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Sous module 2 :

Installation et mobilisation du patient

Objectif général : installer et mobiliser le patient (enfant, adulte et personne


âgée)
L’installation du patient au lit doit avoir pour objectifs principaux :

 Le confort optimum :

- Une bonne qualité de sommeil.

- Sensation de repos physique et mental.

 Le soulagement des phénomènes douloureux :

 La prévention des complications de décubitus :

- Troubles trophiques.

- Exacerbation des douleurs rhumato-orthopédiques.

Les risques d’alitement :

 Risque d’ankylose : enraidissement articulaire, impotence fonctionnelle.

 Risque de perte d’autonomie : hypotrophie des muscles.

 Œdème des membres : lever des pieds et des mains.

 Phlébite : lever des pieds, anticoagulants préventifs.

 Risque d’escarre : changement de positions, accessoires.


Les escarres
Introduction :

L’escarre est une pathologie courante en milieu hospitalier, touchant

particulièrement les vieillards et les personnes dont la mobilité est diminuée.

Selon la gravité, l’escarre met en jeu la fonctionnalité, le maintien à

domicile et le pronostic vital.

L’escarre peut être prévenue dans la majorité des cas.

Les actions de prévention relèvent du rôle propre du soignant, cette

prévention débute dès l’identification des facteurs de risques.

Définition :

L’escarre est une nécrose ischémique provoquée par la compression des

tissus entre un plan dur sur lequel repose le sujet et les saillies osseuses.

Le délai de constitution est variable (2h à 2 jours).

Déf 2 : C’est une destruction localisée de la peau et des tissus sous jacents

plus ou moins étendus plus ou moins profonds.

Localisation de l’escarre :

Occiput Coude Malléoles

Décubitus
dorsal Omoplate Région fessière Talons
Joue et oreille Acromion Organes
génitaux
Décubitus
ventral
Orteils Seins (femme) Genoux

Oreille Cote Hanche


inférieure
Décubitus
latéral Cheville
Épaule Genou

Dos Coude Cuisse


Position
assise

Région Talons Mollets


fessière

Les facteurs de risque

À coté des deux facteurs majeurs qui sont une mobilité réduite et des

troubles sensitifs, de nombreux autres facteurs de risque favorisent la survenue

des escarres.
Facteurs extrinsèques, mécanique :

 Alèzes et draps mal tirés.

 Miettes de pain dans le lit.

 Humidité dans le lit (macération).

 Appareil plâtré.

 Mauvaise installation des dispositifs médicaux : sondes, tubulures ;…..

Facteurs intrinsèques, clinique

 Incontinence urinaire.

 Paralysie.

 Cachexie.

 Alitement trop prolongé.

 Œdème.

 Lésions de la moelle épinière.

 État psychologique et manque de motivation à participer aux soins

 État nutritionnel : malnutrition, dénutrition.

 Surcharge pondérale

Évaluation des facteurs de risque :

Il existe de nombreuses échelles pour évaluer le risque d’escarre

(waterloo, Norton, Braden, Fragmment…..), elles ont chacune leurs

avantages. La plus simple est l’échelle de Norton,


Condition État mentale Activité Mobilité incontinence
physique
bonne 4 Bon, alerte 4 Ambulatoire 4 totale 4 Aucune 4

moyenne 3 apathique 3 Marche avec 3 diminuée 3 occasionnelle 3


une aide
pauvre 2 confus 2 assis 2 Très limitée 2 Urinaire 2

Très mauvaise 1 inconscient 1 Totalement 1 immobile 1 Urinaire et fécale 1


aidé

résultat résultat résultat résultat résultat Score


total

Analyse des résultats :

 Score entre 5 et 12 : risque très élevé


 Score entre 12 et 14 : risque élevé.
 Score entre 14 et 16 : risque moyen.
 Score entre 16 et 20 : risque faible.

Important :

Facteurs extrinsèques mécaniques

+ Facteurs intrinsèques cliniques

=risque d’escarres.
Formation de l’escarre :

Compression prolongée des tissus entre deux plans durs

Ralentissement de la circulation sanguine

Arrêt de la circulation sanguine

Absence de nutrition des tissus

Nécrose

Stade évolutifs de l’escarre :

Stade 0 : phase de vigilance ;

Stade 1 : réversible, stade inflammatoire avec douleur, rougeur, œdème,


chaleur ;

Stade 2 : douleur, phlyctène (liquide clair ou hématique) avec décollement de


l’épiderme ;

Stade 3 : atteinte du derme, ulcération franche de la peau, derme suintant,


inflammatoire ;

Stade 4 : nécrose au niveau de l’épiderme qui s’épaissit, devient noir, dur,


atone, surinfection associée.
La prévention des escarres :

Buts :

 Activer la circulation sanguine au niveau des points d’appuit.


 Eviter l’ulcération de la peau.
 Éviter la pression prolongée.

