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Arthrite rhumatoïde Spondylarthrite ankylosante ( SA) Arthrite psoriasique

Maladie rhumatismale inflammatoire chronique touchant Plaintes de lombalgies inflammatoires avec atteintes Lésions cutanées sur les zones d'extension et le cuir chevelu.
Description principalement les articulations des mains avec destruction périphériques possibles. Oligarithe asymétrique surtout sur la partie périphérique
progressive des articulations par érosion.
Étiologie mal connue, complexe multifactoriel Surtout chez les hommes entre 20 et 40 ans Prédisposition génétique (HLA)
Étiologie et maladie la plus fréquente Facteurs génétiques (HLA) et environnementaux, rôle
incidence possible des agents microbiens
D+ inflammatoire touchant les mains Lombalgie inflammatoire chronique Atteintes articulaires asymétrique (mono-/ oligo-articulaire et
D+ présent la nuit avec raideur matinale >1h D+ fessière à bascule dactylite) symétrique(+ de 4 articulations, ≈ PR mais atteinte
D+ symétrique touchant les articulations Raideur matinale, perte de mobilité lombaire aussi IPD) mutilante (disparition de l'os, les articulations se
Clinique Gonflement des petites articulations périph Fatigue et D+ nocturne avec éveil luxent) forme axiale (atteintes inflammatoires nuque,
D+ diffuse, fatigue, malaise, ↓ autonomie diminution de la qualité de vie lombaires basses et sacro-iliaques)
Modification des courbures

