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DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
Parcours: BAGE
Module M3
Microbiologie environnementale
Cours de Microbiologie des eaux
Semestre 6
2
CHAPITRE I
GENERALITES
Notions de base indispensables à l’étudiant pour pouvoir
comprendre le contenu des différents chapitres du cours
3
RAPPELS
I-1: Quelques définitions
4
Le seul critère pour définir un microorganisme est celui
de la taille
1 µm = 10-6 m
5
I-2) Microorganismes
Les microorganismes ou microbes sont des
organismes vivants microscopiques, unicellulaires ou
pluricellulaires.
les bactéries ------------- Procaryotes
les virus ne sont ni eucaryotes ni procaryotes
les algues ----------------------
les protozoaires Eucaryotes
les champignons inférieurs
(moisissures, levures) --------
6
I-3) Les branches de la Microbiologie
Médecine Agronomie
Statistiques
8
1-5) Interfaces avec d’autres disciplines de la
Microbiologie
9
Microorganismes - Récapitulatif
a)Virus
Les virus sont des entités acellulaires, mais qui constituent une classe majeure des
micro-organismes. Il y a entre 10 6 et 109 particules virales par millilitre à la
surface de l’océan. Ce sont pour la plupart des bactériophages qui peuvent
infecter des bactéries hétérotrophes et des cyanobactéries.
b) Bactéries hétérotrophes
l’énumération directe par épifluorescence montre leur abondance dans l’eau
(104 – 106 /mL). Alors que dans les sédiments et les sols terrestres,
l’énumération directe donne 1-60 X 109 cellules/g poids sec.
11
c) Les protozoaires
Protozoaires= terme qui désigne les protistes hétérotrophes mobiles qui ingèrent leur
nourriture par phagocytose, contrairement à d'autres protistes.
12
d) Mycètes
Les champignons=
les Fungi
= les Mycètes
Image de katerynakon
Organismes
vivants
eucaryotes
(un vrai
noyau)
pluricellulaires unicellulaires
(moisissures) ( levures)
13
e) les algues microscopiques
Les micro-algues sont des micro-organismes
photosynthétiques unicellulaires aquatiques.
Plus de
Les micro des micro- photosynt unicellulaires 200000
algues organismes hétiques aquatiques Millions
d'espèces
Convertir
l'Energie
solaire +
O2
Via la
photosynthè
se
En matière
organique
https://blog.lendopolis.com/energies-renouvelables/produire-
energie-microalgues/
15
La microalgues produisent des molécules d'intérêt donc ils sont utilisés en:
Bioénergie (biogaz)
Nutrition (riches en protéines)
Pharmaceutique
Cosmétique
Capables de capter l‘énergie de la lumière solaire grâce à la
photosynthèse, et la transformer en énergie chimique (ATP)
Se multiplient rapidement (Petite taille)
Prennent le CO2 atmosphérique comme source de carbone
(Autotrophes),
Les micro-algues sont capables de convertir directement du CO 2 en
lipides - autrement dit en huiles - ou d’autres réserves pouvant être
transformés en molécules utiles.
16
I-7) Les réservoirs des microorganismes
17
I-8) Combien y a-t-il de microorganismes ?
18
I-9) Utilité des microorganismes
Aspects négatifs Aspects positifs
Aspects neutres
probiotiques, ATB Maladies hydriques
• Importance écologique: • Agriculture:
lutte pollution, cycle Phytopathogènes…..
matière • Agroalimentaire: pertes
• Agriculture: économiques…
fertilisation… • Industrie: corrosion des
• Agroalimentaire… matériaux…
• Géni génétique…
Cycles biogéochimiques
Biotechnologie
ATB, levures, etc…
a) Rôles positifs:
Épuration des eaux usées
Bio-dépollution de l’air
Bio-dépollution des sols
Autres: solubilisation
des phosphates, etc…
20
Rôles Positifs (suite)
I-9-1-1) Rôle des bactéries dans les
cycles biologiques
------------------------
Importance de la biodiversité microbienne dans:
Cycle du carbone,
Cycle de l’azote,
Cycle du soufre,
Cycle du phosphate...
21
Exemple 1:
Cycle de carbone
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/cycle.carbone.html
22
I-9-1-1-a) LE CYCLE DU CARBONE COMPREND TROIS
ÉTAPES
1- Fixation,
2- Minéralisation
3- Rétention.
La fixation correspond à l’étape de synthèse au cours de laquelle le carbone du
gaz carbonique est incorporé dans les molécules organiques
Inversement à la fixation, la minéralisation est l’étape à l’issue de laquelle le
carbone contenu dans les composés organiques retourne dans l’environnement à
l’état minéral,
Un nouveau cycle recommence sauf pour une partie du carbone libéré qui
entreprend une étape de Rétention. Ce carbone se trouve emprisonné dans des
composés insolubles, inaccessibles ou temporairement réfractaires à la dégradation
microbienne,
23
Ces mécanismes peuvent être résumés dans le
schéma suivant:
Photosynthèse
Respiration
Fermentation
24
I-9-1-1-b) CYCLE DE L’AZOTE
Fixation,
Nitrification,
Dénitrification,
Assimilation
Ammonification
25
La fixation correspond à la transformation de l’azote
atmosphérique en Ammoniac puis en ions ammonium.
