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Fréquentes à partir de l’âge moyen de la vie, les tumeurs épithéliales malignes, carcinomes
basocellulaires CBC et épidermoïdes CE sont les plus fréquents des cancers cutanés en particulier.
Leur incidence augmente régulièrement du fait de l’allongement de la durée de vie et des habitudes
comportementales, en particulier l’exposition solaire répétée. Si la grande majorité des carcinomes
cutanés sont de bon pronostic, leur caractère récidivant et multiple et le fait qu’ils touchent
davantage une population âgée donc fragile font qu’ils représentent encore un grave problème de
santé publique. On distingue trois grands types de carcinomes cutanés : Les carcinomes
basocellulaires (CBC) ; Les carcinomes spinocellulaires ou épidermoïdes (CS), qui sont les plus
fréquents, et les carcinomes rares notamment les carcinomes annexiels.
Bien que développés aux dépens de la même cellule, le kératinocyte, les deux cancers les plus
fréquents (CBC et CE) ont une physiopathogénie et un comportement totalement différent, ce qui
justifie de les présenter séparément.
Le revêtement cutané assure la protection de l’organisme contre des agressions très variées :
mécaniques, chimiques, lumineuses… La peau est faite de 3 couches superposées
Définition :
Sémiologie :
La lésion clinique élémentaire est la «perle», petite papule translucide de 1 à 5þmm de diamètre,
opaline, ferme, parfois parcourue de télangiectasies; elle est unique ou, le plus souvent, retrouvée à
la périphérie du carcinome basocellulaire, formant une bordure perlée.
Ces cancers cutanés sont directement liés à la quantité de soleil reçu au cours d’une vie et sont
dus aux ultraviolets A et B sur une peau claire prédisposée se défendant mal contre le soleil.
Ces cancers surviennent dans 90% des cas sur les zones exposées (visage, crâne, cou, nuque,
mains, avant-bras, jambes). Le risque d’en faire plusieurs est élevé et deux éléments préventifs sont
indispensables:
Les signes fonctionnels : sont recueillis par l'interrogatoire du malade, leur analyse est souvent
difficile car elle dépend de la personnalité du malade mais aussi des qualités d'écoute du médecin.
Anamnèse