Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
visitez : www.sba-medecine.com
IBN-SINA
www.doc-dz.com
Annales INTERNAT
ANA-PATH 1
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Lysozyme
B - Prostaglandine E2
C - Leucotriène B4
D - PAF (facteur d'activation plaquettaire)
E - Cachectine
Bonne(s) réponse(s) : B
A - ILl
B - IL2
C - IL3
D - IL4
E - IL5
Bonne(s) réponse(s) : A
Classique (# 6/88/I)
IL1 est :
. produite par les macrophages
. participe à l'induction de l'expression du récepteur d'IL2 au niveau des
LT
. participe à l'induction de la production d'IL2/les LT auxilliaires
. produite dans les réactions d'immunité cellulaire sans spécificité
d'antigène
Annales INTERNAT
ANA-PATH 2
www.doc-dz.com
1
40
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 3
www.doc-dz.com
1
1
Question à complément simple.
QUESTION ANNULEE.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 4
www.doc-dz.com
1
94 94
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 5
www.doc-dz.com
1
37
Question à complément simple.
Sans problème.
24
Question à complément simple.
38
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 6
www.doc-dz.com
1
102 40
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
Les tumeurs bénignes sont habituellement : Parmi les tumeurs ci-dessous, indiquez celle(s) née(s) à
1 - Bien encapsulées partir d'un épithélium pavimenteux ?
2 - Dépourvues de nécrose A - Carcinome épidermoïde différencié
3 - D'évolution lente B - Cystadénocarcinome végétant
4 - Faites de cellules à noyaux hyperchromatiques C - Carcinome malpighien immature
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Carcinome transitionnel excréto-urinaire
1,2,3,4=E E - Choriocarcinome
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : A C
L'hyperchromasie est un signe suspect de malignité. Les cystadénocarcinomes se développent à partir d'un épithélium
glandulaire, carcinome transitionnel à partir d'un épithélium transitionnel,
choriocarcinome à partir du revêtement trophoblastique.
45
Question à compléments multiples.
47
Des caractères ci-dessous, quel(s) est ou sont celui ou ceux Question à complément simple.
qui s'appliquent aux tumeurs bénignes épithéliales ?
A - Structure proche du tissu normal homologue Une seule des propriétés suivantes oppose constamment les
B - Evolution lente tumeurs bénignes aux tumeurs malignes. Laquelle ?
C - Essaimage à distance A - Vitesse de croissance
D - Caractère multifocal possible B - Degré de différenciation
E - Régression spontanée possible C - Potentiel à métastaser
Bonne(s) réponse(s) : A B D E D - Encapsulation
E - Index mitotique
Adénomes coliques multiples multifocaux. Bonne(s) réponse(s) : C
Les verrues peuvent regresser spontanément.
C'est le seul critère absolu en faveur de la malignité d'une tumeur.
37
Question à compléments multiples. 41
Question à complément simple.
Parmi les tumeurs suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui
peut(peuvent) avoir un aspect macroscopique de polype ? Une des affirmations suivantes concernant les tumeurs
A - Une tumeur bénigne conjonctive malignes est fausse. Laquelle ?
B - Une tumeur maligne conjonctive A - Elles envahissent les tissus
C - Une tumeur maligne épithéliale B - Elles métastasent
D - Une tumeur bénigne épithéliale C - Elles récidivent fréquemment
E - Une tumeur bénigne épithéliale et conjonctive D - Leur vitesse de croissance est toujours lente
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E E - Les caractères cellulaires sont plus ou moins normaux
Bonne(s) réponse(s) : D
Le terme de polype est macroscopique ; il peut correspondre à tout sur le
plan histologique. Le caractère évolutif des tumeurs malignes est la croissance rapide
contrairement aux tumeurs bénignes.
49
Question à compléments multiples. 114
Question à compléments multiples.
Parmi les cinq caractères suivants, quel est celui ou quels
sont ceux propre(s) aux tumeurs malignes : Sont des tumeurs épithéliales :
A - Durée de croissance illimitée A - Les condylomes
B - Vascularisation faible B - Les léiomyomes
C - Nécrose fréquente C - Les papillomes
D - Démarcation nette avec les tissus normaux D - Les lipomes
E - Activité mitotique élevée E - Les adémones
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : A C E
Annales INTERNAT
ANA-PATH 7
www.doc-dz.com
2
15 114
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Laquelle(lesquelles) des propositions suivantes concernant Parmi les propriétés suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s)
les tumeurs bénignes est(sont) exacte(s) : qui oppose(nt) constamment les tumeurs malignes aux
A - Elles peuvent être constituées de cellules épithéliales tumeurs bénignes ?
B - Elles ne donnent pas de métastases A - Vitesse de croissance élevée
C - Elles peuvent être mortelles en raison de leur B - Degré de différenciation élevé
localisation C - Potentiel à métastaser
D - Elles envahissent les organes avoisinants D - Encapsulation
E - Elles sont habituellement constituées de tissu bien E - Index mitotique bas
différencié Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Critère majeur de différenciation entre tumeur maligne et bénigne.
C - Par compression du fait de leur volume. A - Plus fréquemment pour tumeur maligne mais peut être applicable à
D - C'est un caractère des tumeurs malignes. une tumeur bénigne.
B D E - Critères habituels des tumeurs bénignes.
48
Question à complément simple.
106
Question à compléments multiples.
119
Question à compléments multiples.
B - Généralement élevée.
D - C'est l'inverse.
E - Variable en fonction de la tumeur, peut exister dans un tissu non
tumoral, en cas de réparation tissulaire.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 8
www.doc-dz.com
1
46 100
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Le ou les facteurs suivants favorisent la formation d'une Parmi les évolutions possibles d'une thrombose veineuse,
thrombose : quelle est celle qui n'est pratiquement jamais réalisée ?
A - Lésion de la paroi vasculaire A - Mobilisation
B - Ralentissement du courant sanguin B - Restitution "ad integrum" de la structure vasculaire
C - Prise d'oestroprogestatifs C - Suppuration par développement d'un germe
D - Insuffisance hépatique aigu% D - Réorganisation du caillot avec "réperméabilisation"
E - Déficit en anti-thrombine III E - Liquéfaction enzymatique du caillot
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Bonne(s) réponse(s) : B
L'insuffisance hépatique favorise les hémorragies. Il existe toujours une altération pariétale secondaire à la thrombose.
40 115
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Dans les thromboses artérielles : Quel(s) est(sont) parmi les propositions suivantes le(s)
A - Le rôle des plaquettes est essentiel facteur(s) favorisant la constitution d'une thrombose ?
B - Le thrombus n'a aucune tendance à l'embolie A - L'insuffisance ventriculaire droite
C - Les anti-vitamines K sont très efficaces B - L'athérome
D - L'évolution spontanée se fait toujours vers la dissolution C - L'enceinte septique d'une paroi veineuse
E - Une lésion vasculaire initiale est nécessaire D - Un déficit en antithrombine III
Bonne(s) réponse(s) : A E E - La polyglobulie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Adhésion, agrégation plaquettaire et release sont indispensables dans la
thrombogénèse. Facteurs thrombogènes : hypercoagulabilité (D,E), stase (A), lésion
endothéliale (B,C).
91
Question à complément simple. 82
Question à compléments multiples.
Toutes les causes suivantes peuvent favoriser la survenue
d'une thrombose veineuse des membres inférieurs sauf une. Une thrombose veineuse, survenant chez un sujet jeune,
Laquelle ? sans cause favorisante mais avec des antécédents familiaux
A - Déficit en anti-thrombine III thrombotiques, doit faire rechercher un déficit congénital en :
B - Décubitus prolongé A - Fibrinogène
C - Anti-coagulant, anti facteur VIII B - Antithrombine III
D - Prise d'oestro-progestatif C - Facteur IX (antihémophilique B)
E - Déficit en protéine C D - Protéine C
Bonne(s) réponse(s) : C E - Facteur XIII (facteur stabilisant de la fibrine)
Bonne(s) réponse(s) : B D
L'anti-facteur VIII est responsable de syndrome hémorragique.
A, C - Sont responsables de syndromes hémoragiques.
36
Question à complément simple. 102
Question à compléments groupés.
Tous les facteurs suivants favorisent la survenue d'une
thrombose veineuse sauf un. Lequel ? Les thromboses veineuses sont favorisées par :
A - Le rétrécissement de la lumière du vaisseau 1 - Alitement prolongé
B - L'exercice physique 2 - Varices des membres inférieurs
C - La stase par insuffisance cardiaque 3 - Syndrome néphrotique
D - L'altération de la paroi endothéliale 4 - Déficit constitutionnel en antithrombine III
E - L'hypercoagulabilité sanguine Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : B 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E
L'exercice physique diminue la stase et le risque de la thrombose.
Stase (1,2) hypercoagulabilité (fuite urinaire d'antithrombine III dans le
syndrome néphrotique,(4)) lésions endothéliales, favorisant les
thromboses veineuses.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 9
www.doc-dz.com
2
44
Question à complément simple.
45
Question à complément simple.
Sans commentaire.
35
Question à compléments multiples.
11
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 10
www.doc-dz.com
1
39 31
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les évolutions suivantes d'un thrombus artériel, Des lésions suivantes, quelle est celle qui ne se rencontre
quelle(s) est(sont) celle(s) qui peut(peuvent) avoir des pas dans l'évolution d'un thrombus veineux de stase ?
conséquences générales graves ? A - Fibrinolyse
A - Calcification B - Organisation conjonctive
B - Organisation C - Calcification
C - Surinfection D - Nécrose fibrinoïde
D - Reperméabilisation E - Mobilisation
E - Migration Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C E
La nécrose fibrinoïde ne se voit jamais dans l'évolution d'un thrombus de
Le risque majeur de la thrombose est l'embolie, qu'elle soit septique ou stase ; on observe par contre une hyalinisation du thrombus.
cruorique.
52
41 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Quel(s) élément(s) microscopique(s) observe-t-on dans le
Le temps que met à se constituer un thrombus mixte corps d'un thrombus veineux de moins de 24 heures ?
oblitérant une veine est : A - Fibrine seule
A - Quelques secondes B - Capillaires néoformés
B - Quelques minutes C - Plaquettes agglutinées
C - Quelques heures D - Leucocytes disposés dans un réseau de fibrine
D - Quelques jours E - Hématies
E - Quelques semaines Bonne(s) réponse(s) : C D E
Bonne(s) réponse(s) : C
Thrombus blanc = surtout des plaquettes.
Sans commentaire. Thrombus rouge = riche en hématies auxquelles s'ajoutent des globules
blancs et des plaquettes.
46
Question à compléments multiples. 43
Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes, Iaquelle(lesquelles)
s'applique(nt) à un thrombus artériel ? Un thrombus est :
A - Il peut être oblitérant A - Un caillot post-mortem
B - Il peut être mural B - Un caillot in vitro
C - Il peut évoluer vers la lyse spontanée C - Un caillot agonique
D - Il peut se reperméabiliser D - Un embol sanguin migrant dans la circulation
E - Il peut subir des remaniements fibreux E - Le résultat de la coagulation sanguine in vivo dans les
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E cavités vasculaires
Bonne(s) réponse(s) :
Remaniements fibreux par le biais de l'organisation.
QUESTION ANNULEE
100
Question à compléments multiples. 39
Question à complément simple.
Le thrombus évolue habituellement vers l'organisation
fibreuse. Parmi les évolutions suivantes, laquelle (lesquelles) Parmi les modalités évolutives suivantes d'un thrombus,
est(sont) aussi possibles ? laquelle est la plus fréquente ?
A - Fonte purulente septique A - Ramollissement puriforme aseptique
B - Ramollissement puriforme aseptique B - Suppuration septique
C - Calcification C - Mobilisation du caillot
D - Fibrinolyse D - Thrombolyse
E - Fragmentation et migration E - Organisation
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
ANA-PATH 11
www.doc-dz.com
2
98
Question à compléments multiples.
A - Thrombophlébite suppurée.
B - Evolution d'un infarctus cérébral.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 12
www.doc-dz.com
1
41
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 13
www.doc-dz.com
1
79 26
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Toutes ces propositions concernant l'athérosclérose sont Une sclérose jeune est caractérisée par :
exactes sauf une : A - Richesse en fibroblastes
A - Elle prédomine dans l'intima des artères B - Hypervascularisation
B - Elle peut détruire la lame élastique interne dans les C - Calcification
lésions très évoluées D - Hyalinisation
C - Elle forme des plaques qui peuvent s'ulcérer E - Présence de cellules inflammatoires
D - Elle touche surtout les grosses veines Bonne(s) réponse(s) : A B E
E - Elle peut être à l'origine d'anévrismes
Bonne(s) réponse(s) : D Ce sont les vieilles scléroses qui se calcifient et se hyalinisent.
37
Question à compléments multiples.
46
Question à compléments multiples. Une sclérose en voie de constitution est caractérisée par :
A - La richesse en fibres de collagène
La ou les complications locales de l'athérosclérose B - Un oedème interstitiel
coronarienne peuvent être : C - La pauvreté de la vascularisation
A - Une thrombose oblitérante D - De nombreux fibroblastes
B - Une rupture E - Une faible cellularité
C - Une calcification Bonne(s) réponse(s) : B D
D - Une hémorragie intra-pariétale
E - Un granulome adventitiel Les scléroses jeunes sont oedémateuses, vasculaires et cellulaires,
Bonne(s) réponse(s) : A C D pauvres en fibres.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 14
www.doc-dz.com
2
37 34
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Dans le système carotidien du sujet européen, Quelle(s) proposition(s) s'applique(nt) aux scléroses
l'athérosclérose touche préférentiellement : cicatricielles ?
A - L'origine de la carotide interne A - Elles peuvent être de type collagène
B - La carotide interne intrapétreuse B - Elles sont habituellement mutilantes
C - Le siphon carotidien C - Elles succèdent habituellement au stade chronique de
D - L'origine de l'artère cérébrale moyenne l'inflammation
E - Les premières branches de division de l'artère D - Elles sont réversibles
cérébrale moyenne E - Elles contiennent une substance fondamentale
Bonne(s) réponse(s) : A anormale
Bonne(s) réponse(s) :
Sans commentaire ; ne pas confondre le sinus carotidien à l'origine de la
carotide interne et le siphon carotidien, situé à l'intérieur du sinus QUESTION ANNULEE
caverneux.
49
28 Question à complément simple.
Question à compléments multiples.
Le constituant essentiel de la sclérose est :
L'athérosclérose est caractérisée par : A - L'histiocyte
A - Des plaques chondroïdes et des stries lipidiques B - Le granulome
B - Une atteinte intimale des artérioles C - La fibre collagène
C - Une localisation fréquente au niveau des artères du D - La substance hyaline
cou et du cerveau E - La fibre élastique
D - Une accumulation dans la média d'une substance Bonne(s) réponse(s) : C
myxoïde
E - Sa fréquence accrue chez les alcooliques C : particulièrement abondante dans l'organisme.
Bonne(s) réponse(s) : A C
Annales INTERNAT
ANA-PATH 15
www.doc-dz.com
3
53 120
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Par définition - cf Anapath Générale JB Baillère Paris J. Diebold J.P. E - La sclérose est la traduction macroscopique de la fibrose, qui est une
Camilleri. anomalie quantitative du métabolisme des composants fibrillaires
matriciels.
57
Question à compléments multiples. 53
Question à compléments multiples.
Les images initiales de l'athérosclérose comportent :
A - Une plaque d'oedème intimal Une sclérose élastique peut se développer dans :
B - Une nécrose fibrinoïde sous-intimale A - Le poumon
C - Un dédoublement de la limitante élastique interne B - Le derme
D - Une accumulation de cellules spumeuses C - Le myomètre
E - Une fibrose de la média D - L'endocarde
Bonne(s) réponse(s) : A D E - La prostate
Bonne(s) réponse(s) : A B D
B - Grade III.
C - C'est un critère histologique de la maladie de Horton. La fibrose élastique s'observe dans les organes riches en fibres
D - Stade réversible, les cellules sont chargées de lipides et il existe un élastiques : poumon, peau, endocarde, vaisseaux.
oedème de la matrice conjonctive sous endothéliale.
40
33 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes concernant l'athérosclérose,
Parmi les lésions suivantes de l'athérosclérose, laquelle ou indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
lesquelles est (sont) réversible(s) ? A - Elle lèse les artères de moyen et de gros calibre
A - Points lipidiques B - Elle rétrécit progressivement la lumière artérielle
B - Stries lipidiques C - Elle représente le point d'appel d'une thrombose
C - Pustules athéromateuses D - La migration d'un fragment de plaque d'athérome est
D - Plaques d'athérome responsable d'embolie pulmonaire
E - Plaques gélatineuses (ou mucoïdes) E - Elle fragilise la paroi artérielle et donne alors naissance
Bonne(s) réponse(s) : B à un anévrysme
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Sans commentaire.
A - Par définition.
C - C'est une complication majeure.
D - Faux, c'est une embolie systémique artérielle.
14
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 16
www.doc-dz.com
1
84 99
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Les conséquences de l'ischémie secondaire à une embolie Un viscère soumis à une ischémie incomplète et prolongée
artérielle oblitérante varient en fonction : peut subir une ou plusieurs des modifications suivantes :
A - De l'origine de l'embol A - Atrophie
B - Du calibre du vaisseau oblitéré B - Sclérose
C - Du type de circulation de l'organe considéré C - Infarctus blanc
D - De l'existence d'un réseau d'anastomoses D - Oedème interstitiel
E - De la sensibilité tissulaire à l'anoxie E - Nécrose parcellaire
Bonne(s) réponse(s) : B C D E Bonne(s) réponse(s) : A D
L'ischémie désigne :
31
A - La nécrose tissulaire secondaire à une oblitération
Question à compléments multiples. vasculaire
B - La diminution ou l'arrêt du retour veineux d'un territoire
Indiquez la(les) conséquence(s) d'une ischémie d'installation
de l'organisme
lente et progressive :
C - La diminution ou l'arrêt de l'apport sanguin artériel
A - Infarctus
dans un territoire de l'organisme
B - Survenue d'une sclérose dystrophique
D - La diminution ou l'arrêt de l'apport d'oxygène dans un
C - Constitution d'une circulation collatérale de suppléance
territoire de l'organisme
D - Constitution d'un oedème
E - L'augmentation de la consommation d'oxygène dans
E - Aggravation par une thrombose brutale
un territoire de l'organisme
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Bonne(s) réponse(s) : C
Sclérose et atrophie sont les complications classiques de l'ischémie
A - C'est une définition de l'infarctus.
lente et progressive.
B - Définition de la congestion passive.
Dans ces conditions hémodynamiques précaires, il est évident qu'une
D - Définition de l'hypoxie.
thrombose aggrave brutalement les conséquences tissulaires, mais
E - Aucun rapport.
l'item E est très mal posé.
49
Question à compléments multiples.
QUESTION ANNULEE
61
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 17
www.doc-dz.com
1
47
Question à complément simple.
55
Question à complément simple.
49
Question à compléments multiples.
Evident.
36
Question à compléments multiples.
L'oedème inflammatoire :
A - Comporte très peu de protéines
B - Peut être associé à une érythrodiapédèse
C - Se développe à la phase chronique d'une inflammation
D - Permet la dilution des toxines microbiennes
E - Peut favoriser une sclérose ultérieure
Bonne(s) réponse(s) : B D E
A - Riche en protéines.
B - Par augmentation de la perméabilité capillaire.
C - Faux, se développe à la phase aiguë (vasculo-sanguine).
Annales INTERNAT
ANA-PATH 18
www.doc-dz.com
1
106 104
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers : A l'examen anatomique d'un organe remanié par un infarctus
1 - Une abcédation récent de moins de 5 jours, on retrouve : la ou les lésion(s)
2 - Un enkystement suivante(s) :
3 - Une résorption avec cicatrice rétractile A - Nombreux macrophages
4 - Une fibrose systématisée B - Nécrose de coagulation
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D C - Fibrose
1,2,3,4=E D - Infiltrat à polynucléaires
Bonne(s) réponse(s) : A E - Nécrose fibrinoïde
Bonne(s) réponse(s) : B D
Transformation en pseudokyste des ramollissements cérébraux.
La fibrose est plus tardive, elle survient après deux semaines. Les
macrophages sont présents à partir du 3e, 4e jour jusqu'au 7e jour où ils
sont nombreux.
106
Question à compléments groupés.
39
Question à compléments multiples.
31
Les infarctus rouges : Question à compléments multiples.
A - S'observent dans la rate
B - Sont dûs à une oblitération artérielle L'infarctus blanc :
C - Sont infiltrés de sang A - Peut siéger au niveau du cerveau
D - Ressemblent aux lésions provoquées par une B - Peut siéger au niveau de la rate
oblitération veineuse C - A des limites nettes macroscopiques
E - S'observent dans le poumon D - A la période d'état, est formé d'une nécrose centrale
Bonne(s) réponse(s) : B C D E E - Peut se surinfecter
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Les infarctus rouges se voient dans les organes à double circulation
(poumons, intestin) et ressemblent aux infarcissements (en rapport avec A, B - Organe à circulation terminale.
une thrombose veineuse) tout en étant mieux limités. C - A différencier d'un infarcissement.
97 50
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Un infarctus rouge : L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers :
A - A pour cause habituelle au niveau des poumons, une A - Une abcédation
embolie de l'artère pulmonaire B - Une fibrose systématisée
B - Peut se voir au niveau de l'intestin grêle C - Une sclérose cicatricielle rétractile
C - Siège essentiellement dans les reins D - Une résorption complète
D - Est le résultat d'une hypoxie chronique E - Une rupture lorsqu'il se situe dans certains organes
E - Evolue parfois vers un infarctus blanc Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Bonne(s) réponse(s) : A B
C'est une sclérose mutilante ; on peut avoir une rupture pariétale dans
L'infarctus rouge se voit au niveau d'organes à double circulation l'évolution d'un infarctus du myocarde transmural.
(poumons, intestin). C'est le résultat d'une hypoxie aiguë.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 19
www.doc-dz.com
2
37 98
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers : On peut observer dans un foyer d'infarctus viscéral une ou
A - Une abcédation plusieurs des évolutions suivantes :
B - Une fibrose systématisée A - Abcédation
C - Une sclérose cicatricielle rétractile B - Enkystement
D - Une résorption complète C - Résorption avec cicatrice rétractile
E - Une rupture lorsqu'il se situe dans certains organes D - Fibrose systématisée
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Retour à la normale
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Sans commentaire.
E - Très exceptionnellement (infarctus hépatique).
32
Question à compléments multiples. 111
Question à compléments multiples.
Les organes dont les infarctus sont définis comme infarctus
rouge d'emblée incluent : Parmi les viscères suivants, quels sont ceux qui sont le siège
A - Poumon d'infarctus blanc ?
B - Intestin grêle A - Poumon
C - Hémisphère cérébral B - Rein
D - Rate C - Myocarde
E - Reins D - Rate
Bonne(s) réponse(s) : A B E - Cerveau
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Les infarctus blancs à l'opposé siègent dans les organes à circulation
terminale : myocarde, rein, rate, encéphale. Annulée.
A - Rouge.
101
Question à compléments multiples. 113
Question à compléments multiples.
Un infarctus rouge :
A - A pour cause habituelle au niveau des poumons, une A l'examen anatomique d'un organe, 3 jours après un
embolie de l'artère pulmonaire infarctus, on retrouve :
B - Peut se voir au niveau de l'intestin grêle A - Nombreux macrophages
C - Siège essentiellement dans les reins B - Nécrose de coagulation
D - Est le résultat d'une hypoxie chronique C - Fibrose
E - Evolue parfois vers un infarctus blanc D - Infiltrat à polynucléaires
Bonne(s) réponse(s) : A B E - Nécrose fibrinoïde
Bonne(s) réponse(s) : A
D - Foyer de nécrose circonscrit, secondaire à l'arrêt brutal de l'irrigation
sanguine dans un organe. C'est la troisième phase de l'infarctus : la détersion.
C - Infarctus blanc. B D - Deuxième phase : 6-48 heures.
E - C'est l'inverse. C - Dernière phase : deuxième, troisième semaine.
E - Aucun rapport.
24
Question à complément simple.
Par définition.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 20
www.doc-dz.com
1
47 53
Question à complément simple. Question à complément simple.
L'oedème inflammatoire a tous les caractères suivants, sauf La durée de vie d'un polynucléaire neutrophile dans un foyer
un : inflammatoire est de :
A - Il est lié à une augmentation de la perméabilité des A - Quelques minutes
capillaires B - Quelques heures
B - Il peut se collecter dans une cavité naturelle C - Quelques jours
C - Il peut évoluer vers la fibrose D - Plusieurs semaines
D - Il est dû à une congestion passive E - Plusieurs mois
E - Il est riche en protéines Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : D
Durée de vie du polynucléaire : 24-48 heures.
La congestion dans l'inflammation est active.
55
66 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Le facteur étiologique essentiel de l'oedème inflammatoire
Des lipides insaturés cycliques (prostaglandines est l'un des éléments suivants. Lequel ?
leucotriènes) interviennent dans le déroulement du A - Augmentation de la pression veineuse
processus inflammatoire : B - Hypoprotéinémie
A - Au cours de la phase vasculo-sanguine C - Rétention hydrosodée
B - Au cours de la phase cellulaire D - Augmentation de la perméabilité vasculaire des
C - En amplifiant le processus de macrophagie capillaires et des veinules
D - Au cours de la néogenèse vasculaire E - Augmentation de la pression artérielle
E - Au cours de la régénération épithéliale Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : A
L'augmentation de la perméabilité vasculaire est le facteur étiologique
Agissent surtout sur la perméabilité vasculaire. essentiel, et à un moindre degré, l'augmentation de la pression
hydrostatique.
43
Question à complément simple. 49
Question à compléments multiples.
Parmi les cellules des foyers inflammatoires, quelle est celle
qui mérite le qualificatif de "macrophage" ? L'oedème inflammatoire est dû à :
A - Polynucléaire neutrophile A - L'augmentation de la pression hydrostatique du plasma
B - Polynucléaire éosinophile B - La baisse de la pression oncotique du plasma
C - Lymphocyte C - L'augmentation de la perméabilité vasculaire
D - Histiocyte D - Un obstacle au retour lymphatique
E - Plasmocyte E - Des modifications de la composition protéique du sang
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : C
Evident. Evident.
102 107
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.
Une inflammation chronique est caractérisée par : Parmi les cellules suivantes, lesquelles sont retrouvées dans
1 - Phénomènes exsudatifs absents ou modérés les granulomes inflammatoires ?
2 - Granulome inflammatoire formé essentiellement de 1 - Fibroblastes
Iymphocytes et de plasmocytes 2 - Lymphocytes
3 - Présence fréquente de macrophages 3 - Plasmocytes
4 - Importantes lésions de sclérose 4 - Histiocytes
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : E
L'exsudation appartient à la phase initiale de l'inflammation. Lymphoplasmocytes, histiocytes et fibroblastes sont les principales
cellules de l'inflammation.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 21
www.doc-dz.com
2
49 50
Question à complément simple. Question à complément simple.
On peut observer dans une inflammation tuberculeuse toutes Dans l'inflammation tuberculeuse, la nécrose caséeuse peut
les lésions évoluer vers toutes les situations ci-dessous sauf une.
suivantes sauf une. Laquelle ? Laquelle ?
A - Afflux de polynucléaires A - Ramollissement
B - Congestion B - Calcification
C - Nécrose suppurée C - Evacuation par un conduit naturel
D - Présence de cellules épithélioïdes D - Sclérose d'enkystement
E - Sclérose E - Résorption spontanée
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : E
La congestion fait partie de la phase vasculo-exsudative de La nécrose caséeuse n'est jamais résorbable spontanément.
l'inflammation et peut apparaître dans l'évolution d'un follicule
tuberculeux ; la nécrose caséeuse peut se ramollir et contenir
polynucléaires mais n'est jamais supprimée.
82
Question à complément simple.
12 Dans la première phase du processus inflammatoire, quelle
Question à compléments multiples. est la cellule siègeant dans le tissu conjonctif qui est capable
de libérer des substances vasoactives ?
Parmi les lésions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) des A - Polynucléaire neutrophile
inflammations suppurées ? B - Fibroblaste
A - Abcès froid C - Mastocyte
B - Furoncle D - Plasmocyte
C - Anthrax E - Histiocyte
D - Gangrène sèche Bonne(s) réponse(s) : C
E - Phlegmon
Bonne(s) réponse(s) : B C E L'histiocyte intervient à la phase cellulaire tardive de la réaction
inflammatoire.
L'abcès froid est fait de nécrose caséeuse ; la gangrène sèche n'est pas Le mastocyte secrète histamine, sérotonine, leucotriènes et
surinfectée. prostaglandines, et est présent dans le tissu conjonctif à la différence du
polynucléaire.
32
Question à complément simple. 115
Question à compléments groupés.
Les propositions suivantes sont des médiateurs chimiques
intervenant plus particulièrement dans la phase vasculo- Dans un foyer inflammatoire les polynucléaires neutrophiles
sanguine de la réaction inflammatoire sauf une. Laquelle ? peuvent :
A - Sérotonine 1 - Phagocyter des agents microbiens
B - Histamine 2 - Elaborer une barrière fibrineuse
C - Prostaglandines 3 - Libérer des enzymes protéolytiques
D - Kinines 4 - Résorber les corps étrangers minéraux volumineux
E - Lymphokines Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : E 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B
Les lymphokines sont des médiateurs cellulaires intervenant dans la
phase cellulaire. Les polynucléaires phagocytent les petits corps étrangers (pinocytose) ;
la barrière de fibrine dérive du plasma et de l'exsudation dans le foyer
inflammatoire.
3
Question à compléments multiples.
55
Dans une inflammation chronique on observe surtout : Question à complément simple.
A - Des Iymphocytes
B - Des fibroblastes Parmi les lésions suivantes, laquelle est la plus évocatrice de
C - Des plasmocytes l'inflammation tuberculeuse ?
D - Des histiocytes A - Exsudat
E - Des polynucléaires B - Sclérose
Bonne(s) réponse(s) : A B C D C - Granulome épithélioïde et gigantocellulaire
D - Nécrose caséeuse
Evident. E - Calcifications
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
L'histoplasmose et de rares autres mycoses américaines, ainsi que les
mycobactéries sont les seuls agents capable de produire une nécrose
caséeuse en dehors de la tuberculose.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 22
www.doc-dz.com
3
45 49
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Dans un infiltrat inflammatoire, quelle(s) est(sont) la(les) Parmi les lésions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui
cellule(s) ayant une origine locale ? corresponde(nt) à une inflammation granulomateuse ?
A - Polynucléaires A - Sarcoïdose
B - Mastocytes B - Abcès staphylococcique
C - Lymphocytes C - Maladie de Crohn
D - Monocytes D - Silicose
E - Histiocytes E - Tuberculose
Bonne(s) réponse(s) : B E Bonne(s) réponse(s) : A C E
Ce sont les cellules présentes dans le tissu conjonctif, en l'absence de La sclérose entraîne des nodules avec importante fibrose au niveau
réaction inflammatoire. pulmonaire.
48 29
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
La réaction inflammatoire à corps étranger : Une des cellules inflammatoires suivantes est évocatrice
A - Peut être associée à une suppuration d'une inflammation allergique. Laquelle ?
B - Régresse toujours spontanément A - Lymphocyte
C - Est une inflammation à prédominance cellulaire B - Polynucléaire neutrophile
D - Comporte des Iymphocytes à noyaux multiples C - Polynucléaire éosinophile
E - Est provoquée uniquement par les corps étrangers D - Plasmocyte
exogènes E - Polynucléaire basophile
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : C
Le caractère pseudotumoral est en rapport avec la richesse cellulaire de Les polynucléaires éosinophiles ont une activité antibactérienne et sont
ce type de réaction inflammatoire ; il n'existe pas de lymphangite à surtout impliqués dans l'inflammation allergique.
noyaux multiples mais des macrophages à noyaux multiples (cellules
géantes)
36
Question à compléments multiples.
30
Question à compléments multiples. L'oedème inflammatoire :
A - Comporte très peu de protéines
Quelles sont la ou les propositions exactes parmi les B - Peut être associé à une érythrodiapédèse
suivantes ? Dans une inflammation bactérienne les C - Se développe à la phase chronique d'une inflammation
polynucléaires neutrophiles : D - Permet la dilution des toxines microbiennes
A - Emigrent du courant sanguin vers les tissus lésés E - Peut favoriser une sclérose ultérieure
B - Sécrètent des enzymes protéolytiques Bonne(s) réponse(s) : B D E
C - Phagocytent les bactéries
D - Sécrètent des anticorps antibactériens A - Riche en protéines.
E - Peuvent se transformer en cellules géantes plurinucléés B - Par augmentation de la perméabilité capillaire.
Bonne(s) réponse(s) : A B C C - Faux, se développe à la phase aiguë (vasculo-sanguine).
Les anticorps ne sont pas produits par les polynucléaires ; les cellules
géantes proviennent de la lignée macrophagique.
46
Question à compléments multiples.
48 Parmi les caractères suivants, indiquez celui(ceux) qui
Question à complément simple. caractérise(nt) la phase exsudative de l'inflammation :
A - Congestion active
L'inflammation : B - Oedème
A - Est l'envahissement de l'organisme par un agent C - Multiplication des fibroblastes
pathogène vivant D - Diapédèse des leucocytes
B - Est synonyme d'infection E - Présence de Iymphocytes et de plasmocytes
C - A une correspondance morphologique précise Bonne(s) réponse(s) : A B D
D - Est définie par la présence de pus
E - Peut se produire dans tous les tissus C et E - Phase cellulaire de l'inflammation.
Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
ANA-PATH 23
www.doc-dz.com
4
116 46
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Morphologiquement l'inflammation aiguë se traduit par la Lors d'une réaction inflammatoire, toutes les propositions
présence de : suivantes concernant l'histamine sont exactes, sauf une :
A - Fibrose A - C'est le premier médiateur libéré
B - Congestion active B - Elle est libérée par dégranulation des macrophages
C - Afflux d'histiocytes macrophagiques C - Elle entraîne une stase capillaire majeure
D - Oedème D - Elle augmente la perméabilité capillaire
E - Afflux de polynucléaires E - Elle entraîne un oedème local
Bonne(s) réponse(s) : B C D E Bonne(s) réponse(s) : B
23
Question à compléments multiples.
120
Quelle(s) cellule(s) peut(peuvent) se transformer en Question à compléments multiples.
macrophage(s) au cours d'un processus inflammatoire ?
A - Lymphocyte Parmi les cellules suivantes quelle est (ou quelles sont)
B - Monocyte celles qui est (sont) impliquée(s) dans la réaction
C - Plasmocyte inflammatoire ?
D - Histiocyte A - Mastocyte
E - Cellule de Kupfer du foie B - Fibroblaste
Bonne(s) réponse(s) : B D E C - Polynucléaire
D - Lymphocyte
Ce sont les cellules du système réticulo-endothélial, ainsi que les E - Plasmocyte
ostéoclastes et les éléments de la microglie. Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Sans commentaire.
52
Question à compléments multiples.
97
Parmi les caractères suivants, indiquez celui (ceux) qui Question à compléments multiples.
caractérise(nt) la phase exsudative de l'inflammation :
A - Congestion passive Parmi les lésions suivantes, laquelle (lesquelles) est (ou
B - Oedème sont) des inflammations suppurées ?
C - Mobilisation et multiplication des histiocytes A - Abcès froid
(macrophages) B - Furoncle
D - Diapédèse des polynucléaires C - Anthrax
E - Infiltration Iympho-plasmocytaire D - Gangrène sèche
Bonne(s) réponse(s) : B E - Phlegmon
Bonne(s) réponse(s) : B C E
A - Congestion active : première phase de l'inflammation.
B - Deuxième phase c'est la phase exaudative caractérisée par l'oedème. A - Lésion caséuse et gigantocellulaire.
D - Commence avec la 2ème phase mais est considérée comme la B - Infection du follicule pilo-sébacé.
3ème phase. - Réf. Camilleri Diebold Anapath Générale Baillère. C - Infection de plusieurs appareils pilo-sébacés.
C E - 4ème phase, réaction cellulaire. E - Suppuration diffuse ne se collectant pas.
44 2
Question à complément simple Question à complément simple.
L'infiltrat cellulaire initial, lors d'une réaction inflammatoire Parmi les propositions suivantes indiquez celle qui désigne la
induite par des complexes immuns précipitants, est population cellulaire d'un foyer inflammatoire :
essentiellement composé d'un type cellulaire. Lequel ? A - Botryomycome
A - Mastocyte B - Blastème de régénération
B - Lymphocyte C - Granulome inflammatoire
C - Polynucléaire D - Bourgeon charnu
D - Macrophage E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
E - Aucune des cellules citées Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : C
A = B = D.
Sans commentaire. Constitué par un tissu conjonctif ; une comprenant des fibroblastes, des
capillaires néoformés, des myofibroblastes et un granulome riche en P.N.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 24
www.doc-dz.com
5
3
Question à complément simple.
113
Question à compléments multiples.
B D - Inflammation aiguë.
E - Processus de dégénérescence, de régénération et de fibrose (stade
ultime de l'inflammation).
102
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
12
Question à complément simple.
Par définition.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 25
www.doc-dz.com
1
38
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 26
www.doc-dz.com
1
50
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 27
www.doc-dz.com
1
111
Question a compléments multiples.
A - Toujours.
B - Par définition épithélium = Papillome.
C - Par dégénérescence. Ex : Adénome villeux du côlon.
D - Ex : Polyadénome colique.
E - Ex : Adénome hypophysaire.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 28
www.doc-dz.com
1
21
Question à compléments multiples.
113
Question à compléments multiples.
Il ne faut pas oublier qu'une tumeur très bien différenciée (thyroïde) peut
n'avoir aucun signe cytologique suspect de malignité et c'est sur
l'histologie (caractère infiltrant, embols vasculaires) qu'on affirmera le
diagnostic.
97
Question à compléments multiples.
99
Question à compléments multiples.
A - Prélèvement histologique.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 29
www.doc-dz.com
1
13 2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
C'est la définition.
51
Question à compléments multiples.
58 79
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
L'embolie pulmonaire peut avoir toutes les conséquences Une embolie gazeuse peut survenir :
suivantes sauf une ? A - Au décours des fractures des os longs
A - Mort subite B - Au cours de la chirurgie cardiaque à coeur ouvert
B - Infarctus C - Par injection intra-veineuse accidentelle de substance
C - Abcès du poumon huileuse
D - Scléro-emphysème diffus D - Au cours de l'accouchement normal
E - Métastases tumorales E - Par ouverture accidentelle de cathéter veineux sous-
Bonne(s) réponse(s) : D clavier
Bonne(s) réponse(s) : B E
Les embols pulmonaires peuvent être tumoraux (lâcher de ballons), et
peuvent se surinfecter. Cause d'embols gazeux (plaies veineuses, plaies vasculaires, chirurgie
cardiaque, CEC, avortement avec rupture des sinus veineux utérins,
traumatisme throracique avec déchirure pulmonaire).
21
Question à compléments multiples. 84
Une embolie peut survenir en cas de : Question à compléments multiples.
A - Suppuration d'un thrombus
Les conséquences de l'ischémie secondaire à une embolie
B - Lyse spontanée d'un thrombus
artérielle oblitérante varient en fonction :
C - Fragmentation d'un thrombus
A - De l'origine de l'embol
D - Organisation d'un thrombus
B - Du calibre du vaisseau oblitéré
E - Réperméation d'un thrombus
Bonne(s) réponse(s) : A C C - Du type de circulation de l'organe considéré
D - De l'existence d'un réseau d'anastomoses
La fibrinolyse physiologique ne donne pas d'embolies de même que E - De la sensibilité tissulaire à l'anoxie
l'organisation aboutissant à une meilleure attache du thrombus à son Bonne(s) réponse(s) : B C D E
point d'ancrage.
Le calibre détermine l'étendue du territoire ischémié ; la sensibilité du
tissu à l'anoxie, l'état fontionnel du tissu, l'architecture vasculaire
(circulation terminale, double circulation, collatéralité), la rapidité
d'installation, la durée de l'ischémie, interviennent dans l'intensité des
altérations.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 30
www.doc-dz.com
2
49
Question à complément simple.
Sans commentaire.
47
Question à compléments multiples.
12
Question à complément simple.
Evident.
86
Question à compléments multiples.
A - Embolies septiques.
B - Gazeuse.
C - Cholestérol par fragmentation d'une bouillie athéromateuse.
Annales INTERNAT
ANA-PATH 31
www.doc-dz.com
33 104
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme coronaire Parmi les médicaments ci-dessous, lequel(lesquels)
en cas de : est(sont) susceptible(s) d'augmenter la fréquence des crises
A - Survenue au cours de l'effort d'angine de poitrine chez des patients ayant une insuffisance
B - Survenue au décours immédiat de l'effort coronarienne non traitée ?
C - Survenue exclusivement nocturne A - Propranolol (Avlocardyl®)
D - Répétition des crises à horaire fixe B - Pindolol (Visken®)
E - Inefficacité de la Trinitrine C - Hydralazine (Népressol®)
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Amphétamine
E - Nifédipine (Adalate®)
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) :
QUESTION ANNULEE
42
Question à compléments multiples.
53
Parmi les médicaments ci-dessous lequel(lesquels) est (sont) Question à complément simple.
susceptible(s) d'augmenter la fréquence des crises d'angine
de poitrine chez des patients ayant une insuffisance Chez un malade adulte atteint d'un rétrécissement aortique
coronarienne non traitée ? serré et chez qui surviennent des douleurs d'angine de
A - Propranolol (Avlocardyl®) poitrine, l'un des examens suivants est contre-indiqué, lequel
B - Pindolol (Visken®) ?
C - Isoprénaline (Isuprel®) A - Une coronarographie
D - Amphétamine B - Un test d'effort sur bicyclette ergométrique
E - Nifédipine (Adalate®) C - Une ventriculographie gauche
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Un enregistrement Holter
E - Une scintigraphie au thallium sensibilisée par le
L'Isuprel® et les amiphétamines sont tachycardisants et donc Dipyridamole
augmentent la consommation d'oxygène. L'Adalate® est aussi plutôt Bonne(s) réponse(s) : B
tachycardisant mais son effet sur la post-charge est prépondérant et
diminue donc le travail du coeur. L'épreuve d'effort est classiquement contre-indiquée en cas de sténose
aortique serrée, et également en cas de myocardiopathie obstructive.
14
Question à compléments multiples. 38
Question à compléments multiples.
Au cours d'une crise d'angine de poitrine, l'ECG peut montrer
: Chez un sujet suspect de faire des crises d'angine de poitrine
A - Un sous-décalage du segment ST de type Prinzmetal, la prescription thérapeutique appropriée
B - Un sus-décalage du segment ST comporte :
C - Des modifications isolées de l'onde T A - Trinitrine
D - Aucune modification de ST et de T B - Antagonistes du calcium
E - Une onde "ischémique" transitoire C - Bêta-bloquants
Bonne(s) réponse(s) : A B C D - Méthyl-ergométrine (Méthergin®)
E - Quinidiniques
A - C'est l'aspect le plus typique avec lésion sous-endocardique.
Bonne(s) réponse(s) : A B
B - C'est l'aspect visible en cas de spasme.
C - On peut voir une ischémie sous-endocardique ou sous épicardique.
Les bêta-bloquants sont théoriquement à éviter en raison de leur pouvoir
vasoconstricteur potentiel. Le Méthergin (dérivé de l'ergot de seigle),
utilisé pour déclencher les spasmes, est donc contre-indiqué. E n'a
aucune place ici.
39
Question à compléments multiples.
110
Question à compléments multiples.
115 102
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
La claudication intermittente ischémique des membres Une claudication intermittente fessière peut témoigner d'une
inférieurs : lésion :
A - Est une sensation de crampe douloureuse A - De l'artère iliaque externe
B - Est le plus souvent unilatérale B - De l'aorte
C - Apparaît dès le démarrage ou la mise en charge du C - De l'artère fémorale profonde
membre D - De l'artère iliaque primitive
D - Oblige à ralentir ou à arrêter la marche E - De l'artère iliaque interne
E - Peut être localisée à la fesse Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Les claudications hautes (fesse) traduisent en général des lésions haut-
La distance parcourue entre le démarrage et l'apparition de la douleur situées (aorte, artère iliaque primitive, artère iliaque interne ou
définit le périmètre de marche. hypogastrique dont une des branches extrapelvienne donne l'artère
fessière).
111
Question à compléments multiples. 85
Question à compléments multiples.
L'apparition récente d'une claudication intermittente
unilatérale à 500 m chez un adulte de 60 ans présentant un Quelles premières mesures thérapeutiques devez-vous
pouls fémoral normal et des pouls sous-jacents abolis justifie préconiser à un sujet de 50 ans fumeur, présentant une
: claudication stade II fort d'installation récente d'un membre
A - L'arrêt des facteurs favorisant l'athérome inférieur par thrombose de la fémorale superficielle avec un
B - Une hospitalisation pour traitement héparinique bon réseau d'aval :
C - L'hospitalisation pour sympathectomie A - Rééducation de la marche
D - L'hospitalisation pour pontage B - Suppression de l'intoxication tabagique
E - La prescription de marches quotidiennes C - Sympathectomie lombaire
Bonne(s) réponse(s) : A E D - Pontage fémoro-poplité
E - Traitement antiagregant
La correction des facteurs de risque de l'athérome et notamment la Bonne(s) réponse(s) : A B D E
suppression définitive du tabac, ainsi que l'exercice physique régulier
(marche, bicyclette) pour développer la circulation collatérale sont les A - La marche est indiquée pour augmenter la circulation collatérale.
principaux éléments du traitement (avec les vasodilatateurs) chez ce
patient présentant une artériopathie de classe II peu sévère et permettant
la marche.
81
Question à complément simple.
Sans commentaire.
99
Question à compléments multiples.
98 93
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.
Après un infarctus du myocarde, une réponse anormale à Parmi les effets suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) que
l'effort est possible dans les circonstances suivantes (citez l'on peut observer sous l'influence de la dihydralazine
la(les) proposition(s) qui vous semblent correcte(s)) : (Népressol®) :
1 - Une atteinte de deux artères coronaires 1 - Inhibition de l'enzyme de conversion
2 - Une atteinte de trois artères coronaires 2 - Tachycardie
3 - Une zone ventriculaire akinétique 3 - Agueusie
4 - Une zone ventriculaire dyskinétique 4 - Vasodilatation artériolaire.
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire. Le Népressol® est un vasodilateur artériel musculaire qui provoque une
tachycardie réflexe.
107
Question à compléments groupés. 94
Question à compléments groupés.
Le(s) symptôme(s) suivant(s) est (sont) en faveur d'un ulcère
de jambe de cause artérielle : Parmi les propriétés suivantes, laquelle (lesquelles) est
1 - Douleurs de décubitus (sont) impliquée(s) dans l'action antiangineuse des
2 - Fond escarrotique antagonistes calciques (type nifédipine-Adalate®) :
3 - Mise à nu des tendons 1 - Diminution de la fréquence cardiaque
4 - Indolence à l'exploration de l'ulcère avec un stylet 2 - Diminution de la précharge
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 3 - Protection du coeur vis à-vis des décharges de
1,2,3,4=E catécholamines
Bonne(s) réponse(s) : A 4 - Vasodilatation coronaire
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Les ulcères artériels sont très douloureux. 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D
105 95
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.
Parmi les propositions suivantes concernant le flutter Parmi les effets suivants, lequel(lesquels) peut (peuvent) être
auriculaire, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? rapporté(s) aux glucosides cardiotoniques chez l'insuffisant
1 - Les ondes de flutter en D2. D3 et VF sont séparées par cardiaque :
des intervalles de retour à la ligne iso-électrique 1 - Augmentation du temps de remplissage diastolique
2 - Le flutter auriculaire peut être réduit par une stimulation 2 - Allongement de l'espace PR de l'ECG
électrique endo-auriculaire 3 - Augmentation du taux de Ca ++ intracellulaire
3 - Un flutter auriculaire 2/1 donne habituellement un 4 - Diminution de la précharge
rythme ventriculaire de 120 battements par minute Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
4 - Le flutter auriculaire peut survenir chez un sujet 1,2,3,4=E
indemne, apparemment, de toute cardiopathie organique Bonne(s) réponse(s) : E
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E 1 - C'est l'effet chronotrope négatif.
Bonne(s) réponse(s) : C 2 - C'est l'effet dromotrope négatif.
3 - L'augmentation du calcium intra-cellulaire est responsable de l'effet
La stimulation électrique peut être endo-cavitaire ou bien par voie intrope positif.
oesophagienne. Elle permet la réduction parfois après passage en 4 - Les digitaliques provoquent une dilatation par levée du tonus
fibrillation auriculaire dans 75% des cas. sympathique.
83 119
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.
Parmi les effets indésirables suivants, quel (quels) est (sont) Le(s) médicament(s) suivant(s) allonge(nt) la phase de
celui (ceux) que l'on peut observer avec la clonidine ? repolarisation ventriculaire et peu(ven)t ainsi engendrer des
1 - Sédation-somnolence torsades de pointes :
2 - Sécheresse de la bouche 1 - Quinidine (hydroquinidine®)
3 - Hypotension orthostatique 2 - Sotalol (Sotalex®)
4 - Crise de glaucome 3 - Amiodarone (Cordarone®)
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 4 - Pindolol (Visken®)
1,2,3,4=E Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : A 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A
La clonidine est un antihypertenseur d'action centrale pouvant donc
donner une somnolence, une sécheresse de la bouche ; l'hypertension Ces trois médicaments augmentent la durée du potentiel d'action et la
orthostatique se voit dans la plupart des antihypertenseurs. période réfractaire.
87 117
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.
La clonidine (Catapressan®) possède le(les) effet(s) L'Amiodarone (Cordarone®) peut éventuellement entraîner
indésirable(s) suivant(s) : comme effet(s)
1 - Effet presseur immédiat (par voie parentérale) secondaire(s) :
2 - Somnolence 1 - Dépôts intra-épithéliaux cornéens
3 - Sécheresse de la bouche 2 - Erythème de photosensibilisation
4 - Tachycardie réflexe 3 - Dysfonctionnement thyroïdien
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 4 - Fibrose pulmonaire
1,2,3,4=E Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : A 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E
La clonidine est plutôt bradycardisante.
Parmi les propositions données, seuls les dépôts cornéens ne contre-
indiquent pas le traitement.
104
Question à compléments groupés.
108 109
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.
Parmi les propositions suivantes concernant la dissection Lors de l'auscultation d'une sténose mitrale, le(s)quel(s) de
aortique aiguë, citez celle(s) qui est (sont) correcte(s) : ces signes s'attend-on à trouver ?
1 - Devant un syndrome douloureux thoracique, une 1 - Un troisième bruit
insuffisance coronarienne aiguë (électrique et enzymatique) 2 - Un claquement d'ouverture
élimine le diagnostic de dissection aortique 3 - Une diminution d'intensité du premier bruit
2 - La rupture intra-péricardique du néo-canal est la 4 - Un roulement diastolique
principale cause de décès Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
3 - L'athérome coronarien favorise les dissections 1,2,3,4=E
4 - La dissection aortique aiguë peut être favorisée par une Bonne(s) réponse(s) : C
grossesse
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Sans commentaire.
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C
118 115
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.
Le rétrécissement mitral pur : La survenue d'une élévation des chiffres tensionnels peut
1 - Est habituellement d'origine rhumatismale faire suite à la prise de :
2 - Est souvent responsable d'insuffisance ventriculaire 1 - Anti-inflammatoires stéroïdiens
gauche 2 - Réglisse
3 - Comporte habituellement une dilatation artérielle 3 - Contraceptifs oestroprogestatifs
pulmonaire sur la radiographie thoracique 4 - Vasoconstricteurs nasaux
4 - Constitue un point d'appel fréquent de l'endocardite Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
bactérienne 1,2,3,4=E
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : E
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B L'effet hypertenseur de la réglisse vient de la glycirrhizine.
108
Question à compléments groupés.
Parmi les signes suivants, quel est celui (ou quels sont ceux)
qui doivent faire évoquer une dissection aiguë de l'aorte chez
un patient souffrant d'une douleur thoracique ?
1 - Electrocardiogramme inchangé
2 - Abolition des pouls au niveau d'un membre inférieur
3 - Existence d'une insuffisance aortique
4 - Antécédents d'hypertension artérielle
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
109
Question à compléments groupés.
110
Question à compléments groupés.
35 36
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Chez une accouchée, indiquer le(les) examens qui est(sont) Voici cinq cardiopathies emboligènes, qelle est celle qui est
utile(s) au diagnostic d'embolie pulmonaire : susceptible de donner lieu à des embolies calcaires ?
A - Electrocardiogramme A - La fibrillation auriculaire idiopathique
B - Dosage des C.P.K B - Le RM
C - Scintigraphie pulmonaire C - Le prolapsus valvulaire mitral
D - Taux de prothrombine D - Le rétrécissement aortique
E - Dosage des gaz du sang E - L'anévrisme du ventricule gauche
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : D
A - L'ECG peut être normal dans un cas sur deux. Mais sa normalité Les embolies calcaires oculaires, artérielles périphériques ou coronaires
n'élimine pas le diagnostic. Il peut montrer une tachycardie sinusale, des sont des complications rares du rétrécissement aortique.
troubles du rythme supraventriculaire, une rotation axiale droite avec
aspect classique S1Q3, un bloc de branche droite, des troubles de la
repolarisation dans les précordiales droites.
C - C'est un examen sensible peu spécifique. Normale, elle élimine le 1
diagnostic, mais les faux positifs sont nombreux, toute atteinte Question à compléments multiples.
pulmonaire pouvant la positiver.
E - La gazométrie révèle une hypoxie hypocapnie.
Une embolie pulmonaire peut avoir pour conséquence(s) :
A - Augmentation de l'index cardiaque
B - Dilatation de l'infundibulum de l'artère pulmonaire
35 C - Augmentation de volume du ventricule gauche
Question à complément simple. D - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire
E - Augmentation de la pression veineuse périphérique
Quel est, parmi les examens suivants, le plus fiable pour le Bonne(s) réponse(s) : B E
diagnostic d'embolie pulmonaire ?
La pression capillaire pulmonaire est le reflet des pressions de
A - Le dosage de la LDH remplissage du ventricule
B - La mesure des gaz du sang gauche et n'est donc pas augmentée (contrairement à la pression
C - L'électrocardiogramme artérielle pulmonaire) en
D - La scintigraphie pulmonaire l'absence de cardiopathie gauche.
E - L'angiographie pulmonaire
Bonne(s) réponse(s) : E
46 7
Question à complément simple. Question à complément simple.
50 8
Question à complément simple. Question à complément simple.
Quel est le seul examen susceptible de vous apporter la Voici cinq atteintes valvulaires plus ou moins emboligènes;
certitude diagnostique devant une suspicion d'embolie la plus susceptible de se compliquer d'embolies calcaires est
pulmonaire ? :
A - Scintigraphie pulmonaire au technetium A - L'insuffisance mitrale rhumatismale
B - Echocardiographie bidimensionnelle B - Le rétrécissement mitral
C - Phlébocavographie C - Le prolapsus valvulaire mitral
D - Angiopneumographie D - Le rétrécissement aortique
E - Scintigraphie ventilation/perfusion au xénon E - L'insuffisance aortique
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : D
L'angiographie pulmonaire est la méthode diagnostique la plus C'est une complication classique, mais en fait rare du rétrécissement
spécifique (absence de faux positifs) ; elle est néanmoins un peu moins aortique.
sensible que la scintigraphie pulmonaire pour les embolies de faible
étendue (moins de 15 % d'obstruction du lit vasculaire). La scintigraphie
pulmonaire est sensible (puisqu'une scintigraphie normale élimine le
diagnostic) mais peu spécifique (nombreux faux positifs). 59
Question à complément simple.
QUESTION ANNULEE
56
Question à compléments multiples.
39 Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) à
Question à compléments multiples. l'origine d'une embolie pulmonaire :
A - Endocardite bactérienne mitro-aortique
Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui B - Thrombose sur plaque d'athérome
peut(peuvent) être à l'origine d'une embolie pulmonaire : C - Thrombose des veines profondes d'un membre inférieur
A - Endocardite bactérienne mitro-aortique D - Thrombose d'une veine du petit bassin chez un opéré
B - Thrombose sur plaque d'athérome ou une accouchée
C - Thrombose des veines profondes d'un membre inférieur E - Thrombose murale du ventricule gauche
D - Anévrisme de l'aorte abdominale Bonne(s) réponse(s) : C D
E - Thrombose murale du ventricule gauche
Bonne(s) réponse(s) : Une embolie pulmonaire ne peut être la conséquence que d'une
pathologie thrombotique située sur le versant veineux ou dans les cavités
QUESTION ANNULEE droites du coeur.
115 112
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les examens suivants, quel est ou quels sont ceux Parmi les veines suivantes, quelles sont celles dont la
dont la normalité, observée dans les 24 premières heures, thrombose peut être à l'origine d'embolies pulmonaires ?
permet d'éliminer l'hypothèse d'une embolie pulmonaire ? A - Veine du triceps sural
A - E. C.G . B - Veine rénale
B - Radiographie pulmonaire C - Veine cave inférieure
C - Scintigraphie pulmonaire de perfusion D - Tronc splénomésentérique
D - Angiographie pulmonaire E - Veine pulmonaire
E - Artériographie bronchique Bonne(s) réponse(s) : A B C
Bonne(s) réponse(s) : C D
D - Est une branche de la veine porte.
La scintigraphie de perfusion est encore plus sensible que l'angiographie E - Se jette dans l'OG.
notamment pour les embolies pulmonaires (EP) de petite taille (<15 %),
et une scintigraphie pulmonaire suffisamment précoce normale permet
d'exclure une EP. Par contre, l'angiographie est plus spécifique puisqu'il
n'y a pas de faux-positifs. 1
Question à complément simple.
Le plus souvent, l'embol passe par un foramen ovale restant perméable. Devant une suspiscion d'embolie pulmonaire sur quel
examen paraclinique pose-t-on l'indication d'une interruption
de la veine cave inférieure :
A - Doppler veineux des membres inférieurs
26 B - Pléthysmographie
Question à compléments multiples. C - Rhéopléthysmographie
D - Phlébographie des membres inférieurs avec
L'image artériographique de l'embolie artérielle aiguë récente cavographie
d'un membre se distingue de celle de la thrombose artérielle E - Angio-pneumographie
aiguë de celui-ci par : Bonne(s) réponse(s) : D
A - Le désert artériographique sous-jacent qui
l'accompagne La phlébocavographie permet de dépister d'éventuels caillots flottants
B - L'aspect régulier et souvent cupuliforme du pôle susceptibles d'être à l'origine d'une nouvelle migration pulmonaire.
supérieur de l'obstacle
C - L'importance notable du développement des voies de
suppléance
120
D - Son niveau qui affecte constamment une bifurcation
artérielle Question à compléments multiples.
E - L'aspect souvent normal des axes artériels sus-jacents
à l'obstacle Le tableau clinique d'une embolie pulmonaire grave
Bonne(s) réponse(s) : A B E comporte le plus souvent :
A - La tachycardie sinusale
A est dû à l'absence de circulation collatérale, B traduit l'image de B - L'hypertrophie ventriculaire gauche à
l'embol, et E l'absence d'artériopathie, contrairement à la thrombose l'électrocardiogramme
artérielle aiguë. C - L'éclat de B2 au foyer pulmonaire
D - L'hypotension artérielle systémique
E - Un pouls paradoxal
Bonne(s) réponse(s) : A C D
89
Question à compléments multiples. A est très fréquente. A l'ECG, on trouve des signes de surcharge droite
aiguë. C traduit l'existence d'une hypertension artérielle pulmonaire. E se
Une embolie artérielle d'un membre peut résulter de : rencontre dans les tamponnades ou les crises d'asthmes sévères mais
A - Myxome de l'oreillette gauche pas dans l'embolie pulmonaire.
B - Rétrécissement mitral
C - Endocardite bactérienne
D - Fibrillation auriculaire
E - Anévrysme de l'aorte thoracique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS
Sans commentaire. 46 By NADJI 85
www.doc-dz.com
110
Question à compléments multiples.
75 42
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les cardiopathies congénitales suivantes l'une d'elles Pour le diagnostic d'une endocardite d'Osler à streptocoque,
échappe au risque d'endocardite d'Osler. Laquelle ? il est utile de disposer de :
A - Bicuspidie aortique A - Hémoculture
B - Canal artériel persistant B - Radiographie du thorax
C - Communication interauriculaire C - Dosage des antistreptolysines O
D - Communication interventriculaire D - Recherche d'immuns complexes circulants
E - Coarctation de l'aorte E - Numération du débit des hématies dans les urines
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A D E
Le risque est faible pour la communication inter-auriculaire car elle met Les hémocultures permettent d'identifier et de tester le germe.
en jeu des flux à basses pressions. Négatives, elles n'éliminent pas le diagnostic. Les complexes immuns-
circulant et l'hématurie sont les témoins des phénomènes
immunologiques de l'endocardite ; l'hématurie est due à une
glomérulonéphrite extramembraneuse. La radio de thorax et les ASLO ne
66 sont d'aucune utilité pour le diagnostic.
Question à complément simple.
33
Question à compléments multiples. 21
Indiquez, parmi les suivantes, les 2 indications privilégiées
Question à complément simple.
du remplacement par prothèse de la valvule mitrale en cas
Chez les sujets drogués, la localisation la plus fréquente de
d'endocardite bactérienne aigue avec atteinte valvulaire
l'endocardite infectieuse est :
mitrale :
A - La valve aortique
A - Troubles du rythme récents
B - La valve mitral
B - Infarctus du myocarde par embolie coronarienne
C - La valve pulmonaire
C - Infection grave, rebelle aux antibiotiques bien choisis
D - La valve tricuspide
D - Insuffisance cardiaque rebelle au traitement médical
E - L'endocarde pariétal du ventricule droit
E - Présence d'une hypertension artérielle pulmonaire
Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C D
L'endocardite de la valve tricuspide est l'apanage du toxicomane (porte
Un retentissement hémodynamique important est une indication formelle
d'entrée veineuse) mais peut également se voir après chirurgie (utérine)
à la chirurgie ; c'est l'indication la plus fréquente (90-95 % des cas).
ou infection cutanée (furoncle). Le germe le plus souvent en cause est le
L'insuffisance cardiaque peut être en rapport avec des délabrements
staphylocoque doré.
valvulaires mais aussi avec d'autres mécanismes (destruction par les
végétations : communication anormale....).
L'indication bactériologique est moins fréquente (5% des cas). Elle est
posée en cas
d'hémocultures restant positives après 8 jours de traitement ou une 38
rechute mettant en cause le même germe, ce qui se produit le plus Question à compléments multiples.
souvent avec le staphylocoque et les levures, surtout lorsqu'elles
surviennent sur prothèse. L'endocardite aiguë se différencie de l'endocardite lente par
La localisation tricuspidienne est classiquement difficilement accessible un certain nombre de critères, lequel ou lesquels ?
à l'antibiothérapie. A - Tableau infectieux plus sévère
B - Prédominance du staphylocoque dans les germes en
cause
C - Prédominance des formes iatrogènes
D - Possibilité d'atteinte d'un endocarde antérieurement
sain
E - Fréquence de l'atteinte de la tricuspide
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
111 104
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes concernant l'endocardite Indiquez parmi les suivantes, les 2 indications privilégiées du
infectieuse de la valve tricuspide, il est exact que : remplacement par prothèse de la valvule mitrale en cas
A - Fréquente chez les héroïnomanes d'endocardite bactérienne aiguë avec atteinte valvulaire
B - Mauvaise tolérance hémodynamique d'emblée mitrale :
C - Souffle peu audible A - Développement d'un abcès cérébral
D - Fréquence des embolies pulmonaires B - Infarctus du myocarde par embolie coronarienne
E - Le diagnostic en est plus facile que dans les autres C - Infection grave, rebelle aux antibiotiques bien choisis
localisations de l'endocardite infectieuse, grâce à l'apport de D - Insuffisance cardiaque rebelle au traitement médical
l'échocardiographie E - Anévrysme mycotique du creux poplité
Bonne(s) réponse(s) : A C D Bonne(s) réponse(s) : C D
En raison de l'augmentation de la toxicomanie, on voit de plus en plus de Les indications chirurgicales privilégiées au cours d'une endocardite
végétations tricuspides à l'échocardiographie mais on ne peut dire que le peuvent être soit d'ordre hémodynamique (insuffisance cardiaque non
diagnostic en est plus facile que dans les autres localisations. contrôlée par le traitement médical) soit d'ordre infectieux (impossibilité
de stériliser le foyer infectieux).
2
Question à complément simple. 118
Question à compléments multiples.
Chez un sujet suspect d'endocardite bactérienne, tous les
signes suivants sont évocateurs, sauf un. Lequel ? Parmi les cardiopathies suivantes, indiquez celles qui sont le
A - Une splénomégalie plus souvent le point d'appel à une endocardite bactérienne :
B - Un purpura A - La sténose mitrale
C - Un hippocratisme digital B - L'insuffisance mitrale
D - Des nodosités érythémateuses et douloureuses de la C - La communication inter-auriculaire
pulpe des doigts D - L'insuffisance aortique
E - Des adénopathies cervicales E - La communication inter-ventriculaire
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B D E
Les signes périphériques d'endocardite bactérienne comprennent La sténose mitrale pure est très rarement le siège d'une greffe
également les placards érythémateux palmo-plantaires de Janeway, les bactérienne. Il n'y a pas d'endocardite sur CIA.
taches de Roth et les hémorragies rétiniennes au fond d'oeil. Les
adénopathies cervicales ne sont pas un signe évocateur.
120
Question à compléments multiples.
8
Question à complément simple. L'endocardite subaiguë d'Osler :
A - Associe le plus souvent une fièvre et un souffle
Quelle lésion doit-on évoquer en premier lieu devant diastolique d'insuffisance aortique
l'apparition d'un bloc auriculo-ventriculaire complet au cours B - Se greffe plus fréquemment sur une communication
de l'évolution d'une endocardite bactérienne ? inter-auriculaire que sur une bicuspidie aortique
A - Perforation d'une sigmoïde aortique C - Peut se compliquer de glomérulopathie par dépôts
B - Perforation septale glomérulaires de complexes immuns
C - Abcès septal D - Se révèle par des faux panaris d'Osler uniquement
D - Embolie coronaire lorsque l'agent infectieux en cause est un streptocoque
E - Rupture d'un cordage de la mitrale E - Est considérée comme guérie seulement lorsque les
Bonne(s) réponse(s) : C végétations ne sont plus visualisées par l'échocardiogramme
Bonne(s) réponse(s) : A C
La possibilité de survenue d'un bloc auriculoventriculaire justifie la
pratique régulière d'ECG au cours de la surveillance d'un patient traité L'insuffisance aortique est la valvulopathie qui est le plus souvent le
pour endocardite. Il s'agit en général d'abcès annulaire de l'aorte siège d'une endocardite. Les végétations peuvent persister sous forme
s'étendant au septum inter-ventriculaire. Le diagnostic repose sur d'échos denses cicatriciels après la guérison de l'endocardite.
l'échocardiographie et le traitement sera chirurgical. Contrairement à la bicuspidie, la CIA n'est jamais le siège d'une
endocardite.
15
Question à complément simple.
73 114
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une femme de 35 ans est atteinte d'un rétrécissement mitral La fibrillation auriculaire :
en arythmie complète par fibrillation auriculaire. Elle ressent A - Peut survenir de façon physiologique chez le sujet
brutalement une douleur vive du mollet qui s'accompagne normal à coeur sain, lors d'émotions ou d'efforts
bientôt d'un engourdissement puis d'une impotence B - Peut être due à une maladie de Basedow
complète. A l'examen, la jambe et le pied sont froids. Quel C - Peut être une découverte d'examen systématique et
est votre diagnostic ? n'entraîner aucun signe fonctionnel
A - Thrombose artérielle D - Peut s'accompagner, malgré son rythme rapide, d'un
B - Phlébite ralentissement du pouls radial
C - Embolie artérielle E - Peut être déclenchée par intoxication éthylique aiguë
D - Accès de goutte Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - Arthrite rhumatismale
Bonne(s) réponse(s) : C A - 15 % des cas, survenue sur coeur normal.
B - Le dosage des hormones thyroïdiennes est systématique.
L'embolie artérielle périphérique est une complication classique, la D - Lors d'une diastole courte, le VG n'a pas le temps de se remplir, et le
fibrillation auriculaire favorisant la stase sanguine et la formation de pouls de la systole suivante peut ne pas être ressenti.
thrombus auriculaire gauche. E - "Holliday heart".
64 116
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du La fibrillation auriculaire fait disparaître :
rétrécissement mitral, quel est celui qui disparait A - Le galop présystolique
lorsqu'apparait une arythmie complète par fibrillation B - Le galop protodiastolique
auriculaire ? C - Le murmure protodiastolique du rétrécissement mitral
A - Eclat du premier bruit D - Le renforcement présystolique du roulement dans le
B - Claquement d'ouverture mitrale rétrécissement mitral
C - Renforcement présystolique du roulement diastolique E - Le claquement d'ouverture du rétrécissement mitral
D - Roulement diastolique Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Frémissement cataire
A et D sont dépendants de la contraction auriculaire.
Bonne(s) réponse(s) : C
32 La fibrillation auriculaire :
Question à complément simple. A - Peut avoir un rythme ventriculaire régulier lorsqu'elle
s'associe à un bloc auriculo-ventriculaire complet
Un patient en arythmie complète par fibrillation auriculaire B - Est généralement de mécanisme catécholaminergique
présente une insuffisance cardiaque, secondaire à une lorsqu'elle survient en période post-prandiale
myocardiopathie primitive dilatée. Les éléments de C - Est à petites mailles dans le rétrécissement mitral
l'auscultation peuvent être les suivants, sauf un, lequel ? D - Est plus fréquente chez le sujet âgé
A - Insuffisance mitrale fonctionnelle E - Augmente le risque de mortalité par insuffisance
B - Insuffisance tricuspidienne fonctionnelle cardiaque et accident vasculaire cérébral lorsqu'elle est
C - Galop présystolique permanente
D - Galop proto-diastolique Bonne(s) réponse(s) : A D E
E - Eclat de B1 après les diastoles longues
Bonne(s) réponse(s) : C La FA post-prandiale est plutôt de mécanisme vagal. Elle est
classiquement à grosses mailles au cours du rétrécissement mitral. A D
Le galop présystolique ou B4, engendré dans le ventricule par la systole E sont vraies.
auriculaire, est absent en cas de fibrillation auriculaire.
82
Question à compléments multiples.
83 34
Question à complément simple. Question à complément simple.
Quelle est la dose de xylocaïne à injecter par voie Parmi les troubles de conduction suivants, qui peuvent tous
intramusculaire habituellement préconisée pour la prévention modifier les aspects électrocardiographiques habituels de
de la fibrillation ventriculaire primaire au stade aigu de l'infarctus du myocarde, l'un est plus particulièrement gênant
l'infarctus du myocarde chez un adulte de poids moyen ? pour le diagnostic. Lequel ?
A - 50 mg A - Bloc de branche droit complet
B - 100 mg B - Hémibloc antérieur gauche
C - 300 mg C - Bloc de branche gauche incomplet
D - 500 mg D - Bloc de branche gauche complet
E - 1000 mg E - Bloc auriculo-ventriculaire supra-hissien
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire. En cas de bloc de branche gauche complet, les complexes ventriculaires
prennent un aspect dans les précordiales droites.Un infarctus antéro-
septal peut être soupçonné devant le signe de Cabrerra qui est un
crochetage large (supérieur à 0,04 s) de la branche ascendante du QRS.
35
Question à complément simple.
22 90
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
A propos de l'infarctus du myocarde antéroseptal, choisir Parmi ces 5 modifications de l'ECG, laquelle observe-t-on
la(les) proposition(s) exacte(s): habituellement en premier, au stade aigu de l'infarctus du
A - Les signes électriques directs sont observés dans les myocarde ?
dérivations précordiales droites (V1-V2-V3) A - Onde T ample, positive et symétrique
B - Il correspond habituellement à une thrombose de B - Onde T négative et symétrique
l'arbre circonflexe C - Sus-décalage du segment ST
C - Il peut se compliquer de rupture myocardique D - Sous-décalage du segment ST
D - Il peut se compliquer d'un syndrome péricardique aigu E - Onde Q de nécrose
plusieurs semaines après le début Bonne(s) réponse(s) : A
E - Il entraîne souvent un dysfonctionnement de la valve
mitrale L'onde T ample, positive et symétrique est le premier signe: elle
Bonne(s) réponse(s) : A C D témoigne de l'ischémie sous-endocardique ; puis apparaît le sus-
décalage de ST convexe vers le haut qui correspond à une lésion sous-
L'infarctus antéroseptal est dû à l'occlusion de l'interventriculaire épicardique. Enfin l'onde Q apparaît à la 6ème heure témoignant de la
antérieure. La rupture myocardique survient dans 5 à 10% des cas à la nécrose transmurale. Associée au sus décalage de ST, elle constitue
fin de la 1ère semaine. Le dysfonctionnement de valve survient surtout l'onde de Pardee. L'onde T négative symétrique est un signe tardif
en cas d'infarctus inférieur par rupture de cordage, ischémie ou rupture apparaissant après la 24 ème heure.
du pillier. Le syndrome péricardique tardif (après la 3ème semaine) est le
classique syndrome de Dressler.
53
Question à complément simple.
104
Question à complément simple. A propos de l'infarctus du myocarde :
A - Son évolution favorable est analogue à celle d'un
La correspondance entre les dérivations ECG et le siège d'un processus inflammatoire
infarctus du myocarde est la suivante, sauf dans un cas. B - La régénération tissulaire post-ischémique est complète
Lequel ? C - La sclérose collagène de cicatrisation post-ischémique
A - D2 - D3 - VF : Infarctus inférieur est une sclérose systématisée
B - D 1 - VL - V5 - V6 : Infarctus latéral D - La sclérose collagène de cicatrisation post-ischémique
C - D 1 - VL - V1 - V2- V3 : Infarctus septal profond est une sclérose hypertrophique
D - V1 - V2 - V3 : Infarctus antéro-septal E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
E - D2 - D3 - VF - V5 - V6 : Infarctus inféro-latéral Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Le territoire correspond à une atteinte antéroseptale (V1,V2 V3) et
latérale haute (DI,VL).
23
Question à complément simple.
103
Question à compléments multiples. La survenue d'une salve de rythme idio-ventriculaire accéléré
(RIVA) à la phase aiguë d'un infarctus du myocarde :
Après un infarctus du myocarde, la constitution d'un A - Est un élément de mauvais pronostic
anévrisme ventriculaire peut être suspectée par : B - Traduit un infarctus étendu
A - Une réaction péricarditique précoce et prolongée C - Impose un traitement anti-arythmique systématique
B - Une réélévation des CPK D - Est une indication au traitement digitalique
C - Un accident thrombo-embolique E - Aucune des réponses ci-dessus n'est exacte
D - Une tachycardie ventriculaire Bonne(s) réponse(s) : E
E - Un sous-décalage de ST à l'ECG dans le territoire
correspondant à la nécrose Il s'agit d'un trouble rythmique bénin, survenant dans 15 à 20 % des
Bonne(s) réponse(s) : C D infarctus, surtout inférieur et ne nécessitant pas de traitement.
L'élévation des CPK est la plus précoce par rapport aux SGOT et aux
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 52 mais elle ne se fait en règle que vers la 6ème heure. By NADJI 85
LDH
www.doc-dz.com
51 47
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Devant une tachycardie ventriculaire soutenue et bien tolérée Une thrombose coronarienne n'entraîne pas toujours un
à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde, on peut utiliser infarctus du myocarde car :
pour obtenir sa réduction : A - L'alcalose respiratoire protège le myocarde
A - Les manoeuvres vagales B - Les fibres myocardiques sont peu sensibles à l'anoxie
B - La lidocaïne C - Il a pu s'établir des suppléances intercoronariennes
C - Les digitaliques D - Le myocarde trouve une nutrition d'appoint à partir du
D - Le choc électrique externe sous anesthésie générale sang des cavités cardiaques
E - L'isoprotérénol E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : B D Bonne(s) réponse(s) : C
Les manoeuvres vagales ne sont utiles que pour la réduction des Le développement de telles suppléances est progressif en cas de
tachycardies jonctionnelles ou le ralentissement des tachycardies supra- coronaropathie athéromateuse.
ventriculaires. La digitaline et l'isoprotérénol seront contre-indiqués.
106
116 Question à compléments multiples.
Question à compléments groupés.
Une ou plusieurs des propositions suivantes s'appliquent à
L'insuffisance ventriculaire gauche dans l'évolution de un infarctus du myocarde :
l'infarctus du myocarde à la phase aiguë : A - Il est le plus souvent dû à une embolie coronarienne
1 - Se manifeste préférentiellement dans les formes de B - Il peut être responsable d'un infarctus du rein
localisation antérieure C - Il est plus fréquent dans le coeur droit
2 - Constitue la seule cause possible du choc D - Il peut provoquer une rupture cardiaque
cardiogénique E - Il guérit par régénération des fibres myocardiques
3 - Peut traduire la survenue d'une complication nécrosées
mécanique telle qu'une rupture de pilier de la valve mitrale Bonne(s) réponse(s) : B D
4 - N'influence pas le pronostic à distance
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D La rupture en paroi libre et les embolies d'origine cardiaque sont des
1,2,3,4=E complications de l'infarctus du myocarde.
Bonne(s) réponse(s) : B
46
Question à complément simple.
43 2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Au deuxième jour d'un infarctus du myocarde, traité par Une ou plusieurs des propositions suivantes s'appliquent à
perfusion d'héparine, indiquez ce qu'impose la découverte un infarctus du myocarde. Laquelle(lesquelles) ?
d'un frottement péricardique. A - Il est souvent dû à une embolie coronarienne
A - Arrêt total et définitif de l'héparinothérapie B - Il peut être la cause indirecte d'un infarctus du rein
B - Diminution simple des doses d'héparine C - Il est plus fréquent dans le coeur droit
C - Remplacement de l'héparine par des antiagrégants D - Il peut provoquer une rupture cardiaque
plaquettaires E - La régénération des fibres myocardiques compense la
D - Prescription d'un corticoïde à titre anti-inflammatoire nécrose
E - Aucun changement dans l'attitude thérapeutique initiale Bonne(s) réponse(s) : B D
Bonne(s) réponse(s) : B
B par embolie systémique. E est faux , il persiste une zone de fibrose
La constation d'une réaction péricardique à la phase aiguë d'un infarctus cicatricielle. Il s'agit d'une thrombose coronaire dans la grande majorité
du myocarde est une éventualité assez fréquente, qui impose en règle la des cas, mais pas d'une embolie.
diminution des doses d'héparine de façon à obtenir un TCA à environ 1
fois et demi le témoin.
107
Question à compléments multiples.
119
Question à compléments multiples. Après un infarctus du myocarde, la constitution d'un
anévrysme ventriculaire peut être suspectée par :
Au cours d'un infarctus du myocarde, un choc A - Une réaction péricardique précoce et prolongée
hypovolémique se traduit par : B - Une réélévation des CPK
A - Une pression capillaire pulmonaire < 15 mmHg C - Une tachycardie ventriculaire
B - Une pression capillaire pulmonaire > 25 mmHg D - Un sous décalage persistant de ST à l'ECG dans le
C - Un débit cardiaque normal territoire correspondant à la nécrose
D - Un débit cardiaque abaissé E - Un sus décalage persistant de ST à l'ECG dans le
E - Une pression veineuse centrale élevée territoire correspondant à la nécrose
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : A C E
Il se différencie ainsi du choc cardiogénique où la pression capillaire est A - Traduit en règle un infarctus étendu avec un risque plus grand
élevée. La pression capillaire et la pression veineuse sont en règle d'évolution vers l'anévrisme.
abaissées. C - Est une complication classique des anévrismes.
E - Surtout si le sus-décalage persiste au-delà de la troisième semaine.
38
Question à compléments multiples. 16
Question à complément simple.
Une tamponnade cardiaque par rupture d'un infarctus du
myocarde en paroi libre se traduit habituellement par : Parmi les thérapeutiques ci-dessous, quelle est la mieux
A - Un tableau d'arrêt circulatoire adaptée chez un patient ayant des extrasystoles
B - Un tracé ECG plat ventriculaires fréquentes (plus de 5 par minute) pendant les
C - Une activité mécanique conservée premières heures d'un infarctus du myocarde :
D - Une activité électrique conservée A - Digitaliques IV
E - Une activité mécanique non perceptible cliniquement B - Dopamine IV
Bonne(s) réponse(s) : A D E C - Dérivés nitrés IV
D - Entraînement électrosystolique
La tamponnade par rupture de la paroi libre du coeur au cours d'un E - Lidocaïne IV
infarctus du myocarde est responsable d'un tableau de dissociation Bonne(s) réponse(s) : E
électromécanique avec absence d'activité hémodynamique et
persistance de complexes électriques normaux. C'est une complication Dose de charge de xylocaïne en bolus (1 mg/kg) en une minute suivie
pratiquement toujours mortelle. Le drainage péricardique associé au d'une perfusion continue de 1,2 à 2 g/24 h.
remplissage et une intervention chirurgicale de réparation permettent
dans de rares cas de sauver le malade.
98
48 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Au cours de son évolution, l'infarctus du myocarde peut
présenter la ou les lésions suivantes :
Parmi les enzymes suivantes indiquer celle dont la
concentration sérique est augmentée le plus précocément A - Infiltration par des polynucléaires
B - Nécrose caséeuse
après la crise initiale d'un infarctus du myocarde.
C - Organisation fibreuse
A - Créatine phosphokinase
B - Lactico deshydrogénase D - Thrombose cavitaire de voisinage
C - Hydroxybutyrate deshydrogénase E - Rupture
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
D - Transaminase glutamate oxaloacétate
E - Transaminase glutamate pyruvate A - Après la 24ème heure.
Bonne(s) réponse(s) : A B - Lésion de tuberculose.
D - Thrombus intra-cavitaire au contact de la zone infarcie.
A s'élève dans les 6 heures, D dans les 10-12 heures, et B dans les 24
heures.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 54 By NADJI 85
www.doc-dz.com
8
Question à complément simple.
Sans commentaire.
93
Question à compléments multiples.
119
Question à compléments multiples.
38 110
Question à complément simple. Question à compléments groupés.
Quelle est la donnée hémodynamique qui permet d'apprécier Dans l'insuffisance aortique pure et importante, on peut
l'importance d'une insuffisance aortique ? retrouver parmi les signes suivants :
A - Elévation de la pression auriculaire droite 1 - Un élargissement de la tension artérielle différentielle
B - Abaissement de la pression diastolique aortique 2 - Une hyperpulsatilité artérielle
C - Abaissement de la pression systolique de l'artère 3 - Un roulement diastolique de pointe
pulmonaire 4 - Un souffle systolique au foyer aortique
D - Egalisation des pressions systoliques gauches et Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
droites 1,2,3,4=E
E - Inégalité des pressions systoliques entre membres Bonne(s) réponse(s) : E
inférieurs et membres supérieurs
Bonne(s) réponse(s) : B 3 - C'est le roulement présystolique de Flint.
4 - C'est un souffle systolique d'accompagnement.
Il existe un élargissement de la différentielle.
22
104 Question à complément simple.
Question à compléments groupés.
Un patient de 48 ans, hypertendu ancien, présente une
Le souffle d'insuffisance aortique : douleur thoracique rétrosternale avec irradiations dorsales.
1 - Est diastolique L'ECG est normal. L'auscultation cardiaque révèle un souffle
2 - Débute dès le deuxième bruit diastolique d'insuffisance aortique. Quel diagnostic évoquez-
3 - Peut s'accompagner d'un roulement télédiastiolique de vous en priorité ?
pointe A - Infarctus du myocarde
4 - Est toujours organique B - Embolie pulmonaire
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D C - Dissection aortique
1,2,3,4=E D - Péricardite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : E E - Endocardite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : C
Le roulement télédiastolique de Flint traduit la gêne à l'ouverture mitrale
par le flux de régurgitation. Le tableau est typique avec notion d'HTA ; douleur thoracique irradiant
Le roulement protodiastolique de Flint est dû à l'affrontement entre la dans le dos, souffle d'insuffisance aortique et ECG normal.
régurgitation aortique et le remplissage rapide ventriculaire.
47
104 Question à complément simple.
Question à compléments groupés.
Quel est le principal élément du diagnostic positif à l'écho-
Une insuffisance aortique pure et modérée se traduira par : TM d'une insuffisance aortique pure, quelle que soit son
1 - Un souffle systolique d'accompagnement étiologie ?
2 - Un fluttering diastolique de la grande valve mitrale sur A - Epaississement des sigmoïdes aortiques
l'échocardiogramme B - Fluttering systolique mitral
3 - Des chiffres tensionnels de l'ordre de 16/4 C - Dilatation ventriculaire gauche
4 - Un souffle diastolique D - Crochetage systolique de l'écho sigmoïdien pulmonaire
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Fluttering diastolique mitral
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
Il s'agit de vibrations induites par le jet de régurgitation sur la grande
1-3 - Traduisent une IA importante. valve mitrale.
120 56
Question à compléments groupés. Question à complément simple.
Une insuffisance aortique se caractérise sur les dérivations Parmi les techniques d'auscultation suivantes, quelle est la
V5 V6 de l'ECG par un aspect d'hypertrophie avec surcharge plus adéquate pour rechercher une insuffisance aortique ?
diastolique du ventricule gauche, c'est-à-dire : A - Patient assis, penché en avant et en expiration forcée
1 - Une onde R de grande amplitude B - Patient en décubitus latéral gauche et après effort
2 - Une onde à fine et profonde C - Patient en décubitus latéral droit, en inspiration forcée
3 - Une onde T positive et de grande amplitude D - Patient en décubitus dorsal
4 - Un sous-décalage du segment ST E - Patient assis, penché en avant et en inspiration forcée
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : A
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.
53 37
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Un malade présente une insuffisance aortique. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) hémodynamique(s) qui
Parmi les signes suivants, deux sont caractéristiques d'une permet(tent) d'apprécier l'importance d'une insuffisance
importante régurgitation, lesquels ? aortique ?
A - Pression télédiastolique VG à 10 mm Hg A - Elévation de la pression capillaire
B - Pression artérielle à 150/40 mm Hg B - Elévation de la pression télédiastolique ventriculaire
C - 2ème bruit aboli au foyer aortique gauche
D - Roulement de Flint C - Abaissement de la pression télésystolique ventriculaire
E - Fluttering mitral échographique gauche
Bonne(s) réponse(s) : B D D - Abaissement de la pression diastolique aortique
E - Elévation de la pression systolique aortique
Le roulement présystolique de Flint traduit une sténose mitrale Bonne(s) réponse(s) : A B D E
fonctionnelle en rapport avec une régurgitation aortique importante.
La réponse à cette question est difficile : en effet, dans l'insuffisance
aortique, il faut bien différencier les signes qui témoignent de
l'importance du volume de régurgitation de ceux qui rendent compte du
46 retentissement ventriculaire gauche. La pression diastolique aortique
Question à complément simple. diminuée et la pression systolique aortique augmentée témoignent de
l'importance de la régurgitation, E étant secondaire à l'augmentation du
Le souffle diastolique de l'insuffisance aortique modérée doit volume d'éjection systolique. L'augmentation de la pression capillaire
pulmonaire et de la pression télédiastolique du VG se rencontrent à un
être recherché en priorité :
stade tardif de l'évolution, mais ces indices témoignent du
A - Au deuxième espace intercostal droit retentissement sur le ventricule gauche. Donc, les réponses A et B sont
B - Au deuxième espace intercostal gauche ambiguës dans la mesure où elles ne sont que des indices indirects de
C - A la pointe, en décubitus latéral gauche l'importance de la fuite.
D - A l'appendice xiphoïde
E - Au bord gauche du sternum, à hauteur des troisièmes
et quatrièmes espaces
Bonne(s) réponse(s) : E 115
Question à compléments multiples.
Le souffle diastolique d'insuffisance aortique siège classiquement au
foyer aortique c'est-à-dire au 2ème espace intercostal droit, mais son Le souffle d'insuffisance aortique :
foyer d'audibilité maximale, notamment lorsque la fuite est modérée, est
A - Est diastolique
plus souvent latéro-sternal gauche.
B - Débute dès la fin du premier bruit
C - S'accompagne d'un claquement d'ouverture mitrale
D - Est toujours organique
55 E - Peut s'accompagner d'un roulement télédiastolique à la
Question à complément simple. pointe
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Une insuffisance aortique peut compliquer toutes les Le souffle d' IA débute dès le B2. Le roulement télédiastolique de Flint
affections suivantes, sauf une, laquelle ? correspond aux turbulences réalisées par le flux régurgitant et le flux de
A - Spondylarthrite ankylosante remplissage sur la valve mitrale. Le claquement d'ouverture mitral fait
B - Traumatisme thoracique partie de l'auscultation du RM.
C - Syphilis tertiaire
D - Dissection de l'aorte descendante
E - Maladie de Marfan
Bonne(s) réponse(s) : D 83
Question à compléments multiples.
La dissection aortique de l'aorte descendante (type III) épargne l'anneau
aortique ; seules les dissections de type I ou II peuvent s'accompagner Un patient de 48 ans, hypertendu ancien, a une douleur
d'insuffisance aortique.
thoracique
rétrosternale avec irradiations dorsales. L'auscultation
cardiaque révèle un souffle diastolique d'insuffisance
aortique. L'ECG est normal. Quel(s) examen(s) est (sont)
utile(s) au diagnostic ?
A - Radio pulmonaire
B - Echocardiographie
C - Scintigraphie myocardique au thallium
D - ECG d'effort
E - Tomodensitométrie
Bonne(s) réponse(s) : A B E
98
Question à compléments multiples.
109
Question à compléments multiples.
38 37
Question à complément simple. Question à complément simple.
Le carotidogramme d'un rétrécissement aortique orificiel pur, L'insuffisance cardiaque droite ne comporte pas de façon
sans insuffisance cardiaque, est caractéristique par habituelle :
l'existence d'une des anomalies suivantes. Laquelle ? A - Une hépatomégalie molle et douloureuse
A - Hauteur de l'ascension anormalement élevée B - Une distension veineuse
B - Hauteur de l'ascension anormalement basse C - Un épanchement pleural
C - Temps de demi-ascension supérieur à 3/100 de sec D - Un reflux hépatojugulaire
D - Temps de demi-ascension supérieur à 5/100 de sec E - Des oedèmes des membres inférieurs
E - Aspect de la courbe en double sommet Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : D
L'hépatomégalie du foie cardiaque est ferme, lisse et douloureuse.
Il traduit le caractère serré du rétrécissement aortique quand il est
supérieur à 6/100ème de seconde. Le temps d'éjection corrigée est alors
également augmenté, supérieur à 110% en l'absence d'insuffisance
ventriculaire gauche. 89
Question à compléments multiples.
58
66 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Toutes les affections suivantes sauf une peuvent être à
Parmi les traitements utilisables dans l'insuffisance l'origine d'une
cardiaque congestive, quel est celui qui est formellement insuffisance cardiaque à débit élevé. Laquelle ?
contre-indiqué ? A - Fistule artério-veineuse
A - Digitaliques B - Avitaminose B1
B - Dérives nitrés C - Hyperthyroïdie
C - Bêta-bloqueurs D - Insuffisance mitrale rhumatismale
D - Diurétiques E - Anémie sévère
E - Prasozine Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
A B C E sont toutes des étiologies d'insuffisance cardiaque à débit
Les bêta-bloqueurs sont inotropes négatifs. élevée.
L'insuffisance cardiaque au cours d'une insuffisance mitrale se
caractérise en général par une baisse du débit cardiaque.
32
Question à complément simple.
47
Un patient en arythmie complète par fibrillation auriculaire Question à complément simple.
présente une insuffisance cardiaque, secondaire à une
myocardiopathie primitive dilatée. Les éléments de Parmi ces 5 médicaments vasodilatateurs utilisés dans le
l'auscultation peuvent être les suivants, sauf un, lequel ? traitement de l'insuffisance cardiaque congestive, lequel agit
A - Insuffisance mitrale fonctionnelle essentiellement sur le secteur artériolaire ?
B - Insuffisance tricuspidienne fonctionnelle A - Dilhydralazine (Népressol®)
C - Galop présystolique B - Enalapril (Rénitec®)
D - Galop proto-diastolique C - Prazosine (Minipress®)
E - Eclat de B1 après les diastoles longues D - Captopril (Lopril®-Captolane®)
Bonne(s) réponse(s) : C E - Isosorbide dinitrate (Risordan®)
Bonne(s) réponse(s) : A
Le galop présystolique ou B4, engendré dans le ventricule par la systole
auriculaire, est absent en cas de fibrillation auriculaire. La dihydralazine agit essentiellement sur le versant artériolaire, le
dinitrate d'isosorbide essentiellement sur le versant veineux.
La prazosine (alpha1 bloquant ) , le captopril et l'énalapril (inhibiteur de
l'enzyme de conversion) sont des vaso-dilatateurs mixtes (versant
veineux et artériel).
111
Question à compléments multiples.
83
Question à compléments multiples.
78
Question à complément simple.
95 31
Question à compléments groupés. Question à complément simple.
51 5
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les signes échocardiographiques de l'insuffisance L'insuffisance mitrale par ballonisation de la petite valve
mitrale par rupture de cordage, on peut retrouver tous les (syndrome de Barlow) est caractérisée par toutes les
éléments suivants sauf un, lequel ? propositions suivantes sauf une, laquelle ?
A - Une dilatation du ventricule gauche A - Un risque de greffe d'une endocardite bactérienne
B - Une dilatation de l'oreillette gauche B - Une plus grande fréquence chez la femme jeune
C - Une hyperkinésie des parois du ventricule gauche C - Un click protosystolique
D - Une grande amplitude des mouvements d'un des D - Une grande fréquence de troubles du rythme
feuillets de la valve mitrale E - Un souffle mésotélésystolique
E - Une diminution de la pente EF (fermeture mitrale) de la Bonne(s) réponse(s) : C
valvule mitrale
Bonne(s) réponse(s) : E C - Le click est mésosystolique.
D - Il s'agit en règle d'ESV.
La diminution de la pente EF est un signe de sténose mitrale ou de
diminution de la compliance du ventricule gauche.
19
Question à complément simple.
45
Question à complément simple. Parmi les causes habituelles suivantes d'insuffisance mitrale
aiguë, l'une est exacte :
Citez,parmi les propositions ci-dessous, celle qui permet de A - La myocardiopathie hypertrophique et obstructrice
rapporter un souffle holosystolique de pointe a une B - Le traumatisme
insuffisance mitrale importante : C - L'endocardite bactérienne
A - B3 avec roulement diastolique D - La rupture de cordages
B - Click mésosystolique E - L'infarctus du myocarde
C - Eclat de B1 Bonne(s) réponse(s) : A
D - Claquement d'ouverture mitrale
E - Renforcement télésystolique du souffle La question était sans doute: quelle est la proposition inexacte ? La
Bonne(s) réponse(s) : A myocardiopathie chronique obstructive est une cause d'insuffisance
mitrale chronique; B C D et E peuvent être responsables d'une IM aiguë,
Un B3 et un roulement protodiastolique sont évocateurs d'une E par rupture de pilier par exemple.
insuffisance mitrale importante, en présence d'un souffle holosystolique
de pointe, irradiant dans l'aisselle.
80
Question à complément simple.
4
Question à complément simple.
36 12
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Au cours du rétrécissement mitral pur, la saillie et Au cours d'un rétrécissement mitral pur, on pratique un
l'allongement de l'arc moyen gauche à la radio sont dues à : examen hémodynamique. On peut observer :
A - La dilatation du tronc de l'artère pulmonaire A - Augmentation de la pression systolique du ventricule
B - La dilatation de la crosse de l'aorte droit
C - La réduction du volume ventriculaire gauche avec B - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire
abaissement consécutif du point C - Gradient de pression diastolique entre le capillaire
D - La stase veineuse dans le hile gauche pulmonaire et le ventricule gauche
E - La dilatation de l'auricule gauche D - Gradient de pression systolique entre le ventricule droit
Bonne(s) réponse(s) : A E et l'artère pulmonaire
E - Diminution de la pression aortique systolique
L'arc moyen gauche est formé dans sa partie supérieure par l'artère Bonne(s) réponse(s) : A B C
pulmonaire gauche, dans la partie inférieure par l'auricule gauche.
Le cathétérisme est rarement utile au diagnostic de rétrécissement mitral.
73
Question à complément simple. 118
Question à compléments groupés.
Une femme de 35 ans est atteinte d'un rétrécissement mitral
en arythmie complète par fibrillation auriculaire. Elle ressent Le rétrécissement mitral pur :
brutalement une douleur vive du mollet qui s'accompagne 1 - Est habituellement d'origine rhumatismale
bientôt d'un engourdissement puis d'une impotence 2 - Est souvent responsable d'insuffisance ventriculaire
complète. A l'examen, la jambe et le pied sont froids. Quel gauche
est votre diagnostic ? 3 - Comporte habituellement une dilatation artérielle
A - Thrombose artérielle pulmonaire sur la radiographie thoracique
B - Phlébite 4 - Constitue un point d'appel fréquent de l'endocardite
C - Embolie artérielle bactérienne
D - Accès de goutte Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
E - Arthrite rhumatismale 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : B
L'embolie artérielle périphérique est une complication classique, la Le RM constituant un barrage en amont du ventricule gauche n'entraîne
fibrillation auriculaire favorisant la stase sanguine et la formation de donc pas d'lVG. Par ailleurs, il se complique exceptionnellement
thrombus auriculaire gauche. d'endocardite bactérienne lorsqu'il est pur.
15 39
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Au cours d'un rétrécissement mitral pur, on pratique un Au cours du rétrécissement mitral pur, toutes les
examen hémodynamique. On observe : complications suivantes peuvent être observées, sauf une.
A - Augmentation de la pression télédiastolique du Laquelle ?
ventricule gauche A - Embolie pulmonaire
B - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire B - Embolies systémiques
C - Gradient de pression diastolique entre le capillaire C - Fibrillation auriculaire
pulmonaire et le ventricule gauche D - Insuffisance ventriculaire droite
D - Gradient de pression systolique entre le ventricule droit E - Tachycardies ventriculaires
et l'artère pulmonaire Bonne(s) réponse(s) : E
E - Diminution de la pression aortique diastolique
Bonne(s) réponse(s) : B C Sans commentaire.
48
Question à compléments multiples.
107
Question à compléments multiples.
82
Question à compléments multiples.
64
Question à complément simple.
73 38
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Tous les signes suivants sont très évocateurs de Une tamponnade cardiaque par rupture d'un infarctus du
tamponnade cardiaque sauf un, lequel ? myocarde en paroi libre se traduit habituellement par :
A - Turgescence des veines jugulaires A - Un tableau d'arrêt circulatoire
B - Silhouette cardiaque peu mobile en scopie B - Un tracé ECG plat
C - Signes d'oedème pulmonaire C - Une activité mécanique conservée
D - Diminution inspiratoire de la pression artérielle D - Une activité électrique conservée
systolique E - Une activité mécanique non perceptible cliniquement
E - Pouls paradoxal Bonne(s) réponse(s) : A D E
Bonne(s) réponse(s) : C
La tamponnade par rupture de la paroi libre du coeur au cours d'un
Il n'y a pas d'oedème pulmonaire du fait de la prédominance de la infarctus du myocarde est responsable d'un tableau de dissociation
compression sur les cavités droites avec obstacle au retour veineux. électromécanique avec absence d'activité hémodynamique et
D et E - (diminution du pouls à l'inspiration). Traduisent le même persistance de complexes électriques normaux. C'est une complication
phénomène : le ventricule droit comprimé ne se remplit correctement pratiquement toujours mortelle. Le drainage péricardique associé au
qu'à l'inspiration, avec bombement du septum interventriculaire vers le remplissage et une intervention chirurgicale de réparation permettent
ventricule gauche gênant son remplissage et donc diminution du débit dans de rares cas de sauver le malade.
systémique.
106
99 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Devant une péricardite, la constatation d'une tamponnade
La tamponnade étant éliminée, quel accident évolutif est évoquée devant :
caractérise la péricardite aiguë idiopathique bénigne ? A - Une augmentation de la douleur thoracique
A - Insuffisance cardiaque B - Un pincement de la différentielle de la pression artérielle
B - Rechute C - Une turgescence jugulaire
C - Infarctus du myocarde D - Un pouls paradoxal
D - Péricardite constrictive E - Une augmentation de l'intensité du frottement
E - Aucune des propositions ci-dessus péricardique
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : B C D
Les rechutes sont classiquement favorisées par la corticoïdes. Les D - Pouls paradoxal = diminution du pouls à l'inspiration.
péricardites aiguës bénignes n'évoluent jamais vers la constriction et
rarement vers la tamponnade. La tamponnade se voit en cas
d'hémopéricarde, de péricardite purulente, tuberculeuse néoplasique,
chez l'insuffisant rénal chronique terminal, post-radique, péricardite des
maladies de système. La constriction se voit essentiellement après
tuberculose parfois après péricardite purulente post radique et après
hémopéricarde.
18
Question à complément simple.
23
Question à complément simple.
Sans commentaire.
10 10
Question à compléments multiples.
QUESTION ANNULEE
33
Question à compléments multiples.
54
Question à compléments multiples.
QUESTION ANNULEE.
23
Question à complément simple.
Sans commentaire.
36
Question à compléments multiples.
98
Question à compléments multiples.
35 87
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quel est parmi les signes stéthacoustiques suivants celui qui Parmi les étiologies possibles d'insuffisance mitrale chez
permet d'affirmer qu'une insuffisance mitrale pure est l'adulte, vous retenez :
importante ? A - Rupture d'un cordage
A - Dédoublement du deuxième bruit B - Endocardite rhumatismale
B - Click protosystolique éjectionnel C - Rupture d'un pilier au cours d'un infarctus du myocarde
C - Eclat du premier bruit D - Endocardite bactérienne
D - Claquement d'ouverture de la mitrale E - Ballonisation de la valve mitrale
E - Souffle mésodiastolique de basse tonalité Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Bonne(s) réponse(s) : A
Il existe deux grandes formes cliniques d'insuffisance mitrale (IM) :
Existance d'un B3. IM aiguë : endocardite infectieuses, phase aiguë d'infarctus du
myocarde (rupture ou dysfonction du pilier postérieur en cas d'infarctus
inférieur) rupture idiopathique de cordage survenant sur une valve déjà
altérée (altération d'origine rhumatisnale, dégénérative...), rupture de
62 cordage après traumatisme thoracique.
IM chronique rhumatismale, dystrophique (valve épaissie ballonnisée) ou
Question à complément simple. dégénérative, dysfonction ischémique de pilier, calcification de l'anneau
mitral à part l'IM fonctionnelle secondaire à une dilatation du VG et de
Notez la seule affirmation inexacte. Dans l'insuffisance l'anneau mitral.
mitrale pure :
A - Le souffle est systolique
B - Il peut s'accompagner dans certains cas d'un
roulement diastolique
C - Il peut s'entendre dans le dos
D - La tension artérielle différenteille est élargie
E - Le signe fonctionnel majeur est la dyspnée d'effort
Bonne(s) réponse(s) : D
93
Question à compléments multiples.
94
Question à compléments multiples.
23
Question à complément simple.
Sans commentaire.
18
Question à complément simple.
Sans commentaire.
A - Inférieur
B - Antéro-septal
C - Antéro-latéral
D - Septal profond
E - Postérieur pur ou postéro-basal
Bonne(s) réponse(s) : B
A - Pression télédiastolique du VG à 10 mm Hg
B - Pression artérielle à 150/40 mm Hg
C - 2e bruit aboli au foyer aortique
D - Roulement de Flint
E - Fluttering mitral échographique
Bonne(s) réponse(s) : B D
A - Xylocaïne® IV
B - Cordarone® per os
C - Flécaïne® per os
D - Bêtabloquants
E - Isoptine
Bonne(s) réponse(s) : C D E
A - Hémoptysie
B - Troubles du rythme
C - Décompensation de la cardiopathie
D - Fièvre à 38°C
E - ƒpanchement pleural séro-hémorragique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
IR : 2/90
A, B, D : Par migration d'un thrombus intra-auriculaire gauche
C : Par embolie septique
E : Par migration d'un thrombus intra-anévrysmal
IR : 7/88
Les lésions causales d'une embolie pulmonaire peuvent se situer sur le
trajet veineux et/ou le "coeur droit".
A, D, E : Cause d'embolies artérielles
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 78 By NADJI 85
www.doc-dz.com
A - L'artère ophtalmique
B - L'artère carotide interne
C - L'artère carotide externe
D - Le système vertébro-basilaire
E - L'aorte ascendante
Bonne(s) réponse(s) : B
Elles sont dans la majorité des cas liées à l'existence d'une plaque
d'athérome siégeant au niveau de la carotide interne.
Sans commentaire.
Sans commentaire.
A - Syphilis
B - Maladie de Marfan
C - Spondylarthrite ankylosante
D - Traumatisme thoracique
E - Insuffisance coronaire
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Sans commentaire.
A - Confusion.
B - Dyschromatopsie (vision colorée en jaune).
D - Signe d'imprégnation mais pas d'intoxication.
22
Question à complément simple.
QUESTION ANNULEE
64
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 1
www.doc-dz.com
1
A - Erythème
B - Squame
C - Pustule
D - Vésicule
E - Ulcération
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 2
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 3
www.doc-dz.com
1
53 56
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Les 3 complications majeures du psoriasis sont : L'arthropathie s'observe plus fréquemment chez les sujets HLA B27
l) L'érythrodermie psoriasique (rhumatisme axial) ou B13, B17, B38, DR7, (Rhumatisme périphérique).
2) Le psoriasis pustuleux La transformation pustuleuse est parfois déclenchée par l'utilisation de
3) Le rhumatisme psoriasique (arthrite, spondylarthrite). corticoïdes par voie générale,.d'anti-paludéens de synthèse ou de
topiques irritants.
74
Question à complément simple. 54
Question à compléments multiples.
Le psoriasis du cuir chevelu a toutes les caractéristiques
suivantes, sauf une. Laquelle ? Quel(s) traitement(s) préconisez-vous pour des lésions de
A - Il est parfois isolé psoriasis limitées aux coudes et aux genoux :
B - Il est érythémato-squameux A - Puvathérapie
C - Il est source d'alopécie B - Corticoïdes locaux
D - Il peut siéger à n'importe quel endroit du cuir chevelu C - Etrétinate (Tigason®)
E - Il est parfois prurigineux D - Méthotrexate intramusculaire
Bonne(s) réponse(s) : C E - Vaseline salicylée
Bonne(s) réponse(s) : B E
L'atteinte du cuir chevelu est très fréquente et peut être isolée.
Le psoriasis occipital est souvent prurigineux et lichénifié. La vaseline salicylée a pour but de décaper les squames épaisses.
Classiquement, le psoriasis respecte le cheveu et ne donne pas
d'alopécie.
58
Question à complément simple.
106
Question à compléments groupés. Les localisations cutanées habituelles du psoriasis vulgaire
sont les genoux, les coudes, la région lombo-sacrée. Quelle
Parmi les description cliniques suivantes, quelle(s) est(sont) autre localisation est très fréquente ?
celle(celles) qui est(sont) compatible(s) avec le diagnostic de A - Ongles
psoriasis ? B - Cuir chevelu
1 - Nappes érythémateuses dans les plis inguinaux C - Plis génitaux
2 - Ongle déformé, soulevé par une hyperkératose sous- D - Région palmaire
unguéale E - Muqueuse génitale
3 - Poussées de pustules des paumes et des plantes Bonne(s) réponse(s) : B
4 - Erythrodermie
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D L'atteinte des ongles se voit dans 20 à 50 % des cas ; elle est rarement
1,2,3,4=E isolée.
Bonne(s) réponse(s) : E L'atteinte du cuir chevelu est également très fréquente et peut être isolée.
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 4
www.doc-dz.com
2
47 111
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Dans le psoriasis pustuleux localisé, les pustules ont ces Parmi ces propositions concernant le psoriasis, vous retenez :
caractères sauf un : A - C'est une éruption érythémato-vésiculeuse
A - Sont amicrobiennes B - C'est une dermatose alopéciante
B - Atteignent souvent les paumes et les plantes C - Il peut atteindre le visage
C - Atteignent souvent le cuir chevelu D - Les zones électives sont la saignée des coudes et les
D - Peuvent s'accompagner d'une atteinte articulaire creux poplités
E - Sont sensibles aux rétinoïdes E - Il peut se compliquer de pustules
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : CE
Les psoriasis pustuleux localisés sont le plus souvent palmo-plantaines ; Dermatose érythémato-squameuse chronique, le psoriasis touche
il existe une forme généralisée grave. Les rétinoïdes ont électivement les coudes, les genoux, les bords cubitaux des avant-bras,
considérablement amélioré le traitement de ces formes pustuleuses. la région sacrée, le cuir chevelu, les ongles. L'atteinte du visage (sauf les
oreilles) est très rare. Il existe des formes pustuleuses, localisées ou
généralisées.
113
Question à compléments multiples.
91
Chez une patiente suspecte d'un psoriasis des plis sous Question à complément simple.
mammaires, quels sont les territoires où vous devez
rechercher d'autres lésions psoriasiques pour conforter votre Parmi ces examens complémentaires, lequel est le plus utile
diagnostic ? au diagnostic de psoriasis pustuleux ?
A - Cuir chevelu A - Etude bactériologique du pus
B - Ombilic B - Etude des immunoglobulines sériques
C - Ongles C - Histologie de la pustule
D - Sillon interfessier D - Groupage HL-A
E - Paumes et plantes des pieds E - Recherche d'une polynucléose sanguine
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Bonne(s) réponse(s) : C
Il faut le rechercher dans les sites préférentiels du psoriasis des plis (dit Les pustules sont amicrobiennes. L'histologie montrant les aspects de
psoriasis inversé) : plis inguinaux, inter-fessiers, région génitale, ombilic, psoriasis permet de confirmer le diagnostic (hyperkératose,
espaces interdigitaux plantaires, plis sous-mammaires. L'atteinte des hyperacanthose, micro-abcès fait de polynucléaires dans l'épiderme).
ongles peut s'observer dans tous les types de psoriasis, voire être isolée.
Il existe des psoriasis palmo-plantaires.
114
Question à compléments multiples.
116
Question à compléments multiples. Quelles sont les localisations observées au cours du
psoriasis ?
Parmi les médicaments suivants administrés per os, quels A - Ongle
sont ceux qui sont susceptibles d'aggraver le psoriasis ou de B - Cuir chevelu
révéler un psoriasis latent ? C - Paume
A - Les sels de lithium D - Avant-bras
B - Les sels d'or E - Lombes
C - Les béta-bloquants Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
D - Les inhibiteurs calciques
E - La D-pénicillamine Toutes ces régions peuvent être atteintes.
Bonne(s) réponse(s) : A C
Sans commentaire.
47
Question à compléments multiples.
86 Ces lésions dermatologiques sont nettement en faveur du
Question à complément simple. psoriasis car :
A - Elles siègent aux faces antérieures des genoux
Au cours du psoriasis on peut observer : B - Elles siègent aux faces antérieures des coudes
A - Bulles. C - Elles sont source de plaques alopéciques
B - Vésicules D - Elles s'accompagnent de ponctuations unguéales
C - Nodules E - Elles s'accompagnent d'intertrigo interfessier
D - Pustules Bonne(s) réponse(s) : A D E
E - Aucune des lésions ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : D Les localisations les plus typiques sont les genoux, les coudes et la
région sacrée.
Il existe des formes pustuleuses de psoriasis (psoriasis pustuleux palmo- Les ongles doivent être systématiquement inspectés dans l'examen d'un
plantaire, psoriasis pustuleux généralisé) avec des pustules psoriasis.
amicrobiennes. L'atteinte du pli interfessier fait partie du psoriasis inversé.
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 5
www.doc-dz.com
3
50
Question à compléments multiples.
48
Question à complément simple.
13
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 6
www.doc-dz.com
1
37 22
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Concernant l'eczéma de contact : Devant un eczéma, sur quel(s) élément(s) affirmez-vous son
A - Il survient 24 à 48 heures après l'exposition au produit caractère professionnel ?
suspect A - Topographie des lésions
B - Il reste strictement localisé aux zones d'exposition B - Tests épicutanes
C - L'éradiction de l'allergène n'est pas toujours possible C - Interrogatoire évocateur
D - Le test épicutané permet habituellement le diagnostic D - Dosage des immunoglobulines E
étiologique E - Epreuve de reprise
E - Il peut sièger sur les muqueuses Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Question "piège" compte tenu de l'intitulé de l'énoncé qui emploie le
- L'eczéma de contact n'est jamais strictement localisé aux zones terme d'affirmation.
d'exposition contrairement à la dermite irritative ou orthïrgique. La topographie des lésions (proposition A), l'interragatoire évocateur
- En cas d'eczéma des muqueuses, il existe souvent une atteinte (proposition C) et l'épreuve de reprise (proposition E) sont des éléments
cutanée avoisinante permettant de porter le diagnostic. importants d'orientation pour suspecter le caractère professionnel d'un
eczéma.
Ce sont cependant les tests épicutanés qui en affirment le caractère
professionnel en recherchant la responsabilité éventuelle d'un ou
16 plusieurs allergènes manipulés durant l'exercice professionnel.
Ces tests visent à reproduire un "eczéma expérimenal" ou "eczéma en
Question à complément simple. miniature" à l'endroit du tegument où le produit suspect est appliqué.
Le diagnostic étiologique de l'eczéma de contact repose sur
la pratique:
A - Du dosage des IgE totales 24
B - Du dosage des IgE spécifiques Question à compléments multiples.
C - Des prick-tests (ou des scratch-tests)
D - Des épidermotests (ou tests épicutanés) Une jeune femme ayant un eczéma des zones de contact
E - Du test de transformation Iymphoblastique des boucles d'oreilles du bracelet-montre et des attaches
Bonne(s) réponse(s) : D métalliques des v tements est probablement sensibilisée par :
A - Chrome
L'eczéma de contact et une réaction d'hypersensibilité retardée (type IV
B - Cobalt
dans la classification de Gell et Coombs).
Le prick-test est utilisé pour la détermination d'allergènes à l'origine de C - Cuivre
réactions de type I (anaphylaxie). D - Formaldéhyde
E - Aucun des allergènes ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E
43
Question à complément simple.
Parmi les substances suivantes, quelle est celle qui
n'entraîne pas d'eczéma de contact ?
A - Chrome
B - Fer
C - Nickel
D - Colbalt
E - Résines époxydiques
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 7
www.doc-dz.com
1
49 30
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
L'eczéma se caractérise par : Un eczéma localisé aux lobules des deux oreilles et à la face
A - Le polymorphisme clinique des lésions dorsale du poignet gauche est évocateur d'un eczéma de
B - Le prurit contact :
C - Une spongiose épidermique à l'histologie A - Au chrome
D - La sensibilité aux corticoïdes locaux B - Au nickel
E - La guérison avec cicatrice C - Au caoutchouc
Bonne(s) réponse(s) : A B C D D - Au baume du Pérou
E - Aux parfums
L'eczéma évolue par poussées comportant typiquement 4 stades : Bonne(s) réponse(s) : B
érythème, vésicule, suintement, desquamation. Les lésions histologiques
comportent : une spongiose, une exosérose, un infiltrat lymphocytaire et La topographie aux lobules de l'oreille et la face antérieure du poignet
polynucléaire et, à un stade tardif, une parakératose. gauche (montre) est absolument typique d'une allergie aux bijoux de
fantaisie contenant du nickel, auquel environ 10 % des femmes
occidentales sont allergiques.
56
Question à compléments multiples.
60
Au cours de l'eczéma on peut observer : Question à complément simple.
A - Un suintement
B - Une desquamation L'eczéma marginé de Hébra est causé par :
C - Un oedème A - Une bactérie
D - Une érythrodermie B - Une levure
E - Un prurit C - Un dermatophyte
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E D - Un acarien
E - Aucun des agents ci-dessus
Les aspects cliniques de l'eczéma sont polymorphes. Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 8
www.doc-dz.com
2
29 96
Question à complément simple. Question à complément simple.
Le meilleur moyen de rechercher l'étiologie d'un eczéma de Lequel de ces examens permet le mieux de découvrir la
contact est de faire pratiquer : cause d'un eczéma de contact ?
A - Une recherche du pouvoir histaminopexique du sérum A - Les épidermotests
B - Un dosage des IgE B - Les tests intra-dermiques
C - Une biopsie C - Le dosage des IgE
D - Des tests épicutanés D - Le nombre d'éosinophiles sanguins
E - Des intra dermo-réactions E - La vitesse de sédimentation
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A
Les tests épicutanés utilisent dans un premier temps "une batterie Les épidermotests (patchtests) permettent de mettre la peau au contact
standard" puis dans un second temps "une batterie orientée". Ceux-ci se des allergènes suspectés, d'observer les réactions (érythème,
pratiquent en dehors de toute poussée, sur peau saine (sous peine de vésicules...) à un allergène donné, et d'affirmer une sensibilisation à cet
réaction très violente: "Angry Back"). allergène.
47 110
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Un eczéma localisé aux lobules des deux oreilles et à la face Dans l'eczéma, l'impétiginisation survient le plus souvent au
dorsale du poignet gauche est évocateur d'un eczéma de cours de la phase :
contact : A - Erythémateuse
A - Au chrome B - Vésiculeuse
B - Au nickel C - Suintante
C - Au caoutchouc D - Desquamative
D - Au baume du Pérou E - De réparation
E - Aux parfums Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
C'est à la phase suintante et croûteuse que les surinfections surviennent
Le nickel est un composant habituel des bijoux fantaisies (boucles le plus souvent.
d'oreille, bracelet montre).
58
18 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Quel métal est le plus souvent responsable d'un eczéma de
Parmi les allergènes suivants, quel est celui qui est contact ?
couramment responsable d'un eczéma péri-buccal avec A - Le fer
chéilite ? B - L'or
A - Nickel C - L'argent
B - Caoutchouc D - Le cuivre
C - Formol E - Le nickel
D - Baume du Pérou Bonne(s) réponse(s) : E
E - Chrome
Bonne(s) réponse(s) : D Le nickel est responsable d'un grand nombre d'eczémas de contact ; on
peut citer : eczéma aux bijoux fantaisies (boucles d'oreilles, montre), ou
Le baume du pérou est contenu dans les rouges à lèvres. bouton de Jean.
43 93
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le moyen le plus fiable de chercher l'étiologie d'un eczéma Pour traiter un eczéma apparu autour d'une plaie de jambe,
de contact est de faire pratiquer : quel(s) traitement(s) est (sont) indiqué(s) ?
A - Une recherche du pouvoir histaminopexique du sérum A - Néomycine crème
B - Un dosage des immunoglobulines E B - Pommade antiprurigineuse (type Phénergan®)
C - Une biopsie C - Application d'eau micronisée
D - Des tests épicutanés D - Corticothérapie générale
E - Des intradermo-réactions E - Application d'un dermocorticoïde
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : E
Les tests épicutanés se présentent sous la forme de patch contenant les A et B sont allergisants et non nécessaires (la corticothérapie locale est
allergènes, qui sont disposés en général sur le tégument du dos, laissés antiprurigineuse).
en place et observés à 48 et 96 heures pour dépister érythème,
infiltration, papules, vésicules.
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 9
www.doc-dz.com
3
31 42
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Au cours de la dermatite atopique (eczéma constitutionnel), Parmi les propositions suivantes concernant la
les propositions suivantes sont exactes sauf une, laquelle ? physiopathologie de l'eczéma de contact, il est exact que :
A - Début vers l'âge de 3 mois A - L'allergie se manifeste dans les 3 heures qui suivent le
B - Topographie flexurale chez le grand enfant premier contact de l'allergène avec la peau
C - Evolution chronique B - L'allergène est reconnu par les cellules de Langerhans
D - Elévation inconstante des IgE sériques totales C - Les polynucléaires éosinophiles sont porteurs d'une
E - Histologie spécifique "mémoire" spécifique pour l'allergène
Bonne(s) réponse(s) : ABCD D - La fixation d'IgE sur les Iymphocytes "sensibilisé
E - Lors du contact déclenchant apparait un afflux de
L'histologie est celle d'un eczéma quelqu'en soit l'origine (constitutionnel lymphocytes dermiques
ou acquis). Bonne(s) réponse(s) : B
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 10
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
L'eczéma atopique :
QCM : IR 6/90
A : Non, première enfance (classiquement, après la 10ème semaine de
vie)
B : Evident (question de cours)
C : Non, c'est fréquent (surinfection bactérienne mais aussi virale)
D : C'est le traitement
E : On doit vacciner en dehors des poussées
A - Néomycine crème
B - Pommade antiprurigineuse (type Phénergan®)
C - Application d'eau micronisée
D - Corticothérapie générale
E - Application d'un dermocorticoïde
Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 11
www.doc-dz.com
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 1
www.doc-dz.com
2
104 52
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Dans l'acromégalie, on peut observer cliniquement : Quel(s) élément(s) de l'anamnèse est(sont) en faveur d'une
A - Un prognathisme acromégalie ?
B - Un trouble de l'articulé dentaire A - La grande taille
C - Un élargissement du périmêtre crânien B - Le syndrome du canal carpien
D - Un développement excessif des arcades sourcilières C - La multiparité
E - Un développement excessif de la protubérance D - L'hyperglycémie
occipitale externe E - Les céphalées
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) Réponse(s) : B D E
L'ensemble des lésions citées sont acquises, ont une traduction Sans commentaire.
radiologique et contribuent à donner au visage du patient le classique
aspect chevalin du visage à l'inspection. Une femme de 55 ans consulte pour asthénie et douleurs rhumatismales
diffuses. Dans ses antécédents, on relève 6 grossesses, la dernière
survenue à 33 ans. Aménorrhée depuis l'âge de 38 ans, sans bouffées
de chaleur. Céphalées traitées sans succès par diverses médications
111 symptomatiques depuis 3 ans. Intervention bilatérale pour
Question à compléments multiples. décompression du nerf médian au canal carpien 2 ans avant la
consultation. Douleurs rhumatismales traitées par indométhacine depuis
4 ans, hyperglycémie détectée un an auparavant, aucun traitement
Indiquez, parmi les propositions suivantes, celle(s) qui particulier n'ayant été prescrit. A l'examen, malade en surcharge
est(sont) exacte(s). pondérale (83 kg pour 1m79) avec syndrome dysmorphique associant
En cas d'acromégalie : un prognatisme majeur, une augmentation de taille des mains et des
A - L'hypertension artérielle est fréquente pieds (l'alliance a été élargie à 2 reprises en 5 ans). On note la présence
B - Le rétrognathisme est une déformation habituellement de nombreuses vergetures non pigmentées et d'une discrète
observée hypertrichose.
C - Une augmentation de la prolactinémie n'est pas rare La TA est de 18/10.
D - La survenue des coliques néphrétiques signe une
hyperparathyroïdie associée
E - Un des tests pour affirmer la guérison est l'épreuve 53
d'hypoglycémie insulinique avec dosage de la somathormone Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A C
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 2
www.doc-dz.com
3
55 57
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi ces signes biologiques, le(s)quel(s) est(sont) Quel(s) élément(s) de l'anamnèse est (sont) en faveur d'une
compatible(s) avec le diagnostic d'acromégalie ? acromégalie ?
A - Un hyperprolactinisme A - La grande taille
B - Une hypophosphorémie B - Le syndrome du canal carpien
C - Un taux d'hormone somatotrope (GH) s'élevant après C - La multiparité
injection Intraveineuse de 200 microg de TRH D - L'hyperglycémie
D - Une baisse d'hormones thyroïdiennes fT3 et fT4 avec E - Les céphalées
TSH élevée Bonne(s) réponse(s) : B D E
E - Une absence de freinage de la GH au cours de
l'hyperglycémie provoquée A - S'observe dans la giganto-acromégalie en cas d'adénome
Bonne(s) Réponse(s) : A C E somatotrope chez l'enfant.
B - Caractère bilatéral très évocateur.
L'hyperprolactinémie peut avoir deux origines : D - Diabète présent dans 1/3 des cas.
- par déconnexion hypothalamohypophysaire (en cas d'adénome E - Syndrome tumoral.
comprimant la tige pituitaire et empêchant le passage du PIF), levant
donc le tonus inhibiteur normalement exercé par le PIF sur les cellules à Une femme de 55 ans consulte pour asthénie et douleurs rhumatismales
prolactine diffuses. Dans ses antécédents on relève 6 grossesses. la dernière
- par adénome mixte (sécrétion de GH et de prolactine). survenue à 33 ans. Aménorrhée depuis l'âge de 38 ans, sans bouffées
de chaleur. Céphalées traitées sans succès par diverses médications
symptomatiques depuis 3 ans. Intervention bilatérale pour
décompression du nerf médian au canal carpien deux ans avant la
consultation. Douleurs rhumatismales traitées par indométhacine depuis
58 4 ans, hyperglycémie détectée un an auparavant, aucun traitement
Question à compléments multiples. particulier n'ayant été prescrit. A l'examen, malade en surcharge
pondérale (83 kg pour 1 ,79 m) avec syndrome dysmorphique associant
Vous revoyez la patiente 6 mois après l'intervention un prognatisme majeur, une augmentation de la taille des mains et des
neurochirurgicale : quel(s) élément(s) du bilan biologique de pieds (l'alliance a été élargie à deux reprises en 5 ans). On note la
contrôle est(sont) en faveur d'une acromégalie toujours présence de nombreuses vergetures non pigmentées et d'une discrète
évolutive ? hypertrichose. La tension artérielle est de 18/10.
A - Le taux de base de l'hormone somatotrope est normal
B - La phosphorémie est élevée
C - Le taux d hormone somatotrope (GH) s'élève après 58
injection de TRH Question à compléments multiples.
D - Le taux d hormone somatotrope (GH) s'élève sous
bromocriptine (2 cp à 2,5 mg per os) Quel(s) signe(s) clinique(s) viendra(viendront) renforcer la
E - Le taux de base de la prolactine est normal suspicion d'acromégalie ?
Bonne(s) Réponse(s) : B C
A - Une galactorrhée
Sans commentaire. B - Une hémianopsie latérale homonyme
C - Une cyphose
D - Des vergetures
E - Une voix bitonale
4 Bonne(s) réponse(s) : A C
Question à compléments multiples.
A - Adénome mixte (GH + prolactine) ou compression de la tige pituitaire.
B - Hémianopsie bitemporale dans les tumeurs hypophysaires.
Quelle(s) anomalie(s) est(sont) observée(s) en cas C - Spondylose d'Erdheim.
d'acromégalie ? D - Signe d'hypercorticisme.
A - Augmentation de la réabsorption tubulaire des E - La voix bitonale se voit dans les compressions du nerf récurrent
phosphates
B - Hypercalciurie
C - Anomalies du système rénine-angiotensine-aldostérone
D - Syndrome du canal carpien 59
E - Aucune des propositions ci-dessus Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Quel(s) signe(s) vous permettra(tront) d'étayer le diagnostic
Sans commentaire. d'acromégalie ?
A - Une dysgénésie épiphysaire
B - Une hypertrophie des sinus frontaux
C - Une déformation de la selle turcique
D - Des calcifications des noyaux gris centraux
E - Aucun des signes précédents
Bonne(s) réponse(s) : B C
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 3
www.doc-dz.com
4
60
Question à compléments multiples.
63
Question à compléments multiples.
B - Classique.
C - Signe la persistance de tissus adénomateux échappant aux
mécanismes de régulations normaux (voir QCM 9).
D - La bromocriptine baisse la GH et est parfois utilisée dans le
traitement de l'acromégalie.
E - Un traitement efficace normalise l'IGF 1 (très bon témoin).
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 4
www.doc-dz.com
1
1 8
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes concernant le diabète de Parmi ces médicaments utilisés dans le traitement des
type I, quelle est celle qui est inexacte ? leucémies aiguës Iymphoblastiques, lequel peut entraîner
A - Il existe une prédisposition génétique que l'on peut comme effets secondaires un diabète, des troubles
apprécier par le typage HLA allergiques et une hypofibrinémie ?
B - Lorsqu'un enfant dans une famille a un diabète de type A - Cyclosphosphamide (Endoxan®)
I, tous ses frères et soeurs feront le même type de diabète B - Daunorubicine (Cérubidine®)
C - Le diabète de type I est une maladie auto-immune C - Vincristine (Oncovin®)
D - Le diabète de type I peut se révéler par un coma D - Asparaginase (Kidrolase®)
diabétique E - Prédnisolone (Solupred®)
E - Le diabète de type I peut être d'installation progressive Bonne(s) réponse(s) : D
et simuler un type II
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Sans commentaire.
Certains allèles HLA sont plus fréquents dans les diabètes autoimmuns
de type I en particulier DR3 DR4.
Le diabète de type I d'installation progressive est aussi appelé le diabète 98
de type I lent. Question à compléments multiples.
Le diabète :
87 A - Peut être responsable d'une multinévrite
Question à compléments multiples. B - Peut être responsable d'une mononévrite du moteur
oculaire commun
Le diabète non insulino dépendant : C - Peut être révélé par une neuropathie périphérique
A - Est généralement cétosique D - Peut être responsable d'une polynévrite sensitive
B - Survient chez des sujets porteurs des antigènes HLA E - Peut être associé à une neuropathie végétative
DR3 et/ou DR4 Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
C - Est favorablement influencé par la restriction glucidique
Sans commentaire.
D - Est habituellement associée à un état d'insulino
résistance
E - Survient sous l'influence de facteurs héréditaires
Bonne(s) réponse(s) : C D E
Les antigènes HLA DR3/DR4 sont fréquents dans les diabètes de type I.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 5
www.doc-dz.com
2
60 20
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Dans les explorations biologiques d'un diabète insipide Vous pouvez apprécier le résultat obtenu sur l'équilibre du
néphrogénique complet, quelle est la proposition exacte ? diabète en demandant :
A - Osmolalité urinaire (Osmu) augmentée, supérieure à A - Une HbA1c
500 mOsm/kg d'eau B - Un cycle glycémique
B - Osmu encore accrue lors de l'épreuve de restriction C - Un dosage de C-peptide
hydrique D - Un dosage d'insuline
C - Clairance de l'eau libre nettement négative E - Un test au glucagon
D - Hormone antidiurétique augmentée dans le plasma Bonne(s) réponse(s) : A B
E - Efficacité du DDAVP (analogue de l'hormone
antidiurétique) qui concentre les urines L'HbA1C reflètera la glycémie moyenne des 6-8 semaines écoulées.
Bonne(s) réponse(s) : D Le cycle glycémique appreciera les glycémies à jeun et post prandiales.
90
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 6
www.doc-dz.com
3
24 67
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
A côté d'un dosage systématique de la glycémie, un diabète Quelles sont parmi les propositions suivantes, celles qui sont
non insulinodépendant peut-être révélé par : en faveur d'un diabète de type I (insulino-dépendant) ?
A - Un coma hyperosmolaire A - La présence d'anticorps anticellules bêta
B - Une rétinopathie proliférante B - La présence d'anticorps anti-insuline
C - Un infarctus du myocarde C - Le groupe HLA de la malade
D - Une névralgie crurale D - L'épisode fébrile avant le diabète
E - Une mycose des plis (intertrigo) E - Le diabète de la mère pendant la gestation
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Un homme âgé de 50 ans est traité depuis 1 an avec 2 comprimés de Un diabète aigu est décelé chez une jeune fille de 18 ans. Elle a perdu 4
metformine (Glucophage retard®) pour un diabète non à 5 kg en une dizaine de jours, avec un syndrome polyuro-polydipsique
insulinodépendant découvert à l'occasion d'un bilan biologique et conservation de l'appétit. La glycémie est à 4 g/l (22,24 mmol/l), elle a
systématique (glycémie à jeun = 2,43 g/l). Il n'a jamais fait de régime. une glycosurie, une cétonurie, elle n'a pas d'acidose. Elle pèse 50 kg
L'interrogatoire retrouve la notion de crampes survenant dans la jambe pour une taille de 1,65m. Elle a présenté, un mois avant la découverte du
droite lors de la marche. Examen clinique : 92 kg pour une taille de 1,76 diabète, un épisode fébrile. Elle signale que l'on a découvert un diabète
m, TA = 17/9,5, rythme cardiaque sinusal 75/mn, auscultation thoracique chez sa mère lorsqu'elle était enceinte, avant sa naissance et qu'elle était
normale, abolition des pouls tibiaux postérieurs et pédieux droits, réflexes traitée par l'insuline. Avant la mise en route du traitement : cette jeune
rotuliens présents et réflexes achilléens abolis, troubles de la sensibilité fille a des anticorps anti-cellules bêta et anti-insuline à des taux
vibratoire. significativement élevés. Son groupage HLA révèle qu'elle est DR3-DR4.
Elle n'a pas d'antécédent d'obésité familiale, sa mère est la seule
Le cliché du thorax est normal. diabétique connue, elle a un frère de 15 ans et une soeur de 13 ans. Elle
Bilan biologique : est mise sous pompe à insuline et sous antidiabétiques oraux
- Glycémie à jeun = 2,54 g/l, glycémie post-prandiale = 2,82 g/l (sulfamides et biguanides) et deux mois plus tard, elle est équilibrée, en
- Hémoglobine A1c = 9,4 % l'absence d'insuline, par les seules médications orales.
- Absence d'acétonurie
- Créatinémie = 90 mcmol/l
- Electrophorèse des protides normales
- Microalbuminurie = 106 mg/24h 68
- ECBU négatif Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
70
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 7
www.doc-dz.com
4
10
Question à compléments multiples.
QUESTION ANNULEE.
11
Question à complément simple.
Sans commentaire.
12
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 8
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les syndromes suivants, lequel contre-indique Si la prévalence P du diabète sucré est égale à 5 %, quelle
formellement la prescription de biguanides au cours du est la valeur prédictive positive, c'est-à-dire la probabilité du
diabète sucré? diabète sucré pour un sujet dont la glycémie est égale ou
supérieure à X?
A - L'obésité
B - L'insuffisance rénale A - 0,2
C - Le diabète insulino-dépendant B - 0,3
D - L'angor C - 0,4
E - Une neuropathie périphérique D - 0,5
Bonne(s) réponse(s) : B E - 0,6
Bonne(s) réponse(s) : A
B : Est une contre-indication formelle
C : En complément de l'insulinothérapie bien sžr Diabète Non Malades
D : Peut présenter une contre-indication relative car correspond à un état Test + 45 190
d'anoxie cellulaire Test - 5 760
50 950 1000
A - Apport glucidique réduit Si ce même test, avec cette même valeur X était utilisé dans
B - Traitement par un biguanide une population o la prévalence du diabète est deux fois
C - Trois injections quotidiennes d'insuline plus élevée:
D - Traitement par une sulfonylurée
E - Insulinothérapie par pompe portable A - La sensibilité du test serait augmentée
Bonne(s) réponse(s) : B D B - La spécificité du test serait diminuée
C - La valeur prédictive positive serait augmentée
Sans commentaire. D - La valeur prédictive négative serait diminuée
E - Sensibilité et spécificité seraient augmentées
Bonne(s) réponse(s) : C D
A - La paralysie radiale
B - L'atteinte du moteur oculaire commun
C - Les troubles de déglutition
D - L'impuissance sexuelle
E - L'hypotension orthostatique
Bonne(s) réponse(s) : B D E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 9
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Un régime hypocalorique
B - Un sulfamide hypoglycémiant
C - De l'insuline à faible dose
D - De l'insuline à forte dose
E - Un biguanide
Bonne(s) réponse(s) : A
A - ƒchographie
B - Angiographie fluorescéinique
C - Examen de la périphérie rétinienne
D - Scanner
E - Potentiels évoqués visuels
Bonne(s) réponse(s) : A B C
A:
. L'échographie A mesure la longueur axiale du globe oculaire permettant
le calcul de la puissance de l'implant.
. L'échographie B permet l'étude de la rétine si la cataracte empêche la
visibilité du fond d'oeil.
B : L'angiographie à fluoresceïne serait le seul examen à pratiquer chez
un diabétique, si le fond d'oeil le permet. La rétinopathie diabétique doit
être absolument stable avant l'intervention chirurgicale.
C : A la recherche de lésions prédisposantes au décollement de rétine
(palissades, trou, déchirures rétiniennes).
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 10
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Glycosurie
B - Glycémie à jeun
C - Glycémie post prandiale
D - Hyperglycémie provoquée par voie orale
E - Mesure de l'hémoglobine glycosylée AlC
Bonne(s) réponse(s) : D
B et C associés : Dépistage
E : Surveillance sous traitement
A - L'insuffisance hépato-cellulaire
B - L'insuffisance respiratoire chronique
C - L'insuffisance cardiaque congestive
D - L'insuffisance rénale chronique
E - L'insuffisance gonadique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Sans commentaire.
A - 0,13
B - 0,15
C - 0,30
D - 0,50
E - 0,85
Bonne(s) réponse(s) : A
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 11
www.doc-dz.com
1
15 56
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
En cas de syndrome de Conn, il est logique d'utiliser le (ou Indiquez, parmi les paramètres biochimiques suivants celui
les) diurétique(s) suivant(s) : qui évoque l'existence d'un adénome de Conn chez un
A - Chlorthalidone (Hygroton®) hypertendu :
B - Spironolactone (Aldactone®) A - Hypernatrémie
C - Phanurane (Canrénone®) B - Hypokaliémie
D - Furosémide (Lasilix®) C - Acidose métabolique
E - Hydrochlorothiazide (Esidrex®) D - Hyperglycémie
Bonne(s) réponse(s) : B C E - Activité rénine normale dans les veines périphériques
Bonne(s) réponse(s) : B
Il faut utiliser des diurétiques anti-aldostérone.
A E - Thiazidiques. Il s'agit d'une hypokaliémie avec alcalose métabolique.
D - Diurétique de l'anse.
55
108 Question à complément simple.
Question à compléments groupés.
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est
La première constatation d'une réaction positive à l'acétest exacte : L'HTA d'un syndrome de Conn non opéré doit être
chez un diabétique connu : traitée par :
1 - Impose l'injection immédiate de quelques (4 à 8) unités A - Le furosémide
d'insuline ordinaire B - Les thiazidiques
2 - Doit faire interroger le malade sur la nature de son C - Les bêta-bloquants
alimentation dans les 24 heures précédentes D - Les spironolactones
3 - Justifie l'hospitalisation d'urgence E - L'alpha méthyl DOPA
4 - Doit être confirmée par un nouvel examen d'urine Bonne(s) réponse(s) : D
pratiqué 1/2 heure à 1 heure plus tard avant d'entraîner une
décision. Les antialdostérones sont les médicaments les plus adaptés pour traiter
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D la sécrétion excessive d'aldostérone par un adénome de la cortico-
1,2,3,4=E surrénale (syndrome de Conn) ; en règle ils sont donnés avant
Bonne(s) réponse(s) : C l'intervention chirurgicale, permettant de corriger l'hypokalémie et de
prévoir la réussite du traitement chirurgical suivant la normalisation de la
1 - Non, il faut commencer par vérifier s'il y a toujours une cétonurie sur kaliémie.
une urine fraîche (c'est-à-dire une urine nouvellement fabriquée, et non
pas une urine récemment émise !). En effet, il peut s'agir d'une cétose
de jeûne, n'imposant pas de supplément d'insuline ordinaire.
2 - Il faut rechercher une modification de l'alimentation qui aurait pu 109
entraîner une hypoglycémie. En effet celle-ci entraîne également une Question à compléments multiples.
cétonurie, en rapport avec un déficit en glucose intra-cellulaire (comme
dans le cas d'un carence en insuline). Devant une perte de connaissance chez un diabétique traité,
3 - Absolument pas. quel(s) signe(s) clinique(s) est (sont) en faveur d'une
4 - Ce nouvel examen permet, outre la vérification de la présence de la
hypoglycémie ?
cétonurie, également la mesure de la glycosurie pendant cet intervalle de
temps d'une 1/2 heure. A - Signe de Babinski fugace
B - Mydriase bilatérale
C - Crise convulsive
D - Sueurs
23 E - Agitation
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 12
www.doc-dz.com
2
104 57
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Un patient agité et confus arrive aux urgences. On ne connait La natrémie de cette jeune fille pouvait être en relation avec
pas ses antécédents. Il est dyspnéique et cyanosé. La une ou plusieurs perturbations métaboliques connues ou à
gazométrie immédiatement réalisée montre : PaO2 58 mm rechercher. Laquelle ou lesquelles ?
de mercure, PaCO2 65 mm de mercure, pH 7,30 , SaO2 86 A - Hyperprotidémie
%, CO3H : 26 mEq. Il s'agit de : B - Hémoconcentration
A - Acidose respiratoire aiguë C - Hypophosphorémie
B - Effet shunt pur D - Hypertriglycéridémie
C - Acidose respiratoire compensée E - Fuite urinaire du Na+
D - Hypoventilation alvéolaire Bonne(s) réponse(s) : D E
E - Acidose métabolique non compensée
Bonne(s) réponse(s) : A D Il existe au cours de l'acidocétose une fuite urinaire de sodium que l'on
peut apprécier à 10 meq/kg liée en particulier à l'élimination des corps
Tableau d'acidose respiratoire aiguë (hypoxie, hypercapnie non encore cétoniques sous forme de sel de sodium, à la diurèse amniotique. La
corrigée par une élévation des bicarbonates) avec hyperventilation carence en insuline entraîne un dysfonctionnement de la lipoprotéine
alvéolaire (PCO2 + PO2 > 120). lipase avec défaut du catabolisme des VLDL et des chylomicrons avec
possibilité de type I ou V, sérum lactescent, ceci rajoute une composante
de fausse hyponatrémie à cette hyponatrémie avec osmolarité élevée et
donc déshydratation intracellulaire.
13
Question à compléments multiples.
87
Parmi les médicaments éventuellement responsables d'une
Question à compléments multiples.
hyperprolactinémie, on connait :
A - Le Largactil® (chlorpromazine) Les examens pouvant permettre de différencier hyperplasie
B - Le Primperan® (métoclopramide) bilatérale et adénome de Conn sont :
C - Le Parlodel® (bromocriptine) A - Le dosage de l'activité rénine dans le sang des veines
D - Le Dogmatil® sulpiride) surrénales
E - Le Tagamet® (cimétidine) B - Le dosage de l'aldostérone dans le sang des veines
Bonne(s) Réponse(s) : A B D E
surrénales
De nombreux médicaments sont responsables d'une hyperprolactinémie, C - Le test de freination de l'hyperaldostéronisme par du
d'où la nécessité de toujours pratiquer un interrogatoire précis pour soluté salé isotonique
s'enquérir des médicaments absorbés. Le Parlodel® est par contre le D - Le dosage de l'hémoglobine glycosylée
traitement médical de premier choix d'une hyperprolactinémie. E - La scintigraphie surrénalienne au iodo cholestérol
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Une étudiante de 21 ans, en vacances, est amenée aux urgences A, E - Bonne résolution.
inconsciente à 21 heures. Le seul renseignement est qu'elle jouait au B - Phlébographie des veines surrénales.
tennis pendant une grande partie de la journée et se plaignait de C, D - Résolution insuffisante.
nausées. Elle a vomi à plusieurs occasions, s'est plaint de vertiges, puis
est devenue confuse avant de perdre conscience. A l'examen, elle est
confuse mais consciente, avec un bronzage important. Sa pression
artérielle est à 8,5/4 cm Hg avec une fréquence cardiaque à 130/mn. Sa
température est normale. Il existe un pli cutané. Les muqueuses sont
sèches mais les globes oculaires sont souples. La pigmentation est
accrue au niveau des mamelons. Les appareils cardio-vasculaire,
pulmonaire, abdominal et génital sont normaux. Aucune anomalie n'est
retrouvée à l'examen neurologique. L'ECG montre une tachycardie
sinusale avec grandes ondes T. A la numération : Hb = 160 g/l, Ht = 50
%, GB = 12 400 avec 50 % de Iymphocytes, 41 % de polynucléaires
neutrophiles et 9 % d'éosinophiles, radio de thorax normale. Glycémie à
2,5 mmol/l, Na = 120 mmol/l, K = 6,1 mmol/l, bicarbonates = 20 mmol/l.
Il n'y a pas d'antécédents pathologiques connus, ni de prise
thérapeutique. Le diagnostic d'insuffisance surrénale aiguë est évoqué. Il
est demandé des explorations hormonales :
- la cortisolémie est basse
RESIDANAT
- le dosage EN POCHE
de l'ACTH Tome " est
plasmatique I "-élevé.