26
Exemple
Intervention des bactéries dans le cycle de l’azote
27
https://permaforet.blogspot.com/2013/04/culture-de-nfp.html 28
Rôles Positifs (suite)
29
Biotechnologie (définition)
Bio = Vie - Techno = Outils - Logis = maîtrise des outils du
vivant
génétique.
30
Les biotechnologies sont situées au carrefour de trois
domaines de compétences :
Santé,
Agro-alimentaire,
Environnement.
Il existe plusieurs types de biotechnologies:
Biotechnologies blanches: domaine de l’industrie
31
Production d’antibiotiques
Penicillin
Alexander Fleming
Mold
– Penicillium notatum
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexander_Fleming
Penicillium notatum
32
Certaines bactéries synthétisent des produits chimiques
indispensables à notre corps et que celui-ci est incapable
de synthétiser
Example: E. coli
• B vitamins - for metabolism
• Vitamin K - blood clotting
Escherichia coli
• Dr. Escherich
• Colon (intestine)
33
Rôles Positifs
Utilisation en Génie Génétique
34
Autres utilisations
Production de protéines
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nome
35
Rôles Positifs (suite)
36
Rôle des bactéries dans les systèmes d’épuration biologique
37
Rôle dans la dépollution
----------------------
38
Rôles Positifs (suite)
I-9-1-4) Rôle des Microorganismes dans les
domaines: santé et agroalimentaire
39
Contribution des microorganismes en
agroalimentaire
En industrie agroalimentaire, l'Homme se sert des
microorganismes pour 3 raisons :
Rendre plus digeste,
Conserver plus longtemps et
Produire une substance d'intérêt.
Les micro-organismes sont également employés pour faire des additifs qui
améliorent la consistance des aliments.
Exemple: Conservation et transformation des aliments
40
I-9-1-5) Microorganismes et Agriculture
• Fertilisation
• Compostage = un procédé biologique de conversion et de valorisation des matières
organiques ,
• Fixation d’azote,
• Mycorhizes= association symbiotique entre des champignons et les racines des
plantes
• Protection des cultures contre les agents pathogènes,
• Lutte biologique (spores anti-insectes et ravageurs),
• Production d’herbicides. 41
I-9-1-6) Médecine humaine et vétérinaire
---------------------------
Production de:
Vaccins d’antiparasites,
Antifongiques, antibactériens, anti-cancéreux
Immunosuppresseurs,
Vitamines (B6, B12 ergosterol….) et d’autres nutriments à
incidence théra-peutique.
42
I-9-2) Rôles négatifs des Microorganismes
Maladies hydriques
Infections microbiennes
b) Rôles négatifs:
Mortalité d’autres
Organismes:
pertes économiques
(poissons, denrées alimentaires)
43
1-9-2-1) Maladies hydriques: définition
contact avec une eau insalubre, souillée par des matières fécales. Ces
44
I-9-2-1) Maladies hydriques: Constat
45
I-9-2-2) Microorganismes et pertes
économiques
46
Exemples: Expression des maladies phytopathogènes
----------------------------------------------
47
I-9-3) Les modes de propagation des microorganismes
48
CHAPITRE II
49
II-1) Les microorganismes acteurs de
l’environnement
Les micro-organismes existent sur la terre depuis des milliards d’années;
Ils constituent un ensemble important et diversifié d’organismes microscopiques
existant en tant que cellule seule ou en groupe;
Ils fonctionnent en tant que populations ou assemblages d’organismes
similaires;
Ils ont évolué tout en interagissant avec le monde inorganique et avec les
organismes supérieurs;
Certains d’entre eux jouent des rôles bénéfiques et vitaux;
Les interactions des micro-organismes avec leur environnement contribuent au
fonctionnement des écosystèmes.
50
II-1-1: Diversité microbienne
Fonctionnement des écosystèmes = f(diversité microbienne)
Les microorganismes de par leur diversité, jouent des rôles très importants dans
le fonctionnements des écosystèmes terrestres et aquatiques. Ils sont ubiquistes et
peuvent s’adapter aux différentes conditions environnementales. Leur diversité
est liée à plusieurs critères qui peuvent être:
morphologiques
physiologiques
écologiques
génétiques etc.
51
II-1-1-a: Diversité microbienne selon la taille
52
EXEMPLES DES DIFFERENTS GROUPES MICROBIENS
53
Taille en µm
Hétérotrophes Photoautotrophes
2000
MEH (Radiolaires,
Mésoplancton foraminifères)
200
MEP (diatomées,
MEH dinoflagellés)
Microplancton
(Ciliés)
20
MEH MEP
Nanoplancton
(Flagellés)
0,2
minéralisation
55
II-1-1-c: Diversité microbienne selon la
température
56
II-1-1-d: Diversité microbienne selon le pH
57
II-1-1-e: Diversité selon la pression osmotique
Les organismes halophiles (du grec halos, sel et philein, aimer) sont des
microorganismes qui requiert du sel (NaCl) pour leur croissance. Ils sont
retrouvés dans les environnements salins ou hypersalins tels les lacs, les
océans, les salines et les marais salants.
