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Ce qui est dans le diapo mais non cité à l’oral est en italique.
Les informations présentes dans le cours de l’année dernière sont en gris.
Les rétrovirus sont des virus à ARN monocaténaire (simple brin), à capside polyédrique, enveloppés. Leur
transmission est uniquement par contact rapproché interhumain. Leur génome doit être transcrit en ADN par une
ADN polymérase ARN-dépendante (synthétisant l’ADN sur une matrice qui est l’ARN génomique), autrement dit une
transcriptase inverse (TI ou RT pour reverse transcriptase en anglais). L’ADN proviral s’intègre dans l’ADN cellulaire
sans possibilité pour l’organisme de l’éliminer.
L’ADN proviral transcrit par l’ARN polymérase cellulaire aboutit à la synthèse : de nouveaux génomes viraux et
d’ARN messagers viraux qui seront traduits en protéines.
Au niveau de leur génome, ils présentent tous une construction similaire en 3 groupes de gènes identiques :
- Gag (group antigen)
- Pol (pour polymérase virale = transcriptase inverse, protéase et d’intégrase)
- Env (glycoprotéines de surface)
a. Epidémiologie
HTLV infecte 5 à 10 millions de personnes dans le monde. Ce virus est plutôt prévalent dans l’hémisphère sud avec
des zones d’endémie comme le Japon, les Caraïbes, l’Amérique latine et l’Afrique centrale. La distribution n’est pas
ubiquitaire et concerne des régions de forte endémie avec des séroprévalences de 1 à 2%.
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b. Structure
HTLV est un petit virus de 80 à 110 nm de diamètre avec une capside icosaédrique Son génome est constitué de 2
molécules d’ARN (comme le VIH!) d’environ 9000 bases.
On observe sur le schéma un virus enveloppé possédant une
capside icosaédrique, entouré d’une enveloppe avec les
glycoprotéines à l’extérieur.
Il comporte comme tous les rétrovirus trois gènes majeurs gag,
pol, env, codant les protéines de structure dont la protéase, la
reverse transcriptase et l’intégrase ainsi que les deux extrémités
non codantes (LTR).
c. Transmission
HTLV se transmet peu facilement à travers des contacts interhumains rapprochés et répétés car il se réplique très peu
et produit peu de capside à partir de l’intégration. Comme le virus est peu productif, le plasma et les dérivés du plasma
humain ne transmettent pas HTLV.
La transmission de la mère à l’enfant se fait presque exclusivement au cours de l’allaitement. Il se transmet aussi par
voie sexuelle et par voie sanguine dans des accidents d’exposition au sang (AES) chez les usagers de drogue
intraveineuse. Des transmissions par transfusion ou par greffe d’organe ont été rapportées.
Le dépistage des anticorps est obligatoire dans de nombreux pays pour tout don de sang ainsi que de lait maternel,
cellules, organes avant greffe.
d. Pathogénèse
e. Traitement et prévention
Il n’existe pas de traitement antirétroviral, ni de vaccins, seulement une chimiothérapie usuelle des lymphomes (peu
efficace).
Tout repose sur la prévention via le dépistage des donneurs de sang et de lait maternel à travers des sérologies.
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III. Le VIH
a. Généralité
Découvert dans les années 80, ce virus appartenant à la famille des Retroviridae du genre Lentivirus est responsable du
syndrome d’immunodéficience acquise = SIDA.
Il existe 2 types de VIH : VIH-1 et VIH-2. Comme tous les rétrovirus il est constitué d’ARN monocaténaire et s’intègre
dans le noyau des cellules de l’hôte.
b. Génome
Son génome à ARN est composé de 9 200 bases. Il comporte trois gènes majeurs : gag, pol, env, codant respectivement
les protéines de structure, les 3 enzymes virales et les glycoprotéines d’enveloppe.
Il contient d’autres protéines dites accessoires qui modulent le cycle de la cellule et contrôlent les différentes étapes.
Elles aident la cellule à répliquer le virus. Elles sont représentées par les petits carrées sur le schéma (tat, vif, vpr, vpu,
nef et rev).
Malgré les traitements et les mesures de prévention dont on dispose, le VIH reste une maladie préoccupante. Il y a
encore 40 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde dont 2,5 millions d’enfants avec 16 000 nouveaux
cas par jour (1 200 nouveaux nés par jour). Il y a une disparité en fonction des continents (forte prévalence en Afrique)
en raison de l'accès au dépistage et aux soins. Depuis le début de l'épidémie, on compte plus de 20 millions de décès
dus au SIDA.
