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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 1 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Parmi les affirmations suivantes, quelle est celle ou quelles


sont celles qui s'applique(nt) à une anémie par inflammation
chronique?

A - L'anémie peut être macrocytaire


B - Le taux de saturation de la transferrine est normal ou
modérément diminué
C - L'anémie est habituellement régénérative
D - Le traitement martial améliore le chiffre d'hémoglobine
E - L'hyposidérémie est constante
Bonne(s) réponse(s) : B

A : Non, microcytaire ou normocytaire.


B : Oui puisque Fer sérique et capacité totale de fixation sont abaissés.
C : Non, arégénérative.
D : Inutile.
E : Non, uniquement en cas d'inflammation prolongée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 2 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Quel est le médiateur de l'inflammation libéré par les


macrophages à la suite d'une transformation de l'acide
arachidonique par la voie de la cyclooxygénase?

A - Lysozyme
B - Prostaglandine E2
C - Leucotriène B4
D - PAF (facteur d'activation plaquettaire)
E - Cachectine
Bonne(s) réponse(s) : B

L'acide arachidonique donne naissance, sous l'influence d'une enzyme.


La cyclo-oxygénase, aux PG.
C : substance libérée par les neutrophiles et les polynucléaires, sous
l'influence d'une enzyme, la lipo-oxygénase, dérive de l'acide
arachidonique.

Question à complément simple.

Cette interleukine (IL) est produite notamment par les


monocytes-macrophages ; elle est capable d'activer les
lymphocytes T ; elle est un facteur de croissance
fibroblastique et inducteur des protéines de l'inflammation. Il
s'agit de :

A - ILl
B - IL2
C - IL3
D - IL4
E - IL5
Bonne(s) réponse(s) : A

Classique (# 6/88/I)
IL1 est :
. produite par les macrophages
. participe à l'induction de l'expression du récepteur d'IL2 au niveau des
LT
. participe à l'induction de la production d'IL2/les LT auxilliaires
. produite dans les réactions d'immunité cellulaire sans spécificité
d'antigène

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 3 By NADJI 85

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40
Question à complément simple.

Quel pourcentage de la totalité des cancers de l'endomètre


représentent les adénocarcinomes ?
A - 20 %
B - 30 %
C - 50 %
D - 70 %
E - 90 %
Bonne(s) réponse(s) : E

Les tumeurs malignes développées aux dépens de l'épithélioma


glandulaire représentent plus de 95 % des cancers du corps utérin
(autres formes : adénoacanthome, carcinome adénosquameux,
adénocarcinome à cellules claires et sarcome de l'endomètre.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 4 By NADJI 85

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1
Question à complément simple.

Une des inflammations suivantes n'est pas aiguë. Laquelle ?


A - Inflammation hémorragique
B - Inflammation tuberculoïde
C - Inflammation gangréneuse
D - Inflammation fibrineuse
E - Inflammation oedémateuse
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 5 By NADJI 85

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94 94
Question à compléments multiples.

Quelles sont en France les lésions précancéreuses les plus


fréquentes de l'oesophage qui nécessitent une surveillance
endoscopique ?
A - Oesophagite caustique
B - Mégaoesophage idiopathique
C - Endobrachyoesophage secondaire à une oesophagite
peptique
D - Syndrome de Plummer-Vinson (ou de Kelly-Paterson)
E - Syndrome de Mallory-Weiss
Bonne(s) réponse(s) : A B C

A - Un cancer de l'oesophage peut se développer sur le rétrécissement


cicatriciel séquellaire d'une brûlure caustique (3% des cancers de
l'oesophage). Temps moyen entre la survenue de la lésion caustique et
le cancer de l'oesophage est de 40 ans. Cancer de type malpighien.
B - Délai d'apparition de 20 ans. Risque de survenue d'un cancer sur le
mégaoesophage est de 3%. De plus rareté du mégaoesophage.
C - Un oesophage de Barett se définit par le remplacement de la
muqueuse malpighienne normale du bas oesophage par une muqueuse
glandulaire cylindrique. Considéré comme un processus de cicatrisation
des lésions oesophagiennes secondaires au reflux gastro-oesophagien
d'où nécessité d'opérer ces reflux pour stabiliser voire faire régresser
ces lésions.
Prévalence d'adénocarcinomes oesophagiens sur les
endobrachyoesophages est de 10 à 20%.
Absence de certitude que le risque soit suffisamment important pour
justifier une surveillance endoscopique régulière.
D - Dysphagie sidéropénique est susceptible de se cancériser.
Répandue dans les pays scandinaves. Le cancer de l'oesophage
compliquerait 5% des syndromes de Plummer-Vinson. Très rare en
France.
E - Dilacération du bas oesophage sous l'effet de traumatismes variés
responsables d'hémorragies digestives.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 6 By NADJI 85

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37
Question à complément simple.

Un malade est porteur de lésions de tuberculose pulmonaire


nécrotique. Quelle est la nature de la nécrose ?
A - Fibrinoïde
B - Ischémique
C - Caséeuse
D - Purulente
E - Hyaline
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans problème.

24
Question à complément simple.

Au cours de la tuberculose, quelle est la variété de lésion


histologique ne renfermant qu'exceptionnellement des B.K. ?
A - Exsudative non spécifique
B - Purement caséeuse
C - Purement follicullaire
D - Caséo-folliculaire
E - Caséo-fibreuse
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Le BK est rare dans les lésions folliculaires.


B - La nécrose caséeuse est caractérisée par l'abondance et la virulence
du BK.
A - Le BK peut être mis en évidence par la coloration de Ziehl, au niveau
de la lésion exsudative non spécifique.

38
Question à complément simple.

Tous ces éléments sont en faveur d'un diagnostic


histologique de tuberculose sauf un. Lequel ?
A - Présence de cellules géantes type langhans
B - Présence de nombreux polynucléaires
C - Présence de nécrose caséeuse
D - Présence de cellules épithélioïdes
E - Présence de lymphocytes
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 7 By NADJI 85

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102 40
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.

Les tumeurs bénignes sont habituellement : Parmi les tumeurs ci-dessous, indiquez celle(s) née(s) à
1 - Bien encapsulées partir d'un épithélium pavimenteux ?
2 - Dépourvues de nécrose A - Carcinome épidermoïde différencié
3 - D'évolution lente B - Cystadénocarcinome végétant
4 - Faites de cellules à noyaux hyperchromatiques C - Carcinome malpighien immature
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Carcinome transitionnel excréto-urinaire
1,2,3,4=E E - Choriocarcinome
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : A C

L'hyperchromasie est un signe suspect de malignité. Les cystadénocarcinomes se développent à partir d'un épithélium
glandulaire, carcinome transitionnel à partir d'un épithélium transitionnel,
choriocarcinome à partir du revêtement trophoblastique.

45
Question à compléments multiples.
47
Des caractères ci-dessous, quel(s) est ou sont celui ou ceux Question à complément simple.
qui s'appliquent aux tumeurs bénignes épithéliales ?
A - Structure proche du tissu normal homologue Une seule des propriétés suivantes oppose constamment les
B - Evolution lente tumeurs bénignes aux tumeurs malignes. Laquelle ?
C - Essaimage à distance A - Vitesse de croissance
D - Caractère multifocal possible B - Degré de différenciation
E - Régression spontanée possible C - Potentiel à métastaser
Bonne(s) réponse(s) : A B D E D - Encapsulation
E - Index mitotique
Adénomes coliques multiples multifocaux. Bonne(s) réponse(s) : C
Les verrues peuvent regresser spontanément.
C'est le seul critère absolu en faveur de la malignité d'une tumeur.

37
Question à compléments multiples. 41
Question à complément simple.
Parmi les tumeurs suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui
peut(peuvent) avoir un aspect macroscopique de polype ? Une des affirmations suivantes concernant les tumeurs
A - Une tumeur bénigne conjonctive malignes est fausse. Laquelle ?
B - Une tumeur maligne conjonctive A - Elles envahissent les tissus
C - Une tumeur maligne épithéliale B - Elles métastasent
D - Une tumeur bénigne épithéliale C - Elles récidivent fréquemment
E - Une tumeur bénigne épithéliale et conjonctive D - Leur vitesse de croissance est toujours lente
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E E - Les caractères cellulaires sont plus ou moins normaux
Bonne(s) réponse(s) : D
Le terme de polype est macroscopique ; il peut correspondre à tout sur le
plan histologique. Le caractère évolutif des tumeurs malignes est la croissance rapide
contrairement aux tumeurs bénignes.

49
Question à compléments multiples. 114
Question à compléments multiples.
Parmi les cinq caractères suivants, quel est celui ou quels
sont ceux propre(s) aux tumeurs malignes : Sont des tumeurs épithéliales :
A - Durée de croissance illimitée A - Les condylomes
B - Vascularisation faible B - Les léiomyomes
C - Nécrose fréquente C - Les papillomes
D - Démarcation nette avec les tissus normaux D - Les lipomes
E - Activité mitotique élevée E - Les adémones
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : A C E

Les tumeurs malignes sont hypervasculaires et infiltrantes. Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 8 By NADJI 85

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2
15 114
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Laquelle(lesquelles) des propositions suivantes concernant Parmi les propriétés suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s)
les tumeurs bénignes est(sont) exacte(s) : qui oppose(nt) constamment les tumeurs malignes aux
A - Elles peuvent être constituées de cellules épithéliales tumeurs bénignes ?
B - Elles ne donnent pas de métastases A - Vitesse de croissance élevée
C - Elles peuvent être mortelles en raison de leur B - Degré de différenciation élevé
localisation C - Potentiel à métastaser
D - Elles envahissent les organes avoisinants D - Encapsulation
E - Elles sont habituellement constituées de tissu bien E - Index mitotique bas
différencié Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Critère majeur de différenciation entre tumeur maligne et bénigne.
C - Par compression du fait de leur volume. A - Plus fréquemment pour tumeur maligne mais peut être applicable à
D - C'est un caractère des tumeurs malignes. une tumeur bénigne.
B D E - Critères habituels des tumeurs bénignes.

48
Question à complément simple.

Une seule des propriétés suivantes est particulière aux


tumeurs malignes. Laquelle ?
A - Vitesse de croissance élevée
B - Degré de différenciation faible
C - Potentiel à métastaser
D - Encapsulation
E - Index mitotique élevé
Bonne(s) réponse(s) : C

C - C'est le facteur qui confère le caractère malin à une tumeur.


A B D E - Sont des caractères variables et peuvent exister dans
certaines tumeurs non malignes.

106
Question à compléments multiples.

Parmi les tumeurs ci-dessous, indiquez celle(s) née(s) à


partir d'un épithélium pavimenteux ?
A - Carcinome épidermoïde différencié
B - Cystadénocarcinome végétant
C - Carcinome malpighien immature
D - Carcinome transitionnel excréto-urinaire
E - Chorio-carcinome
Bonne(s) réponse(s) : A C D

A - Epithélium pavimenteux = Epithelioma ou carcinome épidermoïde.


C - Quand peu différencié.
D - L'épithélium excreto-urinaire est pseudo-pavimenteux.
E - Tumeur germinale maligne.

119
Question à compléments multiples.

Parmi les cinq caractères suivants, quel est celui ou quels


sont ceux propre(s) aux tumeurs malignes :
A - Durée de croissance illimitée
B - Vascularisation faible
C - Nécrose fréquente
D - Démarcation nette avec les tissus normaux
E - Activité mitotique élevée
Bonne(s) réponse(s) : A C E

B - Généralement élevée.
D - C'est l'inverse.
E - Variable en fonction de la tumeur, peut exister dans un tissu non
tumoral, en cas de réparation tissulaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 9 By NADJI 85

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46 100
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Le ou les facteurs suivants favorisent la formation d'une Parmi les évolutions possibles d'une thrombose veineuse,
thrombose : quelle est celle qui n'est pratiquement jamais réalisée ?
A - Lésion de la paroi vasculaire A - Mobilisation
B - Ralentissement du courant sanguin B - Restitution "ad integrum" de la structure vasculaire
C - Prise d'oestroprogestatifs C - Suppuration par développement d'un germe
D - Insuffisance hépatique aigu% D - Réorganisation du caillot avec "réperméabilisation"
E - Déficit en anti-thrombine III E - Liquéfaction enzymatique du caillot
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Bonne(s) réponse(s) : B

L'insuffisance hépatique favorise les hémorragies. Il existe toujours une altération pariétale secondaire à la thrombose.

40 115
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Dans les thromboses artérielles : Quel(s) est(sont) parmi les propositions suivantes le(s)
A - Le rôle des plaquettes est essentiel facteur(s) favorisant la constitution d'une thrombose ?
B - Le thrombus n'a aucune tendance à l'embolie A - L'insuffisance ventriculaire droite
C - Les anti-vitamines K sont très efficaces B - L'athérome
D - L'évolution spontanée se fait toujours vers la dissolution C - L'enceinte septique d'une paroi veineuse
E - Une lésion vasculaire initiale est nécessaire D - Un déficit en antithrombine III
Bonne(s) réponse(s) : A E E - La polyglobulie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Adhésion, agrégation plaquettaire et release sont indispensables dans la
thrombogénèse. Facteurs thrombogènes : hypercoagulabilité (D,E), stase (A), lésion
endothéliale (B,C).

91
Question à complément simple. 82
Question à compléments multiples.
Toutes les causes suivantes peuvent favoriser la survenue
d'une thrombose veineuse des membres inférieurs sauf une. Une thrombose veineuse, survenant chez un sujet jeune,
Laquelle ? sans cause favorisante mais avec des antécédents familiaux
A - Déficit en anti-thrombine III thrombotiques, doit faire rechercher un déficit congénital en :
B - Décubitus prolongé A - Fibrinogène
C - Anti-coagulant, anti facteur VIII B - Antithrombine III
D - Prise d'oestro-progestatif C - Facteur IX (antihémophilique B)
E - Déficit en protéine C D - Protéine C
Bonne(s) réponse(s) : C E - Facteur XIII (facteur stabilisant de la fibrine)
Bonne(s) réponse(s) : B D
L'anti-facteur VIII est responsable de syndrome hémorragique.
A, C - Sont responsables de syndromes hémoragiques.

36
Question à complément simple. 102
Question à compléments groupés.
Tous les facteurs suivants favorisent la survenue d'une
thrombose veineuse sauf un. Lequel ? Les thromboses veineuses sont favorisées par :
A - Le rétrécissement de la lumière du vaisseau 1 - Alitement prolongé
B - L'exercice physique 2 - Varices des membres inférieurs
C - La stase par insuffisance cardiaque 3 - Syndrome néphrotique
D - L'altération de la paroi endothéliale 4 - Déficit constitutionnel en antithrombine III
E - L'hypercoagulabilité sanguine Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : B 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E
L'exercice physique diminue la stase et le risque de la thrombose.
Stase (1,2) hypercoagulabilité (fuite urinaire d'antithrombine III dans le
syndrome néphrotique,(4)) lésions endothéliales, favorisant les
thromboses veineuses.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 10 By NADJI 85

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44
Question à complément simple.

Parmi les différentes évolutions possibles d'une thrombose


veineuse, laquelle est à la fois fréquente et grave ?
A - Calcification
B - Surinfection
C - Mobilisation
D - Lyse puriforme
E - Rupture vasculaire
Bonne(s) réponse(s) : C

Accident évolutif majeur, surtout pour les thrombus récents, et peu


adhérents à la paroi.

45
Question à complément simple.

La conséquence tissulaire la plus fréquente et la plus grave


d'une thrombose artérielle est :
A - La nécrose ischémique
B - La congestion active
C - L'oedème transsudatif
D - L'infarcissement hémorragique
E - La congestion passive
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

35
Question à compléments multiples.

Les facteurs étiologiques majeurs d'une thrombose veineuse


comportent :
A - Les lésions anoxiques de l'endothélium
B - L'hypercoagulabilité sanguine
C - L'existence de lésions athéromateuses
D - Le ralentissement du courant circulatoire
E - Aucun des facteurs ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Pas de lésion athéromateuse au niveau des veines.

11
Question à complément simple.

La lésion cérébrale secondaire à une thrombose d'une


branche de l'artère sylvienne est :
A - Un infarctus rouge
B - Un infarcissement hémorragique
C - Un ramollissement cérébral
D - Un abcès
E - Une lacune
Bonne(s) réponse(s) : C

A - Poumons, tube digestif.


C - Ou infarctus blanc.
D - Collection purulente.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 11 By NADJI 85

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39 31
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les évolutions suivantes d'un thrombus artériel, Des lésions suivantes, quelle est celle qui ne se rencontre
quelle(s) est(sont) celle(s) qui peut(peuvent) avoir des pas dans l'évolution d'un thrombus veineux de stase ?
conséquences générales graves ? A - Fibrinolyse
A - Calcification B - Organisation conjonctive
B - Organisation C - Calcification
C - Surinfection D - Nécrose fibrinoïde
D - Reperméabilisation E - Mobilisation
E - Migration Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C E
La nécrose fibrinoïde ne se voit jamais dans l'évolution d'un thrombus de
Le risque majeur de la thrombose est l'embolie, qu'elle soit septique ou stase ; on observe par contre une hyalinisation du thrombus.
cruorique.

52
41 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Quel(s) élément(s) microscopique(s) observe-t-on dans le
Le temps que met à se constituer un thrombus mixte corps d'un thrombus veineux de moins de 24 heures ?
oblitérant une veine est : A - Fibrine seule
A - Quelques secondes B - Capillaires néoformés
B - Quelques minutes C - Plaquettes agglutinées
C - Quelques heures D - Leucocytes disposés dans un réseau de fibrine
D - Quelques jours E - Hématies
E - Quelques semaines Bonne(s) réponse(s) : C D E
Bonne(s) réponse(s) : C
Thrombus blanc = surtout des plaquettes.
Sans commentaire. Thrombus rouge = riche en hématies auxquelles s'ajoutent des globules
blancs et des plaquettes.

46
Question à compléments multiples. 43
Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes, Iaquelle(lesquelles)
s'applique(nt) à un thrombus artériel ? Un thrombus est :
A - Il peut être oblitérant A - Un caillot post-mortem
B - Il peut être mural B - Un caillot in vitro
C - Il peut évoluer vers la lyse spontanée C - Un caillot agonique
D - Il peut se reperméabiliser D - Un embol sanguin migrant dans la circulation
E - Il peut subir des remaniements fibreux E - Le résultat de la coagulation sanguine in vivo dans les
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E cavités vasculaires
Bonne(s) réponse(s) :
Remaniements fibreux par le biais de l'organisation.
QUESTION ANNULEE

100
Question à compléments multiples. 39
Question à complément simple.
Le thrombus évolue habituellement vers l'organisation
fibreuse. Parmi les évolutions suivantes, laquelle (lesquelles) Parmi les modalités évolutives suivantes d'un thrombus,
est(sont) aussi possibles ? laquelle est la plus fréquente ?
A - Fonte purulente septique A - Ramollissement puriforme aseptique
B - Ramollissement puriforme aseptique B - Suppuration septique
C - Calcification C - Mobilisation du caillot
D - Fibrinolyse D - Thrombolyse
E - Fragmentation et migration E - Organisation
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) réponse(s) : E

Cinq évolutions des thromboses en dehors de la hyalinisation, Sans commentaire.


organisation fibreuse, et réperméation.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 12 By NADJI 85

Annales INTERNAT
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2
98
Question à compléments multiples.

Le thrombus évolue habituellement vers l'organisation


fibreuse. Parmi les évolutions suivantes, laquelle (ou
lesquelles) est (sont) aussi possibles ?
A - Fonte purulente septique
B - Ramollissement puriforme aseptique
C - Calcification
D - Fibrinolyse
E - Fragmentation et migration
Bonne(s) réponse(s) : A D E

A - Thrombophlébite suppurée.
B - Evolution d'un infarctus cérébral.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 13 By NADJI 85

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41
Question à compléments multiples.

Parmi ces lésions, laquelle(lesquelles) est(sont)


précancéreuse(s) ?
A - Polypes digestifs
B - Papillomatose vésicale
C - Verrues séborrhéiques
D - Polypes vésicaux
E - Leucoplasies buccales
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

C - Lésion toujours bénigne.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 14 By NADJI 85

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79 26
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Toutes ces propositions concernant l'athérosclérose sont Une sclérose jeune est caractérisée par :
exactes sauf une : A - Richesse en fibroblastes
A - Elle prédomine dans l'intima des artères B - Hypervascularisation
B - Elle peut détruire la lame élastique interne dans les C - Calcification
lésions très évoluées D - Hyalinisation
C - Elle forme des plaques qui peuvent s'ulcérer E - Présence de cellules inflammatoires
D - Elle touche surtout les grosses veines Bonne(s) réponse(s) : A B E
E - Elle peut être à l'origine d'anévrismes
Bonne(s) réponse(s) : D Ce sont les vieilles scléroses qui se calcifient et se hyalinisent.

Anévrisme athéroscléreux par destruction de la média.

37
Question à compléments multiples.
46
Question à compléments multiples. Une sclérose en voie de constitution est caractérisée par :
A - La richesse en fibres de collagène
La ou les complications locales de l'athérosclérose B - Un oedème interstitiel
coronarienne peuvent être : C - La pauvreté de la vascularisation
A - Une thrombose oblitérante D - De nombreux fibroblastes
B - Une rupture E - Une faible cellularité
C - Une calcification Bonne(s) réponse(s) : B D
D - Une hémorragie intra-pariétale
E - Un granulome adventitiel Les scléroses jeunes sont oedémateuses, vasculaires et cellulaires,
Bonne(s) réponse(s) : A C D pauvres en fibres.

La thrombose peut être oblitérante dans les artères de moyen calibre ; il


n'existe pas de rupture spontanée (cas de rupture sous angie plastie) ;
l'hémorragie intra-pariétale est liée à la dissection de la plaque 94
athéroscléreuse ; les réactions granulomateuses adventicielles se voient Question à compléments multiples.
uniquement au niveau des artères de gros calibre (aorte).
Une sclérose ancienne est caractérisée par :
A - Une infiltration inflammatoire polymorphe
B - De nombreux capillaires néoformés
104 C - Une grande cellularité
Question à compléments groupés. D - De nombreux trousseaux de collagène épais
E - Un oedème interstitiel
Les lésions de l'athérosclérose : Bonne(s) réponse(s) : D
1 - Se voient dans les veines et dans les artères
2 - Débutent dans l'intima Les scléroses anciennes sont riches en fibres, peu vasculaires, peu
3 - Prédominent dans le sexe féminin avant l'age de 50 ans cellulaires, peu oedémateuses.
4 - Contiennent des macrophages
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C 117
Question à compléments groupés.
Lésion intimale avec macrophages ou cellules musculaires lisses de la
média chargées de graisse. La sclérose est :
1 - Une induration anormale d'un tissu ou d'un organe
2 - Un processus différent de la fibrose
3 - Une augmentation du contingent fibrillaire du conjonctif
41 4 - Une augmentation du contingent cellulaire du conjonctif
Question à compléments multiples. Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
La sclérose d'un organe peut se traduire par un ou plusieurs Bonne(s) réponse(s) : B
des caractères suivants :
A - Une atrophie Sclérose signifie fibrose.
B - Une évolution réversible
C - Une induration
D - Une insuffisance fonctionnelle
E - Une augmentation de volume 30
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Question à compléments multiples.
La sclérose collagène n'est pas réversible ; elle peut donner une Une sclérose cicatricielle ancienne peut être :
insuffisance cardiaque suite à une sclérose cicatricielle d'infarctus A - Rétractile
myocardique. B - Hypertrophique
C - Oedémateuse
D - Dure
E - Inflammatoire
Bonne(s) réponse(s) : A B D

L'oedème et l'inflammation se voient à la phase aiguë.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 15 By NADJI 85

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2
37 34
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Dans le système carotidien du sujet européen, Quelle(s) proposition(s) s'applique(nt) aux scléroses
l'athérosclérose touche préférentiellement : cicatricielles ?
A - L'origine de la carotide interne A - Elles peuvent être de type collagène
B - La carotide interne intrapétreuse B - Elles sont habituellement mutilantes
C - Le siphon carotidien C - Elles succèdent habituellement au stade chronique de
D - L'origine de l'artère cérébrale moyenne l'inflammation
E - Les premières branches de division de l'artère D - Elles sont réversibles
cérébrale moyenne E - Elles contiennent une substance fondamentale
Bonne(s) réponse(s) : A anormale
Bonne(s) réponse(s) :
Sans commentaire ; ne pas confondre le sinus carotidien à l'origine de la
carotide interne et le siphon carotidien, situé à l'intérieur du sinus QUESTION ANNULEE
caverneux.

49
28 Question à complément simple.
Question à compléments multiples.
Le constituant essentiel de la sclérose est :
L'athérosclérose est caractérisée par : A - L'histiocyte
A - Des plaques chondroïdes et des stries lipidiques B - Le granulome
B - Une atteinte intimale des artérioles C - La fibre collagène
C - Une localisation fréquente au niveau des artères du D - La substance hyaline
cou et du cerveau E - La fibre élastique
D - Une accumulation dans la média d'une substance Bonne(s) réponse(s) : C
myxoïde
E - Sa fréquence accrue chez les alcooliques C : particulièrement abondante dans l'organisme.
Bonne(s) réponse(s) : A C

Intéressent les artères de gros et moyen calibre, et non les artérioles.


L'accumulation de substance myxoïde dans la média est une lésion 97
élémentaire de la maladie de la média (exemple : Marfan). Question à compléments multiples.

Avec le temps, un foyer de sclérose mutilante peut se


48 remanier ; on peut alors observer :
A - Une hyalinisation
Question à compléments multiples. B - Une calcification
C - Une fonte purulente
Parmi les facteurs qui influent sur la constitution des lésions
D - Une dégénérescence fibrinoïde
d'athérosclérose ou d'athérome vous retenez :
E - Une ossification
A - Les hypercholestérolémies héréditaires Bonne(s) réponse(s) : A B
B - Le diabète
C - L'insuffisance thyroïdienne Sans commentaire.
D - Les tumeurs malignes
E - L'hypertension artérielle
Bonne(s) réponse(s) : A B E
37
L'hypothyroïdie (myxoedème) potentialise les conséquences de Question à complément simple.
l'athérome mais n'influe pas directement sur la constitution des lésions.
Une des propositions suivantes concernant l'athérosclérose
est fausse : laquelle ?
17 A - Débute dans l'intima
Question à compléments multiples. B - Intéresse les artères de la grande circulation
C - Localisation préférentielle aux bifurcations et aux points
Parmi les lésions suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) de départ des collatérales
témoignant d'une athérosclérose débutante non fibreuse : D - Richesse en lipides
A - Elevure gélatiniforme E - Ne favorise pas les thromboses
Bonne(s) réponse(s) : E
B - Plaque chondroïde
C - Strie lipidique La thrombose est une complication de l'athérosclérose.
D - Aspect réticulé
E - Pustule athéromateuse
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Les lésions initiales de l'athérosclérose débutante non fibreuse sont :


- les coussinets intimaux
- les élevures gélatiniformes
- les stries graisseuses (qui, confluantes donnent l'aspect "réticulé").

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53 120
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Les lésions microscopiques de l'athérosclérose : La sclérose :


A - Comportent des dépôts lipidiques A - A pour synonyme le terme de fibrose
B - Peuvent se calcifier B - Résulte de l'augmentation des fibres de collagène
C - Débutent dans l'intima artérielle C - Peut s'accompagner d'une néogénèse élastique
D - Sont riches en polynucléaires D - Résulte volontiers d'une inflammation chronique
E - Sont réversibles au stade initial E - N'a pas de traduction macroscopique
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Par définition - cf Anapath Générale JB Baillère Paris J. Diebold J.P. E - La sclérose est la traduction macroscopique de la fibrose, qui est une
Camilleri. anomalie quantitative du métabolisme des composants fibrillaires
matriciels.

57
Question à compléments multiples. 53
Question à compléments multiples.
Les images initiales de l'athérosclérose comportent :
A - Une plaque d'oedème intimal Une sclérose élastique peut se développer dans :
B - Une nécrose fibrinoïde sous-intimale A - Le poumon
C - Un dédoublement de la limitante élastique interne B - Le derme
D - Une accumulation de cellules spumeuses C - Le myomètre
E - Une fibrose de la média D - L'endocarde
Bonne(s) réponse(s) : A D E - La prostate
Bonne(s) réponse(s) : A B D
B - Grade III.
C - C'est un critère histologique de la maladie de Horton. La fibrose élastique s'observe dans les organes riches en fibres
D - Stade réversible, les cellules sont chargées de lipides et il existe un élastiques : poumon, peau, endocarde, vaisseaux.
oedème de la matrice conjonctive sous endothéliale.

40
33 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes concernant l'athérosclérose,
Parmi les lésions suivantes de l'athérosclérose, laquelle ou indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
lesquelles est (sont) réversible(s) ? A - Elle lèse les artères de moyen et de gros calibre
A - Points lipidiques B - Elle rétrécit progressivement la lumière artérielle
B - Stries lipidiques C - Elle représente le point d'appel d'une thrombose
C - Pustules athéromateuses D - La migration d'un fragment de plaque d'athérome est
D - Plaques d'athérome responsable d'embolie pulmonaire
E - Plaques gélatineuses (ou mucoïdes) E - Elle fragilise la paroi artérielle et donne alors naissance
Bonne(s) réponse(s) : B à un anévrysme
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Sans commentaire.
A - Par définition.
C - C'est une complication majeure.
D - Faux, c'est une embolie systémique artérielle.
14
Question à complément simple.

Certaines scléroses s'effectuent en accentuant la charpente 102


intérieure d'un organe. On appelle ce type de sclérose ? Question à compléments multiples.
A - Sclérose mutilante
B - Sclérose hyaline Une sclérose ancienne est caractérisée par :
C - Sclérose jeune A - Une infiltration inflammatoire polymorphe
D - Sclérose systématisée B - De nombreux capillaires néoformés
E - Sclérose rétractile C - Une grande cellularité
Bonne(s) réponse(s) : D D - De nombreux trousseaux de collagène épais
E - Un oedème interstitiel
C'est la définition. Bonne(s) réponse(s) :D
A - Détruit les éléments nobles d'un organe (cirrhose du foie).
E - C'est une sclérose atrophique et extensive du tissu conjonctif. A C E - Caractères d'une sclérose jeune.

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84 99
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Les conséquences de l'ischémie secondaire à une embolie Un viscère soumis à une ischémie incomplète et prolongée
artérielle oblitérante varient en fonction : peut subir une ou plusieurs des modifications suivantes :
A - De l'origine de l'embol A - Atrophie
B - Du calibre du vaisseau oblitéré B - Sclérose
C - Du type de circulation de l'organe considéré C - Infarctus blanc
D - De l'existence d'un réseau d'anastomoses D - Oedème interstitiel
E - De la sensibilité tissulaire à l'anoxie E - Nécrose parcellaire
Bonne(s) réponse(s) : B C D E Bonne(s) réponse(s) : A D

Le calibre détermine l'étendue du territoire ischémié ; la sensibilité du Sans commentaire.


tissu à l'anoxie, l'état fontionnel du tissu, l'architecture vasculaire
(circulation terminale, double circulation, collatéralité), la rapidité
d'installation, la durée de l'ischémie, interviennent dans l'intensité des
altérations. 22
Question à complément simple.

L'ischémie désigne :
31
A - La nécrose tissulaire secondaire à une oblitération
Question à compléments multiples. vasculaire
B - La diminution ou l'arrêt du retour veineux d'un territoire
Indiquez la(les) conséquence(s) d'une ischémie d'installation
de l'organisme
lente et progressive :
C - La diminution ou l'arrêt de l'apport sanguin artériel
A - Infarctus
dans un territoire de l'organisme
B - Survenue d'une sclérose dystrophique
D - La diminution ou l'arrêt de l'apport d'oxygène dans un
C - Constitution d'une circulation collatérale de suppléance
territoire de l'organisme
D - Constitution d'un oedème
E - L'augmentation de la consommation d'oxygène dans
E - Aggravation par une thrombose brutale
un territoire de l'organisme
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Bonne(s) réponse(s) : C
Sclérose et atrophie sont les complications classiques de l'ischémie
A - C'est une définition de l'infarctus.
lente et progressive.
B - Définition de la congestion passive.
Dans ces conditions hémodynamiques précaires, il est évident qu'une
D - Définition de l'hypoxie.
thrombose aggrave brutalement les conséquences tissulaires, mais
E - Aucun rapport.
l'item E est très mal posé.

49
Question à compléments multiples.

Indiquez la(les) conséquence(s) possible(s) d'une ischémie


d'installation lente et progressive :
A - Infarctus
B - Survenue d'une sclérose dystrophique
C - Constitution d'une circulation collatérale de suppléance
D - Constitution d'un oedème
E - Amyotrophie progressive
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

61
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes quelle(s) est(sont) la(les)


cause(s) possible(s) d'une ischémie ?
A - Thrombose
B - Embolie
C - Anévrisme
D - Compression extrinsèque
E - Spasme artériel prolongé
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Les causes peuvent être :


- embolies
- athérosclérose
- thromboses
- sténoses artérielles
- spasme artériel prolongé
- compression tumorale
- torsion pédiculaire
- hypotension artérielle brutale
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47
Question à complément simple.

L'oedème inflammatoire a tous les caractères suivants, sauf


un :
A - Il est lié à une augmentation de la perméabilité des
capillaires
B - Il peut se collecter dans une cavité naturelle
C - Il peut évoluer vers la fibrose
D - Il est dû à une congestion passive
E - Il est riche en protéines
Bonne(s) réponse(s) : D

La congestion dans l'inflammation est active.

55
Question à complément simple.

Le facteur étiologique essentiel de l'oedème inflammatoire


est l'un des éléments suivants. Lequel ?
A - Augmentation de la pression veineuse
B - Hypoprotéinémie
C - Rétention hydrosodée
D - Augmentation de la perméabilité vasculaire des
capillaires et des veinules
E - Augmentation de la pression artérielle
Bonne(s) réponse(s) : D

L'augmentation de la perméabilité vasculaire est le facteur étiologique


essentiel, et à un moindre degré, l'augmentation de la pression
hydrostatique.

49
Question à compléments multiples.

L'oedème inflammatoire est dû à :


A - L'augmentation de la pression hydrostatique du plasma
B - La baisse de la pression oncotique du plasma
C - L'augmentation de la perméabilité vasculaire
D - Un obstacle au retour lymphatique
E - Des modifications de la composition protéique du sang
Bonne(s) réponse(s) : C

Evident.

36
Question à compléments multiples.

L'oedème inflammatoire :
A - Comporte très peu de protéines
B - Peut être associé à une érythrodiapédèse
C - Se développe à la phase chronique d'une inflammation
D - Permet la dilution des toxines microbiennes
E - Peut favoriser une sclérose ultérieure
Bonne(s) réponse(s) : B D E

A - Riche en protéines.
B - Par augmentation de la perméabilité capillaire.
C - Faux, se développe à la phase aiguë (vasculo-sanguine).

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106 104
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.

L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers : A l'examen anatomique d'un organe remanié par un infarctus
1 - Une abcédation récent de moins de 5 jours, on retrouve : la ou les lésion(s)
2 - Un enkystement suivante(s) :
3 - Une résorption avec cicatrice rétractile A - Nombreux macrophages
4 - Une fibrose systématisée B - Nécrose de coagulation
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D C - Fibrose
1,2,3,4=E D - Infiltrat à polynucléaires
Bonne(s) réponse(s) : A E - Nécrose fibrinoïde
Bonne(s) réponse(s) : B D
Transformation en pseudokyste des ramollissements cérébraux.
La fibrose est plus tardive, elle survient après deux semaines. Les
macrophages sont présents à partir du 3e, 4e jour jusqu'au 7e jour où ils
sont nombreux.
106
Question à compléments groupés.

Un infarctus peut être déterminé directement par : 48


1 - Une embolie cruorique Question à complément simple.
2 - Une thrombose artérielle
3 - Une sténose athéromateuse brusquement aggravée L'évolution habituelle d'un infarctus est :
4 - Une varice thrombosée A - La suppuration
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D B - La calcification
1,2,3,4=E C - Le ramollissement
Bonne(s) réponse(s) : A D - La sclérose
E - Le kystisation
L'embolie cruorique peut être à point de départ artériel. Bonne(s) réponse(s) : D

C'est la sclérose mutilante.

39
Question à compléments multiples.
31
Les infarctus rouges : Question à compléments multiples.
A - S'observent dans la rate
B - Sont dûs à une oblitération artérielle L'infarctus blanc :
C - Sont infiltrés de sang A - Peut siéger au niveau du cerveau
D - Ressemblent aux lésions provoquées par une B - Peut siéger au niveau de la rate
oblitération veineuse C - A des limites nettes macroscopiques
E - S'observent dans le poumon D - A la période d'état, est formé d'une nécrose centrale
Bonne(s) réponse(s) : B C D E E - Peut se surinfecter
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Les infarctus rouges se voient dans les organes à double circulation
(poumons, intestin) et ressemblent aux infarcissements (en rapport avec A, B - Organe à circulation terminale.
une thrombose veineuse) tout en étant mieux limités. C - A différencier d'un infarcissement.

97 50
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Un infarctus rouge : L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers :
A - A pour cause habituelle au niveau des poumons, une A - Une abcédation
embolie de l'artère pulmonaire B - Une fibrose systématisée
B - Peut se voir au niveau de l'intestin grêle C - Une sclérose cicatricielle rétractile
C - Siège essentiellement dans les reins D - Une résorption complète
D - Est le résultat d'une hypoxie chronique E - Une rupture lorsqu'il se situe dans certains organes
E - Evolue parfois vers un infarctus blanc Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Bonne(s) réponse(s) : A B
C'est une sclérose mutilante ; on peut avoir une rupture pariétale dans
L'infarctus rouge se voit au niveau d'organes à double circulation l'évolution d'un infarctus du myocarde transmural.
(poumons, intestin). C'est le résultat d'une hypoxie aiguë.

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37 98
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers : On peut observer dans un foyer d'infarctus viscéral une ou
A - Une abcédation plusieurs des évolutions suivantes :
B - Une fibrose systématisée A - Abcédation
C - Une sclérose cicatricielle rétractile B - Enkystement
D - Une résorption complète C - Résorption avec cicatrice rétractile
E - Une rupture lorsqu'il se situe dans certains organes D - Fibrose systématisée
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Retour à la normale
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Sans commentaire.
E - Très exceptionnellement (infarctus hépatique).

32
Question à compléments multiples. 111
Question à compléments multiples.
Les organes dont les infarctus sont définis comme infarctus
rouge d'emblée incluent : Parmi les viscères suivants, quels sont ceux qui sont le siège
A - Poumon d'infarctus blanc ?
B - Intestin grêle A - Poumon
C - Hémisphère cérébral B - Rein
D - Rate C - Myocarde
E - Reins D - Rate
Bonne(s) réponse(s) : A B E - Cerveau
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Les infarctus blancs à l'opposé siègent dans les organes à circulation
terminale : myocarde, rein, rate, encéphale. Annulée.
A - Rouge.

101
Question à compléments multiples. 113
Question à compléments multiples.
Un infarctus rouge :
A - A pour cause habituelle au niveau des poumons, une A l'examen anatomique d'un organe, 3 jours après un
embolie de l'artère pulmonaire infarctus, on retrouve :
B - Peut se voir au niveau de l'intestin grêle A - Nombreux macrophages
C - Siège essentiellement dans les reins B - Nécrose de coagulation
D - Est le résultat d'une hypoxie chronique C - Fibrose
E - Evolue parfois vers un infarctus blanc D - Infiltrat à polynucléaires
Bonne(s) réponse(s) : A B E - Nécrose fibrinoïde
Bonne(s) réponse(s) : A
D - Foyer de nécrose circonscrit, secondaire à l'arrêt brutal de l'irrigation
sanguine dans un organe. C'est la troisième phase de l'infarctus : la détersion.
C - Infarctus blanc. B D - Deuxième phase : 6-48 heures.
E - C'est l'inverse. C - Dernière phase : deuxième, troisième semaine.
E - Aucun rapport.

24
Question à complément simple.

Toutes les propositions sur l'infarctus sont vraies sauf une :


A - Est une nécrose ischémique
B - Peut exister sans sténose des artères irriguant le
territoire correspondant
C - Est parfois provoqué par une embolie
D - Est consécutif à une ischémie lente
E - Est parfois provoqué par une thrombose oblitérante
Bonne(s) réponse(s) : D

Par définition.

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47 53
Question à complément simple. Question à complément simple.

L'oedème inflammatoire a tous les caractères suivants, sauf La durée de vie d'un polynucléaire neutrophile dans un foyer
un : inflammatoire est de :
A - Il est lié à une augmentation de la perméabilité des A - Quelques minutes
capillaires B - Quelques heures
B - Il peut se collecter dans une cavité naturelle C - Quelques jours
C - Il peut évoluer vers la fibrose D - Plusieurs semaines
D - Il est dû à une congestion passive E - Plusieurs mois
E - Il est riche en protéines Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : D
Durée de vie du polynucléaire : 24-48 heures.
La congestion dans l'inflammation est active.

55
66 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Le facteur étiologique essentiel de l'oedème inflammatoire
Des lipides insaturés cycliques (prostaglandines est l'un des éléments suivants. Lequel ?
leucotriènes) interviennent dans le déroulement du A - Augmentation de la pression veineuse
processus inflammatoire : B - Hypoprotéinémie
A - Au cours de la phase vasculo-sanguine C - Rétention hydrosodée
B - Au cours de la phase cellulaire D - Augmentation de la perméabilité vasculaire des
C - En amplifiant le processus de macrophagie capillaires et des veinules
D - Au cours de la néogenèse vasculaire E - Augmentation de la pression artérielle
E - Au cours de la régénération épithéliale Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : A
L'augmentation de la perméabilité vasculaire est le facteur étiologique
Agissent surtout sur la perméabilité vasculaire. essentiel, et à un moindre degré, l'augmentation de la pression
hydrostatique.

43
Question à complément simple. 49
Question à compléments multiples.
Parmi les cellules des foyers inflammatoires, quelle est celle
qui mérite le qualificatif de "macrophage" ? L'oedème inflammatoire est dû à :
A - Polynucléaire neutrophile A - L'augmentation de la pression hydrostatique du plasma
B - Polynucléaire éosinophile B - La baisse de la pression oncotique du plasma
C - Lymphocyte C - L'augmentation de la perméabilité vasculaire
D - Histiocyte D - Un obstacle au retour lymphatique
E - Plasmocyte E - Des modifications de la composition protéique du sang
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : C

Evident. Evident.

102 107
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.

Une inflammation chronique est caractérisée par : Parmi les cellules suivantes, lesquelles sont retrouvées dans
1 - Phénomènes exsudatifs absents ou modérés les granulomes inflammatoires ?
2 - Granulome inflammatoire formé essentiellement de 1 - Fibroblastes
Iymphocytes et de plasmocytes 2 - Lymphocytes
3 - Présence fréquente de macrophages 3 - Plasmocytes
4 - Importantes lésions de sclérose 4 - Histiocytes
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : E

L'exsudation appartient à la phase initiale de l'inflammation. Lymphoplasmocytes, histiocytes et fibroblastes sont les principales
cellules de l'inflammation.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 22 By NADJI 85

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49 50
Question à complément simple. Question à complément simple.

On peut observer dans une inflammation tuberculeuse toutes Dans l'inflammation tuberculeuse, la nécrose caséeuse peut
les lésions évoluer vers toutes les situations ci-dessous sauf une.
suivantes sauf une. Laquelle ? Laquelle ?
A - Afflux de polynucléaires A - Ramollissement
B - Congestion B - Calcification
C - Nécrose suppurée C - Evacuation par un conduit naturel
D - Présence de cellules épithélioïdes D - Sclérose d'enkystement
E - Sclérose E - Résorption spontanée
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : E

La congestion fait partie de la phase vasculo-exsudative de La nécrose caséeuse n'est jamais résorbable spontanément.
l'inflammation et peut apparaître dans l'évolution d'un follicule
tuberculeux ; la nécrose caséeuse peut se ramollir et contenir
polynucléaires mais n'est jamais supprimée.
82
Question à complément simple.
12 Dans la première phase du processus inflammatoire, quelle
Question à compléments multiples. est la cellule siègeant dans le tissu conjonctif qui est capable
de libérer des substances vasoactives ?
Parmi les lésions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) des A - Polynucléaire neutrophile
inflammations suppurées ? B - Fibroblaste
A - Abcès froid C - Mastocyte
B - Furoncle D - Plasmocyte
C - Anthrax E - Histiocyte
D - Gangrène sèche Bonne(s) réponse(s) : C
E - Phlegmon
Bonne(s) réponse(s) : B C E L'histiocyte intervient à la phase cellulaire tardive de la réaction
inflammatoire.
L'abcès froid est fait de nécrose caséeuse ; la gangrène sèche n'est pas Le mastocyte secrète histamine, sérotonine, leucotriènes et
surinfectée. prostaglandines, et est présent dans le tissu conjonctif à la différence du
polynucléaire.

32
Question à complément simple. 115
Question à compléments groupés.
Les propositions suivantes sont des médiateurs chimiques
intervenant plus particulièrement dans la phase vasculo- Dans un foyer inflammatoire les polynucléaires neutrophiles
sanguine de la réaction inflammatoire sauf une. Laquelle ? peuvent :
A - Sérotonine 1 - Phagocyter des agents microbiens
B - Histamine 2 - Elaborer une barrière fibrineuse
C - Prostaglandines 3 - Libérer des enzymes protéolytiques
D - Kinines 4 - Résorber les corps étrangers minéraux volumineux
E - Lymphokines Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : E 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B
Les lymphokines sont des médiateurs cellulaires intervenant dans la
phase cellulaire. Les polynucléaires phagocytent les petits corps étrangers (pinocytose) ;
la barrière de fibrine dérive du plasma et de l'exsudation dans le foyer
inflammatoire.

3
Question à compléments multiples.
55
Dans une inflammation chronique on observe surtout : Question à complément simple.
A - Des Iymphocytes
B - Des fibroblastes Parmi les lésions suivantes, laquelle est la plus évocatrice de
C - Des plasmocytes l'inflammation tuberculeuse ?
D - Des histiocytes A - Exsudat
E - Des polynucléaires B - Sclérose
Bonne(s) réponse(s) : A B C D C - Granulome épithélioïde et gigantocellulaire
D - Nécrose caséeuse
Evident. E - Calcifications
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.
L'histoplasmose et de rares autres mycoses américaines, ainsi que les
mycobactéries sont les seuls agents capable de produire une nécrose
caséeuse en dehors de la tuberculose.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 23 By NADJI 85

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45 49
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Dans un infiltrat inflammatoire, quelle(s) est(sont) la(les) Parmi les lésions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui
cellule(s) ayant une origine locale ? corresponde(nt) à une inflammation granulomateuse ?
A - Polynucléaires A - Sarcoïdose
B - Mastocytes B - Abcès staphylococcique
C - Lymphocytes C - Maladie de Crohn
D - Monocytes D - Silicose
E - Histiocytes E - Tuberculose
Bonne(s) réponse(s) : B E Bonne(s) réponse(s) : A C E

Ce sont les cellules présentes dans le tissu conjonctif, en l'absence de La sclérose entraîne des nodules avec importante fibrose au niveau
réaction inflammatoire. pulmonaire.

48 29
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

La réaction inflammatoire à corps étranger : Une des cellules inflammatoires suivantes est évocatrice
A - Peut être associée à une suppuration d'une inflammation allergique. Laquelle ?
B - Régresse toujours spontanément A - Lymphocyte
C - Est une inflammation à prédominance cellulaire B - Polynucléaire neutrophile
D - Comporte des Iymphocytes à noyaux multiples C - Polynucléaire éosinophile
E - Est provoquée uniquement par les corps étrangers D - Plasmocyte
exogènes E - Polynucléaire basophile
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : C

Le caractère pseudotumoral est en rapport avec la richesse cellulaire de Les polynucléaires éosinophiles ont une activité antibactérienne et sont
ce type de réaction inflammatoire ; il n'existe pas de lymphangite à surtout impliqués dans l'inflammation allergique.
noyaux multiples mais des macrophages à noyaux multiples (cellules
géantes)

36
Question à compléments multiples.
30
Question à compléments multiples. L'oedème inflammatoire :
A - Comporte très peu de protéines
Quelles sont la ou les propositions exactes parmi les B - Peut être associé à une érythrodiapédèse
suivantes ? Dans une inflammation bactérienne les C - Se développe à la phase chronique d'une inflammation
polynucléaires neutrophiles : D - Permet la dilution des toxines microbiennes
A - Emigrent du courant sanguin vers les tissus lésés E - Peut favoriser une sclérose ultérieure
B - Sécrètent des enzymes protéolytiques Bonne(s) réponse(s) : B D E
C - Phagocytent les bactéries
D - Sécrètent des anticorps antibactériens A - Riche en protéines.
E - Peuvent se transformer en cellules géantes plurinucléés B - Par augmentation de la perméabilité capillaire.
Bonne(s) réponse(s) : A B C C - Faux, se développe à la phase aiguë (vasculo-sanguine).

Les anticorps ne sont pas produits par les polynucléaires ; les cellules
géantes proviennent de la lignée macrophagique.
46
Question à compléments multiples.
48 Parmi les caractères suivants, indiquez celui(ceux) qui
Question à complément simple. caractérise(nt) la phase exsudative de l'inflammation :
A - Congestion active
L'inflammation : B - Oedème
A - Est l'envahissement de l'organisme par un agent C - Multiplication des fibroblastes
pathogène vivant D - Diapédèse des leucocytes
B - Est synonyme d'infection E - Présence de Iymphocytes et de plasmocytes
C - A une correspondance morphologique précise Bonne(s) réponse(s) : A B D
D - Est définie par la présence de pus
E - Peut se produire dans tous les tissus C et E - Phase cellulaire de l'inflammation.
Bonne(s) réponse(s) : E

Question discutable ; les autres propositions étant fausses (inflammation


pouvant être tumorale, ou liée à un agent étranger inerte non suppurée) ;
elle peut se produire dans tous les tissus en principe, à condition qu'ils
soient vascularisés ; toutefois on répondra (E) car si l'inflammation ne
débute jamais dans un épithélium ou dans un cartilage, elle peut
l'atteindre par contiguité.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 24 By NADJI 85

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4
116 46
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Morphologiquement l'inflammation aiguë se traduit par la Lors d'une réaction inflammatoire, toutes les propositions
présence de : suivantes concernant l'histamine sont exactes, sauf une :
A - Fibrose A - C'est le premier médiateur libéré
B - Congestion active B - Elle est libérée par dégranulation des macrophages
C - Afflux d'histiocytes macrophagiques C - Elle entraîne une stase capillaire majeure
D - Oedème D - Elle augmente la perméabilité capillaire
E - Afflux de polynucléaires E - Elle entraîne un oedème local
Bonne(s) réponse(s) : B C D E Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire. B - L'histamine est libérée des granulations des polynucléaires


éosinophiles, des basophiles et des mastocytes et en faible quantité des
plaquettes.

23
Question à compléments multiples.
120
Quelle(s) cellule(s) peut(peuvent) se transformer en Question à compléments multiples.
macrophage(s) au cours d'un processus inflammatoire ?
A - Lymphocyte Parmi les cellules suivantes quelle est (ou quelles sont)
B - Monocyte celles qui est (sont) impliquée(s) dans la réaction
C - Plasmocyte inflammatoire ?
D - Histiocyte A - Mastocyte
E - Cellule de Kupfer du foie B - Fibroblaste
Bonne(s) réponse(s) : B D E C - Polynucléaire
D - Lymphocyte
Ce sont les cellules du système réticulo-endothélial, ainsi que les E - Plasmocyte
ostéoclastes et les éléments de la microglie. Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire.

52
Question à compléments multiples.
97
Parmi les caractères suivants, indiquez celui (ceux) qui Question à compléments multiples.
caractérise(nt) la phase exsudative de l'inflammation :
A - Congestion passive Parmi les lésions suivantes, laquelle (lesquelles) est (ou
B - Oedème sont) des inflammations suppurées ?
C - Mobilisation et multiplication des histiocytes A - Abcès froid
(macrophages) B - Furoncle
D - Diapédèse des polynucléaires C - Anthrax
E - Infiltration Iympho-plasmocytaire D - Gangrène sèche
Bonne(s) réponse(s) : B E - Phlegmon
Bonne(s) réponse(s) : B C E
A - Congestion active : première phase de l'inflammation.
B - Deuxième phase c'est la phase exaudative caractérisée par l'oedème. A - Lésion caséuse et gigantocellulaire.
D - Commence avec la 2ème phase mais est considérée comme la B - Infection du follicule pilo-sébacé.
3ème phase. - Réf. Camilleri Diebold Anapath Générale Baillère. C - Infection de plusieurs appareils pilo-sébacés.
C E - 4ème phase, réaction cellulaire. E - Suppuration diffuse ne se collectant pas.

44 2
Question à complément simple Question à complément simple.

L'infiltrat cellulaire initial, lors d'une réaction inflammatoire Parmi les propositions suivantes indiquez celle qui désigne la
induite par des complexes immuns précipitants, est population cellulaire d'un foyer inflammatoire :
essentiellement composé d'un type cellulaire. Lequel ? A - Botryomycome
A - Mastocyte B - Blastème de régénération
B - Lymphocyte C - Granulome inflammatoire
C - Polynucléaire D - Bourgeon charnu
D - Macrophage E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
E - Aucune des cellules citées Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : C
A = B = D.
Sans commentaire. Constitué par un tissu conjonctif ; une comprenant des fibroblastes, des
capillaires néoformés, des myofibroblastes et un granulome riche en P.N.

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3
Question à complément simple.

A la phase initiale du processus inflammatoire, quelle est la


cellule siégeant dans le tissu conjonctif, qui est capable de
libérer des substances vaso-actives ?
A - Polynucléaire neutrophile
B - Fibroblaste
C - Mastocyte
D - Plasmocyte
E - Histiocyte
Bonne(s) réponse(s) : C

Origine histiomonocytaire, naissant dans les tissus, libérant l'histamine.

113
Question à compléments multiples.

Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s)


qui est (sont) une (des) inflammation(s) chronique(s) ?
A - Réaction à corps étrangers
B - Alvéolite fibrinoleucocytaire
C - Nodule tuberculeux calcifié
D - Cholécystite gangreneuse
E - Cirrhose du foie
Bonne(s) réponse(s) : A C E

B D - Inflammation aiguë.
E - Processus de dégénérescence, de régénération et de fibrose (stade
ultime de l'inflammation).

102
Question à compléments multiples.

Dans la liste suivante, quels sont les facteurs susceptibles de


déclencher une réaction inflammatoire ?
A - Un traumatisme
B - Des radiations ionisantes
C - Une nécrose tissulaire
D - Un conflit immunitaire
E - La suppression de l'innervation motrice
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Sans commentaire.

12
Question à complément simple.

Dans l'inflammation tuberculeuse, la nécrose caséeuse peut


évoluer vers toutes les situations ci-dessous, sauf une.
Laquelle ?
A - Ramollissement
B - Calcification
C - Evacuation par un conduit naturel
D - Sclérose d'enkystement
E - Résorption spontanée
Bonne(s) réponse(s) : E

Par définition.

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38
Question à complément simple.

Quelle est la cause la plus fréquente d'une fibrose ?


A - Fibrose post-inflammatoire
B - Fibrose post-radique
C - Fibrose du stroma des cancers
D - Fibrose idiopathique
E - Fibrose médicamenteuse iatrogène
Bonne(s) réponse(s) : A

C'est la plus fréquente.

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50
Question à complément simple.

Indiquez la variété de cellule la plus sensible à l'hypoxie :


A - Fibre myocardique
B - Fibroblaste
C - Neurone
D - Hépatocyte
E - Cellule intestinale
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

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111
Question a compléments multiples.

Un adénome est une tumeur :


A - Souvent bénigne
B - Formée par la prolifération d'un épithélium glandulaire
C - Qui peut se transformer parfois en tumeur maligne
D - Qui peut prendre l'aspect macroscopique d'un polype
E - Sécrétant parfois des hormones
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A - Toujours.
B - Par définition épithélium = Papillome.
C - Par dégénérescence. Ex : Adénome villeux du côlon.
D - Ex : Polyadénome colique.
E - Ex : Adénome hypophysaire.

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21
Question à compléments multiples.

Habituellement on pratique un examen cytologique sur :


A - Un produit de curetage
B - Un frottis
C - Un culot de centrifugation
D - Un étalement
E - Une apposition
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Le produit de curetage fournit un matériel tissulaire et non cytologique.

113
Question à compléments multiples.

Le ou les aspect(s) suivant(s) peu(ven)t être observé(s) lors


de l'examen cytologique de cellules cancéreuses :
A - Inégalité de taille des cellules
B - Inégalité de taille des noyaux
C - Répartition inégale de la chromatine
D - Absence d'anomalie cytonucléaire
E - Nucléole volumineux
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Il ne faut pas oublier qu'une tumeur très bien différenciée (thyroïde) peut
n'avoir aucun signe cytologique suspect de malignité et c'est sur
l'histologie (caractère infiltrant, embols vasculaires) qu'on affirmera le
diagnostic.

97
Question à compléments multiples.

Les critères cytologiques de malignité concernant le noyau


cellulaire comprennent :
A - Inégalité de taille
B - Chromatine en amas irréguliers
C - Altérations des contours
D - Nucléoles multiples et volumineux
E - Diminution du rapport nucléo-plasmatique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

L'anisocytose, la chromatine en mottes, l'irrégularité des noyaux, les


volumineux nucléoles, l'augmentation du rapport nucléo-cytoplasmique
sont des critères habituels de malignité.

99
Question à compléments multiples.

Habituellement on pratique un examen cytologique sur :


A - Un produit de curetage
B - Un frottis
C - Un culot de centrifugation
D - Un étalement
E - Une apposition
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A - Prélèvement histologique.

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13 2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

L'embolie paradoxale est : Les embolies graisseuses peuvent être la conséquence :


A - Un embol à partir d'un myxome A - De la fièvre typhoïde
B - Un embol provenant de l'oreillette gauche chez un B - De la maladie des caissons
patient en fibrillation auriculaire C - De l'hypercholestérolémie
C - Survient seulement en présence d'une fistule artério- D - D'une intervention de chirurgie orthopédique
veineuse E - D'une fracture
D - Un thrombus venant de la circulation veineuse et Bonne(s) réponse(s) : D E
passant à travers un défaut septal congénital pour gagner
une artère systémique Evident.
Embol gazeux de la maladie des caissons.
E - Un embol de nature non cruorique
Bonne(s) réponse(s) : D

C'est la définition.
51
Question à compléments multiples.

44 Une embolie artérielle fibrino-cruorique dans la grande


Question à compléments multiples. circulation a pour origine(s), en dehors d'une malformation
cardiaque :
Les embolies graisseuses peuvent s'observer dans une ou A - Une phlébite des membres inférieurs
plusieurs des circonstances suivantes : B - Un infarctus du myocarde
A - Massage cardiaque C - L'ulcération d'une plaque d'athérome
B - Maladie des caissons D - Un rétrécissement mitral
C - L'hypercholestérolémie E - Un anévrisme de l'aorte
D - Intervention de chirurgie orthopédique Bonne(s) réponse(s) : B D E
E - Fracture de jambe
Bonne(s) réponse(s) : A D E C - L'ulcération de plaque est responsable d'embols plaquettaires et non
fibrino-cruoriques ; c'est secondairement par le biais d'une thrombose
Par le biais d'une fracture et d'embols de moelle adipeuse. sur cette ulcération qu'il pourra y avoir des embols fibrino-cruoriques.
L'hypercholestérolémie ne donne pas d'embols graisseux. D - Par le biais de la stase secondaire du RM et de troubles du rythme
La maladie des caissons donne des embols gazeux. auriculaire.

58 79
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

L'embolie pulmonaire peut avoir toutes les conséquences Une embolie gazeuse peut survenir :
suivantes sauf une ? A - Au décours des fractures des os longs
A - Mort subite B - Au cours de la chirurgie cardiaque à coeur ouvert
B - Infarctus C - Par injection intra-veineuse accidentelle de substance
C - Abcès du poumon huileuse
D - Scléro-emphysème diffus D - Au cours de l'accouchement normal
E - Métastases tumorales E - Par ouverture accidentelle de cathéter veineux sous-
Bonne(s) réponse(s) : D clavier
Bonne(s) réponse(s) : B E
Les embols pulmonaires peuvent être tumoraux (lâcher de ballons), et
peuvent se surinfecter. Cause d'embols gazeux (plaies veineuses, plaies vasculaires, chirurgie
cardiaque, CEC, avortement avec rupture des sinus veineux utérins,
traumatisme throracique avec déchirure pulmonaire).

21
Question à compléments multiples. 84
Une embolie peut survenir en cas de : Question à compléments multiples.
A - Suppuration d'un thrombus
Les conséquences de l'ischémie secondaire à une embolie
B - Lyse spontanée d'un thrombus
artérielle oblitérante varient en fonction :
C - Fragmentation d'un thrombus
A - De l'origine de l'embol
D - Organisation d'un thrombus
B - Du calibre du vaisseau oblitéré
E - Réperméation d'un thrombus
Bonne(s) réponse(s) : A C C - Du type de circulation de l'organe considéré
D - De l'existence d'un réseau d'anastomoses
La fibrinolyse physiologique ne donne pas d'embolies de même que E - De la sensibilité tissulaire à l'anoxie
l'organisation aboutissant à une meilleure attache du thrombus à son Bonne(s) réponse(s) : B C D E
point d'ancrage.
Le calibre détermine l'étendue du territoire ischémié ; la sensibilité du
tissu à l'anoxie, l'état fontionnel du tissu, l'architecture vasculaire
(circulation terminale, double circulation, collatéralité), la rapidité
d'installation, la durée de l'ischémie, interviennent dans l'intensité des
altérations.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 31 By NADJI 85

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2
49
Question à complément simple.

Quelle est la variété d'embolie la plus fréquente ?


A - Gazeuse
B - Parasitaire
C - Suppurée
D - Graisseuse
E - Cruorique
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

47
Question à compléments multiples.

Parmi les affections suivantes, quel est (ou quelles sont)


celle(s) qui est(sont) susceptible(s) de se compliquer
d'embolies :
A - Infarctus du myocarde
B - Athérosclérose
C - Lipomatose
D - Fracture de jambe
E - Amylose rénale
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Les embolies peuvent être cruoriques (en regard d'infarctus, d'ulcération


de plaque).

12
Question à complément simple.

Plusieurs causes possibles d'embolies graisseuses sont


connues, quelle est la plus fréquente ?
A - Contusion du tissu adipeux
B - Fracture osseuse
C - Brûlure
D - Stéatose hépatique
E - Cirrhose alcoolique
Bonne(s) réponse(s) : A

Evident.

86
Question à compléments multiples.

Les embolies graisseuses peuvent être la conséquence :


A - De la fièvre typhoïde
B - De la maladie des caissons
C - De l'hypercholestérolémie
D - D'une intervention de chirurgie orthopédique
E - D'une fracture
Bonne(s) réponse(s) : D E

A - Embolies septiques.
B - Gazeuse.
C - Cholestérol par fragmentation d'une bouillie athéromateuse.

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33 104
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme coronaire Parmi les médicaments ci-dessous, lequel(lesquels)
en cas de : est(sont) susceptible(s) d'augmenter la fréquence des crises
A - Survenue au cours de l'effort d'angine de poitrine chez des patients ayant une insuffisance
B - Survenue au décours immédiat de l'effort coronarienne non traitée ?
C - Survenue exclusivement nocturne A - Propranolol (Avlocardyl®)
D - Répétition des crises à horaire fixe B - Pindolol (Visken®)
E - Inefficacité de la Trinitrine C - Hydralazine (Népressol®)
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Amphétamine
E - Nifédipine (Adalate®)
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

42
Question à compléments multiples.
53
Parmi les médicaments ci-dessous lequel(lesquels) est (sont) Question à complément simple.
susceptible(s) d'augmenter la fréquence des crises d'angine
de poitrine chez des patients ayant une insuffisance Chez un malade adulte atteint d'un rétrécissement aortique
coronarienne non traitée ? serré et chez qui surviennent des douleurs d'angine de
A - Propranolol (Avlocardyl®) poitrine, l'un des examens suivants est contre-indiqué, lequel
B - Pindolol (Visken®) ?
C - Isoprénaline (Isuprel®) A - Une coronarographie
D - Amphétamine B - Un test d'effort sur bicyclette ergométrique
E - Nifédipine (Adalate®) C - Une ventriculographie gauche
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Un enregistrement Holter
E - Une scintigraphie au thallium sensibilisée par le
L'Isuprel® et les amiphétamines sont tachycardisants et donc Dipyridamole
augmentent la consommation d'oxygène. L'Adalate® est aussi plutôt Bonne(s) réponse(s) : B
tachycardisant mais son effet sur la post-charge est prépondérant et
diminue donc le travail du coeur. L'épreuve d'effort est classiquement contre-indiquée en cas de sténose
aortique serrée, et également en cas de myocardiopathie obstructive.

14
Question à compléments multiples. 38
Question à compléments multiples.
Au cours d'une crise d'angine de poitrine, l'ECG peut montrer
: Chez un sujet suspect de faire des crises d'angine de poitrine
A - Un sous-décalage du segment ST de type Prinzmetal, la prescription thérapeutique appropriée
B - Un sus-décalage du segment ST comporte :
C - Des modifications isolées de l'onde T A - Trinitrine
D - Aucune modification de ST et de T B - Antagonistes du calcium
E - Une onde "ischémique" transitoire C - Bêta-bloquants
Bonne(s) réponse(s) : A B C D - Méthyl-ergométrine (Méthergin®)
E - Quinidiniques
A - C'est l'aspect le plus typique avec lésion sous-endocardique.
Bonne(s) réponse(s) : A B
B - C'est l'aspect visible en cas de spasme.
C - On peut voir une ischémie sous-endocardique ou sous épicardique.
Les bêta-bloquants sont théoriquement à éviter en raison de leur pouvoir
vasoconstricteur potentiel. Le Méthergin (dérivé de l'ergot de seigle),
utilisé pour déclencher les spasmes, est donc contre-indiqué. E n'a
aucune place ici.
39
Question à compléments multiples.

L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme coronaire 94


en cas de : Question à compléments multiples.
A - Survenue au cours de l'effort
B - Dyspnée associée Au cours d'une crise d'angine de poitrine, on peut observer :
C - Survenue exclusivement nocturne A - Une baisse de la pression télédiastolique du ventricule
D - Répétition des crises à horaire fixe gauche
E - Inefficacité de la Trinitrine B - Une diminution du taux des lactates dans le sang du
Bonne(s) réponse(s) : C D sinus coronaire
C - Un sus-décalage du segment ST sur l'ECG
Les dérivés nitrés gardent leurs places dans le traitement curatif et
D - Une diminution de la consommation d'oxygène du
préventif des crises d'angor spastique.
myocarde
E - Un sous-décalage du segment ST sur l'ECG
Bonne(s) réponse(s) : C D E

A - Anomalie de la relaxation des fibres myocardiques avec élévation des


pressions de remplissage du ventricule gauche.
B - Au contraire, production de lactates.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 35 By NADJI 85


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110
Question à compléments multiples.

Au cours d'une crise d'angine de poitrine, l'ECG peut montrer


:
A - Un sous-décalage du segment ST
B - Un sus-décalage du segment ST
C - Des modifications isolées de l'onde T
D - Aucune modification de ST et de T
E - Une onde Q ischémique transitoire
Bonne(s) réponse(s) : A B C

D - L'absence de modifications ECG au cours d'une "crise d'Angor" doit


faire remettre en cause ce diagnostic.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 36 By NADJI 85


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115 102
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

La claudication intermittente ischémique des membres Une claudication intermittente fessière peut témoigner d'une
inférieurs : lésion :
A - Est une sensation de crampe douloureuse A - De l'artère iliaque externe
B - Est le plus souvent unilatérale B - De l'aorte
C - Apparaît dès le démarrage ou la mise en charge du C - De l'artère fémorale profonde
membre D - De l'artère iliaque primitive
D - Oblige à ralentir ou à arrêter la marche E - De l'artère iliaque interne
E - Peut être localisée à la fesse Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Les claudications hautes (fesse) traduisent en général des lésions haut-
La distance parcourue entre le démarrage et l'apparition de la douleur situées (aorte, artère iliaque primitive, artère iliaque interne ou
définit le périmètre de marche. hypogastrique dont une des branches extrapelvienne donne l'artère
fessière).

111
Question à compléments multiples. 85
Question à compléments multiples.
L'apparition récente d'une claudication intermittente
unilatérale à 500 m chez un adulte de 60 ans présentant un Quelles premières mesures thérapeutiques devez-vous
pouls fémoral normal et des pouls sous-jacents abolis justifie préconiser à un sujet de 50 ans fumeur, présentant une
: claudication stade II fort d'installation récente d'un membre
A - L'arrêt des facteurs favorisant l'athérome inférieur par thrombose de la fémorale superficielle avec un
B - Une hospitalisation pour traitement héparinique bon réseau d'aval :
C - L'hospitalisation pour sympathectomie A - Rééducation de la marche
D - L'hospitalisation pour pontage B - Suppression de l'intoxication tabagique
E - La prescription de marches quotidiennes C - Sympathectomie lombaire
Bonne(s) réponse(s) : A E D - Pontage fémoro-poplité
E - Traitement antiagregant
La correction des facteurs de risque de l'athérome et notamment la Bonne(s) réponse(s) : A B D E
suppression définitive du tabac, ainsi que l'exercice physique régulier
(marche, bicyclette) pour développer la circulation collatérale sont les A - La marche est indiquée pour augmenter la circulation collatérale.
principaux éléments du traitement (avec les vasodilatateurs) chez ce
patient présentant une artériopathie de classe II peu sévère et permettant
la marche.

81
Question à complément simple.

En présence d'une claudication intermittente unilatérale du


mollet, la lésion la plus fréquemment rencontrée est une
oblitération :
A - Du carrefour aortique
B - De l'artère fémorale superficielle
C - De l'artère iliaque interne
D - De l'artère fémorale profonde
E - De l'artère tibiale antérieure
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

99
Question à compléments multiples.

La claudication intermittente peut être due à :


A - L'artérite des membres inférieurs
B - L'anévrysme artériel poplité
C - Des séquelles de phlébite
D - Des varices des membres inférieurs
E - Une séquelle d'embolie artérielle
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Toutes ces pathologies sont susceptibles d'être responsables d'une


ischémie des membres inférieurs à l'effort.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 37 By NADJI 85


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98 93
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.

Après un infarctus du myocarde, une réponse anormale à Parmi les effets suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) que
l'effort est possible dans les circonstances suivantes (citez l'on peut observer sous l'influence de la dihydralazine
la(les) proposition(s) qui vous semblent correcte(s)) : (Népressol®) :
1 - Une atteinte de deux artères coronaires 1 - Inhibition de l'enzyme de conversion
2 - Une atteinte de trois artères coronaires 2 - Tachycardie
3 - Une zone ventriculaire akinétique 3 - Agueusie
4 - Une zone ventriculaire dyskinétique 4 - Vasodilatation artériolaire.
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire. Le Népressol® est un vasodilateur artériel musculaire qui provoque une
tachycardie réflexe.

107
Question à compléments groupés. 94
Question à compléments groupés.
Le(s) symptôme(s) suivant(s) est (sont) en faveur d'un ulcère
de jambe de cause artérielle : Parmi les propriétés suivantes, laquelle (lesquelles) est
1 - Douleurs de décubitus (sont) impliquée(s) dans l'action antiangineuse des
2 - Fond escarrotique antagonistes calciques (type nifédipine-Adalate®) :
3 - Mise à nu des tendons 1 - Diminution de la fréquence cardiaque
4 - Indolence à l'exploration de l'ulcère avec un stylet 2 - Diminution de la précharge
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 3 - Protection du coeur vis à-vis des décharges de
1,2,3,4=E catécholamines
Bonne(s) réponse(s) : A 4 - Vasodilatation coronaire
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Les ulcères artériels sont très douloureux. 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D

L'Adalate® est plutôt tachycardisant. C'est un vasodilatateur artériel donc


95 sans action sur la précharge. Enfin, il n'a aucune interaction avec les
Question à compléments groupés. catécholamines.

Le souffle d'insuffisance mitrale :


1 - Siège à la pointe et irradie habituellement vers l'aisselle
2 - Débute habituellement dès le premier bruit 98
3 - Peut être suivi d'un troisième bruit protodiastolique Question à compléments groupés.
4 - A une intensité maxima en mésosystole
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Devant un tableau d'insuffisance ventriculaire droite, sans
1,2,3,4=E étiologie évidente, on retient en faveur d'une insuffisance
Bonne(s) réponse(s) : A respiratoire chronique :
1 - Souffle systolique d'insuffisance tricuspidienne
Le souffle est typiquement holosystolique. 2 - Gros foie douloureux
3 - Sur l'ECG, onde T négative en V1, V2, V3
4 - PCO2 du sang artériel à 48 mmHg (6,4 Kpa)
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
104 1,2,3,4=E
Question à compléments groupés. Bonne(s) réponse(s) : D

Le souffle d'insuffisance aortique : Sans commentaire.


1 - Est diastolique
2 - Débute dès le deuxième bruit
3 - Peut s'accompagner d'un roulement télédiastiolique de
pointe
4 - Est toujours organique
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E

Le roulement télédiastolique de Flint traduit la gêne à l'ouverture mitrale


par le flux de régurgitation.
Le roulement protodiastolique de Flint est dû à l'affrontement entre la
régurgitation aortique et le remplissage rapide ventriculaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 38 By NADJI 85


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105 95
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.

Parmi les propositions suivantes concernant le flutter Parmi les effets suivants, lequel(lesquels) peut (peuvent) être
auriculaire, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? rapporté(s) aux glucosides cardiotoniques chez l'insuffisant
1 - Les ondes de flutter en D2. D3 et VF sont séparées par cardiaque :
des intervalles de retour à la ligne iso-électrique 1 - Augmentation du temps de remplissage diastolique
2 - Le flutter auriculaire peut être réduit par une stimulation 2 - Allongement de l'espace PR de l'ECG
électrique endo-auriculaire 3 - Augmentation du taux de Ca ++ intracellulaire
3 - Un flutter auriculaire 2/1 donne habituellement un 4 - Diminution de la précharge
rythme ventriculaire de 120 battements par minute Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
4 - Le flutter auriculaire peut survenir chez un sujet 1,2,3,4=E
indemne, apparemment, de toute cardiopathie organique Bonne(s) réponse(s) : E
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E 1 - C'est l'effet chronotrope négatif.
Bonne(s) réponse(s) : C 2 - C'est l'effet dromotrope négatif.
3 - L'augmentation du calcium intra-cellulaire est responsable de l'effet
La stimulation électrique peut être endo-cavitaire ou bien par voie intrope positif.
oesophagienne. Elle permet la réduction parfois après passage en 4 - Les digitaliques provoquent une dilatation par levée du tonus
fibrillation auriculaire dans 75% des cas. sympathique.

83 119
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.

Parmi les effets indésirables suivants, quel (quels) est (sont) Le(s) médicament(s) suivant(s) allonge(nt) la phase de
celui (ceux) que l'on peut observer avec la clonidine ? repolarisation ventriculaire et peu(ven)t ainsi engendrer des
1 - Sédation-somnolence torsades de pointes :
2 - Sécheresse de la bouche 1 - Quinidine (hydroquinidine®)
3 - Hypotension orthostatique 2 - Sotalol (Sotalex®)
4 - Crise de glaucome 3 - Amiodarone (Cordarone®)
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 4 - Pindolol (Visken®)
1,2,3,4=E Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : A 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A
La clonidine est un antihypertenseur d'action centrale pouvant donc
donner une somnolence, une sécheresse de la bouche ; l'hypertension Ces trois médicaments augmentent la durée du potentiel d'action et la
orthostatique se voit dans la plupart des antihypertenseurs. période réfractaire.

87 117
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.

La clonidine (Catapressan®) possède le(les) effet(s) L'Amiodarone (Cordarone®) peut éventuellement entraîner
indésirable(s) suivant(s) : comme effet(s)
1 - Effet presseur immédiat (par voie parentérale) secondaire(s) :
2 - Somnolence 1 - Dépôts intra-épithéliaux cornéens
3 - Sécheresse de la bouche 2 - Erythème de photosensibilisation
4 - Tachycardie réflexe 3 - Dysfonctionnement thyroïdien
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 4 - Fibrose pulmonaire
1,2,3,4=E Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : A 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E
La clonidine est plutôt bradycardisante.
Parmi les propositions données, seuls les dépôts cornéens ne contre-
indiquent pas le traitement.

104
Question à compléments groupés.

Une insuffisance aortique pure et modérée se traduira par :


1 - Un souffle systolique d'accompagnement
2 - Un fluttering diastolique de la grande valve mitrale sur
l'échocardiogramme
3 - Des chiffres tensionnels de l'ordre de 16/4
4 - Un souffle diastolique
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C

1-3 - Traduisent une IA importante.

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108 109
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.

Parmi les propositions suivantes concernant la dissection Lors de l'auscultation d'une sténose mitrale, le(s)quel(s) de
aortique aiguë, citez celle(s) qui est (sont) correcte(s) : ces signes s'attend-on à trouver ?
1 - Devant un syndrome douloureux thoracique, une 1 - Un troisième bruit
insuffisance coronarienne aiguë (électrique et enzymatique) 2 - Un claquement d'ouverture
élimine le diagnostic de dissection aortique 3 - Une diminution d'intensité du premier bruit
2 - La rupture intra-péricardique du néo-canal est la 4 - Un roulement diastolique
principale cause de décès Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
3 - L'athérome coronarien favorise les dissections 1,2,3,4=E
4 - La dissection aortique aiguë peut être favorisée par une Bonne(s) réponse(s) : C
grossesse
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Sans commentaire.
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C

L'HTA, la grossesse, les maladies du tissus élastique (maladie de 110


Marfan), les causes iatrogéniques (circulation extra-corporelle Question à compléments groupés.
aortographie), la coarctation aortique, la bicuspidie aortique sont les
principaux facteurs de risque de la dissection aortique. La principale Dans l'insuffisance aortique pure et importante, on peut
cause de décès (80% de décès spontanés à un mois) est due à une retrouver parmi les signes suivants :
tamponnade. Les infarctus du myocarde sont vus dans 10% des cas. 1 - Un élargissement de la tension artérielle différentielle
2 - Une hyperpulsatilité artérielle
3 - Un roulement diastolique de pointe
120 4 - Un souffle systolique au foyer aortique
Question à compléments groupés. Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E
Une insuffisance aortique se caractérise sur les dérivations
V5 V6 de l'ECG par un aspect d'hypertrophie avec surcharge 3 - C'est le roulement présystolique de Flint.
diastolique du ventricule gauche, c'est-à-dire : 4 - C'est un souffle systolique d'accompagnement.
1 - Une onde R de grande amplitude
2 - Une onde à fine et profonde
3 - Une onde T positive et de grande amplitude
4 - Un sous-décalage du segment ST 119
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Question à compléments groupés.
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A Un oedème aigu pulmonaire cardiogénique peut être traité
par :
Les surcharges diastoliques se caractérisent par un indice de Sokolow 1 - Furosémide
supérieur à 35 min, une onde T positive de grande amplitude. 2 - Métaraminol
3 - Nitroglycérine
4 - Propanolol
94 Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Question à compléments groupés. 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B
Parmi les affirmations suivantes la(lesquelles) vous Le métaraminol est un bêta sympathominétique rarement utilisé
paraît(ssent) exacte(s) ? actuellement.prescrit dans 1 choc cardiogénique, il accroît
1 - L'ischémie aiguë est d'autant plus grave qu'elle entraîne considérablement les résistances artérielles périphériques.
des troubles sensitivo-moteurs
2 - L'ischémie aiguë menace le pronostic vital par le biais
d'une acidose hyperkaliémique
3 - Une thrombose veineuse peut être responsable d'une 116
ischémie Question à compléments groupés.
4 - Le pronostic d'une ischémie aiguë est dominé par l'état
du lit vasculaire périphérique L'insuffisance ventriculaire gauche dans l'évolution de
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D l'infarctus du myocarde à la phase aiguë :
1,2,3,4=E 1 - Se manifeste préférentiellement dans les formes de
Bonne(s) réponse(s) : E localisation antérieure
2 - Constitue la seule cause possible du choc
Sans commentaire. cardiogénique
3 - Peut traduire la survenue d'une complication
mécanique telle qu'une rupture de pilier de la valve mitrale
4 - N'influence pas le pronostic à distance
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B

Le choc cardiogénique peut-être primaire (en rapport avec l'étendue de la


névrose myocardique) ou secondaire à des complications mécaniques.

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118 115
Question à compléments groupés. Question à compléments groupés.

Le rétrécissement mitral pur : La survenue d'une élévation des chiffres tensionnels peut
1 - Est habituellement d'origine rhumatismale faire suite à la prise de :
2 - Est souvent responsable d'insuffisance ventriculaire 1 - Anti-inflammatoires stéroïdiens
gauche 2 - Réglisse
3 - Comporte habituellement une dilatation artérielle 3 - Contraceptifs oestroprogestatifs
pulmonaire sur la radiographie thoracique 4 - Vasoconstricteurs nasaux
4 - Constitue un point d'appel fréquent de l'endocardite Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
bactérienne 1,2,3,4=E
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : E
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B L'effet hypertenseur de la réglisse vient de la glycirrhizine.

Le RM constituant un barrage en amont du ventricule gauche n'entraîne


donc pas d'lVG. Par ailleurs, il se complique exceptionnellement
d'endocardite bactérienne lorsqu'il est pur.

108
Question à compléments groupés.

Parmi les signes suivants, quel est celui (ou quels sont ceux)
qui doivent faire évoquer une dissection aiguë de l'aorte chez
un patient souffrant d'une douleur thoracique ?
1 - Electrocardiogramme inchangé
2 - Abolition des pouls au niveau d'un membre inférieur
3 - Existence d'une insuffisance aortique
4 - Antécédents d'hypertension artérielle
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

109
Question à compléments groupés.

La dissection de l'aorte thoracique descendante peut être


responsable de :
1 - Insuffisance aortique
2 - Hémothorax
3 - Hémopéricarde
4 - Paraplégie
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C

La paraplégie peut être en rapport avec la dissection de l'artère d'Adam


Kiewicz.

110
Question à compléments groupés.

Au cours de l'oedème pulmonaire d'origine hémodynamique :


1 - On note souvent à l'auscultation, la présence d'un bruit
de galop
2 - La pression capillaire pulmonaire est élevée
3 - Le traitement d'urgence fait appel aux diurétiques
4 - Le développement secondaire de fibrose pulmonaire
est fréquent
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A

L'apparition d'une fibrose pulmonaire fait suite aux oedèmes pulmonaires


lésionnels.

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35 36
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Chez une accouchée, indiquer le(les) examens qui est(sont) Voici cinq cardiopathies emboligènes, qelle est celle qui est
utile(s) au diagnostic d'embolie pulmonaire : susceptible de donner lieu à des embolies calcaires ?
A - Electrocardiogramme A - La fibrillation auriculaire idiopathique
B - Dosage des C.P.K B - Le RM
C - Scintigraphie pulmonaire C - Le prolapsus valvulaire mitral
D - Taux de prothrombine D - Le rétrécissement aortique
E - Dosage des gaz du sang E - L'anévrisme du ventricule gauche
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : D

A - L'ECG peut être normal dans un cas sur deux. Mais sa normalité Les embolies calcaires oculaires, artérielles périphériques ou coronaires
n'élimine pas le diagnostic. Il peut montrer une tachycardie sinusale, des sont des complications rares du rétrécissement aortique.
troubles du rythme supraventriculaire, une rotation axiale droite avec
aspect classique S1Q3, un bloc de branche droite, des troubles de la
repolarisation dans les précordiales droites.
C - C'est un examen sensible peu spécifique. Normale, elle élimine le 1
diagnostic, mais les faux positifs sont nombreux, toute atteinte Question à compléments multiples.
pulmonaire pouvant la positiver.
E - La gazométrie révèle une hypoxie hypocapnie.
Une embolie pulmonaire peut avoir pour conséquence(s) :
A - Augmentation de l'index cardiaque
B - Dilatation de l'infundibulum de l'artère pulmonaire
35 C - Augmentation de volume du ventricule gauche
Question à complément simple. D - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire
E - Augmentation de la pression veineuse périphérique
Quel est, parmi les examens suivants, le plus fiable pour le Bonne(s) réponse(s) : B E
diagnostic d'embolie pulmonaire ?
La pression capillaire pulmonaire est le reflet des pressions de
A - Le dosage de la LDH remplissage du ventricule
B - La mesure des gaz du sang gauche et n'est donc pas augmentée (contrairement à la pression
C - L'électrocardiogramme artérielle pulmonaire) en
D - La scintigraphie pulmonaire l'absence de cardiopathie gauche.
E - L'angiographie pulmonaire
Bonne(s) réponse(s) : E

Cet examen fait le diagnostic, permet d'évaluer la sévérité de l'atteinte 107


pulmonaire : degré d'obstruction ; perfusion capillaire. La mortalité est de Question à compléments multiples.
0,01% à 0,2%. Les contre-indications sont une hypertension artérielle
pulmonaire : PAP supérieure à 60 mm Hg; une pression ventriculaire
Il est nécessaire de poser un dispositif d'interruption de la
droite télédiastolique supérieure à 20 mm hg. Les autres examens
proposés ne montrent pas d'anomalies spécifiques dans l'embolie veine cave après diagnostic de phlébite du membre inférieur
pulmonaire. La scintigraphie permet cependant d'éliminer le diagnostic si droit et d'embolie pulmonaire si :
elle est normale, mais les faux positifs sont fréquents. A - Il s'agit d'une femme enceinte de 2 mois
B - La malade a fait une hémorragie méningée la veille
C - L'embolie a provoqué une obstruction vasculaire de 60
%
25 D - Il existe un caillot dans la veine surale gauche
Question à compléments multiples. E - L'embolie a récidivé malgré un traitement héparinique
bien conduit
Parmi les cardiopathies suivantes choisissez celle(celles) Bonne(s) réponse(s) : B E
pouvant être à l'origine d'une embolie cérébrale à point de
départ cardiaque : L'indication d'interruption de la veine cave inférieure est la contre-
A - Prolapsus de la valve mitrale indication absolue aux anticoagulants ou l'échec d'un traitement
anticoagulant bien conduit. La pose systématique de filtre cave en cas
B - Insuffisance aortique
d'embolie supérieure à 50% est une attitude discutée et non reconnue
C - Maladie d'Osler par toutes les équipes.
D - Infarctus récent du myocarde
E - Communication interauriculaire isolée
Bonne(s) réponse(s) : A C D
55
A - Les embolies systémiques sont décrites (3% des prolapsus).
Etant donné la rareté de ces complications en regard de la grande
Question à compléments multiples.
fréquence du prolapsus
(6% de la population), la découverte de cette anomalie n'impose pas la Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) hémodynamique(s)
mise sous anticoagulant. caractéristique(s) d'une embolie pulmonaire grave ?
A - Elévation de la pression systolique dans le ventricule
droit
B - Elévation de la pression systolique dans le tronc de
l'artère pulmonaire
C - Elévation de la pression capillaire pulmonaire
D - Elévation de la pression systolique dans le ventricule
gauche
E - Diminution du débit cardiaque
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Les signes d'hypertension artérielle pulmonaire avec bas débit cardiaque


apparaissent en règle dans les embolies pulmonaires obstruant plus de
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 43 du lit vasculaire.
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46 7
Question à complément simple. Question à complément simple.

Une embolie paradoxale est : Quel est le signe éléctrocardiographique le plus


A - La migration dans l'artère pulmonaire d'un embol fréquemment rencontré dans une embolie pulmonaire aiguë ?
veineux A - Le S1 Q3
B - Le déplacement d'un embol à contre courant dans les B - Le bloc de branche droit complet
plexus veineux pelviens C - La tachycardie sinusale
C - Une éclipse cérébrale à répétition D - L'onde T négative en D3 VF
D - La migration d'un embol veineux vers le cerveau par E - L'onde T négative de V1 à V4
une communication interauriculaire ou une communication Bonne(s) réponse(s) : C
interventriculaire
E - Une embolie coronarienne par migration d'un thrombus La tachycardie sinusale est de loin le signe ECG le plus fréquent
puisqu'il est noté dans environ 50 % des cas (pour mémoire, l'aspect S1
cardiaque
Q3 environ 10 % des cas, le bloc de branche droit complet 10 %).
Bonne(s) réponse(s) : D

L'embolie paradoxale est la migration d'un embol du versant veineux ou


des cavités droites vers les cavités gauches et la circulation systémique
par l'intermédiaire d'une communication inter-auriculaire ou inter- 25
ventriculaire. L'inversion du shunt de gauche-droit à droit-gauche peut se Question à complément simple.
faire à la faveur d'une HTAP, d'un obstacle sur la voie pulmonaire ou
d'un effort de toux par exemple. L'embolie pulmonaire entraîne des perturbations des gaz du
sang caractérisées par l'association :
A - Hypoxie - Hypercapnie - Acidose
B - Hypoxie - Hypocapnie - Acidose
8 C - Hypoxie - Hypocapnie - Alcalose
Question à compléments multiples. D - Normoxie - Hypocapnie - Acidose
E - Hypoxie - Normocapnie - Acidose
Le point de départ d'une embolie pulmonaire peut être : Bonne(s) réponse(s) : C
A - Veine tibiale postérieure
B - Veine jugulaire L'hypoxie - hypocapnie - alcalose est la conséquence de l'effet shunt et
C - Veine porte de l'hyperventilation.
D - Veine cave inférieure
E - Tronc spléno-mésaraïque
Bonne(s) réponse(s) : A B D
8
Une embolie pulmonaire ne peut avoir pour point de départ la veine porte Question à complément simple.
ou le tronc spléno-mésaraïque qui est une veine d'origine de la veine
porte, en raison du barrage représenté par le foie. Chez un malade suspect d'embolie pulmonaire, l'examen des
gaz du sang montre :
A - Une hypoxie avec hypercapnie
B - Une hypoxie avec normocapnie
10
C - Une hypoxie avec hypocapnie
Question à complément simple. D - Une normoxie avec hypercapnie
E - Aucune de ces perturbations
Une embolie dans une artère humérale peut avoir pour Bonne(s) réponse(s) : C
origine une des causes ci-dessous :
A - Myxome de l'oreillette gauche L'hypoxie hypocapnie est secondaire à l'effet shunt et à l'hyperventilation
B - Arythmie provoquées par l'obstruction du lit vasculaire pulmonaire.
C - Anévrisme de l'aorte thoracique descendante
D - Phlébite iliaque
E - Compression par côte cervicale
Bonne(s) réponse(s) : 49
Question à complément simple.
QUESTION ANNULEE
Parmi les causes suivantes d'embolie pulmonaire, quelle est
la plus fréquente ?
A - Embolie gazeuse
4 B - Embolie parasitaire
Question à compléments multiples. C - Embolie graisseuse
D - Embolie cruorique
Devant une embolie pulmonaire, l'électrocardiogramme E - Embolie néoplasique
effectué immédiatement peut révéler : Bonne(s) réponse(s) : D
A - Image S1 Q3
B - Déviation droite de l'axe électrique du coeur Les embolies cruoriques sont de très loin les plus fréquentes.
C - Onde de Pardee en V3 V4
D - Bloc de branche droit incomplet
E - Microvoltage
Bonne(s) réponse(s) : A B D

L'aspect S1 Q3 en dérivations standards avec déviation axiale droite et


bloc de branche incomplet droit sont les signes ECG classiques
d'embolie pulmonaire, avec les troubles de la repolarisation en
précordiales droites et la tachycardie sinusale.

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50 8
Question à complément simple. Question à complément simple.

Quel est le seul examen susceptible de vous apporter la Voici cinq atteintes valvulaires plus ou moins emboligènes;
certitude diagnostique devant une suspicion d'embolie la plus susceptible de se compliquer d'embolies calcaires est
pulmonaire ? :
A - Scintigraphie pulmonaire au technetium A - L'insuffisance mitrale rhumatismale
B - Echocardiographie bidimensionnelle B - Le rétrécissement mitral
C - Phlébocavographie C - Le prolapsus valvulaire mitral
D - Angiopneumographie D - Le rétrécissement aortique
E - Scintigraphie ventilation/perfusion au xénon E - L'insuffisance aortique
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : D

L'angiographie pulmonaire est la méthode diagnostique la plus C'est une complication classique, mais en fait rare du rétrécissement
spécifique (absence de faux positifs) ; elle est néanmoins un peu moins aortique.
sensible que la scintigraphie pulmonaire pour les embolies de faible
étendue (moins de 15 % d'obstruction du lit vasculaire). La scintigraphie
pulmonaire est sensible (puisqu'une scintigraphie normale élimine le
diagnostic) mais peu spécifique (nombreux faux positifs). 59
Question à complément simple.

Lequel de ces signes radiologiques vous évoque le mieux le


46
diagnostic d'une embolie pulmonaire d'un gros tronc artériel ?
Question à complément simple. A - Opacité arrondie basale
B - Atélectasies en bandes
Chez un homme de 69 ans, 48 heures après une prothèse
C - Déformation en tente d'un diaphragme
totale de hanche, on constate : dyspnée, douleur thoracique.
D - Epanchement pleural
Quel examen réalisé en urgence vous permettra d'éliminer le
E - Poumon clair unilatéral
diagnostic d'embolie pulmonaire, s'il est normal ? Bonne(s) réponse(s) : E
A - Electrocardiogramme
B - Phlébographie des membres inférieurs A B D sont également des signes radiologiques rencontrés dans
C - Radiographie thoracique face et profil l'embolie pulmonaire mais E est plus caractéristique de l'interruption d'un
D - Scintigraphie pulmonaire de perfusion sous 4 gros tronc artériel pulmonaire.
incidences
E - Rhéopléthysmographie d'impédance
Bonne(s) réponse(s) :
83
QUESTION ANNULEE Question à complément simple.

