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Infections respiratoires basses

I- fiches monographies virus



II- les bronchopathies

II- les pneumopathies ou pneumonies
II- Bronchopathies

Infection des bronches moyennes

Les bronches sont normalement quasi stériles:

- Barrière de la glotte

- Epuration ciliaire

- Macrophages résidants (phagocytose)


A- Bronchite aiguë sur poumon sain

• Etiologies : Virus +++


H. influenzae
S. pneumoniae
Mycoplasma pneumoniae
Chlamydia pneumoniae

• Epidémiologie : Pic de fréquence en hiver


Facteurs favorisants:
tabac
pollution
allergies
• Clinique : Phase 1 : toux sèche
Phase 2 : expectoration
Fièvre peu élevée
Auscultation et radio normales

Ces signes modérés différencient les bronchopathies


aigues des pneumopathies

• Traitement : ATB inutiles sauf si aggravation

Antitussifs ?

Mucomodificateurs

Kinésithérapie (enfants +++)

Arrêt des irritants bronchiques


B- Exacerbation de bronchite chronique

BC = Sécrétion accrue de mucus due à l’inflammation chronique


è toux et expectorations permanentes

Evolution par poussées aigues = exacerbations (aggravation des


symptômes chroniques, +/- fièvre)
è insuffisance respiratoire

• Etiologies Pneumocoque
H. influenzae
M. catarrhalis
Virus

si ATB préalables multiples Entérobactéries


Staphylococcus aureus
P. aeruginosa
• Quand faut-il traiter ?

1- Aggravation de BC ou BPCO sans IR :


pas d’ATB sauf si fièvre plus de 3 jours

2- Aggravation de BPCO avec IR :


ATB d’emblée

• Quels ATB ?
1- < 3 aggravations par an
Amoxicilline, C1G, (macrolides si allergie)
2- > 3 aggravations par an
Amoxicilline + Ac. Clavulaniqueou C2G, C3G orales
FQ actives sur pneumocoque si allergie
(MoxiF, LévoF)

7 à 10 j ou TTT court de 5 j
C- La coqueluche

• Etiologie : un pathogène spécifique


Bordetella pertussis
Un bacille à Gram - Exigeant
(Milieu de Bordet-Gengou)

Bordetella parapertussis : coqueluches atténuées


• Epidémiologie :

Transmission interhumaine

Répartition mondiale

Bonne couverture vaccinale des enfants en F


mais résurgence de cas chez adultes

Très contagieuse par sécrétions respiratoires


•  Des facteurs de virulence connus :

Hémagglutinine filamenteuse (FHA)

Fimbriae Adhésines

Pertussis Toxine (PT)


toxines
Adénylate cyclase
• Clinique :
1- Phase d’invasion (7 à 15 jours)
Rhinite, toux, éternuements
Aggravation

2- Phase paroxystique (dure 4 à 5 semaines)


Quintes de toux (“chant du coq” ), émétisantes.
“chant du coq” absent chez nourrisson et adultes anciennement vaccinés
Apnées, cyanose, accès hypoxiques chez le nourrisson
Peu de fièvre

Formes atypiques avec toux banale prolongée > 10 jours


chez l’adulte

3- Phase de convalescence (4 à 5 mois)


Réduction progressive du nombre de quintes
• Diagnostic bactériologique :

➘ A réaliser en phase catarrhale



➘ Recueil des sécrétions rhinopharyngées profondes

Exigeant

➘ Culture difficile sur milieu de Bordet Gengou


La culture dans les deux premières semaines de la maladie.
Sa sensibilité est de 50 à 60 %.
➘ PCR ++ ou PCR en temps réel +++
➘Recherche d’Ac sériques rétrospectif
• Traitement :

Hospitalisation des nourrissons

Le traitement antibiotique permet de réduire rapidement la contagiosité et


d'autoriser le retour en collectivité après 5 jours de traitement (ou 3 jours
si traité par azithromycine).

N’améliore pas la clinique

Azithromycine (3 jours) ou Clarithromycine (7 jours)


Erythromycine pendant 7-14 jours

Pas de sédatifs chez les enfants


• Antibioprophylaxie : même règles que le traitement « curatif »
pour les sujets « contact » non vaccinés
ou à risque (femme enceinte, asthme…)

• Vaccin +++ (voir cours correspondant)


La vaccination contre la coqueluche est pratiquée avec le vaccin coqueluche
acellulaire combiné à d’autres valences (Diphtérie, tétanos, polio, coqueluche,
Haemophilus influenzae, hépatite B).

Ca : valence vaccinale coqueluche acellulaire pleine dose d’antigènes
coquelucheux.

ca : valence vaccinale coqueluche acellulaire à dose réduite d’antigènes
coquelucheux

+ stratégie du cocooning
+ milieu professionnel

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