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La douleur

Définition :, selon la définition internationale est


une expérience sensorielle et/ou, émotionnelle
aversive et avec une sensation essentiellement
subjective désagréable, associée à une lésion
tissulaire et cellulaire, apporte des informations
sur l’état de l’organisme, mais ne précise pas la
nature de stimuli réelle ou potentielle,
(Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• La physiopathologie de la douleur consiste en l'étude
de la douleur, ses mécanismes, ses particularités. Il
existe différents types de douleurs dont les causes
sont variées, et qui peuvent se traiter de multiples
façons. La plupart des douleurs proviennent d'une
lésion, mais elles peuvent également être provoquées
par le psychisme. Les douleurs sont transmises par le
système nerveux. Comprendre les origines et les voies
de transmission de la douleur permet de prescrire un
traitement approprié. (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• Types de douleurs :d’après les études expérimentales
on peut classer les douleurs en fonction de l’intensité
du stimuli qui la provoque. De la localisation ,de la
durée et en fonction de son point d’origine.1/ En
fonction de la localisation on peut distinguer deux
types , des douleurs superficielles ou cutanée et des
douleurs profondes (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• les premiers sont caractérisée par des mouvements
reflexe de retrait, augmentation de la fréquence
cardiaque et de l’augmentation de la pression
artérielle ,par contre les douleurs profondes se
caractérisent par la lipothymie(sensation de perte de
connaissance temporaire accompagnée d’angoisse et
de bourdonnement des oreilles . (Cours physiopathologie, ISV BIDA,
Kelanemer ; R)
• En fonction de la durée on peut distinguer aussi deux types la douleur
aiguës et la douleurs chronique ,
• La douleur aiguë est une douleur vive immédiate, et
généralement brève. Elle est causée par une
stimulation nociceptive de l'organisme, telle une
lésion tissulaire, pouvant se produire sous la forme
d'un stimulus thermique (contact de la peau avec du
feu) ou mécanique (un pincement, un coup). (Cours
physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• La douleur aiguë joue donc un rôle d’alarme qui va permettre à
l’organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus mécanique,
chimique ou thermique[»elle induit généralement une position réflexe
(recroquevillée), le cri après le traumatisme. Sa fonction d'alerte est
alors justifiée,
• ce qui n'est plus nécessairement le cas avec une
douleur chronique :  La douleur est dite chronique ou
pathologique, lorsque la sensation douloureuse
excède trois mois [] (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• La douleur chronique est une maladie grave et invalidant[]. Les
conséquences des douleurs chroniques sont autant organiques
(hypertension artérielle secondaire, atrophie musculaire) que
psychologiques, avec une modification comportementale pouvant
aller de l'anxiodépression jusqu'à des troubles de la
dépersonnalisation avec risque suicidaire accru[].
• Les douleurs chroniques sont principalement des
douleurs neuropathiques dans le cadre de maladies
générales avec une atteinte du système nerveux. Par
exemple le diabète insulinique génère principalement
une destruction des nerfs périphériques avec une
hypoesthésie, mais dans certains cas, l'atteinte des
nerfs périphériques va tendre vers un état
d'hyperesthésie (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• . Les atteintes post-opératoires des nerfs périphériques sont aussi
parmi les principales causes de douleurs neuropathiques .En fait,
toute atteinte d'un nerf périphérique ou atteinte d'une structure du
système nerveux central peut s'exprimer par des douleurs
neuropathiques chroniques
• 3/ Selon le point d’origine la douleur peut être classée
a/ douleur projetée : c'est-à-dire que la douleur est
projeté dans le champs récepteur cutanée d’une
douleur consécutive a une lésion des voies
afférentes(schéma)
• 
• b/douleur Rapportée: douleur d’origine profonde
viscerale ou musculaire rapportée au champs de
récepteurs cutanés d’un neurone spinal
nocicepteur(schéma)
• c/douleur référée : lésion viscérale s’accompagne par
une contracture musculaire reflexe pouvant être
douloureuse par association des mécanismes reflexe
d’origine sympathique donc elle est secondaire, à
distance, aigue et localisée. (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• 4/ Selon l’intensité : dans ce cas on peut distinguer
deux type de douleurs : a/ douleurs par excès de
nociception c’est a dire des hautes stimulations
suffisamment intense pour propager l’influx nerveux
mécanique, thermique, électrique chimique, externe
ou interne et directe ou indirecte b/ douleur
neuropathiques :qui sont inities ou causée par des
lésions primitives ou dysfonctionnement du SN
secondaire à une maladie affectant le SN somato-
sensoriel (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• Mecanisme de la douleur/
• les douleurs surviennent a partir d’un système
complexe et elles se résument en -douleur par
**nociception qui sont des douleurs localisées à un
endroit des lésions ,elle se traite par des antalgiques
périphériques **– neurogenes ne dépend pas de la
localisation du mal et sont aggravés par le trajet
nerveux, elles surviennent de façon spontanées pour
des mouvements minimes alternée par des
paroxysmes (intensité maximale) –** psychogene
=sont dépendantes de la psychisme sont appelés
douleurs fonctionnelles ou
psychosomatiques ,Néanmoins ce sont des vraies
douleurs (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• Voies de la douleur . suite a une douleur périphérique ( coup de
marteau ) les récepteurs (3° neurone ou neurone primaire ou afférent
primaire dont les corps cellulaire se trouvent dans les ganglions
rachidiens, ses neurone sont relais à des détecteur spécifique de la
douleur ( toucher ,froid, chaud) ils se trouvent essentiellement sur la
peau et de façon minime sur les autres parties ( os ,viscères , muscle,
tendons ) eux-mêmes sont relies à 3 groupes de fibres
• ** (fibres A ß très myélinisée à conduction rapide de30 à 120 m/s)