Une embolie pulmonaire peut être éliminée devant l'un des


éléments suivants :
79 A - Une radiographie thoracique normale
Question à complément simple. B - Un ECG normal
C - Des gaz du sang artériel normaux
Quel est l'aspect éléctrocardiographique le plus fréquent D - Une scintigraphie pulmonaire de perfusion normale
dans l'embolie pulmonaire ? E - L'absence de thrombophlébite clinique
A - Electrocardiogramme normal Bonne(s) réponse(s) : D
B - Bloc de branche droit complet
C - Coeur pulmonaire aigu Une scintigraphie pulmonaire de perfusion normale permet d'éliminer le
D - Tachycardie sinusale diagnostic d'embolie pulmonaire mais l'inverse n'est évidemment pas
E - S1 Q3 isolé vrai. C'est donc un examen sensible mais non spécifique.
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE
56
Question à compléments multiples.
39 Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) à
Question à compléments multiples. l'origine d'une embolie pulmonaire :
A - Endocardite bactérienne mitro-aortique
Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui B - Thrombose sur plaque d'athérome
peut(peuvent) être à l'origine d'une embolie pulmonaire : C - Thrombose des veines profondes d'un membre inférieur
A - Endocardite bactérienne mitro-aortique D - Thrombose d'une veine du petit bassin chez un opéré
B - Thrombose sur plaque d'athérome ou une accouchée
C - Thrombose des veines profondes d'un membre inférieur E - Thrombose murale du ventricule gauche
D - Anévrisme de l'aorte abdominale Bonne(s) réponse(s) : C D
E - Thrombose murale du ventricule gauche
Bonne(s) réponse(s) : Une embolie pulmonaire ne peut être la conséquence que d'une
pathologie thrombotique située sur le versant veineux ou dans les cavités
QUESTION ANNULEE droites du coeur.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 45 By NADJI 85


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115 112
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants, quel est ou quels sont ceux Parmi les veines suivantes, quelles sont celles dont la
dont la normalité, observée dans les 24 premières heures, thrombose peut être à l'origine d'embolies pulmonaires ?
permet d'éliminer l'hypothèse d'une embolie pulmonaire ? A - Veine du triceps sural
A - E. C.G . B - Veine rénale
B - Radiographie pulmonaire C - Veine cave inférieure
C - Scintigraphie pulmonaire de perfusion D - Tronc splénomésentérique
D - Angiographie pulmonaire E - Veine pulmonaire
E - Artériographie bronchique Bonne(s) réponse(s) : A B C
Bonne(s) réponse(s) : C D
D - Est une branche de la veine porte.
La scintigraphie de perfusion est encore plus sensible que l'angiographie E - Se jette dans l'OG.
notamment pour les embolies pulmonaires (EP) de petite taille (<15 %),
et une scintigraphie pulmonaire suffisamment précoce normale permet
d'exclure une EP. Par contre, l'angiographie est plus spécifique puisqu'il
n'y a pas de faux-positifs. 1
Question à complément simple.

Les embolies artérielles rétiniennes trouvent leur point de


6 départ le plus fréquent dans une lésion située au niveau de :
Question à complément simple. A - L'artère ophtalmique
B - L'artère carotide interne
On donne le nom d'embolie artérielle paradoxale à : C - L'artère carotide externe
A - Une embolie survenant chez un sujet ne présentant D - Le système vertébro-basilaire
aucune affection emboligène E - L'aorte ascendante
B - Une embolie n'entraînant aucun syndrome ischémique Bonne(s) réponse(s) : B
aigu
C - Une embolie survenant en dehors de tout état Sans commentaires. L'artère centrale de la rétine est une branche de
d'hypercoagulabilité sanguine l'artère ophtalmique, elle-même branche de l'artère carotide interne.
D - Une embolie systémique provenant du système
veineux et passant à travers une communication
interauriculaire
E - Une embolie survenant sous traitement anticoagulant 70
Bonne(s) réponse(s) : D Question à complément simple.

Le plus souvent, l'embol passe par un foramen ovale restant perméable. Devant une suspiscion d'embolie pulmonaire sur quel
examen paraclinique pose-t-on l'indication d'une interruption
de la veine cave inférieure :
A - Doppler veineux des membres inférieurs
26 B - Pléthysmographie
Question à compléments multiples. C - Rhéopléthysmographie
D - Phlébographie des membres inférieurs avec
L'image artériographique de l'embolie artérielle aiguë récente cavographie
d'un membre se distingue de celle de la thrombose artérielle E - Angio-pneumographie
aiguë de celui-ci par : Bonne(s) réponse(s) : D
A - Le désert artériographique sous-jacent qui
l'accompagne La phlébocavographie permet de dépister d'éventuels caillots flottants
B - L'aspect régulier et souvent cupuliforme du pôle susceptibles d'être à l'origine d'une nouvelle migration pulmonaire.
supérieur de l'obstacle
C - L'importance notable du développement des voies de
suppléance
120
D - Son niveau qui affecte constamment une bifurcation
artérielle Question à compléments multiples.
E - L'aspect souvent normal des axes artériels sus-jacents
à l'obstacle Le tableau clinique d'une embolie pulmonaire grave
Bonne(s) réponse(s) : A B E comporte le plus souvent :
A - La tachycardie sinusale
A est dû à l'absence de circulation collatérale, B traduit l'image de B - L'hypertrophie ventriculaire gauche à
l'embol, et E l'absence d'artériopathie, contrairement à la thrombose l'électrocardiogramme
artérielle aiguë. C - L'éclat de B2 au foyer pulmonaire
D - L'hypotension artérielle systémique
E - Un pouls paradoxal
Bonne(s) réponse(s) : A C D
89
Question à compléments multiples. A est très fréquente. A l'ECG, on trouve des signes de surcharge droite
aiguë. C traduit l'existence d'une hypertension artérielle pulmonaire. E se
Une embolie artérielle d'un membre peut résulter de : rencontre dans les tamponnades ou les crises d'asthmes sévères mais
A - Myxome de l'oreillette gauche pas dans l'embolie pulmonaire.
B - Rétrécissement mitral
C - Endocardite bactérienne
D - Fibrillation auriculaire
E - Anévrysme de l'aorte thoracique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS
Sans commentaire. 46 By NADJI 85
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110
Question à compléments multiples.

Une embolie gazeuse peut survenir :


A - Au décours des fractures des os longs
B - Au cours de la chirurgie cardiaque à coeur ouvert
C - Par injection intra-veineuse accidentelle de substance
huileuse
D - Au cours de l'accouchement normal
E - Par ouverture accidentelle de cathéter veineux sous-
clavier
Bonne(s) réponse(s) : B E

Citons également les interventions neurochirurgicales (pénétration de


l'air au niveau des sinus dure-mériens favorisée par la position assise) et
de nombreuses chirurgies (cervico-faciale, pulmonaire, gynécologique).
On peut la rencontrer au cours d'avortements clandestins mais la
grossesse normale ne se complique pas d'embolie gazeuse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 47 By NADJI 85


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75 42
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les cardiopathies congénitales suivantes l'une d'elles Pour le diagnostic d'une endocardite d'Osler à streptocoque,
échappe au risque d'endocardite d'Osler. Laquelle ? il est utile de disposer de :
A - Bicuspidie aortique A - Hémoculture
B - Canal artériel persistant B - Radiographie du thorax
C - Communication interauriculaire C - Dosage des antistreptolysines O
D - Communication interventriculaire D - Recherche d'immuns complexes circulants
E - Coarctation de l'aorte E - Numération du débit des hématies dans les urines
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A D E

Le risque est faible pour la communication inter-auriculaire car elle met Les hémocultures permettent d'identifier et de tester le germe.
en jeu des flux à basses pressions. Négatives, elles n'éliminent pas le diagnostic. Les complexes immuns-
circulant et l'hématurie sont les témoins des phénomènes
immunologiques de l'endocardite ; l'hématurie est due à une
glomérulonéphrite extramembraneuse. La radio de thorax et les ASLO ne
66 sont d'aucune utilité pour le diagnostic.
Question à complément simple.

Chez un sujet ayant une fièvre au long cours, au cours de


50
laquelle est apparu un souffle diastolique de base,
l'échographie apportera un renseignement précieux en faveur
Question à complément simple.
du giagnostic d'endocardite bactérienne, si on voit :
Parmi les cardiopathies congénitales suivantes, l'une d'elles
A - Une dilatation du VG
échappe au risque d'endocardite d'Osler. Laquelle ?
B - Une hyperkinésie du VG
A - Tétralogie de Fallot
C - Une hypokinésie du VG
B - Canal artériel persistant
D - Des végétations sur la valve aortique
C - Communication interauriculaire
E - Un fluttering de la mitrale
Bonne(s) réponse(s) : D
D - Communication interventriculaire
E - Coarctation de l'aorte
L'échographie peut aider au diagnostic d'endocardite en montrant les Bonne(s) réponse(s) : C
végétations échomobiles ne gênant pas les mouvements de la valve. Elle
permet un bilan précis des lésions valvulaires, une appréciation du L'endocardite d'Osler est exceptionnelle voire absente, pour certains
retentissement hémodynamique. auteurs, dans la CIA. Elle est fréquente dans la tétralogie de Fallot ou la
CIV, plus rare dans le canal artériel et encore plus rare dans la
coarctation de l'aorte.

33
Question à compléments multiples. 21
Indiquez, parmi les suivantes, les 2 indications privilégiées
Question à complément simple.
du remplacement par prothèse de la valvule mitrale en cas
Chez les sujets drogués, la localisation la plus fréquente de
d'endocardite bactérienne aigue avec atteinte valvulaire
l'endocardite infectieuse est :
mitrale :
A - La valve aortique
A - Troubles du rythme récents
B - La valve mitral
B - Infarctus du myocarde par embolie coronarienne
C - La valve pulmonaire
C - Infection grave, rebelle aux antibiotiques bien choisis
D - La valve tricuspide
D - Insuffisance cardiaque rebelle au traitement médical
E - L'endocarde pariétal du ventricule droit
E - Présence d'une hypertension artérielle pulmonaire
Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C D
L'endocardite de la valve tricuspide est l'apanage du toxicomane (porte
Un retentissement hémodynamique important est une indication formelle
d'entrée veineuse) mais peut également se voir après chirurgie (utérine)
à la chirurgie ; c'est l'indication la plus fréquente (90-95 % des cas).
ou infection cutanée (furoncle). Le germe le plus souvent en cause est le
L'insuffisance cardiaque peut être en rapport avec des délabrements
staphylocoque doré.
valvulaires mais aussi avec d'autres mécanismes (destruction par les
végétations : communication anormale....).
L'indication bactériologique est moins fréquente (5% des cas). Elle est
posée en cas
d'hémocultures restant positives après 8 jours de traitement ou une 38
rechute mettant en cause le même germe, ce qui se produit le plus Question à compléments multiples.
souvent avec le staphylocoque et les levures, surtout lorsqu'elles
surviennent sur prothèse. L'endocardite aiguë se différencie de l'endocardite lente par
La localisation tricuspidienne est classiquement difficilement accessible un certain nombre de critères, lequel ou lesquels ?
à l'antibiothérapie. A - Tableau infectieux plus sévère
B - Prédominance du staphylocoque dans les germes en
cause
C - Prédominance des formes iatrogènes
D - Possibilité d'atteinte d'un endocarde antérieurement
sain
E - Fréquence de l'atteinte de la tricuspide
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Tous ces items caractérisent l'endocardite aiguë ; comme autres


germes, on trouve aussi les bacilles Gram négatif et le pneumocoque.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 48 By NADJI 85


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111 104
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant l'endocardite Indiquez parmi les suivantes, les 2 indications privilégiées du
infectieuse de la valve tricuspide, il est exact que : remplacement par prothèse de la valvule mitrale en cas
A - Fréquente chez les héroïnomanes d'endocardite bactérienne aiguë avec atteinte valvulaire
B - Mauvaise tolérance hémodynamique d'emblée mitrale :
C - Souffle peu audible A - Développement d'un abcès cérébral
D - Fréquence des embolies pulmonaires B - Infarctus du myocarde par embolie coronarienne
E - Le diagnostic en est plus facile que dans les autres C - Infection grave, rebelle aux antibiotiques bien choisis
localisations de l'endocardite infectieuse, grâce à l'apport de D - Insuffisance cardiaque rebelle au traitement médical
l'échocardiographie E - Anévrysme mycotique du creux poplité
Bonne(s) réponse(s) : A C D Bonne(s) réponse(s) : C D

En raison de l'augmentation de la toxicomanie, on voit de plus en plus de Les indications chirurgicales privilégiées au cours d'une endocardite
végétations tricuspides à l'échocardiographie mais on ne peut dire que le peuvent être soit d'ordre hémodynamique (insuffisance cardiaque non
diagnostic en est plus facile que dans les autres localisations. contrôlée par le traitement médical) soit d'ordre infectieux (impossibilité
de stériliser le foyer infectieux).

2
Question à complément simple. 118
Question à compléments multiples.
Chez un sujet suspect d'endocardite bactérienne, tous les
signes suivants sont évocateurs, sauf un. Lequel ? Parmi les cardiopathies suivantes, indiquez celles qui sont le
A - Une splénomégalie plus souvent le point d'appel à une endocardite bactérienne :
B - Un purpura A - La sténose mitrale
C - Un hippocratisme digital B - L'insuffisance mitrale
D - Des nodosités érythémateuses et douloureuses de la C - La communication inter-auriculaire
pulpe des doigts D - L'insuffisance aortique
E - Des adénopathies cervicales E - La communication inter-ventriculaire
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B D E

Les signes périphériques d'endocardite bactérienne comprennent La sténose mitrale pure est très rarement le siège d'une greffe
également les placards érythémateux palmo-plantaires de Janeway, les bactérienne. Il n'y a pas d'endocardite sur CIA.
taches de Roth et les hémorragies rétiniennes au fond d'oeil. Les
adénopathies cervicales ne sont pas un signe évocateur.

120
Question à compléments multiples.
8
Question à complément simple. L'endocardite subaiguë d'Osler :
A - Associe le plus souvent une fièvre et un souffle
Quelle lésion doit-on évoquer en premier lieu devant diastolique d'insuffisance aortique
l'apparition d'un bloc auriculo-ventriculaire complet au cours B - Se greffe plus fréquemment sur une communication
de l'évolution d'une endocardite bactérienne ? inter-auriculaire que sur une bicuspidie aortique
A - Perforation d'une sigmoïde aortique C - Peut se compliquer de glomérulopathie par dépôts
B - Perforation septale glomérulaires de complexes immuns
C - Abcès septal D - Se révèle par des faux panaris d'Osler uniquement
D - Embolie coronaire lorsque l'agent infectieux en cause est un streptocoque
E - Rupture d'un cordage de la mitrale E - Est considérée comme guérie seulement lorsque les
Bonne(s) réponse(s) : C végétations ne sont plus visualisées par l'échocardiogramme
Bonne(s) réponse(s) : A C
La possibilité de survenue d'un bloc auriculoventriculaire justifie la
pratique régulière d'ECG au cours de la surveillance d'un patient traité L'insuffisance aortique est la valvulopathie qui est le plus souvent le
pour endocardite. Il s'agit en général d'abcès annulaire de l'aorte siège d'une endocardite. Les végétations peuvent persister sous forme
s'étendant au septum inter-ventriculaire. Le diagnostic repose sur d'échos denses cicatriciels après la guérison de l'endocardite.
l'échocardiographie et le traitement sera chirurgical. Contrairement à la bicuspidie, la CIA n'est jamais le siège d'une
endocardite.

15
Question à complément simple.

Laquelle de ces valvulopathies rhumatismales est la plus


souvent compliquée d'une endocardite infectieuse ?
A - Rétrécissement aortique
B - Rétrécissement mitral
C - Maladie mitrale
D - Insuffisance aortique
E - Rétrécissement tricuspidien
Bonne(s) réponse(s) : D

Par ordre de fréquence : insuffisance aortique, insuffisance mitrale, plus


rarement sur un rétrécissement aortique, exceptionnellement sur un
rétrécissement mitral.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 49 By NADJI 85
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73 114
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Une femme de 35 ans est atteinte d'un rétrécissement mitral La fibrillation auriculaire :
en arythmie complète par fibrillation auriculaire. Elle ressent A - Peut survenir de façon physiologique chez le sujet
brutalement une douleur vive du mollet qui s'accompagne normal à coeur sain, lors d'émotions ou d'efforts
bientôt d'un engourdissement puis d'une impotence B - Peut être due à une maladie de Basedow
complète. A l'examen, la jambe et le pied sont froids. Quel C - Peut être une découverte d'examen systématique et
est votre diagnostic ? n'entraîner aucun signe fonctionnel
A - Thrombose artérielle D - Peut s'accompagner, malgré son rythme rapide, d'un
B - Phlébite ralentissement du pouls radial
C - Embolie artérielle E - Peut être déclenchée par intoxication éthylique aiguë
D - Accès de goutte Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - Arthrite rhumatismale
Bonne(s) réponse(s) : C A - 15 % des cas, survenue sur coeur normal.
B - Le dosage des hormones thyroïdiennes est systématique.
L'embolie artérielle périphérique est une complication classique, la D - Lors d'une diastole courte, le VG n'a pas le temps de se remplir, et le
fibrillation auriculaire favorisant la stase sanguine et la formation de pouls de la systole suivante peut ne pas être ressenti.
thrombus auriculaire gauche. E - "Holliday heart".

64 116
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du La fibrillation auriculaire fait disparaître :
rétrécissement mitral, quel est celui qui disparait A - Le galop présystolique
lorsqu'apparait une arythmie complète par fibrillation B - Le galop protodiastolique
auriculaire ? C - Le murmure protodiastolique du rétrécissement mitral
A - Eclat du premier bruit D - Le renforcement présystolique du roulement dans le
B - Claquement d'ouverture mitrale rétrécissement mitral
C - Renforcement présystolique du roulement diastolique E - Le claquement d'ouverture du rétrécissement mitral
D - Roulement diastolique Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Frémissement cataire
A et D sont dépendants de la contraction auriculaire.
Bonne(s) réponse(s) : C

Le renforcement présystolique correspond à la systole auriculaire qui


n'existe plus en cas de fibrillation auriculaire.
107
Question à compléments multiples.

32 La fibrillation auriculaire :
Question à complément simple. A - Peut avoir un rythme ventriculaire régulier lorsqu'elle
s'associe à un bloc auriculo-ventriculaire complet
Un patient en arythmie complète par fibrillation auriculaire B - Est généralement de mécanisme catécholaminergique
présente une insuffisance cardiaque, secondaire à une lorsqu'elle survient en période post-prandiale
myocardiopathie primitive dilatée. Les éléments de C - Est à petites mailles dans le rétrécissement mitral
l'auscultation peuvent être les suivants, sauf un, lequel ? D - Est plus fréquente chez le sujet âgé
A - Insuffisance mitrale fonctionnelle E - Augmente le risque de mortalité par insuffisance
B - Insuffisance tricuspidienne fonctionnelle cardiaque et accident vasculaire cérébral lorsqu'elle est
C - Galop présystolique permanente
D - Galop proto-diastolique Bonne(s) réponse(s) : A D E
E - Eclat de B1 après les diastoles longues
Bonne(s) réponse(s) : C La FA post-prandiale est plutôt de mécanisme vagal. Elle est
classiquement à grosses mailles au cours du rétrécissement mitral. A D
Le galop présystolique ou B4, engendré dans le ventricule par la systole E sont vraies.
auriculaire, est absent en cas de fibrillation auriculaire.

82
Question à compléments multiples.

Quelles solutions thérapeutiques préconisez-vous devant une


ischémie aiguë datant de moins de 6 heures par oblitération
de la fémorale superficielle chez un sujet porteur d'un
rétrécissement mitral en fibrillation auriculaire :
A - Mise en route d'un traitement héparinique
B - Mise en route d'un traitement fibrinolytique
C - Mise en route d'un traitement vasodilatateur
D - Embolectomie à la sonde de Fogarty
E - Réalisation d'un pontage fémoro-poplité
Bonne(s) réponse(s) : A C D

L'héparinothérapie et le traitement vasodilatateur (papavérine) sont


toujours de mise, mais D représente le traitement radical devant cette
ischémie d'origine embolique.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 50 By NADJI 85
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83 34
Question à complément simple. Question à complément simple.

Quelle est la dose de xylocaïne à injecter par voie Parmi les troubles de conduction suivants, qui peuvent tous
intramusculaire habituellement préconisée pour la prévention modifier les aspects électrocardiographiques habituels de
de la fibrillation ventriculaire primaire au stade aigu de l'infarctus du myocarde, l'un est plus particulièrement gênant
l'infarctus du myocarde chez un adulte de poids moyen ? pour le diagnostic. Lequel ?
A - 50 mg A - Bloc de branche droit complet
B - 100 mg B - Hémibloc antérieur gauche
C - 300 mg C - Bloc de branche gauche incomplet
D - 500 mg D - Bloc de branche gauche complet
E - 1000 mg E - Bloc auriculo-ventriculaire supra-hissien
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire. En cas de bloc de branche gauche complet, les complexes ventriculaires
prennent un aspect dans les précordiales droites.Un infarctus antéro-
septal peut être soupçonné devant le signe de Cabrerra qui est un
crochetage large (supérieur à 0,04 s) de la branche ascendante du QRS.
35
Question à complément simple.

Un infarctus du myocarde récent dont les signes de nécrose 55


siègent dans les dérivations D2 D3 VF V1 V2 V3 est un Question à complément simple.
infarctus :
A - Antéroseptal L'élévation enzymatique sérique est constante après la
B - Antérieur étendu constitution d'un infarctus du myocarde mais est plus ou
C - Postéro-latéral moins précoce. L'élévation maximale de la CPK (créatine
D - Antéro-latéral phospho-kinase) se fait :
E - Septal profond A - Dès la première heure
Bonne(s) réponse(s) : E B - 20ème heure post nécrose
C - 36ème heure post nécrose
Territoire associant le territoire antéro-septal (V1, V2, V3) et le territoire D - 42ème heure post nécrose
inférieur (D2, D3, VF). E - Après une semaine
Bonne(s) réponse(s) : B

Les CPK et leur fraction MB (plus spécifique du myocarde) s'élèvent dès


98 la 6ème heure pour être maximale vers la 20ème heure et se normaliser
Question à compléments groupés. en 48 - 72 heures.
La myoglobine est la première enzyme à se positiver dès la 3ème heure.
C'est un dosage semi-quantitatif, sensible mais peu spécifique.
Après un infarctus du myocarde, une réponse anormale à
l'effort est possible dans les circonstances suivantes (citez
la(les) proposition(s) qui vous semblent correcte(s)) :
1 - Une atteinte de deux artères coronaires 59
2 - Une atteinte de trois artères coronaires Question à complément simple.
3 - Une zone ventriculaire akinétique
4 - Une zone ventriculaire dyskinétique Parmi ces 5 complications de l'infarctus du myocarde, quelle
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D est la première cause de mortalité au cours des premières
1,2,3,4=E heures d'évolution ?
Bonne(s) réponse(s) : E
A - Collapsus cardiogénique
Sans commentaire. B - Ruptures cardiaques
C - Embolies systémiques
D - Fibrillation ventriculaire
E - Bloc auriculo-ventriculaire
21 Bonne(s) réponse(s) : D
Question à complément simple.
La fibrillation ventriculaire survient dans les premières heures : elle est
responsable de 30 à 40% des décès. Le choc cardiogénique primaire
L'élevation enzymatique sérique est constante après la par atteinte de plus de 40% de la masse myocardique ou par
constitution d'un infarctus du myocarde mais est plus ou complication mécanique survient dans 15% des cas. Les ruptures (2%)
moins précoce. L'élévation maximale de la LDH surviennent au 8ème jour. Les blocs auriculo-ventriculaires se voient
(déshydrogénase lactique) se fait : dans 10% des cas.
A - Dès la première heure
B - 20ème heure post nécrose
C - 30ème heure post nécrose
D - 40eme heure post nécrose
E - Après une semaine
Bonne(s) réponse(s) : D

Les CPK s'élèvent le plus précocement à la 6ème heure et redeviennent


normales en 48 - 72 heures. Il faut faire doser la fraction MB qui est plus
spécifique du myocarde.
Les ASAT s'élèvent au bout de la 24ème heure et redeviennent normales
en 4 à 5 jours.
Les LDH s'élèvent après la 24ème heure et persistent élevées pendant
une semaine. On peut doser les différentes fractions de la LDH = dans
l'infarctus du myocarde la LDH est plus élevée que la LDH2.
RESIDANAT
On peut enfinENfaire
POCHE Tome
un dosage " I "- QCMde- myoglobine
semi-quantatif QCS qui s'élève à 51 By NADJI 85
la 3ème - 4ème heure, dosage sensible mais peu spécifique.
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22 90
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

A propos de l'infarctus du myocarde antéroseptal, choisir Parmi ces 5 modifications de l'ECG, laquelle observe-t-on
la(les) proposition(s) exacte(s): habituellement en premier, au stade aigu de l'infarctus du
A - Les signes électriques directs sont observés dans les myocarde ?
dérivations précordiales droites (V1-V2-V3) A - Onde T ample, positive et symétrique
B - Il correspond habituellement à une thrombose de B - Onde T négative et symétrique
l'arbre circonflexe C - Sus-décalage du segment ST
C - Il peut se compliquer de rupture myocardique D - Sous-décalage du segment ST
D - Il peut se compliquer d'un syndrome péricardique aigu E - Onde Q de nécrose
plusieurs semaines après le début Bonne(s) réponse(s) : A
E - Il entraîne souvent un dysfonctionnement de la valve
mitrale L'onde T ample, positive et symétrique est le premier signe: elle
Bonne(s) réponse(s) : A C D témoigne de l'ischémie sous-endocardique ; puis apparaît le sus-
décalage de ST convexe vers le haut qui correspond à une lésion sous-
L'infarctus antéroseptal est dû à l'occlusion de l'interventriculaire épicardique. Enfin l'onde Q apparaît à la 6ème heure témoignant de la
antérieure. La rupture myocardique survient dans 5 à 10% des cas à la nécrose transmurale. Associée au sus décalage de ST, elle constitue
fin de la 1ère semaine. Le dysfonctionnement de valve survient surtout l'onde de Pardee. L'onde T négative symétrique est un signe tardif
en cas d'infarctus inférieur par rupture de cordage, ischémie ou rupture apparaissant après la 24 ème heure.
du pillier. Le syndrome péricardique tardif (après la 3ème semaine) est le
classique syndrome de Dressler.

53
Question à complément simple.
104
Question à complément simple. A propos de l'infarctus du myocarde :
A - Son évolution favorable est analogue à celle d'un
La correspondance entre les dérivations ECG et le siège d'un processus inflammatoire
infarctus du myocarde est la suivante, sauf dans un cas. B - La régénération tissulaire post-ischémique est complète
Lequel ? C - La sclérose collagène de cicatrisation post-ischémique
A - D2 - D3 - VF : Infarctus inférieur est une sclérose systématisée
B - D 1 - VL - V5 - V6 : Infarctus latéral D - La sclérose collagène de cicatrisation post-ischémique
C - D 1 - VL - V1 - V2- V3 : Infarctus septal profond est une sclérose hypertrophique
D - V1 - V2 - V3 : Infarctus antéro-septal E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
E - D2 - D3 - VF - V5 - V6 : Infarctus inféro-latéral Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Le territoire correspond à une atteinte antéroseptale (V1,V2 V3) et
latérale haute (DI,VL).

23
Question à complément simple.
103
Question à compléments multiples. La survenue d'une salve de rythme idio-ventriculaire accéléré
(RIVA) à la phase aiguë d'un infarctus du myocarde :
Après un infarctus du myocarde, la constitution d'un A - Est un élément de mauvais pronostic
anévrisme ventriculaire peut être suspectée par : B - Traduit un infarctus étendu
A - Une réaction péricarditique précoce et prolongée C - Impose un traitement anti-arythmique systématique
B - Une réélévation des CPK D - Est une indication au traitement digitalique
C - Un accident thrombo-embolique E - Aucune des réponses ci-dessus n'est exacte
D - Une tachycardie ventriculaire Bonne(s) réponse(s) : E
E - Un sous-décalage de ST à l'ECG dans le territoire
correspondant à la nécrose Il s'agit d'un trouble rythmique bénin, survenant dans 15 à 20 % des
Bonne(s) réponse(s) : C D infarctus, surtout inférieur et ne nécessitant pas de traitement.

L'anévrisme ventriculaire apparaît à partir du 10ème jour. On le suspecte


devant une persistance du sus-décalage du segment ST au delà de la
3ème semaine. Il favorise la formation d'un thrombus intraventriculaire 47
gauche et les troubles du rythme ventriculaire, l'insuffisance cardiaque Question à complément simple.
gauche.
L'infarctus du myocarde (IM) est fréquent à l'âge adulte.
Quelle est parmi les 5 propositions suivantes, celle qui est
inexacte ?
A - On peut observer des infarctus sans sténose
athéromateuse visible à la coronarographie
B - Les dosages enzymatiques concourent au diagnostic,
dès la 1ère heure
C - Les troubles de conductions sont fréquents dans les
localisations inférieures des IM
D - Certains infarctus sont indolores
E - Un infarctus peut être masqué à l'ECG par la présence
d'un bloc de branche gauche
Bonne(s) réponse(s) : B

L'élévation des CPK est la plus précoce par rapport aux SGOT et aux
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 52 mais elle ne se fait en règle que vers la 6ème heure. By NADJI 85
LDH
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51 47
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Devant une tachycardie ventriculaire soutenue et bien tolérée Une thrombose coronarienne n'entraîne pas toujours un
à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde, on peut utiliser infarctus du myocarde car :
pour obtenir sa réduction : A - L'alcalose respiratoire protège le myocarde
A - Les manoeuvres vagales B - Les fibres myocardiques sont peu sensibles à l'anoxie
B - La lidocaïne C - Il a pu s'établir des suppléances intercoronariennes
C - Les digitaliques D - Le myocarde trouve une nutrition d'appoint à partir du
D - Le choc électrique externe sous anesthésie générale sang des cavités cardiaques
E - L'isoprotérénol E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : B D Bonne(s) réponse(s) : C

Les manoeuvres vagales ne sont utiles que pour la réduction des Le développement de telles suppléances est progressif en cas de
tachycardies jonctionnelles ou le ralentissement des tachycardies supra- coronaropathie athéromateuse.
ventriculaires. La digitaline et l'isoprotérénol seront contre-indiqués.

106
116 Question à compléments multiples.
Question à compléments groupés.
Une ou plusieurs des propositions suivantes s'appliquent à
L'insuffisance ventriculaire gauche dans l'évolution de un infarctus du myocarde :
l'infarctus du myocarde à la phase aiguë : A - Il est le plus souvent dû à une embolie coronarienne
1 - Se manifeste préférentiellement dans les formes de B - Il peut être responsable d'un infarctus du rein
localisation antérieure C - Il est plus fréquent dans le coeur droit
2 - Constitue la seule cause possible du choc D - Il peut provoquer une rupture cardiaque
cardiogénique E - Il guérit par régénération des fibres myocardiques
3 - Peut traduire la survenue d'une complication nécrosées
mécanique telle qu'une rupture de pilier de la valve mitrale Bonne(s) réponse(s) : B D
4 - N'influence pas le pronostic à distance
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D La rupture en paroi libre et les embolies d'origine cardiaque sont des
1,2,3,4=E complications de l'infarctus du myocarde.
Bonne(s) réponse(s) : B

Le choc cardiogénique peut-être primaire (en rapport avec l'étendue de la


névrose myocardique) ou secondaire à des complications mécaniques. 85
Question à complément simple.

Dans les années 1950, l'étude prospective de Framingham a


55 eu pour objectifs :
Question à complément simple. 1) De mesurer la fréquence de l'infarctus du myocarde 2) De
déceler les facteurs qui contribuent à son apparition. Cette
Parmi ces 5 complications de l'infarctus du myocarde, quelle enquête a concerné 5 000 personnes âgées de 30 à 60 ans.
est la première cause de mortalité au cours des premières Dans cette enquête de Framingham lors de l'examen initial,
heures d'évolution ? 17 personnes sur 1 000 avaient des signes évidents
A - Collapsus cardiogénique d'infarctus du myocarde. Il s'agit :
B - Hémopéricarde A - D'un taux de prévalence
C - Oedème aigu du poumon B - D'un taux d'incidence
D - Fibrillation ventriculaire C - D'un taux d'attaque
E - Bloc auriculo-ventriculaire D - D'un risque relatif
Bonne(s) réponse(s) : D E - D'un risque attribuable
Bonne(s) réponse(s) : A
La mortalité par choc cardiogénique et déchéance myocardique majeure
est en règle plus tardive. La prévalence d'une maladie est le nombre de sujets malades à un
moment donné dans une population. L'incidence est le nombre de
nouveaux cas de maladie apparue pour une période donnée.

46
Question à complément simple.

Dans quelles dérivations ECG, se manifeste un infarctus du


myocarde par thrombose de l'artère interventriculaire
antérieure distale ?
A - D2, D3,VF
B - V1,V2,V3,V4
C - V3,V4,V5
D - D1 ,VL
E - V7,V8,V9
Bonne(s) réponse(s) : C

Il s'agit le plus souvent d'une nécrose apicale.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 53 By NADJI 85


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43 2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Au deuxième jour d'un infarctus du myocarde, traité par Une ou plusieurs des propositions suivantes s'appliquent à
perfusion d'héparine, indiquez ce qu'impose la découverte un infarctus du myocarde. Laquelle(lesquelles) ?
d'un frottement péricardique. A - Il est souvent dû à une embolie coronarienne
A - Arrêt total et définitif de l'héparinothérapie B - Il peut être la cause indirecte d'un infarctus du rein
B - Diminution simple des doses d'héparine C - Il est plus fréquent dans le coeur droit
C - Remplacement de l'héparine par des antiagrégants D - Il peut provoquer une rupture cardiaque
plaquettaires E - La régénération des fibres myocardiques compense la
D - Prescription d'un corticoïde à titre anti-inflammatoire nécrose
E - Aucun changement dans l'attitude thérapeutique initiale Bonne(s) réponse(s) : B D
Bonne(s) réponse(s) : B
B par embolie systémique. E est faux , il persiste une zone de fibrose
La constation d'une réaction péricardique à la phase aiguë d'un infarctus cicatricielle. Il s'agit d'une thrombose coronaire dans la grande majorité
du myocarde est une éventualité assez fréquente, qui impose en règle la des cas, mais pas d'une embolie.
diminution des doses d'héparine de façon à obtenir un TCA à environ 1
fois et demi le témoin.

107
Question à compléments multiples.
119
Question à compléments multiples. Après un infarctus du myocarde, la constitution d'un
anévrysme ventriculaire peut être suspectée par :
Au cours d'un infarctus du myocarde, un choc A - Une réaction péricardique précoce et prolongée
hypovolémique se traduit par : B - Une réélévation des CPK
A - Une pression capillaire pulmonaire < 15 mmHg C - Une tachycardie ventriculaire
B - Une pression capillaire pulmonaire > 25 mmHg D - Un sous décalage persistant de ST à l'ECG dans le
C - Un débit cardiaque normal territoire correspondant à la nécrose
D - Un débit cardiaque abaissé E - Un sus décalage persistant de ST à l'ECG dans le
E - Une pression veineuse centrale élevée territoire correspondant à la nécrose
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : A C E

Il se différencie ainsi du choc cardiogénique où la pression capillaire est A - Traduit en règle un infarctus étendu avec un risque plus grand
élevée. La pression capillaire et la pression veineuse sont en règle d'évolution vers l'anévrisme.
abaissées. C - Est une complication classique des anévrismes.
E - Surtout si le sus-décalage persiste au-delà de la troisième semaine.

38
Question à compléments multiples. 16
Question à complément simple.
Une tamponnade cardiaque par rupture d'un infarctus du
myocarde en paroi libre se traduit habituellement par : Parmi les thérapeutiques ci-dessous, quelle est la mieux
A - Un tableau d'arrêt circulatoire adaptée chez un patient ayant des extrasystoles
B - Un tracé ECG plat ventriculaires fréquentes (plus de 5 par minute) pendant les
C - Une activité mécanique conservée premières heures d'un infarctus du myocarde :
D - Une activité électrique conservée A - Digitaliques IV
E - Une activité mécanique non perceptible cliniquement B - Dopamine IV
Bonne(s) réponse(s) : A D E C - Dérivés nitrés IV
D - Entraînement électrosystolique
La tamponnade par rupture de la paroi libre du coeur au cours d'un E - Lidocaïne IV
infarctus du myocarde est responsable d'un tableau de dissociation Bonne(s) réponse(s) : E
électromécanique avec absence d'activité hémodynamique et
persistance de complexes électriques normaux. C'est une complication Dose de charge de xylocaïne en bolus (1 mg/kg) en une minute suivie
pratiquement toujours mortelle. Le drainage péricardique associé au d'une perfusion continue de 1,2 à 2 g/24 h.
remplissage et une intervention chirurgicale de réparation permettent
dans de rares cas de sauver le malade.

98
48 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Au cours de son évolution, l'infarctus du myocarde peut
présenter la ou les lésions suivantes :
Parmi les enzymes suivantes indiquer celle dont la
concentration sérique est augmentée le plus précocément A - Infiltration par des polynucléaires
B - Nécrose caséeuse
après la crise initiale d'un infarctus du myocarde.
C - Organisation fibreuse
A - Créatine phosphokinase
B - Lactico deshydrogénase D - Thrombose cavitaire de voisinage
C - Hydroxybutyrate deshydrogénase E - Rupture
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
D - Transaminase glutamate oxaloacétate
E - Transaminase glutamate pyruvate A - Après la 24ème heure.
Bonne(s) réponse(s) : A B - Lésion de tuberculose.
D - Thrombus intra-cavitaire au contact de la zone infarcie.
A s'élève dans les 6 heures, D dans les 10-12 heures, et B dans les 24
heures.
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8
Question à complément simple.

La correspondance entre les dérivations ECG et le siège d'un


infarctus du myocarde est la suivante, sauf dans un cas.
Lequel ?
A - D2 - D3 - VF : Infarctus inférieur
B - D1 - VL - V1 - V2 - V3 : Infarctus latéral
C - D2 - D3 - VF - V2- V3 : Infarctus septal profond
D - V1 - V2 - V3 - V4 : Infarctus antéro-septo-apical
E - D2 - D3 - VF - V5 - V6 : Infarctus inféro-latéral
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

93
Question à compléments multiples.

A propos de l'infarctus du myocarde antéroseptal choisir les


propositions exactes :
A - Les signes électriques directs sont observés dans les
dérivations précordiales droites (V1-V2-V3)
B - Il correspond habituellement à une thrombose de
l'artère inter-ventriculaire antérieure
C - Il peut se compliquer de rupture myocardique
D - Il peut se compliquer d'un syndrome péricardique aigu
plusieurs semaines après le début
E - Il entraîne souvent un dysfonctionnement de la valve
mitrale
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

D - Syndrôme de Dressler survenant à la deuxième ou troisième


semaine.
E - Complique les infarctus inférieurs par atteinte ischémique du pilier
postérieur.

119
Question à compléments multiples.

Au cours de l'infarctus du myocarde, le syndrome vagal :


A - Survient habituellement vers le 3ème jour
B - Comporte une tachycardie ventriculaire
C - Est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur
D - Comporte une bradycardie importante
E - Est amélioré par l'atropine
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Le syndrome vagal est contemporain de la phase aiguë de l'infarctus du


myocarde. Il s'accompagne d'une bradycardie, voire de troubles de
conduction et d'une hypotension qui sont améliorés par l'atropine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 55 By NADJI 85


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38 110
Question à complément simple. Question à compléments groupés.

Quelle est la donnée hémodynamique qui permet d'apprécier Dans l'insuffisance aortique pure et importante, on peut
l'importance d'une insuffisance aortique ? retrouver parmi les signes suivants :
A - Elévation de la pression auriculaire droite 1 - Un élargissement de la tension artérielle différentielle
B - Abaissement de la pression diastolique aortique 2 - Une hyperpulsatilité artérielle
C - Abaissement de la pression systolique de l'artère 3 - Un roulement diastolique de pointe
pulmonaire 4 - Un souffle systolique au foyer aortique
D - Egalisation des pressions systoliques gauches et Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
droites 1,2,3,4=E
E - Inégalité des pressions systoliques entre membres Bonne(s) réponse(s) : E
inférieurs et membres supérieurs
Bonne(s) réponse(s) : B 3 - C'est le roulement présystolique de Flint.
4 - C'est un souffle systolique d'accompagnement.
Il existe un élargissement de la différentielle.

22
104 Question à complément simple.
Question à compléments groupés.
Un patient de 48 ans, hypertendu ancien, présente une
Le souffle d'insuffisance aortique : douleur thoracique rétrosternale avec irradiations dorsales.
1 - Est diastolique L'ECG est normal. L'auscultation cardiaque révèle un souffle
2 - Débute dès le deuxième bruit diastolique d'insuffisance aortique. Quel diagnostic évoquez-
3 - Peut s'accompagner d'un roulement télédiastiolique de vous en priorité ?
pointe A - Infarctus du myocarde
4 - Est toujours organique B - Embolie pulmonaire
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D C - Dissection aortique
1,2,3,4=E D - Péricardite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : E E - Endocardite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : C
Le roulement télédiastolique de Flint traduit la gêne à l'ouverture mitrale
par le flux de régurgitation. Le tableau est typique avec notion d'HTA ; douleur thoracique irradiant
Le roulement protodiastolique de Flint est dû à l'affrontement entre la dans le dos, souffle d'insuffisance aortique et ECG normal.
régurgitation aortique et le remplissage rapide ventriculaire.

47
104 Question à complément simple.
Question à compléments groupés.
Quel est le principal élément du diagnostic positif à l'écho-
Une insuffisance aortique pure et modérée se traduira par : TM d'une insuffisance aortique pure, quelle que soit son
1 - Un souffle systolique d'accompagnement étiologie ?
2 - Un fluttering diastolique de la grande valve mitrale sur A - Epaississement des sigmoïdes aortiques
l'échocardiogramme B - Fluttering systolique mitral
3 - Des chiffres tensionnels de l'ordre de 16/4 C - Dilatation ventriculaire gauche
4 - Un souffle diastolique D - Crochetage systolique de l'écho sigmoïdien pulmonaire
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Fluttering diastolique mitral
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
Il s'agit de vibrations induites par le jet de régurgitation sur la grande
1-3 - Traduisent une IA importante. valve mitrale.

120 56
Question à compléments groupés. Question à complément simple.

Une insuffisance aortique se caractérise sur les dérivations Parmi les techniques d'auscultation suivantes, quelle est la
V5 V6 de l'ECG par un aspect d'hypertrophie avec surcharge plus adéquate pour rechercher une insuffisance aortique ?
diastolique du ventricule gauche, c'est-à-dire : A - Patient assis, penché en avant et en expiration forcée
1 - Une onde R de grande amplitude B - Patient en décubitus latéral gauche et après effort
2 - Une onde à fine et profonde C - Patient en décubitus latéral droit, en inspiration forcée
3 - Une onde T positive et de grande amplitude D - Patient en décubitus dorsal
4 - Un sous-décalage du segment ST E - Patient assis, penché en avant et en inspiration forcée
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : A
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Les surcharges diastoliques se caractérisent par un indice de Sokolow


supérieur à 35 min, une onde T positive de grande amplitude.

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53 37
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Un malade présente une insuffisance aortique. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) hémodynamique(s) qui
Parmi les signes suivants, deux sont caractéristiques d'une permet(tent) d'apprécier l'importance d'une insuffisance
importante régurgitation, lesquels ? aortique ?
A - Pression télédiastolique VG à 10 mm Hg A - Elévation de la pression capillaire
B - Pression artérielle à 150/40 mm Hg B - Elévation de la pression télédiastolique ventriculaire
C - 2ème bruit aboli au foyer aortique gauche
D - Roulement de Flint C - Abaissement de la pression télésystolique ventriculaire
E - Fluttering mitral échographique gauche
Bonne(s) réponse(s) : B D D - Abaissement de la pression diastolique aortique
E - Elévation de la pression systolique aortique
Le roulement présystolique de Flint traduit une sténose mitrale Bonne(s) réponse(s) : A B D E
fonctionnelle en rapport avec une régurgitation aortique importante.
La réponse à cette question est difficile : en effet, dans l'insuffisance
aortique, il faut bien différencier les signes qui témoignent de
l'importance du volume de régurgitation de ceux qui rendent compte du
46 retentissement ventriculaire gauche. La pression diastolique aortique
Question à complément simple. diminuée et la pression systolique aortique augmentée témoignent de
l'importance de la régurgitation, E étant secondaire à l'augmentation du
Le souffle diastolique de l'insuffisance aortique modérée doit volume d'éjection systolique. L'augmentation de la pression capillaire
pulmonaire et de la pression télédiastolique du VG se rencontrent à un
être recherché en priorité :
stade tardif de l'évolution, mais ces indices témoignent du
A - Au deuxième espace intercostal droit retentissement sur le ventricule gauche. Donc, les réponses A et B sont
B - Au deuxième espace intercostal gauche ambiguës dans la mesure où elles ne sont que des indices indirects de
C - A la pointe, en décubitus latéral gauche l'importance de la fuite.
D - A l'appendice xiphoïde
E - Au bord gauche du sternum, à hauteur des troisièmes
et quatrièmes espaces
Bonne(s) réponse(s) : E 115
Question à compléments multiples.
Le souffle diastolique d'insuffisance aortique siège classiquement au
foyer aortique c'est-à-dire au 2ème espace intercostal droit, mais son Le souffle d'insuffisance aortique :
foyer d'audibilité maximale, notamment lorsque la fuite est modérée, est
A - Est diastolique
plus souvent latéro-sternal gauche.
B - Débute dès la fin du premier bruit
C - S'accompagne d'un claquement d'ouverture mitrale
D - Est toujours organique
55 E - Peut s'accompagner d'un roulement télédiastolique à la
Question à complément simple. pointe
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Une insuffisance aortique peut compliquer toutes les Le souffle d' IA débute dès le B2. Le roulement télédiastolique de Flint
affections suivantes, sauf une, laquelle ? correspond aux turbulences réalisées par le flux régurgitant et le flux de
A - Spondylarthrite ankylosante remplissage sur la valve mitrale. Le claquement d'ouverture mitral fait
B - Traumatisme thoracique partie de l'auscultation du RM.
C - Syphilis tertiaire
D - Dissection de l'aorte descendante
E - Maladie de Marfan
Bonne(s) réponse(s) : D 83
Question à compléments multiples.
La dissection aortique de l'aorte descendante (type III) épargne l'anneau
aortique ; seules les dissections de type I ou II peuvent s'accompagner Un patient de 48 ans, hypertendu ancien, a une douleur
d'insuffisance aortique.
thoracique
rétrosternale avec irradiations dorsales. L'auscultation
cardiaque révèle un souffle diastolique d'insuffisance
aortique. L'ECG est normal. Quel(s) examen(s) est (sont)
utile(s) au diagnostic ?
A - Radio pulmonaire
B - Echocardiographie
C - Scintigraphie myocardique au thallium
D - ECG d'effort
E - Tomodensitométrie
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Le premier diagnostic à évoquer est celui de dissection de l'aorte.

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98
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant l'insuffisance


aortique chronique, laquelle ou lesquelles est (sont) exacte(s)
?
A - Est le plus souvent d'origine rhumatismale
B - Est habituellement d'origine syphilitique lorsque le
2ème bruit est aboli au foyer aortique
C - Entraîne plutôt un angor nocturne que diurne
D - Se complique fréquemment d'une fibrillation auriculaire
E - Se traduit d'abord par une hypertrophie ventriculaire
gauche diastolique puis systolique sur l'électrocardiogramme
Bonne(s) réponse(s) : A E

A - Les formes rhumatismales représentent encore la première cause


mais les formes dystrophiques sont de plus en plus fréquentes.
E - Surcharge en volume, puis en pression.

109
Question à compléments multiples.

La gravité d'une insuffisance aortique peut s'apprécier par :


A - La morphologie de l'onde P sur l'ECG en D2 D3 VF
B - L'intensité du souffle diastolique
C - La valeur de la pression artérielle minimale
D - La mesure des diamètres ventriculaires gauches à
l'échocardiogramme
E - La valeur de l'index cardiothoracique
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

L'intensité du souffle diastolique n'est pas un très bon gravité


d'insuffisance aortique. Néanmoins, un souffle diastolique intense et
persistant longtemps dans la diastole traduit en général une fuite plus
importante qu'un souffle minime. L'abaissement de la PAD et
l'augmentation de pression différentielle sont des bons critères de
gravité. Enfin, D et E traduisent le retentissement sur les cavités
gauches.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 58 By NADJI 85


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38 37
Question à complément simple. Question à complément simple.

Le carotidogramme d'un rétrécissement aortique orificiel pur, L'insuffisance cardiaque droite ne comporte pas de façon
sans insuffisance cardiaque, est caractéristique par habituelle :
l'existence d'une des anomalies suivantes. Laquelle ? A - Une hépatomégalie molle et douloureuse
A - Hauteur de l'ascension anormalement élevée B - Une distension veineuse
B - Hauteur de l'ascension anormalement basse C - Un épanchement pleural
C - Temps de demi-ascension supérieur à 3/100 de sec D - Un reflux hépatojugulaire
D - Temps de demi-ascension supérieur à 5/100 de sec E - Des oedèmes des membres inférieurs
E - Aspect de la courbe en double sommet Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : D
L'hépatomégalie du foie cardiaque est ferme, lisse et douloureuse.
Il traduit le caractère serré du rétrécissement aortique quand il est
supérieur à 6/100ème de seconde. Le temps d'éjection corrigée est alors
également augmenté, supérieur à 110% en l'absence d'insuffisance
ventriculaire gauche. 89
Question à compléments multiples.

Une insuffisance cardiaque à débit élevé est compatible avec


27 certaines étiologies. Indiquer la(les) réponse(s) exacte(s). :
Question à compléments multiples. A - Hyperthyroïdie.
B - Myocardiopathie obstructive
L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque droite est : C - Fistule artério-veineuse
A - Dure avec surface irrégulière D - Béri-béri cardiaque (myocardiopathie thiaminoprive)
B - Lisse et douloureuse à la palpation E - Anémie
C - Totalement indolore à la palpation Bonne(s) réponse(s) : A C D E
D - Généralement associée à une vésicule palpable
E - Parfois expansive à la systole L'insuffisance cardiaque survenant dans l'évolution des
Bonne(s) réponse(s) : B E myocardiopathies obstructives est marquée par une baisse de débit
cardiaque.
L'expansion systolique signe l'insuffisance tricuspidienne.

58
66 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Toutes les affections suivantes sauf une peuvent être à
Parmi les traitements utilisables dans l'insuffisance l'origine d'une
cardiaque congestive, quel est celui qui est formellement insuffisance cardiaque à débit élevé. Laquelle ?
contre-indiqué ? A - Fistule artério-veineuse
A - Digitaliques B - Avitaminose B1
B - Dérives nitrés C - Hyperthyroïdie
C - Bêta-bloqueurs D - Insuffisance mitrale rhumatismale
D - Diurétiques E - Anémie sévère
E - Prasozine Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
A B C E sont toutes des étiologies d'insuffisance cardiaque à débit
Les bêta-bloqueurs sont inotropes négatifs. élevée.
L'insuffisance cardiaque au cours d'une insuffisance mitrale se
caractérise en général par une baisse du débit cardiaque.

32
Question à complément simple.
47
Un patient en arythmie complète par fibrillation auriculaire Question à complément simple.
présente une insuffisance cardiaque, secondaire à une
myocardiopathie primitive dilatée. Les éléments de Parmi ces 5 médicaments vasodilatateurs utilisés dans le
l'auscultation peuvent être les suivants, sauf un, lequel ? traitement de l'insuffisance cardiaque congestive, lequel agit
A - Insuffisance mitrale fonctionnelle essentiellement sur le secteur artériolaire ?
B - Insuffisance tricuspidienne fonctionnelle A - Dilhydralazine (Népressol®)
C - Galop présystolique B - Enalapril (Rénitec®)
D - Galop proto-diastolique C - Prazosine (Minipress®)
E - Eclat de B1 après les diastoles longues D - Captopril (Lopril®-Captolane®)
Bonne(s) réponse(s) : C E - Isosorbide dinitrate (Risordan®)
Bonne(s) réponse(s) : A
Le galop présystolique ou B4, engendré dans le ventricule par la systole
auriculaire, est absent en cas de fibrillation auriculaire. La dihydralazine agit essentiellement sur le versant artériolaire, le
dinitrate d'isosorbide essentiellement sur le versant veineux.
La prazosine (alpha1 bloquant ) , le captopril et l'énalapril (inhibiteur de
l'enzyme de conversion) sont des vaso-dilatateurs mixtes (versant
veineux et artériel).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 59 By NADJI 85


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111
Question à compléments multiples.

L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque droite est :


A - Dure et irrégulière
B - Lisse et douloureuse à la palpation
C - Indolore à la palpation
D - Parfois expansive à la systole
E - Régressive sous traitement
Bonne(s) réponse(s) : B D E

L'expansion systolique du foie cardiaque traduit la présence d'une


insuffisance tricuspide.

83
Question à compléments multiples.

Parmi les étiologies suivantes, laquelle (ou lesquelles) peut


(ou peuvent) entraîner une insuffisance cardiaque à débit
cardiaque augmenté :
A - Béri-Béri
B - Splénomégalie myéloïde
C - Hyperthyroïdie
D - Fistule artério-veineuse
E - Infarctus du myocarde
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Les autres causes classiques sont la maladie de Paget, l'anémie...

78
Question à complément simple.

Diverses cardiopathies peuvent entraîner une insuffisance


cardiaque. Quelle est la réponse fausse ?
A - Sténose pulmonaire valvulaire
B - Tétralogie de Fallot
C - Transposition des gros vaisseaux
D - Coarctation aortique
E - Communication inter-ventriculaire
Bonne(s) réponse(s) : B

B représente 10 % des cardiopathies congénitales, associe :


- CIV
- sténose pulmonaire
- dextroposition de l'aorte
- hypertrophie du ventricule droit.
C'est une cardiopathie cyanogène qui ne s'accompagne pas
d'insuffisance cardiaque.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 60 By NADJI 85


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95 31
Question à compléments groupés. Question à complément simple.

Le souffle d'insuffisance mitrale : L'insuffisance mitrale par ballonisation de la petite valve


1 - Siège à la pointe et irradie habituellement vers l'aisselle (syndrome de Barlow) est caractérisée par :
2 - Débute habituellement dès le premier bruit Toutes les propositions suivantes sont exactes sauf une,
3 - Peut être suivi d'un troisième bruit protodiastolique laquelle ?
4 - A une intensité maxima en mésosystole A - Une dégénérescence myxomateuse de la valve mitrale
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D B - Une plus grande fréquence chez la femme jeune
1,2,3,4=E C - Un click protosystolique
Bonne(s) réponse(s) : A D - Une grande fréquence de troubles du rythme
E - Un aspect en hamac sur l'échocardiogramme
Le souffle est typiquement holosystolique. Bonne(s) réponse(s) : C

Le click est méso-télésystolique et souvent suivi d'un souffle


télésystolique. Les troubles du rythme sont fréquents auriculaires et
56 ventriculaires : les extrasystoles ventriculaires fréquentes sont
Question à complément simple. retrouvées dans 30 % des cas. On leur attribue les morts subites. A
l'échographie, on retrouve deux aspects typiques en TM qui sont l'aspect
Chez un patient agé de 65 ans, dont l'auscultation cardiaque en hamac et l'aspect en louche des valves mitrales en systole, en bi-
dimensionel un bombement d'une ou des deux valves vers l'oreillette
était normale quelques jours auparavant, on constate
gauche.
l'apparition d'un souffle systolique intense témoignant d'une
insuffisance mitrale dans un contexte par ailleurs normal
(pas de fièvre, pas de douleur, électrocardiogramme
normal...). Quelle cause doit on évoquer en priorité ? 89
A - Endocardite bactérienne Question à complément simple.
B - Prolapsus mitrale
C - Rupture de cordage mitral Le caractère volumineux d'une insuffisance mitrale peut être
D - Infarctus du myocarde affirmé par l'auscultation :
E - Rupture d'un pilier mitral A - D'un souffle systolique
Bonne(s) réponse(s) : C B - D'un click mésosystolique
C - D'une abolition du deuxième bruit
La rupture de cordage mitral est suggéré par le contexte "nu" du souffle.
Elle est due à une sénéscence de la valve mitrale.
D - D'un troisième bruit suivi d'un roulement diastolique
E - D'un galop présystolique (B4)
Bonne(s) réponse(s) : D

53 Une insuffisance mitrale peut s'accompagner d'un bruit protodiastolique


(B3) (remplissage rapide) et d'un roulement méso-diastolique de sténose
Question à complément simple. fonctionnelle par hyperdébit, lorsqu'elle est volumineuse.

Parmi les causes habituelles suivantes d'insuffisance mitrale


aigue, I'une est inexacte :
A - Le rhumatisme articulaire aigu 56
B - Le traumatisme Question à complément simple.
C - L'endocardite bactérienne
D - La rupture de cordages Quel est le signe stéthacoustique qui permet,
E - L'infarctus du myocarde indépendamment de l'intensité du souffle ou d'un galop
Bonne(s) réponse(s) : A associé éventuel, d'affirmer qu'une insuffisance mitrale pure
est importante ?
L'insuffisance mitrale se constitue au fil des années avec fusion
A - Eclat et dédoublement du deuxième bruit
commissurale, rétraction des cordages et calcification. Le traumatisme
donne une désinsertion annulaire. L'endocardite bactérienne, une rupture B - Click protosystolique éjectionnel
de cordage ou une déchirure valvulaire, l'infarctus du myocarde une C - Roulement présystolique
rupture de pillier ou de cordage par ischémie. La rupture spontanée se D - Claquement d'ouverture de la mitrale
voit sur valve myxoïde ou chez les vieillards. E - Roulement protodiastolique
Bonne(s) réponse(s) : E

Le roulement protodiastolique au cours d'une insuffisance mitrale peut


traduire un hyperdébit en diastole à travers l'orifice mitral (débit
cardiaque + débit régurgité dans l'oreillette gauche) et donc une fuite
volumineuse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 61 By NADJI 85


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51 5
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les signes échocardiographiques de l'insuffisance L'insuffisance mitrale par ballonisation de la petite valve
mitrale par rupture de cordage, on peut retrouver tous les (syndrome de Barlow) est caractérisée par toutes les
éléments suivants sauf un, lequel ? propositions suivantes sauf une, laquelle ?
A - Une dilatation du ventricule gauche A - Un risque de greffe d'une endocardite bactérienne
B - Une dilatation de l'oreillette gauche B - Une plus grande fréquence chez la femme jeune
C - Une hyperkinésie des parois du ventricule gauche C - Un click protosystolique
D - Une grande amplitude des mouvements d'un des D - Une grande fréquence de troubles du rythme
feuillets de la valve mitrale E - Un souffle mésotélésystolique
E - Une diminution de la pente EF (fermeture mitrale) de la Bonne(s) réponse(s) : C
valvule mitrale
Bonne(s) réponse(s) : E C - Le click est mésosystolique.
D - Il s'agit en règle d'ESV.
La diminution de la pente EF est un signe de sténose mitrale ou de
diminution de la compliance du ventricule gauche.

19
Question à complément simple.
45
Question à complément simple. Parmi les causes habituelles suivantes d'insuffisance mitrale
aiguë, l'une est exacte :
Citez,parmi les propositions ci-dessous, celle qui permet de A - La myocardiopathie hypertrophique et obstructrice
rapporter un souffle holosystolique de pointe a une B - Le traumatisme
insuffisance mitrale importante : C - L'endocardite bactérienne
A - B3 avec roulement diastolique D - La rupture de cordages
B - Click mésosystolique E - L'infarctus du myocarde
C - Eclat de B1 Bonne(s) réponse(s) : A
D - Claquement d'ouverture mitrale
E - Renforcement télésystolique du souffle La question était sans doute: quelle est la proposition inexacte ? La
Bonne(s) réponse(s) : A myocardiopathie chronique obstructive est une cause d'insuffisance
mitrale chronique; B C D et E peuvent être responsables d'une IM aiguë,
Un B3 et un roulement protodiastolique sont évocateurs d'une E par rupture de pilier par exemple.
insuffisance mitrale importante, en présence d'un souffle holosystolique
de pointe, irradiant dans l'aisselle.

80
Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes relatives à une insuffisance


mitrale importante, une seule est exacte, laquelle ?
A - Le souffle est à prédominance méso-systolique
B - Il existe un B3 de remplissage rapide
C - La pression artérielle diastolique est basse avec
pression différentielle élargie
D - Le VG peut demeurer normal radiologiquement par
hypertrophie concentrique
E - Une hypertrophie auriculaire droite est évocatrice
Bonne(s) réponse(s) : B

L'existence d'un B3 au cours d'une insuffisance mitrale témoigne d'une


fuite importante. De même, un bref roulement mésodiastolique
d'hyperdébit peut également être entendu dans les IM importantes.

4
Question à complément simple.

Toutes les propositions suivantes, constituent des étiologies


possibles d'insuffisance mitrale organique, sauf une ;
laquelle ?
A - Rupture de cordage
B - Rhumatisme articulaire aigu
C - Dyskinésie de pilier
D - Endocardite
E - Cardiomyopathie dilatée primitive
Bonne(s) réponse(s) : E

IM fonctionnelle par dilatation de l'anneau mitral.

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36 12
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Au cours du rétrécissement mitral pur, la saillie et Au cours d'un rétrécissement mitral pur, on pratique un
l'allongement de l'arc moyen gauche à la radio sont dues à : examen hémodynamique. On peut observer :
A - La dilatation du tronc de l'artère pulmonaire A - Augmentation de la pression systolique du ventricule
B - La dilatation de la crosse de l'aorte droit
C - La réduction du volume ventriculaire gauche avec B - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire
abaissement consécutif du point C - Gradient de pression diastolique entre le capillaire
D - La stase veineuse dans le hile gauche pulmonaire et le ventricule gauche
E - La dilatation de l'auricule gauche D - Gradient de pression systolique entre le ventricule droit
Bonne(s) réponse(s) : A E et l'artère pulmonaire
E - Diminution de la pression aortique systolique
L'arc moyen gauche est formé dans sa partie supérieure par l'artère Bonne(s) réponse(s) : A B C
pulmonaire gauche, dans la partie inférieure par l'auricule gauche.
Le cathétérisme est rarement utile au diagnostic de rétrécissement mitral.

73
Question à complément simple. 118
Question à compléments groupés.
Une femme de 35 ans est atteinte d'un rétrécissement mitral
en arythmie complète par fibrillation auriculaire. Elle ressent Le rétrécissement mitral pur :
brutalement une douleur vive du mollet qui s'accompagne 1 - Est habituellement d'origine rhumatismale
bientôt d'un engourdissement puis d'une impotence 2 - Est souvent responsable d'insuffisance ventriculaire
complète. A l'examen, la jambe et le pied sont froids. Quel gauche
est votre diagnostic ? 3 - Comporte habituellement une dilatation artérielle
A - Thrombose artérielle pulmonaire sur la radiographie thoracique
B - Phlébite 4 - Constitue un point d'appel fréquent de l'endocardite
C - Embolie artérielle bactérienne
D - Accès de goutte Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
E - Arthrite rhumatismale 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : B

L'embolie artérielle périphérique est une complication classique, la Le RM constituant un barrage en amont du ventricule gauche n'entraîne
fibrillation auriculaire favorisant la stase sanguine et la formation de donc pas d'lVG. Par ailleurs, il se complique exceptionnellement
thrombus auriculaire gauche. d'endocardite bactérienne lorsqu'il est pur.

15 39
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
Au cours d'un rétrécissement mitral pur, on pratique un Au cours du rétrécissement mitral pur, toutes les
examen hémodynamique. On observe : complications suivantes peuvent être observées, sauf une.
A - Augmentation de la pression télédiastolique du Laquelle ?
ventricule gauche A - Embolie pulmonaire
B - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire B - Embolies systémiques
C - Gradient de pression diastolique entre le capillaire C - Fibrillation auriculaire
pulmonaire et le ventricule gauche D - Insuffisance ventriculaire droite
D - Gradient de pression systolique entre le ventricule droit E - Tachycardies ventriculaires
et l'artère pulmonaire Bonne(s) réponse(s) : E
E - Diminution de la pression aortique diastolique
Bonne(s) réponse(s) : B C Sans commentaire.

D - Se verrait en cas d'obstacle à l'éjection pulmonaire.


E - Se verrait en cas d'insuffisance aortique.
A - Se voit s'il y a insuffisance ventriculaire gauche. 32
Question à compléments multiples.

Dans le rétrécissement mitral pur, les signes


64 échocardiographiques peuvent comporter :
Question à complément simple. A - Aspect en créneau du feuillet antérieur mitral avec
pente EF horizontalisée
Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du B - Mouvement anormal antérieur en diastole du feuillet
rétrécissement mitral, quel est celui qui disparait postérieur mitral
lorsqu'apparait une arythmie complète par fibrillation C - Dilatation du ventricule gauche
auriculaire ? D - Dilatation de l'oreillette gauche
A - Eclat du premier bruit E - Hypertrophie des parois ventriculaires gauches
B - Claquement d'ouverture mitrale Bonne(s) réponse(s) : A B D
C - Renforcement présystolique du roulement diastolique
D - Roulement diastolique La sténose mitrale est un obstacle situé en amont du ventricule gauche
E - Frémissement cataire et par conséquent ne retentit pas sur ce ventricule.
Bonne(s) réponse(s) : C

Le renforcement présystolique correspond à la systole auriculaire qui


RESIDANAT
n'existe plusEN
en POCHE Tome auriculaire.
cas de fibrillation " I "- QCM - QCS 63 By NADJI 85
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48
Question à compléments multiples.

Quel est(sont) le(les) élément(s) de l'auscultation d'un


rétrécissement mitral pur et peu serré ?
A - Claquement d'ouverture mitral
B - Eclat de B1
C - Roulement diastolique avec renforcement présystolique
D - Eclat du deuxième bruit au foyer pulmonaire
E - Souffle holo-systolique au foyer xiphoïdien
Bonne(s) réponse(s) : A B C

L'éclat du B2 au foyer pulmonaire traduit l'existence d'une hypertension


artérielle pulmonaire qui n'est pas constante, surtout lorsque le RM est
peu serré. De même, une insuffisance tricuspide associée (E) et souvent
fonctionnelle, n'est pas constante en cas de RM peu serré, car elle
traduit le retentissement sur les cavités cardiaques droites.

107
Question à compléments multiples.

Au cours du rétrécissement mitral pur, la saillie et


l'allongement de l'arc moyen gauche à la radio sont dues à :
A - La dilatation du tronc de l'artère pulmonaire
B - La dilatation de l'artère pulmonaire gauche
C - La dilatation de l'auricule gauche
D - La réduction du volume ventriculaire gauche avec
abaissement consécutif du point G
E - La stase veineuse dans le hile gauche
Bonne(s) réponse(s) : A C

L'aspect en double bosse parfois réalisé correspond à la saillie du tronc


de l'artère pulmonaire en haut et de l'auricule gauche en bas. Le plus
souvent, l'arc moyen gauche est globalement convexe.

82
Question à compléments multiples.

Quelles solutions thérapeutiques préconisez-vous devant une


ischémie aiguë datant de moins de 6 heures par oblitération
de la fémorale superficielle chez un sujet porteur d'un
rétrécissement mitral en fibrillation auriculaire :
A - Mise en route d'un traitement héparinique
B - Mise en route d'un traitement fibrinolytique
C - Mise en route d'un traitement vasodilatateur
D - Embolectomie à la sonde de Fogarty
E - Réalisation d'un pontage fémoro-poplité
Bonne(s) réponse(s) : A C D

L'héparinothérapie et le traitement vasodilatateur (papavérine) sont


toujours de mise, mais D représente le traitement radical devant cette
ischémie d'origine embolique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 64 By NADJI 85


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64
Question à complément simple.

Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du


rétrécissement mitral, quel est celui qui disparait
lorsqu'apparait une arythmie complète par fibrillation
auriculaire ?
A - Eclat du premier bruit
B - Claquement d'ouverture mitrale
C - Renforcement présystolique du roulement diastolique
D - Roulement diastolique
E - Frémissement cataire
Bonne(s) réponse(s) : C

Le renforcement présystolique correspond à la systole auriculaire qui


n'existe plus en cas de fibrillation auriculaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 65 By NADJI 85


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73 38
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Tous les signes suivants sont très évocateurs de Une tamponnade cardiaque par rupture d'un infarctus du
tamponnade cardiaque sauf un, lequel ? myocarde en paroi libre se traduit habituellement par :
A - Turgescence des veines jugulaires A - Un tableau d'arrêt circulatoire
B - Silhouette cardiaque peu mobile en scopie B - Un tracé ECG plat
C - Signes d'oedème pulmonaire C - Une activité mécanique conservée
D - Diminution inspiratoire de la pression artérielle D - Une activité électrique conservée
systolique E - Une activité mécanique non perceptible cliniquement
E - Pouls paradoxal Bonne(s) réponse(s) : A D E
Bonne(s) réponse(s) : C
La tamponnade par rupture de la paroi libre du coeur au cours d'un
Il n'y a pas d'oedème pulmonaire du fait de la prédominance de la infarctus du myocarde est responsable d'un tableau de dissociation
compression sur les cavités droites avec obstacle au retour veineux. électromécanique avec absence d'activité hémodynamique et
D et E - (diminution du pouls à l'inspiration). Traduisent le même persistance de complexes électriques normaux. C'est une complication
phénomène : le ventricule droit comprimé ne se remplit correctement pratiquement toujours mortelle. Le drainage péricardique associé au
qu'à l'inspiration, avec bombement du septum interventriculaire vers le remplissage et une intervention chirurgicale de réparation permettent
ventricule gauche gênant son remplissage et donc diminution du débit dans de rares cas de sauver le malade.
systémique.

106
99 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Devant une péricardite, la constatation d'une tamponnade
La tamponnade étant éliminée, quel accident évolutif est évoquée devant :
caractérise la péricardite aiguë idiopathique bénigne ? A - Une augmentation de la douleur thoracique
A - Insuffisance cardiaque B - Un pincement de la différentielle de la pression artérielle
B - Rechute C - Une turgescence jugulaire
C - Infarctus du myocarde D - Un pouls paradoxal
D - Péricardite constrictive E - Une augmentation de l'intensité du frottement
E - Aucune des propositions ci-dessus péricardique
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : B C D

Les rechutes sont classiquement favorisées par la corticoïdes. Les D - Pouls paradoxal = diminution du pouls à l'inspiration.
péricardites aiguës bénignes n'évoluent jamais vers la constriction et
rarement vers la tamponnade. La tamponnade se voit en cas
d'hémopéricarde, de péricardite purulente, tuberculeuse néoplasique,
chez l'insuffisant rénal chronique terminal, post-radique, péricardite des
maladies de système. La constriction se voit essentiellement après
tuberculose parfois après péricardite purulente post radique et après
hémopéricarde.

18
Question à complément simple.

Le traitement médical de la tamponnade péricardique en


attendant le drainage du péricarde repose sur :
A - Les diurétiques
B - La ventilation assistée
C - Les bêta-bloquants
D - La trinitrine intraveineuse
E - L'expansion volémique
Bonne(s) réponse(s) : E

L'expansion volémique permet de maintenir le remplissage du coeur.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 66 By NADJI 85


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23
Question à complément simple.

Une femme de 40 ans ayant un rétrécissement mitral en


fibrillation auriculaire fait une embolie artérielle fémorale
superficielle. Quelle attitude thérapeutique vous paraît la plus
judicieuse dans l'immédiat ?
A - Prescription d'antivitamine K
B - Commissurotomie mitrale sous circulation extra-
corporelle
C - Vasodilatateur intra-artériel
D - Streptokinase intraveineuse pendant 3 jours
E - Désobstruction artérielle par Fogarty en urgence
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

10 10
Question à compléments multiples.

Devant une suspicion d'embolie pulmonaire, sur quel bilan


paraclinique minimal pose-t-on l'indication d'une interruption
partielle de la veine cave inférieure ?
A - Doppler veineux des membres inférieurs
B - Pléthysmographie
C - Rhéopléthysmographie
D - Phlébographie des membres inférieurs avec
cavographie
E - Angio-pneumographie
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

33
Question à compléments multiples.

Quels sont les examens dont la normalité permet d'éliminer


le diagnostic d'embolie pulmonaire ?
A - L'E.C.G.
B - La phlébo-cavographie
C - La scintigraphie pulmonaire
D - L'angiographie pulmonaire de perfusion
E - Les gaz du sang
Bonne(s) réponse(s) : C

Une scintigraphie pulmonaire de perfusion normale permet d'éliminer le


diagnostic d'embolie pulmonaire mais pas une angiographie pulmonaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 67 By NADJI 85


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54
Question à compléments multiples.

Quelles sont les affirmations vraies à propos des


endocardites du toxicomane ?
A - L'association d'un glycopeptide à un antibiotique actif
sur Pseudomonas aeruginosa paraît indispensable en cas de
traitement empirique
B - L'endocardite tricuspidienne se traduit par des
manifestations pulmonaires à répétition
C - L'échocardiographie transoesophagienne n'est pas plus
performante que la traditionnelle dans le diagnostic de
l'endocardite tricuspidienne
D - Le pronostic de l'endocardite chez le toxicomane est le
plus souvent mauvais à court terme
E - L'indication chirurgicale pour la localisation
tricuspidienne est surtout hémodynamique
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 68 By NADJI 85


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23
Question à complément simple.

Une femme de 40 ans ayant un rétrécissement mitral en


fibrillation auriculaire fait une embolie artérielle fémorale
superficielle. Quelle attitude thérapeutique vous paraît la plus
judicieuse dans l'immédiat ?
A - Prescription d'antivitamine K
B - Commissurotomie mitrale sous circulation extra-
corporelle
C - Vasodilatateur intra-artériel
D - Streptokinase intraveineuse pendant 3 jours
E - Désobstruction artérielle par Fogarty en urgence
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

36
Question à compléments multiples.

Cette patiente présente une fibrillation auriculaire qui peut


être soupçonnée sur un ou plusieurs éléments positifs de la
clinique :
A - Rôle favorisant de la contraception orale
B - Tremblement des extrêmités
C - Irrégularité du rythme cardiaque
D - La variabilité d'amplitude des bruits du coeur
E - Aucun de ces éléments n'évoque la fibrillation
auriculaire
Bonne(s) réponse(s) : C D

C : La fibrillation auriculaire (FA) est le seul trouble rythmique


responsable d'une arythmie ventriculaire complète (+++).
D : Des modifications d'intensité du 1er bruit et un petit souffle
d'insuffisance mitrale peuvent être entendus du seul fait de l'arythmie.

Une femme de 40 ans vous consulte pour des palpitations et une


dyspnée d'effort apparues brutalement depuis 24 heures sans douleur
thoracique. Elle signale dans ses antécédents un R.A.A. à l'âge de 8 ans
avec rechute à 17 ans.
Elle ne prend habituellement aucune thérapeutique en dehors d'une
contraception orale. L'état général est marqué par une asthénie et un
amaigrissement de 6 kg en deux mois malgré un appétit conservé.
L'examen clinique note un pouls rapide, irrégulier, d'amplitude variable ;
les bruits du coeur sont rapides, d'amplitude inégale ; l'auscultation ne
perçoit pas de souffle ni de bruit supplémentaire.
La tension artérielle est à 13/8; il existe un tremblement fin des
extrémités.
Il n'y a pas de signe de phlébite aux membres inférieurs.
L'E.C.G. montre les éléments suivants :
- disparition des ondes P, trémulations irrégulières et rapides de la ligne
de base
- rythme ventriculaire irrégulier voisin de 150/mn
- axe de QRS à + 20°
- aplatissement des ondes T dans l'ensemble des dérivations.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 69 By NADJI 85


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98
Question à compléments multiples.

Parmi les causses suivantes d'insuffisance aortique aigüe,


lesquelles sont possibles ?
A - Maladie de Monckeberg
B - Endocardite bactérienne
C - Endocardite rhumatismale
D - Traumatisme fermé du thorax
E - Dissection aortique
Bonne(s) réponse(s) : B D E

L'insuffisance aortique (IA) aiguë correspond à une régurgitation


volumineuse hémodynamiquement mal tolérée (baisse du débit
cardiaque, élévation de la pression télédiastolique du ventricule gauche
oedème pulmonaire) car d'installation brutale ne permettant pas la mise
en jeu des mécanismes d'adaptation ventriculaire gauche (dilatation...).
Le remplacement valvulaire s'impose rapidement.
Endocardite infectieuse, dissection de l'aorte ascendante, rupture
traumatique de sigmoïde aortique en sont les 3 étiologies. Le terme de
maladie de Monckeberg désigne le rétrécissement aortique dégénératif
du sujet âgé.
L'endocardite rhumatismale est à l'origine d'une IA chronique.

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35 87
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quel est parmi les signes stéthacoustiques suivants celui qui Parmi les étiologies possibles d'insuffisance mitrale chez
permet d'affirmer qu'une insuffisance mitrale pure est l'adulte, vous retenez :
importante ? A - Rupture d'un cordage
A - Dédoublement du deuxième bruit B - Endocardite rhumatismale
B - Click protosystolique éjectionnel C - Rupture d'un pilier au cours d'un infarctus du myocarde
C - Eclat du premier bruit D - Endocardite bactérienne
D - Claquement d'ouverture de la mitrale E - Ballonisation de la valve mitrale
E - Souffle mésodiastolique de basse tonalité Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Bonne(s) réponse(s) : A
Il existe deux grandes formes cliniques d'insuffisance mitrale (IM) :
Existance d'un B3. IM aiguë : endocardite infectieuses, phase aiguë d'infarctus du
myocarde (rupture ou dysfonction du pilier postérieur en cas d'infarctus
inférieur) rupture idiopathique de cordage survenant sur une valve déjà
altérée (altération d'origine rhumatisnale, dégénérative...), rupture de
62 cordage après traumatisme thoracique.
IM chronique rhumatismale, dystrophique (valve épaissie ballonnisée) ou
Question à complément simple. dégénérative, dysfonction ischémique de pilier, calcification de l'anneau
mitral à part l'IM fonctionnelle secondaire à une dilatation du VG et de
Notez la seule affirmation inexacte. Dans l'insuffisance l'anneau mitral.
mitrale pure :
A - Le souffle est systolique
B - Il peut s'accompagner dans certains cas d'un
roulement diastolique
C - Il peut s'entendre dans le dos
D - La tension artérielle différenteille est élargie
E - Le signe fonctionnel majeur est la dyspnée d'effort
Bonne(s) réponse(s) : D

B : Roulement protodiastolique de débit (IM importante)


C : Souffle intense inodiant largement (IM en règle importante)
D : Oriente vers une IA

93
Question à compléments multiples.

Parmi ces lésions anatomiques de l'appareil valvulaire et


sous valvulaire mitral, laquelle ou lesquelles peu(ven)t être
responsable(s) d'une insuffisance mitrale pure ?
A - Dilatation de l'anneau
B - Symphyse commissurale
C - Ballonisation mitrale
D - Rupture de cordage
E - Perforation valvaire
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

B : La fusion commissurale véritable signature du rhumatisme articulaire


aigu, limite les mouvements valvulaires entraînant rétrécissement ou
maladie mitrale.

94
Question à compléments multiples.

Le souffle d'insuffisance mitrale :


A - Siège à la pointe et irradie habituellement vers l'aisselle
B - Peut irradier préférenciellement vers le bord gauche du
sternum et vers le haut
C - Débute habituellement dès le premier bruit
D - Peut être suivi d'un troisième bruit protodiastolique
E - Est proportionnel à l'intensité de la régurgitation
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

L'auscultation cardiaque affirme le diagnostic d'insuffisance mitrale


quand elle retrouve le souffle holosystolique apexien irradiant
habituellement dans l'aisselle gauche mais aussi parfois à l'endapex et
dans certaines étiologies (prolapsus de la petite valve) vers la base.
Un souffle intense traduit généralement une fuite volumineuse mais
l'inverse n'est pas toujours vrai.
Les signes diastoliques (3e bruit, roulement protodiastolique bref) sont
secondaires à l'hyper débit transmitral et témoignent donc d'une
régurgitation importante.
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23
Question à complément simple.

Une femme de 40 ans ayant un rétrécissement mitral en


fibrillation auriculaire fait une embolie artérielle fémorale
superficielle. Quelle attitude thérapeutique vous paraît la plus
judicieuse dans l'immédiat ?
A - Prescription d'antivitamine K
B - Commissurotomie mitrale sous circulation extra-
corporelle
C - Vasodilatateur intra-artériel
D - Streptokinase intraveineuse pendant 3 jours
E - Désobstruction artérielle par Fogarty en urgence
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

18
Question à complément simple.

En présence d'un rétrécissement mitral, tous les arguments


suivants suggèrent son caractère serré sauf un, lequel ?
A - Oedème pulmonaire associé
B - Eclat du deuxième bruit au foyer pulmonaire
C - Claquement d'ouverture de la mitrale proche du 2e bruit
D - Fibrillation auriculaire à l'électrocardiogramme
E - Pression capillaire pulmonaire supérieure à 20 mm Hg
Bonne(s) réponse(s) : D

L'éclat du 2e brut au foyer pulmonaire est un signe indirect


d'hypertension artérielle pulmonaire.
Un intervalle B2 claquement d'ouverture mitral court (auscultation et
phonocardiogramme) est en faveur d'un rétrécissement mitral serré.
La fibrillation auriculaire peut compliquer un RM non serré. Elle constitue
néanmoins un tournant évolutif du RM : son installation coïncide
habituellement avec l'apparition de signes congestifs pulmonaires, voire
systémiques et elle expose notamment aux complications
thromboembolique systémiques (thrombose intrauriculaire G et embolies
artérielles).

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Question à compléments multiples.

Au 10e jour post-opératoire, la malade, toujours sous


héparine à la même dose, présente une embolie pulmonaire.
Aucun membre de la famille n'est joignable pour effectuer
une enquête familiale. Dix jours après avoir commencé le
traitement de l'embolie pulmonaire vous redemandez un
dosage d'antithrombine III : 65 % et de protéine C : 35 %.
Vous concluez que :

A - Le taux d'antithrombine III, discrètement perturbé, est en


rapport avec
l'héparinothérapie

B - On est en présence d'un anticoagulant circulant non


thérapeutique
C - Le taux bas de protéine C est lié à l'héparinothérapie
D - Le taux bas de protéine C est la conséquence d'une
hypovitaminose K
résiduelle

E - Il pourrait s'agir d'un déficit constitutionnel en protéine C


Bonne(s) réponse(s) : A E

Sans commentaire.

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Question à compléments multiples.

Quelle est la localisation de l'infarctus du myocarde?

A - Inférieur
B - Antéro-septal
C - Antéro-latéral
D - Septal profond
E - Postérieur pur ou postéro-basal
Bonne(s) réponse(s) : B

- sus-décalage du segment ST = signe direct d'un infarctus transmural à


la phase aiguë
- diagnostic topographique :
* IDM antérieur, soit antéro-septal (V1V2V3 = septal) soit apical (V3V4),
soit antéro-latéral (V4V5D1VL = latéral), soit antérieur étendu (V1 à V6 +-
D1VL)
* IDM postérieur, soit postéro-diaphragmatique (D2D3VF = inférieur),
soit postéro-basal (V7V8V9 = basal), soit postérieur étendu (D2D3VF +
V7V8V9 = inféro-basal)
* IDM septal profond = antéro-septal + postéro-diaphragmatique
(V1V2V3 + D2D3VF)

Un patient de 50 ans, fumeur (20 cigarettes/jour depuis 30 ans) présente


comme seul antécédent un angor d'effort sensible à la trinitrine.
A 6 heures du matin, il présente une douleur constrictive rétrosternale en
barre, intense, irradiant dans les deux bras, ne cédant pas sous trinitrine.
Il arrive aux urgences à 7h45. L'E.C.G. objective un sus-décalage du
segment ST concave vers le bas en V2 V3. L'examen clinique est sans
particularité. Le diagnostic d'infarctus du myocarde est retenu.

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Question à compléments multiples.

Un malade présente une insuffisance aortique. Parmi les


signes suivants, deux sont caractéristiques d'une importante
régurgitation. Lesquels?

A - Pression télédiastolique du VG à 10 mm Hg
B - Pression artérielle à 150/40 mm Hg
C - 2e bruit aboli au foyer aortique
D - Roulement de Flint
E - Fluttering mitral échographique
Bonne(s) réponse(s) : B D

A : Valeur normale de la pression télédiastolique du VG : 6 à 12 mmHg !


C : Est en faveur d'une altération importante des valves
E : ne préjuge pas de l'importance de la régurgitation
D : Roulement de Flint (roulement apexien ou apexoaxillaire
habituellement présystolique, audible en l'absence de toute pathologie
mitrale organique) et signes artériels périphériques francs (PAD
inférieure à 50 mmHg) sont le fait des insuffisances aortiques
volumineuses

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Question à compléments multiples.

Parmi les antiarythmiques suivants, citez celui (ceux) qui est


(sont) contre-indiqué(s) en cas d'insuffisance cardiaque :

A - Xylocaïne® IV
B - Cordarone® per os
C - Flécaïne® per os
D - Bêtabloquants
E - Isoptine
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Pour certains pharmacologues, réponses D et E seulement car inotropes


négatifs.

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Question à compléments multiples.

Devant une péricardite, la constatation d'une tamponnade


est évoquée devant :

A - Une augmentation de la douleur thoracique


B - Un pincement de la différentielle de la pression artérielle
C - Une turgescence jugulaire
D - Un pouls paradoxal
E - Une augmentation de l'intensité du frottement
péricardique
Bonne(s) réponse(s) : B C D

Le tableau clinique d'une tamponnade cardiaque associe des signes de


bas débit (T.A. basse et pincée) et des signes d'insuffisance cardiaque
droite (essentiellement turgescence jugulaire et hépatomégalie sensible
avec reflux hépatojugulaire) classiquement sans signes d'insuffisance
cardiaque gauche.
D : Un pouls paradoxal (réduction inspiratoire de la pression artérielle
systolique d'au moins 10 mmHg) est présent dans la moitié des cas

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Question à compléments multiples.

Quels sont parmi ces signes, ceux qui doivent faire


rechercher une embolie pulmonaire chez un patient atteint
d'insuffisance cardiaque :

A - Hémoptysie
B - Troubles du rythme
C - Décompensation de la cardiopathie
D - Fièvre à 38°C
E - ƒpanchement pleural séro-hémorragique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

L'embolie pulmonaire doit être systématiquement évoquée et recherchée.


E : Evoque un infarctus pulmonaire

Question à compléments multiples.

L'image artériographique de l'embolie artérielle aiguë récente


d'un membre se distingue de celle de la thrombose artérielle
aiguë de celui-ci par :

A - Le désert artériographique sous-jacent qui l'accompagne


B - L'aspect régulier et souvent cupuliforme du pôle
supérieur de l'obstacle
C - L'importance notable du développement des voies de
suppléance
D - Son niveau qui affecte constamment une bifurcation
artérielle
E - L'aspect souvent normal des axes artériels sus-jacents à
l'obstacle
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Le caractère pathologique des axes artérielles ainsi que l'importance de


la circulation collatérale orientent plutôt vers une thrombose artérielle
aiguë sur une artériopathie chronique préexistante.

Question à compléments multiples.

Une embolie artérielle d'un membre peut résulter de :

A - Myxome de l'oreillette gauche


B - Rétrécissement mitral
C - Endocardite bactérienne
D - Fibrillation auriculaire
E - Anévrysme de l'aorte thoracique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

IR : 2/90
A, B, D : Par migration d'un thrombus intra-auriculaire gauche
C : Par embolie septique
E : Par migration d'un thrombus intra-anévrysmal

Question à compléments multiples.

A l'origine d'une embolie pulmonaire, on peut retrouver :

A - Endocardite bactérienne mitro-aortique


B - Thrombose intraventriculaire droite
C - Thrombose des veines profondes d'un membre inférieur
D - Anévrysme de l'aorte abdominale
E - Thrombose murale du ventricule gauche
Bonne(s) réponse(s) : B C

IR : 7/88
Les lésions causales d'une embolie pulmonaire peuvent se situer sur le
trajet veineux et/ou le "coeur droit".
A, D, E : Cause d'embolies artérielles
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Question à compléments multiples.

La survenue d'un bloc complet de la branche droite du


faisceau de His à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde
antérieur étendu :

A - Précède la rupture du coeur


B - Est un élément de mauvais pronostic
C - Nécessite l'arrêt des dérivés nitrés
D - Fait craindre la survenue prochaine d'un bloc auriculo-
ventriculaire complet
E - Est une contre-indication aux bêta-bloqueurs
Bonne(s) réponse(s) : B D E

B D ou B D E (selon les "ƒcoles")

B, D : Les troubles de la conduction au cours des IDM antérieurs


imposent une montée de Sonde d'Entraînement Electro-Systolique
(SEES).
E : A éviter, en pratique, si on craint la survenue d'un BAV complet

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Question à complément simple.

Les embolies artérielles rétiniennes trouvent leur point de


départ le plus fréquent dans une lésion de :

A - L'artère ophtalmique
B - L'artère carotide interne
C - L'artère carotide externe
D - Le système vertébro-basilaire
E - L'aorte ascendante
Bonne(s) réponse(s) : B

Elles sont dans la majorité des cas liées à l'existence d'une plaque
d'athérome siégeant au niveau de la carotide interne.

Question à complément simple.

L'embolie pulmonaire peu sévère entraîne des perturbations


des gaz du sang caractérisées par l'association :

A - Hypoxie - Hypercapnie - Acidose


B - Hypoxie - Hypocapnie - Acidose
C - Hypoxie - Hypocapnie - Alcalose
D - Normoxie - Hypocapnie - Acidose
E - Hypoxie - Normocapnie - Acidose
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Le point de départ d'une embolie pulmonaire peut être :

A - Veine tibiale postérieure


B - Veine jugulaire
C - Veine porte
D - Veine cave inférieure
E - Tronc veineux spléno-mésaraïque
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Sans commentaire.

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Question à complément simple.

Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du


rétrécissement mitral, quel est celui qui disparaît
lorsqu'apparaît une arythmie complète par fibrillation
auriculaire?

A - ƒclat du premier bruit


B - Claquement d'ouverture mitrale
C - Renforcement présystolique du roulement diastolique
D - Roulement diastolique
E - Frémissement cataire
Bonne(s) réponse(s) : C

Par disparition de la systole auriculaire.

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Question à complément simple.

Parmi les troubles de conduction suivants, qui peuvent tous


modifier les aspects électrocardiographiques habituels de
l'infarctus du myocarde, I'un est plus particulièrement gênant
pour le diagnostic. Lequel?

A - Bloc de branche droit complet


B - Hémibloc antérieur gauche
C - Bloc de branche gauche incomplet
D - Bloc de branche gauche complet
E - Hémibloc postérieur gauche
Bonne(s) réponse(s) : D

Un BBG complet se traduit par un élargissement des complexes QRS


associé à des troubles importants de la repolarisation masquant les
signes électriques d'infarctus.

Question à compléments multiples.

Au cours de l'infarctus du myocarde, le syndrome vagal :

A - Survient habituellement vers le 3e jour


B - Comporte une défaillance ventriculaire gauche
C - Est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur
D - Comporte une bradycardie
E - Est amélioré par l'atropine
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Survient à la phase aiguë de l'IDM et associe bradycardie et vasoplégie


sans défaillance cardiaque à proprement parlé.

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Question à complément simple.

Toutes les pathologies suivantes peuvent être responsables


d'une insuffisance aortique, sauf une. Laquelle?

A - Syphilis
B - Maladie de Marfan
C - Spondylarthrite ankylosante
D - Traumatisme thoracique
E - Insuffisance coronaire
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 83 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du


rétrécissement mitral, quel est celui qui disparaît
lorsqu'apparaît une arythmie complète par fibrillation
auriculaire?

A - ƒclat du premier bruit


B - Claquement d'ouverture mitrale
C - Renforcement présystolique du roulement diastolique
D - Roulement diastolique
E - Frémissement cataire
Bonne(s) réponse(s) : C

Par disparition de la systole auriculaire.

Question à complément simple.

Le rétrécissement mitral peut donner diverses complications


évolutives. L'une d'entre elles est réputée rare, voire
exceptionnelle : laquelle?

A - Oedème aigu du poumon


B - Fibrillation auriculaire
C - Embolie artérielle périphérique
D - Accident gravido-cardiaque
E - Endocardite bactérienne
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

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Question à complément simple.


27

Quel est le médicament anti-arythmique utilisé spécialement


dans l'intoxication digitalique ?
A - La quinidine (Longacor®)
B - La procaïnamide (Pronestyl®)
C - La mexilétine (Mexitil®)
D - La diphénylhydantoïne (Dihydan®)
E - La lidocaïne (Xylocaïne®)
Bonne(s) réponse(s) : D

La diphénylhydantoine lutte contre les deux problèmes majeur de


l'intoxication digitalique : elle déprime l'hyperexcitabilité myocardique et
elle peut améliorer la conduction auriculoventriculaire.

Question à compléments multiples.


41

Les dérives digitaliques à doses thérapeutiques possèdent


chez l'insuffisant cardiaque des effets communs sur le
myocarde. Le(s)quel(s) ?
A - Ils augmentent le temps de remplissage cardiaque
B - Ils diminuent la durée de contraction isovolumétrique
C - Ils freinent la conduction intracardiaque nodo-hissienne
D - Ils n'augmentent pas ou peu la consommation
d'oxygène du myocarde
E - Ils diminuent la fréquence cardiaque
Bonne(s) réponse(s) : A E

Les digitaliques diminuent la consommation en oxygène du myocarde.


L'augmentation de la durée de la diastole entraîne l'augmentation du
temps de remplissage.
La fréquence cardiaque diminue et la disparition de la tachycardie après
instauration du traitement digitalique est un bon indice clinique
d'efficacité.
L'effet dromotrope négatif s'exerce au niveau du noeud auriculo-
ventriculaire mais il n'y a pas d'action sur la conduction intraventriculaire.
Au niveau des cellules des faisceaux de His il y a augmentation de la
vitesse de dépolarisation diastolique, diminution de la durée du potentiel
d'action et de la période réfractaire, diminution de l'amplitude du potentiel
d'action, ce qui explique le risque d'hyperexcitabilité des surdosages.

Question à compléments multiples.


62

Une intoxication par les digitaliques se manifeste :


A - Par des nausées
B - Par des troubles psychiques
C - Par des troubles de la vue
D - Par l'apparition sur l'E C G d'une "cupule digitalique"
E - Par un bigéminisme
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A - Confusion.
B - Dyschromatopsie (vision colorée en jaune).
D - Signe d'imprégnation mais pas d'intoxication.

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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 86 By NADJI 85


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1
87
Question à compléments multiples.