Articulations Toutes : MCP > IPP > MTP> Poignet > Genoux > Coude >
Épaules > Chevilles > Hanches > C1-C2
touchées
Peau, cœur, pulmonaire, yeux, neurologique, hématologique, Arthrite périphérique, dactylites, enthésites, uvéïtes ant Enthésopathies,
Manifestations rein, os aiguës (ophtalmo), maladies intestinales, atteintes cardiaques, Aspect piqueté et dédoublement des ongles
extra-articulaires et pulmonaires atteintes cutanées en plaques vulgaires
Différentes critères de classification Selon les critères de new york modifiés : certaine si 3 critères Biologique : sensations inflammatoires modérées, pas d'auto-
Difficulté de diagnostic PR débutante cliniques présent + 1 critère radiologique AC, hyper-uricémie, syndrome métabolique
examen clinique avec présence d'arthrites Examen clinique : indice de Shobert du rachis lombaire, Imagerie atteinte radiaire, de plusieurs articulations,
Prise de sang : inflammation et présence d'auto-AC mesure occiput mur du rachis cervical, mesure de l'ampliation tuméfaction des tissus mou, réaction
Diagnostic ( présence de polynucléaires → leucocytes) thoracique (différence de 5cm) d'hyperostose,ankylosante, périostite
Imagerie : présence d'érosion et kystes Rx : 4 stades de forestier
dépistage : agglutination, turbidité, ELISA et radio- Squeeze test
immunoessai, FR Questionnaire BASDAI sur ressentis de semaine dernière
Arthrites virale, endocardite bactérienne, sarcoïdose, arthrite Forme débutante : polyarthrite rhumatoïde
réactionnelle, spondylarthropathie périphérique, arthrite sacro-ilite unilatérale : infectieuse / inflammatoire (pso)
Diagnostic psoriasique, lupus systémique, goutte ou pseudo-goutte sacro-ilite bilatérale : ostéose iliaque condensante, arthrose
différentiel polyarticulaire, polymyalgie rhumatica, arthrose digitale plan axial : arthrose dégénératif, maladie de forestier/ DISH
précoce. ou syndrome de SAPHO
Précoce, avec rémission possible, évaluer la maladie avec Kinésithérapie : assouplissement, thérapie manuelle, RM , Première intention : kiné , AINS, infiltrations
score DAS 28 ; HAQ reconditionnment tttt de fond classique : méthotrexate, iflunomide, sulfaalazine
Contrôle de la D+ et de l'inflammation par antalgiques, AINS, AINS ttt de fond biologique ; anti-TNF α
corticoïdes, kiné Sulfasalazine et méthotrexate
ttt de fond (DMARDS) permet de contrôler la maladie et saconde ligne : anti-TNFα
ralentir ou stopper la progression par Méthotrexate (effets
Traitement secondaires : ulcères bucaux, nausée, hépatotoxicité, anémie,
leucopénie, thrombopénie, pneumopathie) ou
corticostéroïdes.
Autres : DMARDS biologiques ou biothérapiques ciblant les
cytokines dont surtout les TNFα (effets secondaires :
infection des VAS, cutanées, réactions cutanés, tuberculose)
Lupus systémique/ LED Sclérodermie Syndrome de Sjögren Maladie de Horton
Maladie auto-immune systémique qui résulte Maladie auto-immunitaire rare caractérisé par Maladie auto-immune primaire (né avec ) ou Pymialgia rhumatica et arthérite temporale.
de dommages tissulaires immuno-médié. une production excessive de collagène qui secondaire (suite à une autre maladie auto- Inflammation de la paroi des vaisseaux,
Description Maladie très hétérogène. Production d'auto- entraîne une fibrose de la peau et des organes immune). Infiltration lymphocytaire des arthérite à cellules géantes.
AC dirigé contre l'ADN double brin interne. Perte de souplesse.atteinte multi glandes lacrymales exocrines De la myalgie à une vasculite occlusive des
systémique gros et moyens vaisseaux
Maladie rare, mortelle si atteinte des reins et Étiologie inconnue, touche surtout les femmes Touche surtout les femmes vers 40-50 ans, la Idiopathique, peut être une pathologie due à
Étiologie et du SNC par atteinte globale du cerveau ou jeunes de 30-40 ans plus fréquente après la polyarthrite une autre maladie systémique et polyarthrites
incidence atteinte thromobtique, thrombocytopénie. rhumatoïde.
Arthrite touchant les mains mime la 2 types : Sécheresse occulo-buccale, Douleur et raideur dans les muscles des
polyarthrite rhumatoïde - limité : doigts jusque au coude (lent) sensation de sable dans les yeux, ceintures > 4 semaines, rythme
l'atteinte rénale précède la peau et peu D+ partout inflammatoires
d'atteinte pulmonaire. AC anit- centromère arthralgie et arthrite poly-articulaire asthénie, perte de poids, température
Clinique - Diffuse : atteinte du visage, (rapide) rein Peut évoluer en lymphome parfois véritable arthrite
touché en même temps, AC anti- polimérase. plyalgie, polyarthralgie, myalgie Raideur des ceinture
fatigue, syndrome sec
symptômes ≈ fibromyalgie
Peau, rein (rare, SNC, système cardio- Cutané, pulmonaire, fibrose de l’œsophage. Si Epithélite : destruction de l'épithélium , Souvent associé à des bursites d'épaules
vasculaire, les membranes séreuses et le localisé pas d'atteinte des organes, atteinte langue framboisée, apparition de caries et
système immunitaire et hématologique. cutané seul : en plaque (= Morphée)en goutte, développement de mycose buccale à candida
Manifestations Rash malaire (masque de loup), fièvre, en bande monomélique au niveau des membre gonflement des glandes parotides et
extra- phtosensibilité, néphrite, sérosite, phénomène et en sabre au niveau du visage ou du cuire lymphocytes détruisent la glande
de raynaud, alopécie, autres lésions cutanées chevelu. Asso au phénomène de Raynaud. sérostomie, sérophtalmie
articulaires syndrome de Raynaud
purpura/vasculite
atteinte pulmonaire ,rénale, musculaire
Vérification des AC antinucléaires (FAN) par Complications : crises handicapantes e D+, Pas d'AC spécifique
prise de sang. peau fine fragilisée et D+ des extrémités, Myalgies jusqu'à des céphalées avec
Néonatal : photosensibilité, rash cutané, ulcération des doigts et jambes, surinfection, induration de l'artère temporale, claudication
arthrites, FAN , anti-SSA/RO nécrose des doigts ou orteils. de la machoire, angor.
Inflammation sanguine et signes G
Diagnostic Prise de sang met en évidence une
inflammation, biopsie de l'artère possible
mais très invasif.
La paroi du vaisseau est infiltré de cellules
inflammatoires, le vaisseau se thrombose.
Prise en charge globale, remise en forme Aucun cutané Pas de traitement, PMR : corticoïdes avec disparition de
physique, contrôle de la TA et du cholestérol ttt immunosuppresseurs peu efficaces dans la surtout symptomatique pour stimuler la symptomatologie en 48h, si tt efficace
par des statines sclérodermie sécrétion salivaire et lacrymale. confirme le diagnostic, ttt jusqu'à 1 ans
Prise d'anti-malarique qui limite la morbidité utilisation de corticoïdes de manière Si atteinte pulmonaire/rénale, utilisation PMR avec arthériopathie : haute dose de
Traitement et la mortalité, hydrochlorquine, symptomatiques. d'immuno-supresseurs. corticoïde, disparition des céphalés en
immunosuppression standard. Pas de traitement quelques jours puis diminution de la dose
Prise de sang pour chercher la throbopénie et progressivement
insuffisance rénale
Arthrites associées à des maladies systémiques : maladies para-néoplasiques (= ensemble des anomalies pouvant accompagner certains cancers, s'assurer que le
patient ne présente pas de tumeur) et néoplasiques ( = qui se développe par prolifération cellulaire et présente une organisation structurale et une coordination
fonctionnaile faible, voire nulle avec le tissu environnant)