QCM - QCS 113 By NADJI 85
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 13
www.doc-dz.com
1
60 55
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Dans le diabète sucré non insulino-dépendant pléthorique il Concernant les comas métaboliques du diabète :
est faux que : A - Le coma céto-acidosique s'installe généralement en
A - La pléthore est due au diabète quelques minutes
B - Le diabète est souvent une conséquence de la B - Dans le coma hyperosmolaire la déshydratation est à
surcharge pondérale prédominance cellulaire
C - L'insulinosécrétion est souvent augmentée en valeur C - Dans le coma céto-acidosique, la kaliémie a tendance
absolue à augmenter sous l'influence de l'insulinothérapie
D - La mise en route du traitement doit commencer par un D - Dans le coma céto-acidosique, la décroissance de la
régime hypocalorique fréquence respiratoire est grossièrement correlée à celle de
E - La mise en route du traitement doit commencer par les l'acidose
sulfamides hypoglycémiants E - Dans le coma hyperosmolaire, le pH sanguin est
Bonne(s) réponse(s) : A E toujours normal
Bonne(s) réponse(s) : B D
A - L'obésité est la cause et non la conséquence du diabète mais il est
vrai que l'hyperinsulinémie empêche l'amaigrissement ( traitement par A - Non, il survient progressivement, en quelques heures ou quelques
sulfamides ou insuline). jours. Par définition, I'hyperosmolarité est le reflet d'une déshydratation
B - L'obésité entraîne une insulino résistance, nécessitant une sécrétion intra-cellulaire. Cependant la déshydratation atteint les deux secteurs,
accrue d'insuline et démasquant donc les patients incapables intra et extra vasculaires.
d'augmenter leur insulinémie. C - Non, la kaliémie est artificiellement majorée par l'acidose. En fait, la
C - Voir réponse B. déplétion potassique est importante et est encore aggravée par
D E - Les sulfamides hypoglycémiants ne sont introduits qu'après échec l'insulinothérapie qui fait rentrer le potassium dans les cellules
ou contre-indication D - La fréquence respiratoire est proportionnelle à la sévérité de
du régime seul puis associés aux biguanides. l'acidose, sauf dans les cas extrême où l'acidose est majeure,
responsable d'une dépression respiratoire métabolique.
61
Question à compléments multiples. 22
Question à complément simple.
Au cours du diabète non insulino-dépendant traité :
A - L'autosurveillance glycémique est indispensable D'après les recommandations de l'organisation Mondiale de
B - Le poids est un élément de surveillance capital la Santé en 1980, on porte le diagnostic de diabète lorsque
C - Les sulfamides hypoglycémiants sont contre-indiqués la glycémie à jeun, mesurée sur du plasma veineux, est
formellement en cas d'insuffisance respiratoire trouvée au moins à deux reprises égale ou supérieure à :
D - Les biguanides agissent essentiellement en faisant A - 4,5 mmol/l (0,80 g/l)
sécréter de l'insuline B - 5,6 mmol/l (1 g/l)
E - Les biguanides sont contre-indiqués en cas C - 6,7 mmol ( 1, 20 g/l)
d'insuffisance hépatique D - 7,2 mmol/l (1,30 g/l)
Bonne(s) réponse(s) : B E E - 7,8 mmol/l (1,40 g/l)
Bonne(s) réponse(s) : E
C - Ce sont les biguanides qui sont contre-indiqués en cas
d'insuffisance rénale en raison d'un risque d'acidose lactique lors d'une Il existe une différence de 0,2 g/l (1,1 mm/l) entre le plasma veineux et le
anoxie tissulaire. sang total. (Le dosage sur plasma veineux étant supérieur).
D - C'est le cas des sulfamides hypoglycémiants, et non des biguanides.
Les biguanides diminuent l'absorption digestive du glucose, la
néoglucogénèse hépatique, et, augmente l'utilisation périphérique du
glucose. 106
C - Là encore, à cause du risque d'acidose lactique.
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 14
www.doc-dz.com
2
110 47
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
Le bon équilibre d'un diabète traité par l'insuline s'apprécie HTA et diabète peuvent être associés en cas de :
sur : A - Acromégalie
1 - Hémoglobine glycosylée normale B - Adénome thyroïdien toxique
2 - Absence de cétonurie C - Phéochromocytome
3 - Cycle glycémique normal D - Syndrome de Turner
4 - Chiffre normal de C peptide urinaire. E - Syndrome de Cushing
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A A. Le diabète est lié surtout à une insulinorésistance et l'HTA à
l'hypervolémie circulante.
Le taux de C-peptide sanguin est bas en cas de diabète, par carence C. Les catécholamines induisent l'HTA et un diabète :
insulinique. a) par augmentation du débit glucosé hépatique par stimulation de la
glycogénolyse hépatique (abéta2), du glucose par les muscles (béta2)
c) pas stimulation de la glycogénolyse musculaire (béta2) et de la
lipolyse (béta1)
20 d) par inhibition de la sécrétion d'insuline et stimulation de la sécrétion de
glucagon.
Question à compléments multiples. E. Le cortisol stimule la production hépatique de glucose et induit une
insulinorésistance périphérique ; son action minéralocorticoïde et
Le diabète insipide par carence en ADH se caractérise par : favorisant la sécrétion d'angiotensinogène pourrait expliquer l'HTA.
A - Un test de restriction hydrique négatif D. Le syndrome de Turner fait partie des nombreux syndromes
B - Une réponse positive à la pitressine génétiques causes de diabètes secondaires ; l'hypertension artérielle est
C - Une élévation de la densité urinaire après restriction fréquente avec ou sans coarctation.
hydrique B. L'intolérance aux hydrates de carbone est plus fréquente que le
diabète vrai dont l'incidence est de 2 ou 3 % lors de la thyrotoxicose.
D - Une hyponatrémie en cas de décompensation L'hyperthyroïdie aggrave le diabète pré-existant, en raison de l'élévation
E - Une hyperosmolarité plasmatique en cas de réduction de l'absorption glucosée et du raccourcissement de la demi-vie
des boissons plasmatique de l'insuline. L'hyperthyroïdie entraîne une HTA systolique.
Bonne(s) réponse(s) : A B E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 15
www.doc-dz.com
3
98 54
Question à complément simple. Question à complément simple.
Un diabète peut être secondaire aux maladies Quelle est la proposition, parmi les suivantes, qui permet de
endocriniennes suivantes, sauf une. Indiquez laquelle ? dire avec certitude qu'un sujet a un diabète sucré ?
A - Acromégalie A - Présence d'une glycosurie
B - Phéochromocytome B - Présence d'une cétonurie
C - Syndrome de Conn C - Glycémie a jeun à 1,30 g/l (7,22 mmol/l)
D - Syndrome de Cushing D - Glycémie a jeun à 1,20 g/l (6,67 mmol/l) s'élevant à
E - Adénome chromophobe de l'hypophyse 1,80 g/l (10 mmol/l) une heure après l'absorption de 75 g de
Bonne(s) réponse(s) : E glucose
E - Glycémie à jeun à 1,20 g/l (6,67 mmol/l) s'élevant a
Cf commentaire [207] 2,20 g/l (11,67 mmol/l) deux heures après l'absorption orale
de 75 g de glucose
Bonne(s) réponse(s) : E
109 On parle de diabète si par la technique à la glucose oxydase sur plasma
Question à complément simple. veineux on obtient deux glycémies à jeun > 7,7 mmoles/l ou si lors de
l'HGPO, la glycémie à jeun est < 7 mmole/l mais > à 11 mmoles/l à la
Dans les propositions suivantes concernant le diabète deuxième heure.
insipide vrai, toutes les propositions sont exactes, sauf une. L'intolérance aux hydrates de carbone est définie par une glycémie entre
Laquelle ? 7,7 et 11 mmoles/l à la deuxième heure de l'HGPO.
A - L'osmolalité urinaire est inférieure à l'osmolalité
plasmatique
B - Les urines sont hypodenses avec une clairance de l'eau 98
libre positive Question à compléments multiples.
C - L'epreuve de restriction hydrique est bien supportée
D - L'épreuve à la post-hypophyse est positive A propos des complications dégénératives du diabète sucré,
(concentration urinaire) il est exact que :
E - Il peut survenir après un traumatisme crânien A - Le mal perforant plantaire du diabète est très
Bonne(s) réponse(s) : C
douloureux
Evident. B - La survenue d'altérations du fond d'oeil est sans
rapport avec l'équilibre du diabète
C - La nécrose papillaire témoigne d'une néphropathie
interstitielle très sévère
44 D - Les accidents cardiaques des diabétiques sont souvent
Question à complément simple. coronariens
E - L'éjaculation rétrograde est une complication
Le moyen le plus adapté pour le diagnostic entre diabète neurovégétative classique du diabète
insipide par lésion hypothalamo-hypophysaire et potomanie Bonne(s) réponse(s) : D E
ancienne est :
A - La mesure de la clairance de l'eau libre Les maux perforants plantaires comme l'ostéoarthropathie diabétique
sont insensibles.
B - Le test à la nicotine La survenue de la microangiopathie diabétique est bien corrélée à
C - Le dosage de l'ADH l'équilibre glycémique.
D - L'epreuve de déconditionnement L'éjaculation rétrograde est liée à une atteinte sympathique du sphincter
E - Le test au Minirin (1 di amino 8 D arginine interne.
vasopressine) La nécrose papillaire est la séquestration ischémique en règle de papille
Bonne(s) réponse(s) : D rénale en aval de la jonction cortico-médullaire ; elle est associée dans la
moitié des cas à une glomérulosclérose, et est favorisée par l'infection,
La potomanie suscite après un certain temps d'évolution un diabète l'ischémie rénale et l'obstruction.
insipide induit par mise au repos de l'appareil neurohypophysaire sous
l'effet d'une hypotonie plasmatique.
Le principe de l'épreuve de déconditionnement est l'emploi initial
d'extraits post-hypophysaires et la substitution progressive de placébo : 78
si la polyurie disparaît, le diagnostic de potomanie est posé ; si la Question à complément simple.
polyurie ne se modifie pas du tout, il s'agit d'un diabète insipide
organique vrai ; si la polyurie s'améliore incomplètement, il peut s'agir
d'un diabète insipide vrai partiel ou avec composante de potomanie. Quelle est la variété la plus fréquente du diabète sucré :
A - Diabète non insulino-dépendant de l'obèse
B - Hémochromatose
C - Diabète insulino-dépendant
22 D - Diabète secondaire à une endocrinopathie extra-
Question à complément simple. pancréatique (acromégalie, cushing - etc...)
E - Diabète secondaire à une pancréatite calcifiante
Chez le diabétique, sans autre facteur de risque vasculaire Bonne(s) réponse(s) : A
que son diabète la localisation la plus fréquente de la
A - L'obésité est présente dans 60 à 80% des diabètes non insulino-
maladie artérielle est : dépendants.
A - Aortique C - Représente 15% des diabétiques en France.
B - Fémorale profonde
C - Fémorale superficielle
D - Jambière
E - Coronarienne
Bonne(s) réponse(s) : E
Cf commentaire [237]
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 116 By NADJI 85
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 16
www.doc-dz.com
4
19 29
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Concernant le diabète non insulino-dépendant : Parmi les antigènes du groupe HLA suivants, quel est celui
A - Le Glutril® est un sulfamide hypoglycémiant (ou quels sont ceux) qui prédispose(nt) au diabète
B - L'acidose lactique est une complication du traitement insulinodépendant :
par les sulfamides hypoglycémiants A-B7
C - Le Glucophage retard® n'entraîne pas d'accidents B-B8
hypoglycémiques C - B 14
D - L'association sulfamide hypoglycémiant-biguanide est D - DR 2
contre-indiquée E - DR 4
E - La grossesse contre-indique l'usage des antidiabétiques Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : A C E
95 % des sujets diabétiques de type I sont HLA DR3 ou DR4.
A - Action intermédiaire (12 heures). L'association HLA B8 est liée à l'association DR3 et HLA B8.
B - Complication des biguanides.
C - Les biguanides ne jouent pas sur l'insulinosécrétion.
D - Association parfois proscrite si échec d'une monothérapie.
E - Tératogènes chez l'animal. 23
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 17
www.doc-dz.com
5
7 75
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les pertubations (hormonales, métaboliques, Dans l'interprétation de l'H.G.P.O, quel chiffre de glycémie
enzymatiques) suivantes, laquelle (lesquelles) jou(en)t un du plasma veineux retenez-vous 2 heures après l'ingestion
rôle dans l'hyperglycémie du diabète non encore traité ? de glucose pour affirmer le diagnostic de diabète ?
A - Un déficit absolu ou relatif en insuline A - 7,30 mmol/l
B - Une moindre efficacité de l'insuline B - 9,40 mmol/l
C - Un déficit absolu ou relatif en acylcarnitine transferase C - 10 mmol/l
hépatique D - 11,50 mmol/l
D - Une augmentation de la néo glucogénèse E - Aucune des valeurs précités
E - Une augmentation de la production glucosée hépatique Bonne(s) Réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Valeur de l'OMS est supérieure ou égale à 11 mmol/I.
A - Surtout dans le diabète de type I.
B - Insulinorésistance.
D, E - Anomalies clairement démontrées dans le diabète de type II.
78
Question à complément simple.
9 Sur laquelle des propositions suivantes, le diagnostic de
Question à compléments multiples. diabète sucré est-il affirmé ?
A - Les seules données cliniques
Un diabète peut être secondaire à : B - L'existence d'une glycosurie
A - Un phéochromocytome C - L'existence d'une cétonurie
B - Une hyperparathyroïdie D - La notion d'une hyperglycémie à jeun constatée à 3
C - Une insuffisance surrénale reprises
D - Une acromégalie E - Aucune de ces 4 propositions. Il est nécessaire de
E - Un syndrome de Cushing réaliser une HGPO
Bonne(s) réponse(s) : A D E Bonne(s) Réponse(s) : D
A - Lié à l'accès de catécholamines, hormones hyperglycémiantes. Les critères OMS permettant de porter le diagnostic de diabète sucré
B - L'hyperparathyroïdie n'est pas associé au diabète. Cependant un sont :
hyperinsulinisme secondaire à l'hypercalcémie peut s'observer chez ces - glycémie à jeun supérieure ou égale à 7,7 mmol/l (1,4 g/l) ou post
patients. prandiale supérieure ou égale 11,1 mol/l (2 g/l) sur plasma veineux.
D - S'accompagne dans 60 à 70 % des cas d'un trouble de la tolérance
glucidique et dans 6 à 25 % des cas d'un diabète. Un homme de 24 ans sans antécédents familiaux ou personnels
Références : Diabetes Mellitus par H. Rifkin chez Elsevier. particuliers vous est adressé pour un amaigrissement de 8 kg en 3 mois.
L'interrogatoire met en évidence :
- un syndrome polyuro-polydipsique installé depuis 3 semaines
- une asthénie physique sans anorexie
4 - des vomissements alimentaires depuis 48 heures.
Question à compléments multiples. L'examen somatique retrouve :
- un poids de 59 kgs pour une taille de 1,77 m
Quel est (quels sont) le(s) facteur(s) de risque - une TA à 12/7 cm de Hg aux deux bras
- un état d'hydratation correct alors que l'examen systématique se révèle
cardiovasculaire fréquemment associé(s) au diabète non par ailleurs tout à fait normal.
insulinodépendant ? L'enquête alimentaire objective des apports spontanés à 3120 Kcal/jour
A - L'obésité dont 390 g de glucides, 120 g de lipides et 120 g de protéines.
B - La goutte Les premiers examens biologiques fournissent les éléments suivants :
C - Le stress - glycosurie au clinitest à + + + +
D - L'HTA - glycosurie des 24 heures à 130 g soit 990 mM
E - L'hyperlipidémie - glycémies à jeûn des trois jours précédents : 2,27 g/l soit 12,5 mM/l,
Bonne(s) réponse(s) : A C D E 2,94 g/l soit 16,1 mM/l, 1,76 g/l soit 9,7 mM/l
- acétonurie a l'Acétest à + +.
B - N'est pas un facteur de risque cardio-vasculaire bien que souvent
présent chez le DNID en surpoids.
79
Question à complément simple.
5
Question à compléments multiples. Une des propositions suivantes est en faveur du caractère
insulinodépendant de ce diabète : laquelle ?
Indiquer les autres facteurs étio-pathogéniques susceptibles A - L'absence d'antécédents infectieux récents
de jouer un rôle dans l'apparition d'un diabète non insulino- B - L'importance des valeurs glycémiques
dépendant : C - L'importance de la glycosurie
A - L'obésité D - L'absence de déshydratation massive
B - Une prédisposition héréditaire liée au système HLA E - La présence de corps cétoniques dans les urines
C - Des mécanismes auto-immuns Bonne(s) Réponse(s) : E
D - Certains virus
E - Un déficit en glucose 6 phosphatase Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : A
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 18
www.doc-dz.com
6
57 60
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les facteurs suivants, le(s)quel(s) est(sont) Pour rééquilibrer ce diabète, vous allez conseiller à ce
susceptible(s) d'avoir joué un rôle dans la montée récente du malade :
diabète ? A - Un régime pratiquement sans glucides
A - Facteurs psychologiques liés à la retraite B - Un régime hypocalorique global
B - Diminution de l'activité physique C - La reprise progression d'un exercice physique adapté
C - Relâchement du régime alimentaire D - Une augmentation des doses d'hypoglycémiants oraux
D - Prise de poids survenue depuis 1 an E - Un passage à l'insulinothérapie
E - Traitement hypotenseur Bonne(s) Réponse(s) : B C
Bonne(s) Réponse(s) : A B C D
Le régime et l'exercice physique sont les bases du traitement du DNID.
Le Catapressan®, ainsi que les autres antihypertenseurs centraux, ne
modifie pas l'équilibre glycémique, au contraire des diurétiques (Lasilix®-
thiazidiques). Les béta-bloquants ne déséquilibrent pas un diabète mais
doivent être employés avec prudence (béta-bloquants cardiosélectifs) 61
car ils masquent les signes d'hypoglycémie. Question à compléments multiples.
Une femme de 75 ans, traitée depuis deux ans pour un diabète, est
Pour surveiller dans l'avenir l'équilibre de son diabète, vous
retrouvée chez elle à midi par sa fille qui l'avait quittée à 8 h, avant qu'elle
prenne son petit déjeuner, mais après avoir pris ses médicaments lui conseillez de :
habituels et une dragée de Trinitrine®, car elle ne se sentait pas très A - Ne rien changer à ce qu'il faisait
bien. Le médecin appelé fait le diagnostic de coma hypoglycémique et B - Lors des contrôles glycémiques, faire en pus une
pratique une injection intraveineuse de sérum-glucosé qui réveille glycémie post-prandiale
aussitôt la malade. Celle-ci continue son traitement habituel mais C - Doser tous les 3 à 6 mois l'hémoglobine A1C
s'alimente légèrement. D - Faire tous les ans une hyperglycémie provoquée par
L'interrogatoire nous apprend que le malaise a dû survenir de façon voie orale
assez brutale sans aucun prodrome classique habituel : pas de
palpitation, pas de transpiration, mais chute relativement brutale dans sa
E - Faire tous les ans un dosage d'anticorps anti-insuline
Bonne(s) Réponse(s) : B C
cuisine.
Le lendemain matin, à 8 h, le médecin est rappelé pour récidive du coma
Il faut aussi conseiller au patient de surveiller ses glycémies capillaires.
et il adresse la malade à l'hôpital. A l'arrivée, un bilan d'urgence est
pratiqué qui montre une glycémie à 1,6 mmol/l, une urée à 14 mmol/l,
une creatininémie à 200 mmol/l. Le bilan neurologique et vasculaire est
strictement normal, en dehors d'une hypertension artérielle à 16/9. La
malade est aussitôt traitée par sérum-glucosé et reprend très rapidement 6
conscience. Question à compléments multiples.
Il s'agit d'une femme de 86 kgs pour 1m63 qui présente son ordonnance
habituelle et celle-ci comporte : L'argument (les arguments) suivant(s) permet(tent) d'affirmer
- un régime hypocalorique hypoglucidique mal suivi. le diagnostic de diabète chez ce patient :
- Avlocardyl® 40 : 2/jour. A - La glycémie à jeun est à deux reprises à 7,80 mmol/l
- Daonil® : 1 comprimé le matin, midi et soir, de prescription récente
- Catapressan® : 1 comprimé et demi par jour
B - Il est obèse
- digitaliques : 5 Jours par semaine. C - Il est obèse donc en hypo insulinisme
Le diagnostic de son médecin traitant était celui de diabète non D - Il est obèse donc il a probablement une pancréatite
insulinodépendant chez une obèse avec hypertension artérielle chronique
relativement importante associée à une coronarite et à une insuffisance E - La glycémie à 30 mn lors de l'HGPO est supérieure à
cardiaque modérée. 11 mmol/l
Bonne(s) réponse(s) : A
Sans commentaire.
58
Question à compléments multiples. Le bilan biologique systématique d'un homme de 55 ans, pesant 91 kg
pour 170 cm et dont l'examen clinique est normal, met en évidence une
Pour faire le point du diabète de ce malade, il est utile de glycémie à jeun dans le plasma veineux de 7,80 mmol/l (chiffre confirmé
par un second examen dans les mêmes conditions). L'épreuve
demander :
d'hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), faite avec 75 g de
A - Un dosage d'insuline et de C-peptide glucose dilués dans 350 ml d'eau, donne les résultats suivants :
B - Un fond d'oeil - au temps O = 7,90 mmol à
C - Une recherche de protéinurie - à 30 minutes = 13,70 mmol/l
D - Une urographie intraveineuse - à 60 minutes = 12,50 mmol/l
E - Un dosage de cortisol et d'ACTH - à 90 minutes = 12,30 mmol/l
Bonne(s) Réponse(s) : A B C - à 120 minutes = 11,50 mmol/l.
Entre chaque prélèvement sanguin réalisé avec une nouvelle aiguille, le
B C - Sont effectués dans le cadre de la surveillance des complications sujet est allé à son domicile, situé à 300 mètres du laboratoire. Le
du diabète. Peptide C à jeun est de 1,50 nmol/l et de 2,60 nmol/laprès stimulation
A - Dosage apportant peu de renseignements, car il ne présente pas de par le glucagon (valeurs normales : 0,6 nmoI/I à jeun et 1,50 nmol/l après
signes de carence en insuline = réponse litigieuse. stimulation).
La cholestérolémie est de 7 mmol/l, la triglycéridémie de 2,50 mmol/l
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 19
www.doc-dz.com
7
7 6
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Il s'agit d'un diabète : Après lecture de cette observation, quelle est l'étiologie
A - Insulino-dépendant probable de ce diabète qui a débuté dans l'enfance ? Une
B - Non insulino-dépendant seule des propositions suivantes est exacte. Laquelle ?
C - Dont le diagnostic ne peut être affirmé qu'après HGPO A - Diabète gestationnel
D - Avec insulinorésistance B - Diabète de type II, non insulino-dépendant, à début
E - Dont le diagnostic ne peut être affirmé qu'après dosage précoce (type M.O.D.Y.), devenu rapidement insulino-
du peptide C requérant
Bonne(s) réponse(s) : B D C - Diabète de type I, juvénile, insulinoprive et insulino-
dépendant
Sans commentaire. D - Diabète nutritionnel, par malnutrition au cours de la
première enfance
E - Diabète endocrinien, d'origine hypophysaire ou
8 surrénalienne
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à complément simple.
A - Le diabète gestationnel survient chez la mère durant la grossesse.
A partir de quel chiffre de glycémie du plasma veineux dans B - Le diabète "M.O.D.Y." survient plus tard et n'est pas insulino-
l'épreuve d'HGPO à 120 minutes peut-on affirmer le dépendant d'emblée.
diagnostic de diabète ? C - Tableau typique.
A - 7 mmol/l D - Ne donne pas un diabète d'emblée insulino-dépendant.
B - 8 mmol/l E - Habituellement non insulino-dépendant et tableau différent.
C - 9 mmol/l
Une jeune femme de 26 ans, d'origine française, est atteinte d'un diabète
D - 11 mmol/l sucré depuis l'âge de 5 ans. Le diabète a été révélé par une céto-acidose
E - 13 mmol/l et depuis elle est insulino-traitée. La malade a été réglée à l'âge de 14
Bonne(s) réponse(s) : D ans et depuis elle conserve des cycles réguliers. Elle ne se connaît pas
d'antécédents familiaux de diabète. Elle poursuit depuis de nombreuses
Sans commentaire. années la même insulinothérapie. Elle fait chaque matin, avant le petit
déjeuner, toujours la même dose d'insuline, soit une injection sous-
cutanée de 40 unités d'une insuline lente au zinc. Elle change chaque
jour le lieu d'injection de l'insuline : cuisse, abdomen et bras
56 Le matin, la glycémie à jeun est voisine de 2 g/l (11,12 mmol/l). Elle a
Question à compléments multiples. parfois des hypoglycémies en fin de matinée, qu'elle perçoit bien et
qu'elle corrige par absorption de sucre. Elle a une activité physique
variable d'un matin à l'autre. Elle pèse 54 kg pour une taille de 1 m 65.
Les manifestations abdominales de cette jeune fille
Elle a réduit son apport glucidique à 130 g/j pour éviter d'être
pouvaient correspondre à un syndrome pseudo- glycosurique. Elle prend uniquement du fromage lors de ses collations ;
appendiculaire en relation avec la décompensation du midi et soir, l'apport est riche en viande et en oeufs. A l'examen, la TA
diabète sucré. Parmi les signes suivants, quel est celui ou est à 16/10 en position debout et couchée, les pouls périphériques sont
quels sont ceux qui ne pouvai(en)t pas être en rapport avec bien perçus, les réflexes achilléens sont absents, il n'y a pas de trouble
l'appendicite aiguë ? du rythme cardiaque, le transit digestif est normal. Au fond d'oeil il existe
A - Soif antérieure à l'épisode aigu quelques microanévrysmes et des exsudats ponctués ; l'acuité visuelle
B - Douleurs abdominales est normale. Vue récemment par un diabétologue, il a été demandé les
explorations biologiques suivantes :
C - Vomissements
- présence d'une microalbuminurie à 150 mg/l
D - Hyperthermie modérée - taux d'hémoglobine glycosée HbAl à 13 % (N : 5 à 8)
E - Dyspnée - créatinine plasmatique à 10 mg/l
Bonne(s) réponse(s) : A E - cholestérol à 2,80 g/l
- triglycérides à 2,50 g/l
A. Par déshydratation. Cette jeune femme est adressée en hospitalisation car, mariée depuis
D. Provoquée par l'acidose lors de cette décompensation diabétique. peu, elle désire une grossesse. Elle n'est pas inscrite à une association
de diabétiques et n'a jamais mesuré sa glycémie sur sang capillaire au
moyen d'une bandelette hémoréactive. Elle n'a pas actuellement de
moyen contraceptif.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 20
www.doc-dz.com
8
7 49
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
50
Question à complément simple.
8
Question à complément simple. Quelle est l'épreuve qui permet d'apprécier l'origine
néphrogénique du diabète insipide ?
Que pensez-vous de ce diabète et de son évolution ? Une A - Test de la restriction hydrique
seule des propositions suivantes est exacte. Laquelle ? B - Test à la nicotine
A - Il s'agit d'un vrai diabète instable C - Test à l'éthanol
B - Il existe une neuropathie végétative D - Epreuve de surcharge salée
C - Il existe une rétinopathie proliférante E - Test à la post hypophyse ou LVP
D - Il existe une glomérulopathie diabétique de type Bonne(s) réponse(s) : E
Kimmelstiel-Wilson
E - Il existe une hypertension artérielle A - Ne permet pas de différencier un diabète insipide central et
Bonne(s) réponse(s) : E néphrogénique.
B - Stimule l'ADH (test de Cortes et Ganod) et réduit la diurèse
A, B - Pas d'arguments dans l'observation. (diagnostic différentiel avec la potomanie).
C - Le fond d'oeil montre quelques anomalies pouvant au plus C - Inhibe l'ADH : utilisé dans le syndrome de sécrétion inapproprié
correspondre à une rétinopathie non-proliférante. d'ADH.
D - Glomérulopathie à forme nodulaire s'observant à un stade de lésions D - Augmente l'osmolarité plasmatique et donc l'osmolarité urinaire chez
diffuses avancées. le sujet normal.
E - HTA à traiter impérativement chez une diabétique présentant un E - Négativation de la clairance de l'eau libre dans le diabète insipide
début de rétinopathie et néphropathie. central, pas d'effet dans le diabète insipide néphrogénique.
47 51
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Quel(s) est (sont) I'(les) examen(s) en faveur d'un diabète Les étiologies possibles d'un diabète insipide central
insipide ? comportent :
A - Densité urinaire inférieure à 1005 A - Lupus
B - Glycosurie : 200 g/24h B - Sarcoïdose
C - Calcémie 130 mg - Calciurie très élevée C - Histiocytose
D - Natriurèse inférieure à 20 mEq/24h D - Syndrome de Kallmann de Morsier
E - Diurèse des 24 heures supérieure à 3 litres E - Cranio-pharyngiome
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : B C E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 21
www.doc-dz.com
9
57
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 22
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à complément simple.
A la suite d'une chute de cheval, une jeune femme présente Parmi ces paramètres, quel est celui qui vous manque pour
un traumatisme crânio-facial sans perte de connaissance calculer la spécificité d'un test de dépistage, si vous
avec impact au niveau du menton. L'examen neurologique connaissez le nombre de faux positifs obtenus avec ce test?
est normal. On trouve une limitation d'ouverture buccale et
un trouble d'articulé dentaire avec contact molaire prématuré A - Nombre de faux négatifs
droit. De quelle fracture peut-il s'agir? B - Prévalence de la maladie
C - Effectif total de l'échantillon
A - Fracture de l'apophyse coronoïde de la mandibule D - Nombre de vrais négatifs
B - Fracture de l'arcade zygomatique E - Nombre de vrais positifs
C - Fracture de l'étage antérieur de la base du crâne Bonne(s) réponse(s) : D
D - Fracture mandibulaire de la région symphysaire
E - Fracture du condyle mandibulaire droit IR : 4/88.
Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.
A - L'ampicilline
B - Les aminosides
C - L'érythromycine
D - La rifampicine
E - Les quinolones
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 23
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
A - Insulinothérapie
B - Mydriase bilatérale
C - Crise convulsive
D - Sueurs
E - Agitation
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 24
www.doc-dz.com
1
54 70
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
30
113
Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Au cours d'une hypertension artérielle (180-120 mmHg) le
Pour le traitement d'un phéochromocytome malin inopérable,
diagnostic de phéochromocytome est suggéré par la
il est inutile de recourrir à :
constatation de :
A - Radiothérapie
A - Accès sudoraux
B - Traitement par alpha-méthylparatyrosine
B - Crampes musculaires
C - Traitement par corticostéroïdes
C - Hypotension orthostatique
D - Chimiothérapie antimitotique
D - Souffle épigastrique
E - Taches cutanées café au lait E - Traitement par bêta-bloquants
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Bonne(s) réponse(s) : A C E
B - Inhibe la synthèse des catécholamines, en bloquant l'hydroxylation de
B - Evocatrice d'hyperaldostéronisme primaire.
la tyrosine en Dopa, à la dose de 1 à 4 g par jour
C - En rapport avec l'hypovolémie; très évocatrice de phéochromocytome
E - A ne donner qu'après administration d'alpha-bloquant car il y a un
chez un hypertendu non traité.
risque de crise hypertensive, cela, par bloquage de la vasodilatation
D - Evocateur d'HTA rénovasculaire.
médiée par les récepteurs béta Les bétabloquants sont utiles contre les
E - La neurofibromatose de Recklinghausen touche 5% des sujets
troubles du rythme et la tachycardie.
porteurs de phéochromocytome.
10 97
Question à complément simple. Question à complément simple.
Le syndrome de Sipple est l'association d'un Parmi les éléments biologiques suivants concernant le
phéochromocytome avec : phéochromocytome, tous sont vrais, sauf un : Lequel ?
A - Elévation du taux de l'AVM (acide vanyl mandélique)
A - Une tumeur du corpuscule carotidien
urinaire
B - Un cancer médullaire de la thyroïde
B - Mauvaise tolérance glucidique avec hyperinsulinisme
C - Un insulinome pancréatique
C - Elévation du taux de l'hématrocrite correspondant à
D - Une neurofibromatose
une pseudopolyglobulie
E - Un adénome antéhypophysaire
Bonne(s) réponse(s) : B D - Possibilité d'hypercalcémie (polyadénomatose)
E - Possibilité d'hypokaliémie
B - Ou néoplasie endocrinienne multiple de type II, il associe : Bonne(s) réponse(s) : B
- phéochromocytome
- cancer médullaire de la thyroïde L'hyperglycémie est possible au cours des phéochromocytomes, mais
- hyperparathyroïdie dans 50% des cas. elle s'associe à une insulinémie normale ou basse (inhibition de la
sécrétion d'insuline par les catécholamines).
NB: L'hypokaliémie n'est pas de règle mais est possible.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 25
www.doc-dz.com
2
60 33
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Une hypertension artérielle paroxystique est d'autant plus Au cours d'une poussée de phéochromocytome on peut
évocatrice d'un phéochromocytome que les poussées constater :
s'accompagnent : A - Une bradycardie sinusale
A - D'une sensation de malaise intense B - Une diarrhée motrice
B - De sueurs profuses C - Une vasodilatation périphérique
C - De troubles vasomoteurs en particulier au niveau du D - Un ralentissement psychomoteur
visage E - Aucun de ces signes
D - D'une bradycardie Bonne(s) réponse(s) : E
E - De céphalées
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Sans commentaire.
86
117 Question à complément simple.
Question à compléments multiples.
En présence d'une hypertension artérielle, il faut penser à la
Indiquez, parmi les suivants, le(s) élément(s) permettant possibilité d'un phéochromocytome dans toutes les
d'affirmer formellement la malignité d'un phéochromocytome circonstances suivantes, sauf une, laquelle ?
: A - Une hypertension artérielle associée à des taches
A - Existence de plusieurs localisations au niveau cutanées "café au lait"
d'organes chromaffines B - Une hypertension permanente avec paroxysmes
B - Présence de tumeurs endocriniennes multiples hypertensifs
C - Hypervascularisation anarchique à l'artériographie C - Une hypertension artérielle avec hypokaliémie et
D - Anomalies cytonucléaires à l'histologie alcalose métabolique
E - Métastases à distance des zones chromaffines D - Une hypertension artérielle avec accès de céphalées et
Bonne(s) réponse(s) : E de sueurs
E - Une hypertension artérielle avec accès d'hypotension
Les données histologiques n'ont pas de valeur formelle. artérielle orthostatique
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 26
www.doc-dz.com
3
3 7
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) de malignité d'un Parmi les éléments suivants du tableau clinique indiquez
phéochromocytome ? celui(ceux) qui est(sont) particulièrement évocateur(s) du
A - L'examen anapath extemporané de la surrénale phéochromocytome ?
B - L'examen anapath définitif de la surrénale A - Jeune âge de la malade
C - Une deuxième localisation surrénalienne B - Céphalées violentes
D - Une localisation ganglionnaire C - Accès de faiblesse musculaire des membres inférieurs
E - Une localisation hépatique D - Phénomènes de sudation abondante et généralisée
Bonne(s) réponse(s) : E E - Accès de vertiges
Bonne(s) Réponse(s) : B D
C - Peut correspondre à une localisation multiple d'une
phéochromocytome bénin. Ces crises typiques sont présentes dans 30 à 50 % des cas. Le jeune
D - Peut correspondre à une localisation ectopique (paragangliome). âge du malade est évocateur, mais peut-on dire que c'est un élément
E - Le seul critère est la présence de métastase dans un tissu où il n'y a particulièrement évocateur
pas de tissu sympathique.
Référence : Abrégé d'Endocrinologie par J. Hazard chez Masson. Une femme de 30 ans est hospitalisée en raison de la survenue de
malaises répétés associant céphalées avec vertiges, des douleurs
violentes, abdominales et thoraciques, des crampes musculaires. Ces
malaises durent quelques minutes, s'accompagnent de sueurs
112 abondantes, de pâleur généralisée, et s'atténuent progressivement. La
Question à compléments multiples. mesure de la pression artérielle au cours d'un malaise retrouve des
chiffres à 250/130 alors que la pression est à 130/70 en dehors des
malaises. Le diagnostic de phéochromocytome est évoqué.
Lors de l'interrogatoire d'un sujet hypertendu, quel(s) est
(sont) le(s) signe(s) qui oriente(nt) vers un diagnostic de
phéochromocytome ?
A - Céphalées 10
B - Polyurie Question à complément simple.
C - Crises sudorales
D - Palpitations Les examens effectués ont précisé qu'il s'agissait d'un
E - Crampes musculaires phéochromocytome de l'organe de Zuckerkandi. Où se
Bonne(s) réponse(s) : A C D
trouve-t-il situé ?
Sans commentaire. A - Dans la région pré-coccygienne
B - Au niveau du pédicule rénal
C - Au niveau de la terminaison aortique
D - Dans le médiastin postérieur
11 E - Au niveau de la bifurcation carotidienne
Question à complément simple. Bonne(s) Réponse(s) : C
Sans commentaire
Au cours d'une hypertension artérielle paroxystique liée à un
phéochromocytome le sujet se plaint des symptômes
suivants, sauf un. Lequel ?
A - Céphalées 11
B - Sudations Question à compléments multiples.
C - Palpitations
D - Douleurs abdominales Vous recherchez une atteinte associée. Parmi les suivantes,
E - Diarrhée quelles sont les 2 qui sont fréquemment associées au
Bonne(s) réponse(s) : E
phéochromocytome ?
Sans commentaire. A - Adénome hépatique
B - Adénome antéhypophysaire
C - Adénome thyroïdien
D - Tumeur des ilôts de Langerhans du pancréas
E - Cancer vésiculaire du corps thyroïde
Bonne(s) Réponse(s) : B D
12
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 27
www.doc-dz.com
1
15
Question à compléments multiples.
23
Question à complément simple.
55
Question à complément simple.
Les antialdostérones sont les médicaments les plus adaptés pour traiter
la sécrétion excessive d'aldostérone par un adénome de la cortico-
surrénale (syndrome de Conn) ; en règle ils sont donnés avant
l'intervention chirurgicale, permettant de corriger l'hypokalémie et de
prévoir la réussite du traitement chirurgical suivant la normalisation de la
kaliémie.
20
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 28
www.doc-dz.com
1
59 10
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les 5 symptômes suivants, lequel doit faire rechercher, Parmi les propositions suivantes concernant les maladies
chez l'enfant, un corps étranger des fosses nasales méconnu infectieuses reconnues comme maladies professionnelles
? indemnisables laquelle ou lesquelles est ou sont exacte(s) ?
A - Eternuements A - La liste des agents infectieux est limitée
B - Dyspnée B - Le délai de prise en charge est fonction du tableau
C - Conjonctivite clinique
D - Epistaxis bilatérales C - Le délai de prise en charge est fonction de l'agent
E - Rhinorrhée purulente unilatérale infectieux
Bonne(s) réponse(s) : E D - La liste des métiers est indicative
E - La reconnaissance nécessite un délai d'exposition au
QCM classique qui tombe depuis 7 ans ! risque
Bonne(s) réponse(s) :
QUESTION ANNULEE
63
Question à complément simple.
41
Question à complément simple.
79
Question à compléments multiples. Dans la surveillance d'une fracture de la voûte crânienne,
avec perte de connaissance brève, certains éléments font
L'hypoperfusion tissulaire d'un choc peut être reconnue grâce particulièrement penser à un hématome extradural, sauf un :
aux signes suivants : A - Aggravation de l'état de conscience après la 4e heure
A - Une oligo-anurie B - Notion d'un trait de fracture temporal
B - Une confusion mentale C - Coma grave d'emblée
C - Des marbrures cutanées au niveau des genoux D - Mydriase unilatérale
D - Une acidose lactique E - Hémiplégie d'installation retardée
E - Des extrémités froides et cyanosées Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
L'aggravation de l'état neurologique survient typiquement après un
Un état de choc se traduit cliniquement par une hypotension artérielle intervalle libre.
(chute de la pression artérielle systolique au dessous de 80 mm Hg)
avec signes d'hypoperfusion tissulaire (peau, rein, cerveau) dont
l'acidose métabolique lactique est la conséquence.
Toutefois, à la période initiale, la tension artérielle peut être conservée 33
(vasoconstriction extrême) les extrémités peuvent être chaudes (choc Question à compléments multiples.
anaphylactique, phase initiale du choc septique...).
La survenue d'un syndrome confusionnel chez un éthylique,
en l'absence d'antécédent traumatique connu, peut faire
99 évoquer :
Question à compléments multiples. A - Une intoxication aiguë par l'alcool
B - Un accident de sevrage
Un retard global de maturation osseuse peut reconnaître C - Un hématome sous-dural chronique
comme cause : D - Une complication métabolique de l'éthylisme
A - Un myxoedème congénital E - Une encéphalopathie carentielle
Bonne(s) réponse(s) :
B - Un corticosurrénalome
C - Un déficit en hormone somatotrope hypophysaire QUESTION ANNULEE.
D - Une cardiopathie congénitale cyanogène
E - Une maladie coeliaque méconnue
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 29
www.doc-dz.com
2
99 63
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Chez un cirrhotique connu, quel(s) examen(s) permet(tent) la Un patient de 60 ans consulte une semaine après une perte
recherche de signes d'hypertension portale ? de connaissance à début et fin brutaux ayant duré 30
A - Fibroscopie oesogastro-duodénale secondes ; l'examen cardiaque ne retrouve en tout et pour
B - Fond d'oeil tout qu'un hémibloc gauche antérieur et un bloc complet de
C - Echographie abdominale la branche droite. Quel est l'examen complémentaire que
D - Mesure de la pression vous demandez en priorité pour chercher l'étiologie de cette
E - Radiographie pulmonaire perte de connaissance ?
Bonne(s) réponse(s) : A - Enregistrement continu de l'électrocardiogramme selon
la méthode de Holter
QUESTION ANNULEE B - Echocardiographie
C - Enregistrement endocavitaire du potentiel hisien
D - Epreuve d'effort
37 E - Doppler cervical
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à compléments multiples.
La conjonction d'une perte connaissance évocatrice de syncope
Un patient vous explique que ses pensées sont parasitées, d'Adams Stokes (PC à l'emporte pièce, de survenue inopinée, sans
devinées, lui sont volées. Ses sentiments sont commentés, prodromes, à début et fin busques, de durée brève en règle inférieure à
ses actes lui sont imposés. Vous reconnaissez : 30 secondes sans obnubilation ni déficit neurologique post-critique) et
A - Un délire de possession d'un ECG de surface intercritique inscrivant un trouble conductif intra-
B - Une obsession idéative ventriculaire (bloc bifasciculaire) oriente d'emblée vers un bloc
auriculoventriculaire de haut degré paroxystique infranodal.
C - Un syndrome d'influence
Compte tenu du contexte (âge, pas de prise de médicamenteuse...),
D - Un syndrome d'automatisme mental celui-ci est probablement dégénératif (maladie de Lenègre) chronique.
E - Une confusion mentale Le Holter n'est pas un examen adapté : le caractère capricieux et parfois
Bonne(s) réponse(s) : l'extrême rareté des épisodes de BAV expliquent les nombreux faux
négatifs.
QUESTION ANNULEE. C'est à l'exploration électrophysiologique endocavitaire que l'on
demandera de trancher
Sont en faveur d'un BAV paroxystique à l'origine de la syncope :
- l'existence d'un trouble de conduction infranodal à l'état basal intervalle
33 HV supérieur à 60 ms ou allongement et/ou de doublement du potentiel
Question à complément simple. hisien.
- l'allongement de l'intervalle HV qui devient supérieur à 100 ms après
administration IV codifiée d'ajmaline
Une femme de 50 ans est amenée aux urgences à la suite
- la création d'un BAV du 2e ou du 3e degré infranodal pour des
d'une perte de connaissance qui aurait duré 10 à 15 minutes fréquences de stimulation auriculaire inférieures à 150/mim ou après
d'après son mari ; six mois auparavant un malaise analogue administration IV d'ajmaline.
a comporté au debut une rotation de la tête et des yeux vers
la gauche, avant la perte de connaissance. A l'examen, la
patiente paraît un peu joviale et agitée. Il n'y a pas de trouble
de la mémoire ou de l'orientation temporo-spatiale. On note 89
par ailleurs des réflexes exagérés à gauche et un signe de Question à compléments multiples.
Babinski gauche. La localisation du processus pathologique
est vraisemblablement : Chez un patient artéritique connu, les signes de gravité d'une
A - Temporale droite ischémie aiguë récente (6 premières heures) sont :
B - Frontale gauche A - Absence de pouls distaux
C - Pariétale droite B - Disparition de la sensibilité cutanée
D - Frontale droite C - Diminution de la motricité
E - Thalamo-pédonculaire droite D - Douleur calmée par la position debout
Bonne(s) réponse(s) : D E - Aspect cyanique de la peau
Bonne(s) réponse(s) : B C
Le siège frontal droit de la lésion est affirmé en raison de l'existence
d'une crise d'épilepsie partielle motrice (en l'occurrence de type versive) La résistance des tissus à l'ischémie est variable. La souffrance
secondairement généralisée, d'une jovialité excessive (fait partie du nerveuse est précoce (fibres sensitives puis motrices) irréversible après
syndrome frontal) et d'un syndrome pyramidal gauche. 6-12 h.
Les crises versives sont généralement en rapport avec une lésion du La souffrance musculaire (masses musculaires indurées douloureuses)
cortex prémoteur (lobe frontal). La déviation des yeux peut se faire soit est plus tardive au-delà de 36-48 heures.
vers la lésion soit du côté opposé à la lésion comme c'est le cas ici. La souffrance cutanée (marbrures lividité phlyctènes) est tardive et
témoigne d'une ischémie sévère à un stade avancé.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 30
www.doc-dz.com
3
35 25
Question à complément simple. Question à complément simple.
Connaissant les risques et les effets secondaires des Quel examen pouvez-vous pratiquer à l'oeil gauche à la
vaccinations, cocher celle qui devra être dorénavant proscrite recherche a une hémorragie du vitré méconnue ?
chez cet enfant : A - Examen du champ visuel
A - Vaccination anti-rougeoleuse B - Electrorétinogramme
B - Vaccination anti-diphtérique, anti-tétanique C - Potentiels évoqués visuels
C - Vaccination anti-coquelucheuse D - Angiographie fluorescéinique
D - Vaccination anti-poliomyélite E - Echographie
E - B.C.G. Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
L'échographie en mode B permet l'étude du vitré et de la rétine lorsque le
Connaissance FO est impossible (cataracte obturante).
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 31
www.doc-dz.com
4
14
Question à complément simple.
QUESTION ANNULEE
64
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 32
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Sans commentaire.
NFS avant le traitement puis tous les 15 jours pendant 3 mois en raison
du risque d'agranulocytose.
A - Recherche de BK
B - Cytologie urinaire quantitative
C - Urographie intraveineuse
D - Cystoscopie
E - Aucun des examens précédents
Bonne(s) réponse(s) : B C D
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 33
www.doc-dz.com
1
86 98
Question à complément simple. Question à complément simple.
La complication la plus fréquente du traitement des Une femme de 35 ans, traitée pour une hyperthyroïdie, a des
hyperthyroïdies par l'I 131® est : épisodes de palpitations (type Maladie de Bouveret)
A - La survenue d'un cancer thyroïdien ultérieur fréquents, prolongés et invalidants. L'un des antiarythmiques
B - La crise aiguë thyréotoxique ci-dessous est contre-indiqué. Lequel ?
C - Le choc à l'iode A - Vérapamil (Isoptine®)
D - L'hypothyroïdie secondaire B - Disopyramide (Rythmodan®)
E - L'hypoparathyroïdie C - Amiodarone (Cordarone®)
Bonne(s) réponse(s) : D D - Hydroquinine "retard" (Sérécor®)
E - Propranolol (Avlocardyl®)
A - N'a jamais été prouvé pour la dose d'I131 radioactif utilisée dans le Bonne(s) réponse(s) : C
traitement de l'hyperthyroïdie
B - Ou thyroïdite radique, surtout 10 à 15 jours après l'administration L'amiodarone est contre-indiquée chez les sujets porteurs de
d'IRA, à prévenir par les antithyroïdiens de synthèse. dysthyroïdie (que ce soit une hyper ou hypothyroïdie).
D - Incidence maximale pendant les deux premières journées après le
traitement, puis incidence annuelle d'environ 3 % ensuite, en moyenne
30 % à 5 ans.
E - Rarement patente. 107
Question à compléments multiples.
A - Logique.
B - La récidive est fréquente avec le traitement médical.
C - Les complications sont trop fréquentes pour la poser 111
systématiquement en première intention chez le sujet jeune.
D - Logique. Question à compléments groupés.
E - Discutable, la non adhérence à un traitement long est également à
prendre en compte pour poser l'indication opératoire. Parmi les signes cliniques et biologiques suivants, quel est
celui ou quels sont ceux qui permettent de rattacher une
hyperthyroïdie à une maladie de Basedow ?
1 - Valeur basse de TSH non stimulable par TRH
59 2 - Présence d'une exophtalmie
Question à compléments multiples. 3 - Présence d'un goître
4 - Présence d'un facteur thyréostimulant anormal d'origine
Dans quel(s) type(s) d'hyperthyroïdie une absence complète antigénique (type TSI ou LATS)
de fixation isotopique est observée à la scintigraphie ? Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
A - Maladie de Basedow 1,2,3,4=E
B - Adénome toxique Bonne(s) réponse(s) : C
C - Hyperthyroïdie à l'iode
D - Thyroïdite subaiguë Sans commentaire.
E - Thyrotoxicose factice
Bonne(s) réponse(s) : C D E
A - Hyperfixation homogène. 12
B - Nodule hyperfixant. Question à complément simple.
C D E - Scintigraphie blanche.
L'hyperthyroïdie basedowienne peut entraîner les troubles
suivants à l'exception d'un seul. Lequel ?
A - Amaigrissement
B - Tachycardie
C - Hyperémotivité
D - Frilosité
E - Diarrhée
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 34
www.doc-dz.com
2
34 49
Question à complément simple. Question à complément simple.
L'hyperthyroïdie peut comporter les symptômes suivants Pour traiter simultanément l'hyperthyroïdie et l'HTA, vous
sauf un. Lequel ? prescrivez :
A - Amaigrissement A - Alpha méthyl dopa
B - Soif B - Inhibiteur de l'enzyme de conversion
C - Mains sèches et froides C - Diurétique thiazidique
D - Tachycardie D - Alpha-bloquant
E - Diarrhée E - Bêta-bloquant
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) Réponse(s) : E
52 69
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les éléments cliniques suivants, le(s)quel(s) est(sont) Les irrégularités menstruelles et l'aspect de la courbe
classiquement rencontré(s) dans une hyperthyroïdie thermique notés chez cette patiente avant toute
périphérique ? hyperthyroïdie décelable :
A - Macroglossie A - Peuvent avoir été influencées par la thyrotoxicose
B - Crampes musculaires B - Doivent faire pratiquer une enquête sur les prises
C - Diarrhée médicamenteuses antérieures
D - Hirsutisme C - Evoquent une anorexie mentale
E - Acroparesthésies D - Sont compatibles avec une hyperprolactinémie
Bonne(s) réponse(s) : C E - Sont liées au vitiligo
Bonne(s) Réponse(s) : B D
A, B, E - Se rencontre dans l'hypothyroïdie.
Erreur probable dans l'énoncé de ce QCM à compléments multiples, le Sans commentaire.
terme hypothyroïdie devrait sans doute remplacer celui d'hyperthyroïdie.
119
Question à compléments multiples.
47
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 35
www.doc-dz.com
1
70
Question à compléments multiples.
6
Question à complément simple.
83
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 36
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Adénome toxique
B - Goitre multinodulaire toxique
C - Maladie de Basedow
D - Goitre induit par l'iode
E - Aucune de ces réponses
Bonne(s) réponse(s) : C
A - Antithyroïdiens de synthèse
B - Toni-cardiaques
C - Diurétiques
D - Bêtabloquants
E - Contraception efficace
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 37
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Fièvre
B - Douleurs cervicales
C - Exophtalmie
D - Vitesse de sédimentation élevée
E - Présence de nodules thyroïdiens
Bonne(s) réponse(s) : A B D
A - Diminution de la cholestérolémie
B - ƒlévation de la T4 libre
C - ƒlévation de la T3 libre
D - ƒlévation de la TSH "ultrasensible"
E - Présence d'anticorps antirécepteurs de TSH
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Evident.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 38
www.doc-dz.com
1
61 46
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les médications ci-après, quelle est celle susceptible L'association d'un goître et d'une hypothyroïdie s'observe
d'engendrer une hypothyroïdie ? dans :
A - Lithium A - Maladie de Basedow
B - Extraits thyroïdiens B - Goître simple
C - Diurétiques C - Adénome toxique de Plummer
D - Phénobarbital D - Thyroïdite d'Hashimoto
E - Delta-cortisone E - Cancer de la thyroïde
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : D
A - Avec goître chez la femme de plus de 40 ans, par inhibition de la A - Hyperthyroïdie avec goitre.
libération hormonale par la thyroïde (inhibition de l'action de l'AMPc). B, E - Euthyroïdie.
B - Hyperthyroïdie. C - Hyperthyroïdie.
C D E - Pas d'incidence sur le métabolisme thyroïdien.
112
57 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
L'hypothyroïdie néonatale :
Le coma hypothyroïdien est caractérisé par : A - Est le déficit endocrinien néonatal le plus fréquent
A - Hypothermie B - A une incidence en France de l'ordre de 1 cas pour
B - Hypoglycémie 4000 naissances
C - Hyponatrémie C - Touche trois fois plus de garçons que de filles
D - Hypercapnie D - Est grave car la thyroxine joue un rôle prépondérant
E - Décès fréquent dans le développement du système nerveux central
Bonne(s) réponse(s) : A C D E E - Est une maladie systémique auto-immune
Bonne(s) réponse(s) : A B D
L'hyponatrémie est secondaire à une séquestration liquidienne qui
entraîne une hyperhydratation intracellulaire par hypoosmolarité sanguine. A, D - D'où le dépistage systématique.
L'hypercapnie est secondaire à l'hypoventilation ; l'hypoglycémie est rare, E - Les étiologies sont - agénésie de la glande thyroïde (3/4), trouble
surtout présente si l'origine de l'hypothyroïdie est hypophysaire. congénital de l'hormonogénèse (1/5), origine iatrogène.
18 16
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi ces examens, quel est celui qui permet de suspecter Parmi les causes habituelles d'hypothyroïdies dépistées à la
l'origine médicamenteuse d'une hypothyroïdie périphérique ? naissance, quelle est la plus fréquente ?
A - Une TSH plasmatique élevée A - Ectopie
B - La présence d'anticorps antithyroïdiens circulants B - Athyréose
C - Un test au TRH négatif C - Troubles de l'hormono-synthèse
D - Une iodurie totale élevée D - Insuffisance anté-hypophysaire thyréotrope
E - Une élévation du cholestérol total E - Traitement substitutif thyroïdien chez la mère
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A
L'hypothyroïdie médicamenteuse secondaire à une prise de produits Représente environ 50 % des hypothyroïdies congénitale suivi par
contenant de l'iode (cordarone, produits de contraste...) s'associe à une l'athyréose (30 %) et les troubles de l'hormonogenèse (15 %).
iodémie totale élevée, des taux de T3 et T4 effondrés, une fixation nulle à
la scintigraphie.
53
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 39
www.doc-dz.com
2
51 66
Question à complément simple. Question à complément simple.
Le tableau clinique et l'anamnèse permettent d'évoquer une L'étiologie la plus vraisemblable de l'hypothyroïdie chez cette
hypothyroïdie : patiente est :
A - Périphérique idiopathique (involution simple de la A - Thyroïdite subaiguë de De Quervain
thyroïde) B - Thyroïdite chronique de Ridel
B - Centrale (hypothalamo-hypophysaire) C - Thyroïdite chronique de Hashimoto
C - Périphérique iatrogénique D - Trouble congénital de l'hormonosynthèse thyroïdienne
D - Par ectopie thyroïdienne à révélation tardive
E - Secondaire à une thyroïdite chronique de Hashimoto E - Adénome hypophysaire thyréotrope
Bonne(s) Réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : C
L'élément évocateur d'une origine iatrogène est la prise de Cordarone® On est en présence d'une hypothyroïdie primaire avec des anticorps
(permet d'évoquer le diagnostic mais non de le confirmer). antimicrosomes positifs, thyroïdite autoimmune à la phase involutive. Les
anticorps antithyroglobuline sont négatifs dans 10 à 20% des thyroïdites
Une femme de 62 ans consulte pour les signes suivants, apparus de Hashimoto prouvé histologiquement.
progressivement au cours des 6 derniers mois : asthénie, apathie,
frilosité, crampes musculaires, hypoacousie, et prise de poids de 6 kg. Madame B. âgée de 64 ans consulte pour asthénie progressive, prise de
Le visage est arrondi, la peau est froide, les aisselles sont sèches, le 5 kg au cours des deux dernières années et frilosité excessive, récente.
rythme cardiaque régulier à 64/mn ; absence d'oedème malléolaire. La L'examen clinique montre une pâleur et une infiltration diffuse des
patiente, dont la voix est rauque et lente, vous apprend qu'elle a été téguments qui sont secs. Le poids est de 65 kg pour 1m60. La TA est à
traitée pendant 4 ans par isosorbide dinitrate (Risordan®) et par 14/8. Le corps thyroïde est discrètement augmenté de volume. Le
Cordarone® (amiodarone) pour une angine de poitrine, mais qu'elle n'a diagnostic de myxoedème est confirmé par les dosages hormonaux :
plus eu de crise depuis près d'un an et que ce traitement a été alors TSH 48.4 µU/mI (normale 1-4 µU/ml), T3 libre 1.4 pg/ml I(normale 2.6-
interrompu. Il n'existe pas de goître. Au terme de cet examen, le 5.2 pg/ml), T4 libre 4.2 pg/ml (normal 5.7-15.2 pg/ml). Les anticorps
diagnostic d'hypothyroïdie est hautement probable. antimicrosomiaux sont positifs au 1/12500e alors que les anticorps
antithyroglobulines sont négatifs. La cholestérolémie est à 10.5
mmol/l(normale 3.8-6.2). La scintigraphie thyroïdienne au technetium
montre un corps thyroïde atrophique hypofixant de façon homogène.
71
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 40
www.doc-dz.com
3
57 32
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes concernant l'hypothyroïdie Quel(s) examen(s) demandez-vous dans un premier temps
de l'adulte, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? pour affirmer le diagnostic d'hypothyroïdie primitive ?
A - Elle s'accompagne souvent d'une réaction myotonique A - Dosage de T3 - T4 - TSH
avec lenteur de la décontraction B - Dosage de thyroglobuline
B - Elle peut se révéler par une anémie C - Test au TRH
C - L'athérome, surtout coronarien, est fréquent D - Test à la métopyrone
D - L'hypothyroïdie peut aboutir au coma E - Recherche d'anticorps antithyroïdiens
E - L'étiologie auto-immune est fréquente Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
C - Le test au TRH est interressant dans les déficits thyréotropes.
A - Explique l'allongement du temps de déconcentration sur le
réflexogramme achilléen.
E - Thyroïdite de Hashimoto ou traitement par iode ou chirurgie d'une
maladie de Basedow. 34
Question à complément simple.
Une femme de 61 ans vient consulter pour asthénie et se plaint en outre
de constipation et de frilosité. Elle est plus lente, plus maladroite.
Pour traiter cette hypothyroïdie, vous allez prescrire :
Sa peau est sèche, un peu infiltrée, le coeur est régulier à 60, la TA à
15/8. L'examen clinique est par ailleurs négatif. Un tel ensemble évoque A - Thyroxine
fortement une hypothyroïdie. B - Lugol
C - Néomercazole
D - Lithium
E - Aldostérone
58 Bonne(s) réponse(s) : A
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Parmi les propositions suivantes concernant le diagnostic de
l'hypothyroïdie primitive, lesquelles sont exactes ?
A - L'effondrement de la fixation thyroïdienne suffit à 35
affirmer le diagnostic
Question à complément simple.
B - Un taux plasmatique de T3 abaissé suffit à affirmer le
diagnostic
Vous apprenez que cette malade a été traitée il y a 8 ans et
C - Il n'y a pas d'hypothyroïdie primitive sans élévation de
pendant 18 mois par Néomercazole pour une maladie de
la TSH
Basedow avec goitre et exophtalmie. Cette notion oriente
D - La prolactine peut être élevée
vers quelle étiologie de l'hypothyroïdie actuelle ?
E - La FSH est basse et s'élève sous métopirone
Bonne(s) réponse(s) : D
A - Une agénésie thyroïdienne
B - Un effet prolongé de l'antithyroïdien de synthèse
Peut s'observer dans de nombreuses pathologies (syndrome de base C - Une ectopie thyroïdienne
T3) en l'absence d'hypothyroïde véritable. De plus un taux abaissé de T3 D - Une thyroïdite subaiguë type de Quervain
peut se voir dans les hypothyroïdes centrales comme périphériques. E - Une maladie de Hashimoto
C - L'élévation de la TSH est très précoce mais peut manquer en cas de Bonne(s) réponse(s) : E
dysfonctionnement hypothalamo-hypophysaire associé.
D - Effet stimulant du TRH sur la sécrétion de prolactine. Basedow et thyroïdite de Hashimoto sont deux pathologies auto-
immunes parfois difficiles à différencier.
59
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 41
www.doc-dz.com
1
19 29
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) que l'on peut retrouver chez Quels sont les signes en faveur d'une hyperthyroïdie ?
un sujet en hyperthyroïdie sévère ? A - Troubles thymiques atypiques
A - Arythmie complète par fibrillation auriculaire B - Accident cardiaque (fibrillation auriculaire rapide,
B - Diarrhée récidivante) sans atteinte cardiaque retrouvée
C - Hypercalcémie C - Existence de tremblements fins des extrémités
D - Episode pseudo-maniaque D - Amaigrissement rapide de dix kilos
E - Hypothermie E - Trouble du sommeil
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
17 10
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Tous les paramètres suivants sont attendus dans la maladie Le diagnostic de thyroïdite sub-aiguë retenu quels
de Basedow avec hyperthyroïdie, sauf un lequel ? traitements peut-on proposer en phase d'hyperthyroïdie ?
A - Diminution de la cholestérolémie A - Antithyroïdiens de synthèse
B - Elévation de la T4 libre B - B ta-bloquants
C - Elévation de la T3 libre C - Iode radio-actif
D - Elévation de la TSH "ultrasensible" D - Hormones thyroïdiens à visée freinatrice
E - Présence d'anticorps antirécepteurs à TSH E - Anti-inflammatoires
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Bonne(s) réponse(s) : B E
La TSH ultrasensible est basse et "bloquée" (non stimulable par le TRH) Sans commentaire.
dans l'hyperthyroïdie de la maladie de Basedow.
La présence d'anticorps antirecepteurs à TSH suggère l'atteinte
dimminutaire liée à la maladie de Basedow.
46
Question à complément simple.
49
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 42
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont ceux
qui entre(nt) dans le tableau classique de l'hypothyroïdie de
l'adulte?
A - Exophtalmie
B - Amaigrissement
C - Frilosité
D - Asthénie
E - Paresthésies des extrémités
Bonne(s) réponse(s) : C D E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 43
www.doc-dz.com
1
34 58
Question à complément simple. Question à complément simple.
L'étiologie la plus fréquente de l'obésité chez la femme après Les signes cliniques suivants peuvent se voir au cours de
la ménopause est : l'obésité commune, sauf un. Lequel ?
A - L'hypothyroïdie A - Vergetures rosées
B - La carence oestrogénique B - Obésité facio-tronculaire
C - Le déséquilibre alimentaire C - Faciès coloré
D - L'hypercorticisme D - Amyotrophie
E - L'hypoglycémie E - Hypertension artérielle
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D
En particulier on note une plus grande consommation de sucres rapides. Sans commentaire.
32 61
Question à complément simple. Question a compléments multiples.
Dans l'obésité commune, non compliquée, par surcharge La (les) anomalie(s) hormonale(s) le plus souvent
alimentaire, les propositions suivantes sont exactes, sauf rencontrée(s) dans les obésités non endocriniennes non
une. Indiquez laquelle : traitées est (sont) :
A - L'obésité a souvent un caractère familial A - Diminution de l'insulinémie à jeûn
B - Il y a un hyperinsulinisme à jeun, alors que la glycémie B - Elévation du peptide C sérique à jeûn
est normale C - Diminution de la cortisolémie à jeûn
C - L'eau totale (ET) exprimée en pourcentage du poids du D - Perte du rythme circadien de la sécrétion de cortisol
corps, est augmentée E - Diminution de la T3 sérique
D - L'obésité peut apparaître lors d'un choc psycho-affectif Bonne(s) Réponse(s) : B
E - Le retard pubertaire simple est fréquent chez
l'adolescent obèse A, B - Hyperinsulinisme que reflète l'élévation du peptide C.
Bonne(s) réponse(s) : C C, D - On peut observer chez le sujet obèse une élévation de la
cortisolémie sans perte du rythme circadien.
Augmentation de la masse grasse et non de l'eau totale. E - Les taux de T3 dépendent plus des apports nutritifs que du poids de
l'individu. Chez les sujets suralimentés la T3 sérique s'élève et baisse
lors du jeûne.
73
Question à compléments multiples. 74
Question à complément simple.
L'obésité "commune" de l'adulte peut être en relation avec :
A - Une obésité dans l'enfance Parmi les résultats suivants, lequel rechercheriez-vous
B - Une hérédité familiale d'obésité comme argument le plus significatif en faveur de l'étiologie
C - Un dysfonctionnement ovarien
secondaire à l'obésité de l'hypercortisolémie ?
D - Un allaitement artificiel pendant les six premiers mois
A - Cycle nycthéméral du cortisol aboli
de la vie
B - Excrétion urinaire des 17 cétostéroïdes normale
E - Des habitudes familiales d'hyperphagie
C - Test au synacthène positif (augmentation de l'excrétion
Bonne(s) réponse(s) : A B E
urinaire des 17 hydroxystéroïdes)
Sans commentaire. D - Cortisolémie de 8 heures inférieure à 25
microgrammes/l après prise de 2 comprimés de
Dexaméthasone (Décadron®) à 22 heures
E - Cortisol salivaire relativement plus élevé que le cortisol
77 plasmatique
Question à compléments multiples. Bonne(s) Réponse(s) : D
L'obésité est un facteur indépendant : L'hypercortisolisme secondaire à l'obésité répond aux freinages rapides
et faibles. Le cycle nycthéméral est le plus souvent non aboli.
A - D'insuffisance cardiaque
B - D'insuffisance coronarienne
C - D'hyperlipoprotéinémie
D - D'artérite des membres inférieurs
E - D'hypertension artérielle
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 44
www.doc-dz.com
1
95 64
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Que fait évoquer la survenue d'une hypothyroïdie primitive, Parmi les manifestations cardio-vasculaires de
10 ans après la "guérison" d'une maladie de Basedow traitée l'hypothyroïdie, laquelle(lesquelles) est(sont) habituelle(s) ?
par antithyroïdien de synthèse, comme étiologie de cette A - Augmentation de débit cardiaque
hypothyroïdie ? B - Bradycardie
A - L'effet tardif de l'antithyroïdien de synthèse C - Vaso-dilatation périphérique
B - Une thyroïdite subaiguë type de Quervain D - Microvoltage des complexes à l'E.C.G.
C - Une thyroïdite chronique (maladie de Hashimoto) E - Elargissement de la silhouette cardiaque
D - Saturation iodée Bonne(s) réponse(s) : B D E
E - Un cancer thyroïdien
Bonne(s) réponse(s) : Sans commentaire.
QUESTION ANNULEE.
19
Question à complément simple.
3
Question à complément simple.
QUESTION ANNULEE.
63
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 45
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Dosage de TSH
B - Dosage de la thyroxine libre
C - Dosage de la triiodothyronine
D - Dosage des anticorps antithyroïdiens
E - ƒchographie thyroïdienne
Bonne(s) réponse(s) : A
ƒvident.
A - Goitre
B - Association avec une anémie de Biermer
C - VS très accélérée
D - Présence d'anticorps antithyroïdiens à un titre élevé
E - Signes d'inflammation aiguë de la thyroïde
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Sans commentaire
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 46
www.doc-dz.com
1
2
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 47
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Hypertension artérielle
B - Varices des membres inférieurs
C - Apnées du sommeil
D - Gonarthrose
E - Lithiase vésiculaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 48
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
B : C'est l'inverse
C : L'index de masse corporelle est indépendant de la répartition des
graisses
[poids (Kg) / Taille2 (m)]
D : Contrairement aux obésités androïdes
E : C'est le fait des obésités androïdes
A - Un régime hypocalorique
B - Un sulfamide hypoglycémiant
C - De l'insuline à faible dose
D - De l'insuline à forte dose
E - Un biguanide
Bonne(s) réponse(s) : A
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 49
www.doc-dz.com
1
77 105
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les cas de découverte récente chez les français de Les deux causes les plus fréquentes de l'insuffisance
souche, quelle est la cause la plus fréquente d'insuffisance surrénale primaire de l'adulte sont en France :
surrénale lente ? A - L'hémorragie des surrénales
A - Rétraction corticale B - La tuberculose
B - Métastases d'un cancer pulmonaire C - Les métastases surrénaliennes
C - Tuberculose D - La rétraction corticale auto-immune
D - Déficit enzymatique E - Les états septicémiques
E - Accident des anticoagulants Bonne(s) réponse(s) : B D
Bonne(s) réponse(s) : A
La tuberculose était auparavant la cause la plus fréquente, actuellement,
A - Mécanisme auto-immun. c'est la rétraction corticale auto-immune.
B - Celles-ci ne sont que rarement symptomatiques.
C - Cause la plus fréquente jusque vers 1960, plus rare maintenant chez
les français "de souches".
D - Plutôt un tableau d'insuffisance surrénale aigue chez l'enfant ou de 113
trouble des règles chez la femme adulte. Question à complément simple.
E - L'hémorragie surrénalienne doit être bilatérale et si elle est
symptomatique, elle entraîne le plus souvent une insuffisance
Le test permettant d'apprécier la réactivité de la sécrétion
surrénalienne aigue.
d'Aldostérone lors de la suspicion d'insuffisance surrénale
est :
A - Test de la Métopirone
51 B - Test à la T R H
Question à compléments multiples. C - Test à la Régitine
D - Test à la dexaméthasone
Parmi les thérapeutiques ci-dessous, laquelle ou lesquelles E - Aucune de ces réponses
sont dangereuses en présence d'une insuffisance surrénale Bonne(s) réponse(s) : E
primitive ?
La réactivité de la sécrétion d'aldostérone s'apprécie lors de la mise en
A - Pénicilline orthostatisme.
B - Hydrocortisone
C - Potassium
D - Régime sans sel
E - 9 alpha Fluorohydrocortisone 32
Bonne(s) réponse(s) : C D Question à complément simple.
B E - C'est au contraire son traitement.
Parmi les thérapeutiques suivantes, laquelle est
C - Risque d'hyperkaliémie.
D - Risque de décompensation d'une insuffisance surrénale aiguë par le formellement contre-indiquée dans le traitement d'une
biais d'une déplétion sodée. insuffisance surrénale aiguë ?
A - Sans rapport. A- Chlorure de Sodium
B - Chlorure de Potassium
C - Syncortyl® (Désoxycortisone)
D - Glucose
28 E - Antibiotique
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : B
Une malade de 42 ans est traitée depuis 5 ans pour une Jamais de K+ au début du traitement d'une insuffisance surrénalienne
authentique insuffisance surrénale chronique. Elle reste aiguë.
Les antibiotiques peuvent être utiles dans le cas d'une éventuelle
fatiguée et hypertendue. Une erreur importante dans la
infection, responsable de la décompensation.
prescription de son traitement précisé ci-dessous est
probablement responsable de ce mauvais résultat :
A - Hydrocortisone 10 mg : un comprimé le matin, à midi
et le soir 59
B - Flurocortisone 50 mg : un comprimé le matin Question à compléments multiples.
C - Vitamine C 50 mg : un comprimé le matin et à midi
D - Traitement à maintenir en permanence, doses à tripler L'insuffisance surrénale périphérique se caractérise par :
en cas d'épisode infectieux intercurrent A - Cortisol bas et A.C.T H. basse
E - Maintient d'une alimentation très peu salée en raison B - Cortisol bas et A.C.T.H. normale
de la corticothérapie C - Cortisol bas et A.C.T H. élevée
Bonne(s) réponse(s) : E D - Aldostérone basse et rénine basse
Au contraire, le régime doit être normalement salé. C'est dans le cas
E - Aldostérone basse et rénine élevée
Bonne(s) réponse(s) : C E
d'une corticothérapie à visée anti-inflammatoire que le régime doit être
désodé pour éviter une rétention hydrosodée.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 50
www.doc-dz.com
2
34 60
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Devant une insuffisance surrénale chronique quel(s) Parmi les circonstances suivantes, Iaquelle (lesquelles) peut
argument(s) retenez-vous en faveur d'une étiologie (peuvent) entraîner une insuffisance surrénale aiguë chez un
tuberculeuse de la maladie ? addisonien, en l'absence de traitement préventif ?
A - Il existe des antécédents de tuberculose ostéo- A- Grippe
articulaire B - Accouchement
B - La radiographie de l'abdomen montre des calcifications C - Diarrhée prolongée
surrénales D - Régime sans sel
C - La médullosurrénale est atteinte E - Intervention chirurgicale
D - La pigmentation est plus prononcée que dans les Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
surrénalites auto-immunes
E - L'intradermo-réaction à la tuberculine est négative Toute agression (infection, stress...) ou déperdition sodée (sudation,
Bonne(s) réponse(s) : A B C perte digestive...) doit faire doubler la dose d'hydrocortisone et de 9
alpha-fluorocortisone.
La tuberculose surrénale n'est pas l'apanage des calcifications
surrénaliennes bilatérales.
L'atteinte médullosurrénale se manifeste par l'absence de réponse
hyperadrénalurique lors de l'épreuve au 2. désoxyglucose. 46
Question à compléments multiples.
B - Régime normo-salé.
C, E - 2 à 3 prises quotidiennes (20 à 60mg/jour).
D - 25 à 100mg/jour.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 51
www.doc-dz.com
3
116 19
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'insuffisance surrénale aiguë peut entraîner le (les) Devant cette suspicion d'insuffisance surrénale, quel(s)
désordre(s) biologique(s) suivant(s) : signe(s) va (vont) vous orienter pour confirmer le diagnostic ?
A - Hypokaliémie A - Cicatrices pigmentées
B - Hyponatrémie B - Episodes d'hypoglycémie à jeun
C - Hyperprotidémie C - Hypotension artérielle
D - Hypocalcémie D - Douleurs osseuses
E - Réserve alcaline diminuée E - Tendance à la constipation
Bonne(s) réponse(s) : B C E Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Une femme âgée de 25 ans consulte son médecin pour asthénie depuis
22 plusieurs mois, asthénie croissante au cours de la journée. Au cours des
Question à complément simple. dernières semaines, cette asthénie s'est accentuée, associée à une
anorexie et, parfois à un état nauséeux. L'amaigrissement est chiffré à 5
kgs et l'entourage a noté que la patiente avait bronzé beaucoup plus que
L'origine tuberculeuse d'une insuffisance surrénale peut être les étés précédents et s'en étonne puisqu'elle n'est pas beaucoup sortie
envisagée devant : de chez elle.
A - Le jeune âge du malade
B - Le sexe féminin
C - La positivité des anticorps antisurrénaliens
D - La prédominance de l'insuffisance gluco-corticoïde (au 21
début de l'évolution tout au moins) Question à complément simple.
E - Aucun de ces arguments
Bonne(s) réponse(s) : E L'insuffisance surrénale étant confirmée, quel élément
clinique ou biologique affirmera l'origine primitivement
C - Ces anticorps sont en faveur d'une rétraction corticale des surrénalienne ?
surrénales et sont en principe négatifs dans une tuberculose.
A - Valeur de la kaliémie
D - L'atteinte est globale.
E - Des antécédents de tuberculose ou une autre localisation de la
B - Asthénie
tuberculose et la présence de calcification surrénaliennes à l'ASP C - Nausées
seraient en faveur de cette étiologie. D - Mélanodermie
E - Hypotension orthostatique
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 52
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les examens suivants, il faut demander pour porter le Quelle(s) est (sont) la (les) modalité(s) du traitement de
diagnostic d'insuffisance surrénale lente? l'insuffisance surrénale aiguë?
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 53
www.doc-dz.com
1
56
Question à complément simple.
Sans commentaire.
88
Question à compléments multiples.
93
Question à compléments multiples.
50
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 54
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Hypernatrémie
B - Hyponatrémie
C - Hyperkaliémie
D - Hypoglycémie
E - Elévation de l'hématocrite
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 55
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Une diarrhée
B - Un syndrome douloureux abdominal aigu
C - Un tableau d'anasarque
D - Un état d'agitation
E - Des crampes musculaires
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 56
www.doc-dz.com
1
66 29
Question à complément simple. Question à complément simple.
Lors de l'hyperparathyroïdie secondaire à l'insuffisance rénale, la Tous les médicaments proposés peuvent être utilisés pour traiter une
phosphorémie est normale ou haute par trouble de l'excrétion des hypercalcémie sauf les digitaliques. La digitaline est au contraire contre-
phosphates. indiquée dans les hypercalcémies comme dans les hypokaliémies.
Dans le cadre des hypercalcémies des cancers on peut distinguer deux
types : le premier où l'hypercalcémie est liée à la présence de
métastases osseuses, la phosphorémie est normale, l'AMPc urinaire est
bas ; le second appelé "hypercalcémie humorale maligne" où les 94
métastases osseuses sont absentes ou peu étendues, l'hypercalcémie Question à compléments multiples.
s'accompagne d'hypophosphorémie, d'un AMPc urinaire élevé mais il
existe une alcalose hypochlorémique hypokaliémique et non l'acidose
hyperchlorémique de l'hyperparathyroïdie primaire, elle est liée au L'hypercalcémie chronique doit être recherchée devant un ou
PTHrp : parathormone related peptide (ou parathormone like peptide). plusieurs des signes suivants :
Le granulome sarcoïdien est capable d'hydroxyler la vitamine D, A - Soif
l'hypercalcémie de la sarcoïdose est liée à cette hypervitaminose D et se B - Polyphagie
révèle souvent à l'occasion d'une exposition solaire. C - Tachycardie
D - Constipation
E - Asthénie
Bonne(s) réponse(s) : A D E
73
Question à complément simple. A - Syndrome polyuro-polydipsique fréquent mais en général modéré.
B, D - Anorexie, nausées, constipation et vomissements sont fréquents.
La (les) manifestation(s) suivante(s) se rencontre(nt) dans
les hypercalcémies aiguës :
A - Confusion mentale
B - Hypertension artérielle 96
C - Polyurie Question à compléments multiples.
D - Tachycardie
E - Asthénie Parmi les causes suivantes d'hypercalcémie, quelle est ou
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E quelles sont celle(s) comportant une hyperabsorption
digestive du calcium ?
Il faut noter que la pression artérielle est le plus souvent abaissée. A - Hyperparathyroïdie primitive
B - Cancer osseux métastatique
C - Hypervitaminose D
D - Immobilisation
65 E - Sarcoïdose
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : C E
En présence d'une hypercalcémie, les éléments en faveur C, E - S'accompagnent d'une hypercalcémie avec hypercalciurie par
d'un hyperparathyroïdisme comportent : hyperabsorption intestinale du calcium.
A - Hypophosphorémie
B - Acidose métabolique
C - Hypocalciurie
98
D - Hyperactivité ostéoclasique
E - Signes de résorption sous périostée Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Pour traiter une hypercalcémie, vous pouvez envisager :
B - Acidose tubulaire distale. A - Diurétique de l'anse (furosémide)
C - Au contraire hypercalciurie (lithiase). B - Diurétiques du groupe thiazide
E - Bien visible sur la 2ème phalange des mains. C - Prednisone pour inhiber l'absorption calcique
Référence - "Néphrologie" par M. LEGRAIN (Abrégés, Masson). D - Thyrocalcitonine
E - Mithramycine (mithracine®)
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 57
www.doc-dz.com
1
21
Question à complément simple.
31
Question à complément simple.
87
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 58
www.doc-dz.com
1
60 38
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Retenez parmi les propositions suivantes, la ou les causes Le résultat biologique le plus évocateur pour le diagnostic
possibles d'hypercalcémie : étiologique de l'hypercalcémie est :
A - Sarcoïdose A - VS 11 mm à la première heure
B - Hyperparathyroïdisme para néoplasique B - Glycémie = 1,05 g/l
C - Myélome C - Sodium = 139 mmol/l
D - Cancer secondaire des os D - Potassium = 4,6 mmol/l
E - Ostéomalacie E - Phosphorémie = 22 mg/l
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 59
www.doc-dz.com
2
44 76
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les endocrinopathies suivantes indiquer celle qui peut Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) peu(ven)t être
être également responsable d'une hypercalcémie: envisagée(s) pour traiter l'hypercalcémie ? (sans tenir
A - Cancer médullaire sporadique de la thyroïde compte de la grossesse)
B - Hyperthyroïdie A - Diurèse forcée induite par le furosémide + chlorure de
C - Maladie de Cushing sodium
D - Diabète insipide B - Diurèse forcée induite par les thiazidiques + chlorure de
E - Hyperprolactinémie sodium
Bonne(s) réponse(s) : B C - Administration de thyrocalcitonine
D - Corticothérapie, prednisone 100 mg/jour
Une hypercalcémie modera peut être observée à l'inverse dans E - Résine échangeuse d'ions type Kayexalate®
l'insuffisance surrénale. Bonne(s) réponse(s) : A C D
Sans commentaire.
8
Question à compléments multiples.
77
L'hypercalcémie peut s'accompagner de la(des) Question à compléments multiples.
manifestation(s) clinique(s) suivante(s) :
A - Crises convulsives Comment s'expliquent les hypercalcémies associées à des
B - Troubles de la conscience cancers ?
C - Douleurs abdominales A - Synthèse d'un facteur activant l'ostéoclastose
D - Prurit cutané intense B - Production de protides inhibant la prathormone
E - Polyurie C - Destruction osseuse par les métatases
Bonne(s) réponse(s) : B C D E D - Production de prostaglandines
E - Synthèse de vitamine D (1-25 OH D3)
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : A C
Sans commentaire.
74
Question à compléments multiples.
Une jeune femme de 27 ans est enceinte de 7 mois. Depuis 5 mois, elle
se plaint de violentes douleurs que l'analyse clinique permet d'identifier
comme d'origine sciatique. Ces douleurs l'obligent à s'aliter en
permanence.
L'examen montre une abolition du réflexe achilléen gauche, et 2 nodules
mammaires. La gravidité est normale. Les deux radiographies (face +
profil) de la colonne dorso-lombaire montrent un tassement de L5. Les
radiographies du crâne et des mains sont normales, la radiographie
pulmonaire également. La calcémie est à 3,25 mmol/l.
75
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 60
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
39 48
Pour un homme de 65 ans atteint de dépression sévère A propos des risques d'incidents et d'accidents des
depuis plusieurs semaines et qui présente un bon état sulfamides hypoglycémiants vous retenez :
général a part un diabète bien équilibré par des sulfamides A - Risque d'une action tératogène pendant la grossesse
hypoglycémiants et une hypertrophie prostatique. quel est B - Risque d'une intoxication par l'eau avec le
parmi les 5 traitements suivants, celui qu'il faut choisir ? chlorpropamide
A - Imipramine (Tofranil®) C - Pas de risque d'utilisation chez l'insuffisant rénal
B - Carbonate de lithium (Téralithe®) D - Accident toxo-allergique possible
C - Méprobamate (Equanil®) E - Risque d'acidose lactique
D - Viloxazine (Vivalan®) Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Chlorpromazine (Largactil®)
Bonne(s) réponse(s) : D Le risque d'acidose lactique se voit au cours des traitements par les
biguanides, mais pas avec les sulfamides.
Le traitement d'une dépression fait appel à des antidépresseurs et L'intoxication par l'eau est exceptionnelle.
l'adénome prostatique contre-indiqué les imipraminiques. Utilisation prudente voire contre-indiquée en cas d'insuffisance rénale
(chlorpropamide).
Tous les sulfamides sont allergisants.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 61
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
54
Annales INTERNAT
ENDOCRINOLOGIE 62
www.doc-dz.com
Un allongement du temps de Quick peut s'observer dans : Parmi les facteurs plasmatiques de coagulation suivants,
A - Maladie de Willebrand quel est celui dont le déficit isolé majeur s'accompagne d'un
B - Hémophilie A majeure allongement important du temps de céphaline avec
C - Hémophilie B majeure activateur, alors que le temps de Quick reste normal ?
D - Héparinothérapie à dose curative A - Prothrombine (II)
E - Aucune de ces circonstances B - Proaccélérine (V)
Bonne(s) réponse(s) : D C - Proconvertine (Vll)
D - Facteur anti-hémophilique B (IX)
A - TS augmenté, TCA augmenté. E - Facteur Stuart (X)
B - TCA augmenté. Bonne(s) réponse(s) : D
C - TCA augmenté.
D - TCA augmenté, TP augmenté (facteurs communs aux deux voies). Devant un TCA allongé avec TP normal, évoque un déficit en facteur VIII
(hémophilie A) puis, si le VIII est normal, en facteur IX (hémophilie B).
43
Question à compléments multiples. 67
Question à compléments multiples.
Indiquez, parmi les affections suivantes, celle(celles)
s'accompagnant d'un allongement du temps de saignement : Un allongement du temps de Quick associé à un
A - Purpura rhumatoïde allongement du temps de céphaline activé peut avoir pour
B - Maladie de Willebrand cause :
C - Hémophilie B majeure A - Un déficit constitutionnel en proconvertine (VII)
D - Insuffisance rénale chronique B - Une hypovitaminose K
E - Maladie hémorragique du nouveau-né C - Une insuffisance hépatique
Bonne(s) réponse(s) : B D D - Une hémophilie A ou B
E - Une maladie de Willebrand
A - Pas d'anomalie de l'hémostase.
Bonne(s) réponse(s) : B C
B - TS allongé par déficit en facteur Willebrand.
C - Pas d'atteinte de l'hémostase primaire.
A - Donne un allongement isolé du TQ.
D - Régressive après dialyse.
B - Touche la voie intrinsèque et extrinsèque de la coagulation.
E - Hypovitaminose K. Pas d'atteinte de l'hémostase primaire.
C - Idem, item B. Le diagnostic différentiel se fait sur la correction
(hypovitaminose K) ou non des anomalies après injection de vitamine K
(test de Kohler)..
D - N'allongent pas le TQ (voie intrinsèque uniquement concernée).
34 E - Idem item D.
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE 1
www.doc-dz.com
2
57 80
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Un allongement du temps de saignement doit évoquer : Parmi les facteurs plasmatiques de coagulation suivants,
A - Un déficit congénital en facteur VIII (hémophilie A) quel est celui dont le déficit isolé majeur s'accompagne d'un
B - Une thrombopénie allongement important du temps de céphaline avec
C - Un déficit en protéine C activateur, alors que le temps de Quick reste normal ?
D - Une thrombopathie A - Prothrombine (II)
E - Un déficit congénital en facteur IX (hémophilie B) B - Pro accélérine (V)
Bonne(s) réponse(s) : B D C - Pro convertine (VII)
D - Facteur anti-hémophilique B (IX)
Une thrombopénie < 80 000/mm3 entraîne une augmentation du TS. E - Facteur Stuart (X)
Les déficits en facteur VIII et IX n'entraînent pas d'augmentation du TS Bonne(s) réponse(s) : D
puisqu'il n'y a pas d'atteinte de l'hémostase primaire.
Toute thrombopathie se caractérise entre autre anomalie par un Le temps de Quick explore :
allongement du TS. VII
La protéine C activée a pour rôle essentiel l'inhibition de l'activité X
procoagulante des facteurs Va et VIIIa. Il n'y a pas d'atteinte de V
l'hématose primaire. II
accessoirement fibrinogène.
69
Question à compléments multiples. 110
Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles)
correspond(ent) à un allongement du temps de céphaline + Dans quelle(s) affections(s) observe-t-on un allongement du
activateur et à un temps de Quick normal ? temps de Quick avec abaissement du facteur V ?
A - Déficit en fibrinogène A - Insuffisance hépatocellulaire
B - Déficit en facteur antihémophilique A (facteur Vlllc) B - Maladie de Willebrand
C - Déficit en proaccélérine (facteur V) C - Intoxication aux anti-vitamines K
D - Déficit en facteur Hageman (facteur Xll) D - Coagulation intravasculaire disséminée
E - Traitement aux anti-vitamines K au long cours E - Afibrinogénèmie congénitale
Bonne(s) réponse(s) : B D Bonne(s) réponse(s) : A D
QUESTION ANNULEE.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE 2
www.doc-dz.com
3
25
Question à compléments multiples.
26
Question à compléments multiples.
59
Question à compléments multiples.
60
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE 3
www.doc-dz.com
1
46 10
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi le(s) caractère(s) suivant(s) quel(s) est (sont) celui Parmi les maladies suivantes, quelles sont celles qui se
(ceux) rencontré(s) au cours d'une anémie hémolytique auto- compliquent fréquemment d'une anémie hémolytique auto-
immune ? immune ?
A - Microcytose A - Leucémie aiguë myéloblastique
B - Test de coombs positif B - Leucémie Iymphoïde chronique
C - Diminution du fer sérique C - Leucémie myéloïde chronique
D - Augmentation du nombre des réticulocytes D - Hémochromatose
E - Bilirubine libre augmentée E - Lupus érythémateux disséminé
Bonne(s) réponse(s) : B D E Bonne(s) réponse(s) : E
A - Non, anémie normo ou macrocytaire (par régénération). A - Insuffisance médullaire avec anémie.
B - Permet le diagnostic différentiel avec les anémies immuno B - Ainsi que les lymphomes ou la maladie de Waldenström.
allergiques. C - Anémie peu fréquente dans le tableau initia.l
C - Anémies par carence martiale et inflammatoire. D - Atteinte de l'érythropoïèse.
D - Caractérise la régénération présente dans l'AHAI. E - A rechercher systématiquement devant D AHAI.
E - Conséquence de l'hémolyse extra-vasculaire.
20
83 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Une anémie normochrome normocytaire régénérative peut
Un homme de 56 ans consulte pour anémie. Les premiers être d'origine :
résultats hématologiques sont les suivants : A - Inflammatoire
Hématies : 2 M/mm3 B - Hypoplasique
Hématocrites : 24 % C - Hémorragique
Hémoglobine : 8g/100 ml D - Endocrinienne
E - Hémolytique
Il existe une anémie : Bonne(s) réponse(s) : C E
A - Normochrome normocytaire
B - Normochrome microcytaire A - Pas de régénération, micro ou normocytose.
C - Hypochrome microcytaire B - Pas de régénération, normocytose, normochromie.
D - Anémies normocytaires ou macrocytaires arégénératives
D - Normochrome macrocytaire
(hypophyse, thyroïde).
E - Aucune de ces propositions n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : D
97
Question à complément simple.
L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les Chez un sujet en bonne santé apparente, qui consomme
résultats suivants : régulièrement 120 g d'alcool par jour, une macrocytose des
- hématies : 1,8 10 exposant 12/l globules rouges sans anémie :
- Hémoglobine 7,7 g/dl 1 - Est l'expression d'une mégaloblastose médullaire
- hématocrite : 0,23 I/I 2 - Est le témoin de la toxicité hépatique de l'alcool
- Réticulocytes 35 10 exposant 9/l 3 - Est la seule conséquence d'une carence en vitamine B
12
Il s'agit d'une anémie : 4 - Régresse après le sevrage d'alcool
A - Normochrome, macrocytaire, régénérative Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
B - Normochrome, normocytaire, arégénérative 1,2,3,4=E
C - Hypochrome, microcytaire, arégénérative Bonne(s) réponse(s) : D
D - Normochrome, macrocytaire, arégénérative
E - Hypochrome, macrocytaire, régénérative La macrocytose isolée ne nécessite aucune exploration complémentaire
Bonne(s) réponse(s) : D et se traite par sevrage alcoolique en quelques mois.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE 5
www.doc-dz.com
3
37 63
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Indiquer, parmi les caractères suivants, celui qui est Une anémie hémolytique à autoanticorps froids de classe
commun à toutes les anémies arégenératives : IgM :
A - Taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/dl A - Peut s'observer au cours d'un Iymphome
B - Macrocytose B - Peut s'observer au cours d'une mononucléose
C - Réticulocytopénie infectieuse
D - Sidérémie normale C - Peut s'observer au cours d'une infection à
E - Myélogramme de densité appauvrie mycoplasmes
Bonne(s) réponse(s) : C D - Peut être due à une immunoglobuline monoclonale
E - S'accompagne d'un test de Coombs direct positif de
Régénération si réticulocytes > ou égal à 120 à 150 000/mm3 type complément
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE 6
www.doc-dz.com
4
49 85
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Le traitement d'une anémie par carence en fer due à un Quel est le principal site d'élimination des hématies chez un
saignement chronique chez l'adulte repose, outre le malade présentant une anémie hémolytique auto-immune
traitement de la cause, sur : causée par des anticorps IgG ?
A - Un sel de fer per os à la dose de 150 mg de fer métal A - La rate
par jour B - Le foie
B - Un sel de fer per os à la dose de 60 mg de fer métal C - Les vaisseaux sanguins (lyse intravasculaire)
par jour D - La moelle osseuse
C - Le fer injectable (100mgx10 I.M.) E - Les ganglions Iymphatiques
D - Un régime alimentaire riche en fer Bonne(s) réponse(s) : A
E - Un traitement combiné per os par sel de fer et acide
folique Il s'agit d'une lyse intratissulaire prédominant dans la rate, le second
Bonne(s) réponse(s) : A organe concerné est le foie.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE 7
www.doc-dz.com
5
44 62
Question à complément simple. Question à complément simple.
Indiquez parmi les propositions suivantes, le délai où pourra Une anémie macrocytaire non régénérative avec
être surement retrouvée la crise réticulocytaire qui apparait paresthésies et troubles de la sensibilité profonde au niveau
après l'administration adéquate du facteur vitaminique des membres inférieurs évoque en premier lieu :
manquant dans une anémie mégaloblastique : A - Une coïncidence pathologique
A - 6 heures B - Une carence en vitamine B 12
B - 24 heures C - Une carence en acide folique
C - 48 heures D - Un éthylisme chronique
D - 8 jours E - Une double carence en vitamine B 6 et en vitamine B 12
E - 20 jours Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : D
Evident.
Lors du traitement par vitaminothérapie B12, la mégaloblastose disparait
en quelques heures, et la crise réticulocytaire dure du 6ème jour au
deuxième mois.
57
Question à compléments multiples.
110 La découverte d'une anémie hémolytique avec test de
Question à compléments multiples. Coombs direct positif doit faire rechercher :
A - Une leucémie lymphoïde chronique
5 causes d'anémie non traitées sont proposées ci-dessous. B - Un cancer de l'estomac
Une réticulocytose élevée s'observe habituellement dans : C - Un lupus érythémateux disséminé
A - Méno-métrorragies de longue date D - Une prise médicamenteuse d'Aldomet® (Alpha Méthyl
B - Sphérocytose héréditaire Dopa)
C - Leucémie aiguë E - Une leucémie myéloïde chronique
D - Maladie de Biermer Bonne(s) réponse(s) : A C D
E - Insuffisance rénale chronique
Bonne(s) réponse(s) : B A. L'anémie hémolytique est fréquente dans la LLC, 6 % au moment du
diagnostic et plus de 7 % en cours de maladie. Dans les 2/3 des cas, le
A - Il s'agit d'une anémie arégénérative par carence martiale. Coombs est positif Iy GG+C ou complément seul.
B - La plus fréquente des anémies héréditaires (corpusculaire) avec B. Il n'intègre pas le cancer de l'estomac comme une des causes à
hyperhémolyse régénérative. rechercher devant une AHAI, cependant il existe dans la littérature
C - Non, bien sur, insuffisance médullaire sans possibilité de quelques observations de cancers épithéliaux ou d'autres types associés
régénération par envahissement blastique. à une AH à Coombs positif.
D - Il s'agit d'une anémie normochrome macrocytaire arégénérative (avec C. Le LED est une cause classique d'AHAI, s'intégrant parfois en cas de
érythropoïèse inefficace). thrombopénie associée dans un tableau de syndrome d'Evans
E - Il s'agit d'une anémie normochrome normocytaire arégénérative, due (thrombopénie immunologique . Le test de Coombs est généralement de
principalement à la baisse de synthèse de l'érythropoïétine et à une type complément ou IgG +complément et exceptionnellement
hémolyse extracorpusculaire par accumulation. IgG+IgM+complément.
D. L'Aldomet® donne des tests de Coombs positifs dans 20 % des cas
mais seuls 3 % développent une véritable anémie hémolytique. Le
médicament induit un anticorps qui se pose sur le GR. Il s'agit d'une
65 véritable AHAI et non d'une anémie immunoallergique. L'anticorps
Question à compléments multiples. responsable dans les cas hémolysants est une Ig M chaude non
agglutinante fixant le complément.
E. Il y a dans la littérature quelques observations d'AHAI au cours de
Parmi les propositions suivantes qui concernent l'étiologie LMC. Il faut le savoir mais il s'agit d'une situation exceptionnelle.
des anémies hémolytiques auto-immunes de type IgG,
laquelle(lesquelles) est(sont) correcte(s) ?
A - Elles peuvent être secondaires à un traitement par
l'Aldomet® 43
B - Elles peuvent compliquer une pneumonie atypique à Question à complément simple.
mycoplasma
C - Elles sont idiopathiques dans environ 50 % des cas Le caractère ferriprive (carence en fer) d'une anémie est
D - Elles peuvent être secondaires à un syndrome défini par un des critères suivants :
lymphoprolifératif A - Microcytose hypochromie
E - Elles peuvent être secondaires à une maladie lupique B - Hyposidérémie
Bonne(s) réponse(s) : A C D E C - Hyposidérémie
D - Hyposidérémie et augmentation de la capacité totale
A - Le traitement est bien sûr, l'arrêt du médicament.
de transferrine
B - Il s'agit d'anémie hémolytique à IgM froides fixant le complément.
C - Est d'évolution chronique, de bon pronostic (corticosensibilité,
E - Hyposidérémie et diminution de la capacité totale de
amélioration par splénectomie). transferrine
D - Type LLC. Bonne(s) réponse(s) : D
E - Ainsi qu'au cours de la PR.
Evident, connaissances de base.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE 8
www.doc-dz.com
6
11 18
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
L'anémie de Biermer avant toute tentative de traitement est : Parmi les affections ou états suivants. quel est celui qui ne
A- Microcytaire provoque pas d'anémie macrocytaire ?
B - Normocytaire A - Gastrectomie
C - Macrocytaire B - Ankylostomiase
D - Régénérative C - Anse borgne jéjunale
E - Arégénérative D - Maladie coeliaque
Bonne(s) réponse(s) : C E E - Myélodysplasie
Bonne(s) réponse(s) : B
QCM évident.
L'ankylostomiase entraîne une anémie par carence martiale, liée à la
consommation intraluminale de fer. C'est le bothriocéphale qui est
responsable de carence en vitamine B12 et d'anémie macrocytaire par
25 consommation par le taenia.
Question à complément simple. La gastrectomie donne une carence en vitamine B12 obligatoire en 2 à 9
ans et est donc cause d'anémie mégaloblastique.
La maladie coeliaque entraîne une carence en folates isolée par
Le caractère mégaloblastique d'une anémie repose sur
malabsorption digestive. Les anses borgnes jéjunales entraînent une
l'interprétation du résultat de l'une des analyses suivantes. carence en folates.
Laquelle ? Les myélodysplasies type anémie réfractaire donnent souvent une
A - Détermination du volume globulaire moyen macrocytose.
B - Examen microscopique des frottis sanguins
C - Examen microscopique des frottis médullaires
D - Coloration de Perls appliquée aux frottis médullaires
E - Dosage de la vitamine B12 et des folates sériques 33
Bonne(s) réponse(s) : C Question à complément simple.
Sans commentaire. Quel examen peut être demandé pour étayer un diagnostic
d'anémie hémolytique auto-immune à partir d'un échantillon
de sérum ?
A - Test de Coombs direct
39
B - Test de Coombs indirect
Question à compléments multiples. C - lmmunofluorescence directe
D - Néphélométrie
L'hémogramme d'une anémie de Biermer typique et non E - Réaction d'Ouchterlony
traitée peut associer : Bonne(s) réponse(s) : A
A - Une thrombopénie
B - Un VGM (volume globulaire moyen) élevé Evident.
C - Une hyperleucocytose avec myélémie
D - Des réticulocytes bas.
E - Une hypersegmentation des polynucléaires neutrophiles
Bonne(s) réponse(s) : A B E 56
Question à complément simple.
A. La thrombopénie est fréquente, en général modérée aux alentours de
100.000/mm3. Parmi les propositions suivantes se rapportant aux anémies
B L'anémie est macrocytaire. Cette macrocytose (augmentation du
hémolytiques auto-immunes aux anticorps chauds, une seule
VGM) est en général franche supérieure à 120 mm3. Elle explique que
les sujets ayant déjà un taux abaissé de GR tolèrent encore bien leur est fausse. Laquelle ?
anémie. A - Le test de Coombs direct est positif
C. Il existe une leucopénie modérée. B - L'hémolyse est habituellement intratissulaire
D. Le taux de réticulocytes est normal ou même légèrement augmenté C - Les anticorps sont dirigés contre les antigènes A B O
en pourcentage. En valeur absolue, il est normal, inférieur à D - Les anticorps sont de type IgG
100.000/mm3. E - La corticothérapie et le traitement de choix
E. Les granulocytes sont de grande taille et leurs noyaux sont Bonne(s) réponse(s) : C
hypersegmentés. Cette anomalie est précoce et c'est la dernière à
disparaître sous traitement. Les anémies hémolytiques liées à des anticorps reconnaissants les
antigènes du système ABO sont liés aux accidents transfusionnels. Les
anticorps (ac anti A, ac anti B ) sont des ac "naturels", "réguliers" et
"agglutinants". Cette dernière propriété est liée à leur appartenance à la
classe des IgM. Ils sont responsables d'anémies hémolytiques
intravasculaires.
Dans les AHAI à autoanticorps chauds, l'AC est de type IgG appartenant
dans 80 % des cas à la sous classe des IgG1 et fixe généralement le
complément. L'hémolyse est intratissulaire. Le test de Coombs direct est
positif traduisant la présence de l'AC sur les globules rouges. Les
antigènes reconnus par les autoanticorps chauds font généralement
partie du système Rhésus. Le traitement initial est la corticothérapie à
doses initiales de 1 à 1,5 mg/kg/j voire 2 mg/kg/j avec une efficacité
jugée après 3 semaines à 1 mois de traitement.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE 9
www.doc-dz.com
7
66 19
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Une malade présente une anémie microcytaire par carence Parmi les maladies suivantes, quelle est celle au cours de
martiale Il faut rechercher : laquelle on rencontre fréquemment une anémie hémolytique
A - Ménométrorragies favorisées par un stérilet auto-immune ?
B - Grossesses répétées et rapprochées A - Leucémie aiguë myéloblastique
C - Hématurie microscopique B - Maladie de Kahler
D - Ulcère gastro-duodénal C - Leucémie myéloïde chronique
E - Cancer colique D - Hémochromatose primitive
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E E - Maladie lupique
Bonne(s) réponse(s) : E
Il faut rechercher toute cause de saignement chronique.
Item C - Il faut rechercher une hémosidérinurie chronique dans le cadre Dans les grandes séries publiées d'AHAI, l'association à un LED est
d'hémolyse intra-vasculaire (prothèses cardiaques, microangiopathie, retrouvée dans 1,6 à 24,4 % des cas. La présence de l'hémolyse
maladie de Marchia Faver Micheli). chronique dans le lupus (8 %) est inférieure à celle du Coombs positif
(43 %).
68
Question à compléments multiples. 42
Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est
(sont) vraie(s) au cours d'une anémie inflammatoire typique ? Une anémie sévère chez un enfant de 2 ans avec
A - Macrocytose érythrocytaire réticulocytose à 250.109/l doit évoquer l'une des affections
B,- Hyperchromie suivantes. Précisez laquelle :
C - Fer sérique diminué A - Bêta-thalassémie majeure
D - Réticulocytes bas B - Drépanocytose homozygote
E - Capacité totale de fixation de la transferrine augmentée C - Leucémie aiguë
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Syndrome hémolytique et urémique ou maladie de
Moschcowitz
A et B - Anémie normochrome normocytaire le plus souvent, parfois E - Immunisation foeto-maternelle à l'antigène Rhésus D
hypochrome et/ou microcytaire. Bonne(s) réponse(s) :
D - Il s'agit d'une anémie arégénérative.
E - La capacité totale de saturation est abaissée avec un fer sérique Réponse impossible.
abaissé. Le coefficient de saturation est normal. Face à une anémie très régénérative évoquent une hémolyse chez un
enfant de 2 ans, plusieurs diagnostics peuvent être retenus.
A - Le diagnostic se fait habituellement entre 3 et 18 mois.
B - Révélation de l'affection entre 3 mois et 3 ans (en règle entre 6 et 18
55 mois).
Question à compléments multiples. C - Non, car pas de régénération du fait de l'envahissement médullaire.
D - Maladie surtout du nourrisson (82 % des cas avant 2 ans et demi, 55
Une fausse anémie par hémodilution peut provenir de : % entre 3 et 9 mois) chez le grand enfant le début peut être insidieux
A - Grossesse à partir du second trimestre révélé par l'anémie.
E - Maladie néonatale.
B - Déficit en fer
C - Maladie de Waldenström
D - Maladie de Kahler
E - Volumineuse splénomégalie 16
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Question à compléments multiples.
A - A partir du 2ème trimestre, le volume globulaire et le volume
plasmatique augmentent mais le volume plasmatique augmente plus vite Les anémies hémolytiques médicamenteuses :
que le volume globulaire d'où anémie par hémodilution. A - Sont toujours d'origine immunologique
B - Il s'agit d'une véritable anémie. B - Sont parfois dues à la présence d'anticorps anti-
C et D - Certaines immunoglobulines monoclonales en particulier les médicaments
IgM de la maladie de Waldenström peuvent entraîner une augmentation C - Sont parfois dues à la présence d'anticorps anti-Rhésus
du volume plasmatique et une baisse de taux d'hémoglobine sans D - Peuvent apparaître lors d'un traitement par
anémie vraie.
l'alphaméthyl-dopa (Aldomet)
C - Le volume plasmatique augmente de façon parfois considérable sans
doute par augmentation de la sécrétion d'aldostérone. E - Peuvent apparaître lors d'un traitement par la pénicilline
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE10
www.doc-dz.com
8
24 101
Question à complément simple. Question à complément simple.
Une femme de 30 ans est atteinte d'anémie ferriprive Toutes les situations suivantes, sont responsables d'anémie
(hémoglobine 7 g/dl) par ménorragies ; un traitement par carence martiale par le biais des ménorragies qu'elles
hormonal réduit les pertes génitales. Quel schéma déclenchent, sauf une; indiquez laquelle :
thérapeutique doit être préféré pour guérir l'anémie et éviter A - Fibrome
sa récidive ? B - Grossesse extra-utérine
A - Transfusion (2 concentrés érythrocytaires ) C - Dispositif intra-utérin anticonceptionnel
B - Transfusion (2 concentrés érythrocytaires) puis fer D - Thrombopénie chronique
intramusculaire (10 ampoules de 100 mg sur cinq semaines) E - Maladie de Willebrand
C - Fer intramusculaire (10 ampoules de 100 mg sur cinq Bonne(s) réponse(s) : B
semaines)
D - Fer oral, 200 mg Fe2+ par jour, pendant 4 mois Une grossesse extra-utérine entraîne une anémie aiguë par hémorragie
importante et rapidement évolutive. On n'entre pas dans le cadre des
E - Fer oral, 200 mg Fe2+ pendant un mois
saignements chroniques qui déplétent progressivement le capital martial.
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE11
www.doc-dz.com
9
32 23
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les Une ou plusieurs des propositions suivantes concernant les
résultats suivants : anémies chroniques sévères sont exactes :
- hématies : 1,8. 10 exposant 12/l A - Augmentation du débit cardiaque même au repos
- hémoglobine : 7,7 g/dl B - Angor d'effort possible même en l'absence de lésions
- hématocrite : 23 % coronariennes associées
- réticulocytes : 35. 10 exposant 9/l. C - Souffle systolique
Il s'agit d'une anémie : D - Dyspnée de type asthmatiforme et non provoquée par
A - Normochrome, Macrocytaire, Régénérative l'effort
B - Normochrome, Normocytaire, Arégénérative E - Tachycardie de repos
C - Hypochrome, Microcytaire, Arégénérative Bonne(s) réponse(s) : B C E
D - Normochrome, Macrocytaire, Arégénérative
E - Hypochrome, Macrocytaire, Régénérative Les signes cliniques associés sont :
Bonne(s) réponse(s) : D - Pâleur cutanée et muqueuse
- Polypnée d'effort
La VGM est ici à plus de 120 µ3. On rappelle que le VGM se calcule - Tachycardie d'effort, tachycardie de repos ou au moindre effort
selon la formule f(Ht;nbre de GR) - Crampes nocturnes, claudication intermittente selon le terrain
- Crise d'angor pouvant disparaître avec la correction de l'anémie mais
témoignant le plus souvent d'une insuffisance circulatoire cardiaque
- Souffles systoliques à l'axe ou à l'origine pulmonaire avec orthopnée,
oedèmes des membres inférieurs, cardiomégalie, bruit de galop
6 - Fatigue, céphalées, bourdonnements d'oreilles, vertiges, rarement
Question à compléments multiples. oedème papillaire au FO.
Sans commentaire.
23
Question à complément simple.
21
Toutes les situations cliniques suivantes sauf une sont Question à complément simple.
capables de conduire à une anémie macrocytaire :
A - Malnutrition chronique Vous découvrez de façon fortuite chez une malade de 70
B - Anémie hémolytique régénérative ans, une splénomégalie isolée. L'hémogramme montre une
C - Myxoedème discrète anémie à 10,5 g/dl, une hyperleucocytose à 14
D - Hernie hiatale 000/mm3 avec érythro-myélémie. Les plaquettes sont à 450
E - Traitement anticomitial 000/m3. Vous évoquez en premier lieu :
Bonne(s) réponse(s) : D
A - Une leucémie aiguë
Sans commentaire. B - Une leucémie myéloïde chronique
C - Une splénomégalie myéloïde chronique
D - Une leucémie lymphoïde chronique
E - Une néoplasie profonde
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE12
www.doc-dz.com
10
35 56
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) possible(s) de cette En dehors de la carence en fer, quelle(s) autre(s) affection(s)
anémie ? pourrai(en)t induire une anémie du type de celle présentée
A - Défaut de synthèse de l'hème par la malade ?
B - Défaut de synthèse de l'ADN A - Trouble de synthèse de l'hème
C - Défaut de synthèse de la globine B - Carence en acide folique
D - Erythroblastopénie C - Erythroblastopénie chronique
E - Hémorragie aiguë D - Envahissement médullaire par des cellules
Bonne(s) réponse(s) : A C néoplasiques
E - Microsphérocytose héréditaire
A - Microcytose par ralentissement de production de l'Hb et CCMH Bonne(s) réponse(s) : A
atteint une mitose plus tard (permet la libération de l'hématie).
B - Macrocytose. A - Dans le cadre d'une anémie sidéroblastique congénitale microcytaire,
C - Microcytose idem A. transmission récessive liée au sexe.
DE - Ecartés devant l'absence de réticulocytose. B - Macrocytose.
C - Normocytose.
D - Donne une insuffisance médullaire avec normocytose et atteinte des
autres lignées.
45 E - Anémie normochrome normocytaire ou macrocytaire (hémolyse
Question à complément simple. chronique ou en poussée).
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE13
www.doc-dz.com
11
86 58
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
L'anémie peut être décrite comme : Le(s) argument(s) contre le diagnostic d'anémie
A - Microcytaire hypochrome arégénérative inflammatoire est (sont) ?
B - Microcytaire hypochrome régénérative A - Hémoglobine : 9 g/dl
C - Normocytaire normochrome arégénérative B - Leucocytes : 7,9.10 exposant 9/l
D - Macrocytaire normochrome régénérative C - Fibrinogène : 3 g/l
E - Macrocytaire normochrome arégénérative D - Gammaglobulines : 35 g/l
Bonne(s) réponse(s) : E E - Fer sérique : 20 micromol/l
Bonne(s) réponse(s) : C E
VGM = Ht/Gr, CCMH = Hb/Ht.
VGM = 117 µ3 = macrocytose, CCMH = 0,33 normale. Le dosage de la ferritinémie et du coefficient de saturation de la
Réticulocytes < 150 000/mm3 donc arégénérative. sidérophilline permettent de différencier anémies inflammatoires et
ferriprives, où le fer sérique est chaque fois bas.
Un homme de 70 ans est hospitalisé pour syndrome anémique à Le fibrinogène est normal et non augmenté comme lors de syndromes
lnstallation progressive. Traité par gastrectomie des 2/3 vingt ans plus inflammatoires.
tôt pour ulcère, il n'a jamais plus souffert depuis. Le transit digestif est
normal. Les selles de coloration normale Depuis six mois, son Un homme de 60 ans consulte pour dyspnée d'effort. Il existe une pâleur
alimentation comporte essentiellement des pommes de terre, des pâtes modérée ; pas d'anomalie à l'examen du coeur et des poumons, pas
et des conserves de viande et de poisson. L'examen montre un d'adénopathie ou de splénomégalie.
embonpoint conservé, un teint pâle. Hémogramme : A l'hémogramme :
- hémoglobine : 7 g/dl - hémoglobine : 9 g/dl
- hématocrite : 0.21 l/l - VGM : 90 fl
- érythrocytes : 1,8 x 10 exposant 12/l - leucocytes : 7.10 exposant 9/l (PN : 65 - PE : 2 - L : 30 - M : 3)
- réticulocytes : 20 10 exposant 9/l - plaquettes : 255.10 exposant 9/l
- leucocytes : 3 x 10 exposant 9/l (neutrophiles : 40%, éosinophiles : 2%, - Vitesse de sédimentation : 105 - 140
lymphocytes : 50 %, monocytes : 8%), - fibrinogène : 3 g/l
- plaquettes : 110.10 exposant 9/l - fer sérique : 20 micromol/l
- Sur le frottis, présence de polynucléaires hypersegmentés. Bilirubine - Protéinémie : 95 g/l dont 55 g/l de gammaglobulines en pic à base
non conjuguée : 30 mcmol/l, bilirubine conjuguée : 5 mcmol/l. étroite.
- Sidérémie : 25 mcmol/l, coefficient de saturation de la sidérophiline : L'immunoélectrophorèse montre une importante augmentation
0,50. Absence d'autoanticorps antiérythrocytes. monoclonale d'lgG kappa. On retient, comme probable, le diagnostic de
myélome multiple.
87
Question à complément simple. 35
Question à compléments multiples.
Quel mécanisme est principalement à l'origine de l'anémie ?
A - Trouble de synthèse de l'hémoglobine Pour préciser l'étiologie de cette anémie, il est nécessaire de
B - Trouble de synthèse de l'ADN demander :
C - Raréfaction des cellules-souches hématopoïétiques A - Hématies leucocytes/minute
D - Destruction excessive des érythrocytes circulants B - Médullogramme
E - Pertes excessives par hémorragie C - Electrophorèse de l'hémoglobine
Bonne(s) réponse(s) : B D - Etude de la cinétique du 59 fer
E - Aucun des examens précédents
Cette anomalie entraîne, en l'absence d'anomalie de synthèse de l'Hb Bonne(s) réponse(s) : E
associée, un asynchronisme entre la maturation nucléocytoplasmique et
une macrocytose. Il existe une insuffisance médullaire qualitative, car Les étiologies des anémies ferriprives sont :
une grande partie des cellules souches mégaloblastiques n'arrive pas à - perte de fer: d'origine digestive ou gynécologique (90 % des cas)
terme (hémolyse intramédullaire). Toutes les cellules à renouvellement essentiellement
rapide sont touchées par les défauts de maturation. - plus rarement: prélèvements de sang répétés, saignements provoqués,
le contexte implique des examens mettant en évidence une perte de fer
en particulier examen gynécologique
- troubles de l'absorption: résection digestive, maladie coeliaque, pica
89 - majorations des besoins : nourrisson, croissance, règles abondantes,
Question à compléments multiples. grossesses répétées et
rapprochées.
On apprend que la moelle est mégaloblastique et que le test
de Schilling est normal. Quels sont les deux facteurs qui,
chez ce patient, peuvent contribuer à l'installation d'une
36
anémie mégaloblastique ?
A - Carence d'apport en vitamine B12
Question à compléments multiples.
B - Trouble d'absorption de la vitamine B12
Parmi les données anamnésiques, quel(s) facteur(s)
C - Carence d'apport en folates
intervien(nen)t dans la genèse de l'anémie ?
D - Trouble d'absorption des folates
A - 4 grossesses
E - Trouble d'utilisation des folates
Bonne(s) réponse(s) : C D B - Contraception par stérilet
C - Dons du sang
Le régime pratiqué par le patient est riche en B12 (viande, poisson) mais D - Prise de laxatifs
pauvre en folates (absence de légumes verts, de fruits). La normalité du E - Constipation
test de Schilling élimine un trouble d'absorption de la vitamine B12. Les Bonne(s) réponse(s) : A C D
troubles d'utilisation des folates sont extrêmement rares.
En période d'activité génitale, environ 40 % des femmes ont un bilan de
fer négatif et 8 à 10 % une anémie ferriprive. Les grossesses surtout
répétées, accentuent le risque de carence. Les hémorragies liées au
stérilet et les dons de sang participent à la genèse de l'anémie.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 178- Sans rapport.
D.E By NADJI 85
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE14
www.doc-dz.com
12
63 23
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Malgré ces incidents, la malade a été opérée sans Parmi les mécanismes pouvant intervenir dans la genèse de
complication immédiate, quel traitement ultérieur de l'anémie l'anémie chez ce malade, vous retenez :
proposez-vous ? A - Hémolyse auto-immune
A - Abstention thérapeutique B - Carence en vitamine B12
B - Sel ferreux par voie orale C - Hémosidérose
C - Sel ferreux et acide folique per os D - Carence en folates
D - Fer injectable E - Hypersplénisme
E - Transfusions de sang total Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : B
A - Il existe des hémolyses au cours de l'alcoolisme, mais non auto-
Il faut recharger en fer la patiente, per os, bien sûr. immunes (par hypersplénisme, modifications corpusculaires acquises).
B - Item discutable. L'anémie mégaloblastique de l'éthylique est due à
une carence en folates avec défaut d'apport et troubles d'utilisation.
L'éthylisme n'est pas une étiologie des carences en vitamines B12
23 (carence d'apport exceptionnelle), mais certains citent la possibilité de
troubles de l'absorption entraînant des carences multi-vitaminiques, dont
Question à compléments multiples. en B12.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE15
www.doc-dz.com
13
31 37
Question à complément simple. Question à complément simple.
Il existe une anémie : Dans le contexte clinique, quelle est l'étiologie qui vous
A - Normochrome normocytaire régénérative paraît la plus probable pour expliquer l'anémie ?
B - Normochrome macrocytaire arégénérative A - Hypervolémie plasmatique
C - Hypochrome normocytaire arégénérative B - Carence en folate
D - Hypochrome microcytaire arégénérative C - Syndrome inflammatoire
E - Hypochrome microcytaire régénérative D - Aplasie médullaire
Bonne(s) réponse(s) : D E - Hypersplénisme
Bonne(s) réponse(s) : B
Le VGM et la CCMH sont définis par les supports suivants : VGM = Ht
/nb de GR = 70m3 ; CCMH = Hb/Ht = 0,30. Aggravant l'anémie d'hypersplénisme et lui donnant son caractère
Les réticulocytes sont à 30 000/mm3. Il s'agit donc d'une anémie macrocytaire.
hypochrome microcytaire arégénérative.
Sans commentaire.
34
Question à compléments multiples. Une femme de 37 ans, sans antécédent pathologique personnel ou
familial, accuse un fléchissement de l'état général d'installation
Indépendamment d'un traitement étiologique éventuel, cette progressive, avec dyspnée d'effort, céphalées et palpitations. Son
anémie est justiciable : médecin, constatant une pâleur, un subictère et une splénomégalie
A - De transfusions de concentrés érythrocytaires palpable, prescrit des examens de laboratoire dont les résultats sont les
suivants :
B - D'un traitement par la vitamine B12
- Hémogramme :
C - D'un traitement par l'acide folique Globules rouges = 2 000 000/mm3 Hémoglobine = 7 g/dl Hématocrite =
D - D'un traitement par le fer 21 % Réticulocytes = 18 %
E - D'un traitement par corticoïde Globules blancs = 10 500/mm3 avec pourcentages : 79 %
Bonne(s) réponse(s) : D polynucléaires neutrophiles 2 % éosinophiles 14 % Iymphocytes 5 %
monocytes
Seul le traitement par fer est nécessaire. - Fer sérique = 25 micromol/l
Le taux d'Hb étant > 8g % et le patient présentant une dyspnée modérée - Bilirubine = 40 micromol/l (dont 37 de bilirubine non conjuguée).
bien tolérée, il n'y a aucune indication transfusionnelle.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE16
www.doc-dz.com
14
41 39
Question à complément simple. Question à complément simple.
A l'issue du bilan clinique et biologique, c'est le diagnostic L'anémie peut être décrite comme :
d'anémie hémolytique auto-immune qui est retenu : forme A - Microcytaire hypochrome arégénérative
apparemment idiopathique, à autoanticorps IgG. Parmi les B - Microcytaire hypochrome régénérative
attitudes thérapeutiques suivantes quelle est celle qui doit C - Normocytaire normochrome arégénérative
être envisagée en première intention ? D - Macrocytaire normochrome régénérative
A - Transfusion d'au moins deux concentrés érythrocytaires E - Macrocytaire normochrome arégénérative
B - Vitaminothérapie associant acide folique et vit. Bl2 Bonne(s) réponse(s) :
C - Corticothérapie
D - Azathioprine Un homme de 70 ans est hospitalisé pour syndrome anémique
d'installation progressive.Traité par vagotomie-pyloroplastie vingt ans
E - Splénectomie
plus tôt pour ulcère il n'a jamais plus souffert depuis. Le transit digestif
Bonne(s) réponse(s) : C
est normal, les selles de coloration normale. Depuis six mois, son
alimentation comporte essentiellement des pommes de terre, des pâtes
Sans commentaire.
et des conserves de viande et de poisson .
L'examen montre un embonpoint conservé, un teint pâle. Hémogramme :
hémoglobine 7 g/dl, hématocrite G.R. = 1800000/mm3 ; réticulocytes
20000 par mcl. Leucocytes 3100/mm3 = 21 % (neutrophiles 40%,
42 éosinophiles 2%, Iymphocytes 50 %, monocytes 8 %), plaquettes
Question à compléments multiples. 110000/mm3.
Sur le frottis, présence de polynucléaires hypersegmentés. Bilirubine
On découvre assez souvent un état pathologique associé à non conjuguée 30 mcmol/l, bilirubine conjuguée 5 mcmol/l. Sidérémie 25
ce type d'anémie. Indiquez dans la liste ci-dessous celui (ou mcmol/l coefficient de saturation de la sidérophiline 0,50. Absence
ceux) qui doit (doivent) être recherché(s) comme cause(s) d'auto-anticorps antiérythrocytes.
d'anémie hémolytique auto-immune :
A - Kyste de l'ovaire
B - Ulcère gastro-duodénal 40
C - Hémopathie Iymphoïde maligne Question à complément simple.
D - Lupus érythémateux disséminé
E - Kyste du rein Quel mécanisme est principalement à l'origine de l'anémie ?
Bonne(s) réponse(s) : A C D
A - Trouble de synthèse de l'hémoglobine
Sans commentaire. B - Trouble de synthèse de l'ADN
C - Raréfaction des cellules-souches hématopoiétiques
D - Destruction excessive des érythrocytes circulants
E - Pertes excessives par hémorragie
29 Bonne(s) réponse(s) :
Question a compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE17
www.doc-dz.com
1
59
Question à compléments multiples.
A - Classique.
B - Idem.
C - Donne une anémie et non une aplasie.
D - Ne donne pas d'aplasie, mais une insuffisance médullaire par
envahissement.
E - Complication gravissime des hépatites virales B ou non A non B.
48
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE18
www.doc-dz.com
1
53 25
Question à complément simple. Question à complément simple.
Il s'agit d'une polyglobulie avec signes fonctionnels indiquant un L'hyperleucocytose modérée avec inversion de la formule sanguine et
traitement d'urgence par saignée, d'autant que le chiffre des plaquettes hyperlymphocytose composée de Iymphocytes normaux, de grands
est < à 800 000 (thrombocytose post saignée, facteur de thrombose). mononucléaires bleutés (hyperbasophiles), avec hémoglobine et
plaquettes normales font évoquer le diagnostic de mononucléose
infectieuse (sans complication auto-immune). La MNI peut parfois
simuler une leucémie aiguë (angine, adénopathies, hyperleucocytose
42 avec cellules d'allure blastique ; prennent alors toute leur valeur, la
Question à complément simple. qualité du cytologiste et le respect des autres lignées. En cas de doute
persistant, un myélogramme est nécessaire.
Chez un homme, la découverte sur un hémogramme
systématique des résultats suivants :
GR = 6.500.000/mm3, HB = 13g/100ml, HT = 43%, évoque : 70
A - Une polyglobulie vraie Question à complément simple.
B - Une hémoconcentration
C - Une erreur de laboratoire La découverte sur un hémogramme systématique d'une
D - Une carence en fer augmentation du nombre des hématies, avec un VGM à 65 fl
E - Une thalassémie et un taux d'hémoglobine à 12g/dl évoque en premier :
Bonne(s) réponse(s) : E
A - Une polyglobulie vraie
A - Non, hématocrite normal. B - Une hémoconcentration
B - Non, hématocrite normal. C - Une erreur de laboratoire
C - Non, taux d'hémoglobine normal. D - Une maladie de Minkowski-Chauffard
E - Le calcul du VGM HE/GR permet de mettre en évidence une E - Une hémoglobinopathie
pseudopolyglobulie microcytaire. Bonne(s) réponse(s) : E
évocatrice de thalassémie hétérozygote ou mineure.
Il s'agit d'une pseudo-polyglobulie microcytaire hypochrome évoquant
une thalassémie mineure (ou "trait thalassémique") dont le diagnostic se
fait sur l'électrophorèse de l'hémoglobine.
32 A - La définition est donnée par la mesure de la masse globulaire totale:
Question à complément simple. > 36ml/kg chez l'homme, >32ml/kg chez la femme.
B - Donne une augmentation de l'hémoglobine, du nombre de globules
rouges, sans variation du VGM.
L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les C - Sans rapport.
résultats suivants : D - Donne une anémie normochrome, normocytaire, (VGM normal)
- hématies : 1,8 10 exposant 12/l régénérative.
- Hémoglobine 7,7 g/dl
- hématocrite : 0,23 I/I
- Réticulocytes 35 10 exposant 9/l
69
Il s'agit d'une anémie : Question à complément simple.
A - Normochrome, macrocytaire, régénérative
B - Normochrome, normocytaire, arégénérative Sur l'hémogramme suivant :
C - Hypochrome, microcytaire, arégénérative Hématies : 2.10 exposant 12/l
D - Normochrome, macrocytaire, arégénérative Hématocrite : 0,24 l/ll
E - Hypochrome, macrocytaire, régénérative Hémoglobine : 8g/100 ml
Bonne(s) réponse(s) : D
Il existe une anémie :
Il s'agit d'une anémie (Hb = 7,7 gr/DL) normochrome car CCMH = A - Normochrome normocytaire
Hb/HT = 0,33, macrocytaire car VGM = Ht/GR>100 ; arégénérative car B - Normochrome microcytaire
les réticulocytes sont < 150 000/mm3.
C - Hypochrome microcytaire
D - Normochrome macrocytaire
E - Aucune de ces propositions n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE19
www.doc-dz.com
2
47 39
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'hémogramme d'un homme de 30 ans montre (bilan L'hémogramme d'une anémie de Biermer typique et non
d'embauche) : traitée peut associer :
- Hématies : 6,8.10 exposant 12/l, - Hémoglobine : A - Une thrombopénie
133 g/l, B - Un VGM (volume globulaire moyen) élevé
- hématocrite : 0,48 l/l, - Volume globulaire C - Une hyperleucocytose avec myélémie
moyen : 70 fl, D - Des réticulocytes bas.
- Leucocytes : 7.10g/l, - Plaquettes : E - Une hypersegmentation des polynucléaires neutrophiles
270.10 exposant 9/l, Bonne(s) réponse(s) : A B E
- Fer sérique : 17 micromol/l (normale 10 à 30 micromol/l).
A. La thrombopénie est fréquente, en général modérée aux alentours de
100.000/mm3.
Il peut correspondre à :
B L'anémie est macrocytaire. Cette macrocytose (augmentation du
A - Une hémoconcentration VGM) est en général franche supérieure à 120 mm3. Elle explique que
B - Une hémodilution les sujets ayant déjà un taux abaissé de GR tolèrent encore bien leur
C - Une thalassémie hétérozygote anémie.
D - Une polyglobulie d'origine rénale C. Il existe une leucopénie modérée.
E - Une polyglobulie d'insuffisance respiratoire chronique D. Le taux de réticulocytes est normal ou même légèrement augmenté
Bonne(s) réponse(s) : C en pourcentage. En valeur absolue, il est normal, inférieur à
100.000/mm3.
A - Non, hématocrite normal. E. Les granulocytes sont de grande taille et leurs noyaux sont
B - Non, il n'y a pas d'anémie. hypersegmentés. Cette anomalie est précoce et c'est la dernière à
C - Oui, ou "pseudopolyglobulie microcytaire" avec environ, 6 millions de disparaître sous traitement.
GR et taux d'Hb normal, fer sérique normal, caractéristique de la
thalassémie mineure (ou trait thalassémique).
D - Non, la définition de la polyglobulie repose sur la mesure de la masse
globulaire totale. D'autre part, il existerait une normocytose. 62
E - Non, pour les mêmes raisons que D, s'accompagnerait par ailleurs, Question à compléments multiples.
plutôt d'une macrocytose.
L'hémogramme suivant : Hb 9 g/dl ; VGM 110 fl ;
réticulocytes 20.109 /l ; leucocytes 2,7.109 /l (PN 30 %, PE 2
65 %, L 64 %, M 4 %) : plaquettes 75.109/l peut évoquer :
A - Une anémie par hémorragies occultes chroniques
Question à complément simple.
B - Une maladie de Biermer
Quel est le diagnostic le plus probable chez un homme de 65 C - Une sphérocytose héréditaire
ans traité par diurétique pour insuffisance D - Une anémie réfractaire avec excès de blases
cardiaque.Hémogramme : G.R. : 6.2 T/l, hémoglobine : 190 E - Une anémie par carence folique
Bonne(s) réponse(s) : B D E
g/l, VGM : 88fl, hématocrite : 54 5 %, G.B.et plaquettes
normaux. A. Il s'agit d'un tableau de carence martiale qui donnera au maximum :
Volume sanguin total = 48 ml/kg. - érythrocytaire = 30 ml/kg. une anémie normochrome normocytaire arégénérative ou hypochrome
- plasmatique = 23 ml/kg. microcytaire arégénérative, une thrombocytose modérée, une
A - Erreur du laboratoire sur l'hémogramme leuconeutropénie modérée.
B - Diminution du volume plasmatique B.E. Le tableau hématologique est celui d'une pancytopénie avec anémie
C - Polyglobulie d'origine cardiaque macrocytaire arégénérative avec taux de réticulocytes bas.
Les carences en vitamine B12 et en folates peuvent donner un tableau
D - Maladie de Vaquez
hématologique de pancytopénie. Ces deux diagnostics sont à évoquer
E - Polyglobulie d'origine rénale dans ce cas. Cependant, en général il faut noter que le VGM est plus
Bonne(s) réponse(s) : B augmenté qu'ici, supérieur à 120µ3 et que le taux de réticulocytes en
valeur absolue est en général normal aux alentour de 80 à 100.000/mm3,
Le volume sanguin total est abaissé (N = 60 à 80 ml/kg),avec un volume exceptionnellement abaissé.
érythrocytaire normal (25-35 ml/kg) et un volume plasmatique diminué (N D. Le tableau est compatible avec une AREB. Le tableau hématologique
= 40-50 ml/kg). Il s'agit donc d'une hémoconcentration consécutive au périphérique associe :
traitement diurétique sans polyglobulie vraie. - L'anémie est modérée ou franche normocytaire ou macrocytaire avec
une réticulocytose en générale normale ou basse mais parfois
augmentée. Sur lames, existence de macrocytes, schizocytes,
microcytes, hématies hypochromes.
- La thrombopénie est fréquente et s'aggrave avec l'évolution. Il existe
souvent des anomalies cytologiques des plaquettes
(micromégacaryocytes ou plaquettes géantes) avec trouble des
fonctions plaquettaires.
- Il existe dans 2/3 des cas une leuconeutropénie avec souvent une
Monocytose modérée. Il existe plus souvent des formes
hyperleucocytaires avec myélémie et quelques blastes circulants.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE20
www.doc-dz.com
3
40 32
Question à complément simple. Question à complément simple.
Un bilan de santé découvre chez un homme de 40 ans, sans L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les
antécédent, une splénomégalie à 4 cm sous le rebord costal. résultats suivants :
A l'hémogramme, l'attention est attirée par un chiffre - hématies : 1,8. 10 exposant 12/l
d'hémoglobine à 12,5 g/dl, un VGM à 103 fl et des - hémoglobine : 7,7 g/dl
réticulocytes à 260 000/mm3. Parmi les hypothèses - hématocrite : 23 %
diagnostiques suivantes, quelle est la première vers laquelle - réticulocytes : 35. 10 exposant 9/l.
vous vous orientez ? Il s'agit d'une anémie :
A - Splénomégalie par inflammation chronique A - Normochrome, Macrocytaire, Régénérative
B - Splénomégalie par hypertension portale liée à une B - Normochrome, Normocytaire, Arégénérative
cirrhose C - Hypochrome, Microcytaire, Arégénérative
C - Syndrome lymophoprolifératif débutant D - Normochrome, Macrocytaire, Arégénérative
D - Syndrome hémolytique E - Hypochrome, Macrocytaire, Régénérative
E - Splénomégalie compliquant une maladie de Biermer Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
La VGM est ici à plus de 120 µ3. On rappelle que le VGM se calcule
D - Il s'agit d'une splénomégalie accompagnée d'une anémie très selon la formule f(Ht;nbre de GR)
régénérative. La macrocytose est probablement en rapport avec la
réticulocytose abondante, le volume des réticulocytes étant plus
important que les globules rouges matures. On évoque en premier lieu
une hémolyse. 21
A - L'anémie inflammatoire n'est pas régénérative (Réticulocytes < 150 Question à complément simple.
000 / mm3).
B - On ne trouve pas non plus d'anémie régénérative dans l'hypertension
Vous découvrez de façon fortuite chez une malade de 70
portale.
C - L'item est discutable en raison d'une possible anémie hémolytique ans, une splénomégalie isolée. L'hémogramme montre une
auto-immune pouvant compliquer un syndrome lymphoprolyfératif. Mais discrète anémie à 10,5 g/dl, une hyperleucocytose à 14
ce n'est pas ce que l'on évoquera "en premier". 000/mm3 avec érythro-myélémie. Les plaquettes sont à 450
D - L'anémie de Biermer n'est pas régénérative. 000/m3. Vous évoquez en premier lieu :
A - Une leucémie aiguë
B - Une leucémie myéloïde chronique
C - Une splénomégalie myéloïde chronique
22 D - Une leucémie lymphoïde chronique
Question à complément simple. E - Une néoplasie profonde
Bonne(s) réponse(s) : C
Un hémogramme systématique chez une adulte révèle à une
thrombocytopénie isolée à 80 x 10 exposant 9/l sans Sans commentaire.
complication hémorragique. Que décidez-vous de faire en
premier lieu ?
A - Une étude isotopique de la durée de vie plaquettaire
B - Une étude de la coagulation 78
C - Un myélogramme Question à complément simple.
D - Un contrôle sur lame de la thrombocytopénie
E - Une recherche d'auto-anticorps anti-plaquettaires Un malade présente brutalement fièvre à 38°5C et angine.
Bonne(s) réponse(s) : D L'état général se dégrade rapidement, la fièvre persiste,
l'hémogramme montre une hémoglobine à 12 g/dl, des
Devant une thrombopénie isolée modérée sans signe clinique plaquettes à 440 000/mm3, 2300/m3 leucocytes avec 80 %
hémorragique, il conviendra d'éliminer les fausses thrombopénies à de Iymphocytes et 5 % de polynucléaires. Devant ce tableau,
l'EDTA liées à une hyperagrégabilité des plaquettes (probablement par vous évoquez un diagnostic. Lequel ?
un mécanisme immunologique) en présence d'EDTA. A - Leucémie aiguë
B - Aplasie médullaire
C - Agranulocytose toxique
16 D - Leucémie lymphode chronique
Question à compléments multiples. E - Autre proposition
Bonne(s) réponse(s) : C
Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en Sans commentaire.
traitement polychimio-thérapique discontinu, présente 10
jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons.
L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 %
de polynucléaires. Vous pensez que :
A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées
B - La leucopénie est probablement secondaire au
traitement
C - La leucopénie est probablement en rapport avec une
poussée de la maladie
D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures
E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE21
www.doc-dz.com
4
34 82
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les descriptions suivantes, quelle est celle qui convient L'analyse de l'hémogramme reconnaît :
pour l'anomalie de l'hémogramme présentée par cette A - Une anémie
femme ? B - Une hyperleucocytose
A - Anémie normochrome normocytaire arégenérative C - Une neutropénie
B - Anémie microcytaire normochrome arégénérative D - Une hyperlymphocytose
C - Anémie microcytaire hypochrome arégénérative E - Une monocytose
D - Anémie microcytaire normochrome régénérative Bonne(s) réponse(s) : B D
E - Anémie macrocytaire normochrome arégenérative
Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire, évident.
VGM = Ht/Gr = 77 micron3. Un homme de 68 ans, sans antécédent particulier, consulte pour une
CCMH = Hb/Ht = 0,33. asthénie modérée. L'examen clinique révèle l'existence d'une
Réticulocytes = 42 000 < 120 000 donc absence de régénération. splénomégalie non douloureuse, débordant le rebord costal de 4 cm en
inspiration profonde, et d'adénopathies cervicales, axillaires et
Une femme de 34 ans, d'origine corse par son père, consulte pour inguinales, symétriques, faites de ganglions d'environ 2 cm de diamètre,
asthénie et anémie. A l'examen, pâleur, pas d'autre anomalie, en sans périadénite. Il n'existe ni signes inflammatoires, ni compression. La
particulier pas de splénomégalie. A l'interrogatoire, pas de prise température est normale et le reste de l'examen est normal.
médicamenteuse, deux grossesses avec des enfants de 6 ans et 3 ans L'hémogramme donne les résultats suivants :
bien portants. Dans la famille, deux soeurs bien portantes, père et mère - Hématies : 4,4 x 1012/l
bien portants. - Hémoglobine : 13 g/dl
Hémogramme : - Hématocrite : 0, 38 l/l
- Hémoglobine : 9 g/dl - Réticulocytes : 1 %
- VGM : 77 microns 3 - Leucocytes : 50 x 10 exposant 9/l : polynucléaires neutrophiles : 8 %
- CCMH : 33 % Iymphocytes : 91 %
- Globules rouges : 4 200 000/mm3 monocytes : 1 %
- Réticulocytes : 1% - Plaquettes : 235 x 10 exposant 9/ l
- Globules blancs normaux - Vitesse de sédimentation : 1ère heure 6 mm, 2ème heure 10 mm.
- Plaquettes : 285 000
- VS : 20-40
53
Question à complément simple.
44
Question à complément simple. Au vu de l'hémogramme, comment définissez-vous l'anémie
?
Parmi les propositions suivantes concernant cet A - Normochrome macrocytaire
hémogramme, laquelle est la plus exacte ? B - Hypochrome normocytaire
A - Anémie normochrome normocytaire régénérative, C - Microcytaire normochrome
neutropénie, thrombopénie D - Normochrome normocytaire
B - Anémie normochrome macrocytaire arégénérative, E - Aucune de ces propositions n'est exacte
neutropénie, thrombopénie Bonne(s) réponse(s) :C
C - Anémie hypochrome macrocytaire arégénérative,
neutropénie, thrombopénie VGM = Ht/Gr = 58 µ3.
CCMH = Hb/Ht est normale.
D - Anémie normochrome microcytaire arégénérative,
neutropénie Une femme de 40 ans, d'origine française, consulte pour asthénie. Elle
E - Anémie normochrome macrocytaire arégénérative, n'accuse aucun antécédent particulier. Elle n'a pas d'enfant et n'est pas
thrombopénie enceinte. L'examen clinique retrouve un syndrome anémique isolé. Vous
Bonne(s) réponse(s) : B faites pratiquer un hémogramme qui vous donne les résultats suivants :
- Erythrocytes : 4,6.10 exposant 12/l
- VGM = Ht/Gr = 108 µ3. - Hémoglobine : 8,7 g/dl
- CCMH = Hb/Ht = 0,33.. - Hématocrite : 27 %
- PN = 1000 donc neutropénie. - Leucocytes : 9.10 exposant 9/l, dont : Polynucléaires neutrophiles : 64
%
Un homme de 64 ans, sans antécédent particulier, vient consulter pour Polynucléaires éosinophiles : 6 %
une asthénie avec dyspnée d'effort. L'examen clinique est normal. Lymphocytes : 24 %
L'hémogramme donne : Monocytes : 6 %
- Hb : 8.9 g/dl - Plaquettes : 540.10 exposant 9/l
- CCMH : 33% La VS est à 12/25. Le fer sérique est dosé ainsi que la capacité totale de
- VGM : 108 fl fixation (CTE) et le coefficient de saturation de la sidérophiline (CSS).
- GB : 2 x 109/l L'on aboutit ainsi au diagnostic d'anémie ferriprive.
- Plaquettes : 130 x 109/l
- Formule leucocytaire : polyneutrophile 50 % ; lymphocytes 40 % ;
monocytes 10 % ; réticulocytes : 24 x 109/l
- VS : 35-60. 55
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE22
www.doc-dz.com
5
80 17
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE23
www.doc-dz.com
6
22 22
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
A - CCMH = Hb/Ht = 0,33 (N = 0,30 à 0,36) soit normochromie. A - VGM = Ht/nbGR = 111µ3.
B - PN = 1080/mm3 (N = 1800 à 7000). B - Réticulocytes < 150 000/mm3.
C - PE = 160/mm3 (N = 50 à 500). C - PN = 1280/mm3 (N = 1800-7000/mm3).
D - Lymphocytes = 2160 (N = 1000 à 4000). D - Plaquettes :120 000/mm3 (N = 150 à 400 000/mm3).
E - Normale = 150 à 400 000/mm3. E - PE = 256/mm3 (N = 50 à 5OO/mm3).
Une femme de 70 ans est hospitalisée pour douleurs angineuses. Un homme de 50 ans, éthylique notoire, consulte pour une asthénie
Antécédents : infarctus du myocarde il y a trois ans. Pas de récidive des d'aggravation progressive. L'examen clinique retrouve une discrète
douleurs depuis cette date. Hystérectomie pour fibrome il y a 20 ans. A pâleur cutanéo-muqueuse, un ictère conjonctival, une
l'examen : pâleur, tachycardie 110/minute régulière, tension artérielle 13- hépatosplénomégalie (la rate débordant de 3 cm le rebord costal), une
7 cmHg, ECG signes de nécrose postéro-latérale ancienne, pas de lame d'ascite, des oedèmes et quelques ecchymoses des membres
changement par rapport aux ECG antérieurs, transaminases normales. inférieurs. L'hémogramme est le suivant :
NFS : GR = 1.380.000/mm3, Hb = 6 g/dl, Ht = 18,1 %, réticulocytes = 3 - Erythrocytes : 2,7 x 10 exposant 12/l
%, GB = 3600/mm3 dont 30 % PN, 5 % PE, 60 % L, 5 % M - Hémoglobine : 10,5 g/dl
- plaquettes : 110.000/mm3 - Hématocrite : 30 %
- VS : 35-60 - Réticulocytes : 15.x 10 exposant 9/l
- Leucocytes : 3,2 x 10 exposant 9/l dont polynucléaires neutrophiles : 40
%, polynucléaires éosinophiles : 8 %, lymphocytes : 45 %, monocytes : 7
%
23 - Plaquettes : 120 x 10 exposant 9/l
Question à compléments multiples. La VS est à 60 mm à la première heure, 110 mm à la deuxième heure.
