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Le 12 octobre 2022
Étiologies principales
Des troubles vésicosphinctériens neurologiques.
- traumatismes crâniens
- démences
- leucoencéphalopathies
– encéphalites
- fractures du sacrum
- queue de cheval
- corne antérieure
Cysto-manométrie : +++
Principe : remplissage progressif de la vessie par un fluide ou un gaz par
l’intermédiaire d’une sonde vésicale perforée munie de capteurs de pression.
But : enregistrement de l’évolution de la pression vésicale lors du remplissage
progressif de la vessie
Traitement :
Les buts du traitement des vessies neurologiques sont :
1) Surtout préserver la fonction rénale et éviter le retentissement sur le haut
appareil. Ce but principal est réalisé en essayant de :
- maintenir des pressions vésicales basses lors du remplissage et de la miction
- éviter le reflux vésico-rénal
- diminuer les épisodes d’infection urinaire
2) assurer, si possible, la continence urinaire et diminuer ou éviter les fuites
urinaires.
A) Traitement de l’hyperactivité vésicale :
- Les anticholinergiques : entraînent une diminution de l’amplitude des contractions
vésicales et une augmentation de la capacité vésicale maximale.
- La neuromodulation S3 : la racine S3 est stimulée de façon cyclique par une
électrode implantée chirurgicalement.
- La chirurgie : indiquée en dernier recours
- L’injection de toxine botulique dans la paroi vésicale :
- L’autosodage +++ : Introduit par Lapides en 1972, la pratique de l’autosondage a
révolutionné le traitement des vessies neurologiques. ) Traitement de l’hypoactivité
vésicale :
- Les parasympathicomimétiques : parasympathicomimétiques directs (urécholine)
ou indirects (prostigmine, pyridostigmine).
- Le traitement de choix est ici aussi l’autosondage. Il est indiqué en cas de rétention
complète, si le résidu post-mictionnel est supérieur à 100 ml ou s’il existe des
complications urinaires (infections urinaires récurrentes).
C) Traitement des troubles sphinctériens :
1) Traitement de l’hypertonie sphinctérienne et de la dyssynergie :
- Les alphabloquants : diminuent les résistances uréthrales en agissant sur les fibres
musculaires lisses du col et de l’urèthre. Leur efficacité est variable.
- La chirurgie à type de sphinctérotomie endoscopique est très rarement pratiquée. -
La aussi le traitement de choix est l’autosondage.
2) Traitement de l’hypotonie sphinctérienne :
- Les sympathicomimétiques (néosynéphrine) : augmentent le tonus urétral.
La surveillance est basée sur le calendrier mictionnel et la mesure du résidu post-
mictionnel par sondage ou par échographie.