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Introduction générale
La prise en charge kinésithérapie nécessite la prise en compte d’un certain
nombre d’informations et de la transcription de ces informations en secteur
libéral et en secteur hospitalier.
Ce dossier kiné sera différent du dossier médical parce que certains éléments
vont être importants pour le kiné mais pas pour le médecin et inversement car le
dialogue médical et celui kiné s’intéressent à des choses différentes.
1. GENERALITES.
1. INTRODUCTION.
On va dans ces bilans établir les relations entre les différentes structures. Petit à
petit on envisage l’individu dans sa globalité, dans un contexte fonctionnel,
voire un contexte d’autonomie (contexte socio-professionnel). On parle de vue
holistique.
1. 3. Le bilan passif.
1. 4. Le bilan actif.
Ce bilan n’explorera que les structures contractiles. Cela ira de l’étude centrée
sur la possibilité de mouvement, jusqu’à l’étude de la force musculaire.
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Les premiers bilans seront complets (détaillés). Les suivants pouvant être une
simple réactualisation.
1) L’ETABLISSEMENT DU BILAN.
- Relater.
- Observer.
- Mesurer.
- Le nom du patient.
- Son âge.
- Sa profession.
- Ses activités (sportives, de loisirs).
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A 2. L’interrogatoire.
Il doit instaurer un climat de confiance et susciter les réponses les plus détaillées
possibles.
1. 1. De l’attitude spontanée.
2. De la peau.
c) Cet examen se fera en pleine lumière soit à jour frisant, pour visualiser
des reliefs).
d) Cet examen sera toujours comparatif avec le segment controlatéral (à
priori avec le côté sein).
La pilosité.
- Elle varie d’une région du corps à l’autre, d’un individu à l’autre, d’un
sexe à l’autre.
- L’altération locale de la pilosité peut signifier un trouble (vasculaire,
neurologique).
La couleur de la peau.
Le volume de la peau.
Les tissus cutanés et sous-cutanés sont très extensibles. Donc ils vont permettre
une infiltration, une stagnation liquidienne dans les compartiments liquidiens.
Cela se traduit par une augmentation de volume : un œdème. Cet œdème ne sera
pris en considération que par comparaison avec le côté sain.
L’aspect de la peau.
Les vergetures.
La sécrétion de la peau.
Sec.
Luisant. (hyperhydrose)
Gras
Cet aspect de la peau varie selon les régions corporelles, car certaines régions
contiennent plus de glandes sudoripares que d’autres.
Les kist.
Cette amyotrophie serait estimée de façon comparative soit avec le membre sain
soit avec des valeurs moyennes.
LE BILAN PALPATOIRE.
Extensibilité.
L’élasticité.
L’épaisseur:
La mobilité.
REMARQUE !
2. Trophicité / circulation.
La trophicité est l’expression de la nutrition des tissus qui est réalisée par la
circulation. Donc la palpation va nous permettre d’explorer différents
paramètres :
La température cutanée.
Cette température sera appréciée avec la face dorsale de la main, car la face
palmaire à tendance à toujours être plus chaude et donc fausser le résultat.
Le pouls.
Les oedèmes.
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On peut avoir un œdème mou, que se laisse déprimer, qui prend même
l’empreinte du doigt. On parle d’œdème qui prend le godet. On dit que s’est un
œdème d’origine veineuse.
On peut avoir au contraire un œdème dur, qui ne se laisse pas déprimer. On dit
qu’il est d’origine lymphatique.
3. La sensibilité cutanée.
On va mettre en évidence :
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Une hyperesthésie.
Une anesthésie.
Une hypoesthésie.
Une paresthésie.
4. Les cicatrices.
La localisation.
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Son aspect.
Leur étendu.
6. La douleur.
7. Les mensurations.
Ce sont des mesures périphériques d’un segment corporel. Il existe dans un bilan
kinésithérapique trois types de mensurations :
Ces mesures devront être reproductibles. C’est pour cela que l’on prendra
toujours des repères osseux.
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LE BILAN ARTICULAIRE.
Les articulations qui sont concernées par ce bilan sont les diarthroses ou les
syssarchoses (les plans de glissement).
LE BILAN MUSCULO-TENDINEUX.
C’est un bilan portant sur les structures contractiles (le muscle). Ce sera aussi
bien un examen passif (étude des structures mécaniques du muscle : élasticité et
extensibilité) qu’un examen actif (étude de la force musculaire).
LE BILAN FONCTIONNEL.
La marche.
Volonté du sujet.
Certains bilans vont nous permettre de recueillir des données subjectives (le
sujet dit qu’il a mal) et objectives (les oedèmes, les cicatrices…) sur le patient,
des mesures qualitatives et quantitatives (donc des informations).
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Par exemple on a un patient qui a une fracture d’un segment osseux en phase de
non consolidation. Donc un des principes sera de ne pas faire de mobilisation
passive durant cette phase (c’est un principe lié à la pathologie). Si on a un
patient âgé qui est très fatigable, un des principes va être de respecter la
fatigabilité du patient (c’est un principe lié au patient), ou respecter la non
douleur car un patient dit qu’il a mal (principe lié au patient).