Actions :

1. L’hygiène
 Toilette complète minutieuse et rigoureuse tous les jours et toilette intime
aussi souvent que nécessaire.
 Change des draps et du linge.
2. Surveillance de l’alimentation :
 hydrater le patient : boisson 1L500 à 2l par jour,
 Apport calorique suffisant avec complément éventuel et apport protidique.
 Tout noter sur une feuille de surveillance.
3. Le massage des zones à risque
 Le massage trophique ne se fait que sur une peau saine.
 Se laver les mains et assurer une toilette pour la région à masser.
 Sur la peau propre et sèche, effleurer avec les doigts à plats ou avec la
paume de la main, sans pression des éléments sous-cutanés.
 Utiliser de l’huile, de la pommade, des crèmes mais surtout pas d’alcool
ni de produits colores.
 Masser pendant 1 à 2 minutes par jour pour chaque zone et à chaque

changement de position.
Les massages trophiques sont contre indiqués en ca de dermatoses (lésions
cutanées), zones inflammatoires, érythèmes (escarre constituée).
Le massage comprend 3 gestes essentiels :
L’effleurage : consiste à frictionner à mains plates.
Le pétrissage : consiste à comprimer les tissus saisis par un ou 2 mains.
Le décollage : consiste à décoller les plans cutanés des plans osseux
4. Transmettre dans le dossier de soins pour assurer un suivi
5. Prodiguer les soins selon le stade de l’escarre (protocoles
institutionnels) et selon le stade de cicatrisation.
6. l’éducation et la sensibilisation, elle s’adresse à la famille et porte sur
o Le maintien de l'hygiène, observation, et effleurage de chaque point
d’appui
o Change du linge et des draps.
o Gestion de l’incontinence.
7 .Changement de position et bonne installation au lit et au fauteuil : tout
malade incapable de se mouvoir ne doit pas rester plus de 3 heures dans la
même position, il faut donc se référer au tableau suivant:
Heure position signe heure position Signe
8H D 20H D
11H LD 23H LD
14H LG 2H LG
17H V 5H V
s
8. utiliser le matelas alternating : c’est un matelas en plastique alimenté par
un compresseur et qui consiste à faire changer les points d’appui, son but
consiste à faire varier de manière régulière et permanente les points de pression
et assurer un léger massage d’appoint. A noter que le matelas alternating ne peut
à lui seul prévenir les escarres, il doit être accompagné au massage cutanée et au
changement de position.
Les différentes positions du malade au lit
POSITION ASSISE

1/ Position assise :

Définition, indications : la position assise, dite aussi position du cardiaque est


employée non seulement pour les cardiaques, mais aussi pour les malades ayant
une grande gêne respiratoire d’origine cardiaque ou pulmonaire. Assis, il respire
mieux.
Contre-indications :
 Chez les malades dans le coma u au cours d’une anesthésie
 La tête peut se fléchir vers l’avant
 La coudure des voies aériennes rends difficile le passage de l’air
 La tête peut se fléchir vers l’arrière
 La langue glisse et obture l’hypopharynx
 En cas de vomissements, ceux-ci reviennent dans la trachée.
Les inconvénients : le malade présentera facilement des escarres au niveau du
siège.
Matériel :
 3 oreillers ou 1dossier et deux oreillers
 1 alèze ou drap
 1 dossier
 2 cales pour soulever les pieds du lit (pour faciliter la circulation de retour)
 Châle pour les épaules ou robe de chambre
 Table de lit+ un coussin
 Nécessaire pour soins préventifs d’escarres
Technique :
 Prévoir un aide
 Enlever le traversin et border le drap sous le matelas
 Faire descendre les alèzes
 Placer le dossier sous le matelas et l’ouvrir
Elle peut être obtenue avec : - 3oreillers qui chevauchent et se superposent au
niveau de la région lombaire, des épaules et de la tête.
- Ou un dossier du lit à inclinaison agréable sur lequel on dispose 2 oreillers.
 Défaire le pied du lit
 Mettre une caissette enroulée dans un drap pour reposer les pieds et éviter les
mauvaises positions et empêcher le malade de glisser.
 Refaire le pied du lit
 Placer les deux petits oreillers couverts sous les coudes (main surélevée)
 Draps et couvertures recouvrant bien les épaules
 Chez les malades cardiaques ayant des œdèmes aux jambes, il faut surélever le
pied du lit avec des cales
Le malade assis peut aussi se reposer sur une table le lit recouvert d’un coussin.
2/ Position demi assise

Contre-indications :
 Chez les malades dans le coma ou au cours d’une anesthésie
 La tête peut se fléchir vers l’avant
 La coudure des voies aériennes rends difficile le passage de l’air
 La tête peut se fléchir vers l’arrière
 La langue glisse et obture l’hypopharynx
 En cas de vomissements, ceux-ci reviennent dans la trachée.
Les inconvénients : le malade présentera facilement des escarres au niveau du
siège.
Technique :
-2oreillers sont nécessaires : 1sert d’appui à la région lombaire et aux épaules,
l’autre est placé sous la tête.
- avec un oreiller et dossier du lit : placer l’oreiller sous l’épaule du malade,
laisser le traversin, ouvrir légèrement le dossier.
3/ Position du décubitus latéral

