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- infection aigue virale des voies aériennes pulmonaires inférieures et/ou du parenchyme
- l’étiologie virale est la principale cause de broncho-pneumopathie, les agents pathogène les plus
incriminés (80%) sont : le virus respiratoire syncitial, le virus para influenzae I et II
Diagnostic
- anamnèse + clinique
radiologie : lésion bilatérales mal systématisées persistante parfois après guérison clinique
- si bronchite aigue : accentuation de la trame bronchique, hiles élargies, trainées hélifuges
- parfois images d’atélectasie, image de miliaire, réaction pleurale minime
Tableau clinique :
I. BRONCHIOLITE AIGUE :
- définition = 5 critères :
âge inférieur à 24mois
polypnée, toux, distension thoracique faisant suite un épisode d’infection aigue des VAS
râles crépitants fins, diffus, bilatérales en fin expiratoires
frein expiratoire avec sibilance diffuse (dyspnée asthmatiforme)
1er ou second épisode de ce type
- asthme du nourrisson = plus de 2 épisodes de bronchiolite aigue
anapath (VRS est considéré comme le virus de la bronchiolite)
œdème, hypersécrétion bronchique, desquamation de cellules épithéliales nécrosées avec
altération de la clearance muco-ciliaire d’où obstruction des voies aériennes
- on retrouve souvent des IgE anti VRS, la notion de terrain atopique est importante
clinique :
- fièvre toux sèche parfois humide, polypnée, tirage, wheezing
- parfois signes digestifs, éruptions cutanée, conjonctivite, poly ADP, apnée
radiologie :
- bilatérale diffuses, associé parfois a des opacités de nature bronchique alvéolaire et interstitielle
- signe de distension thoracique, parfois atélectasie, rarement pneumo-médiastin.
score de Bierman et Pierson :
la récidive :
- favorisée par l’exposition au tabac, pollution, ATCD atopiques personnels ou familiaux
- les récidives s’interrompent vers 2 ou 3ans avec survenu dans 1/3 des cas d’un asthme bronchique
-
inflammation des bronches virales dans la majorité des cas
-
le plus souvent précédé d’une rhinopharyngite avec risque d’extension bronchiolaire
clinique :
toux sèche puis productive dans les 48h
fièvre, dyspnée, râles ronflants et humides
radiologie : accentuation de la trame bronchique et du hile
évolution : favorable en moins d’1 semaine avec risque d’atélectasie segmentaire ou de récidive
-
les signes clinique sont pauvres, parfois submatité
radiologie : opacité systématisé d’un lobe ou segment
-
l’atteinte interstitielle est fréquente dans les viroses pulmonaires
-
tjrs associées à des lésions bronchiques ou bronchiolaires
clinique : polypnée, toux rare
radiologie : opacité réticulo-nodulaire, lignes de Kerley
1) bronchiolite légère
- traitement a domicile
- désobstruction nasale + augmentation des boissons
- lutter contre la fièvre
- pas d’anti tussifs, d’anti biotique, de corticoides ni de B2 mimétique
- kinésithérapie pas indiquée
- surveillance
3) bronchiolite sévère :
- hospitalisation + radiographie du thorax
- mesure de soutien : aspiration, lutte contre la fièvre…
- ration de base (sérum glucosé + électrolytes)
- essai de nébulisation salbutamol à 30min d’intervalle
- corticoïdes en IV (HHC 5mg/kg/4h ou dexaméthasone 0,4mg/kg/6h)
- évaluation après les 3 nébulisations :
o amélioration : maintenir le TRT avec sortie après au moins 48h de stabilisation avec TRT B2
mimétique et CTC (5jrs) + kinésithérapie, puis réévaluer après 24-48h
o si persistance des signes poursuivre le TRT 24-48h
o si pas d’amélioration ou signes de gravités -> transfert en soins intensifs (ventilation assisté)