Traitement du psoriasis par les rétinoïdes: quelle(s)


réponse(s) est(sont) exacte(s)?
A - Les rétinoïdes sont formellement contre-indiqués chez
la femme enceinte
B - Les rétinoïdes sont contre-indiqués chez l'insuffisant
hépatique
C - La posologie habituelle est de 1mg/kg/jour
D - Les rétinoïdes sont contre-indiqués en cas de psoriasis
pustuleux
E - Les rétinoïdes peuvent se prescrire en association avec
la PUVA-thérapie
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Chez la femme en âge de procréer, les rétinoïdes sont strictement


contre-indiqués en cas de grossesse pour causes de malformations in
utéro voire de mort foetale. Aussi, les rétinoïdes doivent être prescrits
sous couverture controceptive efficace, débutée au moins 1 mois avant
la prise de la contraception. Un test de grossesse doit être négatif au
début du traitement par les rétinoïdes et la négativité doit être contrôlée à
chaque retard menstruel. Cette contraception devra être poursuivie 2 ans
après l'arrêt des rétinoïdes. La prescription des rétinoïdes nécessite
l'absence de toute dyslipidémie ou maladie hépatique, aussi un bilan
biologique : cholestérol total, triglycérides, transaminases, phosphatases
alcalines est demandé avant toute prescription. Ce bilan sera redemandé
mensuellement pendant toute la durée du traitement ; toute anomalie
importante imposera l'arrêt.
L'association rétinoïdes et puvathérapie s'appelle RE-PUVA et a pour
avantage de potentialiser l'action des rétinoïdes mais aussi de la
puvathérapie et donc de réduire les doses des deux thérapies. Cette RE-
PUVA est conseillée dans le psoriasis pustuleux et l'érythrodermie
psoriasique

22
Question à complément simple.

Psoriasis : quelle est la proposition exacte ?


A - Est une dermatose érythémato-vesiculeuse
B - Respecte les muqueuses
C - L'atteinte psoriasique du cuir chevelu est responsable
d'une alopécie localisée
D - Peut s'observer chez le nourrisson
E - L'exposition solaire est en général un facteur
d'aggravation
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

64
Question à compléments multiples.

L'ensemble des examens est normal vous reprenez l


interrogatoire et vous découvrez un psoriasis du cuir chevelu.
Vous évoquez donc un rhumatisme psoriasique. Sur cette
liste d examens quelles réponses positives attendez-vous ?
A - V.S. élevée
B - Latex Waler Rose positifs
C - HLA B27 positifs
D - Augmentation des alpha 2 globulines
E - Anémie à 8,5 g/dl
Bonne(s) réponse(s) : A C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 88 By NADJI 85

Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 1
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Quelles lésions peuvent être observées au cours du


psoriasis?

A - Erythème
B - Squame
C - Pustule
D - Vésicule
E - Ulcération
Bonne(s) réponse(s) : A B C

A : Le psoriasis est une dermatose érythémato-squameuse o la


squame ou bien l'érythème peut être prédominant (face à un érythème, il
faut toujours gratter la lésion avec une pointe mousse afin de rechercher
une squame associée)
C : Il existe une forme particulière, le psoriasis pustuleux (palmoplantaire
ou diffus) se traduisant par des pustules plates, blanc laiteux

Parmi ces propositions concernant le psoriasis, vous retenez :

A - C'est une éruption érythémato-vésiculeuse


B - C'est une dermatose alopéciante
C - Il peut atteindre le visage
D - Les zones électives sont les plis des coudes et les creux
poplités
E - Il peut se compliquer de pustules
Bonne(s) réponse(s) : C E

E : Le psoriasis peut se compliquer de pustules en cas de surinfection


microbienne ou candidosique et surtout sur les plis, les paumes et les
plantes.
Par contre, il existe une forme pustuleuse (amicrobienne) de psoriasis
qui n'est pas une complication mais une forme clinique particulière.
D : L'atteinte des zones électives : (plis des coudes et creux poplités),
est observée lors d'une dermatite atopique

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 89 By NADJI 85

Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 2
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1
Question à complément simple.

La plaque de psoriasis est caractérisée par :

A - Son manque de limitation


B - Sa desquamation importante
C - Sa vésiculation
D - Son infiltration profonde
E - Sa localisation préférentielle sur le visage
Bonne(s) réponse(s) : B

A : Faux, bien limité


C : Non, pustules amicrobiennes possibles
D : Non, il s'agit d'un érythème (infiltration profonde : papules, nodules)
E : Non, face d'extension des membres, région lombosacrée

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 90 By NADJI 85

Annales INTERNAT
DERMATOLOGIE 3
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1
53 56
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Un psoriasis peut se compliquer de : Le psoriasis vulgaire peut se compliquer de :


A - Une érythrodermie, A - Erythrodermie
B - Survenue de pustules amicrobiennes B - Arthropathies
C - Une atteinte rénale C - Atteinte cardiaque
D - Un rhumatisme D - Atteinte rénale
E - Une transformation néoplasique E - Transformation pustuleuse
Bonne(s) réponse(s) : A B D Bonne(s) réponse(s) : A B E

Les 3 complications majeures du psoriasis sont : L'arthropathie s'observe plus fréquemment chez les sujets HLA B27
l) L'érythrodermie psoriasique (rhumatisme axial) ou B13, B17, B38, DR7, (Rhumatisme périphérique).
2) Le psoriasis pustuleux La transformation pustuleuse est parfois déclenchée par l'utilisation de
3) Le rhumatisme psoriasique (arthrite, spondylarthrite). corticoïdes par voie générale,.d'anti-paludéens de synthèse ou de
topiques irritants.

74
Question à complément simple. 54
Question à compléments multiples.
Le psoriasis du cuir chevelu a toutes les caractéristiques
suivantes, sauf une. Laquelle ? Quel(s) traitement(s) préconisez-vous pour des lésions de
A - Il est parfois isolé psoriasis limitées aux coudes et aux genoux :
B - Il est érythémato-squameux A - Puvathérapie
C - Il est source d'alopécie B - Corticoïdes locaux
D - Il peut siéger à n'importe quel endroit du cuir chevelu C - Etrétinate (Tigason®)
E - Il est parfois prurigineux D - Méthotrexate intramusculaire
Bonne(s) réponse(s) : C E - Vaseline salicylée
Bonne(s) réponse(s) : B E
L'atteinte du cuir chevelu est très fréquente et peut être isolée.
Le psoriasis occipital est souvent prurigineux et lichénifié. La vaseline salicylée a pour but de décaper les squames épaisses.
Classiquement, le psoriasis respecte le cheveu et ne donne pas
d'alopécie.

58
Question à complément simple.
106
Question à compléments groupés. Les localisations cutanées habituelles du psoriasis vulgaire
sont les genoux, les coudes, la région lombo-sacrée. Quelle
Parmi les description cliniques suivantes, quelle(s) est(sont) autre localisation est très fréquente ?
celle(celles) qui est(sont) compatible(s) avec le diagnostic de A - Ongles
psoriasis ? B - Cuir chevelu
1 - Nappes érythémateuses dans les plis inguinaux C - Plis génitaux
2 - Ongle déformé, soulevé par une hyperkératose sous- D - Région palmaire
unguéale E - Muqueuse génitale
3 - Poussées de pustules des paumes et des plantes Bonne(s) réponse(s) : B
4 - Erythrodermie
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D L'atteinte des ongles se voit dans 20 à 50 % des cas ; elle est rarement
1,2,3,4=E isolée.
Bonne(s) réponse(s) : E L'atteinte du cuir chevelu est également très fréquente et peut être isolée.

Paradoxalement, le psoriasis peut siéger dans les plis et prend le nom


de psoriasis inversé. L'ongle psoriasique peut être atteint au niveau de la
matrice ou au niveau du lit et de l'hyponychium déterminant une 79
onycholyse ou une hyperkératose sous unguéale avec pachyonychie. Question à complément simple.

La plaque de psoriasis est caractérisée par un des signes


suivants :
36 A - Son manque de limitation
Question à compléments multiples. B - Sa desquamation importante
C - Sa vésiculation
Au cours du psoriasis, on peut observer : D - Son infiltration profonde
A - Bulles E - Sa localisation préférentielle sur le visage
B - Plaques érythémato squameuses Bonne(s) réponse(s) : B
C - Vésicules
D - Nodules Les plaques de proriasis érythémato-squameuses, sont très bien
E - Pustules limitées, non infiltrées et épargnent le visage ; par contre l'atteinte du cuir
Bonne(s) réponse(s) : B E chevelu est fréquente.

Les pustules du psoriasis sont des pustules non folliculaires


amicrobiennes.

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47 111
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Dans le psoriasis pustuleux localisé, les pustules ont ces Parmi ces propositions concernant le psoriasis, vous retenez :
caractères sauf un : A - C'est une éruption érythémato-vésiculeuse
A - Sont amicrobiennes B - C'est une dermatose alopéciante
B - Atteignent souvent les paumes et les plantes C - Il peut atteindre le visage
C - Atteignent souvent le cuir chevelu D - Les zones électives sont la saignée des coudes et les
D - Peuvent s'accompagner d'une atteinte articulaire creux poplités
E - Sont sensibles aux rétinoïdes E - Il peut se compliquer de pustules
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : CE

Les psoriasis pustuleux localisés sont le plus souvent palmo-plantaines ; Dermatose érythémato-squameuse chronique, le psoriasis touche
il existe une forme généralisée grave. Les rétinoïdes ont électivement les coudes, les genoux, les bords cubitaux des avant-bras,
considérablement amélioré le traitement de ces formes pustuleuses. la région sacrée, le cuir chevelu, les ongles. L'atteinte du visage (sauf les
oreilles) est très rare. Il existe des formes pustuleuses, localisées ou
généralisées.

113
Question à compléments multiples.
91
Chez une patiente suspecte d'un psoriasis des plis sous Question à complément simple.
mammaires, quels sont les territoires où vous devez
rechercher d'autres lésions psoriasiques pour conforter votre Parmi ces examens complémentaires, lequel est le plus utile
diagnostic ? au diagnostic de psoriasis pustuleux ?
A - Cuir chevelu A - Etude bactériologique du pus
B - Ombilic B - Etude des immunoglobulines sériques
C - Ongles C - Histologie de la pustule
D - Sillon interfessier D - Groupage HL-A
E - Paumes et plantes des pieds E - Recherche d'une polynucléose sanguine
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Bonne(s) réponse(s) : C

Il faut le rechercher dans les sites préférentiels du psoriasis des plis (dit Les pustules sont amicrobiennes. L'histologie montrant les aspects de
psoriasis inversé) : plis inguinaux, inter-fessiers, région génitale, ombilic, psoriasis permet de confirmer le diagnostic (hyperkératose,
espaces interdigitaux plantaires, plis sous-mammaires. L'atteinte des hyperacanthose, micro-abcès fait de polynucléaires dans l'épiderme).
ongles peut s'observer dans tous les types de psoriasis, voire être isolée.
Il existe des psoriasis palmo-plantaires.

114
Question à compléments multiples.
116
Question à compléments multiples. Quelles sont les localisations observées au cours du
psoriasis ?
Parmi les médicaments suivants administrés per os, quels A - Ongle
sont ceux qui sont susceptibles d'aggraver le psoriasis ou de B - Cuir chevelu
révéler un psoriasis latent ? C - Paume
A - Les sels de lithium D - Avant-bras
B - Les sels d'or E - Lombes
C - Les béta-bloquants Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
D - Les inhibiteurs calciques
E - La D-pénicillamine Toutes ces régions peuvent être atteintes.
Bonne(s) réponse(s) : A C

Sans commentaire.
47
Question à compléments multiples.
86 Ces lésions dermatologiques sont nettement en faveur du
Question à complément simple. psoriasis car :
A - Elles siègent aux faces antérieures des genoux
Au cours du psoriasis on peut observer : B - Elles siègent aux faces antérieures des coudes
A - Bulles. C - Elles sont source de plaques alopéciques
B - Vésicules D - Elles s'accompagnent de ponctuations unguéales
C - Nodules E - Elles s'accompagnent d'intertrigo interfessier
D - Pustules Bonne(s) réponse(s) : A D E
E - Aucune des lésions ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : D Les localisations les plus typiques sont les genoux, les coudes et la
région sacrée.
Il existe des formes pustuleuses de psoriasis (psoriasis pustuleux palmo- Les ongles doivent être systématiquement inspectés dans l'examen d'un
plantaire, psoriasis pustuleux généralisé) avec des pustules psoriasis.
amicrobiennes. L'atteinte du pli interfessier fait partie du psoriasis inversé.

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50
Question à compléments multiples.

Quel sont le(les) aspect(s) clinique(s) compatible(s) avec le


diagnostic de psoriasis :
A - Nappe érythémateuse rouge vif des plis
B - Le respect du visage
C - Ongles ponctués de dépression
D - L'alopécie des golfes temporaux
E - La kératodermie plantaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

"A" témoigne d'un psoriasis inversé. Le psoriasis respecte le visage, en


revanche l'oreille est un siège fréquent de psoriasis (replis du pavillon,
conduit auditif externe). Le psoriasis atteint le cuir chevelu, sans
atteindre le cheveu (pas d'alopécie). La kératodermie palmoplantaire est
sèche et fissuraire.

48
Question à complément simple.

Chez ce patient quel élément permet d'éliminer formellement


un psoriasis du cuir chevelu ?
A - Caractère grisâtre des squames
B - Prurit
C - Alopécie
D - Squames fines
E - Lésions bien limitées
Bonne(s) réponse(s) : C

Le psoriasis ne donne jamais d'alopécie, par contre, toute lésion


squameuse du cuir chevelu agace la patiente, qui touche sa lésion ; un
prurit peut en résulter.

13
Question à complément simple.

Chez ce patient quel élément permet d'éliminer formellement


un psoriasis du cuir chevelu ?
A - Caractère grisâtre des squames
B - Prurit
C - Alopécie
D - Squames fines
E - Lésions bien limitées
Bonne(s) réponse(s) : C

Le psoriasis du cuir chevelu n'est jamais responsable d'alopécie.

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37 22
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
Concernant l'eczéma de contact : Devant un eczéma, sur quel(s) élément(s) affirmez-vous son
A - Il survient 24 à 48 heures après l'exposition au produit caractère professionnel ?
suspect A - Topographie des lésions
B - Il reste strictement localisé aux zones d'exposition B - Tests épicutanes
C - L'éradiction de l'allergène n'est pas toujours possible C - Interrogatoire évocateur
D - Le test épicutané permet habituellement le diagnostic D - Dosage des immunoglobulines E
étiologique E - Epreuve de reprise
E - Il peut sièger sur les muqueuses Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Question "piège" compte tenu de l'intitulé de l'énoncé qui emploie le
- L'eczéma de contact n'est jamais strictement localisé aux zones terme d'affirmation.
d'exposition contrairement à la dermite irritative ou orthïrgique. La topographie des lésions (proposition A), l'interragatoire évocateur
- En cas d'eczéma des muqueuses, il existe souvent une atteinte (proposition C) et l'épreuve de reprise (proposition E) sont des éléments
cutanée avoisinante permettant de porter le diagnostic. importants d'orientation pour suspecter le caractère professionnel d'un
eczéma.
Ce sont cependant les tests épicutanés qui en affirment le caractère
professionnel en recherchant la responsabilité éventuelle d'un ou
16 plusieurs allergènes manipulés durant l'exercice professionnel.
Ces tests visent à reproduire un "eczéma expérimenal" ou "eczéma en
Question à complément simple. miniature" à l'endroit du tegument où le produit suspect est appliqué.
Le diagnostic étiologique de l'eczéma de contact repose sur
la pratique:
A - Du dosage des IgE totales 24
B - Du dosage des IgE spécifiques Question à compléments multiples.
C - Des prick-tests (ou des scratch-tests)
D - Des épidermotests (ou tests épicutanés) Une jeune femme ayant un eczéma des zones de contact
E - Du test de transformation Iymphoblastique des boucles d'oreilles du bracelet-montre et des attaches
Bonne(s) réponse(s) : D métalliques des v tements est probablement sensibilisée par :
A - Chrome
L'eczéma de contact et une réaction d'hypersensibilité retardée (type IV
B - Cobalt
dans la classification de Gell et Coombs).
Le prick-test est utilisé pour la détermination d'allergènes à l'origine de C - Cuivre
réactions de type I (anaphylaxie). D - Formaldéhyde
E - Aucun des allergènes ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E

61 Il s'agit d'un eczéma de contact au nickel.


Question à complément simple.
L'eczéma marginé de Hebra peut-être dû à :
A - Candida albicans
B - Un dermatophyte
C - Cryptococcus néoformans
D - Bacille pyocyanique
E - Une allergie cutanée
Bonne(s) réponse(s) : B

Il n'est dû qu'a un dermatophyte.

43
Question à complément simple.
Parmi les substances suivantes, quelle est celle qui
n'entraîne pas d'eczéma de contact ?
A - Chrome
B - Fer
C - Nickel
D - Colbalt
E - Résines époxydiques
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

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49 30
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

L'eczéma se caractérise par : Un eczéma localisé aux lobules des deux oreilles et à la face
A - Le polymorphisme clinique des lésions dorsale du poignet gauche est évocateur d'un eczéma de
B - Le prurit contact :
C - Une spongiose épidermique à l'histologie A - Au chrome
D - La sensibilité aux corticoïdes locaux B - Au nickel
E - La guérison avec cicatrice C - Au caoutchouc
Bonne(s) réponse(s) : A B C D D - Au baume du Pérou
E - Aux parfums
L'eczéma évolue par poussées comportant typiquement 4 stades : Bonne(s) réponse(s) : B
érythème, vésicule, suintement, desquamation. Les lésions histologiques
comportent : une spongiose, une exosérose, un infiltrat lymphocytaire et La topographie aux lobules de l'oreille et la face antérieure du poignet
polynucléaire et, à un stade tardif, une parakératose. gauche (montre) est absolument typique d'une allergie aux bijoux de
fantaisie contenant du nickel, auquel environ 10 % des femmes
occidentales sont allergiques.

56
Question à compléments multiples.
60
Au cours de l'eczéma on peut observer : Question à complément simple.
A - Un suintement
B - Une desquamation L'eczéma marginé de Hébra est causé par :
C - Un oedème A - Une bactérie
D - Une érythrodermie B - Une levure
E - Un prurit C - Un dermatophyte
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E D - Un acarien
E - Aucun des agents ci-dessus
Les aspects cliniques de l'eczéma sont polymorphes. Bonne(s) réponse(s) : C

3 dermatophytes anthropophiles sont le plus souvent en cause : tr.


Rubrum, e. floccossum,
37 tr. interdigitale.
Question à complément simple.

La structure histologique de l'eczéma se définit


essentiellement par : 9
A - L'oedème papillaire Question à compléments multiples.
B - L'infiltrat péri-vasculaire
C - La spongiose épidermique Parmi les localisations suivantes, indiquez celle(s) qui
D - La vacuolisation des cellules épithéliales est(sont) très évocatrice(s) de l'eczéma atopique ?
E - Aucun de ces signes A - Sillons sous-lobulaire du pavillon de l'oreille
Bonne(s) réponse(s) : C B - Creux poplités
C - Paumes des mains
La spongiose est la lésion histologique la plus constante, résultant d'un D - Sillons naso-géniens
oedème interkératinocytaire (exosérose). E - Plis des coudes
Bonne(s) réponse(s) : A B E

La dermatite atopique détermine chez le nourrisson une atteinte des


112 zones convexes du visage. L'atteinte des plis de flexion se voit surtout
Question à compléments groupés. chez l'adulte et le grand enfant. Parakératoses achromiantes, pâleur du
visage, pigmentation de la région orbitaire, deuxième pli palpébral
Parmi les professions suivantes, quelle(s) est(sont) inférieur (signe de Denny-Morgan), dermographisme blanc etc...
celle(celles) où le risque d'eczéma professionnel est
particulièrement important ?
1 - Coiffure 56
2 - Tissage de coton Question à complément simple.
3 - Infirmières hospitalières
4 - Fonderie de plomb Une jeune femme présentant un eczéma au niveau des
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D zones de contact des boucles d'oreilles, du bracelet-montre
1,2,3,4=E et des attaches métalliques est probablement sensibilisée
Bonne(s) réponse(s) : B
par :
Les coiffeurs sont principalement exposés au risque des dermites par A - Nickel
irritation (thiaglycolates des permanentes et des shampooings) qui sont B - Chrome
beaucoup plus fréquentes que les eczémas allergiques (teinture ayant C - Cobalt
une amine en para, gants de caoutchouc, nickel). D - Cuivre
Les allergies du personnel soignant proviennent des sulfamides, des E - Formaldéhyde
phénothiazines, des antiseptiques (mercuriels, formol, ammonium Bonne(s) réponse(s) : A
quaternaire).
Les bijoux de fantaisie contiennent du nickel, auquel environ 10% des
femmes occidentales sont allergiques

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29 96
Question à complément simple. Question à complément simple.

Le meilleur moyen de rechercher l'étiologie d'un eczéma de Lequel de ces examens permet le mieux de découvrir la
contact est de faire pratiquer : cause d'un eczéma de contact ?
A - Une recherche du pouvoir histaminopexique du sérum A - Les épidermotests
B - Un dosage des IgE B - Les tests intra-dermiques
C - Une biopsie C - Le dosage des IgE
D - Des tests épicutanés D - Le nombre d'éosinophiles sanguins
E - Des intra dermo-réactions E - La vitesse de sédimentation
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A

Les tests épicutanés utilisent dans un premier temps "une batterie Les épidermotests (patchtests) permettent de mettre la peau au contact
standard" puis dans un second temps "une batterie orientée". Ceux-ci se des allergènes suspectés, d'observer les réactions (érythème,
pratiquent en dehors de toute poussée, sur peau saine (sous peine de vésicules...) à un allergène donné, et d'affirmer une sensibilisation à cet
réaction très violente: "Angry Back"). allergène.

47 110
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Un eczéma localisé aux lobules des deux oreilles et à la face Dans l'eczéma, l'impétiginisation survient le plus souvent au
dorsale du poignet gauche est évocateur d'un eczéma de cours de la phase :
contact : A - Erythémateuse
A - Au chrome B - Vésiculeuse
B - Au nickel C - Suintante
C - Au caoutchouc D - Desquamative
D - Au baume du Pérou E - De réparation
E - Aux parfums Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
C'est à la phase suintante et croûteuse que les surinfections surviennent
Le nickel est un composant habituel des bijoux fantaisies (boucles le plus souvent.
d'oreille, bracelet montre).

58
18 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Quel métal est le plus souvent responsable d'un eczéma de
Parmi les allergènes suivants, quel est celui qui est contact ?
couramment responsable d'un eczéma péri-buccal avec A - Le fer
chéilite ? B - L'or
A - Nickel C - L'argent
B - Caoutchouc D - Le cuivre
C - Formol E - Le nickel
D - Baume du Pérou Bonne(s) réponse(s) : E
E - Chrome
Bonne(s) réponse(s) : D Le nickel est responsable d'un grand nombre d'eczémas de contact ; on
peut citer : eczéma aux bijoux fantaisies (boucles d'oreilles, montre), ou
Le baume du pérou est contenu dans les rouges à lèvres. bouton de Jean.

43 93
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le moyen le plus fiable de chercher l'étiologie d'un eczéma Pour traiter un eczéma apparu autour d'une plaie de jambe,
de contact est de faire pratiquer : quel(s) traitement(s) est (sont) indiqué(s) ?
A - Une recherche du pouvoir histaminopexique du sérum A - Néomycine crème
B - Un dosage des immunoglobulines E B - Pommade antiprurigineuse (type Phénergan®)
C - Une biopsie C - Application d'eau micronisée
D - Des tests épicutanés D - Corticothérapie générale
E - Des intradermo-réactions E - Application d'un dermocorticoïde
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : E

Les tests épicutanés se présentent sous la forme de patch contenant les A et B sont allergisants et non nécessaires (la corticothérapie locale est
allergènes, qui sont disposés en général sur le tégument du dos, laissés antiprurigineuse).
en place et observés à 48 et 96 heures pour dépister érythème,
infiltration, papules, vésicules.

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3
31 42
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Au cours de la dermatite atopique (eczéma constitutionnel), Parmi les propositions suivantes concernant la
les propositions suivantes sont exactes sauf une, laquelle ? physiopathologie de l'eczéma de contact, il est exact que :
A - Début vers l'âge de 3 mois A - L'allergie se manifeste dans les 3 heures qui suivent le
B - Topographie flexurale chez le grand enfant premier contact de l'allergène avec la peau
C - Evolution chronique B - L'allergène est reconnu par les cellules de Langerhans
D - Elévation inconstante des IgE sériques totales C - Les polynucléaires éosinophiles sont porteurs d'une
E - Histologie spécifique "mémoire" spécifique pour l'allergène
Bonne(s) réponse(s) : ABCD D - La fixation d'IgE sur les Iymphocytes "sensibilisé
E - Lors du contact déclenchant apparait un afflux de
L'histologie est celle d'un eczéma quelqu'en soit l'origine (constitutionnel lymphocytes dermiques
ou acquis). Bonne(s) réponse(s) : B

Les cellules de Langerhans porteuses des antigènes HLA-DR captent


l'allergène puis le présentent aux lymphocytes T. La phase de
111 sensibilisation dure environ une semaine. En cas de nouveau contact,
Question à compléments multiples. les lymphocytes sensibilisés affluent dans le derme dans les 48 heures,
responsables d'une réaction d'allergie retardée.
L'eczéma atopique :
A - Débute en général au cours de la deuxième enfance
B - Disparait souvent avant l'âge adulte
C - Se surinfecte rarement 43
D - Ne doit pas être traité par dermocorticoïdes Question à complément simple.
E - Est une contre-indication à la vaccination par BCG
Bonne(s) réponse(s) : B Chez cette malade, quel est le métal responsable de
l'eczéma de contact ?
Les corticoïdes sont la thérapeutique élective des poussées. Les soins A - Le chrome
antiseptiques associés essaient d'éviter les surinfections. L'âge moyen B - Le cobalt
d'apparition des symptômes est de 8 mois ; dans environ 1/3 des cas, C - Le nickel
les symptômes apparaissent vers l'âge de 3 mois. D - Le cuivre
E - Le fer
Bonne(s) réponse(s) : C
39 Le nickel est contenu dans les bijoux fantaisies, pièces métalliques de
Question à compléments multiples. certains vêtements, matériel de cuisine, certaines lessives, amalgames
dentaires.
En faveur du diagnostic clinique d'eczéma, vous retenez :
A - Le prurit
B - L'absence d'adénopathies
C - L'âge de la malade
D - La présence de vésicules
E - L'existence d'un suintement
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Les propositions B et C n'orientent pas spécifiquement vers le diagnostic


d'eczéma.

Une femme de 18 ans consulte pour des lésions érythémateuses et


prurigineuses des lobules des oreilles, non calmées par les
antihistaminiques. A l'examen, la surface des plaques est couverte de
vésicules, certaines d'entre elles sont rompues et donnent lieu à un
suintement clair. Il n'existe pas d'adénopathies pré-auriculaires. Cette
dermite auriculaire est apparue quelques jours après le port de nouvelles
boucles d'oreilles métalliques. La malade avait d'ailleurs constaté des
poussées identiques après le port de divers accessoires vestimentaires
(boucles d'oreilles, bracelet de montre). Dans les antécédents, il faut
noter une rhinite saisonnière chez la patiente et un asthme chez son
frère. Le diagnostic de dermite de contact est posé et les métaux sont
soupçonnés comme allergènes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 97 By NADJI 85

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DERMATOLOGIE 10
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Question à compléments multiples.

L'eczéma atopique :

A - Débute en général au cours de la deuxième enfance


B - Disparaît souvent avant l'âge adulte
C - Se surinfecte rarement
D - Ne doit pas être traité par dermocorticoïdes
E - Est une contre-indication à la vaccination par BCG
Bonne(s) réponse(s) : B

QCM : IR 6/90
A : Non, première enfance (classiquement, après la 10ème semaine de
vie)
B : Evident (question de cours)
C : Non, c'est fréquent (surinfection bactérienne mais aussi virale)
D : C'est le traitement
E : On doit vacciner en dehors des poussées

Question à compléments multiples.

Pour traiter un eczéma apparu autour d'une plaie de jambe, il


est indiqué
de prescrire :

A - Néomycine crème
B - Pommade antiprurigineuse (type Phénergan®)
C - Application d'eau micronisée
D - Corticothérapie générale
E - Application d'un dermocorticoïde
Bonne(s) réponse(s) : E

Traitement de l'eczéma provoqué par les détergeants et autres produits


actifs sur une plaie.
A et B sont deux topiques pouvant être cause d'eczéma de contact.
En dehors des réponses proposées, il faut bien sžr supprimer, avant
tout, la cause, c'est-à-dire le produit mis sur la plaie de la jambe.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 98 By NADJI 85

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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 99 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 100 By NADJI 85


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101 17
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.

Dans l'acromégalie, la séméiologie radiologique liée à Dans l'acromégalie :


l'hypersécrétion de GH consiste en : A - La phosphorémie est abaissée
1 - L'amincissement du dorsum sellaire B - Il existe assez souvent un diabète sucré
2 - L'hypertrophie des apophyses clinoïdes C - La concentration plasmatique de somathormone
3 - La calcification des noyaux gris centraux s'effondre lors de l'épreuve d'hyperglycémie provoquée par
4 - L'hypertrophie des sinus du crâne voie orale
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Il existe parfois une hypersécrétion associée de
1,2,3,4=E prolactine
Bonne(s) réponse(s) : C E - L'expression 'bec acromégalique' désigne
l'augmentation de volume des os propres du nez
1- C'est un signe d'adénome hypophysaire et non pas d'hypersécrétion Bonne(s) réponse(s) : B D
de GH.
3 - Sans rapport. Une hyperphosphorémie existe dans 20 % des cas, l'anomalie la plus
fréquente du métabolisme phosphocalcique est l'hypercalcémie (50 %
des cas).
Le plus souvent il n'existe qu'une formation partielle de la G.H. lors de
109 l'H.G.P.O., parfois on retrouve une ascension paradoxale.
Question à compléments groupés. L'hyperprolactinémie peut s'expliquer par un adénome mixte ou par la
compression de la tige pituitaire qui lève l'inhibition hypothalamique des
On observe souvent dans l'acromégalie : cellules prolactiniques.
Le "bec acromégalique" désigne la saillie du tubercule de la selle
1 - Des céphalée
turcique.
2 - Une perte de poids massive
3 - Une transpiration excessive
4 - Des épisodes d'hypoglycémie
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 90
1,2,3,4=E Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : B
Parmi les moyens thérapeutiques suivants, quel est celui qui
1 - Rapportées au syndrome tumoral, souvent rebelles,
2 - Au contraire, prise de pids en rapport avec la croissance osseuse et n'est pas adapté au traitement de l'acromégalie ?
l'infiltration des tissus mous. A - Utilisation des analogues de la somatostatine
3 - Signe d'évolution de la maladie B - Utilisation de la déxaméthasone a dose freinatrice
4 - Au contraire, intolérance aux hydrates de carbone, voire diabète C - Utilisation des agents dopaminergiques (type
patent. Bromocripine, Parlodel®)
D - Chirurgie par voie transphénoïdale
E - Cobaltothérapie hypophysaire
Bonne(s) réponse(s) : B
52
Question à complément simple. A - Analogue retard permettant de baisser voir normaliser les taux
plasmatiques de LH et dans certains cas de réduire le volume tumoral.
Quel est le signe clinique le plus évocateur d'acromégalie : B - Traitement de l'hyperplasie congénitale des surrénales.
A - Gonflement des doigts C - Moins souvent efficace que les analogues de la somatostatine.
B - Prise de poids
C - Chute des poils
D - Prognathisme de la mâchoire inférieure 1
E - Exophtalmie Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire. Dans l'acromégalie :


A - La phosphorémie est abaissée
B - Il existe souvent une diminution de tolérance au glucose
C - L'épreuve d'hyperglycémie provoquée freine la
84 sécrétion de somathormone
Question à compléments multiples. D - Il existe souvent une insuffisance gonadotrope
E - Une hypersécrétion de prolactine n'est pas rare
Dans l'acromégalie, il existe : Bonne(s) réponse(s) : B D E
A - Un prognatisme
B - Un diabète A - Parfois hyperphosphorémie par augmentation de réabsorption
tubulaire du phosphore.
C - Une hypertension artérielle B - La GH stimule l'insulinosécrétion et diminue l'effet de l'insuline sur le
D - Des vergetures pourpres tissu musculaire et adipeux.
E - Des sinus frontaux géants C - Contrairement au sujet normal chez qui l'HGPO baisse le taux
Bonne(s) réponse(s) : A B C E plasmatique de GH, chez l'acromégale, la GH reste élevée lors du test.
D - Par compression des cellules gonadotropes par l'adénome à GH.
Sans commentaire. E - Tumeur mixte (GH et prolactine) ou levée du tonus inhibiteur
dopaminergique par compression de la tige pituitaire.

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104 52
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Dans l'acromégalie, on peut observer cliniquement : Quel(s) élément(s) de l'anamnèse est(sont) en faveur d'une
A - Un prognathisme acromégalie ?
B - Un trouble de l'articulé dentaire A - La grande taille
C - Un élargissement du périmêtre crânien B - Le syndrome du canal carpien
D - Un développement excessif des arcades sourcilières C - La multiparité
E - Un développement excessif de la protubérance D - L'hyperglycémie
occipitale externe E - Les céphalées
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) Réponse(s) : B D E

L'ensemble des lésions citées sont acquises, ont une traduction Sans commentaire.
radiologique et contribuent à donner au visage du patient le classique
aspect chevalin du visage à l'inspection. Une femme de 55 ans consulte pour asthénie et douleurs rhumatismales
diffuses. Dans ses antécédents, on relève 6 grossesses, la dernière
survenue à 33 ans. Aménorrhée depuis l'âge de 38 ans, sans bouffées
de chaleur. Céphalées traitées sans succès par diverses médications
111 symptomatiques depuis 3 ans. Intervention bilatérale pour
Question à compléments multiples. décompression du nerf médian au canal carpien 2 ans avant la
consultation. Douleurs rhumatismales traitées par indométhacine depuis
4 ans, hyperglycémie détectée un an auparavant, aucun traitement
Indiquez, parmi les propositions suivantes, celle(s) qui particulier n'ayant été prescrit. A l'examen, malade en surcharge
est(sont) exacte(s). pondérale (83 kg pour 1m79) avec syndrome dysmorphique associant
En cas d'acromégalie : un prognatisme majeur, une augmentation de taille des mains et des
A - L'hypertension artérielle est fréquente pieds (l'alliance a été élargie à 2 reprises en 5 ans). On note la présence
B - Le rétrognathisme est une déformation habituellement de nombreuses vergetures non pigmentées et d'une discrète
observée hypertrichose.
C - Une augmentation de la prolactinémie n'est pas rare La TA est de 18/10.
D - La survenue des coliques néphrétiques signe une
hyperparathyroïdie associée
E - Un des tests pour affirmer la guérison est l'épreuve 53
d'hypoglycémie insulinique avec dosage de la somathormone Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A C

B - Prognathisme... Quel(s) signe(s) clinique(s) viendra (viendront) renforcer la


C - Par adénome mixte ou compression de la tige pituitaire. suspicion d'acromégalie ?
D - L'hypercalciurie est classique et peut entraîner des lithiases. A - Une galactorrhée
E - L'hyperglycémie provoquée peut être utile en montrant si B - Une hémianopsie latérale homonyme
l'acromégalie persiste une absence de freination de la GH. C - Une cyphose
D - Des vergetures
E - Une voix bitonale
Bonne(s) Réponse(s) : A C
114
Question à compléments multiples. A - En cas d'hyperprolactinémie de déconnexion
hypothalamohypophysaire (voir plus loin).
L'acromégalie peut comporter 4 des symptômes suivants : C - Aspect au maximum en "polichinelle", il faut, bien entendu, préciser
A - Hypertension artérielle le caractère acquis.de ces troubles.
B - Céphalées
C - Syndrome du canal carpien
D - Amaigrissement 54
E - Impuissance sexuelle
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Question à compléments multiples.

Sans commentaire. Quel(s) signe(s) radiologique(s) vous permettra(permettront)


d'étayer le diagnostic d'acromégalie ?
A - Une dysgénésie épiphysaire
B - Une hypertrophie des sinus frontaux
118 C - Une déformation de la selle turcique
Question à compléments multiples. D - Des calcifications des noyaux gris centraux
E - Tous les signes précédents
Chez un sujet atteint d'acromégalie, quel(s) signe(s) Bonne(s) Réponse(s) : B C
témoigne(nt) du caractère évolutif de la maladie ?
A - Céphalées La radiographie de la selle turcique mettra en évidence :
B - Hypersudation - des éléments en faveur de la tumeur de la selle turcique
- des éléments en faveur de l'acromégalie.
C - Hyperphosphorémie
D - Elargissement de la selle turcique
E - Aggravation d'un diabète
Bonne(s) réponse(s) : B C E

A, D - En rapport avec le syndrome tumoral et non l'hypersécrétion de


G.H.
C - Par augmentation de la réabsorption tubulaire du phosphore.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 102 By NADJI 85

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55 57
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi ces signes biologiques, le(s)quel(s) est(sont) Quel(s) élément(s) de l'anamnèse est (sont) en faveur d'une
compatible(s) avec le diagnostic d'acromégalie ? acromégalie ?
A - Un hyperprolactinisme A - La grande taille
B - Une hypophosphorémie B - Le syndrome du canal carpien
C - Un taux d'hormone somatotrope (GH) s'élevant après C - La multiparité
injection Intraveineuse de 200 microg de TRH D - L'hyperglycémie
D - Une baisse d'hormones thyroïdiennes fT3 et fT4 avec E - Les céphalées
TSH élevée Bonne(s) réponse(s) : B D E
E - Une absence de freinage de la GH au cours de
l'hyperglycémie provoquée A - S'observe dans la giganto-acromégalie en cas d'adénome
Bonne(s) Réponse(s) : A C E somatotrope chez l'enfant.
B - Caractère bilatéral très évocateur.
L'hyperprolactinémie peut avoir deux origines : D - Diabète présent dans 1/3 des cas.
- par déconnexion hypothalamohypophysaire (en cas d'adénome E - Syndrome tumoral.
comprimant la tige pituitaire et empêchant le passage du PIF), levant
donc le tonus inhibiteur normalement exercé par le PIF sur les cellules à Une femme de 55 ans consulte pour asthénie et douleurs rhumatismales
prolactine diffuses. Dans ses antécédents on relève 6 grossesses. la dernière
- par adénome mixte (sécrétion de GH et de prolactine). survenue à 33 ans. Aménorrhée depuis l'âge de 38 ans, sans bouffées
de chaleur. Céphalées traitées sans succès par diverses médications
symptomatiques depuis 3 ans. Intervention bilatérale pour
décompression du nerf médian au canal carpien deux ans avant la
consultation. Douleurs rhumatismales traitées par indométhacine depuis
58 4 ans, hyperglycémie détectée un an auparavant, aucun traitement
Question à compléments multiples. particulier n'ayant été prescrit. A l'examen, malade en surcharge
pondérale (83 kg pour 1 ,79 m) avec syndrome dysmorphique associant
Vous revoyez la patiente 6 mois après l'intervention un prognatisme majeur, une augmentation de la taille des mains et des
neurochirurgicale : quel(s) élément(s) du bilan biologique de pieds (l'alliance a été élargie à deux reprises en 5 ans). On note la
contrôle est(sont) en faveur d'une acromégalie toujours présence de nombreuses vergetures non pigmentées et d'une discrète
évolutive ? hypertrichose. La tension artérielle est de 18/10.
A - Le taux de base de l'hormone somatotrope est normal
B - La phosphorémie est élevée
C - Le taux d hormone somatotrope (GH) s'élève après 58
injection de TRH Question à compléments multiples.
D - Le taux d hormone somatotrope (GH) s'élève sous
bromocriptine (2 cp à 2,5 mg per os) Quel(s) signe(s) clinique(s) viendra(viendront) renforcer la
E - Le taux de base de la prolactine est normal suspicion d'acromégalie ?
Bonne(s) Réponse(s) : B C
A - Une galactorrhée
Sans commentaire. B - Une hémianopsie latérale homonyme
C - Une cyphose
D - Des vergetures
E - Une voix bitonale
4 Bonne(s) réponse(s) : A C
Question à compléments multiples.
A - Adénome mixte (GH + prolactine) ou compression de la tige pituitaire.
B - Hémianopsie bitemporale dans les tumeurs hypophysaires.
Quelle(s) anomalie(s) est(sont) observée(s) en cas C - Spondylose d'Erdheim.
d'acromégalie ? D - Signe d'hypercorticisme.
A - Augmentation de la réabsorption tubulaire des E - La voix bitonale se voit dans les compressions du nerf récurrent
phosphates
B - Hypercalciurie
C - Anomalies du système rénine-angiotensine-aldostérone
D - Syndrome du canal carpien 59
E - Aucune des propositions ci-dessus Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Quel(s) signe(s) vous permettra(tront) d'étayer le diagnostic
Sans commentaire. d'acromégalie ?
A - Une dysgénésie épiphysaire
B - Une hypertrophie des sinus frontaux
C - Une déformation de la selle turcique
D - Des calcifications des noyaux gris centraux
E - Aucun des signes précédents
Bonne(s) réponse(s) : B C

B, C - Signes radiologiques classiques d'acromégalie. La selle turcique


pouvant présenter un épaississement et une condensation de la paroi
sellaire (bec acromégale) sous l'effet de la GH et/ou un agrandissement
voire une destruction du plancher sous l'effet du volume tumoral.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 103 By NADJI 85

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60
Question à compléments multiples.

Parmi ces signes biologiques, le(s)quel(s) est (sont)


compatible(s) avec le diagnostic d'acromégalie ?
A - Une hyperprolactinémie
B - Une hyperphosphorémie
C - Un taux d'hormone somatotrope (GH) s'élevant après
injection
intraveineuse de 200 microg de TRH

D - Une baisse d'hormones thyroïdiennes fT3 et fT4 avec


TSH élevée
E - Une absence de freinage de la GH au cours de
l'hyperglycémie provoquée
Bonne(s) réponse(s) : B C E

A - Item discutable : adénome mixte et compression de la tige pituitaire


pouvant causer une hyperprolactinémie mais il ne s'agit plus d'une
acromégalie au sens restrictif.
B - Augmentation réabsorption tubulaire du phosphore.
C - Elévation "paradoxale" alors que le test est négatif chez le sujet
normal.
E - Très évocateur.

63
Question à compléments multiples.

Vous revoyez la patiente 6 mois après l'intervention


neurochirurgicale. Quel(s) élément(s) du bilan biologique de
contrôle est (sont) en faveur d'une acromégalie toujours
évolutive ?
A - Le taux de base de l'hormone somatotrope est normal
B - La phosphorémie est élevée
C - Le taux d'hormone somatotrope s'élève après injection
de TRH
D - Le taux d'hormone somatotrope (GH) s'élève sous
bromocriptine (2 cp à 2.5 mg per os)
E - IGF1 (somatomédine) élevée
Bonne(s) réponse(s) : B C E

B - Classique.
C - Signe la persistance de tissus adénomateux échappant aux
mécanismes de régulations normaux (voir QCM 9).
D - La bromocriptine baisse la GH et est parfois utilisée dans le
traitement de l'acromégalie.
E - Un traitement efficace normalise l'IGF 1 (très bon témoin).

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1 8
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes concernant le diabète de Parmi ces médicaments utilisés dans le traitement des
type I, quelle est celle qui est inexacte ? leucémies aiguës Iymphoblastiques, lequel peut entraîner
A - Il existe une prédisposition génétique que l'on peut comme effets secondaires un diabète, des troubles
apprécier par le typage HLA allergiques et une hypofibrinémie ?
B - Lorsqu'un enfant dans une famille a un diabète de type A - Cyclosphosphamide (Endoxan®)
I, tous ses frères et soeurs feront le même type de diabète B - Daunorubicine (Cérubidine®)
C - Le diabète de type I est une maladie auto-immune C - Vincristine (Oncovin®)
D - Le diabète de type I peut se révéler par un coma D - Asparaginase (Kidrolase®)
diabétique E - Prédnisolone (Solupred®)
E - Le diabète de type I peut être d'installation progressive Bonne(s) réponse(s) : D
et simuler un type II
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Sans commentaire.

Certains allèles HLA sont plus fréquents dans les diabètes autoimmuns
de type I en particulier DR3 DR4.
Le diabète de type I d'installation progressive est aussi appelé le diabète 98
de type I lent. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant le diabète


insulino-nécessitant (DIN) quelle(s) est (sont) celle(s) qui est
65 (sont) excacte(s) ?
Question à compléments multiples. A - Terminologie qui est synonyme du diabète insulino-
prive
Lors de la découverte d'un diabète sucré non B - Diabète non insulinodépendant qui demeure
insulinodépendant chez un adulte de poids excessif, quelle(s) hyperglycémique sous sulfamide, indépendamment de
est (sont) la (les) prescription(s) adaptée(s) ? l'apport diététique
A - Prescription d'emblée d'un sulfamide hypoglycémiant C - Diabète non insulinodépendant qui demeure
avant toute adaptation diététique hyperglycémique, malgré une dose maximale de sulfamide +
B - Enqu te alimentaire avant prescription de la diététique biguanide, la diététique étant idéale
C - Diététique hypocalorique D - Une insulinothérapie définitive est d'emblée conseillée
D - Restriction des glucides en laissant libre l'apport en dans le DIN
viandes, fromages et oeufs E - Une insulinothérapie optimisée transitoire peut
E - Prescription d'un biguanide si persistance d'une permettre le retour de l'activité des antidiabétiques oraux
hyperglycémie après mesures diététiques Bonne(s) réponse(s) : C E
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Ce terme est réservé aux diabètes initialement non insulinodépendant.
Le premier traitment d'un DNID avec surpoids est la diététique. Ce type de diabète peut être transitoirement insulino-nécessitant ( ex :
Les antidiabétiques oraux sont indiqués après échec de 3 mois de pathologie infectieuse intercurrente).
diététique adaptée. La validité de la dernière proposition s'appuie sur le concept de
Les sulfamides hypoglycémiants favorisent la prise de poids par leur glucotoxicité (hyperglycémie qui en elle même altère les capacités
action insulino secretrice. sécrétoires de la cellule bêta et aggrave l'insulino résistance tissulaire).
Les apports de viandes, fromages et oeufs doivent être controlés car
riches en acides gras saturés.
Les biguanides seront préférés en première intention après échec des
mesures diététiques car ils améliorent l'insulinoreéistance périphérique 100
et n'influencent pas l'insulinosécrétion.
Question à compléments multiples.

Le diabète :
87 A - Peut être responsable d'une multinévrite
Question à compléments multiples. B - Peut être responsable d'une mononévrite du moteur
oculaire commun
Le diabète non insulino dépendant : C - Peut être révélé par une neuropathie périphérique
A - Est généralement cétosique D - Peut être responsable d'une polynévrite sensitive
B - Survient chez des sujets porteurs des antigènes HLA E - Peut être associé à une neuropathie végétative
DR3 et/ou DR4 Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
C - Est favorablement influencé par la restriction glucidique
Sans commentaire.
D - Est habituellement associée à un état d'insulino
résistance
E - Survient sous l'influence de facteurs héréditaires
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Les antigènes HLA DR3/DR4 sont fréquents dans les diabètes de type I.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 105 By NADJI 85

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60 20
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Dans les explorations biologiques d'un diabète insipide Vous pouvez apprécier le résultat obtenu sur l'équilibre du
néphrogénique complet, quelle est la proposition exacte ? diabète en demandant :
A - Osmolalité urinaire (Osmu) augmentée, supérieure à A - Une HbA1c
500 mOsm/kg d'eau B - Un cycle glycémique
B - Osmu encore accrue lors de l'épreuve de restriction C - Un dosage de C-peptide
hydrique D - Un dosage d'insuline
C - Clairance de l'eau libre nettement négative E - Un test au glucagon
D - Hormone antidiurétique augmentée dans le plasma Bonne(s) réponse(s) : A B
E - Efficacité du DDAVP (analogue de l'hormone
antidiurétique) qui concentre les urines L'HbA1C reflètera la glycémie moyenne des 6-8 semaines écoulées.
Bonne(s) réponse(s) : D Le cycle glycémique appreciera les glycémies à jeun et post prandiales.

Le défaut de concentration des urines entraîne une perte d'eau libre


(clearance de l'eau libre positive) et des urines hypoosmotiques. La
restriction hydrique et la DDAVP sont inefficaces car le tubule est 34
insensible à l'hormone antidiurétique. Question à compléments multiples.

Certaines endocrinopathies sont également susceptibles de


déséquilibrer un diabète, mais la patiente n'en présente pas
24 de signe clinique. De quelle(s) endocrinopathie(s) s'agit-il ?
Question à compléments multiples. A - Panhypopituitarisme
B - Acromégalie
Parmi les éléments suivants, quel(s) est (sont) le(s) C - Phéochromocytome
facteur(s) responsable(s) de l'hyperglycémie au cours du D - Hypothyroïdie
diabète sucré, non insulinodépendant ? E - Maladie de Cushing
A - Elévation du débit hépatique du glucose Bonne(s) réponse(s) : B C E
B - Diminution de l'utilisation musculaire du glucose
C - Insulinopénie relative des cellules bêta du pancréas Les GH, les catécholamines et le cortisol sont des hormones
D - Diminution du Glucagon hyperglycémiantes.
E - Insulinorésistance
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

L'hyperglycémie chronique du diabète de type II est la resultante : 35


- du déficit sécrétoire de la cellule bêta, absolu ou relatif (baisse du Question à compléments multiples.
rapport insulinémie sur glycémie).
- de la résistance tissulaire (foie, muscle et tissu adipeux) à l'action de En l'absence de cause évidente à ce déséquilibre, vous
l'insuline. concluez à un diabète insulino-requérant et vous décidez
d'instituer une insulinothérapie. Quelle(s) est (sont) I'(es)
autre(s) indication(s) de mise à l'insuline transitoire ou
65 définitive chez le diabétique non insulino-dépendant ?
Question à compléments multiples. A - Age supérieur à 75 ans
B - Grossesse
Dans le diabète de type I insulinoprive : C - Décompensation hyperosmolaire
A - L'étiologie peut être virale D - Apparition d'une insuffisance rénale chronique
B - Il peut exister des anticorps anti-ilots de Langherans (créatininémie supérieure à 200 mcmol/l)
C - Le C-peptide est bas E - Apparition d'une insuffisance hépatique sévère
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
D - Il existe des facteurs génétiques liés aux facteurs HLA
E - L'acidose lactique est fréquemment révélatrice L'insuffisance rénale chronique. L'insuffisance hépatique sévères et la
Bonne(s) réponse(s) : A B C D grossessesont trois contre-indications formelles à l'emploi des
antidiabétiques oraux.
L'acidocétose est parfois révélatrice du diabète de type I. L'âge en soi n'est pas une contre indication absolue mais une contre
indication relative liée à un état physiologique du sujet.

90
Question à compléments multiples.

Quelles sont les explorations, parmi les suivantes, qui sont


utiles pour apprécier l'équilibre d'un diabète non
insulinodépendant ?
A - Dosage de l'hémoglobine glycosylée tous les 15 jours
B - Dosage de la glycémie à jeun
C - Dosage des glycémies post-prandiales
D - Surveillance de la glycosurie
E - Dosage des triglycérides
Bonne(s) réponse(s) : B C

L'hémoglobine glycosylée apprécie l'équilibre glycémique des 6 à 8


semaines précédant le dosage.
La disparition du pic précoce d'insulinosécrétion (élévation de la
glycémie post prandiale) et l'augmentation de la production hépatique de
glucose (élévation de la glycémie à jeun) sont deux caracetéristiques du
diabète non insulinodépendant.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 106 By NADJI 85
La glycosurie est absente tant que la glycémie est inférieure à 1,80 g/l.

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24 67
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

A côté d'un dosage systématique de la glycémie, un diabète Quelles sont parmi les propositions suivantes, celles qui sont
non insulinodépendant peut-être révélé par : en faveur d'un diabète de type I (insulino-dépendant) ?
A - Un coma hyperosmolaire A - La présence d'anticorps anticellules bêta
B - Une rétinopathie proliférante B - La présence d'anticorps anti-insuline
C - Un infarctus du myocarde C - Le groupe HLA de la malade
D - Une névralgie crurale D - L'épisode fébrile avant le diabète
E - Une mycose des plis (intertrigo) E - Le diabète de la mère pendant la gestation
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire. Sans commentaire.

Un homme âgé de 50 ans est traité depuis 1 an avec 2 comprimés de Un diabète aigu est décelé chez une jeune fille de 18 ans. Elle a perdu 4
metformine (Glucophage retard®) pour un diabète non à 5 kg en une dizaine de jours, avec un syndrome polyuro-polydipsique
insulinodépendant découvert à l'occasion d'un bilan biologique et conservation de l'appétit. La glycémie est à 4 g/l (22,24 mmol/l), elle a
systématique (glycémie à jeun = 2,43 g/l). Il n'a jamais fait de régime. une glycosurie, une cétonurie, elle n'a pas d'acidose. Elle pèse 50 kg
L'interrogatoire retrouve la notion de crampes survenant dans la jambe pour une taille de 1,65m. Elle a présenté, un mois avant la découverte du
droite lors de la marche. Examen clinique : 92 kg pour une taille de 1,76 diabète, un épisode fébrile. Elle signale que l'on a découvert un diabète
m, TA = 17/9,5, rythme cardiaque sinusal 75/mn, auscultation thoracique chez sa mère lorsqu'elle était enceinte, avant sa naissance et qu'elle était
normale, abolition des pouls tibiaux postérieurs et pédieux droits, réflexes traitée par l'insuline. Avant la mise en route du traitement : cette jeune
rotuliens présents et réflexes achilléens abolis, troubles de la sensibilité fille a des anticorps anti-cellules bêta et anti-insuline à des taux
vibratoire. significativement élevés. Son groupage HLA révèle qu'elle est DR3-DR4.
Elle n'a pas d'antécédent d'obésité familiale, sa mère est la seule
Le cliché du thorax est normal. diabétique connue, elle a un frère de 15 ans et une soeur de 13 ans. Elle
Bilan biologique : est mise sous pompe à insuline et sous antidiabétiques oraux
- Glycémie à jeun = 2,54 g/l, glycémie post-prandiale = 2,82 g/l (sulfamides et biguanides) et deux mois plus tard, elle est équilibrée, en
- Hémoglobine A1c = 9,4 % l'absence d'insuline, par les seules médications orales.
- Absence d'acétonurie
- Créatinémie = 90 mcmol/l
- Electrophorèse des protides normales
- Microalbuminurie = 106 mg/24h 68
- ECBU négatif Question à compléments multiples.

Que peut-on penser de l'évolution de ce diabète ?


25 A - Un traitement transitoire par la cyclosporine aurait pu
Question à compléments multiples. assurer une guérison totale
B - Ce diabète en insulinorémission a toutes les chances
Parmi les examens suivants, indiquer celui (ceux) que vous de guérir définitivement
demandez systématiquement pour compléter le bilan de ce C - Cette insulino-rémission permet d'exclure un diabète de
diabète : type I
A - Electrocardiogramme D - Cette insulinorémission est probablement transitoire
B - Examen doppler des artères des membres inférieurs E - L'évolution vers l'insulinodépendance est probable
Bonne(s) réponse(s) : D E
C - Ponction lombaire
D - Urographie intra-veineuse Le déficit en insuline est rarement complet au début, et peut même
E - Fond d'oeil transitoirement régresser après le diagnostic de la maladie (phase de
Bonne(s) réponse(s) : A B E "lune de miel").

Sans commentaire.

70
Question à compléments multiples.

Si vous aviez la possibilité d'explorer son frère et sa soeur,


quelles sont parmi les explorations suivantes celles qui
pourraient déceler une prédisposition au diabète de type I ?
A - Le groupage HLA de classe I
B - Le dosage des anticorps anti-ilots bêta
C - Le dosage des anticorps anti-insuline
D - L'étude de l'insulinosécrétion
E - L'échographie pancréatique
Bonne(s) réponse(s) : B C D

D - Chez un sujet HLA semblable à un frère et une soeur DID, la phase


aiguë de la réponse insulinique à une injection intraveineuse de glucose
était accrue. Si cette hyperactivité n'est peut-être pas systématiquement
une manifestation de prédiabète, elle risquerait un status métabolique
susceptible de favoriser la destruction des cellules bêta.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 107 By NADJI 85

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10
Question à compléments multiples.

Vous devez donner d'autres conseils à ce patient pour mieux


équilibrer son diabète et pour atténuer le risque de
complications. Parmi les recommandations suivantes,
indiquer celle(s) qui est (sont) adaptée(s) :
A - Interrompre le tabagisme
B - Corriger les erreurs diététiques favorisant
l'hypercholestérolémie
C - Surveiller plusieurs fois par jour la glycèmie capillaire
D - Abandonner la surveillance des urines avec les
bandelettes Kétodiastix®
E - Veiller quotidiennement au maintien d'une bonne
hygiène des pieds
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE.

11
Question à complément simple.

Vous demandez un contrôle de l'hémoglobine A1c à distance


de cette hospitalisation.
Quel est le délai le mieux adapté pour évaluer l'effet de la
modification du schéma d'insulinothérapie sur l'équilibre du
diabète ?
A - 2 semaines
B - 3 semaines
C - 4 semaines
D - 5 semaines
E - 6 semaines
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

12
Question à complément simple.

Le groupe tissulaire de ce patient est le suivant : A2 - A3 - Bl


4 - B27 - DR4. Indiquer quel est l'antigène
d'histocompatibilité dont l'association au diabète
insulinodépendant est la plus significative :
A - A2
B - A3
C - B14
D - B27
E - DR4
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 108 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les syndromes suivants, lequel contre-indique Si la prévalence P du diabète sucré est égale à 5 %, quelle
formellement la prescription de biguanides au cours du est la valeur prédictive positive, c'est-à-dire la probabilité du
diabète sucré? diabète sucré pour un sujet dont la glycémie est égale ou
supérieure à X?
A - L'obésité
B - L'insuffisance rénale A - 0,2
C - Le diabète insulino-dépendant B - 0,3
D - L'angor C - 0,4
E - Une neuropathie périphérique D - 0,5
Bonne(s) réponse(s) : B E - 0,6
Bonne(s) réponse(s) : A
B : Est une contre-indication formelle
C : En complément de l'insulinothérapie bien sžr Diabète Non Malades
D : Peut présenter une contre-indication relative car correspond à un état Test + 45 190
d'anoxie cellulaire Test - 5 760
50 950 1000

La valeur prédictive positive : probabilité qu'un sujet soit malade si le


test est positif = 45 / 190 + 45 = 45 / 235 = 0,19 = 0,2.
Question à compléments multiples.

Le traitement d'un diabète au cours d'une grossesse est


incompatible avec la ou les propositions suivantes. Indiquez
laquelle ou lesquelles : Question à compléments multiples.

A - Apport glucidique réduit Si ce même test, avec cette même valeur X était utilisé dans
B - Traitement par un biguanide une population o la prévalence du diabète est deux fois
C - Trois injections quotidiennes d'insuline plus élevée:
D - Traitement par une sulfonylurée
E - Insulinothérapie par pompe portable A - La sensibilité du test serait augmentée
Bonne(s) réponse(s) : B D B - La spécificité du test serait diminuée
C - La valeur prédictive positive serait augmentée
Sans commentaire. D - La valeur prédictive négative serait diminuée
E - Sensibilité et spécificité seraient augmentées
Bonne(s) réponse(s) : C D

Si la prévalence du diabète est deux fois plus élevée :


Question à compléments multiples.
Diabète Non Malades
L'atteinte glomérulaire au cours du diabète : Test+ 95 180
Test -5 720
100 900 1000
A - S'observe aussi bien dans le diabète de type I que dans
le diabète de type II A : Sensibilité = idem = 95 %.
B - Peut être détectée très tôt par la recherche d'une B : Spécificité = idem = 80 %.
microalbuminurie C : Valeur prédictive positive = 95 / 275 = augmentée.
C - Peut être aggravée par une augmentation de la pression D : Valeur prédictive négative = 720 / 725 = diminuée.
artérielle systémique E : Faux.
D - S'accompagne, en début d'évolution, d'une diminution du
flux plasmatique rénal
E - Contre-indique, en cas d'évolution vers l'insuffisance
rénale terminale, la transplantation rénale
Bonne(s) réponse(s) : A B C

D : Au contraire, le flux plasmatique rénal augmente au début de


l'évolution du diabète.
E : La transplantation rénale n'est pas contre-indiquée et peut même être
associée dans les diabètes de type I à une transplantation pancréatique.

Question à compléments multiples.

Est ou sont classique(s) au cours d'une neuropathie


périphérique du diabète de la maturité :

A - La paralysie radiale
B - L'atteinte du moteur oculaire commun
C - Les troubles de déglutition
D - L'impuissance sexuelle
E - L'hypotension orthostatique
Bonne(s) réponse(s) : B D E

D, E : Traduisent une neuropathie végétative fréquente dans le diabète.


RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 109 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Le diabète non insulinodépendant avec obésité doit être


traité en première intention par :

A - Un régime hypocalorique
B - Un sulfamide hypoglycémiant
C - De l'insuline à faible dose
D - De l'insuline à forte dose
E - Un biguanide
Bonne(s) réponse(s) : A

Un régime hypocalorique, équilibré, avec restriction des sucres


d'absorption rapide constitue le premier temps du traitement.
Les antidiabétiques ne sont utilisés que si le régime est insuffisant pour
contrôler le diabète.

Question à complément simple.

Dans les explorations biologiques d'un diabète insipide


néphrogénique complet, quelle est la proposition exacte?

A - Osmolalité urinaire (Osmu) augmentée, supérieure à 500


mOsm/kg d'eau
B - Osmu encore accrue lors de l'épreuve de restriction
hydrique
C - Clairance de l'eau libre (CH2O) nettement négative
D - Hormone antidiurétique (HAD ou AVP) augmentée dans
le plasma
E - Efficacité du DDAVP (analogue de l'AVP) qui concentre
les urines
Bonne(s) réponse(s) : D

Il s'agit d'une insensibilité rénale à l'hormone antidiurétique.

Question à compléments multiples.

Parmi les examens complémentaires suivants, citez ceux qui


peuvent avoir une utilité avant une éventuelle intervention de
cataracte (compte tenu de l'existence d'un diabète) :

A - ƒchographie
B - Angiographie fluorescéinique
C - Examen de la périphérie rétinienne
D - Scanner
E - Potentiels évoqués visuels
Bonne(s) réponse(s) : A B C

B, BC ou ABC (3 réponses possibles)

A:
. L'échographie A mesure la longueur axiale du globe oculaire permettant
le calcul de la puissance de l'implant.
. L'échographie B permet l'étude de la rétine si la cataracte empêche la
visibilité du fond d'oeil.
B : L'angiographie à fluoresceïne serait le seul examen à pratiquer chez
un diabétique, si le fond d'oeil le permet. La rétinopathie diabétique doit
être absolument stable avant l'intervention chirurgicale.
C : A la recherche de lésions prédisposantes au décollement de rétine
(palissades, trou, déchirures rétiniennes).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 110 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Quel est l'examen permettant de faire le diagnostic de


certitude de diabète gestationnel après 24 semaines
d'aménorrhée?

A - Glycosurie
B - Glycémie à jeun
C - Glycémie post prandiale
D - Hyperglycémie provoquée par voie orale
E - Mesure de l'hémoglobine glycosylée AlC
Bonne(s) réponse(s) : D

B et C associés : Dépistage
E : Surveillance sous traitement

Question à compléments multiples.

Les contre-indications à l'emploi des biguanides dans le


diabète non insulino-dépendant comportent :

A - L'insuffisance hépato-cellulaire
B - L'insuffisance respiratoire chronique
C - L'insuffisance cardiaque congestive
D - L'insuffisance rénale chronique
E - L'insuffisance gonadique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Si la prévalence P du diabète sucré est égale à 5%, quelle


est la valeur prédictive positive, c'est-à-dire la probabilité de
diabète sucré pour un patient dont la glycémie à jeun est
égale ou supérieure à C?

A - 0,13
B - 0,15
C - 0,30
D - 0,50
E - 0,85
Bonne(s) réponse(s) : A

C'est la probabilité qu'un sujet soit malade si le test est positif.


VPP = 85Ö85+570=0,13

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 111 By NADJI 85

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15 56
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

En cas de syndrome de Conn, il est logique d'utiliser le (ou Indiquez, parmi les paramètres biochimiques suivants celui
les) diurétique(s) suivant(s) : qui évoque l'existence d'un adénome de Conn chez un
A - Chlorthalidone (Hygroton®) hypertendu :
B - Spironolactone (Aldactone®) A - Hypernatrémie
C - Phanurane (Canrénone®) B - Hypokaliémie
D - Furosémide (Lasilix®) C - Acidose métabolique
E - Hydrochlorothiazide (Esidrex®) D - Hyperglycémie
Bonne(s) réponse(s) : B C E - Activité rénine normale dans les veines périphériques
Bonne(s) réponse(s) : B
Il faut utiliser des diurétiques anti-aldostérone.
A E - Thiazidiques. Il s'agit d'une hypokaliémie avec alcalose métabolique.
D - Diurétique de l'anse.

55
108 Question à complément simple.
Question à compléments groupés.
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est
La première constatation d'une réaction positive à l'acétest exacte : L'HTA d'un syndrome de Conn non opéré doit être
chez un diabétique connu : traitée par :
1 - Impose l'injection immédiate de quelques (4 à 8) unités A - Le furosémide
d'insuline ordinaire B - Les thiazidiques
2 - Doit faire interroger le malade sur la nature de son C - Les bêta-bloquants
alimentation dans les 24 heures précédentes D - Les spironolactones
3 - Justifie l'hospitalisation d'urgence E - L'alpha méthyl DOPA
4 - Doit être confirmée par un nouvel examen d'urine Bonne(s) réponse(s) : D
pratiqué 1/2 heure à 1 heure plus tard avant d'entraîner une
décision. Les antialdostérones sont les médicaments les plus adaptés pour traiter
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D la sécrétion excessive d'aldostérone par un adénome de la cortico-
1,2,3,4=E surrénale (syndrome de Conn) ; en règle ils sont donnés avant
Bonne(s) réponse(s) : C l'intervention chirurgicale, permettant de corriger l'hypokalémie et de
prévoir la réussite du traitement chirurgical suivant la normalisation de la
1 - Non, il faut commencer par vérifier s'il y a toujours une cétonurie sur kaliémie.
une urine fraîche (c'est-à-dire une urine nouvellement fabriquée, et non
pas une urine récemment émise !). En effet, il peut s'agir d'une cétose
de jeûne, n'imposant pas de supplément d'insuline ordinaire.
2 - Il faut rechercher une modification de l'alimentation qui aurait pu 109
entraîner une hypoglycémie. En effet celle-ci entraîne également une Question à compléments multiples.
cétonurie, en rapport avec un déficit en glucose intra-cellulaire (comme
dans le cas d'un carence en insuline). Devant une perte de connaissance chez un diabétique traité,
3 - Absolument pas. quel(s) signe(s) clinique(s) est (sont) en faveur d'une
4 - Ce nouvel examen permet, outre la vérification de la présence de la
hypoglycémie ?
cétonurie, également la mesure de la glycosurie pendant cet intervalle de
temps d'une 1/2 heure. A - Signe de Babinski fugace
B - Mydriase bilatérale
C - Crise convulsive
D - Sueurs
23 E - Agitation
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Lors de l'hypoglycémie il existe des signes d'hyperadrénergie en


Indiquez parmi les éléments cliniques suivants, celui qui
particulier au niveau de l'oeil, des signes de neuroglucopénie avec
n'appartient pas au syndrome de Conn : possibilités d'irritation pyramidale.
A - Hypertension systolo-diastolique
B - Asthénie
C - Syndrome polyuro-polydypsique
D - Accès tétanique 20
E - Surcharge liquidienne Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : E
Le syndrome de Conn est caractérisé par les signes
L'absence de surcharge liquidienne et d'oedème est un signe négatif très
biologiques suivants, sauf un. Lequel ?
important dans le
diagnostic d'un syndrome de Conn. A - Hypokaliémie
B - Hyponatrémie
C - Alcalose métabolique
D - Aldostéronurie accrue
E - Cortisol plasmatique normal
Bonne(s) réponse(s) : B

B - Dans le syndrome de Conn la natriurèse est avant tout fonction des


apports en sel. La natrémie est le plus souvent normale ou parfois
discrètement élevée.
A, C - L'hypokaliémie avec alcalose métabolique est classique avec
élévation de la kaliurèse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 112 By NADJI 85

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104 57
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Un patient agité et confus arrive aux urgences. On ne connait La natrémie de cette jeune fille pouvait être en relation avec
pas ses antécédents. Il est dyspnéique et cyanosé. La une ou plusieurs perturbations métaboliques connues ou à
gazométrie immédiatement réalisée montre : PaO2 58 mm rechercher. Laquelle ou lesquelles ?
de mercure, PaCO2 65 mm de mercure, pH 7,30 , SaO2 86 A - Hyperprotidémie
%, CO3H : 26 mEq. Il s'agit de : B - Hémoconcentration
A - Acidose respiratoire aiguë C - Hypophosphorémie
B - Effet shunt pur D - Hypertriglycéridémie
C - Acidose respiratoire compensée E - Fuite urinaire du Na+
D - Hypoventilation alvéolaire Bonne(s) réponse(s) : D E
E - Acidose métabolique non compensée
Bonne(s) réponse(s) : A D Il existe au cours de l'acidocétose une fuite urinaire de sodium que l'on
peut apprécier à 10 meq/kg liée en particulier à l'élimination des corps
Tableau d'acidose respiratoire aiguë (hypoxie, hypercapnie non encore cétoniques sous forme de sel de sodium, à la diurèse amniotique. La
corrigée par une élévation des bicarbonates) avec hyperventilation carence en insuline entraîne un dysfonctionnement de la lipoprotéine
alvéolaire (PCO2 + PO2 > 120). lipase avec défaut du catabolisme des VLDL et des chylomicrons avec
possibilité de type I ou V, sérum lactescent, ceci rajoute une composante
de fausse hyponatrémie à cette hyponatrémie avec osmolarité élevée et
donc déshydratation intracellulaire.
13
Question à compléments multiples.
87
Parmi les médicaments éventuellement responsables d'une
Question à compléments multiples.
hyperprolactinémie, on connait :
A - Le Largactil® (chlorpromazine) Les examens pouvant permettre de différencier hyperplasie
B - Le Primperan® (métoclopramide) bilatérale et adénome de Conn sont :
C - Le Parlodel® (bromocriptine) A - Le dosage de l'activité rénine dans le sang des veines
D - Le Dogmatil® sulpiride) surrénales
E - Le Tagamet® (cimétidine) B - Le dosage de l'aldostérone dans le sang des veines
Bonne(s) Réponse(s) : A B D E
surrénales
De nombreux médicaments sont responsables d'une hyperprolactinémie, C - Le test de freination de l'hyperaldostéronisme par du
d'où la nécessité de toujours pratiquer un interrogatoire précis pour soluté salé isotonique
s'enquérir des médicaments absorbés. Le Parlodel® est par contre le D - Le dosage de l'hémoglobine glycosylée
traitement médical de premier choix d'une hyperprolactinémie. E - La scintigraphie surrénalienne au iodo cholestérol
Bonne(s) réponse(s) : B C E

A - Effondrée dans les deux cas.


46 B - Gradiant d'aldostérone latéralisé du côté de l'adénome.
Question à compléments multiples. C - Freination en cas d'hyperplasie uniquement.
D - Hyperfixation latéralisée du côté de l'adénome.
Parmi les éléments suivants, rapportés dans l'observation,
quel(s) est(sont) celui(ceux) qui peu(ven)t expliquer la perte
de connaissance ? 88
A - La fréquence cardiaque Question à compléments multiples.
B - Le niveau de la tension artérielle
C - Le taux de la glycémie Les examens pouvant permettre de localiser l'adénome de
D - Le taux de la kaliémie Conn comportent :
E - Le taux des bicarbonates A - L'examen tomodensitométrique
Bonne(s) Réponse(s) : B C
B - L'artériographie rénale
Au cours de l' ISA., une perte de connaissance peut être due à une C - Les tomographies des loges rénales
hypoTA s'aggravant en D - La radiographie sans préparation de l'abdomen
orthostatique, à une hypoglycémie, à une hyponatrémie. E - La résonance magnétique nucléaire
La tachycardie est un mécanisme de compensation de l'état de choc. Bonne(s) réponse(s) : A E

Une étudiante de 21 ans, en vacances, est amenée aux urgences A, E - Bonne résolution.
inconsciente à 21 heures. Le seul renseignement est qu'elle jouait au B - Phlébographie des veines surrénales.
tennis pendant une grande partie de la journée et se plaignait de C, D - Résolution insuffisante.
nausées. Elle a vomi à plusieurs occasions, s'est plaint de vertiges, puis
est devenue confuse avant de perdre conscience. A l'examen, elle est
confuse mais consciente, avec un bronzage important. Sa pression
artérielle est à 8,5/4 cm Hg avec une fréquence cardiaque à 130/mn. Sa
température est normale. Il existe un pli cutané. Les muqueuses sont
sèches mais les globes oculaires sont souples. La pigmentation est
accrue au niveau des mamelons. Les appareils cardio-vasculaire,
pulmonaire, abdominal et génital sont normaux. Aucune anomalie n'est
retrouvée à l'examen neurologique. L'ECG montre une tachycardie
sinusale avec grandes ondes T. A la numération : Hb = 160 g/l, Ht = 50
%, GB = 12 400 avec 50 % de Iymphocytes, 41 % de polynucléaires
neutrophiles et 9 % d'éosinophiles, radio de thorax normale. Glycémie à
2,5 mmol/l, Na = 120 mmol/l, K = 6,1 mmol/l, bicarbonates = 20 mmol/l.
Il n'y a pas d'antécédents pathologiques connus, ni de prise
thérapeutique. Le diagnostic d'insuffisance surrénale aiguë est évoqué. Il
est demandé des explorations hormonales :
- la cortisolémie est basse
RESIDANAT
- le dosage EN POCHE
de l'ACTH Tome " est
plasmatique I "-élevé.
QCM - QCS 113 By NADJI 85

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60 55
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Dans le diabète sucré non insulino-dépendant pléthorique il Concernant les comas métaboliques du diabète :
est faux que : A - Le coma céto-acidosique s'installe généralement en
A - La pléthore est due au diabète quelques minutes
B - Le diabète est souvent une conséquence de la B - Dans le coma hyperosmolaire la déshydratation est à
surcharge pondérale prédominance cellulaire
C - L'insulinosécrétion est souvent augmentée en valeur C - Dans le coma céto-acidosique, la kaliémie a tendance
absolue à augmenter sous l'influence de l'insulinothérapie
D - La mise en route du traitement doit commencer par un D - Dans le coma céto-acidosique, la décroissance de la
régime hypocalorique fréquence respiratoire est grossièrement correlée à celle de
E - La mise en route du traitement doit commencer par les l'acidose
sulfamides hypoglycémiants E - Dans le coma hyperosmolaire, le pH sanguin est
Bonne(s) réponse(s) : A E toujours normal
Bonne(s) réponse(s) : B D
A - L'obésité est la cause et non la conséquence du diabète mais il est
vrai que l'hyperinsulinémie empêche l'amaigrissement ( traitement par A - Non, il survient progressivement, en quelques heures ou quelques
sulfamides ou insuline). jours. Par définition, I'hyperosmolarité est le reflet d'une déshydratation
B - L'obésité entraîne une insulino résistance, nécessitant une sécrétion intra-cellulaire. Cependant la déshydratation atteint les deux secteurs,
accrue d'insuline et démasquant donc les patients incapables intra et extra vasculaires.
d'augmenter leur insulinémie. C - Non, la kaliémie est artificiellement majorée par l'acidose. En fait, la
C - Voir réponse B. déplétion potassique est importante et est encore aggravée par
D E - Les sulfamides hypoglycémiants ne sont introduits qu'après échec l'insulinothérapie qui fait rentrer le potassium dans les cellules
ou contre-indication D - La fréquence respiratoire est proportionnelle à la sévérité de
du régime seul puis associés aux biguanides. l'acidose, sauf dans les cas extrême où l'acidose est majeure,
responsable d'une dépression respiratoire métabolique.

61
Question à compléments multiples. 22
Question à complément simple.
Au cours du diabète non insulino-dépendant traité :
A - L'autosurveillance glycémique est indispensable D'après les recommandations de l'organisation Mondiale de
B - Le poids est un élément de surveillance capital la Santé en 1980, on porte le diagnostic de diabète lorsque
C - Les sulfamides hypoglycémiants sont contre-indiqués la glycémie à jeun, mesurée sur du plasma veineux, est
formellement en cas d'insuffisance respiratoire trouvée au moins à deux reprises égale ou supérieure à :
D - Les biguanides agissent essentiellement en faisant A - 4,5 mmol/l (0,80 g/l)
sécréter de l'insuline B - 5,6 mmol/l (1 g/l)
E - Les biguanides sont contre-indiqués en cas C - 6,7 mmol ( 1, 20 g/l)
d'insuffisance hépatique D - 7,2 mmol/l (1,30 g/l)
Bonne(s) réponse(s) : B E E - 7,8 mmol/l (1,40 g/l)
Bonne(s) réponse(s) : E
C - Ce sont les biguanides qui sont contre-indiqués en cas
d'insuffisance rénale en raison d'un risque d'acidose lactique lors d'une Il existe une différence de 0,2 g/l (1,1 mm/l) entre le plasma veineux et le
anoxie tissulaire. sang total. (Le dosage sur plasma veineux étant supérieur).
D - C'est le cas des sulfamides hypoglycémiants, et non des biguanides.
Les biguanides diminuent l'absorption digestive du glucose, la
néoglucogénèse hépatique, et, augmente l'utilisation périphérique du
glucose. 106
C - Là encore, à cause du risque d'acidose lactique.
Question à complément simple.

Toutes les affections suivantes comportent fréquemment un


107 diabète sucré, sauf une. Indiquez laquelle ?
Question à compléments groupés. A - Acromégalie
B - Pancréatite chronique
Un ou plusieurs des éléments proposés sont exacts. C - Panhypopituitarisme
Répondre lequel ou lesquels. Le coma acido-cétosique du D - Maladie de Cushing
diabète comporte : E - Phéochromocytome
Bonne(s) réponse(s) : C
1 - Hypotonie
2 - Respiration de Küssmaul Au contraire, les sujets atteints de panhypopituitarisme ont tendance à
3 - Une déshydratation faire des hypoglycémies.
4 - Un signe de Babinski
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A

2- En rapport avec l'acidose,à moins que le pH ne soit très bas,


responsable alors d'une dépression respiratoire.
3 - Signe fondamental de l'acidocétose, la phase de coma est précédée,
plus ou moins longtemps auparavant, d'un syndrome polyuro-
polydipsique.
4 - Absent, au contraire du coma hypoglycémique où on le retrouve
souvent.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 114 By NADJI 85

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ENDOCRINOLOGIE 14
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110 47
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.

Le bon équilibre d'un diabète traité par l'insuline s'apprécie HTA et diabète peuvent être associés en cas de :
sur : A - Acromégalie
1 - Hémoglobine glycosylée normale B - Adénome thyroïdien toxique
2 - Absence de cétonurie C - Phéochromocytome
3 - Cycle glycémique normal D - Syndrome de Turner
4 - Chiffre normal de C peptide urinaire. E - Syndrome de Cushing
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A A. Le diabète est lié surtout à une insulinorésistance et l'HTA à
l'hypervolémie circulante.
Le taux de C-peptide sanguin est bas en cas de diabète, par carence C. Les catécholamines induisent l'HTA et un diabète :
insulinique. a) par augmentation du débit glucosé hépatique par stimulation de la
glycogénolyse hépatique (abéta2), du glucose par les muscles (béta2)
c) pas stimulation de la glycogénolyse musculaire (béta2) et de la
lipolyse (béta1)
20 d) par inhibition de la sécrétion d'insuline et stimulation de la sécrétion de
glucagon.
Question à compléments multiples. E. Le cortisol stimule la production hépatique de glucose et induit une
insulinorésistance périphérique ; son action minéralocorticoïde et
Le diabète insipide par carence en ADH se caractérise par : favorisant la sécrétion d'angiotensinogène pourrait expliquer l'HTA.
A - Un test de restriction hydrique négatif D. Le syndrome de Turner fait partie des nombreux syndromes
B - Une réponse positive à la pitressine génétiques causes de diabètes secondaires ; l'hypertension artérielle est
C - Une élévation de la densité urinaire après restriction fréquente avec ou sans coarctation.
hydrique B. L'intolérance aux hydrates de carbone est plus fréquente que le
diabète vrai dont l'incidence est de 2 ou 3 % lors de la thyrotoxicose.
D - Une hyponatrémie en cas de décompensation L'hyperthyroïdie aggrave le diabète pré-existant, en raison de l'élévation
E - Une hyperosmolarité plasmatique en cas de réduction de l'absorption glucosée et du raccourcissement de la demi-vie
des boissons plasmatique de l'insuline. L'hyperthyroïdie entraîne une HTA systolique.
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Le test de restriction hydrique est la principale épreuve diagnostic du


diabète insipide : on constate une absence de sécrétion réactionnelle 52
d'ADH : la clairance de l'eau libre reste positive tout au long de l'épreuve.
Le risque en est la déshydratation globale majeure. Question à compléments multiples.

Le coma hyperosmolaire du diabète sucré :


A - Survient presque exclusivement sur un terrain de
58 diabète insulino-dépendant
Question à complément simple. B - S'installe généralement en quelques heures
C - Se traduit par une déshydratation à maximum cellulaire
Le diabète insipide par carence en ADH se caractérise par : D - Ne s'accompagne jamais d'acidose
A - Une hyperosmolarité urinaire E - Est de pronostic en moyenne plus favorable que le
B - Une hyponatrémie de dilution coma céto-acidosique
C - Une polyurie freinable par la restriction des boissons Bonne(s) réponse(s) : C
D - Une clairance de l'eau libre négative
Le coma hyperosmolaire possède un début insidieux progressif sur
E - Une hyperosmolarité sanguine par déshydratation en plusieurs jours et survient dans 95 % des cas chez des diabétiques non
cas de restriction des boissons insulinodépendants.
Bonne(s) réponse(s) : E D. cf commentaire[205].
La clairance de l'eau libre est positive et le reste, lors de l'épreuve de
restriction hydrique, mais l'osmolalité urinaire s'élève après l'injection en
fin d'épreuve de vasopressine ou de DDAVP.
37
Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes concernant les


complications du diabète sucré, une est fausse. Laquelle ?
A - La neuropathie diabétique peut être pseudo-tabétique
B - L'hypotension orthostatique est une des formes
cliniques de la neuropathie diabétique
C - La cataracte endocrinienne est spécifique du diabète
D - Les artères du diabétique peuvent être le siège de
calcifications (médiacalcose)
E - La maladie de Dupuytren est plus fréquente chez le
diabétique
Bonne(s) réponse(s) : C

Les hypoparathyroïdies et pseudohypoparathyroïdies sont d'autres


causes endocriniennes.
La cataracte au cours du diabète est volontiers sous capsulaire
postérieur.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 115 By NADJI 85

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98 54
Question à complément simple. Question à complément simple.

Un diabète peut être secondaire aux maladies Quelle est la proposition, parmi les suivantes, qui permet de
endocriniennes suivantes, sauf une. Indiquez laquelle ? dire avec certitude qu'un sujet a un diabète sucré ?
A - Acromégalie A - Présence d'une glycosurie
B - Phéochromocytome B - Présence d'une cétonurie
C - Syndrome de Conn C - Glycémie a jeun à 1,30 g/l (7,22 mmol/l)
D - Syndrome de Cushing D - Glycémie a jeun à 1,20 g/l (6,67 mmol/l) s'élevant à
E - Adénome chromophobe de l'hypophyse 1,80 g/l (10 mmol/l) une heure après l'absorption de 75 g de
Bonne(s) réponse(s) : E glucose
E - Glycémie à jeun à 1,20 g/l (6,67 mmol/l) s'élevant a
Cf commentaire [207] 2,20 g/l (11,67 mmol/l) deux heures après l'absorption orale
de 75 g de glucose
Bonne(s) réponse(s) : E
109 On parle de diabète si par la technique à la glucose oxydase sur plasma
Question à complément simple. veineux on obtient deux glycémies à jeun > 7,7 mmoles/l ou si lors de
l'HGPO, la glycémie à jeun est < 7 mmole/l mais > à 11 mmoles/l à la
Dans les propositions suivantes concernant le diabète deuxième heure.
insipide vrai, toutes les propositions sont exactes, sauf une. L'intolérance aux hydrates de carbone est définie par une glycémie entre
Laquelle ? 7,7 et 11 mmoles/l à la deuxième heure de l'HGPO.
A - L'osmolalité urinaire est inférieure à l'osmolalité
plasmatique
B - Les urines sont hypodenses avec une clairance de l'eau 98
libre positive Question à compléments multiples.
C - L'epreuve de restriction hydrique est bien supportée
D - L'épreuve à la post-hypophyse est positive A propos des complications dégénératives du diabète sucré,
(concentration urinaire) il est exact que :
E - Il peut survenir après un traumatisme crânien A - Le mal perforant plantaire du diabète est très
Bonne(s) réponse(s) : C
douloureux
Evident. B - La survenue d'altérations du fond d'oeil est sans
rapport avec l'équilibre du diabète
C - La nécrose papillaire témoigne d'une néphropathie
interstitielle très sévère
44 D - Les accidents cardiaques des diabétiques sont souvent
Question à complément simple. coronariens
E - L'éjaculation rétrograde est une complication
Le moyen le plus adapté pour le diagnostic entre diabète neurovégétative classique du diabète
insipide par lésion hypothalamo-hypophysaire et potomanie Bonne(s) réponse(s) : D E
ancienne est :
A - La mesure de la clairance de l'eau libre Les maux perforants plantaires comme l'ostéoarthropathie diabétique
sont insensibles.
B - Le test à la nicotine La survenue de la microangiopathie diabétique est bien corrélée à
C - Le dosage de l'ADH l'équilibre glycémique.
D - L'epreuve de déconditionnement L'éjaculation rétrograde est liée à une atteinte sympathique du sphincter
E - Le test au Minirin (1 di amino 8 D arginine interne.
vasopressine) La nécrose papillaire est la séquestration ischémique en règle de papille
Bonne(s) réponse(s) : D rénale en aval de la jonction cortico-médullaire ; elle est associée dans la
moitié des cas à une glomérulosclérose, et est favorisée par l'infection,
La potomanie suscite après un certain temps d'évolution un diabète l'ischémie rénale et l'obstruction.
insipide induit par mise au repos de l'appareil neurohypophysaire sous
l'effet d'une hypotonie plasmatique.
Le principe de l'épreuve de déconditionnement est l'emploi initial
d'extraits post-hypophysaires et la substitution progressive de placébo : 78
si la polyurie disparaît, le diagnostic de potomanie est posé ; si la Question à complément simple.
polyurie ne se modifie pas du tout, il s'agit d'un diabète insipide
organique vrai ; si la polyurie s'améliore incomplètement, il peut s'agir
d'un diabète insipide vrai partiel ou avec composante de potomanie. Quelle est la variété la plus fréquente du diabète sucré :
A - Diabète non insulino-dépendant de l'obèse
B - Hémochromatose
C - Diabète insulino-dépendant
22 D - Diabète secondaire à une endocrinopathie extra-
Question à complément simple. pancréatique (acromégalie, cushing - etc...)
E - Diabète secondaire à une pancréatite calcifiante
Chez le diabétique, sans autre facteur de risque vasculaire Bonne(s) réponse(s) : A
que son diabète la localisation la plus fréquente de la
A - L'obésité est présente dans 60 à 80% des diabètes non insulino-
maladie artérielle est : dépendants.
A - Aortique C - Représente 15% des diabétiques en France.
B - Fémorale profonde
C - Fémorale superficielle
D - Jambière
E - Coronarienne
Bonne(s) réponse(s) : E

Cf commentaire [237]
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 116 By NADJI 85

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19 29
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Concernant le diabète non insulino-dépendant : Parmi les antigènes du groupe HLA suivants, quel est celui
A - Le Glutril® est un sulfamide hypoglycémiant (ou quels sont ceux) qui prédispose(nt) au diabète
B - L'acidose lactique est une complication du traitement insulinodépendant :
par les sulfamides hypoglycémiants A-B7
C - Le Glucophage retard® n'entraîne pas d'accidents B-B8
hypoglycémiques C - B 14
D - L'association sulfamide hypoglycémiant-biguanide est D - DR 2
contre-indiquée E - DR 4
E - La grossesse contre-indique l'usage des antidiabétiques Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : A C E
95 % des sujets diabétiques de type I sont HLA DR3 ou DR4.
A - Action intermédiaire (12 heures). L'association HLA B8 est liée à l'association DR3 et HLA B8.
B - Complication des biguanides.
C - Les biguanides ne jouent pas sur l'insulinosécrétion.
D - Association parfois proscrite si échec d'une monothérapie.
E - Tératogènes chez l'animal. 23
Question à complément simple.

Un diabète modéré et non cétosique survenant chez une


38 femme enceinte de poids normal, peut être traité par :
Question à complément simple. A - Les sulfamides hypoglycémiants de durée de demi-vie
courte
Une seule des affirmations suivantes concernant le diabète B - N'importe quels sulfamides hypoglycémiants
insipide (Dl) est vraie. Laquelle ? C - Les biguanides
A - Le Dl est fréquent après adénomectomie hypophysaire D - L'insuline
par voie nasale E - Un régime à l'exception de toute thérapeutique
B - Le Dl idiopathique est très rare médicamenteuse
C - La lésion neuro-hypothalamique tumorale primitive la Bonne(s) réponse(s) : D
plus fréquente à l'origine d'un Dl est le glioblastome
D - Le Dl familial central est rare : moins de 1 % de Les antidiabétiques oraux sont contre-indiqués durant la grossesse.
l'ensemble des Dl E - Item mal formulé car un régime seul peut être préconisé si le diabète
E - Le Dl est fréquent dans les tumeurs hypophysaires est modéré ; mais il faut exiger un équilibre glycémique strict sinon
sans expansion supra-sellaire l'insulinothérapie s'impose.
Bonne(s) réponse(s) : D

A - Pas très fréquent lors des interventions par voie transphénoïdale et


alors généralement transitoire. 113
B - Représente 25 à 50% des diabètes insipides acquis. Question à compléments multiples.
C - Crâniopharyngiome.
D - Le diabète insipide néphrogénique congénital est par contre plus Le diabète insipide par déficit en ADH est caractérisé par :
fréquent (par insensibilité du tubule rénal à l'ADH). A - Une glycosurie
E - Le diabète insipide est exceptionnel dans les adénomes non opérés.
B - Une hyponatrémie lors de la restriction hydrique
C - Une acidose métabolique
D - Une pitresso-sensibilité
51 E - Une étiologie tumorale probable si s'associe un retard
Question à compléments multiples. statural
Bonne(s) réponse(s) : D E
Peut(peuvent) être à l'origine d'un diabète insipide : B - Au contraire hémoconcentration avec deshydratation intracellulaire
A - Une hypocalcémie par perte du pouvoir de concentration des urines.
B - Une hyperkaliémie D - A la différence du diabète insipide néphrogénique.
C - Une glomérulopathie
D - Une sarcoïdose
E - Aucune de ces causes
Bonne(s) réponse(s) : D 6
Question à compléments multiples.
A, B - Le diabète insipide néphrogénique peut s'observer dans les
hypercalcémies et les hypokaliémies importantes par néphropathies Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est
secondaires.
(sont) exacte(s) :
C - Non, à la différence de certaines néphropathies interstitielles
chroniques. Lors de la découverte d'un diabète non insulino-dépendant
D - Central par localisation hypothalamo-hypophysaire ou néphrogénique de la cinquantaine, on peut observer comme complication(s) :
par hypercalcémie. A - Une rétinopathie
B - Une insuffisance rénale
C - Une artérite des membres inférieurs
D - Une insuffisance coronaire
E - Une HTA
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Le diagnostic du diabète non-insulino dépendant est souvent tardif par


rapport au début de l'hyperglycémie chronique. Ceci explique la
présence possible de complications du diabète lors de sa découverte.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 117 By NADJI 85

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7 75
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les pertubations (hormonales, métaboliques, Dans l'interprétation de l'H.G.P.O, quel chiffre de glycémie
enzymatiques) suivantes, laquelle (lesquelles) jou(en)t un du plasma veineux retenez-vous 2 heures après l'ingestion
rôle dans l'hyperglycémie du diabète non encore traité ? de glucose pour affirmer le diagnostic de diabète ?
A - Un déficit absolu ou relatif en insuline A - 7,30 mmol/l
B - Une moindre efficacité de l'insuline B - 9,40 mmol/l
C - Un déficit absolu ou relatif en acylcarnitine transferase C - 10 mmol/l
hépatique D - 11,50 mmol/l
D - Une augmentation de la néo glucogénèse E - Aucune des valeurs précités
E - Une augmentation de la production glucosée hépatique Bonne(s) Réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Valeur de l'OMS est supérieure ou égale à 11 mmol/I.
A - Surtout dans le diabète de type I.
B - Insulinorésistance.
D, E - Anomalies clairement démontrées dans le diabète de type II.
78
Question à complément simple.
9 Sur laquelle des propositions suivantes, le diagnostic de
Question à compléments multiples. diabète sucré est-il affirmé ?
A - Les seules données cliniques
Un diabète peut être secondaire à : B - L'existence d'une glycosurie
A - Un phéochromocytome C - L'existence d'une cétonurie
B - Une hyperparathyroïdie D - La notion d'une hyperglycémie à jeun constatée à 3
C - Une insuffisance surrénale reprises
D - Une acromégalie E - Aucune de ces 4 propositions. Il est nécessaire de
E - Un syndrome de Cushing réaliser une HGPO
Bonne(s) réponse(s) : A D E Bonne(s) Réponse(s) : D

A - Lié à l'accès de catécholamines, hormones hyperglycémiantes. Les critères OMS permettant de porter le diagnostic de diabète sucré
B - L'hyperparathyroïdie n'est pas associé au diabète. Cependant un sont :
hyperinsulinisme secondaire à l'hypercalcémie peut s'observer chez ces - glycémie à jeun supérieure ou égale à 7,7 mmol/l (1,4 g/l) ou post
patients. prandiale supérieure ou égale 11,1 mol/l (2 g/l) sur plasma veineux.
D - S'accompagne dans 60 à 70 % des cas d'un trouble de la tolérance
glucidique et dans 6 à 25 % des cas d'un diabète. Un homme de 24 ans sans antécédents familiaux ou personnels
Références : Diabetes Mellitus par H. Rifkin chez Elsevier. particuliers vous est adressé pour un amaigrissement de 8 kg en 3 mois.
L'interrogatoire met en évidence :
- un syndrome polyuro-polydipsique installé depuis 3 semaines
- une asthénie physique sans anorexie
4 - des vomissements alimentaires depuis 48 heures.
Question à compléments multiples. L'examen somatique retrouve :
- un poids de 59 kgs pour une taille de 1,77 m
Quel est (quels sont) le(s) facteur(s) de risque - une TA à 12/7 cm de Hg aux deux bras
- un état d'hydratation correct alors que l'examen systématique se révèle
cardiovasculaire fréquemment associé(s) au diabète non par ailleurs tout à fait normal.
insulinodépendant ? L'enquête alimentaire objective des apports spontanés à 3120 Kcal/jour
A - L'obésité dont 390 g de glucides, 120 g de lipides et 120 g de protéines.
B - La goutte Les premiers examens biologiques fournissent les éléments suivants :
C - Le stress - glycosurie au clinitest à + + + +
D - L'HTA - glycosurie des 24 heures à 130 g soit 990 mM
E - L'hyperlipidémie - glycémies à jeûn des trois jours précédents : 2,27 g/l soit 12,5 mM/l,
Bonne(s) réponse(s) : A C D E 2,94 g/l soit 16,1 mM/l, 1,76 g/l soit 9,7 mM/l
- acétonurie a l'Acétest à + +.
B - N'est pas un facteur de risque cardio-vasculaire bien que souvent
présent chez le DNID en surpoids.

