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UNIVERSITE PIERRE et MARIE CURIE (PARIS VI)

Faculté de Médecine PITIE-SALPETRIERE


Année Universitaire 2009-2010

APPORT DE LA MESOTHERAPIE DANS LE


TRAITEMENT DE LA LOMBALGIE COMMUNE

Mémoire pour l’obtention du DIU de Mésothérapie

Dr Nadia ELHARIM
Dr Chafia SIDALI
Dr Zohra NAIB

Sous la direction de Monsieur le Professeur Michel PERRIGOT


Responsable de l’enseignement : Dr Denis LAURENS
REMERCIEMENTS

À Mr le Dr LAURENS,
Pour son accueil bien veillant et l’enthousiasme qu’il a su communiquer.
Tous nos respects

À Mr le Dr RAMARRE
Sans sa collaboration, ce travail n’aurait pas vu le jour.
Toute notre gratitude

À Mr le Dr TAFFIN,
Pour la qualité de son accueil et l’ensemble de ses conseils.
Toute notre amitié.

Aux intervenants,
Pour avoir nourri de leurs expériences cette année de formation.
Tous nos remerciements.

À Mr le Pr. PERRIGOT,
Sans qui cet enseignement n’aurait pu avoir lieu.
Tous nos respects.
PLAN :

I - INTRODUCTION

II-LA LOMBALGIE COMMUNE

1-Définition

2-Epidémiologie

3-Physiopathologie

4-Facteurs de chronicisation

5-Démarche diagnostique

6-Traitement

III-APPORT DE LA MESOTHERAPIE

1-Définition

2- Matériel et Méthode

3-Effets indésirables de la mésothérapie

5-Mode d’action

6-La mésothérapie dans la lombalgie.

IV-CAS CLINIQUE

V-RESULTAT

VI -DISCUSSION

VII-CONCLUSION
I-INTRODUCTION

La lombalgie commune est une affection fréquente en médecine


générale. La fréquence et la chronicisation deviennent de réels problèmes de
santé publique dans les pays industrialisés.

De nombreuses études ont été réalisée afin d’évaluer les différentes


thérapeutiques proposées dans la prise en charge de la lombalgie.

Aucun traitement médicamenteux symptomatique antalgique n’apparaît plus


efficace qu’un autre. Ils ne sont cependant pas tous équivalents sur le plan de la
tolérance.

En pratique clinique, de nombreux médecins ont recours à la mésothérapie


comme alternative thérapeutique dans la prise en charge de la lombalgie
commune.

Des diverses approches intéressantes cliniques attirent l’attention sur cette


technique thérapeutique qui consiste en l’injection sous-cutanée de petites
quantités de substances allopathique en regard des zones atteintes.
II-LA LOMBALGIE COMMUN

A-DEFINITION

La lombalgie dite commune correspond à un symptôme clinique


caractérisé par une douleur de la région lombaire.

Ce syndrome clinique est du à des mécanismes physiopathologiques multiples


et souvent intriqués tels que la dégénérescence structurale du disque
intervertébral, l’arthrose articulaire postérieure, l’atteinte musculo-ligamentaire
locale.

La lombalgie commune s’oppose aux lombalgies symptomatiques révélatrices


d’affections rachidiennes ou extra-rachidiennes : inflammatoires, infectieuse,
tumorales, douleur référé d’origine viscérale.….

La lombalgie aigue est une douleur lombaire évoluant depuis moins de 4


semaines.

La lombalgie chronique commune est marquée par son ancienneté supérieure


à trois mois, elle est définie par une douleur habituelle de la région lombaire qui
peut s’accompagner d’une irradiation à la fesse, à la crête iliaque, voire à la
cuisse.

L’enjeu est de ne pas laisser se chroniciser une lombalgie aigue symptomatique


qui signerait un retard diagnostique et une prise en charge spécifique différée.

B-EPIDEMIOLOGIE

La lombalgie est un problème de santé publique dans les pays


industrialisés.

L’incidence annuelle dans la population générale adulte est de 4,7% d’après


une étude britannique publiée en 1996.

En France, le haut comité de la santé publique dans un rapport de 1994 a


estimé que 52 actes sur 100 de médecins généralistes concernait la pathologie
rachidienne ce qui représenterait environ 4 millions de consultations.

En 2005, les lombalgies représentent à elles seules environ 25% des accidents
de travail annuels avec arrêt d’activité, soit environ 176000 accidents de travail.
Les conséquences socio-économiques sont nombreuses et extrêmement
importante, d’une part du fait de la grande fréquence des lombalgies, d’autre
part et surtout, du fait de leur retentissement durable sur les capacités de travail
dans les rares cas d’évolution chronique.

