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ECOLE DE GENIE CHIMIQUE ET DES INDUSTRIES MINERALES

FILIERE : GENIE DES PROCEDES ET CHIMIE FINE (GPCF)


UE : GRANDES CLASSES DES MEDICAMENTS
Niveau : V

LES ANTALGIQUES

N° Nom (s) et prénom (s) Matricule


2 ABAKANAL JOSUE 19A161CM
1 BWESLEHO NILS MOREL 21B035CM
5 LAGOUSSOU AUTANIS 19A077CM
3 TANKEU TCHATCHEU LOUANGE MIGUE 19A142CM
4 WASSAOSSA RENE 19A153CM

Sous la supervision de:


Pr. TAGNE Dr. DJIOBIE
Année académique :2022-2023
PLAN

INTRODUCTION

Généralité sur la douleur

La prise en charge de la douleur

Mécanisme d’action

CONCLUSION

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INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur est devenue, depuis quelques années, une priorité absolue
dans les structures sanitaire. Améliorer la prise en charge des personnes les plus vulnérables, a
fondamentalement réorganisée les structures de soins et la formation du personnel de santé mais à
amener également à utiliser les traitements médicamenteux et non médicamenteux de manière plus
appropriée.

L’arsenal thérapeutique est important mais la prise en charge est souvent médicamenteuse et passe en
particulier par l’administration d’antalgiques. Lorsque les antalgiques non opioïdes ne suffisent plus à
calmer les douleurs, l’utilisation des antalgiques opioïdes peut être utilisés.

Dans une première partie, nous allons aborder la douleur en nous intéressant aux types de douleurs.
Dans la seconde partie, la prise en charge de la douleur (en particulier médicamenteuse) sera abordée en
mettant l’accent sur les antalgiques.

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Généralités sur la douleur

1.Définition
« la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle
ou potentielle » (OMS)

2. Types et Classification de la douleur


Il existe trois façons de classer la douleur:
 Temporelle

 Étiologique

 Physiologique

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Généralités sur la douleur

Classification de la douleur temporelle


Classification de la douleur physiologique
Douleurnociceptives
Douleurs aiguë Douleur
Douleurs chronique
neuropathiques
La douleur
elles sontaiguë està définie
dues un excèspardeune atteinte au
stimulation des Si«laune
douleur
douleurse prolonge
liée à uneplusieurs
lésion ousemaines,
une maladie il s’agit
niveau d’un tissu corporel. Elle est la plupart
récepteurs périphériques de la douleur (les du temps d’une douleur
affectant persistante
le système ou récurrente»; (IASP).
somatosensoriel si la douleur
brutale, inattendue,peuvent
nocicepteurs). transitoire
êtreetqualifiées
peut fairedesuite à un
douleurs évolue depuis plus
Cette douleur de 3àmois,
est liée elle devient
une atteinte chronique;
du système
traumatisme, une lésionêtre
inflammatoires, inflammatoire,
cancéreusesune ou brûlure
non La réponse
nerveux et au traitement
provient d’uneantalgique estdes
interruption insuffisante
voies
ou encore la distension
cancéreuses.d’un viscère pour calmer la douleur; Une détérioration significative
de la nociception due à des lésions de ce système.
du quotidien du patient (que ce soit au niveau de ses
capacités physiques, intellectuelles ou relationnelles)
apparait du fait de la douleur.

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Généralités sur la douleur

Mécanisme de la manifestation générale de la douleur

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Figure 1: description de voie de la douleur
Prise en charge de la douleur
La prise en charge de la douleur va en général passer par un traitement à visée
antalgique. En fonction de la chronicité de la douleur, la prise en charge est différente.
 Définition
Un antalgique est un médicament utilisé dans la lutte contre la douleur. Il existe
plusieurs sortes ou types des antalgique qui sont dispensés en fonction du types de
douleurs rencontrées.
Ancienne Classification de l’OMS (1986) Classification de
 Classification des antalgiques classification basée sur l’intensité de la douleur l’OMS (1997)
dichotomique par excès de nociception, fondée apparition de
sur la puissance des agent classes
 Ancienne Classification thérapeutiques
des antalgiques • antalgiques • apparition des paliers 1,2 et 3 • non opioïdes,
centraux • douleurs faibles / antalgiques • opioïdes faibles
antalgiques faibles • opioïdes forts
• Périphériques • douleurs fortes / antalgiques
morphiniques forts
• aspirine,
paracétamol,
AINS
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Prise en charge de la douleur

Les antalgiques non Les antalgiques opioïdes


 Nouvelle opioïdes
Classification des  Antalgiques de palier  Antalgiques de palier  Antalgiques de palier
1 2 3
antalgiques
(OMS) Utilisés dans les douleurs Utilisés dans les douleurs Utilisés dans les douleurs
faibles ou modérées. Ce modérées à sévères ; Ce très sévères ou rebelles. Ce
sont les antalgiques non sont les opioïdes faibles sont les opioïdes forts tels
opioïdes tels que: tels que: que:
la morphine,
• le paracétamol, • la codéine; le fentanyl,
• les AINS (anti- • le tramadol ; l’oxycodone,
inflammatoires non • l’opium; l’hydromorphone…
stéroïdiens); • Etc... Douleurs cancéreuses
• l’aspirine (acide
acétylsalicylique),
• le néfopam.
• Etc

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Mode d’Action et Mécanisme des antalgiques

 Les antalgiques non opioïdes


Mode d’action
ils diminuent la sensibilité à la douleur en la production des Prostaglandines, impliqué dans la douleur,
l’inflammation et de l’hyperthermie.

