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ED3
Troubles de l’équilibre
RT : Charlotte Bigand, Sarah Haoud Date : 23/03/2021
RB : Julien Brésil, Amanda Lim et Laurie Bonnet Prof : Dr Bardel
PLAN DU COURS
I. 1er cas clinique ....................................................................................................................... 2
A. Présentation du cas ..................................................................................................................... 2
B. Examen clinique ........................................................................................................................... 2
II. Syndrome cérébelleux .......................................................................................................... 3
A. L’Équilibre .................................................................................................................................... 3
B. Rappels anatomiques .................................................................................................................. 3
a) Sur le plan anatomique ................................................................................................................................. 4
b) Sur le plan phylogénétique ............................................................................................................................ 4
c) Sur le plan fonctionnel ................................................................................................................................... 4
C. Rôles du cervelet ......................................................................................................................... 5
D. Sémiologie cérébelleuse ............................................................................................................. 5
a) Sur le plan fonctionnel ................................................................................................................................... 5
b) Démarche clinique ......................................................................................................................................... 6
E. Conclusion du cas clinique n°1 ..................................................................................................... 7
III. 2ème cas clinique ................................................................................................................. 8
IV. Syndrome vestibulaire ....................................................................................................... 8
A. Physiologie de l’équilibre ............................................................................................................ 8
B. Rappel d’anatomie ....................................................................................................................... 9
a) Système vestibulaire périphérique ................................................................................................................ 9
b) Système vestibulaire central ......................................................................................................................... 9
C. Sémiologie .................................................................................................................................. 10
D. Syndrome vestibulaire central ou périphérique ..................................................................... 11
E. Conclusion du cas clinique numéro 2 ......................................................................................... 11
V. QCMs d’entrainement ...................................................................................................... 12
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I. 1er cas clinique
A. Présentation du cas
Monsieur H. âgé de 28 ans, consulte pour troubles de l’équilibre apparus depuis quelques jours sans nausées
ni vertiges ni vomissements. Il dit aussi que sa voix a changé, il a du mal à articuler, avec un discours haché,
comme si les mots étaient entrecoupés.
Le but est de savoir comment s’orienter face à un patient présentant des troubles de l’équilibre et des
vertiges, savoir par quoi commencer ainsi que l’examen clinique et les examens complémentaires à réaliser.
B. Examen clinique
Lors de l’examen clinique, on commence par vérifier l’état de conscience, de vigilance du patient ainsi que
son orientation temporo-spatiale. Puis on doit continuer systématiquement par l’interrogatoire et
l’examen physique.
En neurologie l’interrogatoire représente 80 % de l’examen clinique. Il faut poser les questions classiques
sur les symptômes : Chez qui ? Depuis quand ? Quel type ? Localisation ? Facteurs déclenchants ?
Intensité ? Etc.
Pour l’examen physique, il n’y a pas vraiment d’auscultation, l’inspection est importante notamment au
niveau de la marche ou de la stabilité debout. Cela permet d’avoir une grosse part d’information sur le
syndrome en cours. D’autre part c’est majoritairement qui permettent de tester les grandes fonctions en
neurologie.
Avant de commencer l’examen neurologique, il faut poser des questions sur ses antécédents.
Dans le cas du patient n°1, c’est la première fois qu’il a de tels troubles de l’équilibre. L’interrogatoire ne
révèle rien de particulier, en dehors du fait qu’à 18 ans il a vu double (= diplopie) pendant 2 ou 3 jours et
dont il a complétement récupéré́ avant même de consulter pour cela.
Lorsqu’il y a diplopie, il faut toujours chercher à savoir si elle est monoculaire ou binoculaire. C’est-à-dire
si lorsque l’on ferme un œil on voit toujours double, auquel cas elle est monoculaire et a une origine
ophtalmologique (problème avec la rétine ou les zones de réfraction) ou on ne voit plus double avec un
œil fermé auquel cas elle est binoculaire et a une origine neurologique (SNC, SNP ou muscles
oculomoteurs).
A l’examen neurologique :
La marche spontanée et la marche en suivant une ligne droite : c’est ce qu’on appelle la marche en tandem
ou la manœuvre du funambule.
Effectivement, dans ce cas clinique, la marche du patient est ébrieuse. Il marche en élargissant son
polygone de sustentation, les bras écartés du tronc. Les enjambées sont courtes et irrégulières. Il n’arrive
pas à marcher en suivant une ligne droite, il se dirige tantôt trop à gauche, tantôt trop à droite comme s’il
était ivre.