Le cout direct est évalué à 760 millions d’euros par an en France.

Les lombalgies représentent la première cause d’invalidité au travail chez les


moins de 45ans.

C- PYSIOPATHOLOGIE

Le disque intervertébral est l’élément essentiel d’union des corps


vertébraux. Il se compose d’un noyau central : le nucleus pulposus, et d’un
anneau fibreux périphérique : l’annulus fibrosus

Parfois après un éternuement ou un effort de toux : l’annulus fibrosus peut se


fissurer, et laissant ainsi s’extérioriser de façon plus ou moins importante, un
fragment du nucleus pulposus.

L’effraction par la partie postérieure de l’anneau discal et le fragment de


nucleus, entraine un étirement du ligament commun postérieur, innervé par des
rameaux du nerf sinu-vertebral.

L’hypothèse de phénomènes inflammatoires locaux secondaires à ce


mécanisme, irradiant en périphérie de l’articulation intervertébrale en souffrance
et s’étendant ensuite aux structures avoisinantes peut aussi etre avancée dans la
sémiologie douloureuse de cette pathologie (radiculite, névrite, bursite,
ligamentite, capsulite, tendinite.)

D-FACTEURS DE CHRONICISATION

Afin de déterminer les facteurs de risque de chronicité, de récidive, et de


non reprise du travail dans la lombalgie commune, de nombreuses études
cliniques ont été réalisées.

Par ailleurs, la plupart de ses études ont un faible niveau de preuve


scientifique.

Les principaux facteurs de risque retenus sont :

-Les facteurs de risque individuels :


Les antécédents de lombalgie, l'âge élevé, le mauvais état général.

-Les caractéristiques cliniques :

La sévérité de l’incapacité fonctionnelle, l’irradiation sciatique, la


sévérité de la douleur à l’inclusion, l’avis global du médecin sur le risque
de chronicité.

-Les caractéristiques psychologiques :

Le mauvais statut psychologique global, la dépression, l’anxiété, les


difficultés d’adaptation.

-Les facteurs socioculturels et professionnels :

L’insatisfaction au travail, le statut social non satisfaisant auto évalué, le


bas niveau social, la faible qualification professionnelle et l’inadéquation
du salaire.

E- DEMARCHE DIAGNOSTIQUE

Elle comporte une évaluation initiale du patient par un interrogatoire


et un examen clinique général et plus particulièrement ostéo-articulaire et
neurologique.

* interrogatoire :

L’interrogatoire constitue un temps essentiel de la consultation du patient


lombalgique.

Après avoir saisi l’âge, le sexe, le poids, la taille, la profession, les antécédents
du patient, il retrouve en générale un facteur déclenchant, avec une douleur qui
apparaît brutalement et parfois avec une impression de craquement.

La douleur est d’emblée maximum, vif et intense.

- A type de brûlure.
- Siège de la douleur la région lombo-sacrée, médiane.
La douleur peut irradier vers les régions sacro-iliaques, le sacrum, le sillon inter
fessier, la face postérieure de la fesse et la cuisse du mollet.

La douleur est exacerbée au moindre mouvement ou un effort, par une toux, et


lors d’une station assise ; est calmée par le décubitus.

Elle est évaluée par l’EVA.


*l’examen clinique :

Se déroule en deux temps :

-En position debout :

°Il existe une attitude antalgique, inflexion lombaire de face, avec


disparition de la lordose lombaire avec un profil d’une cyphose.

°Une contracture musculaire majeure asymétrique avec perception de


cordons musculaires, limitation de la flexion lors de manœuvre doigts-sol.

°Le point douloureux se fait par pression palpation, on appuyant au niveau


des épineuses, des espaces inter épineux : (L4 L5et L5 S1)

-En position couchée :

°Décubitus dorsal : l’examen recherche l’absence de signes


neurologiques :(déficit moteur, paresthésies, anesthésies, syndrome de la
queue de cheval.

°Décubitus ventral : recherche des points de souffrance segmentaire,


décrit dans la SID (souffrance intervertébrale dégénérative) :

+Points médian inter épineux à la recherche d’une ligamentite inter-


épineuse

+Point à 1,5cm de la ligne médiane à la recherche d’une arthropathie de


l’articulaire postérieure.

+point à 5 ET 8 cm à la recherche de tendino-myalgie latérovertébrales

-La recherche de cellulopathie locorégionales au palper rouler.

-La recherche de point plexique S1en regard du 1° trou sacré et des points de
crête en regard du rebord postérieur de la crête iliaque.

