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Polyarthrite Rhumatoïde
Objectifs :
I. Généralités
1. Définition
2. Intérêt
Epidémiologique :
Diagnostique
Le diagnostic précoce, mais difficile au début. Il est facilité par l’apport de l’imagerie : échographie
articulaire, IRM, la Détection des auto-anticorps spécifiques anti-fillagrine ou anti-CCP
Pronostique :
3. Epidémiologie
- MIJIYAWA à Lomé
- KOUAKOU à Abidjan
- Brazzaville: fréquence hospitalière = 6,1%
II. Etiopathogénie
1. Facteurs étiologiques
a. Facteurs génétiques
- 70-80% des patients: antigène HLA DR4, DR1
- PR 2 fois plus fréquente chez les parents de sujets atteints
- Prévalence élevée chez les jumeaux homozygotes : 15-30% hétérozygotes : 5-10%
b. Facteurs environnementaux
- Antigène de nature infectieuse (EBV, retro virose)
- Stress , mode de vie
- Rôle du tabac qui augmente la citrullination des protéines
- Influence du climat
c. Facteurs étiologiques
- Prédominance féminine
- Pic d’incidence en période péri ménopausique
- Amélioration spontanée pendant la grossesse
- Poussée inflammatoire après l’accouchement
d. Facteurs étiologiques
2. Pathogénie
o interleukine 1 (IL-1),
o interleukine 6 (IL-6),
o Tumor Necrosis Factor Alpha (TNF-&)
- Douleurs
- Raideur
- Déformations
- Déminéralisation épiphysaire
- Pincement interligne articulaire
- Érosions, géodes
III. Signes
A. Type de description : La Polyarthrite rhumatoïde de la femme de 35 – 55 ans
C’est la plus fréquente (retrouvée dans 75%)
1. Circonstance de découverte
Douleur et raideur articulaires caractéristiques
Siège:
o inter-phalangiennes proximales (IPP)
o métacarpo-phalangiennes (MCP)
o poignets
o chevilles, avant-pieds (MTP), genoux
Topographie fixe, non mobile, symétrique, additive , bilaterale , épargnant les IPD
(interphalangiennes distales).
Rytme inflammatoire : réveillant la malade dans la 2ème moitié de la nuit avec
insomnie , de dérouillage matinal durant plusieurs minutes à quelques heures
2. Signes généraux
3. Signes physiques
A l’inspection:
- Gonflées: gonflement fusiforme IPP, MCP, MTP (4ème et 5ème), poignets et genoux
- Luisantes
A la palpation:
A la mobilisation:
Ténosynovites
Déformations caractéristiques
4. Examens paracliniques
Biologie
Sérologie rhumatoïdes
Les facteurs rhumatoïdes sont positifs dans 75-85% des cas après 1 an d’évolution.
fluide, citrin
riche en cellules (sup à 3000/mm3)
présence de ragocytes (inclusions vertes dans les polynucléaires neutrophiles 50%
Radiographies
Radiographie standard
Incidences :
Résultats
Au début :
- Radiographies normales
- tuméfaction des parties molles
Subluxation des pouces MCP + IPP Déminéralisation en bande épiphysaire + subluxation MTP
Biopsie synoviale
Rarement pratiquée en pratique sauf en cas de mono arthrite chronique. Elle montre
- Synovite inflammatoire
o très vascularisée, hypertrophique, proliférante
o infiltration par cellules lymphoplasmocytaires
- Dépôts de fibrine
- Synovite inflammatoire
o néo angiogenèse
5. Evolution
a. Eléments de surveillance
Cliniques : douleurs, raideur, déformations, apparition signes extra articulaires , état général et
impotence fonctionnelle.
Evolution traitée :
B. Formes cliniques
1. Forme selon le terrain
a. Polyarthrite rhumatoïde de l’homme
- Correspond à 20% des cas
- Souvent atypique, mono ou oligoarticulaire
- Atteinte fréquente de la hanche
- Séronégative
2. Selon la symptomatologie
a. Nodules rhumatoïdes
Ce sont des nodosités sous cutanées, fermes de taille d’un petit pois. Ils sont au nombre de 5 à 10 , ils
sont mobiles et indolores.
Siège :
- en arrière olécrane
- crêtes cubitales et tibiales
- face dorsale doigts
- tendon d’Achille
Nodule rhumatoïde
b. Syndrome de Gougerot-Sjögren
c. Syndrome de FELTY
d. Vascularite
- Polynévrite
- Multinévrite
- Livédo
- Purpura
- ulcères cutanés
Purpura rhumatoïde
e. Manifestation cardiaques
- Péricardite
- Myocardite
- Endocardite rare
Péricardite + Pleurésie
f. Ganglions
3. Selon la sérologie
a. Polyarthrite séronégative (20%)
4. Selon la topographie
- Poignet
- Genou
- Hanche réalisant coxite rhumatoïde
5. Selon l’évolution
- Formes destructrices articulaires et tendineuses évoluant en quelques années
- Formes non ou peu destructrices après plusieurs années
IV. Diagnostic
1. Positif
Évoqué chez une femme en période péri ménopausique âgée de 35 à 55 ans, qui présente
Confirmé par
PR si 4 critères sur 7.
2. Différentiel
Lupus
- jeune femme
- antécédents de fausses couches spontanées
- atteinte cutanée
- atteinte viscérale
- atteinte articulaire non destructrice
Lupus
Scléordermie
- jeune femme
- dysphagie
- syndrome de Raynaud
- infiltration de la peau
Acrocyanose + Acrolyse
Dermatopolymyosite
- douleurs musculaires
- augmentation des enzymes musculaires
- électromyogramme
Gougerot-Sjögren primitif
- syndrome sec oculaire, buccal et nasal
- biopsie des glandes salivaires
- anticorps anti-Ro/SS-A et anti-La/SS-M
Arthrites virales
VIH +++
- sujet jeune
- stade B ou C du SIDA
- pas de destruction articulaire radiologique
Arthrite septique
- porte d’entrée
- syndrome infectieux avec fièvre
- siège sur une grosse articulation : genou, hanche
- hyperleucocytose
- liquide synovial : présence du germe ; à défaut : hémocultures, urocultures, coprocultures
Goutte
- homme de plus de 50 ans
- facteurs de risque : obésité, alcoolisme, hypertension artérielle, diabète sucré
- hyperuricémie supérieure à 70 mg/l
- présence de cristaux d’urate de sodium dans le liquide synovial
3. Etiologique
- génétiques,
- environnementaux
- infectieux
- hormonaux