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M. Sévérin MEDZEGUE
Biologiste Médical, MSc. Bactériologie-Virologie, PhD3 Microbiologie
Thèmes abordés
PARTIE I: LES MICROORGANISMES ET L’HUMAIN :
PARTIE II : LES AGRESSEURS MICROBIENS:
PARTIE III : CONTRÔLE ANTIMICROBIEN
PARTIE IV: LES MALADIES INFECTIEUSES
PARTIE V: ELEMENTS D’APPLICATION D’HYGIENE, SECURITE ET QUALITE EN MICROBIOLOGIE
Acquis d'apprentissage
Au terme de cet enseignement, l'étudiant est capable de:
- Définir une série de termes de base de la bactériologie et de la virologie
- Décrire les composants principaux des bactéries en distinguant bactéries Gram+ et Gram-
- Expliquer le mode d'action et la base de la spécificité d'un antibiotique ou d'une molécule anti-virale.
- Décrire les caractéristiques du monde microbien et les relations des microorganismes avec l’hote
- Expliquer les mécanismes de l’immunité microbienne,
- Décrire les différents microorganismes,
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
Ressources
Reference bibliographique et ressources en ligne:
Objectifs du cours :
Connaitre les principales étapes et découvertes de la
microbiologie ;
Maitriser la place des MO dans la classification du monde
vivant ;
Maitriser la composition et le rôle des flores microbiennes.
Chp 1: INITIATION A LA MICROBIOLOGIE
• Objectifs du cours :
• Science fondamentale qui étudie la structure, la physiologie et l’écologie des microorganismes. Elle est
divisée en microbiologie générale et spéciale (particulère). La microbiologie générale étudie les lois générales
de la vie microbienne, la microbiologie spéciale examine les espèces et les types séparément.
Microorganismes?
Microorganismes: constitue un groupe extrêmement diversifié d‘organismes microscopiques. Ils se
distinguent les uns des autres par leur forme, leur taille et leur mode de vie. Leur taille est généralement
inférieure à un millimètre : ils doivent être observés au microscope (photonique ou électronique) et cultivés
dans des milieux permettant leur croissance et leur isolement.
1.1 GENERALITES SUR LA MICROBIOLOGIE
Microbe?
Le terme de microbe regroupe l’ensemble des micro-organismes capables de
se nourrir, de respirer, de se reproduire de façon autonome, ils forment un
ensemble d’organismes vivants microscopiques, invisibles à l’oeil nu.
•Antonie Van Leeuwenhoek (1632-1723) observe et • En 1884, Hans Christian Gram (1853-1928) développe une
décrit en 1676 des MO grâce à un microscope qu’il a technique de coloration qui est encore aujourd’hui la plus utilisée
lui-même construit. Il emploie le terme « animalcules » dans l'étude et la classification des bactéries.
pour qualifier les diverses formes présentes dans des • La première édition du manuel de Bergey est publiée en 1923.
échantillons d’eau, des décoctions de foin ou dans la • En 1928, Griffith découvre la conjugaison bactérienne.
salive. • En 1929, Fleming découvre la pénicilline.
•• En 1857, Louis Pasteur (1822-1895) démontre que • En 1952, Zinder et Lederberg découvrent la transduction
la fermentation du sucre en acide lactique est due à un généralisée.
MO. Il participe à la remise en cause de la théorie de la • En 1961, Jacob et Monod proposent le modèle de l’opéron pour
génération spontanée (apparition d’organismes la régulation des gènes.
vivants à partir de matière non vivante). ==> Utilisation empirique (qui s'appuie sur l'expérience et non pas
•• En 1876, Robert Koch (1843-1910) démontre que le sur des données scientifiques et rationnelles) des MO dès la
charbon est dû à Bacillus anthracis. Il cultive des Préhistoire pour la production et la conservation des aliments (ex:
bactéries sur de la gélatine, puis découvre l’agent de la vin, fromage...).
tuberculose (le bacille de Koch : Mycobacterium ==> Découverte du microscope par Van Leeuwenhoek à la fin du
tuberculosis). 17ème siècle (loupe constituée d'une lentille biconvexe) qui
permit d'observer les MO ("animalcules").
Les postulats de Koch sont publiés pour la première Iwanowski (découverte des virus en 1892)...
fois en 1884.
THEORIE DE LA GENERATION SPONTANNEE
Le concept ou théorie de la génération spontanée existe depuis plusieurs dizaines de
siècles. Le philosophe Aristote défendait cette théorie.
On croyait que les organismes vivants naissaient de végétaux et d’animaux en décomposition
grâce à une mystérieuse force vitale.
Après la découverte des animalcules par Van Leeuwenhoek, cette théorie se confirma,
notamment par les expériences de John Needham, en 1745, qui démontra la croissance des
micro-organismes dans des flacons contenant des bouillions de viande ou de maïs.
Ces bouillons furent chauffés avant d’être enfermés dans des flacons. Puis, Lazzaro
Spallanzani démontra que les flacons de Needham n’étaient pas étanches. Il ferma les
flacons avant le chauffage et aucune croissance ne fut observée.
Donc, les micro-organismes proviennent de l’air. Ses travaux furent critiqués par Needham
(les bouchons ont empêché l’entré de la force vitale !) et par Lavoisier (La fermeture des
flacons empêche l’entrée de l’oxygène, nécessaire à la vie !).
Le concept de la génération spontanée resta très ancré dans les esprits jusqu'en 1861. Le
chimiste Louis Pasteur, partisan de la biogenèse prit en charge cette question. Il montre
qu'aucun micro-organisme ne se développe dans un ballon fermé et stérilisé contenant de la
matière organique. Bref, que la génération spontanée n'existe pas. Il affirma la biogenèse
(que l’apparition de vie dans une solution non vivante provient de la contamination par des
micro-organismes présents dans l’air). Cette prouesse lui vaudra le prix de l'académie des
sciences en 1862.
LES POSTULATS DE KOCH
La relation directe entre une bactérie et une maladie a été démontrée par le médecin
allemand Robert Koch (1843-1910) en étudiant la tuberculose et son agent Mycobacterium
tuberculosis.
Pour affirmer cette causalité, il faut vérifier plusieurs critères rassemblés sous le nom de «
Postulats de Koch ».
1-Le micro-organisme doit être présent chez tous les sujets malades, et absent chez les sujets
sains;
3-A partir de ces cultures pures on doit être en mesure de provoquer la maladie par
inoculation expérimentale ;
4-Le même micro-organisme doit être de nouveau isolé des malades expérimentaux.
Chp2: PLACE DES MICROORGANISMES DANS LE MONDE VIVANT
Euglène = protozoaire
Ayant de la chlorophylle
• Les premiers procaryotes datent d’au moins 3.5 à 3.8 milliards d’années.
• Des restes fossiles ont été découverts dans les stromatolithes et les roches sédimentaires.
• Les cellules eucaryotes modernes auraient dérivé des procaryotes voici environ ~ 1.4 milliard d’années.
• Les théories actuelles concernant la classification des êtres vivants sont principalement basées sur la
caractérisation de séquences d’ARNr (Études de Carl Woese et al. dans les années 1970).
2- CLASSIFICATION ET NOMENCLATURE DES MICRO-ORGANISMES
Classification des MO : = attribution de chaque microorganisme à une catégorie d’êtres vivants déjà
existants.