LE BILAN ARTICULAIRE.
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DEFINITIONS ET GENERALITES.
2. L’observation articulaire.
Donc :
L’influence que peut avoir une articulation sur une articulation adjacente.
Le volume de l’articulation.
3. La palpation articulaire.
L’interligne articulaire.
Il y a 8 principes :
Il est passif.
Cependant ce principe n’est pas toujours possible. Par exemple, quand le patient
a une fracture en phase de non consolidation ou bien quand le patient a mal. A
ce moment là, un bilan articulaire ne pourra pas être passif. On dira que le bilan
est faussé par la douleur par exemple.
Il est analytique.
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On aura une prise distale mobilisatrice et une contre prise proximale qui
constituera un contrôle manuel.
Par exemple, une main qui mobilise le bras et une qui bloque l’omoplate afin de
mobiliser la gléno-humérale.
Donc il ne faut pas interposer d’autres articulations entre prise et contre prise.
Il est chiffré.
Par des mesures centimétriques (mètre ruban) : Cette mesure centimétrique sera
surtout destinée aux mesures de la mobilité rachidienne. On peut cependant pour
objectiver une flexion de genou, mesurer la distance talon/fesse ; ou la flexion
tête en mesurant la distance menton/sternum.
Le mètre ruban servira aussi pour la mensuration d’un membre ou d’un segment
de membre.
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Par la goniométrie : Ici notre mesure se fera en degré d’angle. Cette goniométrie
consiste à mesurer la situation d’un segment corporel par rapport à un autre
séparé du premier par l’articulation à étudier ou bien par rapport à un élément de
référence tel que la verticale.
Il est comparatif.
Comparatif avec le côté sain ou avec des valeurs habituelles de mobilité qui sont
des valeurs physiologiques.
Il est référencé.
Il faut absolument que les mesures soient effectuées et côtés à partir d’une
position de référence que l’on appelle souvent le zéro anatomique.
Le bilan articulaire suivra les axes physiologiques et les plans de référence des
mouvements.
Il est ordonné.
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Les mesures sont retranscrites dans un ordre précis, décrit par MERLE
D’AUBIGNE, de façon à ce qu’elles puissent être relues par n’importe qu’elle
examinateur.
100 / 10 / 45 / 30 / 20 / 15.
Pour un coude :
90 / -10 (-10 signifie que le sujet à –10° de flexion permanente. Donc flexum de
+10°). Dans ce cas là, on dit que l’on a 90° de flexion mais il n’y a que 80° de
mobilité.
Sinon, on dira que ce bilan articulaire est faussé par la douleur. Ce qui veut dire
que pour réaliser ce bilan articulaire il faut remplir toutes les conditions de la
mobilisation passive qui sont :
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Connaître le patient.
Rechercher l’indolence.
Il est reproductible.
Tension des muscles antagonistes (l’inverse est agoniste). Par exemple le triceps
limite l’acte de flexion du biceps. Cette tension des muscles antagonistes est liée
aux propriétés mécaniques du tissu musculaire :
Extensibilité.
Elasticité.
La tension des ligaments. Ils sont très peu extensibles, ils vont donc stopper les
mouvements.
La butée osseuse. Elle n’existe pas forcément pour toutes les articulations.
L’exemple est la pointe de l’olécrane limitant l’extension du coude.
Par exemple pour une hanche, la flexion et l’extension seront tous les deux
limités.
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L’exemple type est représenté par les atteintes tendineuses, qui vont donner une
limitation non symétrique. Par exemple une personne a une tendinite des
radiaux, ce qui engendre une douleur assez importante au niveau du poignet. Le
bilan articulaire est passif. Donc le kiné mobilise le poignet en commençant par
aller en extension. Celle ci va être normale, ne générant aucune douleur. Par
contre, la flexion qui va suivre va être très rapidement limitée par la douleur car
les radiaux qui sont des extenseurs du poignet vont être étirés. Donc limitation
non symétrique.
Les pathologies dites syndrome canalaire, vont entraîner une limitation non
symétrique. Par exemple le syndrome du canal carpien qui est une compression
du nerf médian au niveau du poignet. Ici une flexion passive du poignet ne
génère pas de douleur mais une extension passive oui.
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1. Règles générales.
La hanche.
La flexion.
La mesure se fera toujours genou fléchi afin de supprimer l’IFP des ischio-
jambiers. Si le genou est tendu on va alors réaliser un test d’extensibilité des
ischio.
L’extension.
Le genou.
Rotations.
La cheville.
Flexion dorsale.
Elle se fait toujours genou fléchi pour éviter l’IFP des jumeaux.
Le pied.
L’Abduction/ Adduction.
Pronation/Supination.
Varus/Valgus.
L’épaule.
La contre prise se fait soit avec une pince omo-claviculaire, soit en saisissant
l’angle inférieur de la scapula.
L’abduction.
La prono-supination.
On peut la mesurer :