par le fabricant.
Calcul de la pression au sol suivant le calage choisi.
Les diagonales en «N» entraînent des efforts de compression importants dans les traverses.
m
Les diagonales en « W
123
Les contreventements horizontaux sont repris à leurs extrémités, soit par amarrages, soit par
des mailles auto stables.
La charge horizontale linéaire de vent (qV) sur les contreventements horizontaux est
Les diagonales reprennent les efforts tranchants calculés dans la travée concernée
qV
Justification par comparaison avec la charge de service (ELS) donnée par le fournisseur ou
vérification au flambement selon les règles CM 66 (ELU)
qV Ntrav.
Ntrav. = T
124
traction dans les traverses
= qV m
Mf =
sens du vent.
ATTENTION : certaines membrures peuvent être communes avec les poutres treillis
verticales et subir une charge supplémentaire (traction/compression) sous les sollicitations
du poids propre, de la charge de service et de la neige.
F1
directement dans les amarrages.
125
h1
h2
d d
Il est repris dans 2 palées de stabilité, entraînant une charge par poteau de :
verticales.
1 et F2 est réparti dans les 2 palées de stabilité.
Les diagonales sont en compression ou en traction suivant le sens du vent. Leur charge
(Ndiag.) est fonction de leur inclinaison ( ) :
1
dans la diagonale basse :
= 2
Justification par comparaison avec la charge de service (ELS) donnée par le fabricant ou
vérification au flambement selon les règles CM 66 (ELU)
L1 L2
126
On calcule deux passerelles de longueur L1 et L2 de façon indépendante.
127
Ce sont des échafaudages en volume avec des planchers en périphérie et une
plateforme en tête.
Les appuis sont directs en fond de cuve au niveau du noyau central. Les appuis des
poteaux périphériques sont assurés par des butons perpendiculaires à la paroi.
Privilégier une implantation symétrique avec deux sapines suivant les 2 axes principaux :
implantation en croix.
Privilégier une implantation symétrique avec deux sapines suivant les 2 axes principaux :
implantation en croix.
Pour des ossatures bâchées et/ou couvertes, des dispositions complémentaires devront
: diagonales transversales impératives, liaisonnement de la croix
- Poids propre ;
- :
1 niveau chargé à 100 % ;
;
d st assimilée à une
construction prismatique à base circulaire ;
d
construction prismatique à base rectangulaire ;
d lée à une construction
ajourée en treillis de barres arrondies de rapport (valeur statistique par flanc) ;
128
* Vérification des diagonales transfert de charge,
* Vérification des butons,
* Vérification de la contrainte du sol.
129
Les Eurocodes sont des règles européennes de conception et de calcul des ouvrages de
génie civil et des bâtiments. Ils concernent les structures mais pas les ouvrages de second
uropéen :
fournir une base commune aux règlementations sur la résistance des structures ;
fournir une base commune aux marchés publics de conceptio
des structures ;
fournir une base commune au calcul des caractéristiques de certains produits
structuraux.
Certains paramètres des Eurocodes sont déterminés aux niveaux nationaux. (CF Annexe
nationale de chaque Eurocode).
Les Eurocodes apportent, une beaucoup plus grande cohérence des règles de calcul et
de justification des ouvrages quels que soient les matériaux employés. Les progrès seront
philosophie semi probabiliste et la méthode aux états limites sont en principe un moyen
a) Un état limite est une condition au-delà de laquelle la structure ne satisfait plus les
exigences de fonctionnement de la conception.
b)
reprendre les charges les plus importantes.
c) de service (ELS) est un état au-delà duquel les exigences de service qui
utilité et/ou une exigence
e) La limite élastique fy
on ne pe
5%) des résultats des tests.
f) aux charges
caractéristiques ( G, Q), aux résistances ( M) et aux propriétés des matériaux, de manière à
130
es, ne sont pas des
coefficients
de la combinaison de plusieurs actions variables, dont les valeurs ne peuvent être
maximales simultanément.
g) Les charges de calcul (ou charges pondérées) (GD, QD, AD) sont les charges
caractéristiques multipliées par le facteur partiel de sécurité correspondant.