Le myélogramme montre une richesse médullaire normale : 35 %
d'érythroblastes avec tendance mégaloblastique ; la lignée
En dehors d'une anémie mégaloblastique, quelle(s) est granulocytaire, de composition normale, comporte des myélocytes et
(sont) I'(les) étiologie(s) qui peut (peuvent) expliquer métamyélocytes de grande taille ; la lignée mégacaryocytaire est
l'ensemble de l'hémogramme ? indemne. Le temps de Quick est à 55 %. Il existe une hyperbilirubinémie
A - Inflammation à 35 micromol/l de formule mixte, avec élévation des transaminases et
B - Leucémie aiguë myéloblastique de la gamma GT sérique.
C - Anémie réfractaire La sidérémie est à 210 microg/100 ml avec un coefficient de saturation
D - Myxoedème de la transferrine à 80 %. Il existe à l'électrophorèse des protéines
sériques une hypergammaglobulinémie.
E - Erythroblastopénie
Bonne(s) réponse(s) : B C
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE24
www.doc-dz.com
7
19 78
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë Sous réserve d'un traitement d'urgence adapté, et après
lymphoblastique (L.A.L.). Quel autre diagnostic pouvait être retour à la normale de l'hémogramme, quelle est l'évolution
discuté au vu de l'hémogramme et du myélogramme, devant prévisible ?
un tel tableau clinique ? A - Guérison sans séquelles
A - Une aplasie médullaire B - Guérison avec persistance d'une sensibilité accrue aux
B - Une mononucléose infectieuse infections bactériennes
C - Un état d'hypersplénisme C - Evolution secondaire vers une aplasie médullaire
D - Une leucémie lymphoïde chronique D - Rechute si reprise du toxique
E - Aucune de ces affections E - Guérison avec risque différé d'éclosion d'un syndrome
Bonne(s) réponse(s) : E myélodysplasique
Bonne(s) réponse(s) : A D
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Un garçon de 11 ans, sans antécédent pathologique, vous est adressé
pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre
39 et 40°C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial
et ecchymotique au niveau des membres inférieurs, des gingivorragies et 31
des bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de
2 travers de doigt, une pâleur cutanéo-muqueuse, un souffle systolique
Question à compléments multiples.
de pointe à l'auscultation cardiaque. Le fond d'oeil montre une petite
hémorragie près de la papille de l'oeil droit. Le cliché thoracique est Un hémogramme comparable à celui qui accompagne cette
normal. L'hémogramme révèle : observation peut s'observer dans une ou plusieurs des
- Hémoglobine : 6 g/100ml situations ci-dessous ; laquelle ou lesquelles ?
- Leucocytes : 0,5.10 exposant 9/l dont : A - Leucémie myéloïde chronique
- polynucléaires neutrophiles : 20 % B - Hémolyse aiguë
- lymphocytes : 80% C - Leucémie aiguë
- Plaquettes : 10.10 exposant 9/l.
D - Aplasie médullaire
Le T.P., le T.C.A., le dosage du fibrinogène sont normaux. Le
myélogramme retrouve, dans une moelle riche, 85 % de cellules E - Infection bactérienne aiguë
blastiques peu différenciées, à rapport nucléocytoplasmique élevé, sans Bonne(s) réponse(s) : B E
grains cytoplasmiques.
Il s'agit des causes étiologiques d'hyperleucocytose avec myélémie. La
LMC n'est pas à retenir ici car le tableau typique n'a aucune raison de
comporter une anémie régénérative.
75
Question à compléments multiples
1
Cet hémogramme met en évidence comme anomalie(s) : Question à complément simple.
A - Anémie normochrome normocytaire
B - Réaction mononucléosique Cet hémogramme révèle :
C - Agranulocytose A - Une anémie normocytaire
D - Hyperlymphocytose B - Une anémie mégaloblastique
E - Thrombopénie C - Une anémie macrocytaire
Bonne(s) réponse(s) : C
D - Une pancytopénie
Sans commentaire. E - Une leucopénie et une anémie
Bonne(s) réponse(s) : C
Un homme de 65 ans, sans antécédents notables présente un syndrome
infectieux assez banal, d'allure grippale, traité de façon symptomatique. Sans commentaire.
Quelques jours plus tard, le tableau s'aggrave brutalement avec
majoration de la fièvre qui devient oscillante, frissons, baisse Une femme de 45 ans, mère de 3 enfants, sans antécédent pathologique
tensionnelle. L'examen clinique retrouve quelques petites lésions d'allure particulier, consulte pour une asthénie marquée évoluant depuis
ulcéro-nécrotique au niveau de la cavité buccale. Il n'existe ni plusieurs mois.
adénopathie, ni splénomégalie. L'état général reste satisfaisant, l'examen clinique est négatif en dehors
Un hémogramme réalisé en urgence donne les résultats suivants : d'une pâleur des téguments et des muqueuses et d'un subictère
- Erythrocytes : 4,5 10 exposant 12/l conjonctival. L'hémogramme montre :
- Hémoglobine : 13 g/dl - Hémoglobine : 9,5 g/dl . VGM = 105 micron-cube - CCMM = 33 %
- Hématocrite : 40 % - Leucocytes : 4, 5 x 10 exposant 9/l
- Leucocytes : 1,5. 10 exposant 9/l dont : - Formule leucocytaire :
Polynucléaires neutrophiles :5 % * Polynucléaires neutrophiles : 60 %
Polynucléaires éosinophiles : 1 % * Polynucléaires éosinophiles : 2 %
Lymphocytes : 86 % * Lymphocytes : 33 %
Monocytes : 8 % * Monocytes : 5 %
- Plaquettes : 160.10 exposant 9/l - Plaquettes : 160 x 10 exposant 9/l
La VS est à 80 mm à la première heure. - Réticulocytes : 300 x 10 exposant 9/l
- VS : 60 mm à la première heure
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE25
www.doc-dz.com
8
21 92
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë Quelle(s) est (sont) I'(les)étiologie(s) qui peut (peuvent)
Iymphoblastique (LAL). Un autre diagnostic pourrait-il être expliquer l'ensemble de l'hémogramme ?
évoqué, au vu du tableau clinique, de l'hémogramme et du A - Inflammation
myélogramme ? B - Anémie mégaloblastique
A - Aplasie médullaire C - Anémie réfractaire
B - Mononucléose infectieuse D - Myxoedème
C - Etat d'hypersplénisme E - Erythroblastopénie
D - Leucémie Iymphoïde chronique Bonne(s) réponse(s) : B C
E - Aucune des propositions ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E - L'anémie du myxoedème est normochrome normocytaire ou
macrocytaire avec une réticulocytose normale ou abaissée et les
Sans commentaire. globules blancs et les plaquettes sont en nombre normal.
- L'érythroblastopénie ne touche par définition que la lignée rouge.
Un garçon de 11 ans, sans antécédents pathologiques, vous est adressé - L'inflammation entranerait essentiellement une thrombocytose et une
pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre hyperleucocytose.
39 et 40° C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial
et ecchymotique au niveau des membres, des gingivorragies et des
bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de 2
travers de doigt, une pâleur cutanéomuqueuse, un souffle systolique de 96
pointe à l'auscultation cardiaque. Question à complément simple.
L'étude du fond d'oeil montre une petite hémorragie près de la papille de
l'oeil droit. Le diagnostic de Biermer retenu, la patiente traitée, on la
L'hémogramme révèle :
revoit 3 mois plus tard avec un hémogramme normal. Que
- Hémoglobine : 6 g/dl
- Leucocytes : 2,5 . 10 exposant 9/l dont : faut-il surveiller régulièrement par la suite ?
Polynucléaires neutrophiles : 20 % A - Réticulocytes
Lymphocytes : 75 % B - Anticorps anti-facteur intrinsèque
Monocytes : 5 % C - Taux du facteur intrinsèque
- Plaquettes : 10 . 10 exposant 9/l D - Fibroscopie gastrique
Le taux de prothrombine, le temps de céphaline activé, le dosage du E - Vitesse de conduction nerveuse
fibrinogène sont normaux. Les explorations biologiques usuelles Bonne(s) réponse(s) : D
hépatiques, rénales et métaboliques sont normales Le myélogramme
révèle, dans une moelle riche, 85 % de cellules peu différenciées, à Sans commentaire.
rapport nucléo-cytoplasmique élevé, sans granulations cytoplasmiques.
91
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE26
www.doc-dz.com
1
101 47
Question à compléments groupés. Question à complément simple.
Dans l'hémophilie A majeure, l'exploration biologique met en Les manifestations hémorragiques suivantes sont
évidence : d'observation courante dans l'hémophilie, sauf une. Laquelle
1 - Temps de Quick normal ?
2 - Temps de céphaline avec activateur fortement allongé A - Hémarthrose du genou
3 - Temps de trombine normal B - Hématurie
4 - Activité coagulante du facteur huit inférieure à 10% C - Purpura pétéchial spontané généralisé
mais supérieure à 5% D - Hématome du psoas
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Hémorragie prolongée après morsure de la langue
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A
Il n'y a pas de purpura pétéchial au cours des déficits acquis ou
4 - Définit l'hémophilie mineure (5 - 25 %), hémophilie majeure: taux de congénitaux en facteurs de la coagulation. Le purpura pétéchial doit faire
facteur < 1%. rechercher une pathologie de la lignée plaquettaire et en premier lieu une
thrombopénie.
26
Question à compléments multiples. 4
Question à compléments multiples.
Chez un hémophile A, le bilan d'hémostase montre
typiquement : Chez l'hémophile A, les risques de complications du
A - Un temps de saignement très allongé traitement substitutif comportent :
B - Un déficit de l'agrégation des plaquettes A - L'hépatite virale
C - Un temps de Quick normal B - L'hypofibrinogénémie
D - Un temps de thrombine allongé C - L'apparition d'un anticoagulant circulant
E - Un temps de céphaline active allongé D - Le paludisme
Bonne(s) réponse(s) : C E E - L'infection par le V I H
Bonne(s) réponse(s) : A C
A.B. - Se voient dans la maladie de Willebrand
C - Le déficit en facteur VIII n'affecte pas la voie exogène Le risque d'infection par le virus HIV des hémophiles à l'occasion des
D - Explore la fibrinoformation traitements substitutifs a disparu totalement depuis 1985 avec la mise au
E - Déficit en facteur VIII retentit sur la voie endogène et allonge le TCA. point de nouvelles techniques de préparation du F VIII.
120 17
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant Quels sont les tests de coagulation dont le résultat est
l'hémophilie ? anormal au cours de l'hémophilie A :
A - Les gènes de l'hémophilie A et B ne sont pas allèles A - Temps de Céphaline Kaolin
B - La mère d'un hémophile n'est pas une hétérozygote B - Temps de saignement
obligatoire C - Temps de Quick
C - Un hémophile ne peut en aucun cas avoir des garçons D - Temps de thrombine
hémophiles E - Dosage du facteur VIII coagulant
D - L'hémophile sporadique s'explique par un défaut de Bonne(s) réponse(s) : A E
pénétrance
Sans commentaire.
E - Le dosage du facteur anti-hémophilique ne détecte pas
toutes les hétérozygotes
Bonne(s) réponse(s) : A B E
61
Question à complément simple.
RESIDANAT
Question deEN POCHE Tome
connaissance " I "- QCM - QCS
générale. 191 By NADJI 85
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE27
www.doc-dz.com
2
4
Question à compléments multiples.
5
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE28
www.doc-dz.com
1
94 47
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quelle est la fréquence de survenue d'une transformation La rémission complète d'une leucémie aiguë myéloblastique :
aiguë dans la leucémie myéloïde chronique ? A - Est régulièrement obtenue par l'association Vincristine-
A-5% Prednisone
B - 15 % B - Fait suite à une phase quasi-obligatoire d'aplasie
C - 35 % médullaire
D - 50 % C - Est obtenue chez moins de 50% des sujets jeunes
E - 80 % D - Autorise, quand elle survient, un espoir de guérison
Bonne(s) réponse(s) : E E - Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : B D
Transformation presque inévitable, avec survie brève.
A - Traitement des leucémies myéloblastiques et non lymphoblastiques.
B - Est obligatoire pour obtenir une rémission complète.
C - Le jeune age est un facteur de bon pronostic et permet d'obtenir
73 jusqu'à 80 % de rémission.
Question à complément simple. D - Nécessite un recul de 5 ans.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE29
www.doc-dz.com
2
35 62
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le diagnostic positif de leucémie aiguë est basé sur : Au cours de l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique
A - La lymphographie traitée par chimiothérapie, le(les) signe(s) qui fait (font)
B - La scintigraphie médullaire craindre une transformation est (sont) :
C - La splénomégalie A - L'apparition d'adénopathies
D - Le myélogramme B - L'augmentation progressive du taux d'acide urique
E - L'etude cytogénétique C - Une fièvre durable
Bonne(s) réponse(s) : D D - Une augmentation du taux des myélocytes sanguins
E - La survenue d'une thrombose
Ponction iliaque chez l'enfant, sternale chez l'adulte, montre un frottis Bonne(s) réponse(s) : A C
très riche avec infiltration majeure par prolifération homogène de blastes.
Le reste des lignées est en faible pourcentage. La L.A est affirmée pour A - Syndrome tumoral blastique.
une valeur de 30% de blastes. Si le frottis est pauvre, la BM est parfois B - Reflète l'hypercellularité, non spécifique de l'acutisation.
nécessaire. C - Signe évocateur de transformation.
Elle permet en outre un caryotype, et de préciser le type cytologique en D - L'acutisation est définie par l'augmentation des blastes (et non des
cause. myélocytes).
E - Complication évolutive de la L.M.C. en phase chronique.
25
Question à compléments multiples. 33
Question à compléments multiples.
Au cours d'une leucémie myéloïde chronique,
lequel(lesquels) de ces symptômes est(sont) évocateur(s) La(lesquelles) de ces complications peu(ven)t survenir dans
d'une transformation aiguë ? l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique :
A - Prurit A - Infarctus splénique
B - Douleurs osseuses B - Priapisme
C - Adénopathies superficielles C - Crise de colique néphrétique
D - Diarrhée D - Compression médiastinale par adénopathie
E - Tachycardie E - Lithiase vésiculaire pigmentaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C Bonne(s) réponse(s) : A B C
Acutisation progressive ou brutale, évoquée devant une fièvre, une Les adénopathies n'existent que lors de l'acutisation. Les autres
altération de l'état général, un prurit, une augmentation de volume de la complications sont la rupture de la rate, les thromboses artérielles ou
rate ou du foie, des signes évocateurs de veineuses, les hémorragies, l'insuffisance médullaire, la myélofibrose, et
localisation blastique (douleurs osseuses, adénopathies, nodules enfin, l'acutisation et les complications liées au traitement.
cutanés).
L'affirmation du diagnostic est biologique, définie par la présence de plus
de 30% de blastes
dans le sang ou dans la moelle. 27
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE30
www.doc-dz.com
3
113 115
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
Parmi les affirmations suivantes concernant la leucémie Les propositions suivantes concernent la leucémie myéloïde
Iymphoïde chronique la (lesquelles) est (sont) vraie(s). chronique. Indiquez la ou les propositions exactes :
1 - La LLC ne touche jamais l'enfant A - Survie moyenne supérieure à 10 ans
2 - La LLC est une pathologie maligne concernant le plus B - La greffe médullaire est souhaitable mais elle ne doit
souvent la lignée lymphocytaire B être tentée qu'en phase d'acutisation
3 - Il peut exister une anémie et une thrombopénie C - Pendant la phase chronique et après réduction de
4 - L'évolution habituelle se fait vers la transformation en l'hyperleucocytose initiale, le malade est capable de travailler
leucémie aiguë normalement
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - La médiane de survie après acutisation est de
1,2,3,4=E quelques mois
Bonne(s) réponse(s) : A E - La splénomégalie disparait le plus souvent grâce au
traitement initial
1 - C'est une maladie "de la retraite" touchant l'adulte de plus de 50 ans Bonne(s) réponse(s) : C D E
le plus souvent, n'existant pas chez l'enfant.
2 - C'est un syndrome lymphoprolifératif par prolifération monoclonale La médiane de survie d'une LMC est de l'ordre de 3 - 4 ans ; tous les
des Iymphocytes matures de type le plus souvent B. traitements, en l'absence d'allogreffe de moelle ne modifient pas cette
3 - Ce sont des éléments de mauvais pronostic. évolution naturelle.
4 - Les complications possibles sont: L'allogreffe osseuse à partir d'un donneur familial HLA compatible doit
- avant tout, les infections (cause première de la mortalité), liées au être réalisée de préférence en phase chronique. C'est la seule approche
déficit immunitaire de la maladie et à l'insuffisance médullaire thérapeutique susceptible de guérir le patient. La greffe peut être réalisée
- les infiltrations tumorales actuellement jusqu'à un âge limite de 50 ans. La survie à 4 ans pour les
- les complications de l'insuffisance médullaire patients greffés, en phase chronique est de 60 % alors qu'elle n'est que
- l'hypersplénisme de 15 - 30 % dans les greffes réalisées plus tardivement.
- les complications auto-immunes
- l'apparition d'une autre pathologie maligne: syndrome de Richter
(survenue d'un lymphome), cancers, la transformation en leucémie aiguë
est exceptionnelle. 20
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE31
www.doc-dz.com
4
90 54
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les leucémies aiguës, quel est le type le plus fréquent Après mise en rémission complète au cours d'une leucémie
chez l'enfant ? aiguë lymphoblastique chez un sujet de 58 ans, le traitement
A - Myéloblastique ultérieur qui lui sera le plus utile est :
B - Lymphoblastique A - Une surveillance simple
C - Monoblastique B - Une allogreffe de moelle
D - Promyélocytaire C - Une chimiothérapie d'entretien avec réinductions
E - Erythroleucémie D - Un traitement immunosuppresseur
Bonne(s) réponse(s) : B E - Un traitement par interféron
Bonne(s) réponse(s) : C
Les leucémies aiguës les plus fréquentes dans la population générale
sont les leucémies myéloblastiques. Les LAL sont moins fréquentes que A - Expose à un risque de rechute rapide.
les LAM sauf chez l'enfant de moins de 15 ans. B - Le sujet est trop âgé pour une allogreffe qui n'est plus indiqué après
l'âge de 50 ans du fait un taux de complications extrêmement élevé.
D - Contre-indiqué.
E - Pas dans le traitement d'une leucémie aiguë, traitement classique de
55 la LMC.
Question à complément simple.
16
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE32
www.doc-dz.com
5
79 21
Question à complément simple. Question à complément simple.
Le diagnostic de leucémie myéloïde chronique est retenu, Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë
quelle est la durée médiane de survie dans cette affection ? Iymphoblastique (LAL). Un autre diagnostic pourrait-il être
A - Identique à la population saine du même âge évoqué, au vu du tableau clinique, de l'hémogramme et du
B - 3 à 6 mois myélogramme ?
C - 1 à 2 ans A - Aplasie médullaire
D - 2 à 4 ans B - Mononucléose infectieuse
E - 5 à 10 ans C - Etat d'hypersplénisme
Bonne(s) réponse(s) : D - Leucémie Iymphoïde chronique
E - Aucune des propositions ci-dessus
Médiane de survie : 3 ans (peut aller jusqu'à 10 ans). Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
50
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE33
www.doc-dz.com
1
72
Question à complément simple.
39
Question à compléments multiples.
A - Les LNH s'étendent par voie sanguine au contraire des Hodgkin qui
se propagent de proche en proche, par voie Iymphatique
B - Cette localisation est évocatrice de lymphome Iymphoblastique T de
haute malignité.
C - Atteinte fréquente au cours des Hodgkin et des LNH.
D - Atteinte pleurale rare dans le Hodgkin, plus fréquente dans les LNH.
E - Mode de découverte fréquent de l'une et l'autre affection.
49
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE34
www.doc-dz.com
1
16 61
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en Chez ce malade, le diagnostic de myélome multiple sera
traitement polychimio-thérapique discontinu, présente 10 confirmé au vu d'un ou de plusieurs des résultats suivants,
jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons. lequel(lesquels) ?
L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 % A - Présence de lésions ostéolytiques sur les radiographies
de polynucléaires. Vous pensez que : du squelette
A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées B - Hyperuricémie
B - La leucopénie est probablement secondaire au C - Hypocalcémie
traitement D - Protéinurie : 0,50 g/24 h, non sélective à
C - La leucopénie est probablement en rapport avec une l'électrophorèse
poussée de la maladie E - Plasmocytose médullaire supérieure à 20 %
D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures Bonne(s) réponse(s) : A E
E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile
Bonne(s) réponse(s) : A B D E Les critères diagnostiques sont les suivants :
- radiologiques (présence de géodes)
Sans commentaire. - protidiques (Ig monoclonale, baisse des autres Ig, PBJ)
- médullaire (plasmocytes > 15 %).
B - Non spécifique.
C - Non, hypercalcémie (n'est pas un critère diagnostique, mais
97 pronostique).
D - La PBJ est formée de chaînes légères à l'électrophorèse.
Question à complément simple.
11
Question à complément simple.
81
Dans la forme typique du myélome ou maladie de Kahler, on Question à compléments multiples.
observe dans le sang :
A - Une plasmocytose Le diagnostic de myélome à chaînes légères résulte des
B - Une éosinophilie données de :
C - Une hyperlymphocytose A- Myélogramme
D - Une polynucléose neutrophile B - Biopsie ganglionnaire
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte C - Scintigraphie osseuse
Bonne(s) réponse(s) : E D - Electrophorèse des protides urinaires
E - Immuno-électrophorèse des protides urinaires
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : A D E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE35
www.doc-dz.com
2
38
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
39
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE36
www.doc-dz.com
1
42 98
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
La présence d'un purpura vasculaire se rencontre Au cours d'un purpura thrombopénique, quels sont les deux
habituellement au cours d'une : gestes à effectuer en priorité ?
A - Septicémie à méningocoque A - Transfuser des plaquettes
B - Aplasie médullaire B - Faire un fond d'oeil
C - Endocardite lente d'Osler C - Instituer une corticothérapie
D - Hémophilie D - Faire un myélogramme
E - Purpura rhumatoïde E - Rechercher des anticorps antiplaquettes
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : B D
40
Question à compléments multiples. 44
Question à compléments multiples.
Le purpura rhumatoïde :
A - Atteint avec prédilection les filles Parmi les caractères du purpura rhumatoïde, il faut retenir :
B - Réalise de vastes placards ecchymotiques des A - Prurigineux
membres inférieurs. B - Maculo-papuleux
C - Est amélioré par l'orthostatisme. C - Persistance à la vitro-pression
D - S'accompagne de troubles de la crase sanguine D - Déclive
E - Peut simuler une urgence abdominale E - Souvent accompagné d'arthralgies
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B C D E
A - Pas d'atteinte préférentielle des sexes. B - Purpura pétéchial souvent en relief. Existence d'éléments d'âges
B - Il s'agit d'un purpura déclive, touchant les membres inférieurs, différents, d'érythème, d'urticaire, d'oedème inflammatoire. Pas
pétéchial, symétrique, favorisé par l'orthostatisme avec éléments d'âges d'hémorragies muqueuses associées..
différents, parfois associé à de l'oedème. C - Définition du purpura.
C - Non, favorisé. D - Proche des grosses articulations des membres inférieurs, bilatéral,
D - Non, il s'agit d'un purpura vasculaire. grossièrement symétrique, évoluant par poussées favorisées par
E - Oui, et se compliquer d'hémorragies digestives. l'orthostatisme.
E - Gonflement et arthralgies des grosses articulations des membres
inférieurs, mobiles et fugaces.
55
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE37
www.doc-dz.com
2
96 13
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Au cours du purpura rhumatoïde, on peut observer : Un enfant de 7 ans, présente des épistaxis et un purpura
A - Pétéchies écchymotique. Parmi les propositions suivantes, laquelle,
B - Hémarthrose (lesquelles) devez-vous évoquer ?
C - Epistaxis A - Une hémophilie B sévère
D - Entérorragies B - Une thrombopénie
E - Ménométrorragies C - Une carence majeure en vitamine K
Bonne(s) réponse(s) : A D D - Une thrombopathie congénitale
E - Un déficit en facteur Hageman (facteur Xll)
A - Purpura pétéchial, parfois maculopapuleux,déclive, parfois associé à Bonne(s) réponse(s) : B C D
des érythèmes, plaques urticariennes, oedèmes inflammatoires.
B - Peut s'accompagner d'arthralgies ou d'oedèmes articulaires et non Ce QCM est mal posé car nous n'avons aucune notion de l'ancienneté
d'hémarthrose. du trouble hémorragique, ce qui serait très important pour évoquer le
C - Pas d'anomalie de l'hémostase. diagnostic de thrombopathie congénitale où les signes cliniques
D - Fait évoquer une invagination intestinale aiguë, une sténose hémorragiques sont en général très précoces.
duodénale, une perforation intestinale.
114
22 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Un purpura pétéchial peut-être observé dans :
Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) A - Une hémophilie
qui peut(vent) être la cause d'un purpura pétéchial : B - Une maladie de Willebrand typique
A - Syndrome de Mosckowitz C - Une thrombopénie
B - Cryoglobulinémie mixte D - Une fragilité capillaire
C - Avitaminose K E - Une cryoglobulinémie mixte
D - Maladie de Willebrand Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Hémophilie B
Bonne(s) réponse(s) : A B Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE38
www.doc-dz.com
3
64 58
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi ces examens complémentaires, le(s) quel(s) par leur S'il s'agit d'un purpura thrombopénique idiopathique, l'étude
modification peut(peuvent) vous apporter un élément de l'hémostase doit montrer :
diagnostique en faveur du purpura vascularitique ? A - TP normal
A - Bilan de coagulation B - TCA normal
B - Taux de plaquettes C - Fibrinogène normal
C - NFS D - Test à l'éthanol positif
D - Biopsie cutanée E - Temps de thrombine allongé
E - Test du lacet Bonne(s) réponse(s) : A B C
Bonne(s) réponse(s) : D
La coagulation n'est pas perturbée. Seule l'hémostase primaire sera
A - Doit être normal en ce qui concerne l'hémostase primaire. altérée.
B - Normal dans les purpuras vasculaires.
D - Permet la caractérisation histologique des lésions des petits
vaisseaux.
61
Question à compléments multiples.
35 Parmi les médicaments reconnus comme responsables d'un
Question à compléments multiples. purpura de même type (moelle riche) vous retenez :
A - Misulban®
Le diagnostic finalement retenu est celui de purpura B - Quinidine
thrombopénique auto-immun. Dès lors vous prescrivez : C - Aminosides
A - Transfusion de plasma frais D - Digitoxine
B - Injection intramusculaire de vitamine E - Corticoïdes
C - Prednisone 1,5 mg/kilo/jour Bonne(s) réponse(s) : B D
D - Transfusion de plaquettes
E - Plasmaphérèses Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE39
www.doc-dz.com
1
24
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE40
www.doc-dz.com
1
74 9
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Un sujet présente une hémolyse intravasculaire par Chez un malade transfusé sous anesthésie générale, quels
incompatibilité transfusionnelle. Quel ou quels symptômes sont le ou les symptômes d'alerte qui doivent faire arrêter
pouvez-vous observer dans les : immédiatement la transfusion en cours, en raison de la
A - Hémoglobinémie suspicion d'une hémolyse intravasculaire par incompatibilité
B - Hémoglobinurie de groupe sanguin ?
C - Augmentation des réticulocytes A - Chute tensionnelle
D - Augmentation de la bilirubine non conjuguée B - Hypothermie
E - Diminution de l'haptoglobine C - Hyperthermie
Bonne(s) réponse(s) : A B E D - Hémorragie en nappe
E - Agitation
A. L'hémoglobinémie est instantanée et traduit la libération Bonne(s) réponse(s) : A C D E
d'hémoglobine dans la circulation. Elle signe l'hémolyse intravasculaire.
B. L'hémoglobinurie est la conséquence de l'hémoglobinémie et signe Les signes et symptômes des anémies hémolytiques immunologiques
une hémolyse intravasculaire grave car elle n'est détectée que si par incompatibilité ABO incluents : fièvre, frissons, douleur thoracique,
l'hémoglobinémie est supérieure à 150 mg/ml. Elle apparaît très hypotension, nausées, dyspnées, douleur au site d'infusion et dans la
rapidement après l'accident. région lombaire, hémoglobinurie et choc. Chez le sujet anesthésié, les
C. L'augmentation des réticulocytes est un phénomène secondaire, seuls signes peuvent consister en agitation, hypotension artérielle,
maximum 6 à 8 jours après l'accident hémolytique aigu. saignement généralisé ou au point de ponction lié à une CIVD. L'oligurie
D. L'augmentation de la bilirubine libre survient dans un second temps et s'installe plus tardivement.
reste souvent très modérée. Une bilirubinémie normale n'élimine pas le
diagnostic d'anémie hémolytique.
E. L'hémoglobine libérée dans la circulation est immédiatement captée
par l'haptoglobine qui la transforme en cellules macrophagiques. La 92
baisse de l'haptoglobine est donc un phénomène précoce et constant.
Elle est très vite consommée et l'hémoglobine passe alors dans le Question à compléments multiples.
plasma puis essentiellement dans les urines.
La transfusion de plaquettes :
A - Peut être réalisée à partir d'un seul donneur après
cytaphérèse
34 B - Est dépourvue du risque de transmettre une infection
Question à compléments multiples. par le virus de l'immunodéficience humaine
C - Peut provoquer l'apparition d'anticorps anti-HLA
Un sujet sans allo immunisation antérieure présente une D - Est utile lors du traitement des coagulations
hémolyse intravasculaire aiguë par incompatibilité intravasculaires disséminées
transfusionnelle de type ABO. Six heures après l'accident, E - Est utile lors du traitement du purpura thrombopénique
quel(s) est (sont) les propositions qui vous paraissent idiopathique
exactes ? Bonne(s) réponse(s) : A C D
A - Augmentation de l'hémoglobine plasmatique
B - Augmentation de la bilirubine indirecte Sans commentaire.
C - Augmentation des réticulocytes sanguins
D - Chute de l'haptoglobine
E - Test de Coombs direct IgG positif 5
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Question à complément simple.
A - Hyperhémoglobinémie. Libération d'hémoglobine dans le plasma par
lyse aiguë des globules rouges. Une transfusion de sang massive et rapide peut être à
B - La bilirubine libre (ou indirecte) est augmentée dans l'hémolyse dans l'origine des manifestations suivantes, sauf une, laquelle ?
les heures qui suivent. A - Hyperkaliémie.
C - Les réticulocytes augmentent fortement dans les heures qui suivent. B - Hyponatrémie.
D - L'haptoglobine est effondrée dans l'hémolyse intravasculaire car elle C - Hypocalcémie.
capte l'hémoglobine libre.
A et D - Sont des signes très précoces d'hémolyse aiguë.
D - Hypothermie.
B et C - Apparaissent dans les heures qui suivent (ici après 6 heures). E - Oedème pulmonaire
E - Les hémolyses par incompatibilités transfusionnelles ABO chez un Bonne(s) réponse(s) : B
sujet non immunisé sont médiées par les hémolysines régulières,
prééxistantes à l'immunisation de type IgM. Sans commentaire.
91
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE41
www.doc-dz.com
2
61
Question à complément simple.
29
Question a compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE42
www.doc-dz.com
1
58 66
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les conséquences d'une polyglobulie primitive (ou Tous ces symptômes sont compatibles avec la maladie de
maladie de Vaquez), on retrouve : Vaquez sauf un. Lequel ?
A - Insuffisance respiratoire A - Splénomégalie
B - Céphalées B - Augmentation du volume globulaire total
C - Adénopathies superficielles C - Plaquettes pouvant être supérieures à 400 giga/l
D - Hémorragies D - Vitesse de sédimentation basse. inférieure à 10 mm
E - Thrombose vasculaire E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92 %
Bonne(s) réponse(s) : B D E Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE43
www.doc-dz.com
2
66 31
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Le tableau clinique de la maladie de Vaquez non traitée Tous ces symptômes sont ceux d'une la maladie de Vaquez
comporte : sauf un. Lequel ?
A - Une érythrose A - Splénomégalie
B - Une cyanose avec hippocratisme de doigts B - Augmentation du volume globulaire total
C - Un prurit au contact de l'eau C - Plaquettes supérieures à 400 giga/l
D - Une spénomégalie D - Vitesse de sédimentation basse, inférieure à 10 mm
E - De très fréquents accidents de thrombose E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92%
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Bonne(s) réponse(s) : E
Evident. Pour retenir le diagnostic des maladies de Vaquez, il faut les critères
suivants : A1 + A2 + A3 ou A1 + A2 + 2 critères du groupe B.
Groupe A :
A1 = volume globulaire total >ou = 36 ml/kg chez l'homme et > ou = 32
58 ml/kg chez la femme.
Question à compléments multiples. A2 = saturation artérielle en oxygène > 92 %.
A3 = splénomégalie.
Groupe B :
Quel(s) signe(s) clinique(s) ou biologique(s) suivant(s) B1 = plaquettes > 400000/mm3.
observé(s) au cours d'une polyglobulie vraie, est(sont) B2 = GB > 12000/mm3.
évocateurs d'une maladie de Vaquez : B3 = score des PAL > 100.
A - Polyadénopathie B4 = vitamine B12 sérique > ou = 900 pg/ml.
B - Splénomégalie
C - Polynucléose neutrophile
D - Thrombocytose
E - Erythrose faciale importante 24
Bonne(s) réponse(s) : B D Question à complément simple.
La splénomégalie est un des critères majeurs qui devant une Le P32 proposé pour le traitement de la polyglobulie de
polyglobulie vraie permet d'évoquer le diagnostic de polyglobulie primitive. Vaquez :
La thrombocytose > 400 000/mm3 est également un des éléments A - A une durée d'action inférieure à 6 mois
retenus.
B - Est contre-indiqué chez une femme
C'est l'hyperleucocytose > 12 000 mm3 (en l'absence d'information) qui
est évocatrice de polyglobulie primitive (item très discutable). C - Favorise la transformation en myélosclérose
L'érythrose faciale importante n'est que la conséquence de la D - Peut être leucémogène
polyglobulie et n'oriente pas le diagnostic. E - Touche électivement la lignée érythrocytaire
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE44
www.doc-dz.com
3
2 38
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les examens suivants, indiquer celui qui est Vous avez posé chez ce malade le diagnostic de polyglobulie
nécessaire pour affirmer le diagnostic de polyglobulie de primitive de Vaquez. L'anomalie de taille des globules rouges
Vaquez chez ce malade : s'explique très probablement par :
A - Le score des phosphatases alcalines leucocytaires A - L'hypoxie liée à l'hyperviscosité sanguine
B - Le caryotype médullaire B - Un trouble acquis de synthèse des chaînes de globine
C - Le myélogramme C - Un saignement digestif occulte
D - La scintigraphie médullaire D - Une anomalie du métabolisme de la vitamine B12
E - Aucun des précédents E - Un éthylisme chronique
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : C
Permet seule le diagnostic de syndrome myéloprolifératif et au contraire L'étiologie la plus probable est une carence martiale en relation avec une
du myélogramme permet d'apprécier l'architecture de la moelle. perte de sang chronique occulte.
3 39
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les thérapeutiques suivantes, Iaquelle (lesquelles) est Parmi les anomalies suivantes, présentes chez ce malade,
(sont) utilisable(s) dans la maladie de Vaquez ? quelle(s) est (sont) celle(s) qui permet(tent) de suspecter que
A - Chimiothérapie par voie orale cette polyglobulie est une maladie de Vaquez ?
B - Saignées répétées A - Splénomégalie
C - Phosphore radioactif B - Globules rouges supérieurs à 6,5 x 10 exposant 12 par
D - Chrome radioactif litre
E - Polychimiothérapie séquentielle C - Globules blancs supérieurs à 12 x 10 exposant 9 par
Bonne(s) réponse(s) : A B C litre
D - Plaquettes supérieures à 600 x 10 exposant 9/l
Le traitement dépend de l'âge du patient, du taux de plaquettes et du E - Erythrose faciale
degré d'urgence Bonne(s) réponse(s) : A C D
(hyperviscosité imposant les saignées).
A - Elément fondamental du diagnostic, mais inconstant.
B - Ne permet ni d'affirmer la polyglobulie, ni d'orienter vers une cause
primitive ou secondaire.
28 C - Il s'agit d'un syndrome myéloprolifératif.
Question à compléments multiples. D - Idem item C.
E - Signe clinique de polyglobulie sans valeur d'orientation.
Quel(s) élément(s) de l'observation retenez vous en faveur
du diagnostic de maladie de Vaquez ?
A - Erythrose du visage
B - TA : 19-10 19
C - Hématocrite : 60% Question à compléments multiples.
D - Plaquettes : 390 x 10 exposanrt 9/l
E - Rate palpable Quels sont dans l'observation le ou les élément(s) en faveur
Bonne(s) réponse(s) : E du diagnostic de maladie de Vaquez ?
A - Le chiffre des plaquettes
ABC - Signes de polyglobulie non spécifiques. B - Le taux de l'hématocrite
D - Plutôt en défaveur. C - Le chiffre des globules blancs
E - Argument majeur mais inconstant. D - La vitesse de sédimentation
E - L'importance de l'hypervolémie
Bonne(s) réponse(s) : A
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE45
www.doc-dz.com
4
20
Question à compléments multiples.
21
Question à complément simple.
22
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE46
www.doc-dz.com
1
66
Question à compléments multiples.
B - TS normale.
20
Question à complément simple.
Evident.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE47
www.doc-dz.com
1
16 19
Question à complément simple. Question à complément simple.
Un malade de 30 ans consulte pour une pesanteur de Au bout de trois mois de traitement par la vitamine B 12 pour
l'hypochondre gauche. Vous découvrez une volumineuse une anémie de Biermer, tous ces signes disparaissent sauf
spénomégalie. L'hémogramme montre une hyper un, lequel ?
leucocytose à 350 000/mm3 avec myélémie, sans anémie. A - Macrocytose
Le taux des plaquettes B - Elévation des LDH
est à 550 000/mm3. La VS est à 5 mm à la première heure. C - Présence de métamyélocytes géants
Quel est votre D - Mégaloblastose médullaire
diagnostic ? E - Achlorhydrie gastrique
A - Une leucémie aiguë Bonne(s) réponse(s) : E
B - Une leucémie myéloïde chronique
C - Une splénomégalie myéloïde chronique E - Elle est définitive.
D - Une leucémie Iymphoïde chronique
E - Une thrombocytémie essentielle
Bonne(s) réponse(s) : B
9
Diagnostic évident. Question à compléments multiples.
Il existe plutôt une macrocytose liée à une régénération médullaire active. La spécificité des autoanticorps d'une anémie hémolytique
Les plaquettes sont retrouvées dans les valeurs normales dans un AHAI. auto-immune à test de Coombs de type IgG est :
A - Une spécificité du type ABH
B - Une spécificité de type rhésus
C - Une spécificité de type P
18 D - Une spécificité de type li
Question à compléments multiples. E - Une spécificité de type MN
Bonne(s) réponse(s) : B
Il est logique de rechercher une anémie hémolytique
autoimmune au cours du bilan fait chez un malade atteint de : Sans commentaire.
A - Myélome multiple
B - Plasmocytome osseux solitaire
C - Leucémie aiguë myéloblastique
D - Leucémie Iymphoïde chronique
E - Lupus érythémateux disséminé
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE48
www.doc-dz.com
2
46 53
Question à complément simple. Question à complément simple.
Quel est l'élément clinique ou biologique parmi les suivants Une anémie macrocytaire non régénérative avec
qui donne une indication sur la gravité d'une anémie paresthésies et troubles de la sensibilité profonde des
hémorragique aiguë ? membres inférieurs évoque :
A - Pâleur A - Une dysmyélopoïèse
B - Niveau de la tension artérielle B - Une carence en vitamine B12
C - Taux de l'hémoglobine C - Une carence en acide folique
D - Nombre des réticulocytes D - Un éthylisme chronique
E - Nombre des hématies E - Une carence en Vitamine B6
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : B
A - Signe subjectif de gravité. Les signes neurologiques sont en faveur d'une carence en vitamines
B - La chute tensionnelle traduit le degré de spoliation sanguine. B12.
C E - Modifications différées de quelques heures.
D - Modification différée de quelques jours.
60
Question à complément simple.
51
Question à complément simple. Sur quel critère décidez-vous d'arrêter le traitement d'une
anémie par carence martiale ?
Une malade de 40 ans consulte pour fièvre a 38°C. L'etat A - Fer sérique normalisé
général s'est rapidement dégradé. L'examen clinique montre B - Hémoglobine normalisée
une angine érythémato-pultacée et un muguet lingual. Il C - Capacité totale de fixation du fer normalisée
existe par ailleurs une discrète splénomégalie. D - VGM normalisé
L'hémogramme montre une anémie à 8 g/dl, un chiffre de E - CCMH normalisé
globules blancs à 3800/mm3 dont 10 % de polynucléaires. Bonne(s) réponse(s) : C
Les plaquettes sont à 38 000/mm3. Vous évoquez en
premier lieu : Sans commentaire.
A - Une leucémie aiguë
B - Une agranulocytose toxique
C - Une spénomégalie myéloïde chronique
D - Une aplasie médullaire 5
E - Une néoplasie profonde Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A
Le traitement correct d'une anémie de Biermer fait
A - Pancytopénie associée à un syndrome tumoral : splénomégalie. disparaître :
B - Non, car atteinte des autres lignées. A - Les anomalies de l'hémogramme
C - Syndrome myéloprolifératif avec myélémie et forte splénomégalie. B - La mégaloblastose
D - La splénomégalie n'est pas retrouvée. C - La gastrite atrophique
D - Le risque de cancer gastrique
E - La glossite
Bonne(s) réponse(s) : A B E
38
Question à complément simple. C - Elle est définitive.
D - D'o^la nécessité de faire une fibroscopie digestive annuelle.
Un patient présente de la diarrhée, une hypo-albuminémie,
une anémie, une perte de poids avec stéatorrhée. Le test au
D-xylose est nettement pathologique. Le transit du grêle
montre une dilatation du jéjunum et de l'iléon proximal. 4
L'étape diagnostique suivante la plus importante est : Question à compléments multiples.
A - Une étude de la motilité oesophagienne
B - Un breath-test au glycocholate marqué au carbone 14 Dans la leucémie lymphoïde chronique, une anémie peut
C - Un test de Shilling relever de deux mécanismes principaux :
D - Une biopsie jéjunale A - Carence martiale
E - Aucune de ces propositions B - Anémie de mécanisme inflammatoire
Bonne(s) réponse(s) : E C - Carence en folates
D - Hémolyse auto-immune
Ce tableau évoque une maladie coeliaque. Il faut donc effectuer des E - Insuffisance de production
biopsies duodénales au cours d'une fibroscopie oesogastroduodénale Bonne(s) réponse(s) : D E
afin de rechercher une atrophie villositaire.
D et E : Evident.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE49
www.doc-dz.com
3
23 39
Question à complément simple. Question à complément simple.
Compte-tenu du caractère chronique mais souvent profond Quelle est l'affirmation exacte concernant ce type d'anémie ?
de l'anémie et de l'âge de la patiente, la transfusion A - C'est l'anémie la plus fréquemment rencontrée en
nécessite : France
A - Le réchauffement préalable du sang B - Une carence alimentaire est souvent retrouvée
B - Une filtration des agrégats leucoplaquettaires par filtres C - Une malabsorption est souvent retrouvée
spéciaux D - Le traitement supplétif doit être poursuivi indéfiniment
C - Une transfusion lente pour éviter les surcharges E - L'évolution peut se faire vers une anémie réfractaire
volémiques éventuellement précédée de l'administration de sidéroblastique
diurétique Bonne(s) réponse(s) : A
D - L'apport simultané de plasma frais congelé
E - L'apport systématique d'un antihistaminique Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : C
37
Question à compléments multiples.
Evident.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE50
www.doc-dz.com
1
56
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE51
www.doc-dz.com
1
16 51
Question à complément simple. Question à complément simple.
Un malade de 30 ans consulte pour une pesanteur de Une malade de 40 ans consulte pour fièvre a 38°C. L'etat
l'hypochondre gauche. Vous découvrez une volumineuse général s'est rapidement dégradé. L'examen clinique montre
spénomégalie. L'hémogramme montre une hyper une angine érythémato-pultacée et un muguet lingual. Il
leucocytose à 350 000/mm3 avec myélémie, sans anémie. existe par ailleurs une discrète splénomégalie.
Le taux des plaquettes L'hémogramme montre une anémie à 8 g/dl, un chiffre de
est à 550 000/mm3. La VS est à 5 mm à la première heure. globules blancs à 3800/mm3 dont 10 % de polynucléaires.
Quel est votre Les plaquettes sont à 38 000/mm3. Vous évoquez en
diagnostic ? premier lieu :
A - Une leucémie aiguë A - Une leucémie aiguë
B - Une leucémie myéloïde chronique B - Une agranulocytose toxique
C - Une splénomégalie myéloïde chronique C - Une spénomégalie myéloïde chronique
D - Une leucémie Iymphoïde chronique D - Une aplasie médullaire
E - Une thrombocytémie essentielle E - Une néoplasie profonde
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE52
www.doc-dz.com
2
16
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE53
www.doc-dz.com
1
70
Question à complément simple.
Dans le texte l'enfant est une fille puisque "atteint" est accordé au
féminin ! vicieux !
61
Question à compléments multiples.
62
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE54
www.doc-dz.com
1
16 47 47
Question à complément simple. Question à complément simple.
Un seul des signes suivants est constant dans la leucémie Toutes ces complications sont fréquentes dans la leucémie
Iymphoïde chronique. Lequel ? Iymphoïde chronique, sauf une, laquelle ?
A - Anémie A - Méningite leucémique
B - Hyperlymphocytose médullaire B - Complications infectieuses pulmonaires
C - Thrombopénie C - Anémie hémolytique à auto anticorps
D - Adénopathies D - Hypogammaglobulinémie
E - Hypogammaglobulinémie E - Anémie par insuffisance médullaire
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A
B : C'est la définition. Il existe une hyperlymphocytose medullaire dans A : Elle s'observe dans la LAL et LAMS
n'importe quel stade de la LLC. B, C et D : Complications fréquentes
Pour les adénopathies, elles n'apparaisent qu'au stade 1. E : Rare mais se voit des 15 % des cas.
55 43
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les éléments suivants, lequel est constamment Les éléments suivants sont habituels au cours d'une
présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ? leucémie Iymphoïde chronique :
A - Blastes dans le sang A - Hyperlymphocytose sanguine
B - Splénomégalie B - Hyperplasmocytose sanguine
C - Blastes dans la moelle C - Myélémie
D - Hyperleucocytose D - Hypogammaglobulinémie
E - Thrombocytopénie E - Hyperlymphocytose médullaire
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A D E
51 19
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Dans une leucémie myéloïde chronique, quels sont, parmi Parmi les éléments suivants, lequel est constamment
les signes biologiques suivants, les deux qui ne se voient pas présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ?
en phase chronique et qui doivent faire suspecter une A - Pancytopénie
transformation aiguë ? B - Hyper leucocytose
A - Un chiffre plaquettaire à 600 x 109/l C - Leucoblastes dans le sang
B - Une thrombocytopénie D - Leucoblastes dans la moëlle
C - 25 % de myélocytes sur la formule leucocytaire E - Hyperuricémie
D - 12 % de blastes sur la formule leucocytaire Bonne(s) réponse(s) : D
E - Un chiffre leucocytaire à 150 x 109/l avec 52 % de
polynucléaires neutrophiles Evident, fait partie de la définition.
Bonne(s) réponse(s) : B D
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE55
www.doc-dz.com
2
74 2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Virus jouant un rôle dans la pathogenèse des leucémies T de Sur le plan immunologique, la leucémie Iymphoïde chronique
l'adulte : :
A - EBV A - Consiste en règle générale en une prolifération
B - HIV lymphoïde monoclonale T
C - HTLV-1 B - Consiste parfois (10 à 15 % des cas) en une
D - Papovavirus prolifération lymphoïde polyclonale B
E - Herpès C - Peut s'accompagner d'hypogammaglobulinémie
Bonne(s) réponse(s) : C D - Peut s'accompagner de manifestations d'auto-immunité
E - Peut s'accompagner aux études électrophorétiques
C - Le HTLV1 est un oncovirus appartenant à la famille des retrovividae. sériques d'un petit composant monoclonal de type IgM
Il est à l'origine de deux pathologies : Bonne(s) réponse(s) : C D E
- la paraplégie spastique tropicale,
- certaines leucémies T de l'adulte. A : Non, car lymphocytes B
B : Non, la prolifération lymphoïde est beaucoup plus importante.
78
Question à compléments multiples. 3
Question à compléments multiples.
Au cours de l'évolution d'une leucémie myeloïde chronique
traitée par chimiothérapie, le ou les signe(s) qui fait (font) Certaines complications sont habituelles dans le cours de
craindre une transformation aiguë est(sont) : l'évolution d'une leucémie lymphoïde chronique :
A - L'apparition d'adénopathies A - Anémie
B - L'augmentation progressive du taux d'acide urique B - Thrombopénie
C - Une fièvre durable C - Infections bactériennes
D - Une augmentation du taux des myélocytes sanguins D - Transformation en leucémie aiguë lymphoblastique
E - La survenue d'une thrombose E - Survenue d'une insuffisance rénale chronique
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : A B C
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE56
www.doc-dz.com
1
20 53
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Un myélome sans atteinte rénale peut se compliquer : Les critères suivants permettent d'évaluer l'importance de la
A - D'amylose masse tumorale dans le bilan d'un myélome :
B - D'anasarque par hypoalbuminémie A - Le taux pondéral de l'immunoglobuline monoclonale
C - D'infection à pneumocoque B - La calcémie
D - De microanévrysmes des artères mésentériques C - Le taux sanguin d'hémoglobine
E - D'hypercalcémie D - Le nombre de géodes osseuses aux radiographies
Bonne(s) réponse(s) : A C E E - Le taux de la protéinurie de Bence-Jones
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
A : Amylose de type AL
C : Une susceptibilité aux infections est fréquente dans le myélome : par D : Pas le nombre de géodes mais le caractère isolé ou multiple des
leucopénie (insuffisance médullaire par envahissment) ou baisse des lésions osseuses radiologiques.
immunoglobulines normales.
50
86 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Dans un myélome multiple, certaines complications sont
Complication du myélome la plus fréquente en cas de fréquentes et attendues. Lesquelles ?
protéinurie de Bence-Jones importante: A - Fracture pathologique
A - Compression médullaire B - Localisation cérébrale
B - Infection respiratoire C - Pericardite
C - Rein myélomateux D - Amylose
D - Hypervolémie plasmatique E - Infections bactériennes
E - Hyperviscosité Bonne(s) réponse(s) : A D E
Bonne(s) réponse(s) : C
B - Localisation osseuse du crâne.
Par précipitation tubulaire de l'Ig-monoclonale. C - Non.
A D E - Il s'agit des complications fréquentes.
73
Question à compléments multiples. 56
Question à complément simple.
Parmi les paramètres suivants, lequel(s) a(ont) une valeur
pronostique dans le myélome ? Le diagnostic suspecté étant celui de myélome multiple, pour
A - Vitesse de sédimentation réaliser le bilan de l'extension osseuse de la maladie, on
B - Taux de plasmocytes médullaires utilisera :
C - Dosage de l'hémoglobine A - Scanner
D - Créatinémie B - Scintigraphie au technetium
E - Importance à la protéïnurie de Bence Jones C - Scintigraphie au gallium
Bonne(s) réponse(s) : C D E D - Biopsie ostéo-médullaire
E - Radiographies du squelette complet
C, D et E : Ces facteurs servent à évaluer la masse tumorale et donc le Bonne(s) réponse(s) : E
pronostic.
Sans commentaire.
77
Question à complément simple. 57
Question à complément simple.
Un patient suivi pour myélome multiple des os présente
brutalement un syndrome confusionnel. Parmi les examens Parmi les complications suivantes des ostéopathies
suivants, quel est celui qui doit être pratiqué en urgence ? déminéralisantes diffuses, quelle est celle qui ne s'observe
A - Radiographie du crâne F + P qu'au cours du myélome :
B - V.S. A - Fractures spontanées
C - Calcémie B - Syndrome d'hyperviscosité
D - Dosage de la bêta2 microglobuline sérique C - Tassements vertébraux
E - Dosage pondéral des immunoglobulines D - Déformations des os longs
Bonne(s) réponse(s) : C E - Cyphose dorsale à grand rayon
Bonne(s) réponse(s) : B
L'hypercalcémie est une complication classique du myélome,
responsable de syndromes confusionnels, qu'il faut rapidement Sans commentaire.
diagnostiquer et traiter.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE57
www.doc-dz.com
1
13
Question à compléments multiples.
Evident.
36
Question à complément simple.
37
Question à compléments multiples.
40
Question à complément simple.
A : En urgence +++
C, D et E : Traitement possible mais pas en urgence
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE58
www.doc-dz.com
1
53 76
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une anémie par dysérythropoïèse (érythropoïèse inefficace) Parmi les affirmations suivantes, quelle est celle ou quelles
s'observe au cours des affections suivantes, sauf une. sont celles qui s'applique(nt) à une anémie par inflammation
Laquelle? chronique?
A : Non, microcytaire.
B : Plutôt microcytaire.
E : Par carence en absorption de B12.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE59
www.doc-dz.com
1
30
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE60
www.doc-dz.com
1
60
Question à complément simple.
42
Question à compléments multiples.
A : Microcytose.
C : Non car régénérative.
B et E : Tableau évocateur.
D : Peut se voir également, limite du programme.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE61
www.doc-dz.com
1
16
Question à compléments multiples.
A - Un hypersplénisme
B - Un mécanisme auto-immun
C - Un surdosage médicamenteux
D - Une C. I. V. D.
E - Une infiltration lymphocytaire médullaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE62
www.doc-dz.com
1
39
Question à complément simple.
A - Hypergammaglobulinémie
B - Baisse du complément
C - Présence d'anticorps anti-nucléaires
D - Présence d'anticorps anti-Sm
E - Présence d'un anticoagulant circulant
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE63
www.doc-dz.com
1
64
Question à compléments multiples.
D : Discutable avec B.
53
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE64
www.doc-dz.com
1
17
Question à complément simple.
A - Un taux de prothrombine
B - Une numération de plaquettes
C - Un bilan de coagulation intravasculaire disséminée
D - Un dosage de facteur Willebrand
E - Une sérologie de la mononucléose infectieuse
Bonne(s) réponse(s) : B
8
Question à complément simple.
A - L'atteinte digestive
B - L'atteinte cutanée
C - L'atteinte articulaire
D - L'atteinte rénale
E - L'atteinte cardiaque
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
2
Question à compléments multiples.
A - Epistaxis
B - Hématurie
C - Hémorragie intestinale
D - Hémarthrose
E - Hématome sous dural
Bonne(s) réponse(s) : B C
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE65
www.doc-dz.com
1
8
Question à compléments multiples.
A - Splénomégalie
B - Dyspnée
C - Cyanose
D - Prurit à l'eau
E - Tachycardie
Bonne(s) réponse(s) : A D
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE66
www.doc-dz.com
1
38 44
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Dans une maladie de Biermer, après correction de l'anémie Une malade présente une anémie microcytaire par carence
par la vitamine B12, le traitement : martiale. Il faut rechercher :
A - Doit être interrompu pour éviter une surcharge en A - Ménométrorragies favorisées par un stérilet
vitamine B 12 B - Grossesses répétées et rapprochées
B - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes par C - Hématurie microscopique
jour) jusqu'à normalisation du taux de vitamine B 12 du D - Ulcère gastro-duodénal
sérum E - Cancer colique
C - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000 Bonne(s) réponse(s) : A B D E
microgrammes par mois) jusqu'à normalisation du taux de
vitamine B 12 du sérum L'enquête étiologique doit comporter (dans l'ordre d'importance et en
dehors de l'examen clinique complet comportant un T.R.) :
D - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes par
- Examen gynécologique
jour) à vie - Hémoculture pendant 3 jours
E - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000 - Fibroscopie oeso-gastro-duodénale
microgrammes par mois) à vie - Rectoscopie
Bonne(s) réponse(s) : E - Coloscopie totale
- Transit baryté du grêle
Défaut de facteur intrinsèque persistant, empêche l'absorption de IR : 2/89
vitamine B12 par voie entérale, d'o la nécessité d'une supplémentation
à vie.
57
Question à compléments multiples.
96
Question à compléments multiples. Une anémie hémolytique auto-immune complique
fréquemment l'évolution de :
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est
(sont) vraie(s) au cours d'une anémie inflammatoire typique? A - Leucémie aiguë myéloblastique
B - Leucémie Iymphoïde chronique
A - Macrocytose érythrocytaire C - Leucémie myéloïde chronique
B - Hyperchromie D - Hémochromatose
C - Fer sérique diminué E - Lupus érythémateux disséminé
D - Réticulocytes bas Bonne(s) réponse(s) : B E
E - Capacité totale de fixation de la transferrine augmentée
Bonne(s) réponse(s) : C D A, C, D : Il n'y a pas de manifestation d'auto-immunité
IR : 4/86
IR : 2/89
Donc, c'est une anémie arégénérative microcytaire hypochrome avec
une CTS normale ou diminuée.
51
Question à compléments multiples.
33
L'(es) argument(s) contre le diagnostic d'anémie
Question à compléments multiples. inflammatoire est (sont) :
Dans quelle(s) situation(s) peut-on rencontrer une fausse A - Hémoglobine 9 g/dl
anémie par hémodilution? B - Leucocytes 7.9 10e9/l
C - Fibrinogène 3 g/l
A - Grossesse au cours des trois derniers mois D - Gammaglobulines 35 g/l
B - Maladie de Waldenstršm
E - Fer sérique 20 micromol/l
C - Traitement diurétique Bonne(s) réponse(s) : C E
D - Splénomégalie volumineuse par hypertension portale
E - Myélome multiple des os, à chaînes légères C : L'absence d'augmentation du taux de fibrinogène va, en effet, contre
Bonne(s) réponse(s) : A B D E le diagnostic d'une anémie inflammatoire (o la fibrinogénie est
augmentée)
IR : 3/89 E : L'absence de diminution du taux du fer sérique va contre le
A : A partir du 2ème trimestre, le volume globulaire et le volume diagnostic d'une anémie inflammatoire
plasmatique augmentent mais le volume plasmatique augmente plus vite
que le volume globulaire d'o anémie par hémodilution
B, E : Certaines immunoglobulines monoclonales, en particulier les IgM
de la maladie de Waldenstršm, peuvent entraîner une augmentation du Un homme de 60 ans consulte pour dyspnée d'effort. Il existe une pâleur
volume plasmatique et une baisse du taux d'hémoglobine sans anémie modérée ; pas d'anomalie à l'examen du coeur et des poumons, pas
vraie d'adénopathie ou de splénomégalie. A l'hémogramme : hémoglobine 9
C : Donne plutôt une hémoconcentration g/dl, VGM 90 fl, leucocytes 7.10e9/l, (PN 65 - PE 2 - L 30 - M 3),
D : Par hémodilution. Dž à la dérivation vers la rate d'une fraction élevée plaquettes 255.109/l. Vitesse de sédimentation 105-140 ; fibrinogène 3
du débit cardiaque, il y a donc une baisse de la volémie efficace et g/l ; fer sérique : 20 micromol/l. Protéinémie 95 g/l dont 55 g/l de
stimulation des systèmes rénine-angiotensine, aldostérone gammaglobulines en pic à base étroite ; l'immunoélectrophorèse montre
une importante augmentation monoclonale d'IgG Kappa. On retient
comme probable, le diagnostic de myélome multiple.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE67
www.doc-dz.com
1
11
Question à complément simple.
A - Leucémie aiguë
B - Aplasie médullaire
C - Agranulocytose toxique
D - Leucémie lymphoïde chronique
E - Autre proposition
Bonne(s) réponse(s) : C
QCM : 7/90/I
L'hémogramme ne montre que 115 neutrophiles.
A : sur la formule, dans ce cas, pas de blastes circulants. Mais une
leucémie aiguë peut se révéler par une insuffisance médullaire associant
anémie, thrombopénie, leucopénie
47
Question à complément simple.
IR : 6/90
Age + Splénomégalie + Erythromyélémie + Granulocytose
Tous ces signes font évoquer une splénomégalie myéloïde.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE68
www.doc-dz.com
1
99
Question à compléments multiples.
A - Infarctus splénique
B - Priapisme
C - Crise de goutte
D - Compression médiastinale par adénopathie
E - Lithiase vésiculaire pigmentaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C
IR : 3/86
B : Par thrombose vasculaire
C : Hyperuricémie chronique
E : C'est le cas des anémies hémolytiques chroniques
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE69
www.doc-dz.com
1
69
Question à compléments multiples.
A - Femme jeune
B - Comitialité
C - ƒpanchement pleural
D - Terrain atopique
E - Hyperleucocytose
Bonne(s) réponse(s) : A B C
A : Terrain de prédilection
B : Un des critères de l'ARA
C : Un des 11 critères de l'ARA
D : Non
E : C'est plutôt une leucopénie
NB : moyen mnémotechnique UN PAPI PæCHE (11 critères de l'ARA)
. Ulcérations buccales ou nasopharyngées
. Neuro psy : convulsion ou psychose
. Photosensibilité
. Anticorps antinucléaire présent
. Pleurésie ou péricardite
. Immunologique : - présence de cellule LE
- Anticorps anti-DNA natif
- Anticorps anti-SM
- fausse sérologie syphilitique
. Polyarthrite non érosive
. Eruption malaire en aile de papillon
. Cylindres urinaires ou protéinurie > 0,5 g/24 h
. Hématologie : - Anémie hémolytique avec
hyperréticulocytose
- Leucopénie < 4 000/mm3
- Lymphopénie < 1 500/mm3
- Thrombopénie < 100 000
mm3
. Eruption de lupus discoïde
L'association de 4 critères, simultanément ou successivement chez un
patient donné, permet de porter le diagnostic.
43
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE70
www.doc-dz.com
1
95
Question à compléments multiples.
54
Question à compléments multiples.
B, C: Non spécifiques
A : Images lacunaires ayant pour siège le crâne, le rachis, le bassin, la
diaphyse des os longs
E : Infiltration médullaire par des plasmocytes cytologiquement malins à
un taux supérieur à 10 %
D : Discutable. En effet, le myélome peut être responsable, par le biais
d'une amylose, d'une glomérulopathie qui peut donner une protéinurie
non sélective. Mais classiquement, la protéinurie du myélome est une
protéinurie sélective due à l'excrétion des chaînes légères (protéinurie de
Bence-Jones) ± excrétion du composant monoclonal entier
55
Question à compléments multiples.
A - Insuffisance médullaire
B - Neuropathie périphérique
C - Insuffisance cardiaque
D - Hyperglycémie
E - Leucémie aiguë secondaire
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Complications du Melphalan® :
. Hématologiques touchant toutes les lignées : insuffisance médullaire
. Gastro-intestinales à type de nausées, vomissements, mucites,
diarrhées
. Alopécie
. Rénales : rare (augmentation de l'urée)
. Pulmonaires : fibrose pulmonaire extensive
. Réaction d'hypersensibilité au Melphalan IV
. Risque de leucémies aiguës secondaires
B : complications des alcaloïdes de la pervenche : Vincristine
C : complications des anthracyclines surtout
RESIDANAT EN POCHE
D : complication Tome " I "-
de la corticothérapie QCM
à forte - QCS
dose 235 By NADJI 85
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE71
www.doc-dz.com
1
22
Question à complément simple.
A - Dysglobulinémie
B - Purpura rhumatoïde
C - Fibrinolyse aiguë
D - Purpura thrombopénique
E - Purpura par thrombopathie
Bonne(s) réponse(s) : A
IR : 5/90
Il s'agit d'un purpura vasculaire ce qui élimine C, D, E.
Le caractère nécrotique et le terrain évoquent la dysglobulinémie.
B : Maladie de l'enfant. Adultes atteints très exceptionnellement
28
Question à compléments multiples.
30
Question à complément simple.
A - Leucémie aiguë
B - Macroglobulinémie de Waldenstršm
C - Piqžres de puce
D - Angine à monocytes
E - Purpura rhumatoïde
Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE72
www.doc-dz.com
1
99
Question à compléments multiples.
A - Anémie sévère
B - Microcytose importante (VGM < 70 fl.)
C - Diminution de la résistance globulaire à l'hypotonie
D - Hyposidérémie franche
E - Augmentation de l'Hb A2 à l'électrophorèse de
l'hémoglobine
Bonne(s) réponse(s) : B D E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE73
www.doc-dz.com
1
48
Question à complément simple.
A - Splénomégalie
B - Augmentation du volume globulaire total
C - Plaquettes pouvant être supérieures à 400 giga/l
D - Vitesse de sédimentation basse, inférieure à 10 mm
E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92 %
Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE74
www.doc-dz.com
1
2
Question à complément simple.
A - Chloramphénicol
B - Phénacétine
C - Cotrimoxazole
D - Quinidine
E - Alphaméthyldopa
Bonne(s) réponse(s) : E
76
Question à compléments multiples.
A - Exceptionnelle
B - Liée au déficit en érythropoïétine
C - Hyper-réticulocytaire en cas d'hémolyse
D - Bien tolérée
E - Microcytaire en cas de carence martiale
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
66
Question à compléments multiples.
C : Arégénérative.
65
Question à compléments multiples.
A - Dosage de la férritinémie
B - Transfusion de trois concentrés de globules rouges
C - Prescription d'érythropoïétine
D - Vitamine B 12
E - Nouveau dosage de l'hémoglobine un mois plus tard
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE75
www.doc-dz.com
1
64
Question à complément simple.
2
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
65
Question à compléments multiples.
A - Dosage de la férritinémie
B - Transfusion de trois concentrés de globules rouges
C - Prescription d'érythropoïétine
D - Vitamine B 12
E - Nouveau dosage de l'hémoglobine un mois plus tard
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE76
www.doc-dz.com
1
62
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE77
www.doc-dz.com
1
9
Question à complément simple.
Parmi les facteurs suivants, quel est celui qui a une valeur
très péjorative pour le pronostic d'une leucémie Iymphoïde
chronique?
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE78
www.doc-dz.com
1
2
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE79
www.doc-dz.com
1
77
Question à compléments multiples.
A - Septicémie à méningocoques
B - Aplasie médullaire
C - Hémophilie
D - Cryoglobulinémie
E - Purpura rhumatoïde
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Sans commentaire.
26
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE80
www.doc-dz.com
1
31
Question à compléments multiples.
A - Hémoglobinémie
B - Hémoglobinurie
C - Augmentation des réticulocytes
D - Augmentation de la bilirubine non conjuguée
E - Diminution de l'haptoglobine
Bonne(s) réponse(s) : B D E
Sans commentaire.
11
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE81
www.doc-dz.com
14 62
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une dysphagie peut s'observer dans les situations suivantes, Parmi les méthodes thérapeutiques suivantes non
sauf une. Laquelle ? chirurgicales, la dysphagie de ce malade est susceptible
A - Oesophagite peptique d'être améliorée par :
B - Cancer de l'oesophage A - Radiothérapie du bas oesophage
C - Varices oesophagiennes de stade 1 B - Chimiothérapie par cisplatinium
D - Mycose oesophagienne C - Mise en place d'une prothèse oesophagienne sous
E - Achalasie endoscopie
Bonne(s) réponse(s) : C D - Chimiothérapie par le 5 fluoro-uracile
E - Traitement endoscopique par le laser
Quelle que soit leur taille, les varices oesophagiennes n'entrainent jamais Bonne(s) réponse(s) : C E
de dysphagie.
Au niveau du 1/3 inférieur on peut avoir un adénocarcinome non
radiosensible ou une tumeur épidermoïde qui, elle, est radiosensible.
B D - Chimiothérapie en règle inefficace dans les cancers de
25 l'oesophage.
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 1
www.doc-dz.com
3
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 2
www.doc-dz.com
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 3
www.doc-dz.com
42 73
Question à complément simple. Question à complément simple.
L'hépatite alcoolique aiguë s'observe : Parmi les résultats biologiques suivants, l'un d'eux fait
A - Au stade de stéatose redouter, au cours d'une hépatite aiguë, une évolution
B - Au stade de fibrose fulminante :
C - Au stade de cirrhose A - Les transaminases ont un taux qui dépasse 2 000 UI/l
D - A tous les stades de l'hépatopathie alcoolique B - Les gammaglobulines ont un taux qui dépasse 20 g/l
E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte C - La bilirubine totale a un taux qui dépasse 80 micromol/l
Bonne(s) réponse(s) : D D - Le taux de prothrombine est inférieur à 10 %
E - Les gamma GT ont un taux égal au triple de la normale
Habituellement en France, l'hépatite alcoolique aiguë (HAA) survient sur Bonne(s) réponse(s) : D
des lésions de cirrhose ; cependant l'HAA peut survenir à tous les
stades de foie alcoolique. Dans les pays anglo-saxons, l'HAA sur "foie Au cours d'une hépatite fulminante, mortelle dans 80 à 90 % des cas, le
sain" (stéatome) est fréquente. TP est toujours inférieur à 20 %, traduisant une grande insuffisance
hépato-cellulaire.
64
Question à compléments multiples. 75
Question à complément simple.
Une hépatite chronique active peut être dûe au :
A - Virus A Pour établir le diagnostic positif d'hépatite A, l'argument
B - Virus B décisif est apporté par :
C - Virus non A non B A - Le caractère épidémique de l'hépatite
D - Cytomégalovirus B - L'élévation modérée des transaminases
E - Virus d'Esptein-barr C - La découverte du virus dans les selles
Bonne(s) réponse(s) : B C D - L'élévation des anticorps anti-HA IgG
E - L'élévation des anticorps anti-HA IgM
L'hépatite A peut exceptionnellement être responsable d'hépatite Bonne(s) réponse(s) : E
fulminante mais jamais d'hépatites chroniques.Les anomalies
biologiques hépatiques observées au cours des infections à CMV et à Seul l'IgM anti-HA permet d'affirmer le diagnostic d'hépatite virale A
EBV sont en règles modérées et toujours transitoires. récente.
D - 70% des patients de plus de 40 ans ont en France des anti HA IgG
témoignant d'une infection ancienne.
99
Question à compléments groupés.
54
Dans les suites d'une hépatite B, la découverte dans le Question à compléments multiples.
sérum au delà du troisième mois d'un antigène HBe signifie :
1 - Que l'hépatite risque de devenir chronique L'hépatite aiguë due au virus A :
2 - Qu'une évolution fulminante est à redouter A - Se traduit par une augmentation du taux sérique des
3 - Que le sujet est encore contagieux anticorps anti-HA de type IgM
4 - Que l'évolution se fait vers la guérison B - Survient fréquemment après transfusion sanguine
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D C - Confère une immunité solide pour le virus A
1,2,3,4=E D - Peut se compliquer d'une hépatite chronique persistante
Bonne(s) réponse(s) : B E - Est due à un virus à ARN
Bonne(s) réponse(s) : A C E
La persistance de l'antigène HBe dans le sérum au delà de 10 semaines
fait craindre une évolution vers la chronicité. Le virus A est un virus à ARN à transfusion orofécale, incubation 30 à 60
jours, virémie courte 2 à 3 semaines, virus dans les selles 1 semaine
avant et quelques jours après l'hépatite clinique.
116
Question à complément simple.
105
le vaccin HEVAC B utilisé dans le cadre de la vaccination Question à compléments groupés.
contre l'hépatite à virus B :
A - Est un vaccin viral vivant atténué Le(s) médicament(s) suivant(s) peuve(nt) être à l'origine
B - Est un vaccin viral inactivé d'une hépatite cytolytique :
C - Est un vaccin constitué de l'antigène de surface du 1 - Acide tiénilique (Diflurex)
virus HB 2 - Phénothiazines (ex : Largactil-Nozinan)
D - Est une fraction glucido-lipido-polypeptidique extraite 3 - Clométacine (Dupéran)
de la nucléocapside 4 - Triazolam (Halcion)
E - Est une anatoxine extraite du vibrion complet Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : C 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B
L'antigène de surface du virus HB, ou enveloppe, est une partie non
infectante du virus. 1 et 3 Peuvent donner des hépatites chroniques actives.
2 Responsable d'hépatite cholestatique.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 4
www.doc-dz.com
27 20
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les sujets suivants en contact avec un homme hétéro- Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, quelle(s)
sexuel strict atteint d'hépatite aiguë virale B, indiquez celui est(sont) celle(s) qu'il est utile de prescrire chez un sujet
qui est le plus exposé à une éventuelle contamination : jeune ayant une hépatite virale A :
A - L'épouse du patient A - Corticoïdes
B - La fille du patient B - Gammaglobulines spécifiques
C - La mère du patient C - Gammaglobulines non spécifiques
D - Le frère du patient D - Séro-vaccination
E - Un collègue de bureau E - Aucune de ces propositions
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : E
La mode de contamination majeure actuelle pour l'hépatite virale B est la Aucun de ces items n'est utile puisque le sujet a déjà l'hépatite. Par
transmission pour voie sexuelle. contre des gamma globulines non spécifiques pourraient être indiquées
pour l'entourage.
1
Question à compléments multiples. 33
Question à compléments multiples.
Quelle est (ou quelles sont) parmi les propositions suivantes
concernant l'hépatite virale, celle(celles) qui sont exacte(s) ? Le vaccin contre l'hépatite virale B (Hevac B®) :
A - Il existe des porteurs chroniques de virus A A - Est préparé à partir du virus complet HVB
B - Il existe des porteurs chroniques de virus B B - Se fait en 3 injections (1 par mois pendant 3 mois)
C - La vaccination contre l'hépatite B est possible suivie de rappels à 1 et 5 ans
D - L'hépatite A se transmet par contamination féco-orale C - N'est efficace que dans 1 cas sur 3
E - Les hépatites chroniques actives sont liées dans 30 % D - Peut donner des hépatites
des cas à une infection par le virus A E - Est inutile si le sujet présente un antigène HBs positif
Bonne(s) réponse(s) : B C D Bonne(s) réponse(s) : B E
A - L'hépatite A ne donne jamais d'hépatite chronique. Le vaccin est préparé à partir de l'Ag de surface (Ag HBs). Les
E - 10 % des hépatites B évoluent vers la chronicité, 30 à 40 % des particules virales complètes sont éliminées.
hépatites non A non B évoluent vers la chronicité.
40
58 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui
Le vaccin contre l'hépatite B : s'applique(nt) à l'hépatite alcoolique aiguë :
A - Est préparé à partir de virus mutants dépourvus de A - Elle peut être responsable d'une fièvre
pouvoir pathogène B - Elle peut entraîner une altération importante de l'état
B - Est constitué d'antigène de surface du virus général
C - S'administre par injection intramusculaire ou sous- C - Une hyperleucocytose peut y être observée
cutanée D - Elle peut être responsable de l'apparition d'une ascite
D - Est constitué d'anticorps contre l'antigène de surface E - Elle se marque, au plan histopathologique hépatique,
E - Toutes ces propositions sont fausses en particulier par la présence de corps de Mallory
Bonne(s) réponse(s) : B C Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
D - Il s'agit de protection passive par immunoglobulines. Les formes mineures d'hépatites alcooliques sont les plus fréquentes ;
les symptômes associés à la forme majeur y sont réduits voire absents.
29
Question à complément simple. 76
Question à compléments multiples.
Chez un patient présentant une hépatite alcoolique aiguë, on
peut rencontrer toutes les anomalies suivantes, sauf une. L'utilisation des corticoïdes au cours des hépatites virales
Laquelle ? aiguës :
A - Baisse précoce de l'IgA sérique A - Peut être autorisée à faibles doses (0.5 mg/kg) en cas
B - Elévation de la gamma glutamyl transpeptidase d'asthénie importante
C - Elévation plus importante des ASAT que des ALAT B - Empêche la défense immunitaire
D - Macrocytose C - Diminue la réplication virale
E - Elévation du fer sérique D - Favorise le passage à la chronicité
Bonne(s) réponse(s) : A E - A des avantages supérieurs aux inconvénients
Bonne(s) réponse(s) : B D
L'IgA est au contraire augmentée.
Il n'y a aucune indication à l'utilisation de corticoïdes au cours d'hépatites
virales aiguës.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 5
www.doc-dz.com
106 4
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'hépatite alcoolique sur foie sain : Au cours d'une hépatite aiguë, on doit redouter une forme
A - Peut être symptomatique grave fulminante devant :
B - Peut être confondue avec une cholécystite aiguë A - Ictère intense
C - Est caractérisée par des SGPT (ou ALAT) supérieures B - Prurit
aux SGOT (ou ASAT) C - Temps de Quick inférieur à 20 %
D - Requiert un diagnostic de certitude histologique D - Syndrome confusionnel
E - Est parfois mortelle E - Flapping tremor
Bonne(s) réponse(s) : A B D E Bonne(s) réponse(s) : C D E
C - Une caractéristique biologique de l'hépatite alcoolique est justement A B - Peuvent accompagner une hépatite aiguë banale.
une élévation des ASAT supérieure à celle des ALAT. C D E - Témoignent de l'insuffisance hépatocellulaire.
E - C'est une éventualité très rare ; beaucoup plus fréquente en cas de
survenue sur foie cirrhotique.
90
Question à complément simple.
110
Question à compléments multiples. Parmi les signes biologiques suivants, quel est celui qui est
très évocateur d'une hépatite alcoolique aiguë chez un
Indiquez les trois propositions exactes concernant les malade porteur d'une cirrhose connue :
hépatites aiguës cytolytiques d'origine médicamenteuse : A - Macrocytose sanguine
A - Elles sont toujours ictériques B - Augmentation préférentielle des Alanine-amino-
B - Il existe un risque d'hépatite fulminante transférases (SGPT) (ALAT)
C - Elles peuvent évoluer vers une forme chronique C - Augmentation préférentielle des Aspartate-amino-
D - Elles s'accompagnent d'une augmentation du taux transférases (SGOT)(ASAT)
sérique des transaminases D - Bloc Bêta-Gamma à l'électrophorèse des protides
E - A l'histologie, la nécrose hépatocytaire prédomine dans E - Polynucléose neutrophile
la région centro-lobulaire Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
A - Témoigne de l'alcoolisme chronique, mais non de l'hépatite.
B - Imprévisible, en cas d'hépatite immuno-allergique. D - Témoigne d'une hépatopathie alcoolique chronique (cirrhose).
C - Pour certains médicaments, il peut même y avoir une évolution E - N'est pas assez spécifique pour être évocateur d'hépatite alcoolique
cirrhogène. aiguë.
D - Par définition d'une hépatite cytolytique.
E - C'est assez évocateur d'hépatite médicamenteuse.
76
Question à complément simple.
111
Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes, une seule est fausse.
Laquelle ? L'hépatite virale A :
L'élément (les éléments) de gravité d'une hépatite aiguë A - Peut être fulminante
virale B ictérigène est (sont) : B - Survient après une incubation de 2 à 4 semaines
A - L'intensité des arthralgies C - A un diagnostic sérologique
B - L'augmentation du volume du foie D - Peut passer à la chronicité
C - La fièvre E - Peut avoir une évolution à rechutes
D - Les gingivorragies Bonne(s) réponse(s) : D
E - Les troubles neuropsychiques
Bonne(s) réponse(s) : D E Il est inutile de demander une sérologie d'hépatite A dans le bilan
étiologique d'une hépatite chronique.
D - Pouvant témoigner d'une chute du taux de prothrombine.
E - Témoignant d'une encéphalopathie hépatique.
69
Question à compléments multiples.
30
Question à compléments multiples. Après une hépatite médicamenteuse cytolytique, indiquez
la(les) proposition(s) exacte(s) :
Parmi les virus suivants lesquels peuvent provoquer une A - Il est possible de réintroduire le médicament sans
hépatite chronique : risque
A - Virus de l'hépatite B B - Il faut interdire ce médicament au malade concerné
B - Virus Epstein-Barr C - On peut prescrire le médicament en diminuant la dose
C - Virus non A-non B ou virus C D - L'évolution cirrhogène est fréquente
D - Virus de l'hépatite A E - Ces hépatites favorisent la survenue secondaire d'une
E - Virus de l'hépatite épidémique lithiase biliaire
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : B
Il est inutile de demander les sérologies d'EBV ou d'hépatite A au cours A - Il y a un risque dans ce type d'hépatite fulminante mortelle.
du bilan étiologique d'une hépatite chronique. D - De rares médicaments peuvent être responsables d'hépatite
chronique cirrhogène citons Aldomet®, Oxyphénicétine®, Isoniazide®,
Amiodarone®, Dupéran®.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 6
www.doc-dz.com
71 44
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le traitement d'une telle hépatite médicamenteuse fait appel L'infection par le virus de l'hépatite B est un risque
à: statistiquement plus important pour :
A - L'administration systématique de corticoïdes A - Homosexuels
B - L'administration systématique de cholestyramine B - Ecoliers
C - L'administration d'anti-histaminique C - Drogués par voie intraveineuse
D - La prescription de Phénobarbital D - Familles des porteurs chroniques de l'antigène HBs
E - L'abstention thérapeutique E - Polytransfusés
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : A C D E
79
Question à compléments multiples.
65
Question à complément simple. Au sixième mois de l'évolution, on suspectera une hépatite
chronique si :
Quel est le délai d'incubation de cette hépatite ? A - Une splénomégalie est apparue
A - 0 à 15 jours B - La biopsie hépatique montre une stéatose de plus de
B - 15 à 50 jours 50 % des hépatocytes
C - 50 à 100 jours C - Un syndrome myélo-prolifératif se fait jour
D - 100 à 150 jours D - Une hypogammaglobulinémie apparait
E - Plus de 150 jours E - La sérologie montre Ag HBe +, Ac anti HBc +
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A E
Sans commentaire. A - Témoignant du développement d'une hypertension portale en rapport
avec une hépatite chronique active.
E - Témoignant d'une réplication virale persistante. La DNA polymérase
et l'HBV-DNA sérique sont des marqueurs de réplication plus sensible
66 que l'antigène HBe.
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 7
www.doc-dz.com
25 49
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Cette femme étant à l'issue de son hépatite aiguë, devenue Au cours des hépatites alcooliques, on peut observer
porteuse chronique de virus HB, quel(s) est (sont) lors de biologiquement :
l'analyse de ces marqueurs sériques le ou les résultat(s) qui A - Augmentation de l'activité sérique de la gamma GT
témoigne(nt) d'une multiplication virale particuIièrement B - Hyperleucocytose
intense ? C - Bilirubine normale ou modérément élevée
A - La présence d'anticorps HBs D - Taux de Quick normal ou abaissé
B - La présence d'antigène HBe E - Activité sérique Asat/Alat < 1
C - La présence d'anticorps HBe Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
D - La présence d'ADN viral
E - La présence d'ADN polymérase virale Une hépatomégalie douloureuse avec fièvre et hyperleucocytose n'est
Bonne(s) réponse(s) : B D E pas toujours une angiocholite !
Sans commentaire.
51
Question à complément simple.
26
Question à compléments multiples. L'examen histologique, au cours des hépatites alcooliques
aiguës. peut montrer tous les signes ci-dessous sauf un.
Le développement d'une hépatite chronique active vous fait Lequel ?
discuter d'une thérapeutique antivirale. Quel(s) produit(s) est- A - Une stéatose
il raisonnable d'envisager ? B - Des corps de Mallory
A - La Vira A C - Un infiltrat à polynucléaires neutrophiles
B - Le Marboran D - Une nécrose hépatocytaire acidophile
C - L'Amantadine (Mantadix®) E - Des corps de Councilman
D - Le Virustat Bonne(s) réponse(s) : E
E - L'Inosinoplex
Bonne(s) réponse(s) : A Les corps de Mallory (hépatocyte transformé en un corps hyalin
acidophile) s'observent en cours des hépatites virales aiguës.
Sans commentaire.
70
27 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Afin d'éviter la transmission de l'hépatite, vous recommandez
Le mari de cette femme exempt, jusqu'alors d'infection à :
virus HB, a été vacciné contre l'hépatite B lorsque sa femme A - Isolement strict en chambre seul à l'hôpital
a développé son hépatite aiguë. Que peut-on s'attendre à B - Isolement au domicile en déconseillant toute visite
trouver dans son sang quatre mois après la vaccination, à C - Produits de toilette et couverts individuels et jetables
supposer qu'entre temps, il n'ait toujours pas été infecté par D - Désinfection du linge et de la literie
le virus HB ? E - Utilisation de préservatifs en cas de rapports sexuels
A - Anticorps HBs Bonne(s) réponse(s) : C E
B - Anticorps HBe
La recommandation essentielle est E car la transmission, du VHB est
C - Anticorps H Bc surtout parentérale.
D - Anticorps IgM HBc
E - Aucun des marqueurs cités
Bonne(s) réponse(s) : A
72
Le vaccin est préparé à partir seulement de l'antigène HBs.
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 8
www.doc-dz.com
56 42
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Le malade ayant été transfusé lors de sa laparotomie, Au terme du bilan initial, le diagnostic d'hépatite alcoolique
quel(s) marqueur(s) demandez-vous pour savoir s'il est aiguë est posé chez ce malade. L'évolution peut se faire vers
porteur d'une hépatite chronique ? :
A - Anticorps anti-HA de type IgM A - Aggravation durant les premiers jours d'hospitalisation
B - Cytomégalovirus malgré le traitement
C - Ag HBs B - Survenue d'une encéphalopathie hépatique mortelle
D - Ag HBe C - Hémorragie digestive par hypertension portale
E - Ac anti HBs D - Guérison totale, sans séquelles, y compris au plan
Bonne(s) réponse(s) : histologique
E - Evolution certaine vers la cirrhose en cas de poursuite
QUESTION ANNULEE. de l'alcoolisation excessive
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 9
www.doc-dz.com
A - Virus de l'hépatite B
B - Virus Epstein-Barr
C - Virus de l'hépatite non A-non B (ou virus C)
D - Virus de l'hépatite A
E - Virus de l'hépatite épidémique
Bonne(s) réponse(s) : A C
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 10
www.doc-dz.com
A - Stéatose macrovésiculaire
B - Présence d'infiltrats à polynucléaires neutrophiles
C - Ballonisation des hépatocytes
D - Fibrose des espaces porte
E - Présence de corps de Mallory
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 11
www.doc-dz.com
L'hépatite C :
A : Statistique
B : Evidemment non
C : 9/10ème des cas asymptomatiques
D : Non, mais dans environ 50 % des cas
E : Non, prévient uniquement contre l'hépatite B
Sans commentaire
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 12
www.doc-dz.com
44
Question à complément simple.
49
Question à complément simple.
52
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 13
www.doc-dz.com
26 46
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
20
Question à compléments multiples. 21
Question à compléments multiples.
Cochez la ou les proposition(s) exacte(s) concernant la
vaccination contre l'hépatite B :
Caractère(s) de l'hépatite autoimmune de type I permettant
A - Le vaccin contre l'hépatite B est constitué par du virus
de la différencier de l'hépatite à virus B :
vivant atténué
A - Existence d'une cytolyse hépatique
B - Le vaccin est contre-indiqué chez la femme enceinte
B - Association à HLA A1, B8, DR3
C - Un séjour professionnel de plus de 6 mois en Afrique
C - Présence d'anticorps sériques anti-vimentine
Noire est une bonne indication de vaccination
D - Hypergammaglobulinémie très importante
D - Un contrôle sérologique est indispensable chez E - Efficacité des immunosuppresseurs
l'immunodéprimé pour contrôler son efficacité Bonne(s) réponse(s) : B D E
E - Dans une certaine mesure il protège contre l'hépatite A
Bonne(s) réponse(s) : C D B : La prédisposition génétique observée dans les hépatites chroniques
autoimmune de type I est notamment attestée par la fréquence du typage
C - La vaccination contre l'hépatite B est à conseiller pour les personnes HLA A1, B8, DR3.
faisant un voyage prolongé ou de fréquents séjours dans les pays de C : les anticorps observés au cours de l'hépatite autoimmune de type I
forte endémicité (conseillée par l'OMS). sont des anticorps antimuscle lisse dirigés contre l'actine.
D - 50 % des hémodialysés et des cirrhotiques alcooliques ne sont pas D : Il existe au cours de ce type d'hépatite chronique une hypergamma
immunisés après vaccination et nécessitent des schémas renforcés globulinémie plus marquée qu'au cours des autres hépatopathies
(répétition des injections, augmentation des doses) pour améliorer la chroniques.
réponse post-vaccinale. On vérifie le titre des anticorps anti-HBs dont le E : Les immunosuppresseurs : corticoïdes, azothropine (Imurel)
taux protecteur est supérieur à 10 UI/l. constituent le traitement de choix.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 14
www.doc-dz.com
11 53
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Quel(s) est(sont) parmi les suivants les virus éventuellement Quel élément serait susceptible de faire craindre l'évolution
responsables d'hépatite ? vers une hépatite chronique active ?
A - Epstein Barr A - La persistance d'une élévation des transaminases
B - Grippe B - La disparition de l'AgHBs
C - Cytomégalovirus C - La persistance de l'AgHBs
D - Herpès D - La présence d'AgHBe
E - Virus non A non B E - L'absence d'AcHBc
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : C
87
Question à compléments multiples.
A propos de l'hépatite A :
A - Le virus de l'hépatite A a les caractères d'un entérovirus
B - La contamination de l'hépatite A est essentiellement
fécale-orale
C - Le pronostic de l'hépatite A est meilleur que celui de
l'hépatite B
D - Il n'y a pas de porteurs chroniques du virus de
l'hépatite A
E - L'administration de gammaglobulines peut prévenir
l'hépatite A
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
50
Question à complément simple.
Sans commentaire
51
Question à compléments multiples.
Sans commentaire
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 15
www.doc-dz.com
41 4
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
En présence d'une hématémèse grave par ulcère duodénal, Ce patient est porteur d'un ulcère duodénal rebelle au
l'importance de l'hémorragie sera au mieux appréciée par : traitement médical pour lequel l'indication d'une vagotomie
A - La quantité de sang rejetée hyper-sélective a été porté. Parmi les cinq propositions
B - L'importance de la quantité de sang nécessaire pour suivantes quelle est celle ou quelles sont celles qui
rétablir et maintenir une tension correcte correspondent aux principes de cette intervention :
C - L'agitation du sujet A - Elle comporte la section des branches extra-gastriques
D - La fréquence respiratoire coeliaque et hépatique des pneumogastriques
E - La soif B - Elle respecte les branches motrices antrales des
Bonne(s) réponse(s) : B pneumogastriques
C - Elle a pour but de sectionner les branches sécrétoires
A - Elle est toujours surestimée. gastriques des pneumogastriques
D - Elle laisse habituellement l'ulcère en place
E - Elle nécessite une "opération de vidange" associée
7 (pyloroplastie ou gastro-entérostomie)
Bonne(s) réponse(s) : B C D
Question à compléments multiples.
E - La vagotomie suprasélective respecte les branches motrices
Dans une perforation d'ulcère duodénal en péritoine libre, destinées à la région antrale et ne nécessitent aucune intervention de
vue dans les 12 premières heures, on observe typiquement : vidange.
A - La contracture abdominale
B - Un collapsus cardio-vasculaire
C - La disparition de la matité pré-hépatique à la
percussion 118
D - Une température supérieure a 38,5 °C Question à compléments multiples.
E - Une douleur au toucher rectal
Bonne(s) réponse(s) : A C E Parmi les caractères suivants concernant le péritonite par
perforation
C - Elle se traduit, sur la radiologie de face, par un pneumopéritoine. d'ulcère duodénal, lequel(lesquels) est(sont) exact(s) ?
A - La douleur initiale est de siège sous-ombilical
B - La douleur débute brutalement
C - Il existe une fièvre élevée
16 D - Il existe une douleur au cul-de-sac de Douglas
Question à complément simple. E - La douleur se localise secondairement dans la fosse
iliaque gauche
Peuvent être associés à un ulcère duodénal les éléments Bonne(s) réponse(s) : B D
suivants sauf un. Lequel ?
A - Un autre ulcère duodénal Connaissance pure.
B - Un ulcère gastrique
C - Une duodénite érosive
D - Une atrophie du fundus
E - Une antrite érosive 28
Bonne(s) réponse(s) : D Question à complément simple.
Il n'y a pas d'ulcère duodénal sans acide. Tous les caractères suivants concernant la douleur typique
de l'ulcère du bulbe sont justes sauf un. Lequel ?
A - A type de brûlure
B - De siège épigastrique
120 C - D'horaire post-prandial tardif
Question à compléments multiples. D - Calmée par l'alimentation
E - Périodique dans l'année
La récidive d'un ulcère duodénal après vagotomie supra- Bonne(s) réponse(s) : A
sélective (autrement appelée hypersélective ou fundique)
peut s'expliquer par : La douleur est typiquement une crampe avec sensation de faim
A - Une vagotomie techniquement imparfaite douloureuse.
B - L'existence d'une hyperplasie de cellules à gastrine
antrales
C - L'existence d'un gastrinome
D - De mauvaises habitudes alimentaires
60
E - Aucune des causes précédentes Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : A B C
En l'état actuel des choses, l'échec du traitement médical
En l'absence de ces causes, 10 à 15 % des vagotomies suprasélectives bien conduit chez un malade présentant un ulcère du bulbe,
peuvent s'accompagner de récidives ulcéreuses après 1 à 10 ans. peut mener à une chirurgie. Quelle est l'intervention qui
procure le plus faible pourcentage de récidives ?
A - La vagotomie tronculaire + pyloroplastie
B - La vagotomie supra-sélective
C - La gastrectomie des 2/3
D - La vagotomie + antrectomie
E - La gastro-entérostomie
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 16
www.doc-dz.com
10 15
Question à complément simple. Question à complément simple.
Le procédé de Finsterer après gastrectomie partielle pour S'agissant d'un ulcère de la face postérieure du bulbe
ulcère duodénal comporte une anastomose : duodénal compliqué d'hémorragie abondante, le traitement
A - Gastro-jéjunale termino-latérale sur toute la tranche peut être :
gastrique A - La gastrectomie totale
B - Gastro-jéjunale termino-latérale sur une partie de la B - La ligature de l'artère gastro-duodénale
tranche gastrique C - La vagotomie tronculaire avec suture de l'ulcère
C - Gastro-jéjunale latéro-latérale D - La vagotomie hypersélective
D - Gastro-duodénale termino-terminale E - La suture de l'ulcère avec pyloroplastie
E - Gastro-duodénale termino-latérale Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : B
En fait la réponse complète serait la ligature de la gastroduodénale +
A - Poly A Billroth 2. vagotomie pour traiter l'hémorragie et l'ulcère.
B - Finsterer Billroth 2.
D - Péan Billroth 1.
110
Question à compléments multiples.
4
Question à compléments multiples. Parmi ces méthodes de traitement chirurgical de l'ulcère
duodénal, la sécrétion de gastrine est réduite par :
La vagotomie supra-sélective pour ulcère duodénal respecte A - Vagotomie tronculaire + pyloroplastie
l'innervation : B - Vagotomie tronculaire + gastro-entéro-anastomose
A - Du cardia C - Vagotomie tronculaire + antrectomie
B - Du corps de l'estomac D - Vagotomie supra-sélective
C - Du fundus E - Gastrectomie des 2/3 inférieurs
D - De l'antre Bonne(s) réponse(s) : C E
E - Du pylore
Bonne(s) réponse(s) : D E La gastrine est sécrétée par l'antre. Seules les interventions comportant
l'ablation de l'antre peuvent faire baisser la gastrinémie. La vagotomie
Voir commentaires antérieurs isolée fait augmenter la gastrinémie.
42 71
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quelle sera votre prescription pour un malade de 50 ans Parmi les caractères suivants d'une douleur abdominale,
atteint d'un ulcère gastrique antral asymptomatique non indiquez celui ou ceux qui fait (font) évoquer le diagnostic
cicatrisé après 6 mois de traitement médical ? d'ulcère du bulbe duodénal :
A - Vagotomie hypersélective A - Douleur épigastrique, calmée par l'émission de gaz
B - Vagotomie tronculaire B - Douleur de l'hypochondre gauche irradiant à l'épaule
C - Surveillance endoscopique gauche
D - Gastrectomie des 2/3 C - Douleur épigastrique, post-prandiale tardive
E - Poursuite du traitement pendant 2 mois et nouveau D - Douleur épigastrique, calmée par la prise d'aspirine
contrôle endoscopique E - Douleur épigastrique, calmée par la consommation
Bonne(s) réponse(s) : D d'aliments
Bonne(s) réponse(s) : C E
Certains auteurs préfèrent la vagotomie avec antrectomie débordant
l'ulcère. En fait la douleur peut être très atypique, voire absente.
66 78
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, citez celle(s) qui évoque(nt) Parmi les médicaments suivants, citez celui ou ceux pouvant
la douleur d'un ulcère duodénal : favoriser d'une hémorragie digestive chez un malade ayant
A - Epigastrique irradiant vers l'hypochondre droit un ulcère duodénal :
B - Calmée par l'émission de gaz ou de selles A - Glafénine
C - A type de crampe B - Aspirine
D - Calmée par l'alimentation C - Paracétamol
E - Post-prandiale précoce D - Anti-inflammatoire non stéroïdien
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Gardénal
Bonne(s) réponse(s) : B D
Il existe typiquement un intervalle libre entre le repos et la douleur.
Toutefois la douleur ulcéreuse peut être atypique, voire absente. Les mécanismes de la toxicité gastrique de l'aspirine et des AINS sont
multiples.
Ils inhibent la synthèse locale de prostaglandines, d'où hypersécrétion
acide et hypoxie relative sensibilisant la barrière gastrique à cette
agression.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 17
www.doc-dz.com
102 110
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Dans les ulcères hémorragiques de la face postérieure du Une perforation d'un ulcère gastroduodénal doit être
premier duodénum, le vaisseau le plus souvent responsable suspectée devant :
du saignement est : A - Le météorisme abdominal
A - Artère hépatique moyenne B - La contracture abdominale
B - Artère pylorique C - La douleur abdominale à la décompression
C - Artère gastroduodénale D - L'hémorragie digestive
D - Artère gastro-épiploïque droite E - La disparition de la matité préhépatique
E - Artère pancréatico-duodénale inférieure Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : C
En fait, il faut évoquer ce diagnostic de principe devant tout abdomen
L'érosion de l'artère gastro-duodénale par l'ulcère est en effet le risque aigu et demander un cliché en position debout centré sur les coupoles à
important des ulcères de la face postérieure du premier duodénum, mais la recherche d'un pneumopéritoine.
il s'agit là d'une éventualité rare.
77
24 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Quel(s) conseil(s) diététique(s) donnerez-vous à un patient
Le(s) caractère(s) suivant(s) s'applique(nt) à la douleur ayant subi une gastrectomie des 2/3 pour un ulcère gastrique
typique d'un ulcère duodénal : ?
A - Elle est à type de crampe A - Fractionnement des repas en 5 ou 6 fois
B - Elle est calmée par l'alimentation B - Eviction des boissons gazeuses
C - Elle est déclenchée par la position penchée en avant C - Alimentation riche en cellulose
D - Elle est permanente pendant plusieurs jours D - Alimentation normocalorique hyperprotidique
E - Elle irradie vers l'hypogastre E - Nécessité d'une supplémentation en vitamine B6
Bonne(s) réponse(s) : A B Bonne(s) réponse(s) : A B D
La douleur typique de l'ulcère duodénal est post-prandiale tardive ; Les dumping syndromes sont traités et/ou prévenus par des mesures
calmée par l'alimentation, elle reprend 2 à 3 heures après. diététiques représentées par la limitation de la quantité de liquides et de
solides contenant des sucres simples, la suppression des liquides au
moment du repas, et la multiplication des petits repas.
40
Question à complément simple.
24
Quel est, parmi les facteurs suivants, celui qui est Question à compléments multiples.
habituellement considéré comme prédominant dans le
mécanisme de survenue des ulcères gastriques ? Après guérison vérifiée endoscopiquement d'une première
A - Une hypersécrétion acide d'origine vagale poussée d'ulcère duodénal :
B - Une hypersécrétion acide due à une sécrétion A - Une nouvelle endoscopie 3 mois plus tard n'est pas
excessive de gastrine indispensable
C - Une diminution de la résistance de la barrière B - La reprise du tabagisme n'a pas d'influence sur les
muqueuse et/ou une fragilité de la paroi rechutes éventuelles
D - Une augmentation du nombre des cellules pariétales C - La prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut être
(ou bordantes) dans la muqueuse du fundus autorisée sans risques particuliers
E - Une atrophie gastrique D - La prescription d'un traitement d'entretien évite les
Bonne(s) réponse(s) : C récidives dans plus de 95 % des cas (pendant la durée du
traitement)
Les ulcéreux gastriques sont volontiers hypo ou normosécréteurs acides. E - Seuls les sujets hypersécréteurs ont un risque de
récidive
Bonne(s) réponse(s) : A D
L'efficacité des traitements anti-ulcéreux est telle que l'on répugne à faire
opérer un patient pour une première manifestation ulcéreuse.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 18
www.doc-dz.com
18 12
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Le ou les caractère(s) suivant(s) s'applique(nt) à la douleur Contre le diagnostic d'ulcère perforé vous retenez :
typique de l'ulcère duodénal : A - Abdomen sans préparation normal
A - Elle est à type de crampe B - Matité hépatique conservée
B - Elle est calmée par l'alimentation C - Douleur de la fosse iliaque droite
C - Elle est déclenchée par la position penchée en avant D - GB à 14 500
D - Elle est permanente pendant 3 à 5 jours E - Arrêt des gaz
E - Elle irradie vers l'épaule droite Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A B
A - Les conditions d'examen de l'ASP ne permettent pas d'éliminer un
Le caractère le plus typique de la douleur ulcéreuse est son horaire post- pneumopéritoine.
prandial, douleur rythmée par les repas.
79
2 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Si au bout d'un traitement de 2 mois le malade continue à
La douleur de l'ulcère gastrique ou duodénal : souffrir et s'il existait toujours un ulcère évolutif, quels sont
A - Est rythmée par les repas les 2 examens que vous demanderiez d'abord pour
B - Est souvent à type de crampe rechercher un syndrome de Zollinger-Ellison ?
C - N'est jamais nocturne A - PHmétrie gastrique
D - Survient tous les jours pendant une période donnée B - Chimisme gastrique avec étude de la sécrétion basale
E - Est déclenchée par la position penchée en avant C - Dosage de la gastrinémie
Bonne(s) réponse(s) : A B D D - Exploration fonctionnelle pancréatique
E - Artériographie des artères abdominales
A et D sont les caractéristiques typiques de la douleur ulcéreuse. Il faut Bonne(s) réponse(s) : B C
souligner cependant la fréquence des atypies et surtout des ulcères
asymptomatiques. Un débit acide basal supérieur à 26 mEq/h et une gastrinémie basale
supérieur à 221 pg/ml sont quasi spécifiques d'un syndrome de Zollinger-
Ellison.
Un débit acide basal inférieur à 11 mEq/h et une gastrinémie basale
15 inférieure à 93 pg/ml permettent d'exclure raisonnablement un Zollinger-
Question à compléments multiples. Ellison.
En cas de suspicion clinique, des valeurs intermédiaires sont une
La vagotomie supra-sélective (ou hypersélective) est utilisée indication du test à la sécrétine.
dans le traitement de l'ulcère duodénal car :
A - Elle abaisse la sécrétion antrale de gastrine
B - Elle ne modifie pas la motricité intestinale 66
C - Elle diminue la sécrétion acide de l'antre Question à compléments multiples.
D - Elle préserve la motricité antro-pylorique
E - Elle abaisse la sécrétion acide fundique Parmi les traitements suivants, lequel ou lesquels est (sont)
Bonne(s) réponse(s) : D E
actif(s) dans l'ulcère gastrique ?
La vagotomie hypersélective donne par ailleurs peu d'effets indésirables, A - Cimétidine 800 mg par jour
contrairement aux autres vagotomies (dumping-syndromes, diarrhée...). B - Sulfate d'atropine 2 g par jour
C - Métoclopramide 30 mg/j
D - Ranitidine 300 mg par jour
E - Sucralfate 4 g par jour
36 Bonne(s) réponse(s) : A D E
Question à complément simple.
L'oméprazole est également un traitement dont l'efficacité est
Le risque de récidive dans l'année qui suit la cicatrisation remarquable ; aux doses de 40 mg/jour ou 20 mg/jour, en comparaison
avec 150 mg x 2/jour de ranitidine ; on a les pourcentages respectifs de
d'un ulcère duodénal ancien par 4 semaines de traitement
cicatrisation suivants :
par anti H2 est, en l'absence de traitement d'entretien : - à 4 semaines : 80 %, 69 %, 59 %
A - Inférieur à 5% - à 8 semaines : 96 %, 89 %, 85 %.
B - Situé entre 5 et 15%
C - Situé entre 15 et 20%
D - Situé entre 30 et 40%
E - Supérieur à 50% 67
Bonne(s) réponse(s) : E Question à complément simple.
Si l'on prend en compte les récidives asymptomatiques, 90 % environ Quelle surveillance allez-vous proposer vis-à-vis de l'ulcère ?
des ulcéreux duodénaux rechutent dans l'année suivant leur cicatrisation.
A - Fibroscopie à 6 mois avec biopsies
B - Transit radiologique gastrique à 6 semaines
C - Fibroscopie à 6 semaines avec biopsies
D - Recherche de sang dans les selles
E - Surveillance clinique
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 19
www.doc-dz.com
44
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 20
www.doc-dz.com
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 21
www.doc-dz.com
1
72 72
Question à complément simple.
QUESTION ANNULEE
42
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 22
www.doc-dz.com
1
34 105
Question à compléments multiples. Question à compléments groupés.
Au cours d une cirrhose, l'insuffisance hépatocellulaire se Quelle(s) est(sont) la(les) manifestation(s) hématologique(s)
manifeste par : fréquemment rencontrée(s) au cours des cirrhoses
A - Baisse du facteur V hépatiques avec hypertension portale ?
B - Augmentation de l'activité rénine plasmatique 1 - Macrocytose avec ou sans anémie
C - Elévation du cholestérol total 2 - Allongement du temps de Quick
D - Elévation de la bilirubine 3 - Thrombopénie
E - Baisse du fer sérique 4 - Hyperleucocytose avec lymphocytose
Bonne(s) réponse(s) : A D Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
C - Le cholestérol synthétisé par le foie est diminué en cas d'insuffisance Bonne(s) réponse(s) : A
hépatocellulaire.
La thrombopénie est habituellement due à l'hyperplénisme( pancytopénie
à moelle riche)
59
Question à complément simple.
88
Toutes les manifestations suivantes peuvent s'observer au Question à complément simple.
cours d'un coma hépatique au stade 3 compliquant une
cirrhose alcoolique, sauf une. Indiquez laquelle : Chez un malade qui présente une cirrhose alcoolique avec
A - Astérixis insuffisance hépatocellulaire sévère, quel est le bilan de
B - Ictère cutanéo-muqueux coagulation le plus vraisemblable ?
C - Angiomes stellaires A - Fibrinogène : 3g/l II : 90% VII+X : 100%
D - Crises convulsives V : 90% IX : 100%
E - Hyperventilation B - Fibrinogène : 3g/l II : 30% VII+X : 20%
Bonne(s) réponse(s) : A V : 100% IX : 20%
C - Fibrinogène : 0,80g/l II : 50% VII+X : 100%
La recherche d'un astérixis nécessite un état de conscience V : 20% IX : 100%
incompatible avec la définition du coma stade III.
D - Fibrinogène : 4g/l II : 100% VII+X : 100%
V : 100% IX : 1%
E - Fibrinogène : 1g/l II : 30% VII+X : 20%
17 V : 40% IX : 25%
Bonne(s) réponse(s) : E
Question à compléments multiples.
L'hépatocyte synthétise tous les facteurs de la coagulation (sauf le
Une décompensation ictéro-ascitique d'une cirrhose facteur de Willebrand).
éthylique peut relever de plusieurs étiologies. Une ou
plusieurs dans la liste ci-dessous est/sont exacte(s) :
A - Hémorragie digestive
B - Encéphalopathie hépatique 86
C - Adéno-cancer Question à compléments multiples.
D - Infection entéro-péritonéale
E - Insuffisance rénale fonctionnelle Le traitement de l'encéphalopathie des cirrhoses comprend :
Bonne(s) réponse(s) : A C D A - La restriction protidique
B - La prescription d'antibiotiques (Néomycine®)
B E - Sont des conséquences possibles. C - La prescription de lactulose
A - Impose la recherche par NFS et toucher Rectal au minimum.
D - La perfusion d'acides aminés aromatiques
C - La décompensation ictéro-ascitique d'une cirrhose bien compensée
jusqu'alors peut révéler un carcinome hépatocellulaire (le terme d'adéno E - La correction des troubles électrolytiques
cancer est imprécis) Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 23
www.doc-dz.com
2
53 90
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Un foie de cirrhose non compliquée présente à l'examen, Parmi les signes biologiques suivants, quel est celui qui est
habituellement : très évocateur d'une hépatite alcoolique aiguë chez un
A - Une hyperthophie malade porteur d'une cirrhose connue :
B - Une surface marronnée A - Macrocytose sanguine
C - Une consistance dure B - Augmentation préférentielle des Alanine-amino-
D - Une palpation douloureuse transférases (SGPT) (ALAT)
E - Un bord inférieur tranchant C - Augmentation préférentielle des Aspartate-amino-
Bonne(s) réponse(s) : A C E transférases (SGOT)(ASAT)
D - Bloc Bêta-Gamma à l'électrophorèse des protides
B - Est le fait des foies secondaires. E - Polynucléose neutrophile
D - Est le fait des foies cardiaques. Bonne(s) réponse(s) : C
A - C'est la méthode la plus efficace si les conditions techniques la A.B.D - Signes d'hypertension portale.
permettent.
B - Affirmation en fait discutable : l'arlocardyl permet la prophylaxie Une femme de 55 ans vient consulter pour un ictère apparu
primaire de la rupture de V.O. ; la prophylaxie secondaire n'est en fait progressivement, sans fièvre, ni douleur abdominale. Dans ses
effective que dans une certaine mesure, pour les Child A, et en tous cas antécédents, on note une hypertension artérielle traitée depuis deux ans
a des résultats inférieurs à ceux obtenus par les scléroses de V.O. par de l'Aldomet® (alphaméthyl-dopa), et pour une arthrose cervico-
C - Mais le pourcentage de récidives est important à distance... dorsale du Dupéran (clométacine). Elle est en outre constipée chronique
et prend depuis plusieurs années des laxatifs (Bisacodyl, Séné,
Dioctylsulfosuccinate). Elle consomme en moyenne 20 g d'alcool par
jour. A l'examen clinique, on note une ascite modérée, des oedèmes des
19 membres inférieurs ; elle se plaint d'une asthénie avec somnolence
diurne et parfois désorientation. Biologiquement, il existe un bloc bêta-
Question à complément simple. gamma à l'électrophorèse des protides, une vitesse de sédimentation à
35 mm à la première heure, des triglycérides à 1, 2 mmol/l ; un fer
Le traitement de l'encéphalopathie des cirrhoses comprend : sérique normal, une ferritinémie à une fois et demie la normale. L'alpha-
Quelle est la proposition fausse ? foetoprotéine est normale.
A - La restriction protidique
B - La prescription d'antibiotiques Néomycine®
C - La prescription de lactulose
D - La perfusion d'acide aminé aromatique 88
E - La correction des troubles électrolytiques Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : D
A partir des éléments de cette observation, quelle(s)
L'encéphalopathie hépatique s'accompagne d'un déséquilibre étiologie(s) pouvez-vous retenir pour cette cirrhose :
plasmatique des acides aminés avec une baisse du rapport molaire A - L'alpha-méthyl-dopa
plasmatique : acides aminés ramifiés/acides aminés aromatiques, à B - L'acide tiénilique
l'origine d'une accumulation intra-cérébrale de faux neurotransmetteurs.
C - Les laxatifs
Cependant, 7 études contrôlées prospectives n'ont pu montrer un intérêt
clinique formel à la perfusion d'acides aminés aromatiques. D - L'alcoolisme
E - Une hémochromatose primitive
Bonne(s) réponse(s) : A
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 24
www.doc-dz.com
3
1 53
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Le diagnostic de cirrhose est retenu. L'insuffisance hépato- Parmi les éléments cliniques suivants, quel est celui (quels
cellulaire se traduit par : sont ceux) qui sont très évocateur(s) de cirrhose ?
A - La circulation collatérale abdominale A - Hypertrophie parotidienne bilatérale
B - La splénomégalie B - Hépatomégalie dure
C - Les angiomes stellaires C - Erythrose palmaire
D - Les oedèmes des membres inférieurs D - Angiomes stellaires
E - L'érythrose palmaire E - Aucun des éléments précédents
Bonne(s) réponse(s) : C E Bonne(s) réponse(s) : B C D
La question est ambiguë car le diagnostic d'insuffisance hépato cellulaire L'érythrose palmaire et les angiomes stellaires sont des signes
ne peut pas être porté devant des oedèmes isolés des membres d'insuffisance hépato-cellulaire.
inférieurs. Cependant, l'insuffisance hépatocellulaire peut être
responsable d'une rétention hydrosodée se traduisant par des oedèmes. Un alcoolique chronique est découvert dans le coma.
La réponse pourrait donc être CDE. On note :
- des varicosités des pommettes
Une femme de 55 ans vient consulter pour un ictère apparu - une hypertrophie parotidienne bilatérale
progressivement, sans fièvre, ni douleur abdominale. Dans ses - un ictère franc
antécédents, on note une hypertension artérielle traitée depuis deux ans - un érythrose palmaire
par de l'Aldomet® (alphaméthyldopa), et pour une arthrose cervico- - des angiomes stellaires
dorsale par Dupéran (clométacine). Elle est en outre constipée - une circulation veineuse collatérale abdominale.
chronique et prend depuis plusieurs années des laxatifs (Bisacodyl, Il existe une hépatomégalie dure, une ascite, des oedèmes des membres
Séné, Dioctylsulfosuccinate). Elle absorbe en moyenne 20 g d'alcool par inférieurs. Il n'y a pas de défense abdominale.
jour. A l'examen clinique, on note une ascite modérée, des oedèmes des La température est à 37°5, le pouls à 100, la tension artérielle à 14-9.
membres inférieurs; elle se plaint d'une asthénie avec somnolence Le coma est calme, profond, sans signe de localisation.
diurne et parfois désorientation. Biologiquement, il existe un bloc bêta- La biologie montre :
gamma à l'électrophorèse des protides. une vitesse de sédimentation à - une bilirubinémie conjuguée à 60 micro moles/I
35 mm à la première heure, des triglycérides à 1,2 mmol/l, un fer sérique - ASAT (SGOT) à 30 UI/litre (normale inférieure à 20), ALAT (SGPT) à
normal, une ferritinémie à une fois et demie la normale. L'alpha-foeto- 15 (normale inférieure à 20);
protéine est normale. - taux de prothrombine : 40 %
- gamma GT : 60 UI/litre
- urémie : 7 millimoles par litre
- glycémie : 4,5 millimoles par litre
4 - créatininémie : 155 micromoles par litre
Question à compléments multiples. - 13,5 g/100 ml d'hémoglobine, VGM 102 mm3, 3 200 G.B, 120000
plaquettes.
La radiographie de l'abdomen sans préparation : opacité de
A partir des éléments de cette observation, quelle(s) l'hypochondre gauche abaissant le rein gauche.
étiologie(s) pouvez-vous retenir pour cette cirrhose ? Echographie : volumineux calculs vésiculaires, paroi vésiculaire épaissie,
A - L'alpha-méthyl-dopa voie biliaire principale non vue.
B - La clométacine Ponction d'ascite : liquide contenant 40 g par litre de protides, 3000
C - Les laxatifs polynucléaires par mm3, sans germe à l'examen direct.
D - L'alcoolisme
E - Une hémochromatose primitive
Bonne(s) réponse(s) : A B D
55
La question est difficile car la prise d'Aldomet® est relativement courte. Question à compléments multiples.
La consommation d'alcool est faible mais, chez la femme, dès 20 g/j, le
risque d'hépatopathie n'est pas nulle. De plus, l'existence d'un bloc bêta On peut dire que cette cirrhose alcoolique est compliquée
des IgA est en faveur de l'étiologie alcoolique traduisant une élévation. d'hypertension portale car :
A - Il existe une circulation veineuse collatérale abdominale
B - Il existe une splénomégalie
C - Il existe une ascite
D - Il existe des angiomes stellaires
E - Le taux de prothrombine est à 40 %
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 25
www.doc-dz.com
4
55
Question à compléments multiples.
Parmi ces éléments, quel est ou quels sont ceux qui doivent
faire évoquer un cancer du foie sur cirrhose ?
A - Altération de l'état général
B - Ascite sanglante se reproduisant rapidement
C - Existence d'une thrombose porte
D - Foie siège d'un souffle systolique
E - Fièvre en plateau
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
59
Question à compléments multiples.
59
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 26
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 27
www.doc-dz.com
1
85 1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Devant une hépatomégalie quel(s) signe(s) oriente(nt) vers Chez ce patient atteint de cirrhose, quels sont les arguments
une cirrhose du foie ? qui doivent faire évoquer la survenue d'un hépatocarcinome ?
A - Bord inférieur tranchant A - la survenue d'un ictère
B - Reflux hépatojugulaire B - La présence d'angiomes stellaires
C - Souffle hépatique C - L'hépatomégalie douloureuse
D - Turgescence des jugulaires D - L'augmentation des transaminases à 2 fois la limite
E - Consistance dure supérieure de la normale
Bonne(s) réponse(s) : A E E - L'augmentation des phosphatases alcalines à 2 fois la
limite supérieure de la normale
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : C E
Une seule des maladies suivantes ne se complique pas de Un homme de 50 ans, atteint d'une cirrhose alcoolique découverte deux
ans auparavant, est hospitalisé pour une asthénie, un amaigrissement.
cirrhose :
L'examen clinique met en évidence un ictère modéré, des angiomes
A - L'hépatite auto-immune stellaires, une érythrose palmaire, une circulation veineuse collatérale,
B - L'hépatite virale B une hépatomégalie douloureuse mesurant 20 cm sur la ligne médio-
C - L'hépatite virale A claviculaire et une ascite. Les résultats des examens biologiques sont
D - L'hépatite virale C les suivants : globules blancs, 6500/mm3 ; hémoglobine sanguine, 13,5
E - L'hépatite médicamenteuse g/100 ml; plaquettes, 120 000/mm3; ALAT (SGTP), 120 U/l (normale <
Bonne(s) réponse(s) : C 40); ASAT (SGOT), 80 U/l (normale < 40) phosphatases alcalines, 280
U/l (normale < 90); taux de prothrombine, 55% de la normale; facteur V
L'hépatite virale A n'évolue jamais vers la claricité et n'entraîne donc de la coagulation, 60% de la normale.
jamais de cirrhose.
2
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 28
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 29
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Un hypersplénisme
B - Une CIVD
C - Une carence en folates
D - Une action toxique de l'alcool
E - Un saignement chronique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
IR : 89
D : L'alcool à une action myélotoxique directe
E : Cause de thrombocytose
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 30
www.doc-dz.com
1
55 57
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les examens suivants, indiquez celui ou ceux qui La diarrhée chronique de cette patiente est due à
est(sont) utile(s) au diagnostic de diarrhée chronique par l'intervention chirurgicale par un ou plusieurs mécanismes
malabsorption au niveau de l'intestin grêle : suivants :
A - Coproculture de selles fraîches A - Reflux des germes dans l'iléon
B - Test de Shilling avec et sans facteur intrinsèque B - Malabsorption des sels biliaires
C - Tomodensitométrie abdominale C - Réduction du pool des sels biliaires
D - Test au D-xylose D - Accélération du transit colique
E - Transit radiologique du grêle E - Malabsorption des glucides
Bonne(s) réponse(s) : B D E Bonne(s) réponse(s) : A B
Le Shilling explore l'absorption de l'iléon et le D xylose explore La résection iléale entraîne une rupture du cycle entéro-hépatique des
l'absorption du jéjunum. sels biliaires. Les sels biliaires non réabsorbés par l'iléon réséqué
exercent une action "irritante" au niveau du colon. Par ailleurs, la
suppression de la valvule iléo-caecale perturbe les conditions normales
d'évacuation du grêle. On observe une accélération du transit global (et
84 non uniquement colique, réponse D) ; de plus, la colonisation
Question à compléments multiples. bactérienne rétrograde du grêle a des conséquences propres sur les
sels biliaires.
Parmi les maladies suivantes, indiquez celle(s) qui peu(ven)t Une femme de 66 ans, en bonne santé apparente vient consulter pour
être responsable(s) d'une diarrhée chronique de type moteur : une rectorragie de sang rouge accompagnant des selles ou un peu de
A - Diabète glaire, apparue et se reproduisant depuis 1 mois environ. On apprend
B - Tumeur villeuse du rectum qu'elle a subi, il y a 6 ans, une hémi-colectomie droite en urgence pour
C - Polype du côlon droit une occlusion due à un adénocarcinome du côlon ascendant. A la suite
D - Maladie de Crohn avec sténose de l'angle colique de l'intervention, elle a souffert d'une diarrhée faite de 4 à 6 selles
gauche liquides par jour. La diarrhée a été très améliorée par la prise de
cholestyramine (Questran®) sur prescription du service de chirurgie à la
E - Tumeur carcinoïde iléale sortie de l'hôpital. Après sa sortie du service de chirurgie, elle n'a
Bonne(s) réponse(s) : A E cependant consulté son médecin de famille que pour faire renouveler
ses ordonnances de Questran. Elle n'a pas revu le chirurgien et n'a pas
Les principales causes des diarrhées motrices sont :
consulté un gastro-entérologue. L'examen physique est normal y compris
- des troubles fonctionnels (horaire matinal et post-prandial des selles)
le toucher rectal.
- les causes hormonales : hyperthyroïdie, tumeurs carcinoïdes
neuropathies : diabète, vagotomie
- certaines allergies ou intolérances alimentaires.
58
Question à compléments multiples.
A - Par hypoalbuminémie.
B - Par hypocalcémie.
E - Par déficit en vitamine K.
114
Question à compléments multiples.
E - Par hypoalbuminémie.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 31
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE 32
www.doc-dz.com
Parmi les signes suivants, indiquez le signe biologique le On conseille de poursuivre la chimioprophylaxie du
plus courant en faveur d'un paludisme évoluant depuis paludisme un mois et demi après un retour en zone non
longtemps (le malade ne présentant aucune autre endémique :
pathologie) : A - Afin d'éviter un accès à Plasmodium malariae
A - Eosinophilie normale B - Afin d'éviter la multiplication de Plasmodium dans les
B - Transaminase élevée hépatocytes
C - Hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles C - Afin d'éviter un accès à Plasmodium falciparum
D - Hyperplaquettose D - Afin d'éviter la survie de gamétocytes dans le sang
E - Leuconeutropénie E - Afin d'éviter un paludisme post-transfusionnel
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : C
Le paludisme ne donne pas d'hyperéosinophilie, mais donne volontiers La chimioprophylaxie n'empêche pas l'impaludation. elle ne constitue
une anémie avec ou sans thrombocytopénie et granulopénie. qu'un traitement préventif des accès cliniques,pas toujours efficace,
Une éosinophilie normale n'évoque pas à priori un paludisme ! Retenir même en l'absence de chimiorésistance.
cependant que la paludisme ne donne pas d'hyperéosinophilie.
71
64 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Parmi les 5 espèces plasmodiales suivantes, quelle est celle
Les signes cliniques suivants sont évocateurs d'un susceptible de provoquer un neuro-paludisme :
paludisme de primo-invasion sauf un. Lequel ? A - P. vivax
A - Céphalées B - P. falciparum
B - Diarrhée C - P. ovale
C - Hématurie D - P. malariae
D - Fièvre E - P. berghei
E - Vomissements Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : C
A - Fièvre tierce bénigne.
Il n'y a pas d'hématurie dans l'accès palustre qu'il sorte de primo- C - Fièvre tierce bénigne.
invasion ou de reviviscence. D - Fièvre quarte.
Les autres éléments font en revanche partie du diagnostic de l'accès E - Pas pathogène pour l'homme.
palustre (quelle que soit l'espèce plasmodiale).
Le paludisme (autochtone ou d'importation) est une maladie à déclaration
obligatoire.
34
Question à complément simple.
27 L'anophèle femelle, vecteur du paludisme, pique de
Question à compléments multiples. préférence l'homme :
A - A l'aube
La sérologie du paludisme est utile dans quelle(s) B - En pleine chaleur
circonstance(s) ? C - Après un orage
A - Rattacher à un paludisme viscéral une D - Après le coucher du soleil
hépatosplénomégalie E - A n'importe quel moment de la journée
B - Prévention du paludisme transfusionnel Bonne(s) réponse(s) : D
C - Diagnostic d'urgence d'un accès palustre
D - Enquête épidémiologique Les anophèles piquent à partir de 18 h en Afrique et à partir de 22 h en
E - Rattacher à posteriori au paludisme un épisode fébrile Asie.
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Frottis goutte-épaisse.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 1
www.doc-dz.com
2
52 51
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les éléments suivants du dossier, vous pourriez Vu l'espèce plasmodiale suspectée et la présence d'une
éliminer le diagnostic de paludisme devant : légère obnubilation, quelle complication du paludisme
A - Chimioprophylaxie correcte évoquez-vous ?
B - Délai d'apparition de 8 semaines après son retour en A - Fièvre tierce
France B - Neuropaludisme
C - Fièvre atypique, non rythmée C - Paludisme viscéral évolutif
D - Inefficacité de la Nivaquine® D - Fièvre bilieuse hémoglobinurique
E - Aucun de ces éléments E - Méningite parasitaire
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B
La Guyane est une zone de résistance du paludisme aux amino-4- On redoute un accès pernicieux.
quinoléines.
40
Question à complément simple.
56
Question à complément simple. Si votre diagnostic est celui d'un paludisme, à quel tableau
palustre correspond celui présenté par ce sujet ?
Dans la classification OMS des chloroquino-résistances A - Accès pernicieux
observées dans le paludisme, à quelle définition correspond B - Paludisme viscéral évolutif
la résistance R2 ? C - Accès de reviviscence
A - Négativation de la parasitémie sans recrudescence D - Fièvre bilieuse hémoglobinurique
précoce E - Accès de primo-invasion
B - Réduction partielle avec persistance des accès Bonne(s) réponse(s) : E
C - Négativation de la parasitémie mais recrudescence
précoce dans les 30 jours suivant le traitement A - C'est une forme maligne avec des signes neurologiques.
D - Pas de diminution de la parasitémie B - Il existe une importante altération de l'état général.
E - Pas de décroissance thermique et aggravation vers une C - On n'a pas la notion d'accès antérieurs.
atteinte polyviscérale chronique D - S'accompagne d'état de choc et survient au décours d'une prise de
Bonne(s) réponse(s) : B quinine.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 2
www.doc-dz.com
3
41
Question à complément simple.
53
Question à complément simple.
11
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 3
www.doc-dz.com
1
14
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 4
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 5
www.doc-dz.com
1
59 23
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
La gravité du zona tient à de multiples facteurs. Parmi les Les douleurs du zona inter-costal :
circonstances d'apparition de cette maladie, citez celle(s) qui A - Sont bilatérales et symétriques
peu(ven)t constituer un facteur aggravant : B - Sont de topographie radiculaire
A - Jeune âge du patient C - Précèdent l'éruption
B - Existence antérieure d'une varicelle banale D - S'accompagnent de troubles objectifs de la sensibilité
C - Notion d'une vaccination antitétanique récente E - Sont à type de brûlures
D - Malade sous corticothérapie au long cours, en Bonne(s) réponse(s) : B C D E
traitement d'une collagénose
E - Survenue au cours d'une leucose aiguë lymphoblastique Cf Question 329
Bonne(s) réponse(s) : D E Il peut exister une hypo ou une anesthésie, et avant l'éruption, une
hyperesthésie.
D - Toute immunodépression en général.
Ne pas oublier les formes graves du zona ophtalmique ou
cochléovestibulaire surtout du sujet âgé.
22
Question à complément simple.
69 Le siège anatomique du virus au cours d'un zona est :
Question à compléments multiples. A - La corne antérieure de la moëlle épinière
B - La racine antérieure de la moëlle épinière
Parmi les caractères suivants, citez celui ou ceux qui se C - Le ganglion de la racine sensitive postérieure de la
rapporte(nt) aux douleurs du zona inter-costal : moëlle épinière
A - Toujours bilatérales et symétriques D - Les ganglions Iymphatiques
B - Topographie radiculaire E - Les nerfs périphériques
C - Précèdent souvent l'éruption Bonne(s) réponse(s) : C
D - Cèdent spontanément à la fin de l'éruption
E - Aucune des propositions précédentes Le zona est une ganglioradiculite postérieure aiguë.
Bonne(s) réponse(s) : B C
28
Question à compléments multiples.
31
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 6
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Le zona :
IR : 1/89
E : L'acyclovir n'a aucun effet sur les douleurs post-éruptives
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 7
www.doc-dz.com
1
7 30
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
En cas de morsure grave par un animal suspect de rage : Que préconisez-vous à l'entourage d'un enfant souffrant
A - Il faut suturer rapidement les plaies de morsure d'une méningite lymphocytaire aiguë présumée virale ?
B - Il faut tuer aussitôt l'animal mordeur A - Pas de mesure particulière
C - Le médecin traitant commencera immédiatement la B - Rovamycine : 2 grammes par jour pendant 5 jours
vaccination anti-rabique C - Isolement
D - Il faut préférer le vaccin anti-rabique inactivé préparé D - Isoprinosine : 5 comprimés par jour pendant 5 jours
sur culture de cellules diploïdes humaines E - Acyclovir : 10 mg/kg et par jour pendant 5 jours
E - On peut infiltrer la plaie de sérum anti-rabique Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : D E
Sans commentaire.
Il ne faut jamais suturer. Il faut nettoyer la plaie à l'eau et au savon de
Marseille. La décision vaccinale est prise par le centre antirabique.
51
Question à compléments multiples.
35
Question à complément simple. Retenez la ou les mesures que vous appliquerez à Melle X...
et à son entourage :
Les propositions suivantes concernant la rage sont exactes à A - Antibiothérapie de Mlle X... par métronidazole (Flagyl®)
l'exception d'une seule : laquelle ? B - Sérothérapie spécifique pour Mlle X...
A- Le virus de la rage est neurotrope C - Sérothérapie spécifique pour l'entourage
B - La rage humaine déclarée est mortelle dans 80 % des D - Vaccination de Mlle X...
cas E - Vaccination (ou rappel le cas échéant) de l'entourage
C - La vaccination antirabique doit être appliquée à toute Bonne(s) réponse(s) : B E
personne mordue par un chien non identifié
D - Il n'y a pas de contre-indication au traitement vaccinal La sérothérapie par antitoxine n'est efficace qu'administrée précocement
antirabique avant les premiers signes de diffusion toxinique : 40 à 100 000 UI dans
les cas graves.
E - La sérothérapie est indiquée dans les morsures graves
La vaccination est obligatoire et les rappels doivent être faits tous les 5
par un animal suspect ans.
Bonne(s) réponse(s) : B
16
Question à complément simple. 27
Question à compléments multiples.
La méningite cérébrospinale à méningocoque B, épidémique
et contagieuse, rend obligatoire des mesures de prévention Son mari contracte une méningite à méningocoque B.
immédiates dans l'entourage du patient. Indiquez la bonne Quelle(s) prophylaxie(s) conseillerez-vous pour l'entourage
prescription : immédiat ?
A - Pénicilline G 500 000 Vl IM pendant 5 jours A - Bactrim® pendant 5 jours
B - Spiramycine 50 mg/kg per os pendant 5 jours B - Oracilline® pendant 5 jours
C - Désinfection rhinopharyngée par collutoires C - Rovamycine® pendant 5 jours
antiseptiques pendant 3 jours D - Baypen® pendant 5 jours
D - Vaccination antiméningococcique E - Totapen® pendant 5 jours
E - Gamma globulines 0,3 ml/kg IM, une seule injection Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
L'avantage de la Rovamycine® est sa bonne pénétration dans les
Il n'existe pas de vaccin anti-méningocoque B. amygdales et les glandes salivaires.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 8
www.doc-dz.com
2
84 25
Question a compléments multiples. Question à compléments multiples
Outre le tétanos et la rage, indiquez parmi les infections ou Si c'est une méningite à méningocoque, vous choisissez de
agents infectieux suivants, celle(s) qui peut (peuvent) faire une chimioprophylaxie de l'entourage par la spiramycine
compliquer une morsure de chien : (Rovamycine®) : citer parmi les propositions suivantes,
A - Tularémie (Francisella tularensis) celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
B - Pasteurella multocida A - Elle s'applique aux frères et soeurs vivant sous le
C - Staphylocoque même toit
D - Herpès B - Elle n'est faite que si le prélèvement de gorge est
E - Chlamydia psittaci positif pour le méningocoque chez les frères et soeurs
Bonne(s) réponse(s) : B C C - Cette mesure est à étendre à toute l'école
D - Cet antibiotique a été choisi parce qu'il passe bien
La tularémie se contracte dans 95 % des cas en France lors d'un dans le liquide rachidien
contact direct avec le lièvre.
E - La dose usuelle est de 50 mg/kg/jour durant 5 jours
Toute plaie peut se surinfecter avec un staphylocoque.
Bonne(s) réponse(s) : A E
Un homme de 28 ans vous consulte car il a été mordu à la jambe droite
C - Non, mais certainement les camarades de classe, les camarades de
par un chien inconnu. Les plaies sont superficielles et non pénétrantes.
jeux, les voisins de dortoir, éventuellement toute la classe.
L'accident s'est produit dans le Loiret, deux heures auparavant. Cet
D - Cet antibiotique a été choisi en raison de sa mauvaise diffusion dans
homme circulait à vélomoteur et a été attaqué par ce chien qui a disparu.
le LCR (pour ne pas masquer une méningite en évolution) et de sa
L'animal ne présentait apparemment aucun trouble clinique. Dans les
bonne concentration salivaire (pour éradiquer les germes du pharynx des
antécédents de cet ouvrier agricole, on note une épilepsie traitée par
porteurs asymptomatiques).
Gardénal®, un diabète non insulino-dépendant non équilibré et une
vaccination antitétanique lors de son service militaire, il y a 8 ans, sans
rappel depuis cette date.
87
Question à compléments multiples.
89
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 9
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 10
www.doc-dz.com
1
50 77
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le réservoir de la rage est représenté en France par: Quel est ou quels sont les médicaments psychotropes
A - Les bovins susceptibles de provoquer des convulsions du sevrage ?
B - Les chats errants A - Neuroleptique sédatif
C - Les chauves-souris B - Barbituriques
D - Les petits rongeurs sauvages C - Antidépresseur tricyclique
E - Les renards D - Lithium
Bonne(s) réponse(s) : E E - Benzodiazépine
Bonne(s) réponse(s) : B E
Sans commentaire.
A noter que les convulsions dues au sevrage des benzodiazépines ne
sont pas exceptionnelles à l'inverse de ce qui est dit dans le Vidal mais
au contraire très fréquentes en pratique.
67
Question à complément simple.
61
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 11
www.doc-dz.com
2
62
Question à compléments multiples.
64
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 12
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 13
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Paracétamol
B - Clonidine (Catapressan®)
C - Naloxone (Narcan®)
D - Nalorphine (Nalorphine®)
E - Glafénine (Glifanan®)
Bonne(s) réponse(s) : B
(D étant discutable)
A : Apparition dans les 8 à 24 premières heures
D : Inconstant
E : Signe de surdosage. On voit apparaître une mydriase au contraire,
dans le syndrome de sevrage
A - Surveillance simple
B - Vaccination BCG
C - Traitement associant INH et Rifampicine pendant 6 mois
D - Isoniazide et Rifampicine associés à corticothérapie
associée
E - Traitement associant INH, Rifampicine et Pyrazinamide
pendant 9 mois
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 14
www.doc-dz.com
1
76 65
Question à complément simple. Question à complément simple.
Une seule de ces affirmations concernant la mononucléose Un sujet présente une mononucléose infectieuse typique.
infectieuse est vraie. Laquelle ? Parmi les produits suivants, quel est celui qui a un risque
A - Il n'y a jamais d'atteinte de la lignée érythrocytaire très élevé d'effets indésirables ?
B - La splénomégalie est un signe constant A - Aspirine
C - Elle peut être constatée chez un enfant de 4 ans B - Doxycycline (Vibramycine®)
D - L'angine est toujours présente dès le premier jour de la C - Anti-inflammatoires
maladie D - Ampicilline (Totapen®)
E - Le virus d'Epstein-barr disparaît toujours de E - Spiramycine (Rovamycine®)
l'organisme après une mononucléose infectieuse Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
Les aminopénicillines provoquent une réaction cutanée d'hypersensibilité
D - Aucun signe n'est constant même l'angine qui est souvent précoce. chez 50 % des sujets présentant une M.N.I. Paradoxalement c'est un
B - La splénomégalie existe dans 50 % des cas. antibiotique souvent prescrit en 1ère intention devant une angine. La
A - Une anémie hémolytique auto-immune peut se voir. présence d'adénopathies cervicales postérieures, d'une éventuelle
C - La M.N.I. touche le plus souvent l'adulte jeune. splénomégalie peut orienter le diagnostic.
E - Le virus persiste sous forme de génome dans quelques Iymphocytes
B du sang, des ganglions ou de la moelle.
28
Question à complément simple.
39
Question à compléments multiples. Chez un malade présentant une mononucléose infectieuse,
désigner l'anti-infectieux qu'il ne faut pas utiliser si l'on doit
Au cours de la mononucléose infectieuse quelle(s) traiter une affection bactérienne concomitante :
proposition(s) est (sont) exacte(s) ? A - La gentamicine (Gentalline®)
A - La découverte d'adénopathies cervicales postérieures B - L'érythromycine (Erythrocine®)
élimine le diagnostic C - L'ampicilline (Pénicline®, Totapen®)
B - Une élévation modérée des transaminases peut D - Les céphalosporines
s'observer au cours de la maladie E - Les sulfamides
C - Le MNl-test n'est positif que dans un quart des cas Bonne(s) réponse(s) : C
D - L'antibiothérapie est superflue
E - L'angine peut être retardée Toutes les aminopénicillines augmentent la probabilité d'apparition d'un
Bonne(s) réponse(s) : B D E rash maculopapulaire = 50% des malades sur 10% des malades ne
recevant pas d'ampicilline.
C - Le M.N.I test dorme très rapidement et facilement le diagnostic
D - L'administration d'ampicilline est vivement déconseillée
B - Il y a élévation des transaminases dans 100 % des cas mais
existence d'un subictère dans seulement 5% des cas. 33
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 15
www.doc-dz.com
2
54 20
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les arguments cliniques suivants, quels sont celui ou Dans l'hypothèse d'une mononucléose infectieuse, et à
ceux qui oriente(nt) plus particulièrement vers une propos de l'éruption cutanée, il est vrai que :
mononucléose infectieuse ? A - On peut observer une telle éruption après prise
A - Asthénie marquée d'ampicilline en dehors de ce contexte
B - Otalgies B - On peut l'observer au cours de la mononucléose
C - Température infectieuse en dehors de la prise d'ampicilline
D - Existence de polyadénopathies cervicales C - Au cours de la MNI, son apparition est favorisée par la
E - Existence d'une splénomégalie prise d'ampicilline
Bonne(s) réponse(s) : A D E D - Elle n'interdit pas la prise ultérieure d'une autre
bêtalactamine
La forme typique de mononucléose infectieuse associe : asthénie E - L'ampicilline peut être poursuivie à condition d'y
profonde, fièvre, adénopathies, angine. On peut également noter : une
associer une corticothérapie générale
splénonégalie (50 %), un exanthème fugace.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Un homme de 24 ans consulte pour des douleurs pharyngées
B - L'éruption est alors plus fugace, moins intense, sur le tronc et la
bilatérales, avec dysphagie et otalgies apparues depuis 24 à 48 heures
racine des membres, non prurigineuse.
dans un contexte d'anorexie et d'asthénie marquées. A l'examen, on note
C - La fréquence du rash de la MNI atteint 90 % en cas de prise
une muqueuse pharyngée rouge dans son ensemble avec, au niveau
d'ampicilline.
amygdalien, l'existence dans les cryptes d'un enduit jaunâtre bilatéral
E - Au cours de la MNI la corticothérapie est indiquée dans les formes
s'étendant à l'amygdale sans la dépasser, facilement détachable au
avec : oedème pharyngé, complications hématologiques, neurologiques
porte-coton. Il existe par ailleurs plusieurs adénopathies jugulo-
ou cardiaques.
carotidiennes bilatérales de 3 à 4 cm de diamètre, régulières, fermes,
lisses, légèrement douloureuses, ainsi que plusieurs adénopathies
spinales et occipitales, bilatérales, plus petites mais de mêmes
caractères à la palpation. On note par ailleurs une rate palpable et
quelques adénopathies axillaires et inguinales. Le reste de l'examen
clinique est sans particularités hormis une température modérément
élevée à 38°.
56
Question à compléments multiples.
57
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 16
www.doc-dz.com
1
47
Question à complément simple.
10
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
MALADIES INFECTIEUSES 17
www.doc-dz.com
Après quelques jours de vomissements et de diarrhée, un Les médicaments ou produits suivants peuvent être
homme de 60 ans, dont on sait que la fonction rénale était responsables d'une insuffisance rénale aiguë :
antérieurement normale, a une insuffisance rénale
fonctionnelle. Vous vous attendez donc à retrouver : A - Les antibiotiques du type aminoside
B - Les produits de contraste iodés
A - Diurèse de 100 ml/24 heures C - Les antiinflammatoires non stéroïdiens
B - Urée plasmatique de 33 mmol/l D - Les antalgiques contenant de la noramidopyrine
C - Créatinine plasmatique de 260 micromol/l E - Le soluté salé physiologique
D - Urée urinaire de 500 mmol/l Bonne(s) réponse(s) : A B C
E - Natriurèse de 80 mmol/l
Bonne(s) réponse(s) : B C D Sans commentaire.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 1
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Thiazidiques
B - Diurétiques osmotiques
C - Spironolactones
D - Furosémide
E - Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique
Bonne(s) réponse(s) : D
Parmi les facteurs suivants, quel est ou quels sont ceux qui
peuvent aggraver une insuffisance rénale chronique?
A - Les pénicillines
B - Une déshydratation extracellulaire
C - Un obstacle sur les voies urinaires
D - L'injection de produits iodés
E - Des infections urinaires à répétition
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
IR : 6/89
A : Contrairement aux aminosides, les pénicillines n'aggravent pas
l'insuffisance rénale chronique.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 2
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les précautions suivantes permettant d'atténuer les Un sujet de 47 ans, porteur d'une polykystose et d'une
risques d'une urographie intraveineuse chez un sujet atteint hypertension artérielle moyenne, a une insuffisance rénale
d'insuffisance rénale, indiquez la plus importante : importante, créatininémie à 678 micromoles/litre. La
A - Injecter une faible dose de produit de contraste natrémie est à 138 mmol/l. La kaliémie est à 5,2 mmol/l. La
B - Eviter la déshydratation décision d'un traitement diurétique a été prise.
C - Prescrire une restriction alimentaire Quelle médication doit être choisie ?
D - Injecter un sel de sodium à la place d'un sel de A - Hydrochlorothiazide (Esidrex®)
méthylglucamine B - Association thiazide-modamine (Modurétic®)
E - Eviter l'injection rapide du produit de contraste C - Antialdostérone (Aldactone®)
D - Furosémide (Lasilix®)
E - Tériam (Tériam®)
Question à complément simple.
Une insuffisance rénale chronique avec une créatininémie de Question à compléments groupés.
820 micromoles par litre s'accompagne habituellement de :
A - Une hypokaliémie Une insuffisance rénale fonctionnelle peut être due à :
B - Une fuite excessive de calcium urinaire 1 - Des vomissements abondants
C - Une polyglobulie 2 - Une diarrhée abondante
D - Une hyperphosphorémie 3 - Des sueurs abondantes
E - Une augmentation de la vitesse de conduction nerveuse 4 - Un traitement diurétique
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Question à complément simple.
Une insuffisance rénale aiguë oligo-anurique : Dans une insuffisance rénale chronique, on peut améliorer
A - Peut s'observer dans une glomérulonéphrite aiguë l'absorption calcique et la calcémie une réponse fausse,
B - Peut être consécutive à une transfusion compatible laquelle ?
