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OBJECTIFS PEDAGOGIQUE

OBJECTIF THEORIQUE
1 – pour chacune des ponctions ci-dessous :

- Donner la définition,
- Citer les indicateurs et les contre-indications,
- Enumérer les incidents et les accidents,
- Citer les éléments de surveillance,

Liste des ponctions

- Articulaire,
- De sinus
- Biopsie
o Du foie,
o Du rein,
o Du poumon,
- Crête iliaque, - Péricardique,
- Ascite, - Pleurale.
- Lombaire, - sternale.

Définir les soins suivants :

- Le tubage gastrique,
- Le lavage gastrique,

2 – Citer les indications, les contre-indications, les incidents et les accidents de ces deux soins.

3 – Définir la pression veineuse centrale et reconnaitre ses variations physiologiques et pathologiques.

4 – Définir les examens radiologiques, endoscopiques et électriques

LES EXAMENS RADIOLOGIQUES :

- Radiologie de l’abdomen sans préparation, - Phlébographie,


- Transit oesophago-gastro—duodénal (TOGD), - Angio – pneumographie,
- Médullographie, - Angio-cardiographie,
- Transit du grêle, - Urographie intra veineuse (U.I.V),
- Lavements baryté, - Echographie,
- Cholangeographie Intra-veineuses , - Tomo-densito-métrie (scanner),
- Pyelo-urétrographie retrogarde, - Bronchographie,
- L’IRM (image pour raisonnance magnétique, - Artériographie,

EXAMENS ELECTRIQUES :

- Electrocardiogramme
- Electro-encéphalogramme
- Echo-doppler
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EXAMENS ENDOSCOPIQUES :

- Bronchoscopie - Urétroscopie-cystoscopie
- Recto-sygmoidoscopie (colonoscopie) - Laparoscopie
- Coelloscopie - Laryngoscopie
- Fibroscopie digestive

5 – Décrire le rôle infirmier devant les pathologies nécessitant une surveillance particulière

6 – Définir une perfusion I.V

7 – Citer :

- Les buts et les indications


- Les solutés à perfuser

8 – Enumérer les éléments de surveillance de la perfusion

Les affections médicales uro-génitales :

- Les néphrites et le syndrome néphrotique


- L’hydronéphrose
- L’insuffisance rénale
- La pyélonéphrite
- Les cystites
- Les urétrites
- Orchi-epididymite
- La tuberculose uro-génitale
- La prostatite

Les affections médicales du système nerveux :

- L’hémiplégie
- L a paraplégie
- La sclérose en plaque
- La maladie de parkinson
- La sciatique
- L’épilepsie
- L’hypertension intracrânienne

Les affections endocriniennes :

- L’hyperpituitarisme - l’hyperthyroïdie
- L’hypopituitarisme - l’hypothyroïdie
- Le diabète insipide - l’hyperparathyroïdie
- L’insuffisance cortico-surénales - l’hypoparathyroïdie
- Le syndrome de cushing - le diabète sucré
- Le phéochromocytome - l’obesité
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LES OBJECTIFS PRATIQUES :


1. Préparer le malade et le matériel pour les différents ponctions et assurer la surveillance du
malade pendant et après la ponction,
2. Effectuer le tubage gastrique chez l’enfant et chez l’adulte,
3. Préparer le malade pour un examen radiologique ou endoscopique et assurer sa surveillance
après l’examen,
4. Effectuer le lavage gastrique,
5. Réaliser la mesure de la pression veineuse centrale,
6. Effectuer l’épreuve des trois verres,
7. Identifier chez un patient les principaux signes des pathologies médicales,
8. Appliquer la conduite appropriée à chaque pathologie retenue dans la pathologie médicale,
9. Assurer la surveillance des malades sous traitement :
a. Anticoagulants
b. Dieurétiques
c. Anti-inflammatoires
d. Anti-mytotiques
e. Digitalliques
10. Effectuer les prélèvements du sang, d’urines et des selles en vue d’un examen de laboratoire
11. Assurer la prise en charge d’une perfusion I.V
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Surveillance Infirmière
devant
les pathologies médicales
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Diabète

Définition :

 C’est une maladie chronique métabolique liée au métabolisme de


l’insuline
 C’est un trouble métabolique des hydrates de carbone ou due soit au
manque ou la résistance à l’insuline (n’est pas actif) qui se manifeste par
augmentation de glucose dans le sang

Causes :

 Obésité
 Hérédité : père et mère diabétique
 Auto-immune
 virale
 Génétique
 Pancréatite aigue
 corticoïde+++
 Hyperthyroïdie
 Contraceptifs à un stade dépassé
 Lithium (antidépresseur)

Signes

 Les 3P : polydipsie, polyphagie, polyurie


 Asthénie, amaigrissement, infection et fourmillement des extrémités

Types de diabète

1) Diabète sucré :
 Diabète type Ι : diabète, maigre, insulinodépendant
 Âge < 20 ans
 Survenue brutal : auto-immune, génétique, virale
 Signes : 3P
 Origine : pas de sécrétion de l’insuline
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 Traitement : insuline

2) Diabète type ΙΙ :
 Diabète gras, non insulinodépendant
 Âge>40 ans
 Survenue progressive et fortuite
 Cause : obésité, sédentarité, HTA, cholestérol, régime
 Signes : 3P + fatigue
 Traitement : régime, exercice physique, hypoglycémiants oraux

3) Diabète insipide
 Diurèse > 4l /24 H
 Signes : polydipsie, polyurie
 Causes : manque d’hormone antidiurétique ADH, secrété par
l’antéhypophyse
 Urines sont infiltrés
 Origine : central, tumeur, traumatisme, tuberculose,
encéphalite, kyste, nephrogénique : pyélonéphrite polykystose,
congénitale
 Traitement : réduction hydrique, compensation des pertes
hydriques, injection d’hormone ADH

4) Diabète rénale :
 Glycémie est normale
 Glycosurie : due à une mauvaise résorption au niveau des tubes
urinifères

5) Diabète gestationnel :
 Transitoire, DID
 Complication : gros bébé, hydramnios, dystocie, mort in utero,
avortement

Les éléments de diagnostic :

Glycémie = 0 ,80 g / l →1,10 g / l


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 Glycémie à jeun : ≥ 1,26 g / l (à 2 reprise → à déclarer)


 Glycémie post prandiale : G > 1, 40 (à déclarer)
 Hyperglycémie provoqué par voie orale : on donne 75g de glucose âpres
2H → (si G > 2g / l à déclarer)
 Hémoglobine glyquée : reflète le taux de la glycémie durant les 3 mois
précédents (la durée de vie d’un globule rouge contenant l’hémoglobine)

Les complications de diabète

1) Les complications organiques


o Les macros angiopathie : (grosses artères)
 Artère coronarienne : insuffisance cardiaque
 Artère cérébrales : AVC
 Arthrites : artères des membres inferieurs
 HTA
 Athérosclérose
o Les micros angiopathie : (les petits vaisseaux)
 Rétinopathie : cécité
 Néphropathies : insuffisance rénale
o Infections dermatologique : Cutanés, mycosique, peau
o Infections urinaires et autres prurit génitale
o Neuropathie diabétique : diminution de la sensibilité
o Troubles végétatifs : hypotension orthostatique, troubles génito-
urinaire : incontinence, impuissance
o Troubles cutanés :
 mal perforant plantaire : atteinte sensitif et neuro-végétatif
 Douleur aigue sous forme d’éclair au niveau des pieds
o Déminéralisation osseuse : ostéite, ulcère gangrène
o Diminution de l’immunité
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2) Complications métabolique :

Coma acidocetosique :

Mécanisme :

o Hyperglycémie
o Acidose : l’organisme devient acide (corps cétoniques ↑ )
o Cétose : accumulation des corps cétonique

Symptômes :

o Asthénie, troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs)


o Troubles nerveux : céphalée, troubles de conscience
o Sécheresse de la peau
o HTA
o Tachycardie, polypnée, pâleur, cyanose des extrémités
o Signes biologiques
o Hyperglycémie : High, glucoserie+++, acétonurie+++, PH < 7, 38,
hyponatrémie, hypokaliémie

Complications :

o Déshydratation intra et extracellulaire


o Collapsus : choc
o Détresse respiratoire
o Insuffisance rénale fonctionnelle a cause de TA
o Catabolisme des lipides : lipolyse, cétose
o Hypokaliémie : troubles de rythme

CAT :

o Installation : position dorsale déclive avec libération des voies


aériennes
o Couvrir
o Mise en place d’une canule de Guidel pour prévenir la chute de la
langue
o Prise de constantes
o Acidose : 0xygene, sonde nasale 6 à 8 l / MIN, bicarbonate
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o Mise en place d’une voie veineuse, si possible 2 voies


o Mise en place d’une sonde vésicale
o Glycémie capillaire
o Avertir le médecin pour la mise en route de traitement
1) Déshydratation : remplissage vasculaire par SS 0,9 %
o Analyse des urines
2) Cétose : acétonurie
o Pour chaque (+) on donne 5UI ordinaire IVD
3) Hyperglycémie :
o Insuline ordinaire par voie sous cutanée
o Glycémie capillaire 2H ou 3H
 Si G< 1, 30 : rien
 1, 3O <G< 1, 80 → 5 UI
 1, 8O <G< 2, 80→ 10 UI
 2, 2O <G< 3 → 15 UI
4) Ce malade à reçue beaucoup d’insuline il va avoir une hypokaliémie
détectée par l’ionogramme d’où administrer k+ dans la perfusion

Les éléments de surveillance :

o Constantes
o Perfusion
o Glycémie capillaire
o Analyse des urines
o Conscience

Cause :

o Insuffisance pancréatique
o Dose inadéquate de l’insuline
o Infection : pulmonaire, urinaire, et cutanée (à type mycosique)
o Malade sous corticoïdes
o Affection d’origine vasculaire
o Métabolique
o Cancéreuse
o Stress
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Coma hypoglycémiante :

o Brutal
o Agité

Cause :

o Dose inadéquate
o Effort physique
o Sauter un repas
o AINS
o Neuroleptique
o Bétabloquant
o Hypoglycémie fonctionnelle réactive
o Auto-immune
o Insuffisance pancréatique
o Insuffisance hépatique
o Insuffisance surrénalienne
o Insuffisance hypophysaire

Physiopathologie :

 En cas de dysfonctionnement des organes cibles de glucose (foie, rein)


pas de libération de glucose déjà mis au réserve
 En cas de dysfonctionnement surrénalienne pas de sécrétion des
hormones androgénique (cortisone, et adrénaline) qui interviennent
dans l’autorégulation de la glycémie.
 En cas d’atteinte pancréatite, pas de sécrétion de sécrétion de glycogène
qui est une hormone hypoglyceminente

Signes

o Pâleur, céphalées
o Transpiration, intoxication alcoolique
o Asthénie
o Agitée+++
o Pâleur+++
o HTA
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o Troubles de conscience : confusion, troubles de comportement, de


concentration
o Incapable de parler
o Coma profond
o Tachycardie
o Détresse respiratoire et neurologique

Complications

Lésion cérébrale irréversible : troubles de comportement, de concentration,


confusion, épilepsie

CAT :

Malade conscient : alimentation sucré

Malade inconscient :

o Installation : IVA
o Prise des constantes
o Glycémie capillaires G<0, 60
o Voie veineuse :
o G 30% : 20 IVD
o G 10% : 100 cc
o Oxygénothérapie :
o 1 ampoule de glucagon IM
o Contrôle de la glycémie
o Alimentation sucré

Le traitement :

Insuline :

Insuline rapide ordinaire :

 Durée d’action 6h,


 Voie d’administration IV, IM, S/C
 Couleur claire, limpide
 Noms : actrapide norapide
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Insuline intermédiaire (sémillante) :

