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LES RHUMATISMES ABARTICULAIRES

Professeur agrégé DIOMANDE Mohamed

Objectifs
1. Énumérer les principaux rhumatismes abarticulaires.
2. Exposer les facteurs étiologiques des rhumatismes abarticulaires.
3. Décrire les signes cliniques des périarthrites d’épaule.
4. Décrire les signes cliniques des tendinites du coude.
5. Décrire les signes cliniques des tendinites et bursite du genou et ténosynovites et
syndromes canalaires du poignet.

On entend par pathologie abarticulaire (ou juxta articulaire, ou périarticulaire) l’ensemble des
affections touchant les annexes articulaires (tendons et leurs gaines, bourses séreuses et
aponévroses, éléments vasculo-nerveux …)
Ce sont des pathologies extrêmement courantes en pratique rhumatologique, de
reconnaissance, en général, facile. Leur traitement est purement local, reposant sur la
corticothérapie locale, et parfois la chirurgie. Leur pronostic est le plus souvent bénin et reste
intimement lié à celui de la maladie causale.

I / - NOSOLOGIE
Les structures concernées dans les rhumatismes abarticulaires sont les suivantes :
1 - les tendons et leurs gaines déterminant des tendinites, des tenosynovites, des périarthrites.
2 - les bourses séreuses déterminant des bursites, des tendinobursites, des hygromas.
3 - les structures nerveuses déterminant les syndromes canalaires.
II/ -FACTEURS ETIOLOGIQUES
Ces affections peuvent accompagner une pathologie articulaire définie, infectieuse ou
inflammatoire (toutes étiologies, polyarthrite rhumatoïde notamment), en constituant alors
une des multiples localisations, ou être primitives.
Quand elles apparaissent primitives (au moins ¾ des cas), les affections abarticulaires sont
alors de nature dégénérative, en rapport avec des microtraumatismes répétés (professionnels
ou sportifs le plus souvent). Ce sont les « rhumatismes abarticulaires » proprement dits.
Les facteurs étiologiques peuvent être classés en 3 groupes :
A/ Facteurs « physiologiques »
 Le vieillissement : il est à l’origine de modifications biomécaniques et biologiques du
tendon : perte d’élasticité, fragilisation des structures conjonctives, apparition de micro-
foyers de dégénérescence plus ou moins étendus…
 Les facteurs métaboliques : déshydratation au cours de l’effort, troubles ioniques,
hyperuricémie…
 Certains états physiologiques : grossesse, post-partum…
B/ Traumatismes et microtraumatismes
 Les traumatismes :
 traumatismes directs à l’origine d’une contusion tendineuse (en fait rarement en
cause) ;
 traumatismes indirects surtout (mouvements forcés), pouvant entraîner un arrachement
de la zone ténopériostée.

 Les microtraumatismes constituent le facteur étiologique principal. Ils sont liés à


l’hyperutilisation des structures tendineuses, surtout chez le sportif. Ces
microtraumatismes peuvent, en effet, être à l’origine de foyers inflammatoires et de
microruptures. Ils sont d’autant plus nocifs qu’il s’y associe des troubles biomécaniques
(hyperlaxité, troubles statiques), ondes, facteurs technologiques.

C/- Facteurs technologiques (« technopathies »)


Ces facteurs sont parfaitement identifiés chez les sportifs.
 Inadaptation du matériel : mauvaise qualité des accessoires (raquettes, clubs,
chaussures…), des sols (sols en tartan, sols « tout-temps »), des chaussures…
 Inadaptation du geste technique. Ex. : mauvaise qualité du service au tennis.
 Mauvaise préparation à l’activité sportive : échauffement insuffisant ou mal conduit,
réhydratation insuffisante ou mal assurée.
III/- CARACTERISTIQUES COMMUNES
A/- CLINIQUE
Leur symptomatologie clinique, dans les formes primitives, est volontiers mécanique, les
symptômes apparaissent souvent dans des conditions identiques de posture ou de
mouvements. Des poussées inflammatoires aiguës peuvent de temps en temps émailler
l’évolution.
La douleur est localisée le long du tendon concerné. Un gonflement local peut être observé
lors des poussées congestives notamment dans les bursites et tendinobursites
B/- IMAGERIE
Les radiographies articulaires sont en règle normales (sauf les signes propres à la maladie
causale, dans les formes secondaires). Les signes souvent rencontrés sont des altérations
périarticulaires (densification, érosions des enthèses, calcifications des parties molles juxta-
articulaires).
L’échographie permet de faire le bilan morphologique des tendons.