C - Peut être consécutive à un coma éthylique négligé A - Par un apport de carbonate de calcium de plus de 3
D - Peut faire suite à une septicémie à colibacilles g/24 heures
E - Peut compliquer une cholécystographie orale B - Par l'emploi de gel d'alumine abaissant la
phosphorémie
C - Par l'emploi de résine échangeuse d'ions comme le
Kayexalate®
Question à complément simple. D - Par l'emploi de 1 OH D3 plutôt que de 25 OH D3
E - Par l'emploi de 1 25 OH D3 plutôt que de cholécalciférol
Tous les propositions sont exactes, sauf une. Dans
l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle, les urines ont toutes
les caractéristiques suivantes sauf une, laquelle ?
A - Na+ inférieur à 15 mmol/l Question à complément simple.
B - Rapport Na+/K+ inférieur à 1
C - Rapport U/P osmose supérieur à 1 Dans une insuffisance rénale chronique, on observe
D - Urée urinaire supérieure à 15 g/l (250mmol/l) habituellement :
E - Densité égale à 1,008 A - Une hypocalcémie
B - Une hypophosphorémie
C - Une polyglobulie
D - Une alcalose métabolique
Question à compléments groupés. E - Une hypouricémie
Une insuffisance rénale aiguë par obstacle est diagnostiquée
sur :
1 - L'échographie
2 - L'urographie intraveineuse
3 - L'interrogatoire
4 - La ponction biopsie rénale
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 303 By NADJI 85
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 3
www.doc-dz.com
2
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi ces différents antibiotiques, quel est celui qui peut Un patient en insuffisance rénale chronique (clairance de la
provoquer une insuffisance rénale aiguë par un mécanisme créatinine égale a 15 ml/mn) et en insuffisance cardiaque
immuno-allergique pur ? avec syndrome oedémateux sera traité par :
A - Gentamicine A - Lasilix® 20 mg/jour
B - Chloramphénicol B - Lasilix® 250 mg/jour
C - Amphotéricine B C - Aldactone® 50 mg/jour
D - Doxycycline D - Diurilix® 500 mg/jour
E - Rifampicine E - Aucune proposition exacte
Dans une insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire : Toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une,
A - Il existe une dyspnée proportionnelle à l'élévation de indiquez laquelle. Femme de 50 ans, pesant 60 kg,
l'urée sanguine hypertendue, en insuffisance rénale chronique (clairance de
B - La récupération de la fonction antérieure est la règle la créatinine à 6 ml/mn), diurèse quotidienne moyenne :
C - L'hyperhydratation cellulaire peut entraîner des crises 1000 ml. On prescrit pour 3 semaines, en attendant le début
convulsives de la dialyse périodique :
D - Il existe une tendance hémorragique lorsque le A - Apport protéique quotidien de 50 g
rétention azotée est importante B - Augmentation des aliments glucidiques
E - Une hyperleucocytose peut exister en l'absence de C - Suppression des aliments riches en potassium
foyer infectieux D - Restriction sodée à moins de 4g/jour de ClNa
E - Boissons : 3,5 l d'eau par jour
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 4
www.doc-dz.com
3
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Le décès d'un malade atteint d'une insuffisance rénale aiguë Une insuffisance rénale aiguë oligo-anurique :
anurique vu 5ème jour est peut être consécutif à : A - Peut s'observer dans une glomérulonéphrite aiguë
A - L'hyperkaliémie B - Peut être consécutive à une transfusion incompatible
B - L'hypercatabolisme azoté C - Peut être consécutive à un coma éthylique négligé
C - Un oedème pulmonaire D - Peut faire suite à une septicémie à colibacilles
D - Une acidose grave E - Peut compliquer un examen artériographique
E - L'affection ayant entraîné l'anurie
Au cours de l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle : Dans une insuffisance rénale aiguë organique :
A - Il existe une oligurie A - Le débit urinaire des 24 heures peut être supérieur à
B - Le sodium urinaire est effondré, souvent 20 mmol/l 1,500 litre
C - Le rapport u/p créatinine est élevé B - Le chiffre d'urée sanguine n'est que proportionnel à
D - La cause est souvent cliniquement décelable l'importance du déficitfonctionnel rénal
E - Elle est de bon pronostic si détectée précocement C - Le rythme d'élévation de la créatinine sérique est
proportionnel au degré du catabolisme azoté
D - L'ionogramme sérique montre souvent un trou
anionique
Question à compléments multiples. E - Il arrive que la kaliémie dépasse 7 mmol/l
Un malade présente une oligurie dans les suites d'une
intervention chirurgicale (cholécystectomie). On est amené à
penser qu'il s'agit d'une insuffisance rénale aiguë Question à compléments multiples.
fonctionnelle secondaire à une hydratation insuffisante si on
constate : En présence d'un lupus érythémateux aigu disséminé
A - Urée urinaire élevée corticorésistant présentant une néphropathie lupique
B - Natriurèse basse évolutive avec insuffisance rénale sous 1 mg/kg/jour de
C - Tension artérielle basse prednisone on peut induire des rémissions par la prescription
D - Pression veineuse centrale basse de :
E - Une osmolalité urinaire égale à 600 mmol/litre A - Cyclophosphamide
B - Globulines antilymphocytaires
C - Azathioprine
D - Aspirine
Question à compléments multiples. E - Antipaludéens de synthèse (Nivaquine®)
On peut observer une insuffisance rénale aiguë anurique
après :
A - Une transfusion où la compatibilité dans le système Question à compléments multiples.
ABO a été vérifiée
B - Une pancréatite aiguë Le décès d'un malade atteint d'une insuffisance rénale aiguë
C - Un coma éthylique négligé anurique au 5ème jour est peut-être consécutif à :
D - Une overdose d'héroïne non hospitalisée A - L'hypokaliémie
E - Une urographie intraveineuse B - L'hypercatabolisme azoté
C - Un oedème pulmonaire
D - Une acidose grave
E - L'affection ayant entraîné l'anurie
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 5
www.doc-dz.com
4
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une femme de 35 ans, sans antécédent pathologique, a eu Parmi les éléments suivants, donnez celui qui ne représente
une septicémie post-abortum, compliquée d'une insuffisance pas une circonstance favorisante à l'apparition d'une
rénale aiguë anurique justifiant le recours à des hyperkaliémie dans l'insuffisance rénale aiguë :
hémodialyses répétées. Six semaines plus tard, la diurèse A - Hémolyse
n'a toujours pas repris. Parmi les causes suivantes, quelle B - Rhabdomyolyse
est celle qui vous paraît expliquer le-plus vraisemblablement C - Hémorragie digestive
la persistance de l'insuffisance rénale ? D - Hyperhydratation
A - Néphrocalcinose E - Acidose
B - Thrombose des veines rénales
C - Nécrose corticale bilatérale
D - Obstacle sur les voies urinaires
E - Aucune des propositions n'est correcte Question à compléments multiples.
Parmi les facteurs suivants, quel est ou quels sont ceux qui
Question à complément simple. peuvent aggraver une insuffisance rénale chronique ?
A - Les pénicillines
Lors d'une insuffisance rénale aiguë le risque vital immédiat B - Une déshydratation extra-cellulaire
est lié à l'un des facteurs suivants : C - Un obstacle sur les voies urinaires
A - L'hyperuricémie D - L'injection de produits iodés
B - L'hyperkaliémie E - Des infections urinaires à répétition
C - L'élévation de l'urée
D - La rétention hydrique
E - L'hypotension artérielle
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 6
www.doc-dz.com
5
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Le traitement habituel de l'insuffisance rénale primaire, non On apprend qu'au cours du bilan hospitalier une
décompensée, comporte : artériographie a également été pratiquée. Choisissez deux
A - Hydrocortisone propositions exactes. La poussée d'insuffisance rénale peut
B - Prednisone être due à :
C - Fluorocortisone A - Un obstacle excrétoire
D - Dexaméthasone B - Au traitement antibiotique
E - Régime sans sel C - Aux examens radiologiques
D - A l'infection urinaire
E - A la précipitation de protéines myélomateuses
Question à compléments multiples.
Chez un patient ayant une insuffisance rénale chronique Question à compléments multiples.
sévère, pour éviter l'apparition d'une ostéodystrophie rénale,
vous pouvez prescrire : Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s)
A - Une supplémentation en phosphore qui permettrait(ent) d'évoquer une insuffisance rénale aiguë
B - Les dérivés de la vitamine D fonctionnelle ?
C - Des diurétiques thiazidiques A - Rapport urée urinaire/urée sanguine 10
D - Du carbonate de calcium B - Rapport créatininurie/créatininémie 10
E - Des gels d'alumine C - Fraction d'élimination urinaire du sodium inférieur à 1
D - Natrémie inférieure à 130
E - Urée sanguine/créatininémie 10
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 7
www.doc-dz.com
6
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Cette insuffisance rénale aiguë pourrait avoir pour origine : Quelles sont parmi les suivantes les deux causes les plus
A - Un choc toxi-infectieux probables d'insuffisance rénale ?
B - L'administration d'un médicament néphrotoxique A - Hypertension avec néphroangiosclérose
C - L'hyperkaliémie B - Glomérulonéphrite chronique
D - L'acidose métabolique C - Néphropathie toxique due à l'usage des AINS
E - Aucune des causes ci-dessus D - Syndrome héréditaire de tubulopathie
E - Rein goutteux chronique par hyperuricémie
Un homme de 73 ans est opéré d'une cholécystectomie pour lithiase
vésiculaire. En pré-opératoire, le poids est de 70 kg, la pression artérielle Un sujet de 58 ans présente depuis 5 ans, régulièrement, des crises de
à 180/110 mmHg. L'interrogatoire retrouve une pollakiurie avec trois goutte du gros orteil qu'il s'est contenté de traiter par le repos et des anti-
mictions nocturnes, tous les autres éléments cliniques et paracliniques inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pris 2 à 3 jours à chaque crise.
et le toucher rectal sont normaux. Au deuxième jour post-opératoire, Le sujet a présenté en moyenne 4 à 5 crises par an. Il n'a pas de
survient un accès fébrile avec frissons. Deux hémocultures sont manifestation évoquant une pathologie rénale, sauf une hématurie
positives à colibacille. Le traitement immédiatement entrepris comprend signalée 3 ans auparavant et non retrouvée ensuite. La pression artérielle
quotidiennement l'administration de 240 mg de gentamicine par voie IM est à 155/105 mm de mercure en moyenne. Les données biologiques
et la perfusion de 2000 ml de soluté glucosé isotonique. Alors que la révèlent une hyperuricémie importante, une créatinine sanguine à 195
diurèse est à 1800 ml/24 h au 2ème jour post-opératoire, elle chute micromol pour mille stable depuis 4 mois. La cytologie urinaire est
progressivement pour n'être qu'à 300 ml/24 h le 5ème jour. Le poids est normale et il n'est pas noté de protéinurie. Le taux de phosphore est
alors de 73 kg, il n'y a eu ni vomissements, ni diarrhée, la pression légèrement élevé, le potassium est normal, il n'y a pas
artérielle est a 150/90 mmHg. Le bilan biologique révèle les résultats d'hyperaminoacidurie, ni de glycosurie.
suivants :
Sang (mmol/l) urée 40, chlore 92, sodium 126, potassium 7,5,
bicarbonates 18, paCO2 28 mmHg, créatinine 700 umol/l, protides
totaux 52 g/l, pH artériel 7,27. Question à compléments multiples.
Urines volume/24 h 300 ml, sodium 80, potassium 30, urée 100
(mmol/litre).
On assiste à une aggravation de l'insuffisance rénale. Pour
prévenir les troubles osseux, vous conseillez :
A - Une diminution des apports calciques
Question à compléments multiples. B - Une diminution des apports glucidiques
C - Une alcalinisation des urines
Le traitement de cette insuffisance rénale aiguë comprend : D - Des gels d'alumine pour abaisser le phosphore
A - Une restriction des boissons à 500 ml/24 h E - Une prescription de vitamine D (dérivé dihydroxylé)
B - La perfusion de 2500 ml de soluté bicarbonate
isotonique par jour pendant 48 h
C - La perfusion de 500 ml de soluté glucosé à 30 % + 20
Question à compléments multiples.
unités d'insuline
D - La baisse de la posologie de la gentamicine à 180
Ne font pas partiedu tableau habituel d'une insuffisance
mg/jour
rénale sévère le(s) élément(s) suivant(s) :
E - Transport dans une unité d'épuration (extra) rénale
A - Elévation de l'azote uréique
B - Elévation de la créatinine
C - Hypophosphorémie
Question à complément simple. D - Hypokaliémie
E - Anémie hypochrome
Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique
est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux
lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique
Question à compléments multiples.
discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance
rénale.
A ce stade de l'insuffisance rénale, quelle(s) est(sont) parmi
les suivantes la(les) mesure(s) diététique(s) qui vous
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera
parai(ssen)t recevable(s) ?
trouvé ?
A - Diminution modérée de l'apport protéique
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Supplémentation calcique
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA
C - Restriction de fruits et de légumes
C - Artériolite avec lésions nécrosantes
D - Restriction liquidienne à 500 ml par 24 heures
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse
E - Malgré le poids normal restriction calorique globale
E - Rein optiquement normal
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 8
www.doc-dz.com
7
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le patient ne suit pas vos conseils et ne se traite pas. Il voit L'on observe très fréquemment au cours d'une
un ami radiologue qui pratique une urographie intraveineuse. glomérulonéphrite chronique avec insuffisance rénale
Celle-ci révèle un petit rein droit de 7.5 cm de diamètre chronique :
vertical. Le rein gauche est apparemment de taille normale. Il A- Une protéinurie
existe un retard de sécrétion des deux reins. L'insuffisance B - Une hématurie microscopique
rénale s'explique par : C - Une hypertension artérielle
A - Une tuberculose rénale D - Une hypercalcémie
B - Une gloménulonéphrite chronique E - Une infection urinaire
C - Une tubulopathie au niveau du rein droit
D - Une lithiase obstructive
E - L'atrophie du rein droit avec néphroangiosclérose du
rein gauche Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 9
www.doc-dz.com
8
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 10
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est : L'insuffisance rénale en l'absence d'examen complémentaire
peut être due à :
A - Liée à un déficit en érythropoïétine
B - Normochrome A - Une néphrotoxicité du diurétique
C - Peu régénérative B - Une glomérulopathie
D - Corrigée par l'épuration extra-rénale C - Une pathologie des gros vaisseaux rénaux
E - A demi-vie des hématies diminuée D - Une tubulopathie
Bonne(s) réponse(s) : A B E E - Une néphroangiosclérose
Bonne(s) réponse(s) : B E
C : Arégénérative.
L'hématurie microscopique isolée ancienne, associée à l'HTA et à
l'insuffisance rénale évoque une glomérulonéphrite chronique (à dépôts
mésangiaux d'IGA notamment).
Une néphroangiosclérose associée est fort probable. Une sténose des
Question à complément simple. artères rénales pourrait expliquer l'HTA mais non l'hématurie.
A - La nouvelle bêta-lactamine
B - L'ampicilline (Totapen®)
C - La nitrofurantoïne (Furadantine®)
D - La gentamycine (Gentalline®)
E - La doxycycline (Vibramycine®)
Bonne(s) réponse(s) : B
A : Médicament nouveau.
C, D : Contre-indiqués par l'insuffisance rénale.
E : Contre-indiqué pendant la grossesse.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 11
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 12
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 13
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Un sujet de 53 ans aux antécédents tuberculeux multiples Concernant les protéinuries, quelle(s) affirmation(s) est
présente un Ïdème important du cou, des bras et des (sont) exacte(s)?
membres inférieurs. Il présente une protéinurie à 0,80 g/24
h, un gros foie avec tests fonctionnels hépatiques normaux. A - Toutes les protéinuries signent une lésion glomérulaire
Le diagnostic le plus probable est : B - La protéinurie de Bence-Jones n'est pas détectée par les
bandelettes
A- Glomérulonéphrite aiguë C - La protéinurie de Bence-Jones n'est détectée que par
B- Syndrome néphrotique l'acide sulfosalicylique
C- Insuffisance cardiaque congestive D - La protéinurie tubulaire est caractérisée par la présence
D- Cytolyse hépatique aiguë d'IgG
E- Symphyse péricardique E - La microalbuminurie se definit par un taux inférieur à 300
Bonne(s) réponse(s) : E mg/24 heures
Bonne(s) réponse(s) : B D E
B : La protéinurie est massive au cours du syndrome néphrotique (> 3,5
g/24 heures) B : Les bandelettes détectent seulement l'albumine (Albustix®). La
E : Il faut d'emblée évoquer chez ce malade une péricardite chronique protéinurie de Bence Jones est composée de chaînes légères
constrictive d'étiologie tuberculeuse, s'exprimant cliniquement par des d'immunoglobulines = elles précipitent à la chaleur et se redissolvent à
signes d'hypertension veineuse 56°C. Elle est au mieux caractérisée par l'immuno-électrophorèse des
protéines urinaires (chaînes légères kappa ou lambda).
E : La microalbuminurie correspond à une excrétion minime (< 300
mg/24 h) mais supérieure à la normale de l'albumine (c'est-à-dire plus de
150 mg/24 h). Elle doit être dosée spécifiquement, par exemple par
Question à complément simple. dosage radio-immunologique. Elle fait partie du bilan d'une néphropathie
diabétique débutante.
Chez une jeune femme de 25 ans, polyarthralgique et fébrile,
la découverte d'une protéinurie à 4 g/24 h avec hématurie
microscopique et créatinine à 180 µmol/l, 3 mois après un
accouchement normal, fait évoquer surtout :
A - Echographie
B - Scintigraphie rénale
C - Biopsie rénale
D - Urétéro-pyélographie rétrograde
E - Aucune des investigations ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 14
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 15
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Glomérulopathie diabétique
B - Lupus polyviscéral
C - Purpura rhumatoïde
D - Vascularite
E - Myélome
Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 16
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi ces différentes affirmations concernant les Dans quelle(s) circonstance(s) parmi les suivantes peut on
hyponatrémies, quelle est celle que vous retenez ? rencontrer une hyponatrémie ?
A - L'hyponatrémie est due à un hyperaldostéronisme A - Hyperlipidémie
B - L'hyponatrémie est liée à une diminution du capital B - Syndrome de Conn
sodé de l'organisme C - Glycémie élevée
C - L'hyponatrémie entraîne une hyperhydratation cellulaire D - Hypercalcémie
D - Quelqu'en soit le mécanisme, l'hyponatrémie se corrige E - Traitement par thiazides
par des apports sodés Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - La baisse de la natrémie stimule la sécrétion d'ADH
Bonne(s) réponse(s) : C A C - Représentent des cas de "fausses hyponatrémies", où la natrémie
n'est plus le reflet de l'osmolarité plasmatique en raison de l'existence
Il existe dans la formulation de ce QCM des erreurs qui le rendent d'autres osmoles. Dans le cas des hyperglycémies, ce tableau se
critiquable. rencontre dans les comas hyperosmolaires. Au cours du traitement par
En effet toute diminution de l'osmolarité plasmatique entraînera en un diurétique il peut y avoir hyponatrémie lorsque la perte en sel excède
proportion inverse une diminution de l'hydratation intracellulaire, le la perte en eau. Cela correspond au tableau d'hyponatrémie par déplétion.
nombre d'osmoles du milieu intracellulaire étant fixe, équilibré, Dans le syndrome de Conn, il y a rétention hydrosodée avec
l'osmolarité intracellulaire ne peut varier qu'en fonction de l'hydratation hyperhydratation extracellulaire pure et le secteur intracellulaire est
intracellulaire. normal ; il peut même y avoir hypernatrémie, en raison de l'activité "hydro-
L'ambiguïté dans le QCM, ici, vient du terme hyponatrémie. urétique". c'est à dire anti ADH des corticoïdes.
Habituellement, la natrémie et l'osmolarité évoluent de façon parallèle,
cependant il existe des cas où il y a dissociation entre la natrémie et Un homme de 65 ans est hospitalisé pour dyspnée d'apparition récente
l'osmolarité (on utilise parfois les termes de fausse hyponatrémie). Ces et troubles confusionnels. Sont également cliniquement notés :
cas surviennent lorsqu'il existe d'autres agents osmotiquement actifs en - des antécédents de bronchite chronique sur un tabagisme ancien
grande quantité (acidocétose, coma hyperosmolaire, dysprotéinémie - une HTA évoluant depuis 10 ans et traitée par Modurétic® et
monoclonale, dyslipidémies extrêmes, utilisation de mannitol etc...). Catapressan®
A cette réserve près, la seule réponse possible est la C. - une altératIon récente de l'état général
L'aldostérone entraîne une rétention hydrosodée, jouant sur le secteur - la T.A. est à 130/85, la T° à 37°
extracellulaire et non sur le secteur intracellulaire, donc sans - à l'auscultatIon pulmonaire, diminution du murmure vésiculaire à
modification de la natrémie. La diminution du capital sodé entraîne par gauche et râles bronchiques.
contre une déshydratation extracellulaire. Les apports sodés corrigent Le reste de l'examen clinique est normal. Dans le sang : hémoglobine
une diminution du volume extracellulaire et ne jouent pas sur le secteur 11,8 g/100ml, hématocrite 37 %, G.B 9 800, urée 0,20 g/l, créat 10 mg/l,
intracellulaire. Le stimulus principal de la sécrétion d'ADH est la uricémie 30 mg/l, protidémie 70 g/l, cholestérol 2,6 g/l, natrémie 115
déshydratation intracellulaire, habituellement associée une mEq/l, chlore 80 mEq/l, kaliémie 4,5 mEq/l, osmolalite plasmatique 230
hypernatrémie. mOsm/kg, cortisolémie normale, bicar 28 mEq/l.
Dans les urines : prot 0, glycosurie 0, densité 1020, osmolalité 496
mOsm/kg.
La radiographie du thorax montre une atélectasie lobaire supérieure
Question à compléments multiples. gauche avec épanchement pleural du même côté.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 17
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à complément simple.
Une protéinurie est dite glomérulaire sélective lorsque Un sujet de 43 ans à présenté à trois reprises une hématurie
l'électrophorèse des protéines urinaires permet de mettre en macroscopique importante. La dernière a duré trois jours
évidence dans les urines des protéines de poids moléculaires avec des douleurs modérées lombaires gauches. Il n'y a pas
compris entre : de protéinurie. Une urographie intraveineuse, faite il y a deux
A - 5 et 50 000 ans, est normale. L'échographie montre un gros pôle
B - 50 000 et 90 000 inférieur du rein gauche sans cône d'ombre. Vous évoquez
C - 90 000 et 200 000 prioritairement :
D - 200 000 et 300 000 A- Glomérulonéphrite subaiguë
E - Supérieur à 300 000 B - Néphrite tubulaire toxique
Bonne(s) réponse(s) : B C - Cancer du rein
D - Lithiase pyélique
Sans commentaire. E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 18
www.doc-dz.com
2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Un homme de 58 ans commerçant rapatrié de Thio, présente Une protéinurie à 0,15 g/24 heures rend peu probable(s) le(s)
une hématurie microscopique et macroscopique à trois diagnostic(s) de :
reprises. La créatininémie est à 198 micromoles/l. La A - Néphrose lipoïdique
pression artérielle est élevée, il y a des oedèmes et une B - Glomérulonéphrite post-streptococcique en période
protéinurie à ++++. Il y a un an, bilan de santé normal. Vous aiguë
évoquez C - Néphropathie toxique des analgésiques
prioritairement : D - Polykystose rénale
A - Glomérulonéphrite E - Glomérulonéphrite chronique
B - Thrombose veineuse rénale Bonne(s) réponse(s) : A B E
C - Cancer du rein
D - Tumeur vésicale papillomateuse Les néphropathies glomérulaires s'accompagnent le plus souvent de
protéinurie supérieure ou égale à 1 g/jour.
E - Tuberculose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : A
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 19
www.doc-dz.com
3
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
A propos de la protéinurie orthostatique il est exact que : La protéinurie orthostatique de l'enfant est caractérisée par :
A - Elle débute dans la première année de la vie A - L'âge de détection est habituellement antérieur à 5 ans
B - Elle n'est jamais présente après une position de B - Elle est une manifestation mineure d'une maladie
clinostatisme prolongée (position couchée) rénale chronique
C - Elle apparaît en orthostatisme C - Elle est majorée en position verticale
D - Elle ne doit pas empêcher de réaliser les vaccinations D - Elle disparaît en décubitus
utiles E - Elle s'accompagne d'une hématurie microscopique
E - L'immunoélectrophorèse indique qu'elle est riche en Bonne(s) réponse(s) : C D
préalbumine et en bêta 2 microglobuline
Bonne(s) réponse(s) : B C D Il n'y a jamais d'hématurie au cours d'une protéinurie orthostatique.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 20
www.doc-dz.com
4
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression La découverte d'une protéinurie orthostatique chez un
artérielle à 155/95 mmHg. adolescent nécessite :
La protéinurie, est de 3 g/24 heures. A - La prescription d'un régime sans sel
La recherche à la bandelette est négative, le taux de B - La prescription d'un régime modérément hypoprotidique
protéines sériques est à 82 g/l et la calcémie à 2,65 mmol/l. C - L'arrêt de toute activité sportive
Quelle hypothèse diagnostique choisir ? D - L'interruption des vaccinations entreprises
A - Polykystose rénale E - Aucune de ces propositions n'est exacte
B - Lupus polyviscéral Bonne(s) réponse(s) : E
C - Purpura rhumatoïde
D - Reflux vésico-urétéral E - Une seule bonne réponse semble possible. L'interruption des
vaccinations entreprises n'est plus une notion classique.
E - Myélome
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 21
www.doc-dz.com
5
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique Quel(s) est(sont) à votre avis le(s) élément(s) qui est(sont)
est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux en faveur d'une protéinurie tubulaire ?
lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique A - Faible taux par litre et par 24 heures
discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance B - Présence d'une hématurie microscopique associée
rénale. C - Abondance de bêta 2 microglobuline
D - Protéinurie non sélective
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera E - Présence d'haptoglobine et d'immunoglobuline
trouvé ? Bonne(s) réponse(s) : A C
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA Les protéinuries tubulaires se caractérisent par leur taux relativement
modeste (A) et par la large prédominance de protéines de bas poids
C - Artériolite avec lésions nécrosantes
moléculaire, qui normalement, après avoir été filtrées par le glomérule
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse doivent être réabsorbées par le tubule. Leur présence dans l'urine traduit
E - Rein optiquement normal l'altération de cette fonction tubulaire. La bêta 2 microglobuline est une
Bonne(s) réponse(s) : D de ces protéines de poids moléculaire inférieur à celui de l'albumine (C).
La présence d'une hématurie associée est un élément militant en faveur
Par argument de fréquence, c'est parmi les items proposés celui qui est d'une origine glomérulaire avec sans doute des lésions de prolifération.
le plus souvent responsable de syndrome néphrotique, souvent impur Le caractère sélectif ou non de la protéinurie, quand celle-ci est
chez l'adulte. A noter que l'histologie la plus fréquemment retrouvée au composée en majorité d'albumine est un indice permettant de
cours des syndromes néphrotiques de l'adulte est la hyalinose différencier lésions glomérulaires minimes ou lésions glomérulaires
segmentaire et focale. histologiquement décelables. Mais il s'agit toujours de protéinurie
glomérulaire (D). L'item E est également un indice de non sélectivité.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 22
www.doc-dz.com
6
Question à complément simple. Question à complément simple.
La protéinurie dans le tableau fourni est compatible avec le Après trois mois d'évolution, sous traitement le tableau
diagnostic suivant : clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants
A - Syndrome néphrotique pur (néphrose lipoïdique) remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 g/24 h hématurie
B - Hypertension artérielle malignisée microscopique discrète, albuminémie 18 gr 0/00, pas
C - Glomérulosclérose diabétique d'insuffisance rénale.
D - Toxicité des diurétiques thiazidiques Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion peut-
E - Trouble de perméabilité glomérulaire on s'attendre à trouver ?
Bonne(s) réponse(s) : E A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'IgA
Par définition, un syndrome néphrotique comporte une protéinurie > 3 C - Vascularite avec lésions nécrosantes
g/24h. On ne peut donc cocher A.
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse
Aucun argument pour une HTA maligne dans cette observation.
La glycémie à jeun est normale, ce qui élimine un rein diabétique qui E - Lésions glomérulaires minimes
survient lors de diabètes anciens déséquilibrés. Bonne(s) réponse(s) : D
La toxicité rénale des thiazides ne donne pas de protéinurie.
La glomérulonéphrite extramembraneuse est le plus souvent
Un sujet de 64 ans est adressé à la consultation pour une protéinurie de corticorésistante.
découverte récente : 2,6 g/24 h sans hématurie microscopique ni
bactériurie. Il existe une hypertrophie prostatique à l'examen clinique non
compliquée.
Il n'y a pas de symptômes cliniques à l'interrogatoire, le sujet est obèse, Question à compléments multiples.
sa glycémie à jeun est normale. L'échographie rénale montre une lithiase
pyélique gauche sans dilatation en amont, il n'y a pas d'anomalie de la Devant une protéinurie massive de ce type avec oedème, un
voie excrétrice ou de la morphologie rénale, le sujet est traité depuis trois certain nombre de complications sont prévisibles. Laquelle
ans pour hypertension modérée par association Aldactone® + diurétique ou lesquelles peuvent survenir dans ce contexte ?
thiazique. Ce jour, à l'examen, la pression artérielle est à 158/94 mm de A - Embolie pulmonaire
mercure. Le taux de protéines sanguines est à 81g/l, la VS est élevée, la
créatinine à 178 micromol/l.
B - Insuffisance cardiaque
C - Choc hypovolémique
D - Ascite et épanchement pleural
E - Hypolipémie importante
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A C D
QUESTION ANNULEE.
Parmi les examens suivants, quel est ou quels sont celui ou
Le syndrome néphrotique expose aux complications thromboemboliques,
ceux qui vous paraît(ssent) utile(s) au diagnostic étiologique à l'hypovolémie par hypoalbuminurie et aux épanchements séreux.
de la protéinurie ?
A - Cytologie en contraste de phase
B - Dosage de l'hémoglobine glycosylée
C - Immuno-électrophorèse des protéines plasmatiques et Question à complément simple.
urinaires
D - Echographie hépatique La patiente a été traitée. Au bout de dix ans, la créatinine est
E - Myélogramme à 125 micro- moles par litre, la protéinurie est à 3,5 g/24
Bonne(s) réponse(s) : C E heures, les oedèmes sont discrets, sans traitement. Devant
cette notion évolutive, quel est votre choix diagnostique ? (il
C - Permet la caractérisation du pic monoclonal et sa quantification. peut être différent ou identique du diagnostic initial).
E - Pose le diagnostic de myélome en montrant plus de 15 % de
plasmocytes dystrophiques.
A - Rupture rénale incomplète
B - Rupture intima des artères rénales
C - Blessure, puis sténose urétérale
D - Syndrome néphrotique
Question à compléments multiples. E - Thrombose des veines sus-hépatiques
Bonne(s) réponse(s) : D
Le traitement s'est avéré inefficace. La protéinurie et les
La persistance du syndrome néphrotique après 10 ans d'évolution et
oedèmes persistent
l'apparition d'une petite insuffisance rénale sont très en faveur d'une
Quelle est l'attitude à ce moment là ? glomérulonéphrite extramembraneuse.
A - Traitement symptomatique des oedèmes
B - Traitement symptomatique des oedèmes et anti-
agrégants plaquettaires
C - Poursuite du traitement corticoïde à faible dose et
hypolipémiant si nécessaire
D - Poursuite du traitement corticoïde à forte dose
E - Ponction biopsie rénale
Bonne(s) réponse(s) : A E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 23
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - L'obnubilation
B - L'hypertension artérielle
C - Les céphalées
D - Les nausées
E - Les Ïdèmes
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 24
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Un excès de diurétiques
B - Une cirrhose alcoolique
C - Une insuffisance cardiaque congestive
D - Une insuffisance surrénale aiguë
E - Une sténose pylorique
Bonne(s) réponse(s) : A E
Annales INTERNAT
NEPHROLOGIE 25
www.doc-dz.com
L'algie vasculaire de la face est marquée par : L'évolution habituelle d'une algie vasculaire de la face est
A - Une douleur péri-orbitaire marquée par :
B - Une douleur pulsatile A - Aggravation par apparition d'une douleur continue
C - Une douleur strictement unilatérale B - Répétition des accès douloureux pendant quelques
D - Une hydrorrhée nasale unilatérale semaines
E - Une vasodilatation des vaisseaux au fond d'oeil C - Evolution vers une migraine typique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D D - Répétition de périodes de crises douloureuses
séparées par des intervalles de plusieurs mois
Sans commentaires. E - Une crise douloureuse tous les 2 ou 3 mois
Bonne(s) réponse(s) : B D
Sans commentaire.
Question à compléments multiples.
30
Sans commentaire.
Un patient dans le coma présente une hyperventilation Dans les comas dépassés :
neurogène centrale à 25 c/minute, un signe de Babinski A - Il n'y a plus de respiration spontanée
bilatéral, des pupilles larges, non réactives, une paralysie de B - Il y a un arrêt circulatoire à l'angiographie carotidienne
la verticalité du regard. C - Il n'y a plus de réflexe cornéen
A quel niveau se situe la lésion : D - On observe une hypertonie de décérébration
A - Cortex frontal bilatéral E - L'E.E.G. est toujours plat
B - Mésencéphale Bonne(s) réponse(s) : A B C E
C - Protubérance
D - Bulbe Une hypertonie de décérébration peut se voir au début de façon très
transitoire, mais le coma dépassé devient très vite hypotonique et
E - Glande pinéale
aréflexique. L'EEG est plat. L'absence d'injection à l'angiographie
Bonne(s) réponse(s) : B
carotidienne est un argument formel de mort cérébrale, mais elle n'est
pas constante (il peut exister une reperméation après un phénomène de
La paralysie de la verticalité du regard situe la lésion au niveau de la
blocage sur un cerveau complètement détruit).
région des tubercules quadrijumeaux postérieurs. Les autres signes sont
compatibles avec une atteinte pédonculaire.
Quels sont le(s) produit(s) parmi les suivants qui entre(nt) Parmi les crises épileptiques suivantes. quelles sont (ou
dans la classe des antiépileptiques ? quelle est) celle(s) qui sont des crises généralisées ?
A - Ethosuximide (Zarontin®) A - Crise somato-motrice Bravais-Jacksonnienne
B - Valproate de sodium (Dépakine®) B - Crise grand mal
C - Dextromoramide (Palfium®) C - Crise petit mal
D - Sulpiride (Dogmatil®) D - Spasmes en flexion
E - Halopéridol (Haldol®) E - Crise adversive
Bonne(s) réponse(s) : A B Bonne(s) réponse(s) : B C D
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) Un sujet de 28 ans a présenté une crise d'épilepsie
est(sont) vraie(s) à propos du phénobarbital (Gardénal®) généralisée certaine.
utilisé comme antiépileptique : L'entourage relate la survenue, avant la perte de
1 - Le phénobarbital doit être administré en 3 prises connaissance, d'une élévation du membre supérieur droit,
quotidiennes avec déviation de la tête et des yeux du côté droit et une
2 - Le dosage du phénobarbital dans le plasma est un vocalisation répétée. Quelle zone cérébrale peut être
dosage de pratique courante incriminée à l'origine de la crise ?
3 - Le phénobarbital est un traitement d'urgence de la crise A - Aire oculomotrice frontale
d'épilepsie B - Cortex rolandique
4 - Le plateau d'équilibre des taux plasmatiques de C - Cortex frontal orbitaire
phénobarbital est atteint en 15 à 21 jours D - Aire motrice supplémentaire
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Cortex temporal interne
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
Il s'agit d'une crise partielle à symptomatologie élémentaire, versive,
La demi-vie du phénobarbital est longue (57 j), une à deux prises secondairement généralisée.
quotidiennes suffisent, le plateau d'équilibre est atteint en 16 et 21 jours.
Parmi les médicaments anti-épileptiques ci-après. lequel se Parmi les propositions suivantes, retenez celle(s) qui
transforme partiellement dans l'organisme en phénobarbital ? plaide(nt) en faveur du diagnostic d'épilepsie généralisée
A - La diphénylhydantoïne (Dihydan®) primaire :
B - La carbamazépine (Tégrétol®) A - Les crises sont des absences petit mal
C - La primidone (Mysoline®) B - Il existe des antécédents de souffrance néo-natale
D - Le clonazépam (Rivotril®) C - L'électroencéphalogramme objective des anomalies
E - Le progabide (Gabrène®) paroxystiques bilatérales synchrones
Bonne(s) réponse(s) : C D - L'examen clinique intercritique est normal
E - Il existe des antécédents familiaux d'épilepsie
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : A C D E
B - Sans commentaire.
A D - sont utilisés pour faire apparaitre des anomalies irritatives à l'EEG.
C - Le sommeil de façon générale tend à synchroniser les neurones
corticaux, il est cependant activateur efficace des foyers épileptiques
temporaux.
Parmi les paramètres suivants, indiquez celui ou ceux qui Quel médicament anti-épileptique est actif uniquement sur le
incitent à réaliser un scanner pour rechercher une cause petit mal ?
cérébrale organique dans l'enquête étiologique d'une A - Ethosuccimide (Zarontin®)
première crise d'épilepsie : B - Clonazepam (Rivotril®)
A - Foyer paroxystique frontal gauche à C - Phénobarbital (Gardenal®)
l'électroencéphalogramme D - Carbamazépine (Tégrétol®)
B - Absence petit mal typique E - Valproate de sodium (Dépakine®)
C - Sujet âgé de 40 ans Bonne(s) réponse(s) : A
D - Antécédents familiaux d'épilepsie
E - Anomalies bilatérales synchrones à type de pointes- Depakine® et Rivotril® sont actifs sur toutes les épilepsies, y compris le
petit mal. Gardenal® et Tegretol® sont inefficaces dans le petit mal.
ondes à l'électroencéphalogramme
Bonne(s) réponse(s) : A C
L'Item E est un peu ambigu : on peut ne pas traiter ou traiter jusqu'à la Les manifestations suivantes peuvent se rencontrer au cours
puberté. Le Tégrétol® et le Depakine® sont dans ce cas les deux ou à la suite des crises d'épilepsie comme des syncopes
médicaments de choix. vagales :
A - Sensation prémonitoire de malaise durant quelques
secondes
B - Morsure latérale de la langue
Question à compléments multiples. C - Perte des urines
74 D - Confusion mentale
E - Vomissements après la perte de connaissance
Parmi les crises d'épilepsie suivantes quelle(s) est (sont) Bonne(s) réponse(s) : A B C
celle(s) dont la survenue conduirai(en)t à remettre en cause
un diagnostic d'épilepsie généralisée idiopathique (primaire) ? A - Les prodromes sont plutôt en faveur d'un malaise vagal mais peuvent
A - Myoclonies massives du réveil se voir dans les crises camitiales.
B - Crises Bravais-Jacksoniennes B - Dans les crises comitiales ou les syncopes convulsantes.
C - Crises grand mal C - La perte d'urine est fréquente dans les deux (syncope mictionnelle).
D - Confusion mentale traduisant un état post-critique = épileptique.
D - Absences petit-mal
E - Les vomissements se voient dans les syncopes vagales.
E - Crises partielles complexes
Bonne(s) réponse(s) : B E
- Gardénal®, Tégrétol® et Dihydan® sont efficaces dans toutes les Sans commentaire.
épilepsies, sauf le petit mal.
- Le Zarontin® est actif uniquement dans le petit mal.
RESIDANAT EN POCHE
- Le Dépakine® Tome
est actif dans " I les
toutes "- QCM - QCS
épilepsies. 335 By NADJI 85
www.doc-dz.com
4
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
55 58
En faveur d'une crise d'épilepsie grand mal vous retiendrez : Chez ce patient vous avez finalement conclu à une épilepsie
A - La précession par une sensation de malaise avec flou généralisée primaire non traitée présentant tous les
visuel arguments de la question Numéro 2, en faveur de ce
B - Une blessure liée à la chute diagnostic. Votre attitude thérapeutique comporte :
C - La morsure de la langue A - Une simple surveillance en contrôlant tous les deux
D - L'amnésie totale de l'épisode critique mois l'E.E.G
E - L'observation par l'entourage d'une phase tonique puis B - 0,10 gramme de Phénobarbital quotidien per os en une
d'une phase clonique prise
Bonne(s) réponse(s) : B C D E C - 1 gramme de Valproate de Sodium (Dépakine)
quotidien en deux prises
B - Est compatible avec une crise d'épilepsie mais n'oriente pas D - 0, 5 gramme d'Ethosuximide en deux prises
nécessairement vers ce diagnostic.
quotidiennes
Un homme de 40 ans est amené pour une perte de connaissance brutale E - Des principes d'hygiène de vie avec temps de sommeil
sur la voie publique. suffisant et tempérance
Bonne(s) réponse(s) : C E
Sans commentaire. B - 25% des cas d'epilepsie de l'adulte ont pour étiologie l'alcoolisme
D - Toute crise focale peut secondairement se généraliser
E- - Evident dans ce contexte
Question à compléments multiples. Monsieur B..., 40 ans éthylique chronique est représentant de
57 commerce. Dans les antécédents on retrouve une première crise
d'épilepsie généralisée il y a 6 ans : E E.G. et scintigraphie cérébrale
Parmi les éléments ci-dessous vous retenez en faveur d'une s'étaient avérés normaux à l'époque. Un traitement par Orténal (15
cg/jour) est depuis irrégulièrement suivi. Quatre nouvelles crises
épilepsie lésionnelle :
généralisées sont rapportées depuis. La consultation actuelle est
A - La notion d'un accouchement difficile motivée par les faits suivants : depuis 8 mois le malade a présenté de
B - L'association avec des crises partielles motrices courts épisodes d'environ 1 minute pendant lesquels le patient ressent
C - L'existence de pointes ondes et de polypointes comme une boule dans la gorge, il se met à mâchonner, interrompt la
bilatérales à l'E.E.G conversation puis la reprend après l'épisode. Il présente des céphalées.
D - Une antécédent de traumatisme crânien sévère A l'examen neurologique on retrouve une hémianopsie latérale
E - L'existence d'une obnubilation post-critique homonyme gauche en quadrant supérieur et un oedème papillaire au
Bonne(s) réponse(s) : A B D fond d'oeil.
Sans commentaire.
L'hématome intra cérébral de l'hypertension artérielle admet Un hématome sous dural chronique hémisphérique droit
pour caractère(s) : peut se manifester par :
1 - Topographie frontocalleuse habituelle A - Des troubles confusionnels
2 - Topographie capsulo-thalamique habituelle B - Une obnubilation
3 - Post-traumatique. le plus souvent C - Un déficit controlatéral
4 - Spontané, le plus souvent D - Une hémianopsie latérale homonyme droite
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Des céphalées
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Les hémorragies hémisphériques représentent 80 % de H C dues à
l'HTA :
le plus fréquemment dans la région des noyaux.gris capsulolenticulaires
le plus souvent (45 % des HC sont dues à l'HTA), thalamiques plus Question à compléments multiples.
rarement. 83
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) En fonction de l'ancienneté de l'hématome, le SCANNER
rencontre-t-on dans un tableau d'hématome sous dural sans injection de produit de contraste intraveineux peut
chronique : montrer :
A - Il s'agit de sujets âgés ( 50 ans) A - Déplacement des structures médianes isolée
B - Le tableau clinique se constitue progressivement B - Hyperdensité périphérique entre la voûte et le
C - On retrouve un antécédent traumatique violent parenchyme
D - Il existe un tableau d'hypertension intracrânienne sévère C - Hypodensité parenchymateuse
E - Il existe volontiers des troubles de coagulation D - Hyperdensité biconvexe périphérique en regard d'un
Bonne(s) réponse(s) : A B E trait de fracture
E - Hyperdensité intra-parenchymateuse
C - Il s'agit de petits traumatismes répétés. Bonne(s) réponse(s) : A B
D - S'il existe une HIC elle est le plus souvent modérée se limitant à des
céphalées. B - Exclut C et D
D - Evoque un HED
Un homme de 70 ans, viticulteur, est adressé dans le service de
neurochirurgie pour l'apparition depuis une dizaine de jours - d'une
confusion mentale avec difficultés à la marche. A l'examen, on retouve
un homme apathique, somnolent, répondant avec lenteur aux questions, Question à complément simple.
présentant une désorientation temporo-spatiale. Sa démarche est raide,
un peu hésitant avec tendance aux rétropulsions. Il a un signe de la main 23
creuse à la manoeuvre des bras tendus, au membre supérieur gauche
Les réflexes ostéotendineux sont vifs et diffusés aux quatre membres. Le Quelle est la complication la plus fréquente de la cure
reflexe cutané plantaire est Indifférent à droite et en extension à gauche. chirurgicale d'un hématome sous dural chronique ?
Le fond d oeil est normal. L'interrogatoire de la famille n'apprend pas d' A - Hémiplégie
antécédents importants, sinon que c'est -un bon vivant-, c'est normal, vu B - Ramollissement
son métier et que de temps en temps il est un peu -éméché- et se cogne C - Hydrocéphalie
dans la porte basse de sa cave, sans autre conséquence qu'une bosse
sur le front.
D - Récidive de l'hématome
E - Abcès
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
Question à compléments multiples.
20
Parmi les médicaments suivants. quel est ou quels sont ceux Au cours de la migraine accompagnée :
qui peut ou peuvent être utilisé(s) dans le traitement de fond A - La survenue d'une hémiplégie est fréquente
des migraines : B - Les phénomènes d'accompagnement durent pendant
A - Gynergène toute la durée du mal de tête
B - Gynergène caféine C - S'il existe des paresthésies, elles prédominent au
C - Migwell® niveau de la bouche et de la main et sont unilatérales
D - Dihydroergotamine D - Il peut exister des phénomènes aphasiques temporaires
E - Avlocardyl E - L'EEG en cours de crise peut être perturbé
Bonne(s) réponse(s) : D E Bonne(s) réponse(s) : C D E
A B C - Sont des traitements de la crise. La migraine hémiplégique est exceptionnelle et représente une entité à
part.
Les phénomènes d'accompagnement précèdent généralement la
céphalée.
Question a compléments multiples. Filière/Option : L'EEG peut être perturbé de façon très importante, mais sans valeur
PSYCHIATRIE diagnostique ni pronostique.
93
Sans commentaire.
Parmi les médicaments suivants, lequel ou lesquels est (ou Tous les médicaments suivants sont utilisés dans le
sont) adapté(s) au traitement de fond de la migraine ? traitement de fond de la maladie migraineuse, sauf un, lequel
A - Pizotifène (Sanmigran®) ?
B - Méthysergide (Désernil®) A - Tegretol® (Carbamazepine)
C - Oxetorone (Nocertone®) B - Désernil® (methysergide)
D - Tartrate d'ergotamine (Migwell®) C - Avlocardyl® (Propranolol)
E - Propranolol (Avlocardyl®) D - Sanmigran® (Pizotifene)
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Dihydroergotamine® (DHE)
Bonne(s) réponse(s) : A
Le tartrate d'ergotamine est un traitement de la crise.
Le Tégrétol® est utilisé dans l'épilepsie, les névralgies du trijumeau, la
psychose maniaco-dépressive.
Sans commentaire.
Le syndrome myasthénique : Parmi les signes oculomoteurs suivants, le (les) quel(s) peut
A - Comporte toujours une amyotrophie (peuvent) se voir au cours d'une myasthénie ?
B - Est variable au cours de la journée A - Myosis
C - Comporte une aggravation par l'effort musculaire en B - Enophtalmie
dehors du territoire intéressé C - Ptosis
D - Comporte une aggravation par l'effort uniquement dans D - Diplopie
le territoire intéressé E - Paralysie de la latéralité du regard
E - Peut frapper les muscles masticateurs Bonne(s) réponse(s) : C D E
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Par atteinte de la musculature extrinsèque.
A - Exceptionnel.
B - Moins marqué au réveil, s'accentue en fin de journée.
C - Réaction de Mary-Walker : contractions répétées des muscles de la
main après pose d'un garrot aux bras entramant un ptosis par exemple. Question à compléments multiples.
D - Incompatible avec C. 65
E - Assez fréquents.
A propos de la myasthénie :
A - La diminution de la force à la le signe majeur
Question à compléments multiples. B - La diplopie est exceptionnelle
72 C - Une dysarthrie. après un certain temps d'élocution, se
voit dans les formes hautes
La myasthénie se manifeste par : D - Les anti-cholinestérasiques font régresser la fatigabilité
A - Des troubles de la déglutition E - La mesure des vitesses de conduction motrice est
B - Un ptosis l'examen qui confirme le diagnostic
Bonne(s) réponse(s) : C D
C - Une diplopie
D - Une mydriase A - Au fur et à mesure que le testing se déroule.
E - Des troubles sphinctériens B - Fréquente par atteinte des muscles extrinsèques.
Bonne(s) réponse(s) : A B C E - L'existence d'un bloc neuro musculaire sensible au tensilon.
Comme dans tout syndrome myogène d'atteinte cardiaque. Plus la thymectomie et après échec de toutes ces mesures, dans les
Contrairement à d'autres syndromes myogènes, il n'y a pas formes graves les plasmaphérèses.
d'amyotrophie.
Question à complément simple. Une jeune femme de 30 ans consulte pour des épisodes de diplopie
14 transitoire associée à une asthénie. L'interrogatoire ne trouve aucun
antécédent notable, aucune prise médicamenteuse. Les troubles
Un malade est atteint de myasthénie et de plus est porteur remontent à 6 mois environ, soit 2 mois après sa première grossesse, et
d'une masse médiastinale visible à la radiographie. Quel est ont débuté de façon insidieuse. La patiente allègue des troubles visuels
en fin de journée, avec une chute des paupières. Elle est gênée dans
le diagnostic de tumeur le plus probable ?
ses activités ménagères quotidiennes, en particulier pour soulever des
A - Tumeur carcinoïde poids, l'ensemble des signes se majorant en fin de semaine. On relève
B - Mésothéliome enfin une perte de poids de 3 kgs en 3 mois.
C - Maladie de Hodgkin L'examen clinique standard, réalisé en fin de matinée, ne retrouve qu'une
D - Thymome médiastinal diplopie dans les regards extrêmes, et une très discrète diplégie faciale.
E - Lymphome malin non hodgkinien Le reste de l'examen neurologique et général est normal.
Bonne(s) réponse(s) : D Vous évoquez une myasthénie.
Parmi les traitements suivants, quel est celui qui est utilisé
dans le traitement symptomatique d'une myasthénie ?
A - Corticoïdes au long cours
B - Plasmaphérèses
C - Anticholinestérasiques
D - Thymectomie
E - Immunosuppresseurs
Bonne(s) réponse(s) : C
Parmi les éléments suivants, lequel impose la remise en La douleur d'une névralgie cervico-brachiale C6 affecte la
question du diagnostic de névralgie faciale essentielle ? zone cutanée suivante :
A - Abolition du réflexe cornéen A - La face postérieure de l'avant-bras
B - Douleur déclenchée par une zone gâchette (trigger- B - Le cinquième doigt
zone) C - Le pouce
C - Douleur soulagée par la carbamazépine D - Le bord interne de l'avant-bras
D - Douleur systématisée à une branche du nerf trijumeau E - Le médius
E - Caractère paroxystique de la douleur Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A
Sans commentaire.
Une anomalie à l'examen clinique est un argument contre le caractère
essentiel d'une névralgie.
Toutes les autres propositions font partie du tableau de névralgie
essentielle. Question à compléments multiples.
59
Une névralgie essentielle du trijumeau Une femme de 72 ans présente une névralgie faciale
A - A un fond douloureux continu essentielle. Parmi ces traitements, quel est le meilleur choix
B - S'accompagne d'un déficit sensitif facial thérapeutique ?
C - Est provoquée par la stimulation d'une zone gâchette A - Glafénine
D - Est paroxystique B - Acide acétyl salicylique
E - S'installe brusquement C - Carbamazépine
Bonne(s) réponse(s) : C D E D - Paracétamol
E - Diazépam
A B - Excluent le caractère essentiel d'une névralgie du V. Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Le seul élément caractéristique d'une névralgie essentielle du Une névralgie cervicobrachiale de C7 peut être responsable
trijumeau est : de :
A - Le début brusque de la crise A - Abolition du réflexe tricipital
B - La terminaison brusque de la crise B - Hypoesthésie du moignon de l'épaule
C - Le fond douloureux permanent C - Atteinte motrice du deltoïde
D - La sensibilité normale de la face D - Hypoesthésie du dos de la main et des 3ème et 4ème
E - La zone gâchette de déclenchement doigts
Bonne(s) réponse(s) : E E - Hypoesthésie du pouce et de l'index
Bonne(s) réponse(s) : A D
En fait, il peut exister une zone gâchette dans des névralgies
symptomatiques (en particulier d'une S.E.P.). B C - C4-C5.
E - C6.
Anatomiquement et biochimiquement la maladie de Indiquez deux produits parmi les suivants utilisés comme
Parkinson idiopathique est caractérisée par : antiparkinsoniens :
A - Dégénérescence du locus niger A - Clomipramine (Anafranil®)
B - Dégénérescence du striatum B - Trihexyphénidyle (Artane®)
C - Baisse des concentrations de dopamine dans le locus C - Lévomépromazine (Nozinan®)
niger D - Lévodopa (Larodopa®)
D - Baisse des concentrations de dopamine dans le E - Sulpiride (Dogmatil®)
striatum Bonne(s) réponse(s) : B D
E - Dégénérescence du cortex occipital
Bonne(s) réponse(s) : A C D A - Antidépresseur tricyclique.
B - Anticholinergique à action centrale, diminue le tremblement et la
Sans commentaire. rigidité.
C - Antiparkinsonien action sur akinésie et hypertonie.
D - Neuroleptique.
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Le syndrome parkinsonien peut comporter le ou les signes L'association d'akinésie et d'hypertonie fait évoquer une
suivants : maladie de Parkinson. Cependant ce malade ne présente
A - Akinésie pas de tremblement : quelle est la proposition exacte ?
B - Micrographie A - Il ne s'agit en aucun cas d'une maladie de Parkison
C - Réflexe naso-palpébral inépuisable B - Il s'agit d'une forme akinéto-hypertonique de maladie
D - Phénomènes de piétinements (enrayages cinétiques) de Parkinson
E - Spasticité C - Il faut évoquer un syndrome parkinsonien des
Bonne(s) réponse(s) : A B C D neuroleptiques
D - Il faut évoquer un syndrome pseudo-bulbaire
E - La spasticité définit l'hypertonie pyramidale (contrairement à la rigidité E - Aucune proposition n'est exacte
"plastique" du parkinsonien). Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
Question à compléments multiples. Monsieur S... âgé de 66 ans. a été hospitalisé il y a une dizaine de jours
57 pour faiblesse généralisée. En fait depuis un an environ il présente des
difficultés de plus en plus grandes à se déplacer à effectuer les actes de
Dans les médicaments de la maladie de Parkinson on trouve la vie quotidienne à se retourner dans son lit à se laver sans aide et est
: devenu totalement dépendant de son entourage. A l'examen la marche
se fait lentement à petits pas, le buste penché en avant les bras collés
A - Des anticholinergiques
au corps et on note une hypertonie importante des quatre membres avec
B - Des neuroleptiques signe de la roue dentée. Il n'y a pas de déficit moteur pas d'anomalie des
C - Des précurseurs du gaba réflexes. pas d'atteinte des sensibilités : bon état général : pas d'atteinte
D - Des agonistes dopaminergiques directs des fonctions supérieures.
E - Un précurseur de la dopamine
Bonne(s) réponse(s) : C D E
Comment sont les réflexes ostéotendineux dans la maladie Parmi les propositions suivantes concernant le tremblement
de Parkinson ? de la maladie de Parkinson, laquelle (ou lesquelles) est
A - Normaux (sont) exacte(s) ?
B - Augmentés A - Le tremblement augmente à l'émotion.
C - Diminués B - Le tremblement est un tremblement de repos.
D - Abolis C - Le tremblement est souvent à prédominance
E - Pendulaires unilatérale,
Bonne(s) réponse(s) : A D - Le tremblement n'est pas augmente par le calcul mental
E - Le tremblement disparaît pendant le sommeil.
Peuvent être augmentés sans signification précise. Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Choisissez le ou les examens complémentaires dont les Le traitement corticoïde de la sclérose en plaques :
résultats peuvent donner des arguments positifs pour le A - Doit être continué en permanence
diagnostic de sclérose en plaques : B - Doit être raison aux poussées
A - Ponction lombaire C - Ne doit jamais être mis en oeuvre
B - Doppler cervical D - Est capable de prévenir les récidives
C - Radiographie du crâne E - Peut comporter des doses massives de manière
D - Potentiels évoqués visuels transitoire
E - Examen du champ visuel Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Cures d'1 à 2 mois puis diminution progressive.
A - Protéinorrachie légèrement augmentée à une dizaine de Diminue la sévérité et la durée de la poussée.
lymphocytes. Augmentation des gammaglobulines avec profil oligoclonal.
D - P E V pathologiques.
E - Signes ou séquelles de NORB.
Question à complément simple.
57
Question à compléments multiples. Chez un jeune patient suspect de sclérose en plaques,
32 l'examen montre un syndrome pyramidal des quatre
membres, un syndrome cérébelleux. un nystagmus et une
A propos de la sclérose en plaques : diplopie. Ce tableau permet d'éliminer un des diagnostics
A - La protéinorachie est en règle supérieure à 1 g/l différentiels suivants de la S.E.P., lequel ?
B - La névrite optique rétrobulbaire est habituellement A - Tumeur de la fosse postérieure
symétrique B - Malformation angiomateuse du tronc cérébral
C - La névralgie du trijumeau est rare C - Compression de la moelle cervicale
D - L'euphorie est un signe tardif D - Malformation de la charnière occipito-vertébrale
E - La diplopie peut être révélatrice E - Hérédodégénération spinocerébelleuse
Bonne(s) réponse(s) : C D E Bonne(s) réponse(s) : C
A - La protéinorachie est en règle inférieure à 1 g/l. Ce diagnostic peut être éliminé car il existe des signes topographiques
B - L'atteinte est habituellement asymétrique. situées au-dessus du niveau lésionnel.
C - La névralgie du V est rare mais caractéristique.
D - L'euphorie est en général observée tardivement.
E - Le plus souvent atteinte du VI, parfois du III de façon dissociée, très
rarement le IV. Question à compléments multiples.
41
Question à compléments multiples. Parmi les symptômes suivants, quels sont les trois qui par
71 leur fréquence, ont une valeur pour le diagnostic de sclérose
en plaques ?
A propos de la sclérose en plaques il est généralement A - Paraparésie spasmodique
admis que : B - Hypoacousie unilatérale
A - la maladie est rare dans les zones sub-tropicales C - Hypertonie extra-pyramidale
B - il existe une corrélation entre l'incidence de la maladie D - Névrite optique rétro-bulbaire
et les antigènes du système d'histo-compatibilité E - Ophtalmoplégie internucléaire
Bonne(s) réponse(s) : A D E
C - une Iymphocytose modérée sans élévation de la
protéinorachie est évocatrice Sans commentaire.
D - la première poussée ne survient habituellement pas
après l'age de 50 ans
E - les troubles de l'oculo-motricité sont exceptionnels
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Question à compléments multiples.
91
A - La maladie est d'autant plus rare que l'on se rapproche de l'équateur.
C - Discrète Iymphocytose 2 fois sur 3, discrète protéinorachie 1 fois sur
3. Au cours de la Sclérose en Plaques. les potentiels évoqués
D - Survient habituellement entre 20 et 40 ans. visuels :
E - Les troubles de l'oculo motricité sont fréquents. A - Permettent d'ajuster la thérapeutique
B - Peuvent Etre anormaux en l'absence de tout
phénomène visuel clinique
C - Sont symétriques
Question à compléments multiples. D - Leur altération traduit essentiellement l'existence de
65 plaques périventriculaires postérieures
E - Apportent un argument pronostique
Au cours de la sclérose en plaques. quel(s) symptôme(s) est Bonne(s) réponse(s) : B
(sont) très rarement observé(s) :
A - Troubles de la sensibilité profonde Atteinte du nerf optique.
B - Hémianopsie latérale homonyme Permettre de détecter une atteinte infraclinique.
Peuvent être symétrique, l'asymétrie est évocatrice.
C - Syndrome cérébelleux
D - Surdité unilatérale
E - Diplopie
Bonne(s) réponse(s) : B D
Sans commentaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 354 By NADJI 85
www.doc-dz.com
2
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
17 76
Le liquide céphalorachidien d'un sujet atteint de sclérose en Parmi les formules de liquide céphalorachidien ci-dessous,
plaques comporte typiquement : deux sont compatibles avec le diagnostic de sclérose en
A - Une hypercytose lymphocytaire discrète plaques; lesquelles ?
B - Une hyperprotéinorachie supérieure à 19/l A - Protéines 0,30 g/l, cytologie nulle
C - Une polynucléose B - Protéines 1,80 g/1, cytologie nulle
D - Une distribution oligo-clonale du profil C - Protéines 0,30 g/l, 15 Iymphocytes/mm3
électrophorétique des protéines D - Protéines 0,80 g/l, 500 Iymphocytes/mm3
E - Une hypoglycorrachie E - Protéines 0, 60 g/l, 90 polynucléines/mm3
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : A C
Le meilleur argument en faveur d'un diagnostic de sclérose Dans l'hypothèse où la scène clinique initialement décrite
en plaques dans cette observation est : correspond à une sclérose en plaques, ce diagnostic pourrait
A - Le signe de Romberg être conforté par :
B - Le signe de Lhermine A - Radiographie de la colonne dorsale
C - L'âge de la patiente B - Potentiels évoqués visuels
D - La caractère multifocal des lésions C - Scanner cérébral
E - Le nystagmus multidirectionnel D - Electromyogramme
Bonne(s) réponse(s) : D E - Electrophorèse des protéines sanguines
Bonne(s) réponse(s) : B C
Sans commentaire.
A - Ne montre pas de signe en rapport avec une SEP.
B - Peut montrer une atteinte infraclinique très évocatrice
C _ En montrant une "plaque de démyélisnisation" dans la substance
Question à complément simple. blanche = hypodensité rehaussée par le produit de contraste si récente.
57 D - Inutile si suspiscion de SEP
E - Electrophorèse des protéines du LCR.
Les résultats des examens complémentaires suivants sont
compatibles avec le diagnostic de sclérose en plaques sauf
un lequel ? Question à compléments multiples.
A - Cytochimie du L C.R normale 5
B - Latences augmentées aux potentiels évoqués visuels
C - Hypodensité paraventriculaire prenant le contraste au Sur quel(s) argument(s) essentiel(s) le diagnostic de sclérose
scanner en plaques peut-il être étayé ?
D - 15 lymphocytes : 0.50 9/1 de proteinorachie dans le A - La radiographie du canal optique
L.C.R B - Les antécédents familiaux
E - 2 éléments blancs 2 g/l de protéinorachie dans le L.C.R C - Les atteintes neurologiques de poussées antérieures
Bonne(s) réponse(s) : E
ou concomitantes
A - Le L.C.R. peut être normal D - L'hyperpression du liquide céphalo-rachidien
B - Permet un diagnostic infraclinique E - L'hypergammaglobulinorachie
C - Aspect d'une "plaque" au scanner Bonne(s) réponse(s) : C E
D - Compatible.
Sans commentaire.
A - Très évocateur Question discutable : le diagnostique de SEP est quasi certain devant ce
B - Exceptionnel dans une SEP tableau.
C - Atteinte de la queue de cheval - Le syndrome de Devic (neuromyélite aiguë) est une double névrite
D - 3 à 5 % d'épilepsie dans une SEP optique avec atteinte médullaire sévère : l'étiologie la plus fréquente en
E - Mécanisme non central. est la sclérose en plaque, et, de plus, le tableau présenté par la patiente
est peu évocateur de ce diagnostic.
- La maladie de Leber est une neuropathie optique familiale d'origine
mitochondriale se manifestant par une baisse de l'acuité visuelle. Elle est
est bilatérale et progressive en quelques mois.
Le diagnostic de sclérose en plaques est généralement étayé S'il s'agit d'une sclérose en plaques par quel mécanisme
par les examens complémentaires suivants : peut on expliquer la baisse d'acuité visuelle unilatérale droite
A - Mesure du débit sanguin cérébral ?
B - Etude du liquide céphalo-rachidien A - Atteinte du chiasma
C - Angiographie B - Atteinte de la bandelette optique gauche
D - Imagerie par résonance magnétique (IRM) C - Atteinte du cortex occipital gauche
E - Electromyographie D - Atteinte du nerf moteur oculaire externe droit
Bonne(s) réponse(s) : B D E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : E
B - Le LCR peut montrer une protéinorachie normale ou discrètement
augmentée (< 1 g/l), une discrète réaction cellulaire (< 50 éléments), une Atteinte du nerf optique.
augmentation oligoclonale des gamma-globulines.
D - L'IRM montre généralement des hypersignaux de la substance
blanche en T2.
Question à complément simple.
79
Question à compléments multiples.
S'il s'agit d'une sclérose en plaques le champ visuel réalisé
21 chez cette patiente, montrera de façon très probable :
A - Un scotome central unilatéral au niveau du champ
Une ponction lombaire est alors réalisée. Citez les éléments
visuel de l'oeil droit
biologiques qui seraient compatibles avec le diagnostic de
B - Une hémianopsie bitemporale
sclérose en plaques :
C - Une hémianopsie binasale
A - 8 Lymphocytes par mm3
D - Une hémianopsie latérale homonyme droite
B - Protéinorachie : 3 g/l
E - Une hémianopsie latérale homonyme gauche
C - Protéinorachie : 0, 70 g/l Bonne(s) réponse(s) : A
D - Glycorachie : 0, 60 mmoles/l
E - Pic oligoclonal des immunoglobulines Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Sans commentaire.
Question à compléments multiples.
80
Question à compléments multiples.
Parmi les examens suivants, quel est celui ou quels sont
22 ceux qui seront perturbés s'il s'agit d'une sclérose en plaques
?
Concernant l'imagerie par résonance magnétique (IRM),
A - Potentiels évoqués visuels
dans la sclérose en plaques, citez la ou les réponses justes :
B - Electrorétinogramme
A - Il existe une étroite relation entre le siège des plaques
C - Angiographie fluorescéinique
et la symptomatologie clinique
D - Echographie oculaire
B - Le nombre de plaques de sclérose a une valeur
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
pronostique Bonne(s) réponse(s) : A
C - L'IRM permet à elle seule de faire le diagnostic de
sclérose en plaques Sans commentaire.
D - Des images radiologiques identiques à celles
observées dans la sclérose en plaques peuvent révéler
d'autres affections
E - Ces images siègent n'importe où au niveau de la Question à compléments multiples.
substance blanche du système nerveux central 81
Bonne(s) réponse(s) : E
Hormis la baisse de l'acuité visuelle unilatérale, on peut
Sans commentaire. rencontrer au cours de l'évolution d'une sclérose en plaques :
A - Une cataracte
B - Une baisse d'acuité visuelle bilatérale
C - Un nystagmus
Question à compléments multiples.
D - Une diplopie
23 E - Une conjonctivite
Bonne(s) réponse(s) : B C D
Le traitement de la poussée de sclérose en plaques fait appel
à: B - Oui, mais en général un oeil après l'autre.
A - Corticothérapie au long cours
B - D-Pénicillamine
C - Cyclophosphamide (Endoxan®)
D - Aziathioprine (Imurel®)
E - Corticothérapie pendant la poussée
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
23 73
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles Il est logique de rechercher dans un prélèvement de
s'applique(nt) aux plasmides de résistance aux selles les virus suivants :
antibiotiques ? A - Les coxsackie virus
A - Peuvent être responsables de la résistance B - Les rotavirus
simultanée à plusieurs antibiotiques C - Les arbovirus
B - Peuvent être transférés entre bactéries d'une même D - Les virus influenzae
espèce E - Les virus parainfluenzae
C - Peuvent être transférés entre bactéries d'espèces Bonne(s) réponse(s) : A B
différentes
D - Se répliquent indépendamment du chromosome A. Les coxsackies appartiennent au genre entérovirus. Excrétion
abondante dans les selles durant des semaines, transmission fécale-
E - Sont toujours présents à un seul exemplaire par
orale.
cellule bactérienne B. Rotavirus : responsables de la majorité des gastro-entérites
Bonne(s) réponse(s) : A B C D aiguës virales des nourrisson et très jeunes enfants.
C. L'isolement du virus, uniquement à partir du sang total prélevé en
A. Les plasmides codent pour différents types de caractère parmi phase aiguë.
lesquels la résistance aux antibiotiques. Cette résistance (acquise) D.E. Viroses localisées à la sphère respiratoire ; exceptés les virus
peut s'exprimer vis à vis d'un ou plusieurs antibiotiques, appartenant des oreillons et de la rougeole qui réalisent des viroses généralisées.
même à des familles différentes. La présence d'une enveloppe virale explique fragilité des virus
B.C. Le transfert plasmidique est intergénérique ou interspécifique. Il influenza ou parainfluenza, et leur absence dans les selles.
s'effectue soit par conjugaison (plasmides conjugatifs) soit par
mobilisation (plasmides non conjugatifs).
La très large spécificité d'hôte des plasmides conjugatifs des
bacilles gram négatif explique la dissémination des caractères de
résistance bactérienne aux antibiotiques : "épidémie de résistance
74
plasmidique ". Question à compléments multiples.
D. Par définition : cet ADN bicaténaire et circulaire est
extrachromosomique et doué de réplication autonome. Les cellules transformées par un virus :
E. Deux plasmides capables de coexister de façon stable dans la A - Peuvent se diviser un nombre illimité de fois in vitro
même cellule bactérienne sont dits compatibles (classification des B - Obéissent à l'inhibition de contact
plasmides par groupes d'incompatibilité). C - Ont un cytosquelette désorganisé
D'autre part, lors d'un transfert par mobilisation, le plasmide non
D - N'ont plus 2N chromosomes
conjugatif est transféré par un autre plasmide (conjugatif) présent
dans la même bactérie. E - Expriment souvent à leur surface des antigènes
nouveaux
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
84 17
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
La toxine tétanique a les propriétés suivantes sauf une. Indiquez la ou les propositions exactes concernant
Laquelle ? l'acycloguanosine ou acyclovir (Zovirax®) :
A - Pyrogène A - Il n'a d'activité anti-herpétique qu'après
B - Antigénique phosphorylation en acycloguanosine-triphosphate
C - Protéique B - Il agit par inhibition de la synthèse de l'ADN viral
D - Neurotrope C - Il agit sur les herpès simplex virus de type 1 et 2 et
E - Thermolabile sur le virus de la varicelle et du zona
Bonne(s) réponse(s) : A D - Il élimine l'infection virale latent du ganglion
nerveux sensitif
Clostridium Létani produit essentiellement deux exoprotéines : E - Il est moins cytotoxique que l'IdU ou Iduviran®
- une hémolysine (tétanolysine) Bonne(s) réponse(s) : A B C E
- une toxine (tétanospasmine ou toxine tétanique)
A. Le tétanos est une maladie apyrétique, sauf complications. L'acycloguanosine, comme tout nucléoside, n'entre dans le
B. Ces propriétés antigéniques sont exploitées lors de la réalisation métabolisme des acides nucléiques qu'après trois phosphorylations
de l'anatoxine (préparée à partir d'une toxine purifiée et détoxifiée) successives conduisant à l'acycloguanosine triphosphate (ACV -
qui sert de base au vaccin antitétanique. TP).
D. La tétanospasmine a un transport principalement, sinon B. L'ACV-TP inhibe l'ADN polymérase virale, ou bien celle-ci
exclusivement, axonal (intra-neuronal). Elle est responsable du incorpore l'ACV-TP à la place d'une guanosine dans l'ADN en
syndrome tétanique. Les gangliosides hydrosolubles des tissus formation : dans ce cas, la chaîne hydrocarbonée de l'ACV-TP est
cérébraux sont responsables de la fixation de la toxine au niveau du incapable d'accrocher un autre nucléoside, de sorte que
système nerveux central. l'incorporation d'ACV-TP termine la chaîne d'ADN viral.
E. Toute toxine protéique est thermolabile, par opposition aux C. Interaction obligatoire avec deux enzymes viro-induites : l'ADN
endotoxines glucido-lipidoprotéique qui, elles, sont thermostables. polymérase (commune à tous les herpès viridae) et la thymidine
kinase qui elle n'est présente que chez les herpès simplex (HSV1 et
2), et le virus varicelle zona (VZV)
D. Virostatique. De plus, il n'agit qu'en phase aiguë sur les virus en
15 phase de multiplication.
Question à compléments multiples. E. Le passage par deux enzymes constitue deux mécanismes de
sécurité qui sauvegardent les synthèses cellulaires normales.
L'infection herpétique latente qui sous-tend l'herpès L'aciclovir est véritablement un inhibiteur spécifique de la synthèse
récurrent a un ou plusieurs des caractères suivants : de l'ADN viral.
L'iduviran interfère lui avec l'ADN viral et l'ADN cellulaire.
A - Elle a pour siège principal les ganglions
lymphatiques du territoire de la primo-infection
B - Elle peut durer toute la vie
C - Elle est sujette à des réactivations qui aboutissent à 19
une excrétion du virus Question à compléments multiples.
D - Elle peut être éliminée par les antiviraux de type
acyclovir Indiquez la ou les propositions exactes concernant les
E - Elle peut être éliminée par les immunostimulants de cassures antigéniques des virus grippaux :
type isoprinosine A - Elles intéressent les virus influenza A et B
Bonne(s) réponse(s) : B C
B - Elles mènent à l'apparition de nouveaux sous-types
A. Entre la primo-injection et les récurrences, le virus reste latent C - Elles donnent chaque hiver une épidémie de grippe
dans l'organisme, dans le corps cellulaire des neurones sensitifs D - Elles ont pour substrat génétique des mutations
périphériques innervant le territoire de la primo-infection, pour les ponctuelles liées à des changements de bases
herpès viridae neurotropes comme les herpès simplex virus (HSV1 nucléiques dans le génome
et 2) et le virus de la varicelle et du zona (VZV). E - Elles sont responsables du glissement antigénique
D. Les antiviraux de type aciclovir sont des virostatiques. Ils sont qui affecte des virus
incapables d'éradiquer l'infection latente. En tant qu'inhibiteurs de la Bonne(s) réponse(s) : B
synthèse des acides nucléiques viraux, ces substances ne
manifestent leur activité que sur des virus en phase de A.B.D. Les cassures antigéniques ne surviennent que chez les virus
multiplication. Ils peuvent enrayer ou prévenir le développement influenza de type A. Le mécanisme de réassortiment génique
d'une infection aiguë, mais dès l'arrêt du traitement l'infection pourra entraîne des modifications antigéniques majeures et l'apparition de
reprendre si l'immunodépression ou les facteurs déclenchants, les nouveaux sous-types A.
récurrences réapparaissent. C.E. Elles sont responsables de pandémies survenant tous les 10
ou 20 ans.
23 69
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
42
Question à compléments multiples.
96 54
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les cinq propositions suivantes, une seule est Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles
exacte. Laquelle ? peuvent être dues à Candida albicans ?
A - Par vieillissement la toxine tétanique se transforme A - Vulvovaginite
en anatoxine B - Perlèche
B - L'action de la chaleur sur la toxine tétanique permet C - Teigne
d'obtenir l'anatoxine D - Herpès circiné
C - L'injection d'anatoxine est suivie d'une immunité E - Septicémie
passive Bonne(s) réponse(s) : A B E
D - Le traitement de la toxine tétanique par le formol et
la chaleur permet d'obtenir une anatoxine C. Teigne : dermatophytie du cuir chevelu.
D. Herpès circiné : dermatophytie de la peau glabre.
E - L'injection d'anatoxine tétanique confère également
une immunité contre les autres infections à bactéries
anaérobies strictes d'origine tellurique
Bonne(s) réponse(s) : D 77
A. La toxine tétanique résiste remarquablement au vieillissement. Question à compléments multiples.
C. L'injection d'anatoxine est suivie d'une immunité active. A la
différence de l'antitoxine suivie d'une immunité passive. A propos du vaccin contre la grippe :
A - C'est en France un vaccin inactivé ("tué")
B - Il suscite une bonne protection locale au niveau de
l'arbre respiratoire
97 C - La survenue d'une cassure antigènique oblige
Question à complément simple. toujours à en modifier la composition
D - Il comporte actuellement 2 souches de virus grippal
Taenia saginata se contracte : A et une souche de virus grippal B
A - Par ingestion d'aliments souillés E - Les insuffisants cardiaques ou respiratoires et les
B - Par marche dans la boue vieillards font partie des sujets à qui l'on conseille la
C - Par ingestion de viande peu cuite ou crue vaccination
D - Par les mains sales Bonne(s) réponse(s) : A C D E
E - Par inhalation de poussières
Bonne(s) réponse(s) : C B. Confinée à l'arbre respiratoire, l'infection grippale échappe aux
anticorps circulants suscités par l'injection périphérique, sous-
Taenia saginata par ingestion de viande de boeuf (taenia solium : par cutanée ou intramusculaire, des vaccins grippaux inactivés.
ingestion de viande de porc).
78
98 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes concernant le vaccin
L'effet cytopathique (ou cytopathogène) d'un poliovirus grippal inactivé, quelle est celle ou quelles sont celles que
est défini par l'une des propositions suivantes : vous retenez ?
A - C'est l'arrêt des synthèses normales de la cellule A - Il contient classiquement 3 virus antigéniquement
B - C'est l'apparition d'une inclusion cytoplasmique différents
refoulant le noyau, visible en microscopie optique B - Le(s) virus vivant(s) a(ont) été atténué(s) par
C - C'est l'apparition dans le cytoplasme de particules passages successifs
virales visibles en microscopie électronique C - On le fabrique sur l'oeuf de poule embryonné
D - C'est le bourgeonnement de virus à travers la D - Il contient toujours le virus influenzae B
membrane cytoplasmique E - Il donne une bonne immunité locale
E - C'est l'orientation des synthèses de la cellule vers la Bonne(s) réponse(s) : A C D
fabrication de composants viraux par l'intervention des
messagers viraux B. Le vaccin grippal est un vaccin inactivé (tué).
Bonne(s) réponse(s) : B E. Administré par voie périphérique, sous-cutanée ou
intramusculaire, l'immunité est générale.
En microscopie optique : altération de la masse cellulaire : les
cellules infectées sont plus arrondies et plus réfringentes que les
cellules normales ; après coloration, le cytoplasme contient une
vaste inclusion éosinophile qui refoule et plisse le noyau à la 102
périphérie de la cellule. Question à compléments groupés.
En microscopie électronique : dans le cytoplasme, apparaissent des
vacuoles, des vésicules limitées par des membranes, et des virus, Un accès pernicieux peut être provoqué par :
libres ou agrégés sous forme de cristaux. 1 - Plasmodium malariae
Attention : dans ce Q.C.M. à complément simple, B s'impose. Dans
2 - Plasmodium ovale
un Q.C.M. à compléments multiples, C pourrait faire partie des items
vrais. 3 - Plasmodium vivax
4 - Plasmodium falciparum
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D
3 27
Question à complément simple. Question à complément simple.
Devant une image ronde de la base pulmonaire chez un Parmi les affirmations concernant la toxoplasmose
nord-africain, on soupçonne un kyste hydatique. Quelle congénitale, retenez celle qui est exacte :
méthode proposeriez-vous pour étayer le diagnostic ? A - Elle est plus fréquente au cours du troisième
A - Echographie hépatique trimestre de la grossesse
B - Cytoponction du kyste B - Elle est exceptionnelle au cours du premier
C - Immunoélectrophorèse trimestre de la grossesse
D - Numération formule sanguine C - Elle est plus grave si la contamination se fait durant
E - Artériographie bronchique le troisième trimestre de la grossesse
Bonne(s) réponse(s) : C D - La toxoplasmose de la femme enceinte doit être
traitée par pyriméthamine
A. Recherchera une localisation associée, très évocatrice, mais E - La lésion oculaire caractéristique chez le nouveau-
sans valeur diagnostique.
né atteint est la fibroplasie rétro-lentale
B. Formellement contre-indiquée dès qu'il y a suspicion
Bonne(s) réponse(s) : A
d'hydatidose. Les examens paracliniques (radiologie et immunologie)
permettent d'écarter l'éventualité d'une hydatidose.
D. Le traitement électif est la spiramycine.
C. Les réactions séro-immunologiques font le diagnostic spécifique :
Attention : pyriméthamine, antifolique, et foetotoxique.
réaction d'immuno-précipitation (immunoélectrophorèse et
E. Observée dans les hyperoxies iatrogènes en réanimation néo-
électrosynérèse) avec identification d'un arc de précipitation
natale.
spécifique (arc S), réaction d'immunofluorescence indirecte, réaction
A.B.C. Au cours du premier trimestre, la transmission au foetus du
immuno-enzymatique (Elisa).
parasite est rare (environ 5 % des cas) mais l'atteinte est grave,
D. L'hyperéosinophilie, habituelle dans les helminthiases, n'a qu'une
aboutissant à une interruption de grossesse ou à des lésions
valeur d'orientation. Elle est souvent peu élevée, sauf quelquefois
sévères.
après fissuration ou rupture du kyste.
Au dernier trimestre, la transmission de l'infection au foetus est la
plus fréquente (période où le placenta est le plus perméable aux
toxoplasmes) mais la foetotoxicité est moindre.
L'item A s'impose dans ce Q.C.M. à complément simple.
16 L'item B est discutable sur l'interprétation que le lecteur fera de
Question à complément simple. l'adjectif "exceptionnelle".
A.B. Dans les réassortiments géniques responsables des cassures Evident : Non commenté.
antigéniques, des recombinaisons génétiques avec les virus
influenza A animaux seraient impliqués.
92
Question à complément simple.
93 28
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui Parmi les éléments de conduite d'une chimioprophylaxie
s'applique aux plasmides : du paludisme pour un européen se rendant 1 mois en
A - Ils sont transférés d'une cellule bactérienne à l'autre Afrique tropicale, retenez la ou les propositions exactes :
par conjugaison A - Prendre 100 mg (1 cp) de Nivaquine® par jour
B - Ce sont des fragments d'ARN cytoplasmiques B - Commencer la prophylaxie une semaine avant le
C - Ils sont uniquement des médiateurs de la départ
résistance aux antibiotiques C - La poursuivre pendant toute la durée du séjour
D - Ils sont spécifiques des seules entérobactéries D - L'interrompre pendant 3 semaines après le retour
E - Aucune de ces propositions E - S'il s'agit d'une femme enceinte, donner seulement
Bonne(s) réponse(s) : A 50 mg de Nivaquine® par jour
Bonne(s) réponse(s) : A B E
Les plasmides conjugatifs auto-transmissibles sont transférés par
conjugaison. B. Commencer le jour du départ.
Les plasmides non conjugatifs peuvent être transférés, avec D. La durée conseillée est actuellement de 30 jours après le retour
également duplication de l'ADN selon un mécanisme de (période d'incubation maximale du Plasmodium falciparum).
mobilisation: soit par donation (transfert sans association physique E. Pas de toxicité chez la femme enceinte. La prophylaxie sera donc
entre le plasmide conjugatif complémentant et le plasmide mobilisé), réalisée normalement.
soit par conduction (transfert avec co-intégration des deux
structures par recombinaison homologue ou par transposition).
70
Question à compléments multiples.
8
Question à compléments multiples. Par ingestion de viande insuffisamment cuite on peut
contracter :
A quelle(s) étape(s) de la réplication virale peuvent A - Taeniasis à Tania saginata
intervenir les anticorps neutralisants ? B - Toxoplasmose
A - L'attachement du virus C - Cysticercose
B - La réplication du génome D - Hydatidose
C - La production des messagers viraux E - Trichinose
D - La synthèse des enzymes viro-induites Bonne(s) réponse(s) : A B E
E - L'assemblage
Bonne(s) réponse(s) : A A. Viande de boeuf (T. saginata), de porc (T. solium).
B. Surtout viande de mouton.
Les anticorps neutralisants ont pour cible le virus libre extra- C. Cestodose due au développement de la larve de Laenia solium,
cellulaire, donc, soit en phase de virémie, soit au moment de l'homme se substitue alors au porc comme hôte intermédiaire.
l'attachement du virus à la cellule. Elle se contracte par absorption de végétaux souillés par les
déjections humaines contenant des embryophores, mais aussi et
surtout par auto-infestation (digestion d'anneaux remontés dans
l'estomac par antipéristaltisme ou fautes d'hygiène après
10 défécation).
Question à compléments multiples. D. Infestation par ingestion d'oeufs, recueillis sur le pelage des
chiens infestés, ou absorbés sur des végétaux souillés par les
déjections d'animaux malades.
Toxoplasma gondii existe dans l'organisme humain sous
E. Par absorption de porc, dont la cuisson est le plus souvent
différents aspects morphologiques. Indiquez le(s) quel(s) insuffisante. Exceptionnelle contamination à partir de viande de
? cheval.
A - Kyste
B - Oocyste
C - Sporozoïte
D - Trophozoïte 71
E - Sporocyste Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A D
Chez un malade présentant un accès palustre pernicieux,
A. Leur ingestion est responsable de l'infestation à partir de la viande quel est ou quels sont le ou les traitements et leur voie
d'animaux, eux-mêmes parasités.
d'administration à utiliser de toute urgence ?
D. Forme végétative à multiplication intra-macrophagique.
B. Forme responsable de l'infestation des herbivores lors de A - Chloroquine per os
l'ingestion d'aliments humides. B - Sulfadoxine et pyriméthamine per os
C.E. L'oocyste coccidien contient huit sporozoïtes groupés quatre C - Quinine intraveineuse
par quatre dans deux sporocystes accolés à l'intérieur de l'enveloppe D - Chloroquine intramusculaire
oocystique. Aboutissement du cycle sexué chez le chat. E - Sulfadoxine et pyriméthamine intramusculaires
B.C.E. Ne sont jamais retrouvés chez l'homme mais uniquement Bonne(s) réponse(s) : C
dans les cycles animaux.
Seul traitement de l'accès pernicieux : à la posologie de 25
mg/kg/jour (maximum 1,50 g à 2 g chez l'adulte) pendant trois à six
jours consécutifs. Relayée par la chloroquine (Nivaquine®) per os,
ou par le Fansidar® ou la méfloquine (Lariam®) s'il existe une
possibilité de résistance.
72 83
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Les formes latentes des agents du paludisme dans les Un des caractères suivants concernant la mutation
érythrocytes : bactérienne est faux. Lequel ?
A - Se manifestent par des poussées fébriles à A - Rareté
intervalles fixes B - Spontanéité
B - Se manifestent seulement si elles sont en nombre C - Stabilité
important D - Irréversibilité
C - Ne peuvent évoluer que dans la cavité digestive de E - Spécificité
l'anophèle Bonne(s) réponse(s) : D
D - Se détruisent par vieillissement et disparaissent en
quelques jours A.B.C.E. Sont les quatre caractéristiques fondamentales des
mutations bactériennes.
E - Peuvent se mettre à proliférer après piqûre
D. La mutation inverse est toujours possible. Ce phénomène ne va
d'anophèle pas contre la stabilité des mutations.
Bonne(s) réponse(s) : C
27 93
Question à complément simple. Question à complément simple.
Quelle est, concernant le transfert génétique par La chloroquine (Nivaquine®) est conseillée pour le
conjugaison chez les bactéries, la seule proposition traitement d'un accès palustre aigu, sauf lorsqu'il a été
exacte ? contracté :
A - Nécessite l'intervention d'un bactériophage A - En Afrique du Nord
B - Nécessite qu'une des deux bactéries héberge un B - Au Moyen Orient
plasmide C - En Amazonie
C - Ne nécessite pas qu'il y ait contact entre les D - En Afrique de l'Ouest
bactéries E - En Europe Orientale
D - Consiste en un transfert d'ARN d'une bactérie à une Bonne(s) réponse(s) : C
autre
E - Ne concerne que les caractères de résistance aux Les zones actuelles de chloroquino-résistance sont l'Asie du Sud-
Est, l'Amérique Centrale et l'Amérique du Sud, l'Afrique de l'Est.
antibiotiques
Récemment étaient décrits des foyers de résistance en Afrique de
Bonne(s) réponse(s) : B
l'Ouest.
A. La transduction est le transfert de matériel génétique d'une
bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage à ADN
bicaténaire, après lysogénie.
B. Le transfert génétique par conjugaison peut concerner du matériel 100
chromosomique ou plasmidique. Il nécessite la formation de pili de Question à complément simple.
contact, sous la dépendance d'un facteur J sexuel, F de fertilité.
C. Ce contact est indispensable pour la conjugaison et réalisé grâce Les parasitoses suivantes sont secondaires à une
au pili. contamination transcutanée, sauf une. Laquelle ?
D. Toujours un transfert d'ADN. A - Bilharziose
E. Concerne les différents types de caractères portés par les
B - Ankylostomiase
plasmides.
C - Anguillulose
D - Nécatorose
E - Distomatose
32 Bonne(s) réponse(s) : E
Question à complément simple.
E. Contamination par ingestion de métacercaires avec leur support
végétal : le plus fréquent en cause est le cresson sauvage ; les
Les cassures antigéniques observées chez les virus de la pissenlits et les chicorées cueillis dans les patûrages humides sont
grippe ont les caractères suivants sauf un. Lequel ? aussi à l'origine de fasciolase.
A - Ne concernent que les virus influenza A Attention : le mouton et le boeuf sont les réservoirs de la maladie,
B - Sont à l'origine des pandémies de grippe mais la consommation de foies parasités même crus n'induit pas la
C - Donnent notamment des modifications maladie.
antigèniques majeures de l'hémagglutinine
D - Sont dues à des mutations ponctuelles portant sur
quelques bases du génome viral
101
E - Surviennent environ tous les 10 ans
Bonne(s) réponse(s) : D Question à complément simple.
C. Parfois des modifications antigéniques majeures de la Parmi les caractères suivants, indiquez celui qui ne
neuraminidase, (souvent associées à celles de l'hémagglutinine). s'applique qu'au vaccin B.C.G. :
D. Les glissements antigéniques sont dûs à des mutations A - Souche de Mycobacterium tuberculosis atténuée
ponctuelles, les cassures antigéniques sont provoquées par des B - Extraits de bacilles de Koch chauffés
réassortiments de gènes. C - Souche tuée de Mycobacterium bovis
D - Souches de Mycobacterium bovis vivante mais
atténuée
55 E - Extraits protéiques de Mycobacterium tuberculosis
Question à complément simple. provenant de tuberculines purifiées
Bonne(s) réponse(s) : D
Parmi les infections suivantes observées au retour des D. Souche de Calmette et Guérin, mycobactérium bovis vivant mais
tropiques, indiquez celle qui ne comporte pas de diarrhée atténué par repiquages successifs sur milieu glycériné à la bile de
: boeuf. Tous les vaccins vivants BCG utilisés dans le monde
A - Paludisme de primo-invasion proviennent de cette souche initiale.
B - Typhoïde
C - Lambliase
D - Arbovirose méningée
E - Trichinose
Bonne(s) réponse(s) : D
10 72
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'immunité engendrée chez l'homme par l'antitoxine La résistance plasmidique aux antibiotiques est le mode
tétanique est : de résistance le plus redoutable en médecine humaine.
A - D'effet immédiat Parmi les 5 propositions suivantes, indiquez celle(s) que
B - A support humoral vous retenez :
C - A support cellulaire A - L'administration d'un seul antibiotique peut
D - Durable sélectionner une souche bactérienne multi-résistante
E - Utilisable en vaccination préventive B - La transmission de la résistance est héréditaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C - La transmission de la résistance aux bactéries
sensibles se fait sur un mode épidémique
A.B. Injection d'immunoglobulines sériques, c'est une sérothérapie D - La résistance peut être transférée d'un Escherichia
qui procure ainsi une immunité passive, d'effet immédiat, de durée
coli à un Pseudomonas aeruginosa
d'action, courte de trois semaines environ.
D.E. Concerne l'anatoxine utilisée comme préparation vaccinale. E - La résistance plasmidique concerne la plupart des
grandes familles antibiotiques
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
34 16
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le réservoir anatomique du virus au cours d'un zona est : Le vaccin antigrippal utilisé en France :
A - La corne antérieure de la moelle épinière A - Est préparé sur oeuf
B - La racine antérieure motrice de la moelle épinière B - Est polyvalent grippes A et B
C - Le ganglion de la racine sensitive postérieure de la C - Sa composition est adaptée aux souches les plus
moelle épinière actuelles
D - Les ganglions lymphatiques D - Est administré par voie sous-cutanée
E - Les nerfs périphériques E - Nécessite un rappel tous les 5 ans
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Non commentée : connaissance. A. Le vaccin grippal est préparé sur oeuf embryonné. Il est donc
contre-indiqué s'il existe une allergie à l'oeuf (Ceci s'applique aussi
au vaccin de la rougeole).
B. L'antigène ribonucléoprotéine RNP, antigéniquement stable, a
119 une spécificité large sur laquelle repose la classification des virus
Question à compléments multiples. influenza en type A, B ou C. Les vaccins inactivés sont polyvalents
comportant plusieurs souches A et une souche B.
C. Les modifications antigéniques des virus influenza obligent à
Chez l'homme une infection virale latente peut être changer constamment la composition des vaccins pour y introduire
provoquée par : toute souche nouvelle échappant aux anticorps développés contre
A - Myxovirus influenzae les souches précédentes. Ce réajustement nécessaire des vaccins
B - Herpès simplex virus (selon les instructions de l'OMS) ne saurait prévenir les glissements
C - Virus rabique et les cassures antigéniques, qu'il ne fait que suivre.
D - Virus de la varicelle D. Vaccination par une ou deux injections sous-cutanées de 1 ml
E - Poliovirus chez l'adulte. Protection suffisante mais relativement courte (de six à
neuf mois).
Bonne(s) réponse(s) : B D
E. Vaccination répétée tous les ans (et adaptée aux nouvelles
souches) pour couvrir la période froide automne-printemps.
Les virus appartenant à la famille des herpès virus sont caractérisés
par la présence du virus dans l'organisme après la primo-infection :
phase de latence. Durant l'infection herpétique latente, l'ADN des
herpès virus présent dans le noyau de la cellule n'exprime qu'une
faible partie de son information génétique. Le site de latence pour les 18
virus dermoneurotropes (herpès simplex virus 1 et 2, herpès Question à compléments multiples.
varicelle-zona) est le neurone sensitif, pour les virus, leucotropes
(cytomégalovirus, Epstein-Barr virus) c'est le leucocyte. La toxine tétanique est une des toxines protéiques ; ces
toxines protéiques :
A - Ont une action pyrogène
B - Sont thermostables
12
C - Sont détoxifiables
Question à compléments multiples. D - Sont antigéniques
E - Font élaborer des anticorps protecteurs
Un enfant dont la mère a fait une séroconversion Bonne(s) réponse(s) : C D E
toxoplasmique au cours de la grossesse, est né
cliniquement sain. Indiquez le ou les examen(s) Non commentée: connaissance.
clinique(s) ou paraclinique(s) qui sont couramment mis
en oeuvre pour le surveiller ?
A - Examen neurologique et du fond d'oeil
B - Radiographie du crâne 50
C - Sérodiagnostic spécifique Question à compléments multiples.
D - Myélogramme
E - Electromyographie La primo-infection herpétique génitale de la femme :
Bonne(s) réponse(s) : A B C A - Est le plus souvent à virus HSV 1
B - Est hyperalgique
A. Permet de mettre en évidence les formes neurologiques C - S'accompagne d'un frisson inaugural
évolutives (secondaires à une contamination en milieu de grossesse) D - Est habituellement secondaire à un contage
et les formes neuro-oculaires séquellaires (contamination en fin de
vénérien
grossesse). Le fond d'oeil : recherche la choriorétinite pigmentaire
maculaire, uni ou bilatérale qui peut apparaître tardivement (dans
E - Est souvent associée à une infection à cyto-
l'enfance ou l'adolescence, parfois même à l'^âge adulte). mégalovirus
B. Calcifications intra-crâniennes, presque pathognomoniques, Bonne(s) réponse(s) : B D
atteintes classiques dans les formes neuro-oculaires séquellaires.
C. Les immunoglobulines M affirment l'infection de l'enfant. Les A. Il existe deux types d'herpès simplex virus humains : HSV type 1
anticorps maternels Ig G transmis passivement persistent trois à responsable des herpès survenant au-dessus de la ceinture, HSV
neuf mois et gênent l'interprétation des Ig G de l'enfant. On peut type 2 provoquent des lésions au-dessous. Mais il existe des herpès
tenir compte du taux des immunoglobulines G s'il est très élevé et de génitaux à HSV.1.
la charge immunitaire (taux du Dye-Test sur le taux des B. L'infection génitale chez la femme est inapparente dans 70 % des
immunoglobulines G plasmatiques). cas, sinon elle détermine des vésicules douloureuses qui siègent sur
le vagin ou la vulve et s'ulcèrent rapidement.
C. La primo-infection peut être accompagnée de fièvre et
d'adénopathies inguinales, mais il n'y a pas de frisson inaugural.
D. La primo-infection herpétique génitale est vénérienne,
sexuellement transmissible. Elle survient habituellement lors des
premiers rapports.
66 68
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Concernant les Myxovirus influenzae de type A, quelle(s) La recherche du bacille de Koch à l'examen
est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? microscopique d'une expectoration chez un sujet suspect
A - Ont un ARN segmenté de tuberculose pulmonaire se fait :
B - Peuvent présenter des mutations de leurs antigènes A - Par immunofluorescence directe
d'enveloppe B - Par immunofluorescence indirecte
C - Ont un antigène interne commun avec les C - Par coloration de Ziehl-Neelsen
Myxovirus influenzae B D - Par coloration fluorescente à l'auramine
D - Entrent dans la composition des vaccins grippaux E - Par coloration de Gram
E - Toutes ces propositions sont justes Bonne(s) réponse(s) : C D
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Après homogénéisation, décontamination par la soude,
A. Myxovirus influenza : virus enveloppé à capside tubulaire, à centrifugation et neutralisation. A partir du culot, préparation de
symétrie hélicoïdale dont le génome est un ARN monocaténaire, à frottis sur lame colorée par Ziehl-Nielsen à chaud : bacilles fins,
polarité négative, divisé en huit fragments dont chacun correspond à grêles, rectilignes et rouges, alcoolo-résistants car ils conservent le
un gène. colorant (la fuschine) malgré l'action d'acide et d'alcool (B.A.A.R.)
B. Les mutations des antigènes d'enveloppé peuvent être soit des En fluorescence à l'auramine, les germes apparaissent fluorescents
variations de sous-type ou cassure antigénique (modifications en jaune sous le microscope.
majeures et radicales de la structure des antigènes de surface), soit
des variations intra-sous typique ou glissement antigénique
(modifications mineures progressives des antigènes de surface).
C. Le RNP, antigène nucléocapsidique, stable, a une spécificité 69
large sur laquelle repose la classification des virus influenza en trois Question à compléments multiples.
types A,B,C. L'antigène RNP (fixant le complément) est donc
spécifique de type.
Parmi les caractères suivants indiquez celui ou ceux qui
D. Le vaccin grippal inactivé peut être soit monovalent (une seule
souche A) soit polyvalent (plusieurs souches A et une souche B). s'appliquent aux streptocoques :
A - Ce sont des cocci
B - Ils sont Gram négatif
C - Ils sont aérobies stricts
67 D - Ils se présentent en chaînettes
Question à compléments multiples. E - Ils possèdent une oxydase
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Indiquez la ou les diverses façons pour l'Homme de se
Sans commentaire.
contaminer par Toxoplasma gondii :
A - Consommation de viande de mouton peu cuite
B - Transmission placentaire
C - Consommation de crudités souillées par la terre 24
D - Griffure de chat Question à complément simple.
E - Consommation de poisson fumé
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Le tétanos chez l'homme :
A. Le toxoplasma gondii a une multiplication sexuée qui s'effectue A - Est dû à la sécrétion par le germe d'une hémolysine
dans l'intestin du chat, les oocystes émis avec les excréments B - Est dû à la diffusion par voie sanguine d'une
deviennent infestants après maturation dans le milieu extérieur et exotoxine
peuvent le rester un an en sol humide. Ces oocystes sont C - L'hémoculture y est positive dans 60% des cas
responsables d'un mode d'infestation humaine accessoire par environ
ingestion de fruits ou de crudités souillés par les excréments. D - Les produits provenant de la destruction des
L'homme s'infeste le plus souvent en consommant des viandes cellules par le germe au niveau de la plaie sont très
insuffisamment cuites provenant d'un animal parasité (boeuf -
mouton).
toxiques
B. Le risque de toxoplasmose congénitale n'existe que si l'infection E - La lyse des germes microbiens amène une
est contractée pendant la grossesse. Dans les deux premiers intoxication générale de l'organisme
trimestres la contamination est rare mais grave. Pendant troisième Bonne(s) réponse(s) : B
trimestre, la contamination est plus fréquente (meilleure perméabilité
du placenta) mais elle est souvent latente. Le tétanos est une toxi-infection. La toxine tétanique est sécrétée
pendant la phase de multiplication des germes, et diffuse dans tout
l'organisme.
C'est une exotoxine protéique, très active à doses minimes,
antigénique, thermolabile et fragile (détruite par la lumière, les
oxydants, l'oxygène, les acides et bases fortes). Elle comporte deux
exoprotéines :
- la tétanolysine, hémolysine oxygène-labile, antigénique,
hémolytique, activité cardiotoxique et nécrosante.
- la tétanospasmine ou toxine tétanique, c'est elle qui provoque le
syndrome tétanique.
Le site de l'action paralytique centrale serait la jonction synaptique
entre les inter-neurones spécifiques de la voie inhibitrice d'une part,
et les neurones moteurs d'autre part. Les paralysies observées
résultent d'une inhibition spinale abolie ou diminuée, d'où activité non
contrôlée des réflexes post-synaptiques. La toxine tétanique bloque
spécifiquement la neurotransmission cholinergique.
84 18
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Les propositions suivantes sont exactes sauf une. Par l'étude du frottis sanguin on peut mettre en évidence :
Laquelle ? A - Toxocara canis
A - L'injection d'anatoxine tétanique confère une B - Larve rhabditoïde d'anguillule
immunité active C - Plasmodium vivax
B - L'administration d'une seule injection de sérum D - Microfilaire de loa-loa
antitétanique donne une immunité passive immédiate E - Enterobius vermicularis
C - La vaccination antitétanique est obligatoire en Bonne(s) réponse(s) : C D
France
D - Le vaccin antitétanique doit être injecté à l'homme A. Agent de larva migrans viscérale ascaridienne transmise par les
chiens. Le diagnostic repose sur la sérologie : Elisa,
dans des conditions strictes d'anaérobiose
immunofluorescence, immunoélectrophorèse, malgré d'importantes
E - Après une primo-vaccination, un rappel doit être réactions croisées. La découverte des larves à la biopsie hépatique
effectué au bout de 5 ans pour maintenir l'état d'immunité est aléatoire.
Bonne(s) réponse(s) : D B. Diagnostic de certitude : la découverte de larves rhabditoïdes de
strongyloïdes stercoralis dans les selles fraîchement émises.
Vaccination obligatoire en France : 3 injections à 1 mois d'intervalle C. Frottis et goutte épaisse systématiquement demandés devant tout
avec rappel un an après puis tous les cinq ans. Vaccin antitétanique sujet présentant fièvre, ictère, diarrhée, splénomégalie, signes
se conserve au frais (+4°), s'injecte à température ambiante en sous- neurologiques, douleurs abdominales, et revenant d'un séjour en
cutané profond dans la fosse sous-épineuse ou l'espace outre-mer.
interscapulo-vertébral. Dans le cas de plasmodium vivax : ce sont les réticulocytes et les
hématies jeunes qui sont parasités ; celles-ci sont déformées,
agrandies, contiennent un hématozoaire sous forme, trophozoïtique
ou de schizonte amiboïde. Parfois, on rencontre des formes
85 annulaires, des corps en rosace, et des gamétocytes.
Question à complément simple. L'hématie parasitée est facile à repérer sur le frottis par son aspect
hétérogène dû à la présence de granulations de Schüffner.
Le vecteur de la filariose Loa est : D. Le diagnostic de certitude est apporté par la recherche des
microfilaires dans la peau, le urines, l'oeil et le sang périphérique
A - Un moustique : le culex
prélevé à midi.
B - Un crustacé d'eau douce : le cyclops Sur les gouttes épaisses, les microfilaires colorées ont une attitude
C - Un mollusque : le planorbe caractérisée par des courbures irrégulières et tortillées.
D - Un taon : le chrysops E - Ver nématode, agent de l'oxyurose.
E - Aucun des précédents Diagnostic sur le scotch-test ou la découverte spontanée de vers à
Bonne(s) réponse(s) : D la marge anale.
Parmi les affirmations suivantes, laquelle(lesquelles) A. Rechercher les lésions caractéristiques de la gale : sillons et
vésicules perlées, notamment au niveau des plis interdigitaux et à la
peut(peuvent) caractériser le vaccin anti-grippal ? face antérieure des poignets.
A - Vaccin obligatoire B. Dermatose très prurigineuse. Evoquer la gale devant tout prurit
B - Mélange de virus A et B inactivé surtout s'il se caractérise par une recrudescence vespéro-nocturne.
C - Confère une immunité définitive Le prurit, parfois familial ou collectif touche les espaces interdigitaux,
D - S'administre par voie sous cutanée les faces antérieures des poignets, les fesses, les emmanchures
E - Est contre-indiquée en cas d'allergie à l'oeuf antérieures. Attention : dans la gale norvégienne (infestation massive
Bonne(s) réponse(s) : B D E chez un hôte aux défenses altérées), le prurit souvent intense peut
manquer.
A. Uniquement pour but de protéger les populations à risque : sujets D. Le prurit épargne le visage, le cuir chevelu (sauf chez le
âgés de plus de 65 ans, tares respiratoires, cardiaques, rénales, nourrisson) et le dos. A la différence des pédiculoses humaines, le
fumeurs, immuno-déprimés. prurit de la gale présente une topographie antérieure.
C.D. Administration par injection sous-cutanée mais revaccination E. Présence de nodules scabieux pouvant persister plusieurs
chaque année, adaptée à la nouvelle souche circulante. Efficacité du semaines ou mois après la stérilisation.
vaccin obtenue en 10 à 15 jours. Protection excellente si la
vaccination est adaptée à la souche circulante et administrée à
l'automne.
E. Deux contre-indications :
- allergie vraie à l'oeuf (car vaccin préparé sur oeuf embryonné)
- affection aiguë évolutive.
Incidents : parfois syndrome grippal à minima, d'où contre-indiquée
par certains chez les insuffisants respiratoires ou cardiaques très
sévères.
63 66
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Indiquez la ou les réponses exactes concernant l'herpès On isole plus souvent le type 1 de l'herpès simplex virus
du nouveau-né : que le type 2 au cours de :
A - Il est plus souvent consécutif à une infection A - La kératite herpétique
herpétique génitale de la mère B - L'encéphalite aiguë nécrosante de l'adulte
B - La cause la plus fréquente en est une primo- C - L'herpès du nouveau-né
infection génitale maternelle apparente contractée durant D - L'herpès labial
le mois précédant l'accouchement E - L'herpès génital
C - Il est le plus souvent sans manifestations cliniques Bonne(s) réponse(s) : A B D
D - Il a pour manifestation clinique la plus fréquente
des malformations congénitales A.B.D. Herpès simplex virus 1 : responsable typiquement
d'affections "au dessus de la ceinture", sphère ORL (gingivo-
E - Le taux de mortalité peut en être réduit par
stomatite, rhinite, angine), oculaires (conjonctivite, kératite,
chimiothérapie antivirale blépharite), cutanées (vésicules en bouquet, faux panaris
Bonne(s) réponse(s) : A E herpétiques), méningo-encéphalites, sphère génitale rarement.
Herpès simplex virus 2 : affections "au dessous de la ceinture" :
A.D. L'herpès génital est une maladie sexuellement transmissible herpès génital chez l'homme, vulvo-vaginite, cervicite avec possible
touchant 1 à 3 % des femmes enceintes. La contamination foetale contamination lors du passage du foetus dans la filière génitale,
est le plus souvent directe lors de l'accouchement, au passage du chez la femme.
foetus dans la filière génitale, ou par voie ascendante lors d'une
rupture des membranes supérieure à 6 heures, parfois encore après
la naissance par contact du nouveau-né avec un sujet porteur
d'herpès cutanéo-muqueux. La voie transplacentaire est rare,
responsable d'avortements et de malformations congénitales (retard
67
de croissance, choriorétinite, microcéphalie...). Question à compléments multiples.
B. La cause la plus fréquente est la récurrence herpétique,
asymptomatique, avec le risque d'être ignorée. L'excrétion virale Lors du diagnostic sérologique de la syphilis, Treponema
sans lésions manifestes explique le danger de contagion présenté pallidum est utilisé comme antigène au cours d'une ou
par les sécrétions cervicales et/ou vaginales, et aussi la plusieurs des réactions sérologiques suivantes :
prépondérance des contaminations directes. En effet, les A - TPHA
récurrences herpétiques ne sont pas accompagnées de virémie d'où
B - Kline
la rareté des contaminations par voie transplacentaire.
On recherche systématiquement une récurrence herpétique chez la C - VDRL
femme avec des antécédents récents ou anciens d'herpès génital, D - FTA
ou dont le partenaire a un herpès génital. Si les récurrences sont E - Test de Nelson
plus souvent que les primo-infections, pendant la grossesse, Bonne(s) réponse(s) : A D E
responsables d'herpès du nouveau-né, en revanche, ce sont les
primo-infections qui font courir le plus grand risque au foetus aussi Deux groupes de réactions sérologiques sont appliqués au
bien par contamination par voie transplacentaire (existence d'une diagnostic de la syphilis et à la surveillance des maladies traitées :
virémie) que par contamination directe (les lésions de primo-infection 1) réactions à antigènes cardiolipidiques
sont particulièrement riches en virus, et si la primo-infection a été - fixation du complément (Kolmer)
contractée en fin de grossesse, l'enfant risque de naître sans que - agglutination sur lame (Kline-VDRL)
des anticorps maternels anti-HSV aient pu lui être transmis). 2) réactions à antigènes tréponémiques
C. L'herpès récurrent de la mère est asymptomatique. L'herpès - hémagglutination passive (TPHA)
néonatal asymptomatique est exceptionnel. - immunofluorescence indirecte (FTA-ABS)
E. L'adénine arabinoside (ARA-A) ou Vidarabine® a fait ses preuves - test d'immobilisation de tréponème de Nelson.
en réduisant la mortalité de l'herpès néonatal dans ses formes
disséminées ou localisées au système nerveux central.
94
Question à compléments multiples.
64
Question à compléments multiples. Parmi les parasitoses suivantes, laquelle(lesquelles)
s'accompagne(nt) d'une éosinophilie sanguine ?
Les agents du paludisme : A - Ankylostomiase
A - Sont présents dans les hépatocytes obligatoirement B - Distomatose
au début de l'infestation C - Paludisme
B - Peuvent rester vivants dans les hépatocytes D - Trypanosomiase africaine
pendant plusieurs mois E - Onchocercose
C - Peuvent rester vivants dans les hépatocytes Bonne(s) réponse(s) : A B E
pendant plusieurs années
D - Se multiplient dans l'hépatocyte C.D. Il n'existe pas d'hyperéosinophilie dans les parasitoses dues
E - Font éclater l'hépatocyte aux protozoaires (sauf la toxoplamose à la phase aiguë).
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E A.B.E. Les causes d'hyperéosinophilie parasitaire sont surtout les
helminthiases qu'elles soient à vers ronds et cylindriques
A.D.E. Chez l'homme existent deux cycles asexués schizogoniques (némathelminthes) telles que oxyurose, ascaridiose. ankylostomose,
: l'un intra-érythrocytaire, l'autre exo-érythrocytaire primaire qui est anguillulose, trichinose, filarioses, ou à vers plats (plathelminthes)
intra-tissulaire (foie). Les sporozoïtes infestants injectés lors de la telles que bilharzioses, distomatoses, cestodoses, hydatidoses.
piqûre par la salive de l'anophèle gagnent, après une demi-heure de
circulation, le foie où débute ce cycle intra-tissulaire. Leur
développement et leur multiplication intra-hépatocytaires finissent
par constituer une masse appelée corps bleu. Bientôt la cellule
éclate libérant de nombreux mérozoïtes. La plupart passe dans la
circulation sanguine.
B.C. Certains parasites restent quiescents dans l'hépatocyte, sans
se transformer en corps bleu. Après un temps variable,
génétiquement déterminé, ils entrent en division. Ce phénomène ne
semble exister que dans les espèces P.vivax et P.ovale expliquant
RESIDANAT
les EN
accèsPOCHE Tome " I "- QCM - QCS
de reviviscence. 373 By NADJI 85
www.doc-dz.com
118 82
Question à compléments groupés. Question à complément simple.
Dans la liste suivante, quelles sont les bactéries Les phlébotomes possèdent les caractères communs
fréquemment impliquées dans les syndromes suivants, sauf un. Lequel ?
diarrhéiques et dont l'action pathogène résulte de la A - Les femelles sont hématophages
sécrétion d'une toxine entérotrope ? B - Leur piqûre est douloureuse
1 - Vibrion cholérique C - Ils transmettent les leishmanioses
2 - Staphylocoque doré D - Les adultes ont une activité surtout nocturne
3 - Certains Escherichia coli E - Les larves sont aquatiques
4 - Shigella Bonne(s) réponse(s) : E
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
4=D 1,2,3,4=E Diptères hématophages, vivent essentiellement sous climats
Bonne(s) réponse(s) : A chauds. Leur activité est le plus souvent nocturne. Les larves se
développent sur le sol, dans les terriers, les crevasses des vieux
A.C. Bactéries entérotoxinogènes capables de sécréter une murs, les recoins obscurs des habitations. Seule la femelle est
entérotoxine responsable d'une fuite importante d'eau et hématophage et sa piqûre est très douloureuse. Les maladies
d'électrolytes. Les bactéries se multiplient dans les parties hautes de transmises sont les leishmanioses et la bartonellose.
l'intestin (duodénum-jéjunum), n'altèrent pas la muqueuse et
provoquent des diarrhées acqueuses.
B. Certaines souches de staphylocoques sécrètent une entérotoxine
responsable de manifestations pathologiques digestives : 83
intoxications alimentaires et entérocolites aiguës. Question à complément simple.
D. Bactérie invasive capable d'envahir la muqueuse intestinale et de
la détruire, s'accompagnant d'une intense réaction inflammatoire. Parmi les germes suivants, quel est celui qui élabore une
Elles se multiplient dans les parties basses du tube digestif (iléon exotoxine protéique ?
terminal, côlon) et provoquent des dysenteries.
A - Staphylococcus epidermidis
B - Salmonella typhi
C - Proteus vulgaris
43 D - Corynebacterium diphteriae
Question à complément simple. E - Hémophilus influenzae
Bonne(s) réponse(s) : D
L'injection de B.C.G. a pour effet de : A. Ces trois germes ne sécrètent pas de toxine protéique. Attention :
A - Prévenir la contamination par le bacille de Koch staphylococcus aureus secrète lui une entérotoxine qui est une
B - Empêcher la contagion des malades exotoxine protéique.
C - Conférer une totale immunité de surinfection B. Salmonella typhi : le lipopolysaccharide de la paroi est une
D - Protéger contre la méningite tuberculeuse endotoxine thermostable.
E - D'induire des anticorps protéiques protecteurs Cette exotoxine protéique soluble et thermolabile est synthétisée par
Bonne(s) réponse(s) : D certaines souches de corynebacterium diphteriae lysogénisées par
un bactériophage. L'identification de la toxine se fait en 2 à 3 jours
La vaccination par le BCG lyophilisé protège contre la tuberculose grâce à son pouvoir pathogène expérimental sur le cobaye ou à une
disséminée (miliaire, méningite) et réduit de 80 % la morbidité mise en évidence immunologique (test d'Elek).
tuberculeuse globale par rapport aux sujets non vaccinés. Le but et
le seul effet du BCG est de susciter le développement d'une
immunité à médiation cellulaire, protectrice de l'infestation par le
bacille tuberculeux. 28
L'item D : devra être coché tout en sachant qu'il correspond à un Question à compléments multiples.
résultat de la vaccination et non pas à son effet.
B. La contagion peut être limitée en supprimant l'agent causal par un Dans l'hydatidose humaine, le mode de contamination se
diagnostic et traitement précoces de toutes les tuberculoses
fait :
dépistées ou reconnues, ainsi qu'une surveillance bactériologique
répétée des porteurs de séquelles. A - Lors de contacts avec un chien porteur de taenia
C. L'immunité est seulement partielle. Elle agit par le ralentissement B - Lors de l'abattage de bovins ou ovins parasités
de la dispersion bacillaire de surinfection et leur destruction accrue. C - Par l'ingestion d'aliments souillés par les déjections
Non absolue, elle peut se laisser "déborder". Cette immunité acquise d'un chien parasité
ou immunité de surinfection s'oppose à l'essaimage bacillaire et D - Par l'ingestion de membrane hydatique ou de
préserve donc de l'évolution vers la tuberculose maladie. scolex dans une viande parasite
E. Anticorps existant mais non protecteurs. E - En dépeçant un renard mort
Bonne(s) réponse(s) : A C
D. Les algies résiduelles sont rencontrées dans le zona qui sont dûs
à un autre herpès virus : l'herpès varicillae virus.
40 101
Question à compléments multiples. Question à compléments groupés.
Indiquez la ou les propositions exactes concernant Un examen parasitologique des selles peut être
l'herpès génital récurrent : faussement négatif bien qu'il y ait parasitose du tractus
A - Est sous-tendu par une infection latente des digestif pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
ganglions sacrés 1 - L'examen a été pratiqué pendant la phase de
B - Est dû plus souvent à l'herpès simplex virus de type maturation du parasite
2 qu'au type 1 2 - L'examen a été pratiqué pendant une période dite
C - Peut être temporairement suspendu par un muette
traitement continu à l'acycloguanosine (acyclovir ou 3 - Le parasite n'existe qu'en un seul exemplaire, de
Zovirax®) sexe mâle
4 - Les oeufs pondus par le parasite ne sont pas émis
D - Peut se manifester sous forme d'ulcérations dans le milieu extérieur avec les selles
chroniques extensives chez les sujets immunodéprimés Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
E - Ne s'observe que chez des sujets présentant à des 4=D 1,2,3,4=E
degrés divers un état d'immunodépression caractérisé Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Non commentée : évidence.
C. Acycloguanosine ou aciclovir (ACV, Zovirax®) : son succès est
dû à son interaction obligatoire avec deux enzymes viro-induites, la
thymidine-kinase (TK) et l'ADN-polymérase des herpès simplex
virus 1 et 2, et des herpès varicillae virus. 106
E. L'herpès génital récurrent est fréquent dans la population Question à compléments groupés.
générale.
Quelle est ou quelles sont la ou les parasitose(s) qui
peu(ven)t provoquer une anémie hémolytique ?
50 1 - Ankylostomiase
Question à compléments multiples. 2 - Leishmaniose viscérale
3 - Bothriocéphalose
Quels sont les deux gîtes habituels du staphylocoque 4 - Paludisme viscéral évolutif
doré ? Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
A - Cicatrices d'anciens furoncles 4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D
B - Cuir chevelu
C - Narines 1. L'ankylostomiase est la principale parasitose responsable d'une
D - Epiderme palmo-plantaire anémie par carence martiale. Les parasites hématophages se fixent
E - Lésion d'acné à la muqueuse duodénale.
Bonne(s) réponse(s) : A C 2. La splénomégalie volumineuse et indolore de la leishmaniose
viscérale est à l'origine d'anémie normochrome normocytaire
Les principaux gîtes microbiens du staphylocoque doré sont les arégénérative.
vestibules narinaires, les cicatrices d'anciens furoncles, la région 3. La bothriocéphalose est une cestodose rencontrée dans les
péri-anale, la gorge et la peau. La désinfection de ces gites est un régions tempérées ou froides, responsable d'une anémie
des meilleurs piliers du traitement des furonculoses. macrocytaire avec mégaloblastose médullaire due à une
consommation de la vitamine B12.
4. Le développement intra-érythrocytaire du plasmodium explique
l'hémolyse sanguine et médullaire rencontrées lors de l'accès
73 palustre. Il s'agit d'une anémie normochrome régénérative avec
Question à compléments multiples. anisocytose et poïkilocytose.
21 14
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
La trichomonase génitale de la femme. Désignez dans la L'éruption due au virus simplex hominis type 1 :
liste suivante la proposition inexacte : A - Siège le plus souvent "à cheval" sur la jonction
A - Est une maladie vénérienne cutanéo-muqueuse
B - Se diagnostique aisément sur des frottis effectués B - Est constituée de fines vésicules, claires au début
au niveau du col l'utérus C - Est regroupée en "bouquet"
C - Répond bien à un traitement par le Flagyl® par D - Est souvent associée à une adénopathie satellite
voies orale et locale E - Ne peut pas être l'objet d'une surinfection
D - Nécessite de traiter simultanément le partenaire bactérienne
E - Peut être associée à une candidose vaginale Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Bonne(s) réponse(s) : B
L'aspect clinique est évocateur. L'éruption précédée d'une sensation
A. Trichomonase urogénitale : maladie vénérienne, bénigne, de cuisson est faite de vésicules hémisphériques de 2 à 3 mm de
fréquente et sexuellement transmissible, strictement humaine. diamètre, claires puis troubles, groupées en bouquet à contours
B. Vulvo-vaginite aiguë : leucorrhées spumeuses, aérées, jaune polycycliques reposant sur une base érythémateuse. Les vésicules
verdâtre, continuelles associées à un prurit vulvaire avec sensation forment secondairement des érosions puis des croûtes arrondies
de brûlure et parfois dyspareunie. Au spéculum, muqueuse dont la disposition groupée est caractéristique. L'herpès récurrent
inflammatoire avec souvent piqueté hémorragique évocateur. nasolabial est le type même de lésion herpétique à cheval sur la
Diagnostic biologique : repose sur la mise en évidence et jonction cutanéomuqueuse. L'adénopathie satellite est très souvent
l'identification du parasite dans les prélèvements vaginaux, et non présente.
pas cervicaux, grâce à l'examen d'un frottis coloré ou de cultures.
C. Traitement par Flagyl® (métronidazole) par voie orale en
comprimés. Chez la femme, prescrire en plus un comprimé
gynécologique de Flagyl® tous les soirs. Traitement pour dix jours 24
D. Comme dans toute maladie vénérienne, sexuellement Question à compléments multiples.
transmissible.
E. Fréquence de l'association trichomonas vaginalis - candida
L'herpès récurrent présente le ou les caractère(s)
albicans, et la coexistence possible avec le gonocoque ou des
pyogènes banals. sémiologique(s) suivant(s) :
A - Métamérique
B - Vésiculeux
C - En bouquet
49 D - Nodulaire
Question à complément simple. E - Récidivant in situ
Bonne(s) réponse(s) : B C E
La conjugaison est le transfert de matériel génétique
Après la primo-infection, manifeste ou apparente, l'infection persiste
après contact entre deux bactéries. Donnez la proposition
à vie, latente dans les ganglions nerveux sensitifs pour les herpès
exacte : virus dermoneurotropes (herpès simplex virus varicelle-zona virus)
A - Ce transfert ne peut se faire qu'entre bactéries mais si le virus varicelle-zona se manifeste lors de la réinfection
d'une même espèce endogène (qui représente en fait aussi une récurrence en soi) selon
B - Seul l'ADN extrachromosomique peut être transféré un territoire métamérique, les récurrences de l'infection à herpès
C - Ce phénomène est rare chez les entérobactéries simplex virus se font dans le territoire de la primo-infection.
D - Ce phénomène n'a aucune incidence en Le Q.C.M. est tendancieux : tous les herpès viridae sont
bactériologie médicale susceptibles de réinfections endogènes. Il fallait sous-entendre dans
l'énoncé que l'on parlait de l'herpès récurrent d'herpès similex virus.
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : E
55 79
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les manifestations suivantes, quelle(s) est(sont) Le méningocoque est transmissible d'un sujet à l'autre :
celle(s) habituellement provoquée(s) par Herpès simplex A - Par les selles
virus type II ? B - Par les animaux familiers
A - Herpès labial C - Par les sécrétions rhinopharyngées
B - Kératite herpétique D - Par les aliments souillés
C - Herpès vaginal E - Par l'eau de boisson
D - Herpès généralisé néo-natal Bonne(s) réponse(s) : C
E - Méningo-encéphalite herpétique de l'adulte
Bonne(s) réponse(s) : C D Le méningocoque, coque à gram négatif est un germe extrêmement
fragile.
L'herpès virus type II, est celui habituellement, mais pas toujours, La transmission est aérienne interhumaine directe. A partir d'un
responsable de l'infection génitale et donc de la contamination du porteur sain ou malade, les méningocoques sont véhiculés par les
nouveau-né, d'autant plus grave qu'il s'agit d'une primo-infection. gouttelettes de Pflügge et vont coloniser le rhinopharynx d'un autre
A B.E. Sont dûs au type 1. individu.
Ce mode de transmission justifie l'antibioprophylaxie par la
Rovamycine® dans l'entourage, d'un malade.
56
Question à compléments multiples. 103
Dans la liste suivante, quelles sont la ou les enzymes qui
Question à compléments groupés.
peuvent être élaborées par Staphylococcus aureus :
Au cours du cycle évolutif de Plasmodium falciparum :
A - Hyaluronidase
1 - L'homme est contaminé par inoculation de
B - Exfoliatine
sporozoïtes
C - ADN ase
2 - La transmission de la maladie est saisonnière en
D - Fibrinolysine
pays tempéré
E - Coagulase
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E 3 - Le cycle sporogonique se déroule chez l'insecte
vecteur
Le staphylocoque doré est le seul staphylocoque à élaborer une 4 - Le parasite donne chez l'homme un cycle exo-
coagulase, qui collabore activement d'ailleurs à la formation de érythrocytaire tardif hépatique
thrombophlébite suppurée. Mais il élabore aussi toutes sortes de Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
substances : 4=D 1,2,3,4=E
- des toxines : les hémolysines alpha, bêta, delta, gamma, la Bonne(s) réponse(s) : A
leucocidine, l'exfoliatine ou épidermolysine et l'entérotoxine
- des enzymes : la coagulase déjà citée, la fibrinolysine ou 1. Au cours de la piqûre, l'anophèle infesté injecte dans le sang des
staphylokinase, les désoxyribonucléases, la hyaluronidase, des sporozoïtes, formes infestantes contenues dans les glandes
lipases et estérases, des phosphatases, parfois des bêta- salivaires de l'arthropode vecteur.
lactamases. 2. La transmission n'existe qu'à la saison printemps-été dans les
zones tempérées chaudes.
3. Chez l'homme existent deux cycles : asexués ou schizogoniques,
l'un exo-érythrocytaire, intra-tissulaire, l'autre intra-érythrocytaire.
57 Chez l'anophèle, cycle est sexué ou sporogonique.
Question à compléments multiples. 4. Le plasmodium falciparum expose à l'accès pernicieux, mais n'est
jamais responsable d'accès de reviviscence tardif.
Le prélèvement d'urines fait partie des prélèvements
pratiqués pour la détection du virus dans :
A - La grippe
105
B - Les oreillons
C - L'infection à cytomégalovirus
Question à compléments groupés.
D - L'infection à rotavirus
Quand l'acarien de la gale Sarcoptes scabiei ne peut pas
E - L'infection à virus R.S. (Respiratoire syncytial)
Bonne(s) réponse(s) : B C
être mis en évidence, le diagnostic positif de la gale
repose sur :
A.E. Viroses localisées, sans virémie, donc sans virurie. Le virus 1 - Le séro-diagnostic parasitaire
grippal et le virus respiratoire syncitial se recherchent au début de la 2 - La notion de contagion
maladie par prélèvement au niveau des voies aériennes supérieures. 3 - Le dosage de l'immunoglobuline E (IgE)
C. Le cytomégalovirus se recherche dans le sang et les urines. 4 - Le traitement d'épreuve
D. Le rotavirus se recherche dans les selles. Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
B. Le virus ourlien se recherche dans la salive, le LCR, et les urines.
4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C
57 105
Question à complément simple. Question à complément simple.
Une plaque brunâtre d'un pli inguinal, finement Devant une contusion rénale, l'urographie intraveineuse
squameuse, bien limitée, sans bordure vésiculeuse, peu est demandée :
ou pas prurigineuse, dont l'examen en lumière de Wood A - En urgence systématiquement
montre une fluorescence rouge, fait évoquer avant tout le B - Au 2ème jour
diagnostic de : C - Seulement si l'hématurie persiste plus de 48 heures
A - Erythrasma D - Seulement s'il existe les signes d'hématome péri-
B - Trichophytie inguinale rénal
C - Candidose E - Seulement s'il existe des signes de choc
D - Psoriasis inversé Bonne(s) réponse(s) : D
E - Pityriasis versicolor
Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.
32 23
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
La résistance plasmidique aux antibiotiques : Parmi les sièges suivants, lequel est peu fréquent au
A - Concerne la plupart des antibiotiques utilisés en cours de la gale ?
médecine A - Face interne des poignets
B - Est rencontrée chez les bacilles à Gram négatif B - Espaces interdigitaux
C - Peut se transférer entre bactéries d'espèces C - Verge
différentes D - Cuir chevelu
D - Ne fait pas intervenir la pression de sélection des E - Fesses
antibiotiques Bonne(s) réponse(s) : D
E - Représente environ 10 a 20 % des résistances
rencontrées en milieu hospitalier Les localisations caractéristiques de la gale sont les faces latérales
Bonne(s) réponse(s) : A B C D des doigts (espaces interdigitaux), les faces postérieures et internes
des poignets, les coudes, le nombril, les seins et l'abdomen, les
La résistance plasmidique aux antibiotiques concerne 80 à 90 % des cuisses où on rechechera les sillons terminés par une vésicule
résistances bactériennes, rencontrées surtout en milieu hospitalier. perlée. Sans oublier les nodules scabieux palmoplantaires, axillaires,
Souvent le plasmide code pour une résistance à plusieurs et au niveau des organes génitaux externes. Des chancres scabieux
antibiotiques. La transmission inter-bactérienne se fait par existent parfois au niveau du fourreau de la verge. La gale respecte
conjugaison, faisant intervenir la notion de pili sexuel. La résistance le visage et le cuir chevelu.
chromosomique se fait par mutations. Sensible à la pression de
sélection des antibiotiques (sélection et émergence des mutants
résistants par l'antibiotique qui élimine les bactéries sensibles).
54
Question à complément simple.
59 Parmi ces facteurs favorisant une vaginite mycosique, un
Question à compléments multiples. est inexact. Lequel ?
A - Grossesse
La culture sur systèmes cellulaires est couramment B - Contraception orale
pratiquée pour isoler : C - Antibiothérapie
A - Virus de l'hépatite A D - Diabète
B - Virus de l'hépatite B E - Injections vaginales alcalines
C - Poliovirus Bonne(s) réponse(s) : E
D - Echovirus
E - Rotavirus Les vulvo-vaginites mycosiques à candida sont favorisées par un pH
Bonne(s) réponse(s) : C D vaginal acide (grossesse, savons acidifiants), l'hyperoestrogénie
(contraception orale oestrogéno-progestative), les traitements
A. Le virus de l'hépatite A (HAV) est l'entérovirus type 72. antibiotiques et corticoïdes, le diabète. Le traitement avant tout local,
Récemment, a pu être obtenue la réplication du virus dans des consiste en toilette avec savons alcalins, voire injections vaginales
cultures primaires ou dans des lignées continues d'origine alcalines. Le pH vaginal alcalin et l'hypo-oestrogénie favorise plutôt
simiennes. Mais, actuellement la seule méthode possible est la les infections à Lrichomonas vaginalis.
détection du virus dans les selles et le sérodiagnostic par tests radio-
immunologiques et immuno-enzymatiques (Elisa).
B - Le diagnostic direct d'une infection à HBV repose sur la mise en
évidence du virus (particules de Dane en microscopie électronique) 56
ou de ses antigènes (Hbs, Hbe) dans le sérum des sujets. Le Question à complément simple.
diagnostic indirect repose sur la mise en évidence d'anticorps
sériques (tests radio immunologiques, immuno-enzymologie). Les leucorrhées en relation avec une vaginite mycosique
C. Les poliovirus (famille des picornavirus) se multiplient seulement sont :
dans les cultures cellulaires issues de primates et donnent un effet
A - Favorisées par un pH alcalin
cytopathogène caractéristique. L'isolement du virus en culture
cellulaire et l'ascension du titre des anticorps sériques signent B - Abondantes
l'infection par un poliovirus. C - Généralement verdâtres
D. Les échovirus appartiennent comme les poliovirus et les D - Spumeuses
coxsackies virus au genre des enterovirus (famille des picornavirus). E - Caractérisées par l'aspect très évocateur à
L'isolement se fait pour tous par inoculation des prélèvements à des l'examen direct entre lame et lamelle
cultures cellulaires. Bonne(s) réponse(s) : E
E. Rotavirus : techniques directes de détection par microscopie
électronique et technique ; Elisa ainsi qu'un sérodiagnostic rarement A.B.C.D. Assez caractéristiques des leucorrhées dues aux vulvo-
utilisé en clinique. vaginites à trichomonas.
E. L'examen extemporanné direct après traitement à la potasse 5 %
permet la découverte de filaments mycéliens, en faveur d'une vulvo-
vaginite à candida albicans.
70 72
Question à complément simple. Question à complément simple.
La toxine tétanique a toutes les propriétés suivantes sauf La réaction de TPHA (Treponema pallidum
une. Laquelle ? hémagglutination) :
A - Pyrogène A - Met en jeu le même antigène anticorps que la
B - Antigénique réaction de Kline ou VDRL
C - Protéique B - Donne des résultats comparables à ceux de la
D - Neurotrope réaction de Nelson (immobilisation)
E - Thermolabile C - Met en jeu un antigène non spécifique du
Bonne(s) réponse(s) : A tréponème pâle (on le retrouve sur les leptospires)
D - Permet de distinguer la syphilis du Pian
A. L'endotoxine des bactéries à gram négatif est pyrogène. Le E - Aucune de ces propositions n'est valable
tétanos sauf complications de surinfection ne dorme pas de fièvre. Bonne(s) réponse(s) : E
B.C.D.E. La toxine tétanique est une exotoxine protéique à tropisme
neuronal, très fragile. Elle comporte deux facteurs qui sont la A. La réaction de Kline ou VDRL sont des réactions d'agglutination
tétanolysine hémolytique, cardiotoxique et nécrosante, et la qui utilisent l'antigène, cardiolipidique non spécifique. Le TPHA est
tétanospasmine responsable du syndrome tétanique par fixation sur une réaction d'hémagglutination utilisant un lysat de tréponèmes
les gangliosides du système nerveux central. La toxine, soumise à pâles fixés sur les globules rouges. Réaction de référence en
l'action de la chaleur et du formol, perd son pouvoir toxique mais pratique courante par sa sensibilité et sa spécificité.
conserve son pouvoir antigénique : c'est l'anatoxine utilisée dans la B. Le test d'immobilisation de Nelson demeure la réaction la plus
vaccination antitétanique. spécifique de la syphilis et constitue l'arbitre des cas les plus
litigieux, sans toutefois permettre de distinguer les diverse
tréponématoses (syphilis, pian, pinta, bejel).
71
Question à complément simple.
73
La mise en évidence de bacilles acido-alcoolo-résistants Question à complément simple.
dans l'expectoration d'un sujet signe la tuberculose :
A - Dans tous les cas Parmi les propositions suivantes concernant l'herpès
B - Si les bacilles acido-alcoolo-résistants sont simplex virus type II, toutes sont exactes, sauf une.
présents à la culture de l'expectoration Laquelle ?
C - S'il y a des signes radio-cliniques de suspicion de A - Il est considéré comme le principal virus
tuberculose responsable des infections herpétiques génitales
D - Si le bacille acido-alcoolo-résistant est identifié à B - Il est responsable des kératites herpétiques à
Mycobacterium.tuberculosis évolution grave de l'adulte
E - Si le bacille acido-alcoolo-résistant est visible à C - Il diffère de l'herpès simplex virus type I par des
l'examen microscopique caractères antigéniques
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Il diffère de l'herpès simplex virus type I par son
tropisme
Les BAAR (Bacilles Acido-Alcoolo Résistants) sont des
E - Il y a une relation entre la fréquence des infections
mycobactéries. Seuls mycobactérie tuberculosis hominis et M. bovis
sont responsables de tuberculose humaine. Les mycobactéries non génitales à herpès simplex virus type II et les cancers du
tuberculeuses, dites atypiques, sont des espèces telluriques col utérin
commensales de l'homme et de l'animal, mais leur rôle pathogène Bonne(s) réponse(s) : B
est possible.
Attention : la présence de BAAR dans une expectoration ne signifie L'herpès simplex de type I à tropisme céphalique, s'oppose au type II
pas qu'il existe une infection tuberculeuse. Seule la corrélation de à tropisme génital. Les kératites herpétiques sauf exception, sont
cet examen avec l'aspect radio-clinique permet d'orienter vers le dues à l'HSV type I. La manifestation oculaire néonatale la plus
diagnostic sans le prouver formellement. Il est difficile de répondre fréquente, due à HSV type II est non pas une kératite, mais une
C, car il n'existe pas la preuve de l'identification du BAAR mis en choriorétinite.
évidence dans l'expectoration. En pratique, dans un contexte
évocateur, la présence de BAAR en nombre suffisant, suffirait à
poser le diagnostic et à mettre en route le traitement antituberculeux
aussitôt. Ce diagnostic serait corrigé ou non quelques semaines
plus tard lors de l'identification précise et définitive du BAAR.
Attention : si l'item D est plus évident d'emblée à retenir, il faut savoir
que la mise en évidence de M. tuberculosis en très faible nombre (la
numération sur lame est toujours indispensable et permet d'avoir une
idée quantitative) est parfois rencontrée chez des sujets sains, sans
atteinte radio-clinique évocatrice de tuberculose.
Conclusion : la meilleure réponse associerait C et D.
5 67
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Après traitement scabicide d'une gale, la persistance du Parmi les virus suivants, indiquez celui ou ceux qui
prurit peut être : possède(nt) une hémagglutinine et
A - D'origine psychogène offre(nt) ainsi la possibilité d'examens sérologiques en
B - Liée à l'irritation par le traitement inhibition de l'hémagglutination :
C - Due à une réinfestation A - Virus de la grippe
D - Liée à une persistance de la parasitose B - Virus de la rougeole
E - Due à l'hépatotoxicité des scabicides C - Poliovirus
Bonne(s) réponse(s) : A B C D D - Virus de la varicelle
E - Virus de la rubéole
Quand le prurit persiste ou réapparait rapidement après traitement Bonne(s) réponse(s) : A B E
scabicide, il faut évoquer :
- l'insuffisance du traitement : d'où persistance des parasites Non commentée : connaissance.
- un traitement excessif avec irritation cutanée par des applications
itératives de l'acaricide
- une origine psychogène : l'acarophobie chez les anxieux et les
obsessionnels 68
- une réinfection précoce par défaut de traitement simultané des
sujets contacts. Question à compléments multiples.
- l'existence de nodules post-scabieux pouvant persister des
semaines ou des mois et ne nécessitant pas la reprise d'un Les mutations bactériennes sont provoquées
traitement naturellement par :
- l'existence d'une dermite eczématiforme probablement allergique A - Les antibiotiques
nécessitant parfois le recours à une brève corticothérapie locale B - Les antiseptiques
- l'existence d'une autre cause de prurit, ayant été momentanément C - Certaines conditions de croissance rencontrées
masquée par la gale.
chez l'hôte
D - Les plasmides de résistance aux antibiotiques
E - Aucune des quatre propositions précédentes
66 Bonne(s) réponse(s) : E
Question à compléments multiples. Ce sont des phénomènes spontanés, stables, spécifiques et rares.
Les antibiotiques n'exercent qu'une pression de sélection
Le diagnostic d'une infection génitale récurrente à Herpès (émergence des mutants résistants par l'antibiotique qui élimine les
simplex virus peut être fait par : bactéries sensibles).
A - Détection d'antigène viral par immunofluorescence
dans les cellules d'une ulcération génitale suspecte
B - Observation d'un titre élevé d'anticorps neutralisant
(> ou = 64) dans le sérum prélevé au décours de 16
l'infection Question à complément simple.
C - Détection d'antigène viral par inhibition de
l'hémagglutination dans le sang, au cours de la phase Quel est le mécanisme génétique permettant la synthèse
aiguë de l'infection de la toxine érythrogène par le streptocoque ?
D - L'isolement du virus en culture de cellules suivi de A - Transduction spéciale
son typage, à partir de contenu des vésicules B - Transfert d'ADN chromosomique
E - L'examen simultané d'un sérum précoce et d'un C - Conversion lysogénique
sérum tardif à la recherche d'une augmentation de titre D - Mutation chromosomique
des anticorps en inhibition de l'hémaglutination E - Transformation
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : C
A. Recherche directe du virus dans certains types de prélèvement, A. Transduction : transfert de matériel génétique d'une bactérie à
le liquide de vésicule ou les biopsies d'organes infectés, sur lesquels une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage à ADN bicaténaire
on pratique des examens de microscopie électronique ou qui joue le rôle de vecteur.
d'immunofluorescence. B. Quatre mécanismes differents : transformation, conjugaison,
B.E. Le titrage des anticorps spécifiques n'a de valeur diagnostique transduction et conversion. Les deux premiers ne mettent en jeu que
que dans les primo-infections pour déceler une élévation les éléments bactériens, les deux derniers font intervenir en plus le
significative. En revanche, les récurrences se font presque toujours bactériophage.
à titre d'anticorps stables. De plus, la possibilité de réactions C. Toxine érythogène synthétisée que par certains streptococoques
croisées entre les différents herpès viridae, fait que les examens A qui ont subi une conversion lysogénique par un bactériophage
sérologiques apparaissent décevants et s'effacent devant la spécifique, c'est donc une protéine d'information virale. Sa présence
recherche directe par microscopie électronique ou est exceptionnelle chez certains streptocoques du groupe. La
immunofluorescence, et devant l'isolement. conversion est l'acquisition par une bactérie de matériel génétique
C. Les herpès simplex virus n'hémo-agglutinant pas, l'inhibition de provenant du génome d'un phage intégré sous forme de prophage.
l'hémagglutination est impossible. D. Changement spontané d'un caractère héréditairement
D. L'isolement du virus est facilité par la multiplication rapide des transmissible.
deux types d'HSV dans les cultures cellulaires courantes: un effet E. Transformation : introduction dans une bactérie réceptrice d'un
cytopathogène évocateur est obtenu dans les trois jours. Il reste à fragment d'ADNlibre q purifié d'une bactérie génotypiquemnt
typer le virus, par exemple par immunofluorescence. différente, permettant l'expresion d'un caractère de la bactérie
donatrice.
75 78
Question à complément simple. Question à complément simple.
L'une des propositions suivantes est fausse. Laquelle ? Comment vaccine-t-on contre le tétanos ?
La viande de porc peut transmettre : A - Avec une culture de germes atténués par la chaleur
A - Le taenia saginata B - Avec une suspension de spores tétaniques tuées
B - La trichinose C - Avec des gammaglobulines humaines
C - Une salmonellose antitétaniques
D - La toxoplasmose D - Avec le sérum d'un animal protégé
E - Le botulisme E - Avec la toxine tétanique modifiée par formol,
Bonne(s) réponse(s) : A chaleur et vieillissement
Bonne(s) réponse(s) : E
Le taenia saginata est transmis par le boeuf.
Transmis par le porc, il s'agit du taenia solium plus rare mais plus E. Vaccination par l'anatoxine, toxine ayant perdu son pouvoir
grave que le taeniasis à taenia saginata. pathogène par détoxification mais conservé son pouvoir antigénique.
76 79
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les vecteurs suivants, un est responsable de la Les caractères suivants s'appliquent au pneumocoque,
transmission du paludisme. Lequel ? sauf un. Lequel ?