Le malade est installé sur le coté droit ou gauche ; * la jambe qui repose sur le lit
est allongé
*l’autre est légèrement repliée et posée vers l’avant
*le bras qui repose sur le matelas est étendu vers le bord du lit
*l’autre est replié sur le thorax
Chez un malade paralysé ou dans le coma, il peut être nécessaire de maintenir
cette position en plaçant un coussin sous le genou replié, un autre en avant du
thorax, un autre dans la région lombaire.
indications :
 Au cours des chargements des positions dans la prévention des escarres.
 Chez les malades sous anesthésie générale et dans le coma
 Chez les malades ayant perdu le reflexe de déglutition, cette position sans
oreiller, ni traversin évite le chute de la langue en arrière, et l’inondation des
voies aériennes par les vomissements.
 Les inconvénients :
Le décubitus latéral favorise l’apparition d’escarres au niveau du grand trochanter
Cette position ne peut être maintenue plus de deux heures consécutives.
4/Position de décubitus dorsal

Le malade est allongé sans oreiller, ni traversin, un petit coussin peut être placé
sous la nuque, un cerceau supporte le poids des couvertures pour éviter
l’équinisme des pieds.
Indications :
 mise au repos de la colonne vertébrale (paraplégie, poliomyélite...)
 opérés de la colonne vertébrale
 Irrigation du cerveau et du bulbe rachidien
 Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien(PL)
 En cas d’hémorragie, de collapsus ou de choc
Les inconvénients :
 Le décubitus dorsal est très mal supporté par les insuffisants cardiaques et
respiratoires.
 Chez un malade ayant perdu son reflexe de déglutition, l’inondation des voies
respiratoires par les vomissements ou par les secrétions salivaires est possible.
On s’efforce de l’éviter en maintenant la tête sur le coté.

5/ Position du décubitus ventral


Le malade est couché sur le ventre, sans traversin .un petit oreiller ou coussin est
glissé sous la tête tournée sur le coté.
Indications :
 Au cours des chargements des positions dans la prévention des escarres.
 D’une façon continue chez un opéré de rectum ou chez un brulé de la région
fessière et dorsale.
Contre-indications : chez les insuffisants respiratoires et cardiaques.
Les inconvénients :
 En cas de décubitus ventral prolongé, on peut craindre l’équinisme des pieds et
l’apparition de douleurs au niveau de la colonne vertébrale et dorsale, douleurs
liées aux mouvements nécessaires pour manger et boire.
6/Position déclive : elle a pour but de favoriser l’irrigation du cerveau :
Soulever les pieds du lit par des cales de 10 à 30cm, le malade est installé
en décubitus dorsal, un petit coussin sous la tête.
Mettre un oreiller vertical contre les barreaux pour éviter que le malade ne
se heurte la tête.
Indications :
 Chez le malade en cas de choc ou de collapsus
 Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien important
 Pour lutter contre les œdèmes des membres inferieures
 Dans ce cas, seuls les membres inférieurs sont en déclive
Les inconvénients :
 Position très mal supportée par les insuffisants cardiaques et respiratoires
 Inondations des voies respiratoires par les vomissements chez les malades ayant
perdu le reflexe de déglutition
6/Position proclive : elle consiste à surélever la tête du lit par des cales.
Indications :
 Les extensions continues dans les fractures du rachis cervical
 Malade ayant une minerve plâtrée afin de lui permettre de mieux voir
Inconvénients:
 Le malade a tendance à glisser au pied du lit, il faut donc prévoir un buttoir.
Utiliser et entretenir le matelas alternating

C’est un matelas en plastique constitué d’alvéoles ou de boudins indépendants


les uns aux autres, ce matelas est alimentée par un compresseur et elle qui
consiste à produire des mouvements légers et un changement qui est continu et
évite les pressions graves causées par le poids du corps.

But

 Faire varier de manière régulière et permanente les points de pression.


 Assurer un léger massage d’appoint.

Remarque : le matelas alternating demeure un support très utile dans la


prévention des escarres, mais ne peut être efficace que s’il est accompagné des,
massages réguliers et aux changements de positions.

Installation

 Déposer une planche sous le matelas du lit.


 Poser le matelas alternating sur le matelas de dessous.
 Recouvrir le matelas alternating d’une seule alèze.
 Mettre le moteur en marche.
 Vérifier le bon fonctionnement des tubes.
 Installer le malade sur le matelas.

Surveillance

 S’assurer que le tube se gonfle et se dégonfle alternativement.


 Ne jamais piquer d’épingle sur le matelas.
 Surveiller le bon fonctionnement du moteur, un débranchement du moteur
peut survenir.