79
Question à complément simple.
5
Question à compléments multiples. Une des propositions suivantes est en faveur du caractère
insulinodépendant de ce diabète : laquelle ?
Indiquer les autres facteurs étio-pathogéniques susceptibles A - L'absence d'antécédents infectieux récents
de jouer un rôle dans l'apparition d'un diabète non insulino- B - L'importance des valeurs glycémiques
dépendant : C - L'importance de la glycosurie
A - L'obésité D - L'absence de déshydratation massive
B - Une prédisposition héréditaire liée au système HLA E - La présence de corps cétoniques dans les urines
C - Des mécanismes auto-immuns Bonne(s) Réponse(s) : E
D - Certains virus
E - Un déficit en glucose 6 phosphatase Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : A

B, C, D - Sont incriminés dans le diabète insulino-dépendant.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 118 By NADJI 85

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57 60
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les facteurs suivants, le(s)quel(s) est(sont) Pour rééquilibrer ce diabète, vous allez conseiller à ce
susceptible(s) d'avoir joué un rôle dans la montée récente du malade :
diabète ? A - Un régime pratiquement sans glucides
A - Facteurs psychologiques liés à la retraite B - Un régime hypocalorique global
B - Diminution de l'activité physique C - La reprise progression d'un exercice physique adapté
C - Relâchement du régime alimentaire D - Une augmentation des doses d'hypoglycémiants oraux
D - Prise de poids survenue depuis 1 an E - Un passage à l'insulinothérapie
E - Traitement hypotenseur Bonne(s) Réponse(s) : B C
Bonne(s) Réponse(s) : A B C D
Le régime et l'exercice physique sont les bases du traitement du DNID.
Le Catapressan®, ainsi que les autres antihypertenseurs centraux, ne
modifie pas l'équilibre glycémique, au contraire des diurétiques (Lasilix®-
thiazidiques). Les béta-bloquants ne déséquilibrent pas un diabète mais
doivent être employés avec prudence (béta-bloquants cardiosélectifs) 61
car ils masquent les signes d'hypoglycémie. Question à compléments multiples.
Une femme de 75 ans, traitée depuis deux ans pour un diabète, est
Pour surveiller dans l'avenir l'équilibre de son diabète, vous
retrouvée chez elle à midi par sa fille qui l'avait quittée à 8 h, avant qu'elle
prenne son petit déjeuner, mais après avoir pris ses médicaments lui conseillez de :
habituels et une dragée de Trinitrine®, car elle ne se sentait pas très A - Ne rien changer à ce qu'il faisait
bien. Le médecin appelé fait le diagnostic de coma hypoglycémique et B - Lors des contrôles glycémiques, faire en pus une
pratique une injection intraveineuse de sérum-glucosé qui réveille glycémie post-prandiale
aussitôt la malade. Celle-ci continue son traitement habituel mais C - Doser tous les 3 à 6 mois l'hémoglobine A1C
s'alimente légèrement. D - Faire tous les ans une hyperglycémie provoquée par
L'interrogatoire nous apprend que le malaise a dû survenir de façon voie orale
assez brutale sans aucun prodrome classique habituel : pas de
palpitation, pas de transpiration, mais chute relativement brutale dans sa
E - Faire tous les ans un dosage d'anticorps anti-insuline
Bonne(s) Réponse(s) : B C
cuisine.
Le lendemain matin, à 8 h, le médecin est rappelé pour récidive du coma
Il faut aussi conseiller au patient de surveiller ses glycémies capillaires.
et il adresse la malade à l'hôpital. A l'arrivée, un bilan d'urgence est
pratiqué qui montre une glycémie à 1,6 mmol/l, une urée à 14 mmol/l,
une creatininémie à 200 mmol/l. Le bilan neurologique et vasculaire est
strictement normal, en dehors d'une hypertension artérielle à 16/9. La
malade est aussitôt traitée par sérum-glucosé et reprend très rapidement 6
conscience. Question à compléments multiples.
Il s'agit d'une femme de 86 kgs pour 1m63 qui présente son ordonnance
habituelle et celle-ci comporte : L'argument (les arguments) suivant(s) permet(tent) d'affirmer
- un régime hypocalorique hypoglucidique mal suivi. le diagnostic de diabète chez ce patient :
- Avlocardyl® 40 : 2/jour. A - La glycémie à jeun est à deux reprises à 7,80 mmol/l
- Daonil® : 1 comprimé le matin, midi et soir, de prescription récente
- Catapressan® : 1 comprimé et demi par jour
B - Il est obèse
- digitaliques : 5 Jours par semaine. C - Il est obèse donc en hypo insulinisme
Le diagnostic de son médecin traitant était celui de diabète non D - Il est obèse donc il a probablement une pancréatite
insulinodépendant chez une obèse avec hypertension artérielle chronique
relativement importante associée à une coronarite et à une insuffisance E - La glycémie à 30 mn lors de l'HGPO est supérieure à
cardiaque modérée. 11 mmol/l
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.
58
Question à compléments multiples. Le bilan biologique systématique d'un homme de 55 ans, pesant 91 kg
pour 170 cm et dont l'examen clinique est normal, met en évidence une
Pour faire le point du diabète de ce malade, il est utile de glycémie à jeun dans le plasma veineux de 7,80 mmol/l (chiffre confirmé
par un second examen dans les mêmes conditions). L'épreuve
demander :
d'hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), faite avec 75 g de
A - Un dosage d'insuline et de C-peptide glucose dilués dans 350 ml d'eau, donne les résultats suivants :
B - Un fond d'oeil - au temps O = 7,90 mmol à
C - Une recherche de protéinurie - à 30 minutes = 13,70 mmol/l
D - Une urographie intraveineuse - à 60 minutes = 12,50 mmol/l
E - Un dosage de cortisol et d'ACTH - à 90 minutes = 12,30 mmol/l
Bonne(s) Réponse(s) : A B C - à 120 minutes = 11,50 mmol/l.
Entre chaque prélèvement sanguin réalisé avec une nouvelle aiguille, le
B C - Sont effectués dans le cadre de la surveillance des complications sujet est allé à son domicile, situé à 300 mètres du laboratoire. Le
du diabète. Peptide C à jeun est de 1,50 nmol/l et de 2,60 nmol/laprès stimulation
A - Dosage apportant peu de renseignements, car il ne présente pas de par le glucagon (valeurs normales : 0,6 nmoI/I à jeun et 1,50 nmol/l après
signes de carence en insuline = réponse litigieuse. stimulation).
La cholestérolémie est de 7 mmol/l, la triglycéridémie de 2,50 mmol/l

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 119 By NADJI 85

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7 6
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Il s'agit d'un diabète : Après lecture de cette observation, quelle est l'étiologie
A - Insulino-dépendant probable de ce diabète qui a débuté dans l'enfance ? Une
B - Non insulino-dépendant seule des propositions suivantes est exacte. Laquelle ?
C - Dont le diagnostic ne peut être affirmé qu'après HGPO A - Diabète gestationnel
D - Avec insulinorésistance B - Diabète de type II, non insulino-dépendant, à début
E - Dont le diagnostic ne peut être affirmé qu'après dosage précoce (type M.O.D.Y.), devenu rapidement insulino-
du peptide C requérant
Bonne(s) réponse(s) : B D C - Diabète de type I, juvénile, insulinoprive et insulino-
dépendant
Sans commentaire. D - Diabète nutritionnel, par malnutrition au cours de la
première enfance
E - Diabète endocrinien, d'origine hypophysaire ou
8 surrénalienne
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à complément simple.
A - Le diabète gestationnel survient chez la mère durant la grossesse.
A partir de quel chiffre de glycémie du plasma veineux dans B - Le diabète "M.O.D.Y." survient plus tard et n'est pas insulino-
l'épreuve d'HGPO à 120 minutes peut-on affirmer le dépendant d'emblée.
diagnostic de diabète ? C - Tableau typique.
A - 7 mmol/l D - Ne donne pas un diabète d'emblée insulino-dépendant.
B - 8 mmol/l E - Habituellement non insulino-dépendant et tableau différent.
C - 9 mmol/l
Une jeune femme de 26 ans, d'origine française, est atteinte d'un diabète
D - 11 mmol/l sucré depuis l'âge de 5 ans. Le diabète a été révélé par une céto-acidose
E - 13 mmol/l et depuis elle est insulino-traitée. La malade a été réglée à l'âge de 14
Bonne(s) réponse(s) : D ans et depuis elle conserve des cycles réguliers. Elle ne se connaît pas
d'antécédents familiaux de diabète. Elle poursuit depuis de nombreuses
Sans commentaire. années la même insulinothérapie. Elle fait chaque matin, avant le petit
déjeuner, toujours la même dose d'insuline, soit une injection sous-
cutanée de 40 unités d'une insuline lente au zinc. Elle change chaque
jour le lieu d'injection de l'insuline : cuisse, abdomen et bras
56 Le matin, la glycémie à jeun est voisine de 2 g/l (11,12 mmol/l). Elle a
Question à compléments multiples. parfois des hypoglycémies en fin de matinée, qu'elle perçoit bien et
qu'elle corrige par absorption de sucre. Elle a une activité physique
variable d'un matin à l'autre. Elle pèse 54 kg pour une taille de 1 m 65.
Les manifestations abdominales de cette jeune fille
Elle a réduit son apport glucidique à 130 g/j pour éviter d'être
pouvaient correspondre à un syndrome pseudo- glycosurique. Elle prend uniquement du fromage lors de ses collations ;
appendiculaire en relation avec la décompensation du midi et soir, l'apport est riche en viande et en oeufs. A l'examen, la TA
diabète sucré. Parmi les signes suivants, quel est celui ou est à 16/10 en position debout et couchée, les pouls périphériques sont
quels sont ceux qui ne pouvai(en)t pas être en rapport avec bien perçus, les réflexes achilléens sont absents, il n'y a pas de trouble
l'appendicite aiguë ? du rythme cardiaque, le transit digestif est normal. Au fond d'oeil il existe
A - Soif antérieure à l'épisode aigu quelques microanévrysmes et des exsudats ponctués ; l'acuité visuelle
B - Douleurs abdominales est normale. Vue récemment par un diabétologue, il a été demandé les
explorations biologiques suivantes :
C - Vomissements
- présence d'une microalbuminurie à 150 mg/l
D - Hyperthermie modérée - taux d'hémoglobine glycosée HbAl à 13 % (N : 5 à 8)
E - Dyspnée - créatinine plasmatique à 10 mg/l
Bonne(s) réponse(s) : A E - cholestérol à 2,80 g/l
- triglycérides à 2,50 g/l
A. Par déshydratation. Cette jeune femme est adressée en hospitalisation car, mariée depuis
D. Provoquée par l'acidose lors de cette décompensation diabétique. peu, elle désire une grossesse. Elle n'est pas inscrite à une association
de diabétiques et n'a jamais mesuré sa glycémie sur sang capillaire au
moyen d'une bandelette hémoréactive. Elle n'a pas actuellement de
moyen contraceptif.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 120 By NADJI 85

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7 49
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Que pensez-vous de l'équilibre du diabète, de sa Quel(s) résultat(s) attendre de l'épreuve de restriction


thérapeutique et de sa diététique ? Une seule des hydrique dans le cas d'un diabète insipide ?
propositions suivantes est exacte. Laquelle ? A - A la 8ème heure : le poids a diminué de 200 g et la TA
A - L'alimentation est hyperlipidique est passée de 13 à 12
B - La ration glucidique est suffisante B - A la 6ème heure la densité urinaire passe de 1001 à
C - Le diabète est équilibré 1002
D - Le type d'insuline utilisé est adapté aux besoins du C - Pas de modification du poids et de la TA après
diabète l'épreuve
E - Le schéma d'injection de l'insuline est valable D - Hyperthermie et polyurie pendant la restriction
Bonne(s) réponse(s) : A E - Pas d'intérêt à réaliser cette épreuve
Bonne(s) réponse(s) : B D
A, B - La patiente n'étant pas en surcharge pondérale, doit suivre un
régime normo-calorique (1600 à 2000 cal/jour). La ration glucidique est A - Perte de poids plus importante (polyurie).
donc insuffisante au profit des graisses (viande, oeuf). B - Absence de concentration des urines.
C - Non, glycémie à jeun : 2g/l et HbA1 = 13%. D - Déshydratation par polyurie d'où hyperthermie. Surveillance
D, E - Mauvais équilibre glycémique justifiant une insulinothérapie hospitalière indispensable.
reposant sur 2 voire 3 injections par jour d'une insuline semi-lente et/ou
rapide.

50
Question à complément simple.
8
Question à complément simple. Quelle est l'épreuve qui permet d'apprécier l'origine
néphrogénique du diabète insipide ?
Que pensez-vous de ce diabète et de son évolution ? Une A - Test de la restriction hydrique
seule des propositions suivantes est exacte. Laquelle ? B - Test à la nicotine
A - Il s'agit d'un vrai diabète instable C - Test à l'éthanol
B - Il existe une neuropathie végétative D - Epreuve de surcharge salée
C - Il existe une rétinopathie proliférante E - Test à la post hypophyse ou LVP
D - Il existe une glomérulopathie diabétique de type Bonne(s) réponse(s) : E
Kimmelstiel-Wilson
E - Il existe une hypertension artérielle A - Ne permet pas de différencier un diabète insipide central et
Bonne(s) réponse(s) : E néphrogénique.
B - Stimule l'ADH (test de Cortes et Ganod) et réduit la diurèse
A, B - Pas d'arguments dans l'observation. (diagnostic différentiel avec la potomanie).
C - Le fond d'oeil montre quelques anomalies pouvant au plus C - Inhibe l'ADH : utilisé dans le syndrome de sécrétion inapproprié
correspondre à une rétinopathie non-proliférante. d'ADH.
D - Glomérulopathie à forme nodulaire s'observant à un stade de lésions D - Augmente l'osmolarité plasmatique et donc l'osmolarité urinaire chez
diffuses avancées. le sujet normal.
E - HTA à traiter impérativement chez une diabétique présentant un E - Négativation de la clairance de l'eau libre dans le diabète insipide
début de rétinopathie et néphropathie. central, pas d'effet dans le diabète insipide néphrogénique.

47 51
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) I'(les) examen(s) en faveur d'un diabète Les étiologies possibles d'un diabète insipide central
insipide ? comportent :
A - Densité urinaire inférieure à 1005 A - Lupus
B - Glycosurie : 200 g/24h B - Sarcoïdose
C - Calcémie 130 mg - Calciurie très élevée C - Histiocytose
D - Natriurèse inférieure à 20 mEq/24h D - Syndrome de Kallmann de Morsier
E - Diurèse des 24 heures supérieure à 3 litres E - Cranio-pharyngiome
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : B C E

A, E - Clairance de l'eau libre positive. B, C, E - Connaissances.


B - Diabète sucré. D - Hypogonadisme hypognadotrope avec anosmie par agénésie du
C - Néphropathie calcique. diencéphale.
D - Natriurèse fonction des apports.

Une jeune femme de 35 ans, sans antécédents particuliers sinon un


petit accident de la circulation avec simple contusion crânienne, consulte
pour une polyurie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 121 By NADJI 85

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57
Question à compléments multiples.

Le régime (peut-être mal suivi) n'ayant pas permis d'obtenir


un équilibre satisfaisant du diabète, vous proposez un
traitement médicamenteux. Vous récusez les biguanides
parce que :
A - C'est un diabète héréditaire
B - C'est un diabète avec surcharge pondérale
C - Il existe une hépathopathie. Monsieur B. continue à
boire du vin en quantité importante
D - La créatininémie constitue une contre-indication
E - L'uricémie constitue une contre-indication
Bonne(s) réponse(s) : C D

B - Au contraire, c'est l'indication de choix.


C - Contre-indication relative en l'absence d'insuffisance hépatique mais
association à l'alcool déconseillée.
D - Contre-indication absolue car risque d'acidose classique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 122 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.

A la suite d'une chute de cheval, une jeune femme présente Parmi ces paramètres, quel est celui qui vous manque pour
un traumatisme crânio-facial sans perte de connaissance calculer la spécificité d'un test de dépistage, si vous
avec impact au niveau du menton. L'examen neurologique connaissez le nombre de faux positifs obtenus avec ce test?
est normal. On trouve une limitation d'ouverture buccale et
un trouble d'articulé dentaire avec contact molaire prématuré A - Nombre de faux négatifs
droit. De quelle fracture peut-il s'agir? B - Prévalence de la maladie
C - Effectif total de l'échantillon
A - Fracture de l'apophyse coronoïde de la mandibule D - Nombre de vrais négatifs
B - Fracture de l'arcade zygomatique E - Nombre de vrais positifs
C - Fracture de l'étage antérieur de la base du crâne Bonne(s) réponse(s) : D
D - Fracture mandibulaire de la région symphysaire
E - Fracture du condyle mandibulaire droit IR : 4/88.
Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

Déjà tombé en IR : 7/88


Devant l'impact au niveau du menton, il faut rechercher
systématiquement une fracture condylienne et une fracture symphysaire
ou parasymphysaire. Question à complément simple.
Mais le trouble de l'articulé et le contact molaire prématuré évoquent la
fracture condylienne. Dans l'attente du résultat des examens réclamés, après vous
être assuré de l'absence d'allergie connue aux antibiotiques,
quel traitement proposez-vous en première intention?

A - Erythromycine IV + Tétracycline per os


Question à complément simple. B - Péfloxacine per os
C - Amoxicilline per os
Un homme de 50 ans, obèse, connu pour avoir des
D - Pénicilline G IV + Nétilmycine lM x 2
poussées d'arthrite goutteuse, s'est plaint récemment d'une
E - Vancomycine IV
crise douloureuse du flanc droit. Sa fonction rénale est Bonne(s) réponse(s) : D
normale, l'échographie met en évidence un calcul de 1,5 cm
du rein gauche sans distension pyélocalicielle, l'ASP ne Association (indispensable) active sur ce germe.
montre aucune calcification. Quel traitement faut-il L'antibiothérapie n'est pas urgente. Elle sera instaurée après les
envisager? prélèvements bactériologiques et l'échocardiographie, si le diagnostic
d'endocardite subaiguë paraît le plus vraisemblable.
A - Lithotritie extra-corporelle
B - Néphrolithotomie percutanée
C - Montée d'une sonde dans le rein pour réaliser une
irrigation par bicarbonate
D - Cure de diurèse par boissons alcalines
E - Cure de Zyloric®
Bonne(s) réponse(s) : D

E : Doit être associé, mais il s'agit d'un QCM simple.


A, B, C : Actuellement patient asymptomatique.

Question à compléments multiples.

L'existence de résistance plasmidique est connue pour :

A - L'ampicilline
B - Les aminosides
C - L'érythromycine
D - La rifampicine
E - Les quinolones
Bonne(s) réponse(s) : A B C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 123 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

La rupture rétropéritonéale d'un anévrisme aorto-iliaque


préalablement connu doit être évoquée en cas de :

A - Douleurs lombaires vives


B - Signes de choc
C - Anémie
D - Souffle abdominal continu à renforcement systolique
E - Hémorragie digestive haute
Bonne(s) réponse(s) : A B C

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Devant une perte de connaissance chez un diabétique traité,


indiquez le ou les notion(s) en faveur d'une hypoglycémie?

A - Insulinothérapie
B - Mydriase bilatérale
C - Crise convulsive
D - Sueurs
E - Agitation
Bonne(s) réponse(s) : A C D

E : Le coma hypoglycémique est habituellement calme. Mais de toutes


façons, toute perte de connaissance, tout trouble du comportement chez
un diabétique traité par insuline ou sulfamide hypoglycémiant est une
hypoglycémie jusqu'à preuve du contraire.

Question à compléments multiples.

Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en


traitement polychimiothérapique discontinu, présente 10
jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons.
L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 %
de polynucléaires. Vous pensez que :

A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées


B - La leucopénie est probablement secondaire au traitement
C - La leucopénie est probablement en rapport avec une
poussée de la maladie
D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures
E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Indiquer parmi les signes suivants, celui qui, en présence


d'une plaie d'un doigt permet de reconnaître l'existence d'une
section du nerf collatéral :

A - Extrémité digitale froide


B - Absence de mobilité active en flexion du doigt
C - Perte de la sensibilité d'une hémipulpe
D - Perte de l'extension active de la 2ème et 3ème phalange
E - Hyperesthésie pulpaire
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 124 By NADJI 85

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54 70
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quelle(s) manifestation(s) peut(vent) être observées au L'hypertension du phéochromocytome .


cours d'un phéochromocytome ? A - Peut être permanente
A - Une courbe d'HGPO plate B - S'accompagne d'un diabète biologique
B - Une hypotension orthostatique C - Comporte une volémie élevée
C - Une mort subite par collapsus cardiovasculaire D - Peut s'accompagner de crises d'extra-systoles
D - Une baisse de la tension artérielle après administration E - Peut s'accompagner de céphalées
de sulpiride (Dogmatil®) Bonne(s) réponse(s) : A B D E
E - L'association à une neurofibromatose de
Recklinghausen A - Elle est le plus souvent permanente (60 %), avec ou sans crises
Bonne(s) réponse(s) : B C paroxystiques surajoutées.
B - Intolérance aux hydrates de carbone par :
A - Au contraire, intolérance aux hydrates de carbone fréquente - diminution de la libération d'insuline, médiée par les récepteurs alpha-
B - En rapport avec une hypovolémie, très fréquente, elle-même due à adrénergiques
l'hypertonie artérielle sympathique - augmentation de la production hépatique de glucose, médiée par les
C - Conséquence de B, peut se voir à l'occasion d'une intervention récepteurs bétaadrénergiques.
chirurgicale ou d'un traumatisme C - Au contraire, hypovolémie souvent responsable d'une hypotension
D - Aucun rapport. orthostatique.
E - Cette proposition devrait être retenue, puisqu'elle est associée à 5% D - Divers types de troubles du rythme peuvent s'observer par un effet
des phéocromocytomes. adrénergique.
E - C'est le symptôme le plus fréquent, présent dans 80% des cas.

30
113
Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Au cours d'une hypertension artérielle (180-120 mmHg) le
Pour le traitement d'un phéochromocytome malin inopérable,
diagnostic de phéochromocytome est suggéré par la
il est inutile de recourrir à :
constatation de :
A - Radiothérapie
A - Accès sudoraux
B - Traitement par alpha-méthylparatyrosine
B - Crampes musculaires
C - Traitement par corticostéroïdes
C - Hypotension orthostatique
D - Chimiothérapie antimitotique
D - Souffle épigastrique
E - Taches cutanées café au lait E - Traitement par bêta-bloquants
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Bonne(s) réponse(s) : A C E
B - Inhibe la synthèse des catécholamines, en bloquant l'hydroxylation de
B - Evocatrice d'hyperaldostéronisme primaire.
la tyrosine en Dopa, à la dose de 1 à 4 g par jour
C - En rapport avec l'hypovolémie; très évocatrice de phéochromocytome
E - A ne donner qu'après administration d'alpha-bloquant car il y a un
chez un hypertendu non traité.
risque de crise hypertensive, cela, par bloquage de la vasodilatation
D - Evocateur d'HTA rénovasculaire.
médiée par les récepteurs béta Les bétabloquants sont utiles contre les
E - La neurofibromatose de Recklinghausen touche 5% des sujets
troubles du rythme et la tachycardie.
porteurs de phéochromocytome.

10 97
Question à complément simple. Question à complément simple.

Le syndrome de Sipple est l'association d'un Parmi les éléments biologiques suivants concernant le
phéochromocytome avec : phéochromocytome, tous sont vrais, sauf un : Lequel ?
A - Elévation du taux de l'AVM (acide vanyl mandélique)
A - Une tumeur du corpuscule carotidien
urinaire
B - Un cancer médullaire de la thyroïde
B - Mauvaise tolérance glucidique avec hyperinsulinisme
C - Un insulinome pancréatique
C - Elévation du taux de l'hématrocrite correspondant à
D - Une neurofibromatose
une pseudopolyglobulie
E - Un adénome antéhypophysaire
Bonne(s) réponse(s) : B D - Possibilité d'hypercalcémie (polyadénomatose)
E - Possibilité d'hypokaliémie
B - Ou néoplasie endocrinienne multiple de type II, il associe : Bonne(s) réponse(s) : B
- phéochromocytome
- cancer médullaire de la thyroïde L'hyperglycémie est possible au cours des phéochromocytomes, mais
- hyperparathyroïdie dans 50% des cas. elle s'associe à une insulinémie normale ou basse (inhibition de la
sécrétion d'insuline par les catécholamines).
NB: L'hypokaliémie n'est pas de règle mais est possible.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 125 By NADJI 85

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60 33
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Une hypertension artérielle paroxystique est d'autant plus Au cours d'une poussée de phéochromocytome on peut
évocatrice d'un phéochromocytome que les poussées constater :
s'accompagnent : A - Une bradycardie sinusale
A - D'une sensation de malaise intense B - Une diarrhée motrice
B - De sueurs profuses C - Une vasodilatation périphérique
C - De troubles vasomoteurs en particulier au niveau du D - Un ralentissement psychomoteur
visage E - Aucun de ces signes
D - D'une bradycardie Bonne(s) réponse(s) : E
E - De céphalées
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Sans commentaire.

Avec la classique triade associant: céphalées, palpitations, sueurs et


pâleur. HTA paroxystique, douleurs thoraciques constrictives, angoisse,
tremblements. 5
Question à compléments multiples.

Un phéochromocytome peut être associé à :


18 A - Une neurofibromatose
Question à compléments multiples. B - Une hyperparathyroïdie primitive
C - Un cancer médullaire de la thyroïde
Parmi les signes suivants, le(s) quel(s) oriente(nt), à D - Des névromes muqueux
l'interrogatoire d'un hypertendu, vers un diagnostic de E - Une angiomatose rétino-cérébelleuse
phéochromocytome ? Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
A - Céphalées par poussées
B - Polyurie Dans le cadre du NEM : type IIa (syndrome de Sipple) associant
C - Crises sudorales hyperparathyroïdie, cancer médullaire de la thyroïde, phéochromocytome
D - Douleur constrictive thoracique ; NEM type IIb associant cancer médullaire de la thyroïde, névromes
muqueux, anomalies de squelette au phéochromocytome (syndrome
E - Palpitations
dysmorphique). Il existe une forme associée à la maladie de Von-Lippel-
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Lindau.
Sans commentaire.

86
117 Question à complément simple.
Question à compléments multiples.
En présence d'une hypertension artérielle, il faut penser à la
Indiquez, parmi les suivants, le(s) élément(s) permettant possibilité d'un phéochromocytome dans toutes les
d'affirmer formellement la malignité d'un phéochromocytome circonstances suivantes, sauf une, laquelle ?
: A - Une hypertension artérielle associée à des taches
A - Existence de plusieurs localisations au niveau cutanées "café au lait"
d'organes chromaffines B - Une hypertension permanente avec paroxysmes
B - Présence de tumeurs endocriniennes multiples hypertensifs
C - Hypervascularisation anarchique à l'artériographie C - Une hypertension artérielle avec hypokaliémie et
D - Anomalies cytonucléaires à l'histologie alcalose métabolique
E - Métastases à distance des zones chromaffines D - Une hypertension artérielle avec accès de céphalées et
Bonne(s) réponse(s) : E de sueurs
E - Une hypertension artérielle avec accès d'hypotension
Les données histologiques n'ont pas de valeur formelle. artérielle orthostatique
Bonne(s) réponse(s) : C

L'HTA avec hypokaliémie et alcolose métabolique doit faire évoquer un


31 hyperaldostéronisme
Question à compléments multiples. primaire.
Le phéochromocytome peut être associé à des phacomatoses, au
cancer médullaire de la
Un phéochromocytome peut être évoqué sur : thyroïde (syndrome de Sipple).
A - Des malaises associant céphalées, sueurs et
palpitations
B - Un diabète sucré
C - Une hypertension artérielle paroxystique
D - Une abolition des pouls fémoraux
E - Une hypotension orthostatique
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Il faut savoir qu'une hypotension orthostatique peut révéler un


phéochromocytome et que l'hypertension artérielle paroxystique, quoique
classique et évocatrice, ne constitue qu'un des troubles tensionnels
possible.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 126 By NADJI 85

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3 7
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) de malignité d'un Parmi les éléments suivants du tableau clinique indiquez
phéochromocytome ? celui(ceux) qui est(sont) particulièrement évocateur(s) du
A - L'examen anapath extemporané de la surrénale phéochromocytome ?
B - L'examen anapath définitif de la surrénale A - Jeune âge de la malade
C - Une deuxième localisation surrénalienne B - Céphalées violentes
D - Une localisation ganglionnaire C - Accès de faiblesse musculaire des membres inférieurs
E - Une localisation hépatique D - Phénomènes de sudation abondante et généralisée
Bonne(s) réponse(s) : E E - Accès de vertiges
Bonne(s) Réponse(s) : B D
C - Peut correspondre à une localisation multiple d'une
phéochromocytome bénin. Ces crises typiques sont présentes dans 30 à 50 % des cas. Le jeune
D - Peut correspondre à une localisation ectopique (paragangliome). âge du malade est évocateur, mais peut-on dire que c'est un élément
E - Le seul critère est la présence de métastase dans un tissu où il n'y a particulièrement évocateur
pas de tissu sympathique.
Référence : Abrégé d'Endocrinologie par J. Hazard chez Masson. Une femme de 30 ans est hospitalisée en raison de la survenue de
malaises répétés associant céphalées avec vertiges, des douleurs
violentes, abdominales et thoraciques, des crampes musculaires. Ces
malaises durent quelques minutes, s'accompagnent de sueurs
112 abondantes, de pâleur généralisée, et s'atténuent progressivement. La
Question à compléments multiples. mesure de la pression artérielle au cours d'un malaise retrouve des
chiffres à 250/130 alors que la pression est à 130/70 en dehors des
malaises. Le diagnostic de phéochromocytome est évoqué.
Lors de l'interrogatoire d'un sujet hypertendu, quel(s) est
(sont) le(s) signe(s) qui oriente(nt) vers un diagnostic de
phéochromocytome ?
A - Céphalées 10
B - Polyurie Question à complément simple.
C - Crises sudorales
D - Palpitations Les examens effectués ont précisé qu'il s'agissait d'un
E - Crampes musculaires phéochromocytome de l'organe de Zuckerkandi. Où se
Bonne(s) réponse(s) : A C D
trouve-t-il situé ?
Sans commentaire. A - Dans la région pré-coccygienne
B - Au niveau du pédicule rénal
C - Au niveau de la terminaison aortique
D - Dans le médiastin postérieur
11 E - Au niveau de la bifurcation carotidienne
Question à complément simple. Bonne(s) Réponse(s) : C

Sans commentaire
Au cours d'une hypertension artérielle paroxystique liée à un
phéochromocytome le sujet se plaint des symptômes
suivants, sauf un. Lequel ?
A - Céphalées 11
B - Sudations Question à compléments multiples.
C - Palpitations
D - Douleurs abdominales Vous recherchez une atteinte associée. Parmi les suivantes,
E - Diarrhée quelles sont les 2 qui sont fréquemment associées au
Bonne(s) réponse(s) : E
phéochromocytome ?
Sans commentaire. A - Adénome hépatique
B - Adénome antéhypophysaire
C - Adénome thyroïdien
D - Tumeur des ilôts de Langerhans du pancréas
E - Cancer vésiculaire du corps thyroïde
Bonne(s) Réponse(s) : B D

Ces tumeurs dérivent toutes du système APUD.

12
Question à compléments multiples.

L'exérèse chirurgicale d'un phéochromocytome peut être


compliquée par un ou plusieurs des incidents per-opératoires
suivants ; indiquez le(s)quel(s) :
A - Troubles du rythme cardiaque
B - Phénomènes de bronchospasme
C - Poussées hypertensives
D - Collapsus vasculaire
E - Accidents d'hypoglycémie
Bonne(s) Réponse(s) : A C D

L'intervention sur un phéochromocytome, très délicate, doit être


effectuée dans un service spécialisé (préparation préopératoire -
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 127 By NADJI 85
précautions anesthésiques - réanimation postopératoire).

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15
Question à compléments multiples.

En cas de syndrome de Conn, il est logique d'utiliser le (ou


les) diurétique(s) suivant(s) :
A - Chlorthalidone (Hygroton®)
B - Spironolactone (Aldactone®)
C - Phanurane (Canrénone®)
D - Furosémide (Lasilix®)
E - Hydrochlorothiazide (Esidrex®)
Bonne(s) réponse(s) : B C

Il faut utiliser des diurétiques anti-aldostérone.


A E - Thiazidiques.
D - Diurétique de l'anse.

23
Question à complément simple.

Indiquez parmi les éléments cliniques suivants, celui qui


n'appartient pas au syndrome de Conn :
A - Hypertension systolo-diastolique
B - Asthénie
C - Syndrome polyuro-polydypsique
D - Accès tétanique
E - Surcharge liquidienne
Bonne(s) réponse(s) : E

L'absence de surcharge liquidienne et d'oedème est un signe négatif très


important dans le
diagnostic d'un syndrome de Conn.

55
Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est


exacte : L'HTA d'un syndrome de Conn non opéré doit être
traitée par :
A - Le furosémide
B - Les thiazidiques
C - Les bêta-bloquants
D - Les spironolactones
E - L'alpha méthyl DOPA
Bonne(s) réponse(s) : D

Les antialdostérones sont les médicaments les plus adaptés pour traiter
la sécrétion excessive d'aldostérone par un adénome de la cortico-
surrénale (syndrome de Conn) ; en règle ils sont donnés avant
l'intervention chirurgicale, permettant de corriger l'hypokalémie et de
prévoir la réussite du traitement chirurgical suivant la normalisation de la
kaliémie.

20
Question à complément simple.

Le syndrome de Conn est caractérisé par les signes


biologiques suivants, sauf un. Lequel ?
A - Hypokaliémie
B - Hyponatrémie
C - Alcalose métabolique
D - Aldostéronurie accrue
E - Cortisol plasmatique normal
Bonne(s) réponse(s) : B

B - Dans le syndrome de Conn la natriurèse est avant tout fonction des


apports en sel. La natrémie est le plus souvent normale ou parfois
discrètement élevée.
A, C - L'hypokaliémie avec alcalose métabolique est classique avec
élévation de la kaliurèse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 128 By NADJI 85

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59 10
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les 5 symptômes suivants, lequel doit faire rechercher, Parmi les propositions suivantes concernant les maladies
chez l'enfant, un corps étranger des fosses nasales méconnu infectieuses reconnues comme maladies professionnelles
? indemnisables laquelle ou lesquelles est ou sont exacte(s) ?
A - Eternuements A - La liste des agents infectieux est limitée
B - Dyspnée B - Le délai de prise en charge est fonction du tableau
C - Conjonctivite clinique
D - Epistaxis bilatérales C - Le délai de prise en charge est fonction de l'agent
E - Rhinorrhée purulente unilatérale infectieux
Bonne(s) réponse(s) : E D - La liste des métiers est indicative
E - La reconnaissance nécessite un délai d'exposition au
QCM classique qui tombe depuis 7 ans ! risque
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE
63
Question à complément simple.

Chez un garçon de 6 ans, soupçonné cliniquement de 27


présenter une ostéochondrite de hanche, la radiographie du Question à compléments multiples.
bassin est normale. Pour ne pas
méconnaître ce diagnostic, quel examen proposez-vous ? Parmi les causes d'infection urinaire chez l'enfant,
A - Une nouvelle radiographie du bassin dans six mois l'échographie vésicale peut reconnaître :
B - Dans les jours suivants, une scintigraphie osseuse A - Un méga-uretère primitif
C - Dans les jours suivants, une tomodensitométrie du B - Un urétérocèle
bassin et des hanches C - Un calcul vésical
D - Dans les jours suivants, une artériographie de la tête D - Une méga vessie
fémorale E - Un diverticule vésical
E - Dans les jours suivants, une échographie comparative Bonne(s) réponse(s) : A B C D
des hanches
Bonne(s) réponse(s) : B C : A l'avantage de voir les calculs non radioopaques : leur taille doit être
> 10 mm.
A - Un peu trop tard. E : Vu par urographie et urétocystographie mictionnelle.
B - Hypofixation par ischémie.
C - Inutile.

41
Question à complément simple.
79
Question à compléments multiples. Dans la surveillance d'une fracture de la voûte crânienne,
avec perte de connaissance brève, certains éléments font
L'hypoperfusion tissulaire d'un choc peut être reconnue grâce particulièrement penser à un hématome extradural, sauf un :
aux signes suivants : A - Aggravation de l'état de conscience après la 4e heure
A - Une oligo-anurie B - Notion d'un trait de fracture temporal
B - Une confusion mentale C - Coma grave d'emblée
C - Des marbrures cutanées au niveau des genoux D - Mydriase unilatérale
D - Une acidose lactique E - Hémiplégie d'installation retardée
E - Des extrémités froides et cyanosées Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
L'aggravation de l'état neurologique survient typiquement après un
Un état de choc se traduit cliniquement par une hypotension artérielle intervalle libre.
(chute de la pression artérielle systolique au dessous de 80 mm Hg)
avec signes d'hypoperfusion tissulaire (peau, rein, cerveau) dont
l'acidose métabolique lactique est la conséquence.
Toutefois, à la période initiale, la tension artérielle peut être conservée 33
(vasoconstriction extrême) les extrémités peuvent être chaudes (choc Question à compléments multiples.
anaphylactique, phase initiale du choc septique...).
La survenue d'un syndrome confusionnel chez un éthylique,
en l'absence d'antécédent traumatique connu, peut faire
99 évoquer :
Question à compléments multiples. A - Une intoxication aiguë par l'alcool
B - Un accident de sevrage
Un retard global de maturation osseuse peut reconnaître C - Un hématome sous-dural chronique
comme cause : D - Une complication métabolique de l'éthylisme
A - Un myxoedème congénital E - Une encéphalopathie carentielle
Bonne(s) réponse(s) :
B - Un corticosurrénalome
C - Un déficit en hormone somatotrope hypophysaire QUESTION ANNULEE.
D - Une cardiopathie congénitale cyanogène
E - Une maladie coeliaque méconnue
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

A B C - Age osseux < âge statural.


D E - Age osseux = âge statural < âge chronologique.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 129 By NADJI 85

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99 63
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Chez un cirrhotique connu, quel(s) examen(s) permet(tent) la Un patient de 60 ans consulte une semaine après une perte
recherche de signes d'hypertension portale ? de connaissance à début et fin brutaux ayant duré 30
A - Fibroscopie oesogastro-duodénale secondes ; l'examen cardiaque ne retrouve en tout et pour
B - Fond d'oeil tout qu'un hémibloc gauche antérieur et un bloc complet de
C - Echographie abdominale la branche droite. Quel est l'examen complémentaire que
D - Mesure de la pression vous demandez en priorité pour chercher l'étiologie de cette
E - Radiographie pulmonaire perte de connaissance ?
Bonne(s) réponse(s) : A - Enregistrement continu de l'électrocardiogramme selon
la méthode de Holter
QUESTION ANNULEE B - Echocardiographie
C - Enregistrement endocavitaire du potentiel hisien
D - Epreuve d'effort
37 E - Doppler cervical
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à compléments multiples.
La conjonction d'une perte connaissance évocatrice de syncope
Un patient vous explique que ses pensées sont parasitées, d'Adams Stokes (PC à l'emporte pièce, de survenue inopinée, sans
devinées, lui sont volées. Ses sentiments sont commentés, prodromes, à début et fin busques, de durée brève en règle inférieure à
ses actes lui sont imposés. Vous reconnaissez : 30 secondes sans obnubilation ni déficit neurologique post-critique) et
A - Un délire de possession d'un ECG de surface intercritique inscrivant un trouble conductif intra-
B - Une obsession idéative ventriculaire (bloc bifasciculaire) oriente d'emblée vers un bloc
auriculoventriculaire de haut degré paroxystique infranodal.
C - Un syndrome d'influence
Compte tenu du contexte (âge, pas de prise de médicamenteuse...),
D - Un syndrome d'automatisme mental celui-ci est probablement dégénératif (maladie de Lenègre) chronique.
E - Une confusion mentale Le Holter n'est pas un examen adapté : le caractère capricieux et parfois
Bonne(s) réponse(s) : l'extrême rareté des épisodes de BAV expliquent les nombreux faux
négatifs.
QUESTION ANNULEE. C'est à l'exploration électrophysiologique endocavitaire que l'on
demandera de trancher
Sont en faveur d'un BAV paroxystique à l'origine de la syncope :
- l'existence d'un trouble de conduction infranodal à l'état basal intervalle
33 HV supérieur à 60 ms ou allongement et/ou de doublement du potentiel
Question à complément simple. hisien.
- l'allongement de l'intervalle HV qui devient supérieur à 100 ms après
administration IV codifiée d'ajmaline
Une femme de 50 ans est amenée aux urgences à la suite
- la création d'un BAV du 2e ou du 3e degré infranodal pour des
d'une perte de connaissance qui aurait duré 10 à 15 minutes fréquences de stimulation auriculaire inférieures à 150/mim ou après
d'après son mari ; six mois auparavant un malaise analogue administration IV d'ajmaline.
a comporté au debut une rotation de la tête et des yeux vers
la gauche, avant la perte de connaissance. A l'examen, la
patiente paraît un peu joviale et agitée. Il n'y a pas de trouble
de la mémoire ou de l'orientation temporo-spatiale. On note 89
par ailleurs des réflexes exagérés à gauche et un signe de Question à compléments multiples.
Babinski gauche. La localisation du processus pathologique
est vraisemblablement : Chez un patient artéritique connu, les signes de gravité d'une
A - Temporale droite ischémie aiguë récente (6 premières heures) sont :
B - Frontale gauche A - Absence de pouls distaux
C - Pariétale droite B - Disparition de la sensibilité cutanée
D - Frontale droite C - Diminution de la motricité
E - Thalamo-pédonculaire droite D - Douleur calmée par la position debout
Bonne(s) réponse(s) : D E - Aspect cyanique de la peau
Bonne(s) réponse(s) : B C
Le siège frontal droit de la lésion est affirmé en raison de l'existence
d'une crise d'épilepsie partielle motrice (en l'occurrence de type versive) La résistance des tissus à l'ischémie est variable. La souffrance
secondairement généralisée, d'une jovialité excessive (fait partie du nerveuse est précoce (fibres sensitives puis motrices) irréversible après
syndrome frontal) et d'un syndrome pyramidal gauche. 6-12 h.
Les crises versives sont généralement en rapport avec une lésion du La souffrance musculaire (masses musculaires indurées douloureuses)
cortex prémoteur (lobe frontal). La déviation des yeux peut se faire soit est plus tardive au-delà de 36-48 heures.
vers la lésion soit du côté opposé à la lésion comme c'est le cas ici. La souffrance cutanée (marbrures lividité phlyctènes) est tardive et
témoigne d'une ischémie sévère à un stade avancé.

Toute ischémie sensitivomotrice met en jeu le pronostic local (du déficit


neurologique irréversible à la gangrène conduisant à l'amputation) et vital
(rhabdomyolyse avec acidose hyperkaliémique, nécrose tubulaire aiguë)
et doit donc être solutionnée dans les 6-12 heures.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 130 By NADJI 85

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ENDOCRINOLOGIE 30
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3
35 25
Question à complément simple. Question à complément simple.

Connaissant les risques et les effets secondaires des Quel examen pouvez-vous pratiquer à l'oeil gauche à la
vaccinations, cocher celle qui devra être dorénavant proscrite recherche a une hémorragie du vitré méconnue ?
chez cet enfant : A - Examen du champ visuel
A - Vaccination anti-rougeoleuse B - Electrorétinogramme
B - Vaccination anti-diphtérique, anti-tétanique C - Potentiels évoqués visuels
C - Vaccination anti-coquelucheuse D - Angiographie fluorescéinique
D - Vaccination anti-poliomyélite E - Echographie
E - B.C.G. Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
L'échographie en mode B permet l'étude du vitré et de la rétine lorsque le
Connaissance FO est impossible (cataracte obturante).

Un patient âgé de 60 ans, porteur d'un diabète non-insulinodépendant


traité par hypoglycémiants par voie orale, sans hypertension artérielle ni
44 néphropathie associées, consulte pour une baisse d'acuité visuelle
brutale, récente de l'oeil droit.
Question à compléments multiples. L'interrogatoire retrouve la notion d'une baisse d'acuité visuelle
progressive de l'oeil gauche liée à la présence d'une cataracte. Les
Le ou les examens permettant de différencier hyperplasie éléments recueillis à l'examen sont les suivants :
bilatérale et adénome de Conn est ou sont : 1 ) acuité visuelle avec correction : 2/10e à l'oeil droit, inférieur à 1/20e à
A - Dosage de la rénine dans les veines surrénales l'oeil gauche
B - Dosage de l'aldostérone dans les veines surrénales 2) examen du segment antérieur : présence à l'oeil droit d'une
C - Test de freination par le sérum salé isotonique néovascularisation irienne et d'une cataracte sénile débutante; présence
D - Test de freination par l'inhibiteur de l'enzyme de à l'oeil gauche d'une cataracte sénile évoluée
3) tonus oculaire : 14 mm Hg aux deux yeux
conversion 4) examen du fond d'oeil : présence à l'oeil droit d'une hémorragie du
E - Test à la métopirone vitré modérée laissant deviner la présence de néovaisseaux
Bonne(s) réponse(s) : B C D prépapillaires; I'examen du fond d'oeil est impossible à gauche du fait de
la présence de la cataracte.
Classiquement, l'autonomie sécrétoire de l'adénome est supérieure à L'hémorragie du vitré de l'oeil se résorbe en quelques jours avec une
celle de l'hyperplasie bilatérale des surrénales : ainsi l'absence de baisse acuité visuelle qui remonte à 8/10es ; l'examen du fond d'oeil confirme la
de l'aldostérone plasmatique après ingestion de Captopril® ou perfusion présence de néovaisseaux prépapillaires associés à une prolifération
de sérum salé isotonique plaide plutôt en faveur d'un adénome, fibreuse débutante.
l'hyperplasie bilatérale restant elle sensible aux tests de freination.
En fait la gestion de l'imagerie est actuellement essentielle (le scanner
avec coupes fines des loges surrénaliennes constitue le meilleur test
d'imagerie suivi par la phlébographie surrénalienne avec dosages
49
sélectifs de l'aldostérone dans les veines surrénaliennes, la scintigraphie
surrénalienne à l'iodo cholestérol marqué a peu d'intér t). Question à complément simple.

Quelques mois après, Monsieur X présente un tableau


clinique associant désorientation spaciale, fausses
55 reconnaissances, amnésie antérograde et anosognosie. Quel
Question à complément simple. diagnostic faites-vous ?
A - Encéphalopathie de Gayet-Wernicke
Après 48 heures de traitement médicamenteux, le malade B - Mélancolie confuse
fait une perte de connaissance avec hypotension sévère. C - Syndrome confusionnel
Quelle est l'origine la plus probable ? D - Délire chronique
A - Maladie d'Addison E - Syndrome de Korsakoff
B - Tentative de suicide Bonne(s) réponse(s) : E
C - Crise d'angoisse aiguë
D - Complication de traitement E : L'association, dans les suites d'un delirium tremens, d'un tableau
associant :
E - Phénomène de conversion - Fausses reconnaissances
Bonne(s) réponse(s) : D
- Amnésie antérograde.
- Désorientation spatiale (mais aussi temporelle)
L'hypotension orthostatique est l'un des effets secondaires les plus
- Anosognosie (le plus souvent partielle).
fréquents des tricycliques. On prévient cet effet par des précautions
Caractérise le syndrome de Korsakoff (atteinte spécifique de la mémoire).
(lever progressif du lit avec position assise pendant 2 minutes) et un
traitement par DHE ou yohimbine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 131 By NADJI 85

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14
Question à complément simple.

L'évolution d'une otite aiguë purulente vers la mastoïdite


aiguë se reconnaît par tous les signes suivants sauf un.
Lequel ?
A - Persistance d'une otorrhée purulente après 21 jours
d'évolution
B - Déformation en pis de vache de la membrane
tympanique
C - Baisse de l'état général de l'enfant
D - Décollement du pavillon de l'oreille
E - Tuméfaction mastoïdienne avec conservation du sillon
rétro-auriculaire
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

64
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la prévention de


la rage chez un homme victime d'une morsure récente par
un chien inconnu indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A - Lavage de la morsure avec de l'eau savonneuse
B - Traitement vaccinal antirabique
C - Acyclovir (Zovirax®) : 5 comprimés par jour pendant 7
jours
D - Application sur les plaies de gentamicine (Gentalline®)
E - Injections d'immunoglobulines standard (0,3ml/kg)
Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 132 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Parmi ces indications, quelle est celle la plus reconnue des


sels de lithium?

A - La prévention de l'accès maniaque


B - Le traitement de l'accès dépressif
C - La prévention des attaques d'angoisse
D - Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs
E - Le traitement de la névralgie du trijumeau
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Deux mois après le début de votre traitement, votre malade


présente un mælena en rapport avec un ulcère de l'estomac
méconnu. Vous êtes obligé de changer de thérapeutique au
profit de la ticlopidine (Ticlid®). Quel examen de laboratoire
vous paraît nécessaire pour surveiller la tolérance de ce
médicament?

A - Numération des plaquettes


B - Hémogramme
C - Temps de Quick
D - Temps de céphaline activée
E - Glycémie
Bonne(s) réponse(s) : A

NFS avant le traitement puis tous les 15 jours pendant 3 mois en raison
du risque d'agranulocytose.

Question à compléments multiples.

Compte tenu des renseignements déjà connus, quel(s)


examen(s) peut-on demander chez ce patient?

A - Recherche de BK
B - Cytologie urinaire quantitative
C - Urographie intraveineuse
D - Cystoscopie
E - Aucun des examens précédents
Bonne(s) réponse(s) : B C D

L'UIV et la cystoscopie sont indispensables et la cytologie urinaire peut


être importante en particulier pour le diagnostic de carcinome in situ dont
l'aspect cystoscopique est parfois proche de la normal.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 133 By NADJI 85

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86 98
Question à complément simple. Question à complément simple.

La complication la plus fréquente du traitement des Une femme de 35 ans, traitée pour une hyperthyroïdie, a des
hyperthyroïdies par l'I 131® est : épisodes de palpitations (type Maladie de Bouveret)
A - La survenue d'un cancer thyroïdien ultérieur fréquents, prolongés et invalidants. L'un des antiarythmiques
B - La crise aiguë thyréotoxique ci-dessous est contre-indiqué. Lequel ?
C - Le choc à l'iode A - Vérapamil (Isoptine®)
D - L'hypothyroïdie secondaire B - Disopyramide (Rythmodan®)
E - L'hypoparathyroïdie C - Amiodarone (Cordarone®)
Bonne(s) réponse(s) : D D - Hydroquinine "retard" (Sérécor®)
E - Propranolol (Avlocardyl®)
A - N'a jamais été prouvé pour la dose d'I131 radioactif utilisée dans le Bonne(s) réponse(s) : C
traitement de l'hyperthyroïdie
B - Ou thyroïdite radique, surtout 10 à 15 jours après l'administration L'amiodarone est contre-indiquée chez les sujets porteurs de
d'IRA, à prévenir par les antithyroïdiens de synthèse. dysthyroïdie (que ce soit une hyper ou hypothyroïdie).
D - Incidence maximale pendant les deux premières journées après le
traitement, puis incidence annuelle d'environ 3 % ensuite, en moyenne
30 % à 5 ans.
E - Rarement patente. 107
Question à compléments multiples.

16 La coexistence d'une hyperthyroïdie, d'une hypertrophie


Question à compléments multiples. thyroïdienne diffuse et d'un nodule thyroïdien :
A - Permet d'affirmer qu'il s'agit d'un nodule toxique
On pose une indication opératoire dans une hyperthyroïdie : B - Elimine formellement l'existence d'une lésion
A - Après échec d'un traitement médical bien conduit thyroïdienne maligne
B - Parce qu'il y a rechute à l'arrêt d'un traitement médical C - Peut être une forme particulière de la maladie de
de 2 ans Basedow
C - De principe chez tous les sujets jeunes D - Peut être traitée par l'administration d'iode radioactif
D - En raison de l'apparition d'une granulopénie sous E - Est une indication chirurgicale formelle
Bonne(s) réponse(s) : C E
traitement médical
E - En raison de difficultés à s'astreindre à un traitement Forme rare de certains goitres basedowiens.
médical (raisons professionnelles...) La chirurgie est préconisée pour être sûre qu'il n'existe pas de cancer
Bonne(s) réponse(s) : A B D thyroïdien sur Basedow.

A - Logique.
B - La récidive est fréquente avec le traitement médical.
C - Les complications sont trop fréquentes pour la poser 111
systématiquement en première intention chez le sujet jeune.
D - Logique. Question à compléments groupés.
E - Discutable, la non adhérence à un traitement long est également à
prendre en compte pour poser l'indication opératoire. Parmi les signes cliniques et biologiques suivants, quel est
celui ou quels sont ceux qui permettent de rattacher une
hyperthyroïdie à une maladie de Basedow ?
1 - Valeur basse de TSH non stimulable par TRH
59 2 - Présence d'une exophtalmie
Question à compléments multiples. 3 - Présence d'un goître
4 - Présence d'un facteur thyréostimulant anormal d'origine
Dans quel(s) type(s) d'hyperthyroïdie une absence complète antigénique (type TSI ou LATS)
de fixation isotopique est observée à la scintigraphie ? Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
A - Maladie de Basedow 1,2,3,4=E
B - Adénome toxique Bonne(s) réponse(s) : C
C - Hyperthyroïdie à l'iode
D - Thyroïdite subaiguë Sans commentaire.
E - Thyrotoxicose factice
Bonne(s) réponse(s) : C D E

A - Hyperfixation homogène. 12
B - Nodule hyperfixant. Question à complément simple.
C D E - Scintigraphie blanche.
L'hyperthyroïdie basedowienne peut entraîner les troubles
suivants à l'exception d'un seul. Lequel ?
A - Amaigrissement
B - Tachycardie
C - Hyperémotivité
D - Frilosité
E - Diarrhée
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 134 By NADJI 85

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34 49
Question à complément simple. Question à complément simple.

L'hyperthyroïdie peut comporter les symptômes suivants Pour traiter simultanément l'hyperthyroïdie et l'HTA, vous
sauf un. Lequel ? prescrivez :
A - Amaigrissement A - Alpha méthyl dopa
B - Soif B - Inhibiteur de l'enzyme de conversion
C - Mains sèches et froides C - Diurétique thiazidique
D - Tachycardie D - Alpha-bloquant
E - Diarrhée E - Bêta-bloquant
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) Réponse(s) : E

Evident, mains moites et chaudes. Sans commentaire.

52 69
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les éléments cliniques suivants, le(s)quel(s) est(sont) Les irrégularités menstruelles et l'aspect de la courbe
classiquement rencontré(s) dans une hyperthyroïdie thermique notés chez cette patiente avant toute
périphérique ? hyperthyroïdie décelable :
A - Macroglossie A - Peuvent avoir été influencées par la thyrotoxicose
B - Crampes musculaires B - Doivent faire pratiquer une enquête sur les prises
C - Diarrhée médicamenteuses antérieures
D - Hirsutisme C - Evoquent une anorexie mentale
E - Acroparesthésies D - Sont compatibles avec une hyperprolactinémie
Bonne(s) réponse(s) : C E - Sont liées au vitiligo
Bonne(s) Réponse(s) : B D
A, B, E - Se rencontre dans l'hypothyroïdie.
Erreur probable dans l'énoncé de ce QCM à compléments multiples, le Sans commentaire.
terme hypothyroïdie devrait sans doute remplacer celui d'hyperthyroïdie.

119
Question à compléments multiples.

Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la


constatation d'une fixation thyroïdienne d'iode radioactif
effondrée, chez un sujet présentant un petit goître diffus et
une symptomatologie clinique évocatrice d'hyperthyroïdie :
A - Elimine le diagnostic de thyrotoxicose
B - Peut se voir au stade initial d'une thyroïdite subaiguë
C - Affirme le diagnostic de thyrotoxicose factice
D - Evoque fortement un adénome toxique
E - Peut se voir dans une maladie de Basedow chez un
patient saturé en iode
Bonne(s) réponse(s) : B E

C - Le goitre est en règle absent.

47
Question à complément simple.

Quelle est la fréquence de la tachycardie dans


l'hyperthyroïdie ?
A - Elle est toujours présente
B - 50 % des cas
C - 30 % des cas
D - 10 % des cas
E - Elle n'est jamais présente
Bonne(s) Réponse(s) : A

A - La tachycardie est un très bon élément de diagnostic, de


surveillance. Elle est permanente, persiste au repos, augmente à l'effort,
est généralement sinusale à l'ECG.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 135 By NADJI 85

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70
Question à compléments multiples.

En présence d'une HTA secondaire, quels signes évoquent


un phéochromocytome ?
A - Une HTA permanente isolée
B - Une HTA avec hypotension orthostatique
C - L'association HTA, céphalées, tachycardie, sueurs
D - Des épisodes de flush avec diarrhée
E - Des malaises per-mictionnels avec poussées
tensionnelles
Bonne(s) réponse(s) : B C E

La triade céphalées-palpitations-sueurs est évocatrice de


phéochromocytome chez un patient hypertendu.
L'excès de catécholamines se traduit par des accès de pâleur et non de
flush.
La dernière proposition suggère une localisation ectopique vésicale du
phéochromocytome.

6
Question à complément simple.

Les signes et symptômes suivants sont évocateurs de


phéochromocytome, sauf un. Précisez lequel ?
A - Sueurs
B - Céphalées
C - Prise de poids
D - Hypotension orthostatique
E - Palpitations
Bonne(s) réponse(s) : C

Il existe à l'inverse une tendance à la perte de poids.

83
Question à compléments multiples.

Au cours d'HTA à 200/120 mmHg, le diagnostic de


phéochromocytome est suspecté devant :
A - Accès de sueurs
B - Souffle hypogastrique
C - Taches cutanées café au lait
D - Hypotension orthostatique
E - Crampes musculaires
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Le phéochromocytome peut être associé à des phocomatoses telle la


maladie de Recklinghausen (taches cutanées café au lait).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 136 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Parmi les étiologies des hyperthyroïdies, quel est le


diagnostic le plus probable?

A - Adénome toxique
B - Goitre multinodulaire toxique
C - Maladie de Basedow
D - Goitre induit par l'iode
E - Aucune de ces réponses
Bonne(s) réponse(s) : C

A : Non, car augmentation modérée et homogène du corps thyroïde


B : Non, pour la même raison qu'en A
C : Tableau typique
D : Tableau clinique compatible, mais ne prend aucun médicament et est
moins fréquent, sur ce terrain, que le Basedow

Une femme de 24 ans, mère de 2 enfants, sans antécédents et ne


prenant aucun traitement a vu apparaître en 3 mois : énervement,
palpitations, amaigrissement, diarrhée. A l'examen clinique, vous
constatez un tremblement, une tachycardie à 110/min, une vivacité des
réflexes ostéotendineux et une augmentation modérée et homogène du
corps thyroïde. Vous suspectez une hyperthyroïdie.

Question à compléments multiples.

Ayant choisi le traitement médical devant cette première


poussée d'hyperthyroïdie, que prescrivez-vous?

A - Antithyroïdiens de synthèse
B - Toni-cardiaques
C - Diurétiques
D - Bêtabloquants
E - Contraception efficace
Bonne(s) réponse(s) : A D E

A D : Traitement de première intention chez une femme jeune


B, C : Aucun intérêt
E : Conseillée. En effet, une grossesse n'est pas souhaitable au cours
de l'hyperthyroïdie en raison du retentissement possible de la
dysthyroïdie maternelle sur le fÏtus.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 137 By NADJI 85

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ENDOCRINOLOGIE 37
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Question à compléments multiples.

Une femme de 25 ans est en hyperthyroïdie. Parmi les


signes suivants, quels sont ceux qui sont en faveur d'une
thyroïdite subaiguë?

A - Fièvre
B - Douleurs cervicales
C - Exophtalmie
D - Vitesse de sédimentation élevée
E - Présence de nodules thyroïdiens
Bonne(s) réponse(s) : A B D

C : En faveur maladie de Basedow.


E : En faveur d'un goitre toxique.

Question à compléments multiples.

Dans la maladie de Basedow avec hyperthyroïdie on


retrouve habituellement

A - Diminution de la cholestérolémie
B - ƒlévation de la T4 libre
C - ƒlévation de la T3 libre
D - ƒlévation de la TSH "ultrasensible"
E - Présence d'anticorps antirécepteurs de TSH
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Evident.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 138 By NADJI 85

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61 46
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les médications ci-après, quelle est celle susceptible L'association d'un goître et d'une hypothyroïdie s'observe
d'engendrer une hypothyroïdie ? dans :
A - Lithium A - Maladie de Basedow
B - Extraits thyroïdiens B - Goître simple
C - Diurétiques C - Adénome toxique de Plummer
D - Phénobarbital D - Thyroïdite d'Hashimoto
E - Delta-cortisone E - Cancer de la thyroïde
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : D

A - Avec goître chez la femme de plus de 40 ans, par inhibition de la A - Hyperthyroïdie avec goitre.
libération hormonale par la thyroïde (inhibition de l'action de l'AMPc). B, E - Euthyroïdie.
B - Hyperthyroïdie. C - Hyperthyroïdie.
C D E - Pas d'incidence sur le métabolisme thyroïdien.

112
57 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
L'hypothyroïdie néonatale :
Le coma hypothyroïdien est caractérisé par : A - Est le déficit endocrinien néonatal le plus fréquent
A - Hypothermie B - A une incidence en France de l'ordre de 1 cas pour
B - Hypoglycémie 4000 naissances
C - Hyponatrémie C - Touche trois fois plus de garçons que de filles
D - Hypercapnie D - Est grave car la thyroxine joue un rôle prépondérant
E - Décès fréquent dans le développement du système nerveux central
Bonne(s) réponse(s) : A C D E E - Est une maladie systémique auto-immune
Bonne(s) réponse(s) : A B D
L'hyponatrémie est secondaire à une séquestration liquidienne qui
entraîne une hyperhydratation intracellulaire par hypoosmolarité sanguine. A, D - D'où le dépistage systématique.
L'hypercapnie est secondaire à l'hypoventilation ; l'hypoglycémie est rare, E - Les étiologies sont - agénésie de la glande thyroïde (3/4), trouble
surtout présente si l'origine de l'hypothyroïdie est hypophysaire. congénital de l'hormonogénèse (1/5), origine iatrogène.

18 16
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi ces examens, quel est celui qui permet de suspecter Parmi les causes habituelles d'hypothyroïdies dépistées à la
l'origine médicamenteuse d'une hypothyroïdie périphérique ? naissance, quelle est la plus fréquente ?
A - Une TSH plasmatique élevée A - Ectopie
B - La présence d'anticorps antithyroïdiens circulants B - Athyréose
C - Un test au TRH négatif C - Troubles de l'hormono-synthèse
D - Une iodurie totale élevée D - Insuffisance anté-hypophysaire thyréotrope
E - Une élévation du cholestérol total E - Traitement substitutif thyroïdien chez la mère
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A

L'hypothyroïdie médicamenteuse secondaire à une prise de produits Représente environ 50 % des hypothyroïdies congénitale suivi par
contenant de l'iode (cordarone, produits de contraste...) s'associe à une l'athyréose (30 %) et les troubles de l'hormonogenèse (15 %).
iodémie totale élevée, des taux de T3 et T4 effondrés, une fixation nulle à
la scintigraphie.

53
Question à complément simple.

L'association d'un goître avec hypothyroïdie évoque :


A - Une maladie de Basedow
B - Un cancer de la thyroïde
C - Une thyroïdite auto-immune
D - Un adénome de Plummer
E - Un nodule hypofixant
Bonne(s) réponse(s) : C

Le goitre de la thyroïdite auto-immune apparaît en général


progressivement, sans douleur, sans signe de compression ; il est
hétérogène voire multinodulaire dans 20 % des cas, de consistance
ferme voire même franchement dure.
L'hypothyroïdie de cette forme de thyroïdite est inévitable et progressive
succédant à une phase d'hyperthyroïdie fugace et transitoire puis à une
phase d'euthyroïdie plus ou moins prolongée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 139 By NADJI 85

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ENDOCRINOLOGIE 39
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51 66
Question à complément simple. Question à complément simple.

Le tableau clinique et l'anamnèse permettent d'évoquer une L'étiologie la plus vraisemblable de l'hypothyroïdie chez cette
hypothyroïdie : patiente est :
A - Périphérique idiopathique (involution simple de la A - Thyroïdite subaiguë de De Quervain
thyroïde) B - Thyroïdite chronique de Ridel
B - Centrale (hypothalamo-hypophysaire) C - Thyroïdite chronique de Hashimoto
C - Périphérique iatrogénique D - Trouble congénital de l'hormonosynthèse thyroïdienne
D - Par ectopie thyroïdienne à révélation tardive
E - Secondaire à une thyroïdite chronique de Hashimoto E - Adénome hypophysaire thyréotrope
Bonne(s) Réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : C

L'élément évocateur d'une origine iatrogène est la prise de Cordarone® On est en présence d'une hypothyroïdie primaire avec des anticorps
(permet d'évoquer le diagnostic mais non de le confirmer). antimicrosomes positifs, thyroïdite autoimmune à la phase involutive. Les
anticorps antithyroglobuline sont négatifs dans 10 à 20% des thyroïdites
Une femme de 62 ans consulte pour les signes suivants, apparus de Hashimoto prouvé histologiquement.
progressivement au cours des 6 derniers mois : asthénie, apathie,
frilosité, crampes musculaires, hypoacousie, et prise de poids de 6 kg. Madame B. âgée de 64 ans consulte pour asthénie progressive, prise de
Le visage est arrondi, la peau est froide, les aisselles sont sèches, le 5 kg au cours des deux dernières années et frilosité excessive, récente.
rythme cardiaque régulier à 64/mn ; absence d'oedème malléolaire. La L'examen clinique montre une pâleur et une infiltration diffuse des
patiente, dont la voix est rauque et lente, vous apprend qu'elle a été téguments qui sont secs. Le poids est de 65 kg pour 1m60. La TA est à
traitée pendant 4 ans par isosorbide dinitrate (Risordan®) et par 14/8. Le corps thyroïde est discrètement augmenté de volume. Le
Cordarone® (amiodarone) pour une angine de poitrine, mais qu'elle n'a diagnostic de myxoedème est confirmé par les dosages hormonaux :
plus eu de crise depuis près d'un an et que ce traitement a été alors TSH 48.4 µU/mI (normale 1-4 µU/ml), T3 libre 1.4 pg/ml I(normale 2.6-
interrompu. Il n'existe pas de goître. Au terme de cet examen, le 5.2 pg/ml), T4 libre 4.2 pg/ml (normal 5.7-15.2 pg/ml). Les anticorps
diagnostic d'hypothyroïdie est hautement probable. antimicrosomiaux sont positifs au 1/12500e alors que les anticorps
antithyroglobulines sont négatifs. La cholestérolémie est à 10.5
mmol/l(normale 3.8-6.2). La scintigraphie thyroïdienne au technetium
montre un corps thyroïde atrophique hypofixant de façon homogène.
71
Question à complément simple.

La malade étant au carbimazole (Néomercazole® depuis 2


73
mois, 30 mg, puis 20 mg par jour), le goitre augmente de Question à complément simple.
volume. L'état clinique est celui d'une discrète hypothyroïdie.
Quelle est la décision logique à prendre en attendant les Le tableau clinique et l'anamnèse permettent d'évoquer une
résultats du bilan hormonal ? hypothyroïdie :
A - Arrêter le traitement A - Périphérique idiopathique (involution simple de la
B - Augmenter le traitement thyroïde)
C - Diminuer le traitement B - Centrale (hypothalamo-hypophysaire)
D - Prescrire du Lugol® C - Périphérique iatrogénique
E - Aucune D - Par ectopie thyroïdienne
Bonne(s) Réponse(s) : C E - Secondaire à une thyroïdite chronique de Hashimoto
Bonne(s) réponse(s) : C
Il semble que la malade soit passée en hypothyroïdie : certains
diminuent le traitement. Par la suite, certains adjoignent des hormones A - Signes apparus trop rapidement (6 mois).
thyroïdiennes, le Néomercazole® ayant peut-être une action B - Déficit thyréotrope rarement aussi complet et isolé, sans atteinte des
immunosuppressive. autres fonctions antihypophysaires.
C - La rapidité d'installation des troubles et la prise de cordarone sont en
faveur d'une hypothèse iatrogénique chez cette patiente sans goitre.
D - Age trop tardif.
E - Absence de goitre.

Une femme de 62 ans consulte pour les signes suivants apparus


progressivement au cours des six derniers mois : asthénie, apathie,
frilosité, crampes musculaires et prise de poids de 6 kg. Le visage est
arrondi, la peau est froide, les aisselles sont sèches, le rythme cardiaque
à 64/mn, il n'y a pas d'oedème malléolaire. La patiente, dont la voix est
rauque et lente, vous apprend qu'elle a été traitée pendant 4 ans par
isosorbide dinitrate (Risordan®) et par Cordarone® (amiodarone) pour
une angine de poitrine, mais qu'elle n'a plus eu de crise depuis près d'un
an et que ce traitement a été alors interrompu. Il n'existe pas de goitre.
Au terme de cet examen, le diagnostic d'hypothyroïdie est hautement
probable.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 140 By NADJI 85

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3
57 32
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant l'hypothyroïdie Quel(s) examen(s) demandez-vous dans un premier temps
de l'adulte, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? pour affirmer le diagnostic d'hypothyroïdie primitive ?
A - Elle s'accompagne souvent d'une réaction myotonique A - Dosage de T3 - T4 - TSH
avec lenteur de la décontraction B - Dosage de thyroglobuline
B - Elle peut se révéler par une anémie C - Test au TRH
C - L'athérome, surtout coronarien, est fréquent D - Test à la métopyrone
D - L'hypothyroïdie peut aboutir au coma E - Recherche d'anticorps antithyroïdiens
E - L'étiologie auto-immune est fréquente Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
C - Le test au TRH est interressant dans les déficits thyréotropes.
A - Explique l'allongement du temps de déconcentration sur le
réflexogramme achilléen.
E - Thyroïdite de Hashimoto ou traitement par iode ou chirurgie d'une
maladie de Basedow. 34
Question à complément simple.
Une femme de 61 ans vient consulter pour asthénie et se plaint en outre
de constipation et de frilosité. Elle est plus lente, plus maladroite.
Pour traiter cette hypothyroïdie, vous allez prescrire :
Sa peau est sèche, un peu infiltrée, le coeur est régulier à 60, la TA à
15/8. L'examen clinique est par ailleurs négatif. Un tel ensemble évoque A - Thyroxine
fortement une hypothyroïdie. B - Lugol
C - Néomercazole
D - Lithium
E - Aldostérone
58 Bonne(s) réponse(s) : A
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Parmi les propositions suivantes concernant le diagnostic de
l'hypothyroïdie primitive, lesquelles sont exactes ?
A - L'effondrement de la fixation thyroïdienne suffit à 35
affirmer le diagnostic
Question à complément simple.
B - Un taux plasmatique de T3 abaissé suffit à affirmer le
diagnostic
Vous apprenez que cette malade a été traitée il y a 8 ans et
C - Il n'y a pas d'hypothyroïdie primitive sans élévation de
pendant 18 mois par Néomercazole pour une maladie de
la TSH
Basedow avec goitre et exophtalmie. Cette notion oriente
D - La prolactine peut être élevée
vers quelle étiologie de l'hypothyroïdie actuelle ?
E - La FSH est basse et s'élève sous métopirone
Bonne(s) réponse(s) : D
A - Une agénésie thyroïdienne
B - Un effet prolongé de l'antithyroïdien de synthèse
Peut s'observer dans de nombreuses pathologies (syndrome de base C - Une ectopie thyroïdienne
T3) en l'absence d'hypothyroïde véritable. De plus un taux abaissé de T3 D - Une thyroïdite subaiguë type de Quervain
peut se voir dans les hypothyroïdes centrales comme périphériques. E - Une maladie de Hashimoto
C - L'élévation de la TSH est très précoce mais peut manquer en cas de Bonne(s) réponse(s) : E
dysfonctionnement hypothalamo-hypophysaire associé.
D - Effet stimulant du TRH sur la sécrétion de prolactine. Basedow et thyroïdite de Hashimoto sont deux pathologies auto-
immunes parfois difficiles à différencier.

59
Question à compléments multiples.

Parmi les situations suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont)


une cause classique d'hypothyroïdie ?
A - Thyroïdite chronique auto-immune (maladie de
Hashimoto)
B - Thyroïdite sub-aiguë type de Quervain
C - Maladie de Basedow traitée par iode radio-actif
D - Traitement par amiodarone (Cordarone)
E - Epithélioma thyroïdien à stroma amyloïde
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 141 By NADJI 85

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19 29
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) que l'on peut retrouver chez Quels sont les signes en faveur d'une hyperthyroïdie ?
un sujet en hyperthyroïdie sévère ? A - Troubles thymiques atypiques
A - Arythmie complète par fibrillation auriculaire B - Accident cardiaque (fibrillation auriculaire rapide,
B - Diarrhée récidivante) sans atteinte cardiaque retrouvée
C - Hypercalcémie C - Existence de tremblements fins des extrémités
D - Episode pseudo-maniaque D - Amaigrissement rapide de dix kilos
E - Hypothermie E - Trouble du sommeil
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire. Sans commentaire.

17 10
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Tous les paramètres suivants sont attendus dans la maladie Le diagnostic de thyroïdite sub-aiguë retenu quels
de Basedow avec hyperthyroïdie, sauf un lequel ? traitements peut-on proposer en phase d'hyperthyroïdie ?
A - Diminution de la cholestérolémie A - Antithyroïdiens de synthèse
B - Elévation de la T4 libre B - B ta-bloquants
C - Elévation de la T3 libre C - Iode radio-actif
D - Elévation de la TSH "ultrasensible" D - Hormones thyroïdiens à visée freinatrice
E - Présence d'anticorps antirécepteurs à TSH E - Anti-inflammatoires
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Bonne(s) réponse(s) : B E

La TSH ultrasensible est basse et "bloquée" (non stimulable par le TRH) Sans commentaire.
dans l'hyperthyroïdie de la maladie de Basedow.
La présence d'anticorps antirecepteurs à TSH suggère l'atteinte
dimminutaire liée à la maladie de Basedow.

46
Question à complément simple.

Parmi les étiologies d'hyperthyroïdie suivantes, indiquer celle


qui est la plus probable :
A - Goitre hétéromultinodulaire toxique
B - Thyroïdite de De Quervain
C - Hyperthyroïdie induite par l'iode
D - Maladie de Basedow
E - Adénome toxique
Bonne(s) réponse(s) : D

Le caractère vasculaire du goitre est très évocateur de maladie de


Basedow

Une femme âgée de 46 ans est hospitalisée pour le bilan d'un


amaigrissement (6 kg en 8 mois) associé à une polyphagie et une
asthénie. Elle pèse 54 kg pour une taille de 1,67 m. L'examen clinique
objective une hyperexcitabilité, un tremblement fin des mains, une
tachycardie sinusale à 110/mn et une faiblesse musculaire rhizomélique
caractérisée par l'impossibilité de se relever d'une position accroupie. Le
corps thyroïde est augmenté de volume de façon diffuse et homogène,
de consistance élastique, frémissant et soufflant.
Le diagnostic d'hyperthyroïdie est confirmé par les dosages hormonaux.

49
Question à compléments multiples.

Parmi les manifestions cardio-vasculaires suivantes, indiquer


celle(s) qui est (sont) souvent observée(s) dans
l'hyperthyroïdie :
A - Hypertension artérielle systolo-diastolique
B - Arythmie complète par fibrillation auriculaire
C - Péricardite
D - Bloc auriculo-ventriculaire
E - Insuffisance cardiaque
Bonne(s) réponse(s) : B E

La tension artérielle est souvent normale, avec parfois une élévation


modérée de la systolique.
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Question à compléments multiples.

Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont ceux
qui entre(nt) dans le tableau classique de l'hypothyroïdie de
l'adulte?

A - Exophtalmie
B - Amaigrissement
C - Frilosité
D - Asthénie
E - Paresthésies des extrémités
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 143 By NADJI 85

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34 58
Question à complément simple. Question à complément simple.

L'étiologie la plus fréquente de l'obésité chez la femme après Les signes cliniques suivants peuvent se voir au cours de
la ménopause est : l'obésité commune, sauf un. Lequel ?
A - L'hypothyroïdie A - Vergetures rosées
B - La carence oestrogénique B - Obésité facio-tronculaire
C - Le déséquilibre alimentaire C - Faciès coloré
D - L'hypercorticisme D - Amyotrophie
E - L'hypoglycémie E - Hypertension artérielle
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D

En particulier on note une plus grande consommation de sucres rapides. Sans commentaire.

32 61
Question à complément simple. Question a compléments multiples.

Dans l'obésité commune, non compliquée, par surcharge La (les) anomalie(s) hormonale(s) le plus souvent
alimentaire, les propositions suivantes sont exactes, sauf rencontrée(s) dans les obésités non endocriniennes non
une. Indiquez laquelle : traitées est (sont) :
A - L'obésité a souvent un caractère familial A - Diminution de l'insulinémie à jeûn
B - Il y a un hyperinsulinisme à jeun, alors que la glycémie B - Elévation du peptide C sérique à jeûn
est normale C - Diminution de la cortisolémie à jeûn
C - L'eau totale (ET) exprimée en pourcentage du poids du D - Perte du rythme circadien de la sécrétion de cortisol
corps, est augmentée E - Diminution de la T3 sérique
D - L'obésité peut apparaître lors d'un choc psycho-affectif Bonne(s) Réponse(s) : B
E - Le retard pubertaire simple est fréquent chez
l'adolescent obèse A, B - Hyperinsulinisme que reflète l'élévation du peptide C.
Bonne(s) réponse(s) : C C, D - On peut observer chez le sujet obèse une élévation de la
cortisolémie sans perte du rythme circadien.
Augmentation de la masse grasse et non de l'eau totale. E - Les taux de T3 dépendent plus des apports nutritifs que du poids de
l'individu. Chez les sujets suralimentés la T3 sérique s'élève et baisse
lors du jeûne.

73
Question à compléments multiples. 74
Question à complément simple.
L'obésité "commune" de l'adulte peut être en relation avec :
A - Une obésité dans l'enfance Parmi les résultats suivants, lequel rechercheriez-vous
B - Une hérédité familiale d'obésité comme argument le plus significatif en faveur de l'étiologie
C - Un dysfonctionnement ovarien
secondaire à l'obésité de l'hypercortisolémie ?
D - Un allaitement artificiel pendant les six premiers mois
A - Cycle nycthéméral du cortisol aboli
de la vie
B - Excrétion urinaire des 17 cétostéroïdes normale
E - Des habitudes familiales d'hyperphagie
C - Test au synacthène positif (augmentation de l'excrétion
Bonne(s) réponse(s) : A B E
urinaire des 17 hydroxystéroïdes)
Sans commentaire. D - Cortisolémie de 8 heures inférieure à 25
microgrammes/l après prise de 2 comprimés de
Dexaméthasone (Décadron®) à 22 heures
E - Cortisol salivaire relativement plus élevé que le cortisol
77 plasmatique
Question à compléments multiples. Bonne(s) Réponse(s) : D

L'obésité est un facteur indépendant : L'hypercortisolisme secondaire à l'obésité répond aux freinages rapides
et faibles. Le cycle nycthéméral est le plus souvent non aboli.
A - D'insuffisance cardiaque
B - D'insuffisance coronarienne
C - D'hyperlipoprotéinémie
D - D'artérite des membres inférieurs
E - D'hypertension artérielle
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 144 By NADJI 85

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95 64
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Que fait évoquer la survenue d'une hypothyroïdie primitive, Parmi les manifestations cardio-vasculaires de
10 ans après la "guérison" d'une maladie de Basedow traitée l'hypothyroïdie, laquelle(lesquelles) est(sont) habituelle(s) ?
par antithyroïdien de synthèse, comme étiologie de cette A - Augmentation de débit cardiaque
hypothyroïdie ? B - Bradycardie
A - L'effet tardif de l'antithyroïdien de synthèse C - Vaso-dilatation périphérique
B - Une thyroïdite subaiguë type de Quervain D - Microvoltage des complexes à l'E.C.G.
C - Une thyroïdite chronique (maladie de Hashimoto) E - Elargissement de la silhouette cardiaque
D - Saturation iodée Bonne(s) réponse(s) : B D E
E - Un cancer thyroïdien
Bonne(s) réponse(s) : Sans commentaire.

QUESTION ANNULEE.

19
Question à complément simple.

Quelle est la circonstance qui peut expliquer un dépistage


négatif en France chez un enfant authentiquement
hypothyroïdien ?
A - L'allaitement maternel
B - Le traitement de la mère par des hormones
thyroïdiennes
C - Le traitement de la mère par des antithyroïdiens de
synthèse
D - Une intoxication iodée lors de la grossesse
E - Un panhypopituitarisme chez l'enfant
Bonne(s) réponse(s) : E

Il se fait par dosage de TSH donc dépiste les hypothyroïdies


périphériques.

3
Question à complément simple.

Parmi les méthodes thérapeutiques de la maladie de


Basedow, indiquez celle qui présente le plus grand risque
d'hypothyroïdie définitive :
A - Antithyroïdiens de synthèse
B - Thyroïdectomie subtotale
C - Iode radioactif
D - Lugol
E - Lithium
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE.

63
Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques suivants, le(s)quel(s) est(sont)


observé(s) dans une forme typique d'hypothyroïdie ?
A - Pâleur du visage
B - Crampes musculaires
C - Sécheresse de la peau
D - Hypoacousie
E - Perte de la mémoire
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire.

Une femme de 40 ans consulte pour une fatigabilité, un ralentissement


psycho-moteur, une frilosité, une prise de poids. Les examens
biologiques confirment l'insuffisance thyroïdienne.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 145 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Dans le cas o vous suspectez une hypothyroïdie


périphérique, quel est le premier examen à demander?

A - Dosage de TSH
B - Dosage de la thyroxine libre
C - Dosage de la triiodothyronine
D - Dosage des anticorps antithyroïdiens
E - ƒchographie thyroïdienne
Bonne(s) réponse(s) : A

ƒvident.

Question à compléments multiples.

Devant une hypothyroïdie, les arguments en faveur d'une


maladie de Hashimoto comportent :

A - Goitre
B - Association avec une anémie de Biermer
C - VS très accélérée
D - Présence d'anticorps antithyroïdiens à un titre élevé
E - Signes d'inflammation aiguë de la thyroïde
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Sans commentaire

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 146 By NADJI 85

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2
Question à complément simple.

Parmi les causes de mortalité suivantes, toutes ont une


prévalence augmentée dans l'obésité sauf une, indiquez
laquelle :
A - Accident vasculaire cérébral
B - Lithiase biliaire
C - Diabète
D - Hypertension artérielle
E - Suicide
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 147 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

L'obésité peut être considérée comme un facteur de risque


de :

A - Hypertension artérielle
B - Varices des membres inférieurs
C - Apnées du sommeil
D - Gonarthrose
E - Lithiase vésiculaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 148 By NADJI 85

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ENDOCRINOLOGIE 48
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Question à compléments multiples.

Deux des caractéristiques suivantes sont le fait des obésités


gynoïdes :

A - Prédominance dans la région sous-ombilicale


B - Rapport taille/hanche > 0,9
C - Index de masse corporelle supérieur à celui d'une obésité
androïde de même degré
D - Faible incidence des complications cardiovasculaires
E - Forte incidence du diabète et des dyslipidémies
Bonne(s) réponse(s) : A D

B : C'est l'inverse
C : L'index de masse corporelle est indépendant de la répartition des
graisses
[poids (Kg) / Taille2 (m)]
D : Contrairement aux obésités androïdes
E : C'est le fait des obésités androïdes

Question à compléments multiples.

Le diabète non insulinodépendant avec obésité doit être


traité en première intention par :

A - Un régime hypocalorique
B - Un sulfamide hypoglycémiant
C - De l'insuline à faible dose
D - De l'insuline à forte dose
E - Un biguanide
Bonne(s) réponse(s) : A

Un régime hypocalorique, équilibré, avec restriction des sucres


d'absorption rapide constitue le premier temps du traitement.
Les antidiabétiques ne sont utilisés que si le régime est insuffisant pour
contrôler le diabète.

Question à compléments multiples.

La diététique de l'obésité implique que :

A - La ration calorique globale est réduite d'un tiers environ


au début
B - La ration glucidique ne doit pas excéder 30 % de l'apport
calorique
C - Il faut conserver un apport protidique voisin de 1 g/kg de
poids
D - Le fractionnement des repas est souhaitable
E - Les régimes "dissociés" sont déconseillés car ils peuvent
conduire à des carences et n'ont pas de "valeur éducative"
quant au comportement alimentaire
Bonne(s) réponse(s) : C D E

A : Très variable. Tout dépend de la consommation calorique habituelle,


de l'âge, de l'activité physique, de la motivation, etc...
B : Doit représenter 50 % de l'apport calorique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 149 By NADJI 85

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77 105
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les cas de découverte récente chez les français de Les deux causes les plus fréquentes de l'insuffisance
souche, quelle est la cause la plus fréquente d'insuffisance surrénale primaire de l'adulte sont en France :
surrénale lente ? A - L'hémorragie des surrénales
A - Rétraction corticale B - La tuberculose
B - Métastases d'un cancer pulmonaire C - Les métastases surrénaliennes
C - Tuberculose D - La rétraction corticale auto-immune
D - Déficit enzymatique E - Les états septicémiques
E - Accident des anticoagulants Bonne(s) réponse(s) : B D
Bonne(s) réponse(s) : A
La tuberculose était auparavant la cause la plus fréquente, actuellement,
A - Mécanisme auto-immun. c'est la rétraction corticale auto-immune.
B - Celles-ci ne sont que rarement symptomatiques.
C - Cause la plus fréquente jusque vers 1960, plus rare maintenant chez
les français "de souches".
D - Plutôt un tableau d'insuffisance surrénale aigue chez l'enfant ou de 113
trouble des règles chez la femme adulte. Question à complément simple.
E - L'hémorragie surrénalienne doit être bilatérale et si elle est
symptomatique, elle entraîne le plus souvent une insuffisance
Le test permettant d'apprécier la réactivité de la sécrétion
surrénalienne aigue.
d'Aldostérone lors de la suspicion d'insuffisance surrénale
est :
A - Test de la Métopirone
51 B - Test à la T R H
Question à compléments multiples. C - Test à la Régitine
D - Test à la dexaméthasone
Parmi les thérapeutiques ci-dessous, laquelle ou lesquelles E - Aucune de ces réponses
sont dangereuses en présence d'une insuffisance surrénale Bonne(s) réponse(s) : E
primitive ?
La réactivité de la sécrétion d'aldostérone s'apprécie lors de la mise en
A - Pénicilline orthostatisme.
B - Hydrocortisone
C - Potassium
D - Régime sans sel
E - 9 alpha Fluorohydrocortisone 32
Bonne(s) réponse(s) : C D Question à complément simple.
B E - C'est au contraire son traitement.
Parmi les thérapeutiques suivantes, laquelle est
C - Risque d'hyperkaliémie.
D - Risque de décompensation d'une insuffisance surrénale aiguë par le formellement contre-indiquée dans le traitement d'une
biais d'une déplétion sodée. insuffisance surrénale aiguë ?
A - Sans rapport. A- Chlorure de Sodium
B - Chlorure de Potassium
C - Syncortyl® (Désoxycortisone)
D - Glucose
28 E - Antibiotique
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : B

Une malade de 42 ans est traitée depuis 5 ans pour une Jamais de K+ au début du traitement d'une insuffisance surrénalienne
authentique insuffisance surrénale chronique. Elle reste aiguë.
Les antibiotiques peuvent être utiles dans le cas d'une éventuelle
fatiguée et hypertendue. Une erreur importante dans la
infection, responsable de la décompensation.
prescription de son traitement précisé ci-dessous est
probablement responsable de ce mauvais résultat :
A - Hydrocortisone 10 mg : un comprimé le matin, à midi
et le soir 59
B - Flurocortisone 50 mg : un comprimé le matin Question à compléments multiples.
C - Vitamine C 50 mg : un comprimé le matin et à midi
D - Traitement à maintenir en permanence, doses à tripler L'insuffisance surrénale périphérique se caractérise par :
en cas d'épisode infectieux intercurrent A - Cortisol bas et A.C.T H. basse
E - Maintient d'une alimentation très peu salée en raison B - Cortisol bas et A.C.T.H. normale
de la corticothérapie C - Cortisol bas et A.C.T H. élevée
Bonne(s) réponse(s) : E D - Aldostérone basse et rénine basse
Au contraire, le régime doit être normalement salé. C'est dans le cas
E - Aldostérone basse et rénine élevée
Bonne(s) réponse(s) : C E
d'une corticothérapie à visée anti-inflammatoire que le régime doit être
désodé pour éviter une rétention hydrosodée.
Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 150 By NADJI 85

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34 60
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Devant une insuffisance surrénale chronique quel(s) Parmi les circonstances suivantes, Iaquelle (lesquelles) peut
argument(s) retenez-vous en faveur d'une étiologie (peuvent) entraîner une insuffisance surrénale aiguë chez un
tuberculeuse de la maladie ? addisonien, en l'absence de traitement préventif ?
A - Il existe des antécédents de tuberculose ostéo- A- Grippe
articulaire B - Accouchement
B - La radiographie de l'abdomen montre des calcifications C - Diarrhée prolongée
surrénales D - Régime sans sel
C - La médullosurrénale est atteinte E - Intervention chirurgicale
D - La pigmentation est plus prononcée que dans les Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
surrénalites auto-immunes
E - L'intradermo-réaction à la tuberculine est négative Toute agression (infection, stress...) ou déperdition sodée (sudation,
Bonne(s) réponse(s) : A B C perte digestive...) doit faire doubler la dose d'hydrocortisone et de 9
alpha-fluorocortisone.
La tuberculose surrénale n'est pas l'apanage des calcifications
surrénaliennes bilatérales.
L'atteinte médullosurrénale se manifeste par l'absence de réponse
hyperadrénalurique lors de l'épreuve au 2. désoxyglucose. 46
Question à compléments multiples.

L'insuffisance surrénale aiguë se caractérise par :


46 A - Une hypernatrémie
Question à compléments multiples. B - Une hyperkaliémie
C - Une hypoglycémie
Le traitement de l'insuffisance surrénale lente associe de D - Une diminution du taux des protides plasmatiques
l'hydrocortisone et de la 9 alpha-fluorohydrocortisone. Le E - Une elévation de l'hématocrite
régime à suivre doit être : Bonne(s) réponse(s) : B C E
A - Désodé
B - Normosodé A - Déficit sodé avec hyponatrémie, hypernatriurèse.
C - Avec apport de sels de potassium B, C - Par déficit en gluco et minéralo-corticoïdes.
D, E - Déshydratation avec hyperprotidémie et hémoconcentration.
D - Sans apport de sels de potassium
E - Riche en calcium
Bonne(s) réponse(s) : B D

Il s'agit d'un traitement substitutif à vie et non d'une corticothérapie au


14
long cours ! Question à complément simple.
Le traitement doit prescrire tout diurétique, laxatif et apport de potassium.
La dose moyenne quotidienne d'hydrocortisone permettant
d'équilibrer une insuffisance surrénale primaire chez un
adulte est de l'ordre de :
91 A - 10 mg
Question à compléments multiples. B - 30 mg
C - 60 mg
Parmi les signes suivants lequel (lesquels) est (sont) D - 100 mg
habituel(s) dans l'insuffisance surrénale aiguë ? E - 150 mg
A - Déshydratation Bonne(s) Réponse(s) : B
B - Hyperglycémie
C - Hypotension artérielle Sans commentaire.
D - Douleurs abdominales
E - Diarrhée
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
75
Les douleurs abdominales peuvent faire suspecter un tableau chirurgical Question à complément simple.
mais le ventre reste souple.
Préciser le test dynamique permettant d'apprécier la
réactivité de la sécrétion du cortisol lors de la suspicion
d'une insuffisance surrénale primaire :
59 A - Test à la régitine
Question à compléments multiples. B - Test à la déxaméthasone
C - Test au T R H
La(les) conduite(s) suivante(s) est(sont) indiquée(s) pour le D - Test au Synacthène
traitement de l'insuffisance surrénale lente (Addison) : E - Aucune de ces réponses
A - Prise de Cortancyl (Prednisone) Bonne(s) réponse(s) : D
B - Régime sans sel
C - Prise d'hydrocortisone un jour sur deux Sans commentaire.
D - Prise quotidienne de 9 alphafluorohydrocortisone
E - Prise quotidienne d'hydrocortisone
Bonne(s) réponse(s) : D E

B - Régime normo-salé.
C, E - 2 à 3 prises quotidiennes (20 à 60mg/jour).
D - 25 à 100mg/jour.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 151 By NADJI 85

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116 19
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'insuffisance surrénale aiguë peut entraîner le (les) Devant cette suspicion d'insuffisance surrénale, quel(s)
désordre(s) biologique(s) suivant(s) : signe(s) va (vont) vous orienter pour confirmer le diagnostic ?
A - Hypokaliémie A - Cicatrices pigmentées
B - Hyponatrémie B - Episodes d'hypoglycémie à jeun
C - Hyperprotidémie C - Hypotension artérielle
D - Hypocalcémie D - Douleurs osseuses
E - Réserve alcaline diminuée E - Tendance à la constipation
Bonne(s) réponse(s) : B C E Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A - Au contraire, hypokaliémie. La mélanodermie touche aussi les zones découvertes, points de


B - Souvent importante avec hypochlorémie. frottement (coudes, genoux), les plis de flexion palmaires.
C - Secondaire à la déshydratation. C - Orthostatique initialement qui aussi observée en décubitus par la
D - Acidose tubulaire par défaut de régénération des bicarbonates. suite.
E - Observée chez 1/5 des patients.