• **fibres σ(peu myelinisée à conduction lente de 4à30m/s)
• **fibres C(non myelinisée conduction faible 0,4 à 2m/s)
• Dans les visceres les récepteurs viscéraux ne sont pas spécifiques de
nociception mais sont stimulés par des stimuli (chimiques,
mécaniques ou thermiques)
• La douleur est activée par des substances proviennent
des tissus lésés
• ***Les ionsH⁺ lies à la lésion tissulaire
• ***bradykinine, prostaglandine(AGE1,AGE2)
histamine, sérotonine ,cytokine pro inflammatoire
• ***Substance P (libéré par les nocicepteurs et excite
les neurones post synaptiques (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• Ensuite autres substances interviennent comme des neuromédiateurs
qui transmettent le message entre les afférences nociceptives et les
neurones nociceptifs spinaux qui sont les
• **acides aminés= excitateur (aspartate ,glutamate)ou comme
inhibiteur GABAglycine
• **neuropeptides = neuromodulateur de substance
P( somatostatine ,neurokinine)
• CONTROLE.le contrôle et la modulation du message
nociceptif est situe à 3 niveaux ***medulaire,
***tronc cérébral, ***thalamus
• a/ medulaire :la douleur ou message est inhibé par
l’activité des afférences primaires non nociceptives
qui ferment la porte devant le passage de message
• (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• b/T cérébral : inhibition des voies descendantes =
effet freinateur par le biais des amines biogènes qui
bloquent la transmission par
• *la voie serotoninergique (sérotonine)
• *voie noradrinergique (noradrénaline)
• *voie endorphininergique(opioïde endogène )
• c/ Thalamus = centre de tri de la douleur et sensibilité
(Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• Traitement : Le plus important dans le traitement des douleurs est
l’évaluation de l’intensité douloureuse( auto évaluation ,hétéro
évaluation ) puisque la douleur est un phénomène subjectif et le
même phénomène est ressenti différemment selon les personnes et
selon les situation qui peut aller de simple incommodassions jusqu'à
un malaise et le traitement dépend du type et de l’intensité de la
douleur et fait appel à des différentes substances a fin d’éliminé la
douleur soit par des antalgiques, sédatifs, anti-inflammatoires, des
anesthésies dans les cas extrêmes, au froid appliqué localement et
avec modération calme la douleur ou par détournement de
l’attention au fait.
• Selon l’origine et la localisation,la douleur porte des noms differents
• *courbature = douleur musculaire suite à un éffort
• *céphalée =mal de tête
• *dorsalgie =douleur du dos
• *hepatalgie= douleur du foie
• * rachialgie = douleur au rachis
• La différence entre les douleurs mécaniques et les
douleurs inflammatoires
• Mécanique cette douleur est caractérisée par une
augmentation l’intensité avec l’effort, n’augmente pas
le soir et au début de nuit et diminue lorsque la
mobilisation s’arrête.
• Inflammatoire caractérisé par une importante
intensité le soir et en début de nuit (taux bas des
corticoïdes) et diminue ou disparait apres
échauffement et à effort
• (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)