*Examens para cliniques :

Des radiographies du rachis lombaire de face et de profil, complétées par


des clichés de 3 /4 du rachis sont recommandées en première intention.
L’indication d’un scanner ou d’une IRM demeure exceptionnelle en fonction
du contexte clinique.
F- TRAITEMENT

-Un traitement médicamenteux symptomatique antalgique de palier 1ou2 est le


plus souvent nécessaire pour aider la reprise précoce des activités, type
paracétamol jusqu'à une dose totale de 4 g par jour.

-En cas de poussée douloureuse, des AINS sont proposés au patient avec des
séances de kinésithérapie.

-Une infiltration des articulaires postérieures en cas d’arthrose ; son efficacité


reste discutée.

-Le port d’une ceinture de maintien lombaire lors d’effort.

-Prise en contact précoce avec le médecin du travail.

-Traitement de l’état dépressif, en sachant que les tricycliques ont un effet


analgésique central.

-Prise en charge du problème social car la lombalgie chronique est un véritable


souci chez un travailleur de force chez qui ; le reclassement professionnel est
souvent impossible.

L’exercice physique est fortement recommandé précocement, soit seul, soit


avec kinésithérapeute, soit dans un programme pluridisiplinaire.

La chirurgie (arthrodèse, ligamentoplasties, prothèse discale) doit rester


exceptionnelle.

L’ensemble de ces traitements peut relever d’une prise en charge


multidisciplinaire.
III- Apport de la mésothérapie

1- Définition :

La mésothérapie est une technique médicale, allopathique, injectable par


voie intradermique, superficielle, locorégionale et minidosée, qui vise à
rapprocher le lieu de la thérapeutique du lieu de la pathologie.

Son indication principale est la douleur , dans le cadre de la médecine


physique ,de la rhumatologie , et de la médecine du sport.

Le Docteur Pistor a résumé la mésothérapie n trois mots :

PEU, RAREMENT, AU BON ENDROIT.

2- Matériels et méthodes :

La technique manuelle est la base de la mésothérapie ; il s’agit d’une méthode


simple et peu couteuse.

En effet , la mésothérapie par pistolet injecteur n’apporte rien à l’acte , en


dehors d’une mécanisation du geste .

a- Le matériel

On utilise des seringues plastiques, a usage unique, à cône Luer décentré, de


trois pièces, de 5 et 10 ml.

Pour l’acte de mésothérapie, les plus fréquemment utilisées sont les aiguilles
à usage unique de 4 mm x 0, 4 mm et de 13mm x 0,29 mm.

Les deux antiseptiques actuellement recommandes sont la Biseptine ou


l’alcool modifié à 70° utilisés sur peau propre et séche, avec un temps de
contacte de 3mn.

Le praticien devra effectuer un lavage des mains avant et après chaque


acte , et devra porter des gants à usage unique .

Par mesure d’hygiène et de sureté, il est recommandé d’utiliser un


collecteur d’aiguilles usagées.

b- Les différentes techniques d’injection


La peau est constituée de trois couches successives :

-L’hypoderme, il est la couche la plus profonde (au delà de 5 mm)

-Le derme, il est la couche intermédiaire, située entre 1 et 5 mm, sous la


membrane basale.

-L’épiderme, il est la couche la plus superficielle de 1mm d’épaisseur

On décrira quatre techniques d’injections :

*l’intra Epidermique (IED) : il s’agit d’une technique de poncture brèves et


multiple au niveau épidermique , c’est une technique très bien tolérée sur le
plan de la douleur , et couvre de larges surfaces.

*l’intra Dermique Superficielle Ciblée (IDSC) : il s’agit d’une technique de


ponctures brèves et multiples au niveau du dermique superficiel.

*l’intra Dermique Profonde Ciblée (IDPC) :il s’agit d’une technique de


ponctures isolées au niveau du derme profond , elle permet de concentrer
l’action du produit en certains points précis.

*la Mésothérapie Ponctuelle Systématisées(MPS) :c’est une technique crée


pare le Dr Mrejen , qui se caractérise par des points à injecter fixés par
l’auteur ,et jugés nécessaire et suffisants dans une indication donnée.

La technique mixte associe deux techniques successivement lors d’une


même séance : MPS à 10 mm de profondeur pour les souffrances ponctuelles
et circonscrites et IED ou IDS pour les souffrances superficielles et
diffuses.

3- les effets indésirables de la mésothérapie.

Les effets indésirables de la mésothérapie peuvent être divisés en trois


familles.

°Ceux induits par le médicament tel les allergies, les réactions


neurovégétatives , les nausées et les gastralgies ,les flushs .

