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BRONCHITE CHRONIQUE

Pré-requis :
• Connaissance en anatomie de l’appareil
respiratoire
• Connaissance en histologie de l’appareil
respiratoire
• Connaissance en physiologie respiratoire
• Connaissance en sémiologie médicale
• Connaissance en sémiologie radiologique
• Connaissance en bactériologie et virologie
• Connaissance en pharmacologie générale
Objectifs

1-Définir la bronchite chronique (BC)


2- Décrire la physiopathologie de la BC
3- Décrire les signes cliniques de la BC
4- Décrire les signes paracliniques de la BC
5-Traiter la bronchite chronique
GENERALITES
Définition
Affection caractérisée par une toux avec
hypersécrétion bronchique chronique,
permanente ou récidivante, survenant au moins
trois mois par an ; pendant au moins deux
années consécutives, sans autres causes
évidentes de toux.
• associée à une
• Associée à une réponse inflammatoire chronique
accrue des voies respiratoires et des poumons
GENERALITES

• Bronchite chronique simple : guérison


possible

• Bronchite chronique obstructive (BPCO)


IRCO en 10 à 15 ans
GENERALITES
Intérêts
• Épidémiologique: problème majeur de santé
publique, 1ère cause IRC (OMS)
3ème cause décès d’ici 2030 (Monde)
• Diagnostique: clinique (forme simple)
arguments spirométriques (composante obstructive)
• Thérapeutique: Evitable et traitable, ttt long (Pb
d’observance)
• Pronostique : non curable, IRC
GENERALITES

Etio-pathogénie

➢Facteurs étiologiques
• Tabac (le plus important)
• Facteurs sociaux professionnels : mines,
ciments, gaz toxiques
• Autres facteurs: alcool, pollution
atmosphérique, bronchiolites, infections
récidivantes
Facteurs de risque de BPCO (SPLF)
Exogènes Endogènes

Tabagisme A Déficit en l’alpha1antitrypsine A

Polluants professionnels A Hyper Réactivité Bronchique B

Pollution domestique B Prématurité B

Pollution urbaine B Prédisposition familiale B

Infections respiratoires C Sexe féminin C

Conditions socio-économiques
C Reflux Gastro-Oesophagien C
défavorables

A : preuve scientifique établie ; B : présomption scientifique ;


C : faible niveau de preuve scientifique
GENERALITES

Etio-pathogénie
➢ Les lésions anatomiques : diffuses ( RVx )
Au niveau des bronches moyennes et grosses
• Hypertrophie des glandes bronchiques,
anomalies de l’épithélium avec augmentation
des cellules caliciformes (à mucus)
• Perte de cellules ciliées
• Œdème et infiltration cellulaire de la paroi
Les lésions anatomiques
GENERALITES
Etio-pathogénie

➢Les lésions anatomiques


Au niveau des petites bronches (< 2 mm
diamètre, sans cartilage)
• Lésions obstructives où s’associent des
sténoses segmentaires inflammatoires
• Obstructions par des bouchons de mucus
• Destructions des bronchioles réduites à une
cicatrice fibreuse
GENERALITES
Etio-pathogénie

➢ Retentissement sur les voies aériennes au stade


obstructif
Au stade de début 1
• Obstruction anatomique débute au niveau
des petites voies aériennes
• Augmentation des Rva correspondante n’est
pas détectée par la spirométrie classique (ou
simple). Le VEMS/CV (Tiffeneau) est normal
GENERALITES
Etio-pathogénie

➢ Retentissement sur les voies aériennes au stade


obstructif
Au stade de début 2
• La diminution des débits expiratoires
provoquée par l’augmentation des Rva des
petites bronches est objectivée par des tests
plus fins :
-Courbe flux-volume expiratoire,
-Courbe de rinçage expiratoire à l’azote.
GENERALITES
Etio-pathogénie

➢ Retentissement sur les voies aériennes au stade


obstructif
Au stade de début 3
• Les résistances des petites voies aériennes = 10
à 20 % des résistances totales
• 75 % des petites bronches seront atteintes
qu’apparaîtront des anomalies franches.
• L’écoulement des gaz dans les voies aériennes
nécessite un supplément de force
GENERALITES
Etio-pathogénie
➢ Retentissement sur les voies aériennes au stade
obstructif
Au stade de début 4
• Les résistances des voies aériennes = P nécessaire
pour provoquer un écoulement de gaz à l’unité de
débit V.
Résistance = P
V
• Ainsi les résistances pulmonaires totales = somme des
résistances tissulaires pulmonaires et des résistances
des voies aériennes.
GENERALITES
Etio-pathogénie