1) Classification de Haeckel
3 règnes
NB : les virus ne rentrent pas dans ce cadre, ce sont des organismes non cellulaires
L’observation de l’ultrastructure des protistes a montré l’existence de certaines
différences au sein de ce règne, ce qui a engendré l’appellation suivante :
Procaryotes Eucaryotes
2) Classification de Whittaker
Règne végétal
Les principaux règnes et les trois domaines du monde vivant
• Le développement des
techniques de biologie
moléculaire a permit de
caractériser les gènes qui codent
pour les ARN ribosomaux
(ARNr).
• En comparant une multitude de
séquences d’ARNr 16S,
appartenant à divers organismes
vivants, il est arrivé à diviser les
organismes vivants en trois
domaines.
• Le domaine des Bacteria ou
Eubacteria, le domaine des
Archaea et le domaine des
Eucarya (animaux, plantes, les
mycètes et les protistes).
Arbre phylogénétique universel
Les systèmes actuels classent les microorganismes en deux grands groupes
Eucaryote - cellule Eucaryote - cellule
Procaryote - bactérie
animale végétale
Définitions
Procaryote
« pro » = primitif, avant
« karyote » = noyau
Ces organismes n’ont pas de véritable noyau, leur matériel génétique est
organisé sous la forme d’un nucléoïde. Ils se divisent par fission binaire.
Les Virus
Les bactéries
Les cyanobactéries
-Taille : 5,0 à 15 µm
- Procaryotes unicellulaires
- Structure comme les bactéries
- contiennent de la chlorophylle
- utilisées comme nourriture d’animaux aquatiques
- contribuent à la formation du sol
Les mycètes
Les protozoaires
- Taille : 2 à 200 µm
- Eucaryotes unicellulaires
- culture en laboratoire ou parasites intracellulaires
- sources de nourriture pour les animaux aquatiques (ex : Entamoeba histolytica).
- certains sont pathogènes
Les algues
-Taille : 1 µm à plusieurs mètres
- Eucaryotes unicellulaires et multicellulaires
- la plupart sont aquatiques
- photosynthétiques (chlorophylle) ex : Trypanosoma brucei).
- source de nourriture dans les milieux aquatiques
- suppléments alimentaires
- source de gélose pour la microbiologie
- certaines produisent des toxines
Exemple d’abondance des microorganismes dans le sol
D’après Chaussod,
1996.
1.3.4 Taxonomie et nomenclature des microorganismes
Taxonomie = science de classification des organismes dans des groupes appelés Taxons.
Nomenclature : C’est l'ensemble des règles qui président à l'attribution d'un nom à
chaque taxon .
Systèmes de classification
Système de classification Des bactéries
Des animaux
Adopté en 1947 par l’association
Système de classification Internationale des sociétés
Microbiologiques.
Des végétaux C’est le code international de
Nomenclature des bactéries
Les premiers modèles de classification ont été crées par Linné en 1750
* Chaque système de classification présente une unité de base = Espèce
=
C’est un groupe d’organismes très apparentés, différents
des autres groupes d’organismes et capables de se
croiser entre eux.
En bactériologie, une espèce est constituée par sa souche type et par l'ensemble des
souches considérées comme suffisamment proches de la souche type pour être
incluses au sein de la même espèce .
Cette dernière définition repose sur un ensemble de caractères
- caractères morphologiques
- Aspects tinctoriaux
- Types trophiques
- métabolisme
- Critères immunologiques
- Critères pathologiques
* Un système de classification biologique est aussi basé sur une
hiérarchie taxonomique
Rang Exemple
Règne Bacteria
Embranchement Proteobacteria
Classe γ-Proteobactéries
Ordre Enterobactériales
Famille Enterobacteriaceae
Genre Escherichia
Espèce Escherichia coli
DIVISIONS HIERARCHIQUES DES MICROORGANISMES
Linné (1750).
Staphylococcus aureus
• Objectifs:
• Connaitre les relations des MO avec l’ hôte et entre eux, notions de:
• Saprophytisme;
• Commensalisme;
• Symbiose;
• Parasitisme,
• Flore microbienne;
• Flore résidente;
• Flore transitoire ou épisodique;
• Flore barrière;
• MO pathogène;
• MO non pathogène;
• Rapports de force entre les microorganismes et l’hôte.
INTRODUCTION
• Les micro-organismes sont ubiquitaires, ils sont présent dans tous les écosystèmes :
• Dans les mers et les océans, ils constituent la biomasse (base du 1er échelon de la chaine alimentaire) qui nourrit
l’ensemble de la faune marine.
• Dans le sol, ils jouent un rôle dans la décomposition de la matière organique, la fourniture de l’azote assimilable aux
plantes, la minéralisation de la matière organique.
• Les micro-organismes participent activement aux équilibres gazeux de l’atmosphère, en étant à la fois producteurs et
consommateurs, d’O2, H2, N2 CO2, CH4.
• Le long de l’appareil digestif : Tapissé des bactéries très utiles à notre bien-être digestif, car procurent les enzymes
nécessaires à la digestion de certains aliments. De plus, elles évitent que d’autres MO dangereux colonisent le tube
digestif et ne nous rendent malades. La majorité d’entre elles sont apportées à la naissance par la mère, puis, par
l'environnement et la nourriture. Tout au long de la vie, les populations évoluent.
• Les micro-organismes établissent donc des relations étroites avec les êtres vivants.
• Seule une très faible proportion de ces M.O. associés à l'homme ou aux animaux est capable de produire chez eux des
effets pathologiques ou une maladie infectieuse.
• On peut alors les classer en 2 catégories :
- M.O. non pathogènes,
- M.O. pathogènes.
1. M.O. non pathogènes:
notions de saprophytisme, commensalisme, notion
de symbiose
• Saprophytisme et commensalisme
• Le saprophytisme désigne un mode de vie au cours duquel les micro-
organismes vivent sur des matières organiques en décomposition, dans
l'environnement de l'homme.
• Par extension, on appelle saprophytes les micro-organismes vivant chez l'homme, sans
provoquer de troubles. Ces MO saprophytes, adaptés à l'homme, constituent la flore
commensale ou microbiote (du latin "mensa" : table → qui mange à la même table
que d’autres).
1. M.O. non pathogènes: notions de
saprophytisme et commensalisme, notion de
symbiose
• Le commensalisme
• La sécrétion de peroxyde d’hydrogène par les lactobacilles : par son effet oxydatif, le peroxyde d’hydrogène joue le rôle de puissant inhibiteur de la prolifération
des germes pathogènes anaérobies stricts en inhibant l’implantation de ces germes, en particulier Gardnerella vaginalis.
• La sécrétion des bactériocines : ce sont des dérivés protéiques produits par les lactobacilles ; ils sont capables de se fixer et de déstabiliser la membrane
cytoplasmique des germes en formant des pores.
• L’arginine désaminase : les lactobacilles produisent cette enzyme, qui en métabolisant l’arginine, prive les germes pathogènes de cet acide aminé nécessaire à
leur croissance et leur prolifération.
• Inhibition de l’adhésion des germes pathogènes : en adhérant à la surface de la muqueuse vaginale, le biofilm constitué par la flore vaginale joue le rôle de
barrière limitant l’adhésion des germes pathogènes.
La capacité des lactobacilles à adhérer de façon spécifique à la fibronectine renforce l’efficacité du biofilm protecteur. Cette capacité est plus forte dans les milieux
à pH acide, comme c’est le cas dans le milieu vaginal normal.
• Les lactobacilles produisent aussi des biosurfactants, en particulier la surfactine, un inhibiteur d’adhésion de certains germes pathogènes comme E.coli,
et Candida albicans.