°Ceux induits par la poncture tel les ecchymoses, la douleur, le prurit et


l’érythème.
°Ceux induits par les erreurs techniques tel les tatouages ,les cicatrices ,les
brulures , la nécrose cutanée ,les infections à mycobactéries atypiques à
pousse rapide.

4-Le mode d’action de la mésothérapie.

La mésothérapie fonctionne par la conjonction de l’action de l’aiguille et du


produit

MESOTHERAPIE =DOUBLE EFFET

Effet reflex, due à la griffure ou à la poncture et Effet pharmacologique, due


à l’action des médicaments.

5- la mésothérapie dans la lombalgie commune

En mésothérapie, on considère la lombalgie aigue commune comme une


douleur référée de type 1 ; ce qui signifie que des lésions arthro-
ligamentaires et disco-vertébrales se projettent de façon pseudo
métamérique dans le dermatome et le myome de même niveau
d’innervation .

La stratégie de traitement mésothérapique est la suivante :

°Faire un examen clinique complet pour poser le diagnostic

°Repérer les points douloureux inter-épineux et para-vertébraux à 0, 1,5, 5 et


8cm de la ligne médiane ;

°Rechercher par un mouvement de palper-rouler les zones de dermo-


myalgie.

°Effectuer des IDP avec lidocaine 1% 2cc+Piroxicam 1cc+ Calcitonine 100 UI


1cc sur les points douloureux retrouvés ,sur les points plexiques lombaires et
S1 ,les points de crêtes en DHD

°Effectuer un nappage en IDS avec lidocaine1% 2cc + thiocolchicoside 2cc sur


les zones de dermo-myalgie et la zone para-vertébrale où on a retrouvé des
points douloureux
°renouveler la séance 48 H à 72H après la première séance puis une
troisième séance à J8 et une quatrième à J15 puis à la demande.

Pour la lombalgie chronique commune, le traitement mesothérapique doit


prendre en compte le traitement de la crise aigue et la prévention des
récidives des crises aigues avec des séances d’entretien à la demande ou
toutes les 6 a 8 semaines .

Il ne faut pas oublier également l’aspect psychogène de la douleur ;

Dans ces cas, on utilisera en plus du traitement des poussées aigues , un


traitement :

°Sur le fond douloureux persistant sur l’ensemble du rachis lombaire en


IED/IDS

Lidocaine1% 1cc + Calcitonine 100UI 1cc + Thicolchicoside 2cc

OU Procaïne acide 2cc + Conjonctil 2cc+ Polyvitamines

°Sur la douleur psychogène

Lidocaine 1% 2cc +Amitriptyline 1cc +Magnésium ou thiocolchicoside


2cc sur l’ensemble du rachis et les points / plexus du stress.

°Sur les douleurs radiculaires et neurogénes


Lidocaine 1% 2cc + Rivotril 1cc + Calcitonine 100UI 1cc
IV-Cas Cliniques

Cas N°1

Mme P âgée de 42ans, aide soignante qui consulte pour lombosciatique droite
tronquée à la fesse et la face postérieure de la cuisse , évoluant depuis
6mois ,non soulager par un traitement médical à base d’antalgique type
tramadol et anti-inflammatoire avec protecteur gastrique .

Elle présente des antécédents de gastrite traité il y a 4ans et des épisodes de


lombago a répétition

*Séance à JI :

-L’examen clinique retrouve des lombalgies, irradiant à la fesse et la face


postérieure de la cuisse avec EVA à 8 ,accompagnées de paresthésies dans le
même territoire .

-La palpation retrouve les points de la SID : douleur à la pression des


épineuse L3-L4-L5 et l’espace inter épineux L4-L5 avec signe de la sonnette +
et des douleurs a 1,5 cm ,5,8 cm de la ligne médiane correspondant à une
atteinte articulaire plexique S1.

-la mobilité du rachis est assez limite.

-Lasègue serre à 15°

-contracture des muscles lombaires

La patiente a bénéficié d’un scanner qui a retrouvé une discopathie L4 L5

°Protocole de mésotherapie.

-IDP au point de la SID 0-1,5-5-8cm de L3-L4-L5-S1, point plexique S1

-IED : toute la région lombaire

Fesse

Face postérieur de la cuisse jusqu’au genou

-Mélange

IDP : Mésocaine 2cc – calcitonine 100UI 1cc – zofora1cc

IED: Mésocaine 2cc – thiocolchicoside 2cc –Mag 2 1cc


Avec complément thérapeutique per os à base de codoliprane avec arrêt de
travail de 5 jours.

*séance J7

-La patiente rapporte une nette amélioration des douleurs avec EVA à 3

-La mobilité du rachis est améliorée avec signe de Lasègue à 25°, la patiente a
repris son travail.

