Thème 3 

: Corps humain et santé

Chapitre 1 : le risque infectieux

Pbq : comment les micro-organismes peuvent entraîner des maladies ? Comment

limiter leur propagation ?

I) Micro-organismes et infection
A) Des bactéries dans notre environnement

Activité 1: Les micro-organismes courants de notre environnement

Objectif : On cherche à déterminer les caractéristiques de certains micro-organismes
Compétences : Lire et exploiter des données, Restituer ses connaissances, Appréhender différentes
échelles spatiales

Doc 1 : Shigela (bactérie intestinale) Doc 2 : Streptococcus

(bactérie aérosol)

Doc 3 : Cellule buccale

 1) Légende le doc 3
2) Remplis le tableau suivant :

Taille (en µm) Forme Noyau (oui/non)

(ronde/baton…)
Cellule de la
bouche
Bactérie doc 1

Bactérie doc 2

3) A partir du tableau, relève les 2 caractéristiques principales des bactéries.

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Bilan : Les bactéries sont des êtres vivants autonomes, jusqu’à 100 fois plus
petites qu’une cellule animale et ne possèdent pas de noyau.

B) Un micro-organisme particulier, le virus 

Activité 2: La découverte et les caractéristiques des virus

Objectif : découvrir les caractéristiques des virus
Compétences : Lire et exploiter des données, Représenter des données
Rage, variole, fièvre jaune, rougeole, grippe, SIDA , la liste des maladies vi-
rales est longue. Mais les scientifiques tâtonnèrent longtemps avant de percer
les secrets des virus, qu'ils ne pouvaient voir ni même imaginer.
Les virus occupent une étrange position, entre vivant et non-vivant. Ils ne possèdent
pas toute la machinerie moléculaire nécessaire à leur propre reproduction, et
doivent détourner le fonctionnement des cellules de leur hôte (animal, plante, cham-
pignon ou bactérie) de manière à leur faire fabriquer de nombreuses copies du vi-
rus. Nous savons aujourd'hui que la plupart des virus sont trop petits pour être ob-
servés au microscope ordinaire, la taille moyenne des virus étant environ 100 fois
plus petit que celle des bactéries. Les particules virales sont composées d'un maté-
riel génétique entouré par une enveloppe protéique externe.
En 1892, le biologiste russe Dimitri Ivanovski fit un premier pas vers la découverte
des virus. Travaillant sur la maladie de la mosaïque du tabac, il filtra un extrait broyé
de feuilles malades, à travers un filtre de porcelaine conçu pour arrêter les bacté-
ries. À sa surprise, le filtrat obtenu était infectieux. Toutefois, Ivanovski cru que
l'agent responsable de la maladie était des toxines bactériennes. En 1898, le micro-
biologiste hollandais Martinus Beijerinck réalisa une expérience similaire et pensa
qu'il s'agissait d'une sorte d'agent infectieux liquide dans la nature, qu'il qualifia de «
germe vivant soluble ». Cependant il se trouva dans l'incapacité de faire multiplier
des virus sur les milieux nutritifs classiques, pourtant efficaces pour faire multiplier
les bactéries.
Plus tard, les chercheurs furent capables de faire multiplier des virus sur des milieux
contenant des cellules d’œil de hamster, des cellules de rein de poule ou des em-
bryons de poule. Ce n'est que dans les années 1930 que des virus purent enfin être
vus en microscopie électronique.

Lexique :
Filtrat : liquide obtenu après la filtration d'un mélange.
Toxine : substance toxique fabriquée par un organisme vivant (bactérie, champi-
gnon)
Parasite : Être qui vit aux dépens d'un autre (hôte).

1. Cite 3 caractéristiques des virus qui les distinguent des bactéries.

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2. Réalise un schéma détaillé de l'expérience de Dimitri Ivanovski.

 3. Explique pourquoi un virus est un parasite.
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Bilan : Les virus sont des particules biologiques de taille inférieure à 1µm. Ils
nécessitent l’infection d’une cellule pour se multiplier. On parle de parasites
intracellulaires obligatoires.

C) Lutter contre les micro-organismes pathogènes

Activité 3 : Antibiotiques, virus et résistance bactérienne
Objectif : comprendre l’action spécifique des antibiotiques

Document 1 : l'action des antibiotiques

Document 2 : Antibiotiques et virus

Les antibiotiques sont inefficaces contre les infections virales. Les
antibiotiques agissent uniquement sur les bactéries, et ne sont pas efficaces sur les
virus. En effet, les bactéries et les virus sont très différents. Déjà par leur taille, la
bactérie est beaucoup plus grosse que le virus. De plus, la bactérie est considérée
comme un être vivant contrairement au virus. Mais surtout, les virus ne sont
composés que d'un seul type de matériel génétique, ne possèdent pas de paroi, et
ne peuvent pas synthétiser leurs propres protéines.  Les antibiotiques ont été créés
pour s’attaquer aux bactéries, et sont donc inefficaces contre les virus, car ils
possèdent un fonctionnement totalement différent.
 1. Explique, en une phrase, comment les antibiotiques agissent sur les
bactéries
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2. En utilisant les doc 1 et 2 explique pourquoi les antibiotiques sont inefficaces
lors d'une infection virale.
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3. Explique le problème de santé publique lié à la résistance bactérienne.
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Bilan : Certains micro-organismes sont pathogènes, d'autres non. Les

bactéries sont des cellules particulières, sans noyau. Les virus ne sont
considérés que comme particules biologiques dépendante de leur cellule
hôte. Les antibiotiques n'ont aucun effet sur les virus, mais peuvent détruire
les bactéries. L'abus d'antibiotiques entraîne la sélection des bactéries
résistantes, et donc l'inefficacité des antibiotiques.
II) La contamination et l'infection
A) La contamination 

Activité 4: observation de coupe de peau de mammifère, barrière en apparence

infranchissable.

L'observation microscopique d'une coupe de peau humain montre que la peau est
constituée de 3 couches :
- La couche cornée où les cellules mortes se détachent
- L'épiderme où les cellules sont jointives
- Le derme plus profond

Cette barrière est imperméable aux micro-organismes tant que la peau est saine.
Les micro-organismes peuvent aussi contaminer les humains par les muqueuses
(bouche, nez, vagin…)

Contamination : La contamination correspond à la pénétration des micro-

organismes dans un organisme vivant.

B) L’infection 

Activité 5: analyse d'une courbe de croissance bactérienne.

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Bilan : Un pathogène peut pénétrer dans l'organisme par des blessures,
piqûres, voies respiratoires... Lorsqu'un pathogène pénètre dans l'organisme,
on parle de contamination. Dès qui se reproduit et prolifère dans l'organisme
c'est l'infection. Elle se traduit par un état de mauvaise santé: maladie, pus sur
une blessure.

C) Limiter la contamination 

Activité 6 : Asepsie selon pasteur livre page 150

Antiseptique : Substances chimiques que l'on applique sur la peau pour

interrompre ou prévenir le développement de bactéries ou d'autres micro-
organismes
Stérile : Exempt de tout germe pouvant causer une infection

Bilan : La connaissance des différents pathogènes et de leur mode de

contamination permet de mettre en place des moyens de lutte efficace contre
les maladies. Une blessure doit être nettoyée par un antiseptique pour éviter
l'infection. Une opération chirurgicale doit être réalisée en milieu aseptique
pour éviter la contamination. Le préservatif permet de lutter contre la
contamination par les micro-organismes responsables des IST et notamment
du SIDA