Vous êtes sur la page 1sur 6

Introduction

Une infection sexuellement transmissible (IST), est une infection qui se transmet entre partenaires au
cours de rapports sexuels. Cette infection peut donner lieu à une maladie infectieuse comme le Sida,
autrefois appelée maladie vénérienne, le nom provenant de Vénus, déesse de l'amour. L'infection peut
être multiple (plusieurs agents infectieux à la fois). Le risque d'infection peut être réduit par l'utilisation
de protections appropriées incluant surtout les préservatifs masculins et féminins. Quelles sont les
stratégies de lutte contre l'expansion des IST dont le Sida?

I- Définition
SIDA: Syndrome d'Immunodéficience Acquise est une maladie causée par un effondrement des
défenses immunitaires après l'exposition au virus VIH, et qui se transmet par voie sanguine ou sexuelle.

VIH est l'acronyme de Virus de l'Immunodéficience Humaine. Il s'agit d'un virus qui attaque les cellules
de système immunitaire et qui les détruit ou altère leur fonctionnement.

Les IST sont les infections transmises lors des rapports sexuels non protégés. Il existe une trentaine
d'IST, dues à des agents infectieux comme virus, des bactéries ou des parasites.

II- Présentation des IST: Le cas du Sida

• Les différents types d'IST


Il existe différents I.S.T. dont le VIH(virus), l’hepatite B ( virus) , herpes (virus), syphilis(bacterie),
clamidia( bacterie) gonocoque(bacterie), chancre mou(bacterie), mycoplasme(bacterie), trichomonas
(protozoaire) et condylomes(verue genital) qui sont les principaux. Il existe donc tout types d’I.S.T.
( virus, bacterie, protozoaire... etc) on va vous en presenter un (01): le VIH

LE SIDA L’agent infectieux est le VIH ( (Virus d’Immunodéficience Humaine). Il touche le systeme nerveux
et les defensent immunitaires. Le VIH est étroitement lié aux virus entraînant des maladies semblables
au sida chez les chimpanzés , le virus d'immunodéficience simien (VIS). Il existe plusieurs théories sur
l'origine du sida, mais il est communément admis que le VIH-1 est une mutation du VIS. La transmission
chez l'homme a été rendue une contamination par voie sanguine. La contamination le VIH désorganise
le système immunitaire en infectant les lymphocytes T CD4+ qui sont les cellules qui coordonne le
système immunitaire.

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) cible le système immunitaire et affaiblit les défenses de
l’organisme contre de nombreuses infections et certains types de cancer que les personnes ayant un
système immunitaire en bonne santé peuvent combattre. Avec l’altération et la suppression du
fonctionnement des cellules immunitaires par le virus, une immunodéficience s’installe progressivement
chez les sujets infectés. La fonction immunitaire est classiquement mesurée par la numération des
cellules CD4.

Le stade le plus avancé de l’infection à VIH est le syndrome d’immunodéficience acquise (sida), qui en
l’absence d’un traitement peut mettre des années à apparaître selon la personne. Ce stade se définit par
l’apparition de certains cancers, d’infections ou d’autres manifestations cliniques sévères à long terme.

• Les manifestations cliniques du VIH-SIDA


Les symptômes induits par le VIH varient en fonction du stade de l’infection. Si les personnes vivant avec
le VIH ont tendance à présenter la plus forte contagiosité au cours des premiers mois, nombreuses sont
celles qui ignorent leur situation jusqu’à des stades plus avancés. Dans les premières semaines qui
suivent l’infection initiale, les sujets peuvent rester asymptomatiques ou manifester un syndrome
grippal avec de la fièvre, des céphalées, un érythème ou un mal de gorge.

À mesure que l’infection affaiblit peu à peu le système immunitaire, d’autres signes et symptômes
peuvent apparaître, comme un gonflement des ganglions lymphatiques, une perte de poids, de la fièvre,
de la diarrhée et de la toux. En l’absence de traitement, de graves maladies sont susceptibles de se
déclarer comme une tuberculose, une méningite à cryptocoque, des infections bactériennes sévères ou
certains cancers, tels que des lymphomes ou le sarcome de Kaposi, entre autres.