• La flore vaginale joue aussi le rôle de la première ligne de défense immunitaire vaginale en stimulant les défenses pré-immunitaires grâce aux antigènes de
surface des micro-organismes composant cette flore.
Ces différentes situations sont en fait liées à un équilibre. Si celui-ci est rompu, les bactéries profitent de l’opportunité pour envahir l’hôte et
provoquer une maladie. Elles sont alors qualifiées de bactéries opportunistes.
• Le parasitisme
• Les microorganismes parasites vivent au dépend d’un autre organisme vivant. Le parasite tire
profit de cette association.
• L’établissement des liens peut satisfaire des besoins nutritionnels ou réaliser des conditions de vie
optimales.
• L’hôte parasité peut être indifférent : commensalisme, souffrir : pathogènicité ou tirer profit de
l’association : symbiose
• La notion de porteur sain
• Un porteur sain* est un individu qui héberge le microorganisme pathogène sans présenter les
symptômes de la maladie. Par contre, il présente un danger car il peut transmettre et contaminer
d’autres personnes ou des aliments (dissémination).
• Ex : le staphylocoque doré est présent dans la gorge, le nez de nombreux
porteurs sains qui contaminent sans le savoir l’environnement. Ceci explique le
dépistage* de ce microbe chez les cuisiniers. Il existe aussi un portage sain à
salmonelle dans l’intestin de certains individus et de certains animaux (les
coquilles d’œufs, le lait et la viande de ces animaux sont contaminés)
TRAVAUX DIRIGES SUR LES FLORES MICROBIENNES.
• Objectif 1 : définir flore, flore résidante, flore transitoire et flore commensale.
• Flore : La flore ou population microbienne est l’ensemble des espèces microbiennes qui vivent dans un milieu appelé réservoir
• Flore commensale : ou inoffensive. Ce sont les MO vivant sur l’hôte sans lui causer de troubles.
• Flore résidante : ou permanente. Ce sont des MO présents de façon permanente à la surface de la peau. Ces MO sont
généralement abondants, dépourvus de rôle pathogène tant qu’ils restent dans leur habitat normal.
• Ex : résidantes de la main : Staphylococcus epidermidis
• La fore résidante ne peut pas être éliminée en totalité par un nettoyage même par les antiseptiques. Seul le port de gant est susceptible de réduire les
contaminations par la flore résidante de la peau.
• Ces flores sont combattues dans les services hospitaliers à très haut risque infectieux.
• Flore transitoire : ou flore inconstante ou touristique. Ces micro-organismes peuvent souvent être pathogènes ou opportunistes.
Cette flore est peu abondante comparativement à la flore résidante.
•
• Flore de l’eau : La qualité de l’eau peut être altérée par la présence de biofilm : accumulation
régulière de MO adhérant aux surfaces inertes telles que les canalisations ou les siphons. La
stagnation de l’eau favorise le développement de germes.
ex : Legionella pneumophila, entérobactéries…
• Flore de l’air : la flore de l’air rassemble les MO de l’air qui proviennent du sol, de l’eau et les
MO de l’air confiné qui sont issus des voies respiratoires de l’homme. Ces MO peuvent rester
en suspension dans l’air, se déposer sur des surfaces ou être véhiculés d’un patient à l’autre. Ex :
virus de la grippe, Bacille de Koch…
• Flore des aliments : un petit nombre de MO tels que Lactobacillus, Candida albican sans danger
est classique dans un aliment qui n’a pas été traité à la chaleur, mais l’hygiène doit veiller à ne pas
laisser ces populations devenir trop importantes
• Flore humaine : pour la plupart des MO commensaux, leur présence est normale et bénéfique
TRAVAUX DIRIGES SUR LES FLORES MICROBIENNES.
• Objectif 3 : énoncer les principales flores résidantes et transitoires de l’homme.
Exemples de MO Exemples de MO
Nature de la flore Localisation de la flore
résidants transitoires
- Staphylococcus
Flore nasale Nez
epidermidis
Staphylococcus aureus
(= staphylocoque doré)
Bouche Streptococcus salivarius Staphylococcus aureus
Flore buccopharyngée Pseudomonas aeruginosa
Pharynx Neisseria
Escherichia coli Pseudomonas
Flore intestinale Intestin Shigella lactobacilles
- Ces bactéries pathogènes peuvent (pneumocoque, Haemophilus, méningocoque..) ou non (Mycobacterium tuberculosis,
Salmonella, Shigella, Vibrio cholerae..) appartenir à la flore humaine commensale.
Pour certaines bactéries, comme le méningocoque, le portage sain dans le nasopharynx est la situation de loin la plus
fréquente, la maladie est l'exception puisqu'elle ne touche qu'un porteur sain sur 10 000.
Ce point souligne que pour ces bactéries qui en réalité appartiennent à la flore commensale de l'homme bien que
"pathogènes", il existe une susceptibilité individuelle qui peut être l'âge (plus fréquentes chez les jeunes enfants) ou
propre à certains individus, de nature encore indéterminée.
- La virulence est une notion quantitative alors que le pouvoir pathogène est une notion qualitative.
Ainsi pour un même pouvoir pathogène, il peut y avoir des souches plus ou moins virulentes.
Exemple : Shigella dysenteriae et Shigella flexneri sont toutes les deux responsables d'une dysenterie bacillaire, mais pas
avec les mêmes doses.
Quelques bactéries suffisent pour développer une infection avec S. dysenteriae alors que plusieurs milliers sont
nécessaires avec S. flexneri. Cette espèce est donc considérée comme moins virulente que S.dysenteriae.
•Les facteurs de pathogénicité
• Les MO pathogènes provoquent une maladie quand ils infectent l’homme grâce à 2 grands
processus de pathogénicité :
• La virulence*
C’est la capacité de certains MO à envahir l’organisme, à s’y multiplier, et à provoquer
plus ou moins rapidement des troubles.
• les endotoxines* sont accrochées à la paroi des bactéries et elles ne sont libérées qu’a la mort de la
bactérie. Exemple : Salmonelles.
Elles ont une action peu spécifique et sont thermorésistantes* (30 minutes à 100°C). Elle provoque la
fièvre grâce à son effet pyrogène.
•Les bactéries pathogènes opportunistes
- Les bactéries opportunistes ne donnent habituellement pas de maladie chez les
sujets sains. En revanche, elles peuvent devenir pathogènes chez les sujets aux
défenses immunitaires altérées.
- Ces bactéries sont souvent des bactéries commensales qui vivent à la surface de la
peau et des muqueuses de l'homme
Chez le sujet normal, elles ne donnent pas d'infections, mais à la faveur d'une
immunodépression ou d 'une antibiothérapie, elles vont être contre-sélectionnées et
proliférer leur donnant ainsi un avantage sélectif.
- Le type de maladie (et donc le pouvoir pathogène) dont ces bactéries sont
responsables est, en général, monomorphe : colonisation de la porte d'entrée avec
développement d'une inflammation non spécifique à ce niveau (pneumonie,
infection urinaire, infection sur cathéter,.. ), éventuellement suivie d'une
généralisation, septicémie avec des localisations secondaires possibles (endocardite,
abcès profond, ostéites, méningites...)
• Les infections alimentaires bactériennes
• S’ils sont consommés en quantité importante par l’homme, ils provoquent des
maladies alimentaires de nature et de gravité variables.