En France, 150 00 personnes sont infectées par le VIH. En 2020, on estime que 50 000 personnes ignorent leur statut
vis-à-vis du VIH et ne sont donc pas suivies. Il existe 6 000 à 7 000 nouvelles contaminations par an. Avec le
vieillissement de la population infectée, il faut penser à combiner la prise en charge de la maladie aux risques d’atteintes
cardio-vasculaires, métaboliques ou neurologiques...
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b. Origine et classification
Il y a 2 types de VIH : VIH-1 et VIH-2. Ces 2 virus sont répandus sur l'ensemble de la planète sans exception. Ils sont
proches du SIV (= Simian Immunodeficiency Virus) qui est le virus de l’immunodéficience chez les singes.
1. VIH-1
Le VIH-1 est très proche du SIV des grands singes (chimpanzés et gorilles).
Il est classé en 4 groupes :
- M pour most, le plus fréquent.
- O pour outlier = d’origine d’Afrique de l’Ouest et du Cameroun principalement (rare)
- N pour non-M, non-O
- P décrit en 2009
2. VIH-2
Le VIH-2 est très proche du SIV des petits singes, le mangabey « enfumé » (macaques).
Il est prévalent en Afrique de l’Ouest.
c. Structure
1. Protéines de structure
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2. Enzymes
A l'intérieur du virion il y a des enzymes très importantes pour la réplication du virus. On retrouve la transcriptase
inverse (billes vertes), l’intégrase (billes jaunes) et des protéases (billes bleues) entre la matrice et la capside.
d. Multiplication
1. Fusion-lyse
Les interactions de la gp120 avec le CD4 et le corécepteur induisent un changement de conformation de la gp120,
avec clivage de cette molécule. Ce qui permet de dégager la gp41 et l’arrimage de la gp41 dans la membrane
cytoplasmique. On a donc une fusion de l'enveloppe du virus et de la membrane cytoplasmique.
La rétrotranscription (RT) ou transcription inverse (TI) est une opération complexe qui a lieu dans le cytoplasme.
Le virus est décapsidé et l’ARN simple brin se retrouve libre dans le cytoplasme. La transcriptase inverse va entrer en
action rapidement, car l’ARN peut être reconnu par les systèmes de défense de la cellule.
La transcriptase inverse (= rétro transcriptase) va modifier la molécule d'ARN et va s'en servir comme d'une matrice
pour fabriquer une molécule d'ADN double brin proviral.
La RT assure la duplication de cet ADN, l’hydrolyse de la matrice d’ARN, avec des opérations de transfert d’ADN,
notamment pour produire les deux LTR.
Comme la RT n’a pas de mécanisme de correction, une incorporation erronée survient tous les 10 000 nucléotides.
Sachant que le génome viral est fait de 10 000 nucléotides, il faut s’attendre à une mutation à chaque cycle viral. C'est
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ce qui explique que le VIH est un virus extrêmement mutant. En terme génétique, ce mélange de souche porte le nom
de quasi-espèce d’où vont émerger les variants antigéniques et les mutants résistants aux antiviraux.
L’ADN bicaténaire est transféré aléatoirement sur les chromosomes de la cellule hôte par une intégrase virale, par
des systèmes de cassure et réparation et grâce aux LTR (séquences répétées du génome). Les sites d’intégration sont
multiples, le plus souvent dans les gènes transcrits activement (zones où la chromatine est relâchée).
Cet ADN viral intégré, ou provirus, permet l’établissement d’un réservoir.
Le génome intégré peut rester à l’état latent ou être réactivé, engendrant ainsi un cycle de multiplication qui conduit
à la synthèse de nouveaux nombreux virions.
4. Transcription et traduction
Cet ADN sera transcrit par l’ARNpol II cellulaire en ARN messager et ARN génomique de la cellule hôte. Ces ARN
produits sont exportés dans le cytoplasme et sont traduits en : un long précurseur gag-pol, un ARN env, des petits
ARN (codant les protéines de régulation (tat, rev, nef…)). Les messagers seront traduits, tandis que les ARN génomiques
seront intégrés directement dans la capside.
Le précurseur gag-pol donne naissance à une polyprotéine GAG-POL qui sera clivée par la protéase virale en petites
protéines matures pour la capside (MA, CA, et NC) et les enzymes (protéase, transcriptase inverse et intégrase).
Les petits ARN codent les protéines de régulation (tat, rev, nef…), elles ne subissent pas de modifications.
Enfin, la polyprotéine Env est clivée par des protéases cellulaires pour donner naissance aux protéines de l’enveloppe
gp120 et gp41.
