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Partie I 

I. Définition de Verus l’hépatite :

L’hépatite est une inflammation du foie qui peut causer une myriade de problèmes de
santé et être mortelle. Il existe cinq souches principales du virus de l’hépatite, appelées types
A, B, C, D et E. Bien qu'elles causent tous des maladies du foie, ces souches présentent des
caractéristiques très différentes, notamment en ce qui concerne les modes de transmission, la
gravité de la maladie, la répartition géographique et les méthodes de prévention. En
particulier, les types B et C entraînent des maladies chroniques chez des centaines de millions
de personnes et, ensemble, sont la cause la plus fréquente de cirrhose du foie, de cancer et de
décès liés à l’hépatite virale. On estime que 325 millions de personnes dans le monde vivent
avec l’hépatite B et/ou C, et pour la plupart, le dépistage et le traitement restent hors de
portée.

II. La prévalence des hépatites selon L’OMS :


1. En Algérie :

En Algérie, Pour optimiser la qualité de prise en charge des malades atteints


d'hépatites virales dont le nombre dépasse les 320 000 pour l'hépatite C et environ un million
pour d'hépatite B, la caisse nationale des assurés sociaux s'est engagée à rembourser les
médicaments des hépatites virales dont le traitement coûte plus de 144 millions de centimes
par malade. En plus du coût de traitement, les malades déboursent de leur poche près de
50.000 de dinars pour les frais des examens complémentaires et 50 000 autres pour des
examens de suivi. Il convient de noter qu'un budget de 3 milliards de dinars a été alloué pour
le dépistage et la prise en charges des hépatites durant l'an 2008.
Et pour conclure, il faut mieux prévenir que guérir car la prise en charge des malades
coute cher à l'état1.

2. En Afrique :
L’OMS estime à environ 2 milliards le nombre de personnes exposées au VHB dans
le monde.
En 2015, environ 257 millions de personnes dans le monde vivaient avec une infection
chronique par le VHB (une prévalence estimée à 3,5%) .L’Afrique est la zone géographique
avec la deuxième prévalence la plus élevée au monde (6,1%) après l’Asie (6,2%).
L'Afrique subsaharienne est particulièrement touchée, avec des prévalences de plus de
8% dans de nombreux pays représentant dans l'ensemble 60 millions de personnes vivant avec
une infection chronique par le VHB .
En 2015, sur l'ensemble des 1,34 millions de décès liés aux hépatites virales dans le
monde, 66% étaient attribuables à l'hépatite B, soit environ 900 000 décès (2,5).

1
Viganò M, Grossi G, Loglio A, Lampertico ,Treatment of hepatitis B: Is there still a role
for interferon? ,Liver Int, 2018,p38
Sur le continent africain et en Afrique subsaharienne, l'hépatite B a causé
respectivement 136 000 et 61 000 (18) décès en 2015-2016. Par ailleurs, dans les pays où la
prévalence de l’hépatite B s’élève à plus de 10%, la mortalité liée à l'infection peut atteindre
3% de la mortalité totale, surpassant celle liée à la poliomyélite avant l'introduction du
vaccin .
De plus, en Afrique subsaharienne, les décès dus au carcinome hépatocellulaire associé
au VHB surviennent à un âge plus jeune (médiane : 38,9 ans) par rapport à d'autres régions
telle que la région du Pacifique occidental (médiane : 54,5 ans), causant ainsi davantage
d'années de vie perdues et de pertes économiques 2.
Sur le plan mondial, la prévalence de l’infection chronique par le VHC est
comprise entre 2% et 3% soit 71 millions d’individus (2,20). En 2016, environ 399 000
personnes étaient décédées des suites des complications associées au VHC (cirrhose ou
carcinome hépatocellulaire).
Ces décès représentaient par ailleurs 30% de la part de mortalité liée à l’ensemble des
hépatites virales. Les données épidémiologiques sur l’infection par le VHC en Afrique sont
très limitées mais suggèrent que cette région est l’une des plus touchées dans le monde par
cette infection avec environ 19 millions d’adultes souffrant d’une infection chronique par le
VHC en 2015.
Les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) en seraient
particulièrement touchées avec environ 2,3 millions de co-infections VIH/VHC et 13 une part
de mortalité importante imputables aux hépatites virales .
L'Égypte est le pays qui détient la prévalence la plus élevée (17,5%) sur le continent et
dans le monde .
L’Afrique subsaharienne détient également le plus lourd fardeau de la maladie dans le
monde avec 10,2 millions de personnes infectées par le VHC chronique .
Une méta analyse menée en 2015 a suggéré une prévalence globale du VHC de 2,98%
en Afrique subsaharienne et avec des zones très touchées telles que l’Afrique Centrale et
l’Afrique Australe où la prévalence s’élève à 16,26% et 6,40% respectivement .
Sur la base de la séroprévalence, les donneurs de sang auraient la plus faible prévalence
(1,78%), après les femmes enceintes (2,51%), les personnes vivant avec le VIH (3,57%) et la
population générale (5,41%) (22).
Le VHC est également la deuxième cause de maladie hépatique en phase terminale et de
mortalité liée au carcinome hépatocellulaire en en Afrique subsaharienne. Le nombre estimé
de décès dus à la cirrhose a presque doublé entre 1980 et 2010, passant de 53 000 à 103 0003