➢ Retentissement sur les voies aériennes au stade


obstructif
• Au stade évolué, un retentissement important
avec atteinte des bronches de plus gros calibre
Diminution de l’indice de Tiffeneau(VEMS/CV)
par baisse du VEMS
• Au stade ultime, une destruction
parenchymateuse responsable d’une
augmentation du VR (emphysème), des Rva et du
travail respiratoire
GENERALITES
Etio-pathogénie

➢ Retentissement sur les échanges gazeux


• Les lésions anatomiques vont entrainer une
altération des échanges gazeux avec effet
shunt à l’origine d’une hypoxie
-Une polyglobulie par hypersécrétion
rénale d’EPO
-Une vasoconstriction artérielle
pulmonaire pouvant conduire une HTAP puis un
CPC
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ Circonstance de découverte
• Dyspnée d’installation progressive
• Toux et expectorations
• Anomalies radiographiques
• Trouble ventilatoire obstructif aux explorations
fonctionnelles respiratoires
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La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ Intérrogatoire
• L’âge de début
• les facteurs favorisants (en quantifiant le tabagisme)
Nombre de cigarette/jour x temps (année)
PA = =
20
(paquets/année), 20= nombre de cigarettes contenu dans un
paquet
• la fréquence des surinfections bronchiques
(expectoration muco-purulente),
• l’existence et le nombre de décompensations aiguës,
la notion de ventilation artificielle
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La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ Au plan fonctionnel
• Toux avec expectoration à recrudescence matinale,
• Dyspnée d’effort d’aggravation progressive à chiffrer
Echelle du Medical Research Council
(mMRC)

• Stade 0: dyspnée pour des efforts soutenus (montée 2 étages)


• Stade 1 : dyspnée lors de la marche rapide ou en pente
• Stade 2: dyspnée à la marche sur terrain plat en suivant
quelqu’un de son âge
• Stade 3: dyspnée obligeant à s’arrêter pour reprendre son
souffle après quelques minutes ou une centaine de mètres
sur terrain plat
• Stade 4 : dyspnée au moindre effort
Echelle de Sadoul

• Grade 1: dyspnée pour des efforts importants, au


delà de deux étages
• Grade 2 : dyspnée au premier étage, à la marche
rapide ou en légère pente
• Grade 3: dyspnée à la marche sur terrain plat à
allure normale
• Grade 4: dyspnée à la marche lente
• Grade 5 : dyspnée au moindre effort (parole,
habillage, toilette…)
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ Signes généraux
• fièvre (en cas de surinfection, peut exister sans
fièvre)
• cyanose,
• état nutritionnel,
• état d’hydratation
Pronostic

➢La survie est compromise si VEMS  1 litre/s ;


➢Après l’apparition de la dyspnée, la mortalité
des BPCO à 5 ans est élevée se situant autour
de 30 % ;
➢10 à 20 % des BPCO décèdent au cours de leur
première poussée d’IRA
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ L’examen physique
• Une distension thoracique avec déformation en
tonneau ;
• Parfois un signe de HOOVER (pincement de la
base du thorax à l’inspiration) contraction du
diaphragme
• Signe de CAMPBELL
• Une diminution du murmure vésiculaire, parfois
des râles sous crépitants;
• Des râles bronchiques : ronchi, parfois sibilants
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ L’examen physique
• Il existe une cyanose témoignant de l’hypoxémie
(blue bloater : bronchorhéique cyanosé)
• Pas d’hippocratisme digital (sauf formes
évoluées)
• La cyanose et les signes d’IVD quand ils sont
présents signent en général une décompensation
• Apprécie également l’état bucco-dentaire et la
sphère ORL.
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢Examens paracliniques
• La RT: pas d’intéret dans le diagnostic positif
-Souvent normale au début
Progressivement:
-Signes de distension thoracique
-Signes d’épaississement des parois des
grosses bronches (hyperclarté alvéolaire ou en
rails en paracardiaque )
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢Examen paraclinique
• La RT
-L’atteinte des petites voies aériennes
(sténoses et dilatations) est responsable d’hyper
clartés périphériques , micronodules 3 à 5 mm
de diamètre
-grosses artères pulmonaires saillantes
(HTAP)
ICONO BPCO
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢Examen paraclinique
L’EFR 1:
• une réduction de la capacité vitale (CV) ;
• une augmentation du volume résiduel (VR)
• la capacité pulmonaire totale est normale ou
discrètement augmentée
• le VEMS/CV est diminué : compris selon la
gravité entre 30 et 60 % des théoriques
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

L’EFR 2
➢ VEMS = 500 - 2000ml/s
➢ en cas de spirométrie peu perturbée:
- la courbe flux volume est parlante, montrant la
diminution du V25 et du V50 (débits expiratoires distaux :
débit à 25 et 50 % de la capacité vitale)
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