Nombres de germes Quelques microbes suffisent Nombre important quelques millions par gramme
nécessaires pour induire les
troubles
Origine du germe présent -présent dans l’aliment (animal malade) Introduit dans l’aliment par contamination
dans l’aliment -introduit dans l’aliment par contamination
Durée d’incubation Longue (quelques jours à quelques semaines) Courte (quelques heures an général)
Résistance du microbe et des Faible le microbe est très vite détruit Forte pour la toxine du staph qui résiste à une
toxines éventuelles à la chaleur de 100°C pendant 30 minutes
chaleur Faible pour celle de Clostridium botulinum
Principaux agents pathogène -Salmonella typhi et paratyphi fièvre typhoïde et -salmonelles
responsables paratyphoïde -staphylocoque doré
-Listeria monocytogenes -Clostridium perfringens
-hépatite virale A -Clostridium botulinum
Réaliser un tableau de synthèse avec une ligne pour chaque germe (Salmonella, Staphylococcus aureus, Clostridium botulinum et perfringens, Listeria monocytogenes) et une colonne pour tous les items
suivants : Nom du microorganisme, Origine/source de la contamination, Agent responsable de l’infection (toxine ou microbe), Aliments à risque, Temps d’incubation (temps nécessaire pour
l’apparition des symptômes), Symptômes (signes de la maladie), Personnes touchées , Mesures de prévention, Caractéristiques du germe (type respiratoire, T°C optimale de développement,
sporulation + ou -, portage sain + (où, mode de contamination) ou - , nom de la maladie dont il est responsable, Toxinogène + ou – (type de toxine)….)
ROLE ECOLOGIQUE DES MICRO-ORGANISMES
• Dans l’environnement
Au niveau de l’eau
• Eaux douces
Les bactéries jouent un rôle fondamental : elles éliminent les matières
organiques qu’elles contiennent.
• Les océans
Les bactéries participent aux grands cycles de la matière vivante.
Elles contribuent ainsi au maintien de l’équilibre entre les différentes formes de
vies, animale ou végétale.
Au niveau du sol
La flore microbienne est très variée : bactéries essentiellement (bactéries
telluriques), virus, champignons, algues, protozoaires.
Les bactéries interviennent dans la dégradation de la cellulose, de la lignine
(constituants du bois), dans la fixation d’azote etc. Elles sont abondantes au
niveau des racines végétales qui leur fournissent les éléments nécessaires à leur
croissance. Cette région de symbiose entre les racines végétales et les bactéries est
appelée rhizosphère.
ROLE ECOLOGIQUE DES MICRO-ORGANISMES
Au niveau de l’air
• La quantité de MO présents varie de façon importante selon les situations : ils sont plus nombreux :
- en été qu’en hiver,
- dans les villes que dans les campagnes,
- dans les écoles, les hôpitaux, les usines que dans les habitations familiales etc.
Ils jouent un rôle important de supports et vecteurs de certaines infections dites aérogènes.
Les grands cycles biologiques
• Ils s’effectuent dans la biosphère (océans, sols, partie inférieure de l’atmosphère). Chaque élément
entrant dans la constitution des organismes vivants suit un cycle de transformation qui le mène des
formes minérales aux formes organiques pour revenir de nouveau à ces formes minérales.
• Cycle de l’azote
• L’azote est la principale composante de l’air (78%) et est fixée par les plantes, puis par les animaux
qui les consomment. Les déchets de ces plantes et de ces animaux se décomposent en matières
organiques contenant de l’azote (N2).
Ces matières sont elles-mêmes décomposées par des bactéries qui produisent alors de
l’ammonium (NH4+). Il faut pour cela que l’eau contienne de l’oxygène (aération). L’ammonium,
peu toxique, peut aussi se transformer en ammoniac qui lui est très toxique pour la faune.
Puis d’autres bactéries transforment l’ammonium en nitrites (NO2-) qui sont toxiques pour les
poissons. Ces nitrites sont à leur tour transformés en nitrates (NO3-) qui eux sont non-toxiques et
absorbables par les plantes (c’est ce que l’on retrouve dans les engrais…).
De plus, en l’absence de plantes et d’oxygène, les nitrates peuvent être retransformés en azote par
des bactéries dénitrifiantes qui vont consommer l’oxygène qu’ils contiennent.
3- ÉTABLISSEMENT DE LA FLORE MICROBIENNE CHEZ L’HOMME :
• Objectifs
• Connaitre les mécanismes d’implantation de la flore
microbienne:
• Au moment de l’accouchement;
• Après la naissance;
• Flore définitive.
• Décrire la flore microbienne;
• Connaitre les interactions entre les microorganismes et l’hôte;
• Connaitre le rôle joué par la flore microbienne chez l’hôte .
GENERALITES
• L’organisme humain héberge toute une communauté de microorganismes : bactéries,
archées, levures et virus, regroupés sous le terme de « microbiote ».
• Le microbiote de l'organisme humain, anciennement dénommé flore microbienne de
l'organisme humain, est l'ensemble des bactéries, champignons et autres micro-organismes
que le corps humain contient en grand nombre. Ils participent à de nombreuses fonctions
biologiques. Nous avons ainsi développé un véritable mutualisme avec eux.
• Nous hébergeons des microorganismes au niveau de la peau (microbiote cutané), dans la
bouche (microbiote bucco-dentaire), dans les organes génitaux (microbiote vaginal) et dans
l’intestin (microbiote intestinal).
• Nous concevons aisément d’avoir des bactéries dans des zones de contact avec l’extérieur
(peau, bouche).
• Le plus étudié des microbiotes humains est le microbiote intestinal.
• Le microbiote est très varié. Il varie selon les individus et fluctue dans le temps, surtout
dans les mois qui suivent la naissance et en période de maladie.
• Le microbiote intestinal contient 100 000 milliards de micro-organismes
contribuant très largement au bon fonctionnement de l’organisme et à notre santé.
• Les Hommes représentent donc un écosystème complexe composé de cellules
humaines et de micro-organismes.
• La plupart des microorganismes du microbiote sont naturellement présents sur la
peau ou dans le tube digestif où ils effectuent des tâches utiles, voire essentielles à la
survie de l'individu hôte.
• Dans des circonstances normales, ils ne provoquent pas de maladies (ils sont
également désignés sous le nom de « flore normale »).
• Ils forment une « communauté écologique complexe » qui « influe sur la physiologie
normale et la susceptibilité à la maladie, à travers une activité métabolique collective
et ses interactions avec l'hôte ».
• Le plus connue des organismes du microbiote est la bactérie Escherichia coli, qui
vit dans le côlon.
ÉVOLUTION DE LA FLORE MICROBIENNE AU COURS DE LA VIE
• Le microbiote de chaque individu évolue beaucoup entre la naissance (microbiote
placentaire) et la fin de l'adolescence pour se stabiliser à l'âge adulte.
• On estime qu'il y a entre 15 et 30 000 espèces de bactéries différentes vivant dans le corps
humain.
• Bien que la flore normale se situe sur toutes les surfaces exposées à l'environnement (peau, yeux, nez,
intestin grêle et côlon), la grande majorité des bactéries se situent principalement dans le gros intestin.
• Le nombre de cellules microbiennes (en moyenne dix fois plus petites que les cellules
humaines) était estimé à 10 fois le nombre de cellules humaines, soit cent mille
milliards de micro-organismes (1014)[]. Par exemple, le nombre total de bactéries
hébergées par (un être humain âgé de 20 à 30 ans, pesant 70 kg et mesurant
1,70 m) est de 3,9.1013.
LA NAISSANCE D’UN ÉCOSYSTÈME
• A la naissance, notre corps peut être considéré comme exempt de micro-organismes : la colonisation débute dès
que commencent les contacts avec l’environnement.