Les environnements hypersalins sont généralement définis comme étant
des environnements où la concentration en sel est supérieure à celle de
l’eau de mer (35%). Ces écosystèmes représentent un réservoir de
microorganismes spécifiquement adaptés.
58
II-1-1-f: Diversité microbienne selon le type
trophique
Fonction vitale Classe de besoin Nature de besoin Type trophique
Source de carbone
CO2 AUTOTROPHE
obligatoire AUXOTROPHE
Lumière PHOTOTROPHE
Source
Catabolisme d’énergie
Oxydation biochimique CHIMIOTROPHE
(Dégradation)
Minérale CHIMIO-
Substrat LITHOTROPHE
énergétique Organique CHIMIO-
ORGANOTROPHE
59
II-1-1-g: Microorganismes extremophiles
Les extrêmophiles sont des microbes qui vivent dans des conditions
extrêmes de température, d’acidité, d’alcalinité ou de salinité. La
plupart appartiennent au domaine des Archæ. L’industrie s’intéresse
beaucoup aux enzymes permettant la croissance de microorganismes
dans de telles conditions, parce qu'elles tolèrent des températures et
des pH extrêmes, par exemple la Taq polymérase extraite de Thermus
aquaticus.
60
II-1-1-g: Les microorganismes des milieux extrêmes
61
II-1-1: Biodiversité des microorganismes
De plus
Il existe 3 niveaux de la biodiversité microbienne:
62
Conclusion
63
CHAPITRE III
Écologie Microbienne
64
Etude des relations entre les Microorganismes
et leur environnement?
65
III-1) Microbiologie environnementale
66
III-2) Écologie Microbienne
Définition
animaux.
67
III-3) Quels sont les objectifs de l’écologie microbienne?
68
III-4) Composantes de l’Écosystème
Écosystème
Biotope
(conditions
physiques et
chimiques)
Biocénose
(peuplements, http://www.profsvt71.fr/pages/premiere-s/theme-2a-tectonique-et-geologie-
populations, appliquee/les-ecosystemes-des-interactions-entre-les-etres-vivants-et-entre-eux-et-leur-
espèces) milieu.html
69
III-5) Interactions biologiques
70
III-5-1) Relations au sein des biocénoses
Relations intra-spécifiques : territorialité, reproduction, …
Relations inter-spécifique : associations
A B
Compétition - -
Exploitation (parasitisme, prédation) - +
Antibiose - 0
Neutralisme 0 0
Carpose ou Commensalisme + 0
Mutualisme ou Symbiose + +
Science de comptoir – ISSN : 2270-4310
71
III-5-1) Diagramme simplifié des six principales
interactions biologiques
https://fr.wikipedia.org/wiki/Interaction_biologique
72
Il existe deux types de relations: bénéfiques et conflictuelles
Relations
Bénéfiques
Le commensalisme Le mutualisme La symbiose
Relations
conflictuelles
La prédation La compétition Le parasitisme L’amensalisme
73
Exemples de
Relations bénéfiques
74
a) Le commensalisme
Une relation entre deux espèces différentes
Le L’Hôte
commensal
75
b) Le mutualisme
76
77
78
c) La symbiose
-Au moins deux organismes
-Différentes espèces
hétérospécifiques État durable
SYMBIOSE
Obligatoire
partage et échange de
(parasitisme,
ressources et services
mutualisme)
Facultatifs
(commensalisme;
coopération)
79
https://nature43.fr/urgence/biodiversite/lichens/le-monde-des-lichens/
80
Exemple de Relations conflictuelles
81
a) La prédation
Définition:
82
a) La prédation
83
84
b) La compétition
La compétition est une interaction négative la où deux (ou plusieurs) espèces
occupent le même habitat et ont besoin, par exemple, de la même nourriture.
une relation entre des espèces qui ont besoin des mêmes ressources limitées (nourriture,
eau, territoire, etc…)
On distingue deux
types:
1 2
Par
Par interférence
exploitation
85
c) Le parasitisme
Le parasitisme et la prédation sont les formes extrêmes d'interaction négatives
86
Parasitisme: Bactérie - Virus
En infectant la cellule bactérienne avec leur matériel génétique, les phages se reproduisent jusqu’à
la détruire, avant de contaminer d’autres bactéries (tiré de «Biologie: notions fondamentales»).
87
Conclusion
L’interaction est un caractère fondamental du vivant tout comme
le métabolisme. Elle prend des formes diversifiées
particulièrement chez les micro-organismes.
Les interactions peuvent êtes conflictuelle ou bénéfiques.
Ces interactions sont la plupart des cas basées sur des aspects
trophiques car les ressources sont toujours limitées.
88
CHAPITRE IV
89
IV-1) C’est quoi la dynamique d’une
population?
