Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le confort optimum :
- Troubles trophiques.
Définition :
tissus entre un plan dur sur lequel repose le sujet et les saillies osseuses.
Déf 2 : C’est une destruction localisée de la peau et des tissus sous jacents
Localisation de l’escarre :
Décubitus
dorsal Omoplate Région fessière Talons
Joue et oreille Acromion Organes
génitaux
Décubitus
ventral
Orteils Seins (femme) Genoux
À coté des deux facteurs majeurs qui sont une mobilité réduite et des
des escarres.
Facteurs extrinsèques, mécanique :
Appareil plâtré.
Incontinence urinaire.
Paralysie.
Cachexie.
Œdème.
Surcharge pondérale
Important :
=risque d’escarres.
Formation de l’escarre :
Nécrose
Buts :
Actions :
1. L’hygiène
Toilette complète minutieuse et rigoureuse tous les jours et toilette intime
aussi souvent que nécessaire.
Change des draps et du linge.
2. Surveillance de l’alimentation :
hydrater le patient : boisson 1L500 à 2l par jour,
Apport calorique suffisant avec complément éventuel et apport protidique.
Tout noter sur une feuille de surveillance.
3. Le massage des zones à risque
Le massage trophique ne se fait que sur une peau saine.
Se laver les mains et assurer une toilette pour la région à masser.
Sur la peau propre et sèche, effleurer avec les doigts à plats ou avec la
paume de la main, sans pression des éléments sous-cutanés.
Utiliser de l’huile, de la pommade, des crèmes mais surtout pas d’alcool
ni de produits colores.
Masser pendant 1 à 2 minutes par jour pour chaque zone et à chaque
changement de position.
Les massages trophiques sont contre indiqués en ca de dermatoses (lésions
cutanées), zones inflammatoires, érythèmes (escarre constituée).
Le massage comprend 3 gestes essentiels :
L’effleurage : consiste à frictionner à mains plates.
Le pétrissage : consiste à comprimer les tissus saisis par un ou 2 mains.
Le décollage : consiste à décoller les plans cutanés des plans osseux
4. Transmettre dans le dossier de soins pour assurer un suivi
5. Prodiguer les soins selon le stade de l’escarre (protocoles
institutionnels) et selon le stade de cicatrisation.
6. l’éducation et la sensibilisation, elle s’adresse à la famille et porte sur
o Le maintien de l'hygiène, observation, et effleurage de chaque point
d’appui
o Change du linge et des draps.
o Gestion de l’incontinence.
7 .Changement de position et bonne installation au lit et au fauteuil : tout
malade incapable de se mouvoir ne doit pas rester plus de 3 heures dans la
même position, il faut donc se référer au tableau suivant:
Heure position signe heure position Signe
8H D 20H D
11H LD 23H LD
14H LG 2H LG
17H V 5H V
s
8. utiliser le matelas alternating : c’est un matelas en plastique alimenté par
un compresseur et qui consiste à faire changer les points d’appui, son but
consiste à faire varier de manière régulière et permanente les points de pression
et assurer un léger massage d’appoint. A noter que le matelas alternating ne peut
à lui seul prévenir les escarres, il doit être accompagné au massage cutanée et au
changement de position.
Les différentes positions du malade au lit
POSITION ASSISE
1/ Position assise :
Contre-indications :
Chez les malades dans le coma ou au cours d’une anesthésie
La tête peut se fléchir vers l’avant
La coudure des voies aériennes rends difficile le passage de l’air
La tête peut se fléchir vers l’arrière
La langue glisse et obture l’hypopharynx
En cas de vomissements, ceux-ci reviennent dans la trachée.
Les inconvénients : le malade présentera facilement des escarres au niveau du
siège.
Technique :
-2oreillers sont nécessaires : 1sert d’appui à la région lombaire et aux épaules,
l’autre est placé sous la tête.
- avec un oreiller et dossier du lit : placer l’oreiller sous l’épaule du malade,
laisser le traversin, ouvrir légèrement le dossier.