• Les bactéries de la famille des Lactobacilles et des Entérobactéries (E. coli) ainsi que des Bifidobactéries
colonisent le tube digestif dès la naissance.
• Nommées « primo-colonisatrices », les premières bactéries font diminuer le taux d’oxygène, ce qui va ensuite
favoriser l’arrivée de bactéries trop sensibles à l’oxygène comme les Clostridium leptum. Ces bactéries primo-
colonisatrices sont abondantes et dominantes en période périnatale, puis deviennent sous-dominantes dès 2-3 ans.
• Ce processus de primo-colonisation dépend de nombreux paramètres, dont les conditions de naissance et le
mode d’alimentation du bébé.
• Par exemple, les bactéries du lait maternel participent à la diversification du microbiote intestinal de l’enfant. On
a aussi découvert que les microbiotes intestinaux diffèrent entre les enfants nés par césarienne ou par voie
basse.
• Dans le premier cas, le microbiote des enfants a une composition proche des populations bactériennes de
l’environnement (mains du personnel médical, peau).
• Tandis que les enfants nés par voie basse ont un microbiote intestinal plus proche de celui du vagin de la mère.
• Les bactéries primo-colonisatrices jouent un rôle prépondérant pour le nouveau-né puisqu’elles établissent le
premier dialogue avec l’hôte.
• L’acquisition du microbiote à la naissance peut donc ensuite perturber l’implantation d’autres bactéries.
LA NAISSANCE D’UN ÉCOSYSTÈME
• Dans le ventre de sa mère, le futur petit humain a un tube digestif parfaitement stérile:
• Aucune bactérie n’y a encore élu domicile. C’est en venant au monde qu’il se contamine. «Les
premières bactéries qu’il rencontre sont celles provenant du vagin et de la région périnéale de sa mère, si
l’accouchement a lieu par voie basse».
• La colonisation microbienne s’effectue dans un ordre précis.
Les premières espèces qui s’installent sont des bactéries ayant besoin d’oxygène pour se multiplier: la fameuse
Escherichia Coli, puis les entérocoques, les staphylocoques, etc. Comme elles consomment tout l’oxygène présent
dans le tube digestif, d’autres espèces, qui ne prolifèrent qu’en l’absence de ce gaz, peuvent elles aussi prendre
possession des lieux: elles ont pour nom Clostridium, Bifidobacterium, Bacteroides. Mais l’implantation n’est
pas la même si la naissance se fait par césarienne.
• Durant les trois premières années de vie, le microbiote intestinal se façonne à la suite de la primo-
colonisation, puis au gré de l’alimentation et des bactéries rencontrées dans les aliments, l’entourage et
l’environnement. Cependant, notre mode de vie actuel réduirait trop l’exposition aux bactéries.
• En cause : une trop large utilisation d’antibiotiques, et des environnements de vie trop
aseptisés. Cela pourrait retarder ou compromettre la mise en place de la symbiose entre l’hôte et son
microbiote.
• L’altération de cette symbiose pourrait à son tour entrainer des défauts de maturation du système immunitaire. En
bout de chaine : un risque accru de maladies telles que les allergies, y compris l’asthme allergique ou les maladies
inflammatoires.
ÉTABLISSEMENT DE LA FLORE MICROBIENNE CHEZ LE NOUVEAU-NÉ
• La séquence d'établissement de la flore digestive, quoique maintenant relativement bien connue, reste un
phénomène complexe.
• Le nouveau-né, stérile in utero, se trouve à la naissance brutalement plongé dans un univers bactérien riche et se
colonise rapidement avec une flore simple à partir des flores de sa mère et de l'environnement proche.
• Un « tri » apparaît effectué par l'enfant, toutes les bactéries auxquelles il est exposé ne s'implantant pas. La
colonisation par les bactéries des flores vaginale et fécale de la mère a été clairement montrée.
• La flore fécale maternelle apparaît être le déterminant essentiel des premières bactéries s'implantant
chez l'enfant, les nouveau-nés étant colonisés plutôt par les entérobactéries et bifidobactéries d'origine fécale
que par les lactobacilles d'origine vaginale.
• Le nouveau-né est ensuite continuellement exposé à de nouvelles bactéries provenant de
l'environnement, de la nourriture et des bactéries cutanées des adultes via les tétées, les caresses ou les
baisers. Une flore complexe et stable, proche de celle de l'adulte, ne semble être obtenue qu'entre 2 et 4
ans.
• Chez l'enfant à terme, les premières bactéries implantées sont des organismes aérobies-anaérobies facultatifs :
• les entérobactéries (principalement l'espèce E. coli),
• les entérocoques et les staphylocoques.
• Les bactéries aérobies-anaérobies facultatives, dont le niveau atteint rapidement 109 à 1010 ufc/g de contenu colique,
consomment l'oxygène, diminuant ainsi le potentiel redox de la lumière du tube digestif, ce qui permet l'implantation des genres
anaérobies stricts (Bifidobacterium, Clostridium, Bacteroides) ainsi que celle des lactobacilles, microaérophiles.
FACTEURS INFLUENÇANT LA CINÉTIQUE D'IMPLANTATION DE LA FLORE
DIGESTIVE DU NOUVEAU-NÉ
De nombreux éléments vont influencer cette cinétique d'implantation et la composition de la flore intestinale du nouveau-né parmi lesquels le mode
d'accouchement, l'environnement, le type d'alimentation, l'âge gestationnel et l'antibiothérapie.
• Influence du mode d'accouchement
Les enfants nés par césarienne rencontrent majoritairement en premier lieu les bactéries de leur environnement : air et personnel soignant.
L'implantation de leur flore est donc différente de celle des nouveau-nés nés par voie basse. Les premières bactéries implantées sont toujours les anaérobies
facultatifs (entérobactéries, entérocoques, staphylocoques), mais la flore anaérobie stricte s'implante beaucoup plus tardivement, ce retard portant
principalement sur les genres Bifidobacterium et Bacteroides, bactéries d'origine entérique.
• Influence de l'environnement
L'environnement joue un rôle important dans la colonisation intestinale. Certaines études ont mis en évidence la colonisation à plus haut niveau et
plus fréquente chez les enfants nés dans les pays en voie développement par les bifidobactéries. Ces différences de flore sont vraisemblablement liées aux
conditions plus strictes d'hygiène entourant les accouchements dans les pays industrialisés, réduisant l'exposition de l'enfant aux flores fécale et vaginale de sa
mère.
• Influence du mode d'alimentation
La flore qui s'implante chez le nouveau-né allaité est moins diversifiée que celle du nouveau-né nourri au lait artificiel. La différence la plus notable
est la colonisation dominante par le genre Bifidobacterium chez le nouveau-né allaité. Parallèlement l'implantation des entérobactéries, et surtout des
Clostridium et des Bacteroides est retardée et/ou se fait à un niveau moins élevé. Dès qu'une alimentation mixte est en route, la flore semble reprendre un
profil de flore de nouveau-né nourri au lait artificiel. Cependant, certaines études ont montré que les nouveau-nés nourris au lait artificiel peuvent être colonisés
par le genre Bifidobacterium aussi rapidement et à un niveau aussi élevé que les nouveau-nés allaités.
• Influence du terme de naissance
Les faits notables de l'implantation de la microflore digestive chez ces nouveau-nés sont d'une part un retard de colonisation important par rapport
aux enfants à terme et d'autre part une colonisation par un nombre plus réduit d'espèces bactériennes. La flore aérobie (entérobactéries, entérocoques,
staphylocoques) colonise assez rapidement le prématuré, l'implantation de la flore anaérobie Bifidobacterium et Bacteroides est retardée.
