Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. Définir le priapisme
2. Décrire les différents type de
priapisme
3. Citer les principales étiologies
I - Généralités
1. Définition
Érection anormalement prolongée
au-delà de 4 heures, irréductible,
survenant en absence de désir
sexuel
I - Généralités
2. Intérêt
1. Épidémiologique
2. Diagnostique
1. Diagnostic positif est clinique
3. Thérapeutique
1. Urgence médico-chirurgicale
2. Délai de prise : avant la 6ème heure
4. Pronostique
1. Risque: survenue d’une impuissance
définitive
I - Généralités
3. Rappel anatomique
1. Constitution du pénis
1. 3 corps érectiles
1. 2 Corps caverneux (CC)
2. et 1 corps spongieux (CS)
I - Généralités
4. Anatomie pathologique
1. Macroscopie
1. Siège : corps caverneux
2. Classification actuelle de priapisme
1. Priapisme à bas débit ou ischémique
2. Priapisme à haut débit
3. Priapisme récidivant
I - Généralités
5. Épidémiologie
1. Âge de survenue
1. Adulte jeune, le plus souvent
2. Parfois l’enfant
3. Rarement le sujet âgé
2. Fréquence :
I - Généralités
5. Épidémiologie
1. Principales étiologies du priapisme
Hémopathies - Drépanocytose (5 %)
- Leucémie myéloïde chronique (< 1 %)
- Thalassémie majeure
- Thrombocytopénie essentielle
- Solutés hyperlipidiques
6. Physiopathologie
1. Priapisme à bas débit
1. Mécanisme de survenue
1. Trouble neuromusculaire par déséquilibre
neurologique otho/parasympathique aboutissant au
blocage de la recontraction des FMLC
2. Modification sanguin intracaverneux
(hyperviscosité sanguine) avec stase sanguine d’où
l’appellation ancienne de priapisme de stase
2. Conséquences
1. Anoxie des cc provoquant de douleurs
2. Fibrose des cc responsable
d’impuissance définitive
I - Généralités
6. Physiopathologie
1. Priapisme à haut débit
1. Mécanisme de survenu du priapisme
1. Formation d’une fistule artério-veineuse avec
hyperpression sanguine intracaverneuse
2. Conséquence
1. Absence d’anoxie et donc de douleur
2. pas d’évolution vers la fibrose caverneuse et
l’impuissance
3. Priapisme récidivant
1. Priapisme chronique, le plus souvent à bas débit
II - Signes
1. Type de description: Priapisme de stase
1. Signes cliniques
1. Symptômes révélateurs:
1. Érection anormalement prolongé, sans désir
sexuel
2. Associée parfois à des douleurs au stade avancé
(au-delà de 6 heures)
2. Examen clinique
1. Interrogatoire
1. Précise le terrain (age, tares, antécédents,
recherche une étiologie)
2. Renseigne sur le priapisme: début, contexte
de survenue, délai écoulé
II - Signes
3. Examen physique (complet,
méthodique, malades complètement
dévêtu)
1. Signes généraux: sont normaux, le plus
souvent, mais peuvent être anormaux
et sont liés à l’étiologie
1. Signes physiques:
1. Pénis tendu, rigide, veines turgescente
2. Palpation, érection limitée au corps
caverneux, épargnant le corps
spongieux. Le gland est flasque.
3. Le reste de l’examen est normal
II - Signes
4. Examens paracliniques.
1. Recherchent une étiologie
2. Examens de routine
1. Hémogramme :
1. numération formule sanguine
(polyglobulie, leucémie,)
2. Numération des plaquettes
3. Électrophorèse de l’hémoglobine
II - Signes
3. Examens spécialisés
1. Gazométrie du sang caverneux obtenu par
ponction caverneuse pour préciser le type
de priapisme
1. PO2 « pression partielle en oxygène »
2. PCO2 « pression partielle en gaz carbonique »
3. PH.
• Priapisme ischémique sévère si
1. PO2 < 30 mm HG,
2. PCO2 > 30 mm HG,
3. PH acide < 7,25
II - Signes
5. Évolution
1. Non traité ou traiter tardivement,
l’évolution se fait vers l’impuissance
définitive
2. Bien traité (vu tôt et traitement adapté)
la guérison est la règle
II - Signes
2. Formes clinique
1. Forme compliquées
3. Priapisme à haut débit
1. De meilleurs pronostic
1. Érection moins rigide
2. Contexte de traumatisme
3. Douleur peu importante
4. Pulsation artérielle parfois visibles
5. Confirmation diagnostique
1. Clinique par ponction de sang rouge artériel des cc
2. Échodoppler pulsé pénien
3. De moins en moins par artériographie sélective pudendale
(artère honteux interne)
II - Signes
4. Priapisme récidivant
1. Grave. Chaque épisode laisse des
séquelles et expose de plus en plus à
la fibrose
5. Formes selon le terrain
1. Forme de l’enfant
1. est le plus souvent d’origine
drépanocytaire
2. Est parfois négligée par l’enfant et par
les parents
II - Diagnostic positif
Se fait devant:
1. l’érection normal prolongée
jusqu’à 3 heures de temps
À l’examen, les corps caverneux et
le corps spongieux (le gland) sont
en érection
2. L’infiltration néoplasique des
corps caverneux
III- Traitement
1. But
1. Obtenir une détumescence
2. Éviter la récidive immédiate ou à
distance
3. Éviter les séquelles érectiles
III - Traitement
2. Moyens
1. Médicaux
1. De la douleur: antalgique (paracétamol),
sédatifs (diazépam)
2. Decompressive
1. ponction évacuatrice et lavage des cc au sérum
physiologique puis pansement compressif
2. Fistule caverno-spongieuse, évacuation lavage
des cc
3. Assurer la contraction des FMLC
1. Injection intracaverneuse d’un alpha stimulant
1. étiléphrine « effortil » 10 mg
2. Phényléphrine « néosynéphrine » 5 mg
3. Répéter l’injection 10 à 20 minutes en cas
de persistance
III- Traitement
3. Surveillance:
1. À vie
4. Pronostic
1. Fonction de la précocité du traitement
et de l’absence de récidive
5. Prévention
Surveillance et information des sujet à
risque
Conclusion
Le priapisme
1. est une érection prolongé de plus
de 4 heures sans désire sexuel
2. C’est une urgence urologique
3. Son traitement consiste à obtenir
la détumescence
4. Son risque majeur est
l’impuissance érectile définitive par
fibrose des corps caverneux
Références
1. Kabbaj Hamza. Le priapisme.
http://urologie-chu-mondor.aphp.fr/_enseignement/Externes/priapisme.pdf
2. Aoun F., Roumeguère T. Traitement médical et chirurgical du priapisme
spontané et iatrogène. EMC – Urologie- [18-380-A-10] - Doi :
10.1016/S1762-0953(09)40659-9
3. Droupy S., Giuliano F. Priapismes. Prog Urol, 2013, 23, 9, 638-646 /
https://www.urofrance.org/base-bibliographique/priapismes
4. ROUPRET M., BELEY S., TRAXER O., KIRSCH-NOIR F., JOUANNET P.,
JARDIN A., THIOUNN N. Prise en charge du priapisme chez les
patients drépanocytaires. Prog Urol, 2005, 15, 392-397