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Objectifs du module
Rhumatologie : spécialité de la
médecine qui s’intéresse au Rhumatisme : affection
diagnostic et au traitement des douloureuse aigue ou
rhumatismes inflammatoires chronique des articulations,
et des maladies de l’appareil des muscles et autres tissus
locomoteur
Rappel sémiologique
L’interrogatoire
• a/ Signes généraux
• Néanmoins, une fièvre élevée est possible dans le LED, les vascularites
systémiques.
b/ Signes dermatologiques
• Uricémie
L'hyperuricémie (> 7mg%) peut orienter vers une goutte, mais il peut s'agir
d'une hyperuricémie asymptomatique
• l'uricémie peut être normale lors d'un accès aigu de goutte (rare)
• Biologie hépatique
L'existence de perturbations biologiques hépatiques peuvent orienter vers
certaines étiologies, mais ne sont pas spécifiques :
B. Facteurs d'environnement
ÉTIOLOGIE
• Ils restent mal connus. Le premier est le tabac
• Les signes qui vont orienter vers une polyarthrite rhumatoïde débutante :
• Ainsi sont habituellement touchés : les genoux, les coudes, les épaules. La
hanche est rarement atteinte.
•
2. Traitements de fond
1. Modes de début
DIAGNOSTIC
un début pelvirachidien, le plus
classique (80 % des cas)
un début par une arthrite des
membres (20 % des cas)
a. Atteinte pelvirachidienne
• L'atteinte coxofémorale inaugurale est plus rare mais elle engage le pronostic
fonctionnel car elle est source d'invalidité.
c. Eléments du diagnostic précoce
a. Clinique
• Douleurs rachidiennes
Suspecté sur les signes cliniques, le diagnostic de SPA repose d’abord sur
l'examen radiographique.
• L’uvéite antérieure
A. Signes généraux
• La fièvre est fréquente (50 à 80 % des cas) ; elle invite à rechercher une
complication infectieuse,
1. Arthralgies
• Les arthralgies résument les manifestations articulaires
une fois sur quatre. Elles s'accompagnent souvent de
myalgies.
2. Arthrites
• Les arthrites réalisent habituellement une polyarthrite
bilatérale et symétrique ; 80 %
• Leur évolution est soit aiguë, soit sub-aiguë.
• Une polyarthrite non érosive, mais parfois déformante,
réalise un aspect de main de Jaccoud.
C. Manifestations rhumatologiques
• parfois responsables d'un syndrome du canal carpien : les ruptures tendineuses intéressent le
tendon rotulien, parfois le tendon quadricipital ou le tendon d'Achille.
• siège à l'extrémité supérieure du fémur, les condyles fémoraux, les plateaux tibiaux, la tête
humérale, le condyle huméral, l'astragale, mais aussi les épiphyses distales ou les os du carpe.
C. Manifestations rhumatologiques
Phlébite sous-clavière
G. Manifestations respiratoires
• Modification de l'hémogramme
Syndrome inflammatoire
• Elle revient à la normale en période de rémission, mais peut rester augmentée du fait d'une
hypergammaglobulinémie.
• La protéine C réactive s'élève peu au cours des poussées évolutives du lupus, les taux très élevés
devant faire rechercher une complication infectieuse.
Anti-U1-RNP 30-40 ±
Ro (SSA) 30 0
La (SSB) 5-10 0
Cardiolipine/phospholipides 40 0
• Le complément sérique : une
hypocomplémentémie est signalée chez 40 à
60 % des maladies lupiques.
Les mesures hygiéno-diététiques, lors d'une poussée avec signes généraux, et asthénie,
se résument au repos physique et moral, associé au régime hypocalorique en cas de
corticothérapie prolongée à fortes doses, au régime désodé.
La contraception. La mise en place d'une contraception efficace et bien tolérée fait
partie des priorités dans la prise en charge d'une patiente lupique.
Thérapeutiques dermatologiques
La photoprotection concerne les patients présentant une photosensibilité ou des lésions de lupus chronique.
Les dermocorticoïdes sont surtout indiqués lorsqu'il s'agit de plaques discoïdes peu nombreuses.
Les infiltrations articulaires sont à réserver aux échecs du traitement général par les anti-inflammatoires non
stéroïdiens ou les corticoïdes.
La chirurgie orthopédique s'adresse essentiellement aux ostéonécroses aseptiques.
• Salicylés et anti-inflammatoires non stéroïdiens
Les propriétés anti-agrégantes de l'Aspirine à faible dose (100 à 500
mg /jr) sont utilisées également en traitement préventif des
accidents thrombotiques et obstétricaux du syndrome des anticorps
❖
2- Signes d'un état inflammatoire général
2. Causes
• un facteur génétique: 1 goutteux sur 3 a un parent goutteux;
• un facteur alimentaire, plus accessoire: il existe une corrélation
entre poids corporel et uricémie; le régime antigoutteux fait baisser
l'uricémie de 10 mg/l.
B Hyperuricémies secondaires
• Elles sont responsables de 2 à 5 % des gouttes.
• Les deux causes les plus fréquentes sont
l'insuffisance rénale chronique et les
diurétiques.
ÉTIOLOGIE 1. Insuffisance rénale chronique
• · Deux néphropathies sont particulièrement
hyperuricémiantes: la polykystose rénale et la
néphropathie saturnine (diagnostiquée grâce à
la plomburie provoquée).
• · L'insuffisance rénale peut être cause ou
conséquence de l'hyperuricemie.
• 2. Diurétiques
• 3. Autres étiologies
ÉTIOLOGIE • Hemopathies:
• A Diagnostic positif
• 1. Type de description: monoarthrite aiguë
du gros orteil de l'homme de 45-50 ans
(podagre : ≪ pris au pied dans un piège ≫)
• Il s'agit habituellement d'un sujet
pléthorique, bon vivant, gros buveur, bon
mangeur.
• a. Début
• L’accès goutteux débute brusquement,
souvent la nuit. Il touche électivement la
metatarsophalangienne (MTP) du gros orteil
b. Prodromes
a. Mesures hygiéno-diététiques :
c. Médicaments hypo-uricémiants
• Ils sont indiqués chez les patients ayant des accès répétés, une arthropathie, des tophus
ou des lésions radiographiques. Ils seront donnés indéfiniment. Ils risquent de
déclencher des crises de goutte aigue (par désagrégation des dépôts uratiques). Il faut
donc prévenir les patients et coupler à la colchicine pendant environ 3 mois (en cas de
goutte tophacée, la colchicine est poursuivie jusqu’à disparition des tophus
Dépresseurs de l'uricosynthèse :
• L’allopurinol (ZyloricR), inhibiteur de la xanthine
oxydase, est le traitement de référence de la goutte
chronique. Il sera débuté à distance d’une crise aigue à
la posologie de 100 mg/j.
• jours)
Uricolytiques :
Elle affecte principalement le rachis, les genoux, les hanches et les mains