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II. Clinique
Les signes qui permettent d’aboutir au diagnostic de NIC peuvent être :
- des données de l’interrogatoire (notion d’uropathie, antécédents répétés d’infections urinaires, prises
médicamenteuses…)
- des signes liés à la cause de la néphropathie (signes évoquant une sarcoïdose, un syndrome de Sjögren, une
drépanocytose)
- des signes liés à la découverte d’une insuffisance rénale chronique ou d’une anomalie telle que protéinurie
de faible débit, hématurie microscopique, leucocyturie
- une fréquente polyurie avec nycturie
- une HTA d’apparition plus tardive que dans les autres néphropathies chroniques (stade 4 et 5).
- En général, l’insuffisance rénale évolue très lentement (perte de 2 à 4 ml/min par an).
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Faculté de médecine- Alger Néphrologie نبالء الزيانية
Aux stades avancés, des lésions vasculaires et des lésions de glomérulosclérose apparaissent au sein
de la fibrose.
- Lésions microscopiques :
Infiltrat inflammatoire interstitiel
Fibrose interstitielle
Atrophie tubulaire.
Toute la difficulté repose sur l'étiologie
V. Etiologies
- Trois grandes étiologies (NIC)
Infectieuses Urologiques
Toxiques Médicamenteuses
Maladies systémiques Métaboliques
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Pyélonéphrite xanthogranulomateuse
- Variété rare et inhabituelle de PNC d'origine infectieuse.
- Adulte, plus souvent de sexe féminin, 5ème à 6ème décade.
- Atteinte le plus souvent unilatérale.
- Cliniquement : douleurs du flanc, fièvre, perte de poids, nausées...
parfois plusieurs années avant le diagnostic.
- Bilan biologique : syndrome inflammatoire.
- Examen des urines : pyurie, protéinurie.
- Germes incriminés :
Escherichia Coli, Proteus mirabilis,
Staphylococcus aureus
Infiltrat inflammatoire granulomateux composé de macrophages spumeux, de cellules géantes, de
lymphocytes, de plasmocytes et de PNN.
Définition Le RVR est la régurgitation de l’urine vésicale dans l’uretère et les cavités excrétrices intrarénales
par anomalie congénitale de la jonction urétero-vésicale.
Tableau - L’infection urinaire est le 1er signe révélateur : cystites récurrentes et fièvre inconstante
clinique - Douleur per mictionnelle ascendante.
- Tardivement : polyurie-polydipsie avec nycturie (perte du pouvoir de concentration)
Signes UIV - examen utile mais néphrotoxique
radiologiques - elle montre les signes indirects :
↑ calibre urétéral
Hypotonie ou dilatation des cavités rénales.
UCR - A réaliser après élimination d’infection urinaire
- Preuve directe du reflux :
Traitement - Antibiothérapie selon l’ECBU
- Chirurgie anti-reflux
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- NTIC non urologiques :
Métaux lourds :
- Cadmium : fibrose interstitielle hypocellulaire, prédominant dans le cortex externe.
- Plomb : fibrose interstitielle plus ou moins inflammatoire.
Rechercher dans les cellules tubulaires proximales des inclusions intranucléaires
rondes, homogènes, entourées d'un halo clair.
- Lithium : fibrose interstitielle plus ou moins inflammatoire.
Rechercher la présence de kystes corticaux.
Aspects microscopiques
- Reins de petite taille, asymétriques dans 50% des cas.
- Fibrose interstitielle étendue, peu cellulaire, plus marquée dans le cortex
superficiel.
- En dépit de l'arrêt du traitement dégradation de la fonction rénale se poursuivant
sur une période de 6 mois à plusieurs années.
- 50% des cas, atypies urothéliales avec carcinomes urothéliaux.
-
Néphropathie endémique des Balkans
Etiologie demeure incertaine
- Néphropathie de cause environnementale.
- Rôle d'une mycotoxine évoquée : ochratoxine A parasitant les silos de céréales des
villages endémiques,
- Similitudes avec la néphropathie à l'acide aristolochique
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NTIC NTIC - Elle complique les déplétions potassiques franches et
Métaboliques hypokaliémique prolongées (+3 ans).
/ kaliopénique - Causes :
Diurétique et les laxatifs.
Diarrhée chronique.
Mal nutrition chronique.
Hyperaldostéronisme
primitif.
Traitement : correction de la déplétion potassique.
NTIC - Causes :
hypercalcémique Hyperparathyroïdie primitive .
Intoxication à la vit D ou sels alcalins de calcium. .
Sarcoïdose.
Diagnostic : Hypercalcémie + néphrocalcinose
Autres Cystinose, Oxalose, hyperuricémie
Néphropathies - Sarcoïdose
associées à un - Maladie de Gougerot Sjögren
contexte - Lupus érythémateux systémique
dysimmunitaire - TINU syndrome
- NTI à IgG4
- NTI à Ac anti-membrane basale tubulaire
TINU syndrome
- Histologie : infiltrat constitué de lymphocytes, plasmocytes, monocytes-
macrophages et éosinophiles (1/3 des cas)
- Etiologie inconnue.
- Lien avec prise médicamenteuse suspecté.
- Diagnostics différentiels : sarcoidose, Sjogren, Wegener, lupus…
VI. Traitement
Traitement de l’étiologie
VII. Conclusion
La NIC est une maladie silencieuse qui peut évoluer malheureusement vers l’IRC, d'où l’intérêt de la
diagnostiquée Rapidement
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الشيخ صالح الفوزان حفظه الل اإليمان بالقضاء والقدر يريحك من الشكوك واألوهام واألحزان