Sarcoïdose Hémochromatose Hémophiles Hémoglobinopathies


Maladie systémique Maladie de surcharge en fer Sujet souffrant d'hémophilie Dérapanocytose , thalassémie α
granulomateuse avec atteinte avec atteinte articulaire (mains, développent des hémarthroses et β.
articulaire (polyarthralgie, hanches, genoux). chroniques. Développement d'ostéonécrose
arthrite aiguë ou chronique Accumulation de fer dans le - Hémarthrose aiguë : ds au niveau de la tête fémorale et
avec ostéolyse) foie jusqu'à ostéonécrose et l'enfance, ttt rapide pour récup des épaules. Susceptibilité aux
Erythème noueux : nodule peut être associé à de l'arthrose des amplitudes articulaires et ostéomyélites à staphylocoque
ferme enchâssé dans la peau, précoce. éviter les lésions à long terme. doré et salmonella
rond, sensible à la palpation, DD : arthrose, PR, arthrite
Description
parfois rouge et chaud. microcristalline - hémarthrose subaigue ou
IRM : observation de dépôts de chronique : symptomes quasi
fer. permanents avec synovite
chronique. Limitation des
mouvements, contractures
irréversibles
stade terminal : destruction
articulaire

Maladie Néoplasie Clinique Red flag


Polyarthrite para-néoplasique Tumeur solide, syndrome lympho- Age tardif, asymétrique, FR négatif,
prolifératif par d'hypertrophie synoviale
Vasculite Syndrome lympho-prolifératif Vasculité cutanée Non en relation avec la pathologie AI
PMR atypique Myélome, tumeur solides <50 ans, mauvaise réponse aux
corticoïdes
Cryoglobulinémie Lynphome non Hodgkinien Vasculite cutanée Cryo précède le lymphome
Fibromyalgie Arthrite septique
Description Douleur musculo-squelettique diffuse et chronique associé à une diminution de la Infection de l'articulation par un micro-organisme associé à une augmentation de
qualité de vie. la mortalité et morbidité engendre une perte de la fonctionnalité de l'articulation.
Résulte d'un dysfonctionnement sensoriel au niveau du SNC. Phénomène
d'hypersensibilisation centrale à la douleur et perte des contrôles inhibiteurs par
les voies inhibitrices descendantes.
Étiologie et incidence Apparaît souvent sans facteur déclenchant, pas associé à une autre maladie Due dans 90% des cas au staphylocoque ou streptocoque par inoculation direct,
indirect ou voie hématogène
Clinique D+ : symptôme principal, principalement musculaire et souvent asso à de la Signes généraux : fièvre, frisson, AEG
fatigue Monoarticulaire en général
trouble du sommeil Facteurs de risque : diabète, alcoolisme,infection cutanée, cathéter intra-veineux,
trouble cognitif cancer, ttt immunosupresseur.
détresse psychologique
douleur diffuse : D+ au niveau de plus de 3 quadrants du corps associé à une
douleur de distribution axiale.
Articulations Surtout le genou
touchées
Manifestations extra- Colon irritable, céphalée, dysménorrhée
articulaires
Diagnostic IRM fonctionnelle : augmentation de l'activité des zones somato-senso. Souffre Radiographie : évalue l'os
d'alodinie et hyper-esthésie IRM : évalue le degré d'atteinte
Basé sur la classification de l'a ACR hémoculture
Symptômes primaires : douleur persistante inexpliqué > 3mois ponction de l'articulation pour bactériologie et analyse du liquide
Examen physique : présence de 11/18 points douloureux à une pression de 4kg SOUVENT : >50000 éléments nucléés
Prise de sang, scintigraphie osseuse, ostéodensitométrie.
Poussée inflammatoire : raideur matinal > 1h, douleur, chaleur, biologie
inflammatoire, liquide synovial inflammatoire, RX : ostéopénie
Diagnostic Arthrite rhumatoïde, lupus, syndrome de sjögren, polymialgia rhumatica,
différentiel myosite, hypo/ hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie, neuropathie.