5. Maturation et excrétion
Tous les éléments vont s’assembler, être encapsidés et enveloppés pour former des nouvelles particules virales. Celles-
ci vont être excrétées par bourgeonnement à l’extérieur de la cellule.
Le bourgeonnement et les étapes de maturation se déroulent simultanément par la protéase virale.
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6. Production virale
e. Transmission du VIH
1. « Les 3S »
Sang : c’est-à-dire par transfusion. En France ce risque n'existe plus puisque qu’il y a une hémovigilance mais dans
certains pays ces choses peuvent peut-être encore exister.
Sexe : rapports sexuels homo ou hétérosexuels. La transmission sexuelle est facilitée par la multiplicité des partenaires
et par la préexistence des lésions génitales érosives. C’est la voie de transmission principale maintenant.
Seringue : échange de seringues chez les usagers de drogues.
2. Transmission mère-enfant
De manière non négligeable, 15% des enfants de mère infectée seront infectés. La transmission survient en fin de
grossesse, à l’accouchement et lors de l’allaitement.
f. Pathogénèse
ce cas-là les personnes vont présenter des symptômes pas très spécifiques qui commencent dans les 10-15 jours suivant
la contamination.
g. Primo-infection à VIH
Symptomatique chez la moitié des patients
Les symptômes de cette primo-infection à VIH sont faiblement spécifiques et peuvent être confondus avec un syndrome
grippal banal. Ils peuvent durer plusieurs semaines et apparaissent 10 à 15 jours après exposition.
Clinique :
- Fièvre (90% des cas)
- Amaigrissement
- Pharyngite
- Éruption maculo-papuleuse
- Polyadénopathies
- Myalgies, arthralgies
- Céphalées
- Méningite
- Ulcération buccale, génitale
Biologie :
- Syndrome mononucléosique
- Thrombopénie (<150 000 plaquettes) liée au syndrome inflammatoire
- Neutropénie, anémie
- Lymphopénie transitoire (< 1000/mm3)
- Cytolyse hépatique
Ces symptômes peuvent être confondus avec un syndrome grippal banal. Ceci explique pourquoi il y a peu de
consultations pour cette primo-infection et que l’on passe souvent à côté.
h. Evolution de l’infection
L’infection continue et dans tous les cas, s’opère une décroissance lente et progressive du taux de lymphocytes T
CD4+ qui amène le patient vers le stade SIDA, avec des charges virales en regard qui vont augmenter.
Le stade SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) est caractérisé par l’apparition de maladies opportunistes
liées un déficit immunitaire profond : pneumocystose, toxoplasmose cérébrale,
infections bactériennes et fongiques...ou virales (CMV, kapos)
Lors de la primo-infection, le marqueur le plus précoce de l’infection à VIH est l’ARN viral (ou charge virale, virémie)
détectable dans le sang des malades dès le 10ème jour (courbe bleue). On aura donc dans le sang des capsides virales
avec l’ARN et l’une des protéines de structure de cette capside est la P24 (en orange) qu’on peut mesurer avec des tests
ELISA. Ainsi l’Ag P24 fait partie des marqueurs de l’infection au tout début.
Ces marqueurs précoces vont baisser car le système immunitaire se met en place, la charge virale et le titre de l’antigène
p24 baissent.
Puis comme tout virus immunogène, on aura la synthèse d’anticorps en réponse à cette infection (décalé par rapport à
la virémie). On est capable de les détecter au bout de 3 semaines au laboratoire. Ces anticorps sont dirigés contre toutes
les protéines structurales du VIH, donc les glycoprotéines de surface gp160, gp120, gp41, p24 (en jaune) (=
assemblage gp120 et gp41) etc.
RESUME MARQUEURS :
- PRECOCES : ARN viral et l’Antigène P24
- TARDIFS : les anticorps
Notion de « fenêtre » :
Les tests biologiques en laboratoire peuvent passer à côté d’une infection si on les pratique trop tôt : c’est ce qu’on
appelle « fenêtre ». (Donne des faux négatifs)
Il existe la fenêtre virologique correspond à la phase d’incubation, où le virus présent n’est pas encore détectable par
PCR.
Il existe aussi la fenêtre sérologique (2/3 semaines) : le temps qui est mis pour permettre une détection efficace des
anticorps dans le sang.
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b. Dépistage sérologique
Ronéo de l’année dernière : Les ELISA sont des tests antigène-anticorps réalisés au laboratoire.
La seule particularité avec le VIH c’est qu’on réalise des tests combinés : ils vont détecter à la fois les anticorps anti-
VIH ainsi que la protéine p24. La sensibilité est très forte mais la spécificité n’est pas très bonne : il peut y avoir des
faux positifs d’où la nécessité d’avoir une confirmation secondaire par Western-blot. Ces techniques sont rapides,
automatisées et peu coûteuses.