Combinaisons fondamentales
G Q1 . Q1 + Q 0 .Q
Combinaisons simplifiées
G Q . Q ou G . G + 0.9 Q .Q
Combinaisons rares
G + Q1 + 0 .Q
Combinaisons fréquentes
1 . Q1 + 2 .Q
Combinaisons quasi-permanentes
G+ 2 .Q
CF tableau suivant :
131
BATIMENTS NON INDUSTRIELS
NATURE DU LOCAL
Locaux à places assises ou couchées
0,40
Réunion Classes Dortoirs - Restaurants 0,65
Locaux de transit
Halles diverses - Expositions
Locaux à places debous et utilisation 0,67 0,25
périodique
Réunion Culte Sport - Danse
0,75
Autres
CHARGES 0,65
Parcs de stationnement
Q 0,78
Archives 0,90 0,80
BATIMENTS INDUSTRIELS
Classe 1 (la plus performante): sections pouvant atteindre leur résistance plastique
sans risque de voilement local, et possédant une capacité de rotation importante.
Classe 2 : idem classe 1, mais avec une capacité de rotation limitée.
Classe 3
plastique, en raison des risques de voilement local.
Classe 4 (la plus fragile): sections ne pouvant atteindre leur limite élastique en raison
du risque de voilement local.
132
N < NR= min (Npl, Nu ,Nnet)
Npl = A . fy M0 Résistance plastique de la section brute
Nu = 0,9 . Anet . fu M2 Résistance de la section nette au droit des trous
Nnet = Anet . fy M0 Résistance plastique de la section nette
M < MR
Sections classe 1 ou 2 : MR = Wpl . fy M0 Moment résistant plastique
Sections classe 3 : MR = Wel . fy M0 Moment résistant élastique
Sections de classe 4 : MR = Weff . fy M1 Moment résistant au voilement local
CF Eurocode.
133
Sollicitations Sd Rd Résistance
2 1 0
Coefficients M0 M1 M2 M3
G Q F Partiels M
de sécurité
Action A
accidentelle
Matériaux : MPa
0 1 2
Fe Fe Fe 510 FeE275 FeE355
360 430
Exploitation 0,67 0,75 0,65 fy 235 275 355 275 355
Neige 0,67 0,15 0
0,30 0,10
Vent 0,67 0,20 0 fu 360 430 510 390 490
Température 0,53 0,50 0
Actions M0 1 - 1 1-2-3
permanentes G 1 - 1,35
M1 1,1 4
134
:
Nous rappelons que ces structures sont particulières ; elles doivent être conçues par un
re montées par des personnes compétentes.
Pour chaque structure seuls les points les plus représentatifs ont été abordés :
Pour chacune des structures nous donnons ; une définition constructive, une description
des éléments servant à sa stabilité, et les principaux éléments à justifier. La liste des
éléments de stabilité à justifier est non exhaustive, elle dépend de la disposition finale de
Pour chaque cas, les structures sont soumises aux efforts combinés habituels :
- le poids propre ;
- ;
- les charges climatiques suivant les règles NV65 Révision 99.
135
açade, qui ne repose
que sur une file de poteaux (1) (coté mur). Cette
(5)
(3)
Dans cette configuration le poteau (1) est considéré
articulé/articulé Lf = Lo.
L
reprise haut de la diagonale (4).
Remarque
Remarque 2: si les ancrages ne peuvent pas être effectués correctement, on peut passer
la configuration de départ en mode tunnel, le tunnel ayant la largeur totale de la rue.
136
(Le
)
utilise
de la structure sont plus hauts (Ls
que les planchers de travail )
(tablier de pont, partie haute
(1)
La stabilisation de la structure
est assurée par :
- un empattement en appui
(Le), de 2 à 3 fois supérieur à la
largeur en suspente (Ls) ;
- un lest (1) dans la partie en
appui éloigné au maximum de
la suspente (2) ;
- des butons (3) sur la partie en
suspente ;
- le contreventement dans les 3
plans. (4)
Ms = moment de stabilité
Mr = moment de renversement
avec
k = 1 pour la vérification au vent extrême (matériel hors service et déchargé)
et
k = 1.5 pour la vérification au poids propre + exploitation + vent
normal
137
(6)
(3)
façade, qui permet le passage
des piétons en sécurité.