 Durée d’action : 12 h
 Voie d’administration : S/C
 Couleur : trouble ± blanche
 Noms : insulatard, humiluie NPH

Mélangées : action rapide et prolongé

 Durée d’action rapide et prolongé : 14h →20 h


 Exemple : mixtard, novamix

Lentes

 Voies d’administration S/C


 Durée d’action 24 h
 Couleur : blanchâtre
 Exemple : ultratrad

Toujours la correction est avec l’insuline ordinaire

Les antidiabétiques oraux :

Sulfamides :

 Stimulent la sécrétion de l’insuline ½ h avant les repas


 Risque : hypoglycémie
 Exemple : daounil

Biguanides :

 Favorisent la fixation du glucose dans les récepteurs cibles : régularisent


la glycémie au cours et après les repas
 Effets secondaires : troubles digestifs : nausée, vomissements, diarrhée,
epigastralgie
 Exemple : glucophage

Surveillance d’un malade diabétique :

Surveillance clinique :

 Signes précurseurs (diabète, coma diabétique)


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 Extrémités
 La conscience
 Infections
 Fonctionnement rénale, et hépatique

Surveillance para clinique

 Glycémie capillaire
 Analyse d’urine
 Cycle glycémique
 ECG
 HBA1C : hémoglobine glyqué
 Fond d’œil
 Infections urinaire : ECBU
 Bilan hépatique et rénale

Surveillance de traitement

Surveillance de régime :

 Administration de traitement
 Régime diabétique

Education

 Connaître ses besoins énergétiques journaliers


 Calculer, repartir ses rations journalières en protides, glucides et lipides
 Savoir se piquer lui-même et rechercher les sucres et l’acétone dans les
urines
 Respect des repas et la prise des médicaments
 Eviter de sauter un repas

Autre

 L’hygiène corporelle et vestimentaire : lavage eau +savon + séchage


vigoureux entre les orteils
 Protéger les pieds contre toute agression
 Varier les lieux d’injection
 Sensibiliser sur l’intérêt de régime
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 Toujours avec lui son carnet de traitement


 Carder l’insuline au frais

Crise d’asthme
I. Définition

C’est une maladie caractérisée par un rétrécissement bronchique se traduisant


sur le plan clinique par une dyspnée expiratoire et sifflante à type de
bradypnée

Cette crise est réalisée par l’association de trois mécanismes :

1. Spasme des muscles lisses des bronches


2. Une vasodilatation avec œdème de la muqueuse
3. Une hypersécrétion de mucus

II. Facteurs étiologiques

a) Facteurs allergiques
C’est l’asthme le plus fréquent il est du à un conflit antigène-anticorps qui
entraîne la libération de l’histamine qui est responsable de divers mécanismes
de la crise d’asthme

b) Facteurs infectieux
Certaines bronchites peuvent s’accompagner d’asthme,

Sinusites et même les abcès dentaires

c) Les facteurs psychoaffectifs


On le rencontre souvent chez l’enfant qui vit dans un milieu familial
confluctuel, également chez les gens qui vivent une adaptation socio-
économique, professionnelle

III. Etude clinique

 Crise d’asthme simple


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L’asthme a dyspnée paroxystique ou intermittente, elle survient le plus


souvent la nuit sans cause apparente et peut être déclanchée par une
surinfection bronchique ou bien par un contact par un allergène ou par une
émotion

Le malade est angoissé qui présente une violente dyspnée, l’inspiration est
courte, l’expiration est prolongée, active et sifflante

Il n’y a pas de douleur thoracique pas de cyanose, pas de fièvre

A l’examen le thorax est distendu les mermures vésiculaire et il y a des râles


sibilantes qui sont expiratoires (max dans les deux champs pulmonaires
quelque heures l’intensité de la dyspnée décroît et une toux quinteuse d’abord
sèche puis productive, on a un crachat visqueuse peu abondante

 L’asthme à dyspnée continue


La dyspnée est continue mais moins intense et moins sifflante

L’expectoration est toujours abondante et très souvent muco-purulente

A l’examen le thorax est distendu

L’auscultation : râles ronflants et sibilants

Le problème en urgence est souvent la décompensation respiratoire pouvant


aboutir à l’état de mal asthmatique

 Etat de mal asthmatique


Peut survenir à tous les stades de la maladie

Cliniquement : polypnée à prédominance expiratoire 20 à 25 cycles / min au


max

Le tirage est habituel (signe de lutte)

Le thorax est bloqué en inspiration et hypersonore

La toux est inefficace et peu ou pas productive

La cyanose et la tachycardie sont courantes

A l’auscultation on a diminution de murmures vésiculaires par contre souvent il


n’y a pas de râles sibilantes (c’est un signe de gravité)
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Cet état de mal asthmatique est une crise qui est rebelle au traitement habituel
et qui se prolonge de façon inquiétante avec signe de souffrance cardiaque et
cérébrale (agitation) et qui aboutie a une détresse respiratoire aigue

IV. Examens complémentaires

 NFS : hyperéosinophilie en cas d’asthme allergique


 Rx thorax
 Gaz de sang

V. Traitement

Le traitement repose sur :

Les bronchodilatateurs en aéroliseur et/ou par voie intraveineuse (Ventoline ou


Bricanyl , Atrovent, Salbutamol, voire adrénaline dans les cas les plus graves).

Les corticoïdes (hémisuccinates d’hydrocortisone, solu-Médrol)

La mesure du débit expiratoire de pointe ou peak-flow (PF) peut être d’une


grande utilité pour coter l’évolution du patient :

PF < 150L/min : aéroliseur simple.

120 < PF < 150L/min : complément avec du Bricanyl en SC.

PF < 120L/min traitement par voie IV

VI. Rôle infirmier

 Si signes d’alarmes :
 Appel immédiat du médecin
 Préparer le matériel d’intubation
 Position assise (ne pas allonger le malade = risque d’arrêt
cardiorespiratoire)
 O2 au masque 9 à 12 L/min
 Voie veineuse
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 Dans tous les cas, le traitement de première intention repose sur :


 Ventoline ou bricanyl + atrovent en aéroliseur avec 6 à 8 L/min
d’O2
 Prise en charge classique :
 Calmer le patient (le stresse peut entretenir ou aggraver la crise)
 Surveillance pouls, PA et SpO2
 Température
 GDS en air ambiant
 Prélèvement : ionogramme, NFS
 Radio pulmonaire si signe d’infection
 ECG (systématique en cas d’antécédent cardiaques ou si le patient
est âgé de plus de 50 ans).

 Dans la surveillance du malade

 Il faut noter la température, parce que la fièvre → infection


 Noter le rythme respiratoire et la cyanose
 Noter la tension artérielle et la diurèse

 Dans la surveillance du TRT


L’infirmier doit connaître les accidents possibles de chacun des
médicaments utilisés, l’intolérance, frissons, vomissements, l’aggravation et ces
qui concernent la corticothérapie, l’apparition éventuelle d’une hypertension
artérielle et hyperglycémie

L’infirmier doit connaître les médicaments : les opiacés, barbituriques,


sédatifs de toux, les médicaments qui diminuent l’expectoration, pénicilline,
sulfamides, aspirine
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Hémiplégie
1) Définition :

C’est une paralysie d’un hémicorps due a une lésion de la partie motrice
(fais seaux pyramidales) de système nerveux. Touchant soit une neurone
central ou ben une neurone périphérique.

 Neurone central => encéphale=>paralysie spasmodique et les muscle


sont raides
 Neurone périphérique=>racine=>parlysie flasque=>hypo,otnie=>muscle
sont mous

NB :

 paralysie spasmodique il y a une exagération des réflexes =>,=> une


resistance à toute stimulation ou bien excitation externe.
 Une paralysie flasque : abolition ou bien démunition des réflexes=> pas
de résistance.

2)Causes :

 Causes traumatiques :
 Accident de voie public
 Accident de travail
 Causes infectieuses :
 Méningite
 L’encepahltie
 Mal de pote ( abcés tuberculeux)
 Abcès cérébrale
 Causes vasculaires :
 Avc ischémique et hemorragique
 Anévrisme cérébrale

3)autres :

 Tumeur : angiome
 Intoxication gazeuse
 Anesthésie péridurale, intervention hernie dicsale :atteint du nerf crural
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4) Troubles

 T. motrices :
 Motricités volontaires :
 Paralysie : abolition complete de la motricité.
 Parésie : diminition de la motricité.
 Motricité reflexe :
 Spasmodique
 flaccidité :flasque hypotonie.
 T. sensitifs :
 Sensibilité superficielle : abolition de toutes les sensations :
anesthésie ou hypoesthesie.
 Sensibilité profonde :perception du corps dans le temps et
dans l’espace (abolition complète).
 T.sphinctériennes :
 Vésicale=>rétention
 Intestinale=> constipation
 T .neurovégétatifs :
 HTA
 Céphalées
 Frissons
 Douleur
 T. circulatoires :
 Œdème
 Phlébite
 Trouble de coagulation
 T. respiratoire : encombrement

5)Complication

 Mort brutale
 Coma profonde
 Perte de reflexe de la déglutition : langage
 =>infection urinaire, pulmonaire, stase veineuse

6)Traitement :

 Antihypertenseurs
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 Diurétiques
 Anticoagulant : lovenox ….

N.B :pas d’anti inflammatoire pour les malades sous traitement anticoagulant…

=> anti agrégeant plaquettaire :kardéjique ,cardio aspirine…

Nootropyl :oxygénation cérebrale

 Manitol pou réduire l’œdème cérébrale 100cc/12h

Présence de neurologue ; cardiologue ;keni

7) Rôle infirmier :

 Installation de malade :
 position dorsale avec (L.V.A) libération des voies aériennes
 Prévoir un matelas alternatigue
 Couvrir
 Prise des constantes
 Démarrer un bilan biologique :NFS.Ionpogramme ;test de coagulation
 Examen radiologique :ECG
 Interrogatoire avec la famille de malade :
 Circonstances de coma
 Antécédents médicales et chirurgicales
 Traitement suivie
 Evaluation de l’état de malade : degré de coma

 Le maintien des fonctions de la vie végétatif


 Respiration :
o L.V.A : tête en hyper extension
o Canule de Guidel pour prévenir la chutte de la langue
o Oxygèno thérapie par sonde nasale
o Aspiration nasale et buccale (prévenir l’encombrement
bronchique)
o Prévoir le matériel nécessaire pur l’intubation en cas
d’aggravation ,Surveillance scopique (spo2= 95%)
 Fonction circulatoire :
o Le maintien d’équilibre hémodynamique : TA, pouls
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o Hypotension : Voie veineuse :démarrer le remplissage (prévenir le


collapsus cardiovasculaire)
o Hyper tension : anti hypertenseur par ordre de médecin
Surelever la tête 40°

 Elimination :
o La mise en place d’une sonde vésicale
o Evaluer la diurèse, les entrées et les sorties
o Prévenir la constipation par les laxatifs +régime..
 Alimentation :
o Déglutition positive : alimentation par voie orale
o Déglutiton négative: gavage par sonde gastrique
 L’hygiène corporelle et vestimentaire ,bain complet
 Conscience : agitation :attaches, les bariérres
o Hypnotique : nezdonale ; thiompantale
o par ordre de médecin
 Prévention des complications de décubitus :
 Escares :
o Massage trophique :E florage
o Changement de position chaque 3 ou 4heures
o Hygiène +alimentation
 Infection urinaire
o Toilette intime …
o Sondage avec asepsie/ 7j
 Infection pulmonaire
o Kinésithérapie respiratoire ,aspiration
 Ankylose :
o Mettre les membres en position de fonction :le sac de sable et
coussins
o Prévenir la rétraction de l’articulation
 Raideurs : mobilisation active ou bien passive
o Kinésithérapie
 Œdème : massage trophique
 Phlébite : a ne pas toucher « anticoagulant
 Amyotrophie musculaire : alimentation riche en protéine
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Alimentation par voie veineuse « oliconomel »


chaque 72heurs
 Surveillance de constantes vitales :
 Température
o Augmentation de T° : infection urinaire ; pulmonaire
o Diminution de T° : mauvais pronostic
 Pouls :
o bradycardie : compression intra crânienne
Hématome que se développe  Avertir le médecin
o tachycardie : chercher la cause
 TENSION ARTERIELLE :
o Hypotension :défaillance cardiaque
o Hypertension : risque d’aggravation