• Influence de l'antibiothérapie
Les conséquences d'une antibiothérapie ont été étudiées surtout sur la sélection de micro-organismes résistants. Une antibiothérapie supérieure à 3
jours est un facteur de risque de colonisation par des entérobactéries.
RÔLE DE LA FLORE MICROBIENNE ET INTERACTION
MICROORGANISME L’HOMME
• Chez l'enfant précocement exposé à ces antigènes, une plus grande diversité de
microbes intestinaux diminue les risques futurs d'allergie et d’eczéma (cela vaut aussi
pour certaines maladies auto-immunes et d'autres perturbations de l'immunité telle que
le diabète de type 1 par exemple),
• ce qui expliquerait l'augmentation des allergies dans les pays riches où les enfants
vivent dans des environnement plus aseptisés qu'ailleurs, tout en étant exposés à un
grand nombre de produits chimiques d'origine anthropiques.
• Le système immunitaire intestinal du jeune enfant bénéficie de contacts répétés
avec une plus grande diversité d'antigènes bactériens. Certaines bactéries pourraient
jouer un rôle plus important.
• Ces relations micro-organismes-hôte ont longtemps été regardées essentiellement sous
l'angle de la pathogénicité.
• Cependant, de plus en plus de travaux montrent les interactions bénéfiques entre la
flore commensale et l'organisme humain, faisant de la flore un véritable partenaire.
Exemple de Rôle de la flore microbienne et Interaction avec l’homme:
microbiote intestinale et système nerveux
Chapitre I
Les Bactéries
Les Bactéries
Définition
Mésosome
Pili sexuel
Chromatophore
Capsule
Grains de réserve
Paroi
.... Périplasme
Membrane cytoplasmique
Vacuole
Plasmide Pigments
Pilis communs
Ribosomes Flagelle
Structure de la cellule bactérienne
Morphologie bactérienne
Dimension: est de l'ordre du micromètre; on doit donc utiliser un microscope pour les
observer.
Formes:
Bacille Cocci
virgule
hélicoïdale coccobacille
Structure de la cellule bactérienne
Groupement :
Insertion péritriche
Péritriche (d)
Structure de la cellule bactérienne
Les pili ou Fimbriae :
Ce sont des appendices filiformes différents des flagelles. On
distingue deux catégories de morphologie et de fonction distincts :
La capsule :
La capsule est de nature polysaccharidique. Elle joue un rôle
important dans le pouvoir pathogène de certaines espèces bactériennes
(Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae) par son rôle
protecteur contre la phagocytose
Structure de la cellule bactérienne
La paroi cellulaire :
Structure du peptidoglycane:
Structure du peptidoglycane
Structure de la cellule bactérienne
Différence structurale entre la paroi des bactéries à Gram+ et à Gram-
structure de la paroi chez les Gram+:
épaisseur de (15 à 80 nm),
peu ou pas de protéines
grande quantité d’acide teichoïque (polymère de glycérol ou de ribitol relié à des
groupes phosphates), antigène,
d’autres acides dits lipoteichoïques, s'enfoncent jusqu'à la membrane
cytoplasmique.
Structure de la cellule bactérienne
structure de la paroi chez les Gram-
épaisseur de (6 à 15 nm),
structure plus complexe, en plus de peptidoglycane on trouve:
La membrane externe contient une protéine : la lipoprotéine de Braun.
Le LPS (lipopolysacchadides) est formé de 3 parties : les lipides A, le
polysaccharide central (10 sucres) et d’une chaîne latérale O (antigène)
protéines groupées pour former des porines (transport non spécifique)
Structure de la cellule bactérienne
physiologie
Science des fonctions et des constantes du
fonctionnement normal des organismes vivants,
unicellulaires comme pluricellulaires
Structure antigénique
• leurs implications :
dans la conduite d’un examen cytobactériologique
dans le diagnostic d’une infection bactérienne
Physiologie bactérienne
Besoins nutritifs:
Les bactéries se multiplient à partir des aliments présents dans les milieux de
culture. Elles ont toutes un certain nombre de besoins communs :
Source d'énergie:
• lumineuse : bactérie phototrophe
• composés minéraux ou organiques : bactérie chimiotrophe
-élément minéral : bactérie chimiolithotrophe
-élément organique : bactérie chimioorganotrophe
Source de carbone:
• bactérie autotrophe: utilisent le CO2 comme seule source de carbone
• bactérie hétérotrophe: exigent des composés organiques
Source d’azote:
• synthèse des protéines.
• Quelques bactéries sont capables de fixer l’azote moléculaire (cas des
Rhizobium).
• d’autres composés inorganiques peuvent être utilisés: les nitrates, les
nitrites, l’ammoniac..
Physiologie bactérienne
Source de soufre
• présence dans certains acides aminés
Source de phosphore
• fait partie des acides nucléiques, de l’ATP et de nombreux coenzymes.
Autres éléments :
• Sodium, Potassium, Magnésium, Chlore
• Oligo-éléments : Manganèse, Nickel, Zinc,
Facteurs de croissance :
Les facteurs de croissance regroupent trois catégories de substances :
• Les acides aminés : synthèse des protéines
• Les bases puriques et pyrimidiques : synthèse des acides nucléiques
• Les vitamines : synthèse des coenzymes ou précurseurs de coenzymes
(exemple : Nicotinamide :NAD, transporteur d’électrons)
On classe les bactéries en deux catégories :
• Les prototrophes : ne nécessitent pas un apport de facteurs de croissance
dans le milieu de culture.
• Les auxotrophes : exigent un ou plusieurs facteurs de croissance dans le
milieu.
Physiologie bactérienne
Conditions physiques nécessaires à la croissance bactérienne
Influence de la température :
- Bactéries psychrophiles: Température proche de 0°C (optimum à 10-15°C).
- Bactéries psychrotrophes: température de croissance proche de 0°C avec
optimum des bactéries mésophiles.
- Bactéries mésophiles: La température optimale se situe à 18/25°C pour les
saprophytes et 25/37°C pour les pathogènes. La température minimale voisine 10°C et la
température maximale 45 °C ;
- Bactéries thermophiles : se développent à des températures élevées.
Influence du pH :
Selon ce paramètre on distingue
- bactéries neutrophiles se développent à pH compris entre 6 et 8 (exemple :
Escherichia coli),
- bactéries alcalinophiles ou basophiles se développent à pH alcalin (>8) (exemple : les
vibrions).
- bactéries acidophiles se développent à pH acide (<6) (exemple : Lactobacillus).
Physiologie bactérienne
Influence de l’O2 moléculaire:
Les bactéries réagissent différemment en présence d’oxygène,
Colonies
Trouble
Milieux de cultures :
Le choix d’un milieu de culture est fonction:
• du but que l’on veut atteindre
• des besoins de la bactérie recherchée.
Taux de croissance: on le définie comme étant le nombre de divisions par unité de temps
: µ= 1/G = n/t.
Physiologie bactérienne
La reproduction bactérienne
Elle se fait de façon asexuée selon un mode de division cellulaire appelée fission
binaire (ou scissiparité).
Physiologie bactérienne
Phase de ralentissement
Phase de latence
Temps
Physiologie bactérienne
Expression mathématique de la croissance
On considère une population bactérienne de concentration initiale N0, elle augmente à
chaque génération de la façon suivante :
logN-logNo
µ=
tlog2
Classification des bactéries
Taxonomie ou systématique:
Exemple:
Escherichia coli - E. coli
Genre Espèce
Classification des bactéries
Les bactéries peuvent être classées selon leurs caractères :
- la coloration de Gram
- la morphologie, la mobilité et la capacité à sporuler,
- la température de croissance
- les besoins nutritionnels
- le mode respiratoire
- la capacité de photosynthèse
- l’utilisation des différentes sources de carbone ou d’azote
- le GC% du génome.