IV/- FORMES TOPOGRAPHIQUES


A/ EPAULE
1/ PERIARTHRITE D’EPAULE (OU PERIARTHRITE SCAPULO-HUMERALE)

Elle est en rapport avec une dégénérescence des tendons des muscles de la coiffe des rotateurs
(sus épineux, sous épineux, sous-scapulaire, petit rond, long biceps), de degré et sévérité
variables.
Selon Neer (1972), ces lésions évoluent en 3 stades :
- hémorragie
- fibrose
- rupture
Elle correspond en fait à 4 (ou 5) tableaux cliniques distincts :
1-1 Epaule douloureuse simple (tendinite simple)
 Elle apparaît après 40 ans, sans cause précise ou après un refroidissement, un surmenage
inhabituel de l’épaule.
 C’est une douleur d’installation insidieuse, discrète ou modérée, intermittente ou très
rarement constante. Elle siège sur le moignon de l’épaule, irradiant quelquefois dans le
bras
 Elle s’accompagne d’une gène fonctionnelle concernant certains gestes usuels : se coiffer,
s’habiller, soulever un objet.
L’examen montre :
 Un ou plusieurs points douloureux :
 Sous-acromial (insertion du sus épineux sur la grosse tubérosité humérale)
 Deltoïdien (à l’insertion du muscle)
 Bicipital (au passage du tendon)
 Postérieur
 Un ressaut ou accrochage douloureux : le mouvement d’abduction réveille, à un angle
donné, une douleur qui cède quand le mouvement se poursuit, la douleur réapparaît lors
du retour du mouvement en sens contraire ou lors de sa répétition
 La lésion anatomique en cause est le plus souvent une tendinite du sus-épineux (mais il
peut s’agir d’autres tendons : sous-scapulaire, long biceps…).
 La radiographie peut être normale ou montrer souvent des calcifications périarticulaires,
ou une densification anormale du trochiter (zone d’insertion du tendon du sus-épineux).
Traitement :
 Guérison spontanée peut survenir au bout de quelques mois, mais un traitement est
souvent nécessaire : antalgiques, AINS. Mais surtout corticothérapie locale, le plus
souvent.
Mais l’évolution peut se faire vers des formes traînantes, récidivantes ou vers d’autres
formes cliniques (épaule hyperalgique, épaule bloquée)

1-2 Epaule hyperalgique (bursite)


Responsable d’une épaule douloureuse aiguë
 Elle succède en général à un plus ou moins long passé d’épaule douloureuse simple, et
correspond à une bursite micro-cristalline, par migration d’une calcification vers une
bourse séreuse.
 Elle se caractérise par une douleur extrême, vive de l’épaule, d’installation plus ou moins
brusque, avec des irradiations souvent multiples (vers le bras et l’avant-bras, vers le cou),
et de la fièvre ; ce tableau en impose souvent pour une arthrite septique.
Cette douleur augmente à la pression de l’épaule ou lors de toute tentative de mouvement
A l’examen :
 Le malade adopte une attitude de Dessault
 Le volume de l’épaule est parfois augmenté et l’on peut palper une fluctuation
superficielle chaude ; toute mobilisation est impossible du fait de la douleur
Les radiographies montrent le plus souvent
 Des calcifications péri-articulaires uniques ou multiples, de taille variable (d’un grain de
riz à une amande), de siège généralement sous-acromial
Traitement :
 Il repose sur les AINS, et/ou la corticothérapie locale, associée parfois à une
physiothérapie sédative locale.

