Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1) Insuffisance respiratoire
2) Notion d’EFR
3) fibroscopie bronchique
membrane alvéolo-
capillaire
volumes débits
le sac le tuyau
insuffisance respiratoire avec trouble obstructif
maladies du « tuyau »
volumes
normaux débits
volumes débits
Trouble de la « commande »
L’effecteur peut-être normal
Donc EFR parfois normales
Classification des IRC
Les insuffisances respiratoires chroniques obstructives
BPCO (bronchite chronique obstructive, emphysème et leur association)
Asthme chronique avec obstruction bronchique permanente
Bronchectasies diffuses
Mucoviscidose
Les insuffisances respiratoires chroniques restrictives
D'origine neuromusculaire : sclérose latérale amyotrophique ; myopathies, etc.
D'origine ostéo-articulaire : scoliose et cyphoscoliose sévère
D'origine pulmonaire : fibrose pulmonaire interstitielle primitive et autres
pneumopathies interstitielles diffuses
Les insuffisances respiratoires chroniques « mixtes » (obstructives et
restrictives)
Dilatation des bronches diffuses
Pneumoconioses
Séquelles importantes de tuberculose pulmonaire
Sarcoïdose
Les insuffisances respiratoires de type « central »
Hypoventilation alvéolaire centrale du nourrisson et de l'adulte (très rare)
Syndrome obésité - hypoventilation
Syndrome d'apnées du sommeil
Exemple IRC restrictive : la cyphoscoliose
Autres examens complémentaires utiles
Examens complémentaires
Radiographie de thorax
Indispensable pour le diagnostic étiologique
Emphysème, pneumopathie interstitielle,
cardiomégalie…
Très souvent complétée par TDM thorax
Examens complémentaires
TM 6
Evaluation du retentissement cardiaque :
ECG, échographie cardiaque trans-thoracique
Interrogatoire ?
Difficile avec patient en DRA
Auscultation ?
Oriente plutôt sur l’étiologie que sur la gravité
Les « types » de signes de gravité
Signes de lutte/d’épuisement
Signes d’hypoxémie
Signes d’hypercapnie
Signes de retentissement
Signes gazométriques
Signes de lutte ventilatoire
Polypnée ou tachypnée
Fréquence respiratoire normale : 10-16/min
Grave si > 30/min
Technique :
Nombre de cycles/15 secondes X 4
Signe objectif et reproductible
Polypnée superficielle
Plus subjectif
Correspond à une baisse du volume courant
Difficulté à parler, à tousser
Signes de lutte ventilatoire
Recrutement :
Fréquence respiratoire :
Bradypnée, pauses…
Respiration abdominale paradoxale
Recul de la paroi antérieure de l’abdomen à l’inspiration
Signes d’hypoxémie
Cyanose :
Coloration bleutée des
téguments
Extrémités ++ : doigts, lèvres
Si problème respiratoire
sans choc associé,
extrémités chaudes
Signes d’hypercapnie
céphalées
sueurs
hypertension
asthénie
troubles neurologiques : flapping tremor ou
asterixis, confusion, troubles de la vigilance…
Signes de retentissement
Hémodynamique :
FC > 120 mmHg
Insuffisance cardiaque droite :
Turgescence jugulaire, reflux hépato-jugulaire, hépatalgie…
pas OMI en aigu
Choc : hypotension, tachycardie, marbrures, extrémités
froides
Neurologique :
Anxiété, agitation, confusion, coma…
Problème de l’oxygénothérapie
Risque d’aggravation de l’hypercapnie chez un
patient BPCO lors de la mise sous oxygène
Mais risque d’arrêt cardiaque hypoxique si hypoxie
trop profonde
Donc monitorage de la saturation ++ et définir la
saturation « cible » (≈90% pour BPCO sévère)
Ttt étiologique++
Parfois nécessité VNI…. Voire IOT
Conclusion : à retenir
Insuffisance respiratoire chronique
Se définit sur les gaz du sang
n’est donc pas en soi une maladie mais survient à un
stade avancé de plusieurs maladies respiratoires, la plus
fréquente étant la BPCO
Traitement des insuffisances respiratoires chroniques
graves = oxygénothérapie de longue durée + traitement
de la cause
Risque de survenue d’exacerbations
2) NOTIONS D’EFR
Les EFR (Epreuves Fonctionnelles Respiratoires) ont
un objectif:
Diagnostic
De sévérité
Pronostic
De suivi d’une maladie respiratoire
D’évaluation du risque pré opératoire
En étudiant
les volumes pulmonaires,
les débits bronchiques
Les échanges gazeux (DLCO)
Pour chaque patient on utilise un filtre
antibactérien, un embout buccal à usage
unique ainsi qu’un pince-nez
Les résultats doivent être reproductibles
( exercice fait 3 fois)
Les volumes
VT le volume courant , utilisé pour une respiration «
normale », sans forcer.
CV : volume mobilisé entre une inspiration et une
expiration maximale, donc le plus grand volume
mobilisable.
VR (non mobilisable), ce qui reste qd on a tout expiré.