Entretien :

-Le matelas alternating doit être lavé à l’eau et au savon.

-Le désinfecter avec du mercryl ou du cétavlon.

-Eviter la désinfection au formol ou avec l’eau de javel, il provoque le


durcissement du matelas.
Installation du patient dans une position en rapport

avec sa pathologie et/ou son handicap


Définition
Installation du patient alité ou au fauteuil dans une position compatible avec sa
maladie et/ou son handicap.
Indication
Tout patient nécessitant une aide, notamment :
- patient atteint de lésions médullaires, d’hémiplégie d’origine vasculaire ou
neurologique,
- patient amputé de membres inférieurs ou supérieur, patient polyhandicapé,
- patient polytraumatisé présentant une fracture instable, ou une traction ou un
plâtre ou un fixateur externe, …
Objectifs
- Assurer le confort et la sécurité du patient,
- prévenir l’apparition d’escarres, d’attitudes vicieuses, de chutes,
- prévenir l’apparition des complications liées à l’alitement prolongé (stase
veineuse, infections pulmonaires…),
- rechercher une position antalgique, favoriser l’autonomie du patient.
Précautions générales avant la mise en œuvre du soin
- Prendre connaissance des indications et des contre-indications médicales à la
mobilisation.
- Evaluer l’état du patient :
- capacités à effectuer les changements de position,
- capacités de résistance à l’effort,
- douleur.
- Evaluer et préparer le matériel et le nombre de personnes nécessaires.
- Informer le patient du déroulement et des objectifs du soin.
- S’assurer que le patient n’ait pas besoin d’uriner ou de déféquer avant la
mobilisation ou l’installation.
- Vérifier que le lit et/ou le fauteuil ont les roues bloquées et positionner le
matériel de façon ergonomique.
- Appliquer les règles générales de conformité du soin et de la réfection du lit.
Le premier lever d’un opéré :

Définition

Aider un patient, après une intervention chirurgicale, à se lever, à se tenir


debout et à marcher avec une aide. Le lever du malade se fait sur prescription
médicale.

Objectif :

 Renforcer la stabilité.
 Prévenir les complications de décubitus.

Indication :

 Lever précoce : opéré récent (au lendemain d’une intervention ou même


quelques heures après).
 Lever tardif : convalescence après une longue maladie (prostatectomisé).

Matériel :

- Un fauteuil ou une chaise confortable garnie d’une couverture, une alèze


de toile et un oreiller.
- Nécessaire pour habiller le malade : robe de chambre, des pantoufles.
- Un coussin ou un petit tabouret à mettre sous les pieds.
- Drap, alèze et corbeille à linge sale pour la réfection du lit.
- Nécessaire de surveillance : trotteuse, tensiomètre.

Technique :.

 Immobiliser le lit avec les freins.


 Mettre en confiance le malade par des paroles rassurantes et
encourageantes.
 Préparer le fauteuil en le plaçant près du lit, dans le cas d’un fauteuil
roulant serrer les freins.
 Prendre le pouls du malade et sa tension artérielle et comparer avec les
mesures antérieures.
 Installer le malade en position demi assise dans le lit.
 Passer un bras sous la nuque du malade et glisser la main sous les cuisses
au niveau des genoux.
 Faire pivoter le malade sur ses fesses d’un seul mouvement afin de
l’amener en position assise, jambes pendantes et lui mettre sa robe de
chambre ou vêtements personnels.
 Demander au malade de respirer calmement, observer le faciès et lui
demander de signaler toute sensation inhabituelle afin de détecter un
malaise.
 Mettre les pantoufles ou chaussures à semelles antidérapantes..
 Reprendre le pouls : s’il a beaucoup changé par rapport à la première
mesure (accélération ou diminution), recoucher le malade. De méme si le
malade présente des vertiges, le recoucher.
 Surveiller le faciès.
 S’installer face au malade genou et pieds parallèles et faire contre poids
en basculant le malade contre soi
 l’installer dans le fauteuil (voir fiche technique du transfert d’un malade
de la position allongée à la position assise)
 Mettre une couverture sur les genoux (si cela s’avère utile).
 Refaire le lit tout en surveillant le malade.
 Le premier lever ne doit pas dépasser 10min, les jours suivants cette durée
sera progressivement prolongée.
 Les opérés de l’abdomen doivent être bandés par une bande abdominale
large et élastique.
 Il faut prévoir une canne ou des béquilles pour les malades qui ont subit
une intervention orthopédique sur leurs membres inférieurs.

Composition d’une chambre d’opéré

Le lit : est soit en métal soit en acier avec une pédale ou une manivelle placée à
la tête et au pied du lit permettant de lui donner différentes positions.

Les accessoires :

Table de chevet, table de lit, une armoire.

Les installations particulières :

 Source murale d’oxygène reconnaissable à la prise blanche.