N.B :+++vomissement +bradycardie =compression intra crânienne  œdème


cérébrale => avertir le médecin

 conscience : amélioration ou aggravation = coma profonde ou etat


stationnaire

++++soutien psychologique+suivie
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Insuffisance rénale
Rappel :

 Filtration de déchet de sang: urée, créatinine, acide urique)


 Sécrétion des hormones
 Maintien de l’équilibre hydro électrolytique
 Maintien de l’équilibre pression sanguine
 Elimination des toxines

Définition :

 C’est la réduction de la filtration glomérulaire


 Réduction du nombre de néphrons actif
 Les reins peuvent fonctionner jusqu’à 20% de leurs capacité
 Au dessous de 20% survenues des signes de l’insuffisance

Les signes :

Signes d’alarme :
 HTA
 Oligo-anurie < 500 ml / 24h
 Hyperhydratation
 Hyponatrémie, hyperkaliémie
 Œdèmes
 OAP
 Œdème cérébrale
 Acidose métabolique
Signes de gravite
 Troubles de conscience
 HTA sévère
 Anurie
Signes biologiques :
 K+ ↑, Na+↓, Ca2+ ↓, PH ‾ ↑
 Urée ↑, créatinine ↑, acide urique ↑.
Signes radiologiques :
 urographie IV
25 Soins Infirmiers en Médecine

 scanner
 l’échographie
 biopsie rénale

Les différents types d’insuffisant rénale :

Insuffisance rénale aigue :

Réduction brutale et réversible de la fonction rénale

a) Insuffisance rénale aigue fonctionnelle :

Les reins sont sains mais ne fonctionnent pas par diminution de la perfusion
rénale qui est causé par une diminution de la pression sanguine, tout ça à la
suite d’une hémorragie, choc hémorragique, déshydratation, vomissement+++,
insuffisance cardiaque, OAP, choc septique, ascite, pancréatite

b) Insuffisance rénale organique :

Atteinte du tissu rénale : nécrose tubulaire, GNA, néo tubulaire, infection,


intoxication médicamenteuse (produits de contraste, Genta), néphrite
interstitielle aigue (inflammation du bassinet et du calice)

c) Insuffisance rénale obstructive :

Calcul, lithiase, tumeur, fibrose du parenchyme rénal

Complication :

L’insuffisance rénale aigue non traité peut se compliquer à une insuffisance


rénale chronique

Rôle infirmier devant une insuffisance rénale aigue

Insuffisance rénale fonctionnelle :

 Interrogatoire : origine, circonstance


 Rôle technique :
26 Soins Infirmiers en Médecine

 Installation position déclive


 Prise des constants
 Voie veineuse
 Sonde vésicale
 Bilan sanguin : ionogramme, NFS
 Démarrer le TRT de l’hypo volémie
 Solutés de grosses molécules :
o Si : rein ne fonctionne pas on donne les diurétiques 2 ampoules
o Si non âpres ½ H on donne lasilix spéciale 250 ml / 200cc
pendant 20 min
o Sinon Dopamine avec seringue électrique

Insuffisance rénale aigue fonctionnelle :

o corriger l’hypovolémie : transfusion


o corriger l’acidose métabolique : bicarbonate
o diurétique après avoir corrigé l’hypovolémie.

Rôle pédagologique :

Sensibiliser le malade sur les signes d’alarme, complications, le traitement, et


sur le régime

Insuffisance rénale aigue organique :

o Traitement est toujours en fonction de l’étiologie


o Infection : prévention, ATB, antipyrétiques
o Intoxication : antidote
o Nécrose : épuration extrarénale, hémodialyse ou greffe
o Assurer le fonctionnement rénal

Insuffisance rénale obstructive :

Lever l’obstacle :

o Chirurgie classique
o La lithotripsie (broyage des calcules par des ondes)
o Dérivation (par ponction sus pubienne) des urines
o Si un syndrome néphrotique (chimiothérapie)
27 Soins Infirmiers en Médecine

Insuffisance rénale chronique :

Définition :

o Réduction totale de la filtration glomérulaire


o Réduction du nombre des néphrons (- 20%)
o Survenue progressive
o Irréversible

Signes

 Asthénie, amaigrissement, anémie (réduction de l’érythropoïétine


sécrétée par le rein), troubles digestives : nausée, vomissement,
diarrhée, hémorragie digestif, anorexie
 Troubles neurologiques : Paresthésie, multinévrite, confusion mentale
(augmentation de l’urée)
 Troubles osseuses : amyotrophie, ostéomalacie et du calcul
 Signes cardiaque : HTA, péricardite, insuffisance cardiaque,
augmentation d’acide urique
 (Goutte)
 Infections urinaires : prurit
 Infections cutanées
 Lourdeur des jambes : à cause des œdèmes
 Signes biologiques idem que l’insuffisance rénale aigue

Traitement :

Hémodialyse, épuration des déchets du sang par un rein artificiel

CAT :

Avant la séance :

 Prise de poids avant et après


 Prise des constantes : TA, T°, Pouls
 Vérifier l’état de fistule
 Clinique du malade
 Le fonctionnement des appareils
 Prévention des complications (qui peuvent survenir au cours de la
séance) tel que l’embolie gazeuse, ↓ TA, hémorragie,
28 Soins Infirmiers en Médecine

Pendant la séance :

 Surveillance de prés : TA, appareils (alarmes)

Apres la séance :

 Prise de poids, constantes

Les éléments de surveillance

1) Surveillance diététique+nutritionnelle :
 Régime sans sel
 Réduire le potassium (banane, fruit sec, chocolat)
 Réduction de protides 1g /Kg / J
 Riche en calories (30 cal / Kg / J)
 Apport hydrique : doit être adapte a la diurèse

2) Surveillance ostéo articulaire :


 Régime riche en calcium et vitamine D

3) Surveillance hémodynamique :
 Anémie : alimentation riche en fer
 NFS ou transfusion si nécessaire

4) Surveillance des infections :


 Hépatite C par le sang et l’hépatite B
 Surveillance urinaire
 Surveillance de la tuberculose

5) Surveillance cardiovasculaire :
 Surveillance de la TA
 ECG
6) Surveillance biologique :
 Ionogramme : K+ ↑ antidote =kayexalate
 Bilan rénal : urée, créatinine, clearance, acide urique

7) Soutien psychologique
29 Soins Infirmiers en Médecine

Oèdeme aigue des poumons O.A.P


I. Définitions :

L’O.A.P est réalisée par l’inondation brutale des alvéoles pulmonaires par la
sérosité albumineuse du plasma sanguin des capillaires par suite d’une
surcharge brutale de la circulation pulmonaire.

On a deux types d’O.A.P :

 O.A.P lésionnelle : syndrome de MENDELSON, noyade, intoxication au


gaz, tétrachlorure du carbone
 O.A.P hémodynamique : due à une surcharge de la circulation
pulmonaire telle que I.V.G.

II. Etiologie :

 Cause majeure : c’est l’insuffisance ventriculaire gauche dont peuvent


être la cause de HTA, RM, infarctus de myocarde, GNA

 Les autres causes :

1) Maladies infectieuses :
Et notamment les viroses par dérèglement neurovégétatif, rougeole,
grippe…

2) Affections neurologiques diverses :


Certains traumatismes du cerveau ou médullaire, les hémorragies
méningés, les épilepsies et la poliomyélite

3) Les intoxications diverses


a. Intoxication médicamenteuse : salicylate, cortisone, qui va
donner rétention sodique
b. Intoxication oxycarbonée massive
c. Morsure des serpents venimeux
d. Inhalation du gaz du combat, les suffoquants
e. L’excès de neuroleptique
30 Soins Infirmiers en Médecine

III. Clinique :

 Se traduit par une dyspnée brutale, rapidement progressive, aboutissant


à une polypnée extrême, et survenant après l’effort ou la nuit
 L’angoisse
 Rejet habituel, mais non constant de crachats particuliers par leur
abondance et par leur teinte rosée dite saumonés (poisson), par leur
caractère mousseux
 Le malade, est assez sur le bord du lit, cyanosé, pâle, couvert de sueur
 L’accélération du pouls, la baisse de la tension artérielle, surtout maxima,
alors que le minima reste identique, ce qui crée un pincement de la
différentielle
 Diminution de diurèse
 A l’auscultation on a des râles cripitaux d’abord entendus au niveau de la
base du thorax et ensuite montent réalisant les râles marées montantes

IV. Les examens complémentaires

A-les gaz du sang :

Montre une diminution de l’oxygène sanguin

Signes Rx :

Sont relativement tardifs et se traduisent par des opacités nuageuses et floues


au niveau de (deux parties) la partie moyenne des deux champs pulmonaires
réalisant un aspect en ailes da papillon

C-ECG :

Il est habituel ; les signes électrocardiographiques habituels mais non


spécifiques en O.A.P., tachycardie, trouble de rythme,

Ils sont absents, dans la plupart des autres cas

V. Evolution :
31 Soins Infirmiers en Médecine

A- l’O.A.P d’origine cardiovasculaire :


Elle peut entraîner la mort rapidement : forme foudroyant

-Peut céder sous l’effet du traitement

-Elle peut aboutir à une insuffisance ventriculaire droite (I.V.D) le poumon


cardiaque réalisé par l’O.A.P secondairement au cœur pulmonaire

B-l’O.A.P d’autres causes est de point de vue évolutif, fonction de cette


cause dont elle constitue toujours une complication grave

Dans tous les cas la recupération rapide doit être la règle

C-L’insuffisance respiratoire aigue (IRA)

VI. Traitement :

 En cas d’infarctus, l’OAP n’est pas une contre indication à la thrombolyse


 En l’absence d’état de choc, la base du traitement associe les dérivés
nitrés (Risordan) et les diurétiques (lasilix ou burinex)
 En cas de troubles du rythme (fibrillation auriculaire ou flutter),
possibilité d’utiliser la Digoxine.
 En cas de défaillance cardiaque : Dobutrex
 En cas d’OAP sévère ne réagissent pas au traitement médicamenteux :
ventilation non invasive en pression positive.
 En cas d’échec des traitements précédant et d’asphyxie aigue :
intubation et ventilation assistée.