-Le même protocole que J1 est fait

*séance J14

-EVA à 1, sans prise d’antalgiques.

-Rachis lombaire souple à la mobilisation, douloureux en fin de route.

-Lasègue négatif.

-Persistance des paresthésies.

°Protocole des mélanges

Le Zofora est remplacé par dicynone en IDP.

Le Mag 2 par le Rivotril en IED.

Les séances de kinésithérapie sont prescrites, à débuter à partir de la 3 eme


semaine

*séance de J45 :

Il n’y a pas de recrudescence des douleurs malgré la reprise du travail, par


contre la patiente est un peu douloureuse en fin de journée avec EVA à 1.

La patiente n’a pris aucun traitement oral.

*Commentaire

Le mélange thiocolchicoside et Mag 2 en plus de la mésocaine sont utilisé


lors de la 1ere séance pour son effet anti décontracturant majeure ; à J14 , le
Mag 2 a été remplacé par le Rivotril pour son effet contre les douleurs
neuropathiques (paresthésies de la cuisse droite )
L’évolution est favorable avec une bonne tolérance locale et générale(pas
d’épigastralgies à l’utilisation de Zofora ).

Compte tenue de ses résultats et des antécédents de la patiente est très


satisfaite de la mésothérapie.

Des séances de kinésithérapie sont prescrites à la patiente pour une


rééducation posturale et renforcement musculaire des muscles de la région
lombaire et de la sangle abdominale .

Cas N°2

Mr L âgé de 59 ans, chauffeur de poids lourd consulte pour une prise en


charge de lombosciatique gauche tronquée à la fesse gauche ,avec douleur à
type de décharges électriques ou brulures ,évoluant depuis 8 mois ayant
débutée 5 mois après une arthrodèse lombaire en L4-L5 rebelle aux
traitement orale à base de morphine et antidépresseur (laroxyl)

On retrouve un passé lombalgique chroniques invalidant secondaires à une


spondylolisthesis L5-S1 pour laquelle il a été opéré.

*Séance N°1

-L’examen clinique retrouve des lombalgies irradiant à la fesse gauche avec


EVA à 7.

-La palpation retrouve les points de la SID avec douleur à la pression des
épineuses L2-L3-L4-L5-S1 et des douleurs à 1,5-5-8cm de la ligne médiane.

-Présence de points de dermoneurodystrophie en regard des 2 grands


trochonters et points plexiques S1.

-La mobilité du rachis est médiocre.

-Pas de signe de Lasègue.

Le patient a bénéficié de radio standard et scanner lombosacré qui ne retrouve


pas de lésions ; matériel en place.

°Protocole de mésothérapie :

-IDP au point douloureux

-IED sur toute la région lombaire et la fesse.


Mélange J1

-IDP : Mésocaine 2cc+calcitonine 100UI+Rivotril1cc

-IED : Mésocaine + thiocolchicoside +cernivit

Un arrêt de travail est prescrit avec complément thérapeutique en per os à base


de codoliprane à 2 à 3 g/j.

*séance J7 :

-Le patient rapporte des progrès avec EVA à 5.

-On retrouve les mêmes points douloureux

-Le patient est rassuré que parfois l’amélioration complète est progressive
et ne survienne qu’au bout de la 2éme ou 3éme séance.

Le même protocole à J1 est fait.

*séance à J14 :

-Entre la 2éme et 3éme séance, le patient a ressenti une amélioration avec


une EVA à 3.

-Par contre persistance des points douloureux lombaires et plexiques , mais


avec une intensité moindre.

Même protocole qu’à J7.

*séance J21 :

Le résultat est maintenu avec EVA à 3 et arrêt des antalgiques ; le patient


est très satisfait.

Même protocole à J7 est fait.

Une ceinture lombaire a été prescrite.

*Commentaire :

Cernivit est utilisé dans ce cas pour son effet trophique et antalgique
(antécédents d’intervention chirurgicale du rachis lombaire)
Malgré l’efficacité partielle dans ce cas , le patient semble satisfait ,parce
qu’il a pu reprendre son travail sans exacerbations des douleurs ,et il a
arrêté les morphiniques .

Cas N°3

Mme C âgée de 49ans, femme au foyer, consulte pour des lombalgies


chroniques avec irradiation ascendante au milieu de l’omoplate, évoluant
depuis 6mois ,non soulagées par la prise de diclofenac de 50mg à 150mg/j
avec codoliprane .

Elle ne présente aucun antécédent particulier.

*séance à J1

-L’examen clinique retrouve des lombalgies intenses avec EVA à 8, avec


irradiation ascendante dorsale (douleurs de diffusion) sur un terrain très
anxieux .