3/ Position du décubitus latéral
Le malade est installé sur le coté droit ou gauche ; * la jambe qui repose sur le lit
est allongé
*l’autre est légèrement repliée et posée vers l’avant
*le bras qui repose sur le matelas est étendu vers le bord du lit
*l’autre est replié sur le thorax
Chez un malade paralysé ou dans le coma, il peut être nécessaire de maintenir
cette position en plaçant un coussin sous le genou replié, un autre en avant du
thorax, un autre dans la région lombaire.
indications :
Au cours des chargements des positions dans la prévention des escarres.
Chez les malades sous anesthésie générale et dans le coma
Chez les malades ayant perdu le reflexe de déglutition, cette position sans
oreiller, ni traversin évite le chute de la langue en arrière, et l’inondation des
voies aériennes par les vomissements.
Les inconvénients :
Le décubitus latéral favorise l’apparition d’escarres au niveau du grand trochanter
Cette position ne peut être maintenue plus de deux heures consécutives.
4/Position de décubitus dorsal
Le malade est allongé sans oreiller, ni traversin, un petit coussin peut être placé
sous la nuque, un cerceau supporte le poids des couvertures pour éviter
l’équinisme des pieds.
Indications :
mise au repos de la colonne vertébrale (paraplégie, poliomyélite...)
opérés de la colonne vertébrale
Irrigation du cerveau et du bulbe rachidien
Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien(PL)
En cas d’hémorragie, de collapsus ou de choc
Les inconvénients :
Le décubitus dorsal est très mal supporté par les insuffisants cardiaques et
respiratoires.
Chez un malade ayant perdu son reflexe de déglutition, l’inondation des voies
respiratoires par les vomissements ou par les secrétions salivaires est possible.
On s’efforce de l’éviter en maintenant la tête sur le coté.
But
Installation
Surveillance
Entretien :
Définition
Objectif :
Renforcer la stabilité.
Prévenir les complications de décubitus.
Indication :
Matériel :
Technique :.
Le lit : est soit en métal soit en acier avec une pédale ou une manivelle placée à
la tête et au pied du lit permettant de lui donner différentes positions.
Les accessoires :
2-Literie :
1 : Dans la préparation :
Mettre au pied du lit deux chaises dos à dos et légèrement écartées l’une
de l’autre.
Elles recevront les oreillers, alèzes, draps et couvertures au fur et à mesure qu’ils
seront enlevés du lit.
Prévoir un sac à linge sale.
Fermer portes et fenêtres sauf pour la réfection d’un lit non occupé.
Prévoir du matériel supplémentaire si nécessaire (matériel pour le soin
préventif d’escarres.)
2 : pendant la réfection :
Procéder avec ordre et méthode en évitant tous les gestes brusques et tous
mouvements inutiles qui peuvent fatiguer le malade.
Enlever chaque pièce de la literie en la pliant en trois.
Repérer le milieu des draps et couvertures avant de les poser sur le lit.
Bien tirer les draps, alèzes et couvertures mais cependant ne pas trop les
serrer sur le malade.
Ne jamais laisser le linge souillé touche votre tenue.
Ne jamais déposer le linge sale par terre.
Ne pas mélanger le linge sale avec le linge propre.
Profiter de la réfection du lit pour si besoins la prévention d’escarres.
Se laver les mains avant et après chaque réfection.
Le lit fermé :
1. Matériel
Matelas enveloppé d’une housse.
Un chariot.
Oreiller + taie.
2 draps.
1 alèze en toile.
1 alèze en caoutchouc.
1ou 2 couverture.
1 couvre lit.
2. Technique
Préparer le linge sur le chariot dans la salle de pansement, dans l’ordre
suivant : oreiller avec taie, couvre lit, drap de dessus, alèze en toile, alèze
Border le drap sous le matelas à droite et à gauche, tirer pour éviter les
plis.
Border au pied du lit et faire les coins ( pour faire les coins prendre la
drap tenu par la mains, border des deux mains paumes en dessous.)
un pli d’aisance, border les pieds, faire les coins, border latéralement
jusqu’au 1/3.
Réfection quotidienne du lit.