1-3 Epaule pseudo-paralytique ou pseudobloquée (rupture de la coiffe des rotateurs)


 Elle correspond, le plus souvent, à une rupture de la coiffe des rotateurs.
 Elle survient parfois chez le sujet jeune sportif, après un effort violent ou à l’occasion
d’un effort banal sur un tendon déjà lésé.
Il existe de 2 tableaux : soit rupture brutale, complète (traitement chirurgical), soit rupture
progressive, partielle (rééducation fonctionnelle + traitement médical)
 C’est un tableau de pseudo-paralysie de l’épaule, chez un patient au passé douloureux ou
non, généralement à la suite d’un effort plus ou moins brusque ou violent (chute, effort
d’abduction du bras, lancer …). La douleur qui a précédé le tableau clinique s’estompe.
A l’examen :
 Discordance entre les mouvements passifs possibles (normalement exécutés par
l’examinateur) et les mouvements actifs impossibles (incapacité de lever bras).
Les aspects radiographiques principaux sont :
 l’ascension de la tête humérale
 la rupture du cintre gléno-huméral
 l’arthrographie : fuite du liquide de contraste dans les parties molles.
Le traitement comporte 2 volets :
 dans les cas simples : antalgiques et anti-inflammatoires, et surtout la rééducation
persévérante progressive.
 Dans les ruptures massives, ou en cas d’échec (et surtout chez les personnes jeunes), il fait
appel à la chirurgie (réfection des tendons de la coiffe).
1-4 Epaule bloquée ou épaule gelée ou frozen shoulder (capsulite retractile)

Elle se traduit par un enraidissement progressif et souvent insidieux, - parfois après une
période plus ou moins longue de douleurs assez souvent modérées à recrudescence
nocturne, - avec une abolition plus ou moins complète des mouvements de l’épaule.

A l’examen : il existe des points douloureux antérieur et sous-acromial et une limitation
des mouvements actifs et passifs ; on ne note aucun signe inflammatoire

L’épaule bloquée correspond à une capsulite rétractile, mise en évidence à l’arthrographie
par une réduction de la capacité articulaire. C’est une sorte d’algodystrophie de l’épaule,
primitive ou secondaire, notamment à un traumatisme ou un infarctus du myocarde.