-La palpation retrouve des douleurs à la pression des épineuses lombaires et


des douleurs à 1,5-5-8cm de la ligne médiane à la région lombaire et dorsale.

-Contracture intenses des muscles lombaires avec présence de cordons


musculaires.

-La mobilité du rachis est douloureuse et limité surtout à l’antéflexion.

-Pas de signe de Lasègue.

La patient est inquiète concernant sa prise prolongée en AINS, elle se


plaint parfois des épigastralgies.

Des radiographies standards ont été faites sans anomalies.

°Protocole de mésothérapie :

-IDP : Mesocaine 2cc + calcitonine100UI 1cc + Rivotril1cc

-IED: Mesocaine2cc +valium 1cc + Thiocolchicoside 2cc

Paracetamol est prescrit à 2 à 4gel/j.

*séance J7 :

-Diminution de l’intensité de la douleur avec EVA estimé à 5


L’examen clinique est inchangé.

Même protocole à J1 est fait.

*séance J14 :

La patiente rapporte un net soulagement et d’ailleurs elle ne prend plus


d’antalgiques (depuis 4 jours)

Il ne persiste qu’une gène ressentie dans certains mouvements extrêmes et


l’EVA est à 2 .

Rachis lombaire souple, douloureux de la SID sont moins étendus, et il ne


persiste qu’au niveau lombaire.

Protocole : même mélange.

*séance J21

Les résultats sont très satisfaisant, la patiente a pu reprendre ses activités


habituelle (même le jardinage), et en plus avec une bonne tolérance clinique,
EVA à 1.

°Protocole de mésothérapie

Même mélange que les précédentes séances.

Des séances de kinésithérapie sont prescrites.

*Commentaire :

Chez cette patiente lombalgique chronique traitée au long cours par AINS
mal toléré avec un terrain anxieux ,les objectifs de la mésothérapie sont
atteint puisqu’elle a pu obtenir un état antalgique stable sans aucun effet
secondaire et avec arrêt de l’AINS et tout cela a eu un impacte positif
non négligeable sur l’état psychologique de la patiente .

Le Rivotril est utilisé d’emblé dans ce cas pour son action sur les douleurs
neurogénes, de désafferation.

Le valium est préfère dans ce cas au thiocolchicoside par son effet


décontracturant majeur.
Cas N°4

Mme A âgée de 68ans retraitée, ancienne vendeuse avec antécédents de


diabète insulinodépendant consulte pour lombalgies et dorsalgies en regard
de T12 ,avec irradiation intercostale ayant débuter après un
traumatisme(chute d’escalier) il ya 4 mois non amélioré par tramadol .

*Séance J1 :

-La mobilisation du rachis rendu difficile par l’intensité de la douleur qui est à
8 sur l’EVA.

-Pas de signe de Lasègue.

-Point douloureuse exquis à la palpation de l’épineuse T12

-Présente d’autres points négatifs douloureux à 1,5-5-8 cm de la ligne médiane


des épineuses de T12-L5.

-Présence de forte contracture dorsolombaire.

Un ensemble d’examens biologiques et radiologiques sont réalisés confirme


un tassement ostéoporotique de T12

°Protocole de mésothérapie

IDP au point douloureux

IED nappage de toute la région dorsolombaire et sur la zone d’irradiation


intercostale.

Mélange à J1

IDP : Mesocaine 2cc –Calcitonine 1cc –Zofora 1cc

IED : Mesocaine 2cc- Thiocolchicoside 1cc- Cernivit 2cc.

*Séance de J7

-La patiente est toujours algique avec une EVA à 7 et qui semble très gênée
par l’irradiation intercostale

-Le rachis est toujours douloureux et limite.


Protocole

Même mélange sauf que le zofora a été remplacé par Rivotril en IDP.

*séance J14

-Les douleurs ont diminués d’intensité avec EVA à 4

-La patiente a cessé de prendre les antalgiques

-L’examen retrouve un rachis plus souple et moins douloureux

-Persistance des mêmes points de la SID mais avec une intensité moindre.

Protocole :

Même mélange que le précédent

*Séance J21

Après la 3éme séance ,la patiente ne ressent presque plus de douleurs avec
EVA à 1.

La mobilité rachidienne est bonne.

Discrète douleur à la palpation de l’épineuse dorsale T12 et sur les points


articulaires post et tendino musculaires .