VII. Rôle infirmier :


 Position assise ou semi-assise (éventuellement jambes pendantes)
 O2 nasal 6 à 9 L/min
 Scope, pouls, PA, oxymètre de pouls
 ECG
 Voie veineuse avec sérum glucosé
 Prélèvement :
 GDS
 Eventuellement ionogramme et enzyme cardiaques
 Radio pulmonaire
32 Soins Infirmiers en Médecine

Infarctus de myocarde

I. Définition :
Complication grave et fréquente chez les coronarites, l’infarctus de myocarde
est un foyer de nécrose siégeant dans une des parois ventriculaires

II. Causes :

Même que l’angor

III. Clinique :

La douleur survient au repos souvent la nuit, elle est constructive, intense,


retrostérnale, gagne les mâchoires, les épaules, et le bras jusqu’à poignet et
s’accompagne souvent de sueur et de nausée, elle est différente de la douleur
angineuse puisqu’il survient en dehors de l’effort et d’intensité beaucoup plus
grave que la douleur angineuse, la durée est plus prolongée, plus constructive
surtout résistante aux dérivés nitrés

La diminution de la tension artérielle, la fièvre, c’est un signe tardif qui


survient 24h après le début de la douleur et durée et dure 8 jours

IV. Examens complémentaires

L’ECG :

Il y a un seul signe de certitude de la nécrose myocardique, c’est l’onde Q de


nécrose, elle prend des caractères particuliers c’est qu’elle devient large et
profonde

Signes biologiques :

Signes spécifiques :

Les enzymes cardiaques sont élevés et on doit les doser 3 jours de suite

GOT, GPT, CPK, LDH

Signes non spécifiques


33 Soins Infirmiers en Médecine

On a augmentation de la febrinemie, augmentation des gammaglobulines (12 à


15 %)

VS et polynucléaires sont augmentés

V. Evolution :
a) Complications précoces :
Troubles de rythme, soit auriculo-ventriculaires, soit l’un des deux

Troubles de conduction, bloc auriculo-ventriculaires (BAV)

L’insuffisance cardiaque

Choc cardiogenique

Rupture du cœur

Complication thrombœmboliques

Mort

b) Complication tardive :
Péricardite post infarctus : syndrome de DREISLER

Anevrysme ventriculaire

Mort subite

VI. Traitement :

a. Le traitement de la douleur et de l’angoisse nécessite un traitement


d’urgence
 L’immobilisation rigoureuse au lit
 L’administration d’un sédatif (gardinal)
 L’oxygénothérapie
b. Traitement de l’état de choc :
On donne des amines tels que : adrénaline, vasopressives, tonicardiaques,
majeurs exceptionnellement

c. On donne l’heparinotherapie en perfusion IV pour eviter les complications


thrombœmboliques
34 Soins Infirmiers en Médecine

d. La possibilité d’apparition subite de troubles de rythme et leur gravité


impose une surveillance en monitoring pour préciser le type de trouble et
son traitement
e. La convalescence doit etre prolongée plusieurs mois avant la reprise de
toute occupation qui ne devra comporter l’effort physique, c’est en période
de convalescence que doit etre discuter un éventuel traitement chirurgical

VII. Traitement médical


Antalgique pour calmer la douleur : nubain ou morphine

VIII. Rôle infirmier :

 Mise en position allongée, buste relevé.


 Surveillance : scope, pouls, et pression artérielle,
 ECG (laisse les électrodes en place et renouveler à chaque modification
de la douleur) : sus-décalage des segments ST de plus de 2mm dans les
dérivations précordiales et de plus de 1mm dans les dérivations
standards.
 O2 nasale 3 L/min
 Voie veineuse périphérique avec soluté glucosé
 Prélèvement :
o Enzymes cardiaque (notamment Traponine)
o NFS, plaquette
o Hémostase et fibrogène

ATTENTION : la douleur peut avoir des formes trompeuses : épigastre, dans le


dos accompagnée de vomissements, pâleur, sueur, éructation

 Les antécédents et les facteurs de risque sont primordiaux :


 Les antécédents et les facteurs de risque sont primordiaux :
o Angines de poitrine, infarctus, pontage coronaire.
o Tabagisme.
o Cholestérol
o Familiaux (infarctus ou mort subite chez les parents).
 Diminution ou disparition après prise de trinitrine puis récidive.
35 Soins Infirmiers en Médecine

Embolie pulmonaire
I. Définition :

L’embolie pulmonaire est la brusque oblitération de l’artère pulmonaire ou l’un


de ces bronches par un corps étranger, en général par un caillot sanguin le plus
souvent a point de départ phlébitique ou cardiaque

II. Causes

Phlébite surtout des membres inférieurs

Certaines cardiopathies : infarctus du myocarde, l’endocardite maligne, le


rétrécissement mitral et l’asystolic

III. Clinique :

A- L’embolie pulmonaire est parfois dramatique :

La malade pâlit, éprouve de l’angoisse, une soif d’air et meurt en quelques


instants, c’est le cas de mort subite qui succède à certaines intervention ou
accouchement

Plus souvent, l’embolie se manifeste par un infarctus pulmonaire, le début est


toujours brutal et caractérisé par un point de cote, parfois très douloureux qui
empêche le malade de respirer et créer de ce fait une dyspnée superficielle

Une chute de la TA avec tachycardie et angoisse

Des crachats sanglants inconstantes, survenant quelque heures après ou au


cours d’un accès de toux

La fièvre qui apparaît dès le premier ou deuxième jour et qui persiste quelque
jour ou quelque semaine

Cette fièvre est due à la résorption de l’infarctus pulmonaires

C- plus rarement l’embolie pulmonaire ne donne lieu qu’à une légère


oppression thoracique et reste alors méconnue
36 Soins Infirmiers en Médecine

IV. Evolution :

En dehors des embolies massives qui entraînent la mort en quelques minutes,


la guérison est de règle

Des complications peuvent survenir :

a) Complications pulmonaires
Pleurésie, abcès de poumon gangrène exceptionnelle

b) Complications cardiaques
Réalisent se qu’on appelle le cœur pulmonaire aigue qui est caractérise par la
dilatation soudaine des cavités droits du cœur et se traduit par des troubles de
rythme dans les formes les plus graves et par des modifications electro-cardio-
graphiques

c) De nouvelles embolies
Sont toujours à craindre durant les premiers jours

V. Examens complémentaires

 L’ECG qui montre un cœur pulmonaire aigue


 Bilan d’hémostase, on doit le faire car on va démarrer les
anticoagulants
 Radiologie : qui révèle parfois des opacités localisées
 Gaz du sang : qui montre une hypoxémie parfois très intense avec
hypocapnée et alcalose
 N.D.H qui très augmentée (en cas de coagulation)
 Phlébographie
 Synthigraphie pulmonaire qui doit être réalisée dans les 24heures
 Le seul examen formel est l’angiographie pulmonaire pour préciser
l’étendu de l’embolie et éventuelle indication chirurgicale

VI. Traitement :

 Oxygénothérapie par sonde nasale : 3 à 5 l / MIN


 La mise en place d’une perfusion veineuse de sécurité
37 Soins Infirmiers en Médecine

 Les anticoagulants, le but est d’obtenir une hypocoagulabité efficace


jugée sur le temps de HOWELL ou TC K qui doit etre égale à deux
fois celui de témoin, l’adaptation des doses se faisant toutes les 3
heures
 Toutes embolie grave doit etre transférée en réanimation pour faire
une angiographie et décider une fibrinolyse ou embolectomie
(enlever l’embole)

VII. Rôle infirmier :

a. L’infirmier doit penser à l’embolie pulmonaire, chez l’opéré,


l’accouchée, phlébitique ou le cardiaque qu présente un point de
coté brutal ou un crachat hémoptoique
b. Immobiliser le malade immédiatement en position demi assise et
attendant le médecin faire l’inhaler de l’oxygène
c. Ulterieurement surveiller l’évolution thermique et l’expectoration et
assurer les soins prescrits, si le traitement anticoagulant est
envisagée veuillez à toutes hémorragies éventuelles et mesurer
chaque jours le temps de coagulation.
d. Aider le malade pour ses soins personnels pour lui éviter tout
mouvement intempestif (inutile) susceptible de declencher une
nouvelle embolie
38 Soins Infirmiers en Médecine

Hématémèse
I – Définition :

Vomissement du sang d’origine digestive haute, extériorisé ou non, pouvant


entrainer rapidement une spoliation sanguine importante et un état de choc.

II – Causes :

- Rupture des varices œsophagiennes due à l’hypertension portale chez un


sujet atteint une cirrhose,
- Ulcère gastroduodénal
- Gastrite hémorragie

III – symptômes :

Vomissement du sang rouge ou couleur « marc de café) sang digéré

Gravité est jugée sur les signes de spoliation sanguine, pouvant aller jusqu'à
état de choc gravissime

o Etat de choc postural


o Tachycardie
o Pâleur, décoloration des conjonctives
o Sensation de soif
o PA < 100 mmHg
o Mauvaise tolérance de l’anémie
o Dyspnée, trouble de conscience

IV – CAT :

 Evaluer état de conscience


 Si trouble de conscience : PL.S, si non P proclive
 Prise des constantes
 Mise en place deux voies veineuses de gros calibre
 Couvrir le patient
 Démarrer un bilan biologique : NFS – groupage – Ionogramme sanguine
 Mise en route de traitement
 Démarrer le remplissage vasculaire : SS 9%, Heamaccel, culot globulaire
 O2 + bicarbonate = neutralisé l’acidité
39 Soins Infirmiers en Médecine

 Lavage gastrique = eau froide jusqu’à l’obtention de liquide clair


 Administrer les hémostatique par voie IV « Dicynone ; ou Exacyl ; ou
VitK
 Prévoir une fibroscopie : détecter l’origine de l’hématémèse
 Si ulcère ou simple lésion : lavage + traitement antiulcéreux en IV (ex :
Oedès)
 Si échec = chirurgie
 Si rupture des varices œsophagienne =sonde de Blakemore , sclérose en
endoscopie
 Si perforation = chirurgie
40 Soins Infirmiers en Médecine

Colique néphrétique
I – définition :

Douleur aigue provoquée par l’obstruction à l’écoulement de l’urine entrainant


une distension des voies urinaires au dessus de la vessie (en générale par un
calcul situé au niveau de l’un des uretères

II – symptôme

 Antécédents similaire et facteurs déclenchant « voyage ne particulier »


 Lombaire : irradiant vers les organes génitaux
 Parfois dans la fosse iliaque ou pelvienne
 Intense continue
 Pas de position antalgique
 Agitation
 Parfois l’hématurie

III – gravité :

 Fièvre supérieure à 38 ,5°


 Anurie : obstruction bilatérale ou sur rein unique avec risque
d’insuffisance rénale si un drainage n’est pas effectuer rapidement
 Hyper algique (possible rupture de la voie excrétrice)

IV – CAT :

 Laisser prendre au patient la position qu’il souhaite


 Prise des constantes
 Prise d’une voie veineuse (garde veine)
 Administrer :
o Un antalgique par voie IV : Spasfon
o Et / ou antispasmodique : Pefalgon
o Si douleur persiste : anti inflammatoire IM ou perfusion : ex
Profenid
o Si non : morphine par voie S/C
 Limiter les apports hydriques
 Bon de lette urinaire
 E.C.B.U
41 Soins Infirmiers en Médecine

 Conserver les urines pour un tamisage


 Prélèvement : N.F.S ; Ionogramme, urée créatinine
 Prévoir une échographie : affirmer le diagnostic
 En dehors de la crise :
o Boire abondamment
o Marche, bicyclette, corde
42 Soins Infirmiers en Médecine

Hémoptysie
I – Définition + causes :

Rejet par la bouche de sang provenant des voies aériennes sous globiques.