(7)
La stabilisation de la partie de
(10
pied, est assurée par :
- un ancrage en pied (8), un
ancrage (1) au niveau de la
poutre de passage (2) et un (1)
ancrage (6) à 2 m au-dessus
de celui-ci ;
La stabilisation de la partie
supérieure au passage piéton,
est soumise aux mêmes
conditions que pour un (5)
échafaudage de façade.
(4)
Remarque
longueur de flambement.
138
moment créé par ce dispositif.
formule ci après :
Si P = 1500 daN
H= 2 m et L = 1m
Il est vivement conseillé de réaliser ce type de montage avec soit des vérins à goujons soit
de fixer les platines des vérins avec des chevilles qui sont sollicitées au cisaillement.
139
140
Le mot échafaud apparaît vers 1160, il a pour racine le latin populaire catafalicum, ce qui
signifie
Eschafaudage : Construction d
quelque autre chose semblable. Son eschafaudage est mal dressé. Il en a cousté
-formes permettant de
travailler en hauteur en sécurité, de
cités lacustres sont des exemples remarquables de plates-formes montées sur des poteaux.
On note aussi des encoches dans les parois de la grotte de Lascaux sans doute destinées à
recevoir des boulins placés en travers des parois afin de surélever les peintres.
les peintures retrouvées dans la tombe de Rakhméré à Thèbes et qui remontent à la XVIIIème
hauteur importante. On peut citer par exemple des monuments réalisés à partir de plans
inclinés et de plates-formes en briques crues. Plusieurs vestiges ont été découverts
notamment à Karnak où une plate-forme de 730 coudées de long (370m) 60 coudées de
haut (31m) et 55 coudées de large (26m) aurait été construite.
matériaux, les parois ne pouvaient plus servir de plan de travail ni de support aux consoles
mais elles étaient encore un partenaire essentiel des échafaudages.
141
rches en bois fichées dans le sol.
cathédrales.
Ainsi dans les murs de Notre Dame, à Paris, subsistent encore les empreintes des boulins.
vers 1775 en Angleterre et vers 1801 en France (passerelle des arts) pour édifier des
charpentes.
étage.
apparu simultanément en Italie et en Grande Bretagne suivi par des fabrications françaises
dès 1935.
1914-1918 ces deux dates sont celles des dépôts des brevets des anglais Daniel et David
Progressivement les charpentiers bois perdent une activité et les charpentiers métalliques en
échafaudages en bois. Tous les boulins seront encastrés dans le mur et cette méthode sera
142
métallique était coûteux en temps de montage et de démontage, les colliers nécessitant le
serrage de deux ou de quatre boulons suivant les options technologiques.
Après la deuxième guerre mondiale, le béton devenant le matériau indispensable pour une
construction rapide et économiquement accessible obligée par la situation présente favorisa
: la grue à flèche distributrice de chantier.
vit pour la première fois sur les chantiers, des échafaudages à cadres préfabriqués, et un peu
plus tard, vers 1970 les échafaudages multidirectionnels.
aéronautiques.
143
Trame : 2m50 x 2m S= 5m²
= 0,875 / 5 = 0,175
= 0,250 / 5 = 0,05
144
G = Charge
permanente
P = Charge : Extrait des règles CB 71 avec coefficient de sécurité 2.75
27 22 22 16 16 13
Cisaillement
Longitudinal
Traction 16 12 13 9 11 7
Sollicitations transversale
pondérées du 2ème Sans
genre cisaillement
Compression 54 30 49 27 43 22
(3) transversale
(S2)=[1,1G+1,5P+ cePce] (1) 1 bar = 0,1 Mpa
(2) Pour les coffrages, nous admettons des caractéristiques de la catégorie II.
(2) (S2)=[0,9G+ cePce] Limite élastique des bois massifs
Déformation
Compression
Cisaillement 1,3 1,2 1,10 1,00 0,90 0,80 0,70 0,60 0,40
Traction
145
Flexion 1,25 1,10 1,05 1,00 0,95 0,90 0,85 0,80 0,70
h/cm 30 26 23 20 18 15 11 8 6 5 4 3 2
Coef. 0,8 0,85 0,90 0,93 0,96 1,0 1,1 1,2 1,3 1,45 1,6 1,8 2
Cisaillement
Fluage
146
147
(SUITE)
148
Définition : La pression admissible au sol est celle qui est directement utilisable pour définir la
de charge, établie à partir des valeurs non
pondérées des sollicitations cumulables.