Traitement Ttt des comorbidités comme la dépression et les troubles du sommeil. Arthroscopie de lavage de l'articulation, antibiothérapie ciblée de longue durée.
Programme de stretching et reconditionnement aérobique
ttt médicamenteux si abs de réponse : amitryptiline, duloxetine, prégabaline.
Arthrose La goutte/ podagre
Description Douleur et perte de la fonction articulaire Arthrite inflammatoire à dépôt de cristaux de monohydrate de monosodium d'urate.
classification : Secondaireà l'hyperuricémie avec mono-arthrite ou olgarthrite de manière intermittente
- primaire ou idiopathique surtout aux MI.
- secondaire : post-trama, congénital, luxationd e hanche, dysplasie héréditaire, maladie de Acide urique : produit de dégradation de l'ARN et ADN, dérivé final du métabolisme des
cartilage génétique, diabète, acromégalie, hypothyroïdisme, hémocromatose, neuropathies. purines dans le corps

Étiologie et Facteurs de risque : génétiques (anomalie du collagène, protéoglycan et de la formation Surtout chez l'homme entre 40 et 60 ans et femme après la ménaupose
osseuse, dysplasie congénitale de hanche) acquis (obésité, âge, affection métaboliques...)
incidence
Clinique D+ mécanique, augmenté pendant l'effort mais peu persister après l'effort Différents stades :
D+ aiguë et brutale - intermittente sans tophus : symptomatique, d+ exquise et brutaleavec rougeur, chaleur en
Raideur peu importante fin de nuit sur MI, fièvre et malaise, dure quelques jours avec intervalle entre crise de moins
perte des capacités fonctionnelles. en moins long.
- intermittentes avec tophus : après 10 ans d'atteintes intermittentes, polyarticulaire, rare,
avec tophis sous cutanés.
- chronique avec tophi : tophis touhant 1 ou + articulatons, sévèresavec tophi et crises
permanentes, atteintes articulaires sévères et risques de fistulation/infection.

Articulations Genou et hanche : aggravé par âge, chez les femmes, acti physique intense, IMC, trauma, Mono ou oligo-articulaire : gros orteil, malléole, genou, poignet, doigts, coude
modifications anatomiques
touchées Main : aggravé par âge, la force de préhension, BMI et acti physique intense

Manifestations Si chronique : dépôts d'urate dans les tissus avoisinants les articulattions, dans le cartilage et
le rein
extra-articulaires
Diagnostic Rx : pincement unicompartimental, ostéophytes Arthrite aiguë linique
gonflement dur des articulation voir épanchement articulaire syndrome inflammatoire et hyperuricémie (attention diminue pendant les crises)
douleur à la mobilisation uricosurie
varus ou algus ponction articulaire et analyse du liquide synovial : aspect purulent blanc avec critaux
nodosité typiques en forme d'aiguilles
prise de sang : CRP, GB élevé lors de l'infection et mesure la vitesse de sédimentation Rx : non spécifique au stade précoce.
(augmente si enflammé)
Poussée inflammatoire : raideur matinale <1h, biologie non inflammatoire, synoviale
mécanique, Rx : ostéocondensation.

Diagnostic - digitale : IPP et IPD et rizhartrose Goutte aiguë : arthrite septique, arthropathies du métabolisme, RAA, rhumatisme
- genou : fémoro-tibiale, fémoro-patellaire inflammatoire
différentiel - coxarthrose:d+ aine, genou ou/et cuisse Goutte chronique modérée : PR, spondylo-arthrite, arthrose des mains.

