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AIGUES
Pr Soro L, Dr Konan Kouassi Jean, Département d’Anesthésie-Réanimation et Médecine
d’Urgence, CHU yopougon
INTRODUCTION
Défaillance aigue du syst respiratoire ou ventilatoire réalisant 1 insuff
respiratoire aigue mettant en jeu le pronostic vital du patient.
Elle empêche le patient de maintenir une hématose normale
Elle détermine 1 hypoxémie aigue par la baisse brutale de la PaO2<80
mmHg et une saO2 < 95% avec ou sans hypercapnie.
La détresse respiratoire relève de plusieurs causes. Cpdt quelle que soit
la cause des gestes d’urgence doivent être entrepris rapidement pour
éviter une évolution rapidement fatale.
L’oxygène occupe une place de choix dans cette prise en charge
URGENCE ABSOLUE
OBJECTIFS
5 – le reste de l’examen
appareil cardiovascu, digestif, ostéoartic, cutanéo-muqueux
IV – LE BILAN PARACLINIQUE
Les examens doivent être réalisés au lit du malade à défaut le patient doit être
stabilisé parfois en assistance resp méc, avant d’envisager un déplacement même
au sein de l’hôpital , tjrs accompagné d’oxygène. Tt transfert est médicalisé
(SAMU.)
Le reste du bilan paraclinique est souvent orienté par la recherche d’une étiologie.
3 - La radiographie pulmonaire
Se fait au lit du malade.
Permet de retrouver svt 1 étiologie.
Elle doit être réalisée dès que possible.
parois, plèvre, parenchyme pulmonaire et médiastin
4 - ECG
Trouble du rythme
Souffrance coronarienne ischémie-lésion
5 – Autres examens
- iono sanguin, urée-créat, glycémie.
- bilan hépatique et de la coagulation : transaminases, TP, TCA
-bilan infectieux en cas de fièvre
V - SIGNES DE GRAVITÉ
-Fréquence respiratoire>30 ou < 10
-Intensité de la cyanose
- FC>120 ou < 60,
- Hypotension arterielle, choc, troubles du rythme, arrêt card
-Trouble de la conscience
- Hypotonie des membres
- PaO2 < 50 mmHg
- PaCO2 > 60 mmHg
- Absence d’amélioration sous traitement
VI – LES ETIOLOGIES
Elles st nbreuses et se distinguent en fonct° du contexte, du mode de
survenue, du terrain, des signes cliniq et radio.
A – LE CONTEXTE
- traumatique: volet thoracique, hémothorax, pneumothorax,
contus° pulmonaire
- toxique et atmosphère confinée: inhalation de fumée, de
vapeurs toxiques ou brulantes
- immersion: noyade
- tentative de suicide ou toxicomanie: ingestion ou injection d’un
toxique psychotrope
B – LE TERRAIN
Le malade qui respire mal peu s’aggraver par excès d’apport hydrique,
d’où perfusion prudente sans excès, se limiter aux besoins de base sauf
situation particulière ou une compensation hydrique ou transfusionnel
s’impose (choc hémorragique, déshydratation grave…..)
Ventilation artificielle : Réanimation respiratoire
Elle se conçoit dans un service de réanimation d’où l’urgence du
transfert.
Indication :
- malade est inconscient
- état clinique s’aggrave rapidement,
- encombrement bronchique
- association de choc ou de collapsus
- échec du traitement de première ligne
Les complicat° sous respirateur st nbreuses et doivent être surveillées
Pas d’optimisme face à une détresse respiratoire : la situation est grave
et rapidement mortelle.
Informer très tôt la réanimation pour le transfert et la famille
B - Traitement étiologique
Doit être entrepris parallèlement au traitement symptomatique
Fonction de la cause
VI - EVOLUTION
L’évolution dépend de la cause et de la qualité du traitement
symptomatique.
Sous ventilation artificielle, le risque de complication est important mais
les résultats sont bons si la cause est vite retrouvée et répond bien au
traitement.
les aggravations secondaires sont possibles et très rapides le transfert en
réanimation ne doit souffrir d’aucun retard
CONCLUSION
La détresse respiratoire aiguë est une urgence médicale très fréquente.