A - Phlébotome A - C'est un diplocoque Gram positif
B - Glossine B - Il est capsulé
C - Anophèle C - Il est responsable de méningites purulentes
D - Chrysops D - Il est généralement résistant à la pénicilline G
E - Cyclops E - C'est une bactérie très fragile
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D
A. Phlébotomes : petits diptères, agents vecteurs des Morphologie : diplocoque gram positif, lancéolé, capsulé. Germe
leishmanioses. extrêmement fragile, survit peu de temps hors de l'organisme, très
B. Mouches Tsé-Tsé, diptères vecteurs de la trypanosomose sensible aux températures inférieures à 37°. Responsable avec le
africaine (maladie du sommeil). méningocoque et l'hémophilus influenzae de la majorité des
C. De la famille des moustiques. méningites purulentes de l'enfant et l'adulte.
D. Chrysops : taon vecteur de la loase, helminthiase africaine Le streptocoque pneumoniae se comporte vis à vis des B lactamines
cutanéo-dermique due à une filaire spécifiquement humaine : Loa et notamment de la pénicilline comme le streptocoque A, c'est-à-dire
loa. très sensible.
E. Cyclops : crustacé hôte intermédiaire de la dracunculose (filaire
de Médine).
5
Question à compléments multiples.
77
Question à complément simple. Parmi les infections superficielles suivantes du nouveau-
né, indiquez celle(s) qui peu(ven)t être due(s) au
Mycobacterium tuberculosis : staphylocoque :
A - Est une bactérie anaérobie A - Folliculite
B - Donne des colonies visibles en 48 heures sur milieu B - Pemphigus de l'abdomen et des cuisses
de Loewenstein C - Périonyxis
C - Est mis en évidence par la coloration de Ziehl D - Mammite suppurée
Neelsen E - Omphalite
D - Est un parasite cellulaire obligatoire Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - Cultive sur gélose au sang frais
Bonne(s) réponse(s) : C Infections staphylococciques du nouveau-né : omphalite, coryza
staphylococcique, abcès du rein et du cuir chevelu, panaris et
A. Aérobie stricte. périonyxis, impétigo, nécrose cutanée extensive, pemphigus,
B. Colonies visibles en 4 à 8 semaines sur les cultures, en milieu épidermique.
solide de Loewenstein-Jensen.
C. Coloration de Ziehl-Nielsen : sous l'action de la fuschine à chaud,
le bacille se colore en, rouge et n'est pas décoloré par l'acide nitrique
et par l'alcool. Ce caractère bacillaire acido-alcoolo résistant est
spécifique des bactéries du genre mycobactérium.
D. Bactérie atypique intra et extracellulaire.
E. Cultivé sur milieu solide de Loewenstein-Jensen.
17 50
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Quelle(s) est(sont) la(les) affirmation(s) correcte(s) Quelle est, concernant les mutations bactériennes, la
concernant l'onyxis dermatophytique ? seule proposition exacte ?
A - Absence de péri-onyxis A - Nécessitent pour se produire l'addition aux cultures
B - Atteint toujours un seul ongle de susbstances appelées mutagènes
C - Débute habituellement par le bord libre de l'ongle B - Sont induites par l'utilisation d'antibiotiques quand
D - Peut faire discuter un psoriasis elles concernent la résistance à ceux-ci
E - Peut faire discuter un érythème polymorphe C - Résultent d'un changement dans la séquence de
Bonne(s) réponse(s) : A C D bases de l'ADN
D - Sont réversibles quand elles résultent d'une délétion
A C. L'onyxis dermatophytique débute par une atteinte du bord libre E - Sont toujours exprimées par un changement au
de l'ongle, sans périonyxis (contrairement à l'atteinte candidosique),
niveau du phénotype
par la formation d'une tache jaunâtre s'étendant lentement sous
Bonne(s) réponse(s) : C
l'ongle et correspondant à l'épaississement des lames unguéales.
Quelle que soit sa localisation, l'attaque unguéale se fait à contre-
La mutation bactérienne est le changement spontané d'un caractère
courant de la poussée, du bord libre vers la matrice.
héréditairement transmissible. Elles se caractérisent par leur rareté
D. Le psoriasis unguéal est particulièrement polymorphe : souvent
(10 exposant -6 à 10 exposant -8), leur spécificité, leur stabilité leur
un ou plusieurs ongles ponctués avec quelques dépressions en dé à
spontanéité, leur irréversibilité sauf exceptionnelle mutation réverse.
coudre. L'épaississement pseudo-mycosique de la table unguéale
Les antibiotiques ne déterminent pas la résistance mais
est rencontré parfois dans les formes importantes.
sélectionnent des bactéries déjà résistantes. Les mutations ou
variations génotypiques sont à distinguer des variations
phénotypiques, réversibles et non transmissibles héréditairement,
qui proviennent d'une adaptation de l'ensemble d'une population
45 bactérienne aux conditions extérieures.
Question à compléments multiples.
84 2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Toutes les affirmations suivantes concernant Quelle est ou quelles sont la(les) réponse(s) exacte(s)
Streptococcus pneumoniae sont vraies sauf une. Laquelle concernant la réaction du V.D.R.L. ?
? A - C'est une réaction de micro-agglutination
A - Ce sont des cocci Gram positifs en diplocoques B - Elle utilise l'antigène protéique
B - Ils sont souvent responsables de pneumopathies C - Elle se positive 12 à 15 jours après le début du
aiguës graves chancre
C - Qui peuvent être prévenues par une vaccination D - Elle détecte les réagines
D - Ils peuvent être totalement résistants à E - Elle peut se négativer spontanément avec le temps
l'érythromycine dans plus de 5 % des cas Bonne(s) réponse(s) : A C D E
E - Ils peuvent être totalement résistants à la pénicilline
G dans plus de 5 % des cas VDRL : réaction d'agglutination passive utilisant les antigènes
Bonne(s) réponse(s) : E cardiolipidiques, mettant en évidence les réagines, anticorps
anticardiolipides non spécifiques des tréponématoses. Les résultats
D. 15 à 20 % de résistance à l'érythromycine. sont soit qualitatifs, soit quantitatifs exprimés en dilution. La
E. Des souches de pneumocoques résistantes à plusieurs positivation au cours de la syphilis est relativement tardive : vers le
antibiotiques dont les pénicillines des niveaux élevés ont été 15ème jour du chancre, définissant la période présérologique de la
responsables d'épidémies meurtrières en Afrique du Sud. Depuis syphilis primaire.
type de résistance a été rencontré dans de nombreux pays dont la Réaction simple, rapide et peu chère, utilisée surtout pour le
France. Cette résistance (fréquence 1 %) est d'origine dépistage des sujets mais aussi pour la surveillance des syphilis
chromosomique, non transférable par conjugaison, non liée à la traitées. La spécificité est mauvaise : il existe de nombreuses
production de bêta-lactamase, mais due à des modifications fausses réactions transitoires liées à des infections bactériennes,
multiples des protéines de liaison à la pénicilline. virales ou parasitaires, à la grossesse, aux collagénoses, aux
C. La vaccination antipneumococcique est recommandée chez les vaccinations.
sujets à risque: : splénectomisés, sujets de plus de 65 ans. E. Le titre de ces réagines diminue progressivement avec le temps
bronchopathes chroniques. Le vaccin Pneumo 14 Imovax® contient et peut se négativer en 6 mois à 2 ans.
les 14 sérotypes (sur 84 au total) responsables de 80 % des
infections pneumococciques graves.
31
Question à compléments multiples.
1
Question à compléments multiples. Parmi les antibiotiques suivants, lequel(lesquels)
est(sont) généralement bactériostatique(s) ?
Parmi les atteintes cutanéo-muqueuses suivantes, quelle A - Chloramphénicol
est celle ou quelles sont celles qui ne sont jamais dues à B - Ampicilline
Candida albicans ? C - Colistine
A - Eczéma marginé de Hébra D - Pénicilline G
B - Teigne tondante E - Gentamicine
C - Muguet buccal Bonne(s) réponse(s) : A
D - Onyxis avec périonyxis
Les familles d'antibiotiques bactériostatiques sont les phénicolés, les
E - Intertrigo
cyclines, les macrolides et l'éthambutol. Les familles bactéricides
Bonne(s) réponse(s) : A B
sont les bêta-lactamines, les aminosides, les synergistines, les
polypeptides, la vancomycine, et les antituberculeux à l'exclusion de
A. Intertrigo dermatophytique des grands plis, habituellement au
l'éthambutol.
niveau du pli inguinal, lié à des dermatophytes anthropophiles :
épidermophyton floccosum, trichophyton rubrum, plus rarement
trichophyton mentagrophytes.
B. Teignes tondantes, sèches, dermatophytiques liées à des
trichophytes (T. Violaceum et T soudanense) ou à microsporum 32
canis. Question à compléments multiples.
C. Candidose buccale rencontrée surtout chez le nouveau-né et
l'enfant. La bilharziose urinaire se rencontre :
D. Périonyxis candidosique évoluant par poussées successives de A - Au Maghreb
périonyxis inflammatoire, parfois purulent. Secondairement, apparaît B - En Afrique inter-tropicale
un onyxis des doigts atteints.
C - A Madagascar
E. Les principales étiologies des intertrigos sont infectieuses, dues à
des mycoses candidoses, dermatophyties) ou à des bactéries D - Aux Antilles
(staphylocoque, streptocoque, bacilles gram négatif). Parmi les E - En Guyanne française
étiologies non infectieuses: le psoriasis, la dermite séborrhéique, Bonne(s) réponse(s) : A B C
l'eczéma de contact, la dermatite atopique et le pemphigus bénin
familial de Hailey. La bilharziose urinaire est liée à shistosoma haematobium qui sévit
au Maghreb, en Afrique inter-tropicale, à Madagascar mais aussi
dans la vallée du Nil, le Yémen, l'Irak et l'Iran. La seule bilharziose
rencontrée sur le continent américain est la forme intestinale due à
shistosoma mansoni.
33 11
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
16 32
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
30
Question à compléments multiples. 18
Question à complément simple.
Les dermatophytes :
A - Sont des champignons atteignant indifféremment On appelle effet cytopathique viral :
épiderme, phanères et tissus profonds A - L'apparition de néoantigènes sur la membrane
B - Appartiennent aux genres : Epidermophyton, cellulaire
Microsporum et Trichophyton B - L'altération morphologique des cellules infectées.
C - Produisent des microconidies à l'exclusion d'autre visible en microscopie optique
types de spores (arthrospores, chlamydospores) C - L'apparition d'un phénomène d'hémadsorption par
D - Sont kératinophiles et kératinolytiques les cellules infectées
E - Sont exclusivement anthropophiles et D - L'apparition de lésions macroscopiques chez
anthropozoophiles car ce sont de vrais champignons l'animal infecte
parasites E - L'apparition de particules virales visibles en
Bonne(s) réponse(s) : A B C D microscopie électronique dans les cellules infectées
Bonne(s) réponse(s) : B
A. Très exceptionnellement, les tissus profonds (maladie
dermatophytique de Hadida et Schousboe). L'ECP se définit par un changement de l'aspect des cellules en
C. Les trois genres épidermophyton, trichophyton et microsporum culture, inoculées par un prélèvement viral, visible en microscopie
sont caractérisés par les macroconidies, différentes pour chacun optique. L'hémadsorption est une propriété de la surface des cellules
des genres. Seuls trichophyton et microsporum produisent aussi infectées par un virus à la fois hémagglutinant et muni d'une
des micronidies. enveloppe. En effet, la membrane des cellules infectées porte
D. Kératinophiles, certains sont aussi kératinolytiques (T. Rubrum et spinales hémagglutinantes de cette catégorie de virus et acquiert la
T. Mentagrophytes donnent des onyxis avec destruction importante propriété de fixer les hématies.
de l'ongle).
E. A côté des groupes d'espèces anthropophiles et
anthropozoophiles, il existe un groupe d'espèces géophiles qui se
trouvent sur le sol : microsporum gypseum. 22
Question à complément simple.
49 113
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, laquelle s'applique le Orthomyxovirus influenza type A présente, d'une année à
mieux à l'ampicilline ? l'autre, de légères modifications antigéniques (dérive ou
A - Spectre très large, réservé au traitement des glissement) qui sont liées à :
infections à Pseudomonas aeruginosa A - Une recombinaison génétique avec un virus aviaire
B - Spectre large détruit par la pénicillinase du B - Une recombinaison génétique avec un virus équin
staphylocoque C - Une mutation ponctuelle modifiant légèrement la
C - Spectre moyen résistant à la pénicillinase du structure de l'hémagglutinine
staphylocoque D - Une modification de l'ARN génomique
D - Spectre moyen peu actif sur les bactéries à Gram E - Une recombinaison avec un virus influenza
négatif, détruit par la pénicillinase du staphylocoque Bonne(s) réponse(s) : C D
E - Spectre très large, résistant à la pénicillinase du
staphylocoque C.D. Les glissements antigéniques sont des modifications
Bonne(s) réponse(s) : B antigéniques mineures réalisées, par petites touches successives.
Elles intéressent aussi bien les virus influenza de type A en deux
Ampicilline : pénicilline semi-synthétique du groupe A à large spectre cassures, que les virus influenza de type B. Les modifications
actif sur un grand nombre de germes : gram positif tels que antigéniques des virus résultent de modifications génétiques.
staphylocoques non producteurs de pénicillinase, streptocoques, Celles-ci portent sur un ou quelques acides aminés et s'expliquent
clostridies, listéria monocytogènes, et gram négatif tels que parfaitement par des mutations ponctuelles portent sur un ou
méningocoques gonocoques, colibacilles, protéus mitabilis, quelques bases de l'ARN génomique du virus influenza.
salmonelles, shygelles, hémophiles influenza non producteurs de
bêta lactamases. A.B.E. En revanche, les modifications antigéniques majeures qui
définissent les cassures antigéniques et caractérisent les nouveaux
sous-types A avec changement complet des structures de
l'hémogglutinine et de la neuraminidase suppose un changement
complet des fragments génomiques correspondants. Il pourraît
77 s'agir d'échange de fragments génomiques entre souches humaines
Question à complément simple. et souches animales de virus influenza de type A à l'occasion
d'infections mixtes, au cours desquelles deux virus différents
Dans quelle partie du corps humain les bactéries Gram infecteraient la même cellule, intervetiraient certains de leurs huit
négatif peuvent-elles échanger leur plasmides avec le fragments génomiques.
plus de facilité ?
A - Peau
B - Gorge
C - Intestin 1
D - Sang Question à compléments multiples.
E - Appareil génital
Bonne(s) réponse(s) : C Les herpès simplex virus :
A - Sont des virus à ADN
Les bactéries gram négatif constituent la majeure partie de la flore B - Sont des virus nus
bactérienne très importante qui colonise l'intestin humain. Cette C - Ont un acide nucléique qui persiste dans
colonisation en grand nombre est un facteur favorisant les échanges l'organisme après la primo-infection
plasmidiques inter-bactériens. D - Résistent plusieurs semaines dans le milieu
extérieur
E - Donnent des infections graves chez le sujet
78 immuno-déprimé
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Question à complément simple.
A.B. Virus à ADN, à symétrie cubique, et enveloppés.
Indiquez la maladie qui ne peut pas bénéficier d'une C. La physiologie de l'infection à herpès simplex virus est dominée
prophylaxie par vaccination : par les phénomènes de latence et de récurrence. Après la primo-
A - Poliomyélite infection manifeste ou inapparent seon les sujets, l'infection persiste
B - Variole à vie, latente en un gîte profond dans les ganlions nerveux sensitifs.
C - Rougeole Malgré la réponse immunitaire et notamment les anticorps sériques
résultant de la primoinfection, l'infection latente peut être réactivée.
D - Herpès
La réinfection endogène qui en résulte peut avoir une expression
E - Grippe clinique : la récurrence.
Bonne(s) réponse(s) : C D. Les virus enveloppés sont fragiles et ne résistent pas dans le
milieu extérieur. En découle aussi un mode de contamination par
Non commentée : connaissance. contat direct cutanéo-muqueux.
E. Lésions cutanéo-muqueuses extensives et creusantes, trachéite,
oesophagite, parfois dissémination de l'infection aboutissant à des
lésions viscérales graves : hépatite, pneumonie ou encéphalite.
9 20
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les caractères suivants, lequel(lesquels) Le traitement d'une candidose intestinale fait appel à :
concerne(nt) le gonocoque : A - Amphotéricine B par voie intraveineuse
A - Sa culture est facile sur milieux ordinaires B - Amphotéricine B par voie orale
B - Il peut sécréter une bêta-lactamase C - 5-fluorocytosine per os
C - Il est souvent intraleucocytaire à l'examen D - Nystatine per os
microscopique E - Kétoconazole per os
D - Confère une immunité protectrice Bonne(s) réponse(s) : A B D E
E - C'est un pathogène de l'homme, jamais rencontré
chez l'animal L'énoncé du Q.C.M. permet d'écarter les autres candidoses
Bonne(s) réponse(s) : B C E digestives que sont les candidoses buccales et oesophagienne. Les
candidoses digestives sont la porte d'entrée de candidoses
Parasite strict de l'organisme humain, il apparaît dans les produits septicémiques ou viscérales chez les sujets à haut risque.
pathologiques sous forme de diplocoques accolés par une face L'administration systématique de polyènes (Mycostatine®,
aplatie, gram négatif intra et/ou extracellulaire (grain de café). Sa Fungizone®) par voie orale exerce un effet prophylactique sur la
culture est difficile en milieu ordinaires et l'isolement se fait par dissémination. Pour une colonisation simple de l'intestin par candida
culture sur milieu enrichi (gélose chocolat polyvitaminée) à 10 %, albicans, la thérapeutique doit comporter un antifongique administré
CO2 en atmosphère humidifiée à 37° pendant 24 à 48 heures. per os, peu ou pas réabsorbé au niveau intestinal afin d'augmenter
D. N'existe pas d'immunité protectrice, un sujet guéri de gonococcie l'action locale, de diminuer la toxicité du produit. Ainsi des
peut à nouveau contracter la maladie. Depuis 1979 en France, sont médicaments tels que Nizoral® (kétoconazole), absorbé au niveau
apparues des souches de gonocoques productrices de lactamases intestinal et présentant des troubles hépatotoxiques, ou l'Ancotil®
plasmidiques (pénicilline de type TEM). La recherche de bêta (flucytosine) absorbé lui aussi et dont le métabolite principal SF-U
lactamases sera systématique de l'identification du germe afin est myélotoxique, sont ici déconseillés. Il en va de même pour
d'adapter en conséquence le traitement antibiotique. l'amphotéricine B par voie IV qui présente de nombreux effets
indésirables dont une néphrotoxicité importance En revanche, pour
une colonisation candidosique avec invasion muqueuse (souvent
associée à une symptomatologie clinique), il est préférable d'utiliser
des molécules qui gardent une concentration intraluminale efficace
13 mais sont partiellement réabsorbées, exerçant alors une action
Question à compléments multiples. antifongique au niveau de la muqueuse. Le meilleur produit serait
alors l'amphotéricine B per os. (la négastatine n'est pas réabsorbée
Candida albicans peut être responsable d'une (ou de au niveau digestif). . L'énoncé ne précise pas le type d'infection
plusieurs) des affections suivantes : candidosique intestinale et l'action désirée à ce niveau. Les
A - Vulvo-vaginite réponses les plus logiques sont B et D.
B - Perlèche
C - Balanite
D - Stomatite
23
E - Septicémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Question à compléments multiples.
70 40
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Le bacille diphtérique présente un ou plusieurs des L'une des affirmations suivantes est fausse. Laquelle ?
caractères suivants. Lequel ou lesquels ? A - Au cours d'un parasitisme par taenia saginata, les
A - Est un bacille à Gram positif anneaux mûrs sont éliminés de façon active
B - Est toxinogène lorsqu'il porte un prophage B - Taenia saginata est cosmopolite
spécifique C - Taenia saginata vit généralement seul dans
C - Sa toxine agit en bloquant les synthèses cellulaires l'intestin grêle
D - Doit être recherché dans la gorge D - Le diagnostic d'un taeniasis à taenia saginata peut
E - Donne fréquemment une bactériémie s'effectuer par scotch-test anal
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E - Les hôtes intermédiaires de taenia saginata sont les
porcins
A. Germe immobile, encapsulé, en forme de bâtonnet à bouts Bonne(s) réponse(s) : E
arrondis ou renflés en massue, gram positif, facilement décoloré,
avec granulation métachromatiques. Les taenias à l'âge adulte sont spécifiques de l'homme. Ils vivent
B. Exotoxine protéique soluble thermolabile. Corynebactérie dans l'intestin grêle. Les derniers anneaux de l'extrémité de la
diphteriae ne devient toxinogène qu'après exposition au phage bêta chaîne, arrivés à maturité, se détachent de celle-ci et sont rejetés
(conversion lysogénique). dans le milieu extérieur. En ce qui concerne T. sapinah, le
C. La toxine diphtérique est élaborée in situ au niveau de la fausse diagnostic, en dehors de l'examen des anneaux émis, peut être
membrane par le germe et diffusant seule par voie sanguine sur les également fait par prélèvement anal à la cellophane adhésive qui
principaux viscères vitaux. La toxine bloque les synthèses ramène les embryonphores collés à la marge anale, abandonnés là
cellulaires, sa cible étant la transférase II, elle empêche, au niveau par l'anneau lors du passage sphinctérien. Les hôtes intermédiaires
des ribosomes, l'ARN de transfert de passer d'un site donneur à un de T. sapinah sont les bovins, ceux de T. solium sont les porcins.
site receveur.
D. Le bacille est recherché, en cas d'angine, dans la gorge à la limite
et de la fausse membrane de la muqueuse saine.
E. Pas de bactériémie, mais une toxinémie. 57
Question à complément simple.
3 9
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Chez l'homme une infection virale latente réactivable peut Le prélèvement sanguin est un des prélèvements à
être provoquée par : effectuer pour isoler le virus pendant la période aiguë de
A - Myxovirus influenza la maladie en cas de :
B - Herpès simplex virus A - Grippe
C - Virus rabique B - Arboviroses
D - Virus de la varicelle C - Poliomyélite
E - Poliovirus D - Rage
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Pneumonie à cytomégalovirus chez un
immunodéprimé
La physiologie de l'infection par un virus de la famille des herpès Bonne(s) réponse(s) : B C E
viridae est dominée par les phénomènes de latence et de
récurrence. En effet, après la primo-infection manifeste ou Le prélèvement sanguin, qui a pour but d'isoler le virus n'est
apparente selon les sujets, l'infection persiste à vie, latente, en un intéressant que dans les viroses comportant une virémie. Parfois. il
gîte profond dans les ganglions nerveux sensitifs pour les herpès est effectué afin de titrer les anticorps sériques.
virus dermoneurotropes (herpès simplex virus et varicelle-zona- C. L'isolement du virus et l'ascension dans le sérum des anticorps
virus) et dans les leucocytes pour les herpès virus leucotropes homologues signent l'infection par le poliovirus. Les poliovirus sont
(cytomégalovirus et Epstein-Barr virus). habituellement recherchés dans les selles, le pharynx, le LCR, et
rarement dans le sang.
B. Le diagnostic d'arbovirose fait appel à l'isolement du virus à partir
du sang prélevé e phase aiguë, et au titrage des anticorps sériques
6 dans un laboratoire spécialisé.
Question à compléments multiples. D. Les techniques d'immunofluorescence ou d'immunopacroxydase
permettent un diagnostic rapide en visualisant les antigènes viraux
Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles accumulés dans les cellules infectées. Ce diagnostic rapide est
complété par une recherche du virus en inoculant des souriceaux
s'applique(nt) aux plasmides de résistance aux
par voie intracérébrale. Un diagnostic virologique est praticable par
antibiotiques ? l'isolement du virus dans les différentes sécrétions, salive, larmes,
A - Peuvent être responsables de la résistance mucus respiratoire, LCR, urines ou par la détection d'antigène dans
simultanée à plusieurs antibiotiques les cellules de biopsie cérébrale, de biopsie cutanée, de calque
B - Peuvent être transférés entre bactéries par un cornéen, de frottis conjonctival ou nasal.
bactériophage E. Le moyen diagnostic le plus courant est l'isolement du virus par
C - Peuvent être transférés entre bactéries d'espèces inoculation à des cellules de fibroblastes humains. Les prélèvements
différentes les plus productifs sont les urines, les leucocytes totaux du sang (et
non les lymphocytes) et bien sûr, les biopsies ou les lavages
D - Se répliquent indépendamment du chromosome
alvéolaires, cas de pneumonie.
E - Sont toujours présents à un seul exemplaire par
cellule bactérienne
Bonne(s) réponse(s) : A C D
18 112
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes concernant la réplication Parmi les propositions suivantes concernant le virus
des virus à ADN, il est exact que : grippal, laquelle ou lesquelles sont exactes ?
A - La réplication de l'ADN viral ne peut avoir lieu que A - L'hémagglutinine et la neuraminidase sont les
dans le noyau de la cellule antigènes stables
B - La réplication de l'ADN de certains virus peut être B - Les cassures antigéniques n'intéressent qu'une
l'oeuvre d'enzymes codées par le génome cellulaire protéine interne (protéine M)
C - La transcription de l'ADN viral en ARN messagers C - Les glissements antigéniques reflètent les
est une étape obligatoire au cours du cycle de réplication mutations ponctuelles
des virus à ADN D - L'apparition des nouveaux sous-types de virus est
D - D'une manière générale, toutes les protéines responsable de pandémies
codées par le génome viral sont synthétisées en même E - Après une infection par virus grippal, on est à l'abri
temps de la grippe pour au moins 20 ans
E - Certains virus acquièrent leur enveloppe en Bonne(s) réponse(s) : C D
bourgeonnant à la membrane nucléaire
Bonne(s) réponse(s) : B C E A. Les modifications antigéniques caractéristiques des virus de la
grippe portent pour l'essentiel sur les deux antigènes de surface :
A.B. Pour les virus à ADN, la réplication se fait suivant un mode l'hémagglutinine et la neuraminidase.
semi-conservatif mais les modalités de l'initiation de la progression B. Les antigènes internes tels que la RNP (ribomuléoprotéine) et la
de la fourette de réplication varient suivant le virus. La polymérase protéine M de matrice sont stables. Les cassures antigéniques sont
responsable peut être l'enzyme cellulaire, par exemple pour les des modifications majeures qui intéressent l'hémagglutinine seule ou
adénovirus, en revanche, il s'agit d'une enzyme codée par le virus associée à la neuraminidase.
chez les poxvius dont la multiplication intracytoplasmique, et C. A l'inverse des cassures antigéniques qui procèdent de
également pour les herpès virus dont la multiplication est réassortiment de gènes.
intranucléaire. D. Les conséquences des cassures antigéniques qui ne surviennent
C.D. Pour les virus à ADN, une première transcription conduit à la que dans le type A de la grippe sont taxonomiquement l'apparition de
synthèse d'un lot de protéines dites précoces, intervenant en nouveaux sous-types A distincts antigéniquement des précédents
particulier dans la synthèse de l'ADN viral mais généralement non quant à l'hémagglutinine voir la neuraminidase. Le nouveau sous-
incorporées dans la particule virale : on parle de protéines non type trouve une population humaine pleinement réceptive puisque
structurale. L'ADN répliqué, une transcription tardive aboutit à la dépourvue d'anticorps neutralisants anti-hémagglutinine. Il en résulte
synthèse de protéines de structure, dites tardives, incorporées dans une épidémie planétaire ou pandémie qui marque l'émergence de
l'édifice viral, appelées aussi protéines virioniques. chaque nouveau sous-type.
E. La libération, hors de la cellule-hôte, des virus nus se fait par E. Les glissements antigéniques, intéressant aussi bien les virus
éclatement cellulaire. Celle des virus enveloppés se fait par influenza de type A entre deux cassures que les virus influenza de
bourgeonnement à travers la membrane cellulaire. Dans le cas des type B, provoquent l'apparition de variants consécutifs qui
herpès viridae (à ADN) dont l'enveloppe dérive de la membrane conservent entre eux un certain degré de protection croisée.
nucléaire, le virus sort du noyau par bourgeonnement puis gagne le Ceci explique que la composition des vaccins soit changée
milieu extérieur en empruntant les canalicules du réticulum constamment pour y introduire toute souche nouvelle échappant aux
endoplasmique. anticorps développés.
9 20
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
21 92
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
100 59
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
La primo-infection herpétique de type 1 : Lequel des tableaux suivants vous paraît évoquer un
A - Entraîne toujours des manifestations cliniques diagnostic de teigne tondante microscopique ?
B - S'exprime souvent par une gingivo-stomatite A - Alopécie hippocratique
C - Peut atteindre la cornée B - Pelade
D - Survient rarement avant 5 ans C - Squames épaisses traversées par le cheveu
E - Est prédominante dans les classes aisées D - Alopécie de l'enfant avec squames
Bonne(s) réponse(s) : B C E - Alopécie diffuse de l'adulte
Bonne(s) réponse(s) : C
A.B.D. C'est vers 1 an, après la perte des anticorps maternels que la
plupart des sujets s'infectent à l'herpès simplex virus type I. Cette L'énoncé veut probablement sous-entendre teigne tondante
primo-infection est le plus souvent inapparente. 10 à 15 % des microscopique.
sujets souffrent d'une gingivostomatite, qui représente la forme B. L'affection fréquente chez l'enfant, de cause inconnue, réalisant
primo-infection herpétique la plus fréquente à HSV1. des plaques totales alopéciques non squameuses, à limite nette,
C. Parfois, la primo-infection touche l'oeil : simple conjonctivite d'évolution spontanément favorable en quelques mois avec repousse
folliculaire avec parfois extension de la cornée, siège d'une complète des cheveux.
ulcération dendritique très évocatrice. L'atteinte du stroma sous C. Les teignes microscopiques réalisent des plaques alopéciques au
forme de kératite disciforme est plus rare. niveau du cuir chevelu, de grande taille (4 à 7 cm), peu nombreuses
(I à 4), de forme arrondie, avec une surface "sale", recouverte de
squames grisâtres. La plaque squameuse est hérissée de cheveux
cassés, courts, mais encore visibles. Elle diffère de la plaque
114 squameuse des teignes sèches trichophytiques, où le cheveu est
Question à compléments groupés. cassé, plus court, à ras du cuir chevelu, à peine visible, englué dans
de nombreuses squames qui le masquent.
D - Les teignes sont la seconde étiologie des alopécies non
La survenue d'une amibiase hépatique :
cicatricielles, après la pelade. Elles sont l'apanage de l'enfant, et se
1 - Est toujours précédée par des manifestations distinguent de la pelade par leur caractère constamment squameux.
intestinales aiguës On distingue 4 teignes différentes : teignes tondantes
2 - S'accompagne d'une élévation franche des trichophytiques ou microsporiques, teigne suppurée trichophytique,
anticorps sériques et teigne favique.
3 - S'accompagne toujours de la présence de kystes
d'Entamoeba histolytica dans les selles
4 - S'accompagne d'une augmentation franche de la
vitesse de sédimentation globulaire 77
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C Question à complément simple.
4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C Une seule des affections ou manifestations suivantes
n'est jamais due à un dermatophyte. Laquelle ?
1. Au dessous d'une amibiase intestinale aiguë ou semble d'emblée A - Eczéma marginé de Hébra
primitive (les manifestations initiales ayant été négligées ou tellement B - Herpès circiné
atténuées qu'elles sont passées inaperçues). C - Onyxis
2. Les réactions sérologiques inconstamment positives dans les
D - Oesophagite
atteintes purement intestinales, sont en revanche pratiquement
toujours positives à des taux élevés en cas d'amibiase trombaire où E - Teigne
elle sont indispensables au diagnostic (immunofluorescence, Bonne(s) réponse(s) : D
électrosynérèse).
3. Seule la forme entamoeba histolytica est pathogène hématophage Les dermatophyties de la peau glabre comportent l'herpès circiné
et nécrosante. Son identification lors de l'examen parasitologique (en dehors des plis) et les intertrigos des grands plis (dont l'eczéma
des selles est un argument de certitude pour le diagnostic marginé de Herdra au niveau inguinal) et des espaces interdigito-
d'amibiase. Parfois, cette forme peut revenir au stade minuta non plantaires. Les dermatophytes des régions pileuses comportent les
pathogène qui n'existe que dans la lumière intestinale et qui, sous dermatophyties du cuir chevelu ou teigne et les dermatophytes de la
diverses influences (variation de pH), peut donner des formes barbe, de la moustache ou sycosis. Enfin, les dermatophyties des
kystiques, éliminés avec les selles. ongles qui réalisent un onyxis ne s'accompagnant jamais de
4. Les deux phases successives d'hépatite amibienne diffuse pré- périonyxis (diagnostic différentiel avec le périonyxis à levure).
suppurative et d'abcès hépatique amibien collecté s'accompagnent D. Les dermatophyties sont des mycoses cosmopolites intéressant
d'une accélération franche de la VS. la peau et les phanères, très exceptionnellement les tissus profonds.
Il n'existe pas de lésions digestives comme dans les candidoses.
78 30
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Plasmodium falciparum répond à toutes les propositions Dans la liste suivante, indiquez le ou les caractère(s) qui
suivantes sauf une. Laquelle ? s'applique(nt) aux mutations génotypiques chez les
A - Se rencontre dans les pays tropicaux bactéries :
B - Agent de la fièvre tierce A - Stabilité
C - Responsable des complications graves du B - Indépendance
paludisme C - Rareté
D - Longévité supérieure à 2 ans D - Spontanéité
E - Schizogonie dans les capillaires cérébraux E - Transmission héréditaire
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
A. Plasmodium falciparum est des quatre aspects pathogènes du La mutation est le changement spontané d'un caractère
paludisme le plus redoutable et le plus intensément implanté. Il est héréditairement transmissible. Les mutations génotypiques
l'agent des tropiques, celui qui tue. Il sévit toute l'année dans les consistent en l'apparition, au sein d'une population jusque là
pays tropicaux où il subit des recrudescences saisonnières, mais il homogène, d'une bactérie présentant un caractère différent qu'elle
ne survient qu'à la période chaude et humide dans les régions transmet indéfiniment à sa descendance. Les mutations
subtropicales. bactériennes se traduisent par leur rareté (probabilité de mutation
B. Il est responsable de la fièvre tierce maligne, de l'accès pernicieux par génération = 10 exposant 6 à 10 exposant 8), leur spécificité
et indirectement de la fièvre bilieuse hémoglobinurique. (mutation affectant un caractère déterminé), leur stabilité
C.E. Surtout l'accès pernicieux qui constitue le drame du paludisme. (transmission indéfinie de génération en génération, mais la mutation
Encore appelé neuropaludisme, il réalise une encéphalite fébrile réverse est possible vers le caractère d'origine), leur spontanéité et
aiguë. Il est dû au tropisme cérébral de P.Falciparum (schizogonie leur indépendance (pour un mutant isolé par un agent sélecteur, la
dans les capillaires cérébraux). L'autre complication grave, la fièvre mutation se produit toujours indépendamment de cet agent).
bilieuse hémoglobinurique survient chez un ancien paludéen à E. Les mutations en variations génotypiques sont à distinguer des
P.Falciparum autrefois soumis à la chimioprophylaxie par la quinine variations phénotypiques réversibles et non transmissibles
naturelle. Le pronostic est fatal dans 30 % des cas. Elle est héréditairement qui proviennent d'une adaptation de l'ensemble
aujourd'hui exceptionnelle. d'une population bactérienne aux conditions extérieures.
D. La longévité de cet hématozonine est inférieure à 1 an,
contrairement aux trois espèces plasmodiales qui peuvent présenter
des rechutes (accès de reviviscence) à plus ou moins brève
échéance. 40
Question à compléments multiples.
45 105
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Pour traiter efficacement une candidose, par voie Les candidoses de la cavité buccale :
générale ou par voie locale, vous pouvez utiliser : A - Peuvent être induites par la prise d'antibiotiques
A - Le ketoconazole (Nizoral®) B - Peuvent être en relation avec une
B - Le miconazole (Daktarin®) immunodépression
C - La griséofulvine (Fulcine®) C - Peuvent évoluer vers des lésions hyperkératosiques
D - L'éconazole (Pevaryl®) D - Peuvent s'associer à une perlèche bilatérale
E - La nystatine (Mycostatine®) E - Sont difficiles à diagnostiquer car le prélèvement
Bonne(s) réponse(s) : A B D E mycologique retrouve très rarement le candida
Bonne(s) réponse(s) : A B D
A.B.D. Dérivés imidazolés à spectre antifongique large : levures et
dermatophytes. A.B.D. De nombreux facteurs favorisent cette fréquente localisation
C. Action limitée aux dermatophytes. de la maladie : âges extrêmes de la vie, antibiothérapie,
E. Spectre d'action limitée aux levures. immunodépression, médicaments anticancéreux, diabète, prothèse
dentaire, drogues psychotropes. On distingue : le muguet
(spécifique du candida albicans), la langue noire, la glossite
érythémateuse, la perliche, la chéilite, la stomatite des prothèses
75 dentaires et les formes leucoplasiques de la langue ou de la
Question à compléments multiples. muqueuse jugale. La perlèche est une érouillure des commissures
labiales, bilatérales, à fond blanchâtre, parfois croûteux. Elle est en
règle associée à une atteinte buccale interne.
Dans quelle(s) parasitose(s) un hôte intermédiaire est C. Les candidoses cutanéo-muqueuses chroniques sont rares,
indispensable pour assurer le cycle naturel de survenant surtout chez l'enfant, persistantes, avec lésions
transmission de la maladie à l'homme ? muqueuses agressives et placards cutanés parfois papillomateux,
A - Amibiase hyperkératosiques (granulome moniliaxique) témoignant
B - Pédiculose essentiellement d'un déficit de l'immunité cellulaire et/ou d'une
C - Paludisme anomalie endocrinienne. De part la nature des épithéliums, seules
D - Taeniasis les lésions cutanées peuvent évoluer vers l'hyperkératose.
E - Gale sarcoptique E. Faux. En revanche, il n'est pas possible d'affirmer la nature
exacte de la levure.
Bonne(s) réponse(s) : C D
29
76 Question à complément simple.
Question à compléments multiples.
En présence de bacilles acido-alcoolo-résistants dans
Parmi les toxines suivantes, indiquez la ou les toxine(s) une expectoration, il s'agit :
qui peut(peuvent) être élaborée(s) par Staphylococcus A - De Mycobacterium tuberculosis
aureus : B - De n'importe quelle mycobactérie
A - Entérotoxine C - De mycoplasme
B - Toxine érythrogène D - Obligatoirement d'une mycobactérie
C - Exfoliatine E - De rickettsie
D - Leucocidine Bonne(s) réponse(s) : B
E - Hémolysine
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Les mycobacteriaceae constituent une vaste famille de micro-
organismes comportant un seul genre, mycobactérien. Il s'agit de
B. Toxine du streptocoque des groupes A, parfois C et G, petits bâtonnets, caractérisés par l'aptitude à conserver un colorant
responsables de la scarlatine. malgré l'action combinée des acides forts, des bases et de l'alcool.
Ces bactéries sont dits alcoolo-acido résistants. La coloration de
Ziehl-Nielsen est spécifique des bactéries du genre mycobactérium :
sous l'action de la fuschine à cahude, le bacille se colore en rouge et
n'est pas décoloré par l'acide nitrique au 1/3 et par l'alcool à 95°.
92 8
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les antigènes streptococciques suivants, quel est La surveillance thérapeutique d'un traitement antibiotique
celui sur lequel est basée la classification de Lancefield ? par le laboratoire peut consister à doser les antibiotiques
A - Protéine M dans le sérum du malade : indiquez dans la liste
B - Streptokinase suivante, les deux antibiotiques pour lesquels le dosage
C - Polyoside C est le plus souvent pratiqué :
D - Hyaluronidase A - Pénicilline G
E - Streptolysine O B - Minocycline
Bonne(s) réponse(s) : C C - Gentamicine
D - Cotrimoxazole
A. Protéine M, antigène capital des streptocoques A qui est E - Tobramycine
spécifique du type de streptocoque A et permet le sérotypage de Bonne(s) réponse(s) : C E
ceux-ci. Elle existe aussi dans la paroi des streptocoques
pneumoniae mais ne permet pas de définir une spécificité de type. Les taux sériques de l'aminoside sont contrôlés afin d'éviter de
B. Ou fibrinolysine, enzyme des groupes streptococciques A,C, et G dépasser de façon prolongée le seuil toxique pour l'appareil cochléo-
; transforme le plasminogène en plasmine et empêche ainsi la vestibulaire. De même, des taux sériques résiduels élevé sont à
formation d'une barrière de fibrine autour du foyer infectieux. éviter. Parmi les antibiotiques dont le dosage plasmatique est
C. Antigène C de la paroi cellulaire, caractérise chaque groupe pratiqué : outre les aminosides (streptomycine, gentamycine,
(espèce) streptococcique de A à U (sauf groupes D et N). Le kanamycine, tobramycine, nétilmycine, amikacine) Vancomycine et
groupage des streptocoques passe donc nécessairement par chloramphénicol.
l'extraction du polyoside C (technique de Lancefield à 100°C)
D - Enzyme des groupes A,B,C, et G ; protéine antigénique qui
dépolymérise la substance fondamentale du tissu conjonctif.
E - Hémolysine cytotoxique et antigénique, oxygénolabile, existant
dans les groupes A,C,G, et chez le streptocoque pneumoniae.
22
Question à compléments multiples.
La toxine tétanique :
1 A - Est toxique à faible dose
Question à compléments multiples. B - N'est toxique que chez les sujets non immunisés
C - Agit sur la transmission acétylcholinergique de
L'examen des selles peut permettre de mettre en l'influx nerveux
évidence : D - Est titrable dans le sang des sujets atteints de
A - Virus Echo tétanos
B - Adénovirus E - Provoque une immunisation solide chez les sujets
C - Myxovirus influenza atteints de tétanos
D - Virus de la fièvre jaune Bonne(s) réponse(s) : A B C
E - Virus hépatite HA
Bonne(s) réponse(s) : A B E A. Le pouvoir toxique des exotoxines protéiques est en général très
élevé surtout pour les toxines diphtérique, botulinique et tétanique.
A. Echovirus (genre : entérovirus, famille : picorna viridae), agent La dose minimale mortelle des toxines protéiques est infime et varie
étiologique de certaines diarrhées virales. L'isolement du virus se fait suivant les toxines et les animaux inoculés entre 1/1000 et 1/1000
à partir de la gorge et des selles, systématiquement. 000 de mg.
B. Adénovirus non cultivables, responsables de gastro-entérites. B. Les sujets immunisés possèdent une antitoxine tétanique qui
L'isolement viral se fait à fois à partir des sécrétions respiratoires et neutralise la toxine en se combinant spécifiquement avec elle. Le
des selles puisque les adénovirus sont des virus nus capables de se complexe antigène-anticorps formé précipite et n'est plus toxique.
multiplier dans l'arbre respiratoire et le tube digestif. D'où l'intérêt immense de la vaccination antitétanique qui permet une
C. Les virus enveloppés comme le myxovirus influenza, agent de la immunisation spécifique, active et durable (rappel chez l'adolescent
grippe, s'inactivent dans le milieu extérieur et dans les selles. tous les 5 ans, chez les adultes tous les 10 ans).
D. Genre flavivirus (arbovirus du groupe B), famille des togaviridae C. La toxine tétanique (tétanospasmine) bloque spécifiquement la
qui possèdent une enveloppe virale. L'isolement se fait pendant la neurotransmission cholinergique. Le site de l'action paralytique
phase aiguë car la virémie est brève (deux ou trois premiers jours) à centrale serait la jonction synaptique entre les interneurones
partir du sang ou du LCR. spécifiques de la voie inhibitrice d'une part, et les neurones moteurs
E. Entérovirus type 72, nu, résistant dans le milieu extérieur et dans d'autre part.
les selles, responsable de l'hépatite virale A, à contamination fécale- D. La toxine tétanique est titrée en présence de quantités variables
orale. La recherche du virus dans les selles par immuno-électro- de sérum antitétanique ayant un titre connu, (test de floculation de
microscopie ou radio-immunologie est possible mais guère Ramon). Mais, en raison de la grande affinité de la toxine tétanique
satisfaisante. pour le tissu nerveux, la phase toxémique est très transitoire et la
recherche d'une toxémie par titrage chez un malade est sans intérêt
pour le diagnostic.
E. Dans les pays où la vaccination n'est pas obligatoire, il est
recommandé de vacciner tous les malades guéris d'un tétanos. En
effet, la maladie ne confère pas l'immunité : risque de tétanos itératif.
30 91
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
108 68
Question à compléments groupés. Question à complément simple.
Quelle(s) est(sont) la(les) affection(s) qu'un touriste se L'hématozoaire du paludisme est inoculé à l'homme par
rendant aux Antilles peut contracter ? l'anophèle femelle sous l'une des formes suivantes.
1 - Ankylostomose Laquelle ?
2 - Paludisme A - Gamétocyte
3 - Bilharziose à Schistosoma mansoni B - Schizonte
4 - Filariose à loa-loa C - Sporozoïte
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C D - Mérozoïte
4=D 1,2,3,4=E E - Trophozoïte
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : C
1. Nécaton américanus, un des deux agent de l'ankylostome a été Au cours de la piqûre, un anophèle femelle infesté injecte dans la
introduit aux Antille et en Amérique intertropicale par la traite des plaie les sporozoïtes, formes infestantes contenues dans les
Noirs. glandes salivaires. En 24 heures, ils gagnent le foie et se localisent
2. Dans la mer des Caraïbes, seuls Haïti et quelques côtés de la dans les hépatocytes. Leur développement et leur multiplication dans
République dominicaine sont touchés par le paludisme. Par contre, l'hypatocyte finit par constituer une masse appelée schizonte.
les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique) sont indemnes. Bientôt, la culture éclate libérant de nombreux mérozoïtes. Ceux-ci
3. Rappel : S. Mansoni est le seul shistosome connu sur le continent gagnent la circulation sanguine, prénètrent dans une hématie et
américain. Il est notamment présent dans la mer des Caraïbes, au deviennent chacun un trophozoïte. Celui-ci se développe, grossit, et
Vénézuela, en Guyanne et au Brésil. son noyau se divise aboutissant à un schizonte. Après plusieurs
4. La loase n'existe qu'en Afrique et dans une région limitée de schizogonies, apparaissent dans les hématies des éléments à
l'Afrique seulement : Afrique centrale de l'Ouest. potentiel sexué, les gamétocytes qui ne se développeront que s'il
sont absorbés par un anophèle femelle.
16
Question à complément simple. 112
Question à compléments multiples.
Quelle est, concernant le transfert génétique par
conjugaison chez les bactéries, la seule proposition A quel!e(s) étape(s) de la réplication virale interviennent
exacte ? les anticorps neutralisants ?
A - Nécessite l'intervention d'un bactériophage A - L'attachement du virus
B - Nécessite qu'une des deux bactéries héberge un B - La réplication du génome
plasmide C - La production des messagers viraux
C - Ne nécessite pas qu'il y ait contact entre les D - La synthèse des enzymes viro-induites
bactéries E - L'encapsidation
D - Consiste en un transfert d'ARN d'une bactérie à une Bonne(s) réponse(s) : A
autre
Les anticorps neutralisants (assimilés aux anticorps protecteurs)
E - Concerne les bactéries à Gram positif et à Gram
sont dirigés contre les antigènes de surface du virus (de capside
négatif pour les virus nus, de péplos pour les virus à péplos). En effet,
Bonne(s) réponse(s) : E seules sont infectieuses les parties virales intactes qui n'exposent
aux anticorps que leur surface. Les anticorps dirigés contre les
La conjugaison est le transfert de matériel génétique (ADN) d'une antigènes internes du virus ne sont pas protégés et témoignent
bactérie donatrice à une bactérie réceptrice par contact direct entre simplement de l'infection. Les anticorps neutralisants agissent en
les deux bactéries. Le matériel génétique transféré peut être perturbant les premiers temps de la multiplication virale :
chromosomique ou extra-chromosomique (plasmidique). l'attachement (par interposition entre la surface virale et les
Transduction et conversion lysogénique nécessitent l'intervention du récepteurs cytoplasmiques), la pénétration, voire la décapsidation.
bactériophage. Les anticorps ne pénètrent pas dans les cellules et sont donc sans
action sur la réplication et synthèse de protéine ou enzymes viro-
induites. Les anticorps neutralisants ont pour cible les rus extra-
cellulaires.
42
Question à complément simple.
5 15 ans.
Question à compléments multiples.
25 80
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, choisissez celle ou celle A propos du diagnostic bactériologique d'une angine
qui sont vraies : diphtérique :
A - La rage est une infection qui n'est pas transmissible A - Devant une angine suspecte de diphtérie, le
par les animaux domestiques prélèvement de gorge est pratiqué par écouvillonage à la
B - Les ammoniums quaternaires sont les antiseptiques périphérie des fausses membraneS
de choix des morsures par animaux B - Au cours d'une diphtérie, le bacille diphtérique est
C - La vaccination antirabique thérapeutique n'est pas isolé dans les hémocultures
praticable par un médecin généraliste C - Les souches de bacille diphtérique responsables de
D - La vaccination préventive antirabique est praticable la maladie produisent une toxine
par un médecin généraliste D - La mise en route du traitement d'une angine
E - L'injection intramusculaire de 2 millions de suspecte de diphtérie peut attendre la confirmation du
pénicilline G protège contre le risque rabique laboratoire de bactériologie
Bonne(s) réponse(s) : B C D E - La mise en culture d'un prélèvement de gorge à la
recherche du bacille diphtérique se pratique sur sérum de
A. La rage est essentiellement une maladie de mammifères soit boeuf coagulé
sauvages, en général des canidés : loups, renards, parfois des Bonne(s) réponse(s) : A C E
chiroptères : chauve-souris, vampires, soit enfin des animaux
domestiques : chiens, chats. A. Zone privilégiée réelle en corynebacterium diphteriae.
B. Le traitement local d'un sujet mordu par un animal enragé est à B. Pas de bactériémie mais une toxininémie. Le germe reste localisé
pratiquer le plus tôt possible, dans les minutes suivant la morsure : au niveau de l'amygdale.
lavage minutieux et prolongé au savon de Marseille, rinçage La toxine élaborée localement in situ au niveau de la fausse
soigneux et abondant, désinfection par dérivés d'ammoniums membrane par le germe, diffuse seule par voie sanguine vers les
quaternaires (ou eau de javel, éther, alcool), couverture antibiotique principaux viscères vitaux où elle se fixe sur les cellules sensibles.
et éventuellement protection antitétanique. Si la morsure est grave, C. Le mécanisme par lequel une souche de C. diphtériae non
infiltration des lésions avec sérum antirabique. toxinogène devient toxinogène, et donc responsable de la maladie,
C.E. La base du traitement spécifique antirabique est un traitement après exposition au phage bêta spécifique, est appelé conversion
vaccinal qui met à profit la longue période d'incubation périphérique lysogénique.
de la maladie, avant toute atteinte du système nerveux central, pour D. Les 48 à 72 heures nécessaires à la confirmation du diagnostic
déclencher le processus d'immunisation active de l'organisme. Le d'angine diphtérique par l'identification bactériologique de C.
vaccin rabique inactivé à visée thérapeutique est réservé aux centres diphtériae et de la production de toxine peuvent être fatales en
antirabiques. l'absence de traitement antibiotique. Toute suspicion de diphtérie
D. Le principe de la vaccination préventive doit être posé devant une angine à fausses membranes impose en urgence sans
essentiellement pour les catégories professionnelles exposées à des attendre les résultats du laboratoire un traitement antibiotique.
contaminations fréquentes (vétérinaires, personnel des abattoires, E. Cultivé sur milieu enrichie de Loefflen au sérum de boeuf
gardes-chasse...). coagulé, et isolé par ensemencement sur milieu de Tinsdale
(tellurite).
79
Question à compléments multiples. 81
Question à compléments multiples.
Les streptocoques hémolytiques du groupe A de
Lancefield présentent une ou plusieurs de ces propriétés. Le sérodiagnostic de la toxoplasmose doit
Laquelle ou lesquelles ? réglementairement être effectué :
A - Sont alpha-hémolytiques A - Lors du certificat prénuptial
B - Produisent des exoenzymes (streptolysines, B - Lors de la déclaration de grossesse
DNAases, streptokinases) C - Au 3ème mois de la grossesse
C - Comportent plusieurs espèces différenciées par D - Au 5ème jour de vie
leurs caractères biochimiques (S. faecalis, S. faecium, S. E - A n'importe quel moment de la grossesse en cas de
bovis, S. durans) sérologie antérieure négative connue
D - Sont responsables de la scarlatine lorsqu'ils Bonne(s) réponse(s) : A B
produisent une toxine érythrogène
E - Sont très sensibles aux aminosides A. Obligatoire lors de l'examen prénuptial, de même que le
Bonne(s) réponse(s) : B D sérodiagnostic de rubéole.
B. Les sérodiagnostics (rubéole + toxoplasmose) sont demandés
A. Les colonies de streptocoque A sont entourées d'une grande obligatoirement dès le premier examen prénatal, qui permet la
zone d'hémolyse totale à limites nettes, rendant le milieu incolore et déclaration de grossesse, sauf en cas de certitude absolue de leur
transparent = bêta - hémolytiques. positivité antérieure.
B. Ainsi que hyaluronidases et streptodornase. C.E. Négatifs à la déclaration, ils seront contrôlés pour écarter tout
C. Appartiennent au streptocoque du groupe D (S.facalis, S.faccium séroconversion ultérieure : au moins trois fois pendant la grossesse
et S.durans sont des entérocoques). en ce qui concerne la toxoplasmose (donc à chaque examen
D. La toxine érythogène n'est synthétisée que par certaines souches prénatal légal, 6ème, 8ème et 9ème mois) et si possible tous les
de streptocoques A qui ont subi une conversion lysogénique par un mois. L'énoncé de l'item E est ambigu et prête à confusion.
bactériophage spécifique. Sa présence exceptionnelle chez certains D. Lors de l'accouchement, un dernier contrôle est fait pour les
streptocoques des groupes C et G s'explique par le même femmes non immunisées ; chez le nouveau-né en cas d'atteinte ou
mécanisme. de doute, la recherche se fait par sérodiagnostics répétés.
E. Résistance naturelle à bas niveau aux aminosides due à un
problème de perméabilité des antibiotiques au niveau de la
membrane interne des streptocoques. Les bactéries anaérobies
comme les streptocoques ont une chaînes de transporteurs
d'élections incomplète qui ne permet pas un bon rendement du
transport actif des aminosides au niveau de membrane interne.
Rappel : les aminosides sont des inhibiteurs bactéricides de la
synthèse protéique au niveau des ribosomes.
26 72
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le calcium lié à l'albumine plasmatique représente par Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui
rapport au calcium plasmatique, le pourcentage suivant : s'applique(nt) au virus Delta :
A - Proche de 10 % A - Il s'agit d'un virus à ARN
B - Proche de 20 % B - Il peut exister en l'absence de l'Ag HBs sérique
C - Proche de 40 % C - Il peut infecter l'organisme en même temps que le
D - Proche de 80 % virus B
E - 100 % D - Il est habituellement responsable d'une évolution
Bonne(s) réponse(s) : C défavorable de l'hépatite B
E - L'infection à virus Delta est prévenue par la
Le pool calcique est ainsi réparti : vaccination antivirale B
- 55 % calcium ionisé Bonne(s) réponse(s) : A C D E
- 10 % chélaté (citrate, oxalate...)
- 35 % lié aux protéines : 30 % albumine + 5 % globulines. L'agent delta ne peut infecter une cellule que si celle-ci a été
A remarquer : l'ambiguïté du QCM car le calcium lié aux protides, préalablement infectée par le virus B. Il ne peut donc pas exister en
non ultrafiltrable représente à peu près 40 % du calcium l'absence de l'Ag HBs sérique sauf cas rares d'hépatites à virus B,
plasmatique, mais la fraction liée à l'albumine est juste comprise HBs négatives. La vaccination anti-B en prévenant l'hépatite B évite
entre 20 et 40 %. l'infection par l'agent delta. Cette vaccination ne saurait par contre
prévenir l'infection par l'agent delta si les vaccinés ont déjà contracté
une hépatite B.
87
Question à complément simple.
114
Quel est l'examen qui permet d'affirmer la primo-infection Question à compléments multiples.
herpétique ?
A - Le prélèvement à la recherche du virus Parmi les parasites qui peuvent être mis en évidence par
B - L'apparition d'anticorps anti-herpétiques l'étude du frottis sanguin, vous retenez :
C - Le cytodiagnostic A - Dicrocelium lanceolatum
D - La biopsie des lésions B - Trypanosoma gambiense
E - Aucun des examens ci-dessus C - Necator americanus
Bonne(s) réponse(s) : B D - Sarcoptes scabieux
E - Plasmodium malariae
Ce QCM est mal formulé. Bonne(s) réponse(s) : B C
L'apparition des anticorps anti-herpétiques n'est pas un examen.
La mise en évidence des IgM peut être utile. Le dicrocelium est un vers plat, n'infectant l'homme
Il est à noter que les récurrences n'entraînent qu'occasionnellement qu'exceptionnellement.
l'ascension du titre des anticorps. Necator americanus ou ankylostome est un petit némathelminthe
(vers rond).
Sarcoptes scabiei est un acarien, ectoparasite responsable de la
galle.
115
Question à compléments multiples.
19 45
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes concernant le bacille du Quel est dans la liste suivante le virus (ou la catégorie de
tétanos (Clostridium tetani), laquelle est inexacte ? virus) le plus souvent à l'origine de méningites
A - Bacille Gram (+) anaérobie, capable de sporuler, lymphocytaires de l'enfant ?
présent dans le sol et les excrétions des animaux A - Echovirus
B - Sécrète des exotoxines protéiques dont la B - Herpès
tétanospasmine tétanisante qui se lie aux gangliosides C - Adénovinus
des membranes synaptiques et altère l'inhibition D - Virus de la grippe
C - La bactérie pénètre à l'occasion d'une effraction du E - Virus de la rougeole
revêtement cutané et muqueux et dissémine par voie Bonne(s) réponse(s) : A
sanguine
D - La prophylaxie du tétanos repose sur la vaccination Les entérovirus sont les virus les plus souvent incriminés, en
particulier les Coxsackies A et B et les virus Echo.
par l'anatoxine diphtérique
L'autre agent viral le plus souvent responsable, en particulier chez
E - La protection contre le tétanos est assurée l'enfant, est le virus ourlien.
essentiellement par la présence d'antitoxine dans le
sérum à titre suffisant
Bonne(s) réponse(s) :
84
QUESTION ANNULEE
Question à complément simple.
Shigella ne se retrouve que dans les selles des malades et celle des
porteurs qui doivent être traités.
98 116
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les bactéries suivantes, laquelle correspond au La mise en évidence du virus dans le sang est essentielle
bacille pyocyanique ? au diagnostic virologique des infections à :
A - Pseudomonas fluorescence A - Virus de la fièvre jaune
B - Pseudomonas aeruginosa B - Cytomégalovirus
C - Pseudomonas maltophilia C - Virus de la grippe
D - Pseudomonas putida D - Virus de l'hépatite A
E - Pseudomonas multivorans E - Virus respiratoire syncytial
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A
Sans commentaire. Le virus amaril, comme tous les arbovirus, est présent pendant les 4
ou 5 premiers jours de la maladie.
L'isolement du CMV à partir du sang ne signifie pas de façon
certaine qu'il soit la cause du tableau pathologique ayant motivé
3 l'examen. La présence de cellules infectées, révélées par
Question à compléments multiples. immunofluorescence est beaucoup plus significative.
Les prélèvements viraux dans la grippe s'effectuent au niveau du
nasopharynx ou des expectorations.
Une infection humaine à Clostridium perfringens peut Il en est de même pour le virus respiratoire syncytial.
bénéficier du(des) procédé(s) de diagnostic suivant(s) : Le virus de l'hépatite A est retrouvé au niveau des selles.
A - Prélèvement au siège même de l'infection Soulignons l'ambiguïté de ce QCM, car si pour les items A,C,D,E la
B - Sérodiagnostic réponse est aisée, pour l'item B la discussion est possible. Le
C - Ensemencement en atmosphère anaérobie stricte diagnostic d'infection à cytomégalovirus est un diagnostic délicat qui
D - Hémoculture ne repose pas sur un examen décisif mais sur un faisceau
E - Intradermo-réaction d'arguments cliniques et paracliniques.
La mise en évidence du virus dans le sang est un des arguments,
Bonne(s) réponse(s) : A C D
mais ce n'est pas le plus important. A ce titre on peut dire qu'il n'est
pas "essentiel" au diagnostic.
Sans commentaire.
21 37
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
L'étude au laboratoire de l'activité synergique des Parmi les propositions suivantes concernant la réplication
associations d'antibiotiques est conseillée dans la ou les des virus, une seule est inexacte. Laquelle ?
circonstances cliniques suivantes : A - La réplication de l'acide nucléique viral peut avoir
A - Endocardite à streptocoques D lieu dans le noyau ou dans le cytoplasme de la cellule
B - Bactériémie à Hémophilus influenzae B - Des enzymes codées par le génome viral qui
C - Septicémie à Salmonella typhi assurent la transcription et la réplication de l'acide
D - Septicémie à Staphylococcus aureus nucléique viral peuvent apparaître lors de l'infection
E - Bactériémie à Clostridium perfringens C - L'énergie nécessaire à la réplication virale est
Bonne(s) réponse(s) : A C fournie par des enzymes codées par le génome viral
D - La synthèse des protéines virales se fait sur les
Les septicémies à salmonella ne justifient pas d'une bithérapie. ribosomes de la cellule hôte
Les antibiotiques efficaces contre la salmonella étant les phénicolés, E - Certaines protéines codées par le génome viral ne
les pénicillines du groupe A, le triméthoprime-sulfaméthoxazole. sont pas constitutives de la particule virale
Bonne(s) réponse(s) : C
12
Question à compléments multiples.
21 69
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
L'oxyde de carbone a une fixation préférentielle sur : Parmi les prélèvements suivants, citez celui qui permet
A - Les muscles striés en pratique l'isolement d'un virus grippal :
B - Le rein A - Selles
C - Le myocarde B - Urines
D - Le foie C - Sécrétions rhinopharyngées
E - Les muscles lisses D - Liquide céphalo-rachidien
Bonne(s) réponse(s) : A C E E - Lymphocytes T
Bonne(s) réponse(s) : C
La fixation est privilégiée dans les organes riches en myoglobine.
Sans commentaire.
47
Question à compléments multiples. 12
Question à compléments multiples.
Les oncogènes cellulaires sont :
A - Des métabolites cellulaires capables de transformer Le pneumocoque :
une cellule saine en cellule cancéreuse A - Se cultive facilement sur milieu ordinaire
B - Des fragments de virus oncogènes qui, insérés B - Est un hôte habituel des voies respiratoires
dans le génome des cellules saines, les transforment en C - Est éliminé dans les selles
cellules tumorales D - Peut être recherché sous forme d'antigène soluble
C - Des facteurs de croissance sécrétés par les cellules dans des liquides biologiques
cancéreuses E - Ne peut pas être isolé dans une hémoculture
D - Des gènes normaux des cellules saines dont Bonne(s) réponse(s) : B D E
l'expression dans certaines conditions entraîne leur
transformation en cellules cancéreuses Le pneumocoque nécessite une gélose enrichie au sang et sa
culture est délicate. C'est un hôte habituel de l'oropharynx.
E - Des fragments de l'ADN cellulaire modifiés par des
facteurs cancérigènes
Bonne(s) réponse(s) :
Ambiguë.
15
Question à compléments multiples.
Ambiguë.
QCM ambiguë par ailleurs, on ne sait pas dans quelles 16
circonstances. Question à compléments multiples.
- Après une intoxication aiguë, au cours d'une intoxication chronique
etc... Neisseria meningitidis :
A - Possède un antigène capsulaire qui détermine le
groupe
B - En France. Ie sérotype B est le plus fréquemment
66 isolé
Question à complément simple. C - Ne peut être isolé que chez l'homme
D - La mise en évidence d'antigènes spécifiques dans
Parmi les toxines produites par les bactéries suivantes, le LCR est un bon moyen diagnostique des méningites
laquelle est une endotoxine libérée par la lyse E - Toutes les propositions ci-dessus sont fausses
bactérienne ? Bonne(s) réponse(s) : A B C D
A - Salmonella typhi
B - Corynebacterium diphteria Neuf groupes sont actuellement décrits :
C - Streptocoque A responsable de la scarlatine A, B, C, D, X, Y, Z, 29E, W135.
D - Clostridium perfringens L'antigène est un polysaccharide capsullaire.
E - Clastridium tetani
Bonne(s) réponse(s) : A
Sans commentaire.
33 59
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Concernant le bacille tuberculeux : Parmi les prélèvements de pus suivants, quel est celui où
A - Sa multiplication dans un organisme neuf peut la présence de bactéries anaérobies n'a pas de
entraîner l'apparition d'une hypersensibilité retardée signification pathologique ?
B - C'est une bactérie anaérobie stricte A - Abcès sous-phrénique
C - Les lipides de la paroi sont responsables en partie B - Escarre sacrée
de l'acido-alcool-résistance C - Pyosalpinx
D - Les anticorps IgM induits par l'infection sont D - Ostéite chronique
recherchés pour poser le diagnostic étiologique E - Abcès de la marge anale
E - Le bacille tuberculeux pousse en 48 heures environ Bonne(s) réponse(s) :
Bonne(s) réponse(s) : A C
QUESTION ANNULEE
Sans commentaire.
68
39 Question à complément simple
Question à compléments multiples.
Parmi les prélèvements suivants, quel est celui où l'on
L'histamine est sécrétée : peut mettre en évidence le tréponème au stade primaire
A - Par les mastocytes de l'infection syphilitique :
B - Par les lymphocytes A - Sang
C - Par les fibroblastes B - Liquide céphalo-rachidien
D - Par les éosinophiles C - Plaques muqueuses
E - Par les polynucléaires basophiles D - Chancre
Bonne(s) réponse(s) : A E E - Eruption cutanée
Bonne(s) réponse(s) : D
L'histamine peut également être libérée par les plaquettes.
Le stade primaire de la Syphilis est un stade localisé au point
d'inoculation.
56
Question à compléments multiples.
84
Des oncogènes : Question à complément simple.
A - Sont présents dans l'ARN des rétrovirus
sarcomatogènes Si l'analyse d'un échantillon des urines des 24 heures
B - Sont présents dans l'ADN des cellules infectées par montre une élévation de l'acide homovanilique (HVA), il
les rétrovinus sarcomatogènes s'agit le plus probablement :
C - Sont présents dans l'ADN cellulaire d'animaux sains A - D'une leucémie
D - Sont présents dans l'ADN de l'HIV B - D'une tumeur de Wilms
E - Codent pour une transcriptase reverse C - D'un neuroblastome
Bonne(s) réponse(s) : D - D'un hépatoblastome
E - D'une maladie de Gaucher
QUESTION ANNULEE Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
18
Question à complément simple.
38
L'état d'hydratation intracellulaire est déterminé par : Question à compléments multiples.
A - La kaliémie
B - L'osmolalité extracellulaire Indiquez la(les) proposition(s) qui s'applique(nt) au virus
C - La protidémie B:
D - ph sanguin A - Origine volontiers alimentaire
E - La natriurie B - Virus à ADN
Bonne(s) réponse(s) : B C - Fréquence de survenue plus grande en Afrique
qu'en Europe
Osmolalité intra et extracellulaire sont en équilibre. Le nombre D - Association privilégiée à l'alcoolisme chronique
d'osmoles intracellulaires étant fixe, toute variation de l'osmolarité E - Rôle privilégié dans le développement du
extra et donc intracellulaire entraîne une variation inverse de
carcinome hépatocellulaire
l'hydratation intracellulaire.
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Osmoles intracellulaires./volume intracellulaires :
= osmolarité intracellulaire
Lors de l'utilisation de souche d'ADN complémentaire, spécifique de
= osmolarité extracellulaire
l'ADN du virus de l'hépatite B, le matériel génomique viral a été
= osmoles extracellulaire/volume extracellulaire.
retrouvé quasi systématiquement au sein de l'ADN des cellules
cancéreuses (carcinome hépatocellulaire) même si les patients ne
présentait aucun élément sérologique évoquant une infection par le
virus B.
73 58
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les entités suivantes, quelle est celle ou quelles Parmi les germes suivants, lequel ne se multiplie pas à
sont celles qui s'accompagne(nt) volontiers d'une l'intérieur des macrophages ?
polynucléose neutrophile ? A - Listéria monocytogènes
A - Polyarthrite rhumatoïde B - Streptococcus pneumoniae
B - Lupus érythémateux C - Chlamydia trachomatis
C - Tabagisme D - Brucella melitensis
D - Hémolyse aiguë E - Leishmania donovani
E - Coqueluche Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Sans commentaire.
La polyarthrite rhumatoïde entraîne habituellement une augmentation
des cellules neutrophiles lors des poussées, sauf en cas d'atteinte
hématologique (Sd de Felty).
20
Question à compléments multiples.
75 Dans quel(s) type(s) d'échantillon biologiques peut-on
Question à compléments multiples. isoler le méningocoque ?
A - Liquide céphalo-rachidien
Parmi les toxines produites par les bactéries suivantes, B - Sang
vous considérez comme exotoxine(s) protéique(s) C - Urines
neurotrope(s) ? D - Prélèvement naso-pharyngé
A - Salmonella typhi E - Liquide pleural
B - Corynebacterium diphteria Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
C - Streptocoque A responsable de la scarlatine
D - Clostridium perfringens Discutable entre la théorie et la pratique.
E - Clastridium tetani
Bonne(s) réponse(s) : B E
Ambiguë.
Tout dépend du type de microscopie électronique que l'on désire
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS
pratiquer. 407 By NADJI 85
www.doc-dz.com
114 22
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Une ponction lombaire a été pratiquée chez un sujet L'existence de résistance plasmidique est connue pour :
présentant un syndrome méningé. Parmi les anomalies A - L'ampicilline
du liquide céphalo-rachidien, quelle(s) est(sont) celle(s) B - Les aminosides
qui oriente(nt) vers l'étiologie bactérienne ? C - L'érythromycine
A - Liquide hypertendu D - La rifampicine
B - Hypoglycorachie E - Les quinolones
C - Protéinorachie normale Bonne(s) réponse(s) : A B C
D - Formule leucocytaire faite de polynucléaires en
amas La résistance à la rifampicine et aux quinolones résultent de
mutations chromosomiques affectant le gène codant pour le site
E - Présence d'hématies
d'action de l'antibiotique. Ainsi les mutations responsables de la
Bonne(s) réponse(s) : A B D
résistance à la rifampicine affectent-elles le gène codant la RNA
polymérase DNA dépendante.
Sans commentaire.
105 24
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
30 64
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quelle espèce plasmodiale n'est observée dans le sang Une leucocyturie de 300/mm3 et une bactériurie
périphérique que sous forme d'anneaux intra- inférieure à 103/ml sont compatibles avec :
érythrocytaires et de gamétocytes en forme de bananes : A - Une infection urinaire par le B.K.
A - P. falciparum B - Une infection urinaire mycosique
B - P. malariae C - Une infection urinaire sous traitement à son début
C - P. vivax D - Une infection génitale
D - P. ovale E - Une lithiase rénale
E - P. berghei Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Bonne(s) réponse(s) : A
Il faut également évoquer : une prostatite, une urétrite, une
B C D : on observe également des schizontes âgés et des corps en néphropathie interstitielle, une tumeur de l'arbre urinaire.
rosace.
E : pas pathogène chez l'homme.
89
Question à complément simple.
34
Question à complément simple. Parmi ces affirmations concernant Neisseria meningitidis
laquelle est fausse ?
La forme plasmodiale injectée à l'homme par l'anophèle A - Cette bactérie est responsable de la méningite
est : cérébrospinale
A - Le sporozoïte B - C'est la seule Neisseria pathogène
B - Le schizonte C - C'est un germe fragile
C - L'ookinète D - C'est un coque à Gram négatif
D - Le mérozoïte E - Cette espèce comprend plusieurs sérogroupes
E - Le gamétocyte Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A
B : Neisseria gonorrhea est l'agent de la gonococcie.
Les sporozoïtes vont se localiser dans les hépatocytes en moins de C : Sa fragilité impose sa recherche immédiate.
24 heures. E : Le sérogroupe B représente environ 75 % des méningocoques
responsables d'infections en France.
55
Question à complément simple. 109
Question à complément simple.
Dans le résultat suivant de l'analyse d'un liquide synovial,
un résultat est discordant. Lequel ? Parmi les bactéries suivantes, il en est une qui ne peut
A - Aspect trouble cultiver sur milieux acellulaires car elle est incapable de
B - Faible viscosité synthétiser l'ATP. Laquelle ?
C - Présence de staphylocoques A - Listeria monocytogénès
D - Présence de polynucléaires altérés B - Mycobacterium tuberculosis
E - Présence de 300 cellules par mm3 C - Mycobacterium intracellulaire
Bonne(s) réponse(s) : E D - Chlamydia trachomatis
E - Mycoplasma pneumoniae
A B C et D correspondent à une arthrite septique au cours de Bonne(s) réponse(s) : D
laquelle on s'attend à observer plusieurs milliers de cellules par mm3.
Les chlamydiae sont des bactéries à parasitisme intracelluraire
obligatoire.
19
Question à compléments multiples.
23
La recherche d'antigènes solubles permet généralement Question à complément simple.
de reconnaître le germe en cause lors d'une méningite
aiguë à : Quel délai minimum doit-on attendre pour qu'un
A - Listeria laboratoire de bactériologie puisse confirmer un
B - Pneumocoque diagnostic de tuberculose par l'obtention en culture de la
C - Méningocoque du groupe A bactérie responsable (Mycobacterium tuberculosis) ?
D - Méningocoque du groupe B A - 3 semaines
E - Hemophilus B - 8 semaines
Bonne(s) réponse(s) : B D E C - 10 jours
D - 3 jours
(C) le groupe A représente moins de 2 % des infections à E - 6 jours
méningocoques en France (groupe B environ 75 % ; groupe C Bonne(s) réponse(s) : A
environ 20 %).
Mycobacterium tuberculosis se divise en 10 à 20 heures.
31 64
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi la liste des vaccins suivants, l'un d'entre eux est un Parmi les espèces bactériennes suivantes, la ou
vaccin vivant lequel ? lesquelles sont naturellement résistantes aux Macrolides ?
A - Anti-méningococcique A - Staphylocoque doré
B - Anti-rabique B - Escherichia coli
C - Anti-coqueluche C - Salmonella typhi
D - BCG D - Streptococcus pneumoniae
E - Anti tétanos E - Clostridium perfringens
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B C
69 62
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les examens biologiques suivants, quel(s) est Indiquer la réponse exacte concernant les transferts de
(sont) celui(ceux) qui permet(tent) l'identification de plasmide d'une bactérie à une bactérie réceptrice :
Candida albicans ? A - Aucun plasmide conjugatif ne possède des gènes
A - Isolement sur milieu de Sabouraud glucosé de résistance aux antibiotiques
B - Test de filamentation en sérum B - Les plasmides de résistance ne peuvent pas être
C - Inoculation à la souris mobilisés par un plasmide conjugatif
D - Test à l'encre de Chine C - Il n'est pas possible de transférer un plasmide en
E - Formation de chlamydospores en 24 à 48 heures utilisant l'ADN purifié correspondant
sur milieu riz-agar-tween D - Les gènes des plasmides transférés peuvent
Bonne(s) réponse(s) : B E s'exprimer même s'ils ne sont pas intégrés dans le
chromosome bactérien
A : on utilise un milieu de Sabouraud tifomyciné. E - Une fois transféré, un plasmide s'intègre dans le
B : le test de filamentation en sérum, ou test de blastèse, permet le
chromosome pour pouvoir être répliqué
diagnostic de l'espèce de Candida 24 heures après
Bonne(s) réponse(s) : D
l'ensemencement.
De nombreux plasmides ne s'intègrent pas dans le chromosome
bactérien : ils restent autonomes pour leur expression et leur
réplication.
117
Question à compléments multiples.
81 53
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
54
Question à complément simple.
82
Question à compléments multiples. Le BCG :
A - A été obtenu à partir d'une souche de
Parmi ces streptocoques, le(s)quel(s) est (sont) toujours Mycobacterium bovis
béta hémolytique(s) ? B - Est un bacille qui a perdu son acido-
A - Streptococcus mitis alcoolorésistance
B - Streptocoques du groupe A C - Est pathogène pour la poule
C - Streptocoques du groupe D D - Est une souche vaccinale inactivée par la bêta-
D - Streptocoques du groupe G propiolactone
E - Streptococcus sanguis E - A été obtenu à partir d'une souche de
Bonne(s) réponse(s) : B D Mycobacterium avium
Bonne(s) réponse(s) : A
Les streptocoques A C et G sont toujours bêta-hémolytiques. Les
streptocoques B sont alpha ou bêta-hémolytiques. Les Le BCG provient d'une souche de mycobacterium bovis obtenu
enterococcus, les streptocoques bovis, equinus, viridans et après 230 passages sur pomme de terre biliée glycérinée en 12 ans.
pneumoniae sont alpha-hémolytiques. La virulence s'est atténuée probablement par sélection d'un mutant
avirulent.
50
Question à complément simple. 72
Question à complément simple.
Le méningocoque est transmissible d'un sujet à l'autre :
A - Par les selles Parmi les germes suivants, lequel est le plus souvent
B - Par les animaux familiers responsable d'endocardites aiguës ?
C - Par les sécrétions rhinopharyngées A - Le pneumocoque
D - Par les aliments souillés B - Le gonocoque
E - Par l'eau de boisson C - Le staphylocoque doré
Bonne(s) réponse(s) : C D - Le streptocoque viridans
E - L'entérocoque
Les germes sont portés dans le naso-pharynx. L'homme est l'hôte et Bonne(s) réponse(s) : D
le porteur exclusif.
Il est responsable de 35 % des endocardites aiguës.
52
Question à complément simple. 5
Question à compléments multiples.
Quelle est la toxine de Staphylococcus aureus
responsable des lésions cutanées bulleuses ? Certaines causes favorisent le développement des
A - Staphylolysine candidoses. Parmi elles, on relève :
B - Fibrinolysine A - Des causes hormonales
C - Exfoliatine B - Des thérapeutiques (Antibiotiques)
D - Leucocidine C - Une atteinte de l'état général
E - Entérotoxine D - Un manque d'hygiène, des facteurs locaux
Bonne(s) réponse(s) : C E - L'infection par le virus VIH
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
L'exfoliatine ou épidermolysine clive l'épiderme dans la couche
granuleuse. Elle est responsable du Scalded Skin Syndrom (SSS). Sans commentaire.
70 85
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Mycobacterium tuberculosis présente un ou plusieurs des Le diagnostic de Candidose à C. Albicans peut être fait
caractères suivants; le(s)quel(s) ? en 24 h au laboratoire par :
A - Anaérobie A - L'aspect des colonies sur milieu Sabouraud-
B - Temps de division de 20 minutes Tetrazolium
C - Mis en évidence à l'examen direct par la coloration B - L'appréciation de la vitesse de pousse
de Gram C - La morphologie des levures à l'examen
D - Pousse en 7 jours sur milieu de Loewenstein microscopique
E - Aucun de ces caractères D - Le test de blastèse
Bonne(s) réponse(s) : E E - L'agglutination par des antisérums spécifiques
Bonne(s) réponse(s) : D
A : mycobacterium tuberculosis est un germe aérobie, ce qui
justifiait la pratique thérapeutique ancienne de la collapsothérapie Voir QCM [18] et [34].
(réalisation d'un pneumothorax).
C : les BAAR se colorent très difficilement au Gram.
B : temps de division de 10 à 20 heures.
D : pousse en 3 semaines. 109
Question à compléments multiples.
D - Dû aux dermatophytes.
47 43
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Clostridium perfringens, est isolé chez un malade à partir Indiquer la réponse exacte concernant la mutation
de plusieurs hémocultures. Parmi les cinq portes d'entrée chromosomique de la sensibilité à un antibiotique vers la
proposées, cocher les deux qui peuvent être reconnues. résistance :
A - Endophtalmie A - Il s'agit du résultat d'une adaptation de la bactérie à
B - Avortement septique l'antibiotique
C - Pyélonéphrite B - Elle ne peut avoir lieu que si il y a eu un contact
D - Bartholinite préalable avec l'antibiotique
E - Perforation digestive C - Elle persiste en l'absence de l'antibiotique qui a
Bonne(s) réponse(s) : B E servi à la sélection
D - Lors de la division de la bactérie, elle n'est
Les C perfringens se multiplient dans le tube digestif. transmise qu'à une seule des cellules filles
E - Lorsqu'elle apparaît, elle se manifeste
simultanément dans un grand nombre de cellules
48 bactériennes
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à compléments multiples.
La mutation est un évènement aléatoire rare, indépendant de la
Un enfant de deux ans présente une méningite. Dans les présence d'antibiotique, persistant, transmissible, spontané,
antécédents récents on note une rhino-pharyngite et une réversible, spécifique d'un seul caractère, discontinu.
otite. Parmi les étiologies bactériennes suivantes, quelles
sont les deux les plus probablement en cause ?
A - Staphylocoque doré
B - Steptocoque du groupe B 44
C - Streptococcus pneumoniae Question à complément simple.
D - Entérocoque
E - Hemophilus influenzae Une des enzymes suivantes, élaborées par les
Bonne(s) réponse(s) : C E streptocoques du groupe A n'est pas immunogène chez
l'homme. Laquelle ?
B - Doit être évoqué en période néonatale. A - Streptolysine O
B - Streptolysine S
C - Streptodornase B
D - Hyaluronidase
49 E - Streptokinase
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : B
39 41
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les antibiotiques suivants, le(s)quel(s) est(sont) Quelle est la toxine responsable des lésions bulleuses
généralement bactériostatique(s) : des staphylococcies cutanées ?
A - Chloramphénicol A - Hémolysine alpha
B - Ampicilline B - Hémolysine delta
C - Colistine C - Leucocidine
D - Pénicilline G D - Exfoliatine
E - Cyclines E - Entérotoxine
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : D
Un antibiotique est dit bactériostatique quand la CMB est nettement Sans commentaire.
supérieure à la CMI.
21
40 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Parmi les cinq enzymes suivantes élaborées par les
Le prélèvement d'urines fait partie des prélèvements staphylocoques, deux ont un intérêt pour le diagnostic au
pratiqués pour la détection du virus dans : laboratoire en pratique courante de Staphylococcus
A - La fièvre jaune aureus; lesquels ?
B - Les oreillons A - Bêta-lactamase
C - L'infection à cytomégalovirus B - Hyaluronidase
D - L'infection à rotavirus C - Fibrinolysine
E - L'infection à virus respiratoire syncytial D - Coagulase
Bonne(s) réponse(s) : C E - Desoxyribonucléase
Bonne(s) réponse(s) : D E
A - Sang, LCR.
B - Sang, salive. E - La désoxyribonucléase thermostable caractérise l'espèce S.
C - Sang, urine. aureus.
D - Selles.
22
41 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Lors des toxi-infections alimentaires staphylococciques, il
L'élément parasitaire s'introduit chez l'homme par voie est exact que :
digestive pour : A - Les malades présentent une fièvre en plateau
A - La dracunculose B - Les malades peuvent présenter des vomissements
B - La bilharziose C - Les malades présentent des signes cliniques
C - La distomatose survenant 18 à 24 h après l'ingestion des aliments
D - L'ankylostomose incriminés
E - L'oxyurose D - C'est l'ingestion d'une entérotoxine thermostable
Bonne(s) réponse(s) : A C E
préformée dans l'aliment qui est responsable de la
A - Ingestion par l'homme du Cyclops qui est l'hôte intermédiaire. pathologie observée
B - Pénétration transcutanée active. E - il existe un seul sérotype d'entérotoxine
C - Ingestion de métacercaires avec du cresson sauvage. staphylococcique
D - Pénétration transcutanée active. Bonne(s) réponse(s) : B D
E - Ingestion d'oeufs.
A - La toxi-infection alimentaire staphylococcique est non fébrile,
contrairement à l'infection alimentaire à Salmonelles.
C - 2 à 4 heures après l'ingestion.
40
Question à complément simple.
24
Les staphylococcus aureus résistants à la méticilline :
A - Représentent 80% des staphylococcus aureus Question à compléments multiples.
B - Sont résistants aux céphalosporines de 3ème
L'antitoxine tétanique :
génération
A - Est la toxine détoxifiée par le formol
C - Sont sensibles à l'imipeneme
B - Confère une immunité de longue durée
D - Sont généralement sensibles aux aminosides
C - Est vaccinante
E - Leur résistance est de nature enzymatique
Bonne(s) réponse(s) : B D - S'utilise à titre préventif
E - Peut-être utilisée en cas de plaie tétanigène
A - 20 % en milieu hospitalier. Bonne(s) réponse(s) : D E
B C - La résistance à la méticilline est croisée avec toutes les autres
bêta-lactamines. A B C - Concernent l'anatoxine.
D - La résistance à la méticilline est un marqueur du phénotype
multirésistant.
E - Modification de la protéine liant les pénicillines.
106 119
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
La résistance hétérogène des Staphylococcus aureus vis- Parmi les cellules suivantes certaines appartiennent à la
à-vis des pénicillines M présente un certain nombre de lignée monocytaire macrophagique :
propriétés. A - Cellules de Küpffer
Parmi les cinq propriétés, cocher celles qui sont justes : B - Histiocytes
A - Est croisée entre oxacilline et méthicilline C - Myocytes
B - Est croisée entre oxacilline et céfalotine D - Cellules endothéliales
C - Est croisée entre oxacilline et céfotaxime E - Mastocytes
D - Est croisée entre oxacilline et vancomycine Bonne(s) réponse(s) : A B
E - Est due à une sécrétion de bêta-lactamase
Bonne(s) réponse(s) : A B C Le système des phagocytes mononucléés est issu du monocyte et
comprend macrophages, cellules de Küpfer du foie, histiocytes,
Cf question [304] microglie, cellules de Langerhans, ostéoclastes, cellules
interdigitées des ganglions lymphatiques.
E - Les mastocytes sont les équivalents tissulaires des basophiles
circulants.
33
Question à complément simple.
39
Candida albicans peut réaliser les différents aspects Question à complément simple.
anatomocliniques suivants, sauf un. Lequel ?
A - Périonyxis Indiquez l'affirmation exacte concernant le Concentré
B - Muguet Erythrocytaire Standard :
C - Herpès circiné A - Contient les hématies de plusieurs donneurs de
D - Intertrigo même phénotype
E - Vaginite B - Ne contient plus ni leucocytes ni plaquettes
Bonne(s) réponse(s) : C
C - Peut se conserver jusqu'à 120 jours en chambre
L'herpès circiné est dû aux dermatophytes. froide (4°C)
D - Apporte environ 22 g d'hémoglobine pour 100 ml
E - Ne se prescrit qu'en association avec du plasma
frais congelé
35 Bonne(s) réponse(s) : D
Question à complément simple.
A - Jamais.
B - Il s'agit alors de culots globulaires déleucocytés et déplaquettés.
Parmi les virus à ARN suivants, quel est celui qui se C - 3 semaines avec conservateur CDP et 35 jours avec
réplique dans le noyau de la cellule ? conservateur SAG.
A - Les entérovirus
B - Le virus de la rage
C - Le virus respiratoire syncytial
D - Le virus de la grippe 52
E - Les réoviridae Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : D
Neisseria meningitidis a toutes les caractéristiques, sauf
L'intervention du noyau de la cellule hôte est une étape rarement
une; laquelle ?
constatée au cours de la réplication des virus à ARN.
A - Possède un antigène capsulaire responsable du
sérogroupe
B - Le sérogroupe B est le plus fréquent en France
69 C - Est généralement sensible à la pénicilline G
Question à complément simple. D - Est un diplocoque gram
E - La mise en évidence d'antigène soluble dans le
Haemophilus influenzae a toutes les caractéristiques sauf LCR est un bon moyen de diagnostic pour le sérogroupe
une : laquelle ? B
A - Est commensal de l'oro-pharynx Bonne(s) réponse(s) :
B - Est responsable de méningite de l'enfant QUESTION ANNULEE.
C - Est un cocci gram +
D - Peut être résistant à l'ampicilline par production de
bêta lactamase
E - Le céfotaxime est toujours efficace sur lui 96
Bonne(s) réponse(s) : C Question à compléments multiples.
C'est un bacille Gram négatif.
Parmi les facteurs suivants, quel est celui (quels sont
ceux) qui entraîne(nt) de façon significative une élévation
du taux de polynucléaires neutrophiles dans le sang :
A - Le sommeil
B - Le tabac
C - Un traitement par les corticoïdes
D - L'effort physique
E - Un traitement digitalique
Bonne(s) réponse(s) : B C D
60 38
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Quel(s) est (sont) le (les) caractère(s) exact(s) de la Le vaccin antitétanique est composé :
résistance bactérienne aux antibiotiques d'origine A - De bactéries tuées
chromosomique ? B - De bactéries vivantes
A - Elle est liée à une mutation C - De virus inactivés
B - Elle concerne un seul antibiotique D - De virus vivants
C - Sa fréquence est de 10 à 20 % de l'ensemble des E - De toxine traitée par la chaleur et le formol
résistances Bonne(s) réponse(s) : E
D - Elle s'établit en un seul échelon
E - Elle est induite par la présence de l'antibiotique E - Anatoxine = toxine détoxifiée.
Bonne(s) réponse(s) :
QUESTION ANNULEE.
77
Question à complément simple.
35 Quel microorganisme peut survivre à l'intérieur des
Question à complément simple. macrophages grâce à l'inhibition de la fusion phagosome-
lysosome ?
La réaction de TPHA (Treponema Pallidum A - Staphylococcus aureus
Hémagglutination) : B - Plectridium tétani
A - Met en jeu le même antigène anticorps que la C - Toxoplasma gondii
réaction de Kline ou VDRL D - Plasmodium falciparum
B - Donne des résultats comparables à ceux de la E - Klebsiella pneumoniae
réaction de Nelson Bonne(s) réponse(s) : C
C - Met en jeu un antigène non spécifique du
tréponème pâle (on le retrouve sur les leptospires) Les trophozoïtes se multiplient dans les macrophages des animaux
à sang chaud et échappent aux mécanismes de digestion cellulaire
D - Permet de distinguer la syphilis du Pian
par des processus encore mal connus.
E - Aucune de ces propositions n'est valable
Bonne(s) réponse(s) : E
40 116
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
La transmission d'un virus herpès peut se faire : Concernant l'anatoxine et l'antitoxine tétaniques il est
A - Par la salive exact que :
B - Par les sécrétions vaginales A - L'anatoxine tétanique a un pouvoir toxique identique
C - Par les selles d'un excréteur asymptomatique à celui de la toxine tétanique
D - Par des lésions cutanées herpétiques B - L'anatoxine tétanique induit l'apparition d'antitoxine
E - Par les eaux de baignade tétanique
Bonne(s) réponse(s) : D C - L'anatoxine tétanique est beaucoup plus instable
que la toxine tétanique
Sans commentaire. D - La prévention à long terme du tétanos repose sur la
vaccination par l'anatoxine tétanique
E - La protection contre le tétanos repose sur la
97 présence dans l'organisme d'antitoxine tétanique à un
taux suffisant
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : B D E
Parmi les manifestations suivantes, quelle est (quelles A - L'anatoxine est détoxifiée par la chaleur et le formol.
sont) celle(s) qui peut(peuvent) être secondaire(s) à
l'injection du vaccin, rougeole- oreillons - rubéole (ROR) ?
A - Eruption
B - Paralysie périphérique 50
C - Fièvre Question a compléments multiples.
D - Parotidite
E - Syndrome de Lyell Le plasmide F ou facteur sexuel est impliqué dans la
Bonne(s) réponse(s) : A B D conjugaison bactérienne. Quelle(s) est (sont) sa (ses)
propriété(s) exacte(s) ?
A B - A partir de porteurs souvent asymptomatiques. A - Il peut se répliquer de façon autonome
B - Il peut se transférer d'une bactérie à une autre
C - Il code la synthèse des pili sexuels
110 D - Il modifie le "sexe" de la bactérie réceptive
E - Il est toujours intégré au chromosome
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Parmi ces antibiotiques, le(s)quel(s) est (sont) actif(s) sur Le plasmide F est un plasmide conjugatif.
Mycoplasma pneumoniae ?
A - Pénicilline G
B - Cyclines
C - Céphalosporines 3ème génération
D - Macrolides
E - Aminosides
Bonne(s) réponse(s) : B D
Sans commentaire.
112
Question à compléments multiples.
48 49
Question à complément simple. Question à complément simple.
A.B.C.D. Le test d'immunofluorescence des IgG a un seuil de A.B.C. Il faut souligner la grande variabilité d'un sujet à l'autre de
positivité de 8 à 10 UI. Il est un peu moins spécifique mais de tous les paramètres de la réponse immunitaire : le délai entre
réalisation plus facile que le dye-test de Sabin Feldman (test de lyse l'apparition et le titre maximal des anticorps (3 jours à 3 semaines),
des toxoplasmes). De 10 à 200 UI on parle de positivité faible le titre maximal au plateau (> ou égal à 1280 à 80, voire 40), le titre
compatible avec une infection ancienne comme avec un début résiduel des années plus tard (élevé et proche du plateau,
d'augmentation. De 300 à 3000 UI, on parle de positivité forte intermédiaire, au bas et proche du plancher). Il n'existe donc pas de
toujours témoin d'une immunité ancienne. La sérologie de cette titre élevé significatif d'une infection récente.
femme est positive faiblement, à recontrôler et à associer à la Au cours d'une réinfection, l'élévation du titre des anticorps
demande d'un dosage des IgM dont la positivité affirmerait le rubéoliques, ou sa remontée, sont plus précoces (7e au 11e jour). Il
caractère récent de l'infection. faut interpréter le résultat du titrage des anticorps en fonction de la
La recherche des IgM est faite soit par immufluorescence (test de chronologie du ou des prélèvements sériques et des événements
Remington) soit par test d'agglutination directe avec chute de la ayant motivé l'examen, éruption, contage ou visite systématique.
positivité du test après inhibition des IgM par le 2 mercapto éthanol. Dans ces conditions, une élévation significative du titre des
E. Un traitement par la Rovamycine® (3 g par jour) doit être anticorps rubéoliques à l'examen simultané des deux sérums suffit
entrepris d'urgence en cas de séroconversion ou même en cas de pour porter le diagnostic d'infection rubéolique actuelle.
doute en attendant confirmation. Il sera poursuivi sans interruption Attention : un titre d'anticorps élevé et stable à l'examen simultané
jusqu'à la fin de la grossesse. Il est susceptible de réduire la des deux sérums ne permet pas d'éliminer une infection rubéolique,
fréquence et la gravité de l'atteinte foetale sans toutefois l'annihiler. actuelle s'il y a eu quelque retard au prélèvement du 1er sérum : 1er
et 2ème sérum peuvent correspondre au plateau de la courbe. Le
Une jeune femme de 25 ans enceinte de son premier enfant (12 sérodiagnostic standard est alors en défaut.
semaines d'aménorrhée) revient d'Afrique noire où elle séjournait. Dans la situation actuelle, la sérologie doit être contrôlée afin
Elle vous rapporte ses examens sérologiques : syphilis négative, d'observer l'ascension des anticorps en cas de primo-infection ou
toxoplasmose = 200 UI par immunofluorescence, rubéole = 100 UI réinfection rubéolique, mais surtout associée à la recherche des IgM
par hémagglutination. Elle a présenté une angine il y a 15 jours rubéoliques examen lourd et coûteux qui a des indications limitées et
traitée pendant 8 jours par 2 g d'ampicilline per os et pendant 3 jours impératives. Parmi elles, la distinction chez une femme enceinte,
d'acide acétyl-salicylique à raison de 1,50 g par jour. Elle a de plus entre primo-infection rubéolique, dangereuse pour l'enfant, et
pris pendant son séjour 1 cp/jour de Nivaquine®. Son examen actuel réinfection en principe sans danger.
est strictement normal mais elle est inquiète. D. Le vaccin antirubéolique est atténué donc vivant. Formellement
contre-indiqué pendant la grossesse (de plus le virus sauvage dont
dérive le vaccin a des propriétés tératogènes).
E. Si après information, le couple opte pour l'interruption de
grossesse, il est essentiel que cette décision soit prise sans
précipitation : il faut éliminer les erreurs diagnostiques fréquentes
mais aussi sans retard. L'interruption de grossesse est
techniquement et psychologiquement difficile après la 12ème
semaine.
50
Question à complément simple.
La prise d'ampicilline :
A - Est justifiée et non dangereuse pour le foetus
B - Aurait dû être poursuivie jusqu'à la fin de la
grossesse
C - Nécessite une surveillance du foetus par
échographies régulières
D - Protège de l'éventualité d'une toxoplasmose
évolutive
E - Est dangereuse pendant la grossesse en raison du
risque particulier de pancytopénie
Bonne(s) réponse(s) : A
51 55
Question à complément simple. Question à complément simple.
56 58
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Au sujet de la chimioprophylaxie contre le paludisme : L'eau douce est souvent à l'origine de troubles :
A - Il est indispensable que la chimioprophylaxie A - Vous conseillerez à cette famille de ne pas se
commence 2 mois avant le départ baigner dans les marigots
B - Au bout de 6 mois passés en Afrique elle pourra B - En effet, il faut un bain prolongé (supérieur à une
être arrêtée heure) ou des bains répétés dans l'eau contenant des
C - Au retour il faut continuer la chimioprophylaxie furco-cercaires
pendant 2 mois C - Les glaçons de l'apéritif, du fait de leur température,
D - Les amino-4-quinoléines seront administrées à sont sans danger
raison de 100 mg/10 kg par semaine D - L'ingestion de cyclops avec une eau de boisson non
E - La Flavoquine® sera prescrite tous les jours sauf le filtrée est le mode transmission de la filaire loa-loa
dimanche E - La simulie, agent vecteur de l'onchocercose, se
Bonne(s) réponse(s) : C D trouve surtout près des cours d'eau aérés et courants
Bonne(s) réponse(s) : A E
A.B.C. La chimioprophylaxie antipaludique doit être commencée le
jour du départ, poursuivie tant qu'il existe un risque potentiel A. L'infestation humaine se fait par la pénétration transcutanée active
d'exposition au paludisme, et prolongée un mois après le retour. Ce des furcocercaires libres (formes infestantes) dans l'eau, à
mois de prolongation correspond au temps maximal d'incubation du l'occasion d'un bain ou d'une traversée de cours d'eau, même de
Plasmodium falciparum, le seul dangereux responsable de l'accès courte durée.
pernicieux palustre. B. Les cercaires, émises par le mollusque hôte, sont attirées par
D. Chloroquine, Nivaquine®, le plus utilisé, prescrit à la dose de 100 l'homme : un chimiotactisme puissant les amène au contact de la
mg/10 kg/semaine à raison d'un comprimé de 100 mg par jour sauf peau où elles se fixent avant de la traverser.
le dimanche. C. La fonte des glaçons peut libérer les larves parasitaires.
E. Amodiaquine, Flavoquine®, prescrit à la dose de trois comprimés D. La filaire loa loa est transmise par la piqûre d'une femelle
à 200 mg une fois par semaine, à jour fixe, sauf la première semaine hématophage chrysops, de la famille des taons. Le cyclops est un
où la dose sera doublée, c'est-à-dire prise deux jours consécutifs, le petit crustacé d'eau douce dont l'ingestion est le mode de
jour de l'arrivée et le lendemain. Des cas d'hépatite et transmission de la filaire de Médine ou dracunculose.
d'agranulocytose font actuellement préférer la chloroquine, moins E. Les larves aquatiques de simulie se développent seulement dans
pratique pourtant. Il existe des cas signalés en 1987 de foyers de les eaux rapides et aérées.
résistance aux amino 4 quinoléines en Afrique de l'ouest (Côte En Afrique la répartition centrée sur le réseau hydrographique est
d'Ivoire). très irrégulière. Le foyer le plus important est en zone intertropicale.
Attention : le Q.C.M. est à complément simple et deux réponses sont
possibles.
57
Question à compléments multiples.
59
A propos de la chimioprophylaxie antipaludéenne : Question à compléments multiples.
A - L'administration de chloroquine comporte un risque
de rétinopathie si les doses sont très élevées et très A propos de la prévention contre les moustiques,
prolongées mouches, arthropodes :
B - Les amino-4-quinoléines sont contre-indiquées en A - L'agent vecteur des trypanosomiases humaines
cas de grossesse africaines est la glossine
C - En cas de grossesse il vaut mieux traiter les accès B - Il faut dormir la nuit sous des moustiquaires
palustres au coup par coup C - La moustiquaire évitera la piqûre du taon
D - La Nivaquine® aux doses de chimioprophylaxie (Chrysops) qui est le vecteur de la filariose lymphatique
n'entraine pratiquement pas d'effets secondaires D - La moustiquaire est très intéressante pour la
E - Le Fansidar® est susceptible d'entraîner une prophylaxie de la leptospirose
granulopénie ou un syndrome de Lyell E - Le repassage du linge de corps à forte température
Bonne(s) réponse(s) : A D E permettra d'éviter le ver de Cayor
Bonne(s) réponse(s) : A
A. Il faut atteindre une dose cumulée de 100 g pour observer ce
risque soit environ trois ans de traitement continu. Ces accidents A. La glossine ou mouche "tsé-tsé" transmet la trypanosomiase
sont susceptibles d'être rencontrés dans les traitements continus à africaine ou maladie du sommeil.
long terme par les antipaludéens, prescrits pour lupus érythémateux C. La femelle du chrysops hématophage pique surtout le jour.
disséminé et polyarthrite rhumatoïde. D. La leptospirose se transmet par contamination acqueuse : bain ou
B.C. Les amino 4 quinoléines ne sont ni tératogènes ni abortives. Le consommation d'eau souillée par les animaux infestés ; il faut le plus
paludisme représente lui un risque pour la grossesse. L'absence de souvent le contact avec une effraction cutanée ou muqueuse.
risque de la prophylaxie n'autorise pas à prendre le risque de l'accès E. Le ver de Cayor est une myiase (parasitose par des larves de
pernicieux. Le paludisme de la femme enceinte peut mettre en mouches). La larve se développe au lieu de la pénétration (souvent
danger la vie de la mère et celle de l'enfant. contact avec le sol) et il apparait en 10 à 15 jours une lésion
furonculoïde. Outre le sol des cases, le ver de Cayor vit sur les
tissus humides (serviettes et vêtements).
60 68
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Mesure(s) d'hygiène générale à préconiser : Parmi les examens complémentaires suivants retenez
A - Lorsque vous conseillerez de porter des celui ou ceux qui vous paraissent utiles au diagnostic, en
chaussures, vous penserez ainsi éviter l'ankylostomiase première intention :
B - Les fruits pelés et lavés sont sans danger A - Hémocultures
C - La viande bien cuite permettra de diminuer le risque B - Sérodiagnostic de bilharziose
de trichinose C - Numération formule sanguine
D - La viande séchée est sans danger D - Sérodiagnostic du paludisme
E - Lorsqu'on est à l'ombre, il est inutile de se couvrir la E - Examen parasitologique des selles
tête, le risque de coup de chaleur est faible Bonne(s) réponse(s) : A C E
Bonne(s) réponse(s) : A B C
A. Hémoculture systématique en première intention devant le tableau
A. La contamination de l'homme est transcutanée par pénétration d'une altération de l'état général fébrile, avec diarrhée et notion de
active de la larve strongyloïde enkystée à travers la peau, au contact retour de séjour en pays tropical.
de laquelle elle s'est trouvée. Port de chaussures très conseillé B. Hépatomégalie et diarrhée peuvent évoquer une bilharziose
surtout pour la marche sur des sols humides. intestinale à Schistosoma mansoni ou intercalatum. Le
B. Le lavage à l'eau désinfectée uniquement est sans danger. sérodiagnostic permet souvent une orientation diagnostique de
C. La contamination humaine ne survient que si le sujet est carnivore bonne valeur mais le diagnostic de certitude repose sur la
et friand de viande peu cuite. Les poux domestiques et sauvages découverte des oeufs dans les selles
sont les habituels hôtes intermédiaires dans le cycle de la trichinose C. Recherche d'une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles,
humaine. ou à polynucléaires éosinophiles (helminthiases).
E. Le coup de chaleur est une déshydratation essentiellement D. Le diagnostic du paludisme repose sur le frottis sanguin et la
extracellulaire, la température ambiante est plus importante que goutte épaisse. Il doit être recommandé devant des manifestations
l'ensoleillement proprement dit. telles que : fièvre, signes neurologiques, diarrhée, splénomégalie,
hépatomégalie, anémie, ictère. Le tableau ici n'évoque pas une
forme palustre quelconque.
E. Recherche devant une diarrhée fébrile au retour d'Afrique, la
61 présence d'amibes Entamoeba histolytica qui est la forme végétative
hématophage, virulente pathogène. La forme minuta végétative non
Question à compléments multiples. hématophage vit en saprophyte dans la lumière colique et peut être
présente dans les selles de sujets apparemment sains.
Une eau peut être rendue potable par : Le kyste sphérique s'élimine avec les selles, assurant ainsi la
A - 3 gouttes d'eau de javel pour 1 litre d'eau propagation de la maladie.
B - 1 comprimé d'hydroclonazone dans 1 litre d'eau
C - Le permanganate de potassium qui est un bon Monsieur B., âgé de 40 ans, vient de participer à un safari en
désinfectant, et actif sur le vibrion cholérique République Centre Africaine, où il a séjourné du 7 au 27 février
D - L'ébullition de l'eau pendant 5 mn 1984. Peu de temps avant son retour, il a présenté une diarrhée faite
de 4 à 5 selles liquides par jour associée à des douleurs
E - Plusieurs couches de tissu dans une passoire
abdominales qui prédominaient dans le flanc gauche. Les troubles
Bonne(s) réponse(s) : A B D
ont été traités par Intétrix® pendant 5 jours et la diarrhée a paru
céder au début du traitement puis a repris. De retour en France,
Attention.
depuis 10 jours, le sujet est hospitalisé pour une altération de l'état
B. Laisser reposer une heure avant consommation après avoir
général, avec une température à 38°, des douleurs de l'hypochondre
écrasé le comprimé et agité.
droit et persistance de la diarrhée. La langue est saburale, l'abdomen
météorisé. Le foie de volume normal est sensible à la palpation et
douloureux à la percussion. Le reste de l'examen est normal. La
chimioprophylaxie antipalustre a été régulièrement suivie.
69
Question à compléments multiples.
70 74
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les diagnostics évoqués, retenez celui qui vous A quel parasite a-t-on affaire ?
paraît le plus probable : A - Pou
A - Accès palustre de primo invasion B - Punaise
B - Fièvre typhoïde C - Tique
C - Amibiase D - Puce
D - Leishmaniose viscérale E - Sarcopte
E - Hydatidose Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
La gale norvégienne est une forme particulière de la gale, qui atteint
C. La diarrhée précède le syndrome fébrile, l'altération de l'état des sujets dont les défenses sont amoindries : maladies de
général et la symptomatologie hépatique très évocatrice avec la système, déficits immunitaires, personnes âgées. La gale est une
douleur à la percussion du foie, d'une collection suppurée. dermatose très prurigineuse et très contagieuse due à un acarien
Notion de retour d'Afrique. psorique à cycle cutané humain complet : Sarcoptes scabiei hominis.
Attention : la fièvre typhoïde aurait pu être évoquée devant une
diarrhée fébrile, au retour d'un séjour en pays tropical, mais il Le 31/12/81, Mme P., Philomène, 78 ans, hospitalisée depuis 5 ans
n'existe pas de symptomatologie hépatique telle que celle décrite pour maladie de Parkinson, présente des lésions érythémato-
dans l'énoncé. squameuses et prurigineuses diffuses évoquant une parakératose
E. L'hydatidose hépatique : pas de diarrhée précédant ou des lésions eczématisées. On prescrit : pommade Betnéval-
l'hépatomégalie qui est isolée, indolore et bien tolérée. néomycine®.
Le 07/01/82, apparition de nouvelles lésions papuleuses. Le
16/02/82, hospitalisation dans un service de dermatologie pour
lésions prurigineuses et érythémateuses intéressant principalement
71 le tronc. On diagnostique une "gale norvégienne" et le traitement est
mis en route.
Question à compléments multiples.
77 78
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Quelle(s) mesure(s) prophylactique(s) sont généralement A propos de l'agent pathogène responsable de la gale
à envisager ? humaine sarcoptique :
A - Traitement concomitant de tous les membres de la A - Sarcoptes scabiei adulte est un acarien d'une taille
famille située entre 330 µ et 220 µ
B - Maintien et isolement jusqu'à guérison dans le B - Sarcoptes scabiei hominis se développe dans
service de dermatologie l'épiderme chez l'homme une survie hors de l'être humain
C - Pulvérisations urbaines d'insecticides à effets d'une semaine ou deux est possible
rémanents C - Cette survie sur le sol ou dans la literie est à
D - Déclaration obligatoire l'origine de la contamination indirecte qui est la forme de
E - Aspiration soigneuse des poussières sur le sol des transmission la plus fréquente
maisons D - Le diagnostic est fait par la mise à nu des adultes à
Bonne(s) réponse(s) : A B l'extrémité des sillons
E - Cette recherche est facile et on isole presque
Sans commentaire. toujours des adultes
Bonne(s) réponse(s) : D
81 64
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
66 68
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
A. Le traitement des teignes tondantes sèches est mixte, par voie A. Le kérion de Celse est une teigne suppurée qui réalise un
locale et par voie générale. macaron inflammatoire, surélevé, pustuleux et folliculaire dû à des
Attention : la griséofulvine est le fongistatique spécifique des champignons zoophiles : le plus souvent Trichophyton
dermatophytes et n'a aucune action sur les Candida. Employée per mentagrophytes.
os à la dose de 0,5 à 1 g par jour en deux prises quotidiennes au B. Dermatophytie de la peau glabre : intertrigo à localisation
milieu des repas, de durée variable selon les localisations de inguinale, parfois au niveau des aisselles ou des plis sous-
l'atteinte dermatophytique. mammaires.
B.D. Dérivés de l'imidazole, il a l'avantage sur la griséofulvine C. Lésion la plus fréquente des épidermophyties de la peau glabre.
pommade d'être à la fois actif sur les Candida et les dermatophytes. Plaque arrondie, unique ou multiple, érythémato-squameuse ou
Le traitement mixte associe donc : miconazole en pommade (voie érythémato-vésiculeuse, à bordure nette saillante vésiculeuse
locale) pour son action décapante des croûtes, et griséofulvine en caractéristique dont l'extension est centrifuge avec typiquement une
comprimés per os (voie générale). guérison centrale.
C.E. Traitements utilisés dans les candidoses. D. Atteinte des ongles. Contrairement au candida, elle commence au
bord distal et il n'existe pas de périonyxis.
E. Atteinte du cuir chevelu : tondantes sèches, faviques ou
suppurées.
67
Question à compléments multiples. Une mère de famille vous amène en consultation ses deux fils à la
fin de vacances passées à la campagne. L'aîné, Jean, 10 ans,
présente sur la joue droite un médaillon à bordure nette et vésiculée,
Quelle est la durée de votre traitement ? qui s'étend depuis plusieurs jours de façon centrifuge avec tendance
A - 5 jours à la guérison centrale. Le cadet, Pierre, 8 ans, présente, lui, une
B - 1 semaine plaque alopéciante de la taille d'une pièce de 5 francs sur la région
C - 2 semaines temporale droite.
D - 1 mois Vous retenez chez ses deux enfants, le diagnostic de dermatophytie.
E - Au moins 6 semaines Le prélèvement mycologique que vous avez demandé dès cette
Bonne(s) réponse(s) : E première consultation confirme trois semaines plus tard votre
diagnostic avec identification de Microsporum Canis sur les lésions
Les lésions de la peau glabre nécessite un traitement local pendant présentées par ces deux frères.
trois ou quatre semaines (intertrigo ou herpès circiné).
Atteinte des ongles : meulage et traitement prolongé par voie
générale pendant plusieurs mois.
Teignes : traitement local et général d'au moins six semaines. Ne 69
pas oublier : déclaration obligatoire, enquête épidémiologique, et Question à compléments multiples.
éviction scolaire.
En faveur d'une teigne chez Pierre vous retenez :
A - Son âge
B - L'existence de cheveux cassés courts sur la zone
alopéciante par ailleurs squameuse
C - L'existence de la lésion de la joue chez son frère
D - Son sexe
E - La localisation de la plaque alopéciante
Bonne(s) réponse(s) : A B C
70
Question à complément simple.
71 6
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
9 72
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
71
Question à compléments multiples. 73
Question à complément simple.
Salmonella typhi :
A - S'appelle encore "bacille d'Eberth" Le sérodiagnostic de Widal et Félix est une réaction :
B - Est Gram positif A - De fixation du complément
C - Fait partie des entérobactériaceae B - D'agglutination conditionnée (indirecte)
D - Possède toujours des antigènes somatiques de C - De précipitation
type O D - D'immunofluorescence
E - Peut posséder des antigènes Vi E - D'agglutination directe
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Bonne(s) réponse(s) : E
Famille des entérobactéries donc bacille à Gram négatif aérobie- Sans commentaire.
anaérobie facultatif.
Mobile grâce à une ciliature péritriche, non flagellée. L'endotoxine
(ou L.P.S.) correspond à l'antigène somatique O, comme chez
toutes les entérobactéries. C'est un antigène de paroi, contrairement 74
à l'antigène Vi qui appartient aux antigènes d'enveloppe ou externes. Question à compléments multiples.
L'antigène Vi peut masquer l'antigène O d'où inagglutination de la
souche. Il existe une seule spécificité Vi. De rares sérotypes de
Salmonella typhi, paratyphi C, et dublin le possèdent mais non Le séro-diagnostic de Widal et Félix distingue les
obligatoirement. anticorps dirigés d'une part contre les antigènes O,
d'autre part, contre les antigènes H :
Monsieur E. D., âgé de 21 ans, libanais vivant en France depuis un A - Les anticorps anti-O sont de nature gamma-
an, est hospitalisé pour fièvre s'étant élevée progressivement jusqu'à globulinique
40°C. B - Les anticorps anti-H sont de nature
En outre, il souffre de céphalées intenses, de douleurs dans alphaglobulinique
l'hypochondre droit, de nausées. Il est constipé. Les symptômes
C - Les antigènes H sont de nature protéique
sont apparus 15 jours après le retour du patient de vacances
passées au Liban. D - Les antigènes O sont liés au corps bactérien
A l'examen, on note une angine érythémateuse, avec ulcérations des E - Les antigènes H constituent l'endotoxine
piliers antérieurs du voile du palais, l'abdomen est souple ; il n'y a Bonne(s) réponse(s) : A C D
pas d'hépatosplénomégalie ni d'adénopathies.
La numération formule sanguine montre 4,6.109 leucocytes/litre A.B. Les anticorps produits par l'organisme contre les antigènes O
avec 76 % de polynucléaires. Six hémocultures sont pratiquées sur et H sont de nature gammaglobulinique.
48 heures d'hospitalisation. Les 6 flacons donnent une culture C. Antigène protéique due à la constitution de l'antigène flagellaire H
positive en 24 à 48 heures, l'identification montre qu'il s'agit de faite de polymères de flagelline.
Salmonella typhi. D. Antigène O somatique, appartenant à la paroi donc lié au corps
Le malade est traité par du chloramphénicol. La fièvre disparaît en 4 bactérien.
jours ; les signes cliniques rétrocèdent rapidement.
Un sérodiagnostic de Widal et Félix est pratiqué au douzième jour de
la maladie et donne les résultats suivants : TO = 1/400, TH = 1/800,
AO = 0, AH = 0, BO = 1/200, BH = 0.
Le malade sort de l'hôpital quand les coprocultures de contrôle se
sont révélées négatives.
75 27
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Sur le plan physiopathologique et épidémiologique : Un homme de 42 ans vient consulter en juillet pour des lésions en
A - Il n'existe pas de réservoir animal de Salmonella plaques des zones inguinales, très prurigineuses. L'interrogatoire
typhi apprend qu'un prurit modéré intermittent, et une plaque
B - La contamination est digestive érythémateuse étaient apparus l'été précédent. Quelques
C - Les bactéries traversent la muqueuse intestinale applications d'un corticoïde local avaient calmé ces manifestations.
D - Les bactéries peuvent se lyser en libérant Celles-ci ont réapparu lors des fortes chaleurs.
A l'examen on note deux plaques schématiquement symétriques
l'endotoxine
situées sur les faces antérieures et latérales des cuisses, juste au
E - Les porteurs sains ne jouent aucun rôle dans la dessous du pli inguinal. Elles sont érythémateuses, finement
dissémination de la maladie squameuses sur certaines parties. Le bord est légèrement en relief,
Bonne(s) réponse(s) : A B C D plus inflammatoire parsemé de quelques vésicules ou de petites
croutes. Un examen mycologique révèle la présence d'un
A.E. Salmonelloses strictement humaines : S. typhi, paratyphi A, dermatophyte.
sendaï, responsables de syndromes typhoïdiens plus ou moins
accompagnés de septicémie. Le réservoir est représenté par les
sujets malades, les convalescents et les porteurs sains.
B. La transmission est fécale-orale : directe (mains sales) ou 28
indirecte après consommation d'eau ou d'aliments souillés.
C. Elles traversent la muqueuse intestinale sans la détruire, Question à complément simple.
envahissent la sous-muqueuse, les plaques de Peyer et les
ganglions mésentériques. Les causes les plus habituelles d'intertrigo inguinal sont
D. Responsables, parfois lors de la mise en route brutale du les suivantes sauf une. Laquelle ?
traitement des chocs endotoxiniques rencontrés classiquement chez A - Un psoriasis
les bactéries bacilles Gram négatif. B - Une candidose
C - Une syphilis secondaire
D - Un érythrasma
E - Une trichophytie
Bonne(s) réponse(s) : C
29 40
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Le diagnostic d'infection à dermatophyte peut être fait : Dans l'histoire clinique de cette patiente, quel(s)
A - En quelques minutes à l'examen direct élément(s) est(sont) facteur(s) favorisant(s) de son
B - Après 2 ou 3 jours de cultures sur milieu NNN intertrigo ?
C - Après 4 à 5 jours de culture sur milieu de A - Diabète
Sabouraud B - Excès pondéral
D - Après 5 à 10 jours sur culture sur gélose au sang C - Antécédent de bronchopathie
E - Après 15 à 21 jours de culture sur milieu de D - Antécédent de phlébite
Sabouraud E - Antécédent de pleurésie tuberculeuse
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : A B
A. Le diagnostic mycologique repose sur : Les facteurs favorisants sont responsables du passage de l'état
- l'examen direct (en quelques minutes) après éclaircissement des saprophyte de Candida albicans à l'état pathogène.
squames à la potasse ou au lactophénol, qui recherche des Les facteurs locaux : macération, humidité, contact avec un milieu
filaments mycéliens mais ne permet pas l'identification du riche en sucre, mauvaise hygiène.
dermatophyte Les facteurs généraux : physiologiques (grossesse, nouveau-né)
- et surtout sur les cultures (milieu de Sabouraud), longues, 2 à 4 pathologiques (immunodépression, endocrinopathies telles que
semaines, qui permet l'identification spécifique du dermatophyte. diabète, cushing, hypo ou hyperthyroïdie) et iatrogènes
L'actindione (Cycloheximide®) ajouté aux cultures est destiné à (antibiotiques, antiparasitaires, corticothérapie,
inhiber la pousse de la plupart des champignons contaminant immunosuppresseurs, oestrogènes oraux).
notamment le candida.
Une femme de 60 ans est hospitalisée pour bilan d'un diabète
récemment découvert. L'interrogatoire retrouve comme antécédents
pathologiques : une phlébite puerpérale à l'âge de 25 ans, une
30 pleurésie tuberculeuse à l'âge de 32 ans. Trois mois avant
Question à complément simple. l'hospitalisation actuelle, la patiente a eu une bronchite aiguë, traitée
par tétracycline. Après 15 jours de traitement est survenue une
diarrhée aiguë, qui a duré 4 jours et a guéri après traitement
Chez ce patient on peut utiliser comme traitement : symptomatique et arrêt des antibiotiques. A cette occasion, on
A - L'érythromycine per os pratique entre autres examens une glycémie à jeun, qui est à 8
B - La griséofulvine per os mmol/l (taux retrouvé à trois reprises). Il existe une glycosurie à 15
C - Le Bactrim® per os mmol/24 h.
D - La nystatine (Mycostatine®) per os L'examen montre une femme en bon état général, pesant 82 kg pour
E - La doxycycline (Vibramycine®) per os 1,64 m.
Bonne(s) réponse(s) : B L'attention est attirée par des lésions cutanées, localisées dans la
région périnéale (pli inter-fessier, plis inguinaux) et sous les seins.
2 solutions possibles : aucune réponse ou B. Ces lésions présentes depuis quelques semaines, sont modérément
Les lésions de la peau glabre nécessitent seulement un traitement prurigineuses. Il s'agit de plaques érythémateuses luisantes,
local (dérivés imidazolés : Pévaryl® ou Daktarin®) à poursuivre prédominant au fond des plis à partir desquels elles s'étendent de
pendant trois ou quatre semaines. façon progressive. De nombreuses petites pustules blanchâtres sont
La Griséofuline® est spécifique des dermatophytes, inactive sur les visibles sur ces plaques, notamment à leur périphérie. Un
candida. Elle est employée par certains, par voie orale, en prélèvement mycologique et bactériologique cutané au niveau d'un
association toujours avec le traitement local, dans le traitement des pli sous-mammaire montre la présence de nombreux
dermatophyties de la peau glabre. staphylocoques dorés, des corynébactéries et de nombreux Candida
albicans.
31
Question à complément simple. 41
Question à compléments multiples.
On doit y associer un traitement local, qui peut être :
A - Amphotéricine B (Fungizone®) Parmi les interprétations suivantes de l'examen
B - Nystatine (Mycostatine®) mycobactériologique, vous retenez :
C - Imidazolés A - Tous ces germes sont des saprophytes de la peau
D - Hexamidine (Hexomédine®) solution B - Il peut s'agir d'un intertrigo à dermatophyte
E - Solution alcoolique d'éosine à 2 % C - Il peut s'agir d'un intertrigo à Candida
Bonne(s) réponse(s) : C D - Il peut s'agir d'un intertrigo microbien
E - Il peut s'agir d'un psoriasis surinfecté
Non commenté : Cf Question précédente Bonne(s) réponse(s) : C D E
42 45
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les caractères cliniques de cet intertrigo, Dans ces conditions il est logique de :
le(s)quel(s) est(sont) en faveur d'une étiologie A - Renouveler la sérologie 8 jours plus tard
candidosique ? B - Attendre trois semaines pour renouveler la sérologie
A - Localisation péri-anale et sous-mammaire C - Traiter par Rovamycine® 3g/j pendant toute la
B - Prurit modéré grossesse
C - Présence de pustules D - Proposer l'interruption de grossesse
D - Caractères érythémateux E - Suivre la grossesse à intervalles rapprochés sans
E - Ancienneté traitement
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : B C
La lésion élémentaire de l'intertrigo candidosique des grands plis est Le taux positif d'IgG au dye-test associé à un taux faiblement positif
une vésiculo-pustule. Les lésions partent du fond du pli, fissuré, d'IgM est en faveur d'une infection récente probable qu'il faudra
parfois recouvertes d'un enduit blanchâtre, pour atteindre confirmer par un examen simultané sérologique (IgG et IgM) de
symétriquement les deux berges du pli sous forme d'une nappe deux prélèvements.
érythémateuse lisse : rouge foncé vernisseuse. Le deuxième prélèvement sera fait à trois semaines d'intervalle du
En périphérie, existe une collerette épidermique décollée, et de premier, dans le même laboratoire. Si le taux d'IgM est élevé,
petites pustules superficielles qui peuvent essaimer sur la peau l'infection était très récente.
saine. L'atteinte est souvent bilatérale mais asymétrique et très Si le taux d'IgM a diminué, l'infection a eu lieu 3 à 4 mois auparavant,
prurigineuse. avant le début de la grossesse. En effet, les IgM atteignent leur
maximum à la 3e ou 4e semaine de l'infection et disparaissent vers
le 4e mois. Le risque est alors faible.
De toute façon, devant toute suspicion d'infection toxoplasmique
43 récente en cours de grossesse, mise immédiate sous Rovamycine®
Question à compléments multiples. (3 grammes par jour, sans effet foetotoxique) jusqu'à la fin de la
grossesse, avec une efficacité de 80 % environ.
Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles sont Madame B., lors de son examen prénuptial, présentait une sérologie
des causes d'intertrigos ? négative pour la toxoplasmose. Trois mois plus tard, présentant une
A - Candidose aménorrhée de 6 semaines, sa sérologie toxoplasmique est positive
B - Dermatophytie à 200 UI en Dye test, avec IgM positives à 50 UI. On ne retrouve
C - Psoriasis aucun signe clinique récent d'infection.
D - Erythrasma
E - Dermatite herpétiforme
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
46
Les étiologies des intertrigos sont dominées par les infections Question à complément simple.
mycosiques (candida, dermatophytes) et bactériennes
(staphylocoque, streptocoque, bacilles Gram négatif, treponema Parmi les affirmations suivantes, laquelle vous paraît
pallidum, Corynebacterium minutissimum agent de l'érythrasma). exacte ?
D'autres dermatoses peuvent prendre dans les plis des aspects
A - Le risque encouru est autant maternel que foetal
trompeurs : psoriasis, dermite séborrhéique, eczéma de contact,
dermatite atopique, pemphigus bénin familial de Hailey.
B - Le risque malformatif est supérieur à 20 %
C - Il n'y a aucun moyen de dépister les risques
malformatifs au cours de la grossesse
D - L'amniocentèse à 17 semaines est indispensable
44 E - Une échographie mensuelle doit être proposée
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : E
47 54
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'enfant à la naissance apparaissant normal sur le plan Quel(s) autre(s) signes(s) d'examen pouvez-vous
clinique, parmi les 5 examens suivants, il est utile de retrouver ?
prescrire : A - Desquamation fine
A - Etude sérologique comparée du sang maternel et B - Squames essentiellement périphériques
du sang foetal C - Présence de vésicules
B - Scanner cérébral D - Disparition de la pilosité
C - Echocardiographie E - Association à un pied d'athlète ou à un herpès
D - Fond d'oeil circiné
E - Inoculation du placenta à la souris Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Bonne(s) réponse(s) : A D E
A.B.C. Habituellement, au niveau du pli inguinal. Le placard
L'examen sérologique du nouveau-né et de la mère recherche en prurigineux, parti du fond du pli, comparable à un herpès circiné à
particulier un taux d'IgM élevé dans le sang du nouveau-né qui son début, uni ou bilatéral, va s'étendre progressivement sur l'une ou
affirme la toxoplasmose congénitale. les deux berges par une bordure saillante vésiculo-squameuse
Le diagnostic parasitologique direct permet, par la découverte de polycyclique, à limites nettes, plus ou moins surélevée.
toxoplasmose à l'examen anatomo-pathologique de coupes de D. Les teignes faviques à Trichophyton schonleinii et les teignes
palcenta ou l'isolement des parasites par inoculation de placenta à suppurées (kérion) entraînent une disparition de la pilosité.
des souris, d'affirmer l'infection. E. L'herpès circiné est parfois associé et réalise une plaque
De façon systématique, en cas de suspicion de toxoplasmose érythémato-squameuse, prurigineuse à bordure nette saillante et
congénitale inapparente chez un nouveau né cliniquement normal, vésiculeuse caractéristique, dont l'extension est centrifuge et
on prescrit un examen radiologique qui recherche les bandes claires polycyclique avec typiquement une guérison centrale. Le pied
métaphysaires au niveau du squelette, et des calcifications d'athlète est un intertrigo des espaces interdigito-plantaires associé
intracrâniennes sur les radios de crâne, un examen ophtalmologique à des vésicules ou des pustules de la voûte plantaire ou des bords
avec fond d'oeil pour rechercher une choriorétinite, et un bilan des pieds.
biologique hépatique à la recherche d'un ictère biologique.
L'échocardiographie serait prescrite en cas de rubéole congénitale Monsieur X. 15 ans, consulte pour une lésion bilatérale prurigineuse
pour rechercher la persistance du canal artériel. inguinocrurale.
A l'examen vous observez un placard brun clair à bordure
polycyclique, à limites nettes, sans aspect inflammatoire, s'étendant
jusqu'au scrotum et à la face supéro-interne des cuisses.
48 Vous évoquez un eczéma marginé de Hebra.
Question à compléments multiples.
56
Question à compléments multiples.
57 60
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
69 72
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Quelle(s) est(sont) la(les) complications(s) que ce patient Comment allez-vous conduire votre traitement ?
semble présenter ? A - Bain unique de benzoate de benzyle (Ascabiol®)
A - Glomérulonéphrite post-infectieuse B - Deux badigeons d'Ascabiol® à 24 h d'intervalle
B - Eczématisation C - Badigeons d'Ascabiol® tous les jours pendant 18
C - Impétiginisation jours
D - Urticaire D - Corticothérapie générale
E - Immunodépression induite par le sarcopte E - Antibiothérapie générale
Bonne(s) réponse(s) : A B C Bonne(s) réponse(s) : B E
A. Glomérulonéphrite post-streptococcique possible ; ce n'est pas B. Bain désinfectant après savonnage de dix minutes, laisser
une complication directe de la gale sarcoptique, mais une sécher. Application au pinceau d'Ascabiol® sur tout le corps sauf
complication de l'impétiginisation fréquente de celle-ci. sur la tête. Deuxième application 15 minutes après. Répéter
B. La présence des lésions érythémato-vésiculeuses, suintantes, l'opération 24 heures plus tard.
avec desquamation permet d'évoquer une eczématisation E. Impératif pour traiter les surinfections cutanées. Sera suivi dès la
secondaire, avec présence des différents stades successifs de 48ème heure par le traitement scabicide.
l'eczéma.
C. Avec ou sans eczématisation, la gale peut se compliquer
d'impétiginisation, par surinfection streptococcique ou
staphylococcique. Les formes disséminées d'impétigo, surtout chez 73
l'adulte, doivent toujours faire rechercher une dermatose Question à compléments multiples.
prurigineuse préexistante (eczéma, gale, varicelle...).
E. C'est plutôt l'immunodépression qui favorise l'apparition de la
gale. La gale norvégienne est une forme clinique grave qui survient Quelle(s) peu(ven)t être la(les) modalités(s) évolutive(s)
chez les patients aux défenses immunitaires amoindries. après traitement efficace ?
A - Persistance du prurit pendant quelques jours
B - Recontamination par l'entourage
C - Guérison
70 D - Gloménulonéphrite chronique
Question à compléments multiples. E - Persistance de nodules prurigineux pendant
plusieurs semaines
Quel(s) est(sont) le(s) moyen(s) qui peu(ven)t vous Bonne(s) réponse(s) : A B C E
permettre d'établir le diagnostic de gale sarcoptique ?
A - Sérologie spécifique Parfois le prurit persiste ou réapparait rapidement après traitement.
Plusieurs éventualités : insuffisance de traitement, traitement
B - Culture sur milieu spécifique
excessif avec irritation cutanée due à des applications itératives du
C - Examen microscopique du produit de grattage scabicide, acarophobie chez les personnes anxieuses ou
d'une lésion obsessionnelles, réinfection précoce par défaut de traitement
D - Examen en immunofluorescence sur coupe simultané des sujets contacts, existence de nodules post-scabieux
congelée de peau lésionelle surtout chez le jeune enfant et pouvant persister des semaines ou
E - Test thérapeutique avec une solution de benzoate des mois, existence d'une dermite eczématiforme probablement
de benzyle (Ascabiol®) allergique, secondaire à la gale correctement traitée, autre étiologie
Bonne(s) réponse(s) : C E de prurit ayant été momentanément masquée par la gale.
Quelle(s) peu(ven)t être la(les) modalité(s) évolutive(s) en A. Le traitement conjoint de tous les sujets contaminés est impératif,
et représente la meilleure mesure prophylactique.
l'absence de traitement efficace chez ce patient
B. Soit par ébullition, par repassage au fer chaud, ou par contact
immunodéprimé ? dans un endroit isolé pendant 48 heures avec de la poudre DDT ou
A - Septicémie sarcoptique Aphtiria®.
B - Eczéma atopique E. Les gales animales n'infestent qu'exceptionnellement l'homme.
C - Persistance chronique de la gale
D - Parasitisme intestinal
E - Développement d'une gale norvégienne
Bonne(s) réponse(s) : C E
8 10
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Dans ces conditions, quel est le test complémentaire Au cours de la grossesse, quelles seront la ou les
essentiel à demander, sachant que s'il s'avère positif, il mesures à adopter pour l'enfant, compte tenu de ce que
vous permettra de comprendre immédiatement l'évolution vous savez au sujet de la mère ?
toxoplasmique sérologique survenue depuis la grossesse A - Ponction de liquide amniotique
antérieure et de préciser le risque toxoplasmique chez B - Ponction de sang de cordon
cette femme ? C - Echographie pour rechercher une complication
A - Un nouveau contrôle sérologique de la toxoplasmique (hydrocéphalie)
toxoplasmose à 15 jours du précédent D - Absence de surveillance : aucun examen spécifique
B - Un prélèvement de gorge de toxoplasmose
C - Une recherche de facteur rhumatoïde E - Inoculation du placenta à la naissance
D - Une ponction de ganglion avec recherche Bonne(s) réponse(s) : D
parasitologique directe de toxoplasme
E - Une hémoculture sur milieu de NNN Non commentée : cf question [76] et [77]
Bonne(s) réponse(s) : C
Au vu du résultat positif de l'examen que vous avez Seules les infections par métazoaires (helminthes notamment)
demandé à bon escient, quelle sera, parmi les situations entraînent une hyperéosinophilie sanguine parmi les infections
proposées ci-dessous, I'attitude que vous devrez choisir ? parasitaires. L'hyperéosinophilie sanguine (> 400/mm3) varie dans le
A - Prescription de 3 g,de Rovamycine® (spiramycine) temps, est à son maximum lors de la période d'infestation (invasion),
surtout si une phase du cycle est tissulaire (douve, ascaris, filaire,
par jour jusqu'à l'accouchement, en vue de protéger le trichine). Elle peut subir une réascension lors d'une thérapeutique
foetus de toute infestation toxoplasmique antiparasitaire par libération massive d'antigènes, avant de
B - Conseils alimentaires prophylactiques évitant disparaître complètement si le traitement a détruit le parasite.
l'ingestion de viande crue, et surveillance sérologique E. Agent de la trypanosomose africaine dans l'ouest africain, il
mensuelle obligatoire de toxoplasmose appartient aux protozoaires et non aux helminthes.
C - Prescription d'Oracilline® (3 millions d'unités par
jour) pendant 10 jours Monsieur M. René, 35 ans, est de retour depuis 10 jours du Gabon
D - Abstention thérapeutique et rassurer cette femme où il participe à la construction du "trans-gabonais". Il passe 10 mois
par an en Afrique, et deux mois de vacances en France. Il vient en
en lui indiquant qu'il n'existe pratiquement aucun risque consultation à titre systématique. Il ne se plaint de rien. Il n'a
toxoplasmique pour son foetus séjourné dans aucun autre pays hors d'Europe. Il pèse 75 kg.
E - Interruption de grossesse L'hémogramme pratiqué à cette occasion montre : 45 %
Bonne(s) réponse(s) : D d'éosinophiles pour 8 giga/l de globules blancs.
59 61
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
75 77
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quel est le diagnostic à évoquer en premier lieu ? Quel(s) est(sont) le(s) examen(s) qui apportera(ront) la
A - Méningoencéphalite à arbovirus certitude diagnostique ?
B - Fièvre tierce A - Découverte de l'hématozoaire sur frottis ou goutte
C - Accès pernicieux épaisse
D - Paludisme viscéral évolutif B - Immunoélectrophorèse des gammaglobulines
E - Fièvre bilieuse hémoglobinurique C - Contre-immunoélectrophorèse du L.C.R.
Bonne(s) réponse(s) : C D - Ponction hépatique à la recherche de formes intra-
hépatiques
C. L'accès pernicieux constitue le grand drame du paludisme. E - Sérodiagnostic des arbovirus
Encore appelé neuropaludisme, il réalise une encéphalite fébrile Bonne(s) réponse(s) : A
aiguë due au tropisme de Plasmodium falciparum. Il doit être évoqué
en premier lieu, vu sa gravité clinique et son caractère d'urgence Les frottis minces colorés par la méthode de May-Grunwald-Giemsa
thérapeutique, devant tout malade hyperthermique de retour de permettent un résultat en urgence.
séjour en pays tropical présentant des signes neurologiques divers La goutte épaisse, technique permettant de mettre en évidence les
(désorientation, confusion, hypotonie musculaire, abolition des parasites, lorsqu'ils sont relativement rares, dans une plus grande
réflexes ostéotendineux, signes biologiques méningés) et des quantité de sang, sera colorée par la méthode de Giemsa. Les
manifestations viscérales (splénomégalie, hépatomégalie, ictère, quelques heures de séchage nécessaires ne permettent pas de
anémie, collapsus, et insuffisance rénale). l'interpréter en urgence.
A. Parmi les diagnostics différentiels : les arboviroses. La notion de
séjour en pays tropical, l'absence de vaccination contre la fièvre
jaune, les deux phases cliniques : la phase "rouge" marquée par de
la fièvre, des douleurs diffuses et des nausées, la phase "jaune"
avec atteinte hépatonéphritique, manifestations hémorragiques et
78
méningo-encéphalite. Question à compléments multiples.
B. La fièvre tierce est un accès palustre comprenant des accès
thermiques survenant toutes les 48 heures, due à P. vivax ou à P. A l'examen du frottis quel(s) sera(seront) le(s) élément(s)
ovale. Parfois maligne et irrégulière elle peut être due à P. falciparum. en faveur de I'agent étiologique ?
D. Le paludisme viscéral évolutif encore appelé paludisme chronique A - Frottis d'aspect monomorphe
survient chez des sujets insuffisamment prémunis et exposés à des B - Hématies altérées avec de nombreux grains de
infestations répétées ; il associe fébricule, anémie, oedèmes et
Schuffner
splénomégalie.
E. La fièvre bilieuse hémoglobinurique est exceptionnelle, due à P. C - Aspect caractéristique des gametocytes "en faux"
falciparum. Débutant brutalement, par des lombalgies violentes, D - Présence de nombreuses rosaces
associant fièvre, vomissements, anémie, ictère hémolytique, oligurie E - Présence d'hématies parasitées par deux
avec urines porto. trophozoites
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Monsieur C..., 35 ans est rentré depuis 6 semaines d'un premier
séjour en pays tropical (Afrique). Il est hospitalisé en urgence pour A. Dans 75 % des cas, lors de l'accès thermique, le frottis est
un tableau d'hyperthermie avec syndrome méningé. A l'entrée dans monotone fait uniquement trophozoïtes jeunes.
le service, le malade est couvert de sueur, désorienté et confus, se D. Absence de stades schizontes mûrs visibles (corps en rosace)
montrant agressif. Lors de l'examen on note : une peut être parce que la schizogonie s'effectue dans les capillaires
hépatosplénomégalie, un subictère, une abolition des réflexes profonds.
achilléens et rotuliens, et une discrète hypotonie des membres. E. P. falciparum est l'espèce plasmodiale où le pluriparasitisme de
Aucun épisode convulsif n'a été constaté. Il existe une hypotonie des l'hématie est le plus important et le plus fréquent.
globes oculaires avec pli cutané. L'examen cardiovasculaire B. Les grains de Schüffner dans l'hématie parasitée caractérisent
objective un souffle systolodiastolique 2/6 mitro-aortique sans les espèces P. vivax et P. ovale.
frémissement, un pouls à 160/mn, une TA à 16/6. La température C. Les gamétocytes, ou corps en faux, apparaissent un peu plus
est à 40°C. Les urines sont rares et foncées. L'examen pulmonaire tard que les trophozoïtes ou après traitement.
et digestif est normal.
Les premiers examens montrent : GR = 3,8 T/l ; Ht = 42 % ; Hb =
110 g/l ; GB = 4,5 giga/l ; plaquettes = 180 giga/l. La radiographie
pulmonaire montre un coeur un peu augmenté de volume. La 79
ponction lombaire objective une hyperlymphocytose modérée à 90 Question à compléments multiples.
éléments/mm3 et une protéinorachie à 0, 50 g/l. Aucun germe n'est
isolé à l'examen direct. On ne sait pas si le malade a été vacciné
contre la fièvre jaune. En faveur d'un mauvais pronostic vous retiendrez :
A - Abolition du réflexe rotulien
B - Pouls supérieur à 150/mn
C - Présence d'une hépatomégalie
76 D - Présence d'une splénomégalie
Question à complément simple. E - Existence d'une hyperthermie
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Quel est l'agent étiologique le plus probable ?
A - Plasmodium ovale Sont de mauvais pronostic dans l'accès pernicieux :
- la température à plus de 40°C
B - Plasmodium falciparum - le pouls à plus de 200 par minute
C - Plasmodium knowlesi - le coma d'emblée
D - Arbovirus West Nile - l'hypertonie souvent paroxystique
E - Listeria monocytogenes - l'état de mal convulsif
Bonne(s) réponse(s) : B - l'abolition du réflexe rotulien
- la survenue d'une anémie avec hémoglobine inférieure à 8 g/dl
D. Vecteur : moustique, réservoir : oiseaux (parfois le cheval en - l'existence d'une hépatomégalie
Camargue) ; localisation : Afrique, bassin méditerranéen, Moyen- - des complications respiratoires infectieuses
Orient ; responsable de syndromes fébriles algiques bénins, - une déshydratation d'emblée est de bon pronostic en revanche, la
rarement d'encéphalites. survenue d'une splénomégalie.
E. Responsable de méningo-encéphalites de l'adulte et de l'enfant.
80 16
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Quelle(s) conduite(s) thérapeutique(s) faut-il adopter en Si elle vous consulte le jour de l'apparition de l'exanthème
première intention ? quelle(s) prescription(s) faites-vous ?
A - Quinine IV 25 mg/kg/j en perfusion continue A - Le prélèvement d'un premier sérum le jour même,
B - Fansidar® 3 comprimés toutes les 6 heures pour tirage des anticorps rubéoliques
C - Réhydratation B - Le prélèvement d'un premier sérum 5 jours plus
D - Antibiothérapie systématique associée tard pour tirage des anticorps rubéoliques
E - Quinine IV 10 mg/kg/j toutes les 4 heures C - Le prélèvement d'un premier sérum 10 jours plus
Bonne(s) réponse(s) : A C D tard, pour tirage des anticorps rubéoliques
D - Prélèvement de sang pour sérologie de la syphilis
Urgence thérapeutique : et de la toxoplasmose
- antiparasitaire : prescription de quinine intraveineuse à la posologie
E - L'inoculation intramusculaire de 0,3 ml/kg d'une
de 25 mg/kg/jour (maximum 1,50 g à 2 g chez l'adulte) en perfusion
pendant 3 à 6 jours consécutifs, au moins jusqu'à disparition des préparation de gammaglobulines à haut titre d'anticorps
troubles de la conscience. Relayée par la chloroquine per os ou par rubéoliques
le Fansidar® ou la méfloquine (Lariam®) s'il existe une possibilité de Bonne(s) réponse(s) : A D
résistance.
- Symptomatique : anticonvulsif, anti-infectieux, rééquilibre A. Au cours d'une primo-infection rubéolique avec éruption, (les
hydroélectrolytique, oxygénation, transfusion, épuration extrarénale réinfections rubéoliques, possibles, sont inapparentes, sans virémie
en fonction des troubles observés. et donc sans risque pour le foetus chez la femme enceinte) les
anticorps rubéoliques inhibant l'hémagglutination apparaissent avec
l'éruption, soit environ seize jours après le contage, s'élèvent jusqu'à
un titre maximal qu'ils gardent des semaines ou des mois (courbe en
plateau). Leur décroissance tardive survient très progressivement,
d'une à deux dilutions par an jusqu'à un titre résiduel stable.
Dans tous les cas, le premier sérum doit être prélevé le plus tôt
possible, aussitôt l'évènement motivant l'examen, éruption ou
contage. Le second prélèvement sérique est à faire à une date
permettant d'obtenir, sinon le titre maximal, du moins une élévation
significative du titre par rapport au premier sérum : c'est 15 jours
après l'apparition de l'éruption, et pour un contage chez un sujet
séronégatif, 3 à 4 semaines après le contage.
Dans le cas actuel, ignorant de plus le délai entre la consultation et
l'apparition de l'éruption, une première sérologie faite le jour même
permettra, een cas de primo-infection rubéolique d'être peut-être
dans la phase ascendante de montée des anticorps rubéoliques,
après confrontation avec le deuxième sérum prélevé 15 jours plus
tard. En effet, il existe une grande variabilité d'un sujet à l'autre de
tous les paramètres de la réponse immunitaire : notamment le délai
entre l'apparition et le titre maximal des anticorps varie entre 3 jours
et 3 semaines.