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Lors de la manœuvre de Romberg, c’est-à-dire lorsqu’il lui est demandé de rester debout pieds joints, il est
obligé d’écarter les pieds et oscille dans tous les sens. Ce n’est pas aggravé à la fermeture des yeux, donc
il n’y a PAS de signe de Romberg. De plus, les tendons des jambiers antérieurs se contractent sans cesse :
c’est ce qu’on appelle la danse des tendons.
Pris séparément tous ces signes ne sont spécifiques d’aucune maladie c’est l’ensemble des symptômes qui
font un syndrome (En neurologie seul quelques signes sont pathognomoniques).
Par exemple la marche en tandem peut être altérée ou mal faite ou non faite par le patient dans n’importe
quelle ataxie qu’elle soit d’origine proprioceptive, vestibulaire ou cérébelleuse mais aussi dans le cas d’une
paraparésie ou d’une parésie d’un membre.
A l’inverse la marche ébrieuse oriente vers une ataxie cérébelleuse et la marche talonneuse vers un
trouble de la sensibilité profonde.
B. Rappels anatomiques
Le cervelet est constitué́ de 3 lobes :
• Partie antérieure
• Partie postérieure
• Partie floculo-nodulaire
Cette répartition est importante sur le plan fonctionnel car les 3 fonctions du cervelet qui sont : l’équilibre,
le tonus musculaire et la coordination des mouvements correspondent, respectivement, sur le plan
neuro-fonctionnel aux structures médianes, intermédiaires et latérales.
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a) Sur le plan anatomique
b) Sur le plan
phylogénétique
3. Néocérébellum : composé des lobes cérébelleux : ce sont les structures les plus récentes du point de
vue de l’évolution. Ils reçoivent des afférences corticales motrices et prémotrices et contrôlent les
mouvement fins et rapides des membres. Ils permettent la coordination et la précision des
mouvements. (Présent chez les mammifères)
Sur le plan phylogénétique les parties les plus médianes sont les plus anciennes et les parties périphériques
les plus récentes.
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• Zone intermédiaire (pas de limite claire avec les lobes latéraux) : Responsable du tonus et de la
coordination spatio-temporelle. Reçoit des afférences proprioceptives. Envoie des efférences
au noyaux moteurs du thalamus qui lui envoie des informations au cortex moteur.
C. Rôles du cervelet
• Contrôle des mouvements volontaires.
• Balance agonistes/antagonistes = le tonus musculaire.
• Coordination des mouvements.
• Apprentissage supervisé et automatisation des mouvements par la mémoire procédurale motrice
avec régulation du gain des réflexes : par exemple quand on fait du vélo, le cervelet intègre les
informations, retient les mouvements et les reproduit de manière automatique.
• Cognition et affectivité́ : contrôle des fonctions exécutives, végétatives et émotionnelles. Pour
autant ce n’est pas sa fonction principale
D. Sémiologie cérébelleuse
a) Sur le plan fonctionnel
Elle se manifeste par une incoordination des mouvements = ataxie, un syndrome du tonus et une
incoordination spatio-temporelle, en l’absence de tout déficit sensitif ou moteur, touchant selon le siège
de l’atteinte :
• Le tronc,
• Les membres,
• Les yeux,
• La voix (ce qui explique la dysarthrie de notre patient).
• ROT pendulaires.
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3. Troubles de l’exécution du mouvement :
• Incoordination dans l’espace : ce sont des troubles de la métrie, troubles d’évaluation dans
l’espace, on retrouve :
o L’asynergie : absence de coordination dans le temps et dans l’espace. Elle est traduite par
une décomposition du mouvement.
b) Démarche clinique
Cette partie récapitule l’examen clinique à réaliser pour rechercher un syndrome cérébelleux.
1. La marche et l’équilibre :
• La marche spontanée : recherche d’une marche spontanée ébrieuse, une marche en tandem
impossible (non spécifique du syndrome cérébelleux) : le malade ne parvient pas à suivre une
ligne droite.
• La station debout, pieds joints, bras et index tendus (manœuvre de Romberg) : instable non
aggravée à la fermeture des yeux.
2. Le tonus musculaire
• Manœuvres passives
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3. La coordination
• Les troubles de la coordination dans le temps : recherche d’une dyschronométrie avec un Top
départ, d’une adiadococinésie avec les marionnettes et d’un tremblement intentionnel,
• L’asynergie : incoordination tant spatiale que temporelle avec à l’accroupissement des talons qui
ne se décollent pas.
Diagnostique étiologique :
• Cela peut être dû à un AVC mais il y a peu de chance que ça se produise chez une personne jeune
sauf dans le cas d’une dissection des artères cervicales, plus particulièrement artères vertébrales,
qui est généralement due à un facteur mécanique ou traumatique.