2
World Health Organization ,GLOBAL HEPATITIS REPORT, 2017 [Internet]consulté le :
15/03/2023 du site suivant : https://apps.who.int
3
Healthline, How Long Does Hepatitis C Live Outside the Body? , publié en 2017 sur
l’internet , consulté le : 15/03/2023 du site suivant : https://www.healthline.com
Partie II

I. Le provoque de cancer par le Verus d’hépatite :


1. Hépatite B :
L'Organisation mondiale de la santé estime que 257 millions de personnes souffrent
d'une infection chronique par le virus de l’hépatite B (VHB) dans le monde. En 2015, près de
900.000 personnes sont décédées des suites d’une hépatite B, notamment de cirrhose ou de
cancer du foie.
Il est pourtant possible de prévenir l’hépatite B avec des vaccins sûrs et efficaces. 4.
L’hépatite B est une maladie du foie. Due à un virus (virus de l'hépatite B ou VHB)
présent dans les liquides biologiques (sang, sperme, sécrétions vaginales, etc.), elle peut se
transmettre par relations sexuelles, contact avec le sang, transmission de la mère à l’enfant au
moment de l’accouchement.
On observe également des transmissions au sein de familles ou collectivités par la
salive, de petites blessures ou le partage d’objets personnels (rasoir, brosse à dents...). Dans
neuf cas sur dix, les adultes contaminés ne ressentent aucun symptôme. Quand la maladie se
manifeste, les symptômes sont une jaunisse, une décoloration des selles, de la fatigue et un
malaise qui peut persister plusieurs mois.
Dans un cas pour 1.000, l’infection évolue en hépatite fulminante, mortelle dans 80 %
des cas. Alors que 5 à 10 % des adultes contaminés, avec ou sans symptômes, deviennent des
« porteurs chroniques » susceptibles de transmettre le virus, 90 % des nouveau-nés
contaminés deviennent « porteurs chroniques ». L’hépatite B chronique peut évoluer vers la
cirrhose ou le cancer du foie.
Diagnostic biologique de l'hépatite B
Il repose sur la détection des constituants du virus, en particulier l'antigène (Ag) HBs
(HB pour hépatite B, et S pour antigène de surface présent au niveau de l'enveloppe du virus
de l'hépatite B) et sur la présence de marqueurs indirects que sont les anticorps dirigés contre
les protéines virales. La présence de l'antigène HBs, si elle date d'au moins 6 mois, témoigne
d'une forme chronique de l'hépatite B5.
2. Hépatites C :
La cirrhose apparaît après de nombreuses années pendant lesquelles l’organe a connu
une inflammation chronique qui peut être due à une consommation excessive et régulière
d’alcool, une infection par le virus de l’hépatite B et/ou C, mais aussi à des maladies rares.
Pendant les premiers temps de l’inflammation, les cellules du foie se régénèrent en
formant un tissu cicatriciel fibreux : on parle alors de fibrose. Avec le temps, la fibrose peut
évoluer en cirrhose ; à ce stade, le foie ne peut plus assurer normalement ses fonctions
habituelles.
Un cancer peut se développer dès le premier stade d’altération de la fibrose ; à l’inverse,
une personne atteinte de cirrhose ne développera pas forcément de cancer du foie. L’origine