Pour que le malade continue à trouver dans son lit repos et confort, il faut
Généralement un malade qui se lève est propre, donc on refait le lit lorsque
celui-ci fait sa toilette, si non prévoir une chaise pour le faire asseoir.
Technique
Retourner le matelas.
border les pieds jusqu’au 1/3, faire les coins, le pli d’aisance.
Ranger le matériel.
malade qui lui est opposé, l’autre main sous le siège et le faire tourner
vers lui.
Matériel :
Technique :
A deux – roulée :
Demander un aide.
Aller voir le malade, lui proposer le bassin ; le prévenir du soin, fermer porte
secoué.
Seul sandwich
Déborder couvre lit, drap de dessus et les couvertures de touts cotés.
Tirer la couverture par le pied, puis la poser sur le drap propre, le drap
Refaire le lit.
En long :
Matériel :
Un drap propre.
Deux chaises.
Technique :
Enlever la feuille de température et le couvre lit les déposer sur les chaises.
Retirer les oreillers si possibles.
Aider le malade à se mettre sur le coté sur le bord du lit du coté opposé à
l’AS.
Poser la partie déroulée du drap propre sur le lit, rouleau contre le malade,
Rabattre l’alèze en toile (si elle est sale la changer en même temps que le
drap).
coin du lit.
Passer de l’autre coté, rouler le drap sale, le mettre dans la hôte à linge.
Dérouler le drap propre, tirer et border, rabattre les alèzes, les tirer, les fixer.
L’aide se trouve de l’autre coté du lit. Il passe une main au niveau de l’épaule
Rabattre les alèzes contre le malade, placer le drap et les alèzes comme plus
haut.
Recoucher le malade sur le dos après avoir fait les soins préventifs des
escarres.
L’AS à son tour tourne le malade de son coté, l’aide fait le tour du lit et
maintient le lit.
L’AS prend la place de l’aide, enlève le drap, déroule le drap propre replace
Ranger le matériel.
En large
Matériel
difficultés à réaliser ce qu’on appelle des transferts. S’asseoir sur le bord du lit,
se lever d’une chaise. Toutes ces actions peuvent être un risque de chutes et de
blessures graves. Bien souvent c’est alors l’aidant, qu’il soit professionnel ou
familial, qui se charge d’aider la personne dépendante afin de fournir une aide
préparé peut devenir une situation « dangereuse » pour l’aidé comme pour
l’aidant qui peut se blesser au niveau des lombaires ou provoquer une chute à
d’un support à un autre, comme par exemple passer du lit au fauteuil roulant.
Règles générales :
Travaillez avec les paumes de la main, le contact sera plus agréable pour
l’aidé.
Vous devez connaitre vos capacités et vos limites afin de ne pas exposer
Technique :
1ère possibilité :
Mettre le patient sur le coté dans son lit : plier les jambes du patient.
Mettre une main sous la tête du malade l’autre main au niveau des
genoux.
L’AS maintien le patient par ses coudes et lui fait lentement reculer
Ou bien
derrière lui.
2ème possibilité
Placez vous en face de lui, écarter les jambes à la largeur des épaules.
Placer vos bras sous les siens et mettez les mains dans son dos.
Attendez un peu de temps si le patient est étourdi puis tournez tous les
deux.
derrière lui.
Plier les genoux comme pour vous asseoir tous les deux jusqu’à ce que le
faut être vigilent pour détecter tout signe de fatigue ou d’inconfort pour l’aider
L’AS positionne son genou au milieu des deux jambes du malade qui est
assis.
fauteuil ou de la chaise.
comme leur nom l’indique, ont trait au confort du patient et à son bien-être.
Sans parler des soins intensifs, les sciences infirmières divisent généralement
les soins palliatifs et de fin de vie, soins délivrés à un patient atteint d’une
accompagnement à ses gestes du quotidien le lever, les actes liés à son hygiène
et à son alimentation notamment. Ces soins incluent aussi ce que l’on nomme
les aides aux transferts et les aides techniques à la mobilité, qui permettent de
Ces soins peuvent être effectués à domicile, à l’hôpital ou dans toute autre