Traitement Pas curatif mais pour diminution des douleurs et raideurs, améliorer les fonctions articulaires Stopper la crise et soulager la douleur, corriger l'hyperuricémie. Traiter les complications
et prévention structurelle. éventuelles.
Assouplissement, exercices aerobie et en résistance AINS, colchicine, corticostéroïde en intra-articulaire.
ttt médicamenteux : paracétamol, AINS non sélectifs,+ inhibiteurs de pompe à proton, AINS Ttt de l'hyperuricémie asymptomatique sans intérêt, régime alimentaire, traitement HTA,
cox-2 sélectif, analgésique, glucosamine ou chondorïtine, injection intra- dyslipidémie par fénofibrate, autre co-morbidités
articulaire (glucocoticoïdes, acide hyaluronique, ttt hypo-uricémiant : allopurinol, febuxostat conseillé si : > 2 -3 crise/an, goutte chronique,
ttt topique : AINS topique pour arthrose digitale. lithiase rénale coposé d'acide urique, facteurs de risque non modifiables, prise obligatoire de
Ttt alternatif : glucosamine/chondroamine sulfate (diminue la d+ et la dégradation) certains médicaments, maladies associées.
chirurgie : si d+ ou/et perte de fonction importante Si crises : colchicine , AINS
Maladies osseuses
Ostéoporose Maladie de Paget Ostéomalacie
Excès de remodelage de l'os entraîne un risque Affection localisée du squelette, phase de Ramollissement de l'os lié à un défaut ou un retard
accru de fracture . Masse osseuse basse et résorption osseusetrès importante suivie par une de minéralisation de la matrice osseuse organique
altération de la micro-architecture osseuse quand formation osseuse exubérante. Épaississement et à l'interface entre l'os calcifié et l'ostéoïde.
Description la résorption osseuse > formation osseuse. déformation osseuse , os de mauvaise qualité. Défaut de minéralisation
Maladie de l'ostéoclaste de forme génétique ou Causes : déficit de la vitamine D, malabsorption
virale. de vitamine D, déficit génétiques d'hydroxylation
de la vitamine, hypophosphatémie.
Surtout chez les personnes âgées, femmes après Prévalence variable mais plutôt vers la diminution Prévalence très variable
Étiologie et incidence ménopause, augmente avec l'âge chez sujet > 50 ans
Facteurs de risque : Age, DMO basse , antécédents Souvent asymptomatiques D+ osseuse diffuse, mal localisée
et fractures, BMI bas, histoire familiale de fracture D+ osseuses, déformation osseuse, symptôme D+ et faiblesse musculaire avec parfois des
Clinique de hanche, tabagisme actif, maladies neurologique de compression, surdité, fractures difficultés à marcher
inflammatoires, corticothérapie. pathologiques Hypocalcémie rare et modérée si présente.
Articulations touchées Surtout risques de fractures de hanche Lombaires, bassin et membre inférieurs
Causes secondaires d'ostéoporose :
Manifestations extra-
endocrinienne, maladie gastro-intestinale, maladie
articulaires du tissu conjonctifs, médicaments, autres.
DEXA pour mesure de la densité minérale osseuse Prise de sang : augmentation des marqueurs de Prise de sang : mesure de taux de vitamine D
(DMO) au niveau de la colonne lombaire et des turn-over (formation : phosphatase alkaline Radiographie : mécanisme phosphocalcique
Diagnostic hanches. Le T-score compare la DMO. Si < 2,5, le osseuse, ostéoclacine/résorption : C-telopeptide)
sujet est alors ostéoporotique. Radiographie
Scintigraphie osseuse
Diagnostic différentiel
Suppléments calciques Supplément de vitamines et de phosphore
vitamine D
Activité physique
Prévention des chutes
Arrêt du tabac
anti-résorbeurs : inhibiteurs de l'activité des
Traitement ostéoclastes (3 classes= biphosphonates,
denosumab anti-RANKL, raloxifène SERM),
augmentent la densité osseuse et sont anabolisants
(augmente l'activité des ostéoblastes)

Effets secondaires : ostéonécrose de la machoire


Maladies héréditaires du tissus conjonctif
Syndrome d'Elher Danlos Ostéogénèse imparfaite : maladie des os de verre
Maladie autosomique dominante du collagène Se manifeste par des factures, très hétérogènes allant de la
Trop de laxité, hypermobilité classés en 6 types : formation létale à la forme très peu sévère. Déficit de gène
- Classique type 1 et 2: luxation récidivante, peau hyper codant pour le pro-collagène du collagène de type 1.
extensible, mutation du collagène de type V Maladie systémique : polymiosite et dermatomyosites. Liées à
- Hypermobile de Type 3 : mutation autosomale dominante ou des inflammations.
Description récessive
- vasculaire de type 4 : très dangeraux lors de grossesse car Clinique : scléroses bleues, fractures, surdité
risque de rupture de l'utérus, mutation du collagène de type III Diagnostic :faiblesse musculaire proximale symétrique avec
- Cyphoscoliotiques de type 6 : hypermobilité, scoliose, relargage d'enzyme musculaire.
fragilité tissulaire, déficit en Lysyl hydroxilase Traitement : pas facile et souvent associé des cancer donc pas de
diagnostic très positif

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