• Cela peut être une tumeur : en effet il y a des tumeurs du jeune du type épendymome, astrocytome,
mais dans ce cas, cela s’accompagnerait d’autres signes. De plus une tumeur se développe d’une
manière progressive alors que chez notre patient les signes ne datent que de quelques jours.
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Il s’agit de coupes d’IRM cérébrale en séquence FLAIR : tout ce qui est en blanc représente des plaques
d’inflammation (sur la 1ère image). Cela confirme le diagnostic de SEP car ce sont des lésions de la
substance blanche typique de la SEP, notamment en périventriculaire. Le syndrome cérébelleux observé
est dû à la lésion visible sur la 3ème image (tache blanche dans la région ponto-cérébelleuse).
Ø Dans ce cas clinique c’est probablement une OAIM, ophtalmoplégie internucléaire antérieure, atteinte
typique de la sclérose en plaque.
Par ailleurs elle signale qu’elle entend de moins en moins bien de l’oreille droite, ce qui lui semble un peu
jeune pour devenir dure d’oreille. Lorsqu’elle marche elle a peut-être une légère tendance à dévier vers la
droite et quand elle est debout, pieds joints, elle oscille un peu les yeux ouverts. Il existe une déviation des
index vers la droite et un nystagmus horizontal avec secousse rapide vers la gauche.
En dehors de ces signes l’examen neurologique montre seulement des signes frustes : les cils qui
apparaissent plus longs sur l’œil droit quand on demande à la patiente de fermer le plus fortement possible
les paupières. Quand on lui demande de gonfler les joues le plus fort possible et de résister lorsque l‘on
appuie sur les 2 joues, on note une moindre résistance du côté droit.
On note un petit effacement du sillon nasogénien à droite. Quand on lui demande de montrer les dents, la
bouche restante fermée, on ne les voit que du côté gauche. La sensibilité des joues et de toute la face (y
compris cornéenne) est normale.
La patiente présente des troubles de l’équilibre avec un symptôme essentiel : elle nous dit d’emblée avoir eu
un épisode vertigineux intense (très caractéristique). Il s’agit très probablement d’une atteinte vestibulaire.
La triade nausée, sueur, pâleur correspond à des signes neurovégétatifs.
• Le système vestibulaire : il informe sur la position dans l’espace et le mouvement du corps à l’aide
des liquides de l’oreille interne.
• Le système proprioceptif : permet une forme de sensibilité, si tous les nerfs de la sensibilité sont
coupés et qu’on ne sent pas nos doigts même s’ils marchent on ne peut pas savoir leur position dans
l’espace.
• Le système visuel.
L’équilibre dépend également de l’intégrité du SNC qui interprète les données du système sensoriel ainsi
que d’un système effecteur, l’appareil musculaire.
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B. Rappel d’anatomie
a) Système vestibulaire périphérique
Le vestibule est un organe lié à la cochlée dans l’oreille interne. Il est constitué de 3 canaux semi-
circulaires et de 2 macules : l’utricule et le saccule. Chacun de ces 5 composants donne une information
spécifique des mouvements qui sont exercés.
Le mouvement de fluide dans les canaux semi-circulaires correspond à la rotation de la tête autour :
Les informations cheminent via le nerf cochléo-vestibulaire (VIII) au noyau vestibulaire où il est constitué
de deux contingents : la partie cochléaire est latérale tandis que la partie vestibulaire est médiale. Le nerf
VIII sort du tronc cérébral au niveau de l’angle ponto-cérébelleux, schématiquement c’est l’angle entre le
pont et le bulbe.
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C. Sémiologie
Note du RT : Il est important de faire la différence
entre les symptômes décrits par le patient et les
signes que l’examinateur trouve lors de son examen
clinique.
1. Examen de la marche :
• La marche spontanée,
• La marche en tandem.
Ø Le patient dévie du côté atteint. Deux manœuvres permettent de sensibiliser cette déviation :
• L’examinateur fait faire au patient 5 pas en avant 5 pas en arrière, on observe une marche en étoile
dans le cas du syndrome vestibulaire qui dévie du côté atteint.
Tiré du collège des enseignants de neurologie : Cette déviation est beaucoup moins systématique dans les vertiges
centraux, où le syndrome vestibulaire est dit dysharmonieux, par opposition avec le syndrome vestibulaire périphérique.
2. Examen de la station debout par la manœuvre de Romberg : le patient se tient debout, pieds joints,
index tendus avec d’abord les yeux ouverts puis fermés. Dans le cas d’un syndrome vestibulaire, lorsque
le patient ferme les yeux, il tombe vers le côté atteint, c’est le signe de Romberg vestibulaire.