Les causes sont pulmonaire (cancer bronchique, tuberculose pulmonaire,


dilatation des branches, infection bronchique, pneumopathie infectieuses), soit
cardiovasculaire (embolie pulmonaire, rétrécissement mitral, malformation
vasculaire pulmonaire) soit traumatique au niveau de thorax

II – signes :

Crachats sanglants qui doivent être distingués d’une hématémèse ou d’un


saignement des voies aériennes supérieures

III – Investigation :

Radiographie du thorax, fibroscopie bronchique, scanner, scintigraphie et


angiographie pulmonaire

IV – Evolution + complications

Grande abondance = risque d’inondation alvéolaire et de détresse plus ou


moins associés à un collapsus cardio-vasculaire

V – traitements

Il associe traitements symptomatique avec les vasoconstricteurs (Lysopressine :


Diapid et terlipressine =glypressine) et traitement de la cause

VI – Surveillance infirmière + rôles

Les éléments de surveillance : pression artérielle, pouls, importance de


l’hémoptysie (Quantité des expectorations + couleur)

Signe détresse respiratoire (cyanose, sueur, accélérations du pouls)

 Position latérale
 Chambre demi éclairé
 Prévoir un crachoir
 Prévoir une transfusion si nécessaire
43 Soins Infirmiers en Médecine

Les Ponctions
44 Soins Infirmiers en Médecine

Les ponctions
Définition :

Ponctionner une cavité, un organe, une veine, os, au but ou en vue d’évacuer soit du liquide,
sang pus, ou bien sérosité ou bien prélever un fragment de parenchyme X (ponction
biopsique)

Les buts des ponctions :

But diagnostic ou bien exploratrice :

Vérifier l’existence de l’épanchement et l’étude de la nature d’épanchement, qui sera soit :

o Serofibrineux :
 Exsudat : inflammatoire, infectieux
 Transsudat : mécanique
o purulent : infection
o sanglant : métastase néoplasique
o étude de liquide :
o au point de vue bactériologique (BK, ou recherche de germes pyrogènes)
o au point de vue chimique : cellules anormaux
o et au point de vue cytologique : cellules anormaux surtout cellules blanc.

But évacuatrice :

Pour soulager le patient devant les signes suivants : dyspnée, tachycardie, cyanose, pâleur
douleur

But thérapeutique :

Injection au niveau de la cavité : corticoïde, antibiotique, antimitotique

Contre indications :

 troubles de coagulation
 hémophilie
 TRT par les anticoagulants
 Ponction péricardique (insuffisance cardiaque)
 insuffisance rénale : ponction biopsique
 hypertension intracrânienne.

Rôle infirmier :

Avant :

 Informer le patient sur l’acte


 Prise des constantes.
 Préparation de la région à ponctionner (lavage, rasage)
 Préparer le matériel (pour la ponction, anesthésie, pansement)
45 Soins Infirmiers en Médecine

o Ponction : trocart, champs troué, gant stérile, aiguille, centenaire


o Anesthésie : xylocaine 2%, lidocaine
o Pansement : Bétadine, sparadrap, compresse
o Recueil de liquide ; flacon, lames, et buccal gradué

Pour prévenir les incidents et accidents

Préparer :

o Antalgique
o Corticoïdes
o Solutés de grosses molécules
o oxygène

Pendant la ponction :

o installation adéquate
o assister le médecin
o surveillance clinique (faciès, extrémités)

Après la ponction :

o reprise des constantes


o position de repos
o pansement compressif
o entretien du matériel
o identification des flacons et les envoyer au laboratoire

Incidents et accidents qui peuvent survenir au moment de la ponction

o Douleur (douleur de la région à ponctionner)


o Ponction blanche (acte défectueux)
o Lipothymie →syncope →collapsus→ choc
 Choc hypovolémique : ou choc à évacuo : évacuation rapide et exagérée
 Choc vagual : hypotension, bradycardie
 Choc hémorragique
o pneumothorax, OAP= ponction pleurale
o Traumatisme ou lésion de l’organe à ponctionner
o Infection : manque de l’asepsie
o Fistule : « région à ponctionner »
46 Soins Infirmiers en Médecine

PONCTION ARTICULAIRE :
AIDE A LA REALISATION, SOINS SURVEILLANCE

Définition :

Ponction articulaire

La ponction articulaire consiste à prélever et/ou évacuer du liquide articulaire


dans un but diagnostique ou thérapeutique afin de préciser la nature du liquide
ou le germe en cause : hydarthrose (épanchement d’un liquide séreux dans la
cavité articulaire), infection articulaire.

Soins et surveillance d’un patient ayant subi une ponction articulaire

Il s’agit d’être attentif aux réactions du patient durant la ponction et après


celle-ci, de rechercher les signes cliniques locaux ou généraux d’intolérance à la
ponction sont des actes de soins relevant du rôle propre de l’infirmier.

Objectif

 Aider à la réalisation de la ponction articulaire dans le respect des


règles d’asepsie.
 S’assurer de la coopération du patient pour le bon déroulement du
soin.
 Lui apporter un soutient psychologique si nécessaire.
 Surveiller l’évacuation du liquide articulaire.
 Injecter un médicament.
 Prévenir les complications éventuelles.

Critères de qualité du soin

 Respecter des précautions d’asepsie lors de la ponction.


47 Soins Infirmiers en Médecine

 Rapidité d’acheminement des examens aux laboratoires


 Absence de saignement
 Absence de signes d’infection locale ou générale.
 Coopération du patient.
48 Soins Infirmiers en Médecine

Expliquer au patient les étapes de déroulement de la ponction

Appliquer un antiseptique sur la zone à ponctionner

Donner au médecin gants stériles, champs troué, compresses,

Matériel de ponction

Observer le faciès du patient et dépister tous signe de


malaise durant la ponction

En cas de ponction diagnostique, remplir les tubes


d’examen et les acheminer rapidement au laboratoire avec
les fiches de renseignement

Après la ponction, mesurer la pression artérielle, les


pulsations et la température, identifier l’apparition
d’une douleur aiguë

Un écoulement au niveau du point de ponction


49 Soins Infirmiers en Médecine
50 Soins Infirmiers en Médecine

PONCTION D’ASCITE :
AIDE À LA RÉALISATION, SOINS ET SURVEILLANCE

Définitions

La ponction d’ascite consiste à prélever et/ou évacuer le liquide d’ascite en


introduisant un trocart dans la cavité péritonéale.

Les ascites peuvent être d’origine hépatique consécutive à une cirrhose, une
hépatite alcoolique aiguë, un cancer primitif du foi ; d’origine néoplasique :
cancer secondaire du péritoine, cancer intrapéritonéaux (estomac, côlon, grêle,
ovaire, utérus) ; d’origine infectieux : tuberculose péritonéale, péritonites
bactériennes. D’autres origines sont évoquées : insuffisance cardiaque droite,
pancréatite aiguë et chronique.

Le but de la ponction d’ascite est de diagnostiquer l’étiologie de l’ascite, de


rechercher une surinfection bactérienne, de vérifier l’efficacité d’un traitement
antibactérien et de soulager le patient par l’évacuation du liquide d’ascite.

Surveillance d’un patient après ponction d’ascite

Il s’agit d’être attentif aux réactions du patient durant la ponction et après


celle-ci, de rechercher les signes cliniques locaux ou généraux d’intolérance à la
ponction et/ou à l’évacuation de l’ascite et de dépister des complications.

Les soins et la surveillance du patient pendant et après la ponction sont des


actes de soins relevant du rôle propre de l’infirmier.

Objectifs

 Aider le médecin à réaliser la ponction d’ascite dans le respect des


précautions d’asepsie
 Surveiller l’état général du patient pendant et après la ponction
 Surveiller l’état du patient pendant et après l’évacuation du l’ascite
51 Soins Infirmiers en Médecine

 Respecter les modalités de prélèvement et d’acheminement des


examens aux laboratoires
 S’assurer de la coopération du patient pour le bon déroulement du
soin

Critères de qualité du soin

 Respect des précautions d’asepsie durant la ponction et/ou


l’évacuation de l’ascite
 Dépistage des complications lors de la ponction et pendant
l’évacuation du liquide
 Coopération du patient
 Respect des modalités de prélèvement et d’acheminement des
examens aux laboratoires.
 Soulagement du patient après ponction-évacuation du liquide.
 Diminution du périmètre abdominal et perte de poids après ponction-
évacuation.
 Absence de signes d’infection locale ou générale
 Rapidité d’acheminement des examens aux laboratoires
52 Soins Infirmiers en Médecine

Expliquer au patient les étapes de déroulement de la ponction

Peser le patient en cas de ponction évacuatrice

Appliquer un antiseptique sur la zone à ponctionner

Donner au médecin gants stériles, champs troué, compresses,

Matériel de ponction exploratrice ou évacuatrice

Observer le faciès du patient et dépister tout signe de malaise durant la ponction

Ponction Ponction
Exploratrice ? Evacuatrice ?

Appliquer un pansement sec stérile Fixer la tubulure au cachère et régler


le dépit d’évacuation
au niveau du point de ponction

Peser le patient après ponctions

Remplir les tubes d’examen et les


acheminer rapidement au laboratoire Observer couleur liquide d’ascite
avec les fiches de renseignements

Après la ponction, mesurer la pression artérielle, les pulsations et


la température, identifier l’apparition d’une douleur aiguë , un
écoulement au niveau du point de ponction
53 Soins Infirmiers en Médecine

PONCTION LOMBAIRE :
AIDE A LA REALISATION, SOINS ET SURVEILLANCE

Définition

La ponction lombaire consiste à insérer une aiguille dans les espaces sous-
arachnoïdiens du canal rachidien habituellement entre les 3è et 4è vertèbres
lombaire.

Le but de cette ponction est de recueillir liquide céphalo-rachidien dans un but


diagnostique ou thérapeutique, afin d’analyser la composition du liquide
céphalorachidien, d’injecter un produit opaque pour effectuer une
myélographie, de disposer d’une voie d’abord pour injecter certains
médicaments (antibiotiques, corticoïdes, analgésiques) et accroître leur
efficacité, de soulager une hypertension intracrânienne et de mesurer la
pression du liquide céphalo-rachidien.

Surveillance d’un patient ayant subi une ponction lombaire

Il s’agit d’être attentif aux réactions du patient durant la ponction et après


celle-ci, de rechercher les signes cliniques locaux ou généraux d’intolérance à la
ponction et de dépister des complications.

Les soins et la surveillance du patient pendant et après la ponction sont des


actes de soins relevant du rôle de l’infirmier.

Objectif
54 Soins Infirmiers en Médecine

 Aider le médecin à réaliser la ponction lombaire dans le respect des


précautions d’asepsie
 S’assurer de la coopération du patient pour le bon déroulement du
soin.
 Apporter un soutient psychologique au patient si besoin.
 Surveiller l’état du patient pendant et après la ponction.
 Respecter les modalités de prélèvement et d’cheminement des
examens aux laboratoires.

Critères de qualité du soin

 Installation correcte du patient pour l’examen (position assise, dos


rond ou décubitus latéral dos arrondi).
 Respecter des précautions d’asepsie durant la ponction du liquide
céphalo-rachidien.
 Dépistage précoce des complications lors de la ponction.
 Coopération du patient.
 Respect des modalités de prélèvement et d’acheminement des
examens aux laboratoires.
 Absence de signes d’infection locale ou générale
 Rapidité d’acheminement des examens aux laboratoires.
55 Soins Infirmiers en Médecine

Expliquer au patient les étapes de déroulement de la ponction

Installer le patient soit en position assise, soit en décubitus latéral

Appliquer un antiseptique sur la zone à ponctionner

Donner au médecin gants stériles, champs troué, compresses, Matériel de ponction

Observer le faciès du patient et dépister tous signe de malaise durant la ponction

Appliquer un pansement sec stérile au niveau du point de ponction

En cas de ponction diagnostique, remplir les tubes


d’examen et les acheminer rapidement au laboratoire avec
les fiches de renseignements

Après la ponction, mesurer la pression artérielle, les


pulsations et la température, identifier l’apparition
d’une douleur aiguë

Un écoulement au niveau du point de ponction


56 Soins Infirmiers en Médecine

PONCTION PLEURALE :
AIDE A LA REALISATION, SOINS ET SURVEILLANCE

Définitions

La ponction pleurale consiste à introduire une aiguille dans la cavité pleurale


dans un but diagnostique ou thérapeutique.

