Vous êtes sur la page 1sur 85

Insuffisance respiratoire

chronique (IRC)
Dr KONE ASSI Alima
Assistant chef de clinique
Service de Pneumologie, CHU de Cocody
Université Félix Houphouët-Boigny

1
Plan
Introduction
Physiopathologie
Signes cliniques
Bilan paraclinique
Etiologies
Traitement
Conclusion

2
Introduction (1/3)
Insuffisance respiratoire chronique
incapacité de l’appareil respiratoire à assurer l’hématose

Hématose
renouvellement de l’oxygénation du sang pour assurer les besoins
tissulaires en oxygène (O2) et élimination du gaz carbonique

Collège des enseignants de pneumologie 2021

3
Introduction (2/3)
• Intérêt
✓Epidémiologique
Problème de santé publique

✓Diagnostique
Gazométrie artérielle +++
PaO2 < 70 mmHg (9,3kPa) mesurée en air ambiant, au repos, à l’état
stable, à 2 reprises à au moins deux semaines d’intervalle
4
Introduction (3/3)
• Intérêt
✓Thérapeutique
Oxygénothérapie de longue durée (OLD)

✓Pronostique
Stade terminal de maladies pulmonaires chroniques (BPCO, Séquelles de
tuberculose etc)
Évolution vers le handicap respiratoire Ben Amar J et al. Rev Mal Resp 2021
5
Physiopathologie

6
Physiopathologie (1/5)
• L’altération de l’appareil respiratoire va entrainer une insuffisance
respiratoire chronique aboutissant à:

• Hypoxémie chronique

• +/- Hypercapnie

7
Physiopathologie (2/5)
• Hypoxémie chronique: 03 mécanismes +/- associés
- Anomalies ou inadéquation du rapport ventilation/perfusion
(Va/Q)
- Hypoventilation alvéolaire
- Atteinte de la surface d’échange alvéolo-capillaire

• Hypercapnie

8
Hypoxémie chronique
- Anomalies ou inadéquation du rapport ventilation/perfusion (Va/Q)

- Hypoventilation alvéolaire

- Atteinte de la surface d’échange alvéolo-capillaire

9
Hypoxémie chronique
✓Anomalies ou inadéquation (Va/Q)
Effet shunt
A l’état normal
Les bases des poumons sont mieux perfusées que le sommet
Les sommets sont mieux ventilés que les bases
La ventilation varie peu entre la base et le sommet du poumon
Va/Q (sommet base)
10
Hypoxémie chronique
✓Anomalies ou inadéquation (Va/Q)

Effet shunt

A l’état pathologique

trop faible ventilation par rapport à la perfusion

ventilation/perfusion inhomogène

Pathologies des voies aériennes distales (BPCO, asthme)


11
Hypoxémie chronique

12
Hypoxémie chronique
✓Hypoventilation alvéolaire

Diminution du renouvellement de l’air alvéolaire

Augmentation PaCO2 et baisse PaO2

2 types

Hypoventilation alvéolaire pure

Effet espace mort (VD)


13
Hypoxémie chronique
✓Hypoventilation alvéolaire

Hypoventilation alvéolaire pure

Importance de l’hypoxémie proportionnelle à l’élévation de la PaCO2

Différence alvéolo-artérielle normale: PaO2 + PaCO2 > 120 mmHg

Exemple: embolie pulmonaire

emphysème pulmonaire
14
Hypoxémie chronique
✓Hypoventilation alvéolaire
Effet espace mort (VD)
Proportion du volume courant (VT)qui ne participe pas aux échanges
gazeux
VD/VT hypoxémie et hypercapnie
Principal mécanisme de l’hypercapnie
L’hypoxémie s’accompagne d’une hypercapnie car ces zones
n’arrivent pas à éliminer le CO2

15
Hypoxémie chronique
✓Atteinte de la surface d’échange alvéolo-capillaire
Altération de la diffusion des gaz peut être liée à :
- une augmentation de l’épaisseur de la membrane
pneumopathies interstitielles diffuses
- une réduction de la surface d’échange
HTAP, emphysème
- une destruction alvéolaire
emphysème