Le TROD a 4 indications :
- Accident professionnel exposition au sang : chez le patient source
- Accident d’exposition sexuelle (« le préservatif a craqué ») : chez tous les partenaires
- Au moment de l’accouchement chez une femme de statut VIH inconnu
- Présence d’une pathologie aiguë évocatrice du stade SIDA
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Dans tous les cas, un ELISA combiné devra être réalisé le plus rapidement possible quel que soit le résultat du
TROD. Si ce dernier est positif, il devra être complété par un Western blot.
d. Western Blot
Le test se fait sur des bandelettes de papier sur lesquelles l’industriel a fait
migrer des antigènes du VIH. On les utilise pour venir dépister les anticorps
dans le sérum du patient (réaction colorimétrique). Si le malade a des
anticorps anti-VIH on verra sur la bandelette des petits traits noirs
permettant alors de confirmer le résultat de l’ELISA. Le test peut être
positif pour différentes protéines qu’on regarde une par une.
Le test est déclaré positif quand le sérum du sujet contient des anticorps
rendant visibles au moins deux bandes, correspondant soit à 2 des 3
glycoprotéines virales (gp160, gp120 ou gp41), soit à la p24 et à la gp160.
Quand on est face à cela c’est qu’on est en début de séroconversion. Celle-
ci se fait de manière graduelle au cours du temps (voir profil de
séroconversion ci-contre).
Face à un profil atypique avec des bandes qui s’allument partout, il faudra penser à une positivité pour le VIH 2.
Il y a aussi les faux positifs avec les anticorps qui croisent et font des réactions non spécifiques.
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e. Dépistage sérologique
À la suite d’une question la prof précise qu’il existe très peu de faux négatif sur un test ELISA en dehors du cas où on
se trouve dans la fenêtre sérologique. Elle ajoute que si on est en présence de symptômes évocateurs ou si le patient a
une histoire qui mène à une forte suspicion, alors on peut reconvoquer le patient deux semaines après en cas d’ELISA
négatif mais sinon on ne va pas s’amuser à dépister tout le monde tout le temps.
a. Antirétroviraux
Il y a énormément d’antirétroviraux qui ont été mis sur le marché et qui inhibent les enzymes vues précédemment :
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b. Objectif du traitement
Il est maintenant recommandé de démarrer un traitement antirétroviral (ARV) chez toute personne vivant avec le VIH,
dès la découverte de sa séropositivité, quel que soit le nombre de CD4, même s’il est > 500 /mm3.
Si possible cette réponse doit être obtenue dans les 6 mois suivants la mise en place du traitement.
Si ça ne fonctionne pas, en cas d’échec thérapeutique, il faut réaliser un test génotypique de résistance aux
antirétroviraux, c’est-à-dire que le virus a muté et est devenu résistant à l’une ou plusieurs classes des médicaments
que l’on a introduit.
c. Trithérapie antirétrovirale
La trithérapie consiste à mettre plusieurs médicaments en même temps pour éviter les échappements liés aux
mutations.
On appelle également ça une « plurithérapie ».
On associe : 2 inhibiteurs de la transcriptase inverse + un 3ème médicament d’une autre classe (inhibiteur de
protéase ou un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse)
Le VIH est un virus qui mute énormément car la transcriptase inverse n’a pas de système de correction : lorsqu’elle
fabrique sont ADN double brin à partir de l’ARN elle va faire au moins une erreur de recopiage par molécule. Les
variants produits forment une quasi-espèce. Cette production de variants est complétement aléatoire et peut être
extrêmement importante : jusqu’à 10^10 particules/jour chez un individu.
Si la pression de sélection est insuffisante cela va favoriser l’émergence d’un variant résistant qui va prendre le
dessus.
Cela peut être :
- Un défaut de puissance du médicament
- Un taux plasmatique insuffisant (patient pas observant)
- Préexistence de résistance
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La prof est passé très vite sur cette partie en disant qu’on pourra lire les diapos donc je vous les rajoute et laisse
l’ancienne ronéo
Il existe 2 marqueurs importants qui sont la mesure de la charge virale et le suivi immunologique (mesure du taux de
lymphocyte T CD4). Il faut toujours avoir une charge virale indétectable et un taux de LT CD4 supérieur à 500/mm3
(vraiment très important d’après la prof).
On fait ce suivi de manière périodique, tous les 3 mois on contrôle les LTCD4 et la charge virale.