CPT: somme des volumes mobilisables et non
mobilisables
Mesure des volumes
MESURE DES DEBITS
Le VEMS est le volume expiré maximal en 1 seconde
Définitions des volumes
Volume
CV VEMS
CVF
Temps
VC VC : volume courant
CV : capacité vitale
CVF : capacité vitale forcée
1sec VEMS : volume expiré sur 1 sec
CPT : capacité pulmonaire totale
BPCO
Asthme
Bronchiectasies
Mucoviscidose
Bronchiolite
…
syndrome restrictif ?
Est suggéré par :
CVF et VEMS harmonieusement diminués
(VEMS/CVF normal, voire « super normal » : >110% prédit)
Syndrome restrictif :
= « modèle réduit » de la courbe normale,
avec mêmes pentes
Courbe expiratoire
Volume
Courbe inspiratoire
Diagnostics courants dans le syndrome restrictif
Parenchymateux
Sarcoïdose
Pneumopathies interstitielles secondaires (pneumoconioses,
médicamenteuses, associées à connectivite/vascularite, radiothérapie)
Pneumopathies interstitielles idiopathiques
Extra-parenchymateux
Neuromusculaire
Parésie/paralysie du diaphragme
Myasthénie grave
Syndrome de Guillain-Barré
Dystrophies musculaires
Traumatisme de la colonne cervicale
Paroi thoracique
Cyphoscoliose
Obésité
Spondylarthrite ankylosante
DLCO : normes et corrections
Norme : 75-125% du prédit
Corrections :
• Interprétable
• Syndrome obstructif (VEMS/CV à 46%), modéré (VEMS 50-80%)
• Non réversible
• Pas de syndrome restrictif (CPT > 80% prédit)
Rôle infirmier
PREPARATION DU PATIENT. ELEMENTS A VERIFIER
Demande d’examen remplis et signée par le médecin
prescripteur. Quel type de mesure faut il réaliser?
Niveau de vigilance du patient(patient fatigué ou algique à
exclure dans la mesure du possible)
Etat respiratoire stable
Ne pas être à jeun
Eviter la prise de bronchodilatateur avant l’EFR(surtout à
action rapide), mais l’examen peut être demandé sous
traitement.
Faire les EFR avant « exercice » pouvant fatiguer le patient (
Kiné, Fibroscopie, TM6…)
Ne pas fumer dans les 3 heures avant l’examen
Expliquer au patient le but de l’examen
Le déroulé de celui-ci
Le temps que cela va dure ( entre 15 et 30 minutes environ)
L’examen ne peut être réalisé sous oxygène.
Vérifier l’absence de contre indications:
Contre indications absolues:
Pneumothorax en cours ou récent, Ponction ou biopsie pleurale récente
Hémoptysie en cours
Douleurs, fatigue.
Peser et mesurer le patient
Vérifier le délai de prise des traitements
Les mesures se font soit par le médecin, par des
techniciennes de laboratoire mais aussi souvent par des IDE
Pendant toute la durée de l’EFR, il est important de
bien expliquer avec détail chaque manœuvre et
l’importance de la reproductibilité des résultats
obtenus. Parler fort, mimer, encourager++, motiver+++
(Expliquer les résultats)
IMG_3086.MOV
3) La fibroscopie bronchique
Il s’agit d’une technique d’endoscopie visant à explorer
l’arbre bronchique ( bronchoscopie), à visée
diagnostique ou thérapeutique.
Vérifier le matériel
Source de lumière
Fibroscope ( optique ou vidéo-endoscope)
Système d’aspiration (murale)
Fauteuil inclinable
Anesthésique local ( spray, gel…)
Saturomètre ( scope)
Oxygène, lunettes, MHC, sonde nasale..
Haricots compresses
Matériel pour prélèvements ( flacon de recueil des sécrétions , seringues,
pinces, brosses, aiguilles)
Vasoconstricteurs locaux en cas d’hémoptysie ( sérum phy froid, sérum
adrénaliné, glypressine)
Charriot d’urgence avec matériel de réanimation à proximité+++
Gants et masques AU MINIMUM pour le personnel
Pendant la fibroscopie ( médecin , IDE formée et ASH formée)
L’anesthésie
Locale le plus souvent à l’hôpital public
Sédation légère ou générale ( en présence d’anesthésiste)
Xylocaine ( max 9mg/kg, 5mg/kg chez personne âgée)
Dans chaque narine et dans la bouche : but : anesthésier la filière
naso-pharyngée ( sensible++) pour le passage de l’endoscope et
diminuer le reflexe nauséeux.
Spray , liquide par sonde, gel ( lubrifiant)
Au moins 5 min avant le début de l’examen
Expliquer au patient la sensation de « gonflement », de ne plus sentir
l’air passer = SENSATION++
Pendant la fibroscopie
L’endoscopiste est soit en face du patient semi assis,
soit dans le dos du patient allongé.
Introduction de l’endoscope dans le nasopharynx,
jusqu’aux cordes vocales
Le plus souvent par le nez
Si filière trop étroite , par la bouche ( cale dent ++)