Atteinte de la surface d’échange rarement isolée


16
Physiopathologie (3/5)
• Hypoxémie chronique: 03 mécanismes +/- associés
- Anomalies ou inadéquation du rapport ventilation/perfusion
(Va/Q)
- Hypoventilation alvéolaire
- Atteinte de la surface d’échange alvéolo-capillaire

• Hypercapnie

17
Hypercapnie
L’incapacité du système respiratoire à assurer les échanges gazeux
peut être à l’origine d’une hypercapnie
- La PaCO2 dépend de:
- la ventilation alvéolaire (VA)
- la production de CO2 (VCO2)

PaCO2 = k x VCO2 / VA

18
Hypercapnie
liée à une hypoventilation alvéolaire
02 mécanismes
- l’augmentation du rapport VD/VT
principal mécanisme de l’hypercapnie dans les troubles ventilatoires
obstructifs
- l’augmentation de la fréquence respiratoire entraîne une
augmentation du rapport VD/VT

19
Physiopathologie (4/5)
➢ Conséquences
• Hypoxémie
- polyglobulie
hyperviscosité sanguine et un risque accru de thromboses artérielle et
veineuse
- rétention hydro sodée
Œdèmes déclives

20
Physiopathologie (5/5)
➢ Conséquences
• Hypoxémie
- hypertension pulmonaire secondaire
Vasoconstriction pulmonaire hypoxique remodelage vasculaire
Résistances vasculaires pulmonaires
Viscosité sanguine
Rétention hydrosodée
Cœur pulmonaire chronique
insuffisance respiratoire aigue 21
Signes cliniques

22
Signes cliniques (1/5)
• Signes en rapport avec la pathologie initiale
- Dyspnée
Signes en rapport avec l’IRC
Dyspnée initialement à l’effort puis pour des efforts de moins en
moins importants, voire au repos.
variable d’un patient à l’autre pour un même degré d’atteinte
respiratoire

23
Echelle de
Sadoul

24
Signes cliniques (2/5)
Signes liés à l’hypoxémie
- Cyanose aux lèvres, ongles et lobes d’oreilles
Présence de > 5g/dl d’hémoglobine désoxygénée
- dyspnée
- Tachycardie
- HTA

25
Signes cliniques (3/5)
Signes liés à l’hypercapnie

- dyspnée

- tachycardie, HTA

- sueurs profuses

- céphalées

26
Signes cliniques (4/5)
Altération de la qualité du sommeil
- Sommeil non réparateur,
- Céphalées frontales,
- Somnolence diurne excessive,

Troubles neuropsychiatriques
- Troubles de la mémoire et de la concentration,
- Syndrome anxiodépressif
27
Signes cliniques (5/5)
Signes liés à l’Hypertension artérielle pulmonaire (HTAP)
- dyspnée d’effort

- signes d’insuffisance cardiaque


Œdèmes des membres inférieurs, reflux hépato jugulaire, turgescence
spontanée des veines jugulaires, hépatalgie d’effort

28
Bilan paraclinique

29
Bilan paraclinique (1/6)
• Gazométrie artérielle
Confirme le diagnostic
Condition: air ambiant, au repos, à l’état stable, à 2 reprises à au
moins deux semaines d’intervalle
Rechercher une hypoxémie et/ou hypercapnie
hypoxémie: PaO2 < 60-70 mmHg
hypercapnie: PaCO2 > 45 mmhg

30
Bilan paraclinique (2/6)
• Spirométrie
Diagnostic étiologique
- syndrome restrictif (baisse de CV)
- syndrome obstructif (baisse de VEMS)

31
Bilan paraclinique (3/6)

32
Bilan paraclinique (4/6)
• Test de marche de 6 minutes
- Evaluation des aptitudes physiques d’un patient.
- Le patient doit réaliser la plus grande distance possible, en marchant,
durant 6 minutes.
- La distance parcourue est corrélée à la consommation maximale
d’oxygène (VO2max) du sujet.
- Évaluation pronostique des patients et orientent l’attitude
thérapeutique
33
Bilan paraclinique (5/6)
• Radiographie pulmonaire

