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• Situations à risque:
Âges extrêmes
Décours de grippe
Ethylisme
VIH , splénectomie
• Clinique:
Début brutal (+++)
Fièvre (40°C), malaise général
+/- toux sèche
Douleurs thoraciques
Radio caractéristique avec opacité lobaire
• Diagnostic bactériologique:
Examen cyto-bactériologique des crachats (ECBC)
ou prélèvement protégé profond
Recherche PSDP
Hémocultures (+ dans 30% des cas)
• Traitement :
Amoxicilline 1 g X 3 par jour
Couvre les PSDP
Prévention
– Prévention des formes graves en optimisant le
traitement des foyers ORL
– Vaccination antipneumococcique
• Vaccin ’23-valent‘ à base d’un mélange
d’ag capsulaires de 23 sérotypes
• Indications: >65 ans, terrain à risque, splénectomisés
• Inconvénients: peu immunogène car non conjugué
• La bactérie :
Bacille à Gram négatif
Présent dans l’environnement (eau, biofilms…)
Intracellulaire facultatif : homme et amibes (Acanthamoeba)
Se multiplie dans les macrophages par inhibition de la fusion phago-
lysosomiale (système de sécrétion de type IV).
Sérogroupe 1, le plus pathogène
• Epidémiologie :
Contamination par inhalation d’eau contaminée (aérosols):
Tours aéro-réfrigérantes, climatiseurs
Douches, jacusi, piscines
Incidence en hausse: 4/100000 dans PD
Pas de transmission interhumaine
• Clinique :
Echantillons Direct
Urine Recherche d’Ag urinaires
- Tests immunochromatographiques :
Spécifiques de L. pneumophila sérogroupe 1
Diagnostic de 80% des cas
Rapides : 15 minutes
Culture Indispensable : obtention
souches pour comparaison
Moins contributive au diagnostic que les Ag urinaires
Milieux
Spécifiques, enrichis, complexes, au charbon :
Ex : Buffered Charcoal Yeast Extract BCYE +/- antibiotiques
Identification
Confirmation de
l’espèce par MALDI-
TOF
Détermination du
sérotype par
agglutination sur lame
Diagnostic sérologique : IFI
Comparaison des
Déclaration souches patients +/-
obligatoire environnement par
méthodes
moléculaires
Enquête :
recherche source de
contamination,
autres cas patients (épidémie)
Prévention +++ :
Recherche de la bactérie dans l’eau (hôpital, thermes, hôtels,
usines, commerces…). Analyse annuelle obligatoire dans toutes
les collectivités et les copropriétés (si production centralisée de
l’eau chaude sanitaire).
Streptococcus pneumoniae
Staphylococcus aureus
Haemophilus influenzae
Toujours graves
TTT: C3G/FQAP
Il existe des formes gravissimes avec pneumonie nécrosante et
expectorations hémoptoïques
= forte présomption de souches de S. aureus sécrétrices de la
toxine de Panton Valentine et SARM
TTT: Diverses associations de C3G, clindamycine, rifampicine,
linézolide et glycopeptides en association
B- Les broncho-pneumonies
• Etiologie
Virales +++
Bactériennes =
- complications de bronchites chroniques
- surinfections d’infection ORL ou de bronchites aigues
• Etiologies
Bactérienne =
Mycoplasma pneumoniae
Chlamydia pneumoniae
Chlamydia psittaci
Coxiella burnetti
1- Monographie de quelques virus agents de pneumonies
• Sérotypes 1 à 7 surtout
• Plus fréquents en hiver et printemps
• APC: atteinte adeno-phayngo-conjonctivale
• Responsables de 10 à 20% des pneumonies de l’enfant
• Formes graves des jeunes enfants (ADV 7): détresse
respiratoire, signes neurologiques, défaillance viscérale.
Mortalité 30%
• Maladie disséminée (virémie +): enfants,
immunodéprimés (greffe de moelle +++). Mortalité élevée
Coronavirus (HCoV)
• Infections respiratoires bénignes (rhumes)
– HCoV-229E
– HCoV-OC43
Fréquence ~15% des rhumes
Rarement associés à des atteintes basses
Non recherchés en pratique courante
• Deux coronavirus découvert en 2004 (HCoV-NL63 et HCoV-
HKU1)
– 2 à 5% des infections respiratoires de l’enfant
• La bactérie :
Bactérie sans paroi (pas de Gram)
Difficile à identifier
Cultive difficilement sur milieu particulier (Cholestérol)
• Epidémiologie :
Pic en début d’hiver
Adultes jeunes et adolescents
• Clinique :
Fièvre < 39°C
Toux sèche persistante
Myalgies, ectodermoses
• Diagnostic : PCR
• Traitement :
Macrolides ou cyclines pendant 15 à 21 jours
3- Les pneumonies à Chlamydiae
• La bactérie :
Bactérie intracellulaire obligatoire
Voir cours MST (C. trachomatis)
C. pneumoniae & C. psittaci sont quasi impossible à cultiver
• Epidémiologie :
C. pneumoniae : contamination interhumaine
C. psittaci : contact avec oiseaux (perroquets,
pigeons, canards…) = ornithose ou psittacose
• Clinique :
Peu spécifique
• Traitement :
Macrolides ou cyclines pendant 15 à 21 jours
D- Diagnostic biologique des pneumopathies bactériennes
1- Les prélèvements
Pb: éviter la contamination par les bactéries des microbiotes ORL et buccal
= S. pneumoniae, H. influenzae ….
Pour différencier une infection (fort inoculum) d’un simple portage dans le microbiote
(faible inoculum avec nombreux types bactériens différents)
- ATBiogramme obligatoire
• Méthodes
Diagnostic qualitatif: présence/absence comme pour les bactéries pathogènes
stricts
– Tests rapides immuno-chromatographiques
– Identification d’antigènes viraux par immunofluorescence
– Détection du génome viral par PCR ou RT-PCR (théoriquement
applicable à tous les virus même émergents)
– PCR multiplex syndromique (les principaux virus respiratoires
– Isolement en culture (intérêt épidémiologique uniquement)
– Sérologie (sans intérêt sauf SARS-CoV-2)
• Tests rapides par immunochromatographie
(savonnettes)
– Grippe A et B
– VRS
E- Prise en charge thérapeutique des pneumopathies bactériennes
et stratégies de prescription (VOIR TD)