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LES ESCARRES
DEFINITION
BUTS
1. IDENTIFIER LES BENEFICIAIRES A RISQUE nécessitant une prévention ainsi que les
facteurs prédisposants en utilisant une échelle d’évaluation.
GROUPE A RISQUE
FACTEURS DE RISQUES
ECHELLE D’EVALUATION
Les échelles d’évaluation ont pour objectif de prédire le risque d’apparition d’escarres à partir du
calcul «d’un score de seuil » et de déclencher la mise en œuvre de soins de prévention pour les
bénéficiaires à risque.
1
Recommandations sur la prévention des escarres. Groupe consultatif européen pour la prévention des escarres.
Journal des plaies et cicatrisations No 15, décembre 1998.
• Le cisaillement fait référence au phénomène de glissement des couches cutanées les unes sur
les autres, lorsque le tronc est en position inclinée et que le poids de l’individu a tendance à
faire glisser son corps vers le bas. Ce phénomène survient lorsqu’un patient est en position
semi assise au lit, assis au fauteuil ou en position latérale, avec la tête du lit surélevée.
L’humidité favorise le cisaillement ( la peau humide reste adhérente au bassin de lit, par
exemple).
POSITION ASSISE 3
DECUBITUS DORSAL
DECUBITUS LATERAL
DECUBITUS VENTRAL 4
2
PAUCHET – TRAVERSAT A.F. – Prévenir les escarres : protocoles et stratégies . – Paris : Editions Maloine,
1995, p. 22 (Cahiers de recherche en soins infirmiers)
3
CONVATEC, Séminaire sur les plaies chroniques, Neuveville 1999 (schéma position assise)
4
Soins chirurgie no 23/1983, pages 4 – 7 (schéma décubitus)
- Surveiller l’alimentation
- Surveiller la quantité d’aliments et de boissons absorbés par voie orale. Si besoin, compléter
par des suppléments entéraux ou parentéraux
- Stimuler la personne à manger et à boire, si besoin fractionner les apports en 5 à 6 collations
par jour
- Adapter le régime : .apport calorique idéal : 40 Kcal/kg/j
.apport en protéines, vitamines et oligo-éléments à privilégier ( en
particulier le Zinc et la vitamine C)
5
Centre hospitalier de REMIREMONT Prévention des escarres 1997. Journal des plaies et cicatrisations no 14,
septembre 1998
6
Journal des Plaies et cicatrisations no 1 (extrait ).- 1996.- Paris : MEDIAS FLASHS
PERCEPTION DES 1.Complètement limité 2. Très limité : 3. Légèrement limité : 4. Aucun problème :
SENS aucune réaction (plainte répond seulement au stimulus de répond aux demandes répond aux demandes
Habileté à évaluer action) au stimulus de la la douleur. Ne peut communiquer verbales, (en tout temps) verbales.
l’inconfort provoqué douleur dû à un état diminué son inconfort, excepté par des mais ne peut pas toujours N’a aucun déficit sensoriel
par la pression de la conscience ou aux effets plaintes ou de l’agitation, communiquer son inconfort qui l’empêche de dire sa
de la médication OU ou son besoin d’être tourné, douleur.
OU Présente une altération de la OU
Est incapable de sentir la sensibilité qui limite sa capacité à A une sensibilité diminuées
douleur sur toute la surface de sentir la douleur ou l’inconfort qui limite son habileté à
son corps. sur plus de la moitié de son corps. sentir la douleur ou son
inconfort à une ou aux deux
extrémités.
1
© 1988. Baden J., Bergstrom N., Clinical Urilily of the Braden Scale for predicting Pressure Sore Risk. Decubitus (1990) 2.3. 44-51.
Permission d’utilisation accordée par les auteurs in Revue Soins no 636 juin 1996 p.11
1
Séminaire 1999, HUG, F.FARGNIER, infirmière spécialiste clinique, plaies et cicatrisations
2
Application of Opsite, Diabetic Médicine Vol.11.8 p. 768-772
3 N en profondeur
derme Cf. chapitre F/pansements
hypoderme d’escarres et d’ulcères
4 N en profondeur et
taille variable Cf. chapitre F/ pansements
extensible, muscle, os, d'escarres et d’ulcères
articulation