Important car permet le diagnostic de certaines pathologies

Déformations thoraciques, séquelles tuberculose

Scanner thoracique parfois (topographie, type et étendue des lésions)

34
Bilan paraclinique (6/6)
• ECG

Signes d’hypertrophie des cavités cardiaques droites

• Echographie cardiaque

Dépistage de l’hypertension pulmonaire

35
Etiologies

36
Insuffisance respiratoire obstructive

• BPCO +++ 70 à 80 %

• la bronchite chronique post- tabagique

• l'asthme chronique à dyspnée continue

37
Insuffisance respiratoire restrictive
• origine neuro- musculaire
pathologies des nerfs et des muscles
(SLA, poliomyélite, myasthénie, ...)
• origine pariétale
séquelles chirurgicales, cyphoscolioses, séquelles de tuberculose,
Obésité
• origine parenchymateuse
exérèse pulmonaire (lobectomie, pneumectomie, ...), fibrose
pulmonaire.
38
39
Traitement

40
Traitement
• Corriger l’hypoxémie

• Prévenir et traiter les complications

• Améliorer la qualité de vie

41
Traitement
• Oxygénothérapie : si PO2 < 60 mmHg (≈ à une SaO2 < 90 %)
• Ventilation assistée (invasive et non invasive)
• Kinésithérapie respiratoire: favoriser l’expectoration, rééduquer
les capacités respiratoires et réadapter à l’effort
• Hygiène de vie : suppression du tabac, vaccination antigrippale et
antipneumococcique
• Traitement des causes de l’IRC : bronchodilatateurs, fluidifiants
bronchiques, etc.

42
Oxygénothérapie

43
Oxygénothérapie (1/22)
• Méthode de réanimation qui consiste à administrer de façon
continue ou discontinue de l’oxygène sous pression par les voies
respiratoires dans le but de maintenir ou de rétablir un taux
constant d’oxygène dans le sang.
• L'oxygène peut être délivré par: sonde nasale, masque ou
lunettes à O2
44
Oxygénothérapie (2/22)
• Indications
- Obstruction des voies aériennes

- Insuffisance des muscles respiratoire par atteinte des centres


nerveux respiratoires, paralysie

- Maladies bronchopulmonaires (BPCO, Asthme,


bronchopneumonie)

45
Oxygénothérapie (3/22)
• Indications
- Hémorragies massive

- État de choc

- Anémie sévère

- Intoxication à l’oxyde de carbone, barbituriques, alcool, cyanure

- Insuffisance cardiaque

46
Oxygénothérapie (4/22)
• Contres indications
pas formelles
l’oxygène doit être employé avec précaution chez :
- Les grands insuffisants respiratoires chroniques.
- Cœur pulmonaire chronique (CPC).
- OAP

47
Oxygénothérapie (5/22)
• Types d’oxygénothérapie
✓Oxygénothérapie normobare
Faire respirer au malade un mélange gazeux plus riche en O2 que l’air
ambiant, à une pression de 1 ATMS.

✓Oxygénothérapie hyperbare
Faire respirer au malade un mélange gazeux plus riche en O2 que l’air
ambiant, à une pression supérieure à 1 ATMS.

48
Oxygénothérapie (6/22)
• Précautions à prendre

Ne jamais allumer de flamme ou fumer à proximité

Ne jamais graisser le matériel

Vérifier souvent le niveau d’eau à l’intérieur de l’humidificateur

Vérifier de temps en temps le débit

49
Oxygénothérapie (7/22)
• Matériels
✓Une source d’oxygène
- Une prise murale au lit du malade
- Une bouteille d’oxygène (faire attention car risque de chutes donc
d’explosion)
- Un manodétendeur
- Un débitmètre (gradué de 0 à 15 litres par minute)
- Un humidificateur à remplir jusqu’au repère maximum avec de l’eau
distillée
- Un raccord (un tuyau souple, assez long qui est branché sur
l’humidificateur)
50
Oxygénothérapie (8/22)