D. L'interrogatoire ne précise pas les antécédents relatifs aux
sérologies de syphilis et de toxoplasmose. Les trois sérologies
infectieuses (rubéole, toxoplasmose, syphilis) sont prescrites
légalement ensemble lors du certificat prénuptial, et lors de la
première consultation de grossesse. Il est vraisemblable que cette
femme n'a eu aucune des trois.
E. Les gammaglobulines ont un intérêt très contesté. Prescrites,
elles ne perturbent pas le sérodiagnostic. Leur seule indication serait
l'injection dans les 48 heures après le contage aux femmes qui ont
une sérologie négative à ce moment là.
17 19
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Cette femme a subi deux prélèvements sériques, 10 et 25 La recherche des IgM rubéoliques doit être réalisée dans
jours après le début de l'exanthème. Leur examen en la ou les circonstance(s) suivante(s) :
parallèle a montré un titre d'anticorps rubéoliques en A - Un titre élevé et stable d'anticorps rubéoliques
inhibition de l'hémagglutination de 320 et 320. Que faites- totaux à l'examen systématique d'une femme en début de
vous ? grossesse, sans notion de contage
A - Vous rejetez le diagnostic d'exanthème rubéolique B - Un titre élevé et stable d'anticorps rubéoliques
B - Vous hésitez entre primoinfection et réinfection totaux 5 et 20 jours après une éruption suspecte chez
rubéolique une femme en début de grossesse
C - Vous recherchez des IgM rubéoliques dans le C - Un titre élevé et stable d'anticorps rubéoliques
premier prélèvement sérique totaux 5 et 20 jours après un contage rubéolique possible
D - Vous recherchez un taux anormalement élevé d'IgM chez une femme en début de grossesse
sériques totales dans le premier sérum D - Une augmentation significative du titre des
E - Vous recherchez dans un prélèvement sérique fait anticorps rubéoliques après un contage non suivi
10 jours après le 2ème prélèvement, une baisse d'éruption
significative du titre des anticorps rubéoliques E - Le diagnostic de rubéole congénitale chez un
Bonne(s) réponse(s) : C nouveau-né atteint de malformations cardiaques et
oculaires.
B. Il n'y a pas d'hésitation clinique devant l'éruption maculeuse entre Bonne(s) réponse(s) : B D E
primo-infection et réinfection toujours inapparente. Le problème ne
se pose que devant l'examen simultané de deux sérologies faites à 2 B. Si le premier prélèvement a été fait plus de deux jours après le
ou 3 semaines d'intervalle. Tous les paramètres de la réponse début de l'éruption ou de deux semaines après le contage, le
immunitaire varient d'un sujet à l'autre : le délai entre l'apparition et le sérodiagnostic standard peut être en défaut.
titre maximal des anticorps (3 jours à 3 semaines), le titre maximal A. Jamais devant un seul prélèvement sérologique.
du plateau (supérieur ou égal à 1280 à 80, voire 40), le titre résiduel C. En faveur d'un taux résiduel élevé d'anticorps.
des années plus tard (élevé et proche du plateau, intermédiaire, ou D. L'ascension significative notée sur deux sérums prélevés
bas et proche du plancher). Il n'existe donc pas de titre élevé précocement, dès la notion de contage pour le premier, 3 à 4
significatif d'une infection récente. semaines après pour le second, permet d'affirmer l'infection
Au cours d'une réinfection, I'élévation du titre des anticorps rubéolique sans pouvoir distinguer primo-infection inapparente
rubéoliques ou sa remontée sont plus précoces et atteignent dangereuse pour le foetus, et réinfection.
rapidement leur taux maximal.
57
18 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
A propos de la gale dont souffre ce patient, il est exact
Le titrage des anticorps rubéoliques sériques totaux dans que :
deux échantillons sanguins prélevés à deux semaines A - L'agent causal est Sarcoptes scabiei hominis
d'intervalle pour diagnostic d'une éruption, recherche : B - Sarcoptes scabiei hominis est très répandu dans la
A - Une augmentation du titre de 4 fois ou plus flore naturelle
B - Une augmentation de titre du simple au double C - Cette gale est surtout transmise de manière
C - Un titre élevé supérieur ou égal à 4 fois la normale indirecte
D - Un titre élevé supérieur ou égal à 2 fois la normale D - Cette gale est transmise de manière directe, le
E - Une baisse de titre d'au moins deux dilutions contact est habituellement assez intime
Bonne(s) réponse(s) : A
E - Cette gale est une maladie cosmopolite
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Si à l'examen simultané des deux sérums prélevés et techniqués
dans le même laboratoire (le premier est gardé à + 4°C), on note une
La gale est une dermatose très prurigineuse et très contagieuse due
variation du titre des anticorps de 1 à 4 ou plus, l'ascension est dite
à un acarien : Sarcoptes scabiei. Le parasite obligatoire de l'homme
significative.
est Sarcoptes scabiei hominis.
La survie du parasite en dehors de l'homme est brève, au maximum
de deux à trois jours. La contamination se fait par contact cutané
direct prolongé avec une personne infestée : contamination familiale
ou sexuelle. La transmission indirecte, rare, se fait par la literie et les
vêtements.
58 61
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Les femelles mesurent 330 microns, les mâles 220 microns. La C.D.E. Gale norvégienne : atteint les sujets aux défenses
femelle creuse un tunnel (appelé sillon) dans l'épiderme entre la amoindries, réalise une érythrodermie croûteuse généralisée très
couche cornée et la couche de Malpighi. prurigineuse et contagieuse, caractérisée par une multiplication
Le diagnostic parasitologique de certitude est fait par la mise en parasitaire extraordinaire. Les croûtes, et par endroit une véritable
évidence directe du parasite adulte femelle et/ou des oeufs pondus carapace blanc jaune soufré, se forment sur tout le corps, leur
dans les sillons. épaisseur peut atteindre 2 cm en l'absence de traitement.
Une forte hyperkératose et une parakératose aboutissent à la
formation de croûtes lamelleuses et spongieuses remplies (à
l'inverse de la gale normale) de galeries contenant des acares très
59 nombreux.
Question à compléments multiples.
Dans la gale :
62
A - Le prurit est un signe capital
B - Le prurit est surtout intense au moment du coucher
Question à compléments multiples.
C - Le sillon traverse obliquement la couche de Malpighi
Dans la gale du nourrisson :
D - La période d'incubation est en général de 8 à 15
A - Les localisations sont fréquentes au niveau des
jours
doigts
E - Le prurit est responsable de lésions de grattage qui,
B - Dans les toutes premières semaines, l'atteinte
parfois masquent les lésions caractéristiques
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
caractéristique est le dos de la main
C - Dans les toutes premières semaines, l'atteinte
Sans commentaire. caractéristique est la plante des pieds
D - Plus tard, sont atteintes les régions axillaires et
l'ombilic
E - La région du tendon d'Achille est parfois atteinte
60 Bonne(s) réponse(s) : C D E
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Dans la gale :
A - La période d'incubation est très raccourcie lors
d'une réinfestation 16
B - La période d'incubation est la période pendant
laquelle le sujet se sensibilise aux sarcoptes
Question à complément simple.
C - Le prurit est certainement dû aux phénomènes de
Quel est l'aliment en cause le plus probable ?
sensibilisation
A - La viande
D - L'affection est, en général, accompagnée d'une
B - Les asperges
éosinophilie importante
C - Les carottes râpées
E - L'évolution est favorable avec le temps en l'absence
D - Le gâteau
de traitement
Bonne(s) réponse(s) : A B C E - L'eau de boisson
Bonne(s) réponse(s) : C
Le prurit est le signe capital de la gale et son origine est
certainement due à des phénomènes de sensibilisation et non à B se discute si les asperges sont consommées crues et si elles
l'action mécanique des larves. proviennent également du jardin.
Autre argument en faveur des mécanismes immunitaires de la gale :
l'incubation brève de 2 à 5 jours des premières manifestations Après un repas réunissant 21 personnes, en milieu rural, 16 des
prurigineuses lors d'une réinfection qui agit comme un rappel convives présentent 48 heures plus tard un tableau d'entérite fébrile.
anamnestique. Douze de ces malades sont des sujets de 5 à 20 ans. Le repas
Il existe fréquemment une petite éosinophilie et une augmentation comprenait des carottes râpées (légumes cultivés dans le jardin de
polyclonale transitoire des immunoglobulines, y compris les IgE. l'hôte), du gigot d'agneau, des asperges, des fromages, une tarte
En l'absence du traitement, l'évolution spontanée peut quelquefois aux abricots. Les examens bactériologiques des restes d'aliments
se faire vers la guérison en quelques mois. Plus souvent, il y a n'isolent aucun germe. Les coprologies permettent d'isoler après 7
passage à une maladie chronique avec prurit féroce et insomniant, jours seulement, Yersinia enterocolitica sérotype 03 chez 11
et lésions surinfectées et croûteuses. malades. La sérologie est positive chez tous les malades (même
sérotype). Le diagnostic d'intoxication alimentaire à Yersinia
enterocolitica est posé.
17 13
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
D - Pendant un mois.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 441 By NADJI 85
www.doc-dz.com
17
Question à compléments multiples.
La relation existant entre l'âge chronologique, l'âge statural et Les conséquences d'une hypothyroïdie néonatale non traitée
l'âge osseux dans l'hypothyroïdie congénitale est : comportent :
A - Age statural < âge osseux < âge chronologique A - Un décès des enfants atteints avant l'âge de la marche
B - Age osseux < âge chronologique < âge statural B - Un retard psychomoteur
C - Age statural < âge chronologique < âge osseux C - Une achondroplasie
D - Age osseux < âge statural < âge chronologique D - Un nanisme
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte E - Une insuffisance respiratoire grave
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B D
Le trouble initial est une dysgénésie des points d'ossification. D'où la nécessité du dépistage !
Une hypothyroïdie congénitale par athyréose peut se traduire Parmi les propositions suivantes, qui concernent le dépistage
par : néo-natal de l'hypothyroïdie congénitale en France, laquelle
A - Macroglossie (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
B - Hernie ombilicale A - La fréquence moyenne est en France de 1/3 500
C - Hypotonie B - La méthode de dépistage couramment utilisée est le
D - Dysgénésie épiphysaire de Wilkins dosage radio-immunologique de thyroxine dans le sang
E - Ictère néonatal prolongé circulant
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E C - Le sang doit être prélevé par scarification du talon au
5ème jour de vie
Mais D et E sont les premiers signes de l'hypothyroïdie. D - Parmi les différentes variétés d'hypothyroïdie
congénitale, on observe 30 % d'athyréoses
E - A l'âge de 5 ans le quotient de développement des
enfants correctement traités est normal
Bonne(s) réponse(s) : A C
Question à compléments multiples.
42 A - 1/4000 plus exactement !
B - Non, on dose la TSH.
Le diagnostic néonatal de l'hypothyroïdie congénitale : D - Athyréose : 30 %, thyroïde ectopique : 50 %, position orthotopique :
A - Est évident à l'examen clinique des nouveau-nés 20 %.
B - Est basé sur le dosage des hormones thyroïdiennes E - Oui, d'où l'intérêt.du dépistage et du traitement.
chez la mère
C - Est basé sur le dosage de la T S H chez l'enfant
D - Est appliqué à la quasi totalité des nouveau-nés
E - Est proposé uniquement chez les enfants nés de mère
hypothyroïdienne
Bonne(s) réponse(s) : C D
D - Retard statural !
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 1
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
34 92
Quels sont, parmi les éléments énumérés ci-dessous, celui Parmi les signes suivants, un seul fait partie du tableau
ou ceux qui expliquent la survenue de l'ictère simple chez le classique de l'ictère simple du nouveau-né à terme. Lequel ?
nouveau-né prématuré ? A - Début clinique le second jour de vie
A - Immaturité hépatique B - Splénomégalie
B - Fragilité érythrocytaire C - Pigmenturie
C - Hypoalbuminémie D - Décoloration des selles
D - Ralentissement du transit intestinal E - Hépatomégalie
E - Retard du démarrage de l'alimentation Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Les ictères pathologiques apparaissent avant 48 h.
Il existe une immaturité hépatique portant sur la captation et la
conjugaison ainsi qu'un cycle entéro hépatique augmenté. La production
de bilirubine est 2 à 3 fois supérieure à celle de l'adulte.
D. Intervient en augmentant le cycle entéro-hépatique de la bilirubine. Question à complément simple.
E. Le jeûne a été accusé de favoriser l'ictère mais n'est pas un 85
mécanisme physiopathologique.
Parmi les causes de l'ictère néonatal, laquelle est le plus
souvent rencontrée chez le prématuré ?
Question à complément simple. A - Incompatibilité ABO
57 B - Immaturité hépatique
C - Déficit en G6PD
Parmi les causes de l'ictère néonatal, laquelle est le plus D - Maladie de Gilbert
souvent rencontrée chez le prématuré ? E - Hépatite à virus A
Bonne(s) réponse(s) : B
A - Incompatibilité rhésus
B - Immaturité hépatique L'immaturité de la glycuroconjugaison hépatique reste la cause la plus
C - Déficit en G6PD fréquente d'ictère néonatal chez le prématuré. Néanmoins cela ne
D - Maladie de Gilbert dispense pas de la recherche d'autres causes d'ictère.
E - Atrésie des voies biliaires
Bonne(s) réponse(s) : B
Facile : l'immaturité hépatique est constante chez le prématuré. Question à compléments multiples.
67
Les items C.D.E ainsi que l'ictère physiologique surviennent plus Question à complément simple.
tardivement. Tout ictère survenant avant la 24 48ème heure est 49
pathologique.
L'ictère simple, dit physiologique, du nouveau-né à terme :
A - Apparaît le plus souvent dans les 24 premières heures
Question à compléments multiples. de vie
B - Entraîne une décoloration des selles
106 C - S'accompagne initialement d'une hépatomégalie
D - S'accompagne initialement d'urines normalement
L'ictère néonatal par incompatibilité Rhésus foeto-maternelle
colorées
anti-D :
E - S'accompagne généralement d'une splénomégalie
A - Survient si la mère est rhésus positif et l'enfant rhésus Bonne(s) réponse(s) : D
négatif
B - Est un ictère présent dès la naissance A - Non, après 36 heures ; sinon évoquer une infection ou une hémolyse.
C - Est un ictère insensible à la photothérapie B - Il ne s'agit pas d'une cholestase.
D - Peut être associé à une anémie, qui fait la gravité du C E - Sans rapport.
pronostic immédiat
E - Est un ictère à bilirubine libre
Bonne(s) réponse(s) : B D E
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 2
www.doc-dz.com
2
Question à complément simple.
31
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 3
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
23 110
Des parents vous amènent leur petit garçon de 4 mois pour La vaccination contre la rougeole :
la vaccination D.T.C.P. (diphtérie, tétanos, coqueluche, A - Est obligatoire en France avant l'âge de 2 ans
poliomyélitique). Le père a eu des crises d'asthme jusqu'à B - Utilise un virus inactivé
l'âge de 15 ans et le frère ainé est diabétique. Que faites- C - Peut être associée à la vaccination contre la rubéole
vous ? D - Doit être pratiquée de préférence avant l'âge de un an
A - Vous demandez un dosage des Ig E sériques E - Provoque une réaction fébrile dans 10 à 15 % des cas
B - Vous attendez l'âge de un an pour vacciner Bonne(s) réponse(s) : C E
C - Vous explorez l'allergie cutanée
D - Vous faites le vaccin quadruple sollicité On utilise un vaccin vivant suratténué. Pour être pleinement efficace, il
est préférable de ne pas vacciner avant 1 an.
E - Vous contre-indiquez les anatoxines
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 4
www.doc-dz.com
2
Question à compléments multiples.
64
Sans commentaire.
A - Ne se fait plus.
B - Avant 6 ans.
D - C'est lors des rappels qu'on propose le vaccin vivant.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 5
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
67
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 6
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
14
A - Oedème papillaire.
B - Pas à cet âge.
C - Disjonction des sutures, empreintes digitiformes...
D - Certainement pas.
E - Sans rapport.
Sans commentaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 451 By NADJI 85
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 7
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
101 27
Quelle est,.en milligramme par kilo de poids, la posologie du Les convulsions hyperthermiques avant l'âge de 3 ans :
Diazepam (Valium®) à administrer par voie rectale à un A - Ont leur diagnostic affirme par la présence d'anomalies
nourrisson qui convulse ? spécifiques de l'EEG
A - 0,1 à 0,2 mg/kg B - Peuvent être unilatérales
B - 0,5 à 1mg/kg C - Justifient dans tous les cas un traitement anti-
C - 2 à 4 mg/kg épileptique systématique
D - 5 à 10 mg/kg D - Apparaissent surtout au début des épisodes fébriles
E - 11 à 15 mg/kg E - Peuvent avoir un caractère familial
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : B D E
La voie intrarectale est la voie d'élection dans ce cas. L'EEG est le plus souvent normal.
L'injection de 0,5 à 1 mg/kg/j de Valium® peut être répétée 1 ou 2 fois en Le traitement anti-épileptique n'est indiqué que dans certains cas où il
cas de persistance des convulsions. existe un risque notable de récurrence (âge inférieur à 1 an, durée
supérieure à 15 minutes, déficit moteur post critique transitoire, ATCD
familiaux, récidive....).
Elles sont de très bon pronostic. Toujours avoir à l'esprit qu'il peut s'agir de la première manifestation d'un
syndrome H.H.E. (Hémiconvulsion Hémiplégie Epilepsie).
Il faut pratiquer une PL et un EEG.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 8
www.doc-dz.com
2
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
114 90
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 9
www.doc-dz.com
3
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
50 75
Dans le cas de ce nourrisson, le diagnostic de convulsion Si une convulsion était survenue lors de l'épisode fébrile à
hyperthermique simple pourra être posé si : 39.7 degrés quel(s) traitement(s) auriez-vous fait à domicile ?
A - Il n'y a pas d'antécédent neurologique important A - Gardenal® : 6 cg per os
B - Si le LCR est normal B - Valium® : 15 mg intrarectal
C - Si l'EEG montre une hypsarythmie C - Valium® : 4 mg intrarectal
D - Si la glycémie est normale D - Valium® : 4 mg intramusculaire
E - Si la calcémie est basse E - Gardenal® : 3 cg IM
Bonne(s) réponse(s) : A B D Bonne(s) réponse(s) : C
La ponction lombaire est faite au moindre doute clinique, ou si l'enfant Sans commentaire.
est d'âge inférieur à 18 mois.
Ce type de convulsion peut se prolonger en état de mal convulsif, quand Sans commentaire.
les convulsions généralisées ou latéralisées durent plus de 30 minutes.
Les convulsions de longue durée (supérieures à 15 minutes) peuvent Vous êtes appelé auprès d'un enfant de 15 mois qui présente une crise
être à l'origine de séquelles. convulsive depuis 10 minutes. Le tableau que vous constatez est celui
d'une crise hémiclonique droite typique avec perte de conscience et
révulsion oculaire. Spontanément, quelques minutes après votre arrivée,
la crise cède et l'examen postcritique montre, l'enfant restant
Question à complément simple. inconscient, une hémiplégie droite, une hyperthermie à 39° avec, comme
52 seul élément infectieux, une otite purulente spontanément fistulisée,
évoluant depuis 3 jours : l'hyperthermie qui l'accompagne est rendue
oscillante par le traitement en cours, uniquement antithermique. Les
Dans la liste suivante, indiquez le facteur qui a une certaine
antécédents personnels et familiaux sont absolument libres le
influence sur le taux de récidive des convulsions développement de l'enfant a été normal, il n'a jamais présenté de crises
hyperthermiques de l'enfant : auparavant.
A - Le caractère partiel ou généralisé de la crise
B - Le degré de l'hyperthermie
C - L'âge inférieur à 1 an
D - La longueur de la crise Question à compléments multiples.
E - La normalité de l'EEG intercritique 66
Bonne(s) réponse(s) : C
Une crise hémiconvulsive durant moins d'1/4 d'heure ne fait
La récurrence des crises existe dans 40% des cas, surtout chez les en général pas courir de risques. Au-delà d'une demi-heure
filles et d'autant plus que la première crise a été plus précoce.
(état de mal) les risques se multiplient. Cochez celui ou ceux
que vous pensez réel(s) ?
A - Hématome sous-dural
Question à compléments multiples. B - Oedème cérébral et engagement
53 C - Auto-entretien convulsif rebelle au traitement
D - Séquelles hémiplégiques
Face à une crise convulsive fébrile qui se prolonge plus de E - Aucune proposition n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : C D
10 minutes chez un nourrisson, quelle(s) mesure(s)
thérapeutique(s) mettez-vous en oeuvre ? Sans commentaire.
A - Mise en position latérale de sécurité
B - Injection IM de gardénal
C - Bain
D - Administration orale d'aspirine Question à complément simple.
E - Injection intrarectale de Valium® 70
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
La décision éventuelle du traitement préventif des récidives
En urgence A et E sont nécessaires.
convulsives chez ce malade pourrait découler d'un seul
Mais dès la fin de la crise : bain et administration orale d'aspirine.
élément de son histoire clinique. Indiquez-le :
A - L'âge
B - Le caractère de première crise fébrile
C - Le caractère hémiconvulsif de la crise
D - La durée de la crise
E - Signes déficitaires postcritiques transitoires
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 454 By NADJI 85
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 10
www.doc-dz.com
4
Question à compléments multiples.
34
Les formes sensitives pures ne font pas partie non plus du tableau.
B - Les crises toniques pures éliminent les convulsions du 5ème jour
mais pas les convulsions hyperthermiques.
Vous êtes appelé auprès d'un enfant de 18 mois qui présente une crise
convulsive depuis 10 minutes. Le tableau que vous constatez est celui
d'une crise clonique, hémicorporelle droite, avec perte de connaissance
et révulsion oculaire. Spontanément, à votre arrivée, la crise cède et
l'examen postcritique montre un enfant inconscient, une hémiplégie
droite, une hyperthermie à 39 degrés. Par ailleurs, l'examen clinique
montre comme seul élément infectieux, une otite purulente. Les
antécédents personnels et familiaux sont absolument libres et le
développement de l'enfant a été normal. Il n'a jamais présenté de crise
convulsive auparavant.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 11
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
86
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 12
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
23 18
Des parents vous amènent leur petit garçon de 4 mois pour Ultérieurement les crises d'asthme récidivent de façon
la vaccination D.T.C.P. (diphtérie, tétanos, coqueluche, fréquente, deux fois par mois. Quel est votre conduite ?
poliomyélitique). Le père a eu des crises d'asthme jusqu'à A - Rechercher un terrain allergique
l'âge de 15 ans et le frère ainé est diabétique. Que faites- B - Faire un autocontrôle régulier quotidien par mesure du
vous ? débit de pointe
A - Vous demandez un dosage des Ig E sériques C - S'assurer qu'il n'y a pas de signe obstructif pendant
B - Vous attendez l'âge de un an pour vacciner l'intervalle libre entre les crises
C - Vous explorez l'allergie cutanée D - Peut justifier un traitement au long cours par la
D - Vous faites le vaccin quadruple sollicité Théophylline retard
E - Vous contre-indiquez les anatoxines E - Rassurer car l'asthme guérit à la puberté
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Le diabète et l'asthme chez les parents, la fratrie et même chez le A C - Sont évidents.
propositus ne sont pas des contre-indications au D.T.C.P. B - Est discutable du fait du mot "quotidien".
D - Il s'agit du traitement.
E - Eviter de rassurer inutilement.
D E - Sont classiques.
B - Un peu moins (mais l'allergène majeur au chat (cat 1 ) est surtout
contenu dans la salive.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 13
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
25
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 14
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
82 109
Chez un enfant de 4 ans, les germes habituellement Un enfant est hospitalisé en raison d'une méningite
rencontrés au cours des méningites purulentes, sans lymphocytaire de type viral, alors qu'il existe une épidémie
traumatisme préalable, sont les suivants : d'oreillons dans son école. Parmi les examens biologiques
A - Méningocoques B suivants, lequel vous permet d'affirmer immédiatement
B - Hémophilus influenzae l'étiologie ourlienne de cette méningite ?
C - Staphylocoques A - Hémogramme
D - Pneumocoques B - Dosage des amylases sanguines et urinaires
E - Streptocoques D C - Glycémie
Bonne(s) réponse(s) : A B D D - Isolement du virus ourlien dans le liquide céphalo-
rachidien
Le staphylocoque est rare sans contexte traumatique. Les streptocoques E - Aucun des examens précédents
D sont surtout responsables de méningites en période néonatale. Bonne(s) réponse(s) : B
Typiquement (et excepté dans le purpura fulminans) la réaction A B D E. Sont des signes classiques.
inflammatoire est plus élevé souvent supérieure à 1000 éléments/ml D. Est un signe de souffrance neurologique.
La glycorrachie est en règle abaissée.
C. Bien que rarement retrouvée, est très évocatrice en particulier si une
antibiothérapie préalable a décapité la méningite.
Question à complément simple.
74
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 15
www.doc-dz.com
2
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
14 107
Parmi les symptômes suivants, le(s)quel(s) ne fait(font) pas Parmi les séquelles des méningites à pneumocoque du
partie de la sémiologie des méningites purulentes chez le nourrisson les plus à craindre, vous retenez :
nourrisson ? A - Cécité
A - Convulsions B - Strabisme
B - Bombement de la fontanelle C - Surdité
C - Paralysie flasque des extrémités D - Hydrocéphalie
D - Hypotonie axiale E - Toutes les réponses sont exactes
E - Hyperesthésie cutanée Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C D
Sans commentaire.
Il y a toujours une irritation pyramidale.
Cette forme de méningite à révélation tardive est appelé "méningite du Streptocoque B et listeria se rencontrent chez le nouveau-né, ainsi que
8ème jour". l'E. Coli.
Quel est le traitement d'une méningite purulente d'un enfant Quelques jours après une parotidite ourlienne, un enfant de 6
de plus de 6 mois, en l'absence de toute orientation ans présente un syndrome méningé. En ce qui concerne le
concernant l'identité du germe, et en l'absence de purpura ? liquide céphalo-rachidien, les propositions suivantes sont
A - Céphalosporine de 3ème génération (par exemple exactes, sauf une. Laquelle ?
Cefotaxime®) A - Liquide clair
B - Ampicilline parentérale B - Nombreux Iymphocytes
C - Céphalosporine de 3ème génération avec aminoside C - Protéinorachie augmentée au delà de 1,5 g/l
D - Ampicilline parentérale avec aminoside D - Glycorachie normale
E - Chloramphénicol E - Chlorurorachie normale
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : C
Intérêt de la synergie, obtenue par l'association des 2 antibiotiques. - Il s'agit d'une méningite lymphocytaire virale.
- Une protéinorachie supérieure à 1,5 g/l est évocatrice d'une méningite
bactérienne.
- Dans la méningite onilienne, la protéinorachie peut être augmentée
Question à complément simple. mais de façon modérée.
62
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 16
www.doc-dz.com
3
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
107 54
Parmi les manifestations neurologiques suivantes, quelle(s) Parmi les germes cités précédemment, quels sont les trois
est (sont) celle (s) fréquemment observée(s) à la phase germes les plus fréquemment responsables de méningite
initiale d'une méningite aiguë suppurée chez un nourrisson ? purulente chez un tel nourrisson de sept mois ?
A - Abolition des réflexes ostéo-tendineux A - Neisseria meningitidis
B - Babinski uni ou bilatéral B - Listeria monocytogènes
C - Troubles de conscience C - Streptococcus pneumoniae
D - Paralysie du VI D - Hémophilus influenzae
E - Convulsions E - Staphyloccus aureus
Bonne(s) réponse(s) : C E Bonne(s) réponse(s) : A C D
Réponse très discutable, le terme "fréquemment" est très subjectif. Tous Sans commentaire.
ces signes peuvent être observés lors de la méningite suppurée.
C E - Sont les plus fréquents.
De même, les trois germes les plus fréquemments responsables Sans commentaire.
d'infection néonatale sont : E Coli K1, streptocoque B et listeria.
Sans commentaire.
Cet enfant de sept mois, sans antécédent particulier,.a fait une otite
paracentésée 3 jours plus tôt. Il a été traité par Josacine®, mais il vomit,
reste fébrile. Le médecin appelé constate un bombement de la fontanelle
antérieure. L'interne de garde effectue une rachicentèse qui retire un
liquide franchement trouble. En urgence, le laboratoire donne les
résultats suivants : cytologie innombrable, avec 90 % de polynucléaires,
présence à l'examen de petits bacilles à Gram négatif.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 461 By NADJI 85
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 17
www.doc-dz.com
4
Question à compléments multiples.
59
Connaissances.
QUESTION ANNULEE
QUESTION ANNULEE
QUESTION ANNULEE
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 18
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
22 102
Radiologiquement, le rachitisme commun peut se traduire Le rachitisme commun carentiel du jeune nourrisson se
par : manifeste par :
A - Elargissement de l'extrémité antérieure des côtes A - Craniotabès
B - Retard d'apparition des points d'ossification B - Retard de fermeture de la fontanelle antérieure
C - Aspect élargi et bordure floue des épiphyses radiales C - Hypotonie musculaire
D - Déminéralisation diffuse D - Nouures épiphysaires
E - Une coxa-valga E - Chapelet costal
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
B - Après 15-18 mois.
Connaissances. D - Hypertrophie du tissu ostéoide.
E - Hypertrophie des jonctions chardorcostales.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 19
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
17 81
Au cours d'une bronchopneumopathie virale, que faut-il Devant des bronchopneumopathies récidivantes du
redouter en premier lieu chez le nourrisson ? nourrisson, quelle(s) est (sont) les facteurs favorisants que
A- Surinfection bactérienne l'on doit systématiquement rechercher ?
B - Adiastolie A - Mucoviscidose
C - Pneumothorax B - Troubles de déglutition
D - Insuffisance respiratoire aiguë C - Allergie
E - Emphysème interstitiel D - Reflux gastro-oesophagien
Bonne(s) réponse(s) : D E - Un déficit en immunoglobulines
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Les formes graves réalisent un tableau d'insuffisance respiratoire aiguë
pouvant nécessiter une ventilation assistée. Egalement déficit en antitrypsine, corps étranger intrabronchique,
compression par un arc vasculaire anormal.
A - Evident.
B - Certainement pas.
C - Les tétracyclies sont contre-indiquées avant 9 ans.
D - Inutile.
On recherchera également une anémie hémolytique, argument
diagnostic majeur.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 20
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
52 77
Après une bronchiolite sévère chez un nourrisson, on peut Quel est l'examen complémentaire utile pour confirmer le
craindre l'évolution vers un asthme à long terme, s'il présente diagnostic de bronchiolite :
: A - Radiographie pulmonaire
A - Un eczéma associé B - Gaz du sang veineux
B - Des épisodes de bronchites récidivantes C - Hémoculture
C - Une élévation des IgE D - Numération formule sanguine
D - Des antécédents allergiques familiaux E - Prélèvement de gorge
E - Une intolérance aux protéines du lait de vache Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Connaissances.
A C D. Evoquent un terrain atopique.
B. Serait exact si il était précisé bronchites "sifflantes". Un nourrison de 12 mois est amené aux urgences pour une détresse
E. Est discutable car pouvant survenir chez un atopique. respiratoire. L'examen révèle une fréquence respiratoire à 46/mn, un
tirage sus-stermal et intercostal modéré, une expiration active, des râles
sibilants à l'auscultation. La température est à 37°6C.
Evident.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 21
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
78 58
L'évolution d'une staphylococcie pleuro-pulmonaire chez le Quelle est l'image radiologique typique de la staphylococcie
nourrisson peut se compliquer de : pleuro-pulmonaire du nourrisson ?
A - Pyopneumothorax A - Alvéolaire systématisée
B - Quintes asphyxiantes B - Interstitielle bilatérale
C - Pneumopathie bulleuse C - Bulleuse uni ou bilatérale
D - Hémothorax D - Miliaire
E - Pleurésie séro-fibrineuse E - Lâcher de ballons
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 22
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
31
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 23
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à complément simple.
9 55
Parmi les affirmations suivantes concernant le Quel est le signe clinique le plus souvent révélateur d'un
néphroblastome, toutes sont exactes sauf une : néphroblastome chez l'enfant :
A - C'est une tumeur rénale de type embryonnaire A - Fièvre
B - Il est surtout fréquent entre 5 et 8 ans B - Hypertension artérielle
C - Son développement est rapide C - Hématurie macroscopique
D - Il est rarement calcifié D - Découverte d'une masse abdominale
E - Il métastase surtout au niveau pulmonaire E - Découverte d'une métastase pulmonaire
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 24
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
112
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 25
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
46 75
L'existence d'un neuroblastome chez un nourrisson peut être Les neuroblastomes sont des tumeurs issues :
évoquée par la constatation de : A - Du squelette vertébral
A - Diarrhée chronique B - De la médullo-surrénale
B - Hématurie récidivante C - Du système sympathique pré-vertébral
C - Syndrome polyuro-polydipsique D - Du parenchyme rénal
D - Syndrome ataxo-opso-myoclonique E - Des ganglions lymphatiques
E - Hématome en lorgnette Bonne(s) réponse(s) : B C
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Les neuroblastomes sont développés à partir du tissu nerveux végétatif
Question difficile, ces signes sont peu fréquents. Le plus souvent la sympathique.
découverte se fait devant l'existence d'une masse abdominale, d'une
sémiologie métastatique (altération de l'état général, pâleur, fatigue,
anorexie, douleurs osseuses, boiterie, fièvre, troubles digestifs) ou d'une
masse à la radiographie thoracique.
Connaissances.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
PEDIATRIE 26
www.doc-dz.com
Au cours d'une pleurésie sérofibrineuse, on admet comme Pour lutter contre la tuberculose, on emploie le B.C G. Celui-
étant en faveur du diagnostic de tuberculose : ci est :
1 - Un taux d'albumine du liquide à 10 g/l A - Un vaccin inactivé
2 - Une cytologie du liquide avec 90 % Iymphocytes B - Un vaccin vivant atténué
3 - Un taux élevé d'acide hyaluronique C - Une anatoxine
4 - Une biopsie pleurale positive avec présence de D - Un sérum thérapeutique
follicules épithélioïdes et giganto cellulaires E - Une substance désensibilisante
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : B
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C Le BCG est un bacille atténué. La souche obtenue par Calmette et
Guérin (souche cultivée sur pommes de terre, biliées pendant 3 ans
1 - Non, il s'agit d'un transudat. Les pleurésies tuberculeuses sont consécutifs, avec 230 repiquages) est devenue définitivement avirulente
exsudatives. L'association d'un taux de protides supérieur ou égal à 50 pour l'homme.
G/litre ou d'une lymphocytose élevée (90% de lymphocytes) est
évocatrice (item 2).
3 - Souvent évocateur d'un mésothéliome pleural.
Question à compléments multiples.
94
Question à complément simple. L'administration simultanée de plusieurs antibiotiques dans
103 le traitement de la tuberculose pulmonaire excavée est
nécessaire pour :
Parmi les médicaments suivants, lequel n'a aucun intérêt A - Améliorer la pharmacocinétique de l'isoniazide
dans le traitement d'une tuberculose pulmonaire ? B - Augmenter le spectre d'activité antibactérienne
A - Isoniazide C - Diminuer les risques de toxicité
B - Ethambutol D - Prévenir la sélection de mutants résistants aux
C - Pyrazinamide antibiotiques
D - Chloramphénicol E - Assurer la diffusion d'au moins un antibiotique dans les
E - Rifampicine foyers caséeux
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B D
Sur une radiographie pulmonaire standard, quel est l'aspect Question à complément simple.
qui évoque avant tout la possibilité d'une tuberculose 90
évolutive ?
A - Atélectasie du lobe inférieur gauche L'examen bactériologique de l'expectoration a peu de valeur
B - Image claire finement cerclée du segment apical du en dehors de la tuberculose pour identifier l'agent bactérien
lobe inférieur droit responsable d'une pneumopathie sauf pour un des germes
C - Opacités linéaires parahilaires suivants. Lequel ?
D - Infiltrats excavés bi-apicaux A - Staphylococcus aureus
E - Aspect réticulé des deux champs pulmonaires B - Escherichia coli
Bonne(s) réponse(s) : D C - Legionella pneumophila
D - Klebsiella pneumoniae
Evident. E - Mycoplasma pneumoniae
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 1
www.doc-dz.com
2
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
99 56
Une tuberculose pulmonaire évolutive est évoquée à la Quel est l'argument décisif qui confirme la tuberculose chez
radiographie sur : ce patient et le fait mettre sous traitement ?
A - Des infiltrats bilatéraux siègeant aux sommets A - L'IDR à la tuberculine est positive à 20 mm
B - Une opacité hilaire unilatérale phlycténulaire
C - Une opacité apicale, dense homogène, avec lyse de la B - L'association infiltrat-cavité à la radiographie du thorax
1ère cote C - La notion de sujet transplanté
D - Une cavité unique avec niveau liquide de la base D - Les signes généraux et le tableau infectieux
gauche E - L'existence de quelques bacilles alcoolo-résistants à
E - Des cavités multiples au sein d'infiltrats bilatéraux l'examen direct
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : E
La tuberculose pulmonaire classique se traduit par des infiltrats le plus Dans un contexte évocateur (terrain transplanté, altération de l'état
souvent bilatéraux, à prédominance apicale et postérieure, associée à général, infiltrat excavé du lobe supérieur droit), l'examen de certitude est
des cavernes. l'obtention de BK. La découverte de bacilles alcoolo-résistants à
l'examen direct dans ce contexte est l'argument décisif qui permet de
porter le diagnostic et de mettre le patient sous traitement.
Question à compléments multiples. Mr C, 28 ans, malien, vit en France, en foyer d'adultes depuis 3 ans.
104 Antécédents : bilharziose urinaire traitée.
Histoire de la maladie : depuis 2 mois, altération modérée de l'état
général.
Parmi les médicaments suivants, lesquels peuvent être Amaigrissement : 60 à 58 kg. Toux incessante mais peu productive.
prescrits dans la tuberculose pulmonaire ? A l'examen clinique, on note :
A - Isoniazide - température à 38°C
B - Ethambutol - quelques sueurs
C - Pyrazinamide - auscultations pulmonaire et cardiaque normales
D - Pefloxacine (quinolone) - pas d'adénopathie périphérique
E - Rifampicine - rate, foie non palpés
- abdomen souple
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
- sphère ORL normale.
Les premiers examens complémentaires montrent :
A, B, C et E sont les quatre antituberculeux les plus prescrits.
- Dans la trithérapie : Ionazide, Rifampicine, Ethambutol. - un infiltrat du lobe supérieur droit avec, en son sein, une cavité de 2 cm
- Dans la quadrithérapie : trithérapie plus pyrazinamide. de diamètre
- 6 000 GB/mm3
- VS : 45/mm à la 1ère heure
- IDR à 10 unités à la tuberculine : 20 mm phlycténulaire
- 1 à 9 bacilles alcoolo-résistants par champ au deuxième tubage
Question à complément simple. gastrique alors que le premier et le troisième sont négatifs.
53
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 2
www.doc-dz.com
3
Question à compléments multiples.
1
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 3
www.doc-dz.com
1
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
116 23
1 - Non, il s'agit d'un transudat. Les pleurésies tuberculeuses sont Question à compléments multiples.
exsudatives. L'association d'un taux de protides supérieur ou égal à 50 93
G/litre ou d'une lymphocytose élevée (90% de lymphocytes) est
évocatrice (item 2). Une pleurésie sérofibrineuse avec un taux de protides
3 - Souvent évocateur d'un mésothéliome pleural. supérieur à 30 g/l peut résulter :
A - D'une insuffisance cardiaque gauche
B - D'une métastase pleurale
C - D'un infarctus pulmonaire
D - D'une cirrhose avec ascite
E - D'une tuberculose pleurale
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 4
www.doc-dz.com
2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
19 97
En présence d'une pleurésie sérofibrineuse, quel est Une pleurésie transsudative peut compliquer :
l'examen le plus sensible pour assurer le diagnostic A - Une insuffisance cardiaque globale
étiologique ? B - Une cirrhose
A - Recherche directe du BK dans les sécrétions C - Un syndrome néphrotique
bronchiques D - Un mésothéliome pleural
B - Recherche directe de BK dans le liquide pleural E - Une pneumopathie virale
C - Dosage de l'acide hyaluronique dans le liquide pleural Bonne(s) réponse(s) : A B C
D - Biopsie pleurale à l'aiguille
E - Examen cytologique du liquide pleural L'apparition d'une pleurésie transsudative est le résultat d'une
Bonne(s) réponse(s) : D augmentation du gradient de pression transpleurale (entre poumon et
cavité pleurale). Cette modification de gradient est dûe soit à une
L'examen histologique montre soit une prolifération maligne soit un augmentation de pression hydrostatique (insuffisance cardiaque) ou à
granulome tuberculeux. Il s'agit de deux des étiologies les plus une diminution de pression oncotique (syndrome néphrotique) ou les
fréquentes des pleurésies sérofibrineuses. deux (cirrhose).
Le traitement d'une pleurésie purulente, vue au début, sans La nature tuberculeuse d'une pleurésie est évoquée devant :
anomalie des gaz du sang, peut faire appel à : A - Un liquide pleural contenant moins de 30g de protides
A - Un drainage pleural par litre
B - Des ponctions-lavages de plèvre B - Un liquide pleural contenant plus de 10% de cellules
C - Une décortication chirurgicale mésothéliales
D - Une antibiothérapie par voie locale C - Un liquide pleural contenant plus de 10% de cellules
E - Une antibiothérapie par voie générale éosinophiles
Bonne(s) réponse(s) : A B D E D - Un liquide pleural contenant plus de 90% de
lymphocytes
Le traitement de la pleurésie purulente est d'abord médical et permet E - Un liquide hémorragique
dans la grande majorité des cas d'éviter le recours à la décortication Bonne(s) réponse(s) : D
chirurgicale. Cette dernière ne devra être réalisée qu'en seconde
intention et à distance, non pas au début. La pleurésie tuberculeuse est dans la très grande majorité des cas un
Le traitement comporte 2 volets : exsudat citrin très lymphocytaire.
1/ traitement local :
- ponction-évacuatrices + lavages itératifs ou
- drainage en fonction des possibilités locales (en particulier de
surveillance) Question à compléments multiples.
- l'injection locale d'antibiotiques est affaire d'école mais elle tend de plus 101
en plus à être abandonnée.
2/ traitement général :
l'antibiothérapie doit être large au début puis adaptée au germe. Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) appartien(nen)t à la
Elle est administrée par voie IV au début, au moins jusqu'à obtention de sémiologie radiologique d'une pleurésie de la grande cavité ?
l'apyrexie puis per os pour une durée totale d'au moins 6 semaines. A - Opacité homogène
B - Opacité à limite supérieure concave en haut et en
dedans
C - Ligne bordante axillaire
Question à compléments multiples. D - Hyperclarté du parenchyme pulmonaire homolatéral
93 E - Image de bronchogramme aérique
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Lors d'une pleurésie sérofibrineuse de la grande cavité, on
retrouve à l'examen clinique : Sans commentaire.
A - Une matité de la base
B - Une abolition du murmure vésiculaire
C - Un souffle amphorique
Question à complément simple.
D - Une abolition des vibrations vocales
E - Une immobilité de l'hémithorax 93
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Chez un malade présentant une pleurésie hémorragique
Remarques : abondante et douloureuse, le diagnostic de mésothéliome
1) le souffle amphorique s'entend à l'auscultation des pneumothorax. peut être retenu de façon formelle :
2) l'immobilité de l'hémithorax n'est franche que quand l'épanchement A - Si la cytologie pleurale montre des cellules malignes
pleural est très abondant. B - Si la biopsie de plèvre montre des follicules Iympho-
épithélioïdes à cellules géantes
C - Si la pleuroscopie montre des nodules irréguliers sur la
plèvre viscérale
D - Si le scanner montre un aspect de plaques hyalines
calcifiées sur la plèvre pariétale
E - Dans aucun des cas précédents
Bonne(s) réponse(s) : E
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 5
www.doc-dz.com
3
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
93 53
La découverte au cours d'une pleurésie séro-fibrineuse d'un La radiographie confirme le diagnostic, en montrant, pour
liquide contenant plus de 90% de lymphocytes oriente vers : une pleurésie de moyenne abondance de la grande cavité,
A - Une pleurésie tuberculeuse une opacité :
B - Une pleurésie accompagnant une embolie pulmonaire A - Dense et inhomogène
C - Une pleurésie d'un Iymphome non Hodgkinien B - Dense et homogène
D - Une pleurésie cirrhotique C - Mal limitée
E - Une pleurésie cardiaque D - Latéro-thoracique épargnant le cul-de-sac
Bonne(s) réponse(s) : A E - De tout le champ pulmonaire, refoulant le médiastin
Bonne(s) réponse(s) : B
Commentaire : voir question [13]
C'est une opacité dense et homogène (B vrai, A faux) dont la limite
supérieure est floue (C faux), concave en haut et en dedans prolongée
vers le haut et en dehors par une ligne bordante axillaire.
Question à compléments multiples. E - Possible dans les épanchements de grande abondance.
81
Question à complément simple. Un homme âgé, traité pour cancer prostatique par oestrogènes, présente
64 une fièvre à 38° C, une dyspnée importante, une atteinte de l'état général.
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 6
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à complément simple.
7 102
Devant la survenue pour la première fois, chez un adulte Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond au
jeune, d'un pneumothorax spontané avec moignon traitement d'un premier pneumothorax spontané bénin, avec
pulmonaire rétracté au médiastin, indiquez la conduite à poumon rétracté au hile, chez un sujet jeune sans détresse
proposer : respiratoire ?
A - Ponction pleurale A - Kinésithérapie respiratoire
B - Drainage pleural B - Décortication chirurgicale
C - Pleuroscopie avec talcage C - Evacuation par drainage continu
D - Thoracotomie pour création d'une symphyse pleurale D - Pleurectomie
E - Abstention sous surveillance E - Injection de talc dans la plèvre
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : C
C D - Réservés aux pneumothorax récidivants (homo ou controlatéraux). A - La kinésithérapie limite les séquelles fonctionnelles liées à la
En fonction de la tolérance clinique on peut discuter deux attitudes. symphyse pleurale après drainage ou chirurgie.
Pneumothorax bien toléré et premier épisode : exsufflation à l'aiguille au B et D - La pleurectomie assure la symphyse pleurale hémorragique lors
3ème - 4ème jour sous surveillance. du drainage qui suit : il faut parfois lui associer une décortication. Elle est
Pour certaines équipes, drainage pleural d'emblée si le pneumothorax indiquée en cas de non réexpansion après drainage, en cas de récidive
est complet même bien toléré. L'indication en est systématique si (2e ou 3e récidive homolatérale, 1ère récidive controlatérale).
hémopneumothorax, bride, déplacement du médiastin, pathologie E - L'injection d'irritants pleuraux (talc, cyclines) ou de colles biologiques
pulmonaire pré-existante. est utilisée dans les pleurésies néoplasiques.
C - Le drainage en continu est indiqué en cas de mauvaise tolérance
clinique, en cas de bride ou d'hémopneumothorax, en cas d'échec de
l'exsufflation et pour certaines équipes en cas de pneumothorax complet.
Question à compléments multiples. Une autre solution (non indiquée dans les items ici) serait l'exsufflation à
21 l'aiguille au 4e-5e jour à l'aide d'un appareil de KŸss.
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 7
www.doc-dz.com
2
Question à complément simple. Question à complément simple.
104 25
Quel est le signe qui n'appartient pas au pneumothorax Quelle attitude thérapeutique proposez-vous en urgence pour
bénin ? le traitement d'un pneumothorax spontané de la grande
A - Toux cavité, responsable d'une décompensation respiratoire, chez
B - Expectoration un insuffisant respiratoire chronique ?
C - Dyspnée A - Drainage pleural
D - Douleur B - Thoracotomie avec avivement pleural
E - Tympanisme C - Exsuflation à l'aiguille
Bonne(s) réponse(s) : B D - Ventilation assistée avec pression positive de fin
d'expiration
C - Dyspnée inconstante : c'est habituellement une dyspnée modérée E - Surveillance médicale simple
peu invalidante transitoire. Une dyspnée intense est un signe de Bonne(s) réponse(s) : A
mauvaise tolérance.
B - Traduit une surinfection bronchique ou une bronchopneumopathie La thoracotomie n'est certainement pas indiquée en urgence chez cet
infectieuse préexistante ou une bronchopathie chronique. IRC en décompensation aiguë. L'exsufflation à l'aiguille est aléatoire
donc insuffisante. La ventilation en pression positive est formellement
contre-indiquée ne faisant qu'aggraver le pneumothorax.
Devant un blessé porteur d'un volet thoracique latéral gauche Question à complément simple.
engrené avec hémopneumothorax gauche à la radiographie 9
et hypoxie malgré l'oxygénothérapie, vous prescrivez en
premier lieu : La cause la plus fréquente du pneumothorax chez l'adulte
A - Une intubation trachéale suivie de ventilation assistée jeune est :
B - La mise en place d'un drain pleural gauche A - La rupture d'une caverne tuberculeuse
C - Une ponction pleurale gauche B - La rupture d'une bulle d'emphysème sous-pleurale
D - Une bronchoscopie C - Une pneumopathie aiguë virale
E - Une angiocardiographie d'urgence D - Une dilatation des bronches
Bonne(s) réponse(s) : B E - La sarcoïdose
Bonne(s) réponse(s) : B
Cette détresse respiratoire aiguë est secondaire à un
hémopneumothorax qui doit être draîné en urgence. Le pneumothorax spontané de l'adulte jeune est habituellement appelé
idiopathique. Il est en réalité lié à la rupture de petites bulles sous-
pleurales appelées "Blebs" qui sont parfois visibles sur le scanner et au
mieux en peropératoire s'il y a lieu d'intervenir.
Question à complément simple.
7
Chez un insuffisant respiratoire décompensé, quel doit être Question à compléments multiples.
le traitement d'urgence d'un pneumothorax de la grande 89
cavité ?
A - Drainage pleural Quels sont les signes cliniques du pneumothorax bénin
B - Exsufflation à l'aiguille spontané ?
C - Talcage pleural A - Toux
D - Pleurectomie chirurgicale B - Expectoration
E - Analeptique respiratoire C - Dyspnée
Bonne(s) réponse(s) : A D - Douleur
E - Tympanisme
C'est le seul traitement qui soit efficace dans tous les cas en urgence. Bonne(s) réponse(s) : A C D E
L'exsufflation à l'aiguille ne résout pas le problème des pneumothorax
avec fistule bronchopleurale persistante. Sans commentaire.
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 8
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
79 48
Font évoquer une primo-infection tuberculeuse chez un En dehors de la primo-infection tuberculeuse, quelle(s)
enfant : est(sont) la(les) autre(s) étiologie(s) possible(s) de syndrome
A - Un érythème noueux du lobe moyen ?
B - Une diarrhée A - Mucoviscidose
C - Une fébricule prolongée B - Tumeur "bénigne" de la lobaire moyenne
D - Une arthrite aiguë C - Adénopathie hilaire sarcoïdosique
E - Une conjonctivite phlycténulaire D - Coqueluche
Bonne(s) réponse(s) : A C E E - Aucune de ces étiologies
Bonne(s) réponse(s) : E
La conjonctive peut être une localisation de primo-infection. Cependant,
elle reste beaucoup moins fréquente que la localisation A - Responsable de dilatations des bronches acquises diffuses.
gangliopulmonaire (se voyait avec Mycobacterium Bovis surtout). B - Une lésion endobronchique avec collapsus du lobe moyen n'est pas
classée dans les syndromes du lobe moyen (voir question[24]).
C - Classiquement adénopathies non compressives.
D - Responsable d'un syndrome de Mac Leod avec altérations
Question à compléments multiples. bronchiques et vasculaires.
46
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 9
www.doc-dz.com
1
Question à compléments groupés. Question à complément simple.
118 79
Au cours d'une pleurésie sérofibrineuse, on admet comme Pour lutter contre la tuberculose, on emploie le B.C G. Celui-
étant en faveur du diagnostic de tuberculose : ci est :
1 - Un taux d'albumine du liquide à 10 g/l A - Un vaccin inactivé
2 - Une cytologie du liquide avec 90 % Iymphocytes B - Un vaccin vivant atténué
3 - Un taux élevé d'acide hyaluronique C - Une anatoxine
4 - Une biopsie pleurale positive avec présence de D - Un sérum thérapeutique
follicules épithélioïdes et giganto cellulaires E - Une substance désensibilisante
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : B
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C Le BCG est un bacille atténué. La souche obtenue par Calmette et
Guérin (souche cultivée sur pommes de terre, biliées pendant 3 ans
1 - Non, il s'agit d'un transudat. Les pleurésies tuberculeuses sont consécutifs, avec 230 repiquages) est devenue définitivement avirulente
exsudatives. L'association d'un taux de protides supérieur ou égal à 50 pour l'homme.
G/litre ou d'une lymphocytose élevée (90% de lymphocytes) est
évocatrice (item 2).
3 - Souvent évocateur d'un mésothéliome pleural.
Question à compléments multiples.
94
Question à complément simple. L'administration simultanée de plusieurs antibiotiques dans
103 le traitement de la tuberculose pulmonaire excavée est
nécessaire pour :
Parmi les médicaments suivants, lequel n'a aucun intérêt A - Améliorer la pharmacocinétique de l'isoniazide
dans le traitement d'une tuberculose pulmonaire ? B - Augmenter le spectre d'activité antibactérienne
A - Isoniazide C - Diminuer les risques de toxicité
B - Ethambutol D - Prévenir la sélection de mutants résistants aux
C - Pyrazinamide antibiotiques
D - Chloramphénicol E - Assurer la diffusion d'au moins un antibiotique dans les
E - Rifampicine foyers caséeux
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B D
Sur une radiographie pulmonaire standard, quel est l'aspect Question à complément simple.
qui évoque avant tout la possibilité d'une tuberculose 90
évolutive ?
A - Atélectasie du lobe inférieur gauche L'examen bactériologique de l'expectoration a peu de valeur
B - Image claire finement cerclée du segment apical du en dehors de la tuberculose pour identifier l'agent bactérien
lobe inférieur droit responsable d'une pneumopathie sauf pour un des germes
C - Opacités linéaires parahilaires suivants. Lequel ?
D - Infiltrats excavés bi-apicaux A - Staphylococcus aureus
E - Aspect réticulé des deux champs pulmonaires B - Escherichia coli
Bonne(s) réponse(s) : D C - Legionella pneumophila
D - Klebsiella pneumoniae
Evident. E - Mycoplasma pneumoniae
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 10
www.doc-dz.com
2
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
99 56
Une tuberculose pulmonaire évolutive est évoquée à la Quel est l'argument décisif qui confirme la tuberculose chez
radiographie sur : ce patient et le fait mettre sous traitement ?
A - Des infiltrats bilatéraux siègeant aux sommets A - L'IDR à la tuberculine est positive à 20 mm
B - Une opacité hilaire unilatérale phlycténulaire
C - Une opacité apicale, dense homogène, avec lyse de la B - L'association infiltrat-cavité à la radiographie du thorax
1ère cote C - La notion de sujet transplanté
D - Une cavité unique avec niveau liquide de la base D - Les signes généraux et le tableau infectieux
gauche E - L'existence de quelques bacilles alcoolo-résistants à
E - Des cavités multiples au sein d'infiltrats bilatéraux l'examen direct
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : E
La tuberculose pulmonaire classique se traduit par des infiltrats le plus Dans un contexte évocateur (terrain transplanté, altération de l'état
souvent bilatéraux, à prédominance apicale et postérieure, associée à général, infiltrat excavé du lobe supérieur droit), l'examen de certitude est
des cavernes. l'obtention de BK. La découverte de bacilles alcoolo-résistants à
l'examen direct dans ce contexte est l'argument décisif qui permet de
porter le diagnostic et de mettre le patient sous traitement.
Question à compléments multiples. Mr C, 28 ans, malien, vit en France, en foyer d'adultes depuis 3 ans.
104 Antécédents : bilharziose urinaire traitée.
Histoire de la maladie : depuis 2 mois, altération modérée de l'état
général.
Parmi les médicaments suivants, lesquels peuvent être Amaigrissement : 60 à 58 kg. Toux incessante mais peu productive.
prescrits dans la tuberculose pulmonaire ? A l'examen clinique, on note :
A - Isoniazide - température à 38°C
B - Ethambutol - quelques sueurs
C - Pyrazinamide - auscultations pulmonaire et cardiaque normales
D - Pefloxacine (quinolone) - pas d'adénopathie périphérique
E - Rifampicine - rate, foie non palpés
- abdomen souple
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
- sphère ORL normale.
Les premiers examens complémentaires montrent :
A, B, C et E sont les quatre antituberculeux les plus prescrits.
- Dans la trithérapie : Ionazide, Rifampicine, Ethambutol. - un infiltrat du lobe supérieur droit avec, en son sein, une cavité de 2 cm
- Dans la quadrithérapie : trithérapie plus pyrazinamide. de diamètre
- 6 000 GB/mm3
- VS : 45/mm à la 1ère heure
- IDR à 10 unités à la tuberculine : 20 mm phlycténulaire
- 1 à 9 bacilles alcoolo-résistants par champ au deuxième tubage
Question à complément simple. gastrique alors que le premier et le troisième sont négatifs.
53
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 11
www.doc-dz.com
3
Question à compléments multiples.
1
Annales INTERNAT
PNEUMOLOGIE 12
www.doc-dz.com
31
Question à compléments multiples.
2
Question à complément simple.
52
Question à complément simple.
A - Paraphrénie
B - Psychose hallucinatoire chronique
C - Schizophrénie paranoïde
D - Délire passionnel
E - Délire chronique d'interprétation
Bonne(s) réponse(s) : D
La schizophrénie :
A : Apparition dès 15 ans jusqu'à 35 ans. Les formes précoces n'ont pas
un bon pronostic.
C : L'idéal est de trouver la dose minimale nécessaire qui permet :
- D'être efficace sur la symptomatologie,
- De minimiser les risques de dyskinésies tardives.
D : Faux. Le risque suicidaire est important, il survient sous forme de
raptus, le plus souvent suite à une thématique d'influence.
E : L'évolution est variable selon les sujets et les traitements.
A - Rare.
B - Oui, classique. Il peut aussi induire des diabètes insipides.
C - C'est le contraire - prise de poids sous lithium.
E - Oui. S'il devient ample, signe de surdosage.
Parmi les tableaux pathologiques suivants quel est celui Devant un tel épisode d'agitation, quel est le diagnostic qui
dans lequel on ne rencontre jamais de crise d'agitation d'une vous parait le plus probable ?
manière caractéristique ? A - Agitation paranoïaque
A - névrose d'angoisse B - Agitation hystérique
B - névrose obsessionnelle C - Agitation maniaque
C - névrose hystérique D - Agitation psychopathique
D - névrose de caractère E - Agitation schizophrénique
E - bouffée délirante Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
C'est typique, on retrouve :
Il est rare que "l'obsessionnel passe à l'acte". Par définition, on retrouve - agitation, exaltation thymique
une intellectualisation des rapports. - demi des troubles
- logorrhée, tachypsuchie
- jeux de mots, jovialité, familiarité
- dépenses d'argent, accès de toute puissance
Question à complément Simple. - augmentation de la libido.
Parmi les délires suivants, lequel possède une organisation Parmi les délires suivants, quel est celui qui a une
en "secteur" ? organisation en secteur ?
A - Paraphrénie A - Schizophrénie paranoïde évolutive
B - Psychose B - Bouffée délirante aiguë
C - Hébéphréno-catatonie C - Psychose hallucinatoire chronique
D - Délire passionnel D - Délire chronique interprétatif
E - Etat maniaque E - Délire paranoïaque passionnel
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : E
Le délire passionnel est un délire paranoïaque, donc, "en secteur" ce qui Par définition on oppose :
s'oppose à A et C (forme clinique de schizophrénie), qui présente une - délire en réseau
organisation en "Réseau". - délire en secteur suivant qu'il envahit ou non tous les champs de la
personnalité.
1- Concerne les paraphrénies en particulier. On oppose délire en réseau et délire en secteur, suivant qu'il envahit ou
2 - N'est jamais présent dans le délire paranoïaque. non les différents champs de la personnalité.
3 - N'est pas un élément de délire.
A - Est évident. A. Non, le délire paranoïaque est d'apparition plus tardive ce qui le
B - Fait partie de la psychose hallucinatoire chronique. différencie du délire schizophrénique.
D - C'est le danger de cette pathologie : geste, hétéro puis auto agressif. B. Non, les éléments thymiques existent dans la paranoïa sensitive.
C. Par définition ; délire systématisé.
D. Oui, cf : cours.
E. Non ; très mauvaise réponse et c'est un des grands problèmes
Question à complément simple. thérapeutiques.
A. Délire systématisé.
B. Non quasiment jamais.
C. par définition.
D. Non, contrairement à l'évolution déficitaire des schizophrénies.
E. Bien sûr ; c'est le problème médico-légal. Le plus grave en psychiatrie.
Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lequelles Parmi les délires suivants, lequel(lesquels) possède(nt) une
caractérise(nt) un délire paranoïde : organisation "en secteur" ?
A - C'est un délire logique A - Paraphrénie
B - C'est un délire d'indignité B - Délire mélancolique
C - Le mécanisme prédominant est interprétatif C - Délire dissociatif
D - C'est un délire peu organisé, difficilement D - Délire passionnel
compréhensible E - Délire chronique d'interprétation
E - Le mécanisme prédominant est imaginatif Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
E - Il s'agit d'un délire paranoïaque , systématisé "en réseau".
A. Non c'est le contraire. D - Délire paranoïaque passionnel systématisé en secteur.
B. Rrien à voir. C - Délire paranoïde son systématisé, flou, rencontré chez le
C. Bien sûr que non, c'est le cas du délire paranoïaque. schizophrène.
D. Par définition. A - Délire chronique systématisé à forme imaginative ou fantastique, où
E. Non prédominant, il peut être hallucinatoire par exemple.... les mécanismes utilisés sont essentiellement imaginatifs et/ou
hallucinatoires.
Parmi les formes cliniques des délires chroniques, lesquelles Le(s) mécanisme(s) psychopathologique(s) invoqué(s) dans
correspondent aux délires paranoïaques : ce type de délire est ou sont :
A - Délire hallucinatoire A - Le déplacement d'une anxiété d'origine inconsciente
B - Délire passionnel B - La projection
C - Délire sensitif de relation C - L'isolation
D - Délire fantastique D - L'absence de limite du Moi
E - Délire d'interprétation E - La conversion
Bonne(s) réponse(s) : B C E Bonne(s) réponse(s) : B
Les délires paranoïaques chroniques sont le plus souvent basés sur des E - Il faut le savoir.
interprétations.
A - Correspond à la PHC (psychose hallucinatoire chronique).
D - Ou paraphrénie.
Question à complément simple.
Voici six mois, à table, Manuel P..., 46 ans, à éprouvé le sentiment que
ses enfants ne lui ressemblaient pas et donc n'étaient pas les siens.
Depuis il n'a de cesse de démontrer que son épouse est adultère :
taches sur les draps, fleurs à la fenêtre, regards appuyés en direction
d'autres hommes. Celle-ci dément, se plaint d'être tyrannisée par les
investigations de son mari. Les enfants confirment le comportement de
leur père qui oscille entre la violence et les menaces, ou l'isolement et la
prostration ; il a caché un fusil dans sa chambre et pense connaître son
rival dont il ne révèle pas le nom; sa femme vient vous exprimer son
inquiétude au centre médicopsychologique du secteur (CMP).
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui Parmi les troubles suivants du cours et du contenu de la
caractérise la schizophrénie : pensée, le(s)quel(s) est (sont) considéré(s) comme
A - Des conduites agressives antisociales et la dangerosité caractéristique(s) de la schizophrénie :
B - Le syndrome dissociatif A - l'enchaînement très rapide des idées. avec jeux de
C - L'angoisse de castration mots, associations diverses
D - L'existence d'une phobie spécifique B - l'envahissement de l'intellect par une idée prévalente
E - Une névrose bénigne C - la suspension du discours en apparence immotivée,
Bonne(s) réponse(s) : B sans angoisse, sans émotion apparente
D - l'obligation mentale de répéter des séries de mots
C'est un des pôles cliniques des schizophrénies. E - le ralentissement et l'appauvrissement de la pensée
Bonne(s) réponse(s) : C
A - Manie.
Question à complément simple. D - Palilalie.
E - Débilité.
Parmi les symptômes suivants quel est celui qui est C - Définit le barrage.
caractéristique de la schizophrénie ?
A - Auto-accusation
B - Discordance
C - Angoisse Question à complément simple.
D - Labilité affective
E - Logorrhée Tous les symptômes suivants peuvent se rencontrer dans la
Bonne(s) réponse(s) : B schizophrénie. Néanmoins parmi ceux qui sont énumérés ci-
dessous, l'un d'entre eux est particulièrement évocateur de
C'est le signe... ce diagnostic. Lequel ?
A - Agoraphobie
B - Claustrophobie
C - Phobie d'impulsion
Question à complément simple D - Phobie des microbes
E - Dysmorphophobie
Quelle est la fréquence minimale estimée de la Bonne(s) réponse(s) : E
schizophrénie au sein de la population (taux de prévalence) ?
A - 1 pour 10 000 C'est une phobie limite.
B - 1 pour 1 000 Conviction et peur d'être laid ou dysmorphique (asymétrique...).
C - 0,5 pour 100 A B - Sont caractéristiques de la névrose phobique.
D - 1 pour 100 C D Sont des obsessions phobiques volontiers rencontrées dans la
névrose obsessionnelle.
E - 5 pour 100
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
Question à compléments multiples.
Devant un tableau délirant évoluant depuis plusieurs années, Comment appelle-t-on la forme clinique de schizophrénie
quel est ou quels sont les éléments qui oriente(nt) vers un caractérisée par la présence de comportements
diagnostic de schizophrénie ? psychopathiques ?
A - Début avant 30 ans A - Héboïdophrénie
B - Existence de signes dissociatifs B - Schizophrénie dysthymique
C - Thématique persécutive C - Schizophrénie paranoïde
D - Cohérence du délire D - Hébéphrénie
E - Mécanisme imaginatif du délire E - Schizophrénie simple
Bonne(s) réponse(s) : A B Bonne(s) réponse(s) : A
A. Est discutable maintenant, mais reste classique à l'internat. B - Etat associant des symptômes thymiques, associatifs et délirants,
B. Par définition. évoluants par poussées aiguës, récurrentes, sans déficit marqué dans
C et D. Concernent la paranoïa. l'intervalle des épisodes.
E. Concerne plutôt la paraphrénie mais reste discutable. C - Forme la plus fréquente et la plus productive.
D - Forme dominée par la dissociation, la discordance, l'indifférence et
l'apragmatisme, 1/5 des schizophrénies.
La tendance actuelle est de rattacher la plupart des cas de La dissociation psychique est considérée comme le trouble fondamental.
schizophrénies dysthymiques à des formes délirantes périodiques de la Elle désigne la perte d'unité de la personnalité de sujet et se traduit dans
psychose maniaco-dépressive. la pensée, l'affectivité et le comportement.
Dans la plupart des cas, les schizophrénies débutent : Les schizophrénies débutent habituellement :
A - Dans la petite enfance A - Avant la puberté
B - Après cinquante ans B - Entre la puberté et la trentaine
C - Entre 15 et 30 ans C - Entre 40 et 50 ans
D - Dans la période pré-pubertaire D - Après la cinquantaine
E - A la phase de latence du développement affectif E - A tout âge
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : B
Au cours du traitement d'une schizophrénie, les phénomènes Quelle est cette forme de schizophrénie où prédominent
dyskinétiques bucco-linguo-faciaux s'observent avec : discordance, repli, appauvrissement de la personnalité ?
A - Les faibles doses d'halopéridol (Haldol) A - Forme hébéphrénique
B - Les fortes doses d'halopéridol (Haldol) B - Forme paranoïde
C - Les fortes doses de diazepam (Valium) C - Forme dysthymique
D - Les fortes doses d'imipramine (Tofranil) D - Forme pseudonévrotique
E - Les faibles doses de fluphénazine (Moditen) E - Forme schizophrénique simple
Bonne(s) réponse(s) : A B E Bonne(s) réponse(s) : A
Tous les neuroleptiques, quelle que soit la dose administrée, peuvent Forme marquée par l'absence de délire, l'importance des symptômes
entraîner des dyskinésies aiguës ou tardives. déficitaires. Traitement : neuroleptiques incisifs (efficacité limitée).
C, D - Les benzodiazépines et antidépresseurs tricycliques ne donnent
pas ce type d'effets secondaires.
97 69
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Un patient souffre d'angor. L'examen clinique révèle des Pour traiter une angine aiguë supposée streptococcique chez
signes d'insuffisance ventriculaire gauche. Quels anti- un garçon de 6 ans, allergique à la pénicilline G, quel
angineux per os doivent être évités ? antibiotique choisissez-vous en première intention ?
A - Dérivés nitrés A - Triméthroprime-sulfamétoxazole
B - B ta-bloquants B - Céphalosporine
C - Amiodarone C - Erythromycine
D - Adalate® (Nifédipine) D - Amoxicilline
E - Isoptine® (Vérapamil) E - Gentamicine
Bonne(s) réponse(s) : B E Bonne(s) réponse(s) : C
58 47
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
A propos du diagnostic bactériologique d'une angine Chez un adulte jeune, vous suspectez une mononucléose
diphtérique quel est ou quels sont les énoncés exacts ? infectieuse devant un syndrome mononucléosique avec
A - Devant une angine suspecte de diphtérie, le angine et adénopathies. Pour confirmer ce diagnostic vous
prélèvement de gorge est fait par écouvillonnage à la commencerez par demander l'un des examens suivants.
périphérie des fausses membranes Lequel ?
B - Au cours de la diphtérie, le bacille diphtérique est isolé A - Titrage des anticorps dirigés contre la capside du virus
dans les hémocultures Epstein-Barr (VCA) dans le sérum, par immunofluorescence
C - Les souches de bacille diphtériques responsables de la B - Recherche d'anticorps hétérophiles dans le sérum par
maladie produisent une toxine agglutination sur lame (MNI test)
D - La mise en culture du prélèvement de gorge à la C - Réaction de Paul Bunnell Davidsohn
recherche du bacille diphtérique peut se faire sur sérum de D - Recherche du virus Epstein-Barr dans la salive
boeuf coagulé (milieu de Loffler) E - Recherche d'une élévation d'anticorps spécifiques du
E - La mise en route du traitement d'une angine suspecte virus Epstein-Barr dans le sérum en fixation du complément
de diphtérie peut attendre la confirmation du laboratoire de Bonne(s) réponse(s) : B
bactériologie
Bonne(s) réponse(s) : A C D B - On commence par le test le plus simple de détection des anticorps
hétérophiles, qui agglutinent les globules rouges de mouton ou de cheval
D - Le diagnostic bactériologique de diphtérie est une urgence. (sérologie non spécifique).
Corynebacterium diphteriae est de culture difficile : cette bactérie est Le MNI test est positif chez environ 90 % des adultes jeunes ayant la
cultivée sur milieu de Loeffler au sérum de boeuf coagulé, et isolé sur MNI.
milieu de Tindale (hémoglobine, cystéïne, tellurite) sur lequel les colonies C - La réaction Paul-Bunnell-Davidsohn est la réaction de référence pour
apparaissent en 48 heures. Seul Corynebacterium diphteriae toxinogène détecter les anticorps hétérophiles.
est responsable de la diphtérie et le diagnostic de certitude est la mise A E - La sérologie spécifique est indiquée :
en évidence de la toxine produite par la souche isolée (pouvoir - chez le jeune enfant (< 5 ans), chez qui la réponse hétérophile est
pathogène chez le cobaye ou mise en évidence immunologique par le rarement positive,
test d'Elek). - chez environ 10 % des adultes, qui ne développent pas une réponse
hétérophile détectable.
12
Question à compléments multiples. 51
Question à complément simple.
Parmi les circonstances suivantes, laquelle(lesquelles)
peu(ven)t être à l'origine de douleurs angineuses chez un Une malade de 40 ans consulte pour fièvre a 38°C. L'etat
malade ayant une athérosclérose coronarienne ? général s'est rapidement dégradé. L'examen clinique montre
A - Tachycardie ventriculaire une angine érythémato-pultacée et un muguet lingual. Il
B - Tachycardie par fibrillation auriculaire paroxystique existe par ailleurs une discrète splénomégalie.
C - Anémie avec taux d'hémoglobine à 60 g par litre L'hémogramme montre une anémie à 8 g/dl, un chiffre de
D - Hypokaliémie sans trouble du rythme ni de la globules blancs à 3800/mm3 dont 10 % de polynucléaires.
conduction Les plaquettes sont à 38 000/mm3. Vous évoquez en
E - Poussée tensionnelle à 25-13 cm de Hg premier lieu :
Bonne(s) réponse(s) : A B C E A - Une leucémie aiguë
B - Une agranulocytose toxique
A B - Augmentation des besoins myocardiques en oxygène en rapport C - Une spénomégalie myéloïde chronique
avec la tachycardie. D - Une aplasie médullaire
C - L'anémie augmente l'ischémie myocardique. E - Une néoplasie profonde
D - Une poussée tensionnelle augmente le travail cardiaque. Bonne(s) réponse(s) : A
26 34
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Une telle angine peut se compliquer de: A propos de l'angine diphtérique, quelles sont les
A - Thrombophlébite cervicale affirmations vraies ?
B - Glomérulonéphrite par dépôts d'lgA trois semaines plus A - Les paralysies précoces de la diphtérie ne sont pas
tard extensives
C - Embolies pulmonaires septiques multiples B - Les paralysies précoces de la diphtérie sont des
D - Exanthème scarlatiniforme paralysies de l'accomodation
E - Kérato-conjonctivite C - Une vaccination antidiphtérique récente élimine le
Bonne(s) réponse(s) : A C diagnostic
D - Le traitement antibiotique de la diphtérie doit avoir
A : Complication rare des angines à anaérobies. recours à une pénicilline résistante aux bêtalactamases
B : Complication des angines à streptocoques
E - L'angine diphtérique peut être érythémateuse
C : Encore appelé syndrome angine-infarctus et dû dans la majorité des
Bonne(s) réponse(s) : B E
cas à Fusobacterium necrophorum
A - Les paralysies précoces de la diphtérie sont extensives : d'abord
paralysie vélo-palatine et paralysie de l'accomodation, puis paralysie des
muscles du larynx et du pharynx, puis paralysie extensive des muscles
27 respiratoires.
Question à compléments multiples. B - Les paralysies précoces de la diphtérie (3ème-14ème jour) touchent
le voile du palais et la musculature intrinsèque de l'oeil (mydriase avec
Citez la ou les réponse(s) exacte(s) concernant l'étiologie et troubles de l'accomodation).
la physiopathologle de cette angine: C - Le développement d'une diphtérie chez les sujets vaccinés est
A - Est due à Clostridium Perfringens possible (5 % des sujets vaccinés n'ont pas de taux protecteur
d'antitoxine). Cependant, la diphtérie n'est grave qu'exceptionnellement
B - Est due à l'association de deux germes anaérobies
chez les vaccinés. Par ailleurs, les sujets incomplètement immunisés
C - Est une maladie hautement contagieuse font le plus souvent des formes bénignes.
D - Peut se compliquer de septicémie d'origine thrombo- D : Le traitement antibiotique de choix de la diphtérie est l'érythromycine.
phlébitique La pénicilline G est active in vitro.
E - Atteint essentiellement les sujets immuno-déprimés E : Il existe de nombreuses variantes symptomatiques de l'angine
Bonne(s) réponse(s) : B D diphtérique dont l'aspect ne fait pas évoquer d'emblée la diphtérie. Ainsi,
l'angine diphtérique peut parfois être simplement érythémateuse.
B : Il s'agit de l'association d'une fusobactérie et d'une spirochète.
30
29 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Ce sujet conserve, au troisième mois, des manifestations à
Quel est le traitement de choix de cette angine ? type de douleur angineuse pour des efforts modérés, des
A - Gentamycine (Gentalline®) investigations complémentaires sont nécessaires sur le
B - Ofloxacine (Oflocet®) pronostic. Ils sont pris en charge par :
C - Pénicilline G A - L'employeur
D - Oxacilline (Bristopen®) B - Sa mutuelle
E - Doxycycline (Vibramycine®) C - Le fond de garantie automobile
Bonne(s) réponse(s) : C D - Le régime accident du travail
E - Le régime de l'invalidité
La pénicilline G est le traitement de choix de l'angine de Vincent, mais il Bonne(s) réponse(s) : D
ne faut pas négliger les soins dentaires.
Sans commentaire
31
Question à compléments multiples.
95
Question à compléments multiples.
11
Question à complément simple.
A - Leucémie aiguë
B - Aplasie médullaire
C - Agranulocytose toxique
D - Leucémie lymphoïde chronique
E - Autre proposition
Bonne(s) réponse(s) : C
QCM : 7/90/I
L'hémogramme ne montre que 115 neutrophiles.
A : sur la formule, dans ce cas, pas de blastes circulants. Mais une
leucémie aiguë peut se révéler par une insuffisance médullaire associant
anémie, thrombopénie, leucopénie
40
Question à complément simple.
Parmi les angines suivantes, indiquez celle qui est Quel est parmi les caractères suivants, celui qui est en
habituellement unilatérale : faveur de l'étiologie virale d'une angine érythémateuse ?
A - Angine diphtérique A - Rougeur intense du pharynx
B - Angine de Vincent B - Adénopathie sous angulo-maxillaire
C - Angine de la mononucléose infectieuse C - Trachéobronchite associée
D - Angine streptococcique D - Fièvre élevée
E - Herpangine E - Absence d'élévation des antistreptolysines O (ALSO)
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A
Classiquement l'angine de Vincent est une angine unilatérale, ulcéro- Schématiquement les angines rouges sont d'origine virale tandis que les
membraneuse, due à l'association obligatoire de spirilles et de bactéries angines blanches sont bactériennes, ceci devant cependant être nuancé.
fusiformes. La fièvre élevée peut se voir dans les deux types d'angines.
Si les adénopathies sous angulo-maxillaires, volumineuses, associées à
la conjonctivite et l'angine évoquent une infection à virus adéno-pharyngo-
conjonctival (A.P.C.), les angines bactériennes s'accompagnent
Question à compléments groupés. fréquemment d'adénopathies dans ce territoire.
119 La trachéo-bronchite se voit plutôt à titre de complication sur des terrains
fragiles.
Devant une angine supposée streptococcique, il faut donner
sa préférence à un traitement antibiotique par :
1 - Un aminoside Question à complément simple.
2 - Une pénicilline 11
3 - Une cycline
4 - Un macrolide Le diagnostic d'angine de Vincent repose sur un certain
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D nombre de critères cliniques et biologiques. Quelle est, parmi
1,2,3,4=E les propositions suivantes, celle qui n'est pas compatible
Bonne(s) réponse(s) : C
avec le diagnostic d'angine de Vincent. ?
Le traitement antibiotique de choix devant l'angine est la pénicilline en A - Ulcération siégeant sur une amygdale
raison de son activité sur le streptocoque bêta-hémolytique, responsable B - Angine peu fébrile
du syndrome post-streptococcique. Les macrolides sont à utiliser en cas C - Angine due à des anaérobies (association d'un bacille
de contre-indication aux pénicillines. du genre Fusiformes et d'un spirochète du genre Borrellia)
D - Confirmation bactériologique apportée par la culture du
prélèvement de gorge
E - Sensible à la pénicilline G
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : D
81
C'est en effet dans la proposition D que se situe le piège : le diagnostic
Un des antibiotiques suivants ne doit pas être prescrit est confirmé par l'examen direct du frottis et non pas à la culture.
lorsqu'on soupçonne une angine à monocytes. Lequel ? L'angine de Vincent est une angine ulcéro-membraneuse, généralement
peu fébrile, liée à l'association obligatoire de deux anaérobies (bacille du
A - Pénicilline G
genre Fusiformis, spirochète du genre Borrelia), sensibles à la pénicilline
B - Pénicilline V G.
C - Ampicilline
D - Macrolide
E - Tétracycline
Bonne(s) réponse(s) : C Question à compléments multiples.
106
Une angine à monocytes évoque une mononucléose infectieuse où la
prescription d'ampicilline risque de déclencher l'apparition d'un rash
cutané. Indiquez la(les) proposition(s) en faveur de l'étiologie
streptococcique d'une angine :
A - Fièvre inférieure à 38,5°C
B - Rougeur écarlate de la gorge
Question à complément simple. C - Coryza associé
74 D - Adénopathies diffuses
E - Polynucléose sanguine importante
Parmi les 5 antibiotiques suivants, indiquez celui à utiliser en Bonne(s) réponse(s) : B E
première intention pour traiter une angine streptococcique en
A - La fièvre est plus volontiers élevée 39°-40°C.
cas d'allergie à la pénicilline : B - La muqueuse pharyngée est rouge vif et non rose.
A - Tétracycline C - En faveur d'une atteinte virale.
B - Macrolide D - Les adénopathies sont modérées dans les angines streptococciques
C - Aminoglycoside et moins diffuses que lors des atteintes virales.
D - Sulfamide E - Alors qu'il existe une hyperlymphocytose dans les angines virales.
E - Phénicolé
Bonne(s) réponse(s) : B
Evident.
Parmi les cinq propositions suivantes, quelle(s) Que traduit habituellement l'apparition de vertiges au cours
est(sont)celle(s) que vous retenez ? L'otite moyenne aiguë de de l'évolution d'une otite moyenne aiguë ou chronique ?
l'enfant : A - Cholestéatome de l'oreille moyenne
A - Est habituellement monomicrobienne B - Abcès du lobe temporal
B - Résulte en général d'une infection hématogène C - Labyrinthite
C - Est favorisée par une infection rhinopharyngée D - Abcès péri-sinusien
D - Se complique rarement de mastoïdite E - Aucune des affections ci-dessus
E - Peut se révéler par une surdité brusque Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A C D
La labyrinthite est une complication possible des otites moyennes
Dans 90 % des cas l'infection est monomicrobienne. La mastoïdite simples, la diffusion des toxines se faisant par les fenêtres
complique actuellement labyrinthiques.
l'otite moyenne aiguë, mais alors souvent sous forme torpide. Au cours d'une otite cholestéatomateuse l'apparition d'une
L'infection passe le plus souvent par voie tubaire et est donc favorisée symptomatologie vestibulaire doit faire craindre une lésion du canal semi-
par une rhinopharyngite. circulaire externe.
L'infection par voie hématogène est plus rare.
Les autres propositions concernent l'otite moyenne aiguë. A - C'est avec l'hypoacousie le motif le plus courant amenant à consulter
et à découvrir le cholestéatome.
B - Doit faire craindre une lyse du canal semi-circulaire externe.
C - Peut traduire une méningite.
Question à compléments groupés. D - Liée le plus souvent à une destruction de la branche descendante de
102 l'enclume.
E - Le canal facial peut être lysé par le cholestéatome.
La persistance d'une otorrhée purulente au vingt et unième
jour d'une otite moyenne aiguë :
1 - Atteste d'une atteinte labyrinthique Question à compléments multiples.
2 - Met à l'abri d'une complication évolutive 107
3 - Témoigne d'une atteinte de la chaîne des osselets
4 - Doit faire envisager la possibilité d'une mastoïdite Parmi les signes suivants, quels sont ceux qui sont en faveur
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D d'une otite moyenne aiguë d'origine virale ?
1,2,3,4=E A - Otalgies extrêmement violentes chez un adulte
Bonne(s) réponse(s) : D
B - Phlyctènes à l'otoscopie
Evident. C - Otorragie
D - Résolution spontanée en quelques heures
E - Otorrhée purulente abondante soulageant le malade
immédiatement
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : B E
93
B - Les bulles en se rompant peuvent entraîner une petite otorragie.
E - En faveur d'une atteinte bactérienne.
L'otite moyenne aiguë est : En fait, tout ceci est désuet et discutable : la douleur est un élément
A - Polymicrobienne subjectif. Les phlyctènes peuvent être également provoquées par des
B - Volontiers bilatérale chez le nourrisson germes pyogènes, l'otorragie n'a rien de spécifique. Aucun élément
C - D'origine rhinopharyngée clinique en pratique ne permet de parler d'otite moyenne aiguë virale
D - Peu fréquente chez l'enfant plutôt que d'otite moyenne aiguë bactérienne.
E - Volontiers saisonnière
Bonne(s) réponse(s) : B C
Quels sont les trois germes les plus fréquemment rencontrés A l'origine de cette otite moyenne aiguë les 4 germes les plus
dans l'otite moyenne aiguë purulente à cet âge ? fréquemment rencontrés sont :
A - Haemophilus influenzae A - Streptocoque hémolytique A
B - Staphylococcus aureus B - Staphylocoque
C - Streptococcus pneumoniae C - Pneumocoque
D - Proteus mirabilis D - Hémophilus
E - Mycoplasma pneumoniae E - Proteus
Bonne(s) réponse(s) : A B C Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Un enfant de 2 ans présente depuis 24 heures une otalgie gauche, il Un enfant de 4 ans est fébrile depuis quelques jours. Le médecin a
existe une fièvre à 38°. C'est le premier épisode de ce type, et dans la diagnostiqué une rhinopharyngite et prescrit un traitement par
semaine qui précédait, l'enfant avait été enrhumé. L'otoscopie faite le soir paracétamol, aspirine et instillations nasales antibiotiques et
découvre une membrane tympanique congestive et bombée avec vasoconstrictrices.
disparition des reliefs et du triangle lumineux. Le reste de l'examen est Cet enfant chétif et hypotrophique est fréquemment sujet à de telles
strictement normal. Le diagnostic d'otite moyenne purulente gauche est poussées de rhinopharyngites. Trois jours plus tard, le médecin est
posé. appelé à nouveau car depuis quelques heures, la température est
réapparue à 39°C et l'enfant se plaint de douleurs au niveau de l'oreille
droite, entraînant une insomnie la nuit précédente. L'otoscopie montre à
droite un tympan rouge, bombant, pulsatile, ayant perdu ses reliefs. A
Question à compléments multiples. gauche, le tympan est discrètement inflammatoire, rosé, hyperhémique.
75 La palpation de la région mastoïdienne est indolore des deux côtés. Les
fosses nasales sont encombrées d'une sécrétion mucopurulente.
L'examen du pharynx montre une trainée mucopurulente sur la paroi
Quels sont, parmi les éléments cliniques de cette postérieure et une importante hypertrophie des végétations adénoïdes.
observation, les 2 qui ont permis de retenir le diagnostic
d'otite moyenne aiguë purulente ?
A - Tympan rouge
B - Otalgie
C - Tympan bombant
D - Disparition du triangle lumineux
E - Effacement des reliefs
Bonne(s) réponse(s) : C E
Face à une otite séromuqueuse unilatérale d'apparition L'otite moyenne chronique séro-muqueuse à tympan fermé
récente chez un adulte, quel(s) examen(s) pratiquez-vous ? se caractérise par l'une des propositions suivantes. Laquelle
A - Radiographie de la mastoïde ?
B - Paracentèse exploratrice A - Une otalgie violente
C - Examen du cavum en rhinoscopie postérieure B - Un état fébrile marqué
D - Dosage des immunoglobulines plasmatiques C - Un tympan bombant
E - Aucun des examens précédents D - Un tympan très rouge inflammatoire
Bonne(s) réponse(s) : B C E - Aucun des signes ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E
A. Les radiographies de la mastoïde sont de peu d'apport ici, montrant
une mastoïde éburnée ou non. Les autres propositions concernent l'otite moyenne aiguë.
B. La paracentèse permet d'aspirer l'exsudat séromuqueux.
C. Surtout l'examen du cavum doit s'assurer de l'absence de tumeur. Il
est capital de rechercher une cause d'obstruction de la trompe
d'Eustache. Question à complément simple.
18
L'otite séreuse bilatérale du jeune enfant peut entraîner : L'otite moyenne aiguë est :
A - Un retard du langage A - Polymicrobienne
B - Une courbe plate à l'impédancemétrie B - Volontiers bilatérale chez le nourrisson
C - Une paralysie faciale C - D'origine rhinopharyngée
D - Une rhinorrhée aqueuse D - Peu fréquente chez l'enfant
E - Une hypoacousie de transmission E - Volontiers saisonnière
Bonne(s) réponse(s) : A B E Bonne(s) réponse(s) : B C
Due à un trouble de ventilation de la caisse du tympan par la trompe A. Habituellement liée à un seul germe (90% des cas).
d'Eustache, elle entraîne BC. La rhinopharyngite est le facteur majeur de survenue des otites
une hypoacousie de transmission qui peut être responsable d'un retard moyennes. La propagation se faisant par la trompe d'Eustache,
de langage au même expliquant la fréquente bilatéralité.
titre qu'une hypoacousie de perception. E. L'otite moyenne aiguë existe tout le long de l'année, un peu moins
La courbe plate à l'impédancemétrie correspond à la diminution de la l'été. Il n'y a pas véritablement de rythme saisonnier.
compliance du tympan.
Quel est le signe cardinal d'une otite séromuqueuse à Parmi les signes suivants, quels sont ceux qui sont en faveur
tympan fermé ? d'une otite purulente aiguë à tympan fermé, non compliquée
A - L'otorrhée ?
B - L'otalgie A - Tympan bombant
C - La surdité B - Effacement des reliefs du tympan
D - L'altération de l'état général C - Chute de la paroi postéro-supérieure du conduit auditif
E - La paralysie faciale externe
Bonne(s) réponse(s) : C D - Tympan rétracté
E - Phlyctènes sur le tympan
L'otite séromuqueuse, non surinfectée, est indolore. Elle est responsable Bonne(s) réponse(s) : A B
d'une hypoacousie de type transmissionnelle.
Lors des dysfonctionnements tubaires, l'otorrhée apparaît en cas de C - Signe de mastoïdite aiguë.
perforation tympanique, qui est typiquement antéro-inférieure. D - Traduit un dysfonctionnement tubaire.
E - Otite phlycténulaire, classiquement d'origine virale.
L'otoscopie est le premier examen à effectuer ; dans Quels sont, parmi les éléments cliniques de cette
l'hypothèse d'une otite séreuse résiduelle elle montrera : observation, les 2 qui ont permis de retenir le diagnostic
A - Des tympans normaux d'otite moyenne aiguë purulente ?
B - Des tympans rouges, violacés, bombants A - Tympan rouge
C - Des tympans ternes, sans tache lumineuse B - Otalgie
D - Une otorrhée bilatérale C - Tympan bombant
E - Des squames blanchâtres évoquant un cholestéatome D - Disparition du triangle lumineux
Bonne(s) réponse(s) : C E - Effacement des reliefs
Bonne(s) réponse(s) : C E
B - Aspect d'otite suppurée.
Le bombement est postéro-inférieur, car c'est le quadrant le plus déclive
Enfant de 5 ans, sans antécédent autre que plusieurs rhinopharyngites où doit se faire la paracentèse.
dont trois se sont compliquées d'otites purulentes ayant nécessité A B D - Ne sont pas spécifiques.
paracentèses et antibiotiques.
A été hospitalisé deux mois avant votre examen pour ce qui est décrit par
la famille comme ayant été une méningite. L'hospitalisation a duré 15
jours et à la sortie l'enfant était considéré comme cliniquement guéri. Il Question à complément simple.
semble bien, d'après les renseignements fournis par la famille que les
signes méningés aient été précédés pendant 48 h par un épisode
77
rhinopharyngé aiguë avec otalgie bilatérale.
L'enfant vous est conduit parce que depuis son retour à domicile, il a Quel est parmi les cinq antibiotiques suivants, celui dont le
changé de caractère ; il est devenu triste, renfermé, tend à s'isoler et ne spectre d'activité concerne le plus grand nombre de germes
prend plus volontiers part aux conversations de la famille et aux jeux de responsables de l'otite moyenne aiguë purulente ?
ses frères et soeurs. A - Pénicilline v
Il a précédemment subi un examen neuropédiatrique qui écarte toute B - Amoxicilline
séquelle endocrânienne de la méningite. On soupçonne une C - Rifampicine
hypoacousie d'être à l'origine de ce changement de caractère. Cette
D - Tétracycline
hypoacousie peut être due :
- soit à une otite séreuse bilatérale résiduelle (l'épisode a débuté par un E - Gentamicine
épisode rhino-otitique) Bonne(s) réponse(s) : B
- soit à une atteinte des 2 nerfs auditifs.
En raison de la fréquence des germes rencontrés qui y sont sensibles
habituellement :
- pneumocoque
- streptocoque
Question à compléments multiples. - haemophilus (résistances croissantes).
23
Quelle est la meilleure conduite prophylactique à proposer Au cours d'une otite, l'aspect du tympan peut être :
pour éviter la répétition d'une telle otite ? A - Rosé
A - Antibiothérapie au long cours par voie générale B - Rouge et oedématié
B - Corticothérapie C - Bombant avec disparition des reliefs osseux
C - Instillations auriculaires régulières d'antibiotique D - Phlycténulaire
D - Adénoïdectomie E - Aucun de ces aspects n'est observé
E - Mastoïdectomie Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
L'hypertrophie et l'infection chronique exposent une obstruction tubaire
source d'otite séreuse se surinfectant.
Pour un homme de 65 ans atteint de dépression sévère A propos des risques d'incidents et d'accidents des
depuis plusieurs semaines et qui présente un bon état sulfamides hypoglycémiants vous retenez :
général a part un diabète bien équilibré par des sulfamides A - Risque d'une action tératogène pendant la grossesse
hypoglycémiants et une hypertrophie prostatique. quel est B - Risque d'une intoxication par l'eau avec le
parmi les 5 traitements suivants, celui qu'il faut choisir ? chlorpropamide
A - Imipramine (Tofranil®) C - Pas de risque d'utilisation chez l'insuffisant rénal
B - Carbonate de lithium (Téralithe®) D - Accident toxo-allergique possible
C - Méprobamate (Equanil®) E - Risque d'acidose lactique
D - Viloxazine (Vivalan®) Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Chlorpromazine (Largactil®)
Bonne(s) réponse(s) : D Le risque d'acidose lactique se voit au cours des traitements par les
biguanides, mais pas avec les sulfamides.
Le traitement d'une dépression fait appel à des antidépresseurs et L'intoxication par l'eau est exceptionnelle.
l'adénome prostatique contre-indiqué les imipraminiques. Utilisation prudente voire contre-indiquée en cas d'insuffisance rénale
(chlorpropamide).
Tous les sulfamides sont allergisants.
Sans commentaire.
Voici 5 affections pouvant être à l'origine d'une baisse brutale Devant une baisse d'acuité visuelle unilatérale récente
de l'acuité visuelle. L'une de ces affections provoque quel(s) est(sont) le(s) élément(s) clinique(s) du fond d'oeil en
habituellement un cercle périkératique. Laquelle ? faveur d'une occlusion du tronc de la veine centrale de la
A - L'hémorragie du vitré rétine ?
B - La crise de glaucome aigu A - Hémorragies disséminées du fond d'oeil
C - L'oblitération de l'artère centrale de la rétine B - Oedème papillaire
D - La thrombose de la veine centrale de la rétine non C - Oedème rétinien
compliquée D - Aspect rouge cerise de la macula
E - Le décollement de rétine idiopathique E - Néovaisseaux prépapillaires
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B C
L'hémorragie du vitré, l'occlusion de l'artère ou de la veine centrale de la L'aspect rouge cerise de la macula est plutôt évocateur d'une occlusion
rétine, le décollement de rétine idiopathique n'entraînent ni douleur ni de l'artère centrale de la rétine. Les néovaisseaux prépupillaires et
rougeur oculaire. prérétiniens se voient plus tardivement au cours des formes
ischémiques de l'occlusion de la veine centrale de la rétine.
1
www.doc-dz.com
Parmi ces cinq propositions, une seule est fausse. Laquelle ? Un malade de 65 ans, hypertendu, présente brutalement une
Une baisse brutale d'acuité visuelle peut être due à : baisse d'acuité visuelle unilatérale; l'examen du fond d'oeil
A - Une occlusion de l'artère centrale de la rétine montre un oedème rétinien postérieur, des artères grêles, et
B - Une occlusion de la veine centrale de la rétine une macula bien colorée. Le diagnostic à évoquer en premier
C - Une cataracte sénile lieu est celui de :
D - Un glaucome aigu A - Décollement de rétine
E - Une hémorragie dans le vitré B - Glaucome aigu
Bonne(s) réponse(s) : C C - Occlusion de la veine centrale de la rétine
D - Neuropathie optique oedémateuse aiguë
La cataracte sénile entraîne une baisse progressive, pendant plusieurs E - Occlusion de l'artère centrale de la rétine
mois ou plusieurs années, de l'acuité visuelle. Bonne(s) réponse(s) : E
Devant une baisse brutale unilatérale de l'acuité visuelle, Question à compléments multiples.
sans douleur ni rougeur, vous évoquez les diagnostics 78
suivants, sauf un. Lequel ?
A - Hémorragie du vitré Une rougeur oculaire spontanée de topographie
B - Occlusion de l'artère centrale de la rétine périkératique, accompagnée de douleurs, d'une baisse de
C - Neuropathie optique ischémique antérieure aiguë l'acuité visuelle, d'un larmoiement, d'une photophobie et d'un
D - Occlusion de la veine centrale de la rétine blépharospasme doit a priori faire évoquer le(s) diagnostic(s)
E - Iridocyclite aiguë suivant(s) :
Bonne(s) réponse(s) : E A - Conjonctivite virale aiguë muco-purulente
B - Dacryocystite aiguë
L'iridocyclite aiguë s'accompagne d'une rougeur (cercle périkératique) et C - Hémorragie intra-oculaire massive compliquant une
d'une douleur oculaire.
rétinopathie diabétique
D - Kératite épithéliale herpétique
E - Iridocyclite
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : D E
42 La conjonctivite aiguë entraîne une rougeur diffuse, sans douleur ni
baisse d'acuité visuelle. La dacryocystite aiguë entraîne ni douleur
Une baisse de l'acuité visuelle récente, brutale et unilatérale oculaire, ni baisse d'acuité visuelle. L'hémorragie intra-oculaire entraîne
chez une jeune fille de 20 ans avec examen ophtalmologique une baisse d'acuité visuelle isolée.
objectif normal doit faire évoquer :
A - Une hystérie
B - Une sclérose en plaques
C - Un glaucome chronique à angle ouvert Question à complément simple.
D - Une toxicomanie à l'héroïne 41
E - Une cécité corticale
Bonne(s) réponse(s) : B Dix jours après la première consultation, la jeune femme
présente une baisse d'acuité visuelle très importante de l'oeil
L'examen objectif ne comprend pas l'acuité visuelle. gauche. L'ophtalmologiste constate une hémorragie très
abondante du vitré. Quel appareil peut-il utiliser pour affirmer
qu'elle présente un décollement de la rétine bilatéral ?
A - Ophtalmoscope direct
Question à compléments multiples. B - Echographe
34 C - Esthésiomètre
D - Angiographe en fluorescence
Devant un oeil rouge, douloureux avec atteinte de l'acuité E - Verre à 3 miroirs
visuelle, vous évoquerez : Bonne(s) réponse(s) : B
A - Conjonctivite
B - Sclérite Pour affirmer qu'il existe un décollement de rétine de l'oeil gauche,
C - Iridocyclite l'échographie bidimensionnelle permet de préciser la position de la
D - Glaucome aigu rétine, alors que l'ophtalmoscope est impossible en raison de
E - Hémorragie sous-conjonctivale l'hémorragie intravitréenne.
Bonne(s) réponse(s) :
Sans commentaire
1
www.doc-dz.com
1
www.doc-dz.com
Une cataracte pathologique peut survenir à l'évolution de : Parmi les signes suivants, citez le signe caractérisant la
A - Diabète cataracte du diabétique :
B - Myotonie de Steinert (ou myopathie myotonique) A - Cataracte unilatérale
C - Hypoparathyroïdie B - Cataracte bilatérale
D - Hyperparathyroïdie C - Cataracte nucléaire
E - Maladie de Horton (ou artérite temporale) D - Cataracte corticale antérieure
Bonne(s) réponse(s) : A B C E - Cataracte équatoriale
Bonne(s) réponse(s) : B
Ni l'hyperparathyroïdie ni la maladie de Horton n'entraînent ces
caractères pathologiques. Le diabète, la myotonie de Steinert et Le diabète, maladie générale, entraîne la formation d'un cataracte
l'hypoparathyroïdie entraînent, après plusieurs années d'évolution une bilatérale, sous capsulaire postérieure, ou nucléaire (présénile).
cataracte surtout sous-capsulaire postérieure.
Voici 5 propositions concernant la cataracte, une seule est Question à complément simple.
inexacte. Laquelle ? 80
A - La corticothérapie générale au long cours impose la
surveillance du cristallin Un nouveau-né, sans hérédité malformative particulière,
B - Lors de la découverte d'une cataracte strictement paraît légèrement microphtalme et est atteint de cataracte.
unilatérale, de cause indéterminée, il faut rechercher un Quelle est l'étiologie la plus probable de cette cataracte ?
corps étranger intraoculaire A - Toxoplasmose maternelle au début de la grossesse
C - La myotonie de Steinert se complique habituellement B - Rubéole maternelle au début de la grossesse
d'une cataracte C - Prise maternelle de médicaments pendant la grossesse
D - L'électrorétinogramme sert à apprécier la valeur D - Exposition maternelle aux rayons X pendant la
fonctionnelle de la rétine quand il existe une cataracte grossesse
blanche totale E - Aucune des propositions ci-dessus
E - L'opération de la cataracte rend l'oeil myope Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : E
L'association d'une cataracte congénitale et d'une microphtalmie est très
L'opération de la cataracte consiste à enlever le cristallin, qui est une évocatrice d'une rubéole congénitale. La toxoplasmose entraîne surtout
lentille convexe ; l'oeil devient donc fortement hypermétrope (l'image se des malformations neurologiques et une choriorétinite ; il peut exister un
forme nettement en arrière de la rétine), et doit être corrigé par une microphtalmie en cas de contamination précoce, mais il n y a pas de
RESIDANAT EN (verre
lentille convexe POCHE Tomelentille
de lunette, " I "- de
QCM - QCS
contact ou cristallin artificiel). 524
cataracte. By NADJI 85
1
www.doc-dz.com
Quelle est la plus fréquente des cataractes pathologiques ? Quel(s) est(sont) le(s) produit(s) susceptible(s) de provoquer
A - La cataracte de l'eczéma une cataracte ?
B - La cataracte du diabétique A - Amiodarone
C - La cataracte au Dinitral® B - Antipaludéens de synthèse
D - La cataracte de la tétanie C - Corticoïdes
E - La cataracte de la maladie de Steinert D - Antispasmodiques
Bonne(s) réponse(s) : B E - Phénothiazine
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Toutes les maladies indiquées s'accompagnent de cataracte avec une
fréquence variable. Mais le diabète reste la maladie la plus fréquente Les corticoïdes constituent la principale cause de cataracte iatrogène
parmi la population, à l'origine d'une cataracte pathologique. médicamenteuse.
1
www.doc-dz.com
Tous les agents physiques suivants peuvent provoquer une La cataracte peut entraîner :
cataracte, sauf un. Lequel ? A - Des céphalées
A - La foudre B - Une myopie
B - L'électricité industrielle C - Un astigmatisme
C - Les ultraviolets D - Une baisse d'acuité visuelle
D - Les infrarouges E - Des phosphènes
E - Les rayons X Bonne(s) réponse(s) : A B D
Bonne(s) réponse(s) : A
Les céphalées sont évocatrices d'une hypertonie par blocage pupillaire
La responsabilité des ultraviolets dans la survenue d'une cataracte est ou par uvéite phakoantigénique. La myopie d'indice est secondaire à la
incertaine, les ultraviolets étant absorbés en quasi totalité dans la modification de la forme du cristallin. L'astigmatisme apparaît en post-
cornée. Mais les brûlures électriques (foudre, électricité industrielle) opératoire, de même que les phosphènes et le décollement de la rétine.
peuvent entraîner l'apparition d'une cataracte en quelques semaines, de
même que les infrarouges (après plusieurs années d'exposition). Les
rayons X sont directement cataractogènes si la dose reçue atteint ou
dépasse 400 à 800 rad.; le cristallin est d'autant plus sensible aux Question à compléments multiples.
rayons X quand le sujet est jeune. 95
1
www.doc-dz.com
Toutes les affirmations sont exactes, sauf une. La cataracte La cataracte sénile :
peut être secondaire à : A - Donne une lueur pupillaire rose
A - Une hypocalcémie B - S'accompagne de phosphènes
B - Un diabète C - S'accompagne d'un cercle périkératique
C - La prise de corticoïdes D - Entraîne une baisse visuelle progressive
D - La prise d'indométhacine E - Est en général unilatérale
E - Myotonie de Steinert Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
La lueur pupillaire est grise en raison de l'opacité cristallinienne. Il n'y a
De rares anomalies cornéennes et rétiniennes ont été rapportées après pas de phosphènes (signe de traction sur la rétine) ni de rougeur. Elle
la prise prolongée d'indométacine. est en général bilatérale, plus ou moins symétrique.
Quel est le principal risque évolutif de la cataracte Devant une cataracte unilatérale après un traumatisme à
congénitale ? globe ouvert, deux examens parmi les suivants sont
A - La survenue d'un décollement de rétine indispensables :
B - L'intumescence cristallinienne A - Angiographie fluorescéinique
C - L'atrophie du nerf optique B - Tomographie
D - L'amblyopie C - Radiographie orbitaire
E - L'atrophie du globe oculaire D - Potentiels évoqués visuels
Bonne(s) réponse(s) : D E - Echographie
Bonne(s) réponse(s) : C E
Le risque d'amblyopie impose l'intervention chirurgicale ; elle seule
permet de diminuer ce risque. Il faut suspecter et rechercher un corps étranger intra-oculaire qui peut
être radio-opaque (visible en radio) ou radiotransparent (tel que le verre,
visible en échographie).
1
www.doc-dz.com
La cataracte sénile :
A - Représente le type le plus fréquent de cataracte
B - Provoque une baisse d'acuité visuelle progressive
C - Doit être opérée rapidement de façon à éviter une
amblyopie fonctionnelle
D - Est une contre indication à la mise en place d'un
implant cristallinien intra-oculaire
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : A C
1
www.doc-dz.com
Une épidémie de conjonctivite à prédominance unilatérale se Devant un tableau de conjonctivite aiguë, on retiendra
répand en deux comme argument(s) majeur(s) en faveur d'une étiologie
semaines dans un service d'ophtalmologie virale :
Quelle est la nature de l'agent causal ? 1 - L'association à une rhinopharyngite
A - Virus de l'herpès 2 - La présence d'une adénopathie satellite
B - Adénovirus 3 - La notion de contage
C - Virus du trachome 4 - L'importance des sécrétions conjonctivales
D - Pneumocoque Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
E - Cytomégalovirus 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A
L'adénovirus est l'agent responsable des épidémies de conjonctivites qui Devant une conjonctivite aiguë, l'étiologie virale (adénovirus) est évoquée
atteignent les communautés (crèche, militaire, milieu hopitalier). Les devant l'association d'une notion de contage (8 à 10 jours avant le début
deux semaines correspondent à la durée habituelle d'incubation avant des symptômes), l'association à une rhinopharyngite et la présente d'une
l'apparition des symptômes de la conjonctivite. adénopathie satellite prétragienne.
Devant un oeil rouge, un des signes suivant doit faire écarter La conjonctivite printanière :
le diagnostic de conjonctivite. Lequel ? A - Est de nature allergique
A - Sécrétions B - S'accompagne d'un oedème palpébral
B - Larmoiement C - Est caractérisée par la présence de "pavés" au niveau
C - Baisse d'acuité visuelle de la conjonctive palpébrale supérieure
D - Rougeur diffuse D - S'exprime par une rougeur périkératique
E - Sensation de sable E - S'accompagne d'iridocyclite
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A B C
La conjonctivite s'accompagne d'une sensation de flou visuel par La conjonctivite printanière est une conjonctivite de l'enfant, avec
modification du film lacrymal, mais il n'y a pas de réelle baisse de l'acuité oedème palpébral, la conjonctive palpétrale supérieure est parsemée de
visuelle. papilles plus ou moins volumineuses, réalisant un aspect de pavage. Elle
peut éventuellement se compliquer de kératite, mais la conjonctivite
seule ne s'accompagne ni de rougeur périkératique, ni d'iridocyclite.
1
www.doc-dz.com
Devant un oeil rouge, un des signes suivants doit faire Chlamydia trachomatis est une cause fréquente, dans le
écarter le diagnostic de conjonctivite. Lequel ? monde, de conjonctivite :
A - Sécrétions 1 - Folliculaire
B - Larmoiement 2 - D'évolution chronique
C - Baisse d'acuité visuelle 3 - Favorisée par de mauvaises conditions d'hygiène
D - Rougeur diffuse 4 - Responsable de cécité
E - Sensation de sable Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : C 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E
Lors d'une conjonctivite, il peut être observé une sensation de flou visuel,
mais il n'y a pas de baisse de l'acuité visuelle. Le trachome est l'une des premières causes de cécité dans le monde
avec l'onchocercose ; il se manifeste par une conjonctivite chronique,
favorisée par les mauvaises conditions d'hygiène, aboutissant à une
sécheresse oculaire et à un panus trachomateux qui recouvre
Question à complément simple. progressivement la cornée.
85
1
www.doc-dz.com
1
www.doc-dz.com
Parmi ces 5 propositions concernant les corps étrangers L'examen à demander en priorité chez un patient suspect de
intraoculaires, une seule est inexacte. Laquelle ? corps étranger intraoculaire est :
A - Une métallose oculaire complique habituellement un A - Un électrorétinogramme
corps étranger métallique non extrait B - Un dosage du fer dans l'humeur
B - Une sidérose oculaire complique habituellement un C - Une radiographie de l'orbite
corps étranger en cuivre non extrait D - Une échographie oculaire
C - Un corps étranger métallique en fer doit être extrait à E - Une tomodensitométrie orbitaire
l'électro-aimant Bonne(s) réponse(s) : C
D - La présence d'un corps étranger intraoculaire fait courir
le risque de panophtalmie La radiographie de l'orbite reste le premier examen à demander à la
recherche d'un corps étranger intra-oculaire radio-opaque, avant
E - La chalcose conduit à la cécité
l'échographie et le scanner.
Bonne(s) réponse(s) : B
Toutes les lésions oculaires récentes suivantes doivent faire La baisse d'acuité visuelle n'est pas particulièrement évocatrice de ce
rechercher un corps étranger intraoculaire, sauf une. diagnostic.
Laquelle ?
A - Plaie de cornée Un homme de 35 ans vous est adressé à la suite d'un accident de
B - Opacité cristallinienne travail. Il a reçu un éclat métallique dans l'oeil gauche, en frappant avec
un marteau sur un burin. Il a une photophobie et un larmoiement
C - Hémorragie sous-conjonctivale
modérés, l'acuité visuelle est de 1/10ème, non améliorable.
D - Pâleur papillaire
E - Hémorragie intraoculaire
Bonne(s) réponse(s) : D
Question à compléments multiples.
La pâleur papillaire ne traduit pas une maladie oculaire récente, mais
c'est plutôt un résultat secondaire et tardif. 29
1
www.doc-dz.com
1
www.doc-dz.com
Parmi les cinq thérapeutiques par voie générale suivantes, Parmi les traitements oculaires locaux suivants, quel(s) est
quelle est celle qui n'est pas utilisée lors de la crise de celui(ceux) qui sera(ont) prescrit(s) dans une crise de
glaucome par fermeture de l'angle 7 glaucome aigu ?
A - L'acétazolamide (Diamox®) A - Atropine
B - L'urée B - Pilocarpine
C - Le mannitol C - Néosynéphrine
D - Le glycérol D - Antibiotiques
E - La dexaméthasone E - Pansement occlusif
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B
La déxaméthosone est utilisée localement, sous forme de collyre. La pilocarpine est un myotique parasympathomimétique indiqué dans la
L'acétazolamide, le mannitol sont utilisés par voie intraveineuse ; le crise de glaucome aigu. L'atropine (parasympatholytique) et la
glycérol est utilisé per os ; l'urée était utilisée par voie intraveineuse ; ces néosynéphrine (sympathomimétique) sont formellement contre
quatre thérapeutiques diminuent la pression intra oculaire. indiquées. Les antibiotiques et le pansement occlusif n'ont aucun intérêt.
Le ou les médicaments suivants sont susceptibles de Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) favorise(nt) la
provoquer l'apparition d'un glaucome aigu à angle fermé : survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle ?
1 - Atropine A - Myopie
2 - Cordarone B - Etroitesse de la chambre antérieure
3 - Anafranil® C - Petite taille du cristallin
4 - Avlocardyl® D - Instillation d'un collyre conicoïde
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Instillation d'un collyre néosynéphrine 5 %
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : B
L'étroitesse de la chambre antérieure (comme on peut la voir chez
L'Atropine (parasympatholytique) et l'Anafranyl® (antidépresseur l'hypermétrope) et la mydriase (provoquée par exemple par instillation
anticholinergique) provoquent une mydriase pouvant déclencher un d'un collyre mydriatique : néosynéphrine) sont deux facteurs favorisants
glaucome aigu à angle fermé. la survenue d'une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle.
La crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle survient Un glaucome aigu par fermeture de l'angle ne devrait jamais
le plus souvent chez des sujets biométriquement recevoir de :
prédisposés. Quelle est la nature de cette prédisposition ? 1 - Diurétiques
A - Myopie 2 - Collyres mydriatiques
B - Presbytie 3 - Mannitol
C - Hétérophorie 4 - Injection atropinique
D - Hypermétropie Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
E - Astigmatisme 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : C
L'hypermétrope possède un oeil "court", une chambre antérieure peu Les mydriatiques en collyre ou par voie générale (atropine) sont
profonde et donc un angle iridocornéen étroit, ce qui prédispose à la formellement contre indiqués au cours d'une crise de glaucome aigu par
survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle. fermeture de l'angle. Les diurétiques (Diamox) et le Mannitol sont au
contraire indiqués.
1
www.doc-dz.com
La crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle survient Parmi les signes cliniques de la crise de glaucome aigu, l'un
le plus souvent chez des sujets biométriquement est inexacte. Lequel ?
prédisposés. Quelle est la nature de cette prédisposition ? A - L'oeil est rouge
A - Myopie B - L'oeil est douloureux
B - Presbyte C - L'acuité visuelle est abaissée
C - Hétérophone D - La pupille est en myosis
D - Hypermétropie E - La cornée est oedémateuse
E - Astigmatisme Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
Bien entendu, la pupille est en mydriase au cours d'une crise de
L'hypermétropie s'accompagne d'un raccourcissement de l'axe glaucome aigu par fermeture de l'angle.
antéropostérieur du globe ; la chambre antérieure est peu profonde,
l'angle iridocornéen étroit et un glaucome aigu par fermeture de l'angle
peut survenir lors d'une mydriase.
Question à complément simple.
14
Question à complément simple. Les facteurs anatomiques prédisposant à la crise de
1 glaucome aigu par fermeture de l'angle sont :
A - Oeil myope, grande cornée, grande chambre
Tous ces médicaments sauf un peuvent déclencher une crise antérieure, angle étroit
de glaucome aigu chez un sujet prédisposé. Lequel ? B - Oeil hypermétrope, grande cornée, grande chambre
A - Les dérivés nitrés antérieure. angle étroit
B - Les I M.A.O. C - Oeil hypermétrope, petite cornée, petite chambre
C - L'éthambutol antérieure, angle étroit
D - Les antiparkinsoniens anticholinéraïques D - Oeil hypermétrope, petite cornée, petite chambre
E - La chlorpromazine antérieure, angle large
Bonne(s) réponse(s) : C E - Aucune des propositions précédentes
Bonne(s) réponse(s) : C
L'Ethambutol ne déclenche jamais de crise de glaucome aigu chez un
sujet prédisposé ; il peut par contre entraîner une neuropathie optique. Les facteurs anatomiques prédisposant à la fermeture de l'angle
iridocornéen sont l'oeil hypermétrope (oeil court), la petite cornée
(associe à l'hypermétrie), la chambre antérieure peu profonde et l'angle
iridocornéen étroit.
Question à complément simple.
110
Un intrus s'est glissé dans cette série de troubles que l'on Question à compléments groupés.
observe fréquemment dans la grande crise de glaucome aigu 114
par fermeture de l'angle iridocornéen. Quel est-il ?
A - Céphalées Le ou les signes suivants appartiennent au glaucome aigu à
B - Vomissements angle fermé :
C - Cercle périkératique 1 - Baisse d'acuité visuelle
D - Cornée oedémateuse 2 - Douleur oculaire et péri orbitaire
E - Myosis serré 3 - Rougeur oculaire
Bonne(s) réponse(s) : E 4 - Myosis
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Dans la crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle, la pupille est en 1,2,3,4=E
1/2 mydriase aréactive. Par contre, au cours d'une uvéite (qui peut Bonne(s) réponse(s) : A
s'accompagner d'une hypertonie), la pupille est en myosis.
La pupille n'est pas en myosis, mais en 1/2 mydriase aréflexique au
cours du glaucome aigu par fermeture de l'angle.
1
www.doc-dz.com
Le glaucome aigu survient sur des yeux à conformation Le glaucome aigu par fermeture de l'angle survient le plus
anatomique prédisposante, c'est-à-dire sur des yeux avec : souvent chez :
A - Angle iridocornéen trop large A - L'enfant
B - Rayon de courbure de la cornée trop grand B - Le fort myope
C - Cristallin trop plat C - L'aphake
D - Chambre antérieure de profondeur réduite D - L'hypermétrope
E - Mailles du trabeculum trop serrées E - Les sujets de sexe masculin
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : D
Le glaucome aigu par fermeture de l'angle survient sur des yeux à L'hypermétrope, avec globe court, chambre antérieure peu profonde et
conformation anatomique prédisposante: oeil hypermétrope, avec angle iridocornéen étroit, regroupe les prédispositions anatomiques
chambre antérieure peu profonde et angle iridocornéen étroit. favorisant la survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle.
Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) favorise(nt) la Parmi les propositions suivantes concernant la grande crise
survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle ? de glaucome par fermeture de l'angle, primitive,
A - Myopie laquelle(lesquelles) est(sont) exactes(s) ?
B - Etroitesse de la chambre antérieure A - Elle peut être déclenchée par l'instillation d'un collyre
C - Petite taille du cristallin sympathomimétique
D - Instillation d'un collyre corticoïde B - Elle survient le plus souvent sur un oeil hypermétrope
E - Instillation d'un collyre mydriatique C - Elle s'accompagne toujours d'un blocage pupillaire
Bonne(s) réponse(s) : B E D - L'examen du champ visuel n'est pas nécessaire au
diagnostic
L'hypermétropie, la chambre antérieure étroite avec un volumineux E - Son traitement passe obligatoirement par la réalisation
cristallin sont les prédispositions anatomiques qui favorisent la survenue
d'une iridectomie
d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle au cours d'une mydriase.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
L'instillation prolongée plusieurs mois d'un collyre corticoïde peut
entraîner l'apparition d'un glaucome chronique.
Le traitement du glaucome aigu passe obligatoirement par la réalisation
d'une iridectomie chirurgicale ou d'une iridotomie au laser ; faut-il
considérer la proposition E comme fausse pour autant ?
Question à compléments multiples.
102
Question à complément simple.
Indiquez le(s) facteur(s) qui intervien(nen)t dans le 10
déclenchement de la crise de glaucome aigu :
A - Le blocage pupillaire Voici 5 propositions concernant la grande crise de glaucome
B - L'hypersécrétion de l'humeur aqueuse aigu. Une seule est inexacte. Laquelle ?
C - La sclérose du trabeculum scléral A - Il existe une constitution anatomique particulière de
D - L'accolement de la base de l'iris à la face postérieure l'angle iridocornéen
de la cornée B - Le glaucome aigu est liée à l'accolement de la base de
E - L'hyperpression veineuse épisclérale l'iris au trabéculum
Bonne(s) réponse(s) : A D C - La baisse de l'acuité visuelle est majeure
D - Il existe un myosis intense
C'est le blocage pupillaire, provoqué par l'accolement de la base de l'iris
à la face antérieure du cristallin lorsque la pupille est en demi-mydriase, E - Le globe oculaire est "dur comme du bois" à la
qui est à l'origine d'une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle. palpation
Bonne(s) réponse(s) : D
Le glaucome aigu à angle fermé est une affection : Question à compléments multiples.
A - Qui s'observe à tout âge 99
B - Plus fréquente chez la femme que chez l'homme
C - A laquelle est prédisposé le fort myope Chez un sujet atteint de glaucome aigu par fermeture de
D - Déclenchée par la prise de médicament l'angle vous pouvez prescrire :
parasympathicolytique A - Acétazolamide (Diamox®) en comprimés
E - Qui peut succéder à un choc émotionnel B - Bêta-bloquant en collyre (Timoptol)
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
C - Collyre de nitrate de Pilocarpine
Le glaucome aigu par fermeture de l'angle s'observe surtout après 50 D - Collyre Isméline® (guanéthidine)
ans, chez la femme comme chez l'homme ; il est déclenché, chez un E - Collyre Glauposine® (épinéphrine)
sujet prédisposé (hypermétrope fort) par un choc émotionnel ou par la Bonne(s) réponse(s) : A B C D
prise de mydriatiques (sympathomimétiques ou parasympatholytiques).
Le collyre Glauposine® est un sympathomimétique contre-indiqué chez
un sujet atteint d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle en raison de
son action mydriatique.
1
www.doc-dz.com
Parmi les compléments proposés, le(s)quel(s) est(sont) Quel(s) médicament(s) est(sont) susceptible(s) de provoquer
correct(s) ? Les sujets atteints de glaucome aigu par l'apparition d'un glaucome à angle fermé ?
fermeture de l'angle : A - Cordarone®
A - Sont plus souvent des femmes que des hommes B - Atropine
B - Ne sont jamais des enfants C - Ethambutol
C - Sont hypermétropes D - Chlorpromazine
D - Doivent être traités par des parasympathicolytiques E - Lomudal®
E - Doivent bénéficier d'une iridectomie au laser Bonne(s) réponse(s) : B D
Bonne(s) réponse(s) : C D E
La cordarone entraîne l'apparition constante de dépôts cornéens.
Les enfants présentent plutôt une pathologie de glaucome congénital, le L'éthambutol peut entraîner l'apparition d'une neuropathie optique. Le
cristallin n'ayant pas encore atteint sa taille et sa forme normale, ce qui Lomudal® ne s'accompagne d'aucun effet secondaire oculaire.
empêche tout blocage pupillaire.
1
www.doc-dz.com
Concernant le glaucome aigu, il est exact que : Un oeil rouge, douloureux et dur peut faire suspecter une
A - Le traitement médical repose, en l'absence de contre- crise de glaucome aigu ou une uvéite antérieure hypertensive
indication, sur les hypotonisants par voie générale aiguë. Parmi les signes suivants, quel est celui qui permet de
B - Les myotiques sont formellement contre-indiqués retenir sans hésitation le premier diagnostic ?
C - Un traitement chirurgical secondaire est nécessaire A - L'oedème cornéen
D - L'iridectomie prophylactique sur l'autre oeil est B - La baisse de vision
indispensable C - La mydriase
E - Les crises hypertoniques subaigües traduisent des D - La photophobie
épisodes de fermeture incomplète de l'angle irido-cornéen E - Le larmoiement
Bonne(s) réponse(s) : Bonne(s) réponse(s) : C
Sinon, elle peut entraîner la survenue d'une crise de glaucome aigü par
fermeture de l'angle.
1
www.doc-dz.com
Parmi les signes cliniques de la crise de glaucome aigu, l'une Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) est(sont) présent(s)
de ces propositions est inexacte, laquelle ? au cours d'une crise de glaucome aigu ?
A - L'oeil est rouge A - Oedème cornéen
B - L'oeil est douloureux B - Semi-mydriase
C - L'acuité visuelle est abaissée C - Chambre antérieure profonde
D - La pupille est en myosis D - Aréflexie pupillaire
E - La cornée est oedémateuse E - Cercle périkératique
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B D E
La pupille est en mydriase aréflexique. Au contraire, la chambre est très peu profonde.
Parmi les 5 propositions suivantes concernant le mécanisme Parmi les médicaments suivants prescrits à la patiente,
physiopathologique à l'origine de cette crise de glaucome le(s)quel(s) est(sont) susceptible(s) de déclencher une crise
aigu, quelle est celle que vous retenez ? de glaucome par fermeture de l'angle ?
A - Une hypersécrétion d'humeur aqueuse A - Antipaludéens de synthèse
B - Une hypoexcrétion d'humeur aqueuse par obstruction B - Antispasmodiques digestifs
des veines aqueuses C - Oestrogènes
C - Une hypoexcrétion d'humeur aqueuse par sclérose du D - Antiinflammatoire non stéroïdiens
trabéculum scléral E - Antidépresseurs
D - Une hypoexcrétion d'humeur aqueuse par fermeture de Bonne(s) réponse(s) : B E
l'angle iridocornéen
E - Une hypoexcrétion d'humeur aqueuse par Les antispasmodiques et les antidépresseurs peuvent posséder un effet
anticholinergique, à l'origine d'une demi-mydriase et donc d'une crise de
augmentation de la pression veineuse
glaucome aigu.
Bonne(s) réponse(s) : D
1
www.doc-dz.com
Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) est sont présent(s) au L'examen ophtalmologique ayant révélé que l'oeil gauche
cours d'une crise de glaucome aigu ? présente une prédisposition anatomique au glaucome aigu,
A - Oedème cornéen quelles sont les options thérapeutiques qui doivent être
B - Semi mydriase proposées à cette patiente ?
C - Hypertonie oculaire A - Surveillance régulière de la pression intra-oculaire
D - Aréflexie pupillaire B - Instillation définitive d'un collyre bétabloquant
E - Cercle périkératique C - Instillation définitive d'un collyre
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E parasympathicomimétique
D - Iridectomie périphérique chirurgicale
Tableau typique de glaucome aigu par fermeture de l'angle. E - Iridotomie au laser
Bonne(s) réponse(s) : C D E
1
www.doc-dz.com
1
www.doc-dz.com
Devant un oeil rouge, un des signes suivant doit faire écarter En présence d'une hémicrânie d'apparition rapide, précédée
le diagnostic de conjonctivite. Lequel ? de troubles visuels, accompagnée de nausées, d'un oeil
A - Sécrétions rouge et d'une mydriase, vous évoquez en premier lieu :
B - Larmoiement A - Une migraine ophtalmique
C - Baisse d'acuité visuelle B - Une paralysie du nerf moteur oculaire commun
D - Rougeur diffuse C - Un glaucome aigu
E - Sensation de sable D - Une névralgie du trijumeau
Bonne(s) réponse(s) : C E - Un zona ophtalmique
Bonne(s) réponse(s) : C
La conjonctivite s'accompagne d'une sensation de flou visuel par
modification du film lacrymal, mais il n'y a pas de réelle baisse de l'acuité L'oeil rouge élimine les diagnostics de migraine ophtalmique, de
visuelle. paralysie du nerf moteur oculaire commun et de névralgie du trijumeau.
L'association oeil rouge et mydriase élimine le diagnostic de zona
ophtalmique.
Les collyres corticoïdes sont formellement contre indiqués en cas Le glaucome aigu par fermeture de l'angle associe un oeil rouge,
d'ulcère herpétique de la cornée car ils en aggravent rapidement douloureux en semi mydriase aréflexique et une hypertonie oculaire.
l'évolution, pouvant aboutir à la perforation de la cornée.
1
www.doc-dz.com
Sans commentaire
1
www.doc-dz.com
Parmi les 5 propositions suivantes concernant la rétinopathie Voici 5 propositions concernant la rétinopathie diabétique.
diabétique, une seule est inexacte. Laquelle ? Une seule est inexacte. Laquelle ?
A - La rétinopathie diabétique se rencontre habituellement A - Une cataracte peut être associée à une rétinopathie
après 10 à 15 ans d'évolution de la maladie diabétique
B - L'hémorragie du vitré est la complication des B - La rétinopathie diabétique est la conséquence
microanévrysmes d'altérations des capillaires rétiniens
C - La rétinopathie diabétique débute au fond d'oeil par un C - L'apparition de néovaisseaux est liée à une hypoxie
ou des microanévrysmes. rétinienne
D - La photocoagulation des zones d'hypoxie rétinienne D - L'angiographie rétinienne permet de mettre en
peut empêcher l'évolution de la rétinopathie diabétique évidence ou de confirmer l'existence de néovaisseaux
E - La rétinopathie proliférante correspond à l'apparition de E - L'équilibration correcte du diabète permet la guérison
néovaisseaux rétiniens. de la rétinopathie proliférante
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : E
Les micro anévrysmes ne se compliquent jamais d'hémorragies L'équilibre correct du diabète permet de prévenir l'apparition de la
intravitréennes. L'hémorragie intravitréenne provient des néovaisseaux rétinopathie diabétique proliférante, ou, si elle est déjà installée, peut
qui prolifèrent en avant de la rétine et en avant de la pupille, au cours des permettre sa stabilisation ; mais le meilleur équilibre de la glycémie ne
rétinopathies ischémiques étendues. permet pas la guérison de la rétinopathie diabétique proliférante.
En cas de rétinopathie diabétique, le traitement par Quelle est l'indication essentielle de la panphotocoagulation
photocoagulation au laser a pour but : au laser dans la rétinopathie diabétique ?
A - de détruire les microanévrysmes A - Rétinopathie proliférante
B - d'éclaircir le vitré en cas d'hémorragie B - Oedème maculaire
C - de détruire les zones de rétine ischémique C - Exsudats circinés
D - d'éviter l'apparition d'une névrite optique D - Nodules dysoriques (exsudats cotonneux)
E - aucune des propositions n'est exacte E - Hémorragies rétiniennes
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A
En effet, la rétine ischémique provoque l'apparition de néovaisseaux En cas de rétinopathie proliférante, la pan-photocoagulation au laser
prérétiniens et prépupillaires, se compliquant d'hémorragies intra permet de détruire les territoires de rétine ischémique, facteur d'entretien
vitriennes, de décollement de rétine, et à un stade ultime de glaucome indispensable des néovaisseaux prérétiniens.
néovasculaire.
1
www.doc-dz.com
1
www.doc-dz.com
La rétinopathie diabétique ischémique se complique de néovaisseaux Les microanévrysmes sont retrouvés autour des territoires ischémiques
prérétiniens, prépapillaires, iriens (rubéole irienne) et de l'angle (rétinopathie diabétique, occlusion de la veine centrale de la rétine).
iridocornéen (glaucome néovasculaire).
En fait les néovaisseaux sont prérétiniens et prépapillaires. Le signe du croisement artérioveineux traduit une rigidité vasculaire. Elle
est observée en cas d'athérome et d'hypertension artérielle prolongée.
1
www.doc-dz.com
1
www.doc-dz.com
Devant une suspicion de spondylodiscite d'allure subaiguë, Devant une radiographie de spondylodiscite dorsale, quel est
alors que les hémocultures sont négatives et que le début l'élément le plus en faveur d'un mal de Pott parmi les
des symptômes cliniques semble remonter suivants ?
approximativement à quatre semaines, quelle est la A - Erosion marginale antérieure du corps vertébral
démarche la plus utile à entreprendre ? B - Ostéocondensation des plateaux
A - Refaire des hémocultures C - Fuseau paravertébral
B - Demander un examen scannographique D - Ostéophytose
C - Faire une ponction vertébrale en tenant compte de E - Pincement discal
l'information fournie par les clichés tomographiques Bonne(s) réponse(s) : C
D - Mettre en oeuvre une antibiothérapie à large spectre
sous couvert d'une immobilisation plâtrée A et E - Sont non spécifiques.
B et D - Témoignent d'une discarthrose.
E - Faire faire une scintigraphie osseuse
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 1
www.doc-dz.com
2
14
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 2
www.doc-dz.com
1
75
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 3
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 4
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 5
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 6
www.doc-dz.com
1
91
Question à complément simple.
44
Question à complément simple.
72
Question à complément simple.
74
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 7
www.doc-dz.com
1
13 2
Question à complément simple. Question à complément simple.
Une fracture-séparation pure, sans tassement, intra- La déformation tibiale le plus fréquemment en cause dans la
ligamentaire du plateau tibial interne, sans lésion associée genèse d'une gonarthrose douloureuse est :
du ligament latéral externe, a consolidé en position vicieuse A - En valgus
d'abaissement du plateau. Toutes les complications B - En varus
suivantes peuvent être observées sauf une. Indiquez laquelle C - En flexum
: D - En recurvatum
A - Déformation en varus E - En torsion interne
B - Raideur du genou Bonne(s) réponse(s) : B
C - Arthrose post-traumatique
D - Ostéoporose post traumatique Le genu valgum est plus commun chez la femme et le genu varum chez
l'homme.
E - Laxité ligamentaire du genou
Ces déviations frontales sont une cause importante de gonarthrose mais
Bonne(s) réponse(s) : E
elles peuvent être elles-mêmes secondaires à la gonarthrose.
Le genu varum est beaucoup moins bien toléré que le genu valgum, il
B C - Peuvent se voir dans toute fracture articulaire, surtout lorsqu'existe
entraîne une hyperpression de la fémoro-tibiale interne qui aboutit
un calvicieux
souvent à une arthrose de ce compartiment.
A - En charge l'appui se fera sur un plateau tibial interne abaissé, d'ou la
déformation en varus
E - Il peut y avoir une pseudolaxité, à composante osseuse. En effet, si
le ligament latéral interne est resté intact, la hauteur du plateau tibial
interne a diminué. Le mouvement de valgus forcé retend le L.L.I. et 97
objective une pseudolaxité interne par enfoncement osseux. Question à compléments multiples.
Mais il n'y a pas de laxité ligamentaire.
Le pronostic d'une fracture articulaire du genou au niveau
des compartiments fémoro-tibiaux dépend :
A - De l'ouverture du foyer
18 B - Du volume de l'hémarthrose initiale
Question à compléments multiples. C - De la possibilité de rééducation précoce du genou
D - De la régularité des surfaces articulaires obtenue en fin
La recherche radiographique d'une fracture récente du de traitement
plateau tibial externe peut exiger : E - De l'importance de la comminution métaphysaire
A - Des incidences de 3/4 Bonne(s) réponse(s) : A C D E
B - Une incidence fémoro-patellaire
C - Des tomographies A - Détermine le risque septique.
D - Un cliché en valgus forcé prudent C - Prévient le risque de raideur, qui est majeur dans ces fractures
E - Une arthrographie opaque articulaires du genou. Elle dépend du mode de traitement choisi : le
Bonne(s) réponse(s) : A C D plâtre l'empêche, une ostéosynthèse solide par contre l'autorise.
D - Fondamental (vrai pour toute fracture articulaire ; du genou, exemple
Litigieuse typique).
Le diagnostic est posé sur les radiographies. E - Détermine l'axe mécanique des fractures des plateaux tibiaux : il faut
- du genou F et profil. relever le tassement métaphysaire).
- des deux 3/4 : droit et gauche.
- en cas de doute sur des tomographies de face et sur des clichés
standards comparatifs des deux genoux.
- le cliché en valgus forcé est dangereux : il peut aggraver un 105
déplacement peu important (séparation, tassement) et rendre le Question à compléments multiples.
traitement de cette fracture articulaire plus difficile. Mais il est vrai que la
fracture est analysée au mieux dans son plus grand déplacement. Dans l'arthrose fémoro-tibiale, le traitement fait appel :
B - Visualise la rotule et la trochlée fémorale. A - Réduction d'un excès pondéral
E - Etudie la pathologie méniscale, ligamentaire (croisés), capsulaire
B - Tonification musculaire (muscles stabilisateurs du
(kyste poplité), et non osseuse.
genou)
C - Physiothérapie sédative
D - Prescription d'AlNS lors des poussées
98 E - Infiltration intra-articulaire au rythme de trois par mois
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Une infiltration est souvent plus efficace qu'un AINS mais elle n'est
Une fracture du plateau tibial externe : utilisée qu'en cas de poussée congestive en association à une
A - Comporte souvent un enfoncement "décharge" (repos) et elle ne doit pas être renouvelée itérativement.
B - Peut entraîner une désaxation en varus du genou
C - Se manifeste souvent par une hémarthrose
D - Est souvent associée à une luxation postérieure de
hanche (syndrome du plateau de bord)
E - Peut s'accompagner d'une paralysie du nerf sciatique
poplité externe
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 8
www.doc-dz.com
1
20 13
Question à complément simple. Question à complément simple.
Indiquez, parmi les suivantes, la proposition exacte Indiquez, parmi les suivantes, la proposition exacte
concernant les fractures de l'extrémité supérieure du radius concernant les fractures de l'extrémité supérieure du radius
de l'enfant : de l'enfant :
A - Elles représentent la lésion la plus fréquente des A - Elles représentent la lésion la plus fréquente des
traumatismes du coude de l'enfant traumatismes du coude de l'enfant
B - Ce sont plus souvent des fractures de la tête que des B - Ce sont plus souvent des fractures de la tête que des
fractures du col fractures du col
C - Elles s'accompagnent souvent d'une paralysie de la C - Elles s'accompagnent souvent d'une paralysie de la
branche postérieure du nerf radial branche postérieure du nerf radial
D - Elles peuvent accompagner une luxation du coude D - Elles peuvent accompagner une luxation du coude
E - Elles peuvent être traitées par résection de la tête et du E - Elles requièrent un traitement chirurgical
col Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
La tête radiale est encore cartilagineuse et seul le col peut se fracturer.
A - La plus fréquente est la fracture supracondylienne.
B - Il s'agit le plus souvent d'une fracture du col.
C - La lésion de la branche postérieure est possible mais rare (le
périoste chez l'enfant reste souvent continu). Cette branche est protégée 102
par le court supinateur. Question à compléments multiples.
E - Leur traitement est la réduction orthopédique ou chirurgicale
associée le plus souvent au brochage (de Metaizeau).
Une fracture de l'extrêmité inférieure du radius :
A - Résulte le plus souvent d'une chute en hyperflexion
qu'en hyperextension du poignet
36 B - Une paralysie par compression du nerf médian est
Question à compléments multiples. fréquente
C - Consolide en moyenne entre 45 et 60 jours
La fracture de l'extrémité inférieure du radius chez l'adulte : D - Donne souvent des pseudarthroses
A - N'est instable après réduction que si elle est articulaire E - Donne souvent une algodystrophie
Bonne(s) réponse(s) :
B - Se déplace en général vers l'arrière
C - Présente un risque de pseudarthrose si le traitement QUESTION ANNULEE
n'est pas correct
D - Consolide souvent vicieusement
E - Est surtout stable si on l'immobilise en extension
Bonne(s) réponse(s) : B D 102
Question à compléments multiples.
L'instabilité dans la fracture de Pouteau Colles est postérieure
habituellement.
L'immobilisation (plâtre brachio-palmaire) se fait en légère flexion Une fracture de l'extrémité inférieure du radius :
palmaire et inclinaison cubitale, la pseudarthrose est rare (fracture A - Résulte plus souvent d'une chute en hyperflexion qu'en
métaphyso épiphysaire). hyperextension du poignet
B - Se complique fréquemment d'une paralysie par
compression du nerf médian
C - Entraîne, dans sa forme typique, un déplacement
53 postérieur et externe de l'épiphyse radiale
Question à compléments multiples. D - Donne souvent des pseudarthroses
E - Donne souvent une algodystrophie
Indiquez, parmi les suivantes, la(les) proposition(s) exacte(s) Bonne(s) réponse(s) : B C E
concernant la fracture de l'extrémité supérieure du radius de
l'adulte : Le mécanisme le plus fréquent est une chute sur la main, le poignet en
A - Elle limite l'extension du coude hyperextension.
La pseudarthrose est rare mais le cal vicieux est fréquent en raison du
B - Elle peut être traitée par rééducation immédiate
défect cortical postérieur et du déplacement secondaire.
C - Elle peut être traitée par résection de la tête radiale
D - Elle s'accompagne souvent d'une paralysie de la
branche postérieure du nerf radial
E - Elle peut entraîner une raideur de la prono-supination 91
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Question à compléments multiples.
D - L'atteinte de la branche postérieure est exceptionnelle.
B - Vrai pour les fractures peu déplacées. La fracture de l'extrémité inférieure du radius :
C - Est le traitement des fractures déplacées ou après échec du A - Répond dans sa forme la plus fréquente à un
traitement orthopédique, du fait de A et E. mécanisme de compression flexion
B - Crée une baïonnette interne par déplacement cubital de
la main
C - Se réduit facilement mais se déplace aussi facilement
D - A pour principale complication un syndrome algo-
dystrophique
E - Consolide entre 40 et 60 jours
Bonne(s) réponse(s) : C D E
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 9
www.doc-dz.com
2
26
Question à compléments multiples.
42
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 10
www.doc-dz.com
1
92
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 11
www.doc-dz.com
1
54
Question à compléments multiples.
B - Non, au contraire.
C : CRP utile chez l'enfant
D - Non, le traitement doit être immédiat (après hémocultures ± ponction-
aspiration du foyer).
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 12
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A et B : Evident.
C : Stupide, c'est une complication classique.
D : Vrai, après 18 mois seulement.
E : Oui, et d'ailleurs c'est en présence de nécrose osseuse que
surviennent les complications les plus redoutables.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 13
www.doc-dz.com
1
73
Question à complément simple.
108
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 14
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 15
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 16
www.doc-dz.com
1
2 55
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
La hauteur utérine au terme de 28 semaines d'aménorrhée Mme DUPONT a fait une fausse couche à 3 mois pour sa
gravidique est normalement de : grossesse précédente. Elle a depuis été abandonnée par son
A - 20 cm "ami". Actuellement elle est célibataire, a déclaré
B - 24 cm normalement sa grossesse avant 15 semaines, et est
C - 28 cm enceinte de
D - 33 cm jumeaux.
E - 35 cm A - Elle a droit à 6 semaines de congé prénatal
Bonne(s) réponse(s) : B B - Elle a droit à 20 semaines de congé post natal
C - Elle pourra prétendre à l'allocation parent isolé
B : Règle des 4 D - Elle pourra prétendre à une allocation d'éducation
28 semaines soit 6 mois que multiplie 4 = 24 cm.
spécialisée
E - Son emploi reste acquis et son statut professionnel
inchangé quand elle reprendra son travail à l'issu de son
44 congé
Bonne(s) réponse(s) : A E
Question à complément simple.
B : En cas de naissances multiples le congé post natal est allongé de 2
On teste la fonction du fléchisseur commun superficiel lors semaines (soit 12 semaines)
d'une plaie de la main : D : réservée aux enfants handicapés.
A - En demandant au sujet de fermer le poing C : Non elle peut être accueillie gratuitement dans des maisons
B - En immobilisant la paume fortement et en demandant maternelles à partir du 7ème mois de grossesse jusqu'à 3 à 6 mois
de fléchir P1 après la naissance.
C - En immobilisant P2 fortement et en demandant de
fléchir P3
D - En immobilisant en extension les doigts voisins et en
83
demandant la flexion du doigt lésé
E - Aucune de ces propositions n'est exacte
Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : D
Une toxoplasmose survenant chez une femme enceinte de 6-
- L'impossibilité de fléchir le doigt lésé lorsque les autres doigts sont 8 semaines comporte :
maintenus en extension prouve la section du FCS (car on élimine ainsi A - Un risque d'avortement spontané
l'action du FCP). B - Un risque d'atteinte néonatale de 40%
- La section d'un FCP est mise en évidence devant l'impossibilité de C - Un risque de malformation des membres
fléchir P3 sur P2 lorsque l'IPP est bloquée. D - La présence d'lgM dans le sang foetal dès la 15e
semaine
E - La présence d'IgM et d'IgG dans le liquide amniotique
8 dès la 17e semaine
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Question à compléments multiples.
B : Pas à ce terme
Au cours de l'évolution d'une forme grave de maladie des C : atteinte métaphysaires
membranes hyalines chez un prématuré né à 28 semaines D : Que l'on peut retrouver par le prélèvement de sang foetal sous écho
d'aménorrhée, la radiographie du thorax de face peut vous
montrer :
A - Un bronchogramme aérien étendu
B - Un pneumomédiastin 48
C - Un pneumothorax Question à complément simple.