90
Dynamique = f( conditions biotiques et abiotiques)
Dans les eaux, les bactéries dégradent les Matières Organiques (MO)
91
Dynamique des microorganismes dans l’environnement
Pop. D
Temps
93
IV-1-1) Évolution temporelle de certains microorganismes (Rotifères,
Cladocères et Copépodes) dans un écosystème aquatique
Daphnia pulex
Evadne spinifera,
l'un des très rares
cladocères marins https://fr.wikipedia.org/wiki/Cladocera 94
IV-1-2) Dynamique des bactéries:
quelques exemples
95
Exemple de dynamique des coliformes fécaux
dans un lagunage
97
c) Dans les biodisques 1er groupe dominant =
Pseudomonas & Flavobacterium
d) Dans les boues activées grand nombre de
bactéries parmi lesquelles :
98
e) Dans les boues activées
99
IV-2) Rappels concernant les matières
organiques=MO
100
IV-2-1) Mécanismes de dégradation
microbienne de la matière organique dans
les milieux aquatiques
101
IV-2-2) Introduction
La présence de matières organiques: MO (selon leur concentrations) dans les
écosystèmes aquatiques, est responsable de leur fonctionnement et aussi de leur
dégradation.
La décomposition des matières organiques peut se faire sous l'action de
microorganismes (bactéries, champignons, les algues, etc.) qui y puisent l'énergie
et les substances nécessaires à leur croissance et à leur métabolisme.
Ces microorganismes produisent des enzymes extracellulaires capables de lyser
certaines liaisons chimiques des matières organiques particulaires (MOP), et donc
d'en détacher des sucres solubles.
La réduction de la concentration des MO est tributaire des microorganismes mis en
jeu
102
IV-2-3) Définitions
103
IV-2-3-a) C’est quoi une matière organique ?
104
I V- 2 - 3 - b ) B i o d é g r a d a t i o n d e s M O
Minéralisation à travers
Matière organique substance minérale
des micro-organismes
105
IV-2-3-c) Origine de la matière organique
106
a) Origine de la Matière Organique
• les cellules vivantes ou mortes, animales ou végétales et toutes les
molécules résultant de la décomposition de ces cellules.
107
b) Composition de la Ma tièr e Or ganique
108
b) Composition de la Ma tièr e Or ganique
109
IV-2-3-c) La forme de la matière
organique
110
Fo r m e d e l a M a t i è r e Or gan i que d an s l es eau x d e su r f aces
111
IV-2-3-d) cycle de la matière
organique
112
Cycle de la matière organique
Bactéries
Décomposition des
Substance ORG
Matière vivante des Substances minérales
Animaux (subst. simples dissoutes
organiques complexes) dans l'eau
113
IV-2-3-e) DEGRADATION DE LA MATIERE
ORGANIQUE DANS UN MILIEU AQUATIQUE
114
C ’ e s t q u o i l e m é t a b o l i s me ?
Ra p p e l
Catabolisme
Dégradation + Libération
d’énergie
Matière complexe Molécules simples
Synthèse + Consommation
d’énergie
Anabolisme
115
Source d'Ener gie
Oxydation d’une
Lumière
substance chimique
chimiotrophes phototrophes
116
L’ h y d r o l y s e
Matière Matière
organique L’eau organique
(complexe) plus simple
117
Dégr ada tion d’azote or ganique
1. l’ammonification
2. la nitrification
3. la dénitrification
118
L’ammonifica tion
• Bactéries :
• Bacillus
• Pseudomonas
• Clostridium
• Algues
• Mucor
119
La nitrification
120
NH3
NO2−
NO3−
Nitrosomonas Nitrobacter
(chimiotrophe) (Chimio-autotrophe)
121
La dénitrification
Les bactéries dénitrifiants utilisent les ions nitrates comme accepteurs finales des électrons
(Respiration anaérobie)
Condition : un milieu anoxique (manque d’O2)
122
Dégr ada tion du phosphor e or ganique
Accumulation dans
la cellule
Composés de la
Comme énergie
cellule
Exemple : Accumulibacter
123
Processus microbien dominant: Décomposition de la matière
organique en fonction de la profondeur
NO3- 1 - 5 cm Dénitrification
124
Points à retenir
125
• La plupart des composés organiques naturels (c'est à dire issus du
vivant) sont susceptibles de se dégrader par voie biologique, avec
une vitesse plus ou moins grande. Cette biodégradation est
effectuée surtout par les microorganismes qui sont très diversifiés et
abondants.
• L'élimination de produits industriels toxiques dans les sols et dans les
milieux aquatiques est devenue une tâche nécessaire.
• La dégradation de la MO est la cause principale de la
consommation de l'oxygène dissous dans l'eau.
• Plus la charge en MO est élevée dans un écosystème aquatique,
plus sa concentration en oxygène dissous diminue (O2 consommé par
les microorganismes pour dégrader les MO).
• Les eaux qui sont riches en MO doivent être bien traitées (réduction
des leur concentration en MO) avant leur rejets dans les milieux
récepteurs.
126
CHAPITRE V
127
V-1) Pouvoir d’auto-épuration
128
V-2) Bactéries - Système d’épuration biologique
129
V-3) Micro-organismes auto-épurateurs
Ex. Achromobacter, Pseudomonas, Flavobacterium…..