3. Déviation des index : elle se fait dans un plan horizontal, du même côté que le signe de Romberg dans
le syndrome vestibulaire périphérique. La déviation peut être spontanée ou au piétinement aveugle
lors de la manœuvre de Fukuda.
4. Nystagmus : mouvement involontaire rythmique conjugué fait de secousses inégales une lente et une
rapide, il est défini par convention par sa phase rapide même si ce n’est pas la phase où le vestibule est
atteint.
5. Vertige :
• C’est le maître symptôme du syndrome vestibulaire. Il n’est pas à confondre avec la sensation
vertigineuse qui correspond plutôt à une sensation de malaise qu’un vertige.
• Il se définit par une illusion de déplacement du sujet par rapport aux objets environnants ou des objets
environnants par rapport au sujet.
• Lorsqu’il est intense et très souvent quand il est périphérique, il s’accompagne de signes végétatifs
: nausées, vomissements, pâleurs, sueurs.
NB : Devant un patient présentant des vertiges il est toujours important de demander s’il a des signes végétatifs, si c’est
le cas, on est quasiment assuré que c’est d’origine périphérique.
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NB2 : La manœuvre de Romberg permet de tout tester en même temps et de savoir d’emblée s’il s’agit d’une ataxie
cérébelleuse, proprioceptive ou vestibulaire :
• Le signe de Romberg proprioceptif comporte des oscillations en tous sens de l'axe du corps lors de la
fermeture des yeux.
• A différencier du signe de Romberg vestibulaire comporte une inclinaison latérale lente et progressive après
la fermeture des yeux.
1. Syndrome vestibulaire périphérique dans le cas d’une atteinte du labyrinthe ou du nerf vestibulaire :
• Présence d’un vertige rotatoire intense avec très souvent des signes végétatifs (nausées/
vomissements,
• Déviation axiale à la marche en étoile, Romberg vestibulaire latéralisé, déviation axiale des index,
Ø Ce syndrome est dit harmonieux car il y a une déviation axiale homogène. Il est généralement
complet, c’est-à-dire que tous les signes vestibulaires sont présents.
2. Syndrome vestibulaire central dans le cas d’une atteinte des noyaux vestibulaires ou du lobe
floculo-nodulaire du cervelet :
Ø Ce syndrome est dit incomplet et dysharmonieux. Les signes sont inconstants et mal caractérisés.
Sa présentation est identique à un syndrome cérébelleux, l’imagerie permet de les différencier.
Non, la patiente se plaint également d’une baisse de l’audition de l’oreille droite ce qui nous oriente vers
une atteinte cochléaire (atteinte du VIII).
Elle présente également des signes de paralysie faciale périphérique puisque tous les étages de la face
sont impliqués (atteinte du VII). La sensibilité faciale n’est pas atteinte (pas d’atteinte du V)
Pour que le VII et le VIII soient touchés ensemble, la lésion (périphérique) ne peut être située qu’en arrière
du labyrinthe (rétrolabyrinthique), par exemple dans l’angle ponto-cérébelleux, avant que le nerf auditif et le
nerf facial n’arrivent dans leurs noyaux, dans le tronc cérébral.
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Ces images d’IRM cérébrale montrent un neurinome, aussi appelé schwannome. Il s’agit de la tumeur la plus
fréquente du nerf VIII, c’est une tumeur bénigne traitée par Gamma-Knife et rarement par chirurgie de nos
jours.
Wiki : Le Gamma knife est un appareil utilisé pour des traitements neurochirurgicaux en radiothérapie stéréotaxique,
délivrant de façon très localisée une dose élevée de rayonnements ionisants.
V. QCMs d’entrainement
QCM 1. A propos du cervelet, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A. Le paléocérébellum est la partie du cervelet qui gère l’équilibre.
B. Le paléocérébellum est composé du vermis et de la partie intermédiaire.
C. Le néocérébellum permet la précision des mouvements.
D. Le néocérébellum est composé du lobe floculo-nodulaire.
E. Le lobe floculo-nodulaire reçoit des afférences vestibulaires.
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QCM 6. Concernant la sémiologie vestibulaire, quelles sont les réponses exactes ?
A. La marche est examinée par le signe de Romberg
B. La déviation des index peut être favorisée par la manœuvre de Fukuda
C. La marche en étoile est réalisée en demandant au patient d’effectuer 3 pas en avant et 3 pas en arrière
D. Le vertige est le maître symptôme du syndrome vestibulaire
E. Il n’y a pas de Romberg dans le syndrome cérébelleux
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