• 
• Répercussions systémique de la douleur
• La douleur est un système d’alarme pour l’organisme
vis-à-vis de son environnement et de ses agressions
potentielles de ce point de vue, la douleur à un effet
bénéfique ,cependant lorsqu’elle s’intensifie ou se
prolonge ,elle devient pathologique devient
préjudiciable pour l’individu (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• En effet on assiste à des différentes modifications ,dues notamment à
une activations de système sympathique, de différents centres
nerveux et à différentes réponses endocrines .
• Parmi ces modifications on identifie.
• Des complications cardiovasculaires liées à l’activation
du sympathiques→ tachycardie ,V C,HT
• Des complications respiratoires= réticence à la toux,↑
F R,↓ amplitude respiratoire
• Des complications rénales: augmentation de la
sécrétion de l’ADH ,aldostérone ,angiotensine ‖
et la rénine
• Des complications gastro-
intestinales ,ralentissement du transit voire iléus
suite à un repos du parasympathique
• Des complications métaboliques = catabolisme protéique, lipidique→
hyperglycémie
• Des complications du système immunitaire du fait de
l’anorexie ,de l’hypoxie et de la sécrétion du cortisol
• Des complication myo-arthro-squelettique dues parfois à la non
utilisation optimale d’un membre endolori
• On peut constater que tous ces symptômes caractérisent également
le syndrome de stress ,la douleur se traduit toujours par un état de
stress , ce qui induit une confusion possible entre ses deux états
pathologiques.
• La gestion de la douleur =amélioration du bien être de
l’animal
• Ces dernières années plusieurs méthodes inspirées de
l’évaluation de la douleur en médecine
humaine ,comprenant les échelles subjectives par
simple observation ont été appliquées aux animaux .
• La douleur conduit l’animal à l’apprentissage d’un
comportement de protection et d’adaptation. (Cours
physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• Ex :la douleur ressentie sur un membre, l’animal
pourra soulager celui-ci en s’appuyant sur les trois
membres
• Le bien être de l’animal connait un intérêt croissant
de la part des praticiens set des consommateurs des
produits d’origine animale .
• Pour que les animaux soient en état de bien être ,cinq
libertés ont été établies ou exprimées (Cours physiopathologie, ISV BIDA,
Kelanemer ; R)
• Par
• _ absence de faim ou de soif
• _ absence d’inconfort
• _ absence de douleur (dommage ,maladie)
• _ absence d’un comportement anormal
• _ absence de la crainte et de détresse
• L’interet de la prise en charge de la
douleur en médecine vétérinaire
• Le diagnostic de la maladie et
l’identification de la douleur chez les
animaux de ferme reste essentiel à une
industrie agricole progressive qui tient
compte de point de vue des
consommateurs des denrées alimentaires
d’origine animale
•(
Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
La prise en charge de la douleur est recherchée pour
diverses raisons
• -la détermination de la douleur aide à l’etablissement
d’un diagnostic précis et par conséquent à
l’instauration d’un traitement adéquat .
• La douleur à des répercussions systémiques qui
peuvent engendrer des graves complications , donc la
prise en charge permet de l’éviter
• La médecine des animaux de troupeau est une
entreprise économique, la douleur conduit à des
pertes assez conséquentes .c’est une raison de plus
pour la maitriser
• (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• Evaluation de la douleur animale
• Les grilles d’évaluation de la douleur utilisées en
médecine humaine ont été adaptées pour les
carnivores domestiques et aux chevaux, avec des
succès variables . En se basant sur une échelle
descriptive simple ou sur une échelle d’ estimation
numérique .
• 1/l’échelle descriptive simple contient quatre
expressions pour décrire les divers niveaux de douleur
.tel que (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
• pas de douleur

• douleur moyenne

• douleur légèrement modérée

• douleur modérée ou sévère


• (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)
2/ échelle d’ estimation numérique .comporte une
grille de 10 grades (1= pas de douleur,10 =douleur
intense)

signes cliniques communs des


pathologies abdominales et
locomotrices chez les bovins.
_ apathie ,le port de tête anormal ,gémissement,
anorexie ,grincement des dents ,dos
voussé ,réaction à la palpation pression ,tachycardie
,tachypnée et position des onglons au sol
• Signes cliniques spécifiques.
• 1/ Pathologies abdominales.
• Piétinement, miction problématique, abdomen tendu,
ténesme, écartement des coudes ,diminution des
contraction de rumen
• 2/ pathologies locomotrices
• Relevé et couché difficiles ,aversion au déplacement,
la pose des membres
• (Cours physiopathologie, ISV BIDA, Kelanemer ; R)

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