 Source murale d’aspiration reconnaissable à la prise verte.
 Des prises de courant 2 à 3, car on peut avoir à brancher simultanément
un matelas alternating, un aspirateur électrique, un cardioscope, un
monitoring….
Les différentes parties composant un lit d’hôpital :

Les malades hospitalisés passent la majeure partie de leur temps au lit.


L’état du lit peut donc influencer le comportement et le confort du malade. Les
lits d’hôpitaux doivent être faits habituellement pour assurer le plus de confort
possible aux malades.
Le lit est un meuble pour se coucher, un lit d’hôpital est composé d’un :
1-Mobilier : le plus souvent métallique recouvert de peinture lavable.
1-1 : le lit : ses dimensions facilitent les divers soins :
 Hauteur : 0,56m du sol.
 Longueur : 1,90m à 2m
 Largeur : 0,90m
Sa mobilité : le lit est léger et solide, il doit faciliter le transport du
malade.
Le sommier : simple ou articulé permettant de placer le malade en
diverses positions.
1-2 : les accessoires du lit :
 Table de repas.
 Table de nuit.
 1 ou 2 chaise.
 1 potence.
 Pancarte.
 Cerceau pour supporter le poids des couvertures.
 Support bassin ou support urinal.

2-Literie :

 Matelas recouvert d’une housse en caoutchouc.


 Traversin
 Oreiller
 Drap de dessous
 Alèze en caoutchouc
 Alèze en toile.
 Drap de dessus.
 Couvertures.
 Couvre lit.
GESTES COMMUNES POUR LA LITERIE

1 : Dans la préparation :
 Mettre au pied du lit deux chaises dos à dos et légèrement écartées l’une
de l’autre.
Elles recevront les oreillers, alèzes, draps et couvertures au fur et à mesure qu’ils
seront enlevés du lit.
 Prévoir un sac à linge sale.
 Fermer portes et fenêtres sauf pour la réfection d’un lit non occupé.
 Prévoir du matériel supplémentaire si nécessaire (matériel pour le soin
préventif d’escarres.)
2 : pendant la réfection :
 Procéder avec ordre et méthode en évitant tous les gestes brusques et tous
mouvements inutiles qui peuvent fatiguer le malade.
 Enlever chaque pièce de la literie en la pliant en trois.
 Repérer le milieu des draps et couvertures avant de les poser sur le lit.
 Bien tirer les draps, alèzes et couvertures mais cependant ne pas trop les
serrer sur le malade.
 Ne jamais laisser le linge souillé touche votre tenue.
 Ne jamais déposer le linge sale par terre.
 Ne pas mélanger le linge sale avec le linge propre.
 Profiter de la réfection du lit pour si besoins la prévention d’escarres.
 Se laver les mains avant et après chaque réfection.
Le lit fermé :

C’est la préparation d’un lit pour entrant. Un malade à besoins de repos et de


confort. Le meilleur moyen pour qu’il se repose bien c’est de lui préparer un lit
confortable. Tout le linge doit être propre et ne doit pas avoir servi à un autre
malade.

1. Matériel
 Matelas enveloppé d’une housse.
 Un chariot.
 Oreiller + taie.
 2 draps.
 1 alèze en toile.
 1 alèze en caoutchouc.
 1ou 2 couverture.
 1 couvre lit.
2. Technique
 Préparer le linge sur le chariot dans la salle de pansement, dans l’ordre

suivant : oreiller avec taie, couvre lit, drap de dessus, alèze en toile, alèze

en caoutchouc, traversin, drap de dessous.

 Vérifier le matelas et le tourner si nécessaire.

 Etendre le drap de dessous, rouler le traversin.

 Border le drap sous le matelas à droite et à gauche, tirer pour éviter les

plis.

 Border au pied du lit et faire les coins ( pour faire les coins prendre la

lisière du drap dans la main gauche en l’élevant de manière à ce que le


reste de la lisière tombe verticalement, glisser la pointe du drap sous le

drap tenu par la mains, border des deux mains paumes en dessous.)

 Placer l’alèze en caoutchouc et l’alèze en toile.

 Placer le drap de dessus en veillant à garder de quoi faire le revers, faire

un pli d’aisance, border les pieds, faire les coins, border latéralement

jusqu’au 1/3.
Réfection quotidienne du lit.

1. Le malade peut se lever :

Pour que le malade continue à trouver dans son lit repos et confort, il faut

refaire le lit chaque jour après la toilette.

Généralement un malade qui se lève est propre, donc on refait le lit lorsque

celui-ci fait sa toilette, si non prévoir une chaise pour le faire asseoir.

Technique

 Aller voir le malade le prévenir du soin.

 Mettre 2 chaises dos à dos.

 Placer sur les chaises dans l’ordre suivant : oreiller, couvre-lit,

couverture, drap de dessus, alèze en toile, alèze en caoutchouc, traversin,

drap de dessous, le tout plié en 3.

 Retourner le matelas.

 Etendre le drap de dessous, rentrer le drap sous le matelas à droite et à

gauche, tirer pour éviter les plis.