Cette pression admissible est obtenue en déterminant une pression de base suivant les
caractéristiques géologiques du site.
Le tableau des capacités portantes maximales des sols issu des Annales de IITBTP n° 316
-joint constitue une référence possible pour le choix de cette pression de base.
Pour les cas usuels les coefficients R1 et R3 peuvent être considérés égaux à 1.
Une reconnaissance visuelle du site par une personne compétente et expérimentée est
nécessaire pour valider le choix de ces coefficients.
Dans ces conditions les valeurs ci-dessous peuvent être envisagées pour la définition du
projet.
Dans ces conditions les descentes de charges suivantes sont acceptables pour les 2 cas
courants.
149
1 Roches éruptives et gneissiques, 100
non fissurées et non alternées
2 Massifs de calcaire et de grès durs 40
3 Schistes et ardoises non fracturés 30 Sous réserve que le sens de
4 «Marnes dures», argilites et grès 20 stratification éventuel soit
tendres favorable
5 «Marnes» argileuses 10
6 Craie dure compacte 6
7 Calcaire et grès finement lités à déterminer
8 Roches très facturées après examen
Sec
9 Sables de bonne granulométrie 4-6 La largeur de la fondation B ne
compacts et mélanges sable-gravier doit pas être inférieure à 1 m.
10 Sables de bonne granulométrie 2-4 «Sec» signifie que le niveau de
peu compacts et mélanges sable- la nappe phréatique est à une
gravier profondeur supérieure à B, en
11 Sables uniformes compacts 2-4 dessous du niveau de la
12 Sables uniformes peu compacts 1-2 fondation.
18 Tourbe à déterminer
après examen
19 Remblais à déterminer
après examen
Décaper la terre végétale sur une Remarque générale
épaisseur de 10 à 20 cm selon les
cas. tableau
Source 4
150
Informations descriptives
provenant de sondages lieu montre des
variations importantes
fiables appuyées par des des caractéristiques du
A R1 : 0,75 R1 : 1,00-1,25
sol, une reconnaissance
laboratoire particulière des zones
adjacentes à la
structure est essentielle
Informations descriptives
-à-dire Dans ce cas, une étude
description correcte de particulière des
sondages dans lesquels tous Nécessité de faire tassements peut
les changements de une
B couches sont indiqués et les reconnaissance R1 : 1,00 pour évaluer le risque
natures des terrains définies complète de tassements
en accord avec un système (voir groupe A) différentiels (cas des
de classification reconnu alluvions modernes en
bordure de fleuves par
exemple).
couches.
Prendre 0,75 kg/cm²
comme base avec
D application des
Aucune information valable facteurs de
réduction R2 et R3
ci-après.