Une récupération spontanée peut survenir après plusieurs mois d’évolution. Le traitement
actif permet de raccourcir les délais : antalgiques, infiltrations cortisoniques,
kinésithérapie.
5° - Epaule mixte est une association de tendinite et de capsulite rétractile.
B/ COUDE
1- EPICONDYLITES
1-1 Epicondylite latérale ou « tennis elbow »
 C’est une tendinite ou tendino-périostite d’insertion touchant les muscles extenseurs
épicondyliens, apparemment spontanée, mais en fait liée souvent à des micro-
traumatismes professionnels ou sportifs répétés (joueurs de tennis, golfeurs, marteau-
piqueurs …).
 Elle se traduit par une douleur de siège épicondylien (face externe du coude), irradiant
souvent dans l’avant-bras et/ou vers le bras, déclenchée ou exacerbée par les mouvements
de préhension ou de torsion.
 L’examen note :
- une douleur locale exquise à la palpation
- une douleur identique à l’extension contrariée du médius et de l’annuaire.
 Le traitement repose sur la corticothérapie locale (infiltration in loco-dolenti).
2° - Epicondylite médiale ou épitrochléite
 Elle est beaucoup plus rare ; c’est une tendinite ou tendino-périostite d’insertion des
muscles fléchisseurs. Elle se traduit par des douleurs de siège épitrochléen (face interne du
coude), irradiant vers le bras ou l’avant-bras, majorées par la flexion du coude et la
pronation forcée.
 Le traitement fait appel à la corticothérapie locale (infiltration in loco-dolenti).
C/ POIGNET
1- TENOSYNOVITES DU POIGNET
1-1 Ténosynovite de De Quervain
C’est la plus fréquente des tendinites du poignet
 Celle-ci correspond à une inflammation sténosante de la gaine synoviale commune aux
tendons du long abducteur et du court extenseur du pouce, au passage de la styloïde
radiale.
 Les formes primitives se rencontrent tout particulièrement dans les situations suivantes :
artisans et travailleurs manuels, secrétaires, sports de balle ou de raquette (tennis, golf,
ping-pong …), grossesse.
 Elle donne lieu à des douleurs siégeant sur la styloïde radiale, avec parfois une
tuméfaction locale allongée, asymétrique.
La douleur est réveillée à l’examen par l’inclination cubitale du poignet (manœuvre de
Filkenstein).
 Le traitement repose sur les infiltrations cortisoniques locales
1-2 Tendinopathies du versant cubital du poignet
1-3-1 Tendinopathies du cubital antérieur
Terrain : sports de raquettes ou de préhension
 une douleur du bord antéro-interne du poignet, bien corroborée à l’existence d’un œdème
et surtout d’une douleur palpatoire de ce bord cubital
 la flexion contrariée des 4ème et 5ème métacarpiens génère cette douleur du cubital antérieur
 Diagnostic : clinique sinon échographie ou IRM
 Traitement : repos sportif, AINS, rééducation
1-3-2 Tendinopathies du cubital postérieur
Terrain: tennis, le vélo de route, le VTT
 un œdème du passage du cubital postérieur en arrière de la styloïde
 une douleur palpatoire du tendon
 Diagnostic : clinique sinon échographie ou IRM
 Traitement : repos sportif, AINS, rééducation
2- LE DOIGT A RESSAUT
 Le doigt à ressort (ou doigt à ressaut) est dû à la présence d’un nodule tendineux à la face
palmaire de l’articulation interphalangienne en cause, gênant le coulissage du tendon lors
des mouvements de flexion-extension ; d’où des blocages fréquents du doigt en flexion,
souvent douloureux, cédant brusquement à l’effort, avec un ressaut.
 Diagnostic : clinique
 Le traitement fait appel à la corticothérapie locale.
3- SYNDROMES CANALAIRES
 Les syndromes canalaires traduisent la compression d’une branche nerveuse dans un défi
ostéo-fibro-ligamentaire inextensible.
 Les causes les mieux connues sont traumatiques, infectieuses, inflammatoires (polyarthrite
rhumatoïde, goutte …), générales (amylose, connectivites), endocriniennes (imbibition
hormonale de la grossesse, diabète, myxoedème, acromégalie …).
Mais la plupart du temps, ces affections sont apparemment primitives, favorisées par les
micro-traumatismes professionnels ou sportifs répétés (travailleurs manuels, artisans,
bricolage, sport de balle ou de raquette …).
 En cas d’évolution prolongée, s’installe une hypoesthésie, une diminution de la force
musculaire et une amyotrophie dans le territoire correspondant.
 L’électromyogramme (EMG) confirme le diagnostic, surtout dans les formes évoluées.
 Le traitement repose surtout sur les infiltrations cortisoniques locales, et parfois la
chirurgie dans les cas rebelles avancés.
3-1 Syndrome du canal carpien
 Il correspond à une compression du nerf médian dans le canal carpien.
 La symptomatologie est faite de douleurs et acroparesthésies dans le territoire du médian
(les 3 premiers doigts de la main), à type notamment de fourmillements, picotements,
engourdissements, sensation de brûlure ou de cuisson. Ces symptômes sont
essentiellement nocturnes empêchant souvent le sommeil, mais gênant parfois l’activité
diurne, surtout lors des activités manuelles délicates telles : écrire, coudre, tricoter …
 A l’examen ces acroparesthésies sont réveillées ou majorées par la flexion forcée du
poignet (signe de Phalen), et par la percussion du canal carpien (signe de Tinel). En cas
d’évolution prolongée elles s’accompagnent d’une amyotrophie thénarienne et d’une
diminution de la force musculaire du pouce.
 Le traitement fait surtout appel à la corticothérapie locale, et dans les cas rebelles, à la
chirurgie.
3-2 Syndrome du canal de Guyon
 Il est moins fréquent et correspond à une compression du cubital à la partie interne du
poignet, dans le canal de Guyon.
 Certains sports, comme la bicyclette, sont fréquemment en cause.
D/ HANCHE
1- Tendinite du moyen fessier
 Douleur à la face externe de la hanche dans la zone du grand trochanter (point d’insertion
du tendon du moyen fessier) apparaissant à la montée et descente des escaliers, lorsque le
patient veut se relever d’un siège bas ou sortir d’un véhicule
 Douleur à la palpation du grand trochanter
 Abduction contrariée déclenche une douleur dans la zone trochantérienne
 Diagnostic : plutôt clinique sinon échographie ou IRM
 Traitement : infiltration locale de corticoïde
2- Tendinobursites ischiatiques
 Rare, douleur de la fesse / mouvements, marche et position assise.
 Douleur à la pression de la tubérosité ischiatique.
3- Rétraction capsulaire
 Douleurs modérées de la hanche
 Réduction des mouvements
E/ GENOU
1-Tendinite de l’appareil extenseur
1-1 Tendinite du quadriceps
 Douleur sus-rotulienne à l’insertion du tendon quadricipitale à l’extension du genou
 Douleur à la palpation du tendon dans la zone sus-rotulienne
 Diagnostic : plutôt clinique sinon échographie ou IRM
1-2 Tendinite rotulienne
 Douleur sous-rotulienne à l’insertion du tendon rotulien à l’extension du genou
 Douleur à la palpation du tendon rotulien à l’extension du genou
 Diagnostic : plutôt clinique sinon échographie ou IRM
2-Tendinite de la patte d’oie
 Douleur en haut et en dedans du tibia, douloureux dans les exercices ou dans les
escaliers
 Quelques fois légère tuméfaction dans la zone
 Douleur à la palpation, à 3 à 4 cm sous l’articulation
 Diagnostic : plutôt clinique sinon échographie ou IRM
 Traitement : infiltration locale de corticoïde
3-Kyste poplité ou kyste de Baker
 Généralement causé par un trouble au niveau de l'articulation du genou, par exemple
de l'arthrite ou un déchirement du cartilage, qui entraîne la production par le genou
d'une quantité trop importante de liquide lubrifiant.
 Gonflement ou une sensation de tiraillement à l'arrière du genou
 Diagnostic : plutôt clinique sinon échographie
NB/ la rupture peut donner un tableau pseudo-phlébitique et peut nécessiter la
réalisation d’un échodoppler veineux des membres inférieurs pour éliminer une
phlébite
4-Hygroma ou bursite pré-rotulienne
 Douleur à la partie antérieure du genou
 Tuméfaction de la partie antérieure du genou
 L’articulation du genou est indemne
 Pas de choc rotulien
 Diagnostic : plutôt clinique sinon échographie
 Traitement : ponction + infiltration locale de corticoïde

