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Dr Nadia ELHARIM
Dr Chafia SIDALI
Dr Zohra NAIB
À Mr le Dr LAURENS,
Pour son accueil bien veillant et l’enthousiasme qu’il a su communiquer.
Tous nos respects
À Mr le Dr RAMARRE
Sans sa collaboration, ce travail n’aurait pas vu le jour.
Toute notre gratitude
À Mr le Dr TAFFIN,
Pour la qualité de son accueil et l’ensemble de ses conseils.
Toute notre amitié.
Aux intervenants,
Pour avoir nourri de leurs expériences cette année de formation.
Tous nos remerciements.
À Mr le Pr. PERRIGOT,
Sans qui cet enseignement n’aurait pu avoir lieu.
Tous nos respects.
PLAN :
I - INTRODUCTION
1-Définition
2-Epidémiologie
3-Physiopathologie
4-Facteurs de chronicisation
5-Démarche diagnostique
6-Traitement
III-APPORT DE LA MESOTHERAPIE
1-Définition
2- Matériel et Méthode
5-Mode d’action
IV-CAS CLINIQUE
V-RESULTAT
VI -DISCUSSION
VII-CONCLUSION
I-INTRODUCTION
A-DEFINITION
B-EPIDEMIOLOGIE
En 2005, les lombalgies représentent à elles seules environ 25% des accidents
de travail annuels avec arrêt d’activité, soit environ 176000 accidents de travail.
Les conséquences socio-économiques sont nombreuses et extrêmement
importante, d’une part du fait de la grande fréquence des lombalgies, d’autre
part et surtout, du fait de leur retentissement durable sur les capacités de travail
dans les rares cas d’évolution chronique.
C- PYSIOPATHOLOGIE
D-FACTEURS DE CHRONICISATION
E- DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
* interrogatoire :
Après avoir saisi l’âge, le sexe, le poids, la taille, la profession, les antécédents
du patient, il retrouve en générale un facteur déclenchant, avec une douleur qui
apparaît brutalement et parfois avec une impression de craquement.
- A type de brûlure.
- Siège de la douleur la région lombo-sacrée, médiane.
La douleur peut irradier vers les régions sacro-iliaques, le sacrum, le sillon inter
fessier, la face postérieure de la fesse et la cuisse du mollet.
-La recherche de point plexique S1en regard du 1° trou sacré et des points de
crête en regard du rebord postérieur de la crête iliaque.
-En cas de poussée douloureuse, des AINS sont proposés au patient avec des
séances de kinésithérapie.
1- Définition :
2- Matériels et méthodes :
a- Le matériel
Pour l’acte de mésothérapie, les plus fréquemment utilisées sont les aiguilles
à usage unique de 4 mm x 0, 4 mm et de 13mm x 0,29 mm.
Cas N°1
Mme P âgée de 42ans, aide soignante qui consulte pour lombosciatique droite
tronquée à la fesse et la face postérieure de la cuisse , évoluant depuis
6mois ,non soulager par un traitement médical à base d’antalgique type
tramadol et anti-inflammatoire avec protecteur gastrique .
*Séance à JI :
°Protocole de mésotherapie.
Fesse
-Mélange
*séance J7
-La patiente rapporte une nette amélioration des douleurs avec EVA à 3
-La mobilité du rachis est améliorée avec signe de Lasègue à 25°, la patiente a
repris son travail.
*séance J14
-Lasègue négatif.
*séance de J45 :
*Commentaire
Cas N°2
*Séance N°1
-La palpation retrouve les points de la SID avec douleur à la pression des
épineuses L2-L3-L4-L5-S1 et des douleurs à 1,5-5-8cm de la ligne médiane.
°Protocole de mésothérapie :
*séance J7 :
-Le patient est rassuré que parfois l’amélioration complète est progressive
et ne survienne qu’au bout de la 2éme ou 3éme séance.
*séance à J14 :
*séance J21 :
*Commentaire :
Cernivit est utilisé dans ce cas pour son effet trophique et antalgique
(antécédents d’intervention chirurgicale du rachis lombaire)
Malgré l’efficacité partielle dans ce cas , le patient semble satisfait ,parce
qu’il a pu reprendre son travail sans exacerbations des douleurs ,et il a
arrêté les morphiniques .
Cas N°3
*séance à J1
°Protocole de mésothérapie :
*séance J7 :
*séance J14 :
*séance J21
°Protocole de mésothérapie
*Commentaire :
Chez cette patiente lombalgique chronique traitée au long cours par AINS
mal toléré avec un terrain anxieux ,les objectifs de la mésothérapie sont
atteint puisqu’elle a pu obtenir un état antalgique stable sans aucun effet
secondaire et avec arrêt de l’AINS et tout cela a eu un impacte positif
non négligeable sur l’état psychologique de la patiente .