 Border les pieds du lit et faire les coins.

 Placer l’alèze en caoutchouc au milieu du lit, border.

 Placer l’alèze en toile, border.

 Placer le drap de dessus en veillant à garder de quoi faire le revers,

border les pieds jusqu’au 1/3, faire les coins, le pli d’aisance.

 Placer la ou les couvertures, border.


 Remettre le traversin et l’oreiller.

 Ranger le matériel.

2. Le malade peut bouger dans son lit :

 Le malade reste au milieu du lit.

 Un aide soignant se trouve de chaque coté, ils travaillent ensemble.

 Déborder le lit en allant de la tête aux pieds.

 Faire avec le drap de dessus et les couvertures un double grand revers,

c'est-à-dire de chaque coté du lit.

 Plier les alèzes sur le malade.

 Un aide soignant demande au malade de faire le pont, tirer avec l’aide le

drap de dessous et les alèzes. Border un par un.

 Faire les soins préventifs d’escarres, terminer le lit.

3. Le malade ne peut pas bouger :


 L’aide se penche au dessus du malade, passe une main sous l’épaule du

malade qui lui est opposé, l’autre main sous le siège et le faire tourner

vers lui.

 Procéder aux soins préventifs d’escarres.

 Tirer un par un drap de dessous alèze en caoutchouc et alèze en toile.

 Replacer doucement le malade sur le dos puis procéder de la même

façon pour l’autre coté.

 Remettre le malade sur le dos

 Tirer, border les draps et les alèzes, finir le lit.


Change de drap de dessus

Le changement du drap de dessus quand le malade est couché doit se faire


sans le découvrir. Il ne doit pas faire froid. Penser à sa pudeur.

Matériel :

Un drap propre.


Un sac à linge sale.

Technique :

 A deux – roulée :
Demander un aide.

Aller voir le malade, lui proposer le bassin ; le prévenir du soin, fermer porte

et fenêtres, se laver les mains.

Mettre les chaises au pied du lit, enlever la feuille de température et l’oreiller

les poser sur la chaise.

Rouler le drap propre dans le sens de la largeur en commençant par les

pieds et en allant jusqu’au revers, lui poser sur la chaise

Déborder le couvre lit, drap de dessus et couverture.

Plier et enlever le couvre lit et les couvertures.

 rouler le revers du drap sale.

Poser et faire le revers du drap propre.

Rouler le drap sale et dérouler le drap propre.


Tirer le drap de dessous et l’alèze en toile ainsi que l’alèze en caoutchouc,

enlever les miettes.

Remettre les couvertures supplémentaires, refaire le lit.

Replacer le couvre lit, la feuille de température et l’oreiller après l’avoir

secoué.

Aérer la chambre, ranger le matériel.

 Seul sandwich
Déborder couvre lit, drap de dessus et les couvertures de touts cotés.

Enlever le couvre lit et couvertures supplémentaires.

Replier le revers du drap sale sous la couverture.

Poser le drap propre sur la couverture après avoir formé le revers.

La couverture se trouve alors en sandwich.

Demander au malade de tenir ensemble les revers du drap propre et sale

sans tenir la couverture.

Tirer la couverture par le pied, puis la poser sur le drap propre, le drap

propre se trouve en sandwich.

Demander au malade de tenir le drap propre et la couverture.

Tirer le drap sale par le pied du lit.

Refaire le lit.

Terminer le lit comme pour la technique précédente.


Change de drap de dessous

 En long :

Se fait en médecine, chirurgie, en maternité quand le malade peut se tourner


sur le coté et se fait de préférence à deux.

Matériel :

Un drap propre.

Prévoir une alèze propre parfois une alèze en caoutchouc.

Hôte à linge sale.

Matériel nécessaire pour la prévention des escarres.

Matériel de toilette si le malade est sale.

Deux chaises.

Technique :

Seul : le malade peut bouger dans son lit :

Aller voir le malade, lui prévenir du soin.

Fermer porte et fenêtres.

Se laver les mains.

Rouler le drap propre dans le sens de la longueur jusqu’à moitié environ,

faire de même avec les alèzes si besoins.

Défaire le lit de haut en bas.

Enlever la feuille de température et le couvre lit les déposer sur les chaises.
Retirer les oreillers si possibles.

Aider le malade à se mettre sur le coté sur le bord du lit du coté opposé à

l’AS.

Faire tomber les miettes de l’alèze, si on ne la change pas la rabattre sur le

malade ainsi que l’alèze en caoutchouc.

Rouler le drap sale sur toute la longueur jusqu’au milieu du lit.

Poser la partie déroulée du drap propre sur le lit, rouleau contre le malade,

bien tirer et border.

Glisser le rouleau propre sous le rouleau sale.

Rabattre l’alèze en caoutchouc, border.

Rabattre l’alèze en toile (si elle est sale la changer en même temps que le

drap).

Border et faire les soins préventifs d’escarres.

