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I-Introduction :
Les hépatites virales, affections sporadiques ou épidémiques, sont le plus souvent bénigne
mais dans certains cas l’évolution est défavorable d’emblée ou après passage à la chronicité.
Les causes les plus courantes d’hépatite virales sont : l’hépatite A, l’hépatite B, l’hépatite c,
l’hépatite D et l’hépatite E.
II- Epidémiologie :
1) Virus de l’hépatite A :
2) Virus de l’hépatite B :
-Voie sexuelle.
3) Virus de l’hépatite C :
4) Virus de l’hépatite D :
5) Virus de l’hépatite E :
III- Virologie :
1) Virus de l’hépatite A :
2) Virus de l’hépatite B :
3) Virus de l’hépatite C :
4) Virus de l’hépatite D :
C’est un virus à ARN. C’est un virus défectif qui ne peut se multiplier qu’en présence du
virus de l’hépatite B.
5) Virus de l’hépatite E :
IV- Clinique :
1) Virus de l’hépatite A :
Les formes symptomatiques, très rare chez l’enfant, sont fréquentes et parfois sévères chez
l’adulte.
-Cytolyse hépatique jusqu’à 100 fois la normale avec une prédominance des ALAT
(ALAT>ASAT).
-Le syndrome d’insuffisance hépatocellulaire est absent ou modéré : l’albumine sérique est
n,ormale, le TP est normale ou légèrement diminué.
2) Virus de l’hépatite B :
L’infection par le VHB peut entrainer une hépatite aigue plus ou moins sévère, voire
fulminante.
Dans la majorité des cas, elle est asymptomatique. Si symptomatique, elle donne le même
tableau clinique que l’hépatite A.Le signe principal est l’asthénie. Les formes ictériques
typiques représentent moins de 10% des cas.
A la biologie :
-Cholestase hépatique.
-le syndrome d’insuffisance hépatocellulaire est plus fréquent qu’en cas d’hépatite A.
3) Virus de l’hépatite C :
La forme aigue est le plus souvent asymptomatique. Les formes ictériques sont rares et les
formes fulminantes inexistantes ou exceptionnelles.
Les symptômes ne sont pas spécifiques : fatigue, nausées, douleurs de l’hypochondre droit,
suivis par l’apparition d’urines foncées et d’un ictère. Ils sont semblables à ceux observés au
cours d’autres hépatites virales.
A la biologie :
En cas d’hépatite aigue :
-Cholestase hépatique.
-Le syndrome d’insuffisance hépatocellulaire est plus fréquent qu’en cas d’hépatite A.
4) Virus de l’hépatite D :
A la biologie
5) Virus de l’hépatite E :
Le tableau clinique est le même noté au cours des hépatites virales aigues avec un syndrome
pseudo-grippal qui peut être associé à un ictère.
A la biologie on note une cytolyse d’intensité variable plus ou moins une cholestase.
V- Diagnostic virologique :
1) Virus de l’hépatite A et E :
Le diagnostic de ces hépatites est sérologique. Il repose sur la mise en évidence d’IgM
spécifiques. Les IgG persistent toute la vie et permettent de connaitre le statut immunitaire
vis-à-vis de cette infection.
2) Virus de l’hépatite B :
Les anticorps anti HBc apparaissent rapidement après l’infection. Les IgM anti-HBc
traduisent une infection récente par HBV. Les IgG anti HBc persistent toute la vie et
témignent d’une infection ancienne.
3) Virus de l’hépatite C :
4) Virus de l’hépatite D :
VI- Evolution :
1) Virus de l’hépatite A :
Les formes fulminantes sont exceptionnelles et observées surtout après 40 ans. L’hépatite A
n’évolue jamais vers la chronicité, mais on peut observer des formes prolongées ou à
rechutes.
2) Virus de l’hépatite B :
L’infection par le virus de l’hépatite B (VHB) est le plus souvent peu ou asymptomatique. Les
formes fulminantes représentent environ 1% des formes aigues symptomatiques.
L’évolution vers la chronicité (<6mois) est observée dans environ 10% des cas.
Les facteurs favorisants sont le jeune âge (nouveau nés++), le sexe masculin,
l’immunodépression.
L’hépatite B favorise la survenue d’une cirrhose (2% par an). L’incidence du carcinome
hépatocellulaire est élevée (6% par an) chez les sujets ayant une cirrhose associée à une
hépatite chronique.
3) Virus de l’hépatite C :
L’hépatite C évolue vers la chronicité dans plus de 70% des cas. L’évolution de l’hépatite C
vers la cirrhose est fréquente (20% après 10 ans d’évolution d’une hépatite C chronique) . Le
risque de survenue d’un hépatocellulaire chez les sujets atteints d’une cirrhose associée à
l’hépatite C et également élevée : 20% cinq ans après le diagnostic de cirrhose.
4) Virus de l’hépatite D :
5) Virus de l’hépatite E :
L’hépatite E est habituellement bénigne mais peut être grave surtout chez la femme enceinte.
1) Virus de l’hépatite A :
Repos
Traitement symptomatique
Pas de traitement antiviral
La corticothérapie est contre indiqué
2) Virus de l’hépatite B :
En cas d’hépatite aigue :
Repos.
Traitement symptomatique.
En cas d’hépatite chronique :
Le traitement est indiqué dans certaines situations selon la réplication virale et le stade de
l’infection.
3) Virus de l’hépatite C :
En cas d’hépatite aigue :
Le traitement aigue C est recommandé chez tous les patients à partir de la 24ème semaine
après la date supposée de contamination.
En cas d’hépatite chronique :
Le traitement de l’hépatite chronique C est indiqué chez tous les patients chez qui le
diagnostic est confirmé quelque soit le stade de l’infection.
4) Virus de l’hépatite D :
5) Virus de l’hépatite E :
En cas de forme bénigne :
Le traitement est symptomatique.
Pas d’indication à un antiviral.
En cas de forme grave :
Le traitement symptomatique est associé à un traitement antiviral.
1) Virus de l’hépatite A et E :
Mesures d’hygiène : lavage des mains.
Lutte contre le péril fécal.
Vaccination.
Déclaration obligatoire.
2) Virus de l’hépatite B :
Vaccination/ Sérothérapie.
Limitation des actes à risque de transmission : chez le personnel soignant, de rapports sexuels
protégés, asepsie rigoureuse en cas de piercing, tatouage.
3) Virus de l’hépatite C :
Dépistage chez les donneurs de sang.
Stérilisation des endoscopes et des pinces de biopsie.
Chez les toxicomanies : sevrage ou seringues à usage unique.
Proscrire l’usage partagé de tout outil de toilette.
4) Virus de l’hépatite D :
Limitation des actes à risque de transmission : chez le personnel soignant, rapports sexuels
protégés, asepsie rigoureuse en cas de piercing, tatouage.