Manodétendeur Manodétendeur + débitmètre

51
Oxygénothérapie (9/22)

Débitmètre

52
Oxygénothérapie (10/22)

Humidificateur

53
Oxygénothérapie (11/22)
• Matériels
✓Le matériel de distribution
- Une sonde nasale à oxygène
- Un masque (simple et à haute concentration)
En plastique souple, il est maintenu à l’aide d’un élastique serre tête
- Des lunettes

54
Oxygénothérapie (12/22)

Masque à haute concentration


Masque à oxygène

55
Oxygénothérapie (13/22)

Lunettes à oxygène Sonde à oxygène

56
Oxygénothérapie (14/22)
• Technique
- Procéder à un lavage des mains simple ou à une friction des mains
avec une solution hydro alcoolique.
- Regrouper le matériel nécessaire
choisir le type de matériel en fonction du débit d’O2
- Mettre des gants et désinfecter le chariot de soins ou le plan de
travail
- Prévenir le patient du soin

57
Oxygénothérapie (15/22)
• Technique
- Installer le malade en position demi assise (si possible)
- Le faire moucher si nécessaire avant de lui installer le matériel de
distribution (la sonde nasale, les lunettes ou le masque)
- Raccorder le matériel au prolongateur préalablement connecté à
l’humidificateur
- Ouvrir le manomètre d’O2

58
Oxygénothérapie (16/22)
Dispositif Débit d’oxygène Fraction inspirée en
(L/min) oxygène (%)
Lunette à oxygène 1-6 24-50%

Masque à oxygène 5-10 > 50%

Masque à haute 10-15% (la réserve 60-90


concentration doit être gonflée)

59
Oxygénothérapie (17/22)
• Précautions à prendre

Ne jamais allumer de flamme ou fumer à proximité

Ne jamais graisser le matériel

Vérifier souvent le niveau d’eau à l’intérieur de l’humidificateur

Vérifier de temps en temps le débit

60
Oxygénothérapie (18/22)
• Surveillance du malade

- Vérifier le débit

- Vérifier la perméabilité, l’étanchéité du système afin d’éviter le


dessèchement et/ou la brûlure des muqueuses

- vérifier le niveau d’eau régulièrement dans le nébuliseur

61
Oxygénothérapie (19/22)
• Surveillance du malade

- aspect des téguments

Coloration: si cyanose, sous O2 téguments colorés

Présence de sueurs, sous O2 disparition

62
Oxygénothérapie (20/22)
• Surveillance du malade
- signes généraux
Régularisation du pouls
Accéléré et filant sans O2
Normalisation de la tension artérielle
élevée chez le malade en hypercapnie (malade cyanosé)
basse ou même effondrée chez le malade en état de choc,

63
Oxygénothérapie (21/22)
• Surveillance du malade
- signes neuropsychiques
Si le malade présentait un état d’agitation d’angoisse, il s’apaise
sousO2
l’angoisse peut demeurer par sensation de claustration

64
Oxygénothérapie (22/22)
• Accidents
rares, dus à des erreurs de techniques
O2 sous trop forte pression
O2 non humidifié
- accidents pulmonaires
desquamation alvéolaire pouvant entraîner un OAP
- accident oculaires
cécité chez le prématuré
- accidents nerveux
une apnée chez les patients insuffisant respiratoire chronique
65
Ventilation non invasive

66
Ventilation non invasive (1/10)
Aide mécanique à la respiration

Se fait grâce à un appareil (respirateur) qui délivre de l’air pressurisé

par l’intermédiaire d’un masque appliqué sur le visage

(bouche + nez ou nez seulement)

67
Ventilation non invasive (2/10)
• Rôle
- Réduction du travail des muscles respiratoires
- Amélioration de l’hématose
diminue tachypnée et dyspnée
- Amélioration de l’élimination du CO2 = corrige l’hypercapnie
- Amélioration de la qualité de vie

68
Ventilation non invasive (3/10)

69
Ventilation non invasive (4/10)
• Indication
✓Cas aigue
- En relais d’une ventilation invasive (patient présentant des
atélectasies)
- Pour éviter la ventilation invasive et ses complications chez les
IRA dans les cas de décompensation de BPCO (pH<7,35)
- OAP cardiogénique
✓Cas chronique
- Soutien au long cours chez les IRC à domicile
- Syndrome d’Apnée du Sommeil
70
Ventilation non invasive (5/10)
• Principe
Maintien d’une pression positive au cours du cycle respiratoire