F/ CHEVILLE ET PIED
1-Tendinite d’Achille
 Douleur dans le tendon d’Achille au dessus du talon, en marchant ou en montant des
escaliers
 Tuméfaction dans la zone du tendon d’Achille
 Diagnostic : plutôt clinique sinon échographie ou IRM
 Traitement : infiltration locale de corticoïde
2-Aponévrosite plantaire
 Inflammation des fascias plantaires
 douleur lancinante près du talon, laquelle peut être pire le matin au réveil au point
d’éviter l’appui du talon sur le sol
 Traitement : infiltration locale de corticoïde
3-Epine calcanéenne ou épine de Lenoir
 petite excroissance osseuse qui se forme à l’endroit où le fascia plantaire rejoint l’os
du talon (le calcanéum).
 la douleur que l'on associait jadis à cette excroissance s'explique en réalité par
l'inflammation du fascia. La plupart du temps, lorsque celle-ci est guérie, l'épine de
Lenoir demeure, mais ne provoque aucune douleur.
3-Maladie de Lederrhose
 fibromatose plantaire: épaississement nodulaire des fascias par prolifération de
fibroblastes
 nodules au niveau de la voûte plantaire. Fermes et élastiques, ces nodules sont
palpables sous la peau. Ils sont généralement localisés dans la portion centrale de la
voûte plantaire.
 elle peut aussi être à l’origine de douleurs et provoquer une gêne dans les
déplacements. Une douleur intense peut se manifester et rendre difficile la marche, la
course à pied et l’appui du pied au sol d’une manière générale

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