1 Avril 1974
151
Facteur de correction R2 pour des tassements admissibles réduits
Cependant ces notions sont en fait directement liées aux phénomènes de consolidations
primaire et secondaire du sol de fondations ; la limite réelle peut être comprise entre
152
Ci-dessous le tableau extrait des CM 66 donnant les valeurs du coefficient K en fonction de
e=24 daN/mm²
0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,001 1,001 1,001 1,002 1,002 1,003
10 1,004 1,004 1,005 1,006 1,007 1,008 1,009 1,010 1,012 1,013
20 1,015 1,016 1,018 1,019 1,021 1,023 1,025 1,028 1,030 1,032
30 1,035 1,037 1,040 1,043 1,046 1,049 1,052 1,056 1,060 1,063
40 1,067 1,071 1,076 1,080 1,085 1,090 1,095 1,100 1,105 1,111
50 1,117 1,123 1,130 1,137 1,144 1,151 1,159 1,166 1,175 1,183
60 1,192 1,201 1,211 1,221 1,231 1,242 1,253 1,265 1,277 1,289
70 1,302 1,315 1,328 1,342 1,357 1,372 1,387 1,403 1,420 1,436
80 1,453 1,471 1,489 1,508 1,527 1,547 1,567 1,587 1,608 1,629
90 1,651 1,674 1,696 1,719 1,743 1,767 1,792 1,817 1,842 1,868
100 1,894 1,921 1,947 1,975 2,003 2,031 2,060 2,089 2,118 2,148
110 2,178 2,209 2,240 2,271 2,303 2,335 2,367 2,400 2,433 2,467
120 2,501 2,535 2,570 2,605 2,640 2,676 2,712 2,748 2,785 2,822
130 2,860 2,897 2,936 2,974 3,013 3,052 3,091 3,131 3,172 3,212
140 3,253 3,294 3,335 3,377 3,419 3,462 3,504 3,548 3,591 3,635
150 3,679 3,723 3,768 3,813 3,858 3,904 3,950 3,997 4,043 4,090
160 4,137 4,18 4,23 4,28 4,33 4,38 4,43 4,48 4,53 4,58
170 4,63 4,68 4,73 4,78 4,83 4,88 4,94 4,99 5,04 5,09
180 5,15 5,20 5,26 5,31 5,36 5,42 5,48 5,53 5,59 5,64
190 5,70 5,76 5,81 5,87 5,93 5,99 6,05 6,11 6,16 6,22
200 6,28 6,34 6,40 6,46 6,53 6,59 6,65 6,71 6,77 6,84
210 6,90 6,96 7,03 7,09 7,15 7,22 7,28 7,35 7,41 7,48
220 7,54 7,61 7,67 7,74 7,81 7,88 7,94 8,01 8,08 8,15
230 8,22 8,29 8,36 8,43 8,49 8,57 8,64 8,71 8,78 8,85
240 8,92 8,99 9,07 9,14 9,21 9,29 9,36 9,43 9,51 9,58
250 9,66 9,74 9,81 9,88 9,96 10,04 10,11 10,19 10,27 10,35
260 10,43 10,50 10,58 10,66 10,74 10,82 10,90 10,98 11,06 11,14
270 11,22 11,30 11,38 11,47 11,55 11,63 11,71 11,80 11,88 11,96
280 12,05 12,13 12,22 12,30 12,39 12,47 12,56 12,64 12,73 12,82
290 12,90 12,99 13,08 13,17 13,26 13,35 13,44 13,52 13,61 13,71
300 13,79
153
- Valeurs de pour e= 30 daN/mm² e= 30
0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,001 1,001 1,002 1,002 1,003 1,004
10 1,004 1,005 1,006 1,008 1,009 1,010 1,012 1,013 1,015 1,017
20 1,018 1,020 1,023 1,025 1,027 1,030 1,032 1,035 1,038 1,041
30 1,045 1,048 1,052 1,056 1,060 1,064 1,068 1,073 1,078 1,083
40 1,088 1,094 1,100 1,106 1,112 1,119 1,126 1,134 1,141 1,149
50 1,158 1,167 1,176 1,186 1,196 1,206 1,217 1,229 1,240 1,253
60 1,266 1,279 1,293 1,307 1,322 1,338 1,354 1,371 1,388 1,406
70 1,424 1,443 1,462 1,482 1,503 1,524 1,546 1,568 1,591 1,614
80 1,639 1,664 1,689 1,715 1,741 1,768 1,795 1,823 1,852 1,881
90 1,910 1,940 1,971 2,002 2,034 2,067 2,098 2,131 2,165 2,199
100 2,234 2,269 2,304 2,340 2,376 2,413 2,451 2,488 2,526 2,565
110 2,604 2,644 2,684 2,724 2,765 2,806 2,848 2,890 2,933 2,970
120 3,019 3,063 3,107 3,152 3,197 3,243 3,288 3,335 3,382 3,429
130 3,476 3,524 3,573 3,621 3,671 3,720 3,770 3,821 3,871 3,923