Elle permet de rechercher l’origine de l’épanchement (biopsie d’un fragment


de plèvre pariétale) de préciser la nature du liquide (sérofibrineux,
hémorragique, purulent).

D’évacuer l’épanchement et de soulager le patient, d’injecter des médicaments


en intra pleural (antibiotique, corticoïdes, antimitotiques, etc…) de laver la
plèvre.

Surveillance d’un patient après une ponction pleurale

Il s’agit d’être attentif aux réactions du patient durant la ponction et après


celle-ci de rechercher les signes cliniques locaux aux généraux d’intolérance à
la ponction et de dépister des complications.

Les soins et la surveillance d’u patient pendant et après la ponction sont des
actes de soins relevant du rôle de l’infirmier.

Objectifs

 Aider le médecin à réaliser la ponction pleurale dans le respect des


précautions d’asepsie
57 Soins Infirmiers en Médecine

 Surveiller l’état général du patient pendant et après la ponction


 Surveiller l’état du patient pendant et après l’évacuation du liquide
pleural
 Respecter les modalités de prélèvement et d’acheminement des
examens aux laboratoires.
 S’assurer de la coopération du patient pour le bon déroulement du
soin.

Critères de qualité du soin

 respecter des précautions d’asepsie durant la ponction et/ou


l’évacuation ou au cours de la biopsie
 Dépistage des complications lors de la ponction et pendant
l’évacuation du liquide.
 Coopération du patient.
 Respect des modalités de prélèvement
 Rapidité d’acheminement des examens aux laboratoires
 Diminution de l’essoufflement et de la fatigue à l’effort après,
ponction-évacuation.
 Absence de signes d’infection locale ou générale.
58 Soins Infirmiers en Médecine

Expliquer au patient les étapes de déroulement de la ponction

Appliquer un antiseptique sur la zone à ponctionner

Donner au médecin gants stériles, champs troué, compresses,

Matériel de ponction exploratrice ou évacuatrice

Observer le faciès du patient et dépister tout signe de malaise durant la ponction

PONCTION PONCTION
DIAGNOSTIQUE ? EVACUATRICE ?

Appliquer un pansement sec stérile Fixer la tubulure au cachère et régler


le dépit d’évacuation
au niveau du point de ponction

Remplir les tubes d’examen et les Observer couleur liquide d’ascite


acheminer rapidement au laboratoire
avec les fiches de renseignements

Après la ponction, mesurer la pression artérielle, les pulsations et


la température, identifier l’apparition d’une douleur aiguë, un
écoulement au niveau du point de ponction
59 Soins Infirmiers en Médecine

PONCTION STERNALE :
AIDE A LA REALISATION SOINS ET SURVEILLANCE

Définition :

La Ponction sternale consiste à introduire un trocart dit de Mallarmé au


niveau du manubrium sternal, à la hauteur du premier espace intercostal, à un
centimètre environ de la ligne médiane juste au-dessus de l’angle de louis.

Elle a pour but de prélever un échantillon de moelle osseuse pour


effectuer l’étude des différents éléments cellulaires contenus dans la moelle
(myélogramme).

Elle est rarement contre-indiquée sauf en cas d’infection locale au niveau


du site de ponction et en cas d’anévrisme thoracique de l’aorte.

Surveillance d’un patient après une ponction sternale

Cet acte consiste à être attentif aux réactions du patient durant la


ponction et après celle-ci et à dépister des complications.

Les soins et la surveillance du patient pendant et après la ponction sont


les actes de soins relevant du rôle propre de l’infirmier.

Objectifs

 Aider le médecin à réaliser la ponction dans le respect des règles


d’asepsie
 S’assurer de la coopération du patient pour le bon déroulement de
l’examen
 Prévenir les complications infectieuses
 Rassurer et soutenir le patient durant la ponction
60 Soins Infirmiers en Médecine

Critères de qualité du soin

 Respect des règles d’asepsie durant la ponction


 Absence de complication locale
 Acheminement sans délai des lames au laboratoire.
61 Soins Infirmiers en Médecine

Expliquer au patient les étapes de déroulement de la ponction

Appliquer un antiseptique sur la zone à ponctionner

Donner au médecin gants stériles, champs troué, compresses,

Matériel de ponction

Observer le faciès du patient et dépister tous signe de


malaise durant la ponction

Appliquer un pansement sec stérile

au niveau du point de ponction

Acheminer rapidement les lames au laboratoire

avec les fiches de renseignements

Après la ponction, mesurer la pression artérielle, les


pulsations et la température, identifier l’apparition
d’une douleur aiguë
62 Soins Infirmiers en Médecine

La ponction ganglionnaire

Définition :

Geste médical qui consiste à ponctionner un ganglion dans le but de poser un


diagnostic étiologique

Indications :

- Devant toute adénopathie sans étiologie


- Adénopathie infectieuse
- Leucémie
- Maladie de Hodgkin
- Hyperleucocytose

Contre-indications :

- Trouble d’hémostase
- Situation du gg dans une région très vascularisée

Incidents et accidents :

- Abcès à distance
- Mauvaise cicatrisation
- Fistule
- Diffusion de l’infection

Rôle infirmier :

a- Préparation du patient :
- Assurer une bonne préparation psychologique du patient
- Faire un bilan d’hémostase, champ opératoire
- Préciser la localisation, mobilité et type du gg
- Prendre les constantes

b- Préparation du matériel :

- Matériel spécifique de la ponction


63 Soins Infirmiers en Médecine

- Matériel standard
- Nécessaire pour faire :
• un rasage
• un pansement
• une suture si besoin Installation du patient :
-Positionner le patient en fonction de la région à ponctionner

c-Ponction :

- Dégager la région à ponctionner


- Effectuer le 1er badigeonnage
- Servir le médecin
- Refaire la désinfection
- Mettre le champ troué stérile
- Immobiliser le gg entre pouce et index
- Le ponctionner avec la seringue et aspirer le contenu
- Etaler le prélèvement sur les lames
- Mettre un pansement compressif
- Dessécher les lames

-Remplir les bons de labo, les lames et les envoyer rapidement

- Réinstaller le patient

Surveiller :

• L’état général du patient


• Les constantes
• Lieu de la ponction : saignement, hématome
• Apparition de la douleur
• Le pansement

• Avertir le médecin si apparition d’anomalies

• Administrer le TRT prescrit


64 Soins Infirmiers en Médecine

Les examens
Radiologiques
65 Soins Infirmiers en Médecine

Electrocardiogramme (ECG)

 L’ECG enregistre l’activité électrique du myocarde grâce à des électrodes


posées sur le thorax.

 Le patient est allongé sur le dos , torse nu.


 L’enregistrement s’effectue sur un papier millimétré et montre une
éventuelle pathologie : troubles du rythme , trouble de la conduction .

 4 électrodes sont disposées aux extrémités des 4 membres .


 6 électrodes sont disposées sur le thorax ( précordiales ) :
 V1 et V2 aux 4e espaces intercostaux de chaque côté du thorax
 V4 sur la ligne médio-claviculaires gauches au 5e espace
intercostal
 V3 entre V2×V4
 V5 et V6 , sous l’aine , au 5e espace intercostal
66 Soins Infirmiers en Médecine

Electo- encéphalogramme (EEG)

 L’EEG enregistre les activités électriques du cerveau grâce à des


électrodes placées sur le cuir chevelu ( cheveux propre sans gel ).

 L’enregistrement se fait sur un papier déroulant millimétré


 Un premier tracé de référence est réalisé puis un autre pendant une
stimulation (lumière intermittente ou stroboscopique,
hyperventilation...) ou pendant le sommeil.

 Un tracé plat établit le diagnostic de mort encéphalique


 Cet examen indolore dure environ 1 heure , la personne doit rester
allongée sans bouger
 Elle ne doit pas avoir consommé de calmant ou d’excitant , ni être à jeun
(risque d’hypoglycémie )

 Les indications sont : l’épilepsie ( enregistrement critique ou


intercritique),les troubles du sommeil , la démence
67 Soins Infirmiers en Médecine

Imagerie par résonance magnétique (IRM )

 L’ imagerie par résonance magnétique, est encore plus précise que le scanner et
réalisée en seconde intention , permet de visualiser tous les organes, des lésions
infectieuses ou inflammatoires , des pathologies vasculaires ou tumorales , une
hérnie discale ou des lésions des ligaments peuvent ainsi être détectés

 L’IRM utilise les propriétés magnétiques de l’hydrogène ( comme l’aiguille d’une


boussole sui s’aligne sur la direction du champ magnétique terrestre ), qui emet des
ondes radio ( phénomène de résonance) lorsqu’il est soumis à un champ magnétique
 Les ondes sont captées et interprétées en une image , traitée numériquement en 2 à
3 dimensions

 Le patient est introduit allongé dans un tunnel, comme pour un scanner, à la


différence qui’il est désagréable à cause de bruit répétitif à l’intérieur de l’appareil
 Une injection de produit de contaste peut être réalisée pour améliorer la qualité des
images , c’est un examen relativement long, il dure 30 minutes à
1 heure selon l’organe à étudier

 Contre-indication : grossesse, obésité, port d’un appareillage métallique


68 Soins Infirmiers en Médecine

Radiographie de l’abdomen

 Au niveau de l’abdomen , la radiographie simple permet de visualiser


des calculs vésicaux ou la cicatrisation rénale ,ainsi que des niveaux
aériques au niveau des anses grêles signant une occlusion intestinale ou
des signes de perforation digestive.

 Pour visualiser le tube digestif , un produit de contraste ( baryte, contre


indiqué en cas de perforation digestive et remplacé par un produit
hydrosoluble,moins contrastant mais moins dangereux ) est utilisé par
voie haute ou basse ( lavement baryté ) permettent d’en dessiner les
contours.

 Un ulcère ou un diverticule formera un moule empli de baryte , un


polype un défect baryté.

 Selon les pathologies confirmées ou suspectées , une fibroscopie


digestive peut être demandée
69 Soins Infirmiers en Médecine

Fibroscopie digestive

 le fibroscope gastrique est un tube plus épais également muni d’une


lumière froide.

 il est introduit par la bouche du patient jusqu’à l’estomac ou selon


l’indication, au delà du pylore jusqu’à la troisième partie du duodénum
( et /ou le canal cholédoque par cholangioscopie rétrograde).

 il permet de rechercher une tumeur , des polypes , des malformations,


l’origine d’une hématémèse, mais aussi de réaliser une sclérose de
varices oesophagiennes ou de traiter un ulcère gastroduodénal.

 Attention également à la prise d’anticoagulants


70 Soins Infirmiers en Médecine

Radiographie pulmonaire

 Cet examen utilise les rayons X qui impressionnent sur un film


radiographique les différences de densité du thorax, les rayons X
traversent l’air ( zones noires ) les tissus mous ( zones grises ) et les os,
zones très denses ( zones blanches )

 L’appareil de radiographie comprend un tube à rayons X qui projette ses


rayons au travers de l’organisme sur un film sensible argentique ( ou
système numérique)

 Le patient est installé sur une table mobile et le tube est manipulé à
distance par un bras articulé ( les manipulations évitent ainsi les
radiations derrière une vitre protectrice blindée ) pour permettre les
prises de vue de face , de profil et dans l’axe de l’organe avec des
incidences précises

 Elles permettent de visualiser la trachée ( claire ,droite, médiane ), les


poumons (foncés, 3 lobes à droite deux à gauche ), la plèvre mais aussi la
masse cardiaque (les vaisseaux thoraciques , les vertèbres et les côtes )
pour rechercher une pneumopathie bactérienne, virale ou fungique , une
pathologie tumorale ou pleurale (pleurésie, pneumothorax)

 Le film doit porter le nom du patient et respecter certains critères : être


parfaitement de face et de profil ( repère anatomique ) , pris en
inspiration , debout afin de constaté le présence d’hyperclarté
( pneumothorax , emphysème, crise d’asthme ) ou d’opacités
( épanchements liquidiens pleuraux , tumeurs pulmonaires , métastases,
abcès, miliare tuberculeuse , pneumopathie ou fibrose interstitielle,
oedème aigue du poumon ...) révélent les pathologies pulmonaires
71 Soins Infirmiers en Médecine

La fibroscopie pulmonaire

 Le fibroscope bronchique est un tube long et souple , muni d’une


lumière froide conduite par une fibre optique pemettant d’explorer
l’arbre respiratoire.

