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SERVICE D’HEMATOLOGIE
SYNTHESE
CLINIQUE 2022
OBJECTIFS
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l-Généralités
1-Définition
2-Intérêt
ll-Etiophysiopathologie
lll-Diagnostic
1- Diagnostic positif
2-Diagnostif différentiel
3-Diagnostic étiologique
IV-Traitement
V-Evolution
CONCLUSION
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I- GÉNÉRALITÉS
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1-DÉFINITION
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2-INTÉRÊTS
Double intérêt
- Diagnostic étiologique: elles sont soit congéniales (endogènes ou
corpusculaire) soit acquises ou extra corpusculaires.
- Evolutif : car pour les causes corpusculaires, il s’agit d’AH
qui évoluent toute la vie.
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3- Rappel physiologique
Hémolyse
Raccourcissement de la durée de vie des globules
rouges (< 120 jours)
Intratissulaire (physiologique)
}
macrophages (foie, rate)
Association fréquente
Intravasculaire (pathologique, systématique si
hémolyse massive)
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3- Rappel physiologique
A-Hémolyse intravasculaire
Représente environ 15% de l’hémolyse
physiologique, par lyse osmotique des GR vieillis ou
fragmentation (diminution de déformabilité) dans les
capillaires de taille réduite.
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3- Rappel physiologique
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ll- ETIOPATHOGENIE ET
PHYSIOPATHOLOGIE
A. ETIOPATHOGENIE: il existe deux grands mécanismes
Soit le GR nait anormal (AH congénitale) : l'anomalie peut toucher
• La membrane ervthrocytaire
• La structure de l'hémoglobine
• Les enzymes érythrocytaires
Soit le GR nait normal mais est agressé par les agents extérieurs (AH acquises): ces
agents peuvent être :
• Immunologiques : complexes Ag-Ac
• Infectieux : bacteries, parasites
• Toxiques : médicaments, métaux, végétaux, venins...
• mecaniques
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ll- ETIOPATHOGENIE ET
PHYSIOPATHOLOGIE
B. PHYSIOPATHOLOGIE
L’hémolyse pathologique est une hyper hémolyse qui peut être aigue ou
chronique.
1) Hémolyse aigue : il s’agit d’une destruction brutale du GR dans la
circulation pour une raison quelconque. Les conséquences sont :
une hémoglobinémie (libération de l’hémoglobine dans le plasma) et
une anémie (diminution du taux d’Hb). Les dimères alpha-beta
s’associent à l’haptoglobine pour être transportés vers le foie où a lieu
l’épuration.
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ll- ETIOPATHOGENIE ET
PHYSIOPATHOLOGIE
B. PHYSIOPATHOLOGIE
2) Hémolyse chronique : son siège est tissulaire
essentiellement splénique et accessoirement hépatique et médullaire.
Les conséquences sont :
- une augmentation du fer sérique par libération du fer,
- Augmentation de la bilirubine responsable de l’ictère,
- Diminution du taux d’Hb responsable de l’anémie
- Diminution modérée de l’haptoglobine
- Augmentation de l’activité macrophagique au niveau de la rate, d’où
la splénomégalie parfois hépatomégalie associée si l’hémolyse est
importante et persistante. 13
III-DIAGNOSTIC
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III-DIAGNOSTIC
LES AH CHRONIQUES :
• BIOLOGIE : deux étapes
- Affirmer l’anemie : par l’hémogramme + taux de réticulocytes.
• GR : anémie normochrome normocytaire régénérative ou anémie hypochrome
microcytaire.
• GB et plaquettes : les valeurs sont fonctions de l’étiologie de l’AH
• Le frottis sanguins : mettra en évidence les anomalies morphologiques des GR
en fonction des pathologies (drépanocytes, cellules cibles…)
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III-DIAGNOSTIC
LES AH CHRONIQUES :
• BIOLOGIE :
- Affirmer l’hémolyse :
A) Etude de la durée de vie des GR : dans les AH, la durée de vie des GR est raccourcie
B) Autres examens mesurant les stigmates de l’hémolyse :
• Augmentation de la bilirubine libre (normale < ou = 10mg/l
• Augmentation du fer sérique (normal 70 – 180 microgramme/ 100ml)
• Diminution du taux d’haptoglobine (normal : 0,5 6 1,5g/l)
• Augmentation du taux de LDH (normal < 400UI/l)
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III-DIAGNOSTIC
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III-DIAGNOSTIC
LES AH AIGUES
• BIOLOGIE : affirmer l’anémie et affirmer l’hémolyse
• Hémogramme : montre une anémie normochrome normocytaire
peu régénérative. Les GB et les plaquettes sont fonction de l’étiologie.
• La durée de vie des GR est raccourcie.
• Les stigmates de l’hémolyse
retrouvée sont : hyperbiluribinémie, hypersidérémie, diminution de
l’haptoglobine, hémoglobinémie, hémoglobinurie, hemosidériurie.
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III-DIAGNOSTIC
2. Diagnostic différentiel :
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III-DIAGNOSTIC
2. Diagnostic différentiel :
• Ictère néonatal : chez le nouveau-né,
le déficit en glucuronyltransférase est variable, réversible et
physiologique en rapport avec une immaturité hépatique. Il n’y a pas
d’anémie.
• Syndrome de ROTOR : il y a une absence de captation de
la bilirubine libre par l’hépatocyte, due à
un déficit congénital en molécule membranaire de transfert. Il n’y a
pas d’anémie.
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III-DIAGNOSTIC
3. Diagnostic étiologique:
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IV-TRAITEMENT
• BILAN PRETHERAPEUTIQUE : notamment pré transfusionnel :
groupage sanguin, facteur rhésus, phénotypage,
RAI, sérologie VIH, hépatites B et C.
• But : corriger l’anémie ; prévenir et traiter les complications
• Les moyens :
• Transfusions : sang total dans les hémorragies aigues ; culots
globulaires dans les autres formes d’anémies. Il s’agit d’un sang iso
groupe, iso rhésus, testé compatible.
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IV-TRAITEMENT
• Quantité à transfuser :
• Sang total : THb x 6 x poids (∆Hb est la différence entre le taux
d’Hbsouhaité et le taux d’Hb du patient)
• Culot globulaire : ∆Hb x 3 x poids
• Précautions à prendre : test ultime de compatibilité au lit du malade ;
consiste à mettre en contact le sérum du malade et les GR de la poche
à transfuser. On transfuse s’il n’y a pas d’agglutination.
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IV-TRAITEMENT
Les indications :
• La transfusion est indiquée dans les cas suivants:
• - Si anémie aigue ou en cas de persistance des signes d’intolérance
• - Polypnée, tachycardie, hypotension
• - Allongement du temps de recoloration cutanée
• - Diminution du débit urinaire
• - Trouble de la conscience
• - Apparition de déficit neurologique
• - En cas d’anémie chronique sévère avec un taux d’hémoglobineinférieur à 6 g/dl
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V-EVOLUTION
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CONCLUSION
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