140 3,974 4,026 4,078 4,131 4,184 4,238 4,292 4,346 4,401 4,456
150 4,512 4,568 4,624 4,681 4,738 4,795 4,853 4,912 4,970 5,029
160 5,089 5,149 5,209 5,269 5,330 5,392 5,454 5,516 5,578 5,641
170 5,705 5,768 5,832 5,897 5,962 6,027 6,093 6,159 6,225 6,292
180 6,359 6,427 6,494 6,563 6,631 6,700 6,770 6,840 6,910 6,981
190 7,052 7,123 7,195 7,267 7,339 7,412 7,486 7,560 7,633 7,708
200 7,782 7,858 7,933 8,009 8,085 8,162 8,239 8,317 8,395 8,473
210 8,551 8,630 8,710 8,790 8,870 8,950 9,031 9,112 9,194 9,276
220 9,358 9,441 9,524 9,608 9,692 9,776 9,861 9,946 10,031 10,12
230 10,20 10,29 10,38 10,46 10,55 10,64 10,73 10,82 10,91 11,00
240 11,09 11,18 11,27 11,36 11,45 11,54 11,63 11,73 11,82 11,91
250 12,01 12,10 12,20 12,29 12,39 12,48 12,58 12,67 12,77 12,87
260 12,96 13,06 13,16 13,26 13,36 13,46 13,56 13,66 13,76 13,86
270 13,96 14,06 14,16 14,27 14,37 14,47 14,58 14,68 14,79 14,89
280 15,00 15,10 15,21 15,31 15,42 15,53 15,63 15,74 15,85 15,96
290 16,07 16,18 16,29 16,40 16,51 16,62 16,73 16,84 16,95 17,06
300 17,18
154
- Valeurs de pour e= 36 daN/mm² e= 36
Elancement 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,001 1,001 1,002 1,003 1,003 1,004
10 1,005 1,006 1,008 1,009 1,011 1,012 1,014 1,016 1,018 1,020
20 1,022 1,025 1,027 1,030 1,033 1,036 1,040 1,043 1,047 1,051
30 1,055 1,059 1,064 1,069 1,074 1,079 1,085 1,091 1,097 1,104
40 1,111 1,118 1,126 1,134 1,143 1,152 1,161 1,171 1,181 1,192
50 1,204 2,116 1,228 1,241 1,255 1,269 1,284 1,299 1,315 1,332
60 1,349 1,368 1,386 1,406 1,426 1,447 1,468 1,490 1,513 1,537
70 1,561 1,586 1,612 1,638 1,665 1,693 1,721 1,750 1,780 1,810
80 1,841 1,873 1,905 1,938 1,972 2,006 2,040 2,076 2,111 2,148
90 2,185 2,223 2,261 2,300 2,339 2,379 2,419 2,460 2,502 2,544
100 2,586 2,630 2,673 2,717 2,762 2,807 2,853 2,899 2,946 2,993
110 3,041 3,089 3,138 3,187 3,237 3,287 3,338 3,389 3,441 3,493
120 3,546 3,600 3,653 3,707 3,762 3,817 3,873 3,929 3,985 4,043
130 4,100 4,158 4,216 4,275 4,335 4,395 4,455 4,516 4,578 4,639
140 4,701 4,764 4,828 4,891 4,955 5,020 5,085 5,151 5,217 5,283
150 5,350 5,418 5,485 5,554 5,622 5,691 5,762 5,832 5,903 5,973
160 6,045 6,12 6,19 6,26 6,34 6,41 6,48 6,56 6,63 6,71
170 6,79 6,86 6,94 7,02 7,09 7,17 7,25 7,33 7,41 7,49
180 7,57 7,65 7,73 7,82 7,90 7,98 8,07 8,15 8,24 8,32
190 8,40 8,49 8,58 8,66 8,75 8,84 8,93 9,02 9,10 9,19
200 9,28 9,37 9,47 9,56 9,65 9,74 9,83 9,92 10,02 10,11
210 10,21 10,30 10,40 10,49 10,59 10,69 10,78 10,88 10,98 11,08
220 11,18 11,27 11,38 11,48 11,57 11,68 11,78 11,88 11,98 12,09
230 12,19 12,29 12,40 12,50 12,61 12,72 12,82 12,93 13,03 13,14
240 13,25 13,36 13,47 13,58 13,69 13,80 13,91 14,02 14,13 14,25
250 14,36 14,47 14,58 14,70 14,81 14,92 15,04 15,16 15,27 15,39
260 15,51 15,62 15,74 15,86 15,98 16,10 16,22 16,34 16,46 16,58
270 16,70 16,82 16,95 17,07 17,19 17,32 17,44 17,57 17,69 17,82
280 17,95 18,07 18,20 18,33 18,45 18,58 18,71 18,84 18,97 19,10
290 19,23 19,36 19,49 19,63 19,76 19,89 20,02 20,16 20,29 20,43
300 20,56
155
156
compte dans le calcul des descentes de charges. En effet, il engendre seulement des faibles
charges, qui sont alors absorbées par les amarrages.