L’EFR 3
➢ La gazométrie montre :
• une hypoxémie dont la sévérité a une valeur
pronostique
• une PaCO2 longtemps normale.
• Au stade de l’hypoventilation alvéolaire globale
apparaissent la rétention de CO2, l’hypercapnie et
l’acidose respiratoire (bicar)
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢Fibroscopie bronchique
• non systématique
• inflammation diffuse de la muqueuse
bronchique, secrétions muqueuses ou muco-
purulentes,
• collapsus bronchique à l’expiration (toux)
• permet de faire des prélèvements (BK)
• permet d’éliminer une pathologie tumorale
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢La bronchographie
• Permet de visualiser les irrégularités du
contour bronchique
N.B. : très peu utilisé de nos jours, la
tomodensitométrie (TDM) thoracique
apportant les mêmes informations avec moins
de contraintes.
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ Examen paraclinique
• La TDM thoracique : précise mieux les lésions et
recherche des complications ou autres pathologies
associées
• L’échographie cardiaque transthoracique : recherche
de signes indirectes d’HTAP et d’autres pathologies
cardiaques associées
• Le cathétérisme cardiaque: confirme l’HTAP
• La NFS recherche une polyglobulie
• La polysomnographie ou la polygraphie ventilatoire
pour rechercher un syndrome d’apnées obstructives du
sommeil, pouvant être associé à la BPCO
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ Le reste du bilan
Autres complications éventuelles du tabac
*Vasculaires : artérite des membres inférieurs,
insuffisance coronarienne…
*Tumorales : cancers ORL, bronchique,
œsophage…
*Une pathologie cardiaque associée : insuffisance
cardiaque gauche, insuffisance coronarienne…
*Existence d’une obésité qui est un facteur
aggravant
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ Evolution
• Déclin progressif du VEMS
• Complications aigues :
*Exacerbation de BPCO (majoration de la toux
et des expectorations ou de la dyspnée)
*Décompensation de BPCO (signes de gravité
mettant en jeu le pronostic vital)
*Surinfections broncho-pulmonaire
*Embolie pulmonaire
*Pneumothorax
ETUDE CLINIQUE
La bronchite chronique obstructive du sujet tabagique

➢ Evolution
• Complications chroniques :
*Emphysème pulmonaire centro-lobulaire ou
de type B
*IRCO
*HTAP
*Cœur pulmonaire chronique (CPC)
*Cancer broncho-pulmonaire
• Pronostic: score de BODE
Score de BODE
Items Points

0 1 2 3

B (kg/m²) > 21 ≤ 21

O (%théorique) > 65 50-64 36-49 < 35

D (MMRC) 0-1 2 3 4

E (mètres) ≥ 350 250-349 150-249 ≤ 149

Plus le score est élevé plus la mortalité est élevée

SCORE DE BODE MORTALITE à 4 ANS

0-2 15%

3-4 30%

5-6 40%

7-10 80%
FORME CLINIQUE
La bronchite chronique non obstructive
• Au plan fonctionnel:
*Une toux chronique (fumeur)
*avec expectoration (préciser les
caractères):
– la nature muqueuse, muco-purulente ou sang,
– l’abondance en chiffrant le volume par 24 heures,
– la permanence ( Cf définition de l’affection)
FORME CLINIQUE
La bronchite chronique non obstructive
• Au plan fonctionnel:
*Une dyspnée (après des délais
d’évolution variable); initialement liée à l’effort
puis permanente
*Préciser la gravité de la maladie :
– intensité de la toux,
– fréquence et importance des surinfections,
– absentéisme et retentissement socio-
professionnels
FORME CLINIQUE
La bronchite chronique non obstructive
• Examen physique:
*Souvent normal
*Des râles bronchiques peuvent être
perçus lors des surinfections dans un contexte
fébrile ou non
FORME CLINIQUE
La bronchite chronique non obstructive
• Examen paraclinique :
*RxT, les GDS et l’ECG sont normaux
*EFR:
- La spirométrie est normale (VEMS/CV)
-Courbe flux-volume: diminution des
débits expiratoires distaux améliorés par l’hélium
-Courbe de rinçage à l’azote après
l’inspiration unique d’O2 note une augmentation de
la pente du plateau alvéolaire
FORME CLINIQUE
La bronchite chronique non obstructive

➢ Pronostic
• A ce stade le pronostic est généralement bon
• La symptomatologie disparaît habituellement
en cas d’arrêt définitif des facteurs favorisants
(exemple : tabac).
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