Les espèces rencontrées résultent de la sélection exercée par : taux d’O2 dissous et
les exigences nutritionnelles de ces espèces
Dans une eau bien oxygénée = micro-organismes aérobies qui interviennent
(dégradation des polluants organiques)
Dans une eau non oxygénée ou mal oxygénée = micro-organismes anaérobies
131
V-5) Conséquences de l’adsorption et de
l’agrégation
133
V-7) Classification des systèmes biologiques
134
V-7) Classification des systèmes biologiques
b) Systèmes intensifs:
• Superficies restreintes
• Consommateurs d’énergie
• Temps de séjour très courts (exprimés en heures)
• Nécessitant une main d’œuvre qualifiée.
Exemple de ces systèmes: Boues activées, lits
bactériens etc…..
135
a) Exemple de Lagunage
136
Lagunage facultatif expérimental de Marrakech
137
137
Lagunage facultatif de Marrakech
138
138
b) Station de traitement des eaux usées par Boues activées
Le traitement par boues activées correspond à plusieurs étapes:
Les eaux usées brutes subissent dans l’ordre:
• Un traitement primaire
• dégrillage
• Un déshuilage
• Un dessablage
• Un traitement secondaire
• Décanteur primaire
• Aérateur: étape majeure dans le traitement: apport de l’Oxygène nécessaire à la
dégradation des MO par les BHA: Bactéries Hétérotrophes Aérobies)
• Décanteur secondaire ou clarificateur: séparation des boues des eaux traitées
• Stabilisation des boues en excès: leur traitement par différentes méthodes
Remarque: Une station par boues activées élimine essentiellement les MO.
Le risque sanitaire lié aux microorganismes pathogènes est toujours présents dans les
eaux traitées. Pour s’en débarrasser, il faut utiliser un traitement tertiaire (filtration sur
sable + traitement de l’effluent par UV: cas de la station par boues activées de
Marrakech).
139
Station de traitement par boues activées
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boue_activ%C3%A9e
140
V-8) Rendement épuratoire= Efficacité épuratoire
des systèmes de traaitement
141
V-8) Calcul de l’efficacité épuratoire
XEntrée
Entrée du système Sortie du système
142
Exemple: Efficacité épuratoire de certains systèmes de traitement
143 % Abattement
Temps de séjours
Localité et dates Nombre de bassins
(en jours)
d’expérimentation Œufs
DBO5 CF
d’Helminthes
Marrakech
2 bassins en série 30 97 99.4 100
1985- 1987
Marrakech
2 bassins en série 22 53.4 98.4 100
1987- 1988
2 bassins anaérobies +
Boujaad
2 bassins facultatifs + 2 7 45 99.9 100
1992
bassins de maturation
143
Lagunage
144
Lagunage
145
Lits bactériens
146
Biodisques
147
Boues activées
148
Déshydratation des boues
149
Flocs bactériens
150
Percolation infiltration
151
CHAPITRE VI
152
VI-1) Définitions
En écologie, un degré trophique, ou l'indice d'état trophique,
indique le niveau de trophicité d'un milieu, terrestre ou aquatique.
L'occupation en nutriments d'un milieu se définit par plusieurs
niveaux (ou degrés) https://www.aquaportail.com/dictionnaire/definition/14087/degre-
trophique
153
VI-2) Relation bactéries - degré
d’oligotrophie
154
VI-2) Relation bactéries - degré d’oligotrophie
https://rappel.qc.ca/fiches-informatives/transparence-de-leau/
L’oligotrophie
• Les bactéries sont dans une eau de mer carencée en nutriments. Donc, elles
passent vers un état Viable Non Cultivable (VNC).
• Les substrats organiques de l‘eau n’étant pas tous assimilables par les
bactéries entériques diminuent ainsi le transport de la cellule de façon très
grande dans le milieu marin.
155
155
https://rappel.qc.ca/fiches-informatives/transparence-de-leau/
Les lacs eutrophes sont souvent caractérisés par une forte abondance de
plantes aquatiques. L'abondance du périphyton sur les roches dans le
littoral du lac. Le périphyton désigne les algues microscopiques vivant à la
surface des objets submergés (roches, branches, piliers de quai, etc.).
https://www.google.com/search?q=eutrophie&source
156
a) Incidence des bactéries sur le fonctionnement des milieux
oligotrophes
157
b) Réseau trophique
158
b) Réseau trophique
159
159
c) Boucle microbienne
Définition:
La boucle microbienne est une nouvelle notion introduite pour mieux
comprendre le fonctionnement des écosystèmes aquatiques;
La boucle microbienne est un élément clé qui permet de mieux comprendre
les différentes interactions microbiennes;
La boucle microbienne, et plus généralement le réseau trophique
microbien, expliquent comment les micro-organismes s'intègrent dans la
chaîne alimentaire classique.
160
La boucle microbienne forme de la la matière organique dissoute :
https://www.aquaportail.com/dictionnaire/definition/14639/boucle-microbienne 161
Schéma simplifié de la boucle microbienne
• (Schéma réalisé grâces aux informations de Mostajir (2013) et basé sur les schémas de Okuda et al.
(2014) Caron et Fuhrman (2015).
162
c) fonctionnement de la boucles microbienne
163
d) Contribution des boucles microbiennes à la biomasse et
à la productivité des milieux aquatiques
164
e) Rôle des virus dans la boucle
• Lorsqu’une cellule hôte est lysée, les virus libérés ainsi que les débris
cellulaires constituent des produits (protéines, acides nucléiques…) riches
en éléments N, P ou C, utilisables par les bactéries et le phytoplancton
(Gobler et al., 1997 ; Noble et al., 1999).
