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EXPOSE VIROLOGIE

HEPATITE D

MEMBRES DU GROUPE
TABSOBA MADINA ALIMA
ZAPRE LABAYE AICHA
ZARE GUERBAN DENIS
PLAN

INTRODUCTION
I-STRUCTURE
II-MODE DE TRANSMISSION
III-SYMPTOMES ET DIAGNOSTIC
IV-PREVENTION ET TRAITEMENT
CONCLUSION
Introduction

• L’hépatite est une inflammation du foie, le plus souvent


provoqué par une infection virale.
• Il y a cinq principaux virus de l’hépatite: A, B, C, D, E. Notre
étude portera sur l’hépatite D qui a été découvert en 1977 par
Mario Rizzetto.
STRUCTURE

• Le virus de l’hépatite D est un agent infectieux très spéciale car il est nu sans
enveloppe. Le VHD est composé d’un ARN circulaire ( de 1,75 kb) et d’un anti gène
Delta, fixé au génome du virus. Il a le plus petit génome de virus connue.
• Le VHD est un virus défectif car il a absolument besoin de la présence de la
présence du virus de l’hépatite B (VHB) pour fonctionner. Le virus D est « tout nu »
et il se sert de l’enveloppe du VHB pour devenir un « vrai virus » bien méchant.
• Le VHD a une réplication autonome, mais en l’absence d’infection par le VHB qui
lui fourni une enveloppe décente, les particules virales du VHD ne peuvent pas
« sortir » de la cellule hépatique et le VHD est alors très peu pathogène. Le virus
Delta est un virus satellite du VHB, « un chiffonnier » récupérant les vielles
enveloppes vides de la B pour l’assemblage final de ses particules infectieuses,
enveloppes produites en grande quantité chez les porteurs chroniques de
l’antigène HBs (hépatite B chronique active).
• Le virus D a une double enveloppe a sa sortie de la cellule hépatique, l’enveloppe
externe est constitué d’antigène HBs du VHB. La synthèse de l’enveloppe interne,
formée par l’antigène Delta dépend du génome du virus delta.
MODE DE TRANSMISSION

• Dans les régions de faible endémie, la transmission du VHD


est la plus fréquente et concerne les groupes à risque
d’infection pour le VHB. Elle s’effectue par les produits
sanguins (hémophile) et les partages de seringues chez les
toxicomanes. Des épidémies d’hépatite D fulminante ont été
décrites chez les toxicomanes aux USA et d’Europe de l’Ouest.
La transmission s’effectue aussi par voie sexuel (comme et
souvent avec le VHB, homosexuelle surtout) et de la mère à
l’enfant (cas rare). La transmission par la salive reste
controversé. Les lésions cutanées des enfants (la gale)
peuvent favoriser la transmission du VHD. Des cas de
contamination intrafamiliale ont été décrits en Italie.
SYMPTOMES ET DIAGNOSTIC
• 20% à 30% des personnes infectées peuvent faire de la
jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux). D’autres
symptômes de nature générales (malaise, perte
d’appétit, douleur à l’estomac, urine foncée et fatigue)
sont observées chez 10 à 20% des personnes infectées.
• On diagnostique l’infection par le VHD en mettant en
évidence des titres élevées d’immunoglobulines G (igG)
et d’immunoglobuline M (igM) anti VHD. Le
diagnostique est confirmé par la détection sérique de
l’ARN du VHD.
PREVENTION ET TRAITEMENT

• La prévention contre l’infection par le VHD et la lutte passent


par la prévention de la transmission du VHB au moyen de la
vaccination contre l’hépatite B.
• IL n’existe pas de traitement pour l’infection aigue ou
chronique par le VHD. La persistance de la réplication de
celui-ci est le principal facteur prédictif de mortalité et du
besoin d’un traitement anti-viral. L’ interféron alpha est le seul
médicament efficace contre le VHD; les analogues
nucléotidiques contre le VHB n’ont que peu ou pas d’effet sur
la réplication du VHD.
CONCLUSION

Cette étude nous a permis d’avoir plus de


connaissance sur le virus de l’hépatite D, un
virus qui a le plus souvent besoin du virus de
l’hépatite B pour sa réplication.
La connaissance sur sa mode de transmission
nous permet d’avoir des méthodes pour se
protéger et en même temps éradiquer ce mal.

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