Hauteur : h = 24m
Largeur : d = 0m70
de site : ks = 1
de masque : km = 1
q = 60 x 1,05 x 1 x 1 x 0,78 =
157
Bâtiment fermé Bâtiment ouvert à 30%
( B =1 ) ; (Cs = 0,25 ) ( B =0,7 ) ; (Cs = 0,5 )
158
Bâtiment fermé Bâtiment ouvert à 30%
( B =1 ) ; (Cs = 0,25 ) ( B =0,7 ) ; (Cs = 0,5 )
159
ué non bakélisé
tableaux de fenêtre.
Pour chacun des cas on détermine en fonction de P (effort axial introduit par le vérin) la
raintes.
Les graphiques joints résument pour chacun des cas envisagés les résultats de ces calculs.
: = 0,000012
Lt = L (1 + t)
Lt L+ L= L t
correspondant elle-
venant s
précaution
160
La cale en contreplaqué joue ce rôle en partie pour absorber les compressions, mais il est
un contact permanent et absorbe bien les variations de température. Il est important que le
serrage, qui doit pouvoir se doser correctement, se maintienne dans le temps.
Conclusion
un coefficient de frottement égal à 0,3. La valeur maximum raisonnable à prendre en
161
(Exemple : cf=0.3 et P=2000daN -> T=370daN)
2ème cas
P A D C B
P
162
1200
1000
800
P.cf/1.5 avec cf=0.4
200
0
1000 1500 2000 2500 3000
163
(Exemple : cf=0.3 et P=2000daN -> T=400daN)
164
(Exemple : cf=0.3 et P=2000daN -> T=344daN)
165
Les critères habituellement utilisés pour les échafaudages de façade exprimés en terme de
classe (par exemple : classe 3 = 200 daN/M²) sont issus de la NF EN 12811-1
En voici la raison :
-formes de grandes
dimensions conduit à des valeurs aberrantes.
Par exemple pour une surface de 450m² : 450x200 = 90 000 daN soit environ 900 personnes.
«
calculée en supposant que la charge uniformément répartie q1 spécifiée dans le tableau 3
agit sur une surface de 6.0m² au maximum en combinaison avec une charge de 0.75kN/m²
appliquée à la surface restante».
, permettent
de déterminer la charge aux appuis et de vérifier la stabilité des poteaux.
Pour une hauteur de 6 m et des travées de 3x3 m la charge par appui et par poteau est par
exemple égale à :
Cette charge est compatible avec les données constructeurs pour un usage en intérieur.
Les charges admissibles réparties sur les planchers et à indiquer sur un panneau apposé sur la
plate-forme sont très variables selon la zone concernée.
166
Selon Norme EN 12811-1
167
la seule présence des charges verticales-poids des matériaux : pierres, briques, parpaings et
charges en corrigeant les imperfections des surfaces en contact (à Paris les immeubles
haussmanniens sont montés au plâtre, les joints des pierres du Panthéon sont réalisés avec
des feuilles de plomb).
En
pression exercée sur les surfaces en contact supplée à son manque de performance en ce
domaine.
com
trouve son équilibre en maintenant un moment de renversement inférieur au moment de
stabilité qui doit se traduire uniquement par une compression dans le matériau.
3)
168
P = charge verticale
HV = effort horizontal
HP = ordonnée de HV
D,a = dimensions de la section
C = abscisse du noyau central
e = excentricité de la résultante
M = Moment de renversement
M = Hv x HP
où
comprimée
2) si e =
169
3)
flèche.
pression du vent.
Au-delà, le poids de la flèche croît
rapidement et la stabilité est assurée
ronnement.