165
A retenir donc que:
166
RECAPITULATION: LES MICRO-ORGANISMES :
PRINCIPAUX ACTEURS DES ÉCOSYSTÈMES AQUATIQUES
Dans un seul millilitre d’eau de lac ou de rivière, peuvent se développer de 1 à 10 millions de
micro-organismes. Acteurs invisibles mais essentiels du fonctionnement de la biosphère, ces micro-
organismes jouent un rôle prépondérant dans les flux de matière et d’énergie au sein des
écosystèmes aquatiques. Les micro-organismes aquatiques forment, par des interactions
multiples, un réseau trophique microbien extrêmement complexe. Ce réseau est composé,
notamment, de la boucle microbienne, c’est-à-dire de bactéries hétérotrophes, qui utilisent la
matière organique dissoute, et de protistes phagotrophes, qui consomment les bactéries. La
boucle microbienne accroît la productivité des milieux en transférant une part significative de la
production picoplanctonique vers les niveaux trophiques supérieurs. Ces conclusions se
démarquent de l’hypothèse classique, qui attribue la quasi-totalité du flux de matière à la voie
photosynthétique (phytoplancton zooplancton poissons) .
Par ailleurs, l’impact des virus sur la boucle microbienne n’est pas à sous-estimer, car ils sont
responsables de 10 à 30 % de la mortalité des communautés bactériennes et
phytoplanctoniques. Parce qu’ils favorisent les processus d’échanges et de recombinaison du
matériel génétique, les virus représentent probablement un facteur essentiel dans la dynamique
de la diversité.
167
Cette biomasse bactérienne produite est consommée par le
nanoplancton hétérotrophe et retourne ainsi dans le réseau
trophique. Les éléments minéraux libérés de la matière
organique peuvent ainsi connaître une deuxième vie dans la
couche euphotique et servir à produire un surcroît de
production primaire, dite de régénération. Toutefois, ce rôle
varie considérablement avec l’état trophique de ces
écosystèmes.
168
Incidence des bactéries sur le fonctionnement des milieux
eutrophes
169
Le « bactérioplancton = ∑bactéries » est composé de
cellules plus grosses et une proportion importante est
attachée sur des particules. Elles peuvent être alors
activement consommées directement par des ciliés ou le
meso-zooplancton et accroissent ainsi la productivité
terminale de ces écosystèmes déjà riches.
170
VII) EUTOPHISAPTION D’UN MILIEU AQUATIQUE
https://www.samudelenvironnement.org/2020/11/17/l-eutrophisation-des- 171
milieux-aquatiques/
VII-1) Introduction
Pollution= introduction, par l’Homme, ou présence dans l’environnement d’agents physiques,
chimiques ou biologiques ayant des effets néfastes sur la santé humaine, les ressources
biologiques ou l’écosystème.
172
VII-2) Définition de l’eutrophisation
173
VII-3) PROCESSUS D’EUTROPHISATION
https://www.samudelenvironnement.org/2020/11/17/l-eutrophisation-des-
milieux-aquatiques/
174
VII-3-1) Les différentes étapes de l’eutrophisation
Dégradation des
Apport excessif de
algues par les
substances nutritives
bactéries
1 2 3 4
Croissance et
Asphyxie du milieu
multiplication des
aquatique
algues
175
176
VII-3-2) LES CAUSES DE L’EUTROPHISATION
https://www.samudelenvironnement.org/2020/11/17/l-eutrophisation-des-
milieux-aquatiques/
177
a) Causes principales de l’eutrophisation
L’ajout de N et de P stimulent la croissance et améliore les rendements des
plantes MAIS à forte dose= POLLUTION
Phosphore Azote
178
Certaines pollutions sont bénéfiques ou vitales
pour l’environnement
Exemple: L’azote et le phosphore sont des éléments très utiles pour les plantes
mais leur utilisation excessive entraine une pollution (= Eutrophisation).
179
Eaux industrielles et eaux usées
180
1) Azote
Rejets diffus
Rejets issus du
Rejets
lessivage des
Domestiques industriels sols enrichis en
engrais azotés
182
Sources d’azote
L’azote est très soluble et peu retenu par le sol. Il va donc être
emporté par H2O vers les nappes phréatiques et les cours d’eaux
avoisinants.
183
L’azote
Rôle Disponibilité
184
1-b) Phosphore
Les phosphates (sous forme HPO42- " ou PO4- " dans les eaux naturelles)
correspondent à la fraction de phosphore qui se trouve sous forme minérale
dissoute.
185
Le phosphate
Rôle Disponibilité
Cet élément joue les rôles suivants: Le phosphore est sous trois formes dans le sol:
186
1-c) Comment un milieu devient eutrophe?
L’enrichissement du milieu en N et P, provoque d’abord une
prolifération rapide et spectaculaire d’algues et de
Cyanobactéries. Ex voir ce qui se passe en mer Baltique et lac
VaLucia (Venezuela).