Une femme âgée de 25 ans consulte son médecin pour asthénie depuis
22 plusieurs mois, asthénie croissante au cours de la journée. Au cours des
Question à complément simple. dernières semaines, cette asthénie s'est accentuée, associée à une
anorexie et, parfois à un état nauséeux. L'amaigrissement est chiffré à 5
kgs et l'entourage a noté que la patiente avait bronzé beaucoup plus que
L'origine tuberculeuse d'une insuffisance surrénale peut être les étés précédents et s'en étonne puisqu'elle n'est pas beaucoup sortie
envisagée devant : de chez elle.
A - Le jeune âge du malade
B - Le sexe féminin
C - La positivité des anticorps antisurrénaliens
D - La prédominance de l'insuffisance gluco-corticoïde (au 21
début de l'évolution tout au moins) Question à complément simple.
E - Aucun de ces arguments
Bonne(s) réponse(s) : E L'insuffisance surrénale étant confirmée, quel élément
clinique ou biologique affirmera l'origine primitivement
C - Ces anticorps sont en faveur d'une rétraction corticale des surrénalienne ?
surrénales et sont en principe négatifs dans une tuberculose.
A - Valeur de la kaliémie
D - L'atteinte est globale.
E - Des antécédents de tuberculose ou une autre localisation de la
B - Asthénie
tuberculose et la présence de calcification surrénaliennes à l'ASP C - Nausées
seraient en faveur de cette étiologie. D - Mélanodermie
E - Hypotension orthostatique
Bonne(s) réponse(s) : D

45 A - Une élévation franche de la kaliémie serait cependant en faveur d'un


Question à complément simple. déficit primitif car le déficit minéralocorticoïde est absent ou modéré
dans les insuffisances secondaires.
D - La mélanodermie est liée à l'augmentation de synthèse de l'ACTH et
Devant cette insuffisance surrénale confirmée, quel élément ne s'observe pas dans les déficits surrénaliens secondaires.
clinique retrouvé dans l'observation et/ou quel élément
biologique ultérieur affirmeront (ou affirmera) la nature
primitive ?
A - La valeur de la kaliémie
B - L'asthénie
C - Les nausées
D - L'hypotension orthostatique
E - La mélanodermie
Bonne(s) Réponse(s) : E

La mélanodermie est témoin d'une hypersécrétion d'ACTH, témoin elle-


même d'une IS primitive.

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants, il faut demander pour porter le Quelle(s) est (sont) la (les) modalité(s) du traitement de
diagnostic d'insuffisance surrénale lente? l'insuffisance surrénale aiguë?

A - Dosage de cortisol plasmatique à 8h du matin A - Apport de 100 mg/24h d'hydrocortisone en


B - Dosage de cortisol plasmatique à 8h et à 16h intramusculaire
C - Dosage de la cortisolurie des 24h B - Apport de 300 à 400 mg/24h d'hydrocortisone en
D - Dosage des 17 OH corticostéroïdes des 24h intramusculaire
E - Dosage de cortisol plasmatique à 8h et 60 mn après C - 2 à 31/24h de sérum glucosé et 8g de KC1/24h
Synacthène® immédiat D - 2 à 31/24h de sérum glucosé et 10 à 20 g de NaC1/24h
Bonne(s) réponse(s) : E E - 5 à 10 mg/24h de Syncortyl®
Bonne(s) réponse(s) : B D E
Le test au Synacthène immédiat permet à lui seul de faire le diagnostic
d'insuffisance surrénale (ou de l'éliminer). Dans la majorité des cas, le Sans commentaire.
cortisol avant Synacthène est effondré, pas ou très peu stimulable par
l'injection (les sujets normaux ont un cortisol qui s'élève au moins à
20µg/dl).

Le dosage de la cortisolurie des 24 heures est de moindre intérêt, les


valeurs basses normales se superposant aux valeurs de certaines
insuffisances surrénales.

Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, quelles sont les


précautions qu'il faut enseigner à un patient atteint d'une
insuffisance surrénale lente?

A - Multiplier les doses d'hydrocortisone par 3 en cas


d'infection ou de stress
B - Suivre un régime normalement salé
C - Ne jamais interrompre son traitement
D - Avoir une carte d'addisonien
E - Avoir au réfrigérateur les médicaments d'une
décompensation aiguë
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Parmi les circonstances suivantes, laquelle (lesquelles) peut


(peuvent) entraîner une insuffisance surrénale aiguë chez un
addisonien, en l'absence de traitement préventif?

A - Arrêt du traitement substitutif


B - Accouchement
C - Diarrhée prolongée
D - Régime sans sel
E - Intervention chirurgicale
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire.

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56
Question à complément simple.

Les modifications ioniques constatées dans l'insuffisance


surrénale aiguë sont :
A - Hyponatrémie avec natriurèse conservée
B - Hyponatrémie avec natriurèse effondrée
C - Hypernatrémie avec natriurèse augmentée
D - Hypernatrémie avec natriurèse effondrée
E - L'insuffisance surrénale aiguë ne modifie pas le
métabolisme du sodium
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

88
Question à compléments multiples.

Quels sont les signes qui font partie du tableau classique


d'insuffisance surrénale aiguë révélatrice d'une maladie
d'Addison d'origine tuberculeuse ?
A - Perte de poids
B - Hypokaliémie
C - Anorexie
D - Hyponatrémie
E - Calcifications surrénaliennes
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Il existe à l'inverse une tendance à l'hyperkaliémie avec kaliurèse basse.


Les calcifications surrénaliennes sont quasi pathognomoniques de
l'étiologie tuberculeuse d'une insuffisance surrénale périphérique.

93
Question à compléments multiples.

La (les) pertubation(s) biologique(s) rencontrée(s) au cours


d'une poussée aiguë d'insuffisance surrénale de la maladie
d'Addison est (sont) :
A - Hypokaliémie
B - Hyponatrémie
C - Hyperglycémie
D - Natriurèse élevée
E - Augmentation de l'hématrocrite
Bonne(s) réponse(s) : B D E

Le déficit hormonal s'accompagne d'une hyperkaliémie avec kaliurèse


basse ainsi que d'une hypoglycémie.
L'augmentation de l'hématocrite et de l'urée sanguine signe l'hypovolémie
par fuite urinaire de sodium et stock sodé bas.

50
Question à compléments multiples.

Dans l'insuffisance surrénale aiguë périphérique, on peut


observer :
A - Asthénie physique
B - Syndrome confusionnel
C - Collapsus
D - Pigmentation cutanée
E - Polyurie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Le déficit en cortisol s'accompagne d'un retard à l'élimination de l'eau


libre (ppsiurie).

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Question à compléments multiples.

Quels signes biologiques peuvent être rencontrés dans une


insuffisance surrénale aiguë?

A - Hypernatrémie
B - Hyponatrémie
C - Hyperkaliémie
D - Hypoglycémie
E - Elévation de l'hématocrite
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

E : Par hémoconcentration liée à la déshydratation extracellulaire

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Question à compléments multiples.

Quelle(s) est (ou sont) la (les) modalité(s) du traitement de


l'insuffisance surrénale aiguë?

A - Apport de 300 à 400 mg/24 h d'hydrocortisone, per os


B - Apport de 300 à 400 mg/24 h d'hydrocortisone en
intraveineux
C - 2 à 3 l/24 h de sérum glucosé et 8 g de KCl/24 h
D - 2 à 3 l/24 h de sérum glucosé et 10 à 20 g de NaCl/24 h
E - 5 à 10 mg/24 h de Syncortyl® ( déoxycorticostérone)
Bonne(s) réponse(s) : B D E

C : Pas d'apport de potassium du fait de l'hyperkaliémie existante dans


l'insuffisance surrénale aiguë
La recherche et le traitement d'un facteur déclenchant sont
fondamentaux.

Question à compléments multiples.

Une insuffisance surrénale aiguë peut se manifester par :

A - Une diarrhée
B - Un syndrome douloureux abdominal aigu
C - Un tableau d'anasarque
D - Un état d'agitation
E - Des crampes musculaires
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

B : Parfois tableau pseudo-chirurgical


D : Dž à l'oedème cérébral secondaire à l'hyponatrémie
E : Très rare. S'intègre dans le syndrome des contractures musculaires,
observé exceptionnellement au cours de l'insuffisance surrénale aiguë.

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66 29
Question à complément simple. Question à complément simple.

L'association hypercalcémie-hypophosphorémie est Au cours d'une hypercalcémie, les traitements suivants


caractéristique : peuvent être employés, sauf un. Lequel ?
A - De l'hyperparathyroïdie primitive A - Diurétiques de l'anse (furosémide, Lasilix®)
B - De l'hyperparathyroïdie secondaire B - Mithramycine (Mithracine®)
C - Du myélome multiple C - Prednisone
D - Du cancer secondaire osseux d'origine mammaire D - Digitaline
E - De la sarcoïdose E - Indométhacine (Indocid®)
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : D

Lors de l'hyperparathyroïdie secondaire à l'insuffisance rénale, la Tous les médicaments proposés peuvent être utilisés pour traiter une
phosphorémie est normale ou haute par trouble de l'excrétion des hypercalcémie sauf les digitaliques. La digitaline est au contraire contre-
phosphates. indiquée dans les hypercalcémies comme dans les hypokaliémies.
Dans le cadre des hypercalcémies des cancers on peut distinguer deux
types : le premier où l'hypercalcémie est liée à la présence de
métastases osseuses, la phosphorémie est normale, l'AMPc urinaire est
bas ; le second appelé "hypercalcémie humorale maligne" où les 94
métastases osseuses sont absentes ou peu étendues, l'hypercalcémie Question à compléments multiples.
s'accompagne d'hypophosphorémie, d'un AMPc urinaire élevé mais il
existe une alcalose hypochlorémique hypokaliémique et non l'acidose
hyperchlorémique de l'hyperparathyroïdie primaire, elle est liée au L'hypercalcémie chronique doit être recherchée devant un ou
PTHrp : parathormone related peptide (ou parathormone like peptide). plusieurs des signes suivants :
Le granulome sarcoïdien est capable d'hydroxyler la vitamine D, A - Soif
l'hypercalcémie de la sarcoïdose est liée à cette hypervitaminose D et se B - Polyphagie
révèle souvent à l'occasion d'une exposition solaire. C - Tachycardie
D - Constipation
E - Asthénie
Bonne(s) réponse(s) : A D E
73
Question à complément simple. A - Syndrome polyuro-polydipsique fréquent mais en général modéré.
B, D - Anorexie, nausées, constipation et vomissements sont fréquents.
La (les) manifestation(s) suivante(s) se rencontre(nt) dans
les hypercalcémies aiguës :
A - Confusion mentale
B - Hypertension artérielle 96
C - Polyurie Question à compléments multiples.
D - Tachycardie
E - Asthénie Parmi les causes suivantes d'hypercalcémie, quelle est ou
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E quelles sont celle(s) comportant une hyperabsorption
digestive du calcium ?
Il faut noter que la pression artérielle est le plus souvent abaissée. A - Hyperparathyroïdie primitive
B - Cancer osseux métastatique
C - Hypervitaminose D
D - Immobilisation
65 E - Sarcoïdose
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : C E

En présence d'une hypercalcémie, les éléments en faveur C, E - S'accompagnent d'une hypercalcémie avec hypercalciurie par
d'un hyperparathyroïdisme comportent : hyperabsorption intestinale du calcium.
A - Hypophosphorémie
B - Acidose métabolique
C - Hypocalciurie
98
D - Hyperactivité ostéoclasique
E - Signes de résorption sous périostée Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Pour traiter une hypercalcémie, vous pouvez envisager :
B - Acidose tubulaire distale. A - Diurétique de l'anse (furosémide)
C - Au contraire hypercalciurie (lithiase). B - Diurétiques du groupe thiazide
E - Bien visible sur la 2ème phalange des mains. C - Prednisone pour inhiber l'absorption calcique
Référence - "Néphrologie" par M. LEGRAIN (Abrégés, Masson). D - Thyrocalcitonine
E - Mithramycine (mithracine®)
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

B - Les thiazidiques sont anticalciuriques par augmentation de la


réabsorption tubulaire du calcium.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 157 By NADJI 85

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21
Question à complément simple.

Lorsqu'on suspecte cliniquement une insuffisance


antéhypophysaire chez une femme âgée de 55 à 60 ans,
quel est l'examen le plus utile au diagnostic ?
A - Glycémie
B - TSH
C - ACTH
D - FSH-LH
E - Prolactine
Bonne(s) réponse(s) : D

FSH et LH, normalement élevées chez une femme ménopausée (cas


probable chez cette patient de 55 à 60 ans), sont, dans le contexte
d'insuffisance antéhypophysaire, normales ou abaissées.

31
Question à complément simple.

L'hypoglycémie de l'insuffisance antéhypophysaire est la


conséquence de :
A - Déficits somatotrope et thyréotrope
B - Déficits somatotrope et corticotrope
C - Déficit thyréotrope
D - Déficit prolactinique
E - Déficit gonadotrope
Bonne(s) réponse(s) : B

Dans cette circonstance, il est contre-indiqué d'avoir recours au test


d'hypoglycémie insulinique pour faire la preuve de la carence en ACTH,
cortisol et GN.

87
Question à complément simple.

Dans l'insuffisance antéhypophysaire globale, l'asthénie et


l'opsiurie sont la conséquence de :
A - L'insuffisance thyréotrope
B - L'insuffisance gonadotrope
C - L'insuffisance corticotrope
D - L'insuffisance somatotrope
E - L'insuffisance prolactinique
Bonne(s) réponse(s) : C

Il existe au niveau du tubule rénal un antagonisme cortisol-ADH qui ne


fonctionne plus lors d'une insuffisance corticotrope.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 158 By NADJI 85

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60 38
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Retenez parmi les propositions suivantes, la ou les causes Le résultat biologique le plus évocateur pour le diagnostic
possibles d'hypercalcémie : étiologique de l'hypercalcémie est :
A - Sarcoïdose A - VS 11 mm à la première heure
B - Hyperparathyroïdisme para néoplasique B - Glycémie = 1,05 g/l
C - Myélome C - Sodium = 139 mmol/l
D - Cancer secondaire des os D - Potassium = 4,6 mmol/l
E - Ostéomalacie E - Phosphorémie = 22 mg/l
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Bonne(s) réponse(s) : E

E : Elle donne des hypocalcémies ! Sans commentaire.

Un homme de 67 ans, sans antécédent pathologique personnel ou


familial, est hospitalisé en urologie pour une lithiase urétérale droite
40 révélée par une hématurie macroscopique. Le patient signale une
Question à compléments multiples. asthénie et une perte de poids de 8 kg depuis 3 mois. Il pèse 59 kg pour
une taille de 1,61 m. Sa tension artérielle est à 11/7. L'examen somatique
est normal.
Une hypercalcémie peut être secondaire à :
A - Un syndrome néphrotique Le bilan biologique montre les résultats suivants: hémogramme normal,
B - Une hyperparathyroïdie VS 11 mm à la première heure, électrophorèse des protides normales,
C - Une immobilisation prolongée créatininémie 95 mcmol/l, glycémie 1,04 g/l, sodium 139 mmol/l;
D - Une intoxication par la vitamine D potassium 4,6 mmol/l, calcémie 128 mg/l (3,2 mmol/l), phosphorémie 22
E - Un traitement par la calcitonine mg/l (10,73 mmol/l).
Bonne(s) réponse(s) : B C D
La calcémie est mesurée une seconde fois à 122 mg/l (3,05 mmol/l).
Le syndrome néphrotique s'accompagne d'une hypoalbuminémie et donc
d'une diminution de la calcémie totale.
La calcitonine est une hormone hypocalcémiante.
42
Question à complément simple.
80 Parmi les modalités d'explorations suivantes, indiquer celle
Question à compléments multiples. qui est la plus fiable pour localiser la lésion responsable de
l'hypercalcémie :
Sont compatibles avec une hypercalcémie : A - Tomodensitométrie de l'abdomen
A - Crise de tétanie B - Echotomographie cervicale
B - Vomissements C - Tomodensitométrie du cou
C - Polyurie D - Cervicotomie exploratrice
D - Soif E - Scintigraphie osseuse
E - Troubles du sommeil Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
La certitude biologique d'une hyperparothyroïdie doit conduire à une
A : Dans les hypocalcémies au contraire. cervicotomie exploratrice par un chirurgien entraîné.
D'authentiques adénomespara thyroïndiens mais également l'hyperplasie
des parathyroïdes échappent au diagnostic topographique par
échotomographie ou tomodensitométrie cervicales.
100
Question à compléments multiples.

Une hypercalcémie peut être causée par :


43
A - Maladie de Kahler Question à compléments multiples.
B - Maladie de Hodgkin
C - Sarcoïdose Parmi les médicaments suivants, indiquer celui (ceux) que
D - Hémochromatose l'on peut utiliser dans le traitement médical de
E - Pseudo hypoparathyroïdie l'hypercalcémie aiguë:
Bonne(s) réponse(s) : A B C A - Diurèse forcée au furosémide (Lasilix®)
B - Vitamine D
B : Rarement C - Spironolactone (Aldactone®)
E : Au contraire tableau d'hypocalcémie (insensibilité tubulaire à la PTH). D - Calcitonine
E - Diphosphonate
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Le traitement d'une hypercalcémie commence toujours par la correction


de la dépletion hydrosodée qui aggrave en elle-même l'hypercalcémie.
Le Lasilix® induit une calciurèse.
De la calcitonine et les diphosphonates inhibent la résorption osseuse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 159 By NADJI 85

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44 76
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les endocrinopathies suivantes indiquer celle qui peut Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) peu(ven)t être
être également responsable d'une hypercalcémie: envisagée(s) pour traiter l'hypercalcémie ? (sans tenir
A - Cancer médullaire sporadique de la thyroïde compte de la grossesse)
B - Hyperthyroïdie A - Diurèse forcée induite par le furosémide + chlorure de
C - Maladie de Cushing sodium
D - Diabète insipide B - Diurèse forcée induite par les thiazidiques + chlorure de
E - Hyperprolactinémie sodium
Bonne(s) réponse(s) : B C - Administration de thyrocalcitonine
D - Corticothérapie, prednisone 100 mg/jour
Une hypercalcémie modera peut être observée à l'inverse dans E - Résine échangeuse d'ions type Kayexalate®
l'insuffisance surrénale. Bonne(s) réponse(s) : A C D

Sans commentaire.

8
Question à compléments multiples.
77
L'hypercalcémie peut s'accompagner de la(des) Question à compléments multiples.
manifestation(s) clinique(s) suivante(s) :
A - Crises convulsives Comment s'expliquent les hypercalcémies associées à des
B - Troubles de la conscience cancers ?
C - Douleurs abdominales A - Synthèse d'un facteur activant l'ostéoclastose
D - Prurit cutané intense B - Production de protides inhibant la prathormone
E - Polyurie C - Destruction osseuse par les métatases
Bonne(s) réponse(s) : B C D E D - Production de prostaglandines
E - Synthèse de vitamine D (1-25 OH D3)
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : A C

Sans commentaire.

74
Question à compléments multiples.

Parmi les symptômes et signes suivants, l'hypercalcémie


peut être à l'origine de :
A - abolition d'un réflexe ostéotendineux
B - polyurie
C - confusion mentale
D - raccourcissement de l'espace QT sur
l'électrocardiogramme
E - douleur névralgique
Bonne(s) réponse(s) : B C D

A - Pas d'un seul.

Une jeune femme de 27 ans est enceinte de 7 mois. Depuis 5 mois, elle
se plaint de violentes douleurs que l'analyse clinique permet d'identifier
comme d'origine sciatique. Ces douleurs l'obligent à s'aliter en
permanence.
L'examen montre une abolition du réflexe achilléen gauche, et 2 nodules
mammaires. La gravidité est normale. Les deux radiographies (face +
profil) de la colonne dorso-lombaire montrent un tassement de L5. Les
radiographies du crâne et des mains sont normales, la radiographie
pulmonaire également. La calcémie est à 3,25 mmol/l.

75
Question à complément simple.

Quelle étiologie possible de l'hypercalcémie retenez-vous


chez cette malade ?
A - Etat gravidique
B - Métastase osseuse d'un néoplasme
C - Immobilisation prolongée
D - Acromégalie
E - Sarcoïdose
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 160 By NADJI 85

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1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
39 48

Pour un homme de 65 ans atteint de dépression sévère A propos des risques d'incidents et d'accidents des
depuis plusieurs semaines et qui présente un bon état sulfamides hypoglycémiants vous retenez :
général a part un diabète bien équilibré par des sulfamides A - Risque d'une action tératogène pendant la grossesse
hypoglycémiants et une hypertrophie prostatique. quel est B - Risque d'une intoxication par l'eau avec le
parmi les 5 traitements suivants, celui qu'il faut choisir ? chlorpropamide
A - Imipramine (Tofranil®) C - Pas de risque d'utilisation chez l'insuffisant rénal
B - Carbonate de lithium (Téralithe®) D - Accident toxo-allergique possible
C - Méprobamate (Equanil®) E - Risque d'acidose lactique
D - Viloxazine (Vivalan®) Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Chlorpromazine (Largactil®)
Bonne(s) réponse(s) : D Le risque d'acidose lactique se voit au cours des traitements par les
biguanides, mais pas avec les sulfamides.
Le traitement d'une dépression fait appel à des antidépresseurs et L'intoxication par l'eau est exceptionnelle.
l'adénome prostatique contre-indiqué les imipraminiques. Utilisation prudente voire contre-indiquée en cas d'insuffisance rénale
(chlorpropamide).
Tous les sulfamides sont allergisants.

Question à complément simple.


86 Question à complément simple.
La plupart des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent
13
majorer dangereusement l'effet des anticoagulants oraux et
Parmi les médicaments hypoglycémiants oraux suivants,
des hypoglycémiants sulfamidés. Cela s'explique par :
lequel devez-vous de préférence prescrire à un diabétique
A - Une induction enzymatique
non insulino-dépendant insuffisant rénal ?
B - une inhibition enzymatique
A - Glucophage retard®
C - La défixation protéique par compétition
B - Glucidoral®
D - L'augmentation de la biodisponibilité
C - Stagid®
E - La diminution de l'effet de premier passage hépatique
Bonne(s) réponse(s) : C D - Daonil®
E - Minidiab®
Les anticoagulants oraux sont très fixés sur les protéines sériques, seul Bonne(s) réponse(s) : E
un très faible pourcentage (2 à 3 %) circule sous forme libre dans le
sang. L'introduction d'une substance avec une affinité supérieure peut A C - Biguanides : contre-indication formelle de l'insuffisance rénale. Il
multiplier par 2 ou par 3 le taux de la forme libre. faut choisir celui qui a la demi-vie la plus courte pour éviter au maximum
le surdosage, soit le Glibénèse®, soit le Minidiab®.

Question à complément simple.


94

L'action hypoglycémiante des sulfamides antidiabétiques


peut être potentialisée par l'un des médicaments suivants.
Lequel ?
A - Tétracycline
B - Pénicilline G
C - Noramidopyrine
D - Antivitamines K
E - Hormones thyroïdiennes
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

Question à complément simple.


96

Les médicaments suivants renforcent l'action


hypoglycémiante des sulfamides hypoglycémiants, sauf un.
Lequel ?
A - Salicylés
B - Phénylbutazone
C - Benzodiazépines
D - Bêta-bloquants non sélectifs
E - Diurétiques thiazidiques
Bonne(s) réponse(s) : C

Les AINS déplacent les sulfamides hypoglycémiants de l'albumine à


laquelle ils se lient.
Tous les sulfamides (anti-infectieux, diurétiques) sont capables de
potentialiser l'effet des sulfamides hypoglycémiants.
Les bêta-bloquants non sélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de
l'hypoglycémie (dont ils masquent les signes à médiation adrénergique).
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Question à complément simple.
54

Parmi les insulines suivantes, commercialisées en France,


laquelle est utilisable dans le traitement par pompe à insuline
?
A - Insuline Monotard®
B - Insuline Ultratard®
C - Insuline NPH®
D - Insuline endopancrine ordinaire
E - Insuline Rapitard®
Bonne(s) réponse(s) : D

C'est la seule insuline rapide parmi les insulines proposées.


L'intérêt de l'insuline à la pompe réside dans la grande facilité de
modifications des posologies adaptées sur les fréquents contrôles de la
glycémie au doigt. Ceci implique donc une insuline d'action rapide et peu
prolongée.

Question à complément simple.


88

Le dosage le plus courant des préparations commerciales


d'insuline est de :
A - 5 UI/mI
B - 10 UI/ml
C - 20 UI/mI
D - 40 UI/mI
E - 100 UI/mI
Bonne(s) réponse(s) : D

On trouve cependant des flacons d'insuline Actrapid® à 5 UI/ml et des


flacons d'insuline pour pompes Endopancrine® à 100UI/ml.

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57 60
Question à complément simple. Question à complément simple.

Un allongement du temps de Quick peut s'observer dans : Parmi les facteurs plasmatiques de coagulation suivants,
A - Maladie de Willebrand quel est celui dont le déficit isolé majeur s'accompagne d'un
B - Hémophilie A majeure allongement important du temps de céphaline avec
C - Hémophilie B majeure activateur, alors que le temps de Quick reste normal ?
D - Héparinothérapie à dose curative A - Prothrombine (II)
E - Aucune de ces circonstances B - Proaccélérine (V)
Bonne(s) réponse(s) : D C - Proconvertine (Vll)
D - Facteur anti-hémophilique B (IX)
A - TS augmenté, TCA augmenté. E - Facteur Stuart (X)
B - TCA augmenté. Bonne(s) réponse(s) : D
C - TCA augmenté.
D - TCA augmenté, TP augmenté (facteurs communs aux deux voies). Devant un TCA allongé avec TP normal, évoque un déficit en facteur VIII
(hémophilie A) puis, si le VIII est normal, en facteur IX (hémophilie B).

43
Question à compléments multiples. 67
Question à compléments multiples.
Indiquez, parmi les affections suivantes, celle(celles)
s'accompagnant d'un allongement du temps de saignement : Un allongement du temps de Quick associé à un
A - Purpura rhumatoïde allongement du temps de céphaline activé peut avoir pour
B - Maladie de Willebrand cause :
C - Hémophilie B majeure A - Un déficit constitutionnel en proconvertine (VII)
D - Insuffisance rénale chronique B - Une hypovitaminose K
E - Maladie hémorragique du nouveau-né C - Une insuffisance hépatique
Bonne(s) réponse(s) : B D D - Une hémophilie A ou B
E - Une maladie de Willebrand
A - Pas d'anomalie de l'hémostase.
Bonne(s) réponse(s) : B C
B - TS allongé par déficit en facteur Willebrand.
C - Pas d'atteinte de l'hémostase primaire.
A - Donne un allongement isolé du TQ.
D - Régressive après dialyse.
B - Touche la voie intrinsèque et extrinsèque de la coagulation.
E - Hypovitaminose K. Pas d'atteinte de l'hémostase primaire.
C - Idem, item B. Le diagnostic différentiel se fait sur la correction
(hypovitaminose K) ou non des anomalies après injection de vitamine K
(test de Kohler)..
D - N'allongent pas le TQ (voie intrinsèque uniquement concernée).
34 E - Idem item D.
Question à compléments multiples.

Un allongement du temps de céphaline avec activateur est


observé lors : 95
A - De la présence d'un anti-coagulant circulant anti- Question à complément simple.
facteur huit
B - D'une hémophilie B Un allongement du temps de saignement avec numération
C - D'une maladie de Willebrand plaquettaire peut être expliqué par les circonstances
D - D'une thrombocytose sévère suivantes, sauf une. Laquelle ?
E - D'un traitement héparinique à dose hypocoagulante A - Purpura rhumatoïde
Bonne(s) réponse(s) : A B C E B - Prise d'acide acétyl-salicylique
C - Thrombopathie constitutionnelle
D - Affecte l'hémostase primaire et non la voie intrinsèque de coagulation. D - Dysglobulinémie monoclonale
E - Insuffisance rénale
Bonne(s) réponse(s) : A
106 Par vascularite.
Question à compléments groupés.

Quel(s) est(sont) le (les) facteur(s) de l'hémostase à faire


doser en présence d'un allongement du temps de céphaline 24
Kaolin ? Question à compléments multiples.
1 - Facteur IX
2 - Facteur VIII L'administration parentérale de vitamine K peut normaliser le
3 - Facteur XI temps de Quick quand l'allongement en est dû à :
4 - Facteur VII A - Hépatite virale
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D B - Ictère par obstruction de la voie biliaire principale
1,2,3,4=E C - Déficit constitutionnel en facteur VII
Bonne(s) réponse(s) : A D - Cirrhose du foie
E - Intoxication par la Coumarine
4 - Fait partie de la voie extrinsèque, explorée par le temps de Quick, les Bonne(s) réponse(s) : B E
autres font partie de la voie intrinsèque de la coagulation.
L'administration de vitamine K corrige l'allongement du TP lorsque celui-
ci est lié à une carence en vitamine K agissant sur les facteurs II, VII +
IX et X.
Les causes de carence en vitamine K sont schématiquement : les
carences d'apport en vitamine K, les défauts d'absorption de la vitamine
K et l'utilisation des Antagonistes de la vitamine K.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 165 By NADJI 85

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57 80
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Un allongement du temps de saignement doit évoquer : Parmi les facteurs plasmatiques de coagulation suivants,
A - Un déficit congénital en facteur VIII (hémophilie A) quel est celui dont le déficit isolé majeur s'accompagne d'un
B - Une thrombopénie allongement important du temps de céphaline avec
C - Un déficit en protéine C activateur, alors que le temps de Quick reste normal ?
D - Une thrombopathie A - Prothrombine (II)
E - Un déficit congénital en facteur IX (hémophilie B) B - Pro accélérine (V)
Bonne(s) réponse(s) : B D C - Pro convertine (VII)
D - Facteur anti-hémophilique B (IX)
Une thrombopénie < 80 000/mm3 entraîne une augmentation du TS. E - Facteur Stuart (X)
Les déficits en facteur VIII et IX n'entraînent pas d'augmentation du TS Bonne(s) réponse(s) : D
puisqu'il n'y a pas d'atteinte de l'hémostase primaire.
Toute thrombopathie se caractérise entre autre anomalie par un Le temps de Quick explore :
allongement du TS. VII
La protéine C activée a pour rôle essentiel l'inhibition de l'activité X
procoagulante des facteurs Va et VIIIa. Il n'y a pas d'atteinte de V
l'hématose primaire. II
accessoirement fibrinogène.

69
Question à compléments multiples. 110
Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles)
correspond(ent) à un allongement du temps de céphaline + Dans quelle(s) affections(s) observe-t-on un allongement du
activateur et à un temps de Quick normal ? temps de Quick avec abaissement du facteur V ?
A - Déficit en fibrinogène A - Insuffisance hépatocellulaire
B - Déficit en facteur antihémophilique A (facteur Vlllc) B - Maladie de Willebrand
C - Déficit en proaccélérine (facteur V) C - Intoxication aux anti-vitamines K
D - Déficit en facteur Hageman (facteur Xll) D - Coagulation intravasculaire disséminée
E - Traitement aux anti-vitamines K au long cours E - Afibrinogénèmie congénitale
Bonne(s) réponse(s) : B D Bonne(s) réponse(s) : A D

A et C - Le fibrinogène et le facteur V font partie du tronc commun de la On notera que :


coagulation. Leur déficit affecte les deux voies de la coagulation. - L'afibrogénémie congénitale comme l'hypofibrinogénémie et les
E - Affecte les deux tests car la diminution du VII vitmino-K dépendant, dysfibrinémies se caractérisent par un allongement du temps de
allonge le temps de Quick. thrombine.
B et D - Le VIII c et le XII font partie uniquement de la voie intrinsèque - L'intoxication aux AVK entraine une baisse des facteurs de coagulation
explorée spécifiquement par le TCK. II, VII, IX, X et des anticoagulants physiologiques : protéine C et protéine
S.
- On retiendra que le facteur V est soit normal soit modérément diminué
dans les fibrinolyses aiguës primitives isolées.
33
Question à complément simple.

Le déficit isolé en l'un des facteurs suivants se traduit par un 87


allongement du temps de Quick, alors que le temps de Question à compléments multiples.
céphaline active reste normal. Indiquez ce facteur :
A - Prothrombine (II) Un allongement isolé du Temps de Céphaline + Activateur
B - Proaccélérine (V) dans un bilan de coagulation peut révéler :
C - Proconvertine (VII) A - Une hémophilie A
D - Facteur antihémophilique A (VIII) B - Une insuffisance hépatique modérée
E - Facteur antihémophilique B (IX) C - Une maladie de Willebrand
Bonne(s) réponse(s) : C D - Un inhibiteur pathologique de la coagulation
E - Une hypofibrinémie marquée
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 166 By NADJI 85

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25
Question à compléments multiples.

L'allongement du temps de Quick, observé chez ce malade,


peut s'expliquer par un déficit en :
A - Facteur antihémophilique B (facteur IX)
B - Prothrombine (facteur II)
C - Proaccélérine (facteur VI)
D - Proconvertine (facteur VII)
E - Facteur Stuart (facteur X)
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Les modifications de l'hémostase chez les insuffisants hépatiques sont


dues au défaut de production des facteurs synthétisés dans le foie: II,
VII, IX, X, l'fibrinogène, protéine C, antithrombine III, antiplasmines.
BCDE.- Influencent le TQ.

26
Question à compléments multiples.

Cet allongement du temps de Quick dû à l'insuffisance


cellulaire hépatique, peut être corrigé par :
A - Etamsylate (Dicynone®)
B - Transfusion de concentrés plaquettaires
C - Transfusions de plasma frais
D - Vitamine K1
E - Transfusion de facteur VIII
Bonne(s) réponse(s) : C

A - Sans rapport, diminue la perméabilité vasculaire.


B - Sans influence sur le TQ.
C - Apporte tous les facteurs de la coagulation, présents à un taux
supérieur à 70.
D - Inefficace (diagnostic différentiel avec les carences en vitamine K).
E - N'influence pas le TP.

59
Question à compléments multiples.

Dans ce cas précis, l'allongement du TCA est consécutif à :


A - Déficit en facteur VII
B - Déficit en facteur II
C - Déficit en facteur IX
D - Hyperfibrinémie
E - Héparinothérapie
Bonne(s) réponse(s) : C E

L'allongement du TCA est lié à l'avitaminose K par le biais du déficit en F


IX qui est un facteur vitamine K dépendant synthétisé au niveau du foie.

60
Question à complément simple.

Parmi les éléments suivants capables d'allonger le temps de


thrombine, indiquez celui qu'il faut invoquer en premier pour
expliquer l'allongement du temps de thrombine dans ce cas
particulier :
A - Présence d'héparine
B - Présence de PDF
C - Dysfibrinogénémie
D - Hyperfibrinémie
E - Dysglobulinémie
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 167 By NADJI 85

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46 10
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi le(s) caractère(s) suivant(s) quel(s) est (sont) celui Parmi les maladies suivantes, quelles sont celles qui se
(ceux) rencontré(s) au cours d'une anémie hémolytique auto- compliquent fréquemment d'une anémie hémolytique auto-
immune ? immune ?
A - Microcytose A - Leucémie aiguë myéloblastique
B - Test de coombs positif B - Leucémie Iymphoïde chronique
C - Diminution du fer sérique C - Leucémie myéloïde chronique
D - Augmentation du nombre des réticulocytes D - Hémochromatose
E - Bilirubine libre augmentée E - Lupus érythémateux disséminé
Bonne(s) réponse(s) : B D E Bonne(s) réponse(s) : E

A - Non, anémie normo ou macrocytaire (par régénération). A - Insuffisance médullaire avec anémie.
B - Permet le diagnostic différentiel avec les anémies immuno B - Ainsi que les lymphomes ou la maladie de Waldenström.
allergiques. C - Anémie peu fréquente dans le tableau initia.l
C - Anémies par carence martiale et inflammatoire. D - Atteinte de l'érythropoïèse.
D - Caractérise la régénération présente dans l'AHAI. E - A rechercher systématiquement devant D AHAI.
E - Conséquence de l'hémolyse extra-vasculaire.

20
83 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Une anémie normochrome normocytaire régénérative peut
Un homme de 56 ans consulte pour anémie. Les premiers être d'origine :
résultats hématologiques sont les suivants : A - Inflammatoire
Hématies : 2 M/mm3 B - Hypoplasique
Hématocrites : 24 % C - Hémorragique
Hémoglobine : 8g/100 ml D - Endocrinienne
E - Hémolytique
Il existe une anémie : Bonne(s) réponse(s) : C E
A - Normochrome normocytaire
B - Normochrome microcytaire A - Pas de régénération, micro ou normocytose.
C - Hypochrome microcytaire B - Pas de régénération, normocytose, normochromie.
D - Anémies normocytaires ou macrocytaires arégénératives
D - Normochrome macrocytaire
(hypophyse, thyroïde).
E - Aucune de ces propositions n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : D

VGM = Ht/GR = 120 µ3.


CCMH = Hb/Ht = 0,33.
27
Question à compléments multiples.

Une anémie profonde normochrome normocytaire


72 accompagnée d'une leucopénie et d'une thrombopénie
Question à complément simple. sévères doit faire évoquer :
A - Une leucémie myéloïde chronique
Au cours d'une anémie microcytaire par saignement dont la B - Une leucémie aiguë
cause est traitée et qui recoit un traitement martial, quelle est C - Une carence martiale sévère
l'anomalie témoin de la carence martiale qui persiste le plus D - Une aplasie médullaire
longtemps ? E - Une maladie de Hodgkin II B
A - Diminution du nombre de globules rouges par mm3 Bonne(s) réponse(s) : B D
B - Diminution de l'hématocrite
A - Anémie modérée, hyperleucocytose, plaquettes normales ou
C - Diminution de la concentration de l'hémoglobine
augmentées (en phase chronique).
D - Diminution de la concentration du fer sérique C - Anémie microcytaire, GB normaux, thrombocytose.
E - Augmentation de la sidérophiline E - Anémie discrète, hyperleucocytose modérée, thrombocytose
Bonne(s) réponse(s) : E modérée possible.

Se normalise en 3 mois environ, sinon impose la poursuite pendant un


mois du traitement martial.

97
Question à complément simple.

Une macrocytose modérée (VGM a 106 fl) sans anémie chez


un éthylique chronique doit conduire à :
A - Faire un dosage des folates sériques
B - Faire un dosage du fer sérique
C - Faire un dosage de la vitamine B 12 sérique
D - Faire un myélogramme
E - Aucune des attitudes précédentes
Bonne(s) réponse(s) : E

A C - Macrocytose associée à une anémie.


RESIDANAT
B - Anémie EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS
microcytaire. 168 By NADJI 85
D - Non nécessaire dans ce contexte clinique évocateur.
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32 108
Question à complément simple. Question à compléments groupés.

L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les Chez un sujet en bonne santé apparente, qui consomme
résultats suivants : régulièrement 120 g d'alcool par jour, une macrocytose des
- hématies : 1,8 10 exposant 12/l globules rouges sans anémie :
- Hémoglobine 7,7 g/dl 1 - Est l'expression d'une mégaloblastose médullaire
- hématocrite : 0,23 I/I 2 - Est le témoin de la toxicité hépatique de l'alcool
- Réticulocytes 35 10 exposant 9/l 3 - Est la seule conséquence d'une carence en vitamine B
12
Il s'agit d'une anémie : 4 - Régresse après le sevrage d'alcool
A - Normochrome, macrocytaire, régénérative Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
B - Normochrome, normocytaire, arégénérative 1,2,3,4=E
C - Hypochrome, microcytaire, arégénérative Bonne(s) réponse(s) : D
D - Normochrome, macrocytaire, arégénérative
E - Hypochrome, macrocytaire, régénérative La macrocytose isolée ne nécessite aucune exploration complémentaire
Bonne(s) réponse(s) : D et se traite par sevrage alcoolique en quelques mois.

Il s'agit d'une anémie (Hb = 7,7 gr/DL) normochrome car CCMH =


Hb/HT = 0,33, macrocytaire car VGM = Ht/GR>100 ; arégénérative car
les réticulocytes sont < 150 000/mm3. 35
Question à complément simple.

Au bout de trois mois de traitement par la vitamine B 12 pour


64 une anémie de Biermer, tous ces signes disparaissent sauf
Question à complément simple. un, lequel ?
A - Macrocytose
Parmi les affections malignes suivantes, quelle est celle qui B - Elevation des LDH
se complique le plus volontiers d'anémie hémolytique auto- C - Présence de métamyélocytes géants
immune ? D - Mégaloblastose médullaire
A - Maladie de Hodgkin E - Achlorhydrie gastrique
B - Leucémie Iymphoïde chronique Bonne(s) réponse(s) : E
C - Myélome multiple
D - Leucémie aiguë Iymphoblastique L'achlorhydrie gastrique est la cause et non la conséquence de la
E - Leucémie myéloïde chronique carence en vitamine B12 observée au cours du Biermer, ceci par le biais
Bonne(s) réponse(s) : B du défaut de sécrétion de facteur intrinsèque consécutif à la gastrite.
L'anomalie de l'hémogramme qui disparait le plus tardivement est la
A - Avec immunité humorale conservée, cellulaire déprimée. polysegmentation des leucocytes.
B - La plus fréquente, parfois associée à une thrombopénie
immunologique.
CDE - Ne fait pas partie des complications de ces affections.
36
Question à complément simple.
48 Parmi les propositions suivantes, laquelle est la plus
Question à compléments multiples. compatible avec le diagnostic d'anémie inflammatoire ?
A - Hémoglobine : 6 g/dl ; volume globulaire moyen : 60 fl ;
Lors d'une anémie par saignement chronique, quel est (quels réticulocytes : 20.10 exposant 9/l
sont) le(s) propositions vraies ? B - Hémoglobine : 9 g/dl ; volume globulaire moyen : 110 fl
A - Fer sérique diminué ; réticulocytes : 20.10 exposant 9/l
B - Volume globulaire moyen diminué C - Hémoglobine : 9 g/dl ; volume globulaire moyen : 80 fl
C - Transferrine sérique diminuée ; réticulocytes : 20.10 exposant 9/l
D - Ferritine sérique diminuée D - Hémoglobine : 9 g/dl ; volume globulaire moyen : 95 fl
E - Vitamine B12 sérique diminuée ; réticulocytes : 200 10 exposant 9/l
Bonne(s) réponse(s) : A B D E - Hémoglobine : 9 g/l ; volume globulaire moyen : 110 fl ;
réticulocytes : 200.10 exposant 9/l
A - Apparaît après baisse de la ferritinémie. Bonne(s) réponse(s) : C
B - Après baisse du fer sérique.
C - Anémies inflammatoires. L'anémie inflammatoire est initialement normochrome, normocytaire,
D - Première anomalie dans la constitution de l'anémie. arégénérative. Elle devient ensuite microcytaire (le diagnostic différentiel
E - Pas de rapport. avec l'anémie par carence martiale se fait alors à l'aide du coefficient de
saturation de la sidérophilline et le dosage de la férritinémie).

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37 63
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Indiquer, parmi les caractères suivants, celui qui est Une anémie hémolytique à autoanticorps froids de classe
commun à toutes les anémies arégenératives : IgM :
A - Taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/dl A - Peut s'observer au cours d'un Iymphome
B - Macrocytose B - Peut s'observer au cours d'une mononucléose
C - Réticulocytopénie infectieuse
D - Sidérémie normale C - Peut s'observer au cours d'une infection à
E - Myélogramme de densité appauvrie mycoplasmes
Bonne(s) réponse(s) : C D - Peut être due à une immunoglobuline monoclonale
E - S'accompagne d'un test de Coombs direct positif de
Régénération si réticulocytes > ou égal à 120 à 150 000/mm3 type complément
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Elle s'accompagne d'une positivité du test de Coombs direct de type


39 "complément" (l'IgM est souvent difficile à détecter à la surface des
Question à complément simple. hématies, car elle ne se fixe qu'à 4°C), les IgM dirigées contre les
antigènes du groupe I,i.
L'anémie rencontrée au cours de l'insuffisance rénale Elle peut s'observer chez l'adulte, au cours de la maladie des
chronique est le plus fréquemment de type : agglutinines froides (idiopathique, IgM souvent monoclonale de titre
élevé) ou des hémopathies malignes (LLC, Waldenström, Iymphome),
A - Macrocytaire, normochrome, régénérative
ou chez l'enfant, au décours d'infections (virales: MNI, grippe, oreillons,
B - Normochrome, normocytaire, régénérative hépatite, rougeole, CMV, etc...; des pneumonies atypiques à
C - Hypochrome, microcytaire, hyposidérémique mycoplasme, des rhinopharyngite)s.
D - Hypochrome, microcytaire, hypersidérémique
E - Normochrome, normocytaire, arégénérative
Bonne(s) réponse(s) : E
69
C'est un symptôme fréquent, le plus souvent bien toléré car d'installation Question à complément simple.
progressive, lié à plusieurs mécanismes:
- diminution de synthèse de l'érythropoïétine
- hémolyse extra-corpusculaire par accumulation de produits toxiques Sur l'hémogramme suivant :
normalement épurés par le rein Hématies : 2.10 exposant 12/l
- peuvent aussi intervenir: carence en folates, carence en fer. Hématocrite : 0,24 l/ll
Hémoglobine : 8g/100 ml

Il existe une anémie :


71 A - Normochrome normocytaire
Question à complément simple. B - Normochrome microcytaire
C - Hypochrome microcytaire
La découverte d'une anémie à 3 g/dl, macrocytaire (112 fl), D - Normochrome macrocytaire
non régénérative chez un adulte non éthylique doit conduire E - Aucune de ces propositions n'est exacte
en premier lieu à : Bonne(s) réponse(s) : D
A - Un test thérapeutique par vitamine Bl2
B - Un test thérapeutique par l'acide folique VGM = Ht/Nb GR = 120 µ3.
C - Un examen de la moelle osseuse CCMH = Hb/Hte= 0,33.
Il s'agit donc d'une anémie normochrome (CCMH entre 30 et 36%) et
D - Un test de Coombs direct macrocytaire (VGM > 100 µ3).
E - Transfuser des hématies
Bonne(s) réponse(s) : C

En dehors des étiologies ne nécessitant pas de ponction sternale


(alcoolisme chronique, insuffisance thyroïdienne ou antéhypophysaire),
118
la découverte d'une anémie macrocytaire non régénérative impose la Question à compléments multiples.
pratique d'un myélogramme à la recherche d'une étiologie carentielle
(folates ou B12) ou non (anémies réfractaires, chimiothérapies, Dans quelle(s) situation(s) peut-on rencontrer une fausse
congénitales). anémie par hémodilution ?
A - Grossesse au cours des trois derniers mois
B - Maladie de Waldenström
C - Traitement diurétique
D - Splénomégalie volumineuse par hypertension portale
E - Myélome multiple des os à chaînes légères
Bonne(s) réponse(s) : A B D

A - A partir du 2ème trimestre, le volume plasmatique et le volume


globulaire augmentent, mais le premier plus vite que le second,
entraînant une "anémie" fausse, physiologique.
B - Etiologie classique avec augmentation du volume plasmatique et une
baisse du taux d'hémoglobine sans anémie vraie, liés à l'hyperprotidémie
importante (immunoglobuline monoclonale).
C - Au contraire, risque d'hémoconcentration par déshydratation
extracellulaire.
D - Par augmentation parfois considérable du volume plasmatique.
E - Ne comporte généralement pas d'hémodilution en raison du faible
taux de chaînes légères dans le sang (pas d'hyperprotidémie,
hypogammaglobulinémie franche).

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49 85
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Le traitement d'une anémie par carence en fer due à un Quel est le principal site d'élimination des hématies chez un
saignement chronique chez l'adulte repose, outre le malade présentant une anémie hémolytique auto-immune
traitement de la cause, sur : causée par des anticorps IgG ?
A - Un sel de fer per os à la dose de 150 mg de fer métal A - La rate
par jour B - Le foie
B - Un sel de fer per os à la dose de 60 mg de fer métal C - Les vaisseaux sanguins (lyse intravasculaire)
par jour D - La moelle osseuse
C - Le fer injectable (100mgx10 I.M.) E - Les ganglions Iymphatiques
D - Un régime alimentaire riche en fer Bonne(s) réponse(s) : A
E - Un traitement combiné per os par sel de fer et acide
folique Il s'agit d'une lyse intratissulaire prédominant dans la rate, le second
Bonne(s) réponse(s) : A organe concerné est le foie.

B - Posologie insuffisante (100 à 250 mg/jour).


C - Indication exceptionnelle (grande malabsorption).
D - Contrôle exact des apports impossible. 88
E - L'acide folique est indiqué dans les anémies par hémolyse chronique. Question à complément simple.

Dans une maladie de Biermer, après correction de l'anémie


par la vitamine B 12, le traitement :
39 A - Doit être interrompu pour éviter une surcharge en
Question à complément simple. vitamine B 12
B - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes
L'étiologie la plus fréquente des anémies ferriprives de par jour) jusqu'à normalisation du taux de vitamine B 12 du
l'adulte en France est : sérum
A - Un régime alimentaire carencé en fer C - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000
B - Un trouble de l'absorption du fer microgrammes par mois) jusqu'à normalisation du taux de
C - Une hémolyse vitamine B 12 du sérum
D - Un saignement chronique D - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes
E - Une inflammation par jour) à vie
Bonne(s) réponse(s) : D E - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000
microgrammes par mois) à vie
Le saignement chronique est la cause de 90% environ des anémies
Bonne(s) réponse(s) : E
ferriprives en France. L'inflammation n'est pas responsable d'une
anémie "ferriprive".
La maladie de Biermer est une maladie auto-immune caractérisée par
une malabsorption de B12 par tarissement de la sécrétion en facteur
intrinsèque. Le traitement se fait donc par voie parentérale (attaque:
1000 kg/jour pendant 10 jours pour reconstituer les réserves, puis
51 entretien par une injection de 1000 kg/mois), et à vie.
Question à compléments multiples.

Parmi les anémies observées chez les cancéreux, l'anémie


hémolytique auto-immune est anormalement fréquente, 31
seulement au cours de certaines affections malignes. Question à complément simple.
Laquelle(lesquelles) parmi les suivantes ?
A - Myélome multiple Le traitement d'attaque habituel d'une anémie hémolytique
B - Cancer de l'estomac auto-immune à test de Coombs positif de type IgG est chez
C - Leucémie Iymphoïde chronique une femme de 40 ans :
D - Thymome A - La corticothérapie : 0,5 mg/kilo/jour
E - Neuroblastome B - La corticothérapie : 1,5 mg/kilo/jour
Bonne(s) réponse(s) : C C - La splénectomie
D - L'azathioprine (Imurel®)
A - Anémie normochrome normocytaire arégénérative avec hématies en E - La cyclosporine
rouleaux (liée en partie à l'hémodilution). Bonne(s) réponse(s) : B
B - Non, plutôt tumeurs ovariennes.
C - Complications classiques, anémie hémolytique à Coombs positif type Le traitement est:
IgG, traitement: corticothérapie. - causal si possible (arrêt d'un médicament, intervention si kyste de
D - Association non classique. l'ovaire)
E - Association non classique. - corticothérapie à la dose de 1 à 2 mg/kg pendant quelques semaines
avec baisse progressive à la normalisation de l'hémoglobine, puis
entretien à faible dose
- en cas de corticorésistance: splénectomie (si destruction splénique
pure ou prédominante à l'épreuve isotopique)
- sinon: discussion d'immunosuppresseurs = chloraminophène,
endoxan.

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44 62
Question à complément simple. Question à complément simple.

Indiquez parmi les propositions suivantes, le délai où pourra Une anémie macrocytaire non régénérative avec
être surement retrouvée la crise réticulocytaire qui apparait paresthésies et troubles de la sensibilité profonde au niveau
après l'administration adéquate du facteur vitaminique des membres inférieurs évoque en premier lieu :
manquant dans une anémie mégaloblastique : A - Une coïncidence pathologique
A - 6 heures B - Une carence en vitamine B 12
B - 24 heures C - Une carence en acide folique
C - 48 heures D - Un éthylisme chronique
D - 8 jours E - Une double carence en vitamine B 6 et en vitamine B 12
E - 20 jours Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : D
Evident.
Lors du traitement par vitaminothérapie B12, la mégaloblastose disparait
en quelques heures, et la crise réticulocytaire dure du 6ème jour au
deuxième mois.
57
Question à compléments multiples.
110 La découverte d'une anémie hémolytique avec test de
Question à compléments multiples. Coombs direct positif doit faire rechercher :
A - Une leucémie lymphoïde chronique
5 causes d'anémie non traitées sont proposées ci-dessous. B - Un cancer de l'estomac
Une réticulocytose élevée s'observe habituellement dans : C - Un lupus érythémateux disséminé
A - Méno-métrorragies de longue date D - Une prise médicamenteuse d'Aldomet® (Alpha Méthyl
B - Sphérocytose héréditaire Dopa)
C - Leucémie aiguë E - Une leucémie myéloïde chronique
D - Maladie de Biermer Bonne(s) réponse(s) : A C D
E - Insuffisance rénale chronique
Bonne(s) réponse(s) : B A. L'anémie hémolytique est fréquente dans la LLC, 6 % au moment du
diagnostic et plus de 7 % en cours de maladie. Dans les 2/3 des cas, le
A - Il s'agit d'une anémie arégénérative par carence martiale. Coombs est positif Iy GG+C ou complément seul.
B - La plus fréquente des anémies héréditaires (corpusculaire) avec B. Il n'intègre pas le cancer de l'estomac comme une des causes à
hyperhémolyse régénérative. rechercher devant une AHAI, cependant il existe dans la littérature
C - Non, bien sur, insuffisance médullaire sans possibilité de quelques observations de cancers épithéliaux ou d'autres types associés
régénération par envahissement blastique. à une AH à Coombs positif.
D - Il s'agit d'une anémie normochrome macrocytaire arégénérative (avec C. Le LED est une cause classique d'AHAI, s'intégrant parfois en cas de
érythropoïèse inefficace). thrombopénie associée dans un tableau de syndrome d'Evans
E - Il s'agit d'une anémie normochrome normocytaire arégénérative, due (thrombopénie immunologique . Le test de Coombs est généralement de
principalement à la baisse de synthèse de l'érythropoïétine et à une type complément ou IgG +complément et exceptionnellement
hémolyse extracorpusculaire par accumulation. IgG+IgM+complément.
D. L'Aldomet® donne des tests de Coombs positifs dans 20 % des cas
mais seuls 3 % développent une véritable anémie hémolytique. Le
médicament induit un anticorps qui se pose sur le GR. Il s'agit d'une
65 véritable AHAI et non d'une anémie immunoallergique. L'anticorps
Question à compléments multiples. responsable dans les cas hémolysants est une Ig M chaude non
agglutinante fixant le complément.
E. Il y a dans la littérature quelques observations d'AHAI au cours de
Parmi les propositions suivantes qui concernent l'étiologie LMC. Il faut le savoir mais il s'agit d'une situation exceptionnelle.
des anémies hémolytiques auto-immunes de type IgG,
laquelle(lesquelles) est(sont) correcte(s) ?
A - Elles peuvent être secondaires à un traitement par
l'Aldomet® 43
B - Elles peuvent compliquer une pneumonie atypique à Question à complément simple.
mycoplasma
C - Elles sont idiopathiques dans environ 50 % des cas Le caractère ferriprive (carence en fer) d'une anémie est
D - Elles peuvent être secondaires à un syndrome défini par un des critères suivants :
lymphoprolifératif A - Microcytose hypochromie
E - Elles peuvent être secondaires à une maladie lupique B - Hyposidérémie
Bonne(s) réponse(s) : A C D E C - Hyposidérémie
D - Hyposidérémie et augmentation de la capacité totale
A - Le traitement est bien sûr, l'arrêt du médicament.
de transferrine
B - Il s'agit d'anémie hémolytique à IgM froides fixant le complément.
C - Est d'évolution chronique, de bon pronostic (corticosensibilité,
E - Hyposidérémie et diminution de la capacité totale de
amélioration par splénectomie). transferrine
D - Type LLC. Bonne(s) réponse(s) : D
E - Ainsi qu'au cours de la PR.
Evident, connaissances de base.

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11 18
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

L'anémie de Biermer avant toute tentative de traitement est : Parmi les affections ou états suivants. quel est celui qui ne
A- Microcytaire provoque pas d'anémie macrocytaire ?
B - Normocytaire A - Gastrectomie
C - Macrocytaire B - Ankylostomiase
D - Régénérative C - Anse borgne jéjunale
E - Arégénérative D - Maladie coeliaque
Bonne(s) réponse(s) : C E E - Myélodysplasie
Bonne(s) réponse(s) : B
QCM évident.
L'ankylostomiase entraîne une anémie par carence martiale, liée à la
consommation intraluminale de fer. C'est le bothriocéphale qui est
responsable de carence en vitamine B12 et d'anémie macrocytaire par
25 consommation par le taenia.
Question à complément simple. La gastrectomie donne une carence en vitamine B12 obligatoire en 2 à 9
ans et est donc cause d'anémie mégaloblastique.
La maladie coeliaque entraîne une carence en folates isolée par
Le caractère mégaloblastique d'une anémie repose sur
malabsorption digestive. Les anses borgnes jéjunales entraînent une
l'interprétation du résultat de l'une des analyses suivantes. carence en folates.
Laquelle ? Les myélodysplasies type anémie réfractaire donnent souvent une
A - Détermination du volume globulaire moyen macrocytose.
B - Examen microscopique des frottis sanguins
C - Examen microscopique des frottis médullaires
D - Coloration de Perls appliquée aux frottis médullaires
E - Dosage de la vitamine B12 et des folates sériques 33
Bonne(s) réponse(s) : C Question à complément simple.
Sans commentaire. Quel examen peut être demandé pour étayer un diagnostic
d'anémie hémolytique auto-immune à partir d'un échantillon
de sérum ?
A - Test de Coombs direct
39
B - Test de Coombs indirect
Question à compléments multiples. C - lmmunofluorescence directe
D - Néphélométrie
L'hémogramme d'une anémie de Biermer typique et non E - Réaction d'Ouchterlony
traitée peut associer : Bonne(s) réponse(s) : A
A - Une thrombopénie
B - Un VGM (volume globulaire moyen) élevé Evident.
C - Une hyperleucocytose avec myélémie
D - Des réticulocytes bas.
E - Une hypersegmentation des polynucléaires neutrophiles
Bonne(s) réponse(s) : A B E 56
Question à complément simple.
A. La thrombopénie est fréquente, en général modérée aux alentours de
100.000/mm3. Parmi les propositions suivantes se rapportant aux anémies
B L'anémie est macrocytaire. Cette macrocytose (augmentation du
hémolytiques auto-immunes aux anticorps chauds, une seule
VGM) est en général franche supérieure à 120 mm3. Elle explique que
les sujets ayant déjà un taux abaissé de GR tolèrent encore bien leur est fausse. Laquelle ?
anémie. A - Le test de Coombs direct est positif
C. Il existe une leucopénie modérée. B - L'hémolyse est habituellement intratissulaire
D. Le taux de réticulocytes est normal ou même légèrement augmenté C - Les anticorps sont dirigés contre les antigènes A B O
en pourcentage. En valeur absolue, il est normal, inférieur à D - Les anticorps sont de type IgG
100.000/mm3. E - La corticothérapie et le traitement de choix
E. Les granulocytes sont de grande taille et leurs noyaux sont Bonne(s) réponse(s) : C
hypersegmentés. Cette anomalie est précoce et c'est la dernière à
disparaître sous traitement. Les anémies hémolytiques liées à des anticorps reconnaissants les
antigènes du système ABO sont liés aux accidents transfusionnels. Les
anticorps (ac anti A, ac anti B ) sont des ac "naturels", "réguliers" et
"agglutinants". Cette dernière propriété est liée à leur appartenance à la
classe des IgM. Ils sont responsables d'anémies hémolytiques
intravasculaires.
Dans les AHAI à autoanticorps chauds, l'AC est de type IgG appartenant
dans 80 % des cas à la sous classe des IgG1 et fixe généralement le
complément. L'hémolyse est intratissulaire. Le test de Coombs direct est
positif traduisant la présence de l'AC sur les globules rouges. Les
antigènes reconnus par les autoanticorps chauds font généralement
partie du système Rhésus. Le traitement initial est la corticothérapie à
doses initiales de 1 à 1,5 mg/kg/j voire 2 mg/kg/j avec une efficacité
jugée après 3 semaines à 1 mois de traitement.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 173 By NADJI 85

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66 19
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Une malade présente une anémie microcytaire par carence Parmi les maladies suivantes, quelle est celle au cours de
martiale Il faut rechercher : laquelle on rencontre fréquemment une anémie hémolytique
A - Ménométrorragies favorisées par un stérilet auto-immune ?
B - Grossesses répétées et rapprochées A - Leucémie aiguë myéloblastique
C - Hématurie microscopique B - Maladie de Kahler
D - Ulcère gastro-duodénal C - Leucémie myéloïde chronique
E - Cancer colique D - Hémochromatose primitive
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E E - Maladie lupique
Bonne(s) réponse(s) : E
Il faut rechercher toute cause de saignement chronique.
Item C - Il faut rechercher une hémosidérinurie chronique dans le cadre Dans les grandes séries publiées d'AHAI, l'association à un LED est
d'hémolyse intra-vasculaire (prothèses cardiaques, microangiopathie, retrouvée dans 1,6 à 24,4 % des cas. La présence de l'hémolyse
maladie de Marchia Faver Micheli). chronique dans le lupus (8 %) est inférieure à celle du Coombs positif
(43 %).

68
Question à compléments multiples. 42
Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est
(sont) vraie(s) au cours d'une anémie inflammatoire typique ? Une anémie sévère chez un enfant de 2 ans avec
A - Macrocytose érythrocytaire réticulocytose à 250.109/l doit évoquer l'une des affections
B,- Hyperchromie suivantes. Précisez laquelle :
C - Fer sérique diminué A - Bêta-thalassémie majeure
D - Réticulocytes bas B - Drépanocytose homozygote
E - Capacité totale de fixation de la transferrine augmentée C - Leucémie aiguë
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Syndrome hémolytique et urémique ou maladie de
Moschcowitz
A et B - Anémie normochrome normocytaire le plus souvent, parfois E - Immunisation foeto-maternelle à l'antigène Rhésus D
hypochrome et/ou microcytaire. Bonne(s) réponse(s) :
D - Il s'agit d'une anémie arégénérative.
E - La capacité totale de saturation est abaissée avec un fer sérique Réponse impossible.
abaissé. Le coefficient de saturation est normal. Face à une anémie très régénérative évoquent une hémolyse chez un
enfant de 2 ans, plusieurs diagnostics peuvent être retenus.
A - Le diagnostic se fait habituellement entre 3 et 18 mois.
B - Révélation de l'affection entre 3 mois et 3 ans (en règle entre 6 et 18
55 mois).
Question à compléments multiples. C - Non, car pas de régénération du fait de l'envahissement médullaire.
D - Maladie surtout du nourrisson (82 % des cas avant 2 ans et demi, 55
Une fausse anémie par hémodilution peut provenir de : % entre 3 et 9 mois) chez le grand enfant le début peut être insidieux
A - Grossesse à partir du second trimestre révélé par l'anémie.
E - Maladie néonatale.
B - Déficit en fer
C - Maladie de Waldenström
D - Maladie de Kahler
E - Volumineuse splénomégalie 16
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Question à compléments multiples.
A - A partir du 2ème trimestre, le volume globulaire et le volume
plasmatique augmentent mais le volume plasmatique augmente plus vite Les anémies hémolytiques médicamenteuses :
que le volume globulaire d'où anémie par hémodilution. A - Sont toujours d'origine immunologique
B - Il s'agit d'une véritable anémie. B - Sont parfois dues à la présence d'anticorps anti-
C et D - Certaines immunoglobulines monoclonales en particulier les médicaments
IgM de la maladie de Waldenström peuvent entraîner une augmentation C - Sont parfois dues à la présence d'anticorps anti-Rhésus
du volume plasmatique et une baisse de taux d'hémoglobine sans D - Peuvent apparaître lors d'un traitement par
anémie vraie.
l'alphaméthyl-dopa (Aldomet)
C - Le volume plasmatique augmente de façon parfois considérable sans
doute par augmentation de la sécrétion d'aldostérone. E - Peuvent apparaître lors d'un traitement par la pénicilline
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A - Non. Par exemple anémie hémolytique déclenchée par certains


médicaments dans les déficits en G6PD.
B - Oui, l'hémolyse étant provoquée par un anticorps dirigé contre un
antigène médicamenteux fixé sur l'hématie ou par un complexe antigène
médicamenteux - anticorps se fixant sur l'hématie et activant le
complément.
C et D - Le traitement par ALDOMET peut induire des IgG antirhésus
(dans 10 % des cas après 6 mois de traitement à 1 g/j).
E - Hémolyse à Coombs de type anti IgG. Anticorps dirigé contre un
antigène médicamenteux fixé sur l'hématie, liée à la dose, progressive et
extra-vasculaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 174 By NADJI 85

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24 101
Question à complément simple. Question à complément simple.

Une femme de 30 ans est atteinte d'anémie ferriprive Toutes les situations suivantes, sont responsables d'anémie
(hémoglobine 7 g/dl) par ménorragies ; un traitement par carence martiale par le biais des ménorragies qu'elles
hormonal réduit les pertes génitales. Quel schéma déclenchent, sauf une; indiquez laquelle :
thérapeutique doit être préféré pour guérir l'anémie et éviter A - Fibrome
sa récidive ? B - Grossesse extra-utérine
A - Transfusion (2 concentrés érythrocytaires ) C - Dispositif intra-utérin anticonceptionnel
B - Transfusion (2 concentrés érythrocytaires) puis fer D - Thrombopénie chronique
intramusculaire (10 ampoules de 100 mg sur cinq semaines) E - Maladie de Willebrand
C - Fer intramusculaire (10 ampoules de 100 mg sur cinq Bonne(s) réponse(s) : B
semaines)
D - Fer oral, 200 mg Fe2+ par jour, pendant 4 mois Une grossesse extra-utérine entraîne une anémie aiguë par hémorragie
importante et rapidement évolutive. On n'entre pas dans le cadre des
E - Fer oral, 200 mg Fe2+ pendant un mois
saignements chroniques qui déplétent progressivement le capital martial.
Bonne(s) réponse(s) : D

A et B - Les transfusions dans le traitement des anémies ferriprives ne


sont réalisées qu'en cas d'anémie très sévère et surtout mal supportées
cliniquement (angor) ce que l'on ne craint pas chez une femme jeune 23
avec une anémie qui n'est pas majeure. Question à complément simple.
C - Thérapeutique agressive, qui peut laisser des tatouages aux points
d'injections. La voie orale lui est bien préférable. Parmi les propositions suivantes, laquelle est la plus
E - Le traitement d'une carence martiale est prolongé (supérieur ou égale compatible avec le diagnostic d'anémie inflammatoire ?
à 3 mois). A - Hémoglobine : 6 g/dl. Volume globulaire moyen : 60 fl
réticulocytes : 20 x 10 exposant 9/l
B - Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : 110 fl
62 réticulocytes : 20 x 10 exposant 9/l
Question à compléments multiples. C - Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : 80 fl
réticulocytes : 20 x 10 exposant 9/l
Les anémies hémolytiques d'origine médicamenteuse D - Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : 95 fl
peuvent être dues : réticulocytes : 200 x 1O exposant 9/l
A - A l'action d'anticorps sur un complexe médicament- E - Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : 110 fl
globule rouge réticulocytes : 200 x 10 exposant 9/l
Bonne(s) réponse(s) : C
B - Au dépôt sur le globule rouge de complexes
médicament-anticorps Sans commentaire.
C - A la production d'autoanticorps anti-érythrocytaires
D - A un mécanisme non-immunologique
E - A la présence d'agglutinines irrégulières
Bonne(s) réponse(s) : A B C D 14
Question à compléments multiples.
A - Hémolyse de type pénicilline (antigène médicamenteux fixé sur
l'hématie, Coombs de type IgG).
B - Hémolyse de type rifampicine, quinine, sulfacides, phénacétine,
Lors d'une anémie par saignement chronique, on observe
isoniazide. Coombs de type complément. une diminution :
C - Anémie hémolytique auto-immune induite par l'ALDOMET (IgG A - Du fer sérique
antirhésus). B - Du volume globulaire moyen
D - Exemple : hémolyse par antipaludéens dans les déficits en G6PD. C - De la transferrine sérique
E - Non. N'intervient que dans les immunisations transfusionnelles. D - De la ferritine sérique
E - Du nombre des plaquettes
Bonne(s) réponse(s) : A B D

53 La transferrine est la protéine qui fixe le fer au pôle sanguin de la cellule


Question à complément simple. intestinale. En cas de carence martiale, c'est le pourcentage de
saturation de la transferrine et le coefficient de saturation qui sont
Une anémie microcytaire avec fer sérique normal ou modifiés et pas le taux de transferrine sérique.
augmenté se rencontre dans :
A - La sphérocytose héréditaire
B - La maladie de Biermer 15
C - La thalassémie
Question à compléments multiples.
D - Les anémies hémolytiques auto-immunes
E - Les leucémies aiguës
Bonne(s) réponse(s) : C
Parmi les maladies suivantes, quelles sont celles qui se
compliquent fréquemment d'une anémie hémolytique auto-
Une thalassémie entraîne une anémie microcytaire avec un fer sérique immune ?
augmenté ou normal. A - Leucémie aiguë myéloblastique
A, D, E - Anémies normocytaires normochromes. B - Leucémie Iymphoïde chronique
B - Anémie macrocytaire. C - Leucémie myéloïde chronique
D - Hémochromatose
E - Lupus érythémateux disséminé
Bonne(s) réponse(s) : B E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 175 By NADJI 85

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32 23
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les Une ou plusieurs des propositions suivantes concernant les
résultats suivants : anémies chroniques sévères sont exactes :
- hématies : 1,8. 10 exposant 12/l A - Augmentation du débit cardiaque même au repos
- hémoglobine : 7,7 g/dl B - Angor d'effort possible même en l'absence de lésions
- hématocrite : 23 % coronariennes associées
- réticulocytes : 35. 10 exposant 9/l. C - Souffle systolique
Il s'agit d'une anémie : D - Dyspnée de type asthmatiforme et non provoquée par
A - Normochrome, Macrocytaire, Régénérative l'effort
B - Normochrome, Normocytaire, Arégénérative E - Tachycardie de repos
C - Hypochrome, Microcytaire, Arégénérative Bonne(s) réponse(s) : B C E
D - Normochrome, Macrocytaire, Arégénérative
E - Hypochrome, Macrocytaire, Régénérative Les signes cliniques associés sont :
Bonne(s) réponse(s) : D - Pâleur cutanée et muqueuse
- Polypnée d'effort
La VGM est ici à plus de 120 µ3. On rappelle que le VGM se calcule - Tachycardie d'effort, tachycardie de repos ou au moindre effort
selon la formule f(Ht;nbre de GR) - Crampes nocturnes, claudication intermittente selon le terrain
- Crise d'angor pouvant disparaître avec la correction de l'anémie mais
témoignant le plus souvent d'une insuffisance circulatoire cardiaque
- Souffles systoliques à l'axe ou à l'origine pulmonaire avec orthopnée,
oedèmes des membres inférieurs, cardiomégalie, bruit de galop
6 - Fatigue, céphalées, bourdonnements d'oreilles, vertiges, rarement
Question à compléments multiples. oedème papillaire au FO.

Parmi les affirmations suivantes, quelle est celle ou quelles


sont celles qui s'applique(nt) à une anémie par inflammation
chronique ? 19
A - L'anémie peut être macrocytaire Question à complément simple.
B - Le taux de saturation de la transferrine est normal ou
modérément diminué Lors du traitement d'une anémie par carence martiale dont la
C - L'anémie est habituellement régénérative cause est corrigée, quel résultat d'examen vous permettra
D - Le traitement martial améliore le chiffre d'hémoglobine d'arrêter le traitement martial ?
E - L'hyposidérémie est constante A - Retour à la normale du taux d'hémoglobine
Bonne(s) réponse(s) : B E B - Fer sérique normal
C - Capacité totale de saturation de la sidérophiline
L'anémie inflammatoire est normochrome normocytaire arégénérative ou normale
modérément hypochrome microcytaire arégénérative. Le taux de
D - Retour du volume globulaire moyen à la normale
saturation de la sidérophiline est normal ou modérément diminué. Le fer
sérique est bas mais les réserves en fer sont normales. E - Aucune de ces propositions
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.
23
Question à complément simple.
21
Toutes les situations cliniques suivantes sauf une sont Question à complément simple.
capables de conduire à une anémie macrocytaire :
A - Malnutrition chronique Vous découvrez de façon fortuite chez une malade de 70
B - Anémie hémolytique régénérative ans, une splénomégalie isolée. L'hémogramme montre une
C - Myxoedème discrète anémie à 10,5 g/dl, une hyperleucocytose à 14
D - Hernie hiatale 000/mm3 avec érythro-myélémie. Les plaquettes sont à 450
E - Traitement anticomitial 000/m3. Vous évoquez en premier lieu :
Bonne(s) réponse(s) : D
A - Une leucémie aiguë
Sans commentaire. B - Une leucémie myéloïde chronique
C - Une splénomégalie myéloïde chronique
D - Une leucémie lymphoïde chronique
E - Une néoplasie profonde
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 176 By NADJI 85

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35 56
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) possible(s) de cette En dehors de la carence en fer, quelle(s) autre(s) affection(s)
anémie ? pourrai(en)t induire une anémie du type de celle présentée
A - Défaut de synthèse de l'hème par la malade ?
B - Défaut de synthèse de l'ADN A - Trouble de synthèse de l'hème
C - Défaut de synthèse de la globine B - Carence en acide folique
D - Erythroblastopénie C - Erythroblastopénie chronique
E - Hémorragie aiguë D - Envahissement médullaire par des cellules
Bonne(s) réponse(s) : A C néoplasiques
E - Microsphérocytose héréditaire
A - Microcytose par ralentissement de production de l'Hb et CCMH Bonne(s) réponse(s) : A
atteint une mitose plus tard (permet la libération de l'hématie).
B - Macrocytose. A - Dans le cadre d'une anémie sidéroblastique congénitale microcytaire,
C - Microcytose idem A. transmission récessive liée au sexe.
DE - Ecartés devant l'absence de réticulocytose. B - Macrocytose.
C - Normocytose.
D - Donne une insuffisance médullaire avec normocytose et atteinte des
autres lignées.
45 E - Anémie normochrome normocytaire ou macrocytaire (hémolyse
Question à complément simple. chronique ou en poussée).

Quel est le mécanisme le plus probable de l'anémie ?


A - Défaut de synthèse de l'hème
B - Défaut de synthèse de l'ADN
57
C - Défaut de synthèse de la globine Question à compléments multiples.
D - Défaut de synthèse de la spectrine
E - Défaut de synthèse de la G 6 P D Quelle(s) étiologie(s) peu(ven)t être responsable(s) exclusifs
Bonne(s) réponse(s) : B de l'anémie ferriprive chez cette malade ?
A - Carence d'apport en fer
La macrocytose est la conséquence d'un asynchronisme de synthèse B - Hémorragies digestives
hémoglobine/ADN. C - Don du sang trisannuel
D - Hémorragie abondante et brutale 15 jours auparavant
E - Ménorragies chroniques
Bonne(s) réponse(s) : B E
53
Question à complément simple. A - Pratiquement jamais en cause.
B - Cause fréquente (100 ml = 50 mg de perte de fer).
Au vu de l'hémogramme, comment définissez-vous l'anémie C - Peut aggraver mais non expliquer.
? D - Serait régénérative avec restauration du chiffre d'Hb.
E - Cause classique à rechercher systématiquement chez la femme.
A - Normochrome macrocytaire
B - Hypochrome normocytaire
C - Microcytaire normochrome
D - Normochrome normocytaire 31
E - Aucune de ces propositions n'est exacte Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) :C

VGM = Ht/Gr = 58 µ3. Comment caractérisez-vous cette anémie ?


CCMH = Hb/Ht est normale. A - Normocytaire non régénérative
B - Macrocytaire régénérative
Une femme de 40 ans, d'origine française, consulte pour asthénie. Elle C - Hypochrome non régénérative
n'accuse aucun antécédent particulier. Elle n'a pas d'enfant et n'est pas D - Microcytaire non régénérative
enceinte. L'examen clinique retrouve un syndrome anémique isolé. Vous E - Macrocytaire non régénérative
faites pratiquer un hémogramme qui vous donne les résultats suivants : Bonne(s) réponse(s) : A
- Erythrocytes : 4,6.10 exposant 12/l
- Hémoglobine : 8,7 g/dl VGM = Ht/GR = 90 µ3 = normocytaire.
- Hématocrite : 27 % CCMH = Hb/Ht = 0,33 = normochrome.
- Leucocytes : 9.10 exposant 9/l, dont : Polynucléaires neutrophiles : 64 Réticulocytes < 120000 par mm3 = arégénérative.
%
Polynucléaires éosinophiles : 6 % Fille âgée de six ans, sans antécédent. Epistaxis abondantes,
Lymphocytes : 24 % gingivorragies et purpura depuis 48 h.
Monocytes : 6 % A l'examen : pétéchies, ecchymoses, pâleur cutanéo muqueuse
- Plaquettes : 540.10 exposant 9/l importante. Rate débordant de 4 cm le rebord costal. Polyadénopathies
La VS est à 12/25. Le fer sérique est dosé ainsi que la capacité totale de modérées, cervicales et axillaires. Apyrétique.
fixation (CTE) et le coefficient de saturation de la sidérophiline (CSS). Hémogramme :
L'on aboutit ainsi au diagnostic d'anémie ferriprive. - Globules rouges : 3 200 000/mm3
- Hématocrite : 2 9 %
- Hémoglobine : 9,6 g/dl
- Réticulocytes : 0,8 %
- Globules blancs : 2 600/mm3, Polynucléaires : 17 %
Polynucléaires éosinophiles : 1%
Lymphocytes : 72%
Lymphoblastes : 10 %
- Plaquettes : 10 000
Le myélogramme montre une moelle riche avec 90 % de lymphoblastes,
5 % d'érythroblastes, 5 % de granuleux, absence de mégacaryocytes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 177 By NADJI 85

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86 58
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

L'anémie peut être décrite comme : Le(s) argument(s) contre le diagnostic d'anémie
A - Microcytaire hypochrome arégénérative inflammatoire est (sont) ?
B - Microcytaire hypochrome régénérative A - Hémoglobine : 9 g/dl
C - Normocytaire normochrome arégénérative B - Leucocytes : 7,9.10 exposant 9/l
D - Macrocytaire normochrome régénérative C - Fibrinogène : 3 g/l
E - Macrocytaire normochrome arégénérative D - Gammaglobulines : 35 g/l
Bonne(s) réponse(s) : E E - Fer sérique : 20 micromol/l
Bonne(s) réponse(s) : C E
VGM = Ht/Gr, CCMH = Hb/Ht.
VGM = 117 µ3 = macrocytose, CCMH = 0,33 normale. Le dosage de la ferritinémie et du coefficient de saturation de la
Réticulocytes < 150 000/mm3 donc arégénérative. sidérophilline permettent de différencier anémies inflammatoires et
ferriprives, où le fer sérique est chaque fois bas.
Un homme de 70 ans est hospitalisé pour syndrome anémique à Le fibrinogène est normal et non augmenté comme lors de syndromes
lnstallation progressive. Traité par gastrectomie des 2/3 vingt ans plus inflammatoires.
tôt pour ulcère, il n'a jamais plus souffert depuis. Le transit digestif est
normal. Les selles de coloration normale Depuis six mois, son Un homme de 60 ans consulte pour dyspnée d'effort. Il existe une pâleur
alimentation comporte essentiellement des pommes de terre, des pâtes modérée ; pas d'anomalie à l'examen du coeur et des poumons, pas
et des conserves de viande et de poisson. L'examen montre un d'adénopathie ou de splénomégalie.
embonpoint conservé, un teint pâle. Hémogramme : A l'hémogramme :
- hémoglobine : 7 g/dl - hémoglobine : 9 g/dl
- hématocrite : 0.21 l/l - VGM : 90 fl
- érythrocytes : 1,8 x 10 exposant 12/l - leucocytes : 7.10 exposant 9/l (PN : 65 - PE : 2 - L : 30 - M : 3)
- réticulocytes : 20 10 exposant 9/l - plaquettes : 255.10 exposant 9/l
- leucocytes : 3 x 10 exposant 9/l (neutrophiles : 40%, éosinophiles : 2%, - Vitesse de sédimentation : 105 - 140
lymphocytes : 50 %, monocytes : 8%), - fibrinogène : 3 g/l
- plaquettes : 110.10 exposant 9/l - fer sérique : 20 micromol/l
- Sur le frottis, présence de polynucléaires hypersegmentés. Bilirubine - Protéinémie : 95 g/l dont 55 g/l de gammaglobulines en pic à base
non conjuguée : 30 mcmol/l, bilirubine conjuguée : 5 mcmol/l. étroite.
- Sidérémie : 25 mcmol/l, coefficient de saturation de la sidérophiline : L'immunoélectrophorèse montre une importante augmentation
0,50. Absence d'autoanticorps antiérythrocytes. monoclonale d'lgG kappa. On retient, comme probable, le diagnostic de
myélome multiple.

87
Question à complément simple. 35
Question à compléments multiples.
Quel mécanisme est principalement à l'origine de l'anémie ?
A - Trouble de synthèse de l'hémoglobine Pour préciser l'étiologie de cette anémie, il est nécessaire de
B - Trouble de synthèse de l'ADN demander :
C - Raréfaction des cellules-souches hématopoïétiques A - Hématies leucocytes/minute
D - Destruction excessive des érythrocytes circulants B - Médullogramme
E - Pertes excessives par hémorragie C - Electrophorèse de l'hémoglobine
Bonne(s) réponse(s) : B D - Etude de la cinétique du 59 fer
E - Aucun des examens précédents
Cette anomalie entraîne, en l'absence d'anomalie de synthèse de l'Hb Bonne(s) réponse(s) : E
associée, un asynchronisme entre la maturation nucléocytoplasmique et
une macrocytose. Il existe une insuffisance médullaire qualitative, car Les étiologies des anémies ferriprives sont :
une grande partie des cellules souches mégaloblastiques n'arrive pas à - perte de fer: d'origine digestive ou gynécologique (90 % des cas)
terme (hémolyse intramédullaire). Toutes les cellules à renouvellement essentiellement
rapide sont touchées par les défauts de maturation. - plus rarement: prélèvements de sang répétés, saignements provoqués,
le contexte implique des examens mettant en évidence une perte de fer
en particulier examen gynécologique
- troubles de l'absorption: résection digestive, maladie coeliaque, pica
89 - majorations des besoins : nourrisson, croissance, règles abondantes,
Question à compléments multiples. grossesses répétées et
rapprochées.
On apprend que la moelle est mégaloblastique et que le test
de Schilling est normal. Quels sont les deux facteurs qui,
chez ce patient, peuvent contribuer à l'installation d'une
36
anémie mégaloblastique ?
A - Carence d'apport en vitamine B12
Question à compléments multiples.
B - Trouble d'absorption de la vitamine B12
Parmi les données anamnésiques, quel(s) facteur(s)
C - Carence d'apport en folates
intervien(nen)t dans la genèse de l'anémie ?
D - Trouble d'absorption des folates
A - 4 grossesses
E - Trouble d'utilisation des folates
Bonne(s) réponse(s) : C D B - Contraception par stérilet
C - Dons du sang
Le régime pratiqué par le patient est riche en B12 (viande, poisson) mais D - Prise de laxatifs
pauvre en folates (absence de légumes verts, de fruits). La normalité du E - Constipation
test de Schilling élimine un trouble d'absorption de la vitamine B12. Les Bonne(s) réponse(s) : A C D
troubles d'utilisation des folates sont extrêmement rares.
En période d'activité génitale, environ 40 % des femmes ont un bilan de
fer négatif et 8 à 10 % une anémie ferriprive. Les grossesses surtout
répétées, accentuent le risque de carence. Les hémorragies liées au
stérilet et les dons de sang participent à la genèse de l'anémie.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 178- Sans rapport.
D.E By NADJI 85

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63 23
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Malgré ces incidents, la malade a été opérée sans Parmi les mécanismes pouvant intervenir dans la genèse de
complication immédiate, quel traitement ultérieur de l'anémie l'anémie chez ce malade, vous retenez :
proposez-vous ? A - Hémolyse auto-immune
A - Abstention thérapeutique B - Carence en vitamine B12
B - Sel ferreux par voie orale C - Hémosidérose
C - Sel ferreux et acide folique per os D - Carence en folates
D - Fer injectable E - Hypersplénisme
E - Transfusions de sang total Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : B
A - Il existe des hémolyses au cours de l'alcoolisme, mais non auto-
Il faut recharger en fer la patiente, per os, bien sûr. immunes (par hypersplénisme, modifications corpusculaires acquises).
B - Item discutable. L'anémie mégaloblastique de l'éthylique est due à
une carence en folates avec défaut d'apport et troubles d'utilisation.
L'éthylisme n'est pas une étiologie des carences en vitamines B12
23 (carence d'apport exceptionnelle), mais certains citent la possibilité de
troubles de l'absorption entraînant des carences multi-vitaminiques, dont
Question à compléments multiples. en B12.

En dehors d'une anémie mégaloblastique, quelle(s) est


(sont) I'(les) étiologie(s) qui peut (peuvent) expliquer
l'ensemble de l'hémogramme ? 24
A - Inflammation Question à compléments multiples.
B - Leucémie aiguë myéloblastique
C - Anémie réfractaire Indiquez, parmi les médicaments suivants, celui (ceux) qui
D - Myxoedème risque(nt) d'aggraver l'anémie de ce malade, voire d'entraîner
E - Erythroblastopénie une grande pancytopénie :
Bonne(s) réponse(s) : B C A - Spironolactone (Aldactone®)
B - Triamtérène (Tériam®)
A - Non, donne une anémie normochrome normo ou microcytaire avec
thrombocytose. C - Furosémide (Lasilix®)
B - A évoquer devant les signes d'insuffisance médullaire, donnerait D - Cotrimoxazole (Bactrim®)
plutôt une anémie normocytaire ; diagnostic : myélogramme. E - Gentamicine (Gentalline®)
C - Anémie normo ou macrocytaire, arégénérative avec parfois Bonne(s) réponse(s) : B D
leucopénie, thrombopénie.
D - Donne des anémies macrocytaires ou normocytaires normochromes B - Donne des anémies macrocytaires par carence en acide folique.
isolées. D - Association :
E - Il s'agit d'un déficit quantitatif isolé en érythroblastes. 1) triméthoprime: donnes des leucopénies, thrombopénies, anémies-
mégaloblastiques.
2) sulfamide : agranulocytose, pancytopénie toxique, leucopénie, anémie
hémolytique.
24
Question à compléments multiples.
36
Le myélogramme montre une anémie mégaloblastique,
quels sont, parmi les médicaments suivants, celui (ceux) qui
Question à complément simple.
peu(ven)t être responsable(s) d'une anémie mégaloblastique
Quel est le traitement de l'anémie à prescrire en première
par carence en acide folique et dont il faut rechercher la prise
intention ?
à l'interrogatoire chez cette patiente ?
A - Gammaglobulines à fortes doses
A - Méthotréxate®
B - Corticothérapie
B - Bactrim®
C - Plasmaphérèses
C - Tériam®
D - Chimiothérapie anti mitotique
D - Rimifon
E - Splénectomie
E - Furosémide®
Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A B C
La corticothérapie est le traitement d'attaque à instituer en cas d'AHAI à
Ainsi que les barbituriques, les hydantoïnes, les contraceptifs oraux.
Ac chauds.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 179 By NADJI 85

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31 37
Question à complément simple. Question à complément simple.

Il existe une anémie : Dans le contexte clinique, quelle est l'étiologie qui vous
A - Normochrome normocytaire régénérative paraît la plus probable pour expliquer l'anémie ?
B - Normochrome macrocytaire arégénérative A - Hypervolémie plasmatique
C - Hypochrome normocytaire arégénérative B - Carence en folate
D - Hypochrome microcytaire arégénérative C - Syndrome inflammatoire
E - Hypochrome microcytaire régénérative D - Aplasie médullaire
Bonne(s) réponse(s) : D E - Hypersplénisme
Bonne(s) réponse(s) : B
Le VGM et la CCMH sont définis par les supports suivants : VGM = Ht
/nb de GR = 70m3 ; CCMH = Hb/Ht = 0,30. Aggravant l'anémie d'hypersplénisme et lui donnant son caractère
Les réticulocytes sont à 30 000/mm3. Il s'agit donc d'une anémie macrocytaire.
hypochrome microcytaire arégénérative.

Une femme de 32 ans se plaint depuis quelques mois de fatigabilité


excessive et d'une discrète dyspnée d'effort, qui ne l'empêchent pas 2
cependant de mener toutes ses activités, L'examen clinique ne décèle
qu'une discrète pâleur. Il n'y a pas d'antécédent pathologique.
Question à complément simple.
Hémogramme :
- hémoglobine. : 8,5 g/dl Quel examen supplémentaire vous paraît le plus important
- hématocrite : 0,28 pour expliquer l'anémie ?
- érythrocytes : 4,0.10 exposant 12/l A - Test de Coombs
- réticulocytes : 30.10 exposant 9/l B - Durée de vie des globules rouges
- leucocytes : 6,3 . 10 exposanr 9/l (PN 63 PE 2 L 30) C - Mesure isotopique du volume globulaire total
- plaquettes : 400.10 exposant 9/l D - Dosage du fer sérique
- sidérémie : 6 mcmol (0,34 mg/l)
- capacité totale de fixation du fer mcmol (3,92 mg/l)
E - Recherche d'agglutinine irrégulière
Bonne(s) réponse(s) : C

Anémie non régénérative centrale avec hémodilution par la globuline


monoclonale abaissant artificiellement le chiffre d'Hb.
32
Question à complément simple.

Cette anémie est liée à : 39


A - Un trouble de synthèse des acides nucléiques Question à compléments multiples.
B - Un trouble de synthèse de l'hème
C - Un trouble de synthèse de la globine En faveur du diagnostic d'anémie hémolytique régénérative
D - Une réduction du nombre des cellules souches vous retenez dans cet énoncé :
myéloïdes A - Le degré de l'anémie
E - Une destruction excessive des érythrocytes circulants B - La splénomégalie
Bonne(s) réponse(s) : C C - La réticulocytose
D - Le taux de fer sérique
La microcytose signe une anomalie de la synthèse de l'hémoglobine.
E - L'ictère à bilirubine non conjugué
Bonne(s) réponse(s) : B C E

Sans commentaire.
34
Question à compléments multiples. Une femme de 37 ans, sans antécédent pathologique personnel ou
familial, accuse un fléchissement de l'état général d'installation
Indépendamment d'un traitement étiologique éventuel, cette progressive, avec dyspnée d'effort, céphalées et palpitations. Son
anémie est justiciable : médecin, constatant une pâleur, un subictère et une splénomégalie
A - De transfusions de concentrés érythrocytaires palpable, prescrit des examens de laboratoire dont les résultats sont les
suivants :
B - D'un traitement par la vitamine B12
- Hémogramme :
C - D'un traitement par l'acide folique Globules rouges = 2 000 000/mm3 Hémoglobine = 7 g/dl Hématocrite =
D - D'un traitement par le fer 21 % Réticulocytes = 18 %
E - D'un traitement par corticoïde Globules blancs = 10 500/mm3 avec pourcentages : 79 %
Bonne(s) réponse(s) : D polynucléaires neutrophiles 2 % éosinophiles 14 % Iymphocytes 5 %
monocytes
Seul le traitement par fer est nécessaire. - Fer sérique = 25 micromol/l
Le taux d'Hb étant > 8g % et le patient présentant une dyspnée modérée - Bilirubine = 40 micromol/l (dont 37 de bilirubine non conjuguée).
bien tolérée, il n'y a aucune indication transfusionnelle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 180 By NADJI 85

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41 39
Question à complément simple. Question à complément simple.

A l'issue du bilan clinique et biologique, c'est le diagnostic L'anémie peut être décrite comme :
d'anémie hémolytique auto-immune qui est retenu : forme A - Microcytaire hypochrome arégénérative
apparemment idiopathique, à autoanticorps IgG. Parmi les B - Microcytaire hypochrome régénérative
attitudes thérapeutiques suivantes quelle est celle qui doit C - Normocytaire normochrome arégénérative
être envisagée en première intention ? D - Macrocytaire normochrome régénérative
A - Transfusion d'au moins deux concentrés érythrocytaires E - Macrocytaire normochrome arégénérative
B - Vitaminothérapie associant acide folique et vit. Bl2 Bonne(s) réponse(s) :
C - Corticothérapie
D - Azathioprine Un homme de 70 ans est hospitalisé pour syndrome anémique
d'installation progressive.Traité par vagotomie-pyloroplastie vingt ans
E - Splénectomie
plus tôt pour ulcère il n'a jamais plus souffert depuis. Le transit digestif
Bonne(s) réponse(s) : C
est normal, les selles de coloration normale. Depuis six mois, son
alimentation comporte essentiellement des pommes de terre, des pâtes
Sans commentaire.
et des conserves de viande et de poisson .
L'examen montre un embonpoint conservé, un teint pâle. Hémogramme :
hémoglobine 7 g/dl, hématocrite G.R. = 1800000/mm3 ; réticulocytes
20000 par mcl. Leucocytes 3100/mm3 = 21 % (neutrophiles 40%,
42 éosinophiles 2%, Iymphocytes 50 %, monocytes 8 %), plaquettes
Question à compléments multiples. 110000/mm3.
Sur le frottis, présence de polynucléaires hypersegmentés. Bilirubine
On découvre assez souvent un état pathologique associé à non conjuguée 30 mcmol/l, bilirubine conjuguée 5 mcmol/l. Sidérémie 25
ce type d'anémie. Indiquez dans la liste ci-dessous celui (ou mcmol/l coefficient de saturation de la sidérophiline 0,50. Absence
ceux) qui doit (doivent) être recherché(s) comme cause(s) d'auto-anticorps antiérythrocytes.
d'anémie hémolytique auto-immune :
A - Kyste de l'ovaire
B - Ulcère gastro-duodénal 40
C - Hémopathie Iymphoïde maligne Question à complément simple.
D - Lupus érythémateux disséminé
E - Kyste du rein Quel mécanisme est principalement à l'origine de l'anémie ?
Bonne(s) réponse(s) : A C D
A - Trouble de synthèse de l'hémoglobine
Sans commentaire. B - Trouble de synthèse de l'ADN
C - Raréfaction des cellules-souches hématopoiétiques
D - Destruction excessive des érythrocytes circulants
E - Pertes excessives par hémorragie
29 Bonne(s) réponse(s) :
Question a compléments multiples.