Cas N°5

Mr P âgé de 46ans ,ancien fumeur ,boulanger avec ATCDS de lumbago à


répétition ,qui consulte pour prise en charge d’une sciatique à bascule
irradiant de la fesse ,face postérieur de la cuisse et de la jambe,
accompagnée de paresthésie dans le même territoire évoluant depuis 1an,
rebelle à divers traitement oral (AINS, antalgique type morphinique, anti
dépresseur tricyclique (laroxyl).

*Séance à J1

-L’examen clinique retrouve une douleur radiculaire de la fesse droite, face


postérieure de la cuisse et de la jambe avec EVA à 8.

-La mobilité du rachis est médiocre


-Présence de points douloureux en L4-L5-S1, avec signe de la sonnette
positif en L5-SI et des points douloureux tendineux musculaire à 5 et 8cm de
la ligne médiane et au niveau des crêtes iliaques et points plexiques S1.

-Des cellulalgies fessières et face postérieur du genou sont associées.

-Le Lasègue est négatif.

Un scanner lombaire a été fait retrouvant une hernie discale médiane en L5-
S1.

Une infiltration épidurale en L5-S1 est réalisée en 1er temps améliorant


partiellement la symptomatologie avec EVA à 4

Le patient a reconsulté après 15 j ; des séances de mésothérapie lui en été


proposé.

°Protocole de mésothérapie :

IDP du point douloureux de la SID 0-1-1,5-5-8cm de L4 et S1,crêtes


iliaques ,points plexiques S1.

IED sur toute la région lombaire, la face postérieure de la cuisse, genou,


jambe.

Mélange

IDP : Mesocaine 2cc -Calcitonine1 cc- Zofora 1cc.

IED : Mésocaine 2cc –Thiocalchicoside 1cc – Cernivit 2cc

*Séance J7

Le patient est très satisfait car il ne ressent qu’une petite gêne avec EVA à
1, mais persistance de paresthésie.

Il a repris son travail au bout de 5jours.

La mobilité du rachis est nettement améliorée

Persistance du même point douloureux mais avec une intensité moindre.

°Protocole

Même mélange que le précédent sauf que la Zofora est remplacé par le
Rivotril.
*Séance J14.

L’évolution est très favorable, maintenue après la 2éme séance avec une
bonne tolérance locale et générale

Il n’y a plus de douleur aux points plexiques et les crêtes iliaques.

Protocole

Même mélange en IDP et ID qu’à J7.

Prescription des séances de kinésithérapie à débuter à J30 pour


renforcement musculaire et apprentissage des techniques du verrouillage
lombaire.

*Séance J45.

Les bons résultats sont maintenus, le patient s’est sentit presque <<guéri>>
avec EVA à 0 pendant la journée avec reprise de paresthésie en fin de journée
de faible intensité.

La palpation retrouve quelque point sensible à la region lombaire à 5-8 cm de la


ligne médiane.

°Protocole

Même mélange que la séance précédant.

Commentaire :

Il s’agit d’évolution très favorable par mésothérapie d’une sciatique à


bascule trainante depuis 1an, peu soulagée par divers traitement médical
oral et par infiltration, le patient a repris son travail 4 jours après la1ére séance
de mésothérapie et il a arrêté toute prise médicamenteuse .

Il est ravi d’avoir découvert la mésothérapie et avoue qu’il pensait qu’il n’y a
que le traitement chirurgical qui pouvait le soulagé.

Le cernivit est utilisé dans ce cas pour son action trophique et antalgique sur les
douleurs trainantes.
V- RESULTAT :

*La tolérance : on constate dans notre étude que tous les patients ont bien
tolérés les mélanges sans effets secondaires

Deus patients qui présentaient des gastralgies aux anti-inflammatoires per os


ont bien toléré le piroxicam en intra dermique.

*EVA : on note une diminution progressive de la douleur au fil des séances de


mésothérapie variable en fonction des patients

-deux patients ont vu leur EVA passée de 8à 1 au bout de 3sances

-une patiente a vu son EVA passée de 8 0 1 au bout d’une séance.

-seul un patient a répondu partiellement au traitement de mésothérapie avec


EVA 7 à JI puis 4 à J21.

*traitements associés :

-Les antalgiques : tous les patients ont eu un traitement antalgique de palier I


ou II au début du traitements associés à la mésothérapie

Trois patients l’ont arrêté entre la 1ére et 2éme séance.

Un patient au bout de J21.

Un patient à J5.

*arrêt de travail.

Deux patients ont eu un arrêt de 5jours, un autre a eu un arrêt de 15j (travail


contraignant, arthrodèse lombaire).