Ramener le malade vers soi rabattre drap de dessus et couverture, faire le

coin du lit.

Passer de l’autre coté, rouler le drap sale, le mettre dans la hôte à linge.

Dérouler le drap propre, tirer et border, rabattre les alèzes, les tirer, les fixer.

Ramener le malade au milieu du lit.

Refaire le lit comme d’habitude.

Remettre les oreillers et la feuille de température.

Ranger le matériel et se laver les mains.

A deux : le malade ne peut pas bouger :


 Même matériel et même préparation du drap et du lit.

 L’aide se trouve de l’autre coté du lit. Il passe une main au niveau de l’épaule

du patient et l’autre au niveau du siège du et le faire tourner contre lui.

 Rabattre les alèzes contre le malade, placer le drap et les alèzes comme plus

haut.

 Recoucher le malade sur le dos après avoir fait les soins préventifs des

escarres.

 L’AS à son tour tourne le malade de son coté, l’aide fait le tour du lit et

maintient le lit.

 L’AS prend la place de l’aide, enlève le drap, déroule le drap propre replace

les alèzes et fait les soins préventifs des escarres.

 Replacer le malade sur le dos et terminer le lit.

 Ranger le matériel.

 En large

Se fait pour un malade ayant une jambe immobilisée ou certains opérés ne


pouvant se tourner mais pouvant s’asseoir et faire le pont.

Matériel

Un drap propre, alèze en toile et en caoutchouc si nécessaire ;

Hôte à linge sale


 Transporter le malade du chariot (au lit et vis versa, et ou chaise
roulante).
 Lever et mobiliser la personne en respectant les règles de manutention :

Lorsqu’une personne est en situation d’handicap, elle peut avoir des

difficultés à réaliser ce qu’on appelle des transferts. S’asseoir sur le bord du lit,

se lever d’une chaise. Toutes ces actions peuvent être un risque de chutes et de

blessures graves. Bien souvent c’est alors l’aidant, qu’il soit professionnel ou

familial, qui se charge d’aider la personne dépendante afin de fournir une aide

pour se lever du lit par exemple.

Accompagner une personne dépendante dans ses déplacements demande

une certaine habitude et quelques techniques. Le transfert de personne mal

préparé peut devenir une situation « dangereuse » pour l’aidé comme pour

l’aidant qui peut se blesser au niveau des lombaires ou provoquer une chute à

deux d'où l'importance d'avoir une aide au transfert adaptée.

Qu’est-ce qu’un transfert ?

Au niveau médical, le transfert c’est l’action de faire passer une personne

d’un support à un autre, comme par exemple passer du lit au fauteuil roulant.

De nombreuses aides techniques existent en fonction des capacités de la

personne et de l'action à réaliser.

Règles générales :

 Veiller au confort du patient qui doit être bien couvert.


 Transporter le patient avec douceur et éviter tout geste brusque qui

risque d’aggraver son état.

 Garder le contact avec le malade et surveiller ses réactions (faciès, pouls)

 Pensez à écarter suffisamment les pieds : écartement équivalent à la

largeur du bassin au minimum. Cela permet d’avoir un meilleur appui et

donc un meilleur équilibre.

 Approchez-vous le plus possible de l’aidé : plus vous êtes proches l’un de

l’autre, moins l’effort à déployer est important.

 Enveloppez l’aidé de vos bras.

 Travaillez avec les paumes de la main, le contact sera plus agréable pour

l’aidé.

 Évitez les rotations de la colonne vertébrale : pensez à accompagner le

mouvement avec les pieds. (translation)

 Pensez à bloquer les parties du corps de l’aidé qui risquent de glisser : en

plaçant votre pied perpendiculairement à son pied et votre genou contre

son genou par exemple.

 Invitez la personne dépendante à placer ses mains autour de votre dos,


au niveau des omoplates plutôt qu’autour de votre cou.
1. Passer du lit à un fauteuil roulant ou chaise :

La position assise a beaucoup d’avantage sans compter que les

changements périodiques aident à prévenir l’apparition des escarres, le

changement de position peut aussi augmenter le moral du patient et l’aider à

apprécier ses repas et ses visites.

Vous devez connaitre vos capacités et vos limites afin de ne pas exposer

vous-même ou le malade à un éventuel danger et vous devez savoir également

dans quelle mesure le patient peut participer à la manutention.

Technique :

Dégager l’espace de la chambre avant d’entamer la manutention.

Si le lit est à roulette s’assurer qu’il est bloqué.

Hausser le lit à une hauteur supérieur à celle du fauteuil.

Placer le fauteuil au bon endroit le plus près possible du lit.

S’assurer que les freins du fauteuil sont serrés.

1ère possibilité :

 Mettre le patient sur le coté dans son lit : plier les jambes du patient.

 Mettre une main sous la tête du malade l’autre main au niveau des

genoux.

 Demander au malade de tenir à vos bras.


 L’aide soignant doit maintenir le dos droit, abdominaux serrés.