Elle augmente la capacité résiduelle fonctionnelle, la capacité vitale et


la compliance pulmonaire

Elle diminue l’effet shunt et le travail respiratoire

71
Ventilation non invasive (6/10)
• Contre-indications

- Patient non coopérant, ou agité

- Epuisement respiratoire

- Etat de choc

- Troubles du rythme ventriculaire

- Post-ACR immédiat (ACR= Arrêt cardiorespiratoire)


72
Ventilation non invasive (7/10)
• Contre-indications

- Obstruction des voies aériennes supérieures

- Pneumothorax non drainé

- Plaie thoracique soufflante

- Vomissements irrépressibles

- Hémorragie digestive
73
Ventilation non invasive (8/10)
• Surveillance de l’efficacité

- la clinique

- la gazométrie

- la radiographie pulmonaire

74
Ventilation non invasive (9/10)
• Rôle de l’infirmier
- Le patient doit être de préférence en position demi-assise.
- On applique le masque et on le fixe avec le harnais de maintien.
- Les deux côtés sont à régler en même temps (le mieux est de le placer
à deux, pour le premier réglage).
- On règle dans un premier temps, les sangles du bas. Tout ceci en
respectant le confort du patient !
Les réglages sont normalement préréglés par le médecin. Mais il est de
notre devoir de surveiller notre patient et d’en apprécier les
paramètres. 75
Ventilation non invasive (10/10)
• Rôle de l’infirmier
Pour évaluer l’efficacité, on surveille:
- la fréquence respiratoire, tension artérielle, fréquence
cardiaque
- la coloration des téguments,
- l’absence de cyanose,
- la saturation,
- les fuites,
- le volume courant,
- les points de compression (sur l’aile du nez principalement).
76
Kinésithérapie respiratoire

77
Kinésithérapie respiratoire (1/2)
• Désencombrement bronchique:

- Mobilisation et évacuation des sécrétions

• Lutte contre la surinfection bronchique

- Mobilisation et évacuation des sécrétions

- Aérosolthérapie

78
Kinésithérapie respiratoire (2/2)
• Restaurer la mécanique ventilatoire
- Expiration lente et prolongée
- Ralentissement de la fréquence respiratoire
• Lutter contre le déconditionnement à l’effort
- Réentrainement à l’effort,
- Renforcement des muscles respiratoires
• Éducation thérapeutique à l’auto-drainage

79
Traitement médicamenteux

80
Aérosolthérapie
Bêta 2 mimétiques anticholinergiques Corticoïdes inhalée

Salbutamol Terbutaline (Bricanyl) Bromure d’ipratropium Budésonide (Pulmicort)


(Ventoline) (Atrovent)

Présentation 5mg/2,5ml 5mg/2ml 0,5mg/2ml 0,25mg /ml

2,5mg/2,5ml* 0,5mg/2ml

1,25mg/2,5ml
Adulte : 0,5 mg à 4 mg
par jour
Enfant : 0,25mg à 2 mg
par jour
Adulte: 5mg par nébulisation de 15minutes puis 0,5 mg par nébulisation
Posologie Répartition en 2 séances
repos de 10 minutes en association
de nébulisation par jour
Se rincer la bouche ou le
visage après les séances

81
Rôle de l’infirmier

82
Rôle de l’infirmier
- Vérifier le dispositif d’oxygène
- Contrôler les différents paramètres de l’appareillage
- Réaliser une surveillance clinique du patient
- Rechercher d’éventuels signes d’aggravation de l’insuffisance
respiratoire chronique.
- Transmettre toutes les informations au médecin et à l’équipe
médicale qui suit le patient.
- Administrer le traitement prescrit par le médecin (aérosol)
- Rassurer le patient et son entourage
83
Conclusion

84
Conclusion
Problème de santé publique

Pathologie en nette progression (tabac+++)

Invalidante

Nécessité d’une prise en charge efficace avec implication de tout le


personnel soignant

85

Vous aimerez peut-être aussi