La multiplication des algues et de cyanobactéries en surface =
sécrétion de toxines, consommation de O2, turbidité en surface et
arrêt de pénétration de la lumière, ce qui pose un sérieux
problème pour les animaux et végétaux qui habitent le milieu.
Résultats = asphyxie du milieu et mortalité importante de la
biocénose.
187
1-d) Mortalité de la biocénose sera suivie par:
Température
Température Eclairement fort Courant
élevée
élevée faible
189
1-f) Secteurs incriminés dans l’eutrophisation?
Activités humaines
Elevage
190
1-g) Conséquence de l’eutrophisation:
récapitulation
L’asphyxie du milieu
aquatique
Diminution de la biodiversité
animale
Dégradation de la qualité de
l’eau Développement de
pathogènes
Déséquilibre écologique de
tout l’écosystème
191
1-h) Solutions
Diminution de
l’utilisation des Instauration des
engrais chimiques lois: Législation.
192
Conclusion
Conclusion
l’eutrophisation est un phénomène qui se manifeste par la
prolifération d’un nombre limité d’espèces végétales dans des
eaux trop chargées en nutriments (Azote, Phosphore,
oligoéléments) ou dans des cours d’eau très dégradés
physiquement. Il faut donc agir pour:
• Bien gérer la fertilisation des sols
• Lutter contre l’érosion des sol
• Installer des stations d’épuration à la sortie des villes et des
industries polluantes.
193
Conclusion générale
Ces quelques exemples sur des écosystèmes aquatiques situés aux deux
extrémités de la gamme trophique montrent que le bactérioplancton
hétérotrophe joue un rôle déterminant et varié dans leur fonctionnement et
dans leurs propriétés macroscopiques (productivité, recyclage, rétention,
exportation…). On sait en effet maintenant que les conséquences de la
boucle microbienne dans le fonctionnement des réseaux trophiques
planctoniques dépendent très largement des conditions de milieu (degré
trophique, éléments limitants, structures de tailles, etc..). L'écologie
microbienne est donc une discipline essentielle dans l'étude des cycles
biogéochimiques au sein des écosystèmes aquatiques.
194
CHAPITRE VIII
195
VIII-1) Les principales stratégies de survie sont :
196
VIII-2) Étude de la survie bactérienne
-----------------
Le traitement des eaux usées par bassins de stabilisation, c’est
un procédé extensif très efficace dans le traitement des eaux
usées. Cependant, les mécanismes par lesquels ce système
élimine les bactéries pathogènes restent le sujet de débat. En
effet, il fait intervenir des processus complexes qui résultent
de l’interaction des facteurs physico-chimiques et biologiques
régnant dans le milieu.
197
VIII-2-1) La croissance microbienne - Facteurs limitants
RAPPEL
198
VIII-2-2) Facteurs intervenant sur la survie bactérienne
SURVIE BACTERIENNE = maintien de la viabilité bactérienne sous des conditions
défavorables du milieu
1) FACTEURS PHYSIQUES :
Dilution
Sédimentation (effet protecteur)
Température
Rayonnement solaire….(Maroc 216h/mois: 1700J/Cm2/J)
2) FACTEURS CHIMIQUES :
Salinité
Nutriments: manque de nutriments = mortalité (Diminution de survie des Coliformes si
MO<20mg/L)
pH
Oxygène….
3) FACTEURS BIOLOGIQUES
Prédation
Bactériophages
Antibiose….
La dilution
• Les bactéries vont être diluées dans une masse d'eau
selon la dynamique de l’eau. Cette dilution diminue
faiblement ou sensiblement la concentration en bactéries
entériques cultivables dans l'eau marine.
• Les bactéries adsorbées vont pouvoir sédimenter par la
suite.
200
200
VIII-2-2-1) Facteurs physique
L’adsorption
• L’adsorption est la fixation des polluants sur toutes
les particules organiques ou minérales en suspension
dans le milieu marin.
• Elle est un phénomène très connu par lequel les
bactéries s'accrochent à des corpuscules dont elles
suivent le sort: décantation par exemple Substances
Phase solide
• Elle contribue alors à un isolement des
microorganismes et réduit leur abondance.
201
201
VIII-2-2-1) Facteurs physique
https://www.google.com/search?q=s%C3%A9dimentation&tbm
Sédimentation/décantation
• Faite d’une manière directe ou indirecte.
• Elle détermine la disparition momentanée des
microorganismes.
• Cette disparition peut être provisoire, suite à une remise
en suspension des sédiments et des bactéries.
202
202
VIII-2-2-1) Facteurs physique
Température
5 Thermophiles
Mésophiles Hyperthermophiles
4
Taux de croissance
3
Psychrophiles
2
0 15 30 45 60 75 90 105 120
Température en °C
https://www.aquaportail.com/dictionnaire/definition/5601/mesophile
203
VIII-2-2-1) Facteurs physique
Rayonnement solaire
L’ensoleillement (UV et lumière visible)
• La survie des bactéries en mer varie
sensiblement suivant le cycle nycthéméral.
• Les rayonnements solaires agissent par
l'intermédiaire des ultra-violets (essentiellement
les UV-A) et de la lumière visible.
• La lumière visible pourrait intervenir
directement sur les bactéries ou par
l’intermédiaire de photo-sensibilisateurs dans
l'eau de mer.