PARTIE II : LES AGRESSEURS MICROBIENS
Chapitre II
Les Virus
Structure des virus
virus?
Un virus est une particule microscopique infectieuse
possédant un seul type d'acide nucléique (ADN ou ARN)
qui ne peut se répliquer qu'en pénétrant dans une cellule et
en utilisant sa machinerie cellulaire.
Les virus sont en général des germes pathogènes.
Structure
d’un bactériophage
Classification des virus
Chapitre III:
Les parasites
Définitions
Parasitologie?
Branche de la biologie consacrée à l'étude morphologique et
biologique des parasites et des affections qu’ils entrainent ainsi
que leur diagnostic, leur prophylaxie et leur traitement. L’étude
porte également sur les vecteurs, les hôtes et les réservoirs
animaux des parasites.
Parasitisme?
association de deux êtres vivants, obligatoire pour le parasite,
qui seul tire bénéfice de cette association, plus ou moins
préjudiciable à l’hôte.
Parasite?
être vivant animal ou champignon (règne des Fungi) qui
pendant une partie ou la totalité de son existence vit aux dépens
d’autres êtres vivants (hôtes).
Définitions
Le saprophyte?
se nourrit de matières organiques animales ou végétales en
décomposition.
La vie libre?
l’organisme peut subvenir par lui-même aux besoins de son
métabolisme.
Réservoir?
être vivant qui héberge et assure la survie prolongée d’un agent
pathogène transmissible à l’homme.
Hôte?
organisme qui héberge un agent pathogène.
Vecteur?
organisme qui ne provoque pas lui-même une maladie mais qui
disperse l'infection en transportant les agents pathogènes d'un hôte à
l'autre.
Classification des parasites
Les parasites sont classés en 4 grands groupes :
Exemple I: le paludisme
Agents pathogènes
Classification : parasite protozoaire sanguin
(hématozoaire).
Espèces responsables : Plasmodium falciparum, Plasmodium
vivax, Plasmodium ovale et Plasmodium malariae.
Cycles biologique du Plasmodium
Etape de l’anophèle Etape humaine
Amibiase (amoebose)
Amibiase
Maladie strictement humaine due au protozoaire rhizopode
Entamoeba histolytica. L’amibiase est fréquente en zone tropicale et
sub-tropicale
Agent pathogene
Morphologie
Entamoeba histolytica (E. h.) existe sous 2 formes :
- le kyste : forme de résistance présent dans le tube
digestif et le milieu extérieur à l’origine de la dissémination de la maladie.
Le kyste survit au minimum 15 jours dans l'eau, 10 jours dans les selles, il
résiste bien aux agents chimiques.
- La forme végétative ou trophozoïte sous 2 formes:
- la forme minuta (E. h. minuta), présente dans la
lumière du tube digestif ;
- la forme hématophage (E. h. histolytica), qui
contient des globules rouges et présente dans les tissus.
Cycles biologique d’Entamoeba histolytica
Cycle commensal Fatigue Cycle pathogène
E. h. minuta saprophyte stress E. h. histolytica hématophage
Absence symptôme maladie pathogène
Virulence
Amibiase
Le sujet « lésion de la muqueuse
viscérale
porteur sain intestinale
ulcérations
» Abcès
Amibiase cerveau
intestinale
poumons
foie
TÆNIASES
TÆNIASES
Tæniase maladie provoquée par un parasite appartenant à
la classe des Cestodes de, appelé Tænia,
Agent pathogene
Les tænias sont de longs vers parasites de l'intestin, et
couramment appelés vers solitaires. Ils sont des vers plats rubanés,
segmentés et hermaphrodites.
Solex attaché
à l’intestin
Tænia adulte
dans l’intestin
Cysticercose
Œufs ou proglottides
gravides pseudotumeur cérébral
nodules sous cutanés.
La bilharziose ou schistosomiase
La bilharziose ou schistosomiase
La bilharziose ou schistosomose est une maladie parasitaire due à des
trématodes, vers plats, à sexes séparés, hématophages, vivant au stade
adulte dans le système circulatoire des mammifères et évoluant au stade
larvaire chez un mollusque d’eau douce.
Agents pathogènes
Il existe deux formes principales de schistosomiase: intestinale et
urogénitale, provoquées par cinq espèces :
Schistosoma mansoni : bilharziose intestinale aux Antilles et en
Amérique centrale
Schistosoma haematobium : bilharziose urogénitale en Afrique, Inde
et Péninsule Arabique
Schistosoma intercalatum : bilharziose rectale et génitale en Afrique
centrale
Schistosoma japonicum : bilharziose intestinale avec complications
artério-veineuses en Chine, Japon et Thaïlande
Schistosoma mekongi : bilharziose intestinale avec complications
artério-veineuses en Chine, Japon, Cambodge et Thaïlande
Cycles biologique de Schistosoma
Chapitre III
Les champignons
Définitions
Les champignons?
sont des eucaryotes dépourvus de chlorophylle et ne comportent ni feuilles,
ni tiges, ni racines. Ils se nourrissent par absorption transmembranaire. Ils sont
en général saprophytes ou commensaux mais peuvent devenir parasites sous
différentes conditions. C’est le passage de la forme saprophyte à la forme
parasite (opportunisme) qui génère la pathogénicité d’un champignon.
La mycologie médicale?
étudie les champignons microscopiques susceptibles de provoquer chez
l’homme l’installation d’un état pathogène.
Les mycoses?
sont des lésions provoquées chez l’homme par des champignons
microscopiques.
Classification
Selon le classement de mycologie médicale on distingue:
- les champignons filamenteux ;
- les champignons levuriformes (levures) ;
- les champignons dimorphiques.
Les champignons
dimorphiques
champignons champignons
filamenteux levuriformes
Les mycoses
Caractéristiques cliniques des mycoses
Les mycoses se distinguent par :
- une évolution lente, d’allure chronique ou subaiguë,
pouvant durer plusieurs semaines à plusieurs mois ;
- une absence de fièvre (sauf en cas de septicémie ou de
colonisation d’organes profonds) ;
- une absence de douleurs (sauf localisations nerveuses) ;
- un prurit, pour la majorité des atteintes cutanées ;
- une sensation inconstante de brûlure en localisation
muqueuse.
Localisation des mycoses
Agents pathogènes
Le genre Aspergillus
Ces champignons microscopiques, saprophytes
Spores, très volatiles,
La principale voie de dissémination des spores d’Aspergillus est aérienne.
Clinique
Les aspergilloses sont des maladies cosmopolites, à localisation essentiellement
respiratoire (Aspergilloses pulmonaires). On peut rencontrer également :
Aspergillose sinusienne
Otite aspergillaire
Exemples de mycoses
Les candidoses
Les candidoses sont des mycoses cosmopolites provoquées par des champignons
levuriformes (levures) commensaux appartenant au genre Candida. L'espèce la plus
courante est Candida albicans.
Agent pathogène: Les levures du genre Candida mesurent 2 à 15 μm et se
multiplient par bourgeonnement.
Les aspects cliniques: sont nombreux et de gravité variable.
