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Les valeurs biologiques de référence ne sont pas à connaitre (sauf pour l’internat).
Le protéinogramme est la méthode de dépistage la plus utilisée pour la recherche d’une anomalie de
la composition protéique du sérum ;
- Variations de la vitesse de sédimentation (VS) : elle augmente dans de nombreuses
pathologies : marqueur non spécifique.
- Variations de protidémie
Les pathologies explorables sont les syndromes inflammatoires, les affections hépatiques ou
rénales et les anomalies quantitatives et qualitatives des Ig (via l’exploration de l’immunité
humorale).
Le principe d’un protéinogramme repose sur une électrophorèse ; les protéines peuvent migrer en
fonction de leur affinité vis-à-vis du support, de leur charge et de leur poids moléculaire.
Remarque : l’albumine a un pH isoélectrique de 4. Dans un milieu alcalin : elle sera chargée
négativement.
Il faut colorer le protéinogramme pour discerner la migration (attention pas avec le BET car il est
réservé aux acides nucléiques).
Le protéinogramme, c’est l’analyse densitométrique du gel d’électrophorèse.
Augmentation de la [Protidémie] :
- Augmentation de la synthèse des immunoglobulines (lymphome…)
- Hémoconcentration (diminution du liquide extracellulaire) : Déshydratation, vomissements,
diarrhées.
Diminution de la [Protidémie] :
- En cas de carence dans les pays pauvres.
- Hémodilution (œdème…)
- Diminution de la synthèse en cas d’hépatite sévère.
- En cas de perte : hémorragie, syndrome néphrotique qui laisse passer l’albumine
En cas de dysprotéinémie :
- En cas de bisalbuminémie, on a un double pic : c’est non pathologique
o En cas de prise de médicaments transportés par l’albumine : traitement aux béta-
lactamines. Elle est transitoire et acquise, c’est une pseudobisalbuminémie.
o Remarque : Il peut y avoir des cas de mutations héréditaires non graves.
- Analbuminémie : pas d’albumine du tout.
- Hypo-albuminémie : en cas de syndrome néphrotique ou insuffisance hépatique.
Cas clinique n°3 (cf. poly page 3) : Claire 40 ans, grande asthénie, dorsalgies, Calcémie augmentée,
Protidémie augmentée et VS très augmenté (90mm, 1ère h)
- Gammapathie monoclonale et augmentation de la protéinémie.
o On a une hyper-prolifération d’un clone qui synthétise massivement une
immunoglobuline. Il s’agit d’un myélome. On a aussi une protéinurie de surcharge de Bence-Jones.
o On utilise un Western blot (immuno-fixation) et on voit qu’on a une augmentation
de l’igG. C’est un myélome multiple extrêmement agressif : Maladie de Kälher.
Remarque : Si l’igM est en excès, il s’agit de la maladie de Waldenström.
Cas clinique n°4 : Josette, 53 ans présente des douleurs articulaires au niveau des genoux,
protidémie 80g/L et VS augmentée.
- On a une augmentation de l’orosomucoïde, de l’haptoglobine et de la CRP (de 2000%)
o Il s’agit d’un syndrome inflammatoire intense.
o On a une augmentation d’une Ig unique, d’alpha1 et alpha2
o Il s’agit surement d’une polyarthrite rhumatoïde.
Cas clinique n°5 : Homme de 55 ans qui présente des œdèmes des membres inférieurs et ascite.
- Augmentation d’alpha1 et 2
- Diminution de l’albumine
o Début de cirrhose alcoolique
Remarque importante : En cas de cirrhose alcoolique avancée, on aura une chute d’albumine,
d’alpha1 et 2 : on a un bloc béta-gamma (car l’alcoolisme provoque une hypersécrétion d’une IgA qui
migre en béta). C’est un diagnostic facile à effectuer car le bloc béta-gamma est facilement
discernable.
Cas clinique n°6 : Morgan, grande fatigue, pâleur cutanéomuqueuse, ictère et splénomégalie.
- Il a une diminution de l’haptoglobine, il a une hémolyse
Cas clinique n°7 : Anneau de Kayser-Fleisher : accumulation de cuivre (bleu) dans la cornée : Maladie de Wilson