Vous décidez de transfuser pour corriger l'anémie ; il s'agit


d'une première transfusion : quelle(s) est (sont) la ou les 42
détermination(s) que vous demanderez au préalable ? Question à compléments multiples.
A - Groupage simple ABO et rhésus standard
B - Phénotype érythrocytaire complet On apprend que la moelle est mégaloblastique et que le test
C - Groupage HLA de Schilling est normal. Quels sont les deux facteurs qui,
D - Recherche d'anticorps irréguliers anti-érythrocytaires chez ce patient, peuvent contribuer à l'installation d'une
E - Recherche d'anticorps anti-leucocyto-plaquettaires anémie mégaloblastique ?
Bonne(s) réponse(s) : B D A - Carence d'apport en vitamine B12
B - Trouble d'absorption de la vitamine B12
Sans commentaire. C - Carence d'apport en folates
D - Trouble d'absorption des folates
E - Trouble d'utilisation des folates
Bonne(s) réponse(s) :
35
Question à compléments multiples.

L'(es) argument(s) contre le diagnostic d'anémie


inflammatoire est (sont) ?
A - Hémoglobine 9 g/dl
B - Leucocytes 7 10 exposant 9/l
C - Fibrinogène 3 g/l
D - Gammaglobulines 35 g/l
E - Fer sérique 20 micromol/l
Bonne(s) réponse(s) : C E

Sans commentaire.

Un homme de 60 ans consulte pour dyspnée d'effort. Il existe une pâleur


modérée, pas d'anomalie à l'examen du coeur et des poumons, pas
d'adénopathie ou de splénomégalie. A l'hémogramme : hémoglobine 9
g/dl, VGM 90 fl, leucocytes 7.10 9/l, (PN 65 - PE 2 - L 30 - M 3),
plaquettes 255.10 exposant 9/l.
Vitesse de sédimentation 105 - 140; fibrinogène 3 g/l ; fer sérique : 20
micromol/l. Protéinémie 95 g/l dont 55 g/l de gammaglobulines en pic à
base étroite ; l'immunoélectrophorèse montre une importante
RESIDANAT
augmentationENmonoclonale
POCHE Tome " I "- QCM - QCS
d'IgG Kappa. 181 By NADJI 85
On retient comme probable, le diagnostic de myélome multiple.

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59
Question à compléments multiples.

On reconnait comme cause(s) d'aplasie médullaire ?


A - Traitement par le Chloramphénicol
B - Exposition professionnelle au risque benzénique
C - Insuffisance rénale chronique
D - Cancer métastatique de la moelle
E - Hépatite virale
Bonne(s) réponse(s) : A B E

A - Classique.
B - Idem.
C - Donne une anémie et non une aplasie.
D - Ne donne pas d'aplasie, mais une insuffisance médullaire par
envahissement.
E - Complication gravissime des hépatites virales B ou non A non B.

48
Question à complément simple.

Devant une pancytopénie isolée sur le plan clinique, quel


examen permet d'affirmer l'existence d'une aplasie
médullaire ?
A - Myélogramme
B - Biopsie médullaire
C - Etude cinétique isotopique au fer 59
D - Scintigraphie médullaire à l'iridium
E - Dosage de l'érythropoïétine
Bonne(s) réponse(s) : B

C'est l'examen indispensable pour affirmer l'aplasie montrant une moelle


hypocellulaire, voire désertique, avec de rares zones cellulaires entre les
adipocytes et parfois des anomalies de la trame de soutien.
A - Un myélogramme pauvre isolé n'est pas suffisant pour affirmer
l'aplasie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 182 By NADJI 85

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53 25
Question à complément simple. Question à complément simple.

Un homme de 60 ans est hospitalisé en urgence pour Un hémogramme montre :


céphalées et douleurs rétro-sternales avec épistaxis. - Hémoglobine : 140 g/l , volume globulaire moyen : 90 fl ;
L'hémogramme fait la veille est le suivant : - Globules blancs : 15.10 exposant 9/L dont :
- Hémoglobine : 21 g /100 ml Polynucléaires neutrophiles : 35 % monocytes : 4 %
- Hématocrite : 69% Polynucléaires éosinophiles : 1% lymphocytes : 35 %
- Globules rouges : 7 500 000/mm3 Lymphocytes d'aspect stimulé et hyperbasophiles :
- Globules blancs : 18 000/mm3 25%
- Plaquettes : 600 000/mm3 - Plaquettes 175.109/ll
Quelle attitude thérapeutique parmi les suivantes conseillez-
vous en urgence ? Cet hémogramme suggère :
A - Chloraminophène : 6 comprimés / jour A - Leucémie aiguë myéloïde
B - Misulban : 4 comprimés / jour B - Leucémie aiguë lymphoïde
C - Plasmaphérèses C - Leucémie myéloïde chronique
D - Saignées D - Leucémie lymphoïde chronique
E - Transfusion de sang frais E - Mononucléose infectieuse
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : E

Il s'agit d'une polyglobulie avec signes fonctionnels indiquant un L'hyperleucocytose modérée avec inversion de la formule sanguine et
traitement d'urgence par saignée, d'autant que le chiffre des plaquettes hyperlymphocytose composée de Iymphocytes normaux, de grands
est < à 800 000 (thrombocytose post saignée, facteur de thrombose). mononucléaires bleutés (hyperbasophiles), avec hémoglobine et
plaquettes normales font évoquer le diagnostic de mononucléose
infectieuse (sans complication auto-immune). La MNI peut parfois
simuler une leucémie aiguë (angine, adénopathies, hyperleucocytose
42 avec cellules d'allure blastique ; prennent alors toute leur valeur, la
Question à complément simple. qualité du cytologiste et le respect des autres lignées. En cas de doute
persistant, un myélogramme est nécessaire.
Chez un homme, la découverte sur un hémogramme
systématique des résultats suivants :
GR = 6.500.000/mm3, HB = 13g/100ml, HT = 43%, évoque : 70
A - Une polyglobulie vraie Question à complément simple.
B - Une hémoconcentration
C - Une erreur de laboratoire La découverte sur un hémogramme systématique d'une
D - Une carence en fer augmentation du nombre des hématies, avec un VGM à 65 fl
E - Une thalassémie et un taux d'hémoglobine à 12g/dl évoque en premier :
Bonne(s) réponse(s) : E
A - Une polyglobulie vraie
A - Non, hématocrite normal. B - Une hémoconcentration
B - Non, hématocrite normal. C - Une erreur de laboratoire
C - Non, taux d'hémoglobine normal. D - Une maladie de Minkowski-Chauffard
E - Le calcul du VGM HE/GR permet de mettre en évidence une E - Une hémoglobinopathie
pseudopolyglobulie microcytaire. Bonne(s) réponse(s) : E
évocatrice de thalassémie hétérozygote ou mineure.
Il s'agit d'une pseudo-polyglobulie microcytaire hypochrome évoquant
une thalassémie mineure (ou "trait thalassémique") dont le diagnostic se
fait sur l'électrophorèse de l'hémoglobine.
32 A - La définition est donnée par la mesure de la masse globulaire totale:
Question à complément simple. > 36ml/kg chez l'homme, >32ml/kg chez la femme.
B - Donne une augmentation de l'hémoglobine, du nombre de globules
rouges, sans variation du VGM.
L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les C - Sans rapport.
résultats suivants : D - Donne une anémie normochrome, normocytaire, (VGM normal)
- hématies : 1,8 10 exposant 12/l régénérative.
- Hémoglobine 7,7 g/dl
- hématocrite : 0,23 I/I
- Réticulocytes 35 10 exposant 9/l
69
Il s'agit d'une anémie : Question à complément simple.
A - Normochrome, macrocytaire, régénérative
B - Normochrome, normocytaire, arégénérative Sur l'hémogramme suivant :
C - Hypochrome, microcytaire, arégénérative Hématies : 2.10 exposant 12/l
D - Normochrome, macrocytaire, arégénérative Hématocrite : 0,24 l/ll
E - Hypochrome, macrocytaire, régénérative Hémoglobine : 8g/100 ml
Bonne(s) réponse(s) : D
Il existe une anémie :
Il s'agit d'une anémie (Hb = 7,7 gr/DL) normochrome car CCMH = A - Normochrome normocytaire
Hb/HT = 0,33, macrocytaire car VGM = Ht/GR>100 ; arégénérative car B - Normochrome microcytaire
les réticulocytes sont < 150 000/mm3.
C - Hypochrome microcytaire
D - Normochrome macrocytaire
E - Aucune de ces propositions n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : D

VGM = Ht/Nb GR = 120 µ3.


CCMH = Hb/Hte= 0,33.
Il s'agit donc d'une anémie normochrome (CCMH entre 30 et 36%) et
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 183
macrocytaire (VGM > 100 µ3). By NADJI 85

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47 39
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'hémogramme d'un homme de 30 ans montre (bilan L'hémogramme d'une anémie de Biermer typique et non
d'embauche) : traitée peut associer :
- Hématies : 6,8.10 exposant 12/l, - Hémoglobine : A - Une thrombopénie
133 g/l, B - Un VGM (volume globulaire moyen) élevé
- hématocrite : 0,48 l/l, - Volume globulaire C - Une hyperleucocytose avec myélémie
moyen : 70 fl, D - Des réticulocytes bas.
- Leucocytes : 7.10g/l, - Plaquettes : E - Une hypersegmentation des polynucléaires neutrophiles
270.10 exposant 9/l, Bonne(s) réponse(s) : A B E
- Fer sérique : 17 micromol/l (normale 10 à 30 micromol/l).
A. La thrombopénie est fréquente, en général modérée aux alentours de
100.000/mm3.
Il peut correspondre à :
B L'anémie est macrocytaire. Cette macrocytose (augmentation du
A - Une hémoconcentration VGM) est en général franche supérieure à 120 mm3. Elle explique que
B - Une hémodilution les sujets ayant déjà un taux abaissé de GR tolèrent encore bien leur
C - Une thalassémie hétérozygote anémie.
D - Une polyglobulie d'origine rénale C. Il existe une leucopénie modérée.
E - Une polyglobulie d'insuffisance respiratoire chronique D. Le taux de réticulocytes est normal ou même légèrement augmenté
Bonne(s) réponse(s) : C en pourcentage. En valeur absolue, il est normal, inférieur à
100.000/mm3.
A - Non, hématocrite normal. E. Les granulocytes sont de grande taille et leurs noyaux sont
B - Non, il n'y a pas d'anémie. hypersegmentés. Cette anomalie est précoce et c'est la dernière à
C - Oui, ou "pseudopolyglobulie microcytaire" avec environ, 6 millions de disparaître sous traitement.
GR et taux d'Hb normal, fer sérique normal, caractéristique de la
thalassémie mineure (ou trait thalassémique).
D - Non, la définition de la polyglobulie repose sur la mesure de la masse
globulaire totale. D'autre part, il existerait une normocytose. 62
E - Non, pour les mêmes raisons que D, s'accompagnerait par ailleurs, Question à compléments multiples.
plutôt d'une macrocytose.
L'hémogramme suivant : Hb 9 g/dl ; VGM 110 fl ;
réticulocytes 20.109 /l ; leucocytes 2,7.109 /l (PN 30 %, PE 2
65 %, L 64 %, M 4 %) : plaquettes 75.109/l peut évoquer :
A - Une anémie par hémorragies occultes chroniques
Question à complément simple.
B - Une maladie de Biermer
Quel est le diagnostic le plus probable chez un homme de 65 C - Une sphérocytose héréditaire
ans traité par diurétique pour insuffisance D - Une anémie réfractaire avec excès de blases
cardiaque.Hémogramme : G.R. : 6.2 T/l, hémoglobine : 190 E - Une anémie par carence folique
Bonne(s) réponse(s) : B D E
g/l, VGM : 88fl, hématocrite : 54 5 %, G.B.et plaquettes
normaux. A. Il s'agit d'un tableau de carence martiale qui donnera au maximum :
Volume sanguin total = 48 ml/kg. - érythrocytaire = 30 ml/kg. une anémie normochrome normocytaire arégénérative ou hypochrome
- plasmatique = 23 ml/kg. microcytaire arégénérative, une thrombocytose modérée, une
A - Erreur du laboratoire sur l'hémogramme leuconeutropénie modérée.
B - Diminution du volume plasmatique B.E. Le tableau hématologique est celui d'une pancytopénie avec anémie
C - Polyglobulie d'origine cardiaque macrocytaire arégénérative avec taux de réticulocytes bas.
Les carences en vitamine B12 et en folates peuvent donner un tableau
D - Maladie de Vaquez
hématologique de pancytopénie. Ces deux diagnostics sont à évoquer
E - Polyglobulie d'origine rénale dans ce cas. Cependant, en général il faut noter que le VGM est plus
Bonne(s) réponse(s) : B augmenté qu'ici, supérieur à 120µ3 et que le taux de réticulocytes en
valeur absolue est en général normal aux alentour de 80 à 100.000/mm3,
Le volume sanguin total est abaissé (N = 60 à 80 ml/kg),avec un volume exceptionnellement abaissé.
érythrocytaire normal (25-35 ml/kg) et un volume plasmatique diminué (N D. Le tableau est compatible avec une AREB. Le tableau hématologique
= 40-50 ml/kg). Il s'agit donc d'une hémoconcentration consécutive au périphérique associe :
traitement diurétique sans polyglobulie vraie. - L'anémie est modérée ou franche normocytaire ou macrocytaire avec
une réticulocytose en générale normale ou basse mais parfois
augmentée. Sur lames, existence de macrocytes, schizocytes,
microcytes, hématies hypochromes.
- La thrombopénie est fréquente et s'aggrave avec l'évolution. Il existe
souvent des anomalies cytologiques des plaquettes
(micromégacaryocytes ou plaquettes géantes) avec trouble des
fonctions plaquettaires.
- Il existe dans 2/3 des cas une leuconeutropénie avec souvent une
Monocytose modérée. Il existe plus souvent des formes
hyperleucocytaires avec myélémie et quelques blastes circulants.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 184 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE20
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40 32
Question à complément simple. Question à complément simple.

Un bilan de santé découvre chez un homme de 40 ans, sans L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les
antécédent, une splénomégalie à 4 cm sous le rebord costal. résultats suivants :
A l'hémogramme, l'attention est attirée par un chiffre - hématies : 1,8. 10 exposant 12/l
d'hémoglobine à 12,5 g/dl, un VGM à 103 fl et des - hémoglobine : 7,7 g/dl
réticulocytes à 260 000/mm3. Parmi les hypothèses - hématocrite : 23 %
diagnostiques suivantes, quelle est la première vers laquelle - réticulocytes : 35. 10 exposant 9/l.
vous vous orientez ? Il s'agit d'une anémie :
A - Splénomégalie par inflammation chronique A - Normochrome, Macrocytaire, Régénérative
B - Splénomégalie par hypertension portale liée à une B - Normochrome, Normocytaire, Arégénérative
cirrhose C - Hypochrome, Microcytaire, Arégénérative
C - Syndrome lymophoprolifératif débutant D - Normochrome, Macrocytaire, Arégénérative
D - Syndrome hémolytique E - Hypochrome, Macrocytaire, Régénérative
E - Splénomégalie compliquant une maladie de Biermer Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
La VGM est ici à plus de 120 µ3. On rappelle que le VGM se calcule
D - Il s'agit d'une splénomégalie accompagnée d'une anémie très selon la formule f(Ht;nbre de GR)
régénérative. La macrocytose est probablement en rapport avec la
réticulocytose abondante, le volume des réticulocytes étant plus
important que les globules rouges matures. On évoque en premier lieu
une hémolyse. 21
A - L'anémie inflammatoire n'est pas régénérative (Réticulocytes < 150 Question à complément simple.
000 / mm3).
B - On ne trouve pas non plus d'anémie régénérative dans l'hypertension
Vous découvrez de façon fortuite chez une malade de 70
portale.
C - L'item est discutable en raison d'une possible anémie hémolytique ans, une splénomégalie isolée. L'hémogramme montre une
auto-immune pouvant compliquer un syndrome lymphoprolyfératif. Mais discrète anémie à 10,5 g/dl, une hyperleucocytose à 14
ce n'est pas ce que l'on évoquera "en premier". 000/mm3 avec érythro-myélémie. Les plaquettes sont à 450
D - L'anémie de Biermer n'est pas régénérative. 000/m3. Vous évoquez en premier lieu :
A - Une leucémie aiguë
B - Une leucémie myéloïde chronique
C - Une splénomégalie myéloïde chronique
22 D - Une leucémie lymphoïde chronique
Question à complément simple. E - Une néoplasie profonde
Bonne(s) réponse(s) : C
Un hémogramme systématique chez une adulte révèle à une
thrombocytopénie isolée à 80 x 10 exposant 9/l sans Sans commentaire.
complication hémorragique. Que décidez-vous de faire en
premier lieu ?
A - Une étude isotopique de la durée de vie plaquettaire
B - Une étude de la coagulation 78
C - Un myélogramme Question à complément simple.
D - Un contrôle sur lame de la thrombocytopénie
E - Une recherche d'auto-anticorps anti-plaquettaires Un malade présente brutalement fièvre à 38°5C et angine.
Bonne(s) réponse(s) : D L'état général se dégrade rapidement, la fièvre persiste,
l'hémogramme montre une hémoglobine à 12 g/dl, des
Devant une thrombopénie isolée modérée sans signe clinique plaquettes à 440 000/mm3, 2300/m3 leucocytes avec 80 %
hémorragique, il conviendra d'éliminer les fausses thrombopénies à de Iymphocytes et 5 % de polynucléaires. Devant ce tableau,
l'EDTA liées à une hyperagrégabilité des plaquettes (probablement par vous évoquez un diagnostic. Lequel ?
un mécanisme immunologique) en présence d'EDTA. A - Leucémie aiguë
B - Aplasie médullaire
C - Agranulocytose toxique
16 D - Leucémie lymphode chronique
Question à compléments multiples. E - Autre proposition
Bonne(s) réponse(s) : C
Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en Sans commentaire.
traitement polychimio-thérapique discontinu, présente 10
jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons.
L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 %
de polynucléaires. Vous pensez que :
A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées
B - La leucopénie est probablement secondaire au
traitement
C - La leucopénie est probablement en rapport avec une
poussée de la maladie
D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures
E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 185 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE21
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34 82
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les descriptions suivantes, quelle est celle qui convient L'analyse de l'hémogramme reconnaît :
pour l'anomalie de l'hémogramme présentée par cette A - Une anémie
femme ? B - Une hyperleucocytose
A - Anémie normochrome normocytaire arégenérative C - Une neutropénie
B - Anémie microcytaire normochrome arégénérative D - Une hyperlymphocytose
C - Anémie microcytaire hypochrome arégénérative E - Une monocytose
D - Anémie microcytaire normochrome régénérative Bonne(s) réponse(s) : B D
E - Anémie macrocytaire normochrome arégenérative
Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire, évident.

VGM = Ht/Gr = 77 micron3. Un homme de 68 ans, sans antécédent particulier, consulte pour une
CCMH = Hb/Ht = 0,33. asthénie modérée. L'examen clinique révèle l'existence d'une
Réticulocytes = 42 000 < 120 000 donc absence de régénération. splénomégalie non douloureuse, débordant le rebord costal de 4 cm en
inspiration profonde, et d'adénopathies cervicales, axillaires et
Une femme de 34 ans, d'origine corse par son père, consulte pour inguinales, symétriques, faites de ganglions d'environ 2 cm de diamètre,
asthénie et anémie. A l'examen, pâleur, pas d'autre anomalie, en sans périadénite. Il n'existe ni signes inflammatoires, ni compression. La
particulier pas de splénomégalie. A l'interrogatoire, pas de prise température est normale et le reste de l'examen est normal.
médicamenteuse, deux grossesses avec des enfants de 6 ans et 3 ans L'hémogramme donne les résultats suivants :
bien portants. Dans la famille, deux soeurs bien portantes, père et mère - Hématies : 4,4 x 1012/l
bien portants. - Hémoglobine : 13 g/dl
Hémogramme : - Hématocrite : 0, 38 l/l
- Hémoglobine : 9 g/dl - Réticulocytes : 1 %
- VGM : 77 microns 3 - Leucocytes : 50 x 10 exposant 9/l : polynucléaires neutrophiles : 8 %
- CCMH : 33 % Iymphocytes : 91 %
- Globules rouges : 4 200 000/mm3 monocytes : 1 %
- Réticulocytes : 1% - Plaquettes : 235 x 10 exposant 9/ l
- Globules blancs normaux - Vitesse de sédimentation : 1ère heure 6 mm, 2ème heure 10 mm.
- Plaquettes : 285 000
- VS : 20-40

53
Question à complément simple.
44
Question à complément simple. Au vu de l'hémogramme, comment définissez-vous l'anémie
?
Parmi les propositions suivantes concernant cet A - Normochrome macrocytaire
hémogramme, laquelle est la plus exacte ? B - Hypochrome normocytaire
A - Anémie normochrome normocytaire régénérative, C - Microcytaire normochrome
neutropénie, thrombopénie D - Normochrome normocytaire
B - Anémie normochrome macrocytaire arégénérative, E - Aucune de ces propositions n'est exacte
neutropénie, thrombopénie Bonne(s) réponse(s) :C
C - Anémie hypochrome macrocytaire arégénérative,
neutropénie, thrombopénie VGM = Ht/Gr = 58 µ3.
CCMH = Hb/Ht est normale.
D - Anémie normochrome microcytaire arégénérative,
neutropénie Une femme de 40 ans, d'origine française, consulte pour asthénie. Elle
E - Anémie normochrome macrocytaire arégénérative, n'accuse aucun antécédent particulier. Elle n'a pas d'enfant et n'est pas
thrombopénie enceinte. L'examen clinique retrouve un syndrome anémique isolé. Vous
Bonne(s) réponse(s) : B faites pratiquer un hémogramme qui vous donne les résultats suivants :
- Erythrocytes : 4,6.10 exposant 12/l
- VGM = Ht/Gr = 108 µ3. - Hémoglobine : 8,7 g/dl
- CCMH = Hb/Ht = 0,33.. - Hématocrite : 27 %
- PN = 1000 donc neutropénie. - Leucocytes : 9.10 exposant 9/l, dont : Polynucléaires neutrophiles : 64
%
Un homme de 64 ans, sans antécédent particulier, vient consulter pour Polynucléaires éosinophiles : 6 %
une asthénie avec dyspnée d'effort. L'examen clinique est normal. Lymphocytes : 24 %
L'hémogramme donne : Monocytes : 6 %
- Hb : 8.9 g/dl - Plaquettes : 540.10 exposant 9/l
- CCMH : 33% La VS est à 12/25. Le fer sérique est dosé ainsi que la capacité totale de
- VGM : 108 fl fixation (CTE) et le coefficient de saturation de la sidérophiline (CSS).
- GB : 2 x 109/l L'on aboutit ainsi au diagnostic d'anémie ferriprive.
- Plaquettes : 130 x 109/l
- Formule leucocytaire : polyneutrophile 50 % ; lymphocytes 40 % ;
monocytes 10 % ; réticulocytes : 24 x 109/l
- VS : 35-60. 55
Question à compléments multiples.

Quel(s) autre(s) résultat(s) anorma(ux)l de l'hémogramme


sont concordants avec une carence en fer ?
A - Nombre des globules blancs
B - Nombre des plaquettes
C - Nombre des monocytes
D - Nombre des éosinophiles
E - Nombre des Iymphocytes
Bonne(s) réponse(s) : B
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 186 By NADJI 85
La carence martiale est une étiologie classique des thrombocytoses.

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HEMATOLOGIE22
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80 17
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quelle(s) est(sont) la(les) manifestation(s) clinique(s) Indépendamment de la clinique et du reste de


expliquée(s) par les anomalies de l'hémogramme ? l'hémogramme, l'anomalie présentée au niveau des
A - HTA plaquettes peut se rencontrer au cours :
B - Céphalées A - D'un cancer
C - Erythrose B - D'une polyarthrite rhumatoïde
D - Langue dépapillée C - D'une carence martiale
E - Distension thoracique D - D'un syndrome myéloprolifératif
Bonne(s) réponse(s) : B C E - Après une splénectomie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
B - Fait partie du syndrome d'hyperviscosité sanguine.
C - Conséquence de la polyglobulie. Ainsi qu'au cours des régénérations médullaires après hémorragie ou
hémolyse, des stress, de l'exercice ou de la grossesse.
Un homme de 60 ans, gros fumeur, hypertendu, est hospitalisé pour
malaise. Dans les antécédents, on retrouve des céphalées. L'examen
met en évidence une hypertension artérielle à 18-12, une rate débordant
de 5 cm sous le rebord costal, une distension thoracique avec une 24
langue dépapillée, un foie de 13 cm de hauteur ferme, une érythrose des
extrémités.
Question à complément simple.
L'examen neurologique est normal .
L'hémogramme montre : La quantité totale de fer élément à prescrire per os chez
- GR : 6 500 000/mm3 cette patiente pour corriger son hémogramme et restaurer un
- Hématocrite : 60 % stock martial convenable est approximativement (dose
- Leucocytes : 16 000/mm3 dont 60 % de PN - 0 % de PB - 30 % de cumulative pour la durée du traitement) :
lymphocytes - 10 % de monocytes A - Cent milligrammes
- Plaquettes : 600 000/mm3 B - Un gramme
- VS : 1-2
C - Vingt grammes
D - Cent grammes
E - Deux cent grammes
16 Bonne(s) réponse(s) : C
Question à compléments multiples. Soit 200 mg de fer par jour pendant deux mois puis deux mois, à demi-
dose pour reconstituer les réserves.
L'analyse de cet hémogramme révèle :
A - Anémie normochrome normocytaire
B - Anémie régénérative
C - Polynucléose neutrophile 77
D - Myélémie Question à compléments multiples.
E - Thrombocytose
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Quelle(s) est(sont) la(les) manifestation(s) clinique(s)
expliquée(s) par les anomalies de l'hémogramme ?
Par définition. A - Aucune
Un homme de 63 ans consulte pour une gêne post-prandiale au niveau
B - Céphalées
de l'hypochondre gauche. Il n a pas d'antécédent médical ou chirurgical C - Erythrose
particulier. Chez ce patient en bon état général, apyrétique, l'examen D - Langue dépapillée
objective une splénomégalie régulière, indolore, débordant le gril costal E - Distension thoracique
de 10 cm. On ne trouve ni hépatomégalie, ni circulation veineuse Bonne(s) réponse(s) : B C
collatérale. On note une pâleur modérée des conjonctives. Il n'y a pas
d'adénopathies palpables et le reste de l'examen est normal. B - En relation avec l'hyperviscosité.
Hémogramme : C - Signe de polyglobulie.
- Hématies : 3 x 10 exposant 12/l D - Sans rapport.
- Hémoglobine : 10 g/dl E - Sans rapport.
- Hématocrite : 0,28 l/l
- Volume globulaire moyen : 93,3 fl Un homme de 60 ans, gros fumeur, hypertendu, est hospitalisé pour
- CCHM : 35,7 % malaise.
- Réticulocytes : 31 x 10 exposant 9/l Dans les antécédents, on retrouve des céphalées depuis quelques mois
- Leucocytes : 33 x 10 exposant 9/l L'examen met en évidence une hypertension artérielle à 18-12, une rate
- Formule leucocytaire : polynucléaires neutrophiles : 65 % débordant de 5 cm sous le rebord costal, une distension thoracique, un
polynucléaires éosinophiles : 1 % foie de 13 cm de hauteur ferme, une érythrose des extrémités, une
polynucléaires basophiles : 1 % langue dépapillée.
Iymphocytes : 10 % L'examen neurologique est normal.
monocytes : 2 % L'hémogramme montre :
promyélocytes : 2 % - GR : 6 500 000/mm3
myélocytes : 7 % - hématocrite : 60 %
métamyélocytes : 12 % - leucocytes : 16 000/mm3 dont 60 % de PN ; 0 % de PE ; 0 % de PB ;
- Plaquettes : 700 x 10 exposant 9/l 30 % de L ; 10 % de M,
- Vitesse de sédimentation : 15 mm à la première heure - plaquettes : 600 000/mm3
- Fibrinogène : 2,5 g/l - VS : 1-2.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 187 By NADJI 85

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22 22
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quelle(s) est(sont) I'(les) anomalie(s) de cet hémogramme ? L'analyse de l'hémogramme révèle :


A - Anémie hypochrome A - Anémie normocytaire
B - Neutropénie B - Réticulocytopénie
C - Eosinophilie C - Neutropénie
D - Lymphocytose D - Thrombopénie
E - Thrombopénie E - Eosinophilie
Bonne(s) réponse(s) : B E Bonne(s) réponse(s) : B C D

A - CCMH = Hb/Ht = 0,33 (N = 0,30 à 0,36) soit normochromie. A - VGM = Ht/nbGR = 111µ3.
B - PN = 1080/mm3 (N = 1800 à 7000). B - Réticulocytes < 150 000/mm3.
C - PE = 160/mm3 (N = 50 à 500). C - PN = 1280/mm3 (N = 1800-7000/mm3).
D - Lymphocytes = 2160 (N = 1000 à 4000). D - Plaquettes :120 000/mm3 (N = 150 à 400 000/mm3).
E - Normale = 150 à 400 000/mm3. E - PE = 256/mm3 (N = 50 à 5OO/mm3).

Une femme de 70 ans est hospitalisée pour douleurs angineuses. Un homme de 50 ans, éthylique notoire, consulte pour une asthénie
Antécédents : infarctus du myocarde il y a trois ans. Pas de récidive des d'aggravation progressive. L'examen clinique retrouve une discrète
douleurs depuis cette date. Hystérectomie pour fibrome il y a 20 ans. A pâleur cutanéo-muqueuse, un ictère conjonctival, une
l'examen : pâleur, tachycardie 110/minute régulière, tension artérielle 13- hépatosplénomégalie (la rate débordant de 3 cm le rebord costal), une
7 cmHg, ECG signes de nécrose postéro-latérale ancienne, pas de lame d'ascite, des oedèmes et quelques ecchymoses des membres
changement par rapport aux ECG antérieurs, transaminases normales. inférieurs. L'hémogramme est le suivant :
NFS : GR = 1.380.000/mm3, Hb = 6 g/dl, Ht = 18,1 %, réticulocytes = 3 - Erythrocytes : 2,7 x 10 exposant 12/l
%, GB = 3600/mm3 dont 30 % PN, 5 % PE, 60 % L, 5 % M - Hémoglobine : 10,5 g/dl
- plaquettes : 110.000/mm3 - Hématocrite : 30 %
- VS : 35-60 - Réticulocytes : 15.x 10 exposant 9/l
- Leucocytes : 3,2 x 10 exposant 9/l dont polynucléaires neutrophiles : 40
%, polynucléaires éosinophiles : 8 %, lymphocytes : 45 %, monocytes : 7
%
23 - Plaquettes : 120 x 10 exposant 9/l
Question à compléments multiples. La VS est à 60 mm à la première heure, 110 mm à la deuxième heure.
Le myélogramme montre une richesse médullaire normale : 35 %
d'érythroblastes avec tendance mégaloblastique ; la lignée
En dehors d'une anémie mégaloblastique, quelle(s) est granulocytaire, de composition normale, comporte des myélocytes et
(sont) I'(les) étiologie(s) qui peut (peuvent) expliquer métamyélocytes de grande taille ; la lignée mégacaryocytaire est
l'ensemble de l'hémogramme ? indemne. Le temps de Quick est à 55 %. Il existe une hyperbilirubinémie
A - Inflammation à 35 micromol/l de formule mixte, avec élévation des transaminases et
B - Leucémie aiguë myéloblastique de la gamma GT sérique.
C - Anémie réfractaire La sidérémie est à 210 microg/100 ml avec un coefficient de saturation
D - Myxoedème de la transferrine à 80 %. Il existe à l'électrophorèse des protéines
sériques une hypergammaglobulinémie.
E - Erythroblastopénie
Bonne(s) réponse(s) : B C

A - Non, donne une anémie normochrome normo ou microcytaire avec


thrombocytose. 72
B - A évoquer devant les signes d'insuffisance médullaire, donnerait Question à compléments multiples.
plutôt une anémie normocytaire ; diagnostic : myélogramme.
C - Anémie normo ou macrocytaire, arégénérative avec parfois Cet hémogramme révèle :
leucopénie, thrombopénie. A - Une anémie normocytaire
D - Donne des anémies macrocytaires ou normocytaires normochromes B - Une anémie mégaloblastique
isolées.
C - Une anémie macrocytaire
E - Il s'agit d'un déficit quantitatif isolé en érythroblastes.
D - Une pancytopénie
E - Une leucopénie et une anémie
Bonne(s) réponse(s) : C
27
QCM évident de connaissances générales.
Question à complément simple.
Une femme de 45 ans, mère de 3 enfants, sans antécédent pathologique
Le diagnostic de Biermer retenu, la patiente traitée, on la particulier, consulte pour une asthénie marquée évoluant depuis
revoit 3 mois plus tard avec un hémogramme normal. Quel plusieurs mois.
examen faut-il demander régulièrement ? L'état général reste satisfaisant, l'examen clinique est négatif en dehors
A - Réticulocytes d'une pâleur des téguments et des muqueuses et d'un subictère
B - Anticorps anti-facteur intrinsèque conjonctival. L'hémogramme montre :
- Hémoglobine : 9,5 g/dl. VGM = 110 micro3. CCMH = 33 %
C - Taux du facteur intrinsèque
- Leucocytes : 4,5 x 10 exposant 9/l
D - Fibroscopie gastrique - Formule leucocytaire :
E - Vitesse de conduction nerveuse - polynucléaires neutrophiles : 60 %
Bonne(s) réponse(s) : B - polynucléaires éosinophiles : 2 %
- lymphocytes : 33 %
La gastrite biermérienne est un terrain à haut risque carcinologique et - monocytes : 5 %
nécessite une surveillance fibroscopique annuelle. - plaquettes : 160 x 10 exposant 9/l
- réticulocytes : 300 x 10 exposant 9/l
- VS : 60 mn à la première heure

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 188 By NADJI 85

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19 78
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë Sous réserve d'un traitement d'urgence adapté, et après
lymphoblastique (L.A.L.). Quel autre diagnostic pouvait être retour à la normale de l'hémogramme, quelle est l'évolution
discuté au vu de l'hémogramme et du myélogramme, devant prévisible ?
un tel tableau clinique ? A - Guérison sans séquelles
A - Une aplasie médullaire B - Guérison avec persistance d'une sensibilité accrue aux
B - Une mononucléose infectieuse infections bactériennes
C - Un état d'hypersplénisme C - Evolution secondaire vers une aplasie médullaire
D - Une leucémie lymphoïde chronique D - Rechute si reprise du toxique
E - Aucune de ces affections E - Guérison avec risque différé d'éclosion d'un syndrome
Bonne(s) réponse(s) : E myélodysplasique
Bonne(s) réponse(s) : A D
Sans commentaire.
Sans commentaire.
Un garçon de 11 ans, sans antécédent pathologique, vous est adressé
pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre
39 et 40°C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial
et ecchymotique au niveau des membres inférieurs, des gingivorragies et 31
des bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de
2 travers de doigt, une pâleur cutanéo-muqueuse, un souffle systolique
Question à compléments multiples.
de pointe à l'auscultation cardiaque. Le fond d'oeil montre une petite
hémorragie près de la papille de l'oeil droit. Le cliché thoracique est Un hémogramme comparable à celui qui accompagne cette
normal. L'hémogramme révèle : observation peut s'observer dans une ou plusieurs des
- Hémoglobine : 6 g/100ml situations ci-dessous ; laquelle ou lesquelles ?
- Leucocytes : 0,5.10 exposant 9/l dont : A - Leucémie myéloïde chronique
- polynucléaires neutrophiles : 20 % B - Hémolyse aiguë
- lymphocytes : 80% C - Leucémie aiguë
- Plaquettes : 10.10 exposant 9/l.
D - Aplasie médullaire
Le T.P., le T.C.A., le dosage du fibrinogène sont normaux. Le
myélogramme retrouve, dans une moelle riche, 85 % de cellules E - Infection bactérienne aiguë
blastiques peu différenciées, à rapport nucléocytoplasmique élevé, sans Bonne(s) réponse(s) : B E
grains cytoplasmiques.
Il s'agit des causes étiologiques d'hyperleucocytose avec myélémie. La
LMC n'est pas à retenir ici car le tableau typique n'a aucune raison de
comporter une anémie régénérative.
75
Question à compléments multiples
1
Cet hémogramme met en évidence comme anomalie(s) : Question à complément simple.
A - Anémie normochrome normocytaire
B - Réaction mononucléosique Cet hémogramme révèle :
C - Agranulocytose A - Une anémie normocytaire
D - Hyperlymphocytose B - Une anémie mégaloblastique
E - Thrombopénie C - Une anémie macrocytaire
Bonne(s) réponse(s) : C
D - Une pancytopénie
Sans commentaire. E - Une leucopénie et une anémie
Bonne(s) réponse(s) : C
Un homme de 65 ans, sans antécédents notables présente un syndrome
infectieux assez banal, d'allure grippale, traité de façon symptomatique. Sans commentaire.
Quelques jours plus tard, le tableau s'aggrave brutalement avec
majoration de la fièvre qui devient oscillante, frissons, baisse Une femme de 45 ans, mère de 3 enfants, sans antécédent pathologique
tensionnelle. L'examen clinique retrouve quelques petites lésions d'allure particulier, consulte pour une asthénie marquée évoluant depuis
ulcéro-nécrotique au niveau de la cavité buccale. Il n'existe ni plusieurs mois.
adénopathie, ni splénomégalie. L'état général reste satisfaisant, l'examen clinique est négatif en dehors
Un hémogramme réalisé en urgence donne les résultats suivants : d'une pâleur des téguments et des muqueuses et d'un subictère
- Erythrocytes : 4,5 10 exposant 12/l conjonctival. L'hémogramme montre :
- Hémoglobine : 13 g/dl - Hémoglobine : 9,5 g/dl . VGM = 105 micron-cube - CCMM = 33 %
- Hématocrite : 40 % - Leucocytes : 4, 5 x 10 exposant 9/l
- Leucocytes : 1,5. 10 exposant 9/l dont : - Formule leucocytaire :
Polynucléaires neutrophiles :5 % * Polynucléaires neutrophiles : 60 %
Polynucléaires éosinophiles : 1 % * Polynucléaires éosinophiles : 2 %
Lymphocytes : 86 % * Lymphocytes : 33 %
Monocytes : 8 % * Monocytes : 5 %
- Plaquettes : 160.10 exposant 9/l - Plaquettes : 160 x 10 exposant 9/l
La VS est à 80 mm à la première heure. - Réticulocytes : 300 x 10 exposant 9/l
- VS : 60 mm à la première heure

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 189 By NADJI 85

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8
21 92
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë Quelle(s) est (sont) I'(les)étiologie(s) qui peut (peuvent)
Iymphoblastique (LAL). Un autre diagnostic pourrait-il être expliquer l'ensemble de l'hémogramme ?
évoqué, au vu du tableau clinique, de l'hémogramme et du A - Inflammation
myélogramme ? B - Anémie mégaloblastique
A - Aplasie médullaire C - Anémie réfractaire
B - Mononucléose infectieuse D - Myxoedème
C - Etat d'hypersplénisme E - Erythroblastopénie
D - Leucémie Iymphoïde chronique Bonne(s) réponse(s) : B C
E - Aucune des propositions ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E - L'anémie du myxoedème est normochrome normocytaire ou
macrocytaire avec une réticulocytose normale ou abaissée et les
Sans commentaire. globules blancs et les plaquettes sont en nombre normal.
- L'érythroblastopénie ne touche par définition que la lignée rouge.
Un garçon de 11 ans, sans antécédents pathologiques, vous est adressé - L'inflammation entranerait essentiellement une thrombocytose et une
pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre hyperleucocytose.
39 et 40° C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial
et ecchymotique au niveau des membres, des gingivorragies et des
bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de 2
travers de doigt, une pâleur cutanéomuqueuse, un souffle systolique de 96
pointe à l'auscultation cardiaque. Question à complément simple.
L'étude du fond d'oeil montre une petite hémorragie près de la papille de
l'oeil droit. Le diagnostic de Biermer retenu, la patiente traitée, on la
L'hémogramme révèle :
revoit 3 mois plus tard avec un hémogramme normal. Que
- Hémoglobine : 6 g/dl
- Leucocytes : 2,5 . 10 exposant 9/l dont : faut-il surveiller régulièrement par la suite ?
Polynucléaires neutrophiles : 20 % A - Réticulocytes
Lymphocytes : 75 % B - Anticorps anti-facteur intrinsèque
Monocytes : 5 % C - Taux du facteur intrinsèque
- Plaquettes : 10 . 10 exposant 9/l D - Fibroscopie gastrique
Le taux de prothrombine, le temps de céphaline activé, le dosage du E - Vitesse de conduction nerveuse
fibrinogène sont normaux. Les explorations biologiques usuelles Bonne(s) réponse(s) : D
hépatiques, rénales et métaboliques sont normales Le myélogramme
révèle, dans une moelle riche, 85 % de cellules peu différenciées, à Sans commentaire.
rapport nucléo-cytoplasmique élevé, sans granulations cytoplasmiques.

91
Question à compléments multiples.

Quelle(s) est (sont) I'(les) anomalie(s) de cet hémogramme ?


A - Anémie hypochrome
B - Neutropénie
C - Eosinophilie
D - Lymphocytose
E - Thrombopénie
Bonne(s) réponse(s) : B E

Sans commentaire.

Une femme de 70 ans est hospitalisée pour douleurs angineuses.


Antécédents : infarctus du myocarde il y a trois ans. Pas de récidive des
douleurs depuis cette date. Hystérectomie pour fibrome il y a 20 ans.
A l'examen : pâleur, tachycardie 110/minute régulière, tension artérielle
13-7 cmHg, ECG signes de nécrose postéro-latérale ancienne, pas de
changement par rapport aux ECG antérieurs, transaminases normales.
NFS : 1.380.000/mm3 GR, Hb 6 g/dl, Hte 18,1 %, réticulocytes 3%, GB
3.600/mm3, PN 30 %, PE 5 %, Iymphocytes 60 %, monocytes 5 %,
plaquettes 110.000/mm3, VS 35-60/mm.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 190 By NADJI 85

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1
101 47
Question à compléments groupés. Question à complément simple.

Dans l'hémophilie A majeure, l'exploration biologique met en Les manifestations hémorragiques suivantes sont
évidence : d'observation courante dans l'hémophilie, sauf une. Laquelle
1 - Temps de Quick normal ?
2 - Temps de céphaline avec activateur fortement allongé A - Hémarthrose du genou
3 - Temps de trombine normal B - Hématurie
4 - Activité coagulante du facteur huit inférieure à 10% C - Purpura pétéchial spontané généralisé
mais supérieure à 5% D - Hématome du psoas
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Hémorragie prolongée après morsure de la langue
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A
Il n'y a pas de purpura pétéchial au cours des déficits acquis ou
4 - Définit l'hémophilie mineure (5 - 25 %), hémophilie majeure: taux de congénitaux en facteurs de la coagulation. Le purpura pétéchial doit faire
facteur < 1%. rechercher une pathologie de la lignée plaquettaire et en premier lieu une
thrombopénie.

26
Question à compléments multiples. 4
Question à compléments multiples.
Chez un hémophile A, le bilan d'hémostase montre
typiquement : Chez l'hémophile A, les risques de complications du
A - Un temps de saignement très allongé traitement substitutif comportent :
B - Un déficit de l'agrégation des plaquettes A - L'hépatite virale
C - Un temps de Quick normal B - L'hypofibrinogénémie
D - Un temps de thrombine allongé C - L'apparition d'un anticoagulant circulant
E - Un temps de céphaline active allongé D - Le paludisme
Bonne(s) réponse(s) : C E E - L'infection par le V I H
Bonne(s) réponse(s) : A C
A.B. - Se voient dans la maladie de Willebrand
C - Le déficit en facteur VIII n'affecte pas la voie exogène Le risque d'infection par le virus HIV des hémophiles à l'occasion des
D - Explore la fibrinoformation traitements substitutifs a disparu totalement depuis 1985 avec la mise au
E - Déficit en facteur VIII retentit sur la voie endogène et allonge le TCA. point de nouvelles techniques de préparation du F VIII.

120 17
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant Quels sont les tests de coagulation dont le résultat est
l'hémophilie ? anormal au cours de l'hémophilie A :
A - Les gènes de l'hémophilie A et B ne sont pas allèles A - Temps de Céphaline Kaolin
B - La mère d'un hémophile n'est pas une hétérozygote B - Temps de saignement
obligatoire C - Temps de Quick
C - Un hémophile ne peut en aucun cas avoir des garçons D - Temps de thrombine
hémophiles E - Dosage du facteur VIII coagulant
D - L'hémophile sporadique s'explique par un défaut de Bonne(s) réponse(s) : A E
pénétrance
Sans commentaire.
E - Le dosage du facteur anti-hémophilique ne détecte pas
toutes les hétérozygotes
Bonne(s) réponse(s) : A B E

A - Il s'agit de 2 gènes différents (synthèse du facteur vm et IX).


B - Les femmes ayant un enfant atteint (male) peuvent être
hétérozygotes (XXh) ou malades (XhXh).
C - Si, si la femme est conductrice ou malade.
D - Pas d'explication actuellement à l'apparition d'hémophiles dans des
familles sans antécédents hémorragiques.
E - L'expressivité de l'affection est très variable, et parfois indétectable.

61
Question à complément simple.

L'une des anomalies suivantes est commune à l'hémophilie


et à la maladie de Willebrand. Laquelle ?
A - Allongement du temps de saignement
B - Défaut d'agrégation plaquettaire à la ristocétine
C - Diminution d'activité coagulante du facteur VIII (VIII c)
D - Diminution de l'antigène lié au facteur VIII (VIII R Ag)
E - Allongement du temps de thrombine
Bonne(s) réponse(s) : C

RESIDANAT
Question deEN POCHE Tome
connaissance " I "- QCM - QCS
générale. 191 By NADJI 85

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2
4
Question à compléments multiples.

Une hémophilie A peut expliquer l'ensemble de ce tableau.


Quelle(s) donnée(s), déjà recueillies ou restant à recueillir est
(sont) en faveur de ce diagnostic plutôt que de celui de la
maladie de Willebrand ?
A - Temps de saignement normal
B - Absence de thrombopénie
C - Résistance capillaire normale
D - Activité coagulante du facteur VIII (VIII c) à 1%
E - Normalité du taux de facteur Willebrand
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

- Le temps de saignement dans la Maladie de Willebrand est augmenté


en raison de la diminution du taux du facteur Willebrand ou à des
anomalies qualitatives de ce facteur.
- Il existe des formes de maladie de Willebrand avec thrombopénie
notamment dans les formes II B de la maladie, caractérisées par une
augmentation de l'aggrégation plaquettaire induite à la ristocétine.
- Le taux du F VIII est diminué dans la maladie de Willebrand mais en
général en 10 et 40%.
- Le taux du Facteur Willebrand est normal dans l'hémophilie A.
Cependant, il peut être également normal dans les formes II A, II B et II
C de la maladie de Willebrand ou l'anomalie est qualitative.

5
Question à compléments multiples.

Parmi les règles suivantes, indiquer celle(s) qu'il conviendra


d'appliquer chez ce sujet hémophile :
A - Interdiction de toute activité sportive, même réduite
B - Interdiction des antalgiques salicylés
C - Interdiction des injections intramusculaires
D - Contre-indication de toute vaccination
E - Surveillance clinique articulaire et musculaire à
intervalles réguliers
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 192 By NADJI 85

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94 47
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quelle est la fréquence de survenue d'une transformation La rémission complète d'une leucémie aiguë myéloblastique :
aiguë dans la leucémie myéloïde chronique ? A - Est régulièrement obtenue par l'association Vincristine-
A-5% Prednisone
B - 15 % B - Fait suite à une phase quasi-obligatoire d'aplasie
C - 35 % médullaire
D - 50 % C - Est obtenue chez moins de 50% des sujets jeunes
E - 80 % D - Autorise, quand elle survient, un espoir de guérison
Bonne(s) réponse(s) : E E - Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : B D
Transformation presque inévitable, avec survie brève.
A - Traitement des leucémies myéloblastiques et non lymphoblastiques.
B - Est obligatoire pour obtenir une rémission complète.
C - Le jeune age est un facteur de bon pronostic et permet d'obtenir
73 jusqu'à 80 % de rémission.
Question à complément simple. D - Nécessite un recul de 5 ans.

Une des propositions suivantes concernant les leucémies


aiguës myéloblastiques est exacte :
61
A - L'étude cytogénétique met souvent en évidence une
trisomie 21
Question à compléments multiples.
B - Les atteintes méningées et testiculaires sont les deux
La leucémie myéloïde chronique classique comporte :
localisations extra-hématopoiétiques les plus fréquentes
A - La présence d'un chromosome Philadelphie
C - Elles peuvent être induites par des chimiothérapies de
B - Une splénomégalie
type alkylants
C - Une anisopoïkilocytose importante des hématies
D - Il n'y a jamais de bâtonnets d'Auer dans cette forme
D - Une myélémie
cytologique
E - Un acide urique souvent élevé
E - Aucune des propositions n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Bonne(s) réponse(s) : C
C - Est observé habituellement dans les splénomégalies myéloïdes.
A - Les leucémies aiguës Iymphoïdes et non myéloblastiques sont plus
fréquentes.
B - C'est une caractéristique des leucémies aiguës lymphoblastiques.
C - Complication de pronostic très sombre, très peu sensible aux
traitements. 71
D - Faux ; caractéristiques des LAM1, LAM2, LAM3. Question à complément simple.

Tous les caractères suivants sauf un peuvent caractériser


une leucémie Iymphoïde chronique. Lequel ?
29 A - Atteinte préférentielle en dessous de l'age de 25 ans
Question à compléments multiples. B - Adénopathies superficielles dans de multiples territoires
C - Infiltration lymphocytaire pathologique de la moelle
Indiquez la(les) proposition(s) exacte(s) à propos des osseuse
leucémies aiguës myéloblastiques : D - Fréquence des complications infectieuses
A - Elles se rencontrent préférentiellement avant 15 ans E - Symétrie des adénopathies superficielles
B - Elles peuvent s'accompagner d'un chiffre de leucocytes Bonne(s) réponse(s) : A
normal
C - Elles sont rarement tumorales sur le plan clinique La LLC touche de façon prédominante les hommes de plus de 50 ans,
D - Certaines cellules blastiques peuvent comporter des avec une altération de l'état général modérée, des polyadénopathies
diffuses, une moelle riche avec infiltration lymphocytaire, et comporte
corps d'Auer dans leur cytoplasme
des complications infectieuses liées au déficit immunitaire cellulaire et
E - La coloration cytochimique des myéloperoxydases est humoral.
habituellement positive dans les cellules blastiques
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A - Plus fréquente chez le sujet âgé. 72


B - Témoin d'une insuffisance médullaire.
C - Contrairement aux L.A. lymphocytaires. Question à complément simple.
D - Evocateur de promyélocytes (association avec CIVD).
E - PAS (LAL = PAS +, peroxydase - ). Quelle est la survie médiane d'une leucémie myéloïde
chronique traitée ?
A - 2 mois.
B - 1 an
C - 4 ans
D - 10 ans
E - 20 ans
Bonne(s) réponse(s) : C

Variable de 1 à 10 ans, en moyenne 4 ans.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 193 By NADJI 85

Annales INTERNAT
HEMATOLOGIE29
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2
35 62
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le diagnostic positif de leucémie aiguë est basé sur : Au cours de l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique
A - La lymphographie traitée par chimiothérapie, le(les) signe(s) qui fait (font)
B - La scintigraphie médullaire craindre une transformation est (sont) :
C - La splénomégalie A - L'apparition d'adénopathies
D - Le myélogramme B - L'augmentation progressive du taux d'acide urique
E - L'etude cytogénétique C - Une fièvre durable
Bonne(s) réponse(s) : D D - Une augmentation du taux des myélocytes sanguins
E - La survenue d'une thrombose
Ponction iliaque chez l'enfant, sternale chez l'adulte, montre un frottis Bonne(s) réponse(s) : A C
très riche avec infiltration majeure par prolifération homogène de blastes.
Le reste des lignées est en faible pourcentage. La L.A est affirmée pour A - Syndrome tumoral blastique.
une valeur de 30% de blastes. Si le frottis est pauvre, la BM est parfois B - Reflète l'hypercellularité, non spécifique de l'acutisation.
nécessaire. C - Signe évocateur de transformation.
Elle permet en outre un caryotype, et de préciser le type cytologique en D - L'acutisation est définie par l'augmentation des blastes (et non des
cause. myélocytes).
E - Complication évolutive de la L.M.C. en phase chronique.

25
Question à compléments multiples. 33
Question à compléments multiples.
Au cours d'une leucémie myéloïde chronique,
lequel(lesquels) de ces symptômes est(sont) évocateur(s) La(lesquelles) de ces complications peu(ven)t survenir dans
d'une transformation aiguë ? l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique :
A - Prurit A - Infarctus splénique
B - Douleurs osseuses B - Priapisme
C - Adénopathies superficielles C - Crise de colique néphrétique
D - Diarrhée D - Compression médiastinale par adénopathie
E - Tachycardie E - Lithiase vésiculaire pigmentaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C Bonne(s) réponse(s) : A B C

Acutisation progressive ou brutale, évoquée devant une fièvre, une Les adénopathies n'existent que lors de l'acutisation. Les autres
altération de l'état général, un prurit, une augmentation de volume de la complications sont la rupture de la rate, les thromboses artérielles ou
rate ou du foie, des signes évocateurs de veineuses, les hémorragies, l'insuffisance médullaire, la myélofibrose, et
localisation blastique (douleurs osseuses, adénopathies, nodules enfin, l'acutisation et les complications liées au traitement.
cutanés).
L'affirmation du diagnostic est biologique, définie par la présence de plus
de 30% de blastes
dans le sang ou dans la moelle. 27
Question à complément simple.

42 L'argument qui peut faire craindre la transformation aiguë


d'une leucémie myéloïde chronique est :
Question à complément simple.
A - Hyperleucocytose 100 000/mm3
Parmi les éléments suivants, lequel est constamment B - Splénomégalie
C - Thrombopénie
présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ?
D - Translocation 9-22 chromosome philadelphie caryotype
A - Blastes dans le sang
médullaire
B - Splénomégalie
E - Hémoglobine = 12g/100ml
C - Blastes dans la moelle
Bonne(s) réponse(s) : C
D - Hyperleucocytose
E - Hyperuricémie A - Fait partie du tableau initial.
Bonne(s) réponse(s) : C B - Argument du diagnostic initia.l
C - Spécifique de la maladie, l'apparition de nouvelles anomalies fait
La L.A. est définie par une prolifération blastique médullaire supérieure à craindre l'acutisation.
30 %. E - Non évocateur.
A - N'est pas constant.
B - Fait partie du syndrome tumoral.
D - Dépend de l'insuffisance médullaire liée à l'envahissement blastique.
E - Complication métabolique liée à toute hypercellularité.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 194 By NADJI 85

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113 115
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.

Parmi les affirmations suivantes concernant la leucémie Les propositions suivantes concernent la leucémie myéloïde
Iymphoïde chronique la (lesquelles) est (sont) vraie(s). chronique. Indiquez la ou les propositions exactes :
1 - La LLC ne touche jamais l'enfant A - Survie moyenne supérieure à 10 ans
2 - La LLC est une pathologie maligne concernant le plus B - La greffe médullaire est souhaitable mais elle ne doit
souvent la lignée lymphocytaire B être tentée qu'en phase d'acutisation
3 - Il peut exister une anémie et une thrombopénie C - Pendant la phase chronique et après réduction de
4 - L'évolution habituelle se fait vers la transformation en l'hyperleucocytose initiale, le malade est capable de travailler
leucémie aiguë normalement
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - La médiane de survie après acutisation est de
1,2,3,4=E quelques mois
Bonne(s) réponse(s) : A E - La splénomégalie disparait le plus souvent grâce au
traitement initial
1 - C'est une maladie "de la retraite" touchant l'adulte de plus de 50 ans Bonne(s) réponse(s) : C D E
le plus souvent, n'existant pas chez l'enfant.
2 - C'est un syndrome lymphoprolifératif par prolifération monoclonale La médiane de survie d'une LMC est de l'ordre de 3 - 4 ans ; tous les
des Iymphocytes matures de type le plus souvent B. traitements, en l'absence d'allogreffe de moelle ne modifient pas cette
3 - Ce sont des éléments de mauvais pronostic. évolution naturelle.
4 - Les complications possibles sont: L'allogreffe osseuse à partir d'un donneur familial HLA compatible doit
- avant tout, les infections (cause première de la mortalité), liées au être réalisée de préférence en phase chronique. C'est la seule approche
déficit immunitaire de la maladie et à l'insuffisance médullaire thérapeutique susceptible de guérir le patient. La greffe peut être réalisée
- les infiltrations tumorales actuellement jusqu'à un âge limite de 50 ans. La survie à 4 ans pour les
- les complications de l'insuffisance médullaire patients greffés, en phase chronique est de 60 % alors qu'elle n'est que
- l'hypersplénisme de 15 - 30 % dans les greffes réalisées plus tardivement.
- les complications auto-immunes
- l'apparition d'une autre pathologie maligne: syndrome de Richter
(survenue d'un lymphome), cancers, la transformation en leucémie aiguë
est exceptionnelle. 20
Question à complément simple.

62 Parmi les substances chimiques suivantes, quelle est celle


Question à compléments multiples. susceptible de provoquer une leucémie ?
A - Plomb
Dans une leucémie myéloïde chronique traitée, quels sont, B - Benzène
parmi les signes biologiques suivants, les deux qui ne se C - Arsenic
voient pas en phase chronique et qui doivent faire suspecter D - Chlorure de vinyl
une transformation aiguë : E - Toluène
Bonne(s) réponse(s) : B
A - Un chiffre plaquettaire à 30 x 10 exposant 9/l
B - La présence du chromosome Philadelphie dans les Sans commentaire.
cellules du sang périphérique
C - 25 % de myélocytes sur la formule leucocytaire
D - 15 % de blastes sur la formule leucocytaire
E - Un chiffre leucocytaire à 150 x 10 exposant 9/l avec 52 15
% neutrophiles Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : B
Parmi les leucémies aiguës. Quel est le type le plus fréquent
A - Non, donne un allongement du TT, du TQ, du TCA.
chez l'adulte à 60 ans ?
B - Oui, TCA allongé, TQ normal, TT normal, TS normal.
C - Non, TCA allongé, TQ normal, TT normal, TS allongé. A - Myéloblastique
D - Non, allonge le TCA, le TT, TQ, TS normal. B - Lymphoblastique
E - Non, allonge le TCA, le TQ, TT normal, TS normal. C - Monoblastique
D - Promyélocytaire
E - Erythroleucémie
Bonne(s) réponse(s) : A
21
Question à complément simple. La fréquence des leucémies dans la population est d'environ
9/100.000/an. L'incidence annuelle rapportée à l'âge de la leucémie dans
la population d'âge supérieur à 60 ans est d'environ 69/100.000.
Quel est le traitement qui permet d'espérer une guérison de
L'incidence et la prévalence de la leucémie continuent à augmenter
la leucémie myéloïde chronique ? après 60 ans. L'incidence est égale chez l'homme et la femme en
A - Misulban® fonction de l'âge.
B - Polychimiothérapie La leucémie la plus fréquente à cet âge est la leucémie aiguë
C - Autogreffe de moelle osseuse myéloblastique dont l'incidence est d'environ 7 fois supérieure à celle de
D - Allogreffe de moelle osseuse la leucémie aiguë lymphoblastique.
E - Hydroxy-urée (Hydréa®)
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 195 By NADJI 85

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4
90 54
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les leucémies aiguës, quel est le type le plus fréquent Après mise en rémission complète au cours d'une leucémie
chez l'enfant ? aiguë lymphoblastique chez un sujet de 58 ans, le traitement
A - Myéloblastique ultérieur qui lui sera le plus utile est :
B - Lymphoblastique A - Une surveillance simple
C - Monoblastique B - Une allogreffe de moelle
D - Promyélocytaire C - Une chimiothérapie d'entretien avec réinductions
E - Erythroleucémie D - Un traitement immunosuppresseur
Bonne(s) réponse(s) : B E - Un traitement par interféron
Bonne(s) réponse(s) : C
Les leucémies aiguës les plus fréquentes dans la population générale
sont les leucémies myéloblastiques. Les LAL sont moins fréquentes que A - Expose à un risque de rechute rapide.
les LAM sauf chez l'enfant de moins de 15 ans. B - Le sujet est trop âgé pour une allogreffe qui n'est plus indiqué après
l'âge de 50 ans du fait un taux de complications extrêmement élevé.
D - Contre-indiqué.
E - Pas dans le traitement d'une leucémie aiguë, traitement classique de
55 la LMC.
Question à complément simple.

Au cours de l'évolution de la leucémie myéloïde chronique,


tous ces symptômes sont de mauvais pronostic, sauf un, 68
lequel ? Question à compléments multiples.
A - Elévation des polynucléaires basophiles sanguins
B - Résistance au traitement La leucémie aiguë lymphoblastique entraîne avec
C - Persistance du chromosome philadelphie prédilection l'infiltration de :
D - Myélémie avec blastes sanguins > 10 % A - Thyroïde
E - Thrombopénie non liée au traitement B - Testicule
Bonne(s) réponse(s) : C C - Myocarde
D - Surrénales
A - Une élévation de la basophilie peut accompagner la transformation E - Méninges
aiguë. Bonne(s) réponse(s) : B E
B - Elément de mauvais pronostic.
D - Dans la forme chronique, ils sont inférieurs à 5 %. Leur élévation Il s'agit des deux sanctuaires leucémiques classiques de la LAL. Les
traduit une transformation aiguë ou subaiguë. localisations testiculaires sont traitées par la chimiothérapie générale.
E - Traduit un envahissement médullaire important, lors d'une TA. Les localisations méningées nécessitent des traitements par voie
C - Il s'agit d'une anomalie constitutive de la maladie qui persiste tout au intrathécale.
long de son évolution. Il faut noter que l'on a observé quelques cas de
disparition du chromosome Ph sous traitement par Interféron. Cette
notion rend la QCM discutable.
36
Question à compléments multiples.
5 Les examens biologiques au cours de la leucémie myéloïde
Question à compléments multiples. chronique non traitée, à sa phase chronique, montrent :
A - Une myélémie
Le risque évolutif de la leucémie Iymphoïde chronique B - Une augmentation des phosphatases alcalines
comporte : leucocytaires
A - Complications infectieuses bactériennes C - Une hyperuricémie
B - Transformation en leucémie aiguë D - Une augmentation de la vitesse de sédimentation des
C - Manifestations auto-immunes, causes d'hémolyse ou hématies
de thrombopénie E - Une anémie avec déformations érythrocytaires
D - Anémie par insuffisance médullaire Bonne(s) réponse(s) : A C
E - Transformation lymphomateuse immunoblastique des
adénopathies A - Signe caractéristiques, rares hiatus.
Bonne(s) réponse(s) : A C D E B - Au contraire, elles sont nulles ou très diminuées.
C - Accompagne une myéloprolifération, donc une augmentation du
A - Il s'agit de la première cause de mortalité. métabolisme des acides nucléiques.
B - N'existe pas. D - Il n'y a pas de syndrome inflammatoire associé.
C - Anémie hémolytique sont des complications classiques. E - Une anémie normochrome normocytaire arégénérative est très
D - Signe de gravité de la maladie (Stade C). inconstante.
E - Il s'agit du syndrome de Richter à suspecter devant une aggravation
brutale (altération de l'état général, ganglion grossissant et comprimant).

16
Question à compléments multiples.

La ou lesquelles de ces complications peuvent survenir dans


l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique :
A - Infarctus splénique
B - Priapisme
C - Crise de goutte
D - Compression médiastinale par adénopathie
E - Lithiase vésiculaire pigmentaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 196
Sans commentaire.
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5
79 21
Question à complément simple. Question à complément simple.

Le diagnostic de leucémie myéloïde chronique est retenu, Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë
quelle est la durée médiane de survie dans cette affection ? Iymphoblastique (LAL). Un autre diagnostic pourrait-il être
A - Identique à la population saine du même âge évoqué, au vu du tableau clinique, de l'hémogramme et du
B - 3 à 6 mois myélogramme ?
C - 1 à 2 ans A - Aplasie médullaire
D - 2 à 4 ans B - Mononucléose infectieuse
E - 5 à 10 ans C - Etat d'hypersplénisme
Bonne(s) réponse(s) : D - Leucémie Iymphoïde chronique
E - Aucune des propositions ci-dessus
Médiane de survie : 3 ans (peut aller jusqu'à 10 ans). Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

19 Un garçon de 11 ans, sans antécédents pathologiques, vous est adressé


Question à complément simple. pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre
39 et 40° C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial
Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë et ecchymotique au niveau des membres, des gingivorragies et des
bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de 2
lymphoblastique (L.A.L.). Quel autre diagnostic pouvait être
travers de doigt, une pâleur cutanéomuqueuse, un souffle systolique de
discuté au vu de l'hémogramme et du myélogramme, devant pointe à l'auscultation cardiaque.
un tel tableau clinique ? L'étude du fond d'oeil montre une petite hémorragie près de la papille de
A - Une aplasie médullaire l'oeil droit.
B - Une mononucléose infectieuse L'hémogramme révèle :
C - Un état d'hypersplénisme - Hémoglobine : 6 g/dl
D - Une leucémie lymphoïde chronique - Leucocytes : 2,5 . 10 exposant 9/l dont :
E - Aucune de ces affections Polynucléaires neutrophiles : 20 %
Bonne(s) réponse(s) : E Lymphocytes : 75 %
Monocytes : 5 %
- Plaquettes : 10 . 10 exposant 9/l
Sans commentaire.
Le taux de prothrombine, le temps de céphaline activé, le dosage du
fibrinogène sont normaux. Les explorations biologiques usuelles
Un garçon de 11 ans, sans antécédent pathologique, vous est adressé
pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre hépatiques, rénales et métaboliques sont normales Le myélogramme
39 et 40°C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial révèle, dans une moelle riche, 85 % de cellules peu différenciées, à
et ecchymotique au niveau des membres inférieurs, des gingivorragies et rapport nucléo-cytoplasmique élevé, sans granulations cytoplasmiques.
des bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de
2 travers de doigt, une pâleur cutanéo-muqueuse, un souffle systolique
de pointe à l'auscultation cardiaque. Le fond d'oeil montre une petite
hémorragie près de la papille de l'oeil droit. Le cliché thoracique est
normal. L'hémogramme révèle :
- Hémoglobine : 6 g/100ml
- Leucocytes : 0,5.10 exposant 9/l dont :
- polynucléaires neutrophiles : 20 %
- lymphocytes : 80%
- Plaquettes : 10.10 exposant 9/l.
Le T.P., le T.C.A., le dosage du fibrinogène sont normaux. Le
myélogramme retrouve, dans une moelle riche, 85 % de cellules
blastiques peu différenciées, à rapport nucléocytoplasmique élevé, sans
grains cytoplasmiques.

50
Question à complément simple.

Le diagnostic de leucémie myéloïde chronique est retenu,


quelle est la durée médiane de survie dans cette affection ?
A - Identique à la population saine du même âge
B - 3 à 6 mois
C - 1 à 2 ans
D - 2 à 4 ans
E - 5 à 10 ans
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 197 By NADJI 85

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72
Question à complément simple.

Parmi les 5 localisations primitives suivantes des


lymphomes malins non hodgkiniens, quelle est la plus
fréquente :
A - Amygdale
B - Parenchyme pulmonaire
C - Cortex cérébral
D - Rein
E - Testicule
Bonne(s) réponse(s) : A

Les localisations les plus fréquentes sont ORL et digestives (fonction de


la richesse en éléments lymphoïdes).

39
Question à compléments multiples.

Les lymphomes malins non Hodgkiniens ont des


manifestations souvent proches de celles de la maladie de
Hodgkin. Quelle(s) est (sont) la (les) manifestation (s) qui
leur est (sont) propre(s) ?
A - Propagation leucémique
B - Méningite spécifique
C - Splénomégalie
D - Pleurésie spécifique
E - Adénopathie médiastinale
Bonne(s) réponse(s) : A B D

A - Les LNH s'étendent par voie sanguine au contraire des Hodgkin qui
se propagent de proche en proche, par voie Iymphatique
B - Cette localisation est évocatrice de lymphome Iymphoblastique T de
haute malignité.
C - Atteinte fréquente au cours des Hodgkin et des LNH.
D - Atteinte pleurale rare dans le Hodgkin, plus fréquente dans les LNH.
E - Mode de découverte fréquent de l'une et l'autre affection.

49
Question à complément simple.

Quelle est la plus fréquente des localisations des lymphomes


malins non hodgkiniens primitifs ?
A - Rein
B - Thyroïde
C - Estomac
D - Testicule
E - Cerveau
Bonne(s) réponse(s) : C

Les présentations extraganglionnaires des LNH sont surtout des


tumeurs digestives, en particulier l'estomac ou des tumeurs de la sphère
ORL.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 198 By NADJI 85

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16 61
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en Chez ce malade, le diagnostic de myélome multiple sera
traitement polychimio-thérapique discontinu, présente 10 confirmé au vu d'un ou de plusieurs des résultats suivants,
jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons. lequel(lesquels) ?
L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 % A - Présence de lésions ostéolytiques sur les radiographies
de polynucléaires. Vous pensez que : du squelette
A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées B - Hyperuricémie
B - La leucopénie est probablement secondaire au C - Hypocalcémie
traitement D - Protéinurie : 0,50 g/24 h, non sélective à
C - La leucopénie est probablement en rapport avec une l'électrophorèse
poussée de la maladie E - Plasmocytose médullaire supérieure à 20 %
D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures Bonne(s) réponse(s) : A E
E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile
Bonne(s) réponse(s) : A B D E Les critères diagnostiques sont les suivants :
- radiologiques (présence de géodes)
Sans commentaire. - protidiques (Ig monoclonale, baisse des autres Ig, PBJ)
- médullaire (plasmocytes > 15 %).
B - Non spécifique.
C - Non, hypercalcémie (n'est pas un critère diagnostique, mais
97 pronostique).
D - La PBJ est formée de chaînes légères à l'électrophorèse.
Question à complément simple.

Le myélome multiple comporte habituellement :


A - Un important déficit de l'immunité humorale 62
B - Un important déficit de l'immunité cellulaire Question à compléments multiples.
C - Une néphropathie glomérulaire dite rein myélomateux
D - L'excrétion urinaire de chaînes lourdes isolées Le diagnostic de myélome multiple a été confirmé. Un
E - Des lésions osseuses ostéocondensantes traitement associant melphalan (Alkeran®) et prednisone est
Bonne(s) réponse(s) : A instauré. Ce traitement expose à une ou plusieurs des
complications suivantes. La(les)quelle(s) ?
La réponse est A. Il existe fréquemment une baisse des taux des
immunoglobulines polyclonales de mécanisme non élucidé, en partie
A - Insuffisance médullaire
responsable des complications infectieuses plus fréquentes rencontrées B - Neuropathie périphérique
dans le myélome avec un risque accru d'infections bactériennes à C - Insuffisance cardiaque
germes encapsulés et notamment à pneumocoque. D - Hyperglycémie
N.B. : Les lésions habituelles radiologiques osseuses du myélome sont : E - Leucémie aiguë secondaire
aspect "oestéoporotique", lésions lytiques à "l'emporte pièce", fractures. Bonne(s) réponse(s) : A D E
Il existe cependant des myélomes à lésions osseuses
ostéocondensantes. Ces myélomes sont rares, parfois associés à A - Toxicité médullaire réversible en 10 à 20 jours.
d'autres signes cliniques très inhabituels : neuropathies périphériques, B - Concerne la vincristine.
troubles endocriniens, organomégalie. C - Concerne les anthracyclines (Adriamycine®).
D - Complication de la corticothérapie.
E - Complication des alkylants (mélphalan).

11
Question à complément simple.
81
Dans la forme typique du myélome ou maladie de Kahler, on Question à compléments multiples.
observe dans le sang :
A - Une plasmocytose Le diagnostic de myélome à chaînes légères résulte des
B - Une éosinophilie données de :
C - Une hyperlymphocytose A- Myélogramme
D - Une polynucléose neutrophile B - Biopsie ganglionnaire
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte C - Scintigraphie osseuse
Bonne(s) réponse(s) : E D - Electrophorèse des protides urinaires
E - Immuno-électrophorèse des protides urinaires
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : A D E

Sans commentaire.

37 Madame X..., 60 ans, est hospitalisée en urgence pour hyperthermie,


Question à compléments multiples. frissons. Chez cette patiente, le diagnostic de myélome à chaîne légère
Kappa de stade III à été posé trois mois auparavant. Trois cures de
chimiothérapie associant vincristine, melphalan, cyclophosphamide et
Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui contribuent
prednisone ont été réalisées dont la dernière dix jours avant
au diagnostic entre myélome et maladie de Waldenström ? l'hospitalisation actuelle. Un hémogramme réalisé deux jours avant
A - Vitesse de sédimentation l'hospitalisation objective les données suivantes :
B - Hémogramme - Hémoglobine = 105 g/l
C - Myélogramme - Globules blancs = 0,9.10 exposant 9/l
D - Electrophorèse - Plaquettes = 75 . 10 exposant 9/l
E - Immunoélectrophorèse - Polynucléaires neutrophiles = 30 %
Bonne(s) réponse(s) : C E - Lymphocytes = 70 %
A l'entrée, la température est à 39 °C, la tension artérielle à 90/60
Sans commentaire. mmHg, le pouls à 120/min. L'auscultation pulmonaire met en évidence
un foyer de crépitants de la partie-moyenne du champ pulmonaire droit.
La gorge est propre. Il n'y a pas de symptomatologie fonctionnelle
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 199 On ne palpe ni adénopathie, ni splénomégalie. By NADJI 85
urinaire.

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2
38
Question à compléments multiples.

Chez ce malade, le diagnostic de myélome multiple sera


confirmé au vu d'un ou de plusieurs des résultats suivants :
lequel ou lesquels ?
A - Présence de lésions ostéolytiques sur les radiographies
du squelette
B - Hyperuricémie
C - Hypocalcémie
D - Protéinurie 0,50 g/24 h, non sélective à l'électrophorèse
E - Plasmocytose médullaire supérieure à 20 %
Bonne(s) réponse(s) : A E

Sans commentaire.

39
Question à compléments multiples.

Le diagnostic de myélome multiple a été confirmé. Un


traitement associant Melphalan (Alkeran®) et Prednisone®
est instauré. Ce traitement expose à une ou plusieurs des
complications suivantes, la ou lesquelles ?
A - Insuffisance médullaire
B - Neuropathie périphérique
C - Insuffisance cardiaque
D - Hyperglycémie
E - Leucémie aiguë secondaire
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Les complications du Melphalan sont :


- hématologiques touchant toutes les lignées
- gastro-intestinales à type de nausées, vomissements, mucites,
diarrhées
- alopécie
- rénales rares à type d'augmentation de l'urée
- pulmonaires avec des cas de fibrose pulmonaire extensive
- des réactions d'hypersensibilité au Melphalan IV sont décrites
- risque de leucémies aigues secondaires.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 200 By NADJI 85

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42 98
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

La présence d'un purpura vasculaire se rencontre Au cours d'un purpura thrombopénique, quels sont les deux
habituellement au cours d'une : gestes à effectuer en priorité ?
A - Septicémie à méningocoque A - Transfuser des plaquettes
B - Aplasie médullaire B - Faire un fond d'oeil
C - Endocardite lente d'Osler C - Instituer une corticothérapie
D - Hémophilie D - Faire un myélogramme
E - Purpura rhumatoïde E - Rechercher des anticorps antiplaquettes
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : B D

B - Purpura secondaire à la thrombopénie A - Uniquement si thrombopénie profonde et/ou symptomatique.


D - Purpura très rare, secondaire aux troubles de l'hémostase. B - Permet d'apprécier le risque de saignement méningé Doit s'associer
à la recherche de bulles intra buccales hémorragiques pour apprécier la
gravité.
C - Uniquement en fonction de l'étiologie.
85 D - Premier geste à visée diagnostique (permet de différencier les
Question à complément simple. atteintes centrales et périphériques).
E - Uniquement si origine périphérique (après avoir fait D).
Parmi les critères suivants, indiquez lequel ne fait pas partie
du tableau habituel du purpura thrombopénique idiopathique :
A - La thrombopénie est la seule anomalie de 97
l'hémogramme Question à compléments multiples.
B - Présence d'une splénomégalie
C - Augmentation du nombre des mégacaryocytes Un purpura pétéchial peut-être observé dans :
médullaires A - Une hémophilie
D - Diminution de la durée de vie des plaquettes marquées B - Une maladie de Willebrand typique
par le radiochrome C - Une thrombopénie
E - Présence d'un taux augmenté d'lgG à la surface des D - Une fragilité capillaire
plaquettes E - Une cryoglobulinémie mixte
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : C
Oriente vers une cause secondaire. A - Pas de purpura.
B - Purpura extrêmement rare.

40
Question à compléments multiples. 44
Question à compléments multiples.
Le purpura rhumatoïde :
A - Atteint avec prédilection les filles Parmi les caractères du purpura rhumatoïde, il faut retenir :
B - Réalise de vastes placards ecchymotiques des A - Prurigineux
membres inférieurs. B - Maculo-papuleux
C - Est amélioré par l'orthostatisme. C - Persistance à la vitro-pression
D - S'accompagne de troubles de la crase sanguine D - Déclive
E - Peut simuler une urgence abdominale E - Souvent accompagné d'arthralgies
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A - Pas d'atteinte préférentielle des sexes. B - Purpura pétéchial souvent en relief. Existence d'éléments d'âges
B - Il s'agit d'un purpura déclive, touchant les membres inférieurs, différents, d'érythème, d'urticaire, d'oedème inflammatoire. Pas
pétéchial, symétrique, favorisé par l'orthostatisme avec éléments d'âges d'hémorragies muqueuses associées..
différents, parfois associé à de l'oedème. C - Définition du purpura.
C - Non, favorisé. D - Proche des grosses articulations des membres inférieurs, bilatéral,
D - Non, il s'agit d'un purpura vasculaire. grossièrement symétrique, évoluant par poussées favorisées par
E - Oui, et se compliquer d'hémorragies digestives. l'orthostatisme.
E - Gonflement et arthralgies des grosses articulations des membres
inférieurs, mobiles et fugaces.

55
Question à compléments multiples.

Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s)


qui peut(vent) être la cause d'un purpura pétéchial :
A - Syndrome de Mosckowitz
B - Cryoglobulinémie mixte
C - Hémophilie B
D - Maladie de Rendu Osler
E - Avitaminose K
Bonne(s) réponse(s) : A B

A - Ou purpura thrombotique thrombocytopénique chez l'adulte (SHU


chez l'enfant. n s'agit d'une microangiopathie thrombotique.
B - Le purpura vasculaire est un des symptômes les plus fréquents.
C - Pas de modification de l'hémostase primaire.
D - S'accompagne de télangiectasies et non de purpura.
E - Pas de modifications de l'hémostase primaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 201 By NADJI 85

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96 13
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Au cours du purpura rhumatoïde, on peut observer : Un enfant de 7 ans, présente des épistaxis et un purpura
A - Pétéchies écchymotique. Parmi les propositions suivantes, laquelle,
B - Hémarthrose (lesquelles) devez-vous évoquer ?
C - Epistaxis A - Une hémophilie B sévère
D - Entérorragies B - Une thrombopénie
E - Ménométrorragies C - Une carence majeure en vitamine K
Bonne(s) réponse(s) : A D D - Une thrombopathie congénitale
E - Un déficit en facteur Hageman (facteur Xll)
A - Purpura pétéchial, parfois maculopapuleux,déclive, parfois associé à Bonne(s) réponse(s) : B C D
des érythèmes, plaques urticariennes, oedèmes inflammatoires.
B - Peut s'accompagner d'arthralgies ou d'oedèmes articulaires et non Ce QCM est mal posé car nous n'avons aucune notion de l'ancienneté
d'hémarthrose. du trouble hémorragique, ce qui serait très important pour évoquer le
C - Pas d'anomalie de l'hémostase. diagnostic de thrombopathie congénitale où les signes cliniques
D - Fait évoquer une invagination intestinale aiguë, une sténose hémorragiques sont en général très précoces.
duodénale, une perforation intestinale.

114
22 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Un purpura pétéchial peut-être observé dans :
Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) A - Une hémophilie
qui peut(vent) être la cause d'un purpura pétéchial : B - Une maladie de Willebrand typique
A - Syndrome de Mosckowitz C - Une thrombopénie
B - Cryoglobulinémie mixte D - Une fragilité capillaire
C - Avitaminose K E - Une cryoglobulinémie mixte
D - Maladie de Willebrand Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Hémophilie B
Bonne(s) réponse(s) : A B Sans commentaire.

A - Donne une thrombopénie périphérique par excès de consommation.


B - Purpura par vascularite nécrosante.
C - Donne un syndrome hémorragique sans purpura. 9
D - Il existe des ecchymoses, mais classiquement pas de purpura
pétéchial.
Question à compléments multiples.
E - Ne donne pas de purpura.
Dans quelle(s) situation(s) peut-on observer habituellement
un purpura pétéchial ?
A - Scorbut
56 B - Thrombopénie inférieure à 50 000 mm3
Question à compléments multiples. C - Maladie de Moschcowitz
D - Maladie de Willebrand
Un purpura vasculaire peut être lié à : E - Surdosage en Héparine
A - Septicémie à méningocoques Bonne(s) réponse(s) : B C
B - Aplasie médullaire
La maladie de Mosckowitz est une microangiopathie thrombotique de
C - Hémophilie
l'enfant avec atteinte rénale prédominante. Il existe à la fois des signes
D - Cryoglobulinémie hémorragiques et thrombotiques.
E - Purpura rhumatoïde Il n'y a pas de troubles hémorragiques classiquement dans le scorbut
Bonne(s) réponse(s) : A D E mais une anémie normochrome qui se corrige sous vitamine C.

A - A évoquer devant tout purpura fébrile, ainsi que l'Osler, les


syndromes malins des maladies infectieuses éruptives.
B - Non, purpura thrombopénique. 63
C - Ne donne pas de purpura.
D - Par vascularite nécrosante. Question à compléments multiples.
E - Vascularite par immuns complexes à IgA
Parmi ces éléments cliniques, le(s) quel(s) est(sont) en
faveur de l'origine vascularitique de ce purpura ?
A - L'absence d'effacement à la vitropression
58 B - La présence d'éléments papuleux
Question à compléments multiples. C - La présence d'éléments bulleux
D - L'existence d'éléments à distance
Un purpura pétéchial et ecchymotique, cutanéo-muqueux, E - L'absence de fièvre
diffus et hémorragique doit faire discuter : Bonne(s) réponse(s) : B C
A - Une thrombopénie
B - Une hémophilie A - Définition du purpura.
D.E - En faveur d'une autre cause (par exemple : thrombopénie).
C - Un déficit en vitamine K
D - Un déficit en facteur V Une femme de 35 ans, sans antécédent particulier, présente un purpura
E - Un déficit en facteur Willebrand des membres inférieurs apparu brutalement depuis une semaine, sans
Bonne(s) réponse(s) : A fièvre. A l'examen, les lésions ne s'effacent pas à la vitropression ;
certains éléments sont palpables, papuleux ; d'autres sont bulleux ;
Les déficits acquis ou constitutionnels en facteurs de la coagulation ne d'autres enfin nécrotiques, et on retrouve à distance, sur les membres
donnent pas une symptomatologie clinique de purpura pétéchial et supérieurs et l'abdomen, quelques rares éléments purpuriques de petite
ecchymotique. Ce type depurpura est évocateur de thrombopénie. taille.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 202 By NADJI 85

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64 58
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi ces examens complémentaires, le(s) quel(s) par leur S'il s'agit d'un purpura thrombopénique idiopathique, l'étude
modification peut(peuvent) vous apporter un élément de l'hémostase doit montrer :
diagnostique en faveur du purpura vascularitique ? A - TP normal
A - Bilan de coagulation B - TCA normal
B - Taux de plaquettes C - Fibrinogène normal
C - NFS D - Test à l'éthanol positif
D - Biopsie cutanée E - Temps de thrombine allongé
E - Test du lacet Bonne(s) réponse(s) : A B C
Bonne(s) réponse(s) : D
La coagulation n'est pas perturbée. Seule l'hémostase primaire sera
A - Doit être normal en ce qui concerne l'hémostase primaire. altérée.
B - Normal dans les purpuras vasculaires.
D - Permet la caractérisation histologique des lésions des petits
vaisseaux.
61
Question à compléments multiples.
35 Parmi les médicaments reconnus comme responsables d'un
Question à compléments multiples. purpura de même type (moelle riche) vous retenez :
A - Misulban®
Le diagnostic finalement retenu est celui de purpura B - Quinidine
thrombopénique auto-immun. Dès lors vous prescrivez : C - Aminosides
A - Transfusion de plasma frais D - Digitoxine
B - Injection intramusculaire de vitamine E - Corticoïdes
C - Prednisone 1,5 mg/kilo/jour Bonne(s) réponse(s) : B D
D - Transfusion de plaquettes
E - Plasmaphérèses Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : C

A - N'apporte pas de plaquettes.


B - IM formellement contre indiquées. 82
C - Traitement symptomatique permettant de passer un cap (peu Question à compléments multiples.
efficace) hémorragique inutile en dehors de l'urgence.
E - Pas en première intention, efficacité transitoire.
Le diagnostic finalement retenu est celui de purpura
thrombopénique auto-immun. Dès lors vous prescrivez :
A - Transfusion de plasma frais
37 B - Injection intramusculaire de vitamine K1
Question à compléments multiples. C - Prednisone 1,5 mg/kilo/jour
D - Transfusion de plaquettes
La splénectomie est réalisée, et entraîne une rémission du E - Plasmaphérèses
Bonne(s) réponse(s) : C
purpura thrombopénique. On peut voir en relation avec la
splénectomie : Il s'agit d'une forme grave. Il serait logique d'associer à la corticothérapie
A - Présence de corps de Jolly intra-érythrocytaire d'emblée un traitement pur gammaglobulines polyvalentes intraveineuse
B - Excès de basophiles circulants à la dose de 400 mg/kg/jour, 4 jours de suite.
C - Thrombocytose à 600 000 plaquettes/mm3
D - Méningococcémie
E - Lymphopénie
Bonne(s) réponse(s) : A C D 83
Question à compléments multiples.
A - Ordinairement détruits par la rate, leur présence témoigne d'une
atrophie splénique ou d'une asthénie. La splénectomie est réalisée, et entraîne une rémission du
B - Sans rapport ; étiologies: syndromes myéloprolifératifs, grands
purpura thrombopénique. On peut voir en relation avec la
hypercipémies, hypothyroïdie.
C - Entraîne une augmentation immédiate des plaquettes qui régresse splénectomie :
en quelques mois. A - Présence de corps de Jolly intra-érythrocytaire
D - Les infections méningococciques foudroyantes pouvant se déclarer B - Excès de basophiles circulants
chez le sujet splénectomisé (idem sensibilité des splénectomisés au C - Thrombocytose à 600 000 plaquettes/mm3
pneumocoque). D - Augmentation des réticulocytes
E - Non, une splénomégalie peut entraîner en revanche une lymphopénie E - Lymphopénie
par hémodilution. Bonne(s) réponse(s) : A C

La splénectomie s'accompagne d'hyperlymphocytose.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 203 By NADJI 85

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24
Question à compléments multiples.

Parmi les signes suivants, indiquez celui ou ceux qui


compatibles avec le diagnostic de Bêta-thalassémie
hétérozygote :
A - Anémie modérée
B - Microcytose importante (VGM < 70 fl.)
C - Diminution de la résistance globulaire à l'hypotonie
D - Hyposidérémie franche (fer sérique < 0,5 mg/l)
E - Augmentation de l'Hb A2 à l'électrophorèse de
l'hémoglobine
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Le tableau des bêta thalassémies hétérozygotes associée :


- Une psuedopolyglobulie ou une anémie discrète (110 g ± 10g Hb les
femmes, 130 ± 10g hommes)
- Une microcytose (65 ± 5 Fl)
- Une hypochromie avec taux de méticuloytes normal ou peu augmenté
- Un taux d'HbA2 supérieur à 3,5%, parfois un taux d'HbF supérieur à
1% et inférieur à 3%
- Le bilan du fer sérique est normal. En cas de sidéropénie associée, il
peut y avoir normalisation du taux d'HbA2.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 204 By NADJI 85

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74 9
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Un sujet présente une hémolyse intravasculaire par Chez un malade transfusé sous anesthésie générale, quels
incompatibilité transfusionnelle. Quel ou quels symptômes sont le ou les symptômes d'alerte qui doivent faire arrêter
pouvez-vous observer dans les : immédiatement la transfusion en cours, en raison de la
A - Hémoglobinémie suspicion d'une hémolyse intravasculaire par incompatibilité
B - Hémoglobinurie de groupe sanguin ?
C - Augmentation des réticulocytes A - Chute tensionnelle
D - Augmentation de la bilirubine non conjuguée B - Hypothermie
E - Diminution de l'haptoglobine C - Hyperthermie
Bonne(s) réponse(s) : A B E D - Hémorragie en nappe
E - Agitation
A. L'hémoglobinémie est instantanée et traduit la libération Bonne(s) réponse(s) : A C D E
d'hémoglobine dans la circulation. Elle signe l'hémolyse intravasculaire.
B. L'hémoglobinurie est la conséquence de l'hémoglobinémie et signe Les signes et symptômes des anémies hémolytiques immunologiques
une hémolyse intravasculaire grave car elle n'est détectée que si par incompatibilité ABO incluents : fièvre, frissons, douleur thoracique,
l'hémoglobinémie est supérieure à 150 mg/ml. Elle apparaît très hypotension, nausées, dyspnées, douleur au site d'infusion et dans la
rapidement après l'accident. région lombaire, hémoglobinurie et choc. Chez le sujet anesthésié, les
C. L'augmentation des réticulocytes est un phénomène secondaire, seuls signes peuvent consister en agitation, hypotension artérielle,
maximum 6 à 8 jours après l'accident hémolytique aigu. saignement généralisé ou au point de ponction lié à une CIVD. L'oligurie
D. L'augmentation de la bilirubine libre survient dans un second temps et s'installe plus tardivement.
reste souvent très modérée. Une bilirubinémie normale n'élimine pas le
diagnostic d'anémie hémolytique.
E. L'hémoglobine libérée dans la circulation est immédiatement captée
par l'haptoglobine qui la transforme en cellules macrophagiques. La 92
baisse de l'haptoglobine est donc un phénomène précoce et constant.
Elle est très vite consommée et l'hémoglobine passe alors dans le Question à compléments multiples.
plasma puis essentiellement dans les urines.
La transfusion de plaquettes :
A - Peut être réalisée à partir d'un seul donneur après
cytaphérèse
34 B - Est dépourvue du risque de transmettre une infection
Question à compléments multiples. par le virus de l'immunodéficience humaine
C - Peut provoquer l'apparition d'anticorps anti-HLA
Un sujet sans allo immunisation antérieure présente une D - Est utile lors du traitement des coagulations
hémolyse intravasculaire aiguë par incompatibilité intravasculaires disséminées
transfusionnelle de type ABO. Six heures après l'accident, E - Est utile lors du traitement du purpura thrombopénique
quel(s) est (sont) les propositions qui vous paraissent idiopathique
exactes ? Bonne(s) réponse(s) : A C D
A - Augmentation de l'hémoglobine plasmatique
B - Augmentation de la bilirubine indirecte Sans commentaire.
C - Augmentation des réticulocytes sanguins
D - Chute de l'haptoglobine
E - Test de Coombs direct IgG positif 5
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Question à complément simple.
A - Hyperhémoglobinémie. Libération d'hémoglobine dans le plasma par
lyse aiguë des globules rouges. Une transfusion de sang massive et rapide peut être à
B - La bilirubine libre (ou indirecte) est augmentée dans l'hémolyse dans l'origine des manifestations suivantes, sauf une, laquelle ?
les heures qui suivent. A - Hyperkaliémie.
C - Les réticulocytes augmentent fortement dans les heures qui suivent. B - Hyponatrémie.
D - L'haptoglobine est effondrée dans l'hémolyse intravasculaire car elle C - Hypocalcémie.
capte l'hémoglobine libre.
A et D - Sont des signes très précoces d'hémolyse aiguë.
D - Hypothermie.
B et C - Apparaissent dans les heures qui suivent (ici après 6 heures). E - Oedème pulmonaire
E - Les hémolyses par incompatibilités transfusionnelles ABO chez un Bonne(s) réponse(s) : B
sujet non immunisé sont médiées par les hémolysines régulières,
prééxistantes à l'immunisation de type IgM. Sans commentaire.

91
Question à complément simple.

Avec un traitement substitutif correct, et en dehors de toute


transfusion, on peut s'attendre à la normalisation (12-13 g/dl)
du taux d'hémoglobine aux :
A - 5ème jour
B - 10ème jour
C - 20ème jour
D - 50ème jour
E - 100ème jour
Bonne(s) réponse(s) : D

Durée = environ 2 mois.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 205 By NADJI 85

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61
Question à complément simple.

En cas de nouvelle transfusion en cours d'intervention, quel


produit sanguin conseillez-vous ?
A - Sang total standard isogroupe
B - Concentré érythrocytaire déleucocyté
C - Concentré érythrocytaire choisi après test de
comptabilité fait au laboratoire (Cross-match)
D - Concentré érythrocytaire décongelé
E - Albumine humaine
Bonne(s) réponse(s) : C

Il s'agit de culots érythrocytaires phénotypés compatibles avec le sang


de la patiente
permettant d'éviter les accidents d'hémolyse mineurs.

29
Question a compléments multiples.

Vous décidez de transfuser pour corriger l'anémie ; il s'agit


d'une première transfusion : quelle(s) est (sont) la ou les
détermination(s) que vous demanderez au préalable ?
A - Groupage simple ABO et rhésus standard
B - Phénotype érythrocytaire complet
C - Groupage HLA
D - Recherche d'anticorps irréguliers anti-érythrocytaires
E - Recherche d'anticorps anti-leucocyto-plaquettaires
Bonne(s) réponse(s) : B D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 206 By NADJI 85

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58 66
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les conséquences d'une polyglobulie primitive (ou Tous ces symptômes sont compatibles avec la maladie de
maladie de Vaquez), on retrouve : Vaquez sauf un. Lequel ?
A - Insuffisance respiratoire A - Splénomégalie
B - Céphalées B - Augmentation du volume globulaire total
C - Adénopathies superficielles C - Plaquettes pouvant être supérieures à 400 giga/l
D - Hémorragies D - Vitesse de sédimentation basse. inférieure à 10 mm
E - Thrombose vasculaire E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92 %
Bonne(s) réponse(s) : B D E Bonne(s) réponse(s) : E

B - Signe d'hyperviscosité. A - Argument clinique majeur en faveur du Vaquez devant une


D - Par hyperviscosité. polyglobulie.
E - Par thrombopathie. B - Permet le diagnostic de polyglobulie vraie si supérieur à 32ml/cg
chez la femme, 36ml chez l'homme.
C - Fréquente dans ce syndrome myéloprolifératif.
D - Par impossibilité de formation de rouleaux érythrocytaires
20 responsables de la sédimentation.
Question à compléments multiples. E - Evocateur d'une polyglobulie secondaire.