4
HEPATITIS in Africa WHO African Region 2016-2020 [Internet]. Consulté le :
16/03/2023 du site suivant : https://www.afro.who.int/sites/default/files/2017
5
Article de sur le nouvel arrêté concernant la vaccination contre l'hépatite B des
professionnels de santé, internet, publié en 2022, consulté : le 16/03/2022
de la cirrhose et les paramètres personnels (âge, sexe, hygiène de vie…) influent sur le risque
individuel de développer un cancer6.

II. Signalisation sur les hépatites :


1. Hépatite B :
Le virus de l'hépatite B (HBV) est un agent pathogène humain, très contagieux,
responsable de pathologies hépatiques telles que la cirrhose ou le carcinome hépatocellulaire.
Il appartient à la famille des Hepadnaviridae dont les membres infectent différentes espèces
animales et provoquent des hépatites aiguës ou chroniques.
Bien que les connaissances concernant la biologie moléculaire de ces virus aient
beaucoup progressé durant les vingt dernières années, le processus d'entrée du HBV dans les
hépatocytes est toujours inconnu.
En effet, les mécanismes permettant l'adsorption des virus sur la membrane
plasmique, leur pénétration dans la cellule, ainsi que la libération de leur nucléocapside n'ont
pas encore été élucidés.
Dans ce contexte, l'objectif de cette revue est de faire un point sur les connaissances
acquises sur l'étape d'entrée virale du HBV en présentant les données recueillies sur
l'attachement des virus, leur internalisation, la libération des nucléocapsides et leur adressage
jusqu'au noyau des cellules infectées7.

2.Hépatites C :
Le génome et les protéines du VHC. A. Le génome viral consiste en un ARN simple
brin positif de 9,6 kb. Il code pour une polyprotéine d’environ 3 000 acides aminés. Cette
région codante est encadrée en 5’ par une séquence non codante de 341 nucléotides (nt),
contenant un site d’entrée du ribosome (IRES), et en 3’ par une séquence non codante
essentielle à la réplication virale, de longueur variable.
La polyprotéine virale est clivée pour former des protéines structurales (la protéine de
core et les deux protéines d’enveloppe E1 et E2), servant à l’assemblage du virus, et les
protéines non structurales (de NS2 à NS5b), servant à la maturation de certains domaines de
la polyprotéine et à la formation d’un complexe de réplication de l’ARN viral.
Ces protéines non-structurales et structurales sont séparées par une petite protéine
hydrophobe appelée p7, dont le rôle structural ou non structural n’est pas encore bien précisé.
Les protéines structurales sont engendrées par un clivage réalisé entièrement par des
peptidases cellulaires présentes au niveau du réticulum endoplasmique (RE), alors que les
protéines non structurales sont produites par la protéase virale (NS2/NS3). B.
Les protéines structurales sont associées à la membrane du RE grâce à une succession
de peptides d’initiation et de terminaison de transfert dans la polyprotéine.
Sur la face luminale du RE, la peptidase cellulaire du signal libère les protéines
d’enveloppe E1 et E2.

6
Dr. Jean Faivre, cancers du foie : les facteurs de risque, concours fait à l'Université de
Bourgogne, Dijon, France en 2014.
7
Charlotte Lepère-Douard, Philippe Gripon, entrée du virus de l’hépatite B ,France,
2010 ,p84
La protéine de core subit un clivage additionnel par la peptidase du peptide signal, ou
SPP (signal peptide peptidase)8.

8
Philippe roingeard et christophe hourioux, virus de l’hepatite C et gouttelettes lipidiques,
publié sur l’internet le 5/ Mai/ 2007,p461-464 ,paris, consulté le 16/03/2023 di site suivant :
:https://doi.org

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