Tableau 2 : Les antalgiques non opioïdes

Les antalgiques antipyrétiques


Les antalgiques purs Les antalgiques antipyrétiques
antiinflammatoires

AINS
Néfopam

Aspirine
Paracétamol
Floctafénine
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 Mécanisme d’action général des antalgiques non opioïdes

Mécanisme d’action
Les antalgiques non opioïdes ont
pour capacité commune
l’inhibition de la cyclooxygénase
(COX).

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Figure : mécanisme d’action général
Mécanisme d’action d’un antalgiques non opioïde: le paracétamol

Figure : mécanisme d’action du paracétamol 11


 Les antalgiques opioïdes

Mécanisme d’action des opioïdes


Les trois types de récepteurs les plus connus actuellement sont :
• Les récepteurs µ (mu) ou MOR : ce sont les récepteurs opioïdes les plus nombreux, ils sont
retrouvés en particulier au niveau du cortex cérébral, de l’amygdale, de l’hippocampe, du
thalamus, du tronc cérébral et de la moëlle épinière et en périphérie (au niveau du système
digestif).
• Les récepteurs κ (kappa) ou KOR : ils sont répartis dans le cerveau (hypothalamus, noyau
accumbens, substance noire, aire tegmentale ventrale et noyau du tractus solitaire) et la moelle
épinière.

 Les récepteurs δ (delta) ou DOR : ils sont distribués préférentiellement au niveau du cerveau.

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Mécanisme d’action des opioïdes au niveau cellulaire

Figure 2 : Action des opioïdes au niveau cellulaire


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Tableau 5 : Quelques antalgiques opioïdes utilisés dans les douleurs chez l’adulte (Aulagner et al., 2018;
OMS)

Palier DCI Spécialités

Palier de Codéine Seul : NEO-CODION® PADERYL®


niveau 2 En association avec l’aspirine et le paracétamol :
NOVACETOL®
En association avec le paracétamol :
CODEINE® CODOLIPRANE®

Tramadol CONTRAMAL® MONOALGIC® MONOCRIXO® TOPALGIC®


ZUMALGIC® ZAMUDOL®
Palier de Morphine ACTISKENAN® MOSCONTIN® ORAMORPH® SEVREDOL®
niveau 3 SKENAN®
Fentanyl DUROGESIC® ABSTRAL® ACTIQ® BREAKYL®
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EFFENTORA® INSTANYL® MATRIFEN® PECFENT® RECIVIT®
Mécanisme d’action des antalgiques opioïdes: cas de la morphine
La morphine est l’antalgique opioïde fort de référence, c’est un agoniste pur des récepteurs µ aux opiacés.
Elle est indiquée dans les douleurs intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible, en particulier
pour les douleurs d’origine cancéreuse.

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Figure: mécanisme d’action de la morphine
Indications générales des antalgiques opioïdes

antalgiques opioïdes faibles antalgiques opioïdes forts


les douleurs modérées à intenses ; les douleurs cancéreuses intenses ou réfractaires
les douleurs ne répondant pas à l’utilisation des aux antalgiques opioïdes faibles ;
antalgiques non opioïdes ; les douleurs non cancéreuses intenses et
les douleurs aiguës sur une courte période réfractaires aux autres antalgiques à l’exception
(moins de trois mois) avec appréciation fréquente des douleurs fonctionnelles et des céphalées.
de la douleur et utilisation d’un antalgique opioïde
fort s’il n’y a plus d’efficacité ;
les douleurs chroniques, que ce soit en traitement
des poussées douloureuses ou en traitement de
fond. Associés à des antalgiques non-opioïdes
(paracétamol, antiinflammatoires…).

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CONCLUSION

Bien que la douleur soit de mieux en mieux prise en charge, les conséquences d'une médication
peu ou pas adaptée telle que : une antalgie trop faible qui ne prend pas correctement en charge la
douleur ; l’utilisation des antalgiques opioïdes hors AMM ; un mauvais choix de classe
thérapeutique en fonction du type de douleur… peuvent entrainer des prises inadaptées de
médicaments et ainsi un mésusage aux antalgiques opioïdes.

Il est important que les professionnels de santé s’informent régulièrement et consciencieusement


pour apporter une prise en charge adéquate et une vraie réponse dans l'éducation du patient.

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Merci de votre
attention

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