*kinésithérapie

Tous les patients ont bénéficié de séances de kinésithérapie après 3


semaines de mésothérapie.
VI- DISCUSSION :

Quelques observations avant de discuter nos résultats :

Nous avons entrepris une étude descriptive de 5 cas cliniques qui nous ont
été transmis par le Dr RAMARE chirurgien orthopédiste à l’hôpital
Rambouillet par conséquent les mélanges ont été librement choisis par le
praticien ce qui ,dans une centaine mesure ,réduit la qualité de notre étude.

Pour nos cas cliniques, les mélanges ont été adaptés à chaque patient :

*Du fait de l’origine de la lombalgie :

On a eu deux cas de lombosciatalgie d’origine discale avec irradiation.

Un cas de lombalgie post chirurgicale avec paresthésie du membre inferieur

Un cas de lombalgie dû à un tassement vertébral ostéoporotique.

Un cas de lombalgie pur avec irradiation discale.

*Du fait du profil psychologique du patient :

Par exemple, une patiente avait une lombalgie pure sur un terrain très anxieux,
selon l’expérience du Dr Ramarre, le Rivotril donne de bons résultats.

*Du fait de l’évolution de la symptomatologie du patient.

En effet, les mélanges ont été revus après chaque examen du fait de la
persistance de douleurs neuropathiques chez certains patients, le Rivotril à
remplacer le Zofora dés la 2éme séance, le valium a été utilisé dans les cas de
fortes contractions musculaires.

Les points d’injection ont été aussi adapté au patient en fonction de l’examen
clinique de chaque séance ; effectivement les nombres de points douloureux et
l’intensité de la douleur a diminué au fil des séances.

Les produits utilisés ont été choisi par le praticien pour leurs effets spécifiques
et adapté à chaque patient.

-Lidocaine : Mesocaine 1%50mg /5ml pour son effet antalgique mais


vectoriel ; mélangé aux autres produits, elle potentialise la diffusion et ainsi
l’efficacité (vasomodulateur elle relance la microcirculation).
-Thiocolchicoside : Colthiozid Pharmy II pour son effet décontracturant
non sédatif et myorelaxant.

-Piroxicam : Zofora 20mg pour son effet anti inflammatoire.

-Calcitonine 100UI : Pour son action antalgique puissante :par son action
périphérique sur le flux du calcium à travers la membrane neuronale , et son
périphérique sur le flux du calcium à travers la membrane neuronale ,et son
action centrale ,en augmentant les bêta endorphines.

Pour son action vasomotrice et anti-inflammatoire :


sur les tissus mous, notamment par inhibition de la synthèse des
prostaglandines.

-Pidolate de magnésium : MAG 2 pour son effet « dépolarisant de


membrane » = effet décontracturant.
-Clonazepam : Rivotril pour son effet sur les douleurs neuropathiques, de
désafférentation et son effet décontracturant musculaire (antispasmodique).
-Diazepam : Valium pour son effet décontracturant majeur.

Les protocoles utilisés ont montré une efficacité sur la douleur qui a permis une
régression des signes cliniques.

Chez le patient qui n’a pas été amélioré complètement, le patient a une
arthrodèse lombaire qui entretient un fond douloureux, d’ailleurs c’était le seul
patient qui a eu le long arrêt de travail et un traitement antalgique pendant
3semaines.

Notre étude rejoint les études qui ont été fait précédemment et qui montre
l’efficacité de la mésothérapie dans la prise en charge de la douleur dans la
lombalgie commune permettant d’accélérer l’efficacité du traitement et de
diminuer la prise d’anti-inflammatoire au long cours, et de réduire les arrêts de
travail.

Aussi cette étude confirme qu’il n’ya pas de schéma en mésothérapie tout prêt,
chaque patient est un cas à part par son histoire, son ressentit et l’évolution de sa
lombalgie.

Le médecin doit s’inscrire dans cette logique, il doit savoir détecter une
influence de la douleur sur le moral du patient par l’écoute, prendre aussi les
mesures adéquates afin de diminuer le risque de l’évolution de la lombalgie et
sa pérennisation.
VII- CONCLUSION :

La mésothérapie permet d’améliorer l’état des lombalgiques à la fois sur le plan


local et sur le plan psychique.

En effet, grâce à la mésothérapie, on constate :

-Un gain appréciable sur la douleur.

-Une diminution des arrêts de travail.

-Une diminution de prises quotidienne d’antalgiques

-Une diminution d’effets secondaires dû aux anti-inflammatoires.

-une amélioration de l’humeur.

La prise en charge en mésothérapie d’un patient lombalgique doit prendre en


considération le patient dans sa globalité et traité chaque patient selon son
histoire, son ressentit et l’évolution de sa lombalgie.

Le traitement par mésothérapie est souvent complémentaire des autres


traitements avec d’excellents résultats.
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