 Compter jusqu’au 3 et demander au malade de sortir les jambes tout en

maintenant votre bras et faire asseoir le malade dans son lit.

 Demander au malade de se rapprocher un peu du bord du lit

 Lui mettre les mains sur ses genoux.

 Demander au malade de se pencher légèrement en avant tout en

appuyant sur ses jambes.

 En comptant jusqu’au 3 demander au malade de se maintenir debout.

 L’AS maintien le patient par ses coudes et lui fait lentement reculer

jusqu'à ce qu’il sente le fauteuil derrière lui.

 Demandez-lui de poser les mains sur les bras du fauteuil.

 Le patient peut ainsi s’asseoir sur le fauteuil.

Ou bien

 Se placer en face du malade votre genou contre le lit, le dos plat.

 Lui demander de croiser ses mains derrière votre cou.

 Placer vos mains derrière le thorax du malade.

 Compter jusqu’au 3 et soulever le patient en lui mettant debout.

 Garder toujours le contact avec le malade.

 Faites lentement reculer le patient jusqu'à ce qu’il sente le fauteuil

derrière lui.

 Demandez-lui de poser les mains sur les bras du fauteuil.


 Plier les genoux comme pour vous asseoir tous les deux jusqu’à ce que le

patient soit assis.

2ème possibilité

 Placer les jambes du malade sur le coté du lit, et aider le malade à

s’asseoir au bord du lit.

 Donner au malade le temps de s’adapter au changement de position.

 Placer ses mais sur bord du lit.

 Expliquer au malade que vous aller compter et quand entendant 3 qu’il

pourra pousser sur ses mains.

 Placez vous en face de lui, écarter les jambes à la largeur des épaules.

 Mettez vos pieds de chaque coté de ceux du malade.

 Plier les genoux, penchez- vous vers le patient.

 Placer vos bras sous les siens et mettez les mains dans son dos.

 Compter jusqu’au 3 et redressez vous avec le patient.

 Attendez un peu de temps si le patient est étourdi puis tournez tous les

deux.

 Faites lentement reculer le patient jusqu'à ce qu’il sente le fauteuil

derrière lui.

 Demandez-lui de poser les mains sur les bras du fauteuil.

 Plier les genoux comme pour vous asseoir tous les deux jusqu’à ce que le

patient soit assis


La position assise exige de l’énergie de la part d’une personne affaiblie, il

faut être vigilent pour détecter tout signe de fatigue ou d’inconfort pour l’aider

à regagner son lit.

2. Transfert du patient d’une position assise à une autre position assise

 L’AS positionne son genou au milieu des deux jambes du malade qui est

assis.

 L’AS a toujours le dos droit, abdominaux serrés.

 Demander au malade de s’avancer vers vous et de sortir ses fesses du

fauteuil ou de la chaise.

 Demander au malade de croiser ses bras derrière votre cou et serrer le

malade par son thorax.

 Basculer le malade vers l’avant et le soulever en le mettant debout.

3. Transfert du lit vers le lit

Le transfert vers un autre lit, un chariot douche, un brancard, une table

d’opération requière des AS beaucoup de force et de précision.

L’utilisation d’un drap de transfert allège la charge de travail et permet de

réaliser la translation en toute sécurité.


Réaliser des gestes quotidiens permettant
d’assurer le confort de la personne

Les soins de confort et de bien-être sont un type de soins particulier, qui,

comme leur nom l’indique, ont trait au confort du patient et à son bien-être.

Sans parler des soins intensifs, les sciences infirmières divisent généralement

les soins en trois grandes catégories :

 les soins relationnels, qui sont liés à la communication avec le patient, à

la notion d’alliance thérapeutique (la relation particulière qui lie le soignant

et le soigné) et aux comportements relationnels en général ;

 les soins palliatifs et de fin de vie, soins délivrés à un patient atteint d’une

maladie grave, évolutive et possiblement terminale ;

 les soins de confort et bien-être.

L’attention au confort et au bien-être du patient peut inclure un

accompagnement à ses gestes du quotidien le lever, les actes liés à son hygiène

et à son alimentation notamment. Ces soins incluent aussi ce que l’on nomme

les aides aux transferts et les aides techniques à la mobilité, qui permettent de

faciliter les petits déplacements et changements de position d’un patient à

l’autonomie motrice réduite.


Tout ce qui contribue à atténuer les douleurs, physiques et morales, du patient,

c’est-à-dire à réduire son mal-être, au-delà strictement des actes médicaux,

peut donc être considéré comme un soin de confort et de bien-être.

Ces soins peuvent être effectués à domicile, à l’hôpital ou dans toute autre

structure médicalisée, auprès d’une personne en perte d’autonomie, en fin de

vie, et/ou atteintes des Affections de Longue Durée (ALD), c’est-à-dire de

maladies graves et/ou chroniques, dont le traitement est généralement

supérieur à une durée minimale de six mois.

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