• Transmission du VIH-SIDA
Le VIH peut se transmettre par l’échange de liquides corporels provenant de personnes infectées
comme le sang, le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales. Il peut aussi se transmettre de la
mère à l’enfant pendant la grossesse et lors de l’accouchement. On ne peut être infecté par les contacts
de la vie courante tels que baiser, étreinte, poignée de mains ou partage d’objets personnels, d’eau ou
de nourriture.

Il est important de noter que les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement antirétroviral et
dont la charge virale est supprimée ne transmettent pas le virus à leurs partenaires sexuels. Il est donc
essentiel d’assurer un accès précoce au traitement antirétroviral et un soutien visant à maintenir les
patients sous traitement non seulement pour améliorer la santé des personnes vivant avec le VIH, mais
aussi pour prévenir la transmission du virus.

• Les facteurs de risques au VIH-SIDA


Parmi les comportements et les situations qui accroissent le risque pour un individu de contracter une
infection à VIH, figurent : la pénétration anale ou vaginale non protégée ; la présence d’une autre
infection sexuellement transmissible (IST) – syphilis, herpès, chlamydiose, gonorrhée ou vaginose
bactérienne par exemple ; le partage, lors de l’injection de drogues, d’aiguilles, de seringues, d’autres
matériels d’injection ou de solutions contaminés ; les injections, les transfusions sanguines à risque, les
greffes de tissus, les actes médicaux qui amènent à couper ou percer la peau dans des conditions non
stériles ; et les piqûres d’aiguille accidentelles, notamment chez les agents de santé

• Traitements
La maladie induite par le VIH peut être gérée au moyen de schémas thérapeutiques reposant sur une
association de trois médicaments antirétroviraux ou plus. À l’heure actuelle, le traitement antirétroviral
ne guérit pas de l’infection à VIH, mais supprime activement la réplication du virus dans l’organisme et
permet au système immunitaire de se renforcer et de reconstituer sa capacité à combattre les infections
opportunistes et certains cancers.

Depuis 2016, l’OMS recommande d’administrer à vie un traitement antirétroviral à toutes les personnes
vivant avec le VIH : enfants, adolescents, adultes, femmes enceintes et femmes allaitantes,
indépendamment de leur statut clinique ou de leur numération des CD4.

En juin 2021, 187 pays avaient déjà adopté cette recommandation qui couvre 99 % des personnes vivant
avec le VIH dans le monde. En plus de la stratégie consistant à traiter tous les patients, l’OMS
recommande de mettre rapidement en place un traitement antirétroviral pour toutes les personnes
vivant avec le VIH, y compris en le proposant dès le jour même du diagnostic à celles qui sont prêtes à le
commencer. En juin 2021, 82 pays à revenu faible ou intermédiaire ont déclaré avoir adopté cette
politique et environ la moitié d’entre eux ont confirmé l’avoir mise en œuvre à l’échelle nationale.

Dans le monde, 28,2 millions de personnes vivant avec le VIH recevaient un traitement antirétroviral en
2021. Le taux mondial de couverture était de 73 % pour ce type de traitement en 2020. Il n’en reste pas
moins qu’il faut redoubler d’efforts pour généraliser le traitement, en particulier pour les enfants et les
adolescents. En effet, seuls 54 % [37-69 %] des enfants recevaient un traitement antirétroviral à la fin de
2020.

III- Les moyens de lutte contre le Sida.

• La prévention au VIH-SIDA
Au niveau individuel, on peut réduire le risque d’infection par le VIH en limitant l’exposition aux facteurs
de risque. Parmi les principales démarches de prévention du VIH, souvent associées entre elles,
figurent :
l’utilisation du préservatif masculin ou féminin ;

le dépistage et conseil pour le VIH et les IST ;

le dépistage et le conseil pour une mise en relation avec les services de prise en charge de la tuberculose
;

la circoncision médicale volontaire de l’homme ;

l’utilisation de médicaments antirétroviraux à titre préventif ;

la réduction des effets nocifs pour les consommateurs de drogues par injection ; et

l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH.