• A la clinique et à la spirométrie :
*Asthme
*DDB
• A la radiographie thoracique :
*Pneumothorax
*Emphysème bulleux
TRAITEMENT
Il est avant tout préventif (tabac, pollution)
4 piliers de la PEC : arrêt du tabac, vaccination (covid
19, grippe, pneumocoque), activité physique et
réhabilitation respiratoire (GOLD 2023).
➢ But
• Améliorer la qualité de vie
• Prévenir les épisodes aigus
• Ralentir la chute du VEMS
• Améliorer la survie
TRAITEMENT

➢ Moyens
• MHD: Sevrage du tabac et autres facteurs irritants,
apport nutritionnel
• Médicamenteux:
*Bronchodilatateurs
*Corticoïdes
*Fluidifiants bronchiques
*Analeptiques respiratoires
*Oxygénothérapie, vaccination anti-grippale ou
anti-pneumococcique;
*prophylaxie anti infectieuse (antibiotiques)
TRAITEMENT

➢Moyens
• Instrumentaux: réhabilitation et
kinésithérapie, ventilation au long cours (VNI)
• Chirurgicaux: résection de bulle, réduction de
volume, transplantation pulmonaire
• Autres : soutien psychologique
TRAITEMENT
Indications
• En cas de bronchite chronique simple
- Arrêt impératif du tabac ou autre facteur

- Traitement de facteur aggravant associé


(obésité, cardiopathie sous jacente) ;

- Réadaptation de la vie personnelle et


professionnelle du patient, à son handicap
TRAITEMENT
Indications

• En cas de bronchite chronique simple


-Assimilation des motifs impérieux de
consultation. Exemple : surinfection,
décompensation aiguë, hémoptysie, etc… ;
- Assimilation des interdits thérapeutiques (abus
de somnifère, oxygénothérapie mal conduite,
sédatifs, antitussifs, etc…) ;
TRAITEMENT
Indications
En cas de bronchite chronique obstructive (1)

➢Indications: Fonction de la classification


GOLD de la BPCO: Global Initiative for Chronic
Obstructive Lung Disease
schéma général du traitement de la BPCO
(GOLD 2018)
Classification GOLD 2023
Schéma général du traitement de fond de la
BPCO (GOLD 2023)
mMRC mMRC
Exacerbations 0–1 ≥2
CAT < 10 CAT ≥ 10
≥ 2exacerbations LABA + LAMA
modérées ou ≥ 1 + CSI si éosinophiles ≥ 300
hospitalisation (groupe E)
0 – 1 exacerbation LABA OU LAMA LABA + LAMA
modérée (groupe A) (groupe B)
LABA=Bronchodilatateurs de longue durée d’action

LAMA= anticholinergiques de longue durée

CSI= corticostéroïdes inhalés


TRAITEMENT
• Score CAT : auto questionnaire permettant de mesurer l’état de santé du patient
BPCO. Il varie entre 0 et 40. (cf annexes à la fin du document).
Indications VNI (dans la BPCO)
*Echec de l’OLD et signes cliniques
d’hypoventilation alvéolaire nocturne et PaCO2
sup.55mmHg.

Ou

*Echec de l’OLD et PaCO2 sup.55mmHg et


instabilité traduite par une fréquence élevée des
hospitalisations pour décompensation.
TRAITEMENT
Indications
En cas de bronchite chronique obstructive 2
-Eradication des foyers infectieux ORL et
stomatologiques
-Vaccination anti-grippale, anti-
pneumococcique
- Traitement d’une éventuelle IVD
- Corticothérapie à doses modérées
TRAITEMENT
Indications
En cas de bronchite chronique obstructive (3)

- Si HTAP : la saignée (si l’hématocrite supérieur à


60 %) et oxygénothérapie précoce
GOLD 2018
- Oxygénothérapie de longue durée si :
PaO2  55 mm Hg ,SaO2  85 % à l’état de base,
PaO2 < 60 mmHg avec HTAP ou CPC
15 à 18 heures par jour
- Délivrer des débits suffisants pour amener la PaO2
aux environs de 60 mm de Hg.
OLD GOLD 2023
-. obstruction très sévère,

- cyanose,

- polyglobulie,

- signes d’ICD,

- SpO2 ≤ 92 % en air,

- PaO2 ≤ 55 mmHg ou SaO2 ≤ 88 % confirmé à 2 reprises,

- PaO2 55-60 ou SaO2 ≤ 88% avec HTAP, ICD ou polyglobulie


(hématocrite >55%)

• Cible de repos : SpO2 ≥90% (Pa02 ≥60 mmHg)


TRAITEMENT
Indications
En cas de bronchite chronique obstructive (4)

- Traitement anticoagulant : indispensable lors des


épisodes d’IRA, alitement prolongé
- kinésithérapie respiratoire:
*Drainage bronchique,
*Rééducation musculaire notamment à l’exercice,
*Apprentissage d’une ventilation contrôlée,
ample et lente
Annexe
Score CAT
COURAGE A TOUS

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