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Introduction :
b. Biologique :
1. marqueurs sériques d’inflammation aiguë (Syndrome inflammatoire) :
* Un hémogramme : à la recherche d’une anémie inflammatoire (hb↘ plt↗),
* la VS à la première heure,
* un dosage de CRP sérique.
* L’électrophorèse des protéines sériques (augmentation des alpha2-globulines en lien
avec l’augmentation des protéines de l’inflammation).
*La présence d’un syndrome inflammatoire n’est en rien spécifique, mais permet, dans
la plupart des cas, de faire la part entre une atteinte dégénérative ou inflammatoire.
2. Examens sérologiques :
Les facteurs rhumatoïdes (FR) : sont des auto-anticorps, principalement
d’isotype IgM (parfois d’isotype IgG ou IgA), dirigés contre le fragment Fc (la
partie constante) d’IgG humaines et/ou animales. Leur détection est
historiquement réalisée par deux techniques.
pour la prescription, les termes de « latex » et de « Waaler-Rose » sont devenus
obsolètes et doivent être remplacés par le terme générique : « recherche de
facteurs rhumatoïdes ».
• La valeur diagnostique des ACPA varie en fonction de leur taux, du stade et/ou
de la durée d’évolution de la maladie.
• Analyse du liquide synovial : exceptionnellement réalisée, peut être
également informative : germe à l’examen direct, voire en culture (bacille de
Koch) en cas d’arthrite septique, mise en évidence en microscopie de cristaux
d’urate monosodique (goutte),
c. Radiologie :
• L’IRM apparaît comme l’examen de choix pour l’évaluation des tissus mous
articulaires et périarticulaires. Cet examen permet une évaluation des lésions
de l’appareil discal, des structures périarticulaires (capsulaire et synoviale).
L’IRM permet d’objectiver des lésions actives.
• Le scanner est l’examen permettant d’objectiver ce remodelage osseux. En
phase aigue, on observe une perte de la corticale. Les contours osseux sont
flous. En phase de cicatrisation, le nouveau condyle est bien observe au
scanner de même que sa recorticalisation.
• Le cone beam computed tomography (CBCT) permet une évaluation de l’os
des ATM et en particulier de l’état de l’os cortical.
IV. Traitement :
• Le traitement de la crise continue de reposer sur la colchicine et/ou les anti-
inflammatoires non stéroïdiens.
• La présence d’une maladie goutteuse (plus de trois crises) peut faire retenir
l’indication d’un traitement hypo-uricémiant (uricofreinateurs ou
uricoéliminateurs),
• Des mesures hygiénodiététiques d’usage.
Plusieurs thérapeutiques sont disponibles.
1. Les gouttières :
• Si l’occlusion n’est pas en cause dans le déclenchement des arthrites, il est clair que
les surcharges articulaires participent à l’aggravation de la maladie en favorisant les
résorptions osseuses.
• Une malocclusion prédisposant à ces augmentations de pressions sera un facteur
aggravant de l’arthrite.
• La gouttière permet une mise au repos de l’ATM et favorise ainsi la récupération
articulaire
• En cas d’absence de défauts majeurs d’occlusion, le port seul de la gouttière est
proposé.
• gouttière de libération occlusale, de décompression, ou de désengrènement, le principe
en est identique : assurer une diminution de la pression intra-articulaire.
2. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et autres traitements intra-
articulaires :
• Les anti-inflammatoires en injection intra-articulaire donnent dans un premier
temps de bons résultats, mais à long terme, les choses sont plus discutables,
favorisant l’ostéolyse.
• Par voie générale, les traitements médicamenteux peuvent apporter une
amélioration certaine sur la symptomatologie.
Conclusion :
• Bien que longtemps sous-estimées, les pathologies inflammatoires des ATM sont, en fait,
fréquentes. La prise en charge d’un patient porteur d’une PI doit faire évaluer les fonctions
articulaires à la recherche d’un processus rhumatismal .
• Dans ce contexte, certains signes doivent alerter le clinicien tels que des douleurs articulaires
de caractère inflammatoire, un profil hyperdivergent marqué ou tout autre signe témoignant de
dysfonctions de l’appareil discoligamentaire.
• Les données radiographiques permettent d’évaluer assez facilement les atteintes articulaires et
plus largement leurs conséquences sur l’architecture.