D - Des bulles d'emphysème interstitiel
E - De l'air sous les coupoles diaphragmatiques Au troisième trimestre de la grossesse, l'âge gestationnel
Bonne(s) réponse(s) : A B C D peut être donné avec une précision de plus ou moins une
semaine par :
Connaissances. A - Le rapport L/S dans le liquide amniotique
B - Le taux de bilirubine dans le liquide amniotique
C - La radiographie du contenu utérin
D - L'échographie
E - Aucune des propositions ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 17
www.doc-dz.com
2
70 99
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une deuxième geste, césarisée lors de la première La survenue d'un syndrome mononucléosique quelques
grossesse (hystérotomie segmento-corporéale) est adressée semaines après une transplantation rénale fait évoquer une
en urgence, à 34 semaines d'aménorrhée pour état de choc infection à :
avec hémorragie peu abondante, noirâtre. L'examen retrouve A - Cytomégalovirus
une TA élevée à 16/10, une contracture utérine et une B - HIV
souffrance foetale aiguë. Ce tableau clinique fait évoquer : C - Staphylocoque
A - Un syndrome du sinus marginal D - Virus herpès type 2
B - Une rupture utérine E - Plasmodium falciparum
C - Un décollement prématuré du placenta normalement Bonne(s) réponse(s) : A B
inséré
D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré B - Bien que le dépistage des anticorps anti-VIH a été réalisé chez le
donneur, il faut toujours évoquer cette possibilité (période pré-
E - Un infarctus myométrial
sérologique où les anticorps anti-VIH ne sont pas détectables, alors que
Bonne(s) réponse(s) : C
le donneur est infecté).
Tableau typique
30
35 Question à complément simple.
Question à compléments multiples.
Un patient de 75 ans a subit une cholecystectomie il y a un
Un blessé se présente à une consultation hospitalière de an. On découvre maintenant un calcul cholédocien résiduel
traumatologie. Un médecin l'examine, traite les blessures et de 7 mm. Quel est le traitement que vous proposeriez parmi
ne juge pas l'hospitalisation nécessaire. Le blessé regagne les propositions suivantes ?
son domicile. Le médecin peut, le lendemain, délivrer un A - Réintervention pour choledocotomie et extraction du
certificat de constation des blessures : calcul
A - Au blessé lui-même B - Sphinctérotomie endoscopique
B - Au père du blessé mineur en l'absence de son enfant C - Lithotrypsie extra-corporelle
C - Au père du blessé majeur en l'absence de son enfant D - Traitement médical par Ursolvan®
D - Au tuteur d'un incapable majeur E - Pas de traitement
Bonne(s) réponse(s) : B
E - Au conjoint du blessé en l'absence de celui-ci
Bonne(s) réponse(s) : A B D
La sphinctérotomie endoscopique (SE) est le procédé idéal pour le
traitement de la lithiase résiduelle après cholécystectomie car elle
A, C et E : Evident.
nécessite une hospitalisation de courte durée ce qui diminue le coût du
B et D : Sans commentaire.
traitement. De plus les complications (angiocholite, pancréatite aiguë )
sont rares. La SE doit donc être proposée quelque soit l'âge du patient.
71
Question à compléments multiples. 74
Question à compléments multiples.
A propos du récepteur pour l'antigène des lymphocytes T
humains: Parmi les signes suivants, lesquels sont évocateurs d'une
A - C'est une immunoglobuline de membrane plaie du nerf médian à la main ?
B - Sa diversité de reconnaissance résulte de A - Paralysie de l'opposition du pouce
réarrangements de plusieurs gènes B - Un signe de Froment
C - Les fluctuations jonctionnelles ne jouent pas un rôle C - Un signe de Phalen (hyperflexion palmaire du poignet)
dans la génération du répertoire D - Une anesthésie au niveau de la pulpe de l'index
D - Ses gènes sont l'objet de fréquentes mutations E - Une griffe des 2 derniers doigts
somatiques Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Son expression nécessite l'expression conjointe du
complexe CD4 B et E font partie du tableau de paralysie du cubital.
Bonne(s) réponse(s) : B D
QUESTION ANNULEE.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 18
www.doc-dz.com
3
12 99
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
En échographie ultra-sonore, I'estimation de l'âge Dans l'hydatidose humaine, le mode de contamination se fait
gestationnel entre 7 et 9 semaines d'aménorrhée est la :
meilleure avec : A - Lors de contacts avec un chien porteur de taenia
A - La distance bipariétale B - Lors de l'abattage de bovins ou ovins parasités
B - La longueur fémorale C - Par l'ingestion d'aliments souillés par les déjections
C - La distance cranio-caudale d'un chien parasité
D - Le périmètre crânien D - Par l'ingestion de membrane hydatique ou de scolex
E - Le périmètre abdominal dans une viande parasitée
Bonne(s) réponse(s) : C E - En dépeçant un renard mort
Bonne(s) réponse(s) : A C
C - Connaissance.
Sans commentaire.
51
Question à complément simple. 9
Question à compléments multiples.
Une femme de 50 ans consulte pour un "engourdissement
douloureux" nocturne des deux mains intéressant le pouce, Quelle(s) habitude(s) thérapeutique(s) est(sont) maintenant
la face palmaire de l'index, du majeur et de la moitié de contre-indiquée(s) ?
l'annulaire. Quelle affection évoquez-vous ? A - B tabloquants pour ralentir le coeur
A - Une acrodynie B - Poursuite ou augmentation de la théophylline
B - Un syndrome du canal carpien C - Corticoïdes
C - Une maladie de Raynaud D - Ventoline aérosol
D - Un syndrome des scalènes E - Arr t de théophylline à libération prolongée
E - Une compression des nerfs cubitaux au coude Bonne(s) réponse(s) : A B
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
Sans commentaire.
48
63 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Une semaine après, Monsieur X garde la conviction isolée
Un patient de 60 ans consulte une semaine après une perte que les allemands étaient bien dans sa chambre lors de son
de connaissance à début et fin brutaux ayant duré 30 épisode. Comment qualifieriez-vous cette conviction ?
secondes ; l'examen cardiaque ne retrouve en tout et pour A - Hallucinose des buveurs
tout qu'un hémibloc gauche antérieur et un bloc complet de B - Psychose hallucinatoire chronique
la branche droite. Quel est l'examen complémentaire que C - Ecmnésie résiduelle
vous demandez en priorité pour chercher l'étiologie de cette D - Délire chronique paranoïaque
perte de connaissance ? E - Idée fixe post-onirique
A - Enregistrement continu de l'électrocardiogramme selon Bonne(s) réponse(s) : E
la méthode de Holter
B - Echocardiographie E : Evolutions possibles des épisodes confusionnels sont :
- Idées fixes post-oniriques, où l'idée délirante "s'enkyste" sans
C - Enregistrement endocavitaire du potentiel hisien
enrichissement ultérieur, isolé.
D - Epreuve d'effort - Délire chronique d'évocation post-onirique, extensif.
E - Doppler cervical - Amnésie lacunaire de l'épisode, complication la plus fréquente.
Bonne(s) réponse(s) : C - Mort par épuisement de l'organisme ou par l'étiologie de l'épisode
confusionnel.
La conjonction d'une perte connaissance évocatrice de syncope
d'Adams Stokes (PC à l'emporte pièce, de survenue inopinée, sans
prodromes, à début et fin busques, de durée brève en règle inférieure à
30 secondes sans obnubilation ni déficit neurologique post-critique) et 36
d'un ECG de surface intercritique inscrivant un trouble conductif intra-
ventriculaire (bloc bifasciculaire) oriente d'emblée vers un bloc Question à complément simple.
auriculoventriculaire de haut degré paroxystique infranodal.
Compte tenu du contexte (âge, pas de prise de médicamenteuse...), S'il s'agit d'une lithiase urique, à quels chiffres faut-il
celui-ci est probablement dégénératif (maladie de Lenègre) chronique. maintenir le pH des urines ?
Le Holter n'est pas un examen adapté : le caractère capricieux et parfois A-4à5
l'extrême rareté des épisodes de BAV expliquent les nombreux faux B-5à6
négatifs. C-6à7
C'est à l'exploration électrophysiologique endocavitaire que l'on
D-7à8
demandera de trancher
Sont en faveur d'un BAV paroxystique à l'origine de la syncope : E-8à9
- l'existence d'un trouble de conduction infranodal à l'état basal intervalle Bonne(s) réponse(s) : D
HV supérieur à 60 ms ou allongement et/ou de doublement du potentiel
hisien. Le pH urinaire doit être compris entre 7,5 et 8.
- l'allongement de l'intervalle HV qui devient supérieur à 100 ms après
administration IV codifiée d'ajmaline
- la création d'un BAV du 2e ou du 3e degré infranodal pour des
fréquences de stimulation auriculaire inférieures à 150/mim ou après
administration IV d'ajmaline.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 19
www.doc-dz.com
4
60
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 20
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Madame L., 3e geste, 3e pare est enceinte de 38 semaines. Quels sont les examens souhaitables à recommander dans
Elle vous appelle car elle a une température à 39°C les 15 premières semaines de grossesse?
évoquant un syndrome grippal. L'examen clinique et
obstétrical est normal. Quelle conduite immédiate proposez- A - Sérologie de la syphilis
vous? B - Sérologies de la toxoplasmose et de la rubéole en
l'absence de preuve
A - Vous prescrivez du paracétamol et vous surveillez d'immunisation
l'évolution
B - Vous demandez un examen cytobactériologique des C - Sérologie VIH
urines D - Glycosurie, albuminurie
C - Vous demandez un MNI-test E - Groupage A, B, O, Rhésus
D - Vous demandez une hémoculture Bonne(s) réponse(s) : A B D E
E - Vous prescrivez de l'ampicilline 3 g/jour
Bonne(s) réponse(s) : B D E A, B, D, E : Sont obligatoires.
C : Est recommandé, mais nécessite l'accord de la patiente.
Toute fièvre en cours de grossesse doit faire rechercher une listériose.
A - Bêtabloquants per os
B - Héparine IV
C - Digitaliques per os Question à complément simple.
D - Aspirine
E - Diurétiques L'examen ORL, pratiqué 2 jours plus tard, montre une lésion
Bonne(s) réponse(s) : A B D ulcéro-bourgeonnante de l'amygdale gauche de 2 cm de
diamètre, indurée et saignante au contact. Le reste de
B : les modalités de l'héparinothérapie après thrombolyse IV font l'objet
de controverses (héparinothérapie IV à doses hypocoagulantes pendant l'examen est normal. Compte tenu de ces éléments
72 heures puis héparinothérapie à doses isocoagulantes). complémentaires, quel diagnostic vous paraît maintenant le
plus probable?
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 21
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'ingestion de viande de porc insuffisamment cuite, infestée Cette jeune fille joue au basket une fois par semaine, de 15 h
peut être à l'origine de certaine(s) parasitose(s) humaine(s), à 16 h. Que doit-elle faire le jour du match?
laquelle (lesquelles)?
A - Diminuer l'insuline rapide du midi sans modifier les
A - Ascaridiose glucides
B - Téniasis B - Prévoir une boisson sucrée ou une collation pendant
C - Trichinose l'exercice physique
D - Bothriocéphalose C - Augmenter les apports glucidiques du repas pris à 12h30
E - Anguillulose et précédant l'exercice physique
Bonne(s) réponse(s) : B C D - Ne rien modifier par rapport aux autres jours
E - Diminuer l'insuline à 19 h avant le dîner du soir, la veille
A : Consommation par ingestion d'oeufs embryonnés avec les aliments de l'exercice physique
ou l'eau de boisson. Bonne(s) réponse(s) : B C
B : Viande de boeuf (T. saginata) ou de porc (T. solium) mal cuite.
C : Viande de porc ou de sanglier mal cuite. A : Pas suffisant, il faut augmenter les glucides
D : Ingestion de poissons crus ou mal cuits. B et C : Il faut qu'elle augmente son apport en glucides, pendant et
E : Pénétration transcutanée active. même après l'exercice physique, ci celui-ci a été particulièrement
IR : 4/89 intense. Sinon, elle court le risque de faire une hypoglycémie. Cette
supplémentation glucidique doit être apportée sous la forme de glucides
lents. La boisson sucrée n'est à utiliser qu'en cas de malaise
hypoglycémique.
D, E : Non, évident
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 22
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à complément simple.
Une primigeste est adressée en urgence, à 34 semaines Lors d'une plaie de la main, sur quel signe affirmez-vous que
d'aménorrhée pour état de choc avec hémorragie peu le nerf médian est lésé?
abondante, noirâtre. L'examen retrouve une T.A. élevée à
16/10 cm de Hg, une contracture utérine et une souffrance A - Difficulté d'abduction du pouce
fÏtale aiguë. Le diagnostic le plus probable est : B - Perte de la pronation
C - Insensibilité de la pulpe du médius
A - Une rupture du sinus marginal D - Impossibilité de l'écartement des doigts
B - Un placenta praevia E - Signe de FROMENT
C - Un décollement prématuré du placenta normalement Bonne(s) réponse(s) : C
inséré
D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré A : Le nerf médian n'innerve que le court abducteur du pouce ; il
subsiste donc le long abducteur.
E - Un infarctus myométrial
Bonne(s) réponse(s) : C
Quel est l'examen permettant de faire le diagnostic de Un enfant de deux ans a une communication
certitude de diabète gestationnel après 24 semaines interventriculaire bien tolérée, est-il indiqué de le vacciner
d'aménorrhée? dès maintenant contre la rougeole?
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 23
www.doc-dz.com
2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quelle affection parmi les suivantes correspond à la chaîne Une semaine plus tard, il n'y a plus d'hémorragie mais
épidémiologique? agent pathogène : bactérie, source l'hémogramme montre une anémie à 9 g d'hémoglobine pour
d'infection : humaine, transmission : aérogène réceptivité de 100 ml. Quelles attitudes vous paraissent logiques?
l'hôte modifiée dans certains cas par une vaccination non
obligatoire en France. A - Dosage de la férritinémie
B - Transfusion de trois concentrés de globules rouges
A - Typhoïde C - Prescription d'érythropoïétine
B - Tuberculose D - Vitamine B 12
C - Méningite cérébrospinale E - Nouveau dosage de l'hémoglobine un mois plus tard
D - Tétanos Bonne(s) réponse(s) : E
E - Rubéole
Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.
Sans commentaire.
Question à compléments multiples. Six semaines après son retour à domicile, elle consulte son
médecin pour asthénie. A l'examen, celui-ci note un
Pendant les semaines qui suivent, Mr G. prend régulièrement subictère. Quels examens sont utiles pour établir le
son traitement par énalapril. Il n'est plus essoufflé. A la dose diagnostic?
maximale d'énalapril recommandée, sa pression artérielle
est de 152/98 mmHg. Parmi les options thérapeutiques A - Recherche d'agglutinines irrégulières
suivantes, lesquelles peuvent être proposées : B - Coombs direct
C - Dosage des transaminases et de la bilirubine
A - Essayer une dose plus élevée d'énalapril D - Sérologie de l'hépatite B
B - Associer à l'énalapril un régime désodé strict E - Recherche des anticorps spécifiques de l'hépatite C
C - Associer à l'énalapril un traitement par un diurétique Bonne(s) réponse(s) : C D E
D - Interrompre l'énalapril et donner un antagoniste calcique
E - Ne rien changer au traitement Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : C D
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 24
www.doc-dz.com
1
104 103
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Devant une suspicion de spondylodiscite d'allure subaiguë, Le ou les signes d'une algodystrophie au niveau de la main
alors que les hémocultures sont négatives et que le début est ou sont :
des symptômes cliniques semble remonter A - Douleur
approximativement à quatre semaines, quelle est la B - Oedème
démarche la plus utile à entreprendre ? C - Hypoesthésie dans le territoire du médian
A - Refaire des hémocultures D - Abolition des pouls
B - Demander un examen scannographique E - Hypersudation
C - Faire une ponction vertébrale en tenant compte de Bonne(s) réponse(s) : A B E
l'information fournie par les clichés tomographiques
D - Mettre en oeuvre une antibiothérapie à large spectre L'algodystrophie est responsable de douleurs et de troubles vasomoteurs.
sous couvert d'une immobilisation plâtrée
E - Faire faire une scintigraphie osseuse
Bonne(s) réponse(s) : C
66
C - Ponction pour examen bactério, cyto, et anatomo pathologique. Question à compléments multiples.
A - Les hémocultures peuvent rester négatives de façon répétée
(spondylodiscite tuberculeuse). Vous êtes en présence d'une femme de 25 ans présentant
B - Le T D M a un grand intérêt d'autant plus que l'on peut faire des depuis une semaine un tableau de polyarthrite aiguë des
ponctions sous scanner. Il recherche l'abcès paravertébral, du psoas, mains, coudes, épaules, genoux, cliniquement isolée. Notez
précise l'étendue de l'atteinte discale et somatique. 2 éléments de la thérapeutique que vous pouvez conseiller
D - Il faut essayer d'adapter le traitement au germe isolé avant de traiter
lors de cette consultation, dans l'attente des explorations
à l'aveugle.
E - Pas le plus utile. complémentaires :
A - D-penicillamine
B - Antipaludéen de synthèse
C - Indométacine
4 D - Paracétamol
Question à compléments multiples. E - Immobilisation plâtrée des genoux
Bonne(s) réponse(s) : C D
Le ou les signes faisant craindre l'apparition d'une
Il ne peut être question d'utiliser un traitement de fond avant d'avoir
algodystrophie au niveau de la main est ou sont :
réalisé le bilan de cette polyarthrite.
A - Douleur
B - Oedème
C - Perte de sensibilité superficielle
D - Abolition des pouls 40
E - Hypersudation Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : A B E
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 25
www.doc-dz.com
2
6 57
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
L'uricémie après 3 semaines de traitement par 300 mg Dès la reprise du travail, une récidive survient, avec
d'allopurinol est passée de 600 micromol/l à 320 micromol/l. diminution importante de la force musculaire des péroniers
Cet effet hypouricémiant est dû : latéraux, persistante après une semaine de traitement
A - A une inhibition de la réabsorption tubulaire de l'acide médical bien conduit. Les explorations neuro-radiologiques
urique confirment la présence d'une hernie discale exclue L4-L5.
B - A une diminution de l'absorption intestinale des purines Que proposez-vous ?
C - A une diminution de la dégradation des purines A - Reprise du traitement médical : repos au lit, infiltration
D - A une inhibition de la xanthine oxydase et à une B - La mise en place d'un lombostat plâtré
diminution de la purinosynthèse de novo C - Une chimionucléolyse
E - A la transformation de l'acide urique en allantoïne par D - Un traitement chirurgical de la hernie discale
stimulation de l'uricase E - La mise en tractions continue
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : D
L'allopurinol est un inhibiteur de la xanthine-oxydase. Il s'agit d'une sciatique parésiante qui résiste au traitement médical bien
conduit avec l'image d'hernie discale à la radiculographie, l'intervention
chirurgicale s'impose.
2
Question à compléments multiples.
24
Question à complément simple.
Sans commentaires.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 26
www.doc-dz.com
1
71
Question à complément simple.
71
Question à compléments multiples.
QCM discutable.
Le temps de consolidation des fractures ouvertes de jambe dépend du
mode de stabilisation. Par fixateur externe, il est d'environ 190 jours,
alors qu'il est d'environ 90 jours dans les fractures simples fermées,
traitées orthopédiquement ou par enclavage centro-médullaire.
Dans les fractures complexes avec dévascularisation, on peut être
conduit à amputer d'emblée, mais on sort alors du simple cadre de la
fracture ouverte décrite ici.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 27
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Chevauchement
B - Angulation frontale
C - Angulation sagittale
D - Défaut de rotation
E - Translation
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 28
www.doc-dz.com
1
39 11
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Un homme de 30 ans, portant un plâtre pour fracture de Vers le cinquième jour après l'accident, devant une élévation
jambe datant de 4 jours ressent une violente douleur thermique à 38,5 degrés avec douleur de la jambe, il fallait
latérothoracique avec polypnée aiguë. La radiographie évoquer :
pulmonaire est normale. La scintigraphie montre une lacune A - Compression par plâtre trop serré
du lobe supérieur droit. Gaz du sang normaux. Le plâtre B - Déplacement secondaire des fragments
enlevé, la phlébographie montre une thrombose poplitée. C - Infection du foyer de fracture
Quel traitement proposez-vous ? D - Thrombo-phlébite
A - Ostéosynthèse de la fracture pour éviter la mobilisation E - Escarre sous plâtre
du caillot Bonne(s) réponse(s) : C D
B - Héparinothérapie préventive
C - Fibrinolytique L'infection du foyer de fracture est l'accident le plus redouté après une
fracture ouverte mais il faut également toujours penser à la thrombo-
D - Héparinothérapie à dose anticoagulante
phlébite.
E - Interruption partielle de la veine cave inférieur
Bonne(s) réponse(s) : D
A savoir.
100
Question à compléments multiples.
Connaissance
La fermeture cutanée primitive n'est possible que si elle se fait sans
tension (stades 1,2).
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 29
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 30
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Néomycine crème
B - Pommade antiprurigineuse (type Phénergan®)
C - Application d'eau micronisée
D - Corticothérapie générale
E - Application d'un dermocorticoïde
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 31
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Surinfection
B - Douleurs de décubitus.
C - Localisation au dos du pied
D - Aspect nécrotique de l'ulcère
E - Présence d'une dermite ocre.
Bonne(s) réponse(s) : B C D
Sans commentaire.
B : Plutôt interne.
C : Peu douloureux spontanément mais très douloureux au toucher.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 32
www.doc-dz.com
1
2 89
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Chez un sujet obèse et âgé, le traitement de la fracture La fracture de l'humérus peut se compliquer de paralysie
engrenée en abduction du col chirurgical de l'humérus est radiale qui :
traitée de préférence par : A - Entraîne une perte de l'extension des doigts
A - La mise en place d'une prothèse B - Entraîne une perte de l'extension du poignet
B - Un simple plâtre thoraco-brachial C - Entraîne une perte de l'adduction du pouce
C - Une ostéosynthèse D - Traduit une section du nerf radial
D - Un bandage avec mobilisation assistée progressive E - Nécessite un complément électromyographique initial
E - La résection simple de l'extrémité supérieure de Bonne(s) réponse(s) :
l'humérus
Bonne(s) réponse(s) : D
QUESTION ANNULEE
Traitement par Dujarrier 3 semaines et rééducation dès la 3è semaine
car le risque de raideur de l'épaule est important.
113
Question à compléments multiples.
104
Question à compléments multiples.
38
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 33
www.doc-dz.com
1
91 55
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Les signes de début d'une arthrite aiguë staphylococcique du Les lésions traumatiques du ligament croise antérieur du
genou chez l'adulte comportent : genou :
A - Douleur vive A - Peuvent être isolées
B - Fièvre B - Peuvent être partielles et ne porter que sur un faisceau
C - Tuméfaction articulaire du ligament
D - Elévation du taux de la protéine C réactive C - Entraînent toujours une instabilité du genou
E - Pincement de l'interligne à la radiographie D - Peuvent être associées à une lésion du ménisque
Bonne(s) réponse(s) : A B C D interne
E - Peuvent porter sur l'insertion condylienne du ligament
E : N'est pas un signe de début Bonne(s) réponse(s) : A B D E
29
Question à complément simple.
E - Désinfection de la plaie.
84
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 34
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 35
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Immédiatement après une entorse du genou, lequel de ces Cliniquement, à la suite du traumatisme, vous retenez en
signes témoigne le mieux de la gravité de l'entorse : faveur d'une entorse grave du genou :
L'impotence fonctionnelle immédiate associée à une sensation On retient en pratique comme critères de gravité d'une entorse grave du
d'instabilité franche sont des signes de gravité. genou :
- notion de traumatisme appuyé
- craquement articulaire perçu par le blessé
- sensation franche d'instabilité à la reprise de la marche
- impression initiale de baillement
Question à compléments multiples. - impossibilité absolue de reprendre les activités sportives
La douleur vive n'est pas en tant que telle un critère de gravité. Elle est
Lors du traumatisme, le diagnostic de rupture du ligament présente dans les entorses bénignes même si elle disparaît rapidement
avec une possibilité de reprendre les activités en cours.
croisé antérieur peut être envisagé sur un mouvement forcé L'épanchement articulaire peut manquer dans les entorses graves
du genou en : signant la présence d'une brèche capsulaire importante permettant
l'évacuation de l'hémarthrose dans les tissus cellulaires sous-cutanés.
A - Valgus - flexion - rotation externe
B - Varus - flexion - rotation interne
C - Rotation interne isolée
D - Hyperflexion
E - Hyperextension Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
L'examen clinique du genou peut retrouver lors d'une rupture
Le ligament croisé antérieur est l'élément ligamentaire le plus fragile du isolée du ligament croisé antéro-interne :
genou. Il peut se rompre dans des positions très variables sur un simple
mouvement forcé, car il participe au contrôle de toutes les positions de A - Un test de Lachman positif (tiroir antérieur à 10° de
stabilité.
flexion)
- valgus, flexion, rotation externe :
ce mouvement entraîne successivement des lésions des formations B - Un tiroir antérieur de grande importance à 90° de flexion
externes (LLI, PAPI), du ménisque interne et du LCA (Triade de C - Un tiroir postérieur
O'Donoghu), puis si le traumatisme se poursuit, risque d'atteinte du D - Un ressaut rotatoire antérieur en valgus - flexion -
ménisque externe, LCP réalisant alors la Pentade de Trillat rotation interne
- varus, flexion, rotation interne : E - Une laxité latérale interne
est à l'origine d'une rupture de la bandelette de Maissiat, LLE, ménisque Bonne(s) réponse(s) : A D
externe et du LCA
- hyperextension (shoot dans le vide), rotation isolée à l'origine de Le tiroir antérieur direct à 90° est de grande importance lorsque les
ruptures isolées du LCA formations latérales sont également lésées.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 36
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
A - Ménisque interne
B - Ménisque externe
C - Ligament latéral interne
D - Ligament croisé postérieur
E - Ligament latéral externe
Bonne(s) réponse(s) : A C
A - Kinésithérapie
B - Repos presque complet pendant une semaine
C - Renforcement du traitement A.I.N.S
D - Injection intra-articulaire de corticoïdes dans les 2
arthrites résiduelles
E - Synoviorthèse isotopique de ces 2 articulations
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 37
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Radiographie
B - Culture du liquide articulaire
C - Biopsie synoviale
D - Intradermo-réaction à la tuberculine
E - Scintigraphie
Bonne(s) réponse(s) : C
A - Gonarthrose
B - Chondrocalcinose
C - Arthrite septique
D - Algodystrophie
E - Goutte
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 38
www.doc-dz.com
1
4 100
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
La nécrose de la tête fémorale après fracture cervicale vraie Indiquez parmi les propositions suivantes la ou les
du fémur est dûe à : affirmations exactes concernant les fractures transcervicales
A - Une mauvaise immobilisation du fémur engrenées en coxa valga, chez un adulte jeune :
B - Une pseudarthrose A - Elles ne comportent pas de risque de nécrose
C - Une ischémie par lésion des branches de l'artère ischémique
circonflexe postérieure B - Elles peuvent se déplacer dans les premières semaines
D - Une infection postopératoire après l'accident
E - Le siège intra ou extracapsulaire du trait de fracture C - Elles sont traitées habituellement par arthroplastie
Bonne(s) réponse(s) : C D - Elles sont traitées habituellement par suspension
simple
Rappel anatomique : E - Elles comportent un risque important de pseudarthrose
La tête fémorale est vascularisée par trois pédicules qui se comportent Bonne(s) réponse(s) : B D
comme des artères terminales.
(l) - Le plus important est le pédicule supérieur. Sa section entraîne A - La nécrose est rare (Garden 1 ) mais toujours possible. Les fractures
l'ischémie de (presque) toute la tête. Or il est très vulnérable entre ses 2 en coxa valga sont stables, engrenées, la vascularisation de la tête (de
extrémités fixes : capsule et pénétration céphalique. type terminal) est le plus souvent respectée.
Il est déchiré à tout coup par un déplacement en hauteur du fragment C - S'adresse aux fractures Garden 3, 4 chez le sujet âgé ou après
distal - (Garden 4) (Judet, Trueta). échec d'ostéosynthèse.
Ce pédicule est la terminaison de la circonflexe postérieure qui longe le D - Elles peuvent être traitées orthopédiquement (traction suspension)
bord postéro supérieur du col et pénètre la tête près de son bord ou beaucoup plus volontiers par ostéosynthèse (clou plaque, lame
cartilagineux. plaque,...) permettant la verticalisation précoce.
(2) - Le pédicule INF., issu également de la circonflexe postérieure, E - Faux (se voit pour les Garden 4 surtout).
chemine dans les frenulae capsulae, et vascularise le 1/4 inféro externe
de la tête, le Merckel et le bord inférieur du col. Il est plus souvent
épargné.
(3) - L'interne - ligament rond, pas toujours fonctionnel.
15
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 39
www.doc-dz.com
2
32 100
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
La nécrose de la tête fémorale après fracture cervicale vraie La nécrose de la tête fémorale après fracture du col du
du fémur : fémur :
A - Peut être due à un retard thérapeutique A - Est favorisée par un trait de fracture intra-articulaire
B - Se révèle toujours avant le 6ème mois B - Est favorisée par une fracture à grand déplacement
C - Est due à une lésion des branches de l'artère C - Peut être diagnostiquée par scintigraphie
circonflexe postérieure D - Se manifeste habituellement trois mois après la fracture
D - Ne se voit qu'après une fracture à grand déplacement E - Doit être traitée le plus souvent par prothèse si elle est
E - Est lié au siège intracapsulaire de la fracture mal tolérée
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : A B C E
La nécrose de la tête fémorale peut survenir précocement ou tardivement A - Car la capsule joue le rôle de porte-vaisseaux.
et elle n'épargne aucune variété de la fracture. Elle est liée à une lésion B - Par déchirure des vaisseaux (terminaux).
du pédicule artériel principal supéro-externe, branche de l'artère D - Non. La date de révélation est habituellement beaucoup tardive
circonflexe postérieure. (plusieurs mois ou années).
64 109
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Chez un polytraumatisé de 25 ans présentant depuis 3 jours La pseudarthrose après fracture du col du fémur :
une fracture du 1/3 supérieur du fémur immobilisée en A - Est favorisée par un trait de fracture vertical
traction, l'apparition brutale d'une agitation, d'une polypnée, B - Elle est plus fréquente après fracture de la région
de pétéchies conjonctivales et d'une baisse de la PaO2, doit trochantérienne qu'après fracture cervicale vraie
faire évoquer en premier chef : C - Peut s'accompagner de nécrose de la tête fémorale
A - Une embolie pulmonaire D - Est habituellement traitée par mise en place d'une
B - Une hémorragie interne prothèse
C - Un hématome intracrânien E - Est de plus en plus fréquente avec le vieillissement
D - Un pneumothorax traumatique méconnu Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - Une embolie graisseuse
Bonne(s) réponse(s) : E A - Les composantes de force en cisaillement prédomineront sur les
celles de compression au niveau du trait de fracture.
L'apparition retardée (48 heures) d'une détresse respiratoire dans les B - C'est le contraire, les pseudarthroses de fractures
suites d'une fracture d'un os aussi important que le fémur peut faire pertrochantériennes sont très rares.
évoquer une embolie pulmonaire mais la présence de pétéchies D - Après échec des autres méthodes conservatrices.
conjonctivales est caractéristique d'une embolie graisseuse (avec des
images de "tempête de neige" à la radiographie de thorax).
98
Question à compléments multiples.
103
Question à compléments multiples. Une fracture du fémur per-trochantérienne :
A - Entraîne 50 % de nécroses et pseudarthroses de la tête
Une fracture transcervicale du fémur, chez le vieillard, type fémorale
Garden IV : B - Se diagnostique cliniquement par la position du
A - Consolide habituellement en trois mois membre inférieur en abduction et rotation interne
B - Crée souvent un cal vicieux C - Se traite par une ostéosynthèse
C - Nécessite en général une arthroplastie céphalique D - Entraîne à 3 mois, chez le vieillard, une mortalité
D - Entraîne un pourcentage moyen de décès de 20% moyenne de 15 à 20 %
E - Est très thrombogène E - Est opérée en extrême urgence
Bonne(s) réponse(s) : C D E Bonne(s) réponse(s) : C D
Dans le Garden IV, il n'y a pas d'engrènement et les risques de nécrose Cette fracture consolide en règle général très bien après ostéosynthèse
sont majeurs, ainsi que les risques thrombo-emboliques. Chez le sujet et ne s'accompagne pas de nécrose de la tête fémorale. Le type
âgé, l'indication d'une prothèse est impérative. d'ostéosynthèse le plus moderne est actuellement la vis-plaque à
compression du type THS ou DHS, qui permet une remise en charge
immédiate et a beaucoup diminué les complications de décubitus.
D - Est litigieux. Autrefois, la mortalité était importante, mais avec la
100 variété des ostéosynthèses pratiquées, donc de la date de remise en
Question à compléments multiples. charge, les séries ne sont pas homogènes.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 40
www.doc-dz.com
3
102 52
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Une fracture transcervicale du fémur chez le vieillard type Le traitement le plus adapté à une fracture transcervicale du
Garden IV : fémur du vieillard est-il ?
A - Consolide généralement en trois mois A - La suspension traction par broche transosseuse
B - Crée souvent des cals vicieux B - La synthèse de la fracture
C - Nécessite rarement une arthroplastie céphalique C - La mise en place d'une prothèse cervico-céphalique
D - Entraîne en moyenne un pourcentage de décès de 20 D - La mise en place d'une cupule sur la tête du fémur
% dans les trois mois E - L'enclouage élastique de Ender à travers la diaphyse
E - Est très thrombogène fémorale
Bonne(s) réponse(s) : B D Bonne(s) réponse(s) : C
(Ou réponse D). Question mal posée. C - Permet la mise au fauteuil et la reprise de l'appui précoces (3e jour).
"Souvent" est source de litige : D'autre part, le risque de nécrose céphalique élevé du fait du
- Ces fractures déplacées, à grand risque de nécrose, sont le plus déplacement (garden 3 avec comminution postérieure, très préjudiciable
souvent traitées par Arthroplastie. à la vascularisation) incite à pratiquer d'emblée l'arthoplastie (prothèse
- Si une réduction avec ostéosynthèse est effectivement tentée (difficile) de Moore ou analogue : C)
et si la consolidation est obtenue, les cals vicieux sont effectivement A - Traitement orthopédique de certaines fractures du cotyle.
fréquents... B. E - Traitement de choix conservateur chez le sujet jeune, dans les
fractures peu déplacées.
D - Traitement des nécroses céphaliques chez le sujet jeune. Suppose
un col intact.
49
Question à compléments multiples.
La mortalité globale par fracture du col fémoral dans cette tranche d'âge
est de 15%, en raison des tares associées. D'où la règle de mise au
fauteuil la plus précoce possible (2e jour) après traitement chirurgical.
51
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 41
www.doc-dz.com
1
82 75
Question à complément simple. Question à complément simple.
Une seule de ces propositions est fausse. L'arthrite aiguë du Parmi ces lésions ligamentaires du genou, quelle est celle
genou d'origine goutteuse : qui se caractérise par un Jerk-test positif (signe du ressaut
A - Est une localisation éventuelle de cette affection antéro-externe) ?
B - S'observe plus souvent dans la goutte féminine que A - Lésion du ligament latéral interne
masculine B - Lésion du ligament croise postéro-interne
C - Peut représenter la localisation inaugurale de l'affection C - Lésion du ligament croise antéro-externe
D - Peut être soulagée par la prise de colchicine D - Lésion du ligament latéral externe
E - S'observe dans la goutte primitive et dans la goutte E - Lésion du point d'angle postéro-interne
secondaire Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
A et D - Donnent des instabilités dans le plan frontal, genou en légère
La goutte est une maladie le plus souvent masculine et ne touche jamais flexion (15°).
la femme en période d'activité génitale. L'atteinte du genou peut être E - Donne une laxité également dans le plan frontal mais genou en
inaugurale. extension complète.
B et C - Donnent des laxités dans le plan frontal, et des instabilités
rotatoires.
Le Jerk test, ou ressaut rotatoire (subluxation du plateau tibial externe
21 perçue à la manoeuvre de flexion, rotation interne et abduction de la
jambe) traduit avec le signe de Lachman, une lésion du croisé antéro
Question à compléments multiples. externe.
73
74
Question à complément simple.
Question à complément simple.
Un homme de 50 ans a présente à la suite d'une longue
Un homme de 50 ans a une douleur isolée mécanique du marche une arthrite d'un genou, qui a début brutalement, et
genou droit. L'examen clinique du genou est normal de a guéri en trois jours sans séquelles grâce à la seule
même que les radiographies du genou. Quel est l'examen prescription d'un anti inflammatoire non stéroïdien. Quelle
complémentaire à proposer en premier ? est parmi les maladies suivantes celle qui sémiologiquement
A - Scintigraphie osseuse correspond le mieux à cette description ?
B - Biopsie synoviale A - Rhumatisme articulaire aigu
C - Radiographie du bassin B - Arthrite rhumatoïde
D - Tomodensitométrie du genou C - Arthrite septique
E - Ponction articulaire D - Accès aigu de goutte
Bonne(s) réponse(s) : C
E - Pseudo-polyarthrite rhizomélique
La gonalgie isolée doit faire rechercher une pathologie de la hanche Bonne(s) réponse(s) : D
(coxarthrose,...). Il s'agit d'une douleur projetée, parfois révélatrice..Y
penser +++. Seul l'accès aigu de goutte peut donner ce tableau parmi les hypothèses
proposées.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 42
www.doc-dz.com
2
51 66
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Devant un traumatise récent du genou. indiquez le(s) Vous êtes en présence d'une femme de 25 ans présentant
signe(s) clinique(s) qui fait(font) suspecter une lésion isolée depuis une semaine un tableau de polyarthrite aiguë des
du ligament croisé antérieur : mains, coudes, épaules, genoux, cliniquement isolée. Notez
A - Une ecchymose antérieure 2 éléments de la thérapeutique que vous pouvez conseiller
B - Un épanchement articulaire de constitution rapide lors de cette consultation, dans l'attente des explorations
C - Un recul de la tubérosité tibiale antérieure, genou fléchi complémentaires :
D - Une laxité à la fois interne et externe en demi-flexion A - D-penicillamine
E - Un tiroir antérieur recherché le fémur fléchi à 10 degrés B - Antipaludéen de synthèse
Bonne(s) réponse(s) : B E C - Indométacine
D - Paracétamol
A - Evoque plutôt l'atteinte du croisé postérieur. E - Immobilisation plâtrée des genoux
C - Tiroir postérieur spontané idem A. Bonne(s) réponse(s) : C D
D - Atteinte des ligaments latéraux.
E - Très évocateur c'est le signe de Lachman. Rechercher aussi un Il ne peut être question d'utiliser un traitement de fond avant d'avoir
ressaut rotatoire, ou Jerk Test positif. réalisé le bilan de cette polyarthrite.
66 62
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une femme de 35 ans présente depuis 4 mois une Chez un traumatise du genou. l'entorse grave du plan
polyarthrite diffuse intéressant les épaules, les coudes, les ligamentaire externe est suspectée devant la constatation :
genoux, les articulations interphalangiennes distales des A - D'une latéralité en valgus flexion rotation externe
mains et les articulations sacro-iliaques. Parmi les suivants, B - D'une douleur à l'insertion des muscles de la patte d'oie
quel signe d'examen a un intérêt d'orientation étiologique ? C - D'un tiroir antérieur rotatoire externe
A - Splénomégalie D - D'une latéralité en varus flexion rotation interne
B - Staphylococcie cutanée E - D'un arrachement de la tête du péroné avec
C - Souffle cardiaque valvulaire déplacement
D - Psoriasis cutané Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Angine
Bonne(s) réponse(s) : D L'entorse grave du plan ligamentaire externe est responsable d'une laxité
en varus très importante, des mouvements de tiroir et des arrachements
Un rhumatisme touchant les sacroiliaques et les interphalangiennes osseux périphériques ou centraux.
distales est un rhumatisme psoriasique. Une lésion du S.P.E. est possible. Les ruptures musculaires intéressent
le poplité et le biceps.
34
Question à compléments multiples. 1
Question à compléments multiples.
Chez une patiente de 55 ans, vous retenez en faveur d'une
chondrocalcinose plutôt que d'une goutte devant une atteinte Une arthrite du genou évoluant depuis 6 mois sans aucune
inflammatoire d'un genou : lésion radiologique doit faire évoquer :
A - Femme ménopausée A - Une tuberculose
B - Hyperparathyroïdie connue B - Une monoarthrite rhumatoïde
C - Uricémie normale C - Une poussée congestive d'arthrose
D - Liquide de ponction contenant 3 500 éléments/mm3 D - Une arthropathie tabétique
E - Fer sérique élevé à 350 gamma dans le sang E - Aucune des propositions précédentes
Bonne(s) réponse(s) : A B E Bonne(s) réponse(s) : A B
La goutte est exceptionnelle chez la femme en période d'activité génitale Une monoarthrite chronique du genou doit faire évoquer en priorité une
et bien qu'elle puisse survenir après la ménopause, la C.C.A. reste polyarthrite rhumatoïde ou un autre rhumatisme inflammatoire (psoriasis,
l'arthropathie microcristalline la plus fréquente sur ce terrain. La C.C.A. spondylarthropathie...). On doit éliminer une atteinte subaiguë infectieuse
peut être secondaire à un hyperparathyroïdisme, une goutte, une (tuberculose, brucellose).
hémochromatose et à d'autres causes plus rares (ochronose...) L'arthropathie nerveuse est plutôt responsable d'un genou instable, peu
ou pas douloureux, avec de grosses destructions radiologiques.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 43
www.doc-dz.com
3
67 105
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
En présence d'une monoarthrite du genou, parmi les Les blocages du genou sont symptomatiques d'une ou
éléments suivants, lequel est le plus spécifique de son plusieurs des lésions suivantes. Indiquez laquelle ou
origine goutteuse ? lesquelles :
A - Sujet de sexe masculin, obèse A - D'une distension ligamentaire
B - Hyperuricémie à 480 micromol/l (81 mg/l) B - D'une lésion méniscale
C - Présence de cristaux intracellulaires d'urate de sodium C - D'un épanchement intra-articulaire
dans le liquide de ponction du genou D - D'un corps étranger intra-articulaire
D - Antécédents connus d'accès aigus goutteux E - D'une inégalité de longueur des membres inférieurs
E - Sensibilité à la colchicine Bonne(s) réponse(s) : B D
Bonne(s) réponse(s) : C
Un épanchement peut limiter les amplitudes articulaires mais il ne donne
La découverte de micro-cristaux à extrémités effilées intra et extra- pas de blocage.
cellulaires biréfringents en lumière polarisée est l'argument le plus
spécifique en faveur de l'origine goutteuse d'une arthrite.
97
Question à compléments multiples.
74
Question à compléments multiples. Les arthrites à pyogènes du genou :
A - Sont souvent la complication d'injections intra-
La ponction d'un genou douloureux ramène un liquide trouble articulaires de corticoïdes
et non visqueux. contenant 15000 cellules/mm3, sans B - Leur diagnostic nécessite le recours à la ponction pour
cristaux. Parmi les diagnostic suivants, le(s)que(s) est(sont) étude bactériologique du liquide articulaire
à envisager ? C - Le traitement initial comporte le plus souvent des
A - Arthrose ponctions évacuatrices répétées
B - Arthrite staphylococcique D - L'antibiothérapie doit être commencée dès que le
C - Arthrite tuberculeuse germe responsable est connu
D - Arthrite rhumatismale E - L'immobilisation du genou doit être poursuivie tant que
E - Goutte les signes inflammatoires locaux persistent
Bonne(s) réponse(s) : B C D Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Les arthrites inflammatoires et infectieuses sont à envisager en priorité. Les injections articulaires de corticoïdes ne sont qu'une cause
Dans le cas d'une crise de goutte qui dure depuis 4 à 5 jours, les favorisante des arthrites (à staphylocoque le plus souvent).
cristaux peuvent être partiellement dissous et peu identifiables (débris Il faut insister sur l'absolue nécessité d'isolement du germe.
arrondis). L'antibiothérapie n'est pas urgente à quelques heures près, en cas de
mise en décharge et d'immobilisation de l'articulation et en l'absence de
signes de septicémie.
74
Question à compléments multiples.
65
En faveur du diagnostic d'arthrite du genou, vous retenez : Question à compléments multiples.
A - Des douleurs permanentes et nocturnes
B - Une instabilité et des craquements articulaires Au genou, un épanchement intra-articulaire abondant
C - Un genou enflé et chaud entraîne :
D - Un signe du rabot A - Un signe du rabot
E - Des blocages articulaires B - Un signe de Smillie
Bonne(s) réponse(s) : A C C - Un choc rotulien
D - Un effacement des méplats latéro-rotuliens
B D E sont en faveur d'une pathologie dégénérative qui peut s'exprimer E - Une perte de la flexion complète
par une symptomatologie aiguë. Bonne(s) réponse(s) : C D E
Sans commentaire.
77
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 44
www.doc-dz.com
4
74 102
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Chez un sujet suspect d'arthrite septique du genou dans les Une arthrite rhumatoïde évoluée du genou stade IV de
suites d'une infiltration de corticoïdes, quel est le premier Steinbrocker avec un genu valgum de 15° chez une patiente
geste à visée diagnostique que l'on doit réaliser : en bon état général justifie :
A - Faire une NFS, VS A - Une synoviorthèse
B - Faire des radiographies et en particulier des B - Une arthroplastie totale tri-compartimentaire
tomographies C - Une ostéotomie fémorale de varisation
C - Evacuer l'articulation par ponction pour vérifier l'aspect D - Une arthroplastie uni-compartimentaire externe
puriforme du liquide d'épanchement E - Une arthroscopie avec lavage articulaire
D - Faire une scintigraphie osseuse Bonne(s) réponse(s) : B
E - Faire une ponction articulaire et demander un examen
cytobactériologique du liquide d'épanchement Les autres propositions sont dépassées car il s'agit du stade le plus
Bonne(s) réponse(s) : E évolué de l'arthrite rhumatoïde, avec destruction complète de l'interligne.
Seule la présence de cristaux d'urate de sodium est pathognomonique Le genou gauche a été ponctionné. Quel(s) résultat(s) vous
du diagnostic. Il faut ponctionner toute monoarthrite et mettre le liquide paraîtrai(en)t incompatible(s) avec le diagnostic d'arthrite
en culture. gonococcique ?
A - 500 éléments/mm3 dont 70 % de Iymphocytes
B - 7 500 éléments/mm3 dont 90 % de polynucléaires
neutrophiles
C - 15300 éléments/mm3 dont 70 % de polynucléaires
neutrophiles
D - 6000 éléments/mm3 dont 70 % de Iymphocytes
E - 2000 éléments/mm3 dont 60 % de polynucléaires
eosinophiles
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 45
www.doc-dz.com
5
39
Question à complément simple.
compl.articul.
compl.sérique
A - 8 700 75 % 15 % 10 %
- 0,15
B - 8 700 75 % 15 % 10 %
- 0,50
C - 8 700 75 % 15 % 10 %
+ 0,25
D - 8 700 10 % 10 % 75 %
- 0,50
E - 500 10 % 65 % 25 %
- 0,25
Bonne(s) réponse(s) : B
12
Question à compléments multiples.
Les cals vicieux angulaires en varus sont les moins bien tolérés car ils
provoquent des douleurs et des retentissements articulaires sus et
sousjacents dès qu'ils atteignent 10°. Le cliché standard en charge
recherchera un pincement localisé.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 46
www.doc-dz.com
1
95
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 47
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 48
www.doc-dz.com
1
22
Question à complément simple.
107
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 49
www.doc-dz.com
1
87
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 50
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Vous suspectez en premier lieu une fracture de la clavicule Le délai habituel de consolidation d'une fracture de la
sur : clavicule est :
L'hématome pulsatile doit faire craindre une lésion artérielle (telle artère
sous-clavière).
Pierre, 21 ans, est amené aux urgences pour une chute en vélo sur le
moignon de l'épaule droite. Il se plaint d'une violente douleur à ce niveau
et d'une impotence fonctionnelle du membre supérieur.
A - 1/3 interne
B - 1/3 moyen
C - 1/4 externe
D - Plaque coracoïdienne
E - Zone d'insertion du ligament costo-chondro-claviculaire
Bonne(s) réponse(s) : B
Annales INTERNAT
TRAUMATO-ORTHOPEDIE 51
www.doc-dz.com
La réapparition des troubles mictionnels chez un homme Un adénome prostatique peut se révéler par :
opéré 5 ans auparavant d'un adénome prostatique par taille, A - Infection urinaire
doit faire craindre en premier lieu : B - Dysurie
A - Une sclérose du col vésical C - Hématurie
B - Un rétrécissement de l'urètre bulbaire D - Rétention aiguë d'urine
C - Une récidive de l'adénome prostatique E - Incontinence
D - Un cancer de la coque prostatique restante Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - L'apparition secondaire d'une perte de capacité vésicale
Bonne(s) réponse(s) : D E - L'incontinence est liée à une rétention vésicale chronique avec des
mictions par regorgement.
D est l'hypothèse la plus défavorable, donc celle à craindre ; cependant il
faut souligner l'ambiguïté de la question, ne précisant pas le type de
l'opération. S'il s'agit d'une chirurgie par voie haute, c'est effectivement le
premier diagnostic à évoquer ; si par contre il s'agit d'une résection par Question à compléments multiples.
voie endo-uréthrale, c'est la récidive qui est la plus fréquente des
éventualités. A peut également se produire, mais de façon plus Un adénome prostatique peut se compliquer de :
exceptionnelle. A - Rétention vésicale complète
B - Insuffisance rénale
C - Incontinence par regorgement
Question à complément simple. D - Lithiase urétérale
E - Lithiase prostatique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Un homme de 76 ans a subi la résection trans-urétrale d'un
adénome prostatique cliniquement bénin. L'examen anatomo- Sans commentaire.
pathologique montre qu'au sein d'un adénome bénin existe,
sur un seul des copeaux de résection, un foyer
d'adénocarcinome bien différencié. La recherche de
métastases est négative. La conduite à conseiller est : Question à compléments multiples.
A - Le Distilbène® per os à la dose de 1 mg/jour
B - L'orchidectomie bilatérale Les complications précoces possibles de la résection
C - La radiothérapie prostatique endoscopique de l'adénome prostatique incluent :
D - La surveillance régulière A - Hématurie massive
E - Le Distilbène® per os à la dose de 5 mg/jour B - Sténose du col vésical
Bonne(s) réponse(s) : D C - Incontinence d'urine
D - Fistule recto-uréthrale
Compte tenu de la lenteur évolutive du cancer de la prostate, E - Infection
l'expectative est justifiée pour les néoplasies dont l'extension est limitée à Bonne(s) réponse(s) : A C D E
la prostate. En effet, 50 % de ces patients décèderont sans traitement
d'une cause indépendante du cancer. Sans commentaire.
Quel est le caractère qui caractérise l'hématurie du cancer Les modifications biologiques suivantes évocatrices d'un
du rein de l'adulte ? syndrome para-néoplasique peuvent se rencontrer chez un
A - Elle est constante malade porteur d'un cancer du rein :
B - Elle est fréquente A - Hypercalcémie
C - Elle est rare B - Hypophosphorémie
D - Elle est initiale lors de la miction C - Polyglobulie
E - Elle est provoquée par l'effort D - Augmentation des phosphatases alcalines
Bonne(s) réponse(s) : B E - Hyperuricémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Sans commentaire.
- L'hypercalcémie tumorale maligne est liée à une hyperparathyroïdie
paranéoplasique, avec augmentation de la calcémie, diminution de la
phosporémie et augmentation des phosphatases alcalines.
Question à complément simple. - La polyglobulie est liée à une augmentation de la synthèse
d'érythropoïétine par le rein.
Chez un patient de 58 ans, présentant une masse lombaire
et une hématurie, les examens morphologiques peuvent
montrer en faveur d'un cancer du rein tous les résultats
suivants, sauf un, indiquez lequel ?
A - Rein muet
B - Masse échogène
C - Hypervascularisation artérielle
D - Lacune de la veine cave inférieure
E - Greffe vésicale de la tumeur
Bonne(s) réponse(s) : E
Ce sont les cancers des voies urinaires qui métastasent en aval et non la
tumeur parenchymateuse. Par ailleurs l'item A est très rare mais non
impossible.
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Chez un enfant de 10 ans, accidenté, non choqué, Que vous évoque en premier l'association hématurie totale +
présentant des douleurs lombaires, une hématurie et une gros rein unilatéral chez un homme de plus de 60 ans sans
mutité rénale gauche à l'urographie, indiquez parmi les antécédents ?
suivants, l'examen à demander en urgence : A - Une polykystose rénale
A - Scintigraphie rénale B - Un cancer du rein
B - Angiographie numérisée C - Une tuberculose rénale
C - Etude tomodensitométrique abdominale D - Une anomalie de la jonction pyélo-urétérale
D - Cystoscopie E - Aucune de ces étiologies
E - Urétrocystographie rétrograde Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
Le diagnostic à évoquer en premier est une atteinte du pédicule rénal qui
doit être exploré par une artériographie. Si l'on peut en disposer, une
angiographie numérisée, moins agressive, peut avantageusement
remplacer cet examen. Question à complément simple.
Ce sont les cancers des voies urinaires qui métastasent en aval et non la
tumeur parenchymateuse. Par ailleurs l'item A est très rare mais non Question à complément simple.
impossible.
Un homme de 50 ans a eu une hématurie totale isolée et une
hématurie terminale clinique. L'échographie rénale et
l'urographie intraveineuse sont normales. Indiquez l'examen
qu'il convient de réaliser en premier lieu :
A - Une biopsie rénale
B - Une artériographie rénale
C - Une uréthrocystographie rétrograde
D - Une cystoscopie
E - Un néphrogramme isotopique
Bonne(s) réponse(s) : D
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 606 By NADJI 85
Sans commentaire.
www.doc-dz.com
Une hématurie terminale évoque une origine : Un homme de 65 ans consulte pour une hématurie
A - Rénale terminale. L'urographie montre un calcul radio-opaque dans
B - Urétérale le calice inférieur gauche et aucune autre anomalie. Les
C - Vésicale urines sont stériles. Quel examen demandez-vous en priorité
D - Prostatique ?
E - Uréthrale A - Une cystoscopie
Bonne(s) réponse(s) : C B - Une tomographie rénale
C - Un bilan phospho-calcique
Sans commentaire. D - Une uréthrographie rétrograde des urines
E - Une numération des hématies-leucocytes minute
Bonne(s) réponse(s) : A
Question à complément simple. Le caractère terminale de l'hématurie est très évocateur d'une atteinte
vésicale et faite suspecte de principe, compte tenu de l'âge, une
Une hématurie macroscopique est un mode de révélation pathologie néoplasique. La lithiase trouvée fortuitement dans le calice ne
fréquent de : doit pas faire errer la démarche diagnostique. En cas d'hématurie
A - Une amylose rénale macroscopique, enfin, la pratique d'un ECBU, mais non celle d'un HLM,
B - Une tubulopathie est justifiée.
C - Un diabète rénal
D - Une glomérulonéphrite mésangiale à dépôts d'IgA
E - Une glomérulopathie de diabète Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire. Chez une jeune femme de 32 ans, chez qui a été découverte
une association protéinurie-hématurie, les éléments cliniques
suivants sont notés : état sub-fébrile de 37 à 38°C,
syndrome polyarticulaire migrateur. On note une leucopénie
Question à complément simple. à 3500 globules blancs. Parmi les diagnostics proposés, quel
est celui qui, à priori, est le plus vraisemblable ?
Un sujet de 43 ans à présenté à trois reprises une hématurie A - Amylose
macroscopique importante. La dernière a duré trois jours B - Lupus érythémateux disséminé
avec des douleurs modérées lombaires gauches. Il n'y a pas C - Intoxication au plomb
de protéinurie. Une urographie intraveineuse, faite il y a deux D - Pyélonéphrite aiguë
ans, est normale. L'échographie montre un gros pôle E - Automédication à l'aspirine
inférieur du rein gauche sans cône d'ombre. Vous évoquez Bonne(s) réponse(s) : B
prioritairement :
A- Glomérulonéphrite subaiguë Sans commentaire.
B - Néphrite tubulaire toxique
C - Cancer du rein
D - Lithiase pyélique Question à complément simple.
E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : C
Un sujet de 26 ans présente depuis un an une hématurie
Sans commentaire. microscopique. Il a fait à trois reprises depuis un mois une
hématurie strictement terminale indolore. Il s'agit d'un
coopérant revenant du Niger. Vous évoquez prioritairement :
A - Glomérulonéphrite subaiguë
Question à compléments multiples. B - Néphrite tubulaire toxique
C - Cancer du rein
Notez le ou les élément(s) suivant(s) qui oriente(nt) vers une D - Lithiase pyélique
origine glomérulaire de l'hématurie : E - Bilharziose vésicale
A - Présence de cylindres hématiques Bonne(s) réponse(s) : E
B - Présence d'une protéinurie constante à 1gr 0/00
C - Hématurie macroscopique terminale Il s'agit d'une hématurie d'origine vésicale. Compte tenu de l'âge et du
D - Douleurs rénales unilatérales séjour en zone d'endémie bilharzienne, l'item E est le seul possible.
E - Bactériurie significative
Bonne(s) réponse(s) : A B
Sans commentaire.
Devant l'absence de néphrogramme droit sur une U.l.V. Une femme de 67 ans, ancienne directrice d'école,
pratiquée en urgence dans les suites d'une contusion sédentaire, tabagique, a présenté trois mois auparavant une
lombaire droite avec hématurie totale, l'examen à demander phlébite traitée par des anti-vitamines K. Ceux-ci ont
en urgence est : entraîné une hématurie macroscopique qui s'est reproduite à
A - Scintigraphie rénale deux reprises malgré l'arrêt du traitement. Elle est
B - Artériographie rénale légèrement fébrile depuis quelques semaines. Une
C - Scanner abdominal numération formule a révélé une polyglobulie. Vous évoquez
D - Cystoscopie prioritairement :
E - Cystographie rétrograde A - Glomérulonéphrite subaiguë
Bonne(s) réponse(s) : B B - Thrombose veineuse rénale
C - Cancer du rein
Sans commentaires. D - Tumeur vésicale papillomateuse
E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à complément simple. L'hématurie est le syndrome le plus fréquemment révélateur des cancers
du rein de l'adulte (50 % des cas).
Un sujet de 28 ans présente le lendemain du début d'une
sinusite fébrile. une hématurie macroscopique avec
protéinurie à 1g 0/00 : un épisode identique un an et trois
ans auparavant après une angine. La protéinurie avait Question à compléments multiples.
disparu en 48 heures. La tension artérielle et le taux
plasmatique de la créatinine sont normaux. Le diagnostic le Parmi les 5 propositions suivantes quelle est celle (quelles
plus probable est : sont celles) que vous retenez ?
A - Syndrome néphrotique par hyalinose segmentaire et Devant une hématurie macroscopique récidivante, vous
focale retenez en faveur du diagnostic de syndrome d'Alport :
B - Glomérulonéphrite à dépôts d'IgA de type maladie de A - Antécédents familiaux
Berger B - Hypoacousie
C - Myélome à chaînes légères C - Elévation des Ig A sériques
D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle D - Anomalies rétiniennes
E - Tubulopathie congénitale E - Baisse du taux du complément sérique
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B D
Il s'agit d'un syndrome néphritique, déclenché au décours immédiat d'un Pathologie de transmission autosomique dominante, s'accompagnant
épisode infectieux. d'hypoacousie de perception et d'anomalies ophtalmologiques.
C'est la plus fréquente des glomérulopathies héréditaires.
Une hématurie survenant dans les suites d'un traumatisme La découverte d'une hématurie chez un enfant européen
du rein isolé : ayant toujours vécu en France fait soupçonner à son origine
A - Contre-indique l'urographie intraveineuse une ou plusieurs des propositions suivantes :
B - Est un signe de gravité A - Une glomérulonéphrite
C - Est une indication opératoire capsulaire B - Une maladie de Berger
D - Affirme une rupture capsulaire C - Une lithiase urinaire
E - Affirme une effraction des voies excrétrices D - Une néphronophtise
Bonne(s) réponse(s) : E E - Des valves de l'urèthre postérieur
Bonne(s) réponse(s) : A B C
A - Il s'agit au contraire d'une indication à l'IUV en urgence
B - L'hématurie n'est pas un indice de gravité mais un signe d'appel Quelle que soit l'origine géographique du patient les 3 premiers items
C - Les indications opératoires en urgence sont : syndrome sont fréquemment révélés par une hématurie. Les 2 derniers
hémorragique, rupture pédiculaire, désinsertion pyélourétérale. exceptionnellement. On rappelle que la néphronophtyse est une atteinte
D - Le diagnostic de rupture capsulaire est porté à l'UIV ou à interstitielle héréditaire se transmettant sur un mode autosomique et se
l'échographie. traduisant par un syndrome tubulaire, avec en particulier un syndrome de
perte de sel. L'évolution se fait plus ou moins rapidement vers
l'insuffisance rénale.
Une hématurie macroscopique peut être un des symptômes Toute hématurie s'accompagne d'une protéinurie en rapport, mais
de révélation fréquent de : modérée (ici elle est trop importante).
A - Une tuberculose urinaire Un autre argument quasi formel de l'origine glomérulaire d'une
B - Une pyélonéphrite chronique hématurie est la présence de cylindres hématiques.
C - Une bilharziose
D - Un diverticule caliciel
E - Une fibrose rétropéritonéale
Bonne(s) réponse(s) : A C Question à compléments multiples.
Sans commentaire, connaissance pure. Une hématurie totale peut être consécutive à :
A - Un cancer du rein
B - Un cancer de la vessie
C - Un adénome de prostate
D - Un calcul pyélique
E - Une lithiase vésicale
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Un sujet de 53 ans présente des hématuries macroscopiques L'association d'une hématurie totale et d'un rein palpable
répétées depuis trois semaines avec douleurs lombo- chez un homme de 60 ans, sans antécédent urologique
urétérales droites. Abdomen sans préparation normal, évoque en premier lieu :
urographie : dilatation pyélocalicielle et urétérale jusqu'à la A - Polykystose rénale
portion iliaque. Vous évoquez prioritairement : B - Cancer du rein
A - Glomérulonéphrite subaiguë C - Tuberculose rénale
B - Néphrite tubulaire toxique D - Syndrome de jonction pyélo-urétérale
C - Cancer du rein E - Aucune de ces étiologies
D - Lithiase urétérale Bonne(s) réponse(s) : B
E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : D Le cancer du rein est plus fréquent actuellement que la tuberculose
rénale. La polykystose se révèle plus précocement, et il existe deux gros
La dilatation pyélocalicielle indique un obstacle urétéral. reins. Le syndrome de la jonction ne donne pas d'hématurie.
Une hématurie microscopique, détectée à la bandelette peut Une hématurie d'origine rénale est totale car :
orienter vers : A - Elle est toujours de grande abondance
A - Une lithiase des voies urinaires B - L'urine sanglante se dilue dans l'urine vésicale
B - Une infection des voies urinaires C - Il s'agit d'une hématurie distillante
C - Une maladie glomérulaire D - Il s'agit d'une hématurie répétitive
D - Une tumeur de la vessie E - Il s'agit de sang incoagulable
E - La consommation excessive de sang d'origine animale Bonne(s) réponse(s) : B
(viande, boudin, etc...)
Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Question à complément simple. Un sujet de 28 ans présente après une angine une hématurie
macroscopique. Le diagnostic le plus probable est :
Une hématurie macroscopique est, habituellement, retrouvée A - Syndrome néphrotique par hyalinose segmentaire et
dans toutes les éventualités suivantes, sauf une. Laquelle ? focale
A - Lithiase B - Glomérulonéphrite à dépôts d'IgA de type maladie de
B - Néphropathie du purpura rhumatoïde Berger
C - Néphrose lipoïdique C - Myélome à chaînes légères
D - Maladie de Berger D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle
E - Glomérulonéphrite aiguë post-streptococcique E - Tubulopathie congénitale
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : B
Parmi les lésions traumatiques suivantes, quelle(s) est (sont) Une hématurie survenant dans les suites d'un traumatisme
celle(s) qui ne s'accompagne(nt) d'aucune hématurie ? du rein isolé :
A - Fracture du rein sans ouverture capsulaire A - Contre-indique l'urographie intraveineuse
B - Fracture du rein avec ouverture capsulaire B - Est un signe de gravité
C - Rupture de l'uretère C - Est une indication opératoire capsulaire
D - Rupture du pédicule rénal D - Affirme une rupture capsulaire
E - Contusion rénale E - Affirme une effraction des voies excrétrices
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) :
Dans les cancers de la vessie, l'hématurie : Une hématurie macroscopique peut être un des symptômes
A - Est totale si l'hémoragie est abondante de révélation fréquent de :
B - Est terminale si l'hématurie est peu importante A - Une tuberculose urinaire
C - Est le témoin d'une lésion infiltrante B - Une pyélonéphrite chronique
D - Est constante si les localisations sont multiples C - Une bilharziose
E - Impose la cystectomie D - Un diverticule caliciel
Bonne(s) réponse(s) : A B E - Une fibrose rétropéritonéale
Bonne(s) réponse(s) : A C
Sans commentaire.
Sans commantaire.
Sans commentaire.
Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus L'hématurie terminale de ce patient peut a priori être
appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été rapportée à :
découvertes une protéinurie à 2 g/24 h et une hématurie A - L'adénome de prostate
microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de B - La lithiase vésicale
la créatinine à 1,7 ml/sec (100 ml/mn). Il n'y a pas C - Au syndrome tumoral du rein gauche
d'anomalie morphologique des reins et des voies excrétrices D - A une éventuelle tumeur de vessie associée
urinaires à l'U.I.V. E - Aucune de ces causes
A - Echographie Bonne(s) réponse(s) : B D
B - Scintigraphie rénale
C - Biopsie rénale Sans commentaire.
D - Urétéro-pyélographie rétrograde
Un patient de 60 ans, en bon état général, présente depuis 2 ans une
E - Aucune des investigation ci-dessus dysurie objectivée par la débitmétrie (débit maximum = 8 ml/s pour une
Bonne(s) réponse(s) : C miction de 150 cc) et une pollakiurie nocturne (4 à 5 fois). Il signale, par
ailleurs, des épisodes d'hématurie terminale. Le toucher rectal trouve un
C - Néanmoins, la PBR sera toujours précédée d'une échographie rénale adénome évalué en échographie à 80 g. Les urines sont troubles à
bilatérale afin d'éliminer formellement des kystes rénaux. l'émission et l'examen cytobactériologique des urines met en évidence
une infection à colibacille (105 germes/ml). La fonction rénale est
normale. L'urographie intraveineuse montre un haut appareil fin avec un
syndrome tumoral pur du pôle inférieur du rein gauche, une lithiase
Question à compléments multiples. vésicale radio-opaque de 3 cm de diamètre, une vessie de lutte avec
large empreinte prostatique bilobée et un résidu post-mictionnel d'environ
Notez le ou les élément(s) suivant(s) qui oriente(nt) vers une 100 cc.
origine vésicale de l'hématurie :
A - Présence de cylindres hématiques
B - Présence d'une protéinurie constante à 0,5 gr 0/00
C - Hématurie macroscopique terminale Question à complément simple.
D - Douleurs rénales unilatérales
E - Dilatation urétérale Quand une étiologie glomérulaire est trouvée à ces
Bonne(s) réponse(s) : B C hématuries microscopiques isolées. Il s'agit le plus souvent
d'une glomérulopathie. De quel type ?
B - Une protéinurie de 0,5 g/l peut encore être expliquée par une A - Extramembraneux
hématurie macroscopique. B - Membranoprolifératif avec dépôts d'lgA
C - Prolifératif extracapillaire
D - Mésangial à dépôts d'IgA et/ou de C3
E - Changements glomérulaires minimes
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Quel élément clinique prouve qu'il s'agit bien d'une La malade refusant toute hospitalisation, il a été décidé en
hématurie ? l'absence d'hématurie ou d'insuffisance rénale associées de
A - Les urines rouges sont émises pendant la miction faire un traitement actif.
B - Les mictions sont indolentes Quel est le schéma choisi parmi les suivants ?
C - La coloration persiste à ébullition A - Cyclosporine 10 mg/kg/jour pendant six mois
D - La présence de caillots B - Cyclophosphamide 3 mg/kg/jour pendant trois mois
E - Les urines sédimentent au repos C - Prednisone 0,10 mg/kg/jour pendant six mois
Bonne(s) réponse(s) : D D - Prednisone 0,10 mg/kg/jour pendant quatre semaines
E - Prednisone 1,5 mg/kg/jour pendant quatre semaines
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : E
Mr Z., 56 ans, agent d'assurance, vient consulter pour des hématuries E - Il s'agit du traitement d'un syndrome néphrotique pur.
d'apparition récente. C'est la veille que le malade a constaté, en allant Théoriquement, chez l'adulte, il faut faire une ponction-biopsie rénale
aux toilettes, que ses urines étaient uniformément rouge foncé, et pour faire le diagnostic du type histologique, car il ne s'agit pas le plus
depuis, toutes ses mictions indolentes et normalement espacées sont souvent d'une néphrose lipoïdique, cortico-sensible, comme chez
colorées, avec quelques caillots. Mr Z. est très inquiet mais ne décrit l'enfant.
aucun autre trouble fonctionnel. Dans les antécédents vous notez :
- une appendicectomie à 20 ans
- une crise de colique néphrétique droite à 42 ans suivie de l'expulsion
d'un petit calcul d'acide urique Question à complément simple.
- à 52 ans une artérite des membres inférieurs ayant nécessité un
pontage ilio-fémoral, avec un résultat fonctionnel excellent Depuis
l'intervention, il prend régulièrement des antivitamines K (Sintrom® 0,5 à Quel élément clinique prouve qu'il s'agit bien d'une
1.5 cp/j) hématurie ?
- il s'agissait d'un grand fumeur qui a définitivement arrêté de fumer A - Les urines rouges sont émises pendant la miction
après l'intervention. B - Les mictions sont indolores
A l'examen clinique : C - La coloration persiste à ébullition
- l'état général est floride D - La présence de caillots
- les urines recueillies dans deux verres, en début de consultation, sont E - Les urines sédimentent au repos
uniformément colorées de sang
Bonne(s) réponse(s) :
- l'abdomen est souple : il n'y a pas de masse perceptible abdominale ou
lombaire
QUESTION ANNULEE.
- les organes génitaux externes sont normaux
- au TR, la prostate est ferme, de taille et de consistance normales
M. Z. , 56 ans, agent d'assurance, vient consulter pour des hématuries
- fréquence cardiaque 70, TA 18/10 cm Hg.
d'apparition récente. C'est la veille que le malade a constaté, en allant
Mr Z. apporte le résultat de ses derniers examens sanguins effectués
aux toilettes, que ses urines étaient uniformément rouge foncé, et,
l'avant veille de l'apparition du saignement : taux de prothrombine 43 %,
depuis, toutes ses mictions indolores et normalement espacées sont
urée sanguine 6 mmol/l, créatinine 90 micromol/l, hématies 5 800 000,
colorées, avec quelques caillots; M. Z. est très inquiet, mais ne décrit
leucocytes 6 500, hémoglobine 46 g/l, glycémie 5 mmol/l.
aucun autre trouble fonctionnel. Dans les antécédents vous notez :
- une appendicectomie à 20 ans
- une crise de colique néphrétique droite à 42 ans suivie de l'expulsion
d'un petit calcul d'acide urique
Question à complément simple. - à 52 ans une artérite des membres inférieurs ayant nécessité un
pontage ilio-fémoral, avec un résultat fonctionnel excellent. Depuis
Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique l'intervention, il prend régulièrement des antivitamines K (Sintrom® : 0,5
est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux à 1,5 c/j)
lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique - il s'agissait d'un grand fumeur qui a définitivement arrêté de fumer
discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance après l'intervention.
A l'examen clinique :
rénale.
- l'état général est floride
- les urines recueillies dans deux verres, en début de consultation, sont
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera uniformément colorées de sang ;
trouvé ? - l'abdomen est souple : il n'y a pas de masse perceptible abdominale ou
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire lombaire.
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA - les organes génitaux externes sont normaux.
C - Artériolite avec lésions nécrosantes - au TR, la prostate est ferme, de taille et de consistance normales
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse - fréquence cardiaque 70, TA 18/10 cm Hg M. Z. apporte le résultat de
ses derniers examens sanguins effectués l'avant veille de l'apparition du
E - Rein optiquement normal
saignement : taux de prothrombine 43 %, urée sanguine 6 mmol/l,
Bonne(s) réponse(s) : D
créatinine 90 micromol/l, hématies 5 800 000/mm3, leucocytes
6500/mm3, hémoglobine 14,6 g/dl, glycémie 5 mmol/l.
Par argument de fréquence, c'est parmi les items proposés celui qui est
le plus souvent responsable de syndrome néphrotique, souvent impur
chez l'adulte. A noter que l'histologie la plus fréquemment retrouvée au
cours des syndromes néphrotiques de l'adulte est la hyalinose
segmentaire et focale.
Parmi ces différentes affirmations concernant les Dans quelle(s) circonstance(s) parmi les suivantes peut on
hyponatrémies, quelle est celle que vous retenez ? rencontrer une hyponatrémie ?
A - L'hyponatrémie est due à un hyperaldostéronisme A - Hyperlipidémie
B - L'hyponatrémie est liée à une diminution du capital B - Syndrome de Conn
sodé de l'organisme C - Glycémie élevée
C - L'hyponatrémie entraîne une hyperhydratation cellulaire D - Hypercalcémie
D - Quelqu'en soit le mécanisme, l'hyponatrémie se corrige E - Traitement par thiazides
par des apports sodés Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - La baisse de la natrémie stimule la sécrétion d'ADH
Bonne(s) réponse(s) : C A C - Représentent des cas de "fausses hyponatrémies", où la natrémie
n'est plus le reflet de l'osmolarité plasmatique en raison de l'existence
Il existe dans la formulation de ce QCM des erreurs qui le rendent d'autres osmoles. Dans le cas des hyperglycémies, ce tableau se
critiquable. rencontre dans les comas hyperosmolaires. Au cours du traitement par
En effet toute diminution de l'osmolarité plasmatique entraînera en un diurétique il peut y avoir hyponatrémie lorsque la perte en sel excède
proportion inverse une diminution de l'hydratation intracellulaire, le la perte en eau. Cela correspond au tableau d'hyponatrémie par déplétion.
nombre d'osmoles du milieu intracellulaire étant fixe, équilibré, Dans le syndrome de Conn, il y a rétention hydrosodée avec
l'osmolarité intracellulaire ne peut varier qu'en fonction de l'hydratation hyperhydratation extracellulaire pure et le secteur intracellulaire est
intracellulaire. normal ; il peut même y avoir hypernatrémie, en raison de l'activité "hydro-
L'ambiguïté dans le QCM, ici, vient du terme hyponatrémie. urétique". c'est à dire anti ADH des corticoïdes.
Habituellement, la natrémie et l'osmolarité évoluent de façon parallèle,
cependant il existe des cas où il y a dissociation entre la natrémie et Un homme de 65 ans est hospitalisé pour dyspnée d'apparition récente
l'osmolarité (on utilise parfois les termes de fausse hyponatrémie). Ces et troubles confusionnels. Sont également cliniquement notés :
cas surviennent lorsqu'il existe d'autres agents osmotiquement actifs en - des antécédents de bronchite chronique sur un tabagisme ancien
grande quantité (acidocétose, coma hyperosmolaire, dysprotéinémie - une HTA évoluant depuis 10 ans et traitée par Modurétic® et
monoclonale, dyslipidémies extrêmes, utilisation de mannitol etc...). Catapressan®
A cette réserve près, la seule réponse possible est la C. - une altératIon récente de l'état général
L'aldostérone entraîne une rétention hydrosodée, jouant sur le secteur - la T.A. est à 130/85, la T° à 37°
extracellulaire et non sur le secteur intracellulaire, donc sans - à l'auscultatIon pulmonaire, diminution du murmure vésiculaire à
modification de la natrémie. La diminution du capital sodé entraîne par gauche et râles bronchiques.
contre une déshydratation extracellulaire. Les apports sodés corrigent Le reste de l'examen clinique est normal. Dans le sang : hémoglobine
une diminution du volume extracellulaire et ne jouent pas sur le secteur 11,8 g/100ml, hématocrite 37 %, G.B 9 800, urée 0,20 g/l, créat 10 mg/l,
intracellulaire. Le stimulus principal de la sécrétion d'ADH est la uricémie 30 mg/l, protidémie 70 g/l, cholestérol 2,6 g/l, natrémie 115
déshydratation intracellulaire, habituellement associée une mEq/l, chlore 80 mEq/l, kaliémie 4,5 mEq/l, osmolalite plasmatique 230
hypernatrémie. mOsm/kg, cortisolémie normale, bicar 28 mEq/l.
Dans les urines : prot 0, glycosurie 0, densité 1020, osmolalité 496
mOsm/kg.
La radiographie du thorax montre une atélectasie lobaire supérieure
Question à compléments multiples. gauche avec épanchement pleural du même côté.
ANNULEE
Sans commentaire.
Chez un homme de 40 ans obèse, hospitalisé d'urgence pour Un homme obèse a présenté une crise de colique
crises de colique néphrétique gauche, les clichés tardifs de néphrétique dont l'exploration biologique et radiologique a
l'U.I.V. objectivent une lithiase radiotransparente de l'uretère montré qu'il s'agissait d'une lithiase urique ; le traitement
lombaire gauche. Vous posez une indication opératoire médical, pour éviter la récidive, comporte :
d'urgence pour une des raisons suivantes : A - Alcalinisation urinaire
A - Les douleurs sont très vives B - Urico-éliminateur
B - Le calcul a plus de 1 cm de diamètre C - Inhibiteurs de la xanthine-oxydase
C - Il existe depuis 48 heures une fièvre à 40°C D - Cure de diurèse
D - Il s'agit d'une lithiase urique E - Colchicine
E - Le calcul est de siège lombaire Bonne(s) réponse(s) : A D
Bonne(s) réponse(s) : C
Les uricoéliminateurs sont contre-indiqués en cas de lithiase urique.
Les indications chirurgicales en urgence lors des coliques néphrétiques L'utilisation d'un traitement hypouricémiant par inhibiteurs de la xanthine
sont les suivantes : douleurs persistantes et rebelles au traitement, oxydase n'est indiqué qu'en cas d'hyperuricémie associée.
anurie, blocage d'urine infectée avec fièvre.
La lithiase vésicale chez l'homme peut entraîner : Quelle attitude devra-t-on adopter vis-à-vis de cette lithiase ?
A - Des signes de cystite A - Réaliser rapidement une pyélotomie
B - Une anurie réflexe B - Attendre une migration spontanée
C - Une hématurie initiale C - Proposer une alcalinisation prolongée
D - Une hématurie terminale D - Mettre le malade sous diurétiques
E - Des mictions en 2 temps E - Monter une sonde urétérale
Bonne(s) réponse(s) : A D E Bonne(s) réponse(s) : C
L'anurie signifie qu'il n'y a pas d'urine ou moins de 300 cc dans la vessie. Sans commentaire.
L'hématurie initiale est en faveur d'une pathologie urétrale.
Sans commentaire.
La réapparition des troubles mictionnels chez un homme Un homme de 25 ans, sans antécédent urologique, présente
opéré 5 ans auparavant d'un adénome prostatique par taille, une fièvre à 40° associée à des brûlures mictionnelles, une
doit faire craindre en premier lieu : dysurie, une pollakiurie et une pyurie. Ce tableau doit faire
A - Une sclérose du col vésical évoquer :
B - Un rétrécissement de l'urètre bulbaire A - Une pyélonéphrite aiguë
C - Une récidive de l'adénome prostatique B - Une tuberculose rénale
D - Un cancer de la coque prostatique restante C - Une urétrite aiguë
E - L'apparition secondaire d'une perte de capacité vésicale D - Un cancer du rein
Bonne(s) réponse(s) : D E - Une prostatite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : E
D est l'hypothèse la plus défavorable, donc celle à craindre ; cependant il
faut souligner l'ambiguïté de la question, ne précisant pas le type de E La survenue brutale chez un sujet jeune d'une infection urinaire fébrile
l'opération. S'il s'agit d'une chirurgie par voie haute, c'est effectivement le doit faire discuter a priori une pyélonéphrite aiguë ou une prostatite
premier diagnostic à évoquer ; si par contre il s'agit d'une résection par aiguë. L'importance des troubles mictionnels et l'absence de signes
voie endo-uréthrale, c'est la récidive qui est la plus fréquente des lombaires sont en faveur de cette dernière hypothèse. Le diagnostic
éventualités. A peut également se produire, mais de façon plus repose sur le toucher rectal.
exceptionnelle.
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Sans commentaire.
D - Signe le cancer.
Une protéinurie est dite glomérulaire sélective lorsque Un sujet de 43 ans à présenté à trois reprises une hématurie
l'électrophorèse des protéines urinaires permet de mettre en macroscopique importante. La dernière a duré trois jours
évidence dans les urines des protéines de poids moléculaires avec des douleurs modérées lombaires gauches. Il n'y a pas
compris entre : de protéinurie. Une urographie intraveineuse, faite il y a deux
A - 5 et 50 000 ans, est normale. L'échographie montre un gros pôle
B - 50 000 et 90 000 inférieur du rein gauche sans cône d'ombre. Vous évoquez
C - 90 000 et 200 000 prioritairement :
D - 200 000 et 300 000 A- Glomérulonéphrite subaiguë
E - Supérieur à 300 000 B - Néphrite tubulaire toxique
Bonne(s) réponse(s) : B C - Cancer du rein
D - Lithiase pyélique
Sans commentaire. E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Question à complément simple.
Un homme de 58 ans commerçant rapatrié de Thio, présente Une protéinurie à 0,15 g/24 heures rend peu probable(s) le(s)
une hématurie microscopique et macroscopique à trois diagnostic(s) de :
reprises. La créatininémie est à 198 micromoles/l. La A - Néphrose lipoïdique
pression artérielle est élevée, il y a des oedèmes et une B - Glomérulonéphrite post-streptococcique en période
protéinurie à ++++. Il y a un an, bilan de santé normal. Vous aiguë
évoquez C - Néphropathie toxique des analgésiques
prioritairement : D - Polykystose rénale
A - Glomérulonéphrite E - Glomérulonéphrite chronique
B - Thrombose veineuse rénale Bonne(s) réponse(s) : A B E
C - Cancer du rein
D - Tumeur vésicale papillomateuse Les néphropathies glomérulaires s'accompagnent le plus souvent de
protéinurie supérieure ou égale à 1 g/jour.
E - Tuberculose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : A
A propos de la protéinurie orthostatique il est exact que : La protéinurie orthostatique de l'enfant est caractérisée par :
A - Elle débute dans la première année de la vie A - L'âge de détection est habituellement antérieur à 5 ans
B - Elle n'est jamais présente après une position de B - Elle est une manifestation mineure d'une maladie
clinostatisme prolongée (position couchée) rénale chronique
C - Elle apparaît en orthostatisme C - Elle est majorée en position verticale
D - Elle ne doit pas empêcher de réaliser les vaccinations D - Elle disparaît en décubitus
utiles E - Elle s'accompagne d'une hématurie microscopique
E - L'immunoélectrophorèse indique qu'elle est riche en Bonne(s) réponse(s) : C D
préalbumine et en bêta 2 microglobuline
Bonne(s) réponse(s) : B C D Il n'y a jamais d'hématurie au cours d'une protéinurie orthostatique.
Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression La découverte d'une protéinurie orthostatique chez un
artérielle à 155/95 mmHg. adolescent nécessite :
La protéinurie, est de 3 g/24 heures. A - La prescription d'un régime sans sel
La recherche à la bandelette est négative, le taux de B - La prescription d'un régime modérément hypoprotidique
protéines sériques est à 82 g/l et la calcémie à 2,65 mmol/l. C - L'arrêt de toute activité sportive
Quelle hypothèse diagnostique choisir ? D - L'interruption des vaccinations entreprises
A - Polykystose rénale E - Aucune de ces propositions n'est exacte
B - Lupus polyviscéral Bonne(s) réponse(s) : E
C - Purpura rhumatoïde
D - Reflux vésico-urétéral E - Une seule bonne réponse semble possible. L'interruption des
vaccinations entreprises n'est plus une notion classique.
E - Myélome
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique Quel(s) est(sont) à votre avis le(s) élément(s) qui est(sont)
est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux en faveur d'une protéinurie tubulaire ?
lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique A - Faible taux par litre et par 24 heures
discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance B - Présence d'une hématurie microscopique associée
rénale. C - Abondance de bêta 2 microglobuline
D - Protéinurie non sélective
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera E - Présence d'haptoglobine et d'immunoglobuline
trouvé ? Bonne(s) réponse(s) : A C
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA Les protéinuries tubulaires se caractérisent par leur taux relativement
modeste (A) et par la large prédominance de protéines de bas poids
C - Artériolite avec lésions nécrosantes
moléculaire, qui normalement, après avoir été filtrées par le glomérule
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse doivent être réabsorbées par le tubule. Leur présence dans l'urine traduit
E - Rein optiquement normal l'altération de cette fonction tubulaire. La bêta 2 microglobuline est une
Bonne(s) réponse(s) : D de ces protéines de poids moléculaire inférieur à celui de l'albumine (C).
La présence d'une hématurie associée est un élément militant en faveur
Par argument de fréquence, c'est parmi les items proposés celui qui est d'une origine glomérulaire avec sans doute des lésions de prolifération.
le plus souvent responsable de syndrome néphrotique, souvent impur Le caractère sélectif ou non de la protéinurie, quand celle-ci est
chez l'adulte. A noter que l'histologie la plus fréquemment retrouvée au composée en majorité d'albumine est un indice permettant de
cours des syndromes néphrotiques de l'adulte est la hyalinose différencier lésions glomérulaires minimes ou lésions glomérulaires
segmentaire et focale. histologiquement décelables. Mais il s'agit toujours de protéinurie
glomérulaire (D). L'item E est également un indice de non sélectivité.
La protéinurie dans le tableau fourni est compatible avec le Après trois mois d'évolution, sous traitement le tableau
diagnostic suivant : clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants
A - Syndrome néphrotique pur (néphrose lipoïdique) remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 g/24 h hématurie
B - Hypertension artérielle malignisée microscopique discrète, albuminémie 18 gr 0/00, pas
C - Glomérulosclérose diabétique d'insuffisance rénale.
D - Toxicité des diurétiques thiazidiques Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion peut-
E - Trouble de perméabilité glomérulaire on s'attendre à trouver ?
Bonne(s) réponse(s) : E A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'IgA
Par définition, un syndrome néphrotique comporte une protéinurie > 3 C - Vascularite avec lésions nécrosantes
g/24h. On ne peut donc cocher A.
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse
Aucun argument pour une HTA maligne dans cette observation.
La glycémie à jeun est normale, ce qui élimine un rein diabétique qui E - Lésions glomérulaires minimes
survient lors de diabètes anciens déséquilibrés. Bonne(s) réponse(s) : D
La toxicité rénale des thiazides ne donne pas de protéinurie.
La glomérulonéphrite extramembraneuse est le plus souvent
Un sujet de 64 ans est adressé à la consultation pour une protéinurie de corticorésistante.
découverte récente : 2,6 g/24 h sans hématurie microscopique ni
bactériurie. Il existe une hypertrophie prostatique à l'examen clinique non
compliquée.
Il n'y a pas de symptômes cliniques à l'interrogatoire, le sujet est obèse, Question à compléments multiples.
sa glycémie à jeun est normale. L'échographie rénale montre une lithiase
pyélique gauche sans dilatation en amont, il n'y a pas d'anomalie de la Devant une protéinurie massive de ce type avec oedème, un
voie excrétrice ou de la morphologie rénale, le sujet est traité depuis trois certain nombre de complications sont prévisibles. Laquelle
ans pour hypertension modérée par association Aldactone® + diurétique ou lesquelles peuvent survenir dans ce contexte ?
thiazique. Ce jour, à l'examen, la pression artérielle est à 158/94 mm de A - Embolie pulmonaire
mercure. Le taux de protéines sanguines est à 81g/l, la VS est élevée, la
créatinine à 178 micromol/l.
B - Insuffisance cardiaque
C - Choc hypovolémique
D - Ascite et épanchement pleural
E - Hypolipémie importante
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A C D
QUESTION ANNULEE.
Parmi les examens suivants, quel est ou quels sont celui ou
Le syndrome néphrotique expose aux complications thromboemboliques,
ceux qui vous paraît(ssent) utile(s) au diagnostic étiologique à l'hypovolémie par hypoalbuminurie et aux épanchements séreux.
de la protéinurie ?
A - Cytologie en contraste de phase
B - Dosage de l'hémoglobine glycosylée
C - Immuno-électrophorèse des protéines plasmatiques et Question à complément simple.
urinaires
D - Echographie hépatique La patiente a été traitée. Au bout de dix ans, la créatinine est
E - Myélogramme à 125 micro- moles par litre, la protéinurie est à 3,5 g/24
Bonne(s) réponse(s) : C E heures, les oedèmes sont discrets, sans traitement. Devant
cette notion évolutive, quel est votre choix diagnostique ? (il
C - Permet la caractérisation du pic monoclonal et sa quantification. peut être différent ou identique du diagnostic initial).
E - Pose le diagnostic de myélome en montrant plus de 15 % de
plasmocytes dystrophiques.
A - Rupture rénale incomplète
B - Rupture intima des artères rénales
C - Blessure, puis sténose urétérale
D - Syndrome néphrotique
Question à compléments multiples. E - Thrombose des veines sus-hépatiques
Bonne(s) réponse(s) : D
Le traitement s'est avéré inefficace. La protéinurie et les
La persistance du syndrome néphrotique après 10 ans d'évolution et
oedèmes persistent
l'apparition d'une petite insuffisance rénale sont très en faveur d'une
Quelle est l'attitude à ce moment là ? glomérulonéphrite extramembraneuse.
A - Traitement symptomatique des oedèmes
B - Traitement symptomatique des oedèmes et anti-
agrégants plaquettaires
C - Poursuite du traitement corticoïde à faible dose et
hypolipémiant si nécessaire
D - Poursuite du traitement corticoïde à forte dose
E - Ponction biopsie rénale
Bonne(s) réponse(s) : A E
Sans commentaire.
A - L'hématurie totale
B - La pollakiurie nocturne
C - La pollakiurie diurne
D - Les bržlures mictionnelles
E - L'hydrocèle gauche
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Chez une jeune femme de 25 ans, polyarthralgique et fébrile, Quelle(s) étiologie(s) de cette hématurie totale peut-on déjà
la découverte d'une protéinurie à 4 g/24 h avec hématurie éliminer?
microscopique et créatinine à 180 µmol/l, 3 mois après un
accouchement normal, fait évoquer surtout : A - Rupture du rein
B - Pathologie tumorale vésicale
A - Une glomérulonéphrite virale C - Cystite
B - Une maladie périodique familiale D - Pathologie tumorale rénale
C - Une pyélonéphrite E - Adénome prostatique
D - Les suites d'une toxémie gravidique Bonne(s) réponse(s) : A
E - Une glomérulonéphrite lupique
Bonne(s) réponse(s) : E Cette question est mal posée et en toute logique aucune étiologie ne
peut vraiment être éliminée. On ne voit pas vraiment ce qu'est une
Protéinurie abondante et hématurie évoquent une atteinte glomérulaire ; "rupture du rein" (dans les traumatismes du rein il existe des contusions
le diagnostic de glomérulonéphrite lupique est évoqué chez cette femme du parenchyme, des fractures du parenchyme, des lésions pédiculaires
jeune, avec atteinte extra-rénale (articulations). La grossesse favorise les et des ruptures de la voie excrétrice !). Cela dit, il n'y a pas eu
poussées lupiques. d'hématurie franche (attention dans les lésions pédiculaires, l'hématurie
peut être absente), il n'y a pas d'empâtement ni de défense de la fosse
lombaire ou du flanc et il n'y a qu'une sensibilité de la fosse lombaire.
Aucune pathologie tumorale ne peut être éliminée bien sžr.
Un adénome prostatique peut saigner et même abondamment par le
Question à complément simple. développement de gros lobes médians endo-vésicaux.
Le diagnostic de "cystite" chez l'homme n'est pas vraiment très précis et
ne veut pas dire grand chose (il peut s'agir d'un adénome, d'une
Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus prostatite, d'un carcinome in situ,...) mais dans ce cas clinique,
appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été l'existence de bržlures mictionnelles ne peut faire éliminer cette
découvertes une protéinurie à 2 g/24h et une hématurie hypothèse et une cystite peut être hématurique.
microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de
la créatinine à 1,7 ml/s (100 ml/mn). Il n'y a pas d'anomalie
morphologique des reins et des voies excrétrices urinaires à
l'U.I.V. Un patient de 63 ans est accidenté (chute de bicyclette avec contusion
lombaire droite). Il n'est pas hospitalisé. 48 heures plus tard, il remarque
une hématurie et consulte en urologie. L'interrogatoire précise :
A - Echographie - intoxication tabagique de 40 cigarettes/jour
B - Scintigraphie rénale - sujet retraité qui travaillait dans l'industrie chimique (colorants)
C - Biopsie rénale - le caractère total de l'hématurie
D - Urétéro-pyélographie rétrograde - l'existence d'émission d'urines claires après l'accident
E - Aucune des investigations ci-dessus - l'existence d'une pollakiurie nocturne et d'une dysurie évoluant depuis 2
Bonne(s) réponse(s) : C ans mais plus récemment (2 mois) accompagnées de pollakiurie diurne
et bržlures mictionnelles.
L'association protéinurie-hématurie évoque une atteinte glomérulaire qui
ne peut être identifiée précisement que par la biopsie rénale. En A l'examen clinique :
l'absence de signes extrarénaux, on peut évoquer une maladie de Berger - les urines sont limpides
(dépôts mésangiaux d'IgA) et alors hésiter avec la réponse E car aucun - la fosse lombaire droite est légèrement sensible, on ne palpe pas de
traitement ne serait nécessaire. En présence de signes extrarénaux gros rein
(cutanés, articulaires, neurologiques...), l'indication de la biopsie rénale - la fosse lombaire gauche est normale
est formelle. - au toucher rectal, un gros adénome prostatique
- organes génitaux externes : lame d'hydrocèle gauche
- état général : normal
A - Totale
B - Terminale
C - Initiale et terminale
D - Isolée
E - Associée à des troubles mictionnels
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
A - Cystoscopie
B - Urographie intraveineuse
C - Colpocystogramme
D - Epreuves urodynamiques
E - Echographie pelvienne
Bonne(s) réponse(s) : D
A - Hypercalcémie
B - Hypophosphorémie
C - Polyglobulie
D - Augmentation des phosphatases alcalines
E - Hyperuricémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Parmi les signes cliniques suivants, quel est le seul Pour éliminer une lithiase de la voie biliaire principale, vous
permettant au cours d'une cholecystite aiguë de suspecter demanderiez :
une lithiase de la voie biliaire principale?
A - Cholecystographie orale
A - Grosse vésicule B - ASP debout
B - Fièvre C - Biligraphie intraveineuse
C - Ictère D - Scintigraphie hépatique
D - Douleur provoquée de l'hypochondre droit E - Cathétérisme rétrograde de la papille
E - Douleur à irradiation scapulaire Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
C'est le seul examen parmi ceux proposés qui permet de répondre à la
QCM : 1/89/1 question. Cependant, la patiente n'est pas ictérique, et on peut douter de
Il ne s'agira plus d'une cholécystite mais d'une angiocholite. l'existence d'un obstacle sur la VBP. L'échoendoscopie est moins
invasive et permettrait de trancher.
Question à compléments multiples. Une femme de 60 ans porteuse d'une lithiase vésiculaire connue se
présente aux urgences pour une violente douleur abdominale,
accompagnée d'une fièvre à 38°C. L'examen trouve une défense de
Quel(s) est(sont) la(les) forme(s) de lithiase urinaire radio- l'hypochondre droit. La NFS montre : GB : 11 000/mm3 dont 88 % de
transparente(s) parmi les suivantes? polynucléaires neutrophiles. VS : 25-40 Elle n'a pas d'antécédent
pathologique particulier et était jusque-là en bonne santé.
A - Phosphates ammoniaco-magnésiens
B - Lithiase urique
C - Phosphates de calcium
D - Xanthique Question à complément simple.
E - Lithiase oxalique
Bonne(s) réponse(s) : B D Quel est l'examen le plus sensible pour la détection de la
lithiase vésiculaire?
IR : 5/88
B : Cause la plus fréquente des lithiases radio-transparentes. A - Scanner abdominal
D : Cause beaucoup plus rare.
B - ƒchographie abdominale
A, C, E : Lithiases calcifiées (donc radio-opaques) à des degrés
différents.
C - Cholecystographie orale
D - ASP
E - Biligraphie intraveineuse
Bonne(s) réponse(s) : B
IR : 3/88
La pathologie peut être révélée indifféremment par les manifestations
mécaniques ou infectieuses.
A - Ampicilline
B - Cotrimoxazole (Bactrim®)
C - Péfloxacine
D - Aminoglycoside
E - Colimycine
Bonne(s) réponse(s) : B C
IR : 1/90
Le Bactrim® et les fluoro-quinolones ont une bonne pénétration
prostatique (but recherché en cas de prostatite aiguë).
Il faut rechercher et traiter une éventuelle MST associée.
A - Polyglobulie
B - Masse abdominale donnant le contact lombaire
C - Fièvre au long cours
D - Hématurie terminale
E - Douleur lombaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Sans commentaire.
A - Infection urinaire
B - Lithiase vésicale
C - Reflux vésico-urétéral
D - Glomérulonéphrite aiguë post-streptococcique
E - Glomérulonéphrite mésangiale à dépôts d'lgA
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Quel(s) est (sont) le(s) risque(s) évolutif(s) de la lithiase Quelles circonstances, permettent de porter le diagnostic de
vésiculaire? lithiase sous-maxillaire très probable?
Sans commentaire.
43 62
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Madame R. 50 ans, consulte pour des métrorragies. Quel(s) Le cancer de l'endomètre est :
élément(s) vous font dire qu'elle est à haut risque de cancer A - Très fréquent entre 40 et 50 ans
de l'endomètre ? B - Révélé par des métrorragies post ménopausiques
A - Elle n'est pas ménopausée C - Fréquent chez les femmes soumises à une
B - Elle n'a pas eu d'enfants. ayant été traitée sans succès hyperoestrogénie
pour stérilité D - Fréquent chez les obèses
C - Elle pèse 70 kg pour 1 m50 E - Traité habituellement par les progestatifs seuls
D - Sa pression artérielle est de 170/100 mmHg Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Elle prend des progestatifs depuis plusieurs mois pour
régulariser son cycle Le cancer de l'endomètre est le plus fréquent des cancers
Bonne(s) réponse(s) : B C D gynécologiques après 40 ans. Il survient sur un terrain
d'hyperoestrogénie relative (traitement oestrogénique isolé - obésité -
Les facteurs de risque de cancer de l'endomètre sont les causes ou les périménopause). Toute métrorragie post-ménopausique doit avoir un
conséquences d'une hyperoestrogénie relative ou absolue : examen anatomopathologique de l'endomètre.
- obésité, grande taille, stérilité non mécanique, fausses couches
répétées, syndrome prémenstruel, dysménorrhée, ménopause tardive >
ou égal à 55 ans, traitement oestrogénique isolé
- diabète et HTA sont associés de façon significative. 51
Question à compléments multiples.
41 32
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les éléments ci-dessous, vous retenez comme Quel(s) élément(s) du tableau clinique peu(ven)t être
facteur(s) de risque de cancer de l'endomètre ? associé(s) au cancer de l'endomètre ?
A - Polype endocol A - Premières règles à 14 ans
B - Ménopause précoce B - Trois enfants
C - Obésité diabète C - Obésité
D - Multiparité D - Ménopause à 52 ans
E - Ovaires micropolykystiques E - Diabète
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) :
Les facteurs de risques du cancer de l'endomètre sont ceux qui QUESTION ANNULEE
favorisent ou révèlent un climat d'hyperoestrogénie relative : insuffisance
lutéale des ovaires micropolykystiques, ménopause tardive, obésité,
diabète, polype de l'endomètre, hyperplasie endométriale, nullipare,
traitements oestrogéniques isolés. 34
Question à compléments multiples.
43
Question à complément simple.
85
Question à complément simple.
Sans commentaire.
63 31
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les agents infectieux suivants, lequel peut La stadification du cancer du col en stade I ou II se fait lors :
vraisemblablement intervenir dans la genèse du cancer du A - De l'urographie intraveineuse
col ? B - De la lymphographie
A - Trichomonas C - Du scanner
B - Gonocoque D - Du toucher vaginal sous anesthésie générale
C - Chlamydia E - De la colposcopie
D - Papillomavirus Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Mycoplasme
Bonne(s) réponse(s) : D La stadification du cancer du col est clinique et se fait par l'appréciation
lors d'un toucher vaginal au mieux sous anesthésie générale, d'une
Les papilloma virus (virus des condylomes plans) et certains sous type infiltration vaginale et/ou paramétriale. La colposcopie peut renseigner
d'herpès virus, ont été retrouvés dans le génome des cellules cervicales sur une invasion de la muqueuse vaginale mais est insuffisante à elle
cancéreuses. seule.
La sensibilité du scanner est encore inférieure à la sensibilité de
l'examen clinique mais est souvent pratiquée dans le bilan d'invasion.
L'urographie et la lymphographie n'interviennent pas dans les stades I à
36 II.
Question à compléments multiples.
La classification repose sur l'examen clinique et ainsi exclut Quel est, éventuellement, le facteur de risque de cancer du
l'envahissement lymphatique qui peut exister ou non. col utérin chez cette femme ?
Le cancer micro-invasif est un cancer "préclinique" correspondant au A - 1ère grossesse précoce
stade IA. La nature anatomopathologique du cancer n'intervient pas dans B - Grande multiparité
la stadification. C - Antécédent personnel de cancer du sein
D - Antécédent familiaux d'adénocarcinomes
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : A B
18
Question à compléments multiples.
C'est le papilloma virus qui est considéré comme un facteur causal des
dysplasies et cancers du col utérin. L'herpès virus est souvent retrouvé
et est considéré par certains comme un "co-carcinogène".
Parmi les agents infectieux suivants, lequel peut La stadification du cancer du col en stade I ou II se fait lors :
vraisemblablement intervenir dans la genèse du cancer du A - De l'urographie intraveineuse
col ? B - De la lymphographie
A - Trichomonas C - Du scanner
B - Gonocoque D - Du toucher vaginal sous anesthésie générale
C - Chlamydia E - De la colposcopie
D - Papillomavirus Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Mycoplasme
Bonne(s) réponse(s) : D La stadification du cancer du col est clinique et se fait par l'appréciation
lors d'un toucher vaginal au mieux sous anesthésie générale, d'une
Les papilloma virus (virus des condylomes plans) et certains sous type infiltration vaginale et/ou paramétriale. La colposcopie peut renseigner
d'herpès virus, ont été retrouvés dans le génome des cellules cervicales sur une invasion de la muqueuse vaginale mais est insuffisante à elle
cancéreuses. seule.
La sensibilité du scanner est encore inférieure à la sensibilité de
l'examen clinique mais est souvent pratiquée dans le bilan d'invasion.
L'urographie et la lymphographie n'interviennent pas dans les stades I à
36 II.
Question à compléments multiples.
La classification repose sur l'examen clinique et ainsi exclut Quel est, éventuellement, le facteur de risque de cancer du
l'envahissement lymphatique qui peut exister ou non. col utérin chez cette femme ?
Le cancer micro-invasif est un cancer "préclinique" correspondant au A - 1ère grossesse précoce
stade IA. La nature anatomopathologique du cancer n'intervient pas dans B - Grande multiparité
la stadification. C - Antécédent personnel de cancer du sein
D - Antécédent familiaux d'adénocarcinomes
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : A B
C'est le papilloma virus qui est considéré comme un facteur causal des
dysplasies et cancers du col utérin. L'herpès virus est souvent retrouvé
et est considéré par certains comme un "co-carcinogène".
Tous les médicaments suivants peuvent être utilisés dans le Une menace d'accouchement prématuré peut se traduire par
traitement d'une menace d'accouchement prématuré, sauf :
un. Lequel ? A - Contractions utérines douloureuses
A - Progestérone B - Métrorragies
B - Aspirine C - Douleurs ligamentaires
C - Bêta-bloquant D - Modification du col
D - Indométacine E - Hypertension artérielle
E - Salbutamol. Bonne(s) réponse(s) : A B D
Bonne(s) réponse(s) : C
Les métrorragies sont dues au décollement du pôle inférieur de l'oeuf
3 classes de médicaments sont utilisés dans la menace d'accouchement lors des contractions utérines.
prématuré : les béta+ mimétiques (salbutanol), les progestatifs naturels
et les A.I.N.S. pour leur action antiprostaglandine myorelaxante. Les béta-
à l'inverse ont un risque théorique de favoriser l'accouchement
prématuré (bien que les béta- sélectifs soient parfois utilisés dans le 21
traitement de l'HTA gravidique). Question à complément simple.
50
Question à compléments multiples.
51
Question à compléments multiples.
Après un accouchement normal, quelques minutes après la L'utérus de cette patiente doit être évacué, et parmi les
délivrance, une hémorragie génitale survient. Cette mesures thérapeutiques suivantes destinées à éviter
hémorragie peut être causée par : l'hémorragie de la délivrance laquelle choisissez-vous ?
1 - Rétention du cotylédon A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB
2 - Hypotonie utérine B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique
3 - Plaie vaginale C - Injection immédiate de 500 U/kg d'héparine standard
4 - Plaie cervicale D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D de fibrinogène
1,2,3,4=E E - Un flacon de 250 000 unités de streptokinase
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : D
Les hémorragies de la délivrance sont soit traumatiques (déchirure Il faut apporter en urgence les facteurs de coagulation présents dans le
cervico-vaginale, rupture utérine) soit liées à l'inertie utérine qui impose plasma frais congelé supplémenté en fibrinogène.
la révision utérine à la recherche d'une rétention placentaire.
45
84 Question à complément simple.
Question à complément simple.
L'utérus de cette femme doit être évacué, mais vous
L'utérus de cette femme doit être évacué, mais vous craignez une hémorragie de la délivrance. Parmi les
craignez une hémorragie de la délivrance. Parmi les éléments de son bilan d'hémostase, lequel, plus que
éléments de son bilan d'hémostase, lequel permet d'autres, fait craindre ce risque ?
effectivement de prévoir ce risque ? A - Thrombocytopénie à 110 000/mm3
A - Thrombocytopénie à 110000/mm3 B - Fibrinogène : 0,50 g/l
B - Fibrinogène à 0,50 g/l C - L'allongement du TCA
C - L'allongement du TCA D - Taux d'accélérine à 40 %
D - Taux d'accélérine à 40 % E - Taux de prothrombine à 45 %
E - Taux de prothrombine à 45 % Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : B
La thrombopénie n'est inquiétante qu'au dessous de 50000/mm3 et doit
Le critère de gravité est ici la diminution importante du fibrinogène < 1 g/l alors faire prescrire des transfusions de concentrés plaquettaires avant
(Nale = 5 g/l). Les autres critères sont thrombopénie < 50 000. l'évacuation utérine. En revanche, l'effondrement du fibrinogène doit être
compensé.
85
Question à complément simple. 46
Question a complément simple.
Parmi les mesures thérapeutiques suivantes destinées à
éviter l'hémorragie de la délivrance, laquelle choisissez-vous Parmi les mesures thérapeutiques suivantes destinées à
? éviter l'hémorragie de la délivrance, laquelle choisissez-vous
A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB ?
B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB
C - Injection immédiate de 100 u/kg d'héparine standard B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique
D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes C - Injection immédiate de 100 U/kg d'héparine standard
de fibrinogène purifié D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes
E - Un flacon de 250 000 unité d'urokinase plus 100 u/kg de fibrinogène purifié
d'héparine standard E - Un flacon de 250000 unités d'urokinase plus 100 U/kg
Bonne(s) réponse(s) : D d'héparine standard
Bonne(s) réponse(s) : D
Le plasma frais congelé apporte l'ensemble des facteurs de la
coagulation et les inhibiteurs physiologiques marquant. La dose La fibrinolyse est une défense contre la CIVD et la prescription d'un
habituelle est de 10 à 15 ml/kg. Les antifibrinolytiques ne s'utilisent pas antifibrinolytique peut être désastreuse.
en préventif. Le PPSB contient souvent des facteurs activés, donc est L'héparine doit être preoscrite avant l'accouchement en raison de
déconseillé. L'héparine et l'urokinase ne sont pas utilisées en raison du l'augmentation du risque hémorragique. Le plasma frais congelé est
risque hémorragique. habituellement suffisant. L'urokinase n'a pas sa place en préventif.
101 62
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quel est l'examen le plus sensible pour le dépistage des Madame D, vous consulte pour une tumeur du sein. Quel(s)
cancers du sein ? est (sont) le(s) élément(s) qui vous fait (font) penser qu'elle
A - La thermographie est à haut risque de cancer du sein ?
B - La mammographie A - Elle a été opérée d'une mastopathie bénigne
C - L'autopalpation B - Elle a eu 4 enfants
D - L'échographie C - Elle prend la pilule
E - Le dosage sérique de l'A.C.E. D - Sa mère a eu un cancer du sein
Bonne(s) réponse(s) : B E - Elle a eu ses premières règles tard - 16 ans
Bonne(s) réponse(s) : A D
La mammographie permet de dépister des tumeurs infracliniques
(groupement de microcalcifications par exemple), la thermographie et Les mastopathies bénignes multiplient par deux le risque de cancer du
l'échographie sont moins sensibles pour les tumeurs inférieures ou sein, en particulier la maladie fibrokystique avec hyperplasie proliférante
égales à 1 cm. L'ACE est utilisé dans la surveillance des tumeurs et atypies cellulaires.
traitées et non dans le dépistage. De même un cancer du sein chez un ascendant ou collatéral multiplie
par 2 ce risque.
Le risque est augmenté chez les femmes nulli ou paucipares ou au 1er
enfant tardif, dont les 1ères règles sont précoces (< 13 ans) et la
7 ménopause tardive (> 50 ans).
Question à complément simple. La majorité des enquêtes ne mettent pas en évidence de relation
significative avec la prise de contraceptif oral.
Les cancers du sein qui comportent à la fois des récepteurs
d'oestradiol et des récepteurs de progestérone sont
hormonosensibles dans un certain pourcentage de cas. 64
Lequel ? Question à compléments multiples.
A - 10 %
B - 20 % Parmi les propositions suivantes, concernant le cancer du
C - 30 % sein, laquelle (lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
D - 80 % A - L'épithélioma du sein représente le cancer le plus
E - 100 % fréquent chez la femme
Bonne(s) réponse(s) : D
B - Le risque de cancer du sein est augmenté chez la
L'étude de Mc Guire regroupant 5 publications rapporte 80 % de réponse patiente dont la soeur a présenté un carcinome mammaire
aux antioestrogènes dans les formes porteuses de récepteurs. Les C - L'augmentation de l'antigène carcino-embryonnaire est
autres auteurs estiment que 60 % environ de ces tumeurs répondent à toujours en rapport avec une métastase hépatique
l'hormonothérapie. D - Un écoulement sanglant témoigne toujours d'un
carcinome intragalactophorique
E - Une poussée évolutive d'un cancer du sein contre-
indique la mastectomie immédiate
28 Bonne(s) réponse(s) : A B E
Question à complément simple.
Un écoulement sanglant doit toujours faire rechercher un carcinome
Parmi les examens suivants, lequel est le plus sensible pour intra-galactophorique parfois responsable.
le dépistage des cancers du sein après cinquante ans ? L'ACE est augmenté dans environ 20% des cas non métastatiques.
A - La thermographie Le taux annuel de mortalité par cancer du sein est de 28/100 000 soit le
1er rang avant les cancers digestifs.
B - La mammographie
C - L'autopalpation
D - L'échographie
E - Le dosage sérique de l'A C.E. 39
Bonne(s) réponse(s) : B
Question à complément simple.
La mammographie est particulièrement performante dans les seins peu
denses, en involution lipomateuse des femmes ménopausées et permet La maladie de Paget du sein :
de dépister des tumeurs infracliniques. A - Se transmet par l'allaitement
B - Est une atteinte du mamelon souvent associée à un
cancer méconnu sous-jacent
C - Est un comédo-carcinome
41 D - Est plus fréquente chez les asiatiques
Question à compléments multiples. E - Apparaît avant 40 ans
Bonne(s) réponse(s) : B
Le risque de cancer du sein est augmenté en cas de :
A - Antécédents familiaux de cancer du sein La maladie de Paget du sein est une lésion d'allure eczémateuse du
B - Multiparité mamelon plus fréquente après 40 ans et très souvent associée à un
cancer sous-jacent à composante canalaire.
C - Nulliparité Le comédo-carcinome est un cancer invasif à composante canalaire, de
D - Adénofibrome bon pronostic, caractérisé par de nombreuses microcalcifications à la
E - Hypertrophie mammaire mammographie.
Bonne(s) réponse(s) : A C D
83 108
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une lymphangite du sein lors de l'allaitement maternel est Parmi les antécédents suivants, lesquels doivent être
responsable de tous les signes suivants, sauf un, lequel ? considérés comme facteurs de risque du cancer du sein ?
A - Température à 40° A - Cancer du sein chez sa mère
B - Rougeur localisée ou traînée rouge B - Première règles précoces avant 10 ans
C - Ganglions axillaires sensibles C - Grossesse avant 20 ans
D - Existence de pus dans le lait D - Allaitement maternel des 2 enfants
E - Seins tendus très douloureux E - Hyperprolactinémie
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B
L'existence de pus dans le lait témoigne de la colonisation bactérienne et Cf. commentaire [339].
donc du stade de galactophorite voir d'abcès du sein.
109
67 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Dans le cancer du sein, il est important, pour surveiller la
Concernant le fibroadénome du sein : patiente, de disposer de certains dosages; lesquels ?
A - Il s'agit d'une tumeur plus fréquente avant 35 ans A - Dosage du CA 15/3
B - A la mammographie l'opacité est homogène entourée B - CA 125
d'un halo clair C - Dosage de la prolactine
C - La ponction est nécessaire D - Dosage de la ferritine dans le lait
D - La conduite a tenir consiste à répéter la E - Dosage de la béta HCG
mammographie 3 mois plus tard Bonne(s) réponse(s) :
E - Il s'agit d'une tumeur qui dégénère souvent
Bonne(s) réponse(s) : A B C QUESTION ANNULEE.
40 55
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Vous retiendriez comme facteur(s) de risque de cancer du Le bi!an d'extension de ce cancer du sein comporte dès lors
sein chez cette malade : en première intention :
A - Père décédé d'un infarctus du myocarde A - Le dosage de l'ACE
B - Mère décédée d'un tumeur du sein B - Un scanner cérébral
C - Célibataire C - Des clichés de squelette axial
D - Cycles réguliers D - Une échographie hépatique
E - Mastodynite prémenstruelle E - Des tomographies pulmonaires
Bonne(s) réponse(s) : B C E Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Les antécédents familiaux (ascendant ou collatéraux) de cancer du sein L'A.C.E. est positif dans 20 % des formes non métastasées initialement.
et la nulli ou pauciparité ont été démontrés alors que les mastodynies L'échographie hépatique et le bilan biologique hépatique (phosphatases
prémenstruelles (hyperoestrogénie relative) sont un facteur de risque alcalines, gamma GT) élimine une métastase muette cliniquement.
encore controversé. Les clichés du squelette axial remplacés actuellement par la
scintigraphie osseuse au technétium et les tomographies pulmonaires
Mademoiselle X..., 52 ans, secrétaire de direction, a subi il y a 10 ans recherchent les 2 autres localisations métastatiques fréquentes.
une mastectomie totale gauche avec curage axillaire ayant révélé Le scanner cérébral n'est pratiqué qu'en cas d'anomalie clinique.
l'envahissement néoplasique d'un des six ganglions prélevés. Elle se
plaint de douleurs nocturnes de la région dorsolombaire apparues
progressivement depuis deux mois. Elles sont exacerbées par les efforts
de toux. 34
L'état général est conservé. Il existe un nodule au niveau de la cicatrice Question à complément simple.
de mastectomie; son prélèvement confirme la récidive. Le dosage des
récepteurs hormonaux est positif (oestradiol et progestérone). Le sein
controlatéral est d'aspect normal. Il n'existe pas d'adénopathie axillaire, ni Quel est le facteur de risque de cancer du sein présenté par
sus-claviculaire. cette malade ?
L'examen neurologique et cardio-respiratoire est normal. A - Première grossesse à l'âge de 32 ans
Le foie n'a pas augmenté de volume. B - Allaitement prolongé
C - Prise de contraceptifs oraux pendant 5 ans
D - Fibroadénome
E - Mère décédée d'un cancer
62 Bonne(s) réponse(s) : D
Question à compléments multiples.
Les antécédents de mastopathie bénigne surtout de découverte tardives
Les 3 localisations le plus souvent envahies par des (30 ans) augmentent le risque de cancer du sein.
métastases du cancer du sein sont : Les grossesses tardives > 35 ans multiplient par 2 ce risque et certains
auteurs ont montré que le risque relatif était plus élevé chez des
A - Squelette distal des membres
primipares de plus de 25 ans que chez celles de moins de 25 ans. Seuls
B - Le foie les antécédents familiaux de cancer du sein augmentent le risque.
C - Le cerveau
D - Le poumon Une femme de 40 ans, non ménopausée, consulte pour un nodule du
E - Le squelette axial sein gauche. L'interrogatoire retrouve dans les antécédents personnels :
Bonne(s) réponse(s) : B D E 2 grossesses menées à terme à 32 et 34 ans, avec allaitement prolongé,
la prise de contraceptifs oraux pendant 5 ans, un fibroadénome opéré il y
Le squelette distal est exceptionnellement atteint et le cerveau est atteint a 10 ans ; des antécédents familiaux : mère décédée d'un cancer du col
plus tardivement. de l'utérus.
L'examen note une lésion du quadrant supéro-externe de 3 cm, dure
avec dépression cutanée en regard, non fixée et une adénopathie
axillaire homolatérale dure. La mammographie objective une opacité
51 irrégulière, étoilée, mesurant 2 cm, entourée d'un halo d'oedème et
Question à compléments multiples. associée à un épaississement cutané. Des micro-calcifications sont
notées dans l'opacité.
Une intervention chirurgicale est pratiquée. Voici les résultats :
Quel(s) facteur(s) de risque de cancer du sein retrouvez-vous - adénocarcinome infiltrant grade 3 de Scarff et Bloom, avec lésions
chez cette patiente ? multifocales
A - Antécédents familiaux - 12 ganglions sur 18 sont envahis dont certains avec rupture capsulaire
B - L'âge aux premières règles et embols Iymphatiques
C - L'âge à la première grossesse - récepteurs hormonaux sur la tumeur : oestrogène 200 fentomoles,
D - Hystérectomie pour fibrome progestérone 8 fentomoles (seuil de positivité pour la méthode : 10).
E - L'âge à la ménopause
Bonne(s) réponse(s) : A E
12
Question à compléments multiples.
37 26
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi ces propositions concernant le fibrome et la La présence d'un fibrome utérin et d'une grossesse implique
grossesse, laquelle est fausse : la connaissance de certains risques et attitudes
A - Le fibrome peut gêner le diagnostic d'une grossesse thérapeutiques, parmi lesquels vous retenez :
jeune A - Indication de cerclage systématique en raison du
B - Si on constate qu'il existe un fibrome au 3ème trimestre risque d'avortement tardif
d'une grossesse, il faut faire une myomectomie B - Administration de progestatifs durant le premier
C - La nécrobiose aseptique est plus fréquente trimestre de la grossesse
D - On observe plus souvent des présentations anormales C - Césarienne systématique à terme
E - Le fibrome peut constituer un obstacle à D - Risque d'accouchement prématuré
l'accouchement E - Surveillance accrue de la délivrance (risque
Bonne(s) réponse(s) : B d'hémorragie par inertie utérine)
Bonne(s) réponse(s) : D E
Au cours de la grossesse, le fibrome peut se compliquer plus
fréquemment de nécrobiose aseptique et entraîner une expulsion Le fibrome risque de se compliquer pendant la grossesse (torsion,
prématurée ou une dystocie lors de l'accouchement (obstacle praevia, nécrobiose) et de compliquer la grossesse : accouchement prématuré,
présentation anormale) ; enfin, en déformant l'utérus il gêne obstacle praevia, hémorragie de la délivrance.
l'appréciation de la hauteur utérine surtout pour une grossesse jeune. En Il nécessite donc une surveillance accrue mais aucun geste préventif
l'absence de complication, il est illicite de proposer une myomectomie au systématique n'est indiqué.
3è trimestre.
7
92 Question à complément simple.
Question à complément simple.
On prescrit souvent des progestatifs en cas de ménorragies
Le traitement non chirurgical du fibrome utérin comporte en d'importance moyenne en relation avec un fibrome utérin ; à
général : quelle époque du cycle les prescrit-on généralement ?
A - L'administration d'oestrogènes A - Pendant les règles
B - L'administration d'androgènes B - Du 5ème au 14ème jour du cycle
C - L'administration de progestatifs C - Du 10ème au 20ème jour du cycle
D - Un traitement radiothérapique D - Du 16ème au 25ème jour du cycle
E - Une association de plusieurs de ces thérapeutiques E - En continu
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D
Le fibrome utérin a une physiopathologie encore mal connue mais est Les ménorragies sur utérus fibromateux sont souvent dues à
favorisé par une hyperoestrogénie locale, on administrera donc un anti- l'hyperplasie endométriale généralement associée et c'est elle que l'on
oestrogène (progestatif ou LH-RH). traite en prescrivant des progestatifs en 2è partie de cycle.
Les oestrogènes et les androgènes (transformation métabolique en
oestrogènes) sont contre-indiqués.
La radiothérapie est inefficace.
19
Question à complément simple.
8
Quel est le fibrome utérin pour lequel le traitement chirurgical
Question à complément simple.
est le plus souvent nécessaire ?
La complication la plus fréquente du fibrome sous-muqueux A - Fibrome sous-séreux pédiculé
B - Fibrome fibreux intra-cavitaire
est :
A - La torsion C - Fibrome de l'isthme
B - L'infection D - Fibrome intra-mural
C - Les métrorragies E - Fibrome du col
Bonne(s) réponse(s) : B
D - La transformation en cancer
E - La nécrobiose aseptique Tous ces types de fibromes peuvent être "chirurgicaux" en raison de
Bonne(s) réponse(s) : C complication (torsion du sous-séreux pédiculé, nécrobiose de l'intra-
mural, surinfection du fibrome du col stérilité ou obstacle praevia du
L'anomalie de la muqueuse utérine au contact du fibrome est fibrome isthmique) mais la complication la plus fréquemment observée
responsable de sa principale complication : les métrorragies. La torsion est les ménométrorragies en rapport avec le fibrome (polype fibreux)
concerne les fibromes sous séreux pédiculés. La dégénérescence intra-cavitaire nécessitant un geste chirurgical (curetage, myomectomie
sarcomateuse est exceptionnelle. sous hystéroscope ou hystérectomie).
101 62
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui Une échographie pelvienne a été demandée. Habituellement,
s'applique(nt) aux fibromes intra-cavitaires ? les fibromes utérins non compliqués se traduisent à
A - Ils peuvent coexister avec un utérus de volume normal l'échographie par :
B - Ils s'associent fréquemment à des ménorragies A - Une image arrondie juxta-utérine, anéchogène
C - Ils résistent au traitement progestatif B - Une image arrondie, peu échogène, contenant des
D - Ils donnent une ballonnisation de l'utérus à cloisons
l'hystérosalpingographie C - Une image arrondie, peu échogène, avec renforcement
E - Leur traitement est chirurgical des échos postérieurs
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E D - Une image arrondie, échogène avec atténuation des
échos postérieurs
Les myomes intra-cavitaires ou sous-muqueux sont responsables de E - Une image arrondie très échogène avec absorption des
métrorragies par l'altération de la muqueuse qui les recouvre ou par
ultra-sons et "cône d'ombre" postérieur
l'hyperplasie muqueuse associée. Ils déforment régulièrement les
Bonne(s) réponse(s) : D
contours de la cavité utérine à l'H.S.G. qui est dite "soufflée" ou
"ballonisée".
Les fibromes se traduisent par une image arrondie de même nature que
le myomètre donc échogène.
Il y a atténuation des faisceaux par absorption tissulaire donc atténuation
des échos postérieurs.
2 L'absorption totale serait en rapport avec une structure gazeuse ou
Question à compléments multiples. osseuse.
Le renforcement postérieur en rapport avec un kyste liquidien.
Parmi les propositions suivantes concernant les fibromes
utérins quelles sont celles qui sont fausses ?
A - Dégénérescence maligne dans 10 % des cas après la
ménopause 63
B - Incontinence urinaire à l'effort Question à compléments multiples.
C - Clivage chirurgical possible
D - Cause de stérilité Un certain nombre d'examens (complémentaires) permettent
E - Augmentation de volume sous l'effet des oestrogènes de faire le diagnostic de localisation exacte du fibrome, en
Bonne(s) réponse(s) : A B particulier, il est possible de faire le diagnostic de fibrome
sous-muqueux à l'aide de :
La compression vésicale par le fibrome peut donner des signes A - Echographie
d'irritation vésicale (impériosités, pollakiurie). Il ne dégénère B - Hystéroscopie
qu'exceptionnellement en sarcome. Son rôle éventuel dans la stérilité est C - Coelioscopie
contesté (obstacle tubaire, obstacle à la nidation).
D - Colposcopie
E - Hystérosalpingographie
Bonne(s) réponse(s) : B E
61 L'échographie est peu sensible pour la localisation de petits fibromes
Question à compléments multiples. sous-muqueux mieux vus en hystéroscopie ou hystérographie et
invisibles en coelioscopie ou colposcopie.
Un certain nombre de signes cliniques simples sont
susceptibles de distinguer un kyste de l'ovaire d'un fibrome
utérin interstitiel. En cas de fibrome interstitiel :
A - La masse perceptible est mobilisable 65
B - Il existe un sillon net de séparation entre l'utérus et la Question à compléments multiples.
masse perçue
C - Les mouvements donnés au col de l'utérus ne sont L'hystérosalpingographie a pu être réalisée et plaide en
jamais transmis à la masse palpée faveur d'un myome utérin sous-muqueux. Parmi les signes
D - La masse perçue est soit antérieure soit postérieure hystérographiques suivants, vous retenez en faveur de ce
mais jamais latéro-utérine type de fibrome :
E - Le volume de la masse perçue est toujours inférieur à A - Cavité utérine de petite taille et régulière
10 cms B - Lacune intracavitaire, irrégulière
Bonne(s) réponse(s) : C - Cavité utérine agrandie, ballonnisée
D - Lacune intracavitaire à bords réguliers
QUESTION ANNULEE E - Latérodéviation globale de la cavité utérine sans
déformation
Bonne(s) réponse(s) : C D
66
Question à compléments multiples.
26
Question à complément simple.
53
Question à complément simple.
15 58
Question à complément simple. Question à complément simple.
Le moyen le plus précoce pour diagnostiquer une grossesse Lorsque l'examen clinique semble normal, dans le cas d'une
est : suspicion de grossesse extra-utérine, que faut-il faire :
A - L'examen clinique A - Reconvoquer la malade quinze jours plus tard pour
B - La courbe thermique nouvel examen
C - La réaction immunologique de grossesse dans les B - Faire une coelioscopie
urines C - Demander un dosage de bêta HCG et une échographie
D - Le dosage de Bêta HCG plasmatique D - L'opérer immédiatement
E - L'échographie E - Aucune de ces actions n'est correcte
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : C
Le dosage des béta HCG plasmatiques est le plus performant et est En l'absence d'anomalie clinique évocatrice, toute suspicion de GEU doit
positif (> ou égal 10 UI) au 10è jour de grossesse alors que la courbe faire demander un dosage des BHCG dont l'évolution sur 48 heures
thermique de nécessite un plateau prolongé de plus de 16 jours après le renseigne sur l'évolutivité de la grossesse, et une échographie qui
décalage et que les réactions immunologiques classiques de grossesse permet d'écarter le diagnostic lorsqu'elle retrouve une image intra-utérine
(seuil 31000 UI) ne se positivent qu'au 20è jour de grossesse environ, en et de la suspecter en cas d'utérus vide avec une image annexielle et/ou
même temps que le seuil de sensibilité échographique : visualisation du liquidienne dans le douglas. C'est après avoir réuni un faisceau
sac ovulaire vers la 5è SA. d'arguments cliniques et paracliniques que l'on posera l'indication
opératoire (coelioscopie).
37
Question à complément simple. 57
Question à compléments multiples.
Parmi ces propositions concernant le fibrome et la
grossesse, laquelle est fausse : La grossesse extra utérine à une fréquence accrue dans
A - Le fibrome peut gêner le diagnostic d'une grossesse la(les) circonstance(s) suivante(s) :
jeune A - Antécédent de stérilité
B - Si on constate qu'il existe un fibrome au 3ème trimestre B - Antécédent de salpingite
d'une grossesse, il faut faire une myomectomie C - Antécédent d'avortement spontané du deuxième
C - La nécrobiose aseptique est plus fréquente trimestre
D - On observe plus souvent des présentations anormales D - Contraception par oestro-progestatif normo-dosé
E - Le fibrome peut constituer un obstacle à E - Contraception par stérilet
l'accouchement Bonne(s) réponse(s) : A B E
Bonne(s) réponse(s) : B
La grossesse extra utérine est favorisée par les lésions tubaires
Au cours de la grossesse, le fibrome peut se compliquer plus (salpingite, endométriose, plastie tubaire...) elle est retrouvée
fréquemment de nécrobiose aseptique et entraîner une expulsion classiquement de façon plus fréquente en cas de stérilet, d'antécédent
prématurée ou une dystocie lors de l'accouchement (obstacle praevia, de stérilité et de contraception microprogestative. Par contre sa
présentation anormale) ; enfin, en déformant l'utérus il gêne fréquence n'est pas modifiée par une contraception oestroprogestative
l'appréciation de la hauteur utérine surtout pour une grossesse jeune. En normodosée ni par les A.T.C.D. d'avortements spontanés du 2è
l'absence de complication, il est illicite de proposer une myomectomie au trimestre.
3è trimestre.
85
51 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Un médicament tératogène, administré du 28ème au 35ème
La découverte d'une bactériurie significative à Protéus jour de la grossesse, peut entraîner une atteinte :
totalement asymptomatique chez une femme sans A - De l'oeil
antécédent au 3ème mois de la grossesse : B - Du système nerveux central
A - Doit faire pratiquer une urographie et une cystographie C - Du coeur
rapidement D - Des membres
B - Doit être traitée par des anti infectieux adaptés E - Des organes génitaux externes
C - Impose le port d'une sonde à demeure Bonne(s) réponse(s) : A B C D
D - Peut être négligée
La période correspondante à la 6è semaine de grossesse (28è au 30è
E - Impose le repos au lit trois semaines
jour de grossesse) est la formation des ébauches d'organes
Bonne(s) réponse(s) : B
(embryogénèse). Seuls les organes génitaux externes seront développés
au début de la période foetale.
Toute bactériurie significative (> ou égal 10 exposant 4 germes/ml) doit
être traitée par un antiseptique urinaire ou un antibiotique efficace
(antibiogramme systématique) en raison du risque de pyélonéphrite chez
la mère et de complication de la grossesse (accouchement prématuré,
hypotrophie foetale, mort in utéro). L'urographie et la cystographie ne se
discutent qu'en cas d'infection haute ou de cystites à répétition et
seulement à distance de l'accouchement.
Le repos au lit n'est indiqué qu'en cas de contraction utérine ou de
modification associée du col.
77 65
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Les propositions suivantes sont fausses, sauf une Le bilan Parmi les examens complémentaires demandés lors de la
d'une aménorrhée secondaire chez une femme de 35 ans déclaration de grossesse lequel(lesquels) est (sont)
montre une selle turcique normale, un taux élevé de FSH et obligatoire(s) :
de LH plasmatiques, un taux normal de prolactine et de A - Groupe sanguin
testostérone, un test de grossesse négatif, un taux très bas B - Protéinurie
de progestérone, un examen gynécologique normal. Le C - Glycémie
diagnostic s'oriente vers : D - Recherche de la sérologie de la syphilis
A - Une dysgénésie gonadique E - Radio pulmonaire
B - Une syndrome de Stein et Leventhal Bonne(s) réponse(s) : A B D
C - Une tumeur hypophysaire
D - Une ménopause précose La loi prévoit à titre obligatoire le groupe sanguin, la protéinurie et la
sérologie syphilitique.
E - Une aménorrhée psychogène
Il est conseillé de pratiquer une glycémie à jeun.
Bonne(s) réponse(s) : D
La radiographie pulmonaire n'est réservée qu'en cas d'anomalie clinique
ou de terrain à risque de tuberculose.
L'augmentation de FSH et LH signe l'origine basse de l'aménorrhée.
La dysgénésie gonadique est responsable d'une aménorrhée primaire et
dans le syndrome de Stein Leventhal, l'élévation de FSH et LH est
dissocié et l'examen retrouve en général de gros ovaires polykystiques et
un hirsutisme (hyperandrogénie). 6
Question à complément simple.
94 87
Question à complément simple. Question à complément simple.
Chez une femme de 28 ans, le bilan d'hypertension a mis en Une jeune femme primigeste de 28 ans, en 39ème semaine
évidence une sténose de l'artère rénale gauche. Depuis un d'aménorrhée, consulte pour céphalées et sensations de
an, la tension artérielle est maintenue à la normale par un "mouches volantes''. Il existe : albuminurie(+ + +), oedèmes
traitement bêtabloquant (400 mg d'acébutolol par jour). Elle des membres inférieurs et supérieurs, prise de poids de 21
vient consulter pour un arrêt de règles de 8 semaines, les kg depuis le début de la grossesse. La T A est à 150/105. Le
réactions biologiques de grossesse sont positives. Vous tracé cardiaque foetal est parfait. Le col utérin est long de 2
devez décider : cm, ouvert à 1 cm sur toute sa longueur :
A - Une interruption de grossesse en raison du risque A - Vous prescrivez un traitement anti-hypertenseur à cette
tératogène patiente en lui précisant de revenir consulter dans une
B - Une interruption du traitement semaine, si elle n'a pas accouché
C - Une interruption du traitement et son remplacement par B - Vous prescrivez un bilan d'hypertension à faire en
un régime désodé et un diurétique ambulatoire : créatinine, urée, acide urique, clearance, avant
D - Une interruption du traitement et contrôle des lésions tout traitement anti-hypertenseur
par une nouvelle artériographie C - Vous demandez une UIV pour apprécier la fonction
E - Poursuite du traitement sous surveillance obstétricale sécrétoire du rein
et tensionnelle D - Vous hospitalisez cette patiente immédiatement pour
Bonne(s) réponse(s) : E bilan et surveillance
E - Vous interrompez la grossesse dans le plus bref délai
La poursuite du traitement par les béta-bloquants est possible compte- Bonne(s) réponse(s) : E
tenu d'une surveillance obstétricale et tensionnelle, en effet :
les béta- ne sont pas tératogènes et le risque théorique d'hypoglycémie, Il s'agit d'un syndrome prééclamptique chez une femme à terme
de bronchospasme néonatal ou d'accouchement prématuré n'a pas été nécessitant de toute urgence le sauvetage maternel et foetal par
démontré et est facilement traité. l'interruption de grossesse (compte-tenu de l'absence de souffrance
L'hypertension est aggravée par la grossesse et peut se compliquer foetale et de l'état du col, un déclenchement est possible) associé à un
d'une toxémie surajoutée. traitement antihypertenseur sous surveillance clinique accrue.
L'artériographie et les diurétiques sont contre-indiqués (majoration de
l'hypovolémie, irradiation foetale).
26
34 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples. La présence d'un fibrome utérin et d'une grossesse implique
la connaissance de certains risques et attitudes
Parmi les 5 vaccins suivants, citez celui(ceux) que l'on peut
thérapeutiques, parmi lesquels vous retenez :
prescrire sans arrière pensée pendant la grossesse :
A - Indication de cerclage systématique en raison du
A - BCG risque d'avortement tardif
B - Vaccin antipolyomyélitique buvable B - Administration de progestatifs durant le premier
C - Vaccin antirubéolique trimestre de la grossesse
D - Vaccin antigrippal C - Césarienne systématique à terme
E - Vaccin antihépatite B D - Risque d'accouchement prématuré
Bonne(s) réponse(s) : D E
E - Surveillance accrue de la délivrance (risque
Les vaccins vivants même atténués sont contre-indiqués pendant la d'hémorragie par inertie utérine)
grossesse car susceptibles d'un passage transplacentaire. Le vaccin Bonne(s) réponse(s) : D E
antigrippal est inactivé et celui de l'hépatite B est un vaccin antigénique
donc peuvent être prescrits. Le fibrome risque de se compliquer pendant la grossesse (torsion,
nécrobiose) et de compliquer la grossesse : accouchement prématuré,
obstacle praevia, hémorragie de la délivrance.
Il nécessite donc une surveillance accrue mais aucun geste préventif
33 systématique n'est indiqué.
Question à complément simple.
76 52
Question à complément simple. Question à complément simple.
Quel est en pratique le premier examen à demander pour Madame X présente après une aménorrhée de 2 mois et
affirmer le diagnostic de grossesse devant un retard de demi des métrorragies d'abondance modérée. Parmi les
règles de 10 jours ? examens ci-dessous, quel est celui qui permet d'affirmer
A - Test immunologique de grossesse l'évolutivité de la grossesse ?
B - Dosage oestradiol plasmatique A - Le dosage de l'HCG urinaire
C - Dosage progestérone plasmatique B - Le dosage de l'HCG bêta plasmatique
D - Dosage d'oestriol urinaire C - Le dosage de la progestérone plasmatique
E - Echographie D - Le diagnostic immunologique de grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A E - L'échographie
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Aucun dosage hormonal isolé (HCG plasmatiques ou urinaires, béta-
HCG) ne permet d'affirmer l'évolutivité d'une grossesse (le dosage de la
progestérone n'y participe en aucun cas) seule l'échographie par la
110 recherche de mouvements actifs et battements cardiaques permet de
Question à compléments groupés. rassurer la patiente dans le cas échéant.
P.M : Dans une grossesse môlaire, il existe une augmentation des HCG
sans développement embryonnaire.
La grossesse entraîne un certain nombre de modifications
biologiques. Quelle(s) est(sont) la(les) propositions qui
est(sont) correcte(s) ?
1 - Hyperleucocytose 82
2 - Hémodilution Question à complément simple.
3 - Hypercholestérolémie
4 - Accélération de la vitesse de sédimentation Une infection urinaire en cours de grossesse comporte les
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D risques évolutifs suivants, sauf un. Lequel ?
1,2,3,4=E A - Mort in-utéro en cas de pyélonéphrite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : E
B - Risque de prématurité ou de retard pondéral
Au cours de la grossesse, on note une augmentation du volume
C - Risque important (30%) de pyelonéphrite aiguë
plasmatique d'où une anémie par hémodilution responsable d'une D - Constitution de lésions interstitielles rénales de
accélération de la VS. Il existe par ailleurs une hyperleucocytose (9000 à pyélonéphrite chronique
15000) et une hypercholestérolémie. E - Risque de stérilité secondaire
Bonne(s) réponse(s) : E
55 4
Question à complément simple. Question à complément simple.
Le meilleur paramètre échographique permettant d'apprécier Si une grossesse survient chez une femme qui porte un
l'âge d'une grossesse dont la date de début est imprécise est stérilet et est dans l'incertitude sur la poursuite de la
: grossesse, quelle est la conduite à tenir ?
A - La mesure du bi-pariétal à partir de la 13ème semaine A - Avortement thérapeutique
d'aménorrhée B - IVG
B - La mesure du sac gestationnel à 7 semaines C - Ablation du stérilet
d'aménorrhée D - Section des fils du stérilet
C - La mesure de la longueur fémorale à 24 semaines E - Abstention et surveillance échographique
d'aménorrhée Bonne(s) réponse(s) : C
D - La mesure de la longueur cranio-caudale de l'embryon
à 8 semaines d'aménorrhée L'ablation du stérilet, quand elle est possible, est impérative, le risque
morbide étant plus important lorsqu'il reste en place. La grossesse sur
E - La mesure du diamètre abdominal transverse à 24
stérilet est entachée de complications précoces (avortement spontané,
semaines d'aménorrhée infection) plus fréquentes mais ne justifie pas en elle-même l'avortement
Bonne(s) réponse(s) : D thérapeutique.
La précision pour ces différentes mesures est :
- bi-pariétal après 13 SA ± 1 semaine
- sac gestationnel 7 SA + ou - 5 jours
- fémur 24 SA ± 1 semaine
5
- crâniocaudale 8 SA ± 3 jours Question à compléments multiples.
- abdominal transverse 24 SA, critère de croissance pondérale.
Au 7ème mois d'une grossesse normale, on s'attend à
trouver :
A - Une créatinine sérique à 120 micromoles/litre
19 B - Une uricémie à 200 micromoles/litre
Question à complément simple. C - Une protéinurie de 0,60 g/24 h
D - Une pression artérielle à 145/90 mmHg
Quelle est la cause la plus fréquente des avortements E - Une bactériurie de 104 germes/ml
spontanés du 1er trimestre de la grossesse ? Bonne(s) réponse(s) : B
A - Causes hormonales
B - Malformations utérines La créatininémie est abaissée (< ou égale à 70 micromol/l) ainsi que
C - Fibromes l'uricémie (< ou égale à 240 micromol/l).
Il n'y a pas de protéinurie ni de bactériurie, la pression artérielle est
D - Béance de l'isthme
strictement inférieure à 140 mm Hg pour la systolique et 90 mmHg pour
E - Anomalies chromosomiques de l'oeuf la diastolique.
Bonne(s) réponse(s) : E
61 16
Question à complément simple. Question à complément simple.
Devant des métrorragies, rouges et abondantes, au 3ème Toutes ces étiologies peuvent donner une hémorragie
trimestre de la grossesse, sans lésion du col, l'examen génitale externe en fin de grossesse, sauf une. Laquelle ?
complémentaire à demander est : A - Insertion basse du placenta
A - Une amniocentèse B - Hématome rétro-placentaire
B - Un dosage d'oestriol C - Polype endocervical décidualisé
C - Une échographie D - Nécrose d'un fibrome pédicule sous séreux
D - Une amnioscopie E - Rupture d'un utérus cicatriciel
E - Un dosage de prégnandiol Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
Un fibrome sous-séreux pédiculé n'est pas en contact avec la muqueuse
Le premier diagnostic à évoquer devant des métrorragies isolées de endométriale et ne provoque pas de métrorragie en cas de nécrobiose.
sang rouge au 3ème trimestre est le placenta bas inséré diagnostiqué
par l'échographie.
24
Question à complément simple.
64
Question à complément simple. Dans le monitorage du rythme cardiaque foetal au cours de
la grossesse, quel est l'élément de bon pronostic ?
Une femme jeune présente des métrorragies d'installation A - Rythme plat
récente et l'examen clinique trouve une masse latéro-utérine B - Rythme sinusoïdal
douloureuse de volume modéré. Parmi les cinq éléments C - Episodes d'accélération lors des mouvements foetaux
suivants, quel est celui qui vous permet pratiquement D - Tachycardie permanente, même en l'absence de
d'éliminer une grossesse extra-utérine en activité ? mouvements foetaux
A - Absence de retard de règles E - Bonne récupération après un ralentissement induit par
B - Kyste de l'ovaire connu une contraction utérine
C - Test de grossesse standard négatif Bonne(s) réponse(s) : C
D - Existence d'un stérilet en place
E - Taux de la bêta-HCG plasmatique inférieur à 5 milli- Toutes les autres propositions sont des tracés de souffrance foetale
unités/ml avec dans l'ordre de gravité croissante E.D.A.B.
Bonne(s) réponse(s) : E
54 103
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
A propos de "grossesse et pression artérielle" choisir la(les) Dans les dix premières semaines de la grossesse, des
proposition(s) exacte(s) : métrorragies peuvent être causées par :
A - Le volume plasmatique s'accroît au cours de la A - Grossesse molaire
grossesse normale B - Menace d'avortement spontané
B - La pression artérielle s'élève au cours de la grossesse C - Insertion basse du placenta
normale D - Décollement prématuré du placenta normalement
C - Les résistances périphériques s'abaissent au cours de inséré
la grossesse normale E - Prise d'aspirine
D - Il existe une liaison statistique entre hypertension Bonne(s) réponse(s) : A B E
artérielle de la grossesse et trouble de la croissance du foetus
E - Le régime sans sel est la base du traitement de l'HTA Les hémorragies d'origine placentaire nécessitent l'individualisation de
ce dernier (15ème SA).
de la grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A C D
63 70
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Madame L..., employée de bureau, âgée de 25 ans, est Parmi les 5 propositions suivantes concernant les
enceinte pour la troisième fois. Elle a déjà accouché à la antibiotiques autorisés pendant la grossesse, indiquez
deuxième grossesse à 33 semaines. Sa nouvelle grossesse celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
est normale, mis à part des métrorragies au troisième A - Tétracyclines
trimestre. Vous retenez en faveur d'un risque B - Cotrimoxazole
d'accouchement prématuré : C - Amoxicilline
A - Employée de bureau D - Spiramycine
B - 25 ans E - Chloramphénicol
C - Antécédent d'accouchement prématuré Bonne(s) réponse(s) : C D
D - Métrorragies au troisième trimestre
E - Grossesse unique Les sulfamides (cotrimoxazole) sont responsables d'éventuels ictères
Bonne(s) réponse(s) : C D nucléaires par hémolyse du nouveau-né.
