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Institut de formation en soins infirmier de Laon Session 1

Diplôme d’État

CAS CLINIQUE SUR LA PSYCHOSE


PUERPERALE

Groupe 3
Camille Patin
Morgane Bosquet
Gwenaële Pieplu
Claire Ratel
Sandra Becart
Alice Beutin
Lénie Auburtin
Phase 1

Question 1 :
La psychose puerpérale est une affection rare et spectaculaire, il s’agit d’un chaos émotionnel
sévère qui survient brutalement dans les deux semaines qui suivent l’accouchement et qui
s’accompagne d’un état délirant et d’agitation extrêmes. Elle concerne la femme enceinte,
pendant et après l’accouchement. Elle traversera des troubles psychiatriques plus ou moins
grave. Pendant la grossesse, peu de troubles majeurs sont rencontrés : on observera des
angoisses, des troubles névrotiques hystériques, des troubles névrotiques obsessionnels…
Certaines patientes psychotiques se portent mieux durant leur grossesse, et on peut donc dire
que la grossesse protège en quelques sort de la psychose.
Il y a des signes avant-coureurs de cette psychose telles que des pleurs, de la fatigue qui
suivent les 3 premiers jours de l’accouchement. Ensuite la confusion et l’obnubilation
apparaissent associés à une angoisse majeure.

Question 2 :
La psychose puerpérale peut se caractériser par un état de confusion et délire. Celle-ci peut
mettre en danger la mère et l’enfant. Elle est différente du baby blues ou de la dépression du
post-partum. Il s’agit d’un troubles psychiatrique qui survient le plus souvent dans la semaine
qui suit l’accouchement, ou plus tardivement 1 à 2 mois après.

Question 3 :
Les signes chez Mme Z en faveur d’un épisode psychotique bref du post-partum son anxiété
et son manque de sommeil lors de sa grossesse du fait de l’accouchement prématuré de sa
belle sœur, ses changement d’humeur ( crise de colère). De plus elle à subit un accouchement
avec des complications qui a nécessité une césarienne.

Elle tient des propos incohérents et focalise sur son bébé, en éprouvant à la fois de la
culpabilité et de l’incapacité en expliquant que sa belle sœur serait meilleure mère, parle de
bébé ange et famille corrompue.

Question 4 :

Facteurs de risques de la psychose puerpérale :


- Troubles de l’humeur avant grossesse ou lors d’une autre naissance,
- ATCD familiaux de troubles thymiques ou de schizophrénie.
- 1er grossesse, maman solo et accouchement par césarienne

Mme Zita a eu durant la grossesse de l’anxiété et des insomnies en lien avec un de ses amies
qui a accouché prématurément et craignait l’accouchement mais aussi le handicap.

Question 5 :

Urgence thérapeutique, la psychose puerpérale implique, compte tenu de l'agitation, du risque


suicidaire et d'infanticide, une hospitalisation en service spécialisé psychiatrique (service libre
ou H.D.T.). Si les modes évolutifs semblent évoluer essentiellement vers des troubles
thymiques récurrents, et surtout de type bipolaire, certaines psychoses puerpérales peuvent
être un mode d’entrée vers la schizophrénie. Les psychoses puerpérales de type thymique,
représentent une majorité des étiologies, et les symptômes dissociatifs pré- ou post-morbides
permettent de repérer rapidement le diagnostic différentiel de schizophrénie.

Question 6 :
- surveiller le lien mère/ enfant
- surveiller le comportement de l'enfant
- surveiller les effets indésirables des traitements administrés
- surveillance du risque suicidaire
- surveiller l'évolution de la psychose
- surveillance du risque d’agression envers l’enfant

Question 7 :
Court therme : Utilisation de neuroleptiques pendant le premier mois, dans les cas les plus
légers, une alternative thérapeutique peut être de prolonger la durée de l’hospitalisation dans
le service de maternité, ou de faire réhospitaliser la mère et l’enfant dans le service de
maternité ou s’est déroulé l’accouchement
Il s’agit de d’une urgence psychiatrique le recours à un psychiatre est donc direct
Moyen therme : La prise en charge en crèche thérapeutique ou hôpital de jour qui permet un
travail avec des psychiatres, psychologues et infirmières psychiatriques sur la relation mère-
enfant.
Long therme : Suivi externe régulier possible par un pédiatre, sage-femme, psychiatre…

Question 8 :

Les traitement sont médicamenteux.