PARTIE IV : CONTRÔLE ANTIMICROBIEN
Chapitre III:
Agents
antimicrobiens
formol béta-propiolactone
l'oxyde d'éthylène Les gaz
Agents l'ozone Agents
physiques chimiques
composés
Les radiations phénoliques
Filtration Alcool
ammoniums
Chaleur humide ⚫Les colorants quaternaires
Chaleur sèche ⚫les conservateurs alimentaires
Moyens de lutte contre les microorganismes
Chimiothérapie antimicrobienne
Substances
antimicrobiennes
Substances Substances
antibactériennes antivirales
Substances
Sulfamides
antifongiques
Antibiotiques
Généralités sur les antibiotiques
B
PARTIE IV : LES MALADIES INFECTIEUSES :
INTRODUCTION:
Une maladie infectieuse est une altération de l’état normal d’un individu ou de
l’un de ses organes suite à un contact avec un agent infectieux.
Dans le cas des MO, cet agent put être, un virus, un champignon, une bactérie ou
un protozoaire.
Ces maladies infectieuses peuvent être contagieuses ou non.
Certaines maladies sont bénignes et d’autres plus graves, pouvant entrainer la
mort.
En épidémiologie, on étudie le cycle de la maladie infectieuse, qui, pour une
maladie donnée, doit répondre à cinq questions majeures.
LE CYCLE DE LA MALADIE INFECTIEUSE
Maladies bactériennes transmises par l’eau et les aliments : On parle d’empoisonnement alimentaire. Si le MO
est apporté par les aliments puis, il se développe dans le tube digestif de l’hôte avant d’envahir d’autres tissus, on
parle d’infection alimentaire.
Si le MO se développe dans l’aliment, puis sécrète une toxine qui va être ingérée, on parle d’intoxication
alimentaire, les plus connues sont le botulisme (Clostridium botulinum) trouvé dans les conserves et
l’intoxication alimentaire staphylococciques (S. aureus).
Parmi les infections alimentaires on distingue les gastro-entérites (Campylobacter), le cholera (Vibrio), la
listeriose (Listeria) transmise par le lait. Les salmonelloses (eau et nourritures contaminées par les déjections
d’animaux contenant des Salmonella.
Une forme de dysenterie bactérienne appelée shigellose. Les shigelles sont portées uniquement par les humains.
Elles sont parasites intracellulaires des cellules intestinales et provoquent des diarrhées une inflammation des tissus
intestinaux.
Les E. coli entéropathogénes très fréquentes dans les diarrhées chez le nourrisson. Les E. coli entérotoxiques,
responsables des diarrhées dans les pays en développement et chez le touriste de passage. Les E. coli entéro-
invasive, pathogénie identique à celle de Shigella.
EXEMPLES DE MALADIES VIRALES, BACTÉRIENNES, PARASITAIRES, FONGIQUES ET
LEURS MODES DE TRANSMISSION.
Les protozoaires sont impliqués dans des maladies parasitaires très graves.
On peut citer l’amibiase (amibes), le paludisme, la toxoplasmose (apicomplexa), la
leishmaniose, la maladie du sommeil, la maladie de Chagas et la trichomonose . Ces
trois groupes de maladies sont transmis respectivement par l’eau, par des piqures d’insectes
vecteurs, par relation sexuelle.
Concernant la bactérie :
A - c'est une cellule haploïde
B - le cytoplasme est dépourvu de réticulum endoplasmique
C - les fimbriae facilitent l'adhésion des bactéries aux muqueuses
D - ses ribosomes ont la même structure que ceux de la cellule eucaryote
La paroi bactérienne :
A - est composée d'un polymère glycopeptidique réticulé
B - est responsable de la coloration différentielle de Gram
C - contient des acides aminés de la série D
D - résiste à l'action du lysozyme
Structures périphériques de la bactérie responsables de sa fixation à la surface des
cellules :
A - la capsule
B - les flagelles
C - les mésosomes
D - les pilis
Concernant le peptidoglycane :
A - il est responsable de la coloration différentielle de Gram
B - les bactéries Gram négatif en sont dépourvues
C - le lysozyme hydrolyse les liaisons glucosidiques
D - la pénicilline hydrolyse les liaisons interpeptidiques
E - il est absent de la paroi des spirochètes
Partie A : Questions à choix multiples.
La capsule :
A - est un facteur de virulence
B - peut être perdue par mutation
C - peut être acquise par transformation
D - empêche la production d'anticorps protecteurs
Exercice I.
Les phrases suivantes sont-elles vraies ou fausses
A- le terme auxotrophe désigne les microorganismes capables de se développer avec du
CO2 comme seule source de carbone.
Fausse: auxotrophie est l'incapacité d'un organisme vivant de synthétiser un facteur de
croissance nécessaire à son développement.
B- Le terme facteur de croissance désigne une substance qui doit entrer impérativement
dans la composition d’un milieu de culture destiné à étudier la croissance des
microorganismes.
Fausse: Cette substance est indispensable qu’à un certain types de microorganismes dits
auxotrophes.
C- Un milieu d’enrichissement est un milieu liquide destiné à favoriser la croissance
d’un microorganisme au détriment de celle des autres, en agissant sur la vitesse
spécifique de croissance.
Vrai.
D- un milieu sélectif est un milieu destiné à la croissance d’un microorganisme en
inhibant la croissance de la flore associée.
Vrai.
E- Un milieu enrichi est un milieu destiné à l’identification d’une bactérie.
Fausse: un milieu enrichi est un milieu destiné pour la culture de certaines bactéries
dites exigeantes
Partie B : Nutrition des bactéries
Exercice I.
1- Milieu 1: milieu de base (milieu minimum) aucune source de carbone
2- Ces bactéries peuvent se multiplier dans le milieux 1, car elles sont
capables de fixer le CO2 et de produire la matière organique. Ces bactéries
sont des autotrophes.
3- Milieu 1 Phosphate d’ammonium
Milieu B: Phosphate d’ammonium + acides aminés
Milieu C: Phosphate d’ammonium + acides aminés
Exercice I
Exercice II (Remarque, cette donnée manque au niveau de l’exercice au départ on compte dans 0,2 μl 120
bactéries (méth microscopique)
A 37°C:
A t=0 on compte dans 0,2 μl 120 bactéries (méth microscopique),
càd 60 bactéries par 0,1 μl
on a 240 bactéries dans 0,1 μl au bout de 2h soit
120 min. On peut calculer n selon la formule Nt = 2n. N0 en
ramenant N et N0 à un nombre de bactérie par même unité de
volume.
On peut tout ramener à 0,1 μl et multiplier par 2
t = 0 min, 0,1 μl donne 60 bactéries
t = 120 min, 0,1 μl donne 240 bactéries
Génération 1: 60 x 2 = 120
Génération 2: 120 x 2 = 240
d’où TG = 120 min / 2 générations = 60 min
La souche A mésophile
Partie C : Croissance bactérienne
La souche B thermotolérente
Partie C : Croissance bactérienne
Exercice III
On a Nt = 2n. N0
Nt/ N0 = 2n
Log(Nt/N0) = n log2
Pour les rats traitées:
log(3e8/1e4)/log(2)=n=14,8
8H/14.8=0.53h=33 min
Pour les rats non traites :
log(6e6/1e4)/log(2)=n=9,22
8h/9.22=0.86h=52 min
Exercice I :
Dans le cas des IST dont le Sida, la contamination peut se faire par le
sang. Parfois, elle peut intervenir lors des transfusions.
Partie D : La contamination et l’infection par les micro-organismes
Exercice 2 :
Exercice 3:
Ces moyens visent tous à limiter les contacts avec les micro-organismes ou à
réduire les risques d’infection en cas de contamination possible.