Chez un sujet polyglobulique (mesure isotopique), quel(s) est


(sont) parmi les signes suivants, celui (ceux) à retenir en 7
faveur de diagnostic de la maladie de Vaquez : Question à compléments multiples.
A - Erythrose du visage
B - Céphalées fréquentes Dans la liste des propositions suivantes, laquelle (lesquelles)
C - Splénomégalie peu(ven)t s'observer au cours d'une polyglobulie primitive ou
D - Hématocrite à 57% maladie de Vaquez ?
E - Hyperplaquettose A - Erythrose
Bonne(s) réponse(s) : C E
B - Prurit disséminé
A - N'est pas un argument d'orientation. C - Polyadénopathie superficielle
B - Idem (signe fonctionnel de PG). D - Abaissement de la saturation oxygénée de
C - Argument clinique majeur mais non constant. l'hémoglobine en dessous de 80 %
D - N'est pas un argument d'orientation. E - Splénomégalie
E - Elément du syndrome myéloprolifératif, peut s'accompagner d'une Bonne(s) réponse(s) : A B E
hyperleucocytose, avec myélémie discrète, basophilie modérée possible.
A - Touche les paumes, les muqueuses, le visage.
B - Classiquement déclenché par l'eau.
C - Ne fait pas partie du tableau.
32 D - Evoque un polyglobulie secondaire.
Question à complément simple. E - Elément clinique majeur du diagnostic, mais inconstante.

Toutes ces complications directes de la maladie de Vaquez


sont possibles, sauf une. Laquelle ?
48
A - Transformation en leucémie aiguë
B - Myélofibrose avec anémie
Question à compléments multiples.
C - Transformation en leucémie Iymphoïde chronique
Devant une polyglobulie vraie, vous retenez en faveur du
D - Infarctus du myocarde
diagnostic de maladie de Vaquez :
E - Ischémie des membres inférieurs
Bonne(s) réponse(s) : C A - Erythrose du visage
B - Céphalées fréquentes
Polyglobulie primitive appartenant aux syndromes myéloprolifératifs. Les C - Splénomégalie
complications propres à la maladie sont les thromboses par D - Hématocrite à 57 %
hyperviscosité sanguine : E - Hyperplaquettose
1) Artérielles (cérébrales, coronaires, rétiniennes, membres inférieurs). Bonne(s) réponse(s) : C E
2) Veineuses (mésentériques, rénales, membres inférieurs, Budd-Chiari)
: A - Evocateur de polyglobulie quelle qu'elle soit.
- hémorragies muqueuses ou viscérales B - Signe d'hyperviscosité non spécifique.
- complication de l'hyperuricémie C - Argument fondamental du diagnostic, mais inconstant.
- HTA D - La seule définition de la polyglobulie vraie repose sur la mesure de la
- l'ulcère gastroduodénal est plutôt une association qu'une complication. masse globulaire, et n'est, de toute façon, pas un élément d'orientation.
Les deux grands risques évolutifs sont : E - Augmentation des autres lignées avec parfois myélémie discrète due
l) L'acutisation (favorisée par le Phosphore 32). au syndrome.
2) La myélofibrose avec métaplasie hépato-splénique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 207 By NADJI 85

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66 31
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Le tableau clinique de la maladie de Vaquez non traitée Tous ces symptômes sont ceux d'une la maladie de Vaquez
comporte : sauf un. Lequel ?
A - Une érythrose A - Splénomégalie
B - Une cyanose avec hippocratisme de doigts B - Augmentation du volume globulaire total
C - Un prurit au contact de l'eau C - Plaquettes supérieures à 400 giga/l
D - Une spénomégalie D - Vitesse de sédimentation basse, inférieure à 10 mm
E - De très fréquents accidents de thrombose E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92%
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Bonne(s) réponse(s) : E

Evident. Pour retenir le diagnostic des maladies de Vaquez, il faut les critères
suivants : A1 + A2 + A3 ou A1 + A2 + 2 critères du groupe B.
Groupe A :
A1 = volume globulaire total >ou = 36 ml/kg chez l'homme et > ou = 32
58 ml/kg chez la femme.
Question à compléments multiples. A2 = saturation artérielle en oxygène > 92 %.
A3 = splénomégalie.
Groupe B :
Quel(s) signe(s) clinique(s) ou biologique(s) suivant(s) B1 = plaquettes > 400000/mm3.
observé(s) au cours d'une polyglobulie vraie, est(sont) B2 = GB > 12000/mm3.
évocateurs d'une maladie de Vaquez : B3 = score des PAL > 100.
A - Polyadénopathie B4 = vitamine B12 sérique > ou = 900 pg/ml.
B - Splénomégalie
C - Polynucléose neutrophile
D - Thrombocytose
E - Erythrose faciale importante 24
Bonne(s) réponse(s) : B D Question à complément simple.
La splénomégalie est un des critères majeurs qui devant une Le P32 proposé pour le traitement de la polyglobulie de
polyglobulie vraie permet d'évoquer le diagnostic de polyglobulie primitive. Vaquez :
La thrombocytose > 400 000/mm3 est également un des éléments A - A une durée d'action inférieure à 6 mois
retenus.
B - Est contre-indiqué chez une femme
C'est l'hyperleucocytose > 12 000 mm3 (en l'absence d'information) qui
est évocatrice de polyglobulie primitive (item très discutable). C - Favorise la transformation en myélosclérose
L'érythrose faciale importante n'est que la conséquence de la D - Peut être leucémogène
polyglobulie et n'oriente pas le diagnostic. E - Touche électivement la lignée érythrocytaire
Bonne(s) réponse(s) : D

Le risque d'évolution de la maladie de Vaquez vers une leucémie aiguë


67 est de 10 % après traitement par phosphore 32 radioactif. Ce risque de
leucémie aiguë est très faible en cas de traitement par les seules
Question à compléments multiples. saignées.

Une polyglobulie primitive (ou maladie de Vaquez) peut


provoquer un ou plusieurs des signes suivants :
A - Insuffisance respiratoire chronique 96
B - Céphalées Question à complément simple.
C - Adénopathies superficielles
D - Hémorragies Toutes ces complications directes de la maladie de Vaquez
E - Thrombose vasculaire sont possibles sauf une. Laquelle ?
Bonne(s) réponse(s) : B D E A - Transformation en leucémie aiguë
B - Myélofibrose avec anémie
Sémiologie classique.
A - L'insuffisance respiratoire chronique peut entraîner une polyglobulie C - Transformation en leucémie lymphoïde chronique
secondaire. D - Hémiplégie
E - Ischémie des membres inférieurs
Bonne(s) réponse(s) : C

51 Les complications de la Maladie de Vaquez sont :


- Complications thromboemboliques veineuses et artérielles cause du
Question à compléments multiples. décès dans 10 à 40% des cas.
- Hémorragies cause du décès de 6 à 30% des patients.
Le tableau de maladie de Vaquez typique comporte : - Maladie ulcéreuse gastroduodénale.
A - Erythrose faciale - Evolution secondaire vers une myélofibrose médullaire avec métaplasie
B - Prurit à l'eau médullaire chez 3 à 10% des sujets.
C - Polyadénopathies - Leucémies aiguës dont l'incidence est de 1% si le traitement a été
D - Splénomégalie constitué de saignées, et de 10 à 13% en cas de traitement du Vaquez
E - Cyanose par chlorambucil au phosphore radioactif (P32). Il s'agit en général de
LA myéloblastiques.
Bonne(s) réponse(s) : A B D
- Autres maladies malignes : les traitements par chlorambucil au P32
Question de sémiologie simple. Pas d'autres commentaires. exposent au risque accru de tumeurs du tractus gastro-intestinal et de la
peau.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 208 By NADJI 85

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2 38
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les examens suivants, indiquer celui qui est Vous avez posé chez ce malade le diagnostic de polyglobulie
nécessaire pour affirmer le diagnostic de polyglobulie de primitive de Vaquez. L'anomalie de taille des globules rouges
Vaquez chez ce malade : s'explique très probablement par :
A - Le score des phosphatases alcalines leucocytaires A - L'hypoxie liée à l'hyperviscosité sanguine
B - Le caryotype médullaire B - Un trouble acquis de synthèse des chaînes de globine
C - Le myélogramme C - Un saignement digestif occulte
D - La scintigraphie médullaire D - Une anomalie du métabolisme de la vitamine B12
E - Aucun des précédents E - Un éthylisme chronique
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : C

Permet seule le diagnostic de syndrome myéloprolifératif et au contraire L'étiologie la plus probable est une carence martiale en relation avec une
du myélogramme permet d'apprécier l'architecture de la moelle. perte de sang chronique occulte.

3 39
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les thérapeutiques suivantes, Iaquelle (lesquelles) est Parmi les anomalies suivantes, présentes chez ce malade,
(sont) utilisable(s) dans la maladie de Vaquez ? quelle(s) est (sont) celle(s) qui permet(tent) de suspecter que
A - Chimiothérapie par voie orale cette polyglobulie est une maladie de Vaquez ?
B - Saignées répétées A - Splénomégalie
C - Phosphore radioactif B - Globules rouges supérieurs à 6,5 x 10 exposant 12 par
D - Chrome radioactif litre
E - Polychimiothérapie séquentielle C - Globules blancs supérieurs à 12 x 10 exposant 9 par
Bonne(s) réponse(s) : A B C litre
D - Plaquettes supérieures à 600 x 10 exposant 9/l
Le traitement dépend de l'âge du patient, du taux de plaquettes et du E - Erythrose faciale
degré d'urgence Bonne(s) réponse(s) : A C D
(hyperviscosité imposant les saignées).
A - Elément fondamental du diagnostic, mais inconstant.
B - Ne permet ni d'affirmer la polyglobulie, ni d'orienter vers une cause
primitive ou secondaire.
28 C - Il s'agit d'un syndrome myéloprolifératif.
Question à compléments multiples. D - Idem item C.
E - Signe clinique de polyglobulie sans valeur d'orientation.
Quel(s) élément(s) de l'observation retenez vous en faveur
du diagnostic de maladie de Vaquez ?
A - Erythrose du visage
B - TA : 19-10 19
C - Hématocrite : 60% Question à compléments multiples.
D - Plaquettes : 390 x 10 exposanrt 9/l
E - Rate palpable Quels sont dans l'observation le ou les élément(s) en faveur
Bonne(s) réponse(s) : E du diagnostic de maladie de Vaquez ?
A - Le chiffre des plaquettes
ABC - Signes de polyglobulie non spécifiques. B - Le taux de l'hématocrite
D - Plutôt en défaveur. C - Le chiffre des globules blancs
E - Argument majeur mais inconstant. D - La vitesse de sédimentation
E - L'importance de l'hypervolémie
Bonne(s) réponse(s) : A

36 Une thrombocytose > 400 000/mm3 est évocatrice du diagnostic de


Question à compléments multiples. maladie de Vaquez.
L'hyperleucocytose > 120 000/mm3 (en l'absence d'infection) est
Parmi les données suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) également un des critères retenus par le groupe d'étude des
plutôt en faveur d'une maladie de Vaquez que d'une polyglobulies primitives.
Quelque soit l'étiologie d'une polyglobulie vraie, la VS est diminuée.
polyglobulie secondaire ?
Ni l'importance de l'hypovolémie ni l'augmentation importante de
A - Valeur du volume globulaire total l'hématocrite ne sont des éléments orientant vers le diagnostic de la
B - Données de l'étude morphologique de la moelle maladie de Vaquez. On retiendra cependant que la moyenne du VGT
C - Le résultat de la biopsie médullaire dans la maladie de Vaquez est de 49 ml/kg.
D - Taux des leucocytes
E - Valeur de la vitesse de sédimentation Un patient de 50 ans dont l'hémogramme était normal un an auparavant,
Bonne(s) réponse(s) : D a l'hémogramme suivant :
- hématocrite : 60 %
Il s'agit d'un syndrome myéloprolifératif avec atteinte de toutes les - globules rouges : 6 500 000/mm3
lignées (hyperleucocytose, thrombocytose). La valeur du volume - hémoglobine : 20 g/dl
globulaire total définit la polyglobulie vraie mais ne donne aucune - globules blancs : 11 900 mm3
orientation étiologique. La VS est basse, mais ce n'est pas un signe - polynucléaires neutrophiles : 75 %
spécifique. - lymphocytes : 15 %
- monocytes : 10 %
- plaquettes : 1 000 000/mm
- VS : 1-2
Le volume globulaire isotopique est à 50 ml/kg.
L'examen clinique en particulier neurologique est normal.
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4
20
Question à compléments multiples.

Parmi les autres signes et symptômes suivants, quel est


celui(ceux) qui est(sont) compatible(s) avec le diagnostic de
maladie de Vaquez ?
A - Détection d'une splénomégalie par échographie
B - SaO2 92 %
C - Présence d'une myélofibrose réticulinique à la biopsie
médullaire
D - Taux abaissé d'érythropoïétine plasmatique
E - Caryotype médullaire normal
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

A) Evident (clinique, scintigraphique ou échographique),


- la saturation artérielle en O2 doit être strictement > 92 % pour affiner le
diagnostic de maladie de Vaquez.
- La myélofibrose réticulinique à la BM est compatible, en général
absente aux stades précoces de la maladie.
- La baisse du taux d'EP plasmatique par dosage radio-immunologique
n'est pas de pratique courante mais pourrait être très sensible pour
différencier polyglobulies primitives et secondaires.
- Le caryotype médullaire peut être normal. Il existe cependant des
anomalies fréquentes non spécifiques récemment décrites.

21
Question à complément simple.

Parmi les examens suivants, lequel est utile dans le cas de


ce patient, compte tenu des résultats déjà en votre
possession, pour confirmer le diagnostic de maladie de
Vaquez ?
A - Dosage de la vitamine B12
B - Dosage des phosphatases alcalines leucocytaires
C - Dosage de l'uricémie
D - Myélogramme
E - Aucun de ces examens
Bonne(s) réponse(s) :

Attention : il est impossible de répondre à ce QCM avec les données en


notre possession car : si on retient les données du QCM n°20 et
notamment une saturation à 72 % (il y a un gribouillage), il faut alors
chez ce patient avoir comme critères pour retenir le diagnostic de
polyglobulie primitive :
un VGMO> 30ml/g (critère présent ici), une splénomégalie (critère
présent ici) et 2 critères parmi :
- thrombocytose > 400 000mm3 (présent ici)
- score des PAL > 100
- vitamine B12 sérique > 900pg/ml ou capacité de liaison de la
vitamine B12 > 2 200 pq/ml.
Aucun de ces deux critères n'est prépondérant sur l'autre et on ne peut
donc répondre par un QCM simple.

22
Question à complément simple.

Le diagnostic de maladie de Vaquez est affirmé. Quel


traitement de fond doit être proposé chez ce patient en
tenant compte des données cliniques et biologiques ?
A - Saignées seulement
B - Saignées + hydroxyurée
C - Saignées + phosphore 32
D - Aspirine à petites doses
E - Surveillance et traitement en cas d'aggravation
Bonne(s) réponse(s) : B

Les saignées sont le traitement d'urgence chez ce patient de 50 ans


avec augmentation très importante du VGT et des risques
hémorragiques, thrombotiques et cardiovasculaires non négligeables.
L'hydréa est le traitement de choix (agent non radiomimétique non
mutagène) et sera préféré à cet âge au P 32. Il doit être associé
d'emblée, du fait du risque de thrombocytose, potentialisée par la
carence martiale induite par les saignées seules.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 210 By NADJI 85

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66
Question à compléments multiples.

Un allongement important du temps de saignement


s'observe généralement au cours :
A - D'un purpura thrombopénique
B - D'une hémophilie A sévère
C - D'une maladie de Willebrand typique
D - D'une thrombasthénie de Glanzman
E - D'une afibrinogénémie congénitale
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

B - TS normale.

20
Question à complément simple.

Cet allongement du temps de Quick pourrait être corrigé par


l'administration de :
A - Etamsylate (Dicynone®)
B - Acide epsilon amino-caproïque (Hemocaprol capramol)
C - Extraits de foie
D - Vitamine K1
E - Fraction plasmatique PPSB
Bonne(s) réponse(s) : D

Evident.

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16 19
Question à complément simple. Question à complément simple.

Un malade de 30 ans consulte pour une pesanteur de Au bout de trois mois de traitement par la vitamine B 12 pour
l'hypochondre gauche. Vous découvrez une volumineuse une anémie de Biermer, tous ces signes disparaissent sauf
spénomégalie. L'hémogramme montre une hyper un, lequel ?
leucocytose à 350 000/mm3 avec myélémie, sans anémie. A - Macrocytose
Le taux des plaquettes B - Elévation des LDH
est à 550 000/mm3. La VS est à 5 mm à la première heure. C - Présence de métamyélocytes géants
Quel est votre D - Mégaloblastose médullaire
diagnostic ? E - Achlorhydrie gastrique
A - Une leucémie aiguë Bonne(s) réponse(s) : E
B - Une leucémie myéloïde chronique
C - Une splénomégalie myéloïde chronique E - Elle est définitive.
D - Une leucémie Iymphoïde chronique
E - Une thrombocytémie essentielle
Bonne(s) réponse(s) : B
9
Diagnostic évident. Question à compléments multiples.

Parmi les affections suivantes, indiquer la ou lesquelles se


compliquent volontiers d'une anémie hémolytique auto-
70 immune :
Question à complément simple. A - Lupus érythémateux disséminé
B - Leucémie Iymphoïde chronique
Les manifestations neurologiques de l'anémie de Biermer C - Cancers ORL
sont les suivantes, sauf une : D - Maladie de Kahler
A - Déficit moteur avec réflexe cutané plantaire en E - Leucémie myéloïde chronique
extension Bonne(s) réponse(s) : A B D
B - Chute en position debout à l'occlusion des yeux
C - Aréflexie achilléenne A B D - Connaissances.
C - Non.
D - Dissociation thermo-algésique
E - Exceptionnel.
E - Troubles psychiques
Bonne(s) réponse(s) : C

A : Forme sévère : cordon, latéraux


B : Signe cérébelleux se voit également
90
D : Paresthésies = cordons dorsaux Question à compléments multiples.
E : Se voit jusqu'au délire maniaque "la folie mégaloblastique".
Devant une anémie hémolytique autoimmune à anticorps
IgG chez une femme de 44 ans, I'enquète étiologique devra
comporter la recherche :
38 A - D'une prise médicamenteuse
Question à complément simple. B - D'un Iymphome
C - D'un lupus érythémateux disséminé
Tous les résultats biologiques suivants, sauf un, sont D - D'un épithélioma digestif
compatibles avec une anémie hémolytique auto-immune E - D'un fibrome utérin
chez un homme de 55 ans, auvergnat d'origine, exempt de Bonne(s) réponse(s) : A B C
carence martiale :
A - Plaquettes = 2 50 000/mm3 Connaissances.
B - Volume globulaire moyen = 75 fl
C - Réticulocytes = 550 000/mm3
D - Bilirubine non conjuguée = 45 µmol/l
29
E - Test de Coombs direct positif de type IgG
Bonne(s) réponse(s) : B Question à complément simple.

Il existe plutôt une macrocytose liée à une régénération médullaire active. La spécificité des autoanticorps d'une anémie hémolytique
Les plaquettes sont retrouvées dans les valeurs normales dans un AHAI. auto-immune à test de Coombs de type IgG est :
A - Une spécificité du type ABH
B - Une spécificité de type rhésus
C - Une spécificité de type P
18 D - Une spécificité de type li
Question à compléments multiples. E - Une spécificité de type MN
Bonne(s) réponse(s) : B
Il est logique de rechercher une anémie hémolytique
autoimmune au cours du bilan fait chez un malade atteint de : Sans commentaire.
A - Myélome multiple
B - Plasmocytome osseux solitaire
C - Leucémie aiguë myéloblastique
D - Leucémie Iymphoïde chronique
E - Lupus érythémateux disséminé
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 212 By NADJI 85

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46 53
Question à complément simple. Question à complément simple.

Quel est l'élément clinique ou biologique parmi les suivants Une anémie macrocytaire non régénérative avec
qui donne une indication sur la gravité d'une anémie paresthésies et troubles de la sensibilité profonde des
hémorragique aiguë ? membres inférieurs évoque :
A - Pâleur A - Une dysmyélopoïèse
B - Niveau de la tension artérielle B - Une carence en vitamine B12
C - Taux de l'hémoglobine C - Une carence en acide folique
D - Nombre des réticulocytes D - Un éthylisme chronique
E - Nombre des hématies E - Une carence en Vitamine B6
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : B

A - Signe subjectif de gravité. Les signes neurologiques sont en faveur d'une carence en vitamines
B - La chute tensionnelle traduit le degré de spoliation sanguine. B12.
C E - Modifications différées de quelques heures.
D - Modification différée de quelques jours.

60
Question à complément simple.
51
Question à complément simple. Sur quel critère décidez-vous d'arrêter le traitement d'une
anémie par carence martiale ?
Une malade de 40 ans consulte pour fièvre a 38°C. L'etat A - Fer sérique normalisé
général s'est rapidement dégradé. L'examen clinique montre B - Hémoglobine normalisée
une angine érythémato-pultacée et un muguet lingual. Il C - Capacité totale de fixation du fer normalisée
existe par ailleurs une discrète splénomégalie. D - VGM normalisé
L'hémogramme montre une anémie à 8 g/dl, un chiffre de E - CCMH normalisé
globules blancs à 3800/mm3 dont 10 % de polynucléaires. Bonne(s) réponse(s) : C
Les plaquettes sont à 38 000/mm3. Vous évoquez en
premier lieu : Sans commentaire.
A - Une leucémie aiguë
B - Une agranulocytose toxique
C - Une spénomégalie myéloïde chronique
D - Une aplasie médullaire 5
E - Une néoplasie profonde Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A
Le traitement correct d'une anémie de Biermer fait
A - Pancytopénie associée à un syndrome tumoral : splénomégalie. disparaître :
B - Non, car atteinte des autres lignées. A - Les anomalies de l'hémogramme
C - Syndrome myéloprolifératif avec myélémie et forte splénomégalie. B - La mégaloblastose
D - La splénomégalie n'est pas retrouvée. C - La gastrite atrophique
D - Le risque de cancer gastrique
E - La glossite
Bonne(s) réponse(s) : A B E
38
Question à complément simple. C - Elle est définitive.
D - D'o^la nécessité de faire une fibroscopie digestive annuelle.
Un patient présente de la diarrhée, une hypo-albuminémie,
une anémie, une perte de poids avec stéatorrhée. Le test au
D-xylose est nettement pathologique. Le transit du grêle
montre une dilatation du jéjunum et de l'iléon proximal. 4
L'étape diagnostique suivante la plus importante est : Question à compléments multiples.
A - Une étude de la motilité oesophagienne
B - Un breath-test au glycocholate marqué au carbone 14 Dans la leucémie lymphoïde chronique, une anémie peut
C - Un test de Shilling relever de deux mécanismes principaux :
D - Une biopsie jéjunale A - Carence martiale
E - Aucune de ces propositions B - Anémie de mécanisme inflammatoire
Bonne(s) réponse(s) : E C - Carence en folates
D - Hémolyse auto-immune
Ce tableau évoque une maladie coeliaque. Il faut donc effectuer des E - Insuffisance de production
biopsies duodénales au cours d'une fibroscopie oesogastroduodénale Bonne(s) réponse(s) : D E
afin de rechercher une atrophie villositaire.
D et E : Evident.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 213 By NADJI 85

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23 39
Question à complément simple. Question à complément simple.

Compte-tenu du caractère chronique mais souvent profond Quelle est l'affirmation exacte concernant ce type d'anémie ?
de l'anémie et de l'âge de la patiente, la transfusion A - C'est l'anémie la plus fréquemment rencontrée en
nécessite : France
A - Le réchauffement préalable du sang B - Une carence alimentaire est souvent retrouvée
B - Une filtration des agrégats leucoplaquettaires par filtres C - Une malabsorption est souvent retrouvée
spéciaux D - Le traitement supplétif doit être poursuivi indéfiniment
C - Une transfusion lente pour éviter les surcharges E - L'évolution peut se faire vers une anémie réfractaire
volémiques éventuellement précédée de l'administration de sidéroblastique
diurétique Bonne(s) réponse(s) : A
D - L'apport simultané de plasma frais congelé
E - L'apport systématique d'un antihistaminique Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : C

Le risque le plus important reste à cet âge la surcharge volémique.


19
Question à complément simple.
66 Quel est le mécanisme probable de l'anémie ?
Question à compléments multiples. A - Carence martiale
B - Hyperhémolyse
En fait, la réaction de Coombs directe est positive, de type C - Envahissement médullaire
complément. Indiquer la ou lesquelles des maladies D - Saignement chronique
suivantes doit ou doivent être recherchée(s) comme E - Hémodilution
responsable(s) ou associée(s) à cette anémie hémolytique : Bonne(s) réponse(s) : B
A - Un lupus érythémateux disséminé
B - Une maladie de Waldenström AHAI dans le cadre d'un LLC haptoglobine effondrée, bilirubine NC
augmentée
C - Un Iymphome malin non hodgkinien
anémie macrocytaire avec légère myélémie
D - Une méthémoglobinémie
E - Une infection à mycoplasma pneumoniae
Bonne(s) réponse(s) : A C E
20
B : Exceptionnel à 5 ans !
Question à complément simple.

Quel est l'examen permettant de préciser l'étiologie de


67 l'anémie ?
Question à compléments multiples. A - Epreuve au chrome 51
B - Test de Shirmer
Ce type d'anémie hémolytique est lié à la présence probable C - Test de Coombs direct
à la surface des hématies : D - Test de Coombs indirect
A - D'agglutinines froides E - Numération des réticulocytes
B - D'auto-anticorps incomplets chauds Bonne(s) réponse(s) : C
C - D'anticorps de type IgM
A : Rarement nécessaire au diagnostic
D - D'anticorps anti-érythrocytaires induits par B : Aucun rapport
l'antibiothérapie D : Pas de signification
E - D'anticorps anti-HLA E : Peut être augmentées, normales, basses.
Bonne(s) réponse(s) : A C

A : Une anémie à 9gr est tout à fait tolérable.


B : Incomplets : ne fixent pas le complément.

37
Question à compléments multiples.

Quelle(s) thérapeutique(s) envisagez-vous pour corriger cette


anémie ?
A - Transfusion de concentré érythrocytaire
B - Corticothérapie à dose faible (0, 2 mg/kg/j)
C - Sels de fer par voie orale
D - Association de sels ferreux, vitamines B et folates
E - Aucun traitement avant que l'étiologie ne soit précisée
Bonne(s) réponse(s) : C

Evident.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 214 By NADJI 85

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56
Question à complément simple.

Parmi les antibiotiques suivants, lequel peut provoquer des


aplasies médullaires ?
A - Gentamycine
B - Chloramphénicol
C - Kanamycine
D - Pénicilline
E - Pristinamycine
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

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16 51
Question à complément simple. Question à complément simple.

Un malade de 30 ans consulte pour une pesanteur de Une malade de 40 ans consulte pour fièvre a 38°C. L'etat
l'hypochondre gauche. Vous découvrez une volumineuse général s'est rapidement dégradé. L'examen clinique montre
spénomégalie. L'hémogramme montre une hyper une angine érythémato-pultacée et un muguet lingual. Il
leucocytose à 350 000/mm3 avec myélémie, sans anémie. existe par ailleurs une discrète splénomégalie.
Le taux des plaquettes L'hémogramme montre une anémie à 8 g/dl, un chiffre de
est à 550 000/mm3. La VS est à 5 mm à la première heure. globules blancs à 3800/mm3 dont 10 % de polynucléaires.
Quel est votre Les plaquettes sont à 38 000/mm3. Vous évoquez en
diagnostic ? premier lieu :
A - Une leucémie aiguë A - Une leucémie aiguë
B - Une leucémie myéloïde chronique B - Une agranulocytose toxique
C - Une splénomégalie myéloïde chronique C - Une spénomégalie myéloïde chronique
D - Une leucémie Iymphoïde chronique D - Une aplasie médullaire
E - Une thrombocytémie essentielle E - Une néoplasie profonde
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A

Diagnostic évident. A - Pancytopénie associée à un syndrome tumoral : splénomégalie.


B - Non, car atteinte des autres lignées.
C - Syndrome myéloprolifératif avec myélémie et forte splénomégalie.
D - La splénomégalie n'est pas retrouvée.
29
Question à compléments multiples.

Chez le nourrisson normal de 6 mois, l'hémogramme, par


25
rapport à celui de l'adulte normal, le caractérise par : Question à complément simple.
A - Une polyglobulie franche
B - Un nombre inférieur de plaquettes/mm3 Chez un homme la découverte sur un hémogramme
C - Une hyperleucocytose à 10-12 000/mm3 systématique des résultats suivants : GR = 6 500 000/mm3
D - Une prédominance de lymphocytes sur la formule Hb = 13g/100ml
leucocytaire Ht = 43%, évoque :
E - Une éosinophilie A - Une polyglobulie vraie
Bonne(s) réponse(s) : C D B - Une hémoconcentration
C - Une erreur de laboratoire
C : jusqu'à 2 ans D - Une carence en fer
D : Jusqu'à 2 à 5 ans. E - Une thalassémie
Bonne(s) réponse(s) : E

Microcytose très importante avec pseudopolyglobulie.


29
Question à complément simple.

Un, homme de 60 ans est hospitalisé pour céphalées et 70


épistaxis. L'hémogramme montre : Question à complément simple.
- Hémoglobine : 21 g/100 ml
- Hématocrite : 69 % Afin de préciser le mécanisme à l'origine de l'anomalie
- Globules Rouges : 7 500 000/mm3 observée sur l'hémogramme, quel est l'examen que vous
- Globules Blancs : 18 000/mm3 pratiquez parmi ceux cités ci-dessous ?
- Plaquettes : 600 000/mm3. A - Une scintigraphie osseuse
Quelle attitude thérapeutique parmi les suivantes conseillez- B - Un myélogramme
vous en urgence ? C - Une numération des réticulocytes
A - Chloraminophène : 6 comprimés / jour D - Une radiculographie
B - Misulban : 4 comprimés / jour E - Un dosage du fer sérique
C - Plasmaphérèses Bonne(s) réponse(s) : B
D - Saignées
Il faut séparer les causes centrales et périphériques en regardant le
E - Injection de phosphore 32 nombre de mégacaryocytes.
Bonne(s) réponse(s) : D

Evident : le syndrome d'hyperviscosité est une urgence, les autres


traitements ont un délai d'action trop long.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 216 By NADJI 85

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2
16
Question à compléments multiples.

Relevez les anomalies de l'hémogramme :


A - Anémie normocytaire
B - Hyperréticulocytose
C - Neutropénie
D - Thrombopénie
E - Hyperéosinophilie
Bonne(s) réponse(s) : C D

C'est une anémie macrocytaire arégénérative.

Un homme de 50 ans, éthylique notoire, consulte pour une asthénie


d'aggravation progressive. L'examen clinique retrouve une discrète
pâleur cutanéo-muqueuse, un ictère conjonctival, une
hépatosplénomégalie (la rate déborde de 3cm le rebord costal, une lame
d'ascite, des oedèmes et quelques ecchymoses des membres inférieurs.
L'hémogramme est le suivant :
Erythrocytes : 2,7.1012/l ; hémoglobine : 10,5 g/dl ; hématocrite : 30%;
Réticulocytes : 20.109/l ; leucocytes : 3,2. 109/l (polynucléaires
neutrophiles : 40%, polynucléaires éosinophiles : 8%, Iymphocytes :
45%, monocytes : 7%) ; plaquettes : 120.109/l. La VS est à 60 mm à la
première heure.
Le myélogramme est de richesse normale ; on note 35% d'érythroblastes
avec tendance mégaloblastique; la lignée granulocytaire, de composition
normale, comporte des myélocytes et métamyélocytes de grande taille; la
lignée mégacaryocytaire est indemne. Le temps de Quick est à 55%. Il
existe une hyperbilirubinémie à 35 mg/l, de formule mixte, avec élévation
des transaminases et de la gamma GT sérique. La sidérémie est à 210
microg/100 ml avec un coefficient de saturation de la transferrine à 80%.
La ferritinémie est à 500 ng/ml. Il existe à l'électrophorèse des protéines
sériques une hypergammaglobulinémie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 217 By NADJI 85

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70
Question à complément simple.

Irène est la fille d'un homme atteint d'hémophilie B. Elle est


enceinte. Quel est le risque pour l'enfant d'être atteinte ?
A-1
B - 1/2
C - 1/4
D - 1/8
E-0
Bonne(s) réponse(s) : E

Dans le texte l'enfant est une fille puisque "atteint" est accordé au
féminin ! vicieux !

61
Question à compléments multiples.

Si les examens complémentaires précisent qu'il s'agit d'une


hémophilie B, quel(s) geste(s) thérapeutique(s) vous
semble(nt) convenir à cet état ?
A - Injection de Minitrin® (DDAVP)
B - Perfusion de PPSB
C - Perfusion de facteur VIII concentré
D - Ponction évacuatrice
E - Abstention thérapeutique
Bonne(s) réponse(s) : B

A C - Utiles dans l'hémophilie A. Le DDAUP entraine un relargage de


facteur VIII dans les hémophilies modérées.
D - Dangereux.

62
Question à complément simple.

Toujours dans l'hypothèse d'une hémophilie, quelle sera pour


la mère la probabilité de transmettre l'anomalie génétique à
ses garçons ?
A-0%
B - 25 %
C - 50 %
D - 75 %
E - 100 %
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Evident, car on ne nous donne pas d'autre information sur la famille.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 218 By NADJI 85

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16 47 47
Question à complément simple. Question à complément simple.

Un seul des signes suivants est constant dans la leucémie Toutes ces complications sont fréquentes dans la leucémie
Iymphoïde chronique. Lequel ? Iymphoïde chronique, sauf une, laquelle ?
A - Anémie A - Méningite leucémique
B - Hyperlymphocytose médullaire B - Complications infectieuses pulmonaires
C - Thrombopénie C - Anémie hémolytique à auto anticorps
D - Adénopathies D - Hypogammaglobulinémie
E - Hypogammaglobulinémie E - Anémie par insuffisance médullaire
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A

B : C'est la définition. Il existe une hyperlymphocytose medullaire dans A : Elle s'observe dans la LAL et LAMS
n'importe quel stade de la LLC. B, C et D : Complications fréquentes
Pour les adénopathies, elles n'apparaisent qu'au stade 1. E : Rare mais se voit des 15 % des cas.

55 43
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les éléments suivants, lequel est constamment Les éléments suivants sont habituels au cours d'une
présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ? leucémie Iymphoïde chronique :
A - Blastes dans le sang A - Hyperlymphocytose sanguine
B - Splénomégalie B - Hyperplasmocytose sanguine
C - Blastes dans la moelle C - Myélémie
D - Hyperleucocytose D - Hypogammaglobulinémie
E - Thrombocytopénie E - Hyperlymphocytose médullaire
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A D E

C : Evident, c'est la définition. Connaissance.

51 19
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Dans une leucémie myéloïde chronique, quels sont, parmi Parmi les éléments suivants, lequel est constamment
les signes biologiques suivants, les deux qui ne se voient pas présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ?
en phase chronique et qui doivent faire suspecter une A - Pancytopénie
transformation aiguë ? B - Hyper leucocytose
A - Un chiffre plaquettaire à 600 x 109/l C - Leucoblastes dans le sang
B - Une thrombocytopénie D - Leucoblastes dans la moëlle
C - 25 % de myélocytes sur la formule leucocytaire E - Hyperuricémie
D - 12 % de blastes sur la formule leucocytaire Bonne(s) réponse(s) : D
E - Un chiffre leucocytaire à 150 x 109/l avec 52 % de
polynucléaires neutrophiles Evident, fait partie de la définition.
Bonne(s) réponse(s) : B D

B : par insuffisance médullaire.


59
Question à compléments multiples.
8 Dans une leucémie lymphoïde chronique, sont considérées
Question à complément simple. comme de mauvais pronostic :
A - Une grosse rate isolée qui dépasse du rebord costal de
Parmi ces médicaments utilisés dans le traitement des plus de 12 cm
leucémies aiguës Iymphoblastiques, lequel peut entraîner B - Une hyperleucocytose supérieure à 100 000/mm3
comme effets secondaires un diabète, des troubles C - Une anémie arégénérative à 89 d'hémoglobline/100 ml
allergiques et une hypofibrinémie ? D - Une thrombopénie inférieure à 100 000/mm3
A - Cyclosphosphamide (Endoxan®) E - Une hypogammaglobulinémie
B - Daunorubicine (Cérubidine®) Bonne(s) réponse(s) : C D
C - Vincristine (Oncovin®)
D - Asparaginase (Kidrolase®) Sans commentaire.
E - Prédnisolone (Solupred®)
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

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74 2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Virus jouant un rôle dans la pathogenèse des leucémies T de Sur le plan immunologique, la leucémie Iymphoïde chronique
l'adulte : :
A - EBV A - Consiste en règle générale en une prolifération
B - HIV lymphoïde monoclonale T
C - HTLV-1 B - Consiste parfois (10 à 15 % des cas) en une
D - Papovavirus prolifération lymphoïde polyclonale B
E - Herpès C - Peut s'accompagner d'hypogammaglobulinémie
Bonne(s) réponse(s) : C D - Peut s'accompagner de manifestations d'auto-immunité
E - Peut s'accompagner aux études électrophorétiques
C - Le HTLV1 est un oncovirus appartenant à la famille des retrovividae. sériques d'un petit composant monoclonal de type IgM
Il est à l'origine de deux pathologies : Bonne(s) réponse(s) : C D E
- la paraplégie spastique tropicale,
- certaines leucémies T de l'adulte. A : Non, car lymphocytes B
B : Non, la prolifération lymphoïde est beaucoup plus importante.

78
Question à compléments multiples. 3
Question à compléments multiples.
Au cours de l'évolution d'une leucémie myeloïde chronique
traitée par chimiothérapie, le ou les signe(s) qui fait (font) Certaines complications sont habituelles dans le cours de
craindre une transformation aiguë est(sont) : l'évolution d'une leucémie lymphoïde chronique :
A - L'apparition d'adénopathies A - Anémie
B - L'augmentation progressive du taux d'acide urique B - Thrombopénie
C - Une fièvre durable C - Infections bactériennes
D - Une augmentation du taux des myélocytes sanguins D - Transformation en leucémie aiguë lymphoblastique
E - La survenue d'une thrombose E - Survenue d'une insuffisance rénale chronique
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : A B C

B - Non. A et B : Par insuffisance médullaire


D - Plutôt des blastes sans hiatus. C : Souvent revelateur de la maladie.
D : Non, c'est exceptionnel voire jamais, c'est plutôt une transformation
en lymphomes.
E : Non, exceptionnel par le biais d'une gammapahtie.
1
Question à complément simple.

En dehors d'une leucémie lymphoïde chronique, les données 4


cliniques et hématologiques chez ce malade étaient Question à compléments multiples.
également compatibles avec :
A - Une leucémie à tricholeucocytes Dans la leucémie lymphoïde chronique, une anémie peut
B - Une leucémie aiguë Iymphoblastique relever de deux mécanismes principaux :
C - Une maladie de Hodgkin A - Carence martiale
D - Une mononucléose infectieuse B - Anémie de mécanisme inflammatoire
E - Aucune de ces affections C - Carence en folates
Bonne(s) réponse(s) : E D - Hémolyse auto-immune
E - Insuffisance de production
A : Non car absence de splenomégalie et de pancytopénie Bonne(s) réponse(s) : D E
B : Non, absence de signe d'insuffisance médullaire, de syndrome
tumoral et infiltratif D et E : Evident.
C : Non, pas le tableau
D : Non, car ici on a des petits lymphocytes malins.

Un homme de 65 ans vous consulte pour une asthénie, apparue depuis 5


quelques mois. Vous lui découvrez des adénopathies de petit volume (1
à 2 cm de diamètre) en situation latéro-cervicale et axillaire bilatérale.
Question à compléments multiples.
Ces adénopathies sont rénitentes, indolores, mobiles à la palpation. Il n'y
a pas de splénomégalie. L'hémogramme montre : Les facteurs essentiels de mauvais pronostic dans une
- Numération rouge : 4,3. 1012/l leucémie Iymphoïde chronique sont :
- Hémoglobine : 12,5g/dl A - Un syndrome tumoral (adénopathies, splénomégalie)
- Hématocrite : 38 % B - L'apparition d'une myélémie
- Leucocytes : 35.109/l avec 10 % de polynucléaires neutrophiles, 1% de C - Une anémie inférieure à 10 g d'hémoglobine/dl
polynucléaires éosinophiles, 85 % de Iymphocytes (d'aspect mature) et D - Une thrombopénie inférieure à 100.109/l
49% de monocytes
E - La survenue d'une insuffisance rénale chronique
- Plaquettes : 160. 109/l
Bonne(s) réponse(s) : A C D
La vitesse de sédimentation globulaire est à 12 mm à la première heure,
20 mm à la deuxième heure. Le myélogramme comporte, dans une
Sans commentaire.
moelle de densité normale, 60 % de lymphocytes morphologiquement
normaux. Le diagnostic de leucémie lymphoïde chronique est affirmé
après une consultation hématologique spécialisée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 220 By NADJI 85

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20 53
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Un myélome sans atteinte rénale peut se compliquer : Les critères suivants permettent d'évaluer l'importance de la
A - D'amylose masse tumorale dans le bilan d'un myélome :
B - D'anasarque par hypoalbuminémie A - Le taux pondéral de l'immunoglobuline monoclonale
C - D'infection à pneumocoque B - La calcémie
D - De microanévrysmes des artères mésentériques C - Le taux sanguin d'hémoglobine
E - D'hypercalcémie D - Le nombre de géodes osseuses aux radiographies
Bonne(s) réponse(s) : A C E E - Le taux de la protéinurie de Bence-Jones
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
A : Amylose de type AL
C : Une susceptibilité aux infections est fréquente dans le myélome : par D : Pas le nombre de géodes mais le caractère isolé ou multiple des
leucopénie (insuffisance médullaire par envahissment) ou baisse des lésions osseuses radiologiques.
immunoglobulines normales.

50
86 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Dans un myélome multiple, certaines complications sont
Complication du myélome la plus fréquente en cas de fréquentes et attendues. Lesquelles ?
protéinurie de Bence-Jones importante: A - Fracture pathologique
A - Compression médullaire B - Localisation cérébrale
B - Infection respiratoire C - Pericardite
C - Rein myélomateux D - Amylose
D - Hypervolémie plasmatique E - Infections bactériennes
E - Hyperviscosité Bonne(s) réponse(s) : A D E
Bonne(s) réponse(s) : C
B - Localisation osseuse du crâne.
Par précipitation tubulaire de l'Ig-monoclonale. C - Non.
A D E - Il s'agit des complications fréquentes.

73
Question à compléments multiples. 56
Question à complément simple.
Parmi les paramètres suivants, lequel(s) a(ont) une valeur
pronostique dans le myélome ? Le diagnostic suspecté étant celui de myélome multiple, pour
A - Vitesse de sédimentation réaliser le bilan de l'extension osseuse de la maladie, on
B - Taux de plasmocytes médullaires utilisera :
C - Dosage de l'hémoglobine A - Scanner
D - Créatinémie B - Scintigraphie au technetium
E - Importance à la protéïnurie de Bence Jones C - Scintigraphie au gallium
Bonne(s) réponse(s) : C D E D - Biopsie ostéo-médullaire
E - Radiographies du squelette complet
C, D et E : Ces facteurs servent à évaluer la masse tumorale et donc le Bonne(s) réponse(s) : E
pronostic.
Sans commentaire.

77
Question à complément simple. 57
Question à complément simple.
Un patient suivi pour myélome multiple des os présente
brutalement un syndrome confusionnel. Parmi les examens Parmi les complications suivantes des ostéopathies
suivants, quel est celui qui doit être pratiqué en urgence ? déminéralisantes diffuses, quelle est celle qui ne s'observe
A - Radiographie du crâne F + P qu'au cours du myélome :
B - V.S. A - Fractures spontanées
C - Calcémie B - Syndrome d'hyperviscosité
D - Dosage de la bêta2 microglobuline sérique C - Tassements vertébraux
E - Dosage pondéral des immunoglobulines D - Déformations des os longs
Bonne(s) réponse(s) : C E - Cyphose dorsale à grand rayon
Bonne(s) réponse(s) : B
L'hypercalcémie est une complication classique du myélome,
responsable de syndromes confusionnels, qu'il faut rapidement Sans commentaire.
diagnostiquer et traiter.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 221 By NADJI 85

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13
Question à compléments multiples.

Dans la liste des propositions suivantes, laquelle(lesquelles)


peu(ven)t s'observer au cours d'une polyglobulie primitive ou
maladie de Vaquez ?
A - Erythrose
B - Prurit
C - Polyadénopathie superficielle
D - Abaissement de la saturation oxygénée de
l'hémoglobine en dessous de 80 %
E - Splénomégalie
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Evident.

36
Question à complément simple.

Devant une polyglobulie le signe suivant oriente vers une


maladie de Vaquez :
A - Splénomégalie
B - Hépatomégalie
C - Adénopathies périphériques
D - Accident ischémique transitoire
E - Gingivite hypertrophique
Bonne(s) réponse(s) : A

A : Dans 70 % des cas.

Mr P... Marcel, 60 ans, commerçant, est hospitalisé pour des douleurs


de décubitus en rapport avec l'artériopathie des membres inférieurs. Il ne
fume pas, n'a pas d'antécédent connu d'HTA, de diabète ni de
dyslipidémie.
Le bilan biologique permet de découvrir une polyglobulie : Hématies
7,4x1012/l, hémoglobine 190 g/l, hématrocite 60 %, réticulocyte 2 %,
leucocytes 15,5x 109 (p. neutro 75 %, éosino 4 %, lympho 12 %, mono 9
%), plaquettes 475x109/l, VS 1 mm à la première heure.

37
Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques suivants le(s)quel(s) est(sont)


fréquent(s) au cours de la maladie de Vaquez ?
A - Prurit à l'eau
B - Hipprocratisme digital
C - Cyanose
D - Erythrémalgies plantaires
E - Céphalées
Bonne(s) réponse(s) : A D E

C : Non c'est l'érythrose faciale

40
Question à complément simple.

Quel traitement d'urgence faut-il mettre en oeuvre pour faire


baisser rapidement l'hématocrite au cours de la maladie de
Vaquez ?
A - Saignées itératives
B - Hémodilution au rhéomacrodex
C - Hydréa® (hydroxyurée)
D - Phosphore radioactif
E - Misulban® (busulfan)
Bonne(s) réponse(s) : A

A : En urgence +++
C, D et E : Traitement possible mais pas en urgence

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 222 By NADJI 85

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53 76
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Une anémie par dysérythropoïèse (érythropoïèse inefficace) Parmi les affirmations suivantes, quelle est celle ou quelles
s'observe au cours des affections suivantes, sauf une. sont celles qui s'applique(nt) à une anémie par inflammation
Laquelle? chronique?

A - Anémie réfractaire sidéroblastique A - L'anémie peut être macrocytaire


B - Anémie réfractaire simple non sidéroblastique B - Le taux de saturation de la transferrine est normal ou
C - Aplasie médullaire globale modérément diminué
D - Carence en vitamine B12 C - L'anémie est habituellement régénérative
E - Carence en folates D - Le traitement martial améliore le chiffre d'hémoglobine
Bonne(s) réponse(s) : C E - L'hyposidérémie est constante
Bonne(s) réponse(s) : B
Dans l'aplasie, il s'agit d'un déficit quantitatif alors que dans tous ces
autres cas, il s'agit bien d'une dysérytropoïèse. A : Non, microcytaire ou normocytaire.
B : Oui puisque Fer sérique et capacité totale de fixation sont abaissés.
C : Non, arégénérative.
D : Inutile.
E : Non, uniquement en cas d'inflammation prolongée.
46
Question à compléments multiples.

Quelles maladies se compliquent souvent d'anémie


hémolytique auto-immune? 63
Question à compléments multiples.
A - Leucémie myéloïde chronique
B - Leucémie lymphoïde chronique L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est :
C - Cirrhoses éthyliques
D - Lupus érythémateux aigu disséminé A - Normochrome (concentration corpusculaire moyenne en
E - Pneumopathie aiguë à pneumocoques hémoglobine normale)
Bonne(s) réponse(s) : B C D B - En rapport avec un déficit de l'absorption intestinale du fer
C - Parfaitement corrigée simplement par les hémodialyses
B et C : Classiques. itératives
E : Non, pneumopathie à mycoplasme. D - Bien corrigée chez les malades qui reçoivent de
D : Comme toute maladie auto-immune. l'érythropoïétine
A : Sans rapport. E - D'autant plus importante que l'insuffisance rénale est plus
importante
Bonne(s) réponse(s) : A D E

L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est normochrome,


58 normocytaire arégénérative. Elle est due essentiellement à un défaut de
Question à compléments multiples. sécrétion d'érythropoïétine par le rein.
C : Elle n'est pas du tout corrigée par l'hémodialyse seule.
On peut rencontrer une anémie macrocytaire : D : L'érythropoïétine recombinante permet de la corriger complètement.
B : Le fer sérique est normal ou augmenté au cours de l'insuffisance
A - Chez un malade ayant une carence en fer rénale chronique. Une carence en fer doit faire rechercher une perte
sanguine digestive (gastrite, ulcère) ou gynécologique.
B - Chez un malade ayant une carence en vitamine D
C - Chez un malade ayant une maladie de Biermer
D - Chez un malade ayant une maladie cÏliaque
E - Chez un gastrectomisé total
Bonne(s) réponse(s) : C D E

A : Non, microcytaire.
B : Plutôt microcytaire.
E : Par carence en absorption de B12.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 223 By NADJI 85

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30
Question à compléments multiples.

Dans une aplasie médullaire existe(nt) :

A - Une grosse rate


B - Une anémie régénérative
C - Une neutropénie
D - Une myélémie
E - Une lymphocytose
Bonne(s) réponse(s) : C

A : Evoque une pancytopénie à moëlle riche type leucose plutôt qu'une


aplasie.
B : Arégénérative par définition.
D : Exclu par définition.
E : Discutable, elle peut être relative.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 224 By NADJI 85

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60
Question à complément simple.

Un hémogramme systématique chez une adulte révèle une


thrombocytopénie isolée à 80 x 109/l sans complication
hémorragique. Que décidez-vous de faire en premier lieu?

A - Une étude isotopique de la durée de vie plaquettaire


B - Une étude de la coagulation
C - Un myélogramme
D - Un contrôle sur lame de la thrombocytopénie
E - Une recherche d'auto-anticorps anti-plaquettaires
Bonne(s) réponse(s) : D

Pour éviter le piège de l'agrégation.

42
Question à compléments multiples.

L'hémogramme suivant : Hb 9 g/dl ; VGM 110 fl ;


réticulocytes 20 x 10e9 /l ; leucocytes 2.7 x 10e9 /l (PN 30%,
PE 2%, L 64%, M 4%) ; plaquettes 75 x 10e9 /l peut évoquer
:

A - Une anémie par hémorragies occultes chroniques


B - Une maladie de Biermer
C - Une sphérocytose héréditaire
D - Une anémie réfractaire avec excès de blastes
E - Une anémie par carence en acide folique
Bonne(s) réponse(s) : B D E

A : Microcytose.
C : Non car régénérative.
B et E : Tableau évocateur.
D : Peut se voir également, limite du programme.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 225 By NADJI 85

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16
Question à compléments multiples.

Au cours d'une leucémie lymphoïde chronique, une


thrombopénie peut être due à :

A - Un hypersplénisme
B - Un mécanisme auto-immun
C - Un surdosage médicamenteux
D - Une C. I. V. D.
E - Une infiltration lymphocytaire médullaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A et B : Sont classiques dans la leucémie lymphoïde chronique.


C : Chimiothérapie.
E : Facteur pronostic essentiel.
D : Sans rapport.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 226 By NADJI 85

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39
Question à complément simple.

Parmi les examens biologiques suivants, lequel est le plus


évocateur du lupus érythémateux aigu disséminé?

A - Hypergammaglobulinémie
B - Baisse du complément
C - Présence d'anticorps anti-nucléaires
D - Présence d'anticorps anti-Sm
E - Présence d'un anticoagulant circulant
Bonne(s) réponse(s) : D

D : l'anticorps anti-Sm est le plus spécifique du lupus, mais il n'est


retrouvé que dans 30 % des lupus

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 227 By NADJI 85

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64
Question à compléments multiples.

Les deux manifestations cliniques les plus fréquentes d'un


myélome multiple sont :

A - Des douleurs osseuses diffuses


B - Une lombo-sciatalgie chronique
C - Des manifestations articulaires fluxionnaires
D - Une fracture pathologique
E - Des cervico-brachialgies
Bonne(s) réponse(s) : A B

D : Discutable avec B.

53
Question à compléments multiples.

Lorsque ce patient est examiné, plusieurs pathologies


s'intriquent ; lesquelles peuvent être en rapport avec le
myélome lui-même?

A - Dilatation des bronches


B - Syndrome du canal carpien
C - Hyperparathyroïdie
D - Insuffisance rénale
E - Glaucome
Bonne(s) réponse(s) : B D

B : Lié à l'amylose du myélome


D : Complication fréquente, liée aux chaînes légères ou iatrogène
(injection d'iode) ou métabolique (déshydratation, hypercalcémie...)

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 228 By NADJI 85

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17
Question à complément simple.

En présence d'un purpura pétéchial d'apparition récente chez


une jeune
fille de 18 ans, vous demandez en première intention dans
un but diagnostique :

A - Un taux de prothrombine
B - Une numération de plaquettes
C - Un bilan de coagulation intravasculaire disséminée
D - Un dosage de facteur Willebrand
E - Une sérologie de la mononucléose infectieuse
Bonne(s) réponse(s) : B

Devant tout purpura, il faut réaliser une numération plaquettaire afin


d'infirmer ou d'affirmer son caractère thrombopénique.
Chez les adolescents, la cause la plus fréquente de purpura est le
purpura thrombopénique idiopathique.

8
Question à complément simple.

Le pronostic à long terme du purpura rhumatoïde dépend


avant tout de :

A - L'atteinte digestive
B - L'atteinte cutanée
C - L'atteinte articulaire
D - L'atteinte rénale
E - L'atteinte cardiaque
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

2
Question à compléments multiples.

Parmi les manifestations hémorragiques suivantes, quelle


est celle ou quelles sont celles qui peut(vent) se produire au
cours du purpura rhumatoïde chez l'enfant?

A - Epistaxis
B - Hématurie
C - Hémorragie intestinale
D - Hémarthrose
E - Hématome sous dural
Bonne(s) réponse(s) : B C

A et D : Non, pas de trouble de la coagulation.


B : Atteinte rénale classique.
C : Complication digestive.
E : Non, les complications neurologiques du purpura rhumatoïde sont
plus liées à une vascularite.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 229 By NADJI 85

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8
Question à compléments multiples.

Quels sont les arguments cliniques en faveur d'une


polyglobulie primitive type maladie de Vaquez?

A - Splénomégalie
B - Dyspnée
C - Cyanose
D - Prurit à l'eau
E - Tachycardie
Bonne(s) réponse(s) : A D

B, C et E : Sont en faveur d'une polyglobulie secondaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 230 By NADJI 85

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38 44
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Dans une maladie de Biermer, après correction de l'anémie Une malade présente une anémie microcytaire par carence
par la vitamine B12, le traitement : martiale. Il faut rechercher :

A - Doit être interrompu pour éviter une surcharge en A - Ménométrorragies favorisées par un stérilet
vitamine B 12 B - Grossesses répétées et rapprochées
B - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes par C - Hématurie microscopique
jour) jusqu'à normalisation du taux de vitamine B 12 du D - Ulcère gastro-duodénal
sérum E - Cancer colique
C - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000 Bonne(s) réponse(s) : A B D E
microgrammes par mois) jusqu'à normalisation du taux de
vitamine B 12 du sérum L'enquête étiologique doit comporter (dans l'ordre d'importance et en
dehors de l'examen clinique complet comportant un T.R.) :
D - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes par
- Examen gynécologique
jour) à vie - Hémoculture pendant 3 jours
E - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000 - Fibroscopie oeso-gastro-duodénale
microgrammes par mois) à vie - Rectoscopie
Bonne(s) réponse(s) : E - Coloscopie totale
- Transit baryté du grêle
Défaut de facteur intrinsèque persistant, empêche l'absorption de IR : 2/89
vitamine B12 par voie entérale, d'o la nécessité d'une supplémentation
à vie.

57
Question à compléments multiples.
96
Question à compléments multiples. Une anémie hémolytique auto-immune complique
fréquemment l'évolution de :
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est
(sont) vraie(s) au cours d'une anémie inflammatoire typique? A - Leucémie aiguë myéloblastique
B - Leucémie Iymphoïde chronique
A - Macrocytose érythrocytaire C - Leucémie myéloïde chronique
B - Hyperchromie D - Hémochromatose
C - Fer sérique diminué E - Lupus érythémateux disséminé
D - Réticulocytes bas Bonne(s) réponse(s) : B E
E - Capacité totale de fixation de la transferrine augmentée
Bonne(s) réponse(s) : C D A, C, D : Il n'y a pas de manifestation d'auto-immunité
IR : 4/86
IR : 2/89
Donc, c'est une anémie arégénérative microcytaire hypochrome avec
une CTS normale ou diminuée.

51
Question à compléments multiples.
33
L'(es) argument(s) contre le diagnostic d'anémie
Question à compléments multiples. inflammatoire est (sont) :
Dans quelle(s) situation(s) peut-on rencontrer une fausse A - Hémoglobine 9 g/dl
anémie par hémodilution? B - Leucocytes 7.9 10e9/l
C - Fibrinogène 3 g/l
A - Grossesse au cours des trois derniers mois D - Gammaglobulines 35 g/l
B - Maladie de Waldenstršm
E - Fer sérique 20 micromol/l
C - Traitement diurétique Bonne(s) réponse(s) : C E
D - Splénomégalie volumineuse par hypertension portale
E - Myélome multiple des os, à chaînes légères C : L'absence d'augmentation du taux de fibrinogène va, en effet, contre
Bonne(s) réponse(s) : A B D E le diagnostic d'une anémie inflammatoire (o la fibrinogénie est
augmentée)
IR : 3/89 E : L'absence de diminution du taux du fer sérique va contre le
A : A partir du 2ème trimestre, le volume globulaire et le volume diagnostic d'une anémie inflammatoire
plasmatique augmentent mais le volume plasmatique augmente plus vite
que le volume globulaire d'o anémie par hémodilution
B, E : Certaines immunoglobulines monoclonales, en particulier les IgM
de la maladie de Waldenstršm, peuvent entraîner une augmentation du Un homme de 60 ans consulte pour dyspnée d'effort. Il existe une pâleur
volume plasmatique et une baisse du taux d'hémoglobine sans anémie modérée ; pas d'anomalie à l'examen du coeur et des poumons, pas
vraie d'adénopathie ou de splénomégalie. A l'hémogramme : hémoglobine 9
C : Donne plutôt une hémoconcentration g/dl, VGM 90 fl, leucocytes 7.10e9/l, (PN 65 - PE 2 - L 30 - M 3),
D : Par hémodilution. Dž à la dérivation vers la rate d'une fraction élevée plaquettes 255.109/l. Vitesse de sédimentation 105-140 ; fibrinogène 3
du débit cardiaque, il y a donc une baisse de la volémie efficace et g/l ; fer sérique : 20 micromol/l. Protéinémie 95 g/l dont 55 g/l de
stimulation des systèmes rénine-angiotensine, aldostérone gammaglobulines en pic à base étroite ; l'immunoélectrophorèse montre
une importante augmentation monoclonale d'IgG Kappa. On retient
comme probable, le diagnostic de myélome multiple.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 231 By NADJI 85

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11
Question à complément simple.

Un malade présente brutalement fièvre à 38,5°C et angine.


L'état général se dégrade rapidement, la fièvre persiste,
l'hémogramme montre une hémoglobine à 12 g/dl, des
plaquettes à 440 000/mm3, 2 300/mm3 leucocytes avec 80
% de lymphocytes et 5 % de polynucléaires. Devant ce
tableau, vous évoquez un diagnostic, lequel?

A - Leucémie aiguë
B - Aplasie médullaire
C - Agranulocytose toxique
D - Leucémie lymphoïde chronique
E - Autre proposition
Bonne(s) réponse(s) : C

QCM : 7/90/I
L'hémogramme ne montre que 115 neutrophiles.
A : sur la formule, dans ce cas, pas de blastes circulants. Mais une
leucémie aiguë peut se révéler par une insuffisance médullaire associant
anémie, thrombopénie, leucopénie

47
Question à complément simple.

Une femme de 70 ans présente une volumineuse


splénomégalie sans altération de l'état général.
L'hémogramme montre une hyperleucocytose à 22
000/mm3, une discrète myélémie ; une érythroblastose
sanguine et une granulocytose ; hémoglobine à 11 g/dl,
plaquettes à 450 000/mm3. Vous évoquez prioritairement :

A - Une splénomégalie myéloïde


B - Une leucémie myéloïde chronique
C - Une leucémie aiguë
D - Un lymphome
E - Une leucémie lymphoïde chronique
Bonne(s) réponse(s) : A

IR : 6/90
Age + Splénomégalie + Erythromyélémie + Granulocytose
Tous ces signes font évoquer une splénomégalie myéloïde.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 232 By NADJI 85

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99
Question à compléments multiples.

La ou lesquelles de ces complications peuvent survenir dans


l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique :

A - Infarctus splénique
B - Priapisme
C - Crise de goutte
D - Compression médiastinale par adénopathie
E - Lithiase vésiculaire pigmentaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C

IR : 3/86
B : Par thrombose vasculaire
C : Hyperuricémie chronique
E : C'est le cas des anémies hémolytiques chroniques

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 233 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE69
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69
Question à compléments multiples.

Un diagnostic de lupus est évoqué chez une malade. Quels


sont les éléments que vous retenez pour confirmer le
diagnostic?

A - Femme jeune
B - Comitialité
C - ƒpanchement pleural
D - Terrain atopique
E - Hyperleucocytose
Bonne(s) réponse(s) : A B C

A : Terrain de prédilection
B : Un des critères de l'ARA
C : Un des 11 critères de l'ARA
D : Non
E : C'est plutôt une leucopénie
NB : moyen mnémotechnique UN PAPI PæCHE (11 critères de l'ARA)
. Ulcérations buccales ou nasopharyngées
. Neuro psy : convulsion ou psychose

. Photosensibilité
. Anticorps antinucléaire présent
. Pleurésie ou péricardite
. Immunologique : - présence de cellule LE
- Anticorps anti-DNA natif
- Anticorps anti-SM
- fausse sérologie syphilitique
. Polyarthrite non érosive
. Eruption malaire en aile de papillon
. Cylindres urinaires ou protéinurie > 0,5 g/24 h
. Hématologie : - Anémie hémolytique avec
hyperréticulocytose
- Leucopénie < 4 000/mm3
- Lymphopénie < 1 500/mm3
- Thrombopénie < 100 000
mm3
. Eruption de lupus discoïde
L'association de 4 critères, simultanément ou successivement chez un
patient donné, permet de porter le diagnostic.

43
Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) l'(es) examen(s) utile(s) pour suivre


l'évolution d'un malade atteint de lupus érythémateux
disséminé :

A - Dosage du complément sérique


B - Dosage des anticorps anti-ADN natif
C - Dosage de la protéinurie des 24 heures
D - Titrage des anticorps anti-muscles lisses
E - Titrage des anticorps anti-centromère
Bonne(s) réponse(s) : A B C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 234 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE70
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95
Question à compléments multiples.

Parmi les complications suivantes du myélome, laquelle ou


lesquelles est(sont) dépendante(s) de l'immunoglobine
monoclonale?

A - Allongement du temps de thrombine


B - Insuffisance rénale
C - Ostéolyse
D - Hypercalcémie
E - Amylose
Bonne(s) réponse(s) : A B E

A : Due à l'activité biologique propre de l'Ig


B : Par précipitation intra-tubulaire des chaînes légères
E : Surtout de type AL, produit de dégradation des chaînes légères des Ig
C, D : Sont dus à l'hyperactivité ostéoclastique et au plasmocytome

54
Question à compléments multiples.

Chez ce malade, le diagnostic de myélome multiple sera


confirmé au vu d'un ou de plusieurs des résultats suivants.
Lequel ou lesquels?

A - Présence de lésions ostéolytiques sur les radiographies


du squelette
B - Hyperuricémie
C - Hypocalcémie
D - Protéinurie 0,50 g/24 h, non sélective à l'électrophorèse
E - Plasmocytose médullaire supérieure à 20 %
Bonne(s) réponse(s) : A E

B, C: Non spécifiques
A : Images lacunaires ayant pour siège le crâne, le rachis, le bassin, la
diaphyse des os longs
E : Infiltration médullaire par des plasmocytes cytologiquement malins à
un taux supérieur à 10 %
D : Discutable. En effet, le myélome peut être responsable, par le biais
d'une amylose, d'une glomérulopathie qui peut donner une protéinurie
non sélective. Mais classiquement, la protéinurie du myélome est une
protéinurie sélective due à l'excrétion des chaînes légères (protéinurie de
Bence-Jones) ± excrétion du composant monoclonal entier

55
Question à compléments multiples.

Le diagnostic de myélome multiple a été confirmé. Un


traitement associant Melphalan (Alkeran®) et Prednisone est
instauré. Ce traitement expose à une ou plusieurs des
complications suivantes, la ou lesquelles?

A - Insuffisance médullaire
B - Neuropathie périphérique
C - Insuffisance cardiaque
D - Hyperglycémie
E - Leucémie aiguë secondaire
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Complications du Melphalan® :
. Hématologiques touchant toutes les lignées : insuffisance médullaire
. Gastro-intestinales à type de nausées, vomissements, mucites,
diarrhées
. Alopécie
. Rénales : rare (augmentation de l'urée)
. Pulmonaires : fibrose pulmonaire extensive
. Réaction d'hypersensibilité au Melphalan IV
. Risque de leucémies aiguës secondaires
B : complications des alcaloïdes de la pervenche : Vincristine
C : complications des anthracyclines surtout
RESIDANAT EN POCHE
D : complication Tome " I "-
de la corticothérapie QCM
à forte - QCS
dose 235 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE71
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22
Question à complément simple.

Un purpura bulleux et nécrotique des membres inférieurs


chez un homme de 65 ans évoque en premier lieu, un des 5
diagnostics suivants :

A - Dysglobulinémie
B - Purpura rhumatoïde
C - Fibrinolyse aiguë
D - Purpura thrombopénique
E - Purpura par thrombopathie
Bonne(s) réponse(s) : A

IR : 5/90
Il s'agit d'un purpura vasculaire ce qui élimine C, D, E.
Le caractère nécrotique et le terrain évoquent la dysglobulinémie.
B : Maladie de l'enfant. Adultes atteints très exceptionnellement

28
Question à compléments multiples.

Retenez les propositions exactes concernant le purpura


rhumatoïde :

A - L'atteinte rénale est présente dans environ 80 % des cas


B - L'atteinte rénale se traduit le plus souvent par une
hématurie et/ou une protéinurie isolée(s)
C - Une évolution vers l'insuffisance rénale chronique existe
dans moins de 10 % des cas
D - Peut s'accompagner de manifestations neurologiques et
notamment de convulsions
E - Peut s'accompagner d'atteinte inflammatoire des organes
génitaux externes chez les garçons
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A, B, C : L'atteinte rénale est fréquente (25 - 50 %), elle doit être


systématiquement recherchée, non péjorative si isolée et transitoire
(hématurie microscopique ou/et protéinurie modérée). L'évolution vers
l'insuffisance rénale chronique se fait dans environ 5 % des cas. Les
éléments faisant discuter une PBR sont : hématurie macroscopique,
syndrome néphrotique, syndrome néphritique aigu, insuffisance rénale
organique et l'HTA.
D : Par vascularite cérébrale.
E : Tableau d'orchite aiguë pouvant simuler une torsion testiculaire.

30
Question à complément simple.

Un purpura des membres inférieurs chez un enfant avec


fébricule et bon état général évoque en premier :

A - Leucémie aiguë
B - Macroglobulinémie de Waldenstršm
C - Piqžres de puce
D - Angine à monocytes
E - Purpura rhumatoïde
Bonne(s) réponse(s) : E

(QCM : 3/87/1 - 1/89/1)


E : Seule proposition plausible, évident.
Nota : Les complications les plus fréquentes du purpura rhumatoïde :
. IIA : Invagination intestinale aiguë,
. Crise convulsive généralisée (due à une vascularite),
. Syndrome néphrotique,
. Orchite aiguë <> torsion du testicule.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 236 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE72
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99
Question à compléments multiples.

Parmi les signes suivants, indiquez celui ou ceux qui sont


compatibles avec le diagnostic de Bêta-thalassémie
hétérozygote :

A - Anémie sévère
B - Microcytose importante (VGM < 70 fl.)
C - Diminution de la résistance globulaire à l'hypotonie
D - Hyposidérémie franche
E - Augmentation de l'Hb A2 à l'électrophorèse de
l'hémoglobine
Bonne(s) réponse(s) : B D E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 237 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE73
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48
Question à complément simple.

Tous ces symptômes sont ceux d'une maladie de Vaquez


sauf un, lequel?

A - Splénomégalie
B - Augmentation du volume globulaire total
C - Plaquettes pouvant être supérieures à 400 giga/l
D - Vitesse de sédimentation basse, inférieure à 10 mm
E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92 %
Bonne(s) réponse(s) : E

E : afin d'éliminer les P6 secondaires à une hypoxie chronique entraînant


une élévation de la sécrétion d'érythropoïétine
Critères de Vaquez du PVSG :
1) Masse globulaire totale : . strictement > 36 ml/Kg (Á)
. strictement > 32 ml/Kg (ª)
2) Saturation en O2 artérielle > 92 %
3) Soit : . Splénomégalie
. 2 à 4 critères suivants : GB > 12 000
PLQ > 400 000
PAL > 100
Vitamine B12 > 900 pg/ml

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 238 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE74
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2
Question à complément simple.

Parmi les médicaments suivants l'un d'entre eux peut être la


cause d'une
anémie hémolytique auto-immune. Lequel?

A - Chloramphénicol
B - Phénacétine
C - Cotrimoxazole
D - Quinidine
E - Alphaméthyldopa
Bonne(s) réponse(s) : E

L'Aldomet® reste la cause la plus classique.

76
Question à compléments multiples.

Une anémie avec un taux d'Hb à 8 g/dl chez un insuffisant


rénal chronique est en général :

A - Exceptionnelle
B - Liée au déficit en érythropoïétine
C - Hyper-réticulocytaire en cas d'hémolyse
D - Bien tolérée
E - Microcytaire en cas de carence martiale
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A : Non, très fréquente.


D : Bonne tolérance clinique habituelle.

66
Question à compléments multiples.

L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est :

A - Liée à un déficit en érythropoïétine


B - Normochrome
C - Peu régénérative
D - Corrigée par l'épuration extra-rénale
E - A demi-vie des hématies diminuée
Bonne(s) réponse(s) : A B E

C : Arégénérative.

65
Question à compléments multiples.

Une semaine plus tard, il n'y a plus d'hémorragie mais


l'hémogramme montre une anémie à 9 g d'hémoglobine pour
100 ml. Quelles attitudes vous paraissent logiques?

A - Dosage de la férritinémie
B - Transfusion de trois concentrés de globules rouges
C - Prescription d'érythropoïétine
D - Vitamine B 12
E - Nouveau dosage de l'hémoglobine un mois plus tard
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 239 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE75
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64
Question à complément simple.

La découverte sur un hémogramme systématique d'une


augmentation du nombre des hématies, avec un VGM à 65 fl
et un taux d'hémoglobine à 12g/dl évoque en premier :

A - Une polyglobulie vraie


B - Une hémoconcentration
C - Une erreur de laboratoire
D - Une maladie de Minkowski-Chauffard
E - Une thalassémie
Bonne(s) réponse(s) : E

Tableau de pseudopolyglobulie microcytaire évoquant une thalassémie.

2
Question à compléments multiples.

Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en


traitement polychimiothérapique discontinu, présente 10
jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons.
L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 %
de polynucléaires. Vous pensez que :

A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées


B - La leucopénie est probablement secondaire au traitement
C - La leucopénie est probablement en rapport avec une
poussée de la maladie
D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures
E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Sans commentaire.

65
Question à compléments multiples.

Une semaine plus tard, il n'y a plus d'hémorragie mais


l'hémogramme montre une anémie à 9 g d'hémoglobine pour
100 ml. Quelles attitudes vous paraissent logiques?

A - Dosage de la férritinémie
B - Transfusion de trois concentrés de globules rouges
C - Prescription d'érythropoïétine
D - Vitamine B 12
E - Nouveau dosage de l'hémoglobine un mois plus tard
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 240 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE76
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62
Question à complément simple.

L'hémophilie A et la maladie de Willebrand n'ont en commun


qu'une seule des anomalies suivantes :

A - Allongement du temps de saignement


B - Défaut d'agrégation plaquettaire à la ristocétine
C - Diminution d'activité coagulante du facteur Vlll (Vlll c)
D - Diminution de l'antigène lié au facteur Vlll (Vlll R Ag)
E - Allongement du temps de thrombine
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 241 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE77
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9
Question à complément simple.

Parmi les facteurs suivants, quel est celui qui a une valeur
très péjorative pour le pronostic d'une leucémie Iymphoïde
chronique?

A - Age supérieur à 70 ans


B - Leucocytose supérieure à 30 x 10e9/l
C - Présence d'une anémie
D - Lymphocytose médullaire supérieure à 15 %
E - Diminution des IgM sériques
Bonne(s) réponse(s) : C

Témoin de l'insuffisance médullaire (cf. classification de Binet : le stade


C = présence d'une anémie <10g liée à un pronostic beaucoup plus
sévère).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 242 By NADJI 85

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2
Question à compléments multiples.

Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en


traitement polychimiothérapique discontinu, présente 10
jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons.
L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 %
de polynucléaires. Vous pensez que :

A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées


B - La leucopénie est probablement secondaire au traitement
C - La leucopénie est probablement en rapport avec une
poussée de la maladie
D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures
E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 243 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE79
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77
Question à compléments multiples.

Un purpura vasculaire peut être lié à :

A - Septicémie à méningocoques
B - Aplasie médullaire
C - Hémophilie
D - Cryoglobulinémie
E - Purpura rhumatoïde
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Sans commentaire.

26
Question à compléments multiples.

Dans un purpura thrombopénique idiopathique survenant


chez une femme de 60 ans :

A - La moelle est pauvre en mégacaryocytes


B - La corticothérapie est inefficace
C - Il existe habituellement une anémie et une leucopénie
D - La durée de vie des plaquettes est diminuée
E - Le temps de saignement est allongé
Bonne(s) réponse(s) : D E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 244 By NADJI 85

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31
Question à compléments multiples.

Une incompatibilité transfusionnelle provoque une hémolyse


intra-vasculaire. Quels en sont les signes biologiques
précoces?

A - Hémoglobinémie
B - Hémoglobinurie
C - Augmentation des réticulocytes
D - Augmentation de la bilirubine non conjuguée
E - Diminution de l'haptoglobine
Bonne(s) réponse(s) : B D E

Sans commentaire.

11
Question à compléments multiples.

La transfusion sanguine antérieure à la grossesse chez la


femme jeune peut entraîner des complications gravidiques
qu'il faut rechercher ; quelles sont les complications?

A - Une immunisation dans les sous-groupes rhésus, même


chez la femme du groupe D
B - Une immunisation dans un barème rare de groupe
sanguin
C - Une infection par le (VIH) virus de l'immunodéficience
humaine
D - Une infestation du fÏtus par le trichomonas
E - Une infection par le virus de l'hépatite C
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 245 By NADJI 85

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HEMATOLOGIE81
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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 246 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 247 By NADJI 85


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14 62
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Une dysphagie peut s'observer dans les situations suivantes, Parmi les méthodes thérapeutiques suivantes non
sauf une. Laquelle ? chirurgicales, la dysphagie de ce malade est susceptible
A - Oesophagite peptique d'être améliorée par :
B - Cancer de l'oesophage A - Radiothérapie du bas oesophage
C - Varices oesophagiennes de stade 1 B - Chimiothérapie par cisplatinium
D - Mycose oesophagienne C - Mise en place d'une prothèse oesophagienne sous
E - Achalasie endoscopie
Bonne(s) réponse(s) : C D - Chimiothérapie par le 5 fluoro-uracile
E - Traitement endoscopique par le laser
Quelle que soit leur taille, les varices oesophagiennes n'entrainent jamais Bonne(s) réponse(s) : C E
de dysphagie.
Au niveau du 1/3 inférieur on peut avoir un adénocarcinome non
radiosensible ou une tumeur épidermoïde qui, elle, est radiosensible.
B D - Chimiothérapie en règle inefficace dans les cancers de
25 l'oesophage.
Question à complément simple.

Parmi les médicaments suivants quel est celui qui est


susceptible d'améliorer la dysphagie au cours d'une 69
achalasie ? Question à compléments multiples.
A - Un inhibiteur des récepteurs H2 à l'histamine tel que la
cimétidine Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) de la dysphagie chez
B - Un modificateur du comportement digestif tel que le cette malade ?
métoclopramide A - Compression extrinsèque de l'oesophage
C - Un antiacide tel que le phosphate d'alumine B - Anomalie du péristaltisme du corps de l'oesophage
D - Un dérivé nitré tel que l'isosorbide dinitrate C - Reflux gastro-oesophagien
E - Un chélateur des sels biliaires tel que la cholestyramine D - Défaut de relaxation du sphincter inférieur de
Bonne(s) réponse(s) : D l'oesophage
E - Hyperpression intra-abdominale
Le traitement médical de l'achalasie utilise les dérivés nitrés retard ou Bonne(s) réponse(s) : B D
l'adalate, diminue la contractilité musculaire lisse et en particulier la
pression du SIO. Connaissance.

Vous êtes amené à examiner une femme de 28 ans souffrant depuis 4


ans d'une dysphagie localisée à la région rétro-sternale basse,
48 capricieuse, survenant principalement lors de la déglutition des liquides.
Question à compléments multiples. Cette dysphagie ne s'accompagne pas de douleur ni de symptôme
respiratoire. On retrouve des facteurs psychologiques déclenchants
A l'examen clinique, on ne constate aucune anomalie.
Laquelle (ou lesquelles) de la (des) proposition(s) suivante(s) Le transit baryté de l'oesophage montre un rétrécissement progressif et
caractérise(nt) la dysphagie de l'achalasie ? régulier de l'oesophage abdominal ; l'oesophage thoracique est dilate et
A - Elle existe pour les liquides atone.
B - Elle est variable d'un jour à l'autre Le diagnostic de mégaoesophage idiopathique est alors confirmé par la
C - Elle est soulagée par l'aspirine fibroscopie et la manométrie oesophagiennes.
D - Elle est parfois douloureuse
E - Elle est déclenchée par la déclivité du thorax
Bonne(s) réponse(s) : A B D
70
La dysphagie est presque toujours observée. Elle est sélective pour les Question à complément simple.
solides dans 2/3 des cas, elle est mixte dans les autres cas. Variable
initialement, elle tend à s'accentuer. Certaines particularités peuvent Parmi les médicaments suivants, quel est celui susceptible
exister : l'intolérance aux liquides chauds ou glacés, le soulagement par d'améliorer la dysphagie de cette maladie ?
l'ingestion d'un volume important de liquide ; la progression des aliments
A - Un inhibiteur des récepteurs H2 à l'histamine tel que la
est parfois favorisée par la position debout, bras élevés, ou par une
manoeuvre de Valsalva. Enfin parfois, la dysphagie est une déglutition Cimétidine (Tagamet®)
douloureuse (odynophagie). B - Un modificateur du comportement du tube digestif tel
que le Métoclopramide (Primpéran®)
C - Un antiacide tel que le phosphate d'alumine
(Phosphalugel®)
113 D - Un inhibiteur calcique tel que la Nifédipine (Adalate®)
Question à compléments multiples. E - Un chélateur des sels biliaires tel que la
Cholestyramine (Questran®)
La dysphagie du cancer de l'oesophage : Bonne(s) réponse(s) : D
A - Témoigne d'une extension médiastinale
B - Est d'abord marquée pour les aliments solides Hors programme, il y a aussi les dérivés nitrés.
C - Apparaît dès le début de la croissance tumorale
D - Est d'évolution capricieuse
E - Est palliée par des traitements non chirurgicaux
Bonne(s) réponse(s) : B

La dysphagie du cancer de l'oesophage est habituellement marquée


pour les solides, d'évolution progressive, d'apparition récente. En fait,
tout signe d'appel oesophagien peut révéler un cancer.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 248 By NADJI 85

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3
Question à compléments multiples.

Indiquez, parmi les suivantes, la(les) affection(s) qui peuvent


entraîner une dysphagie douloureuse accompagnée de
régurgitations :
A - Oesophagite peptique par reflux
B - Dyskinésie de la bouche oesophagienne
C - Cancer de l'oesophage
D - Diverticule épiphrénique de l'oesophage
E - Sténose pylorique
Bonne(s) réponse(s) : A C

Les diverticules épiphréniques sont habituellement asymptomatiques.

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Question à complément simple.

Devant un sujet présentant une fièvre à 39°C, une


dysphagie, une gêne à l'ouverture buccale, et à l'examen une
asymétrie du voile avec tuméfaction unilatérale, vous
évoquez avant tout :

A - Une angine de Vincent


B - Un phlegmon péri-amygdalien
C - Une mononucléose infectieuse
D - Une amygdalite bactérienne
E - Un chancre syphilitique
Bonne(s) réponse(s) : B

Le tableau clinique décrit dans l'énoncé est typique. Le traitement


s'impose en urgence et repose sur le drainage de la collection purulente
par voie endobuccale, suivi d'un traitement antibiotique initiallement
administré par voie parentérale (amoxicilline-acide clavulanique ou péni
G-métronidazole). A distance de l'épisode aigu, l'amygdalectomie est
conseillée pour éviter les récidives.

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42 73
Question à complément simple. Question à complément simple.

L'hépatite alcoolique aiguë s'observe : Parmi les résultats biologiques suivants, l'un d'eux fait
A - Au stade de stéatose redouter, au cours d'une hépatite aiguë, une évolution
B - Au stade de fibrose fulminante :
C - Au stade de cirrhose A - Les transaminases ont un taux qui dépasse 2 000 UI/l
D - A tous les stades de l'hépatopathie alcoolique B - Les gammaglobulines ont un taux qui dépasse 20 g/l
E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte C - La bilirubine totale a un taux qui dépasse 80 micromol/l
Bonne(s) réponse(s) : D D - Le taux de prothrombine est inférieur à 10 %
E - Les gamma GT ont un taux égal au triple de la normale
Habituellement en France, l'hépatite alcoolique aiguë (HAA) survient sur Bonne(s) réponse(s) : D
des lésions de cirrhose ; cependant l'HAA peut survenir à tous les
stades de foie alcoolique. Dans les pays anglo-saxons, l'HAA sur "foie Au cours d'une hépatite fulminante, mortelle dans 80 à 90 % des cas, le
sain" (stéatome) est fréquente. TP est toujours inférieur à 20 %, traduisant une grande insuffisance
hépato-cellulaire.

64
Question à compléments multiples. 75
Question à complément simple.
Une hépatite chronique active peut être dûe au :
A - Virus A Pour établir le diagnostic positif d'hépatite A, l'argument
B - Virus B décisif est apporté par :
C - Virus non A non B A - Le caractère épidémique de l'hépatite
D - Cytomégalovirus B - L'élévation modérée des transaminases
E - Virus d'Esptein-barr C - La découverte du virus dans les selles
Bonne(s) réponse(s) : B C D - L'élévation des anticorps anti-HA IgG
E - L'élévation des anticorps anti-HA IgM
L'hépatite A peut exceptionnellement être responsable d'hépatite Bonne(s) réponse(s) : E
fulminante mais jamais d'hépatites chroniques.Les anomalies
biologiques hépatiques observées au cours des infections à CMV et à Seul l'IgM anti-HA permet d'affirmer le diagnostic d'hépatite virale A
EBV sont en règles modérées et toujours transitoires. récente.
D - 70% des patients de plus de 40 ans ont en France des anti HA IgG
témoignant d'une infection ancienne.

99
Question à compléments groupés.
54
Dans les suites d'une hépatite B, la découverte dans le Question à compléments multiples.
sérum au delà du troisième mois d'un antigène HBe signifie :
1 - Que l'hépatite risque de devenir chronique L'hépatite aiguë due au virus A :
2 - Qu'une évolution fulminante est à redouter A - Se traduit par une augmentation du taux sérique des
3 - Que le sujet est encore contagieux anticorps anti-HA de type IgM
4 - Que l'évolution se fait vers la guérison B - Survient fréquemment après transfusion sanguine
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D C - Confère une immunité solide pour le virus A
1,2,3,4=E D - Peut se compliquer d'une hépatite chronique persistante
Bonne(s) réponse(s) : B E - Est due à un virus à ARN
Bonne(s) réponse(s) : A C E
La persistance de l'antigène HBe dans le sérum au delà de 10 semaines
fait craindre une évolution vers la chronicité. Le virus A est un virus à ARN à transfusion orofécale, incubation 30 à 60
jours, virémie courte 2 à 3 semaines, virus dans les selles 1 semaine
avant et quelques jours après l'hépatite clinique.

116
Question à complément simple.
105
le vaccin HEVAC B utilisé dans le cadre de la vaccination Question à compléments groupés.
contre l'hépatite à virus B :
A - Est un vaccin viral vivant atténué Le(s) médicament(s) suivant(s) peuve(nt) être à l'origine
B - Est un vaccin viral inactivé d'une hépatite cytolytique :
C - Est un vaccin constitué de l'antigène de surface du 1 - Acide tiénilique (Diflurex)
virus HB 2 - Phénothiazines (ex : Largactil-Nozinan)
D - Est une fraction glucido-lipido-polypeptidique extraite 3 - Clométacine (Dupéran)
de la nucléocapside 4 - Triazolam (Halcion)
E - Est une anatoxine extraite du vibrion complet Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : C 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B
L'antigène de surface du virus HB, ou enveloppe, est une partie non
infectante du virus. 1 et 3 Peuvent donner des hépatites chroniques actives.
2 Responsable d'hépatite cholestatique.

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27 20
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les sujets suivants en contact avec un homme hétéro- Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, quelle(s)
sexuel strict atteint d'hépatite aiguë virale B, indiquez celui est(sont) celle(s) qu'il est utile de prescrire chez un sujet
qui est le plus exposé à une éventuelle contamination : jeune ayant une hépatite virale A :
A - L'épouse du patient A - Corticoïdes
B - La fille du patient B - Gammaglobulines spécifiques
C - La mère du patient C - Gammaglobulines non spécifiques
D - Le frère du patient D - Séro-vaccination
E - Un collègue de bureau E - Aucune de ces propositions
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : E

La mode de contamination majeure actuelle pour l'hépatite virale B est la Aucun de ces items n'est utile puisque le sujet a déjà l'hépatite. Par
transmission pour voie sexuelle. contre des gamma globulines non spécifiques pourraient être indiquées
pour l'entourage.

1
Question à compléments multiples. 33
Question à compléments multiples.
Quelle est (ou quelles sont) parmi les propositions suivantes
concernant l'hépatite virale, celle(celles) qui sont exacte(s) ? Le vaccin contre l'hépatite virale B (Hevac B®) :
A - Il existe des porteurs chroniques de virus A A - Est préparé à partir du virus complet HVB
B - Il existe des porteurs chroniques de virus B B - Se fait en 3 injections (1 par mois pendant 3 mois)
C - La vaccination contre l'hépatite B est possible suivie de rappels à 1 et 5 ans
D - L'hépatite A se transmet par contamination féco-orale C - N'est efficace que dans 1 cas sur 3
E - Les hépatites chroniques actives sont liées dans 30 % D - Peut donner des hépatites
des cas à une infection par le virus A E - Est inutile si le sujet présente un antigène HBs positif
Bonne(s) réponse(s) : B C D Bonne(s) réponse(s) : B E

A - L'hépatite A ne donne jamais d'hépatite chronique. Le vaccin est préparé à partir de l'Ag de surface (Ag HBs). Les
E - 10 % des hépatites B évoluent vers la chronicité, 30 à 40 % des particules virales complètes sont éliminées.
hépatites non A non B évoluent vers la chronicité.

40
58 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui
Le vaccin contre l'hépatite B : s'applique(nt) à l'hépatite alcoolique aiguë :
A - Est préparé à partir de virus mutants dépourvus de A - Elle peut être responsable d'une fièvre
pouvoir pathogène B - Elle peut entraîner une altération importante de l'état
B - Est constitué d'antigène de surface du virus général
C - S'administre par injection intramusculaire ou sous- C - Une hyperleucocytose peut y être observée
cutanée D - Elle peut être responsable de l'apparition d'une ascite
D - Est constitué d'anticorps contre l'antigène de surface E - Elle se marque, au plan histopathologique hépatique,
E - Toutes ces propositions sont fausses en particulier par la présence de corps de Mallory
Bonne(s) réponse(s) : B C Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

D - Il s'agit de protection passive par immunoglobulines. Les formes mineures d'hépatites alcooliques sont les plus fréquentes ;
les symptômes associés à la forme majeur y sont réduits voire absents.

29
Question à complément simple. 76
Question à compléments multiples.
Chez un patient présentant une hépatite alcoolique aiguë, on
peut rencontrer toutes les anomalies suivantes, sauf une. L'utilisation des corticoïdes au cours des hépatites virales
Laquelle ? aiguës :
A - Baisse précoce de l'IgA sérique A - Peut être autorisée à faibles doses (0.5 mg/kg) en cas
B - Elévation de la gamma glutamyl transpeptidase d'asthénie importante
C - Elévation plus importante des ASAT que des ALAT B - Empêche la défense immunitaire
D - Macrocytose C - Diminue la réplication virale
E - Elévation du fer sérique D - Favorise le passage à la chronicité
Bonne(s) réponse(s) : A E - A des avantages supérieurs aux inconvénients
Bonne(s) réponse(s) : B D
L'IgA est au contraire augmentée.
Il n'y a aucune indication à l'utilisation de corticoïdes au cours d'hépatites
virales aiguës.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 252 By NADJI 85

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106 4
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'hépatite alcoolique sur foie sain : Au cours d'une hépatite aiguë, on doit redouter une forme
A - Peut être symptomatique grave fulminante devant :
B - Peut être confondue avec une cholécystite aiguë A - Ictère intense
C - Est caractérisée par des SGPT (ou ALAT) supérieures B - Prurit
aux SGOT (ou ASAT) C - Temps de Quick inférieur à 20 %
D - Requiert un diagnostic de certitude histologique D - Syndrome confusionnel
E - Est parfois mortelle E - Flapping tremor
Bonne(s) réponse(s) : A B D E Bonne(s) réponse(s) : C D E

C - Une caractéristique biologique de l'hépatite alcoolique est justement A B - Peuvent accompagner une hépatite aiguë banale.
une élévation des ASAT supérieure à celle des ALAT. C D E - Témoignent de l'insuffisance hépatocellulaire.
E - C'est une éventualité très rare ; beaucoup plus fréquente en cas de
survenue sur foie cirrhotique.

90
Question à complément simple.
110
Question à compléments multiples. Parmi les signes biologiques suivants, quel est celui qui est
très évocateur d'une hépatite alcoolique aiguë chez un
Indiquez les trois propositions exactes concernant les malade porteur d'une cirrhose connue :
hépatites aiguës cytolytiques d'origine médicamenteuse : A - Macrocytose sanguine
A - Elles sont toujours ictériques B - Augmentation préférentielle des Alanine-amino-
B - Il existe un risque d'hépatite fulminante transférases (SGPT) (ALAT)
C - Elles peuvent évoluer vers une forme chronique C - Augmentation préférentielle des Aspartate-amino-
D - Elles s'accompagnent d'une augmentation du taux transférases (SGOT)(ASAT)
sérique des transaminases D - Bloc Bêta-Gamma à l'électrophorèse des protides
E - A l'histologie, la nécrose hépatocytaire prédomine dans E - Polynucléose neutrophile
la région centro-lobulaire Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
A - Témoigne de l'alcoolisme chronique, mais non de l'hépatite.
B - Imprévisible, en cas d'hépatite immuno-allergique. D - Témoigne d'une hépatopathie alcoolique chronique (cirrhose).
C - Pour certains médicaments, il peut même y avoir une évolution E - N'est pas assez spécifique pour être évocateur d'hépatite alcoolique
cirrhogène. aiguë.
D - Par définition d'une hépatite cytolytique.
E - C'est assez évocateur d'hépatite médicamenteuse.

76
Question à complément simple.
111
Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes, une seule est fausse.
Laquelle ? L'hépatite virale A :
L'élément (les éléments) de gravité d'une hépatite aiguë A - Peut être fulminante
virale B ictérigène est (sont) : B - Survient après une incubation de 2 à 4 semaines
A - L'intensité des arthralgies C - A un diagnostic sérologique
B - L'augmentation du volume du foie D - Peut passer à la chronicité
C - La fièvre E - Peut avoir une évolution à rechutes
D - Les gingivorragies Bonne(s) réponse(s) : D
E - Les troubles neuropsychiques
Bonne(s) réponse(s) : D E Il est inutile de demander une sérologie d'hépatite A dans le bilan
étiologique d'une hépatite chronique.
D - Pouvant témoigner d'une chute du taux de prothrombine.
E - Témoignant d'une encéphalopathie hépatique.