- Antipsychotiques. Les effets secondaires sont, des tremblements, contractures
musculaires, impatiences, constipation, somnolence, fatigue, vertige, malaise,
augmentation de l’appétit, trouble de la vision, troubles sexuels et hormonaux. Les
contre-indications sont des 'allergie, l'intolérance connue, l'hyperthermie, le glaucome
ou encore la maladie de Parkinson, femme enceinte.
- Antidépresseur. Les effet secondaires sont, sécheresse de la bouche, constipation,
troubles de l’accommodation, tachycardie, sueur, trouble de la miction. On retrouve
également de la somnolence ou sédation, tremblements, crises convulsives, états
confusionnels transitoires, inversion de l’humeur avec l’apparition d’épisodes
maniaques. Les contre- indications sont maladie épileptique : différents
antidépresseurs peuvent avoir un effet épileptogène ; maladie hépatique ou rénale
pouvant modifier l'élimination des médicaments ; état de dénutrition avec
hypoprotidémie. Cet état peut augmenter la fraction libre et donc active du
médicament ; antécédents cardiovasculaires avec troubles du rythme cardiaque.

Ils peuvent être non médicamenteux, comme des entretiens avec un psychiatre, relaxation.

Thymorégulateur :
Les thymorégulateurs ont pour but d’améliorer les troubles de l’humeur. On les appelle aussi
les normothymiques. Ils permettent de réduire la fréquence, la durée, l’intensité des épisodes
maniaco-dépressifs et améliorent la qualité de vie entre les épisodes.

Ils sont souvent associés aux antidépresseurs et aux anxiolytiques.

Mécanismes d’action :
- amélioration de la neurotransmission neuronale
- Faciliter la neurotransmission inhibitrice par le GABA
- Réduire la neurotransmission excitatrice par le glutamate
Lithium : tremblements des mains, baisse de la libido, troubles de la mémoire, diarrhée,
nausées, prise de poids, troubles du rythme cardiaque
Valpromide / acide valproïque : nausées, tremblements, somnolence, vertiges, hypotonie
musculaire, prise de poids
Carbamazépine : nausées/vomissements, diarrhée/constipation, somnolence, vertiges, atteinte
hépatique, éruption cutanée
Lamotrigine : réaction cutanée grave, nausées, céphalées, insomnie, atteinte hépatique

Contre-indication :

Lithium : 1er trimestre de grossesse, insuffisance rénale sévère, régime hyposodé, troubles du
rythme cardiaque

Valpromide / acide valproïque : atteinte hépatique, femme en âge de procréer sans


contraception, grossesse et allaitement
Carbamazépine : troubles cardiaques, grossesse et allaitement, porphyrie

Question 9 :

L’évolution de cette pathologie qu’est la psychose puerpérale tend vers la schizophrénie.

Annalyse :

Au regard de notre situation on constate que Mme Zita montre des facteurs favorisants d’une
psychose puerpérale.
En raison de la nature de la psychose puerpérale, c’est à l’entourage, et non à la mère elle-
même, que revient le soin de déceler les différents symptômes et signes.
Dans la situation tout d’abord c’est la soignante qui a repéré des propos étranges avec la mère
lorsqu’elle parle de son inquiétude à allaiter son bébé de peur que son lait soit périmé. Ceux-ci
se caractérisent également par des troubles thymiques, son mari relate une « crise de colère »
ce jour comportement qui n’est pas habituel chez elle.
La psychose puerpérale se produit principalement chez les primipares (70 % des cas) dans la
situation Mme Z est dans le cas d’une primipare, la pathologie se déclenche généralement
dans les premières semaine qui poursuivent l’accouchement. Mme Z venant juste
d’accoucher, elle peut se manifester avec un accouchement compliqué et stressant. Mme Z a
eu un accouchement avec complication due à un ralentissement du rythme cardiaque du bébé,
qui a fini en césarienne qui a peut-être engendrer une séparation avec son bébé à la naissance.
Les différents symptômes peuvent être un Sentiments d’incapacité, lorsqu’elle dit que la
meilleure mère est sa belle-sœur, de culpabilité, lorsqu’elle craint rendre son bébé malade
avec son lait car dans ce genre de pathologie l’enfant est au cœur de ses préoccupations, elle
parle de « bébé ange » dans ses propos.

Les facteurs de risque les plus remarquables sont les antécédents de troubles de l’humeur
avant la grossesse, Mme Z relate une anxiété avec troubles du sommeil lors de sa grossesse ce
qui pourrait être un signe en faveur de cet épisode.
Bibliographie

http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychiatrie/adulte/pathologie/psychose-
puerperale.htm
https://www.lamaisondesmaternelles.fr/article/psychose-puerperale-une-instabilite-des-
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https:// https://www.ameli.fr/medecin/sante-prevention/sante-mentale-soins-primaires/sante-
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https://www-clinicalkey-com.merlin.u-picardie.fr/student/content/emc/51-s2.0-
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https://www.etat-depressif.com/traitements/antidepresseurs/ Consulté le 27/10/2023

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