La mesure de la charge virale VIH se fait par PCR à partir du moment où on dépiste un patient. On parle beaucoup en
nombre de copies/mL mais on parle aussi en log. (quand on dit qu’un patient a 1000 copies on peut aussi dire qu’il en a
log)
Elle est indiquée pour le suivi de la maladie et pour vérifier l’efficacité de la trithérapie antirétrovirale. Elle est
exprimée en nombre de copies/ml de sang ou comme les copies peuvent être très nombreuses en log10 copies/ml pour
comparer les charges. La charge virale doit être rendue indétectable c’est à dire inférieure à 50 copies/ml à 6 mois
de traitement. Avec une surveillance au 1er mois, au 3ème mois et au 6ème mois.
On surveille la charge virale chez les patients sous traitement en général tous les 3 mois puis tous les 6 mois. S’ils sont
observants la charge virale est de 0.
b. Suivi immunologique
Ce sont les immunologistes qui s’en occupent, ça se fait par cytométrie en flux.
Sous antiviraux, le taux de CD4 doit toujours rester au-dessus de 500/mm3 pour être protégé des infections
opportunistes.
Lorsqu’on a un taux inférieur à 350 CD4/mm3 il s’agit d’un stade avancé de la maladie et si le taux est inférieur à 200
CD4/mm3 c’est le stade SIDA avec des maladies opportunistes.
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Ce test se fait par séquençage à partir du tube de sang d’un patient qui aurait sa charge virale qui monte et ses LTCD4
qui baissent (donc on se dit que les médicaments ne fonctionnent plus et que le patient a un virus résistant).
Il faut aller séquencer les gènes du virus : on extrait l’ARN du prélèvement sanguin, on fait une RT-PCR qu’on va
amplifier par une 2ème PCR puis enfin on réalise un séquençage de type Sanger. A partir de J4 on va interpréter les
électrophorégramme pour voir les mutations molécule par molécule en fonctions des différentes classes de médicaments.
On compare les résultats avec des banques de données pour voir si des mutations ne sont pas apparues au cours du
traitement.
Par exemple, voici les résultats qu’un laboratoire peut envoyer sur les résistances aux antiviraux, avec les différentes
classes de médicaments. En fonction des mutations trouvées on sait si elles confèrent une résistance ou non au virus :
rouge = résistant ; orange = intermédiaire ; vert = sensible.
On prend ensuite parmi les molécules en vertes pour réorienter le traitement du patient.
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a. Définition
Nous n’avons normalement pas de risque de contracter l’hépatite B car nous sommes tous vaccinés. On sait que le risque
d’infection à partir d’un patient positif est de 3% pour l’hépatite C, de 0.3% pour le VIH. C’est assez faible donc il ne
faut pas paniquer.
b. Conduite à tenir
Pour ce qui est du dépistage pour le statut sérologique on fait un TROD + ELISA, mais également une détermination
pour les hépatites B et C.
Le traitement c’est une trithérapie qui va être donnée après l’accord de la personne accidentée. C’est une prophylaxie =
une prévention. Ce traitement est arrêté si le résultat de la sérologie est négatif.
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La prof n’a pas plus détaillé les diapos et a ajouté qu’on reverrait en TD pour la prévention des hépatites et pour les
traitements à mettre en place ou non en fonction du type d’exposition.
Tableau qui vous informe sur les mesures à prendre en fonction des cas :
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c. Déclaration
La déclaration administrative est une formalité obligatoire mais non urgente ! Elle peut se faire dans les heures
ouvrables dans un délai de 24 heures. Le médecin consultant rédige le certificat médical descriptif avec mention du
risque biologique et la conduite à tenir adoptée.
ANNALES :
Partiels : 2021/2022
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Réponses :
E
BE
ABCD
ADE
CDE
CC : 2020/2021
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Réponse : ACDE
PARTIELS 2020/2021 :
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Réponses :
A
ABCE
ABC
ABCDE
ACDE
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PARTIELS 2019/2020 :
Un TROD VIH réalisé aux urgences est positif, quelles sont les propositions exactes ?
Proposez-vous de pratiquer un TROD (Test rapide d’orientation diagnostique) VIH au patient source ?
A. OUI
B. NON
Réponses :
ACDE
ABC
ABCDE
A
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CC2 2019/2020:
Réponse : ACDE
CC2 2018/2019 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ? Un test rapide d'orientation diagnostique (TROD) du VIH :
Réponse : ACE
2017/2018 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) :
L’utilisation d’un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) d’une infection par le virus de l’immunodéficience
humaine (VIH) sont indiqués dans les situations suivantes :
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Réponses :
ABCDE
BCDE
2016/2017 :
Réponse : ABCE
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