170
: flèche + échafaudage,
171
Ce sujet ne peut pas être abordé simplement et réduit à quelques recettes de cuisine
nt le cas.
bâtiment à échafauder.
civil.
La première question à se poser est : si le risque se réalise, quel peut être le montant du
dommage ? En effet si le bâtiment abrite par exemple un cabinet de radiologie, q
Les montants des échafaudages doivent reposer sur des sols ou assises d'une
résistance suffisante. En particulier, lorsque les échafaudages sont établis sur les toitures,
leurs montants doivent reposer sur des parties solides de la construction.
90°.
ui.
172
Pour la zone du toit constituée de volige, aggloméré ou simplement de tasseaux la résistance
est par défaut égale au poids que la neige pourrait déposer soit une valeur de 50 à 100
daN/m² en moyenne.
capacité
Vu les descentes de charge amenées par un échafaudage, une surface 100 fois plus grande
% de
problème.
1- La meilleure solution consiste à ne pas prendre appui sur le toit mais à le traverser.
Il est très aisé de réaliser une traversée de toit sans risque de fuite par le remplacement d
enlevé le chapeau.
av
être faite par un spécialiste.
Un report de charge par des poutres sur des éléments porteurs est souvent une bonne
solution.
173
étanchéité on peut placer entre les chevrons une poutre bois sur champ prenant
appui sur les poutres de la charpente.
Les efforts horizontaux sont repris par des coins fixés sous la poutre bois.
Ces fermettes sont souvent dimensionnées pour reprendre seulement le poids de la neige
(charge répartie).
En aucun cas elles ne pourront reprendre un quelconque effort supplémentaire généré par
un échafaudage. Dans ce cas, il faut se reprendre sur les murs porteurs ou en dehors de la
charpente.
A défaut de pouvoir traverser le toit pour un montage de faible importance si les conditions
ci-dessus sont réunies on peut envisager le montage suivant :
prendre appui au plus près des éléments porteurs de charpente (utiliser des travées
de longueur adaptées) ;
poser un polyane sur les tuiles ;
poser des sacs de sable au droit des appuis et sur le nez des tuiles ;
placer des bastaings bois sur le sac de sable (ép 65 mini) ;
fixer les bastaings pour la reprise des efforts horizontaux (la meilleure solution consiste à
les relier au- itif spécifique à ce type
;
si les socles ne sont pas orientables placer des coins bois sur les planches ;
fixer les socles sur les bastaings.
Nota
de sa faible résistance à la compression.
174
La pente des toits est souvent élevée et les descentes de c
-dessus
des voûtes de briques sur lesquelles de plus il ne faut pas se poser.
Dans tous les cas, une étude technique approfondie doit être réalisée par le Service
Technique du constructeur.
175
Disposition constructive assurant la circulation verticale des
opérateurs. Ces accès peuvent être des échelles, des escaliers, etc.
façade du bâtiment.
-ci,
Dispositif p
individuelle contre les chutes de hauteur.
bâtiment.
Parti
Poutre lestée travaillant en porte-à-faux, amovible, destinée à
-forme suspendue.
compression.
Composant qui procure un plan horizontal continu rigide. Elément
préfabriqué en usine qui participe à la stabilité horizontale.
Composant qui procure un plan vertical continu rigide. Elément
préfabriqué en usine qui participe à la stabilité verticale.
176
Eléments disposés en croix dans un même plan vertical de
déplaçable.
Elément de protection contre les chutes de personnes au niveau
complémentaire
directions différentes.
Disposition constructive inclinée destinée à arrêter les objets et
177
même.
Un ensemble de plateaux peut faire office de contreventement
horizontal.
Pièce métallique disposée à la base des poteaux par
emboîtement, destinée à assurer une certaine répartition des
charges.
Elément de protection, contre les chutes de hauteur de personnes
et d'objets, installée en rive de plancher.
Support intermédiaire fixé sur longerons, lisses ou moises, destiné à
recouper la portée des planches.
178
Nous remercions tous ceux qui ont bien voulu nous apporter leur précieux concours
pour la réalisation de ce manuel :
Avec la participation de :
ILLUSTRATIONS
Nous remercions les sociétés et organismes cités ci-dessus dont les photographies, les croquis,
179