Le Rivotril est utilisé d’emblé dans ce cas pour son action sur les douleurs
neurogénes, de désafferation.
*Séance J1 :
-La mobilisation du rachis rendu difficile par l’intensité de la douleur qui est à
8 sur l’EVA.
°Protocole de mésothérapie
Mélange à J1
*Séance de J7
-La patiente est toujours algique avec une EVA à 7 et qui semble très gênée
par l’irradiation intercostale
Même mélange sauf que le zofora a été remplacé par Rivotril en IDP.
*séance J14
-Persistance des mêmes points de la SID mais avec une intensité moindre.
Protocole :
*Séance J21
Après la 3éme séance ,la patiente ne ressent presque plus de douleurs avec
EVA à 1.
Cas N°5
*Séance à J1
Un scanner lombaire a été fait retrouvant une hernie discale médiane en L5-
S1.
°Protocole de mésothérapie :
Mélange
*Séance J7
Le patient est très satisfait car il ne ressent qu’une petite gêne avec EVA à
1, mais persistance de paresthésie.
°Protocole
Même mélange que le précédent sauf que la Zofora est remplacé par le
Rivotril.
*Séance J14.
L’évolution est très favorable, maintenue après la 2éme séance avec une
bonne tolérance locale et générale
Protocole
*Séance J45.
Les bons résultats sont maintenus, le patient s’est sentit presque <<guéri>>
avec EVA à 0 pendant la journée avec reprise de paresthésie en fin de journée
de faible intensité.
°Protocole
Commentaire :
Il est ravi d’avoir découvert la mésothérapie et avoue qu’il pensait qu’il n’y a
que le traitement chirurgical qui pouvait le soulagé.
Le cernivit est utilisé dans ce cas pour son action trophique et antalgique sur les
douleurs trainantes.
V- RESULTAT :
*La tolérance : on constate dans notre étude que tous les patients ont bien
tolérés les mélanges sans effets secondaires
*traitements associés :
Un patient à J5.
*arrêt de travail.
*kinésithérapie
Nous avons entrepris une étude descriptive de 5 cas cliniques qui nous ont
été transmis par le Dr RAMARE chirurgien orthopédiste à l’hôpital
Rambouillet par conséquent les mélanges ont été librement choisis par le
praticien ce qui ,dans une centaine mesure ,réduit la qualité de notre étude.
Pour nos cas cliniques, les mélanges ont été adaptés à chaque patient :
Par exemple, une patiente avait une lombalgie pure sur un terrain très anxieux,
selon l’expérience du Dr Ramarre, le Rivotril donne de bons résultats.
En effet, les mélanges ont été revus après chaque examen du fait de la
persistance de douleurs neuropathiques chez certains patients, le Rivotril à
remplacer le Zofora dés la 2éme séance, le valium a été utilisé dans les cas de
fortes contractions musculaires.
Les points d’injection ont été aussi adapté au patient en fonction de l’examen
clinique de chaque séance ; effectivement les nombres de points douloureux et
l’intensité de la douleur a diminué au fil des séances.
Les produits utilisés ont été choisi par le praticien pour leurs effets spécifiques
et adapté à chaque patient.
-Calcitonine 100UI : Pour son action antalgique puissante :par son action
périphérique sur le flux du calcium à travers la membrane neuronale , et son
périphérique sur le flux du calcium à travers la membrane neuronale ,et son
action centrale ,en augmentant les bêta endorphines.
Les protocoles utilisés ont montré une efficacité sur la douleur qui a permis une
régression des signes cliniques.
Chez le patient qui n’a pas été amélioré complètement, le patient a une
arthrodèse lombaire qui entretient un fond douloureux, d’ailleurs c’était le seul
patient qui a eu le long arrêt de travail et un traitement antalgique pendant
3semaines.
Notre étude rejoint les études qui ont été fait précédemment et qui montre
l’efficacité de la mésothérapie dans la prise en charge de la douleur dans la
lombalgie commune permettant d’accélérer l’efficacité du traitement et de
diminuer la prise d’anti-inflammatoire au long cours, et de réduire les arrêts de
travail.
Aussi cette étude confirme qu’il n’ya pas de schéma en mésothérapie tout prêt,
chaque patient est un cas à part par son histoire, son ressentit et l’évolution de sa
lombalgie.
Le médecin doit s’inscrire dans cette logique, il doit savoir détecter une
influence de la douleur sur le moral du patient par l’écoute, prendre aussi les
mesures adéquates afin de diminuer le risque de l’évolution de la lombalgie et
sa pérennisation.
VII- CONCLUSION :
3) Valat JP. Epidémiologie des lombalgies, Rev. Rhum. (Ed. Fr.) 1998 ; 6T
(5bis) : 1725-45.