• Action de l'OMS face au Sida


La Soixante-Neuvième Assemblée mondiale de la Santé a approuvé une nouvelle Stratégie mondiale du
secteur de la santé contre le VIH, 2016-2021. Celle-ci définit cinq orientations stratégiques qui sous-
tendront les mesures prioritaires à prendre par les pays et l’OMS au cours des six prochaines années, à
savoir :

des informations pour cibler les actions (connaître l’épidémie et la réponse à fournir sur son territoire) ;

des interventions visant un impact donné (couvrir la gamme des services nécessaires) ;

des services dispensés dans une optique d’équité (couvrir les populations ayant besoin des services) ;

des solutions financières viables (couvrir les coûts financiers des services) ; et

des innovations pour accélérer les progrès (être tourné vers l’avenir).

L’OMS coparraine le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Elle dirige, au
sein du Programme, les activités relatives au traitement et aux soins liés au VIH et celles concernant ce
virus et la co-infection VIH-tuberculose. Elle coordonne avec l’UNICEF les travaux sur l’élimination de la
transmission mère-enfant du VIH.

• Action de L'ONU face au Sida.


La plupart des nouvelles infections chez les enfants et les adolescents surviennent en Afrique
subsaharienne, qui constitue l’épicentre de l’épidémie. Pour rompre le cycle des nouvelles infections et
des décès, il est impératif de dépister les enfants, leur mère et les adolescents et de leur fournir un
traitement. L’une des grandes priorités de l’UNICEF est de s’attaquer aux facteurs structurels – la
pauvreté, le manque d’éducation et la violence – qui exposent les populations, en particulier les
adolescentes et les jeunes femmes, au risque de contracter le VIH.

Le traitement et la prévention en faveur des enfants et des adolescents constituent les deux domaines
d’action de l’UNICEF pour enrayer les infections au VIH et les décès imputables au sida. L’obtention de
résultats durables dans ces domaines requiert un engagement accru, de meilleures politiques et
davantage de financement à l’échelle mondiale, régionale et nationale.

L’UNICEF est déterminé à éradiquer le sida d’ici à 2030, conformément aux cibles mondiales, et à
faciliter l’accès aux services liés au VIH. Nous travaillons avec un éventail de partenaires à tous les
niveaux dans plus de 190 pays, que ce soit des organisations populaires ou des gouvernements, ou
encore des partenaires mondiaux de la lutte contre le VIH.

Prévenir les nouvelles infections au VIH et améliorer l’accès au dépistage et à des traitements qui
sauvent des vies sont les piliers des interventions de l’UNICEF en matière de VIH. Nous nous sommes
fixé des objectifs ambitieux pour mettre fin au sida dans les résultats de notre plan stratégique ainsi que
dans le cadre « Start Free, Stay Free, AIDS Free », pour lequel nous agissons en tant que chef de file à
l’échelle mondiale et nationale.

• Les interventions inclusives en matière du VIH.


L’UNICEF travaille avec des gouvernements et des partenaires mondiaux afin de mobiliser des
ressources au profit des enfants. Parallèlement, l’organisation forge des partenariats avec des personnes
séropositives ou touchées par le VIH, en particulier des mères, des enfants et des adolescents.

Le Comité national coréen pour l’UNICEF, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida
(ONUSIDA), SIDA-Sweden ( partenariat géré par le Fonds des Nations Unies pour la Population), le
Comité de Hong Kong pour l'UNICEF, et les États-Unis sont les cinq principaux contributeurs aux
interventions de l’UNICEF en matière de VIH.

N’oublions pas les donateurs individuels qui agissent par l’intermédiaire des comités nationaux, qui
restent le socle des activités de l’UNICEF à travers le monde.

IV- Conseils
Faites le dépistage de temps en temps et surtout si vous avez pris des risques, si vous présentez des
symptômes d’infection au VIH ou d'autres virus, bactéries etc.
Conclusion
Pour conclure, il est nécessaire d'insister sur l'importance du dépistage. Il faut absolument sensibiliser
les plus jeunes aux dangers du SIDA, car cette épidémie est partout, comme une épée de Damoclès au
dessus de nous tous. Parfois, la confiance en un partenaire ne suffit pas : on s'ignore souvent séropositif.
Aucune vaccination n'est disponible à ce jour, et aucun traitement ne permet de guérir du SIDA. Il faut
penser à se protéger, et surtout, en parler et se faire dépister.

Vous aimerez peut-être aussi