 Il est introduit par la bouche du patient dans l’arbre bronchique ( larynx,


trachée, bronches souches, et bronchioles) pour explorer ( prélèvement
bactériens, biopsies, lavage broncho-alvéolaire) une ou plusieurs zones
pathologiques, foyers infectieux, tumeurs , hémorragies intra-alvéolaires,
protéinose alvéolaire, mucoviscidose,sarcoidose...

 Prendre des précautions particulières en cas de traitement par des


anticoagulants
72 Soins Infirmiers en Médecine

Scanner ou tomodensitométrie

 Les scanner montre des images précises de l’ensemble des organes


invisibles à la radiographie trditionnelle ou à l’échographie, telle que
hémorragie ( méningée, par exemple ), tumeur...

 Le scanner ( rayonsX ) réalise des coupes fines d’un organe ou du corps


entier par rotation rapide du tube et reconstitution numérique
tridimensionnelle

 Pour améliore la définition des images , un produit de contraste iodé est


injecté (sensation de chaleur ) ou ingéré (selon l’indication )

 Le risque est l’injection du produit de contraste chez un patient


allerique ,une prémidication est alors prévue la veille de l’examen . si le
scanner est abdominale , le patient doit être à jeun , si le scanner est
centré sur le bassin , la vessie doit être pleine .la contre indication du
scanner est un poids supérieur à 120 Kg

 Le scanner pulmonaire : permet de voir ce qui est invisible avec des


clichés radiologiques standards ; une dilatation des bronches , un
emphysème, des tumeurs, des ganglions médiastinaux, et permet la
réalisation de ponctions pleurales ou parenchymateuses avec précision

 Le scanner encéphalique permet de voir le cerveau et les ventricules


 Les hémorragies , les AVC, les infarctus cérébraux et les tumeurs sont
bien visibles, un produit de contraste est indiqué pour les tumeurs
vasculaires
73 Soins Infirmiers en Médecine

UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE (UIV)


I – Objectif :

Cet examen permet l’exploration des voies urinaire : rein, vessie et urètre. Il
utilise propriétés des rayons X et un produit à base d’iode opaque aux rayons X
qui est éliminé dans les urines

II – Préparation :

 Lié à l’injection du produit de contraste iodé :


o Evaluer la fonction rénale à la recherche d’une insuffisance rénale
(urée, créatinine)
o Arrêter la prise de biguanides (traitement de diabète) 48 heures
avant l’examen = risque d’interaction avec le produit de contraste
o Identifier un terrain allergique : prise d’un traitement 3 jours avant
l’examen
o Conseiller au patient de rester à jeun 6h avant l’examen afin
d’éviter les nausées + vomissement
 Information du patient :
o Examen non douloureux, inconfort lié à la préparation ; sensation
de chaleur lors de l’injection du produit de contraste
o Durée longue de l’examen : environ deux heures avec possibilité
de se restaurer entre les deux parties d’examen
o Capacité d’uriner lors de la prise de clichés

III – Déroulement :

- Mise en place d’un voie veineuse + injecter le produit de contraste


- Plusieurs clichés radiologiques sont pris dans les 30 min qui suivent
l’injection pour évaluer la qualité de la sécrétion rénale
- Autres clichés pris une à deux heures après le premier cliché (temps de
remplissage de la vessie)
- Des clichés sont réalisés lors d’une miction pour étudier la vessie +
urètres
- Des clichés tardifs peuvent être nécessaires en cas d’obstacles sur les
voies excrétrices
74 Soins Infirmiers en Médecine

IV – Eléments de surveillance :

- Surveillance de fonction rénale en cas d’insuffisance rénale


- Reprise du traitement parles biguanides
- Réhydratation pour accélérer l’élimination du produit

V – Incident + CAT :

- L’exposition aux produits ionisant doit être limitée au minimum chez


l’enfant
- Les personnages jeunes + femmes en ceinte : évaluation du la demande
avec le radiologue
- Vomissement (iode) : a jain stricte au moins 6h avant l’examen
- L’examen peut être perturbé = présence de résidus opaque liés à d’autre
exploration digestives (sulfate de baryum) = bonne planification des
examens
75 Soins Infirmiers en Médecine

Echographie

Définition :

C’est un examen non irradiant qui utilise les propriétés des ultrasons pour
explorer différents organes notamment les organes intra abdominaux et le
cœur.

- le faisceau d’ultrasons émis par une sonde se propage soit au travers d’un
milieu liquidien (urine dans la vessie, liquide amniotique) et est réfléchie par
différentes structures anatomique qu’il rencontre

- la visualisation des organes et structures s’effectue par le traitement du signal


recueilli (écho)

- l’échographie est utilisée en imagerie interventionnelle pour diriger les gestes


de ponction ou de biopsie. Au bloc elle peut guider l’exploration chirurgicale y
compris celle de lésion du cerveau ou de la moelle épinière

Préparation du malade :

Echo Pelvienne

- Demander au patient de boire un litre d’eau une heure avant l’examen.


Ne pas uriner l’avant l’examen
- Cas de sonde urinaire : clamper la sonde une heure avant l’examen
- Régime sans résidu afin de limiter les gaz coliques
- Rester à jeun 12 heures avant l’examen

Déroulement :

- Le patient est allongé en décubitus dorsales, le buste peut être


légèrement sur élevée en cas de difficultés à respirer
- Un gel aqueux est appliqué sur le pelvis, ou sur l’abdomen
- Les différents organes sont explorés aux moyens d’une sonde émettrice
et réceptrice des ultrasons,

Les images visibles sur un écran, les clichés sont pris autre et à mesure du
déroulement de l’examen et imprimés sur papier
76 Soins Infirmiers en Médecine

Elément de surveillance :

Aucune surveillance spécifique

Incident et conduit à tenir

Examen indolore sans incidents rencontrés

Exemple de sonde

- Sonde endocavitaire : écho endovaginales, endorectal,


transoesophagienne
- Sonde miniaturisées : écho intra vasculaire introduite par cathétérisme
77 Soins Infirmiers en Médecine

Endoscopie digestive et Bronchique


Objectif :

L’endoscopie est une méthode d’exploration visuelle qui permet d’explorer :

 Le larynx et les corses vocales, la trachée, les bronches « endoscopie


pulmonaire »
 L’œsophage, l’estomac (gastroscopie)
 Le duodénum et les canaux biliaires, le côlon « coloscopie »
 La vessie « cystoscopie » pour aider au diagnostic de trouble urinaires ou
en surveillance d’une lésion de vessie

Préparation :

 Information sur les modalités de l’examen (préparation + participation)


 Installation confortable
 Explication tout ou long de découlement de l’examen
 Fibroscopie broncho pulmonaire
- Etre à jeun depuis 6 heurs
- Ne pas fumer dans les 48 heurs précédant l’examen
 Gastroscopie
- Etre à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) depuis 6 heurs
 Coloscopie
- Etre à jeun depuis 6 heures
- Préparation du côlon (ingestion d’un liquide de lavage intestinal avant
l’examen
 Cystoscopie
- Réalisation en ambulatoire pus anesthésie local
- Vérifier l’absence d’infection urinaire

Déroulement :

 Endoscopie broncho pulmonaire


- Position assise ou allongé, patient intubé
- Anesthésie local
- Introduit par le nez ou la bouche
78 Soins Infirmiers en Médecine

- Col dent
- Au cours de l’examen : aspiration (obstruction, atélectasie)
o Biopsie
o Lavage broncho alvéolaire avec aspiration de liquide pour étude
des cellules ou germes
 Gastroscopie
- Position latérale
- Fibroscopie introduit par bouche (col dent)
- Demander de déglutir (pharynx)
- Au cours de l’examen biopsie
 Coloscopie
- Position dorsale ou décubitus latérale
- Introduit par l’anus et progresse dans colon
- Injection d’air = déplisser les organes
- Biopsie + ablation des polypes
- Anesthésie générale
 Cystoscopie
- Position dorsale
- Cystoscopie est introduite dans la vessie par le canal de l’urètre
- Douloureux
- Prélèvements peuvent être effectués

Eléments de surveillance

 Expectoration sanglante : fréquence respiratoire ; Appariation des signes


respiratoire
 Gastroscopie : vomissement de sang rouge ou noir, douleurs
abdominales
 Coloscopie : reprise du transit, coloration des selles
 Cystoscopie : présence du sang dans les urines, intensité de la douleur,
reprise de la miction

Incidents et CAT :

 Endoscopie broncho pulmonaire


- Epistaxis : introduction du fibroscope au niveau des branches, lors d’une
biopsie = régression le plus souvent
79 Soins Infirmiers en Médecine

- Fosses routes liés à l’anesthésie de la muqueuse pharyngée : rester à


jeun après l’examen
 Gastroscopie – coloscopie
- Perforation de la paroi du tube digestif : intervention chirurgical en
urgence
 Cystoscopie
- Besoin impérieux d’uriner + Brulure mictionnelle pendant les heures qui
suivent l’examen
- Saignement urinaire + transitoire
- Infection urinaire : boire ++ après l’examen
- Consulter en cas de brulure mictionnelle + douleurs abdominales basses
80 Soins Infirmiers en Médecine

Surveillance Des malades


sous traitements
81 Soins Infirmiers en Médecine

Surveillance d’un malade sous corticoïdes


1) Propriétés :

 Action anti inflammatoire, anti allergique (immunodépresseur ou immun


modulateur).
 Action sur le métabolisme protidique, voir LE SYSTEME ENDOCRINIEN) ;
glucidique (gluconéogenèse) et lipidique (augmente le cholestérol et les
triglycérides).
 Les glucco corticoïdes stimulent le néoglucogenèse agissent sur les
mécanismes régularateurs de l’eau et des électrolytes (rétention du
sodium, excrétion du potassium, du calcium)
 Adaptation de l’organisme aux situations de stresse.
 sur les syndromes inflammatoires sévères, les malades autos immunes ;
les leucémies lymphoides, aigues ou chroniques, les lymphomes (voir
lymphome non hodqkinien)

2) Contre indication :

 HTA importante
 Diabète déséquilibré
 Psychopathie aigu
 Syndrome infectieux non contrôlé
 Et en fonction des intérêts thérapeutiques et de la prise de risques, la
goutte, l’ulcére gastroduodénal évolutif ; l’insuffisance rénale ou le
risque d’accident thrombotique
 Devant un risque vital, aucune contre-indication n’est absolue

3) Effets secondaires :

 Hyperglycémie, effet diabétique (intolérance au glucose).


 Augmentation des facteurs de risque cardio-vasculaires soit HTA, un
diabète in surcharge pondérale (posologie forte en augmentant
l’appétit).
 Rétention d’eau, de sel (d’où prise de poids) et fuite de potassium (risque
de troubles de rythme et de calcium (ostéoporose).
 Infections favorisées (bactériennes, virales ; fongiques, parasitaires).
82 Soins Infirmiers en Médecine

 Catabolisme protidique : diminution de la masse musculaire,


amyotrophie, ostéoporose aseptique et ost éon »corse de la tète
fémorale, fracture pathologique, croissance interrompue de l’enfant,
trouble de cicatrisation.
 Graisses redistribuées dans le cou ou la face par l’action lipidique
 Jovialité ; eu phobie voie troubles psychiques en fonction des risques
préexistants (agitation voire état maniaque)
 Pilosité excessive ; trouble cutanée, cataracte.