Les phénicols (chloramphénicol) sont responsables de "grey syndrome"
Un antécédent d'accouchement prématuré majore le risque de à la naissance et les tétracyclines, d'hypoplasie et coloration dentaire.
prématurité pour les grossesses suivantes. béta lactamines et macrolides sont utilisés sans danger.
Les métrorragies du 3ème trimestre sont à rapporter en premier lieu à
une pathologie placentaire (placenta praevia, hématome rétroplacentaire)
mais peuvent être le prélude d'une menace d'accouchement prématuré
lorsque toute autre étiologie a été éliminée. 36
Question à complément simple.
116 61
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Chez une femme au huitième mois de grossesse, indiquez le Les facteurs de risques de grossesse extra-utérine
ou les résultats qui vous semble(nt) anormal(aux) : comportent :
A - Vitesse de sédimentation globulaire à 30 mm à la A - Les antécédents de salpingite aiguë
première heure B - Les microprogestatifs
B - Leucocytes = 11 000 / mm3 C - Le stérilet
C - Taux d'hémoglobine = 9 g/dl D - Les antécédents d'appendicectomie
D - Réticulocytes = 200 000 / mm3 E - L'âge supérieur à 40 ans
E - Plaquettes = 600 000 / mm3 Bonne(s) réponse(s) : A B C
Bonne(s) réponse(s) : CD
Toute lésion tubaire infectieuse, endométriosique ou chirurgicale, est un
Au troisième trimestre de la grossesse il existe une anémie par facteur de risque de GEU ainsi que les microprogestatifs (effet non
hémodilution responsable en partie d'une accélération de la VS, retrouvé dans les nouvelles spécialités) par diminution du brossage et du
néanmoins le taux d'hémoglobine doit rester supérieur à 11 g/dl. flux intra-tubaire.
Les polynucléaires neutrophiles sont élevés et entraînent une Le stérilet prévient la grossesse intra-utérine et non la grossesse extra-
augmentation des globules blancs jusqu'à utérine dont le taux relatif est donc plus important.
15 000/mm3.
Les plaquettes sont inchangées ainsi que les réticulocytes.
50
Question à complément simple.
38
Question à compléments multiples. Une deuxième geste, césarisée lors de la première
grossesse est adressée en urgence, à 34 semaines
Vous avez la certitude d'une séro-conversion pour la d'aménorrhée pour état de choc avec hémorragie peu
toxoplasmose au 7ème mois de grossesse de Madame X... abondante, noirâtre. L'examen retrouve une T.A. élevée à
Quel(s) élément(s) vous permettront d'affirmer que le 16/10, une contracture utérine et une souffrance foetale
nouveau-né de cette femme n'est pas contaminé ? aiguë. Le diagnostic le plus probable est :
A - Examen clinique initial normal A - Un syndrome du sinus marginal
B - Absence d'IgM spécifiques à la sérologie néo-natale B - Une rupture utérine
C - Négativation de la sérologie chez l'enfant dans les C - Un décollement prématuré du placenta normalement
premiers mois inséré
D - Fond d'oeil et radiographie du crâne normaux D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré
E - Traitement maternel par la spiramycine pendant les E - Un infarctus myométral
trois derniers mois de la grossesse Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) :
Les réponses A, B, C, D correspondent à un tableau de choc
QUESTION ANNULEE hémorragique avec souffrance foetale aiguë, mais A et D entraînent une
hémorragie abondante de sang rouge et B une hypercinésie initiale et
non une contracture ; enfin l'HTA est plus souvent en rapport avec C.
54
Question à complément simple.
20
La complication foetale la plus fréquente des infections Question à complément simple.
urinaires au cours de la grossesse est :
A - L'infection ovulaire Un test immunologique dépistant des quantités de bêta-HCG
B - La prématurité de l'ordre de la milliunité-internationale par ml de sang
C - L'hématome rétro-placentaire permet le diagnostic de grossesse au plus tôt
D - La macrosomie foetale A - Après un seul jour de retard des règles
E - La mort du foetus in utéro B - Au 10 ème jour du cycle
Bonne(s) réponse(s) : B C - Dès la fécondation
D - Au 12ème jour post-ovulatoire
L'infection urinaire est souvent responsable du déclenchement du travail E - Après 8 jours de retard de règles
avec risque de prématurité sans qu'il y ait obligatoirement infection Bonne(s) réponse(s) : D
ovulaire. La mort in utéro est rare mais possible.
L'unité Bêta de l'HCG est spécifique de la grossesse et détectable à
partir du 11ème jour après l'ovulation dans le sang. Il existe une
détection dans les urines réalisable par des tests pharmaceutiques qui
permettent un diagnostic théorique après un seul jour de retard.
79 90
Question à complément simple. Question à complément simple.
18
Question à compléments multiples.
86
Question à complément simple. Pour la déclaration de grossesse, indiquez les examens que
vous devez obligatoirement prescrire à la femme qui vient
Parmi les signes cliniques ci-dessous, quel est celui qui ne vous consulter pour sa première grossesse :
fait pas partie du tableau de l'inondation par rupture A - Groupe sanguin
cataclysmique de grossesse ectopique ? B - Examen cyto bactériologique des urines
A - Douleurs scapulaires C - Glycosurie/Albuminurie
B - Douleur hypogastrique brutale D - Sérologie HIV
C - Tachycardie E - Agglutinines irrégulières
D - Contracture abdominale Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - Douleur du cul de sac de Douglas
Bonne(s) réponse(s) : D Les agglutinines irrégulières ne sont obligatoires que chez les femmes
rhésus (-) mais conseillées dans les autres cas. CBU et sérologie HIV
La contracture abdominale accompagne la péritonite et non sont recommandés mais non obligatoires.
l'hémopéritoine.
66
13 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
La grossesse normale entraîne la(les) modification(s)
Devant une hémorragie du 3ème trimestre de la grossesse, biologique(s) suivante(s) chez la femme enceinte :
choisir parmi les propositions suivantes celle(s) qui est(sont) A - Diminution de la vitesse de sédimentation
compatible(s) avec le diagnostic de placenta praevia. B - Hypovolémie
A - Présence d'accélérations transitoires sur le rythme C - Hyperleucocytose
cardiaque foetal D - Hyperuricémie
B - Fibrinogène à 0,9 g/l E - Hypercholestérolémie
C - Uricémie à 511 mmol/l Bonne(s) réponse(s) : C E
D - Absence de protéinurie
La V.S. est accélérée au cours de la grossesse et du post partum.
E - Utérus contracté par intermittence
L'hypovolémie et l'hyperuricémie font partie du tableau de toxémie.
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Les benzodiazépines ont été accusées aux USA d'augmenter le risque L'hyperglycémie au moment de la conception est accusée d'augmenter
de malformation (fente labiale) et sont contre-indiquées au 1er trimestre les malformations congénitales. La grossesse chez la diabétique doit
de grossesse aux USA et non en Europe. Ils sont responsable d'un donc être programmée afin d'équilibrer parfaitement le diabète au
syndrome de sevrage dans les 1ers mois de la vie et l'Apgar à la moment de la conception.
naissance est statistiquement diminué.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 669 By NADJI 85
www.doc-dz.com
38 106
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le terme de la grossesse peut être déterminé avec une Chez une femme enceinte, au troisième trimestre de la
précision de plus ou moins 2 jours, par : grossesse, qui se plaint de fièvre apparemment isolée à
A - Le dosage de HCG urinaire 40°C avec frissons, quels sont les deux diagnostics à
B - La détermination de la longueur crânio-caudale évoquer en priorité ?
C - Le dosage de l'HPL plasmatique A - Listériose
D - La mesure du diamètre bipariétal B - Pneumonie atypique
E - L'étude de la courbe ménothermique C - Grippe
Bonne(s) réponse(s) : E D - Infection des voies urinaires
E - Infection par le cytomégalovirus
La précision de la longueur crânio-caudale et bipariétal est fonction du Bonne(s) réponse(s) : A E
terme de la grossesse. La courbe de température lorsqu'elle est
interprétable permet une bonne précision sur le terme (quelque soit l'âge Listériose et infection à CMV sont à évoquer en priorité, non pour leur
de la grossesse !) fréquence mais pour leur gravité sur le foetus (mort in utéro). L'infection
des voies urinaires sera recherchée systématiquement mais est
rarement asymptomatique à ce degré.
10
Question à compléments multiples.
19
Pendant la grossesse une bactériurie asymptomatique peut Question à complément simple.
se compliquer de :
A - Une pyélonéphrite A quel terme de la grossesse, en semaines d'aménorrhée,
B - Une métrorragie commence-t-on à observer en échographie une activité
C - Une menace d'accouchement prématuré cardiaque foetale ?
D - Une mort foetale in utéro A-4
E - Une septicémie néo-natale B-7
Bonne(s) réponse(s) : A C D E C - 10
D - 13
L'infection urinaire en cours de grossesse pose un double problème : E - 15
- maternel lié à l'atonie relative des voies urinaires sous l'effet de la Bonne(s) réponse(s) : B
progestérone qui favorise l'infection urinaire haute
- foetal lié à la contamination possible responsable d'amniotite, En fait, dès six semaines et demi d'aménorrhée sur appareils
d'infection néo-natale et d'accouchement prématuré, voir de mort in utéro. performants ou avec les sondes endovaginales.
Se méfier de l'expression pauli symptomatique de l'infection urinaire en
cours de grossesse qui justifie la prescription systématique d'ECBU.
107
29 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Devant une jeune femme mère de deux enfants, qui a eu la
Dans le monitorage du rythme cardiaque foetal au cours de veille un rapport non protégé et craint une grossesse non
désirée, que proposez-vous ?
la grossesse, quel est l'élément de bon pronostic ?
A - La prise de Microval® 2 comprimés, puis 2 autres
A - Rythme plat
comprimés 12 heures plus tard
B - Rythme sinusoïdal
B - La prise de Stédiril® 2 comprimés, puis 2 autres
C - Episodes d'accélération lors des mouvements foetaux
D - Tachycardie comprimés,12 heures plus tard
E - Bradycardie C - La pose d'un stérilet dans les 72 heures
Bonne(s) réponse(s) : C D - 50 gamma d'Ethinyl oestrediol en 1 seule prise
E - La prise de 2 comprimés d'Adépal®, puis 2 autres
Le tracé évoque une souffrance foetale chronique lorsque les comprimés 12 heures plus tard
fluctuations disparaissent (tracé plat) au maximum tracé sinusoïdal. Bonne(s) réponse(s) : B C
Tachycardie et bradycardie sont des signes de souffrance foetale aiguë.
Adépal® et Microval® sont trop peu dosées pour être efficaces de même
50 µ d'EE est insuffisant. En l'absence de contre-indications (infection,
nulliparité) la pose d'un stérilet dans les 72 heures empêche la nidation
120 d'une éventuelle grossesse (jusqu'à 5 jours après le rapport) avec un
taux d'échec < à 1 %.
Question à compléments multiples.
15 66
Question à complément simple. Question à complément simple.
Chez une femme au 8è mois de sa grossesse quel est le Quelle est la période de la grossesse où le risque de
résultat anormal ? contamination foetale est le plus élevé en cas de primo-
A - Taux d'hémoglobine : 105 g/dl. infection toxoplasmique ?
B - Fer sérique : 90 microg/dl ( 16 micromol/l) A - Le premier mois
C - Leucocytes : 12.109 /l (12.000/mm3) B - Les trois premiers mois
D - Fibrinogène : 4 g/l C - Du 4ème au 6ème mois
E - Aucun des examens ci-dessus D - Les trois derniers mois
Bonne(s) réponse(s) : E E - Le risque est identique tout au long de la grossesse
Bonne(s) réponse(s) : D
Il existe une anémie de dilution à partir de la 10ème semaine
d'aménorrhée mais le chiffre couramment admis comme limite inférieure Le risque de contamination est de < 20 % en début de grossesse contre
est 11 g/100 ml. Les leucocytes sont élevés surtout les PNN ainsi que le 70 % en fin de grossesse. En revanche, la gravité de l'infection est
fibrinogène jusqu'à 5-6 g/l. beaucoup plus élevée en début de grossesse (maximum entre 10 et 17
semaines d'aménorrhée) où l'on trouve les formes léthales et les
atteintes pluriviscérales.
36
Question à complément simple.
18
Toutes les propositions suivantes sont exactes sauf une, Question à complément simple.
Indiquez laquelle ? Au cours d'une grossesse normale on
observe : Au cours de la grossesse, chez la mère :
A - Une augmentation du pool sodique A - Le débit cardiaque augmente de 65 %
B - Une augmentation minime de la TA B - La fréquence cardiaque diminue de 65 %
C - Une baisse de la créatininémie C - Le volume d'éjection systolique est stable
D - Une baisse de l'uricémie D - Un souffle diastolique est fréquent
E - Une augmentation de la quantité de glucose filtré E - Le débit cardiaque reste élevé dans l'heure qui suit
Bonne(s) réponse(s) : B l'expulsion
Bonne(s) réponse(s) : E
La TA s'abaisse physiologiquement pendant la grossesse malgré
l'augmentation du pool sodique par vasodilatation. L'augmentation du Le débit cardiaque, la fréquence cardiaque et la masse sanguine
débit rénal entraîne une augmentation du glucose filtré (réabsorbé) et augmentent pendant la grossesse. L'augmentation du débit cardiaque
une baisse de l'uricémie et de la créatininémie. est dû d'abord à l'augmentation du volume d'éjection systolique, il
augmente encore lors de l'accouchement et se normalise dans les
premières semaines post-partum.
8
Question à compléments multiples.
89
Au cours du 3ème trimestre de la grossesse chez une Question à complément simple.
patiente diabétique insulinée, quels sont les éléments qu'il
faudra faire intervenir dans la décision obstétricale (choix du En cas de séroconversion toxoplasmique au cours d'une
moment du mode d'accouchement) ? grossesse :
A - Parité A - Le foetus est toujours contaminé
B - Echographie B - Le foetus a plus de risque d'être contaminé si l'infection
C - Rythme cardiaque foetal a lieu en début de grossesse
D - Equilibre diabétique C - Le foetus peut posséder des anticorps
E - Notion d'utérus cicatriciel antitoxoplasmatiques de classe IgG
Bonne(s) réponse(s) : A B C E D - Le titre des anticorps antitoxoplasmatiques du foetus
est toujours supérieur à celui de la mère
La parité intervient dans le choix du mode d'accouchement (ATCD de E - Le foetus possède toujours des anticorps
césarienne, voie basse, poids des enfants à la naissance). antitoxoplasmatiques de classe IgM
L'échographie renseigne sur la biométrie (macrosomie) et le bien-être Bonne(s) réponse(s) : C
foetal (score de Magnin). L'enregistrement du RCF dépiste une
souffrance foetale éventuelle. La notion d'utérus cicatriciel intervient dans La contamination foetale est d'autant plus fréquente et d'autant moins
la décision de césarienne. grave qu'elle a lieu tard dans la grossesse. Le foetus possède les
anticorps transmis par la mère (IgG) et parfois des anticorps spécifiques
(IgM) dont l'absence ne permet pas d'éliminer l'infection foetale.
1 25
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Madame C., primigeste de 25 ans, sans pathologie à la Au cours de cette grossesse, les examens légaux à réaliser
déclaration de grossesse, présente au 5ème mois une T.A. à chez la mère comprendront :
14,5/8 cm Hg à deux reprises lors de votre consultation. A - Une vérification du groupe sanguin ABO et Rhésus
Parmi les attitudes suivantes, lesquelles préconisez-vous ? B - Une recherche des anticorps irréguliers anti-
A - Arrêt de travail immédiat érythocytaires
B - Surveillance tensionnelle régulière en ambulatoire C - Un titrage de ces anticorps si la recherche précédente
C - Hospitalisation immédiate est positive
D - Bilan cardiovasculaire en service spécialisé D - Une recherche des anticorps immuns anti-A et/ou anti-B
E - Exploration rénale E - Un dosage de la bilirubine
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B C
La tension diastolique reste normale et dans un premier temps un simple Il faut systématiquement revérifier le groupe sanguin, rhésus, et les
contrôle est justifié. Les autres mesures ne se discutant qu'en cas de agglutinines irrégulières qu'il faut doser (référence pour la surveillance
minima > ou = à 9. ultérieure). La bilirubinémie n'a d'intérêt que chez le foetus.
53 55
Question à complément simple. Question à complément simple.
Au terme de votre démarche diagnostique, vous décidez La patiente est revue actuellement au 4ème mois d'une
d'une coelioscopie, au cours de laquelle vous découvrez une deuxième grossesse.
grossesse extra utérine droite de 1 cm de diamètre, Les chiffres de pression artérielle sont de 140/100 mm de
ampullaire ; la trompe controlatérale est recouverte mercure. Elle ne présente aucun symptôme. Il n'y a pas de
d'adhérences et présente un phimosis complet du pavillon. protéinurie.
Quel geste thérapeutique vous semble le plus adapté ? Au plan du pronostic, il serait défavorable de constater :
A - Conservation tubaire par césarienne tubaire A - Hypo-uricémie
B - Salpingectomie droite B - Elévation modérée de la filtration glomérulaire, signe
C - Salpingectomie bilatérale d'une hyperfiltration
D - Salpingectomie droite et plastie tubaire gauche C - Volume plasmatique élevé par rapport à Ia mesure
E - Salpingectomie droite et ligature tubaire controlatérale théorique avant grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A D - Activité rénine plasmatique augmentée de 20 % par
rapport à la valeur théorique avant grossesse
Compte-tenu de la petite taille de la grossesse et du mauvais état de la E - Baisse du flux plasmatique rénal
trompe controlatérale, on propose une chirurgie conservatrice. Bonne(s) réponse(s) : E
22 51
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le diagnostic de grossesse arrêtée est confirmé, La toxoplasmose congénitale peut entraîner à cet âge de
apparaissent des douleurs pelviennes régulières dans les grossesse :
heures qui suivent. Que proposez-vous ? A - Hydrocéphalie
A - Une coelioscopie B - Anomalies des membres
B - Une mise en observation pour aspiration éventuelle C - Choriorétinite
C - Le repos alité avec traitement progestatif D - Ascite
D - Une ponction du Douglas E - Atrésie duodénale
E - Une laparotomie Bonne(s) réponse(s) : A C
Bonne(s) réponse(s) : B
Les formes à localisation oculo-céphalique (10 %) comportent
L'expulsion spontanée est préférable en toute circonstance, néanmoins il hydrocéphalie ou microcéphalie avec choriorétinite. Les formes
est, en régle, nécessaire à ce terme de pratiquer un curetage pour évolutives polyviscérales sont rares, 1 %, mais en aucun cas ne sont
vérifier la vacuité utérine. responsables de malformations des membres ou du tube digestif.
En aucun cas on ne cherche à maintenir une grossesse anormale ou à
empêcher une fausse-couche spontanée du premier trimestre car le
risque d'anomalie chromosomique est majeur.
53
Question à compléments multiples.
55 Si la grossesse allait à terme, à la naissance, que proposez-
Question à compléments multiples. vous ?
A - Dosage des anticorps antitoxoplasmiques au cordon
A quel(s) risque(s) serait exposée cette grossesse ? B - Inoculation à la souris du sang foetal
A - Fausse couche tardive C - Poursuite du traitement par Rovamycine
B - Anomalie chromosomique D - Radio de crâne
C - Retard de croissance intra-utérin E - Mise en culture du placenta
D - Prématurité Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - Mort périnatale
Bonne(s) réponse(s) : A B D Sont réalisés systématiquement à la naissance : NFS, plaquettes, radio
de crâne, fond d'oeil, échographie transfontanellaire prélèvement
La malformation utérine est un facteur de risque de FC précoces, sanguin avec dosage des IgG, IgM spécifiques en parallèle avec le
tardives et de prématurité. L'âge maternel est un facteur de risque dosage maternel et inoculation à la souris de sang foetal et de LCR. Le
d'anomalie chromosomique. sang du cordon peut être souillé par des IgM maternelles et doit être
contrôlé. Mise en culture du placenta (frais stérile) par inoculation à la
souris systématique. Si le nouveau né est cliniquement sain on
poursuivra le traitement par Rovamycine en attendant les résultats.
35
Question à compléments multiples.
3 7
Question à complément simple. Question à complément simple.
Quelle est la cause probable de l'augmentation de volume de Le titre de 400 UI avec présence d'lgM spécifiques permet de
l'utérus supérieure à l'âge théorique de grossesse ? penser que la date de contamination présumée remonte à
A - Une erreur de terme quelle période de la grossesse ?
B - Un môle hydatiforme A - Au cours du 1 er mois de grossesse
C - Une grossesse gémellaire B - Au début du 2ème mois de grossesse
D - Un hydramnios C - Au début du 3ème mois de grossesse
E - Une malformation foetale D - Au début du 4ème mois de grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A E - Au début du 5ème mois de grossesse
Bonne(s) réponse(s) : E
L'erreur de terme est la cause la plus fréquente d'absence de corrélation
clinique avec la hauteur utérine. En 2ème lieu on évoquera la grossesse La sérologie toxoplasmique est dosée tous les mois chez les femmes
gémellaire plus fréquente sous Clomid. Il s'agit plus exceptionnellement séronégatives. De plus, les IGM sont fugace : 3 semaines en moyenne,
d'une môle hydatiforme (l'activité cardiaque serait négative) ou d'un et signent une infection récente surtout en cas d'élévation des taux sur 2
hydramnios précoce, toujours associé à une malformation. prélèvements.
4 9
Question à complément simple. Question à complément simple.
La grossesse évolue normalement et se termine le 2 Chez cette jeune femme, le traitement antitoxoplasmique
décembre 1987 par une césarienne. Suites normales. instauré jusqu'à la fin de la grossesse, diminue le risque de
Allaitement artificiel. Consulte le 15 mars 1988 pour absence contamination foetale approximativement dans quel
de retour de couches. Examen clinique et pourcentage ?
échotomographique normaux. A quelle date aurait dû A - 10%
théoriquement se produire le retour de couches ? B - 25%
A - 2 février 1988 C - 50%
B - 2 mars 1988 D - 75 %
C - 20 janvier 1988 E - 100%
D - 2 janvier 1988 Bonne(s) réponse(s) : D
E - 20 février 1988
Bonne(s) réponse(s) : C Le traitement antitoxoplasmique fait passer le taux d'infection foetale de
25 % à 8 %, d'après l'étude de Desmorts.
En l'absence d'allaitement, le retour de couche se produit théoriquement
au 40ème jour après l'accouchement. Il faut s'inquiéter de l'absence de
retour de couche après 8 semaines de post-partum.
80
Question à compléments multiples.
5 Pendant la grossesse, on est autorisé d'effectuer la
Question à complément simple. vaccination contre :
A - La grippe
Au début de sa grossesse, elle a reçu les conseils hygiéno- B - La tuberculose
diététiques suivants ; l'un d'entre eux est-il superflu vis à vis C - L'hépatite B
de la toxoplasmose ? D - La rubéole
A - Ne pas consommer de viande saignante E - La coqueluche
B - Bien laver salades et crudités Bonne(s) réponse(s) : A C
C - Eviter le contact avec les chats
D - Stériliser la litière des chats à l'eau de javel Les vaccination contre la grippe et l'hépatite B sont réputés sans risque
E - Faire vacciner les chats contre la toxoplasmose en cours de grossesse. Les autres vaccins comportent des virus ou
Bonne(s) réponse(s) : E bactéries vivantes et sont à éviter.
Il n'existe pas de vaccination contre la toxoplasmose. Le parasite se Une femme âgée de 28 ans est agricultrice. En ramenant à l'étable son
rencontre dans la viande ou dans les déjections des chats, susceptibles troupeau de vaches, elle reçoit un coup de sabot. Elle est hospitalisée
de souiller la terre. avec plaie profonde et contuse du genou droit et ouverture de
l'articulation. La radiographie ne décèle aucune fracture. On apprend
Une jeune femme de 31 ans, sans antécédents particuliers, présente qu'elle est enceinte, ses dernières règles remontant à deux mois. Le
une séroconversion toxoplasmique durant sa grossesse. En effet, alors traitement chirurgical comporte un parage de la plaie et une
qu'elle a toujours été séronégative, sa sérologie toxoplasmique du 6ème immobilisation de l'articulation par une gouttière plâtrée. Comme la
mois s'est positivée à 400 UI, avec présence d'lgM spécifiques. patiente n'est pas à jour dans sa vaccination antitétanique, elle reçoit des
L'examen clinique est strictement normal. L'état général est satisfaisant, gamma globulines spécifiques et la première injection de vaccin. Enfin
en dehors d'une légère asthénie depuis 3 semaines, mise sur le compte une antibiothérapie est prescrite avec Oxacilline (Bristopen), 5 g par jour.
de sa grossesse. Depuis son enfance cette jeune femme a toujours été
entourée d'animaux de compagnie ; actuellement deux chats.
74
Question à compléments multiples.
76
Question à complément simple.
7
Question à compléments multiples.
69 42
Question à complément simple. Question à complément simple.
Madame X est enceinte et présente une aménorrhée de dix Quelle est la cause la plus fréquente d'hémorragie génitale
semaines. Elle a des hémorragies génitales modérées. de la femme en période pubertaire ?
Parmi les examens ci-dessous, lequel permet d'affirmer la A - Hémopathie bénigne
vitalité de l'oeuf ? B - Corps étranger vaginal
A - Les dosages d'HCG urinaire C - Adénocarcinome vaginal
B - Les dosages d'oestrogènes et de pregnandiol urinaires D - Insuffisance lutéale
C - L'échographie utérine E - Endométriose
D - Le dosage de HPL Bonne(s) réponse(s) : D
E - Aucun de ces examens
Bonne(s) réponse(s) : C La dysovulation, fréquente en période pubertaire, est responsable
d'insuffisance du corps jaune et donc d'hémorragie génitale, dûe à
Seule l'échographie, par la recherche de battements cardiaques (visibles l'hyperoestrogénie relative (défaut de sécrétion de progestérone). Elle se
dès 7 SA) et de mouvements foetaux, permet d'affirmer la vitalité traduit par des cycles irréguliers et des régles abondantes. Il faut
ovulaire. Les HCG peuvent augmenter en l'absence d'embryon néanmoins évoquer, en cas d'hémorragie génitales abondantes répétés
(grossesse môlaire) et un seul dosage d'HPL ne permet pas de conclure. chez une jeune fille bien réglée, une hémopathie bénigne dont elle est
souvent le 1er symptôme révélateur. L'adénocarcinome et le corps
étranger vaginal sont des causes rares et l'endométriose exceptionnelle
à cette période.
99
Question à compléments groupés.
53
Après un accouchement normal, quelques minutes après la Question à complément simple.
délivrance, une hémorragie génitale survient. Cette
hémorragie peut être causée par : Madame X. est enceinte et présente une aménorrhée de dix
1 - Rétention du cotylédon semaines. Elle a des hémorragies génitales modérées.
2 - Hypotonie utérine Parmi les examens ci-dessous, lequel permet d'affirmer !a
3 - Plaie vaginale vitalité de l'oeuf ?
4 - Plaie cervicale A - Un dosage d'H.C.G. plasmatique
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D B - Les dosages d'oestrogènes et de pregnandiol urinaires
1,2,3,4=E C - Le dosage de prolactine
Bonne(s) réponse(s) : E
D - Le dosage de H.P.L.
Les hémorragies de la délivrance sont soit traumatiques (déchirure E - Aucun de ces examens
cervico-vaginale, rupture utérine) soit liées à l'inertie utérine qui impose Bonne(s) réponse(s) : E
la révision utérine à la recherche d'une rétention placentaire.
L'échographie est le meilleur moyen à ce terme d'affirmer la vitalité
ovulaire (activité cardiaque - mouvements actifs) et de rechercher une
étiologie éventuelle aux métrorragies.
53 Un seul dosage d'HCG ou HPL ne permet pas de renseigner sur
l'évolutivité d'une grossesse.
Question à compléments multiples.
13 48
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Devant une hémorragie du 3ème trimestre de la grossesse, Cette femme a été hospitalisée et mise sous antibiotique.
choisir parmi les propositions suivantes celle(s) qui est(sont) Après 21 jours, elle ne saigne plus et n'a plus de fièvre.
compatible(s) avec le diagnostic de placenta praevia. Quels sont le (les) examen(s) complémentaire(s) qui vous
A - Présence d'accélérations transitoires sur le rythme parai(ssen)t indispensable(s) pour définir la cause de
cardiaque foetal l'hémorragie : la NFS montre 3.600.000 G R, 6 500 G B et la
B - Fibrinogène à 0,9 g/l VS est à 6-14.
C - Uricémie à 511 mmol/l A - Hystéroscopie
D - Absence de protéinurie B - Coelioscopie
E - Utérus contracté par intermittence C - Scannographie pelvienne
Bonne(s) réponse(s) : A D E D - Dosage plasmatique des stéroïdes sexuels
E - Hystérosalpingographie
Le placenta praevia (recouvrant ou bas inséré) provoque une hémorragie Bonne(s) réponse(s) : A E
de sang rouge de type mécanique par décollement du pôle inférieur de
l'oeuf (contractions, T.V.) et est donc indépendant d'une toxémie (C) ou L'infection étant jugulée, il est possible, en l'absence de saignement, de
d'un trouble de la coagulation (B). Si l'hémorragie est peu abondante le pratiquer selon les possibilités une hystérosalpingographie et/ou une
rythme cardiaque foetal peut rester normal (A). hystéroscopie afin de visualiser la cause du saignement (fibrome sous-
muqueux probable). Le scanner est un mauvais examen pour apprécier
une lésion endo-utérine à fortiori la coelioscopie.
20
Question à complément simple.
84
Madame X. est enceinte de 8 semaines et a des hémorragies Question à complément simple.
génitales modérées. Parmi les examens ci-dessous, quel est
celui qui permet d'affirmer la vitalité de l'oeuf ? L'utérus de cette femme doit être évacué, mais vous
A - Les dosages d'HCG urinaire craignez une hémorragie de la délivrance. Parmi les
B - Les dosages d'oestrogènes et de pregnandiol urinaires éléments de son bilan d'hémostase, lequel permet
C - L'échographie utérine effectivement de prévoir ce risque ?
D - Le dosage de HPL A - Thrombocytopénie à 110000/mm3
E - Aucun de ces examens B - Fibrinogène à 0,50 g/l
Bonne(s) réponse(s) : C C - L'allongement du TCA
D - Taux d'accélérine à 40 %
A 8 semaines les battements cardiaques sont bien visibles et E - Taux de prothrombine à 45 %
l'échographie permet en outre de visualiser un décollement du pôle Bonne(s) réponse(s) : B
inférieur de l'oeuf ou l'expulsion d'un 2ème jumeau, éventuellement
responsables des hémorragies. Le critère de gravité est ici la diminution importante du fibrinogène < 1 g/l
(Nale = 5 g/l). Les autres critères sont thrombopénie < 50 000.
7
Question à compléments multiples. 85
Question à complément simple.
Chez une femme enceinte de 36 semaines d'aménorrhée,
amenée aux urgences pour hémorragie utérine, vous Parmi les mesures thérapeutiques suivantes destinées à
évoquez un hématome rétro-placentaire. Quel(s) signe(s) éviter l'hémorragie de la délivrance, laquelle choisissez-vous
oriente(nt) vers ce diagnostic ? ?
A - Contracture utérine A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB
B - Fièvre à 38°5 B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique
C - Absence de douleurs C - Injection immédiate de 100 u/kg d'héparine standard
D - Disparition des bruits du coeur foetal D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes
E - Impression de gros enfant de fibrinogène purifié
Bonne(s) réponse(s) : A D E - Un flacon de 250 000 unité d'urokinase plus 100 u/kg
d'héparine standard
L'hématome rétroplacentaire associe typiquement métrorragies,
Bonne(s) réponse(s) : D
contracture utérine douloureuse et disparition des bruits du coeur (mort
foetale).
Le plasma frais congelé apporte l'ensemble des facteurs de la
coagulation et les inhibiteurs physiologiques marquant. La dose
habituelle est de 10 à 15 ml/kg. Les antifibrinolytiques ne s'utilisent pas
en préventif. Le PPSB contient souvent des facteurs activés, donc est
47 déconseillé. L'héparine et l'urokinase ne sont pas utilisées en raison du
Question à complément simple. risque hémorragique.
49
Question à complément simple.
45
Question à complément simple.
46
Question a complément simple.
28
Question à compléments multiples.
QUESTION ANNULEE
57
Question à compléments multiples.
57
Question à compléments multiples.
Parmi les agents infectieux suivants, lequel peut La stadification du cancer du col en stade I ou II se fait lors :
vraisemblablement intervenir dans la genèse du cancer du A - De l'urographie intraveineuse
col ? B - De la lymphographie
A - Trichomonas C - Du scanner
B - Gonocoque D - Du toucher vaginal sous anesthésie générale
C - Chlamydia E - De la colposcopie
D - Papillomavirus Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Mycoplasme
Bonne(s) réponse(s) : D La stadification du cancer du col est clinique et se fait par l'appréciation
lors d'un toucher vaginal au mieux sous anesthésie générale, d'une
Les papilloma virus (virus des condylomes plans) et certains sous type infiltration vaginale et/ou paramétriale. La colposcopie peut renseigner
d'herpès virus, ont été retrouvés dans le génome des cellules cervicales sur une invasion de la muqueuse vaginale mais est insuffisante à elle
cancéreuses. seule.
La sensibilité du scanner est encore inférieure à la sensibilité de
l'examen clinique mais est souvent pratiquée dans le bilan d'invasion.
L'urographie et la lymphographie n'interviennent pas dans les stades I à
36 II.
Question à compléments multiples.
La classification repose sur l'examen clinique et ainsi exclut Quel est, éventuellement, le facteur de risque de cancer du
l'envahissement lymphatique qui peut exister ou non. col utérin chez cette femme ?
Le cancer micro-invasif est un cancer "préclinique" correspondant au A - 1ère grossesse précoce
stade IA. La nature anatomopathologique du cancer n'intervient pas dans B - Grande multiparité
la stadification. C - Antécédent personnel de cancer du sein
D - Antécédent familiaux d'adénocarcinomes
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : A B
C'est le papilloma virus qui est considéré comme un facteur causal des
dysplasies et cancers du col utérin. L'herpès virus est souvent retrouvé
et est considéré par certains comme un "co-carcinogène".
Le risque de cancer du sein est augmenté en cas de : L'une des propositions suivantes est considérée comme un
A - Antécédents familiaux de cancer du sein facteur de risque pour le cancer du sein. Laquelle ?
B - Multiparité A - Multiparité
C - Nulliparité B - Bas niveau socio-économique
D - Adénofibrome C - Premières règles tardives
E - Hypertrophie mammaire D - Première grossesse après 30 ans
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Ménopause précoce
Bonne(s) réponse(s) : D
Risque 2 fois plus élevé.
C - Risque augmenté de même chez les femmes ayant eu leur premier Les facteurs de risque de cancer du sein sont :
enfant tardivement (après 35 ans). - antécédents familiaux
D - Le fibroadénome isolé chez la femme jeune ne semble pas constituer - premières règles précoces
un facteur de risque, par contre chez la femme de plus de 40 ans où il - pathologie mammaire bénigne
rentre souvent dans le cadre de la maladie fibrokystique, il augmente le - nulli ou panciparité
risque. - première grossesse tardive
- ménopause tardive.
62
Question à compléments multiples. 119
Question à compléments multiples.
Madame D, vous consulte pour une tumeur du sein. Quel(s)
est (sont) le(s) élément(s) qui vous fait (font) penser qu'elle Dans le cancer du sein, les métastases atteignent avant tout
est à haut risque de cancer du sein ? trois organes; lesquels ?
A - Elle a été opérée d'une mastopathie bénigne A - Les os
B - Elle a eu 4 enfants B - Le foie
C - Elle prend la pilule C - Les ovaires
D - Sa mère a eu un cancer du sein D - Le thymus
E - Elle a eu ses premières règles tard - 16 ans E - Les poumons
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : A B E
Les mastopathies bénignes multiplient par deux le risque de cancer du Le bilan du cancer du sein comprend donc un cliché des poumons, une
sein, en particulier la maladie fibrokystique avec hyperplasie proliférante échographie hépatique et une scintigraphie osseuse.
et atypies cellulaires.
De même un cancer du sein chez un ascendant ou collatéral multiplie
par 2 ce risque.
Le risque est augmenté chez les femmes nulli ou paucipares ou au 1er 108
enfant tardif, dont les 1ères règles sont précoces (< 13 ans) et la Question à compléments multiples.
ménopause tardive (> 50 ans).
La majorité des enquêtes ne mettent pas en évidence de relation
significative avec la prise de contraceptif oral. Parmi les antécédents suivants, lesquels doivent être
considérés comme facteurs de risque du cancer du sein ?
A - Cancer du sein chez sa mère
B - Première règles précoces avant 10 ans
64 C - Grossesse avant 20 ans
Question à compléments multiples. D - Allaitement maternel des 2 enfants
E - Hyperprolactinémie
Parmi les propositions suivantes, concernant le cancer du Bonne(s) réponse(s) : A B
sein, laquelle (lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
Cf. commentaire [339].
A - L'épithélioma du sein représente le cancer le plus
fréquent chez la femme
B - Le risque de cancer du sein est augmenté chez la
patiente dont la soeur a présenté un carcinome mammaire 109
C - L'augmentation de l'antigène carcino-embryonnaire est Question à compléments multiples.
toujours en rapport avec une métastase hépatique
D - Un écoulement sanglant témoigne toujours d'un Dans le cancer du sein, il est important, pour surveiller la
carcinome intragalactophorique patiente, de disposer de certains dosages; lesquels ?
E - Une poussée évolutive d'un cancer du sein contre- A - Dosage du CA 15/3
indique la mastectomie immédiate B - CA 125
Bonne(s) réponse(s) : A B E
C - Dosage de la prolactine
Un écoulement sanglant doit toujours faire rechercher un carcinome D - Dosage de la ferritine dans le lait
intra-galactophorique parfois responsable. E - Dosage de la béta HCG
L'ACE est augmenté dans environ 20% des cas non métastatiques. Bonne(s) réponse(s) :
Le taux annuel de mortalité par cancer du sein est de 28/100 000 soit le
1er rang avant les cancers digestifs. QUESTION ANNULEE.
Madame D vous consulte pour une tumeur du sein Quels Les 3 localisations le plus souvent envahies par des
sont le ou les éléments qui vous font penser, qu'elle est à métastases du cancer du sein sont :
haut risque de cancer du sein ? A - Squelette distal des membres
A - Elle a 45 ans B - Le foie
B - Elle a eu 4 enfants C - Le cerveau
C - Elle prend la pilule D - Le poumon
D - Sa mère a eu un cancer du sein E - Le squelette axial
E - Elle a eu ses premières règles tard (après 16 ans) Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : A D
Le squelette distal est exceptionnellement atteint et le cerveau est atteint
Le cancer du sein est d'autant plus fréquent que l'âge augmente. Le rôle plus tardivement.
de la pilule n'a pu être confirmé (nombreuses études contradictoires). La
pilule doit être arrêtée dès que l'on suspecte une tumeur maligne.
51
Question à compléments multiples.
27
Question à complément simple. Quel(s) facteur(s) de risque de cancer du sein retrouvez-vous
chez cette patiente ?
Parmi ces cinq signes, lequel d'entre eux doit être considéré A - Antécédents familiaux
comme spécialement évocateur d'un cancer du sein ? B - L'âge aux premières règles
A - Douleur C - L'âge à la première grossesse
B - Rétraction du mamelon D - Hystérectomie pour fibrome
C - Rougeur E - L'âge à la ménopause
D - Ecoulement du mamelon Bonne(s) réponse(s) : A E
E - Hypertrophie unilatérale du sein
Bonne(s) réponse(s) : B Les antécédents familiaux et la ménopause tardive > 55 ans augmentent
le risque, qui est augmenté également lorsque la 1ère grossesse
L'écoulement unipore, surtout lorsqu'il est sanglant, doit faire pratiquer survient après 35 ans et si les 1ères règles sont précoces avant 13 ans.
un examen cytologique et radiologique à la recherche d'un cancer mais
la rétraction récente du mammelon doit également faire pratiquer un Une femme de 58 ans consulte pour un bilan mammaire systématique.
examen radiologique recherchant une tumeur. La mère de la patiente a été traitée pour cancer du sein à l'âge de 50
ans. Sur le plan personnel, les premières règles sont survenues à l'âge
de 15 ans, la patiente a eu 2 enfants à l'âge de 28 et 30 ans qu'elle n'a
pas allaités. Deux ans plus tôt (56 ans), une hystérectomie totale avec
40 castration a été réalisée pour de volumineux fibromes ; la patiente avait
des cycles réguliers avant l'intervention. Le bilan mammaire est
Question à compléments multiples. demandé, car cette patiente bénéficie d'une hormonothérapie
substitutive. L'examen clinique note un bon état général. La palpation des
Vous retiendriez comme facteur(s) de risque de cancer du seins est strictement normale. La mammographie met en évidence du
sein chez cette malade : coté droit sur le rayon de 3 H un amas de microcalcifications
A - Père décédé d'un infarctus du myocarde nombreuses, denses.
B - Mère décédée d'un tumeur du sein
C - Célibataire
D - Cycles réguliers
E - Mastodynite prémenstruelle 55
Bonne(s) réponse(s) : B C E Question à compléments multiples.
Les antécédents familiaux (ascendant ou collatéraux) de cancer du sein Le bi!an d'extension de ce cancer du sein comporte dès lors
et la nulli ou pauciparité ont été démontrés alors que les mastodynies en première intention :
prémenstruelles (hyperoestrogénie relative) sont un facteur de risque A - Le dosage de l'ACE
encore controversé.
B - Un scanner cérébral
Mademoiselle X..., 52 ans, secrétaire de direction, a subi il y a 10 ans
C - Des clichés de squelette axial
une mastectomie totale gauche avec curage axillaire ayant révélé D - Une échographie hépatique
l'envahissement néoplasique d'un des six ganglions prélevés. Elle se E - Des tomographies pulmonaires
plaint de douleurs nocturnes de la région dorsolombaire apparues Bonne(s) réponse(s) : A C D E
progressivement depuis deux mois. Elles sont exacerbées par les efforts
de toux. L'A.C.E. est positif dans 20 % des formes non métastasées initialement.
L'état général est conservé. Il existe un nodule au niveau de la cicatrice L'échographie hépatique et le bilan biologique hépatique (phosphatases
de mastectomie; son prélèvement confirme la récidive. Le dosage des alcalines, gamma GT) élimine une métastase muette cliniquement.
récepteurs hormonaux est positif (oestradiol et progestérone). Le sein Les clichés du squelette axial remplacés actuellement par la
controlatéral est d'aspect normal. Il n'existe pas d'adénopathie axillaire, ni scintigraphie osseuse au technétium et les tomographies pulmonaires
sus-claviculaire. recherchent les 2 autres localisations métastatiques fréquentes.
L'examen neurologique et cardio-respiratoire est normal. Le scanner cérébral n'est pratiqué qu'en cas d'anomalie clinique.
Le foie n'a pas augmenté de volume.
12
Question à compléments multiples.
Tous les médicaments suivants peuvent être utilisés dans le Les bêta-mimétiques utilisés dans la menace
traitement d'une menace d'accouchement prématuré, sauf d'accouchement sont contre-indiqués en cas de :
un. Lequel ? A - Hydramnios chronique
A - Progestérone B.- Myopie
B - Aspirine C - Hyperuricémie
C - Bêta-bloquant D - Asthme
D - Indométacine E - Troubles du rythme cardiaque
E - Salbutamol. Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
Les cardiopathies, troubles du rythme cardiaque et hypertension sont
3 classes de médicaments sont utilisés dans la menace d'accouchement des contre-indications aux Bêta + et imposent un E.C.G avant tout
prématuré : les béta+ mimétiques (salbutanol), les progestatifs naturels traitement. En cas d'hydramnios chronique on préfèrera utiliser les
et les A.I.N.S. pour leur action antiprostaglandine myorelaxante. Les béta- antiprostaglandines qui ont également pour effet de diminuer la quantité
à l'inverse ont un risque théorique de favoriser l'accouchement de liquide amniotique.
prématuré (bien que les béta- sélectifs soient parfois utilisés dans le
traitement de l'HTA gravidique).
58
Question à compléments multiples.
62
Question à complément simple. Une menace d'accouchement prématuré peut se traduire par
:
Une femme enceinte de 1 mois (6 semaines d'aménorrhée) A - Contractions utérines douloureuses
présente une menace d'avortement. Que conseillez-vous ? B - Métrorragies
A - Bêta-mimétiques C - Douleurs ligamentaires
B - Abstention thérapeutique D - Modification du col
C - Progestatifs norstéroïdiens E - Hypertension artérielle
D - Oestrogènes Bonne(s) réponse(s) : A B D
E - Cerclage
Bonne(s) réponse(s) : B Les métrorragies sont dues au décollement du pôle inférieur de l'oeuf
lors des contractions utérines.
L'abstention thérapeutique est de règle au premier trimestre où les
anomalies ovulaires (anomalies chromosomiques) sont une cause
importante d'avortement spontané.
21
Question à complément simple.
67 La menace d'accouchement prématuré cesse à :
Question à complément simple. A - 34 semaines d'aménorrhées révolues
B - 35 semaines d'aménorrhées révolues
Quelle est la circonstance qui ne constitue pas un risque de C - 36 semaines d'aménorrhées révolues
menace d'accouchement prématuré ? D - 37 semaines d'aménorrhées révolues
A - Placenta praevia E - 38 semaines d'aménorrhées révolues
B - Grossesse gémellaire Bonne(s) réponse(s) : D
C - Infection urinaire
D - Anencéphalie sans hydramnios Sans commentaire.
E - Diabète
Bonne(s) réponse(s) : D
48
Question à complément simple.
50
Question à compléments multiples.
Tous les médicaments suivants peuvent être utilisés dans le La menace d'accouchement prématuré cesse à :
traitement d'une menace d'accouchement prématuré, sauf A - 34 semaines d'aménorrhées révolues
un. Lequel ? B - 35 semaines d'aménorrhées révolues
A - Progestérone C - 36 semaines d'aménorrhées révolues
B - Aspirine D - 37 semaines d'aménorrhées révolues
C - Bêta-bloquant E - 38 semaines d'aménorrhées révolues
D - Indométacine Bonne(s) réponse(s) : D
E - Salbutamol.
Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.
3
Question à compléments multiples.
Le placenta praevia :
A - Est un facteur de rupture prématurée des membranes
B - Peut ne se manifester qu'à l'accouchement
C - Favorise les présentations dystociques
D - Nécessite toujours une césarienne
E - Peut entraîner une contracture utérine
Bonne(s) réponse(s) : A B C
28
Question à compléments multiples.
Tous les médicaments suivants peuvent être utilisés dans le Une menace d'accouchement prématuré peut se traduire par
traitement d'une menace d'accouchement prématuré, sauf :
un. Lequel ? A - Contractions utérines douloureuses
A - Progestérone B - Métrorragies
B - Aspirine C - Douleurs ligamentaires
C - Bêta-bloquant D - Modification du col
D - Indométacine E - Hypertension artérielle
E - Salbutamol. Bonne(s) réponse(s) : A B D
Bonne(s) réponse(s) : C
Les métrorragies sont dues au décollement du pôle inférieur de l'oeuf
3 classes de médicaments sont utilisés dans la menace d'accouchement lors des contractions utérines.
prématuré : les béta+ mimétiques (salbutanol), les progestatifs naturels
et les A.I.N.S. pour leur action antiprostaglandine myorelaxante. Les béta-
à l'inverse ont un risque théorique de favoriser l'accouchement
prématuré (bien que les béta- sélectifs soient parfois utilisés dans le 21
traitement de l'HTA gravidique). Question à complément simple.
Parmi les examens suivants, le(s)quel(s) fait (font) partie du En cas d'accouchement prématuré le nouveau-né est
bilan étiologique à réaliser devant cette menace particulièrement menacé par :
d'accouchement prématuré (M.A.P.) ? A - Maladie des membranes hyalines
A - L'échographie obstétricale B - Hémorragie de Benkiser
B - Prélèvement cervico-vaginaux C - Ictère néo-natal
C - Le dosage de l'uricémie D - Infection septicémique néo-natale acquise in utero
D - L'amniocentèse E - Hypotrophie
E - L'amnioscopie Bonne(s) réponse(s) : A C D
Bonne(s) réponse(s) : A B
La fièvre maternelle fait craindre l'infection néonatale. A 31 SA la maladie
L'échographie recherche une cause (malformation, hydramnios...) et des membranes hyalines est à redouter (immaturité pulmonaire). L'ictère
permet d'apprécier la maturité foetale. Les prélèvements urinaires et néo-natal est plus fréquent en cas de prématurité. Le petit poids n'est
cervico-vaginaux recherchent une cause infectieuse. L'hyperuricémie pas synonyme d'hypotrophie enfin l'hémorragie de Ben Kiser se voit lors
n'est pas une cause directe de MAP. de la rupture des membranes en cas d'insertion vélamenteuse du cordon.
48
Question à complément simple.
50
Question à compléments multiples.
28
Question à compléments multiples.
64
Question à complément simple.
56
Question à complément simple.
C - Au contraire.
94
Question à compléments multiples.
Cancer Pas de
Cancer
Frottis + 10 40 50
Frottis - 1 4949 4950
11 4989 5000
C : Sensibilité : probabilité que le test soit positif chez les malades : 10/11
E : Spécificité : probabilité que le frottis soit négatif chez les femmes
sans cancer : 4949/4989.
45
Question à complément simple.
94
Question à compléments multiples.
Cancer Pas de
Cancer
Frottis + 10 40 50
Frottis - 1 4949 4950
11 4989 5000
C : Sensibilité : probabilité que le test soit positif chez les malades : 10/11
E : Spécificité : probabilité que le frottis soit négatif chez les femmes
sans cancer : 4949/4989.
45
Question à complément simple.
Cancer Pas de
Cancer
Frottis + 10 40 50
Frottis - 1 4949 4950
11 4989 5000
C : Sensibilité : probabilité que le test soit positif chez les malades : 10/11
E : Spécificité : probabilité que le frottis soit négatif chez les femmes
sans cancer : 4949/4989.
45
Question à complément simple.
3
Question à compléments multiples.
L'un des éléments suivants n'est pas retenu comme un Parmi les facteurs suivants, quel est celui ou quels sont ceux
critère de haut risque de cancer du sein. Lequel ? qui, s'ils sont présents chez une femme, sont associés à un
A - Antécédents familiaux de cancer du sein risque élevé de cancer du sein ?
B - Première grossesse tardive A - Prise d'oestrogène par la mère pendant la grossesse
C - Puberté précoce B - Cancer du sein controlatéral
D - Ménopause tardive C - Traumatisme mammaire
E - Antécédent personnel d'abcès du sein D - Cancer du sein chez la mère et une tante maternelle
Bonne(s) réponse(s) : E E - Allaitement
Bonne(s) réponse(s) : B D
A : Antécédents familiaux multiplient par 2 ou 3 le risque de cancer du
sein et par 10 si la mère et une soeur sont touchées. B - Classique.
B, C et D : Hyperoestrogènie relative. C - Non, car non chronique.
E : Mastopathie bénigne : facteur de risque lorsqu'il s'agit d'une maladie D - Risques multipliés par 5.
fibrokystique (risque relatif de 1,6) E - Non, c'est le contraire.
11 96
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les médicaments suivants, quel est celui qui est un Certains signes radiologiques sont évocateurs d'un cancer
anti-estrogène utilisé dans le traitement du cancer du sein ? du sein. Parmi les suivants, lequel ou lesquels retenez-vous :
A - Diéthylstilbestrol (Distilbène®) A - Micro-calcifications groupées en amas
B - Tamoxifène (Nolvadex®) B - Epaississement et rétraction cutanés
C - Prednisolone (Cortancyl®) C - Involution graisseuse
D - Acétate de cyprotérone (Androcur®) D - Opacité régulière à limites nettes
E - Méthoxyprogestérone (Prodasone®) E - Accentuation diffuse de la trame conjonctive
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B
C - Oui, connaissances.
73
Question à compléments multiples.
32
Question à compléments multiples.
9
Question à compléments multiples.
QUESTION ANNULEE.
38 6
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
La limite d'âge légale pour la délivrance de contraceptifs Si une contraception est souhaitée par la patiente, vous
sans autorisation parentale est : pouvez proposer:
A - 12 ans A - Un stérilet
B - 14 ans B - Une contraception locale (diaphragme, spermicides )
C - 16 ans C - Une contraception oestro-progestative normo-dosée
D - 18 ans D - Une contraception oestro-progestative mini-dosée
E - Aucune limite d'âge E - Une contraception progestative norstéroïde
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) :
47 45
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
20
Question à complément simple.
D - Evident.
Parmi les signes cliniques suivants, quels sont ceux qui sont
témoins d'une menace d'accouchement prématuré ?
A - Contractions utérines ressenties douloureusement
B - Métrorragies
C - Douleurs ligamentaires
D - Présentation du siège
E - Modification du col
Bonne(s) réponse(s) :
QUESTION ANNULEE
12
Question à compléments multiples.
A : Systématique
B : Recherche d'infection urinaire
C : Recherche de souffrance foetale
D : Aucun intérêt.
E : Recherche d'une rupture des membranes ou fissuration.
Connaissances.
13
Question à compléments multiples.
A - Inférieure à 30 mn.
B - Evident
D - Evident
E - Evident
36 36 34
Question à complément simple. Question à complément simple.
L'un des éléments suivants n'est pas retenu comme un Comment évalue-t-on l'efficacité d'une campagne de
critère de haut risque de cancer du sein. Lequel ? dépistage du cancer du sein ?
A - Antécédents familiaux de cancer du sein A - Au nombre de nouveaux cas diagnostiqués
B - Première grossesse tardive B - Au pourcentage de malades ayant un traitement à
C - Puberté précoce visée curative
D - Ménopause tardive C - A la durée de l'intervalle libre entre diagnostic et
E - Antécédent personnel d'abcès du sein traitement
Bonne(s) réponse(s) : E D - A la durée de survie
E - A la diminution de la prévalence du cancer du sein
A : Antécédents familiaux multiplient par 2 ou 3 le risque de cancer du Bonne(s) réponse(s) : A
sein et par 10 si la mère et une soeur sont touchées.
B, C et D : Hyperoestrogènie relative. Ce qui est le but recherché par la campagne, en même temps qu'un
E : Mastopathie bénigne : facteur de risque lorsqu'il s'agit d'une maladie diagnostic le plus précoce possible.
fibrokystique (risque relatif de 1,6)
82
11 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Parmi les facteurs suivants, quel est celui ou quels sont ceux
Parmi les médicaments suivants, quel est celui qui est un qui, s'ils sont présents chez une femme, sont associés à un
anti-estrogène utilisé dans le traitement du cancer du sein ? risque élevé de cancer du sein ?
A - Diéthylstilbestrol (Distilbène®) A - Prise d'oestrogène par la mère pendant la grossesse
B - Tamoxifène (Nolvadex®) B - Cancer du sein controlatéral
C - Prednisolone (Cortancyl®) C - Traumatisme mammaire
D - Acétate de cyprotérone (Androcur®) D - Cancer du sein chez la mère et une tante maternelle
E - Méthoxyprogestérone (Prodasone®) E - Allaitement
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : B D
Sans commentaire. B - Classique.
C - Non, car non chronique.
D - Risques multipliés par 5.
E - Non, c'est le contraire.
8
Question à complément simple.
Il s'agit d'une enquête rétrospective comparant malades (cas) et témoins, A : Microcalcifications groupées en amas :
pour rechercher un facteur de risque. La plupart des petits cancers sont détectés par de petites calcifications<
5mm. Des microcalcifications même groupées ne sont pas toutes
malignes. Les microcalcifications malignes sont le plus souvent
punctiformes, irrégulières ou vermiculaires.
50 B : Rétraction cutanée en regard de la tumeur et épaississement
Question à complément simple. fréquent.
68
Question à compléments multiples.
A - Non
B - Oui, cela multiplie le risque par 3
C - Non, au contraire
D - Oui
E - Non, au contraire, l'absence d'allaitement est un facteur de risque
71
Question à complément simple.
C - Oui, connaissances.
73
Question à compléments multiples.
36
Question à complément simple.
28
Question à complément simple.
C - Evident.
72
Question à complément simple.
22
Question à complément simple.
32 48
Question à complément simple. Question à complément simple.
Chez une jeune fille de 17 ans, célibataire, de nationalité Au troisième trimestre de la grossesse, l'âge gestationnel
algérienne, désireuse de subir une interruption volontaire de peut être donné avec une précision de plus ou moins une
grossesse, toutes les pièces justificatives semaine par :
suivantes sont nécessaires, sauf une indiquez laquelle ? A - Le rapport L/S dans le liquide amniotique
A - Justification de résidence de 3 mois B - Le taux de bilirubine dans le liquide amniotique
B - Autorisation écrite des deux parents C - La radiographie du contenu utérin
C - Demande écrite de l'intéressée D - L'échographie
D - Certificat de consultation médicale E - Aucune des propositions ci-dessus
E - Attestation nominative de consultation sociale Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire
B : Faux, l'autorisation écrite d'un seul parent suffit.
70
66 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Une deuxième geste, césarisée lors de la première
Les mesures suivantes sont indiquées chez une femme grossesse (hystérotomie segmento-corporéale) est adressée
diabétique pendant la grossesse, sauf une. Laquelle ? en urgence, à 34 semaines d'aménorrhée pour état de choc
A - Surveillance de l'hémoglobine glycosylée 1 fois par avec hémorragie peu abondante, noirâtre. L'examen retrouve
mois une TA élevée à 16/10, une contracture utérine et une
B - Poursuite des sulfamides hypoglycémiants souffrance foetale aiguë. Ce tableau clinique fait évoquer :
C - Régime comportant au moins 150 g d'hydrate de A - Un syndrome du sinus marginal
carbone B - Une rupture utérine
D - Interruption de grossesse vers la 37è semaine si C - Un décollement prématuré du placenta normalement
l'équilibre glycémique n'est pas parfait et si le foetus inséré
présente à l'échographie une macrosomie D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré
E - Insulinothérapie par pompe sous-cutanée éventuelle en E - Un infarctus myométrial
cours de grossesse Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
Tableau typique
Les antidiabétiques sont proscrits au cours de la grossesse. Les
sulfamides passent la barrière placentaire et stimulent la cellule bêta du
pancréas foetal.
76
Question à complément simple.
55 A propos des liens entre grossesse et pression artérielle,
Question à compléments multiples. quelle est la proposition fausse ?
A - Le volume plasmatique s'accroit au cours de la
Mme DUPONT a fait une fausse couche à 3 mois pour sa grossesse normale
grossesse précédente. Elle a depuis été abandonnée par son B - La pression artérielle s'élève au cours de la grossesse
"ami". Actuellement elle est célibataire, a déclaré normale
normalement sa grossesse avant 15 semaines, et est C - Les résistances périphériques s'abaissent au cours de
enceinte de la grossesse normale
jumeaux. D - Il existe une relation statistique entre HTA au cours de
A - Elle a droit à 6 semaines de congé prénatal la grossesse et trouble de la croissance foetale
B - Elle a droit à 20 semaines de congé post natal E - Le régime sans sel n'est pas indiqué dans l'HTA
C - Elle pourra prétendre à l'allocation parent isolé gravidique
D - Elle pourra prétendre à une allocation d'éducation Bonne(s) réponse(s) : B
spécialisée
E - Son emploi reste acquis et son statut professionnel C'est le contraire, elle a tendance à s'abaisser pour baisse des
inchangé quand elle reprendra son travail à l'issu de son résistances périphériques et vasodilatation systémiques artérielles.
congé
Bonne(s) réponse(s) : A E
51 51 31
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
L'interruption de grossesse pour motif thérapeutique : Une jeune fille de 16 ans, à la charge des ses parents, vient
A - Ne peut avoir lieu qu'après examen par deux médecins consulter pour une interruption volontaire de grossesse.
B - Peut-être effectuée à tout moment de la grossesse Quel(s) est(sont) le(s) document(s) indispensable(s) pour la
C - Peut-être refusée par la patiente réalisation de l'interruption ?
D - Peut-être demandée par le conjoint A - Un certificat médical attestant la grossesse
E - Doit avoir lieu avant la 10e semaine de grossesse B - Une attestation d'entretien social
Bonne(s) réponse(s) : A B C C - Son propre consentement écrit
D - L'autorisation des deux parents
A : L'un exerce dans un établissement hospitalier. E - L'autorisation du Juge des enfants
L'autre est un inscrit sur la liste des experts près de la cour d'appel ou de Bonne(s) réponse(s) : A B C
cassation.
B : Du moment que la grossesse met en péril la santé de la mère ou qu'il A B C : Documents obligatoires, que la patiente soit mineure ou pas.
existe une forte probabilité que l'enfant naisse avec une affection grave D : Le consentement de l'un des parents seulement suffit, ou du tuteur
incurable. légal.
D et E : Elle peut être demandée par la femme à tout moment de la
grossesse.
66
28 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Parmi les principaux traitements de l'hypertension artérielle,
Parmi les complications possibles des fibromes sous séreux, lesquels sont utilisables en cours de grossesse ?
indiquer celle qui est la plus fréquente pendant la grossesse ? A - Inhibiteur de l'enzyme de conversion
A - Torsion B - Inhibiteurs calciques
B - Nécrobiose septique C - Anti-hypertenseurs centraux
C - Nécrobiose aseptique D - Diurétiques
D - Compression urétérale E - B tabloquants
Bonne(s) réponse(s) : C E
E - Métrorragies
Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.
C - Evident.
27
57 Question à complément simple.
Question à complément simple.
A cette période de la grossesse :
Quel est le médicament psychotrope qui, prescrit pendant la A - Le risque de toxoplasmose congénitale est nul
grossesse, expose le plus à une malformation foetale de B - Le risque de toxoplasmose congénitale est faible ( <
manière indiscutable ? 10%) mais si il y a une atteinte, elle est sévère
A - Barbiturique C - Le risque de toxoplasmose congénitale est faible ( <
B - I.M.A.O. 10%) et si il y a une atteinte, elle est généralement légère
C - Halopéridol D - Le risque de toxoplasmose congénitale est important
D - Anti-dépresseur tricyclique (voisin de 80 %) et l'atteinte est sévère
E - Lithium E - Le risque de toxoplasmose congénitale est important (
Bonne(s) réponse(s) : E voisin de 80 %) mais l'atteinte est alors légère
Bonne(s) réponse(s) : B
Avec les barbituriques et les antidépresseurs tricycliques (A et D) le
risque tératogène est faible ; c'est pour cette raison qu'un traitement par Connaissance
barbiturique efficace dans une épilepsie, est maintenu pendant la
grossesse.
30
Question à compléments multiples.
98
Question à compléments multiples. Si vous laissez se poursuivre la grossesse, quels examens
demandez-vous à l'accouchement pour l'enfant ?
La grossesse extra utérine a une fréquence accrue dans la A - FO
ou les circonstance(s) suivante(s) : B - Echographie transfontanellaire
A - Antécédent de stérilité C - Ponction lombaire
B - Antécédent de salpingite D - Potentiels évoqués auditifs
C - Antécédent d'avortement spontané E - Echocardiogramme
D - Contraception par oestro-progestatif normo-dosé Bonne(s) réponse(s) : A B C
E - Contraception par stérilet
Bonne(s) réponse(s) : A B E A : Recherche de choriométimite toxoplasmique
B : Montre la dilatation ventriculaire ou les calcifications intracranniènnes
C - Non, aucun rapport. C : Doit être faite systématiquement.
D - Non, ce sont les microdosés. D : Pas à la naissance car nécessite une participation qui, à cet âge, est
E - Multiplie par 10 le risque de grossesse extra-utérine. plus que limitée...
E : Sans signe d'appel.
66 35
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
A la suite de ce cas index, une épidémie de rubéole se Vous lui dites qu'il serait mieux d'arrêter le traitement avant
développe dans l'école maternelle que fréquente Cédric. la grossesse parce que les benzodiazépines :
Cinq jeunes femmes du personnel sont enceintes, avec une A - Sont tératogènes dans l'espèce humaine
grossesse de moins de 4 mois. Vous les interrogez sur leurs B - Induisent les contractions utérines
antécédents (maladies éruptives, vaccinations); vous vous C - Favorisent l'apparition d'un ictère néonatal
faites apporter le carnet de santé et les résultats des D - En fin de grossesse, augmentent le risque de détresse
examens sérologiques qu'elles ont subis. En fonction des respiratoire chez le nouveau -né
données suivantes, auxquelles de ces jeunes femmes E - Modifient la fertilité
pouvez-vous garantir qu'elles n'ont aucun risque de rubéole ? Bonne(s) réponse(s) : D
A - La sérologie de la première était positive lors du bilan
prénuptial il y a un an Si le QCM était à complément multiple, il faudrait songer à retenir A, car
les benzodiazépines sont faiblement tératogènes, sans preuve formelle
B - La seconde a été vaccinée contre la rubéole il y a 5 ans
en pratique.
C - La troisième apporte un carnet de santé sur lequel est
mentionné "rubéole" il y a 20 ans
D - La quatrième, qui est entrée dans l'établissement il y a
une semaine vient de se faire faire une sérologie : elle est 76
positive avec absence d'IgM Question à compléments multiples.
E - La cinquième a une sérologie négative : elle n'a jamais
été en contact avec Cédric Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) peu(ven)t être
Bonne(s) réponse(s) : A D envisagée(s) pour traiter l'hypercalcémie ? (sans tenir
B - Il aurait fallu contrôler la sérologie après vaccination.
compte de la grossesse)
C - Diagnostic clinique non fiable. A - Diurèse forcée induite par le furosémide + chlorure de
E - Mais il y a épidémie et elle a pu l'attraper avec un autre enfant. sodium
B - Diurèse forcée induite par les thiazidiques + chlorure de
sodium
C - Administration de thyrocalcitonine
72 D - Corticothérapie, prednisone 100 mg/jour
Question à complément simple. E - Résine échangeuse d'ions type Kayexalate®
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Le tableau d'hypertension sévère au cours de la deuxième
grossesse évoque : Sans commentaire.
A - Un décollement prématuré du placenta
B - Une incompatibilité rhésus
C - Une malformation utérine
D - Une toxémie gravidique compliquant une hypertension
pré-existante
E - Aucune des possibilités ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : D
2 82
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quel examen radiologique doit être réalisé pour confirmer Parmi les arguments suivants, quels seraient les deux
l'origine réno-vasculaire d'une hypertension artérielle ? compatibles avec le caractère essentiel d'une hypertension
A - Echographie abdominale artérielle ?
B - Artériographie rénale A - Antécédent familial d'hypertension artérielle
C - Phlébographie surrénalienne B - Inversion du rapport sodium/potassium urinaire
D - Lymphographie C - Elévation progressive de la pression artérielle avec l'âge
E - Scanner abdominal D - Elévation de la concentration intra-érythrocytaire de
Bonne(s) réponse(s) : B calcium
E - Existence d'une surcharge pondérale associée
Artériographie rénale numérisée : Bonne(s) réponse(s) : A E
- Par voie veineuse périphérique avec clichés urographiques :
examen de dépistage des lésions artérielles rénales. L'HTA essentielle est souvent associée à une obésité, à une notion
- Par voie artérielle (cathétérisme fémoral selon la méthode de Sedlinger) d'HTA familiale, et la pression artérielle s'élève avec l'âge...
qui n'est pas un examen anodin mais qui reste la meilleures méthode
pour explorer les sténoses artérielles rénales.
30
93 Question à complément simple.
Question à compléments multiples. Parmi les traitements suivants, indiquer celui qui est
susceptible de contrôler l'hypertension artérielle avant
A l'examen du fond d'oeil d'un sujet atteint d'hypertension
l'exérèse de la tumeur surrénalienne gauche :
artérielle,
A - Dexaméthasone (Decadron®)
quelles sont les lésions que l'on peut retrouver ?
B - OP'DDD
A - Des exsudats
C - 9 alpha fluoro-hydrocortisone (Florinef®)
B - Des nodules dysoriques
D - Spironolactone (Aldactone®)
C - Des signes du croisement artérioveineux
E - Furosémide (Lasilix®)
D - Des artères rétrécies, rigides Bonne(s) réponse(s) : D
E - Des hémorragies
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire.
A, B : Systématique 45
C, D , E : Aberrant
Question à complément simple.
Sans commentaire.
47
Question à complément simple.
48
Question à compléments multiples.
A - Coarctation de l'aorte.
B - Sténose d'une artère rénale.
C - Hyperaldostéronisme primaire ou secondaire.
D - Triade symptomatique : céphalées, sueurs et palpitations du
phéochromocytome.
E - Intoxication à la glycérrhizine.
51
Question à complément simple.
Parmi les signes cliniques suivants, quels sont ceux qui sont
témoins d'une menace d'accouchement prématuré ?
A - Contractions utérines ressenties douloureusement
B - Métrorragies
C - Douleurs ligamentaires
D - Présentation du siège
E - Modification du col
Bonne(s) réponse(s) :
QUESTION ANNULEE
57
Question à compléments multiples.
12
Question à compléments multiples.
A : Systématique
B : Recherche d'infection urinaire
C : Recherche de souffrance foetale
D : Aucun intérêt.
E : Recherche d'une rupture des membranes ou fissuration.
10 10
Question à compléments multiples.
11
Question à complément simple.
8
Question à compléments multiples.
Connaissances.
89 89
Question à compléments multiples.
Parmi les signes cliniques suivants, quels sont ceux qui sont
témoins d'une menace d'accouchement prématuré ?
A - Contractions utérines ressenties douloureusement
B - Métrorragies
C - Douleurs ligamentaires
D - Présentation du siège
E - Modification du col
Bonne(s) réponse(s) :
QUESTION ANNULEE
36
Question à complément simple.
12
Question à compléments multiples.
A : Systématique
B : Recherche d'infection urinaire
C : Recherche de souffrance foetale
D : Aucun intérêt.
E : Recherche d'une rupture des membranes ou fissuration.
A : Non, adénocarcinome
B : Oui, responsabilité essentielle des Ïstrogènes
C : Définit le stade II
D : Hystérectomie totale élargie avec lymphadénectomie iliaque externe
sont toujours de mise dans les stades chirurgicaux plus ou moins
colpectomie
E : Curiéthérapie intra-vaginale destinée à réduire le risque de récidive
vaginale
Parmi les examens suivants, quel est celui qui permet avec
le plus de certitude de porter le diagnostic de cancer de
l'endomètre?
A - Examen clinique
B - Frottis endométrial
C - Echographie
D - Hystérographie
E - Curetage biopsique
Bonne(s) réponse(s) : E
A - Atonie utérine
B - Rétention placentaire
C - Déchirure vaginale
D - Insertion fundique du placenta
E - Toxémie gravidique
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Sans commentaire.
5
Question à compléments multiples.
A - Atonie utérine
B - Rétention placentaire
C - Déchirure vaginale
D - Insertion fundique du placenta
E - Toxémie gravidique
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Sans commentaire.
5
Question à compléments multiples.
A - Examen clinique
B - Mammographie
C - Thermographie
D - Echographie
E - Immuno-scintigraphie
Bonne(s) réponse(s) : A B D
94 94
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Le traitement d'un diabète au cours d'une grossesse est A propos de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), il
incompatible avec la ou les propositions suivantes. Indiquez est exact que :
laquelle ou lesquelles :
A - L'IVG est pratiquée à la demande du médecin traitant
A - Apport glucidique réduit B - L'IVG doit être impérativement réalisée avant la 10e
B - Traitement par un biguanide semaine de gestation
C - Trois injections quotidiennes d'insuline C - L'IVG est réalisée par une sage-femme
D - Traitement par une sulfonylurée D - L'IVG peut être réalisée à domicile
E - Insulinothérapie par pompe portable E - Sous certaines conditions, l'IVG peut être réalisée sur
Bonne(s) réponse(s) : B D une mineure
Bonne(s) réponse(s) : B E
Sans commentaire.
A : Non. L'interruption volontaire de grossesse est pratiquée à la
demande de la patiente.
B : Connaissances
C : Non, elle doit être réalisée par un médecin
20 D : Non, elle doit être réalisée dans un établissement public ou privé
Question à complément simple. agréé
E : Oui, le consentement de l'un des parents est exigé. Le consentement
de la mineure célibataire doit être donné en dehors de la présence des
La plus fréquente des complications d'un fibrome au cours
parents.
de la grossesse est :
A - Dégénérescence Ïdémateuse
B - Dégénérescence sarcomateuse
C - Nécrobiose aseptique 69
D - Nécrobiose septique Question à compléments multiples.
E - Calcification
Bonne(s) réponse(s) : C Une interruption volontaire de grossesse peut légalement
être pratiquée :
Sans commentaire.
A - Dans une clinique privée, par un gynécologue
B - Dans une maternité, par une sage femme
C - Dans un hôpital, par un médecin généraliste
33 D - Dans un cabinet en ville, par un gynécologue
Question à complément simple. E - A domicile, par un médecin généraliste
Bonne(s) réponse(s) : A C
Parmi les propositions suivantes concernant la grossesse A : oui, la clinique doit être agréée
extra-utérine, laquelle est fausse? B : non, seul un médecin peut pratiquer l'interruption volontaire de
grossesse
A - Elle survient plus souvent chez une femme traitée pour C : oui. Tout médecin, à l'hôpital, peut pratiquer une interruption
stérilité tubaire volontaire de grossesse.
B - Elle est favorisée par la prise de pilules contraceptives D, E : non, elle doit être pratiquée dans un établissement hospitalier
estro-progestatives public ou privé agréé
C - Une échographie pelvienne normale ne suffit pas à
éliminer le diagnostic
D - Un taux plasmatique d'H.C.G. bêta inférieur à 5 UI est
suffisant pour éliminer le diagnostic de grossesse extra- 11
utérine évolutive Question à compléments multiples.
E - Ce sont les grossesses tubaires isthmiques qui exposent
le plus au risque de rupture cataclysmique Quels sont les examens souhaitables à recommander dans
Bonne(s) réponse(s) : B
les 15 premières semaines de grossesse?
B : Non, la grossesse extra-utérine est favorisée par la prise de pilule
progestative micro-dosée A - Sérologie de la syphilis
B - Sérologies de la toxoplasmose et de la rubéole en
l'absence de preuve
d'immunisation
C - Sérologie VIH
D - Glycosurie, albuminurie
E - Groupage A, B, O, Rhésus
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
A, B, D, E : Sont obligatoires.
C : Est recommandé, mais nécessite l'accord de la patiente.
13
Question à compléments multiples.
14
Question à complément simple.
A - Abstension thérapeutique
B - Spiramycine
C - Pyriméthamine
D - Sulfadoxine-pyriméthamine
E - Sulfaméthoxazole-triméthoprime
Bonne(s) réponse(s) : B
Parmi les signes cliniques suivants, indiquez ceux que l'on L'hypertension artérielle pulmonaire en cas de bronchite
peut observer au cours d'une hypertension artérielle maligne : chronique peut être la conséquence de :
A : On peut observer des douleurs lombaires en particulier dans les L'hypoxémie est responsable d'une vasoconstriction artérielle
crises catécholergiques (phéochromocytome) ou lorsque la crise pulmonaire. Elle est également responsable d'une polyglobulie. Cette
hypertensive se complique de dissection aortique ou de rupture d'un polyglobulie favoriserait des thromboses in situ, qui aggraveraient
anévrysme de l'aorte abdominal préexistant l'hypertension artérielle pulmonaire.
B : Une hypertension artérielle maligne compliquée de rétinopathie
Ïdémateuse peut être à l'origine d'un décollement de rétine
19
Question à complément simple.
A - Infection à pneumocoque
B - Infection à streptocoque B
C - Listériose
D - Infection à Escherichia coli
E - Mononucléose
Bonne(s) réponse(s) : C
Parmi les cinq items suivants, quels sont les deux facteurs
de risque les plus importants d'accouchement prématuré?
A - Milieu défavorisé
B - Nulliparité
C - Grossesse multiple
D - Antécédent de 2 enfants nés prématurément
E - Age maternel entre 35 et 40 ans
Bonne(s) réponse(s) : C D
Sans commentaire.
A - Adéno-acanthome
B - Carcinome épidermoïde
C - Carcinome mixte
D - Adénocarcinome
E - Adénocarcinome à cellules claires
Bonne(s) réponse(s) : D
Connaissance.
A : Non, c'est la ménopause tardive (> 53 ans) qui est facteur de risque
B : Hyperoestrogénie relative
C : L'obésité est un facteur de risque
D : HTA est un facteur de risque
E : Plutôt protecteur
29
Question à complément simple.
A - ƒchographie pelvienne
B - Coloscopie avec biopsie
C - Lavement baryté en double contraste
D - Scanner abdominal
E - Toucher rectal
Bonne(s) réponse(s) : B
T1 : tumeur ² 2 cm
T2 : tumeur > 2 cm et ² 5 cm
T3 : tumeur > 5 cm
T4 : extension à la peau et/ou paroi thoracique quelque soit la taille de la
tumeur
N1 : ganglions axillaires homolatéraux MOBILES
N2 : ganglions axillaires homolatéraux FIXƒS
N3 : ganglions mammaires internes HOMOLATƒRAUX
M1 : métastase à distance y compris les ganglions sus-claviculaires et
les ganglions mammaires internes controlatéraux
C : Conjonctivites à inclusion.
E : Les cyclines constituent le traitement de choix.
97
Question à compléments multiples.
A - Les mastodynies
B - L'endométriose
C - L'hyperandrogénie d'origine ovarienne
D - La nécrobiose des fibromes
E - L'hyperprolactinémie
Bonne(s) réponse(s) : C
51
Question à compléments multiples.
T1 : tumeur ² 2 cm
T2 : tumeur > 2 cm et ² 5 cm
T3 : tumeur > 5 cm
T4 : extension à la peau et/ou paroi thoracique quelque soit la taille de la
tumeur
N1 : ganglions axillaires homolatéraux MOBILES
N2 : ganglions axillaires homolatéraux FIXƒS
N3 : ganglions mammaires internes HOMOLATƒRAUX
M1 : métastase à distance y compris les ganglions sus-claviculaires et
les ganglions mammaires internes controlatéraux
A - Anémie ferriprive
B - Nécrobiose aseptique
C - Torsion d'un fibrome pédiculé
D - Compression urétérale
E - Dégénérescence sarcomateuse
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
20
Question à complément simple.
QCM : 3/89/I
bHCG se positive au 12ème jour post-ovulatoire. Son taux double tous
les 2 jours pour devenir maximum vers la 10ème semaine d'aménorrhée.
En conséquence, le diagnostic peut être porté avant un retard des règles.
60
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
68
Question à compléments multiples.
A - Hydramnios
B - Toxémie gravidique
C - Souffrance foetale chronique
D - Infection urinaire
E - Macrosomie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
19
Question à compléments multiples.
Parmi les cinq items suivants, quels sont les deux facteurs
de risque les plus importants d'accouchement prématuré?
A - Milieu défavorisé
B - Nulliparité
C - Grossesse multiple
D - Antécédent de 2 enfants nés prématurément
E - Age maternel entre 35 et 40 ans
Bonne(s) réponse(s) : C D
Sans commentaire.
7
Question à complément simple.
27
Question à complément simple.
Sans commentaire.
A - L'examen clinique
B - L'échographie
C - Le curetage biopsique
D - L'hystérographie
E - La cytologie intra-utérine
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
A - La cis-platinum
B - L'acétate de médroxyprogestérone
C - L'adriamycine
D - L'endoxan
E - Le tamoxifène
Bonne(s) réponse(s) : B
28
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
15
Question à complément simple.
A - Carcinoïde bronchique
B - Tuberculose pulmonaire
C - Maladie bronchectasiante
D - Embolie pulmonaire
E - Bronchite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : D
79 40
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
18
Question à complément simple.
16
Parmi les signes cliniques ci-dessous, quel est celui qui ne Question à compléments multiples.
fait pas partie du tableau de l'inondation par rupture
cataclysmique de grossesse ectopique? Le diagnostic d'herpès génital étant fait, cette femme se
trouve enceinte A trois mois de grossesse, elle a une
A - Douleurs scapulaires nouvelle récidive d'herpès génital au niveau de la petite lèvre
B - Douleur hypogastrique brutale Vous préconisez :
C - Tachycardie
D - Contracture abdominale A - De rechercher l'HSV dans le liquide amniotique
E - Douleur du cul de sac de Douglas B - De rechercher des IgM spécifiques d'HSV dans le sang
Bonne(s) réponse(s) : D foetal, à partir de la 22ème semaine
C - De traiter cette femme au Zovirax® par voie orale durant
Sans commentaire. deux semaines
D - D'envisager une IVG. en raison du risque
d'embryofoetopathie herpétique
E - De ne prendre aucune de ces mesures
44 Bonne(s) réponse(s) : E
Question à complément simple. Le risque d'embryopathie herpétique par contamination in utero est
exceptionnel en cas de récidive herpétique génitale. Par contre, ce
L'examen de certitude en matière de grossesse extra-utérine risque existe lors d'une primo-infection herpétique génitale.
avant rupture est : Le Zovirax® est un médicament sans pouvoir tératogène chez l'animal.
Cependant, il n'a pas l'A.M.M. chez la femme enceinte. Sa prescription
A - L'échographie sera faite en fonction de la balance bénéfice/risque.
B - La coelioscopie
C - L'hystéroscopie
D - La colposcopie
E - La radiographie
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
11
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
A - Est négligeable
B - Est indispensable au déclenchement de l'hémorragie
intra-vitréenne
C - Constitue un facteur aggravant essentiel
D - Constitue une priorité thérapeutique avant toute action
chirurgicale sur le vitré
E - Peut être à l'origine d'une oblitération vasculaire
rétinienne associée
Bonne(s) réponse(s) : D E
Sans commentaire.
A - Antécédent du myomectomie
B - Fibrinogène à 0,9 g/l
C - Uricémie à 511 mmol/l
D - Absence de protéinurie
E - Utérus contracté par intermittence
Bonne(s) réponse(s) : A D E
40
Question à compléments multiples.
A - Antécédent du myomectomie
B - Fibrinogène à 0,9 g/l
C - Uricémie à 511 mmol/l
D - Absence de protéinurie
E - Utérus contracté par intermittence
Bonne(s) réponse(s) : A D E
42
Question à complément simple.
A - De la symphyse mandibulaire
B - Du malaire
C - Du coroné
D - Du temporal
E - De la branche montante mandibulaire
Bonne(s) réponse(s) : E
Un patient consulte pour un syndrome appendiculaire Huit jours après appendicectomie, le patient se plaint de
subaigu. A l'examen abdominal, vous ne trouvez pas des dysurie, de pollakiurie, d'un ralentissement du transit qui
signes physiques aussi nets que vous étiez en droit avait repris au 3ème jour post-opératoire. On note
d'attendre ; vous hésitez, mais le patient est obèse et l'apparition de glaires rectales, la température est à 38°9C, la
l'examen difficile. Vous retenez parmi les propositions numération dénombre 20 000 G.B./mm3 dont 90% de
suivantes : polynucléaires neutrophiles. Quel diagnostic évoquez-vous
A - L'absence de défense de la fosse iliaque droite infirme en premier lieu ?
le diagnostic évoqué A - Abcès de la paroi
B - La langue très saburrale est un signe reconnu B - Fistule caecale
d'orientation C - Hémopéritoine
C - Un nombre normal de globules blancs mais avec une D - Abcès du Douglas
lymphocytose confirme le diagnostic E - Abcès méso-coeliaque
D - En l'absence d'urgence, un lavement baryté apporte Bonne(s) réponse(s) : D
des informations utiles pour confirmer l'atteinte
appendiculaire La fièvre et l'hyperleucocytose suggèrent un processus infectieux.
L'apparition de glaires rectales et les signes urinaires évoquent une
E - Une fébricule à 38° C incite a prescrire le repos et un
infection.
traitement antibiotique quelques jours
Bonne(s) réponse(s) : B D
102
Question à compléments multiples. 68
Question à compléments multiples.
Devant une péritonite aiguë généralisée, on retiendra en
faveur de son origine appendiculaire (non ectopique) : Parmi les complications précoces (inférieures à 6 jours) qui
A - Les antécédents de crise douloureuse de la fosse peuvent suivre une appendicectomie, citez celle(s) qui
iliaque droite est(sont) exacte(s) :
B - Une douleur au toucher rectal A - Occlusion sur bride
C - Existence de fièvre au début B - Péritonite post-opératoire
D - Le début des signes au niveau de la fosse iliaque droite C - Ileus paralytique
E - L'existence d'une défense de l'hypochondre droit D - Eventration sur la cicatrice
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Abcès de paroi
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
L'item B est discutable car la douleur au toucher rectal est en faveur
d'une péritonite et non de son étiologie...
L'occlusion sur bride est une complication tardive.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 1
www.doc-dz.com
2
101 46
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
La forme la plus fréquente n'est pas mentionnée ; c'est la forme latéro- Une intervention urgente n'est pas indispensable ; les patients porteurs
caecale gauche. d'un plastron appendiculaires sont volontiers opérés après traitement
médical antibiotique intensif.
112
Question à compléments multiples. 11
Question à compléments multiples.
L'appendicite aiguë d'un adulte jeune, indemne d'autre
pathologie, peut se révéler par : Quels sont les 2 signes les plus spécifiques du diagnostic
A - Une occlusion intestinale d'appendicite aiguë ?
B - Une dysphagie intermittente A - Ballonnement
C - Une péritonite B - Défense de la fosse iliaque droite
D - Des vomissements C - Nausées
E - Une septicémie à Gram - D - Douleur à droite au toucher rectal
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Pouls accéléré
Bonne(s) réponse(s) : B D
Une septicémie à Gram - peut être un mode révélateur d'une appendicite
aiguë chez un sujet débilité ou sous corticothérapie. B - Prédominant point de Mac Burney.
B, C, D, E - Complications exceptionnelles.
13
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 2
www.doc-dz.com
3
14
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 3
www.doc-dz.com
1
55 42
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Huit jours après appendicectomie, le patient se plaint de Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui
dysurie, de pollakiurie, d'un ralentissement du transit qui correspond(ent) à l'attitude à avoir chez l'enfant devant un
avait repris au 3e jour post-opératoire. On note l'apparition syndrome appendiculaire cliniquement douteux :
de glaires rectales, la température est à 38,9°C, la
numération dénombre 20 000 GB/mm3 dont 90% de A - Réalisation de clichés d'abdomen sans préparation
polynucléaires neutrophiles. Quel diagnostic évoquez-vous B - Examens cliniques répétés dans les heures qui suivent
en premier lieu? C - Indication opératoire de principe car manque de
parallélisme anatomo-clinique
A - Abcès de paroi D - Mise en observation en milieu chirurgical
B - Fistule cæcale E - Réalisation d'un lavement baryté
C - Hémopéritoine Bonne(s) réponse(s) : A B D
D - Abcès du Douglas
E - Abcès méso-cÏliaque Logique.
Bonne(s) réponse(s) : D Bon sens médical !
Sans commentaire.
1
Question à compléments multiples.
67
Question à compléments multiples. Les signes typiques d'une péritonite appendiculaire
comportent :
Les manifestations habituelles d'une appendicite en position
pelvienne comportent : A - Contracture généralisée abdominale
B - Début et prédominance des signes à droite
A - Une rétention aiguë d'urines C - Douleur au TR
B - Un abcès du cul-de-sac de Douglas D - Niveaux hydroaériques centraux
C - Un psoïtis E - Syndrome infectieux majeur
D - Une douleur précise au toucher rectal Bonne(s) réponse(s) : A B C E
E - Une pneumaturie
Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 4
www.doc-dz.com
2
5
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
6
Question à compléments multiples.
A - Fistule du grêle
B - Abcès du Douglas
C - Occlusion post-opératoire
D - Hémorragie digestive
E - Suppuration pariétale
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 5
www.doc-dz.com
1
16
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
72
Question à compléments multiples.
A - L'âge jeune
B - L'existence d'un pyrosis
C - L'absence de pneumopéritoine
D - L'irradiation vers la base thoracique droite de la douleur
E - Le début des signes dans la FID
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Sans commentaire.
73
Question à compléments multiples.
Les vomissements sont présents dans 2/3 des cas, la fièvre est
modérée. La diarrhée est plutôt l'appenage des appendicites du
nourrisson.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 6
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - L'hématocrite
B - Le volume de sang aspiré par la sonde gastrique
C - Le nombre d'unités de sang et de soluté perfusés pour le
maintien hémodynamique
D - La baisse de la pression artérielle
E - La pression veineuse centrale initiale
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 7
www.doc-dz.com
1
63 58
Question à complément simple. Question à complément simple.
Pour le diagnostic étiologique d'une hémorragie digestive Indiquez le diagnostic étiologique le plus vraisemblable de
haute, quel examen vous paraît le plus performant : cette hémorragie digestive d'après les données de
A - Le transit oesogastroduodénal l'anamnèse, de l'interrogatoire et de l'examen :
B - L'angiographie digitalisée A - Cancer gastrique
C - L'artériographie sélective coeliomésentérique B - Hypertension portale
D - L'angiographie couplée à la tomodensitométrie C - Ulcère gastroduodénal
E - L'endoscopie D - Gastrite hémorragique
Bonne(s) réponse(s) : E E - Syndrome de Mallory-Weiss
Bonne(s) réponse(s) : B
Evident.
Chez ce patient éthylique chronique, une cirrhose est probable :
hépatomégalie ferme, circulation veineuse collatérale. La cause
principale d'hématémèse chez le cirrhotique est la rupture de varices
78 oesophagiennes. Il n'en demeure pas moins qu'une hémorragie d'un
Question à compléments multiples. ulcère gastroduodénal est possible ; seule une endoscopie haute
permettra d'établir avec certitude l'origine de l'hémorragie.
Parmi les médicaments suivants, citez celui ou ceux pouvant
Un homme de 55 ans, éthylique chronique, présente brutalement à 16
favoriser d'une hémorragie digestive chez un malade ayant heures, un vomissement de sang rouge mêlé de débris alimentaires. Cet
un ulcère duodénal : épisode se répète à 16h15 et à 17h. Le médecin, appelé d'urgence,
A - Glafénine constate une pâleur des téguments et des muqueuses, des sueurs, une
B - Aspirine tachycardie à 120. La TA est à 90/60 mmHg. A l'arrivée à l'hôpital,
C - Paracétamol l'interne de garde constate une hépatomégalie ferme, non douloureuse,
D - Anti-inflammatoire non stéroïdien débordant le rebord costal de 5 cm, une circulation collatérale
E - Gardénal abdominale. Il n'y a pas de matité dans les flancs ni de splénomégalie. A
l'interrogatoire, on ne retrouve aucun antécédent digestif. Le malade est
Bonne(s) réponse(s) : B D
placé d'urgence en réanimation chirurgicale. Vers 21h l'hémorragie
digestive se reproduit, le malade émet un méléna. Les premiers examens
Les mécanismes de la toxicité gastrique de l'aspirine et des AINS sont
de laboratoire montrent un hématocrite à 24 %, une hémoglobine à 7 g
multiples.
Ils inhibent la synthèse locale de prostaglandines, d'où hypersécrétion pour 100, un taux de prothrombine à 35 %.
acide et hypoxie relative sensibilisant la barrière gastrique à cette
agression.
58
Question à compléments multiples.
59
Question à complément simple. En cours d'hospitalisation le malade fait une hématémèse.
Celle-ci est suivie de coma avec astérixis, rigidité extra-
Parmi les situations cliniques suivantes, indiquez celle qui pyramidale, foetor hepaticus, respiration calme sans pause.
contre-indique la réalisation d'une fibroscopie gastrique, En dehors de l'hémorragie digestive quelle est ou quelles
devant une hémorragie digestive : sont les autres causes déclenchantes d'une telle
A - Thrombopénie isolée à 60 plaquettes par mm3 encéphalopathie chez un cirrhotique ?
B - Infarctus du myocarde ancien de 6 mois et stabilisé A - Insuffisance rénale
C - Existence d'un pneumopéritoine à la radiographie de B - Hépatite alcoolique aiguë
l'abdomen sans préparation C - Réime hypoprotidique
D - Notion d'une ingestion récente (moins de 12 h) de D - Prescription de Valium®
caustique E - Anastomose porto-cave
E - Hémorragie digestive bien compensée Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : C
Les autres causes déclenchantes (en dehors de l'hémorragie digestive)
L'existence d'un pneumopéritoine, témoignant d'une perforation digestive sont : les infections, les déosrdres hydro-électrolytiques provoqués par
dans la cavité péritonéale, est une contre-indication à la fibroscopie les diurétiques.
gastrique en raison des risques d'aggravation de la perforation liés à Lorsqu'aucun facteur déclenchant n'a pu être mis en évidence, le
l'insufflation d'air par le fibroscope. pronostic est sombre.
37
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 8
www.doc-dz.com
1
22 43
Question à complément simple. Question à complément simple.
Un appendice montre histologiquement des plages de Parmi les signes suivants, indiquez celui qui est toujours
nécrose étendue, des images de thrombose vasculaire, un absent dans la péritonite généralisée d'origine appendiculaire
infiltrat inflammatoire peu important. Il s'agit : :
A - D'un appendice normal A - Les douleurs abdominales
B - D'une appendicite catarrhale B - La contracture
C - D'une gangrène appendiculaire C - La fièvre
D - D'un abcès appendiculaire D - Un syndrome occlusif
E - D'une endo-appendicite subaiguë E - Un pneumopéritoine
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : E
54
Question à complément simple.
86 86
Question à compléments multiples. Sur une radiographie simple de l'abdomen prise en position
debout chez un enfant de 10 ans suspect d'appendicite
Une péritonite appendiculaire impose : aiguë, quelle est, parmi les anomalies suivantes, celle qui
A - Intervention chirurgicale en urgence évoque le plus spécifiquement ce diagnostic ?
B - Prélèvement de pus à visée bactériologique A - Une image de pneumopéritoine
C - Toilette péritonéale B - Une image d'épanchement liquidien intra-péritonéal
D - Vidange rétrograde du grêle C - Une distension aérique des anses grêles et du côlon
E - Résection iléo-caecale D - Une image d'occlusion du grêle
Bonne(s) réponse(s) : A B C E - Une image de fécalithe dans la fosse iliaque droite
Bonne(s) réponse(s) : E
La vidange rétrograde du grêle est indiquée dans les occlusions du
grêle, en particulier en cas de distension intestinale importante. Sans commentaire.
35
Question à complément simple.
39
Question à complément simple.
QUESTION ANNULEE
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 9
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
NFS avant le traitement puis tous les 15 jours pendant 3 mois en raison
du risque d'agranulocytose.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 10
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
A - Un adénocarcinome
B - Un épithélioma glandulaire
C - Un sarcome
D - Un carcinome épidermoïde
E - Un lymphome
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 11
www.doc-dz.com
1
102 67
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
113 54
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
Un aspect radiologique de dilatation de l'oesophage peut être Parmi les propositions suivantes quelle(s) est(sont) celle(s)
observé au cours : qui représente(nt) un risque particulier de cancer de
1 - D'un cancer du cardia l'oesophage ?
2 - D'un cancer du tiers inférieur de l'oesophage A - L'oesophagite peptique par reflux
3 - D'une maladie de Chagas B - Les tumeurs bénignes de l'oesophage
4 - D'une maladie des spasmes diffus de l'oesophage C - L'alcoolo-tabagisme
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Le cancer du pharynx
1,2,3,4=E E - L'ulcère du collet d'une hernie hiatale
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : A C D
3 - Trypanosomiase Sud-Américaine, la maladie de Chagas entraîne une La question est mal posée car les réponses mélangent une lésion
destruction du système nerveux intrinsèque de l'oesophage aboutissant susceptible de se cancériser (l'oesophagite), des facteurs carcinogènes
à une achalasie, source de stase puis de dilatation. (alcoolo-tabagisme) et une association pathologique fréquente (cancer
du pharynx).
58
Question à compléments multiples. 91
Question à complément simple.
Laquelle (ou lesquelles) des propositions suivantes
s'applique(nt) au cancer épidermoïde de l'oesophage ? Parmi les facteurs suivants, tous sont susceptibles de
A - Il s'associe assez souvent à un autre cancer de favoriser l'apparition d'un cancer de l'oesophage sauf un.
localisation stomatologique ou ORL Lequel ?
B - Les cancers du tiers moyen de l'oesophage sont de A - Oesophagite peptique
traitement chirurgical plus difficile que ceux du tiers inférieur B - Sténose caustique de l'oesophage
C - La survenue d'une dysphonie doit faire craindre un C - Mycose aérophagienne oesophagienne
envahissement du nerf récurrent droit D - Dysphagie sidéropénique
D - Le taux de survie à 5 ans après exérèse présumée E - Intoxication alcoolo-tabagique
radicale est de l'ordre de 5 à 10% Bonne(s) réponse(s) : C
E - Un pyrosis s'associe habituellement à la dysphagie
Bonne(s) réponse(s) : A B D La dysphagie sidéropénique ou syndrome de Plummer-Vinson est rare
en France. Un haut risque de survenue de cancers du tractus digestif
Association d'un cancer ORL dans 15% des cas environ. supérieur y est associé.
B - En raison du croisement de l'aorte et de l'oesophage
C - C'est le gauche et non le droit
D - Plus d'1/3 des patients ont une contre indication opératoire.
103
Question à compléments groupés.
72 Le cancer du tiers moyen de l'oesophage :
Question à complément simple. 1 - Est dans la plupart des cas un épithélioma cylindrique
2 - Est sensible à la radiothérapie
Le cancer de l'oesophage est le plus souvent : 3 - Est la conséquence directe d'une hernie hiatale
A - Un épithélioma cylindrique 4 - Est susceptible de métastaser au niveau des ganglions
B - Un sarcome coeliaques
C - Un épithélioma colloïde Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
D - Un épithélioma malpighien 1,2,3,4=E
E - Un adénocarcinome Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : D
Il s'agit d'un carcinome épidermoïde. La question est ambiguë car la
Au niveau du 1/3 inférieur de l'oesophage, on peut avoir un sensibilité à la radiothérapie n'est pas nulle. Toutefois, la radiothérapie
adénocarcinome. seule n'est pas habituelle.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 12
www.doc-dz.com
2
11 61
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Quelle est la tumeur la plus fréquente du 1/3 inférieur de Dans le cancer de l'oesophage, la radiothérapie est contre-
l'oesophage ? indiquée en cas de :
A - Léiomyome A - Nécrose tumorale
B - Angiome B - Localisation au tiers moyen
C - Epithélioma malpighien C - Dysphagie totale
D - Epithélioma glandulaire D - Fistule oeso-bronchique
E - Schwannome E - Association à un cancer ORL
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D
Quelque soit le niveau de l'oesophage, la tumeur la plus fréquente est D - La radiothérapie comporterait des risques d'aggravation d'une fistule
l'épithélioma malpighien. oeso-bronchique.
33 66
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Pour traiter un cancer épidermoïde du 1/3 moyen de Citer la ou les thérapeutiques utilisées dans le traitement de
l'oesophage, vous pouvez proposer : l'achalasie de l'oesophage (méga-oesophage idiopathique) :
A - Gastrectomie polaire supérieure A - La vagotomie tronculaire + pyloroplastie
B - Oesophagectomie segmentaire B - La gastrectomie pôlaire supérieure
C - Oesophagectomie totale avec gastroplastie C - La myotomie extramuqueuse de Heller
D - Oesophagectomie totale avec coloplastie D - Les dilatations pneumatiques
E - Oesophagectomie totale et gastrectomie totale E - Une fundoplicature de l'oesophage
Bonne(s) réponse(s) : C D Bonne(s) réponse(s) : C D
Une oesophagectomie partielle avec gastrectomie polaire supérieure C et D sont en compétition ; les dilatations pneumatiques ont volontiers
peut également être proposée. la préférence de la plupart des équipes dans le traitement, au moins
initial, du mégaoesophage idiopathique.
66
Question à complément simple. 89
Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes concernant le traitement du
mégaoesophage idiopathique, quelle est celle qui est exacte ? A propos de l'achalasie de l'oesophage, il est exact que :
A - Oesophagoplastie A - La dysphagie est généralement d'apparition progressive
B - Oesogastrectomie polaire supérieure B - La dysphagie est parfois douloureuse
C - Oesophagectomie totale C - La dysphagie est souvent paradoxale
D - Cardiomyotomie extra-muqueuse D - Les hémorragies hautes sont abondantes et fréquentes
E - Cardiomyotomie séreuse E - La sténose est irrégulière, décentrée et siège au niveau
Bonne(s) réponse(s) : D du tiers moyen
Bonne(s) réponse(s) : B C
Le traitement du mégaoesophage idiopathique ou achalasie
oesophagienne est au mieux réalisé par l'oesocardiomyotomie de Heller Voir commentaires de la question n° 48.
qui concerne les 2 couches musculaires de l'oesophage et respecte la
sous muqueuse et la muqueuse. Une autre possibilité thérapeutique est
réalisée par les dilatations endoscopiques.
87
Question à compléments multiples.
13 Un endo-brachy-oesophage est un oesophage :
Question à compléments multiples. A - Dont le cardia anatomique et le cardia muqueux ne
coïncident pas
Le traitement du mégaoesophage idiopathique fait appel à B - Dont la longueur est globalement raccourcie
l'intervention Heller, qui consiste en : C - Dont la partie terminale de la muqueuse est le siège de
A - Gastrotomie avec dilatation oesophagienne per remaniements inflammatoires superficiels
opératoire D - Dont la muqueuse normale dans ses derniers
B - Oeso-myotomie avec vagotomie tronculaire centimètres est remplacée par une muqueuse gastrique
C - Résection oeso-gastrique E - Dont le calibre est diminué
D - Oeso-cardio-myotomie extra-muqueuse Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Oeso-cardio-gastrotomie
Bonne(s) réponse(s) : D Le terme de d'endobrachyoesophage ( ou oesophage de Barett) est
employé pour désigner un état dans lequel la muqueuse tapissant la
On dispose de deux méthodes de traitement du mégaoesophage partie inférieure de l'oesophage est cylindrique de type cardial,
idiopathique : la myotomie de Heller et les dilatations pneumatiques ou conséquence d'une métaplasie liée à un reflux gastro-oesophagien.
hydrostatiques du cardia.
Les résultats à long terme de la myotomie de Heller sont bons dans la
très grande majorité des cas. L'inconvénient majeur de cette technique
est l'oesophagite post-opératoire ; c'est pourquoi une intervention anti-
reflux est volontiers associée à ce geste.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 13
www.doc-dz.com
3
17 77
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Selon les cas, le cancer de l'oesophage peut être traité par : Un endobrachyoesophage peut venir compliquer un reflux
A - Dilatation endoscopique gastro-oesophagien. Cochez la(les) proposition(s) exactes
B - Exérèse chirurgicale concernant cette complication :
C - Radiothérapie externe A - Il est constitué par un raccourcissement congénital de
D - Pose d'une prothèse endoluminale l'oesophage
E - Exérèse curative par voie endoscopique B - Il favorise l'apparition d'un carcinome épidermoïde au
Bonne(s) réponse(s) : B C D niveau du bas oesophage
C - Le transit baryté oesophagien permet le diagnostic
Manquent dans la grille de réponse comme thérapeutiques possibles : d'endobrachyoesophage
- le laser, pour vaporiser la tumeur (palliatif),
D - La muqueuse du bas oesophage est remplacée par
- la chimiothérapie, utilisant le cisplatine (+ 5FU ou vindésine
bléomycine) qui, associée à la radiothérapie externe, augmente le taux une muqueuse glandulaire de type gastrique
de résécabilité de la tumeur. E - Il favorise l'apparition d'un adénocarcinome au niveau
du bas oesophage.
Bonne(s) réponse(s) : D E
(Idem 59).
113
Question à compléments multiples.
62
La dysphagie du cancer de l'oesophage : Question à compléments multiples.
A - Témoigne d'une extension médiastinale
B - Est d'abord marquée pour les aliments solides Un endobrachyoesophage peut venir compliquer un reflux
C - Apparaît dès le début de la croissance tumorale gastro-oesophagien. Cochez la(les) proposition(s) exacte(s)
D - Est d'évolution capricieuse concernant cette complication :
E - Est palliée par des traitements non chirurgicaux A - Il est constitué par un raccourcissement congénital de
Bonne(s) réponse(s) : B l'oesophage
B - Il favorise l'apparition d'un carcinome épidermoïde au
La dysphagie du cancer de l'oesophage est habituellement marquée
niveau du bas oesophage
pour les solides, d'évolution progressive, d'apparition récente. En fait,
tout signe d'appel oesophagien peut révéler un cancer. C - Le transit baryté oesophagien permet le diagnostic
d'endobrachyoesophage
D - La muqueuse du bas oesophage est remplacée par
une muqueuse glandulaire de type gastrique
74 E - Le cardia anatomique et le cardia muqueux ne sont pas
Question à compléments multiples. situés au même niveau
Bonne(s) réponse(s) : D E
Le principal mécanisme antireflux est constitué par le
L'endobrachyoesophage est une lésion acquise secondaire à la
sphincter inférieur de l'oesophage (SIO) Chez le sujet cicatrisation d'une oesophagite ulcérée. Cette cicatrisation se fait par
normal, cochez la(les) proposition(s) exacte(s) concernant ce extension de la muqueuse gastrique qui remplace la muqueuse
sphincter : oesophagienne détruite. Le diagnostic est endoscopique avec biopsie, le
A - Le SIO se relâche à la déglutition risque de dégénescence à type d'adénocarcinome du bas oesophage est
B - Le SIO a une pression constante de 1 à 5 cm d'eau de 10 %.
C - Le SIO est constitué par un anneau musculaire
palpable
D - La pression du SIO augmente après injection de
gastrine
E - Le SIO subit des influences médicamenteuses
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 14
www.doc-dz.com
4
59 60
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Le cancer de l'oesophage peut être en rapport avec les Un endobrachyoesophage peut venir compliquer un RGO.
facteurs étiopathogéniques suivants, sauf un : Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) concernant cette
A - Brûlures caustiques de l'oesophage complication :
B - Ethylo-tabagisme A - Il est constitué par un raccourcissement congénital de
C - Diverticule épiphrénique l'oesophage
D - Endo-brachyoesophage B - Il favorise l'apparition d'un carcinome épidermoïde au
E - Méga-oesophage idiopathique niveau du bas oesophage
Bonne(s) réponse(s) : C C - Le transit baryté oesophagien permet le diagnostic
d'endobrachyoesophage
L'éthylo-tabagisme est en France le principal facteur étiopathogénique. D - La muqueuse du bas oesophage est remplacée par
une muqueuse glandulaire de type gastrique
E - Le cardia anatomique et le cardia muqueux ne sont pas
60 situés au même niveau
Bonne(s) réponse(s) : D E
Question à complément simple.
Les cancers développés sur endobrachyoesophage sont des
Quelle caractéristique évolutive n'est pas observée dans le adénocarcinomes.
cancer de l'oesophage thoracique ?
A - Envahissement des ganglions coeliaques
B - Fistule oeso-aérienne
C - Atteinte du nerf récurrent droit 64
D - Métastases hépatiques Question à compléments multiples.
E - Hématémèse massive
Bonne(s) réponse(s) : C Le principal mécanisme antireflux est constitué par le
sphincter inférieur de l'oesophage (SIO). Chez le sujet
Le récurrent droit ne descend pas en-dessous de la sous clavière. normal, cochez la ou les propositions exactes concernant ce
Par contre, une paralysie récurrentielle gauche peut s'observer dans le sphincter :
cancer de l'oesophage thoracique car le récurrent G a un trajet
A - Le SIO se relâche à la déglutition
thoracique (il passe sous la crosse de l'aorte).
B - Le SIO a une pression constante de 1 à 5 cm d'eau
C - Le SIO est constitué par un anneau musculaire
palpable
1 D - La pression du SIO augmente après injection de
Question à compléments multiples. gastrine
E - Le SIO subit des influences médicamenteuses
L'hypothèse d'un cancer de l'oesophage serait appuyée au Bonne(s) réponse(s) : A D E
plan épidémiologique par la notion de :
Le SIO est une entité physiologique, identifiable par la manométrie qui
A - Antécédents de tuberculose pulmonaire découvre sur 2 à 4 cm une zone de haute pression généralement
B - Alcoolisme chronique comprise entre +20 et +40 cm d'eau par rapport à la pression gastrique.
C - Tabagisme Le SIO possède 2 propriétés essentielles :
D - Contact avec l'amiante 1) Il est le siège d'un tonus permanent.
E - Antécédent de cancer ORL 2) Il se relaxe lors de la déglutition et de la distension oesophagienne,
Bonne(s) réponse(s) : B C E pendant toute la durée du parcours de l'onde péristaltique.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 15
www.doc-dz.com
5
61
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 16
www.doc-dz.com
1
49 98
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
94 94
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 17
www.doc-dz.com
1
23
Question à compléments multiples.
26
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 18
www.doc-dz.com
1
13
Question à compléments multiples.
72
Question à complément simple.
65
Question à compléments multiples.
43
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 19
www.doc-dz.com
1
6 66
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Une rupture traumatique du pancréas au niveau de l'isthme Un cancer de la queue du pancréas exocrine se révèle
peut entraîner : préférentiellement par :
A - Une pancréatite aiguë A - Une hémorragie digestive
B - Un cholépéritoine B - Une tumeur de l'hypochondre gauche
C - Un hémopéritoine C - Une tumeur ombilicale
D - Un hématome rétropéritonéal D - Des douleurs épigastriques violentes
E - Une hémobilie E - Aucune de ces propositions
Bonne(s) réponse(s) : A C D Bonne(s) réponse(s) :
108
105 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, citer celle(s) qui peut(vent)
Le cancer de la tête du pancréas est caractérisé au plan révéler un cancer du pancréas exocrine :
clinique et dans sa forme typique : A - Amaigrissement isolé important
A - Par un ictère généralisé B - Diabète
B - Par un prurit C - Diarrhées
C - Par un amaigrissement D - Des phlébites à répétition
D - Par une grosse vésicule E - Un ictère choléstatique
E - Par une température à 39 degrés Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
En fait, les douleurs représentent la symptomatologie la plus fréquente.
D - La grosse vésicule au cours d'un ictère témoigne d'un obstacle
complet situé en amont de l'union du cystique et du cholédoque. Il s'agit
donc en règle d'un cancer de la tête du pancréas.
24
Question à compléments multiples.
94 Vous suspectez la survenue d'un faux kyste du pancréas :
Question à compléments multiples. que recherchez vous à l'examen clinique en faveur de ce
diagnostic ?
Une ou plusieurs des propositions suivantes concernant le A - Une splénomégalie
pseudokyste du pancréas est ou sont exacte(s). Laquelle ou B - Yne hépatomégalie
lesquelles ? C - Une masse palpable au creux épigastrique
A - Il peut communiquer avec le canal de Wirsung D - Une encéphalographie pancréatique
B - Sa paroi interne présente un revêtement épithélial E - Un souffle systolique au creux épigastrique
C - Il peut être à l'origine d'une hypertension portale Bonne(s) réponse(s) : C
segmentaire
D - Il peut engendrer un ictère cholestatique Survenant dans les semaines suivant une poussée aiguë, les faux
E - Il peut s'intégrer dans le cadre d'une maladie kystes sont visualisés au mieux par l'échographie.
polykystique
Bonne(s) réponse(s) : A C D
69
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 20
www.doc-dz.com
1
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 21
www.doc-dz.com
1
6 67
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une hépatosplénomégalie est habituelle dans toutes les Parmi les affections suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui
causes suivantes d'ictère néonatal, sauf une, laquelle ? est(sont) susceptible(s) de donner un ictère à bilirubine
A - Infection maternofoetale conjuguée ?
B - Foetopathie A - Lithiase du cholédoque
C - Incompatibilité foetomaternelle Rhésus B - Maladie de Gilbert
D - Hépatite néonatale C - Hépatite virale commune
E - Ictère au lait de mère D - Hépatite médicamenteuse
Bonne(s) réponse(s) : E E - Lithiase vésiculaire non compliquée
Bonne(s) réponse(s) : A C D
E - Evident.
B : La maladie de Gilbert, due à un déficit partiel en glucoronyl
conjugase, est responsable d'un ictère à bilirubine non conjugée.
67
Question à complément simple.
44
Une dilatation des veines sus-hépatiques associée à un Question à complément simple.
ictère vous évoque :
A - Un syndrome de Budd-Chiari Dans une famille du sud de la France, on relève la
B - Un foie cardiaque pathologie suivante : la fille est atteinte d'un ictère néo-natal
C - Une maladie de Caroli intense, sa mère a subi une splénectomie à 15 ans (elle en
D - Une cirrhose ignore la raison), la tante maternelle et le grand-père
E - Un hépatocarcinome maternel ont subi une cholécystectomie respectivement à 20
Bonne(s) réponse(s) : B ans et à 25 ans. Quel est le diagnostic le plus probable de
maladie constitutionnelle rendant compte de tous les cas
Le foie cardiaque aigu ou "foie de choc" survient généralement chez des pathologiques :
patients ayant une cardiopathie chronique décompensée par un A - B ta thalassémie
événement aigu en particulier un trouble du rythme cardiaque. Le "foie de
B - Alpha thalassémie
choc" est biologiquement caractérisé par une cinétique particulière des
transaminases (+++) sérique 12 à 24 heures après l'événement suivie C - Déficit en G6PD érythrocytaire
d'une normalisation en une huitaine de jours (l'échographie met en D - Maladie de Gilbert
évidence des cavités droites et des veines sus-hépatiques dilatées. E - Sphérocytose héréditaire
Bonne(s) réponse(s) : E
RESIDANAT EN libre.
D - A bilirubine POCHE Tome " I "- QCM - QCS 770 By NADJI 85
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 22
www.doc-dz.com
1
89 65
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les complications suivantes, quelle est ou quelles sont Parmi les mesures thérapeutiques ci-dessous, quelle est
celles qui peuvent se voir au cours de la pancréatite celle qui est considérée aujourd'hui comme inutile et/ou
chronique ? inefficace dans le traitement d'urgence des pancréatites
A - Stéatorrhée aiguës lithiasiques sévères ?
B - Diabète A - La réhydration et le remplissage volémique
C - Faux kyste du pancréas B - La mise en place d'une sonde gastrique
D - Constipation C - La perfusion intraveineuse d'anti enzymes
E - Hémorragies digestives par hypertension portale D - L'alimentation parentérale exclusive
segmentaire E - La sphinctérotomie endoscopique en urgence
Bonne(s) réponse(s) : A B D E Bonne(s) réponse(s) : C
60
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 23
www.doc-dz.com
2
97
Question à compléments multiples.
Ces trois signes biologiques font partis des critères de Rason qui
permettent d'établir un score pronostic de gravité.
Une pancréatite aiguë est considérée comme sévère à partir de trois
critères. La mortalité est de :
16 % si 3 ou 4 critères sont présents
40 % si 5 critères sont présents
100 % si 6 critères sont présents.
88
Question à compléments multiples.
67
Question à complément simple.
Sans commentaire.
69
Question à complément simple.
Sans commentaire.
A - La lithiase du cholédoque
B - Le cancer de la vésicule
C - La cirrhose du foie
D - Le cancer de la tête du pancréas
E - L'hépatite virale
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
A - Il existe à la naissance
B - Il ne s'accompagne pas d'hépato-splénomégalie
C - Il ne donne pas d'ictère nucléaire
D - Il disparaît avant le 10e jour de la vie
E - Il est dž à un défaut de la glucuronoconjugaison
Bonne(s) réponse(s) : C
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 25
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
IR : 7/89
A, D, E : S'accompagnent d'une dilatation des voies biliaires extra-
hépatiques
D : il existe une grosse vésicule
C : pas de dilatation des voies biliaires
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 26
www.doc-dz.com
1
62 35
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Chez un malade présentant un ictère à bilirubine conjuguée, Un ictère à bilirubine conjuguée peut être lié à :
une angiocholite d'origine lithiasique doit être évoquée sur la A - Lithiase du cholédoque
constatation de : B - Maladie de Dubin Johnson
A - Prurit précédant l'ictère C - Hépatite virale commune
B - Douleur de l'hypochondre droit précédent l'ictère D - Hépatite médicamenteuse
C - Intolérance gastrique absolue E - Lithiase vésiculaire non compliquée
D - Une douleur au toucher rectal Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Fièvre à 39 degrés avec frissons
Bonne(s) réponse(s) : B E La maladie de Dubin Jonhson est due à un trouble de la sécrétion biliaire
de la bilirubine conjuguée. L'étude de la clearance de la BSP montre 2
Douleur, fièvre, ictère. pentes.
38 13
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
La bilirubine conjuguée est prédominante au cours des Devant un ictère douloureux et fébrile quel est l'examen que
ictères provoqués par : vous demandez en priorité ?
A.- Le cancer pancréatique A - Cholangiographie IV
B - La cirrhose biliaire primitive B - Echographie hépato-biliaire et pancréatique
C - L'hépatite virale A C - Cholangiographie rétrograde par cathétérisme de la
D - La maladie de Minkowski-Chauffard papille
E - La lithiase cholédocienne D - Scanner
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Cholangiographie transhépatique
Bonne(s) réponse(s) : B
D - Il s'agit d'une cause d'anémie hémolytique chronique qui peut se
compliquer de lithiase pigmentaire. On peut donc rarement observer un Un ictère douloureux et fébrile doit faire évoquer en premier chef une
ictère biliaire à bilirubine mixte. angiocholite.
L'examen complémentaire le plus simple et le plus rentable pour établir
le diagnostic est l'échographie, à la recherche d'une dilatation des voies
biliaires témoignant d'un obstacle incomplet sur les voies biliaires.
89 L'échographie permet aussi au mieux d'objectiver la présence d'une
lithiase vésiculaire volontiers associée.
Question à compléments groupés.
Sans commentaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 775 By NADJI 85
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 27
www.doc-dz.com
2
42 47
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Chez un malade de 75 ans, présentant successivement une Devant un ictère cholestatique sans grosse vésicule, mais
douleur épigastrique, un ictère et une fièvre, et ayant à avec dilatation des voies biliaires intra-hépatiques et
l'hémogramme une anémie microcytaire hyposidérémique, cholédoque normal à l'échographie il faut évoquer :
quel diagnostic envisagez-vous en premier lieu : A - Le diagnostic d'hépatite cholestatique
A - Un cancer de la tête du pancréas B - Le diagnostic de cancer du hile du foie
B - Une lithiase du collet vésiculaire C - Le diagnostic de cirrhose biliaire primitive
C - Un cancer du hile D - Le diagnostic de cancer de la tête du pancréas
D - Un ampullome vatérien E - Le diagnostic de pancréatite chronique
E - Une pancréatite chronique Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : D
La dilatation des voies biliaires intra-hépatiques élimine une cholestase
Réponse discutable. intra-hépatique (A, C).
S'il s'agit d'une anémie par saignement (ce qui n'est pas précisé), on L'absence de dilatation du cholédoque ne fait pas évoquer le diagnostic
peut penser à un ampullome vatérien malgré la relative rareté de cette d'ictère par cancer du pancréas ou par pancréatite chronique (D, E).
pathologie.
120
57 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Un ictère à bilirubine non conjuguée :
Un ictère à bilirubine conjuguée : A - Evoque la maladie de Gilbert
A - Peut s'accompagner d'une hypertransaminasémie B - Est synonyme d'obstacle sur les voies biliaires
B - Peut être lié à une cholestase intra-hépatique C - S'observe en cas de cholestase prolongée
C - Est toujours lié à un obstacle en cas de dilatation des D - Peut être dû à une hémolyse
voies biliaires à l'échographie E - Impose l'injection de vitamine K1
D - Peut être dû à un cancer du foie Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Est caractérisé par une dilatation constante des voies
biliaires intra hépatiques, en cas de lithiase du cholédoque A et D sont les seules causes importantes d'ictère à bilirubine non
Bonne(s) réponse(s) : A B C D conjuguée chez l'adulte. Une autre cause d'élévation de la bilirubine libre
chez l'adulte est la résorbtion de volumineux hématomes.
En cas d'ictère, l'échographie montre une dilatation des voies biliaires Les maladies de Criggler-Najjar de type II et de Dubin-Johnson sont
intrahépatiques et de la voie biliaire principale dans 80 à 90 % des cas : exceptionnelles.
la constatation de voies biliaires de calibre normal ne permet donc pas
d'écarter le diagnostic.
18
Question à complément simple.
118
Question à compléments multiples. Un ictère progressif avec prurit, sans douleurs, sans fièvre,
sans rémission avec grosse vésicule chez un homme de 60
En présence d'un ictère, quels sont parmi les signes ans évoque avant tout :
biologiques suivants, les trois qui orientent vers une origine A - La lithiase du cholédoque
cholestatique ? B - Le cancer de la vésicule
A - Elévation du taux sérique de la phosphatase alcaline C - La cirrhose du foie
B - Elévation du taux sérique de la gamma-GT D - Le cancer de la tête du pancréas
C - Elévation des gamma-globulines à l'électrophorèse des E - L'hépatite virale
protéines sanguines Bonne(s) réponse(s) : D
D - Présence de bilirubine dans les urines
C'est le tableau clinique typique du cancer de la tête du pancréas, en fait
E - Augmentation de l'urobiline dans les urines
très inconstant.
Bonne(s) réponse(s) : A B D
La douleur est présente à un moment quelconque de l'évolution dans 75
à 90 % des cas. Une grosse vésicule n'est palpée que dans 15 à 40 %
C - Peut témoigner d'une hépatopathie chronique, non obligatoirement
des cas.
cholestatique.
E - Est un signe d'hémolyse intratissulaire.
34
4 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Devant un ictère cholestatique sans grosse vésicule mais
Un traumatisme abdominal suivi d'une hémorragie gastro- avec dilatation des voies biliaires intra-hépatiques à
intestinale, de douleur abdominale et d'un ictère, évoque en l'échographie, il faut évoquer :
priorité : A - Le diagnostic d'hépatite cholestatique
A - Un traumatisme pancréatique avec pancréatite B - Le diagnostic de cancer du hile du foie
B - Une perforation du premier duodénum C - Le diagnostic de cirrhose biliaire primitive
C - Un traumatisme du foie D - Le diagnostic de cancer de la tête du pancréas
D - Une rupture de la vésicule biliaire E - Le diagnostic de pancréatite chronique
Bonne(s) réponse(s) : B
E - Une dissection aortique traumatique
Bonne(s) réponse(s) : C
Une dilatation des voies biliaires intrahépatiques témoigne d'un obstacle
sur la voie biliaire principale, A et C sont donc exclus.
A, B, E - Ne donneraient pas d'ictère.
D - Donnerait une péritonite par cholépéritoine.
RESIDANAT
L'hémorragieEN POCHE
digestive Tome
en cas " I "- QCMdu
de traumatisme - QCS
foie est due à une 776 By NADJI 85
hémobilie.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 28
www.doc-dz.com
3
37 2
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 29
www.doc-dz.com
4
10
Question à compléments multiples.
28
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 30
www.doc-dz.com
1
115 53
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Devant une pancréatite aiguë chez l'adulte, on doit La gravité d'une pancréatite aiguë est appréciée par :
rechercher en premier lieu deux affections parmi les A - L'élévation des phosphatases acides
suivantes; lesquelles : B - L'hypocalcémie
A - Un alcoolisme C - L'hyperamylasémie
B - Une ascaridiose de la voie biliaire principale D - L'hyperleucocytose à polynucléaires
C - Une distomatose hépatique E - L'hyperphosphorémie
D - Un syndrome ourlien récent Bonne(s) réponse(s) : B D
E - Une lithiase biliaire à petits calculs
Bonne(s) réponse(s) : A B E Cliniquement sont aussi une valeur pronostic. Age > 55 ans.
Biologiquement, ont une valeur pronostique péjorative : leucocytose > 16
Ce sont les causes les plus fréquentes de pancréatite aiguë sous nos 000/, glycémie > 12/mmol/l à l'admission, LDH <35, ASAT < 25. Dans
climats les 48 premières heures, diminution de l'hématocrite de plus de 10 %,
B D - Peuvent donner des pancréatites aiguës. Pour l'ascaris, en cas de urée sanguine > 8 mmol/l, Pa 02 < 60 mm Hg. Bicarbonate diminué de
localisation, dans le Wirsung et non dans la VBP. 4mmol, volume de séquestration liquidienne supérieure à 6 l.
Le scanner permet également de classer la gravité de la pancréatite en
appréciant la nécrose.
3
Question à compléments multiples. 55
Le ou les caractère(s) radiologique(s) évocateur(s) de la
Question à compléments multiples.
pancréatite chronique est(sont) :
Quel(s) est(sont) parmi les éléments suivants, celui (ceux)
A - Anomalie du bord interne du deuxième duodénum au
qui est(sont) décelable(s) lors de l'exploration échographique
transit baryté
d'une pancréatite chronique :
B - Calcifications prévertébrales au niveau de L4 sur les
A - Dilatation du canal de Wirsung
clichés sans préparation
B - Retentissement sur le tube digestif
C - Amputations vasculaires sur l'artériographie coeliaque
C - Présence de calcifications intra-canalaires
sélective
D - Dilatation de la voie biliaire principale
D - Atrophie pancréatique à la tomodensitométrie
E - Tous les éléments précédents
E - Reflux du produit de contraste dans le canal de
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Wirsung sur la cholangiographie veineuse
Bonne(s) réponse(s) : A D Le retentissement sur le tube digestif sous forme de compression, ou de
sténose duodénale est appréciée par un T.O.G.D. ou une fibroscopie.
A - Il s'agit d'un signe tardif, le transit baryté n'est plus guère utilisé dans
le cadre du bilan d'une pancréatite chronique.
B - L1 L2 et non L4
E - N'a aucune signification pathologique.
105
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 31
www.doc-dz.com
2
64 14
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Parmi les anomalies biologiques suivantes, La pancréatite aiguë se caractérise par les données
Iaquelle(lesquelles) indique(nt) un mauvais pronostic dans suivantes, sauf une :
une pancréatite nécrosante ? A - Peut être observée chez l'éthylique
A - Hypocalcémie B - Peut être diagnostiquée grâce à l'élévation de la lipase
B - Hyposidérémie C - L'hypocalcémie est un signe de gravité
C - Hyperglycémie D - Peut être en rapport avec l'enclavement d'un calcul
D - Hyperbilirubinémie cholédocien au niveau de l'ampoule de Vater
E - Hyperamylasémie E - L'hémorragie digestive fait partie des signes cliniques
Bonne(s) réponse(s) : A C d'appel
Bonne(s) réponse(s) : E
L'hyperamylasénie a une valeur diagnostique mais non pronostique.
Sans commentaire.
92
Question à compléments multiples. 65
Question à compléments multiples.
Au cours d'une pancréatite aiguë nécrotico hémorragique on
peut observer : Parmi les signes cliniques suivants, citez celui ou ceux
A - Hyperamylasémie pouvant être en relation avec une pancréatite chronique
B - Hypocalcémie éthylique :
C - Hypoxie A - Ictère
D - Diminution des transaminases B - Vomissements post-prandiaux
E - Hypertriglycéridémie C - Ascite
Bonne(s) réponse(s) : A B C E D - Epanchement pleural
E - Epanchement péricardique
L'hyperamylasémie a une valeur diagnostique. L'hypoglycémie et Bonne(s) réponse(s) : A B C D
l'hypocalcémie ont une valeur pronostique (signe de gravité).
L'hypertriglycéridémie est une étiologie possible. Une compression du cholédoque peut donner lieu à un ictère
rétentionnel, une compresssion du duodénum entraîne des
vomissements répétés post-prandiaux, une compression de l'axe spléno-
portal peut être à l'origine d'une hypertension portale segmentaire. Une
1 ascite peut être chyleuse, conséquence d'une compression lymphatique
Question à complément simple. ; plus souvent elle est liée à la pancréatite chronique et est riche en
amylase (de même que l'épanchement pleural).
Dans la pancréatite aiguë, les signes suivants sont
considérés comme des critères de gravité, sauf un. Lequel ?
A - Age 55 ans
98
B - Hyperglycémie
C - Hypercalcémie
Question à compléments multiples.
D - Acidose
Parmi les complications suivantes. citez celle(s) qui
E - Hypoxie
Bonne(s) réponse(s) : C peut(vent) être liées à une pancréatite chronique :
A - Diabète
L'hypocalcémie est un critère de gravité. B - Faux kyste du pancréas
C - Ascite
D - Ictère cholestatique
E - Ulcère du bulbe
69 Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Question à compléments multiples.
L'association d'une maladie ulcéreuse bulbaire à une pancréatite
Parmi les affirmations suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) chronique, invite à rechercher l'éventualité d'une hyperparathyroïdie
primitive.
qui est(sont) exacte(s) : la sténose duodénale compliquant
les pancréatites chroniques peut être traitée par :
A - La duodéno-pancréatectomie céphalique
B - La duodénectomie 22
C - La gastro-entérostomie Question à complément simple.
D - La splanchnicectomie
E - La spléno-pancréatectomie gauche Parmi les examens morphologiques suivants, lequel permet
Bonne(s) réponse(s) : A C
d'apprécier la nécrose pancréatique au cours d'une
La céphalopancréatectomie gauche n'a ici aucun intérêt puisqu'il s'agit pancréatite aiguë grave ?
d'une compression duodénale. A - Cholangiographie rétrograde
B - Artériographie coelio-mésentérique
C - Echographie
D - Tomodensitométrie
E - Scintigraphie au Tc 99
Bonne(s) réponse(s) : D
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 32
www.doc-dz.com
3
8 11
Question à complément simple Question à compléments multiples.
Un malade présentant une pancréatite chronique calcifiante Concernant la pancréatite chronique, quelle(s) est (sont) la
isolée, indolore sans sténose des voies biliaires ni du tube (les) proposition(s) exacte(s) ?
digestif, nécessite : A - En France, la cause la plus fréquente est l'alcoolisme
A - Une triple dérivation, digestive, pancréatique, gastrique chronique
et biliaire B - Les douleurs peuvent être calmées par l'aspirine
B - Une double dérivation biliaire et gastrique C - L'amaigrissement est habituel
C - Une cholécystectomie de principe D - La stéatorrhée apparaît tardivement
D - Une vagotomie pyloroplastie E - Le diabète ne survient que lorsque la pancréatite
E - Un traitement hygiéno-diététique chronique est évoluée
Bonne(s) réponse(s) : Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 33
www.doc-dz.com
4
100
Question à compléments multiples.
21
Question à compléments multiples.
Connaisssance
5
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 34
www.doc-dz.com
1
20 7
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
En cas d'impossibilité d'occlusion de la paupière, le nerf Quel(s) est(sont) parmi les éléments radiologiques suivants
touché est : celui(ceux) qui témoigne(nt) d'une occlusion organique par
A - Le nerf facial un cancer sténosant du sigmoïde ?
B - Le nerf moteur oculaire commun A - Distension harmonieuse, essentiellement gazeuse, des
C - Le nerf moteur oculaire externe anses grêles et du côlon
D - Le sympathique B - Images hydroaériques périphériques plus hautes que
E - Le nerf ophtalmique larges
Bonne(s) réponse(s) : A C - Présence d'air dans le rectum
D - Epaississement des parois des anses grêles avec
La paralysie du III entraine un ptosis par atteinte du releveur de la "effacement des valvules conniventes"
paupière supérieure.
E - Volumineuse image hydroaérique en arceau pelvi-
abdominale basse médiane
Bonne(s) réponse(s) : A B D
63 Sans commentaire.
Question à compléments multiples.
84 Sans commentaire
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 35
www.doc-dz.com
2
100 2
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Lors d'une occlusion de l'artère centrale de la rétine, on Parmi les causes d'occlusion du gros intestin quelle est celle
constate à l'examen du fond d'oeil : qui est la moins probable ?
A - Une macula rouge cerise A - Sigmoïdite
B - Une dilatation veineuse B - Cancer du colon sigmoïde
C - Des hémorragies rétiniennes importantes C - Volvulus du colon pelvien
D - Une rétine pâle au pôle postérieur D - Volvulus du caecum
E - Un oedème papillaire E - Occlusion par iléus biliaire
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : E
La dilatation veineuse, les hémorragies rétiniennes et l'oedème papillaire L'iléus biliaire est responsable d'occlusion du grêle.
sont des signes en faveur d'une occlusion de la veine centrale de la
rétine.
3
Question à compléments multiples.
59
Question à compléments multiples. Parmi les signes de l'observation quels sont ceux qui sont
plus en faveur d'une occlusion par volvulus du colon pelvien
Quel(s) est(sont) parmi les éléments radiologiques suivants que d'une occlusion par cancer du colon sigmoïde ?
celui(ceux) qui vous permet(tent) de diagnostiquer une A - Début brutal
occlusion de l'intestin grêle sur les cliches d'abdomen urgent B - Absence de vomissement
? C - Arr t des matières et des gaz précoce et brutal
A - Images hydroaeriques centrales D - Météorisme asymétrique
B - Opacités des gouttières latéro-vesicales "en oreille de E - Absence de péristaltisme
chien" Bonne(s) réponse(s) : A D
C - Présence de bosselures et d'haustrations épaissies sur
les parois des anses distendues La forme la plus fréquente du volvulus du côlon pelvien est la forme
D - Aérobilie subaigue, le début est le plus souvent progressif, marqué par une crise
E - Croissant clair gazeux sous-diaphragmatique de constipation associée à des vagues douleurs de la fosse iliaque
Bonne(s) réponse(s) : A gauche. Cet épisode n'a pas inquiété initialement ce constipé chronique
chez qui d'autres épisodes douloureux et sub occlusifs se sont déjà
Sans commentaire succédés, cédant spontanément ou grâce à des lavements, mais cette
fois les signes se prolongent et s'aggravent brutalement. L'existence de
cette aggravation brutale dans un 2° temps oriente plus en faveur d'une
volvulus que d'un cancer du sigmoïde.
1
Question à compléments multiples.
56
Parmi les signes de l'observation quels sont ceux qui sont Question à compléments multiples.
compatibles avec le diagnostic d'occlusion basse du gros
intestin ? Quels sont les caractères angiographiques que l'on peut
A - Vomissement précoce retrouver dans une forme oedèmateuse d'occlusion veineuse
B - Début brutal au début :
C - Arr t des matières et des gaz précoce A - Ralentissement circulatoire
D - Peu de douleurs abdominales B - Dilatation capillaire
E - Météorisme important C - Oedème rétinien diffus avec ou non oedème maculaire
Bonne(s) réponse(s) : C D E
D - Oedème maculaire cystoïde
Sans commentaire E - Nombreuses zones d'ischémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Madame D... Henriette, âgée de 78 ans, est hospitalisée pour syndrome
occlusif. Elle présente depuis ce matin un arrêt des matières et des gaz L'oedème maculaire cystoïde est une complication tardive de la forme
net et absolu, un météorisme important. Elle présente des antécédents oedémateuse.
de troubles du transit.
Le début il y a 3 ou 4 jours a été marqué par de vagues douleurs
abdominales à type de coliques, un état nauséeux. Cette période a fait
suite à un syndrome douloureux abdominal brutal à début franc ce jour, 58
peu intense, fait de douleurs diffuses prédominant en hypogastrique Question à compléments multiples.
dans le "bas ventre". Il s'agit d'un syndrome douloureux permanent sans
crise paroxystique. Quelles sont les méthodes de traitement de cette occlusion
La patiente signale un petit vomissement au début du syndrome partielle ?
douloureux puis un simple état nauséeux sans vomisement. L'arrêt du
A - Anti-agrégants plaquettaires
transit a été précoce et absolu à la fois pour les matières et les gaz. Elle
n'est pas choquée, il n'existe pas d'hyperthermie. L'examen montre un B - Fibrinolytique
météorisme important, volumineux, et asymétrique à l'inspection, il C - Photocoagulation des oedèmes rétiniens
n'existe pas d'ondulations péristaltiques, I'auscultation ne met pas en D - Anticoagulants
évidence de bruits hydro-aériques. E - Photocoagulation des zones d'ischémie
La palpation retrouve un ventre non douloureux, une sensation de Bonne(s) réponse(s) : A D
rénitence, le ventre est tympanique à la percussion, les orifices
herniaires sont libres. Le toucher rectal montre un bombement de la L'utilisation d'antiagrégants plaquettaires et/ou d'anticoagulants est
paroi antérieure du rectum, refoulé par une tuméfaction élastique, la préconisée selon les auteurs pour éviter l'extension de la thrombose au
muqueuse rectale est normale par ailleurs. tronc de la veine centrale de la rétine.
Le laser des zones ischémiques n'est pas à effectuer dans cette forme
apparemment oedémateuse (absence de nodules dysoriques et
d'hémorragies intrarétiniennes) mais une surveillance angiographique au
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 784cours est indispensable.
long By NADJI 85
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 36
www.doc-dz.com
3
7
Question à compléments multiples.
Les signes en faveur d'une forme ischémique sont : une acuité visuelle
effondrée ; un vaste scotome central du champ visuel ; au fond d'oeil :
placards hémorragiques intrarétiniens, nodules cotonneux et confluents,
peu ou pas d'oedème rétinien, artères rétrécies, irrégulières.
9
Question à compléments multiples.
10
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 37
www.doc-dz.com
1
65 1
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les caractères suivants, indiquez celui qui s'applique à L'iléus biliaire peut être la conséquence d'une fistule :
l'iléus biliaire : A - Cholécysto-colique
A - Est la conséquence de l'enclavement d'un calcul au B - Cholécysto-duodénale
niveau de la région cervico-cystique C - Cholécysto-cholédocienne
B - Son évolution est dominée par le risque de suppuration D - Cholédocho-cholédocienne
intra-hépatique E - Hépatico-gastrique
C - Est toujours associé à une vésicule volumineuse, Bonne(s) réponse(s) : B
tendue, palpable
D - Est responsable d'une occlusion du grêle Plus rarement, il peut s'agir d'une fistule cholécysto-gastrique.
E - Le calcul est toujours pur, constitué de bilirubinate de
calcium
Bonne(s) réponse(s) : D
110
Question à compléments multiples.
7
Question à complément simple.
3
Question à complément simple.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 38
www.doc-dz.com
1
86 86
Question à compléments multiples.
43
Question à complément simple.
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 39
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Les signes typiques d'une péritonite appendiculaire Quelles sont, parmi les suivantes, les trois complications les
comportent : plus fréquentes après chirurgie pour péritonite
appendiculaire?
A - Contracture généralisée abdominale
B - Début et prédominance des signes à droite A - Fistule du grêle
C - Douleur au TR B - Abcès du Douglas
D - Niveaux hydroaériques centraux C - Occlusion post-opératoire
E - Syndrome infectieux majeur D - Hémorragie digestive
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Suppuration pariétale
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Sans commentaire.
Sans commentaire.
A - Appendicectomie de principe
B - Intervention d'urgence
C - Laparotomie médiane sus ombilicale
D - Toilette péritonéale
E - Entérostomie de vidange
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 40
www.doc-dz.com
1
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
A - L'âge jeune
B - L'existence d'un pyrosis
C - L'absence de pneumopéritoine
D - L'irradiation vers la base thoracique droite de la douleur
E - Le début des signes dans la FID
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Sans commentaire.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 41
www.doc-dz.com
1
29 116
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Un seul des signes suivants est caractéristique d'une L'occlusion par cancer du sigmoïde se caractérise par :
occlusion par volvulus du sigmoïde. Lequel ? A - Début progressif
A - Fièvre précoce B - Météorisme abdominal important
B - Météorisme oblique C - Forte intensité des coliques abdominales
C - Sang au toucher rectal D - Un grand nombre de niveaux hydro-aériques
D - Distension de l'ensemble du cadre colique à l'abdomen E - Des niveaux hydro-aériques plus hauts que larges
sans préparation Bonne(s) réponse(s) : A B E
E - Niveaux liquides coliques
Bonne(s) réponse(s) : B E - Plus longues que hautes dans les occlusions du grêle.
49
Question à compléments multiples.
41
Question à compléments multiples. L'occlusion du grêle par strangulation se caractérise par :
A - Début brutal
Une occlusion par strangulation du grêle sur bride se B - Météorisme abdominal important
manifeste par : C - Forte intensité des coliques abdominales
A - Un début brutal D - Précocité des vomissements
B - Des douleurs vives E - Niveaux hydro-aériques plus hauts que larges
C - Des vomissements tardifs Bonne(s) réponse(s) : A C D
D - Des images hydro-aériques avec des plis haustraux sur
les radiographies de l'abdomen sans préparation E C'est le contraire, les niveaux sont plus larges que haut.
E - Des images hydro-aériques où l'on voit le plissement
du grêle
Bonne(s) réponse(s) : A B E
11
Non évident. Question à complément simple.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 42
www.doc-dz.com
2
101 54
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Un mécanisme de strangulation dans une occlusion Une occlusion fébrile peut être la forme révélatrice de :
intestinale aiguë est évoqué devant : A - L'appendicite pelvienne
A - Douleurs permanentes B - L'appendicite méso-coeliaque
B - Signe de Von Wahl C - L'appendicite rétro-caecale
C - Bruits hydro-aériques à l'auscultation D - L'abcès appendiculaire
D - Contracture abdominale E - La péritonite appendiculaire
E - Hoquet Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : A B
La question est intriguante car toutes les réponses proposées peuvent
Le signe de VON WAHL est le météorisme abdominal immobile, évoluer vers une occlusion fébrile. Mais ce sont essentiellement B et E
rénitent, tympanique par distension de l'anse sus-jacente à la qui sont révélée par une occlusion fébrile.
strangulation.
67
103 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Parmi les affections proposées comme étant responsables
La localisation au niveau de l'intestin grêle d'une occlusion d'une occlusion inflammatoire, citez celle(s) qui est(sont)
intestinale aiguë par strangulation est évoquée devant : exacte(s) :
A - Météorisme central péri-ombilical A - Iléus biliaire
B - Présence d'ondulations péristaltiques B - Colique néphrétique
C - Disposition asymétrique du météorisme C - Cholécystite
D - Précocité et abondance des vomissements D - Sigmoïdite
E - Contracture abdominale E - Péritonite
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 43
www.doc-dz.com
3
1
Question à compléments multiples.
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 44
1
118 44
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Parmi les caractères suivants concernant le péritonite par Parmi les affirmations suivantes sur les péritonites aiguës
perforation généralisées, citer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
d'ulcère duodénal, lequel(lesquels) est(sont) exact(s) ? A - Elles ont le plus souvent un début clinique brutal
A - La douleur initiale est de siège sous-ombilical B - Elles surviennent chez des sujets en mauvais état
B - La douleur débute brutalement général
C - Il existe une fièvre élevée C - Leur diagnostic est en général basé sur l'examen
D - Il existe une douleur au cul-de-sac de Douglas clinique
E - La douleur se localise secondairement dans la fosse D - Sur l'abdomen sans préparation il existe toujours un
iliaque gauche pneumopéritoine
Bonne(s) réponse(s) : B D E - La contracture abdominale est habituellement présente
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Connaissance pure.
B - Chez les sujets en mauvais état général, âgés, ou sous
corticothérapie, la sémiologie des péritonites aiguës peut être trompeuse.
D - Le pneumopéritoine n'existe qu'en cas de péritonite aiguë par
102 perforation en péritoine libre d'un organe creux.
Question à compléments multiples.
43
Question à complément simple.
114
Question à compléments multiples.
793
Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 45
794
ﺳﻮﺭﺓ ﻳﻮﻧﺲ ﺁﻳﺔ ﺭﻗﻢ 10
}ﻮﺍﻫﻢ ﻓﻴﻬﺎ ﺳﺒﺤﺎﻧﻚ ﺍﻟﻠﻬﻢ ﻭﺗﺤﻴﺘﻬﻢ ﻓﻴﻬﺎ ﺳﻼﻡ ﻭﺁﺧﺮ ﺩﻋﻮﺍﻫﻢ ﺃﻥ ﺍﻟﺤﻤﺪ ہﻠﻟ ﺭﺏ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ{
795