• La lumière visible agit par l'intermédiaire de
photosensibilisateurs présents dans le milieu
aquatique ou ceux dans les bactéries autres
que l'ADN. Effet du rayonnement
solaire: UV
https://www.aquafides.at/fr/desinfection-uv/
204
204
VIII-2-2-1) Facteurs physique
Rayonnement solaire
L’ensoleillement (UV et lumière visible)
L’effet du rayonnement solaire peut être:
•Direct: action des rayons UV sur l’ADN
bactérien = endommagement= Mortalité
•Indirect: Action par élévation du pH par les
algues,
• Action par production des ATB par les algues
• Action par production de sensibilisateurs : H2O2,
OH- etc….
• L’action du Rayonnement solaire est dépendante
de la turbidité du milieu
Effet du rayonnement
solaire: UV
https://www.aquafides.at/fr/desinfection-uv/
205
205
VIII-2-2-1) Facteurs physique
Pression
Barophiles Barophiles
faibles extrêmes
Barophiles
5
modérés
Taux de croissance
Pression en bars
206
VIII-2-2-2) Facteurs chimiques:
a) Le pH
208
208
VIII-2-2-2) Facteurs chimiques:
b) La salinité
Halophiles
faibles = bactéries marines
Halophiles extrêmes
5 Halophiles
modérées
4
Taux de croissance
saturation
1 2 3 4 5
• b) La salinité
https://www.google.com/search?sca_esv=d25cc1ac68398341&q
210
VIII-2-3) Facteurs biologiques
3 types de phénomènes peuvent être évoqués pour expliquer l’auto-
épuration dans ses aspects biologiques:
Phénomène de parasitisme
Phénomène de lyse
Phénomène de proie
Relation « Bactérie-Algues »
https://www.google.com/search?q=lyse+bact%C3%A9rienn
e&tbm
211
VI-2-2-3-1) Phénomène de parasitisme :
https://research.pasteur.fr/wp-content/uploads/2015/07/research.pasteur.fr_group-
laurent-debarbieux.jpg
212
Exemple : Bactéries + Bdellovibrio
bacteriovorus
213
Bactéries + Bdellovibrio bacteriovorus
https://www.geocities.ws/
sean_mcisaac/
214
VIIII-2-2-3-2) Phénomène de lyse
https://souslemicroscope.com/toxine/
215
VIII-2-2-3-3) Phénomène de proie
Les bactéries constituent une nourriture particulaire appréciée par de nombreux
protozoaires (= nourriture halozoique)
bactéries
https://www.google.com/search?q=clarification+des+eaux+par+des+protozoaires
216
Compétition: principe d’exclusion compétitive
217
Modélisation du système proie - prédateur
https://www.ammoneo.org/crise-euro/
218
VIII-2-2-3-4) Relation bactérie-algue
DOM pool
Allochtone -
DOM + Production du -
Bactérioplancton
+
- Nutriments
+ (N, P)
PDOM - Production du -
+
+ Phytoplancton
-
CO2 +
Conceptual model of organic matter flow in a nutrient- limited plankton system. Boxes indicate phytoplankton
orbacterioplankton production. Ovals indicate abiotic pools of dissolved organic or inorganic (CO 2 ) carbon or mineral nutrients
(e.g. N or P). The available DOM pool, composed of allochthonous labile organic
matter (Alloch DOM) and PDOM, is indicated by a dashed line. Arrows indicate direction of fluxes. Signs ( þ or 2) indicate
responses of the system to relative amounts of available Alloch DOM input to PDOM input. Signs above arrows are for when Alloch
DOM input exceeds PDOM input. Signs below arrows are for when Alloch DOM
input is less than PDOM input. The model is highly simplified, with only fluxes and compartments relevant to the study indicated,
and the effect of light intensity not considered.
219
• Les bactéries d'origine entérique éliminées par l’Homme et
les animaux et rejetées au niveau du milieu marin peuvent
présenter un danger important pour la santé humaine suite
à leur présence dans un milieu hostile.
• Dans le milieu marin, ces bactéries sont soumises à de
multiples pressions environnementales de nature abiotique et
biologique limitant leur survie.
• Certains agents pathogènes peuvent échapper à ce stress
par le développement de différents mécanismes de
résistances, provocant ainsi un risque sanitaire important
pour les personnes infectées.
220
220
• L’étude de la survie bactérienne permet de mettre en relief l'importance de la
lumière et de la salinité dans la perte de viabilité des Coliformes Fécaux (CF).
• L'effet létal du rayonne solaire sur ces bactéries induit une augmentation de leur
survie avec la profondeur.
• La prédation par les protozoaires joue aussi un rôle important dans
l'élimination de ces bactéries.
• Il apparait clairement que la survie des CF diminue, mais leur disparition
rapide est loin d'être totale.
• Les techniques classiques de comptage de ces bactéries ne permettent pas
d'évaluer correctement leur effectif et donc le risque auquel sont exposés les
usagers de cet écosystème d'où l’intérêt croissant pour le développement de
nouvelles méthodes de dénombrement spécifiques capables de détecter les
bactéries fécales dans l’état VBNC dans les eaux marines.
221