4) Surveillance :

 La glycémie, la tension artérielle, le poids, la température, la diurèse ,la


kaliémie, le rythme cardiaque (ECG),la natrémie, la protidémie, le
comportement, l’apparition de phlébites (en fonction de la posologie et
les antécédent de la personne).
 Il est conseillé de porter une carte indiquant le traitement par
corticothérapie.
 La prescription s’accompagne de plusieurs mesures préventives :
 Régime peu salé, peu sucré,
 Supplémentation potassique,
 Supplémentation calcique et vitamine D si le traitement est long.
 Arrêt dégressif du traitement (apparition de signes de <dépendance> :
tristesse, anorexie, asthénie...)
83 Soins Infirmiers en Médecine

La surveillance d’un malade sous anti inflammatoires

1) Définition :

Médicament utilisée dans le traitement local ou général de


l’inflammation, il n’agisse pas sur la cause de l’inflammation, ils sont indiqués
quand l’inflammation processus normale de défense contre les agressions qui
deviennent gênante à cause de la douleur qu’elle provoque

2) On distingue de types :

TYPE AINS AIS CRITERES COMMUNS


S
 Arthrite  Antichoc ; anti-  Antipyrétique
 Arthrose inflammatoire  Antalgique
 Rhumatisme articulaire  Choc allergique  Anti-inflammatoire
 Colique nephretique  RAA  Augmentation HCL
INDICTION

 Stomatologie  Asthme antiagrégant plaquettaire


 Tendinite  Maladie de système aspirine
 Dysménorrhée  AIS=antiallergique=immuno
suppressive

 Ulcère gastro duodénale  U.G.D


 Insuffisance rénale  HTA
CONTRE INDICATION

 Insuffisance hépatique  Insuffisance rénale


 HTA sévère
 Bronchospasme
 Malade sous
anticoagulant
84 Soins Infirmiers en Médecine

 Insuffisance rénale :  Cutanée : vergeture, acné


Rétention du Na+  Musculaire : ostéoporose
 Insuffisance hépatique :  Digestifs :ugd
Effets secondaires

Augmentation de  C.vasculaire : HTA


transaminase  Endocrine : diabète
 Gastrite  Immunité : infection
médicamenteuse : bactérienne, virose,
perforation parasitose
 Somnolence  Tr. Psychique
 Surdités éruption  Oculaire : cataracte
cutanée

3) La surveillance :

 S’assurer que le malade n’a pas présenté des antécédents de douleur


gastrique
 Le traitement oral doit être pris au cours des repas
 Arrêter le traitement en cas de gastralgies
 Surveiller l’altération de la peau
 Contrôler la glycosurie une fois par 24 heurs
 Faire glycémie et N.F.S
 Surveiller la T.A, le pouls et la température
85 Soins Infirmiers en Médecine

La surveillance d’un malade sous anticoagulants

Définition :

Médicament visant à traiter ou prévenir les thromboses veineuses ou bien


artérielles

=>pour réaliser une hypocoagubilité :

 Héparine : inhibe le facteur 10 de coagulation


 Anti vitamine K : inhibe les facteur 2, 7,9 ; 10

Héparine ==> action rapide et bref

-voie s/c abdominale ou I.V

Anti vitamine k : action prolongé : 24h-48h=> 2 à 4 jour

Voie orale

Exemple :

Héparine caliciparine ; lovenox ;novex ;innohep ; héparine

Anti vitamine K : SINTRUM/TROMExane

Indication :

 Alitement prolongé
 Embolie pulmonaire
 Infarctus de myocarde
 Phlébite
 Post partum
 Cardiopathie obstructive

Contre indication :

 Hémophilie
 Pas d’association des anti-inflammatoire non stéroïdien « Aspirine » et
digitaliques
 Syndrome hémorragique; varice œsophagien
86 Soins Infirmiers en Médecine

 Eviter l’injection intra musculaire


 Extraction dentaire
 Intervention chirurgicale

Effet secondaire :

 Hémorragie ; hématurie
 Epistaxis ; hématémèse
 Meléna
 Trouble cutanée : ecchymose ; nécrose
 Trouble digestif : nausées ; vomissement, diarrhée

Surveillance :

Dose : respect stricte de la dose

 Ajuster la dose par les tests de coagulation 15/20 jours


 Héparine  TCK
 Anti vitamine k  TP, INR

Informer et sensibiliser le patient sur les complications surtout hémorragie

Eviter tout mouvement brusque

Evaluer l’efficacité de traitement

 En cas de saignement
 Arrêter le traitement
 Administrer les antidotes : d’héparine  sulfate de protamine
D’anti vitamine K  vitamine K
 Prévoir une transfusion
 Surveillance de prés
87 Soins Infirmiers en Médecine

La surveillance d’un malade sous diurétiques

1 Définition : médicament destiné à augmenter la diurèse ; sécrétion de


sodium.

2 Indication :

 HTA
 Œdème d origine cardiaque « OAP »
 Insuffisance rénale
 Insuffisance hépatique ; cirrhose du foie

3 Contre indication :

 Hypotension artérielle
• Obstacle sur les voies urinaires
Trouble hydro-électrolytique
 Encéphalopathie hépatique

4 Type de dieuritiques :

 D. de l’anse : 30% de Na+ filtré


Ex : lasilix
 D.thiaisdique :10% de Na+filtré
Ex : fludex
 D.epargneurs de potassium
Ex : aldactone

5 Effets secondaires :

 Hypo volémie :
 Hypotension artérielle
 Déshydratation
 Insuffisance rénale fonctionnelle
 Tr. Hydro électrolytique :
 Hypokaliémie (tr.de rythme ; arrêt cardiaque)
 Diurétique de l’anse, thiazidique
88 Soins Infirmiers en Médecine

 K+ en perfusion
 Hyperkaliémie :
 Epargeurs de K+
 Kayexalate
• Hyponatrémie
Na+ en perfusion.
 Endocrine :
 Hyperglycémie
 Hyper lipidémie
 Augmentation de l’urée. Goutte.
 Eruption cutanée,
 surdité.

6)La surveillance :

 Vérification l’efficacité du traitement


 courbe de poids (mesure tous les jours)
 Courbe de diurèse
 Disparition des œdèmes
 Recherche du signe clinique d’intolérance :
 La déshydratation extracellulaire : apparition d’un pli cutané, perte
importante de poids.
 Une crise de goutte
 Les anomalies de l’ionogramme plasmatique :
 La kaliémie doit rester normale
 Le sodium : une hyponatrémie s’observe souvent sous diurétiques,
elle peut avoir deux mécanismes opposés qui sont en résumé :
 hyponatrémie+ œdème =diurétique +diète hydrique.
 Hyponatrémie+ pli cutané= arrêt des diurétique
 Biologique :
 Urée sanguine : peut augmenter légèrement les premiers jours du
traitement
 Protides totaux ,hématocrite ,glycémie ,uricémie
 Régime alimentaire :
89 Soins Infirmiers en Médecine

 Rappeler le cas échéant ; au malade qu’il doit suivre un régime


désodé.lui indiquer clairement les aliments défendus et lui proposer
une liste de condiments autorisés (régime désodé ou hyposodé).
90 Soins Infirmiers en Médecine

La Surveillance d’un malade sous digitaliques


1 )Définition : médicament qui répand au 3 objectifs

Les 3 R :

 Renforcer la contraction cardiaque  insuffisance cardiaque


 Régulariser les troubles de rythme
 Ralentir en cas de tachycardie

2) Indication :

 Insuffisance cardiaque
 Trouble de rythme cardiaque

3) Caractéristique : critère :

 Augmentation de la force de contraction


 Augmentation de La vitesse de conduction mais ils diminuent la
fréquence cardiaque et la conduction de l’influx entre les oreillettes et les
ventricules
 Ils diminuent l’excitabilité des ventricules
 Des vaso dilatateurs
 Diurétiques
 Agissent sur lebulbe rachidien : voumissements
 Sur Cortex visuel : augmentation de trouble vision

4) Contre indication :

 trouble de rythme sévère


 Extrasystole ventriculaire
Extrasystole : une contraction anarchique et irrégulière nait en dehors de
nœuds sinusal
 Injection du calcium  mort brutale

5) Effet secondaire :

 Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées


 Troubles neurologiques : vertige s; céphalées, vision colorée
91 Soins Infirmiers en Médecine

 Trouble cardiaque : trouble de rythme due al ‘hyper excitabilité des


ventricules :

 Fibrillation ou Flutter

6) Traitement :

 Digitaliques : digoxine
 Beta bloquants : avolcardyl
 Anti arithmétiques (cordarone)
 En cas de tr de rythme : électro choc

7) Surveillance :

 Surveiller l’amélioration de l’insuffisance cardiaque


 Diminution da la dyspnée et des autres signes
 Augmentation de la dieurèse
 Surtout fréquence cardiaque au repos, inférieur à 100/mn
 Surveiller les risques de surdosage :
 Bradycardie inférieur à 60/mn
 Apparition d’extrasystoles
 Surtout nausées, vomissement et anorexie
 Surveillance par E.C.G
 Surveillance biologiques :
 Les dosages de la digoxinémie ou da la digitoxinémie (digitaline)
permettent de vérifier si la concentration du médicament circulant
correspond à une dose thérapeutique suffisante ou à un
surdosage.
 Surtout, l’étude de la fonction rénale (azotémie, créatinémie) et de
la fonction hépatique doit être régulière pour éviter les troubles de
l’élimination du médicament
 De même, l’ionogramme plasmatique, prélevé dans d’excellentes
conditions, une éventuelle hypokaliémie.
92 Soins Infirmiers en Médecine

LES ANTIMITOTIQUES
Cancer : prolifération anormale, anarchique des cellules cancéreuses.

Facteur favorisant :

 Alcool et tabac
 Conserve
 Hérédité
 Irradiation
 Le produit industriel
 Cirrhose du foie
 Ulcère

Signe :

 AEG
 Asthénie
 Amaigrissement
 Anorexie
 Adénopathie
 Hémorragie inexpliqué
 Fièvre
 Infection opportuniste
 Douleur aigu ++++
 Eruption cutanée
 Œdèmes des membres inferieurs

N.B : les cellules cancéreuse volumineuses ; monstrueuse ; polylobée, couleur


irrégulier

Traitement :

 Chimiothérapie
 Hormonothérapie
 Radiothérapie
 Chirurgie

Les antimitotiques : chimiothérapie


93 Soins Infirmiers en Médecine

 Eliminer les cellules cancéreuses


 Arrêter la multiplication
 Directement : sur les brins d’ADN ou ARN
 Indirectement : sur la multiplication

Effets secondaire :

 Toxicité sanguine (hématologique)


 Anémie
 Leucopénie : diminution de globules blancs
 Thrombo pénie : diminution des plaquettes
 Pan cytopénie : diminution
 Toxicité digestive :
 Anorexie vomissement
 Diarrhée +constipation
 Alopécie (chute de cheveux)
 Toxicité neurologique :
Diminution de la sensibilité et la motricité
 Insuffisance cardiaque : trouble de rythme
 Insuffisance rénale : augmentation de créatinine
 Trouble génitale : stérilité

Surveillance :

 Vomissement => anti mimétique


 Trouble hématologique
 N.F.S
 Transfusion
 Fer
 Alopécie => casque
 Surveillance de site de ponction
 Amaigrissement => alimentation riche en vit, fer calcium
 Soutien psychologique
 Surveillance cardiovasculaire : TA ; pouls ; ECG
 Surveillance rénale : ionogramme

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