69
Question à compléments multiples.
30
Question à compléments multiples. Après une hépatite médicamenteuse cytolytique, indiquez
la(les) proposition(s) exacte(s) :
Parmi les virus suivants lesquels peuvent provoquer une A - Il est possible de réintroduire le médicament sans
hépatite chronique : risque
A - Virus de l'hépatite B B - Il faut interdire ce médicament au malade concerné
B - Virus Epstein-Barr C - On peut prescrire le médicament en diminuant la dose
C - Virus non A-non B ou virus C D - L'évolution cirrhogène est fréquente
D - Virus de l'hépatite A E - Ces hépatites favorisent la survenue secondaire d'une
E - Virus de l'hépatite épidémique lithiase biliaire
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : B
Il est inutile de demander les sérologies d'EBV ou d'hépatite A au cours A - Il y a un risque dans ce type d'hépatite fulminante mortelle.
du bilan étiologique d'une hépatite chronique. D - De rares médicaments peuvent être responsables d'hépatite
chronique cirrhogène citons Aldomet®, Oxyphénicétine®, Isoniazide®,
Amiodarone®, Dupéran®.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 253 By NADJI 85

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71 44
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le traitement d'une telle hépatite médicamenteuse fait appel L'infection par le virus de l'hépatite B est un risque
à: statistiquement plus important pour :
A - L'administration systématique de corticoïdes A - Homosexuels
B - L'administration systématique de cholestyramine B - Ecoliers
C - L'administration d'anti-histaminique C - Drogués par voie intraveineuse
D - La prescription de Phénobarbital D - Familles des porteurs chroniques de l'antigène HBs
E - L'abstention thérapeutique E - Polytransfusés
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Le retrait du médicament en cause amènerait la normalisation des Evident.


troubles dans la majorité des cas.
D - La prescription d'inducteurs est interdite car dangereuse.

79
Question à compléments multiples.
65
Question à complément simple. Au sixième mois de l'évolution, on suspectera une hépatite
chronique si :
Quel est le délai d'incubation de cette hépatite ? A - Une splénomégalie est apparue
A - 0 à 15 jours B - La biopsie hépatique montre une stéatose de plus de
B - 15 à 50 jours 50 % des hépatocytes
C - 50 à 100 jours C - Un syndrome myélo-prolifératif se fait jour
D - 100 à 150 jours D - Une hypogammaglobulinémie apparait
E - Plus de 150 jours E - La sérologie montre Ag HBe +, Ac anti HBc +
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A E
Sans commentaire. A - Témoignant du développement d'une hypertension portale en rapport
avec une hépatite chronique active.
E - Témoignant d'une réplication virale persistante. La DNA polymérase
et l'HBV-DNA sérique sont des marqueurs de réplication plus sensible
66 que l'antigène HBe.
Question à complément simple.

Quel est le résultat biologique qui permet d'identifier le virus


responsable de cette hépatite ? 22
A - Anticorps anti-virus A de type IgG Question à complément simple.
B - Anticorps anti-Hbc positifs
C - Anticorps anti-cytomégalovirus positifs Le diagnostic d'hépatite aiguë étant porté chez cette femme,
D - MNI test positif la recherche d'antigène HBs dans le sang est négative.
E - Aucun Quelle recherche doit être positive pour rapporter au virus
Bonne(s) réponse(s) : E HB l'hépatite aiguë observée ?
A - La recherche d'anticorps delta
Seuls les IgM-HAV sont élevés à un stade précoce de la maladie. B - Le recherche d'anticorps HBs
C - La recherche d'antigène HBe
D - La recherche d'anticorps HBe
E - La recherche d'anticorps IgM HBc
68 Bonne(s) réponse(s) : E
Question à complément simple.
A - Témoin d'une surinfection pour le virus Delta.
Quel est le mode de contamination le plus fréquent de cette B - Signe de guérison
hépatite ? C - Témoin d'une réplication virale intense toujours associée à l'antigène
A - Digestif HBs.
D - Témoin d'une réplication virale arbotive.
B - Salivaire
C - Sexuel
D - Parentéral
E - Cutané 23
Bonne(s) réponse(s) : A
Question à complément simple.
Mode de contamination féco-orale.
Après avoir porté le diagnostic d'hépatite aiguë à virus HB,
vous estimez que le risque de passer à l'infection chronique
est de :
A - 1/1000
B - 1/100
C - 1/10
D - 50 %
E - 95 %
Bonne(s) réponse(s) : C

10 % des hépatites virales B évoluent vers la chronicité (0 % des HVA et


30 à 40 % des hépatites non A non B).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 254 By NADJI 85

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25 49
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Cette femme étant à l'issue de son hépatite aiguë, devenue Au cours des hépatites alcooliques, on peut observer
porteuse chronique de virus HB, quel(s) est (sont) lors de biologiquement :
l'analyse de ces marqueurs sériques le ou les résultat(s) qui A - Augmentation de l'activité sérique de la gamma GT
témoigne(nt) d'une multiplication virale particuIièrement B - Hyperleucocytose
intense ? C - Bilirubine normale ou modérément élevée
A - La présence d'anticorps HBs D - Taux de Quick normal ou abaissé
B - La présence d'antigène HBe E - Activité sérique Asat/Alat < 1
C - La présence d'anticorps HBe Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
D - La présence d'ADN viral
E - La présence d'ADN polymérase virale Une hépatomégalie douloureuse avec fièvre et hyperleucocytose n'est
Bonne(s) réponse(s) : B D E pas toujours une angiocholite !

Sans commentaire.

51
Question à complément simple.
26
Question à compléments multiples. L'examen histologique, au cours des hépatites alcooliques
aiguës. peut montrer tous les signes ci-dessous sauf un.
Le développement d'une hépatite chronique active vous fait Lequel ?
discuter d'une thérapeutique antivirale. Quel(s) produit(s) est- A - Une stéatose
il raisonnable d'envisager ? B - Des corps de Mallory
A - La Vira A C - Un infiltrat à polynucléaires neutrophiles
B - Le Marboran D - Une nécrose hépatocytaire acidophile
C - L'Amantadine (Mantadix®) E - Des corps de Councilman
D - Le Virustat Bonne(s) réponse(s) : E
E - L'Inosinoplex
Bonne(s) réponse(s) : A Les corps de Mallory (hépatocyte transformé en un corps hyalin
acidophile) s'observent en cours des hépatites virales aiguës.
Sans commentaire.

70
27 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Afin d'éviter la transmission de l'hépatite, vous recommandez
Le mari de cette femme exempt, jusqu'alors d'infection à :
virus HB, a été vacciné contre l'hépatite B lorsque sa femme A - Isolement strict en chambre seul à l'hôpital
a développé son hépatite aiguë. Que peut-on s'attendre à B - Isolement au domicile en déconseillant toute visite
trouver dans son sang quatre mois après la vaccination, à C - Produits de toilette et couverts individuels et jetables
supposer qu'entre temps, il n'ait toujours pas été infecté par D - Désinfection du linge et de la literie
le virus HB ? E - Utilisation de préservatifs en cas de rapports sexuels
A - Anticorps HBs Bonne(s) réponse(s) : C E
B - Anticorps HBe
La recommandation essentielle est E car la transmission, du VHB est
C - Anticorps H Bc surtout parentérale.
D - Anticorps IgM HBc
E - Aucun des marqueurs cités
Bonne(s) réponse(s) : A
72
Le vaccin est préparé à partir seulement de l'antigène HBs.
Question à complément simple.

Lors de la surveillance de l'hépatite du malade, quel élément


48 est le seul à ne pas imposer une hospitalisation d'urgence
Question à compléments multiples. devant le risque d'hépatite fulminante :
A - Diminution du temps de Quick (inférieur à 50 %)
Au cours des hépatites alcooliques, on peut observer B - Troubles de la conscience
cliniquement : C - Agitation
A - Fièvre D - Flapping tremor
B - Hépatomégalie E - Transaminasémie supérieure à 5 000 Ul/l
Bonne(s) réponse(s) : E
C - Hépatalgies
D - Arthralgies Une élévation importante des transaminases n'a pas de valeur
E - Ictère conjonctival pronostique.
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Les arthralgies s'observent au cours des hépatites virales.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 255 By NADJI 85

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56 42
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Le malade ayant été transfusé lors de sa laparotomie, Au terme du bilan initial, le diagnostic d'hépatite alcoolique
quel(s) marqueur(s) demandez-vous pour savoir s'il est aiguë est posé chez ce malade. L'évolution peut se faire vers
porteur d'une hépatite chronique ? :
A - Anticorps anti-HA de type IgM A - Aggravation durant les premiers jours d'hospitalisation
B - Cytomégalovirus malgré le traitement
C - Ag HBs B - Survenue d'une encéphalopathie hépatique mortelle
D - Ag HBe C - Hémorragie digestive par hypertension portale
E - Ac anti HBs D - Guérison totale, sans séquelles, y compris au plan
Bonne(s) réponse(s) : histologique
E - Evolution certaine vers la cirrhose en cas de poursuite
QUESTION ANNULEE. de l'alcoolisation excessive
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Les formes majeures d'hépatites alcooliques peuvent entraîner la mort


38 par insuffisance hépatocellulaire.
Question à compléments multiples. En cas d'évolution favorable, le foie peut redevenir normal ou présenter
une fibrose ou une cirrhose à distance de l'épisode d'hépatite.
Vous retenez en faveur du diagnostic d'hépatite alcoolique Les formes mineures, plus fréquentes, ont un potentiel évolutif immédiat
aiguë : beaucoup moins grave.
A - L'âge du malade
B - La fébricule
C - Les angiomes stellaires 10
D - L'hépatomégalie sensible Question à compléments multiples.
E - Le subictère
Bonne(s) réponse(s) :
Au cours d'une poussée d'hépatite alcoolique, antérieure à
QUESTION ANNULEE. l'ictère actuel quels sont les signes biologiques qui pouvaient
être présents ?
Un homme de 30 ans est hospitalisé pour une altération de l'état général A - Elévation des Transaminases glutamiques oxalo
(amaigrissement de 6 kg), installée en deux mois, accompagnée de acétiques (ASAT) à trois fois la normale
nausées et d'un endolorissement de l'hypochondre droit. B - Hyperleucocytose
Dans les antécédents, on relève une gastrectomie des deux tiers, il y a 5 C - Chute du taux de prothrombine à moins de 10 %
ans, pour un ulcère gastrique. L'interrogatoire rapporte la notion d'une
D - Elévation de la bilirubine conjuguée
alcoolisation excessive (2 litres de vin, 2 à 4 apéritifs, 2 verres de bière
par jour). A l'examen clinique, vous constatez la présence d'une E - Baisse de la calcémie
hépatomégalie ferme lisse, sensible, accompagnée d'un subictère et Bonne(s) réponse(s) : A B D E
d'une fébricule à 38 degrés. Il existe quelques angiomes stellaires
thoraciques. Il n'y a pas d'autres anomalies cliniques. A B D - Sont des signes biologiques habituels de l'hépatite alcoolique.
C - Signerait une hépatite alcoolique majeure, évoluant en général vers la
mort.
E - Peut se voir en raison d'une fréquente baisse de l'albuminémie.
41
Question à compléments multiples.
11
Le dosage des transaminases donne le résultat suivant : Question à compléments multiples.
<SGOT (ASAT) : 110 Ul/l -
<SGPT (ALAT) : 90 Ul/l. Parmi les médicaments suivants quels sont ceux qui sont
Une biopsie hépatique est pratiquée. Vous retenez en faveur classiquement connus pour provoquer une hépatite
d'une hépatite alcoolique aiguë ? médicamenteuse ?
A - Une élévation modérée des transaminases avec un A - Sintrom®
taux de SGOT supérieur à SGPT B - Largactil®
B - La baisse des lymphocytes circulants C - Tagamet®
C - Des lésions hépatiques prédominant dans la région D - Paracétamol®
péri-lobulaire E - Tétracycline® intraveineuse
D - Un infiltrat inflammatoire à polynucléaires Bonne(s) réponse(s) : B D
E - La présence de corps hyalins de Mallory
Bonne(s) réponse(s) : A D E A - Parmi les anticoagulants oraux, c'est la phénindione (pindione) qui
est le plus souvent responsable d'hépatite.
Les lésions histologiques de l'hépatite alcoolique comporte typiquement : B - Hépatites cholestatiques, avec manifestations allergiques.
- des altérations hépatocytaires C - Peut en fait donner une cytolyse discrète ± cholestase.
- des corps de Mallory D - Hépatites cytolytiques sévères en cas d'intoxications aiguës.
- une infiltration à polynucléaires neutrophiles
- une fibrose péricellulaire.
Ces lésions tendant à être maximales dans la région centrolobulaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 256 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Parmi les virus suivants lesquels peuvent provoquer une


hépatite chronique :

A - Virus de l'hépatite B
B - Virus Epstein-Barr
C - Virus de l'hépatite non A-non B (ou virus C)
D - Virus de l'hépatite A
E - Virus de l'hépatite épidémique
Bonne(s) réponse(s) : A C

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Le diagnostic d'hépatite B est confirmé. Dans l'évolution de


cette hépatite, quelle(s) proposition(s) ci-dessous retenez-
vous comme élément(s) de pronostic?

A - La persistance de l'antigène HBs au-delà de trois mois


après le début de l'ictère témoigne du passage à la chronicité
B - La persistance de l'antigène HBs au-delà de six mois
après le début de l'ictère témoigne du passage à la chronicité
C - La présence d'AgHBe au moment de la phase aiguë est
de mauvais pronostic
D - La présence d'anti-HBc de classe IgM au moment de la
phase aiguë est de bon pronostic
E - La persistance de l'AgHBe au-delà de six mois après le
début de l'ictère est en faveur du passage à la chronicité
Bonne(s) réponse(s) : B E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 257 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Parmi les lésions histologiques élémentaires du foie, laquelle


ou lesquelles est (sont) celle(s) de l'hépatite alcoolique aiguë?

A - Stéatose macrovésiculaire
B - Présence d'infiltrats à polynucléaires neutrophiles
C - Ballonisation des hépatocytes
D - Fibrose des espaces porte
E - Présence de corps de Mallory
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Les lésions prédominent dans la région centrolobulaire. La fine fibrose


est fréquente. Il existe de plus une infiltration par des cellules
mononuclées.

Question à compléments multiples.

Il est habituel de constater dans l'hépatite alcoolique aiguë


en dehors de la cirrhose :

A - Une augmentation des ASAT (TGO) sériques


B - Un rapport ASAT / ALAT supérieur à 1
C - Des phosphatases alcalines normales ou peu
augmentées
D - Des gammaglutamyl transpeptidase très augmentées
E - Un volume globulaire moyen inférieur à 80 µm3
Bonne(s) réponse(s) : A B C

La macrocytose est habituelle au cours de l'alcoolisme et notamment en


cas d'hépatite alcoolique aiguë.

Question à compléments multiples.

L'élément (les éléments) de gravité d'une hépatite aiguë


virale B ictérigène est (sont) :

A - L'intensité des arthralgies


B - L'augmentation du volume du foie
C - La fièvre
D - Les gingivorragies
E - Les troubles neuropsychiques
Bonne(s) réponse(s) : D E

Il faut craindre une insuffisance hépatocellulaire sévère (baisse du


facteur V) et une encéphalopathie hépatique (hépatite fulminente).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 258 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

L'hépatite C :

A - Représente la majorité des hépatites post-


transfusionnelles
B - A une immunité croisée avec l'hépatite A
C - Réalise rarement un tableau ictérique
D - ƒvolue exceptionnellement vers la chronicité
E - Peut être prévenue par le vaccin HEVAC B.
Bonne(s) réponse(s) : A C

A : Statistique
B : Evidemment non
C : 9/10ème des cas asymptomatiques
D : Non, mais dans environ 50 % des cas
E : Non, prévient uniquement contre l'hépatite B

Question à compléments multiples.

Indiquer le(s) caractère(s) épidémiologique(s) des hépatites


C:

A - Transmission par voie sanguine


B - ƒvoluent 9 fois sur 10 sous forme symptomatique
C - Passent à l'état chronique dans 50 % des cas
D - Exposent à long terme au risque de cirrhose dans 20 %
des cas
E - Dépistage (anticorps anti-HCV) obligatoire en France
pour tous les dons de sang
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Sans commentaire

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44
Question à complément simple.

Dans la maladie de Gilbert il existe :


A - Une élévation des transaminases
B - Une hyperbilirubinémie non conjuguée
C - Une hyper alpha-2 globulinémie
D - Une élévation des phosphatases alcalines
E - Une élévation des gamma-GT
Bonne(s) réponse(s) : B

Il existe au cours de la maladie de Gilbert un défaut partiel en en


glutamyl transférase qui diminue la conjugaison de la Bilirubine.

49
Question à complément simple.

Dans la maladie de Gilbert, les propositions suivantes sont


exactes sauf une. Laquelle ?
A - L'ictère est à bilirubine non conjuguée
B - Il n'y a pas d'hépatomégalie
C - Le taux des phosphatases alcalines est normal
D - L'épreuve du jeûne augmente la bilirubine non
conjuguée
E - Le test au Phénobarbital augmente la bilirubine non
conjuguée
Bonne(s) réponse(s) : E

Maladie autosomale dominante touchant environ 4% de la population,


liée à un déficit en glutamyl-transférase d'où ralentissement de la
conjugaison. Les inducteurs enzymatiques diminuent l'importance de
l'ictère, le bilan hépatique est normal.

52
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, citer celle(s) relative(s) à la


maladie de Gilbert :
A - Epreuve à la BSP normale
B - Ictère à bilirubine conjuguée
C - Déficit hépatique en UDP glucoronosyl transférase
D - Ictère aggravé par le jeûne
E - Ictère aggravé par le phénobarbital
Bonne(s) réponse(s) : A C D

A - L'épreuve à la BSP n'est pas nécessaire au diagnostic.


C - Il s'agit d'un déficit partiel en glucuromyl transférase.
E - L'administration de phénobarbital entraîne une diminution de la
bilirubine sérique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 260 By NADJI 85

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26 46
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

A propos de l'hépatite virale A : La prophylaxie de l'hépatite due au virus B repose sur :


A - Il existe un risque d'hépatite fulminante A - L'injection de gammaglobulines standard
B - Le risque cirrhogène domine le pronostic B - L'injection de gammaglobulines spécifiques anti-Hbs
C - La virémie dure plusieurs mois C - La vaccination par injection d'Ag HBs très purifié
D - La forme anictérique est plus fréquente que les formes D - L'administration d'antibiotiques
ictériques E - L'éviction des donneurs de sang porteurs de l'Ag HBs
E - La voie hydrique représente le mode de contamination circulant
le plus fréquent Bonne(s) réponse(s) : B C E
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Sans commentaire.
D - Les formes asymptomatiques de l'hépatite A sont fréquentes. Les
formes anictériques de l'hépatite A sont plus fréquentes que les formes
ictériques, notamment chez les enfants.
75
Question à complément simple.
72 Concernant la transmission du virus de l'hépatite B (HBV) de
Question à compléments multiples. la mère à l'enfant, on considère qu'il existe un risque majeur
si la femme enceinte :
A la phase initiale d'une hépatite virale aiguë, les éléments A - A présenté une hépatite B un an avant la grossesse,
de gravité sont : suivie de la présence d'anticorps anti HBc et d'anticorps anti
A - Transaminases à 3500 Ul/l HBs
B - Bilirubine totale à 60 µmol/l& B - Présente un portage chronique d'antigène HBs avec
C - Taux de prothrombine à 15 % présence dans le sang d'anticorps HBe
D - Glycémie à 2,1 mmol/l C - Présente dans le sang l'anticorps anti HBs sans
E - Antigène Hbe positif antigène HBs
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Présente dans le sang l'antigène HBs et l'antigène
HBe, sans anticorps HBs ni anticorps anti HBe
A : L'élévation des transaminases hépatiques est en général entre 10 et
100 fois la limite supérieure de la normale. Son intensité n'a aucune E - Présente uniquement l'anti HBc IgG
valeur pronostique. Bonne(s) réponse(s) : D
D : L'hypoglycémie peut accompagner l'hépatite fulminante. Elle doit faire
rechercher un sepsis bactérien associé. D - L'antigène HBe est un marqueur d'infectiosité. La probabilité
E : L'antigène HBe est un marqueur d'infectivité. L'Ag HBe est absent au d'infection de l'enfant est maximale lorsque la mère fait l'hépatite B
cours de l'hépatite fulminante. durant le deuxième et surtout le troisième trimestre. La présence dans le
sang d'antigène HBs et d'antigène HBe sans anticorps anti-HBs ni
anticorps anti-HBe, est la marque sérologique d'une hépatite récente.

20
Question à compléments multiples. 21
Question à compléments multiples.
Cochez la ou les proposition(s) exacte(s) concernant la
vaccination contre l'hépatite B :
Caractère(s) de l'hépatite autoimmune de type I permettant
A - Le vaccin contre l'hépatite B est constitué par du virus
de la différencier de l'hépatite à virus B :
vivant atténué
A - Existence d'une cytolyse hépatique
B - Le vaccin est contre-indiqué chez la femme enceinte
B - Association à HLA A1, B8, DR3
C - Un séjour professionnel de plus de 6 mois en Afrique
C - Présence d'anticorps sériques anti-vimentine
Noire est une bonne indication de vaccination
D - Hypergammaglobulinémie très importante
D - Un contrôle sérologique est indispensable chez E - Efficacité des immunosuppresseurs
l'immunodéprimé pour contrôler son efficacité Bonne(s) réponse(s) : B D E
E - Dans une certaine mesure il protège contre l'hépatite A
Bonne(s) réponse(s) : C D B : La prédisposition génétique observée dans les hépatites chroniques
autoimmune de type I est notamment attestée par la fréquence du typage
C - La vaccination contre l'hépatite B est à conseiller pour les personnes HLA A1, B8, DR3.
faisant un voyage prolongé ou de fréquents séjours dans les pays de C : les anticorps observés au cours de l'hépatite autoimmune de type I
forte endémicité (conseillée par l'OMS). sont des anticorps antimuscle lisse dirigés contre l'actine.
D - 50 % des hémodialysés et des cirrhotiques alcooliques ne sont pas D : Il existe au cours de ce type d'hépatite chronique une hypergamma
immunisés après vaccination et nécessitent des schémas renforcés globulinémie plus marquée qu'au cours des autres hépatopathies
(répétition des injections, augmentation des doses) pour améliorer la chroniques.
réponse post-vaccinale. On vérifie le titre des anticorps anti-HBs dont le E : Les immunosuppresseurs : corticoïdes, azothropine (Imurel)
taux protecteur est supérieur à 10 UI/l. constituent le traitement de choix.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 261 By NADJI 85

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11 53
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Quel(s) est(sont) parmi les suivants les virus éventuellement Quel élément serait susceptible de faire craindre l'évolution
responsables d'hépatite ? vers une hépatite chronique active ?
A - Epstein Barr A - La persistance d'une élévation des transaminases
B - Grippe B - La disparition de l'AgHBs
C - Cytomégalovirus C - La persistance de l'AgHBs
D - Herpès D - La présence d'AgHBe
E - Virus non A non B E - L'absence d'AcHBc
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire. La persistance de l'AgHBs pendant plus de 6 mois définit le passage à


la chronicité d'une hépatite B.

87
Question à compléments multiples.

A propos de l'hépatite A :
A - Le virus de l'hépatite A a les caractères d'un entérovirus
B - La contamination de l'hépatite A est essentiellement
fécale-orale
C - Le pronostic de l'hépatite A est meilleur que celui de
l'hépatite B
D - Il n'y a pas de porteurs chroniques du virus de
l'hépatite A
E - L'administration de gammaglobulines peut prévenir
l'hépatite A
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

A - Le virus de l'hépatite A fait partie du genre des entérovirus (n°72), de


la famille des picornaviridae (virus à ARN positif).
C - La mortalité lors de l'hépatite A est < 0,5 % contre 5 % pour l'hépatite
B.
E - Les gammaglobulines standards atténuent la maladie ou la
préviennent.

50
Question à complément simple.

Quel examen est susceptible d'affirmer qu'il s'agit d'une


hépatite cytolytique ?
A - Le dosage de la bilirubine
B - Le dosage des phosphatases alcalines
C - Le dosage des gamma GT
D - Le dosage des transaminases
E - La sérologie VIH
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire

Un toxicomane de 27 ans présente après 4 jours de fièvre, d'arthralgies,


un ictère cutanéo-muqueux avec des urines foncées et des selles
normales.

51
Question à compléments multiples.

Quel est (ou sont) I'(les) examen(s) évocateur(s) d'une


hépatite B ?
A - La présence d'AgHBs
B - La présence d'AcHBc de classe IgM
C - La présence d'AcHBe
D - La présence d'AgHBc
E - La présence d'AcHBs
Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 262 By NADJI 85

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41 4
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

En présence d'une hématémèse grave par ulcère duodénal, Ce patient est porteur d'un ulcère duodénal rebelle au
l'importance de l'hémorragie sera au mieux appréciée par : traitement médical pour lequel l'indication d'une vagotomie
A - La quantité de sang rejetée hyper-sélective a été porté. Parmi les cinq propositions
B - L'importance de la quantité de sang nécessaire pour suivantes quelle est celle ou quelles sont celles qui
rétablir et maintenir une tension correcte correspondent aux principes de cette intervention :
C - L'agitation du sujet A - Elle comporte la section des branches extra-gastriques
D - La fréquence respiratoire coeliaque et hépatique des pneumogastriques
E - La soif B - Elle respecte les branches motrices antrales des
Bonne(s) réponse(s) : B pneumogastriques
C - Elle a pour but de sectionner les branches sécrétoires
A - Elle est toujours surestimée. gastriques des pneumogastriques
D - Elle laisse habituellement l'ulcère en place
E - Elle nécessite une "opération de vidange" associée
7 (pyloroplastie ou gastro-entérostomie)
Bonne(s) réponse(s) : B C D
Question à compléments multiples.
E - La vagotomie suprasélective respecte les branches motrices
Dans une perforation d'ulcère duodénal en péritoine libre, destinées à la région antrale et ne nécessitent aucune intervention de
vue dans les 12 premières heures, on observe typiquement : vidange.
A - La contracture abdominale
B - Un collapsus cardio-vasculaire
C - La disparition de la matité pré-hépatique à la
percussion 118
D - Une température supérieure a 38,5 °C Question à compléments multiples.
E - Une douleur au toucher rectal
Bonne(s) réponse(s) : A C E Parmi les caractères suivants concernant le péritonite par
perforation
C - Elle se traduit, sur la radiologie de face, par un pneumopéritoine. d'ulcère duodénal, lequel(lesquels) est(sont) exact(s) ?
A - La douleur initiale est de siège sous-ombilical
B - La douleur débute brutalement
C - Il existe une fièvre élevée
16 D - Il existe une douleur au cul-de-sac de Douglas
Question à complément simple. E - La douleur se localise secondairement dans la fosse
iliaque gauche
Peuvent être associés à un ulcère duodénal les éléments Bonne(s) réponse(s) : B D
suivants sauf un. Lequel ?
A - Un autre ulcère duodénal Connaissance pure.
B - Un ulcère gastrique
C - Une duodénite érosive
D - Une atrophie du fundus
E - Une antrite érosive 28
Bonne(s) réponse(s) : D Question à complément simple.
Il n'y a pas d'ulcère duodénal sans acide. Tous les caractères suivants concernant la douleur typique
de l'ulcère du bulbe sont justes sauf un. Lequel ?
A - A type de brûlure
B - De siège épigastrique
120 C - D'horaire post-prandial tardif
Question à compléments multiples. D - Calmée par l'alimentation
E - Périodique dans l'année
La récidive d'un ulcère duodénal après vagotomie supra- Bonne(s) réponse(s) : A
sélective (autrement appelée hypersélective ou fundique)
peut s'expliquer par : La douleur est typiquement une crampe avec sensation de faim
A - Une vagotomie techniquement imparfaite douloureuse.
B - L'existence d'une hyperplasie de cellules à gastrine
antrales
C - L'existence d'un gastrinome
D - De mauvaises habitudes alimentaires
60
E - Aucune des causes précédentes Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : A B C
En l'état actuel des choses, l'échec du traitement médical
En l'absence de ces causes, 10 à 15 % des vagotomies suprasélectives bien conduit chez un malade présentant un ulcère du bulbe,
peuvent s'accompagner de récidives ulcéreuses après 1 à 10 ans. peut mener à une chirurgie. Quelle est l'intervention qui
procure le plus faible pourcentage de récidives ?
A - La vagotomie tronculaire + pyloroplastie
B - La vagotomie supra-sélective
C - La gastrectomie des 2/3
D - La vagotomie + antrectomie
E - La gastro-entérostomie
Bonne(s) réponse(s) : D

Elle supprime la sécrétion acidogastrique nerveuse (vague) et humorale


(gastrine antrale) ; viennent ensuite ACB
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 263
E - N'est pas un traitement de l'ulcère duodénal.
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10 15
Question à complément simple. Question à complément simple.

Le procédé de Finsterer après gastrectomie partielle pour S'agissant d'un ulcère de la face postérieure du bulbe
ulcère duodénal comporte une anastomose : duodénal compliqué d'hémorragie abondante, le traitement
A - Gastro-jéjunale termino-latérale sur toute la tranche peut être :
gastrique A - La gastrectomie totale
B - Gastro-jéjunale termino-latérale sur une partie de la B - La ligature de l'artère gastro-duodénale
tranche gastrique C - La vagotomie tronculaire avec suture de l'ulcère
C - Gastro-jéjunale latéro-latérale D - La vagotomie hypersélective
D - Gastro-duodénale termino-terminale E - La suture de l'ulcère avec pyloroplastie
E - Gastro-duodénale termino-latérale Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : B
En fait la réponse complète serait la ligature de la gastroduodénale +
A - Poly A Billroth 2. vagotomie pour traiter l'hémorragie et l'ulcère.
B - Finsterer Billroth 2.
D - Péan Billroth 1.

110
Question à compléments multiples.
4
Question à compléments multiples. Parmi ces méthodes de traitement chirurgical de l'ulcère
duodénal, la sécrétion de gastrine est réduite par :
La vagotomie supra-sélective pour ulcère duodénal respecte A - Vagotomie tronculaire + pyloroplastie
l'innervation : B - Vagotomie tronculaire + gastro-entéro-anastomose
A - Du cardia C - Vagotomie tronculaire + antrectomie
B - Du corps de l'estomac D - Vagotomie supra-sélective
C - Du fundus E - Gastrectomie des 2/3 inférieurs
D - De l'antre Bonne(s) réponse(s) : C E
E - Du pylore
Bonne(s) réponse(s) : D E La gastrine est sécrétée par l'antre. Seules les interventions comportant
l'ablation de l'antre peuvent faire baisser la gastrinémie. La vagotomie
Voir commentaires antérieurs isolée fait augmenter la gastrinémie.

42 71
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quelle sera votre prescription pour un malade de 50 ans Parmi les caractères suivants d'une douleur abdominale,
atteint d'un ulcère gastrique antral asymptomatique non indiquez celui ou ceux qui fait (font) évoquer le diagnostic
cicatrisé après 6 mois de traitement médical ? d'ulcère du bulbe duodénal :
A - Vagotomie hypersélective A - Douleur épigastrique, calmée par l'émission de gaz
B - Vagotomie tronculaire B - Douleur de l'hypochondre gauche irradiant à l'épaule
C - Surveillance endoscopique gauche
D - Gastrectomie des 2/3 C - Douleur épigastrique, post-prandiale tardive
E - Poursuite du traitement pendant 2 mois et nouveau D - Douleur épigastrique, calmée par la prise d'aspirine
contrôle endoscopique E - Douleur épigastrique, calmée par la consommation
Bonne(s) réponse(s) : D d'aliments
Bonne(s) réponse(s) : C E
Certains auteurs préfèrent la vagotomie avec antrectomie débordant
l'ulcère. En fait la douleur peut être très atypique, voire absente.

66 78
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, citez celle(s) qui évoque(nt) Parmi les médicaments suivants, citez celui ou ceux pouvant
la douleur d'un ulcère duodénal : favoriser d'une hémorragie digestive chez un malade ayant
A - Epigastrique irradiant vers l'hypochondre droit un ulcère duodénal :
B - Calmée par l'émission de gaz ou de selles A - Glafénine
C - A type de crampe B - Aspirine
D - Calmée par l'alimentation C - Paracétamol
E - Post-prandiale précoce D - Anti-inflammatoire non stéroïdien
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Gardénal
Bonne(s) réponse(s) : B D
Il existe typiquement un intervalle libre entre le repos et la douleur.
Toutefois la douleur ulcéreuse peut être atypique, voire absente. Les mécanismes de la toxicité gastrique de l'aspirine et des AINS sont
multiples.
Ils inhibent la synthèse locale de prostaglandines, d'où hypersécrétion
acide et hypoxie relative sensibilisant la barrière gastrique à cette
agression.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 264 By NADJI 85

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102 110
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Dans les ulcères hémorragiques de la face postérieure du Une perforation d'un ulcère gastroduodénal doit être
premier duodénum, le vaisseau le plus souvent responsable suspectée devant :
du saignement est : A - Le météorisme abdominal
A - Artère hépatique moyenne B - La contracture abdominale
B - Artère pylorique C - La douleur abdominale à la décompression
C - Artère gastroduodénale D - L'hémorragie digestive
D - Artère gastro-épiploïque droite E - La disparition de la matité préhépatique
E - Artère pancréatico-duodénale inférieure Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : C
En fait, il faut évoquer ce diagnostic de principe devant tout abdomen
L'érosion de l'artère gastro-duodénale par l'ulcère est en effet le risque aigu et demander un cliché en position debout centré sur les coupoles à
important des ulcères de la face postérieure du premier duodénum, mais la recherche d'un pneumopéritoine.
il s'agit là d'une éventualité rare.

77
24 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Quel(s) conseil(s) diététique(s) donnerez-vous à un patient
Le(s) caractère(s) suivant(s) s'applique(nt) à la douleur ayant subi une gastrectomie des 2/3 pour un ulcère gastrique
typique d'un ulcère duodénal : ?
A - Elle est à type de crampe A - Fractionnement des repas en 5 ou 6 fois
B - Elle est calmée par l'alimentation B - Eviction des boissons gazeuses
C - Elle est déclenchée par la position penchée en avant C - Alimentation riche en cellulose
D - Elle est permanente pendant plusieurs jours D - Alimentation normocalorique hyperprotidique
E - Elle irradie vers l'hypogastre E - Nécessité d'une supplémentation en vitamine B6
Bonne(s) réponse(s) : A B Bonne(s) réponse(s) : A B D

La douleur typique de l'ulcère duodénal est post-prandiale tardive ; Les dumping syndromes sont traités et/ou prévenus par des mesures
calmée par l'alimentation, elle reprend 2 à 3 heures après. diététiques représentées par la limitation de la quantité de liquides et de
solides contenant des sucres simples, la suppression des liquides au
moment du repas, et la multiplication des petits repas.

40
Question à complément simple.
24
Quel est, parmi les facteurs suivants, celui qui est Question à compléments multiples.
habituellement considéré comme prédominant dans le
mécanisme de survenue des ulcères gastriques ? Après guérison vérifiée endoscopiquement d'une première
A - Une hypersécrétion acide d'origine vagale poussée d'ulcère duodénal :
B - Une hypersécrétion acide due à une sécrétion A - Une nouvelle endoscopie 3 mois plus tard n'est pas
excessive de gastrine indispensable
C - Une diminution de la résistance de la barrière B - La reprise du tabagisme n'a pas d'influence sur les
muqueuse et/ou une fragilité de la paroi rechutes éventuelles
D - Une augmentation du nombre des cellules pariétales C - La prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut être
(ou bordantes) dans la muqueuse du fundus autorisée sans risques particuliers
E - Une atrophie gastrique D - La prescription d'un traitement d'entretien évite les
Bonne(s) réponse(s) : C récidives dans plus de 95 % des cas (pendant la durée du
traitement)
Les ulcéreux gastriques sont volontiers hypo ou normosécréteurs acides. E - Seuls les sujets hypersécréteurs ont un risque de
récidive
Bonne(s) réponse(s) : A D

57 B - Le contraire est bien démontré.


Question à compléments multiples. C - Les AINS présentent le risque de récidive ulcéreuse et de
complications hémorragiques ; ils ne seront donc prescrits qu'en cas de
Dans l'ulcère duodénal hémorragique, l'indication d'un nécessité absolue, après fibroscopie de contrôle et sous traitement anti-
ulcéreux.
traitement chirurgical doit être posé dans un ou plusieurs cas
D - Après cicatrisation, l'ulcère duodénal récidive avec une fréquence de
suivants. Le(s)quel(s) ? 60 à 90 % au cours de la première année. Sous traitement d'entretien,
A - Ulcère saignant en jet les rechutes cliniques sont prévenues tant que dure le traitement.
B - Collapsus mal contrôlé par le traitement médical Toutefois, la fréquence réelle des récurrences est sous-estimée du fait
C - Récidive de l'hémorragie au cours du traitement du caractère asymptomatique de la majorité des rechutes sous anti-H2.
médical Le taux réel des récidives endoscopiques sous traitement d'entretien est
D - Hémorragie de moyenne abondance révélant la de l'ordre de 20 à 35 %, toutefois sans complication.
maladie ulcéreuse
E - Sténose pyloro-bulbaire associée
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

L'efficacité des traitements anti-ulcéreux est telle que l'on répugne à faire
opérer un patient pour une première manifestation ulcéreuse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 265 By NADJI 85

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18 12
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Le ou les caractère(s) suivant(s) s'applique(nt) à la douleur Contre le diagnostic d'ulcère perforé vous retenez :
typique de l'ulcère duodénal : A - Abdomen sans préparation normal
A - Elle est à type de crampe B - Matité hépatique conservée
B - Elle est calmée par l'alimentation C - Douleur de la fosse iliaque droite
C - Elle est déclenchée par la position penchée en avant D - GB à 14 500
D - Elle est permanente pendant 3 à 5 jours E - Arrêt des gaz
E - Elle irradie vers l'épaule droite Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A B
A - Les conditions d'examen de l'ASP ne permettent pas d'éliminer un
Le caractère le plus typique de la douleur ulcéreuse est son horaire post- pneumopéritoine.
prandial, douleur rythmée par les repas.

79
2 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Si au bout d'un traitement de 2 mois le malade continue à
La douleur de l'ulcère gastrique ou duodénal : souffrir et s'il existait toujours un ulcère évolutif, quels sont
A - Est rythmée par les repas les 2 examens que vous demanderiez d'abord pour
B - Est souvent à type de crampe rechercher un syndrome de Zollinger-Ellison ?
C - N'est jamais nocturne A - PHmétrie gastrique
D - Survient tous les jours pendant une période donnée B - Chimisme gastrique avec étude de la sécrétion basale
E - Est déclenchée par la position penchée en avant C - Dosage de la gastrinémie
Bonne(s) réponse(s) : A B D D - Exploration fonctionnelle pancréatique
E - Artériographie des artères abdominales
A et D sont les caractéristiques typiques de la douleur ulcéreuse. Il faut Bonne(s) réponse(s) : B C
souligner cependant la fréquence des atypies et surtout des ulcères
asymptomatiques. Un débit acide basal supérieur à 26 mEq/h et une gastrinémie basale
supérieur à 221 pg/ml sont quasi spécifiques d'un syndrome de Zollinger-
Ellison.
Un débit acide basal inférieur à 11 mEq/h et une gastrinémie basale
15 inférieure à 93 pg/ml permettent d'exclure raisonnablement un Zollinger-
Question à compléments multiples. Ellison.
En cas de suspicion clinique, des valeurs intermédiaires sont une
La vagotomie supra-sélective (ou hypersélective) est utilisée indication du test à la sécrétine.
dans le traitement de l'ulcère duodénal car :
A - Elle abaisse la sécrétion antrale de gastrine
B - Elle ne modifie pas la motricité intestinale 66
C - Elle diminue la sécrétion acide de l'antre Question à compléments multiples.
D - Elle préserve la motricité antro-pylorique
E - Elle abaisse la sécrétion acide fundique Parmi les traitements suivants, lequel ou lesquels est (sont)
Bonne(s) réponse(s) : D E
actif(s) dans l'ulcère gastrique ?
La vagotomie hypersélective donne par ailleurs peu d'effets indésirables, A - Cimétidine 800 mg par jour
contrairement aux autres vagotomies (dumping-syndromes, diarrhée...). B - Sulfate d'atropine 2 g par jour
C - Métoclopramide 30 mg/j
D - Ranitidine 300 mg par jour
E - Sucralfate 4 g par jour
36 Bonne(s) réponse(s) : A D E
Question à complément simple.
L'oméprazole est également un traitement dont l'efficacité est
Le risque de récidive dans l'année qui suit la cicatrisation remarquable ; aux doses de 40 mg/jour ou 20 mg/jour, en comparaison
avec 150 mg x 2/jour de ranitidine ; on a les pourcentages respectifs de
d'un ulcère duodénal ancien par 4 semaines de traitement
cicatrisation suivants :
par anti H2 est, en l'absence de traitement d'entretien : - à 4 semaines : 80 %, 69 %, 59 %
A - Inférieur à 5% - à 8 semaines : 96 %, 89 %, 85 %.
B - Situé entre 5 et 15%
C - Situé entre 15 et 20%
D - Situé entre 30 et 40%
E - Supérieur à 50% 67
Bonne(s) réponse(s) : E Question à complément simple.
Si l'on prend en compte les récidives asymptomatiques, 90 % environ Quelle surveillance allez-vous proposer vis-à-vis de l'ulcère ?
des ulcéreux duodénaux rechutent dans l'année suivant leur cicatrisation.
A - Fibroscopie à 6 mois avec biopsies
B - Transit radiologique gastrique à 6 semaines
C - Fibroscopie à 6 semaines avec biopsies
D - Recherche de sang dans les selles
E - Surveillance clinique
Bonne(s) réponse(s) : C

Une fibroscopie de contrôle est indispensable après traitement d'un


ulcère gastrique, pour ne pas méconnaître un cancer à forme ulcéreuse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 266 By NADJI 85

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44
Question à complément simple.

Dans une poussée évolutive d'une pélvi-spondylite


rhumatismale chez un patient aux antécédents d'ulcère
gastrique, il convient de prescrire la thérapeutique suivante :
A - Glucocorticoïde par voie orale
B - Paracétamol et codeïne (Efféralgan codéïné®)
C - Noramidopyrine
D - Anti-inflammatoire non steroïdien et misoprostol
(Cytotec®)
E - Glafenine (Glifanan®)
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 267 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

La vagotomie supra-sélective (ou hypersélective) est utilisée


dans le traitement de l'ulcère duodénal car :

A - Elle abaisse la sécrétion antrale de gastrine


B - Elle ne modifie pas la motricité intestinale
C - Elle diminue la sécrétion acide de l'antre
D - Elle préserve la motricité antro-pylorique
E - Elle abaisse la sécrétion acide fundique
Bonne(s) réponse(s) : B D E

La vagotomie hypersélective donne par ailleurs peu d'effets indésirables


contrairement aux autres vagotomies (dumping-syndrome, diarrhée,...).
IR : 6/90

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 268 By NADJI 85

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72 72
Question à complément simple.

Au cours de l'évolution d'un abcès sous phrénique par


perforation couverte d'un ulcère duodénal, il peut y avoir:
A - De la fièvre
B - Un état sub occlusif
C - Des vomissements
D - Une défense localisée
E - Une douleur au toucher rectal
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

42
Question à compléments multiples.

Indiquer les propositions exactes concernant la vagotomie


hypersélective en cas d'ulcère duodénal :
A - Elle donne fréquemment des diarrhées
B - Elle entraîne une forte mortalité
C - Elle donne moins de récidives que la vagotomie
antrectomie
D - Elle se complique rarement de dumping syndrome
E - Elle doit être systématiquement complétée par un
pyloroplastie
Bonne(s) réponse(s) : D

La vagotomie hypersélective (VHS) est une intervention simple dont la


mobilité et la mortalité sont faibles ; les récidives sont par contre plus
fréquentes qu'après vagotomie antrectomie.
Seule la vagotomie tronculaire doit être systématiquement complétée par
une pyloroplastie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 269 By NADJI 85

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1
34 105
Question à compléments multiples. Question à compléments groupés.

Au cours d une cirrhose, l'insuffisance hépatocellulaire se Quelle(s) est(sont) la(les) manifestation(s) hématologique(s)
manifeste par : fréquemment rencontrée(s) au cours des cirrhoses
A - Baisse du facteur V hépatiques avec hypertension portale ?
B - Augmentation de l'activité rénine plasmatique 1 - Macrocytose avec ou sans anémie
C - Elévation du cholestérol total 2 - Allongement du temps de Quick
D - Elévation de la bilirubine 3 - Thrombopénie
E - Baisse du fer sérique 4 - Hyperleucocytose avec lymphocytose
Bonne(s) réponse(s) : A D Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
C - Le cholestérol synthétisé par le foie est diminué en cas d'insuffisance Bonne(s) réponse(s) : A
hépatocellulaire.
La thrombopénie est habituellement due à l'hyperplénisme( pancytopénie
à moelle riche)

59
Question à complément simple.
88
Toutes les manifestations suivantes peuvent s'observer au Question à complément simple.
cours d'un coma hépatique au stade 3 compliquant une
cirrhose alcoolique, sauf une. Indiquez laquelle : Chez un malade qui présente une cirrhose alcoolique avec
A - Astérixis insuffisance hépatocellulaire sévère, quel est le bilan de
B - Ictère cutanéo-muqueux coagulation le plus vraisemblable ?
C - Angiomes stellaires A - Fibrinogène : 3g/l II : 90% VII+X : 100%
D - Crises convulsives V : 90% IX : 100%
E - Hyperventilation B - Fibrinogène : 3g/l II : 30% VII+X : 20%
Bonne(s) réponse(s) : A V : 100% IX : 20%
C - Fibrinogène : 0,80g/l II : 50% VII+X : 100%
La recherche d'un astérixis nécessite un état de conscience V : 20% IX : 100%
incompatible avec la définition du coma stade III.
D - Fibrinogène : 4g/l II : 100% VII+X : 100%
V : 100% IX : 1%
E - Fibrinogène : 1g/l II : 30% VII+X : 20%
17 V : 40% IX : 25%
Bonne(s) réponse(s) : E
Question à compléments multiples.
L'hépatocyte synthétise tous les facteurs de la coagulation (sauf le
Une décompensation ictéro-ascitique d'une cirrhose facteur de Willebrand).
éthylique peut relever de plusieurs étiologies. Une ou
plusieurs dans la liste ci-dessous est/sont exacte(s) :
A - Hémorragie digestive
B - Encéphalopathie hépatique 86
C - Adéno-cancer Question à compléments multiples.
D - Infection entéro-péritonéale
E - Insuffisance rénale fonctionnelle Le traitement de l'encéphalopathie des cirrhoses comprend :
Bonne(s) réponse(s) : A C D A - La restriction protidique
B - La prescription d'antibiotiques (Néomycine®)
B E - Sont des conséquences possibles. C - La prescription de lactulose
A - Impose la recherche par NFS et toucher Rectal au minimum.
D - La perfusion d'acides aminés aromatiques
C - La décompensation ictéro-ascitique d'une cirrhose bien compensée
jusqu'alors peut révéler un carcinome hépatocellulaire (le terme d'adéno E - La correction des troubles électrolytiques
cancer est imprécis) Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Dans les cas où il existe un facteur déclenchant de l'encéphalopathie


hépatique, le traitement de ce facteur déclenchant entraîne la disparition
de l'encéphalopathie : désordres hydro-électrolytiques , hémorragie
66 digestive, infections notamment du liquide d'ascite.
Question à compléments multiples. Le lactulose semble le traitement associé le plus utile...

La cirrhose hépatique alcoolique :


A - Est la cause la plus fréquente d'hypertension portale en
France 41
B - Se complique dans 30 % des cas d'une angiocholite Question à complément simple.
C - Prédispose à la survenue d'un carcinome
hépatocellulaire La découverte d'une anémie microcytaire chez un patient
D - Est toujours mortelle en moins de 5 ans atteint de cirrhose hépatique doit faire rechercher en priorité :
E - Peut guérir après arrêt total des boissons alcoolisées A - Une carence en folates
pendant trois ans B - Un hypersplénisme
Bonne(s) réponse(s) : A C C - Un saignement gastrique ou oesophagien chronique
D - Une carence martiale par déséquilibre alimentaire
A - Par bloc intra hépatique (dans le monde, c'est la bilharziose qui arrive E - Une carence en vitamine B12
largement en tête). Bonne(s) réponse(s) : C
D - Non, mortalité à 50% à 40 ans.
E - Permet de diminuer la prévalence de certaines complications. La prévalence des ulcères gastro-duodénaux est augmentée en cas de
cirrhose. Une anémie macrocytaire ou hormocytaire n'exclut pas un
saignement digestif.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 270 By NADJI 85

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53 90
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Un foie de cirrhose non compliquée présente à l'examen, Parmi les signes biologiques suivants, quel est celui qui est
habituellement : très évocateur d'une hépatite alcoolique aiguë chez un
A - Une hyperthophie malade porteur d'une cirrhose connue :
B - Une surface marronnée A - Macrocytose sanguine
C - Une consistance dure B - Augmentation préférentielle des Alanine-amino-
D - Une palpation douloureuse transférases (SGPT) (ALAT)
E - Un bord inférieur tranchant C - Augmentation préférentielle des Aspartate-amino-
Bonne(s) réponse(s) : A C E transférases (SGOT)(ASAT)
D - Bloc Bêta-Gamma à l'électrophorèse des protides
B - Est le fait des foies secondaires. E - Polynucléose neutrophile
D - Est le fait des foies cardiaques. Bonne(s) réponse(s) : C

A - Témoigne de l'alcoolisme chronique, mais non de l'hépatite.


D - Témoigne d'une hépatopathie alcoolique chronique (cirrhose).
112 E - N'est pas assez spécifique pour être évocateur d'hépatite alcoolique
Question à compléments multiples. aiguë.

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)


concernant l'hypertension portale de la cirrhose hépatique ?
A - La sclérose des varices oesophagiennes (VO) par voie 85
endoscopique permet le plus souvent d'obtenir l'arrêt de Question à compléments multiples.
l'hémorragie par rupture des VO
B - L'Avlocardyl permet la prévention de la récidive des Le diagnostic de cirrhose est retenu : parmi les signes
ruptures de VO cliniques suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui est (sont)
C - La sclérose des VO par voie endoscopique permet lié(s) à l'insuffisance hépato-cellulaire ?
souvent d'obtenir l'éradication de celles-ci A - La circulation collatérale abdominale
D - L'encéphalopathie porto-cave est une complication de B - La splénomégalie
l'anastomose porto-cave C - Les angiomes stellaires
E - Plus de 50 % des patients ayant présenté une D - Les oedèmes des membres inférieurs
hémorragie par rupture de VO meurent dans l'année qui suit E - L'érythrose palmaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) réponse(s) : C E

A - C'est la méthode la plus efficace si les conditions techniques la A.B.D - Signes d'hypertension portale.
permettent.
B - Affirmation en fait discutable : l'arlocardyl permet la prophylaxie Une femme de 55 ans vient consulter pour un ictère apparu
primaire de la rupture de V.O. ; la prophylaxie secondaire n'est en fait progressivement, sans fièvre, ni douleur abdominale. Dans ses
effective que dans une certaine mesure, pour les Child A, et en tous cas antécédents, on note une hypertension artérielle traitée depuis deux ans
a des résultats inférieurs à ceux obtenus par les scléroses de V.O. par de l'Aldomet® (alphaméthyl-dopa), et pour une arthrose cervico-
C - Mais le pourcentage de récidives est important à distance... dorsale du Dupéran (clométacine). Elle est en outre constipée chronique
et prend depuis plusieurs années des laxatifs (Bisacodyl, Séné,
Dioctylsulfosuccinate). Elle consomme en moyenne 20 g d'alcool par
jour. A l'examen clinique, on note une ascite modérée, des oedèmes des
19 membres inférieurs ; elle se plaint d'une asthénie avec somnolence
diurne et parfois désorientation. Biologiquement, il existe un bloc bêta-
Question à complément simple. gamma à l'électrophorèse des protides, une vitesse de sédimentation à
35 mm à la première heure, des triglycérides à 1, 2 mmol/l ; un fer
Le traitement de l'encéphalopathie des cirrhoses comprend : sérique normal, une ferritinémie à une fois et demie la normale. L'alpha-
Quelle est la proposition fausse ? foetoprotéine est normale.
A - La restriction protidique
B - La prescription d'antibiotiques Néomycine®
C - La prescription de lactulose
D - La perfusion d'acide aminé aromatique 88
E - La correction des troubles électrolytiques Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : D
A partir des éléments de cette observation, quelle(s)
L'encéphalopathie hépatique s'accompagne d'un déséquilibre étiologie(s) pouvez-vous retenir pour cette cirrhose :
plasmatique des acides aminés avec une baisse du rapport molaire A - L'alpha-méthyl-dopa
plasmatique : acides aminés ramifiés/acides aminés aromatiques, à B - L'acide tiénilique
l'origine d'une accumulation intra-cérébrale de faux neurotransmetteurs.
C - Les laxatifs
Cependant, 7 études contrôlées prospectives n'ont pu montrer un intérêt
clinique formel à la perfusion d'acides aminés aromatiques. D - L'alcoolisme
E - Une hémochromatose primitive
Bonne(s) réponse(s) : A

B - La patiente ne prend pas de médicament qui peut par ailleurs


entraîner des hépatites cytolitiques d'évolution cirrhogène.
C - Seul l'oxyphénacétine et la phénolphtaline sont des laxatifs
responsables d'hépatites chroniques.
D - La sensibilité hépatique féminine à l'alcool est plus faible que celle de
l'homme mais la dose 20 g/24 h est très faible.
E - L'hémocromatose peut être éliminée sur la normalité de la ferritine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 271 By NADJI 85

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1 53
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Le diagnostic de cirrhose est retenu. L'insuffisance hépato- Parmi les éléments cliniques suivants, quel est celui (quels
cellulaire se traduit par : sont ceux) qui sont très évocateur(s) de cirrhose ?
A - La circulation collatérale abdominale A - Hypertrophie parotidienne bilatérale
B - La splénomégalie B - Hépatomégalie dure
C - Les angiomes stellaires C - Erythrose palmaire
D - Les oedèmes des membres inférieurs D - Angiomes stellaires
E - L'érythrose palmaire E - Aucun des éléments précédents
Bonne(s) réponse(s) : C E Bonne(s) réponse(s) : B C D

La question est ambiguë car le diagnostic d'insuffisance hépato cellulaire L'érythrose palmaire et les angiomes stellaires sont des signes
ne peut pas être porté devant des oedèmes isolés des membres d'insuffisance hépato-cellulaire.
inférieurs. Cependant, l'insuffisance hépatocellulaire peut être
responsable d'une rétention hydrosodée se traduisant par des oedèmes. Un alcoolique chronique est découvert dans le coma.
La réponse pourrait donc être CDE. On note :
- des varicosités des pommettes
Une femme de 55 ans vient consulter pour un ictère apparu - une hypertrophie parotidienne bilatérale
progressivement, sans fièvre, ni douleur abdominale. Dans ses - un ictère franc
antécédents, on note une hypertension artérielle traitée depuis deux ans - un érythrose palmaire
par de l'Aldomet® (alphaméthyldopa), et pour une arthrose cervico- - des angiomes stellaires
dorsale par Dupéran (clométacine). Elle est en outre constipée - une circulation veineuse collatérale abdominale.
chronique et prend depuis plusieurs années des laxatifs (Bisacodyl, Il existe une hépatomégalie dure, une ascite, des oedèmes des membres
Séné, Dioctylsulfosuccinate). Elle absorbe en moyenne 20 g d'alcool par inférieurs. Il n'y a pas de défense abdominale.
jour. A l'examen clinique, on note une ascite modérée, des oedèmes des La température est à 37°5, le pouls à 100, la tension artérielle à 14-9.
membres inférieurs; elle se plaint d'une asthénie avec somnolence Le coma est calme, profond, sans signe de localisation.
diurne et parfois désorientation. Biologiquement, il existe un bloc bêta- La biologie montre :
gamma à l'électrophorèse des protides. une vitesse de sédimentation à - une bilirubinémie conjuguée à 60 micro moles/I
35 mm à la première heure, des triglycérides à 1,2 mmol/l, un fer sérique - ASAT (SGOT) à 30 UI/litre (normale inférieure à 20), ALAT (SGPT) à
normal, une ferritinémie à une fois et demie la normale. L'alpha-foeto- 15 (normale inférieure à 20);
protéine est normale. - taux de prothrombine : 40 %
- gamma GT : 60 UI/litre
- urémie : 7 millimoles par litre
- glycémie : 4,5 millimoles par litre
4 - créatininémie : 155 micromoles par litre
Question à compléments multiples. - 13,5 g/100 ml d'hémoglobine, VGM 102 mm3, 3 200 G.B, 120000
plaquettes.
La radiographie de l'abdomen sans préparation : opacité de
A partir des éléments de cette observation, quelle(s) l'hypochondre gauche abaissant le rein gauche.
étiologie(s) pouvez-vous retenir pour cette cirrhose ? Echographie : volumineux calculs vésiculaires, paroi vésiculaire épaissie,
A - L'alpha-méthyl-dopa voie biliaire principale non vue.
B - La clométacine Ponction d'ascite : liquide contenant 40 g par litre de protides, 3000
C - Les laxatifs polynucléaires par mm3, sans germe à l'examen direct.
D - L'alcoolisme
E - Une hémochromatose primitive
Bonne(s) réponse(s) : A B D
55
La question est difficile car la prise d'Aldomet® est relativement courte. Question à compléments multiples.
La consommation d'alcool est faible mais, chez la femme, dès 20 g/j, le
risque d'hépatopathie n'est pas nulle. De plus, l'existence d'un bloc bêta On peut dire que cette cirrhose alcoolique est compliquée
des IgA est en faveur de l'étiologie alcoolique traduisant une élévation. d'hypertension portale car :
A - Il existe une circulation veineuse collatérale abdominale
B - Il existe une splénomégalie
C - Il existe une ascite
D - Il existe des angiomes stellaires
E - Le taux de prothrombine est à 40 %
Bonne(s) réponse(s) : A B C

L'ascite est habituellement un signe d'hypertension portale et


d'insuffisance hépatocellulaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 272 By NADJI 85

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55
Question à compléments multiples.

Parmi ces éléments, quel est ou quels sont ceux qui doivent
faire évoquer un cancer du foie sur cirrhose ?
A - Altération de l'état général
B - Ascite sanglante se reproduisant rapidement
C - Existence d'une thrombose porte
D - Foie siège d'un souffle systolique
E - Fièvre en plateau
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

En fait, les manifestations d'un carcinome hépatocellulaire greffé sur


cirrhose peuvent être très réduites ou absentes : dans de tels cas, le
diagnostic repose sur 2 examens effectués systématiquement chez tout
patient porteur d'une cirrhose : l'échographie et le dosage de
l'alphafoetoprotéine.

59
Question à compléments multiples.

L'état du malade reste précaire ; la recherche de


l'alphafoetoprotéine est positive. Par quel(s) examen(s)
pouvez-vous rechercher le cancer du foie sur cirrhose chez
ce malade ?
A - Artériographie coelio-mésentérique
B - Cholangiographie percutanée transhépatique
C - Echographie hépatique
D - Portographie transhépatique
E - Dosage des ACE
Bonne(s) réponse(s) : A C

L'artériographie est en fait rarement utile, essentiellement demandée si


une intervention chirurgicale est envisageable ; l'échographie et le
dosage de l'alphafoetoprotéine suffisent généralement, avec une
ponction biopsie guidée sous échographie si l'hémostase le permet et si
une histologie est nécessaire.

59
Question à compléments multiples.

Sur quel(s) argument(s) évoque-t-on le diagnostic de


cirrhose ?
A - Ethylisme à 2 litres par jour de vin à 10 degrés depuis
plus de 20 ans
B - Gros foie dur à bord inférieur tranchant
C - La bilirubinémie totale à 54 micromol/l
D - La prothrombine à 50 %
E - La présence de varices oesophagiennes
Bonne(s) réponse(s) : A B E

C et D - Ne sont pas des arguments car ils manquent trop de spécificité.

Monsieur X., 59 ans, aux antécédents d'infarctus du myocarde il y a 3


ans, est hospitalisé à la suite d'une première hémorragie digestive
(hématémèse + melaena) avec chute tensionnelle (systolique à 80
mm/Hg).
G.R. 2,38 x 10 exposant 6/mm3 ; Hb. 7g/100 ml ; hématocrite 26 %
On note un éthylisme à deux litres de vin à 10 degrés par jour, depuis
plus de 20 ans. Pas de facteurs déclenchants; pas de douleurs
épigastriques. A l'admission, l'examen met en évidence un ictère
conjonctival modéré, un gros foie dur à bord inférieur tranchant,
dépassant le rebord costal sur la ligne médio-claviculaire et la ligne
médiane de 12 cm. Il n'y a pas de splénomégalie, mais légère poussée
ascitique.
L'oesogastroscopie montre que le saignement était lié à une rupture de
varice oesophagienne du tiers inférieur de l'oesophage. Bon état de
conscience. Pas d'astérixis.
La prothrombine est à 50%, l'albuminémie à 25 g/l ; la bilirubinémie totale
à 54 micromol/l (normale = 17) ; phosphatases alcalines, ALAT et ASAT
sont normales.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 273 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Chez un patient de 48 ans, on découvre une cirrhose


hépatique révélée par des signes d'hypertension portale. Les
examens biologiques montrent un taux de plaquettes à 50
000/mm3 et des D. Dimerès inférieures à 0,5 µg/l. Quelle est
l'origine probable de la thrombopénie?

A - Une insuffisance médullaire


B - Une C.l.V.D.
C - Une destruction immunologique
D - Un hypersplénisme
E - Une consommation au niveau des varices
oesophagiennes
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Dans l'atteinte alcoolique du foie en dehors de la cirrhose,


quel est le test biologique sérique qui est le plus souvent
perturbé?

A - Asparate amino-transférase (ASAT ou TGO)


B - Alamine amino-transférase (ALAT ou TGP)
C - Phosphatases alcalines
D - Gamma glutamyl transpetidase
E - Triglycérides
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 274 By NADJI 85

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85 1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Devant une hépatomégalie quel(s) signe(s) oriente(nt) vers Chez ce patient atteint de cirrhose, quels sont les arguments
une cirrhose du foie ? qui doivent faire évoquer la survenue d'un hépatocarcinome ?
A - Bord inférieur tranchant A - la survenue d'un ictère
B - Reflux hépatojugulaire B - La présence d'angiomes stellaires
C - Souffle hépatique C - L'hépatomégalie douloureuse
D - Turgescence des jugulaires D - L'augmentation des transaminases à 2 fois la limite
E - Consistance dure supérieure de la normale
Bonne(s) réponse(s) : A E E - L'augmentation des phosphatases alcalines à 2 fois la
limite supérieure de la normale
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : C E

Le caractère douloureux de l'hépatomégalie constitue un signe


inconstant mais classique du carcinome hépatocellulaire.
57 L'anomalie biologique la plus fréquente au cours du CHC est la
Question à complément simple. cholestase biologique anictérique.

Une seule des maladies suivantes ne se complique pas de Un homme de 50 ans, atteint d'une cirrhose alcoolique découverte deux
ans auparavant, est hospitalisé pour une asthénie, un amaigrissement.
cirrhose :
L'examen clinique met en évidence un ictère modéré, des angiomes
A - L'hépatite auto-immune stellaires, une érythrose palmaire, une circulation veineuse collatérale,
B - L'hépatite virale B une hépatomégalie douloureuse mesurant 20 cm sur la ligne médio-
C - L'hépatite virale A claviculaire et une ascite. Les résultats des examens biologiques sont
D - L'hépatite virale C les suivants : globules blancs, 6500/mm3 ; hémoglobine sanguine, 13,5
E - L'hépatite médicamenteuse g/100 ml; plaquettes, 120 000/mm3; ALAT (SGTP), 120 U/l (normale <
Bonne(s) réponse(s) : C 40); ASAT (SGOT), 80 U/l (normale < 40) phosphatases alcalines, 280
U/l (normale < 90); taux de prothrombine, 55% de la normale; facteur V
L'hépatite virale A n'évolue jamais vers la claricité et n'entraîne donc de la coagulation, 60% de la normale.
jamais de cirrhose.

2
Question à complément simple.

Mr J. est en fait porteur d'une cirrhose alcoolique. Comment


est vraisemblablement son électrophorèse ?
A - Normale
B - Pic monoclonal
C - Hypergammaglobulinémie polyclonale
D - Hyper alpha 2 globulinémie
E - Hyper alpha 2 et hypergammaglobulinémie
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 275 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Il est habituel de constater dans l'hépatite alcoolique aiguë


en dehors de la cirrhose :

A - Une augmentation des ASAT (TGO) sériques


B - Un rapport ASAT / ALAT supérieur à 1
C - Des phosphatases alcalines normales ou peu
augmentées
D - Des gammaglutamyl transpeptidase très augmentées
E - Un volume globulaire moyen inférieur à 80 µm3
Bonne(s) réponse(s) : A B C

La macrocytose est habituelle au cours de l'alcoolisme et notamment en


cas d'hépatite alcoolique aiguë.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 276 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Une thrombocytopénie à 60 x 10e9/l au cours d'une cirrhose


éthylique peut être expliquée par :

A - Un hypersplénisme
B - Une CIVD
C - Une carence en folates
D - Une action toxique de l'alcool
E - Un saignement chronique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

IR : 89
D : L'alcool à une action myélotoxique directe
E : Cause de thrombocytose

Question à compléments multiples.

Une ponction biopsie hépatique est faite chez un éthylique.


Le diagnostic de cirrhose sera porté sur :

A - L'existence d'une dégénérescence cellulaire


B - La présence de vacuoles de stéatose occupant plus de
50 % des hépatocytes
C - Une sclérose cicatricielle centro-lobulaire
D - Une sclérose portale et septale
E - La présence de corps de Mallory
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Seule, la ponction biopsie permet de porter le diagnostic devant


l'association de :
1) Lésion hépatocytaire
2) Fibrose
3) Nodule de régénération
Une stéatose (B) et une hépatite alcoolique (E) pouvant être plus ou
moins associées, qui sont surajoutées à la cirrhose.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 277 By NADJI 85

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55 57
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants, indiquez celui ou ceux qui La diarrhée chronique de cette patiente est due à
est(sont) utile(s) au diagnostic de diarrhée chronique par l'intervention chirurgicale par un ou plusieurs mécanismes
malabsorption au niveau de l'intestin grêle : suivants :
A - Coproculture de selles fraîches A - Reflux des germes dans l'iléon
B - Test de Shilling avec et sans facteur intrinsèque B - Malabsorption des sels biliaires
C - Tomodensitométrie abdominale C - Réduction du pool des sels biliaires
D - Test au D-xylose D - Accélération du transit colique
E - Transit radiologique du grêle E - Malabsorption des glucides
Bonne(s) réponse(s) : B D E Bonne(s) réponse(s) : A B

Le Shilling explore l'absorption de l'iléon et le D xylose explore La résection iléale entraîne une rupture du cycle entéro-hépatique des
l'absorption du jéjunum. sels biliaires. Les sels biliaires non réabsorbés par l'iléon réséqué
exercent une action "irritante" au niveau du colon. Par ailleurs, la
suppression de la valvule iléo-caecale perturbe les conditions normales
d'évacuation du grêle. On observe une accélération du transit global (et
84 non uniquement colique, réponse D) ; de plus, la colonisation
Question à compléments multiples. bactérienne rétrograde du grêle a des conséquences propres sur les
sels biliaires.
Parmi les maladies suivantes, indiquez celle(s) qui peu(ven)t Une femme de 66 ans, en bonne santé apparente vient consulter pour
être responsable(s) d'une diarrhée chronique de type moteur : une rectorragie de sang rouge accompagnant des selles ou un peu de
A - Diabète glaire, apparue et se reproduisant depuis 1 mois environ. On apprend
B - Tumeur villeuse du rectum qu'elle a subi, il y a 6 ans, une hémi-colectomie droite en urgence pour
C - Polype du côlon droit une occlusion due à un adénocarcinome du côlon ascendant. A la suite
D - Maladie de Crohn avec sténose de l'angle colique de l'intervention, elle a souffert d'une diarrhée faite de 4 à 6 selles
gauche liquides par jour. La diarrhée a été très améliorée par la prise de
cholestyramine (Questran®) sur prescription du service de chirurgie à la
E - Tumeur carcinoïde iléale sortie de l'hôpital. Après sa sortie du service de chirurgie, elle n'a
Bonne(s) réponse(s) : A E cependant consulté son médecin de famille que pour faire renouveler
ses ordonnances de Questran. Elle n'a pas revu le chirurgien et n'a pas
Les principales causes des diarrhées motrices sont :
consulté un gastro-entérologue. L'examen physique est normal y compris
- des troubles fonctionnels (horaire matinal et post-prandial des selles)
le toucher rectal.
- les causes hormonales : hyperthyroïdie, tumeurs carcinoïdes
neuropathies : diabète, vagotomie
- certaines allergies ou intolérances alimentaires.

58
Question à compléments multiples.

Quel(s) élément(s) évoque(nt) un syndrome de


malabsorption au cours d'une diarrhée chronique ?
A - Oedème des membres inférieurs
B - Crise de tétanie
C - Ictère
D - Phanères cassants
E - Hématomes au moindre choc
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

A - Par hypoalbuminémie.
B - Par hypocalcémie.
E - Par déficit en vitamine K.

114
Question à compléments multiples.

Au cours d'une diarrhée chronique quel(s) élément(s)


évoque(nt) une malabsorption ?
A - Stéatorrhée > 6 g/24 h
B - Ictère
C - Rectorragie
D - Amaigrissement
E - Oedèmes des membres inférieurs
Bonne(s) réponse(s) : A D E

E - Par hypoalbuminémie.

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1
Question à complément simple.

Le diagnostic de mucoviscidose étant confirmé, la diarrhée


chronique de cet enfant a sans doute pour origine :

A - Une atrophie villositaire totale


B - Une intolérance aux protéines du lait
C - Un trouble de l'absorption des sucres
D - Une insuffisance pancréatique externe
E - Une absence de sécrétion biliaire
Bonne(s) réponse(s) : D

Par obstruction des voies excrétrices pancréatiques.

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30 11
Question à complément simple. Question à complément simple

Parmi les signes suivants, indiquez le signe biologique le On conseille de poursuivre la chimioprophylaxie du
plus courant en faveur d'un paludisme évoluant depuis paludisme un mois et demi après un retour en zone non
longtemps (le malade ne présentant aucune autre endémique :
pathologie) : A - Afin d'éviter un accès à Plasmodium malariae
A - Eosinophilie normale B - Afin d'éviter la multiplication de Plasmodium dans les
B - Transaminase élevée hépatocytes
C - Hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles C - Afin d'éviter un accès à Plasmodium falciparum
D - Hyperplaquettose D - Afin d'éviter la survie de gamétocytes dans le sang
E - Leuconeutropénie E - Afin d'éviter un paludisme post-transfusionnel
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : C

Le paludisme ne donne pas d'hyperéosinophilie, mais donne volontiers La chimioprophylaxie n'empêche pas l'impaludation. elle ne constitue
une anémie avec ou sans thrombocytopénie et granulopénie. qu'un traitement préventif des accès cliniques,pas toujours efficace,
Une éosinophilie normale n'évoque pas à priori un paludisme ! Retenir même en l'absence de chimiorésistance.
cependant que la paludisme ne donne pas d'hyperéosinophilie.

71
64 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Parmi les 5 espèces plasmodiales suivantes, quelle est celle
Les signes cliniques suivants sont évocateurs d'un susceptible de provoquer un neuro-paludisme :
paludisme de primo-invasion sauf un. Lequel ? A - P. vivax
A - Céphalées B - P. falciparum
B - Diarrhée C - P. ovale
C - Hématurie D - P. malariae
D - Fièvre E - P. berghei
E - Vomissements Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : C
A - Fièvre tierce bénigne.
Il n'y a pas d'hématurie dans l'accès palustre qu'il sorte de primo- C - Fièvre tierce bénigne.
invasion ou de reviviscence. D - Fièvre quarte.
Les autres éléments font en revanche partie du diagnostic de l'accès E - Pas pathogène pour l'homme.
palustre (quelle que soit l'espèce plasmodiale).
Le paludisme (autochtone ou d'importation) est une maladie à déclaration
obligatoire.
34
Question à complément simple.
27 L'anophèle femelle, vecteur du paludisme, pique de
Question à compléments multiples. préférence l'homme :
A - A l'aube
La sérologie du paludisme est utile dans quelle(s) B - En pleine chaleur
circonstance(s) ? C - Après un orage
A - Rattacher à un paludisme viscéral une D - Après le coucher du soleil
hépatosplénomégalie E - A n'importe quel moment de la journée
B - Prévention du paludisme transfusionnel Bonne(s) réponse(s) : D
C - Diagnostic d'urgence d'un accès palustre
D - Enquête épidémiologique Les anophèles piquent à partir de 18 h en Afrique et à partir de 22 h en
E - Rattacher à posteriori au paludisme un épisode fébrile Asie.
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Le diagnostic d'urgence repose sur le frottis dont on peut avoir le résultat


en quelques minutes. 85
L'intérêt de la sérologie est rétrospectif ou épidémiologique. Question à complément simple.
Le paludisme transfusionnel, possible, est exceptionnel.
De plus, le sang peut être contaminé alors que la sérologie est encore
Vous évoquez en priorité un accès pernicieux de paludisme.
négative chez le donneur.
Maladie à déclaration obligatoire. Quel examen demandez-vous en urgence pour confirmer
votre diagnostic ?
A - Ponction sternale
B - Examen parasitologique de selles
C - Ponction lombaire
D - Frottis sanguin à la recherche d'hématozoaires
E - Sérodiagnostic de paludisme
Bonne(s) réponse(s) : D

Frottis goutte-épaisse.

Un de vos malades vient de rentrer d'un voyage de 6 mois dans le nord


de l'Inde, durant lequel il n'avait pris aucune chimioprophylaxie anti-
parasitaire. Il présente brutalement une fièvre à 40°C, des troubles
gastriques (nausées, vomissements), des troubles de la conscience
avec légère confusion. L'examen clinique montre une hépatomégalie
discrète. Ce sujet est pâle, vraisemblablement anémique.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 282 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 1
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2
52 51
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les éléments suivants du dossier, vous pourriez Vu l'espèce plasmodiale suspectée et la présence d'une
éliminer le diagnostic de paludisme devant : légère obnubilation, quelle complication du paludisme
A - Chimioprophylaxie correcte évoquez-vous ?
B - Délai d'apparition de 8 semaines après son retour en A - Fièvre tierce
France B - Neuropaludisme
C - Fièvre atypique, non rythmée C - Paludisme viscéral évolutif
D - Inefficacité de la Nivaquine® D - Fièvre bilieuse hémoglobinurique
E - Aucun de ces éléments E - Méningite parasitaire
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B

La Guyane est une zone de résistance du paludisme aux amino-4- On redoute un accès pernicieux.
quinoléines.

Monsieur Rat. Pierre, âgé de 39 ans, revient en France après un séjour


de 2 ans en Guyanne avec une chimioprophylaxie à la Nivaquine® 37
poursuivie 6 semaines après son retour. Question à complément simple.
8 semaines après son arrivée, au cours d'une sortie de ski de fond, il est
pris de malaises avec céphalées et vomissements. Rentré à son
domicile, sa température est à 40,2 degrés, avec frissons intenses. Parmi les éléments suivants du dossier, quel élément permet
Une automédication à l'aspirine, puis à la Nivaquine® (50 mg/jour) d'éliminer le diagnostic de paludisme ?
pendant 3 jours est sans effet sur cette fièvre qui persiste entre 38°7 et A - Chimioprophylaxie apparemment correcte
39°8 durant les jours suivants. L'examen clinique est alors strictement B - Délai d'apparition de 8 semaines après son retour en
normal, sauf une légère splénomégalie avec rate ferme accrochée en fin France
d'inspiration. C - Fièvre atypique, non rythmée
D - Inefficacité de la Nivaquine
E - Aucun de ces éléments ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E
55
Question à complément simple. On est surpris du délai de 8 semaines, mais un délai aussi long peut
s'observer avec certaines souches résistantes à la chloroquine.
Si votre diagnostic est celui d'un paludisme, à quel tableau
palustre correspond celui présenté par ce sujet ? Monsieur RAT. Pierre âgé de 39 ans, revient en France après un séjour
A - Accès pernicieux de 2 ans en Guyane avec chimioprophylaxie à la Nivaquine poursuivie 6
semaines après son retour. 8 semaines après son arrivée, au cours
B - Accès rémittent
d'une sortie de ski de fond, il est pris de malaises avec céphalées, et
C - Accès de reviviscence vomissements. Rentré à son domicile sa température est de 40,2° C
D - Fièvre bilieuse hémoglobinurique avec frissons intenses. Une automédication à l'aspirine, puis à la
E - Accès de primo-invasion Nivaquine (500 mg/jour) pendant trois jours est sans effet sur cette
Bonne(s) réponse(s) : E fièvre qui persiste entre 38,7° et 39,8° durant les jours suivants.
L'examen clinique est alors strictement normal sauf une légère
L'incubation étant habituellement de 7 à 12 jours, il peut s'agir d'un accès splénomégalie avec rate ferme accrochée en fin d'inspiration.
de primo-invasion tardif en raison du rôle partiellement protecteur
possible de la Nivaquine®. C'est d'ailleurs le tableau clinique.

40
Question à complément simple.
56
Question à complément simple. Si votre diagnostic est celui d'un paludisme, à quel tableau
palustre correspond celui présenté par ce sujet ?
Dans la classification OMS des chloroquino-résistances A - Accès pernicieux
observées dans le paludisme, à quelle définition correspond B - Paludisme viscéral évolutif
la résistance R2 ? C - Accès de reviviscence
A - Négativation de la parasitémie sans recrudescence D - Fièvre bilieuse hémoglobinurique
précoce E - Accès de primo-invasion
B - Réduction partielle avec persistance des accès Bonne(s) réponse(s) : E
C - Négativation de la parasitémie mais recrudescence
précoce dans les 30 jours suivant le traitement A - C'est une forme maligne avec des signes neurologiques.
D - Pas de diminution de la parasitémie B - Il existe une importante altération de l'état général.
E - Pas de décroissance thermique et aggravation vers une C - On n'a pas la notion d'accès antérieurs.
atteinte polyviscérale chronique D - S'accompagne d'état de choc et survient au décours d'une prise de
Bonne(s) réponse(s) : B quinine.

Question très "pointue"


C - Correspond à la résistance R1.
D - Correspond à la résistance R3.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 283 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 2
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3
41
Question à complément simple.

Dans la classification des chloroquino-résistances observées


dans le paludisme à quelle définition correspond la
résistance R2 ?
A - Négativation de la parasitémie sans recrudescence
précoce
B - Diminution de la parasitémie sans disparition complète
C - Négativation de la parasitémie mais recrudescence
précoce dans les 30 jours suivant le traitement
D - Pas de diminution de la parasitémie
E - Pas de décroissance thermique et aggravation vers une
atteinte polyviscéral -chronique
Bonne(s) réponse(s) : B

R1 - Disparition des parasites du sang périphérique mais réapparition à


J14 du traitement.
R2 - Diminution de la parasitémie à moins de 25 % du taux avant
traitement, sans disparition complète.
R3 - Faible ou absence de diminution de la parasitémie.

53
Question à complément simple.

Vu l'espèce plasmodiale suspectée et la présence d'une


légère obnubilation, quelle complication du paludisme
évoquez-vous ?
A - Fièvre tierce
B - Neuropaludisme
C - Paludisme viscéral évolutif
D - Fièvre bilieuse hémoglobinurique
E - Méningite parasitaire
Bonne(s) réponse(s) : B

L'obnubilation est un signe neurologique et témoigne donc de la gravité


de l'accès palustre.

11
Question à compléments multiples.

On a récemment rapporté un cas de paludisme chloroquino


résistant contracté au Burkina Faso :
A - Vous déconseillez fortement la chimio-prophylaxie du
paludisme par la chloroquine
B - Vous conseillez une chimioprophylaxie par méfloquine
C - Vous préconisez pour Arnaud : 10 mg/kg/sem de
chloroquine ; pour les parents 100 mg/j
D - Vous prescrivez la chloroquine en la faisant
commencer 15 jours avant le départ
E - Vous prescrivez la chloroquine à partir du jour du
départ et vous insistez sur sa poursuite pendant 4 semaines
après le retour
Bonne(s) réponse(s) : C E

A B C - Dans un pays du groupe II, la prophylaxie doit être réalisée par la


chloroquine, en ayant à sa disposition de la méfloquine ou de
l'halofantrine à visée curative.
D - A débuter le jour du départ.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 284 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 3
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14
Question à complément simple.

Parmi les éléments sémiologiques suivants, quel est celui


dont la présence, lors d'un neuropaludisme, est un signe de
mauvais pronostic ?
A - LCR normal
B - Fièvre supérieure à 40,3°C
C - Hepato-splenomégalie
D- Perte des réflexes osteo-tendineux
E- Coma à tendance hypotonique
Bonne(s) réponse(s) : D

L'abolition des réflexes ostéo-tendineux, en particulier du réflexe rotulien,


est considérée comme un élément de mauvais pronostic.
E - Les troubles de la conscience sont constants au cours de l'accès
pernicieux, ainsi que les troubles du tonus, en règle à type d'hypotonie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 285 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 4
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1
Question à complément simple.

A propos du paludisme de primo-invasion à Plasmodium


falciparum :

A - Il survient au plus tard dans les 3 mois suivant le retour


de zone d'endémie
B - La fièvre y est d'emblée rythmée et périodique
C - La thrombopénie n'est pas un critère de gravité
D - La Nivaquine® est son traitement de choix
E - En Europe, l'évolution vers l'accès pernicieux est
exceptionnelle
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

Question à complément simple.

La chloroquino-résistance des hématozoaires responsables


du paludisme :

A - Intéresse toutes les espèces plasmodiales


B - Concerne Plasmodium vivax uniquement
C - Concerne Plasmodium falciparurn et seulement en Asie
du Sud-Est
D - Concerne seulement Plasmodium falciparum, en Afrique
Centrale, Amérique du Sud et Asie du Sud Est
E - Ne concerne que le paludisme transfusionnel
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 286 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 5
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59 23
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

La gravité du zona tient à de multiples facteurs. Parmi les Les douleurs du zona inter-costal :
circonstances d'apparition de cette maladie, citez celle(s) qui A - Sont bilatérales et symétriques
peu(ven)t constituer un facteur aggravant : B - Sont de topographie radiculaire
A - Jeune âge du patient C - Précèdent l'éruption
B - Existence antérieure d'une varicelle banale D - S'accompagnent de troubles objectifs de la sensibilité
C - Notion d'une vaccination antitétanique récente E - Sont à type de brûlures
D - Malade sous corticothérapie au long cours, en Bonne(s) réponse(s) : B C D E
traitement d'une collagénose
E - Survenue au cours d'une leucose aiguë lymphoblastique Cf Question 329
Bonne(s) réponse(s) : D E Il peut exister une hypo ou une anesthésie, et avant l'éruption, une
hyperesthésie.
D - Toute immunodépression en général.
Ne pas oublier les formes graves du zona ophtalmique ou
cochléovestibulaire surtout du sujet âgé.
22
Question à complément simple.
69 Le siège anatomique du virus au cours d'un zona est :
Question à compléments multiples. A - La corne antérieure de la moëlle épinière
B - La racine antérieure de la moëlle épinière
Parmi les caractères suivants, citez celui ou ceux qui se C - Le ganglion de la racine sensitive postérieure de la
rapporte(nt) aux douleurs du zona inter-costal : moëlle épinière
A - Toujours bilatérales et symétriques D - Les ganglions Iymphatiques
B - Topographie radiculaire E - Les nerfs périphériques
C - Précèdent souvent l'éruption Bonne(s) réponse(s) : C
D - Cèdent spontanément à la fin de l'éruption
E - Aucune des propositions précédentes Le zona est une ganglioradiculite postérieure aiguë.
Bonne(s) réponse(s) : B C

La résurgence de l'infection se fait sur le trajet du nerf où le virus était en


phase latente au niveau de son ganglion (relais ganglionnaire).

28
Question à compléments multiples.

Parmi les produits suivants lequel ou lesquels est (sont) des


nucléosides antiviraux à activité thérapeutique démontrée
dans les formes graves de zona et de varicelle :
A - Adénine arabinoside ou Vidarabine ou Vira-A®
B - Acycloguanosine ou acyclovir ou Zovirax®
C - Inosiplex ou isoprinosine
D - Rifampicine
E - Amantadine
Bonne(s) réponse(s) : A B

Mieux toléré et plus efficace, le Zovirax est le produit le plus employé.

31
Question à compléments multiples.

Les douleurs du zona inter costal :


A - Sont bilatérales et symétriques
B - Ont une topographie radiculaire
C - Précèdent l'éruption
D - Cèdent spontanément à la fin de l'éruption
E - Sont à type de brûlure
Bonne(s) réponse(s) : B C E

Elles précèdent l'éruption de 3 ou 4 jours et peuvent persister longtemps


de façon intense.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 287 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 6
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1
Question à compléments multiples.

Le zona :

A - Réalise une éruption métamérique douloureuse


B - Est un diagnostic essentiellement clinique
C - Est une maladie habituellement bénigne
D - S'accompagne d'une adénopathie satellite
E - Provoque des douleurs post-éruptives qui cèdent à
l'acyclovir (Zovirax®)
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

IR : 1/89
E : L'acyclovir n'a aucun effet sur les douleurs post-éruptives

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 288 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 7
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7 30
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

En cas de morsure grave par un animal suspect de rage : Que préconisez-vous à l'entourage d'un enfant souffrant
A - Il faut suturer rapidement les plaies de morsure d'une méningite lymphocytaire aiguë présumée virale ?
B - Il faut tuer aussitôt l'animal mordeur A - Pas de mesure particulière
C - Le médecin traitant commencera immédiatement la B - Rovamycine : 2 grammes par jour pendant 5 jours
vaccination anti-rabique C - Isolement
D - Il faut préférer le vaccin anti-rabique inactivé préparé D - Isoprinosine : 5 comprimés par jour pendant 5 jours
sur culture de cellules diploïdes humaines E - Acyclovir : 10 mg/kg et par jour pendant 5 jours
E - On peut infiltrer la plaie de sérum anti-rabique Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : D E
Sans commentaire.
Il ne faut jamais suturer. Il faut nettoyer la plaie à l'eau et au savon de
Marseille. La décision vaccinale est prise par le centre antirabique.

51
Question à compléments multiples.
35
Question à complément simple. Retenez la ou les mesures que vous appliquerez à Melle X...
et à son entourage :
Les propositions suivantes concernant la rage sont exactes à A - Antibiothérapie de Mlle X... par métronidazole (Flagyl®)
l'exception d'une seule : laquelle ? B - Sérothérapie spécifique pour Mlle X...
A- Le virus de la rage est neurotrope C - Sérothérapie spécifique pour l'entourage
B - La rage humaine déclarée est mortelle dans 80 % des D - Vaccination de Mlle X...
cas E - Vaccination (ou rappel le cas échéant) de l'entourage
C - La vaccination antirabique doit être appliquée à toute Bonne(s) réponse(s) : B E
personne mordue par un chien non identifié
D - Il n'y a pas de contre-indication au traitement vaccinal La sérothérapie par antitoxine n'est efficace qu'administrée précocement
antirabique avant les premiers signes de diffusion toxinique : 40 à 100 000 UI dans
les cas graves.
E - La sérothérapie est indiquée dans les morsures graves
La vaccination est obligatoire et les rappels doivent être faits tous les 5
par un animal suspect ans.
Bonne(s) réponse(s) : B

La rage humaine déclarée est toujours mortelle. QLS difficile : C se


discute en fonction de l'importance de l'enzootie rabique.
63
Question à compléments multiples.

96 Il existe dans l'entourage un jeune frère de 3 mois, non


Question à complément simple. vacciné lui aussi. Quelle(s) mesure(s) envisagez-vous à son
égard dans l'immédiat ?
L'antibioprophylaxie de l'endocardite à l'occasion d'un A - Antibiothérapie prophylactique
détartrage dentaire chez un sujet porteur d'une insuffisance B - Gammaglobulines anti-coquelucheuses
mitrale post-rhumatismale à toutes les caractéristiques C - Isolement
suivantes, sauf une. Laquelle ? D - Vaccination
A - Elle doit être débutée 1 heure avant les soins E - Aucune des mesures précédentes
B - L'antibiotique prescrit est l'Amoxicilline Bonne(s) réponse(s) : B C D
C - Elle est administrée par voie orale
B - Gamma - globulines humaines spécifiques : 200 mg en IM. Son
D - La posologie conseillée est de 3 g pour 24 heures efficacité est discutée
E - La durée conseillée est de 8 jours C - L'éviction scolaire est de 20 jours après le début des quintes pour les
Bonne(s) réponse(s) : E frères et soeurs
D - La vaccination le plus fréquemment associée à diphtérie + tétanos +
La prise d'amoxicilline s'effectue 1 H avant et 8 H après les soins. polio, recommandée dès l'âge de 3 mois, 3 injections + rappels 1 an et 5
ans après.

16
Question à complément simple. 27
Question à compléments multiples.
La méningite cérébrospinale à méningocoque B, épidémique
et contagieuse, rend obligatoire des mesures de prévention Son mari contracte une méningite à méningocoque B.
immédiates dans l'entourage du patient. Indiquez la bonne Quelle(s) prophylaxie(s) conseillerez-vous pour l'entourage
prescription : immédiat ?
A - Pénicilline G 500 000 Vl IM pendant 5 jours A - Bactrim® pendant 5 jours
B - Spiramycine 50 mg/kg per os pendant 5 jours B - Oracilline® pendant 5 jours
C - Désinfection rhinopharyngée par collutoires C - Rovamycine® pendant 5 jours
antiseptiques pendant 3 jours D - Baypen® pendant 5 jours
D - Vaccination antiméningococcique E - Totapen® pendant 5 jours
E - Gamma globulines 0,3 ml/kg IM, une seule injection Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
L'avantage de la Rovamycine® est sa bonne pénétration dans les
Il n'existe pas de vaccin anti-méningocoque B. amygdales et les glandes salivaires.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 289 By NADJI 85

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84 25
Question a compléments multiples. Question à compléments multiples

Outre le tétanos et la rage, indiquez parmi les infections ou Si c'est une méningite à méningocoque, vous choisissez de
agents infectieux suivants, celle(s) qui peut (peuvent) faire une chimioprophylaxie de l'entourage par la spiramycine
compliquer une morsure de chien : (Rovamycine®) : citer parmi les propositions suivantes,
A - Tularémie (Francisella tularensis) celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
B - Pasteurella multocida A - Elle s'applique aux frères et soeurs vivant sous le
C - Staphylocoque même toit
D - Herpès B - Elle n'est faite que si le prélèvement de gorge est
E - Chlamydia psittaci positif pour le méningocoque chez les frères et soeurs
Bonne(s) réponse(s) : B C C - Cette mesure est à étendre à toute l'école
D - Cet antibiotique a été choisi parce qu'il passe bien
La tularémie se contracte dans 95 % des cas en France lors d'un dans le liquide rachidien
contact direct avec le lièvre.
E - La dose usuelle est de 50 mg/kg/jour durant 5 jours
Toute plaie peut se surinfecter avec un staphylocoque.
Bonne(s) réponse(s) : A E
Un homme de 28 ans vous consulte car il a été mordu à la jambe droite
C - Non, mais certainement les camarades de classe, les camarades de
par un chien inconnu. Les plaies sont superficielles et non pénétrantes.
jeux, les voisins de dortoir, éventuellement toute la classe.
L'accident s'est produit dans le Loiret, deux heures auparavant. Cet
D - Cet antibiotique a été choisi en raison de sa mauvaise diffusion dans
homme circulait à vélomoteur et a été attaqué par ce chien qui a disparu.
le LCR (pour ne pas masquer une méningite en évolution) et de sa
L'animal ne présentait apparemment aucun trouble clinique. Dans les
bonne concentration salivaire (pour éradiquer les germes du pharynx des
antécédents de cet ouvrier agricole, on note une épilepsie traitée par
porteurs asymptomatiques).
Gardénal®, un diabète non insulino-dépendant non équilibré et une
vaccination antitétanique lors de son service militaire, il y a 8 ans, sans
rappel depuis cette date.

87
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la prévention de


la rage chez un homme victime d'une morsure récente par
un chien inconnu, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A - Lavage de la morsure avec de l'eau savonneuse
B - Traitement vaccinal antirabique
C - Aciclovir (Zovirax®) : 5 comprimés par jour pendant 7
jours
D - Application sur les plaies de gentamicine qui est
rabicide
E - Injection d'immunoglobulines standard (0,3 ml/kg)
Bonne(s) réponse(s) : A B

Le rinçage de la plaie est très important visant à éliminer le virus (rinçage


abondant) ; on applique ensuite un antiseptique. Il ne faut pas suturer la
plaie. Les plaies importantes peuvent être infiltrées avec du sérum
antirabique.

89
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions concernant la rage, indiquez celle(s)


qui est(sont) exacte(s) :
A - Elle peut être transmise à l'homme par la salive d'un
animal apparemment sain
B - L'incubation chez l'homme est, en moyenne, inférieure
à une semaine
C - La rage réalise une encephalomyélite mortelle chez
l'homme
D - L'enzootie actuelle en France a pour principal réservoir
le chien
E - La vaccination antirabique curative ne peut être
effectuée qu'en centre antirabique spécialisé
Bonne(s) réponse(s) : A C E

L'incubation de la rage chez l'homme est en moyenne de 40 jours (de


une à deux semaines à un an).
Le principal réservoir en France est le renard, qui contamine l'homme par
l'intermédiaire du chien et du chat (plus rarement directement).
L'animal est infectant dans les jours précédant l'apparition de la maladie ;
il peut donc paraître normal. Il doit être surveillé pendant 14 jours
(certificats vétérinaires à j1, j7 et j14).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 290 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Après quelques jours d'hôpital, ce malade souhaite rentrer


dans sa famille. Parmi les mesures prophylactiques ci-
dessous, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont)
indiquée(s) pour son entourage, en particulier sa jeune
femme enceinte?

A - Aucune mesure spécifique n'est nécessaire car le virus


de l'hépatite B n'est transmissible que par l'intermédiaire de
la transfusion
B - L'injection de gammaglobulines polyvalentes permet une
prophylaxie passive de longue durée
C - L'injection de gammaglobulines spécifiques anti-HBs
permet une prophylaxie passive de courte durée
D - Le vaccin contre l'hépatite B peut être administré à une
femme enceinte
E - L'utilisation préventive d'Acyclovir® per os permet de
prévenir la contamination
Bonne(s) réponse(s) : C D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 291 By NADJI 85

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50 77
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le réservoir de la rage est représenté en France par: Quel est ou quels sont les médicaments psychotropes
A - Les bovins susceptibles de provoquer des convulsions du sevrage ?
B - Les chats errants A - Neuroleptique sédatif
C - Les chauves-souris B - Barbituriques
D - Les petits rongeurs sauvages C - Antidépresseur tricyclique
E - Les renards D - Lithium
Bonne(s) réponse(s) : E E - Benzodiazépine
Bonne(s) réponse(s) : B E
Sans commentaire.
A noter que les convulsions dues au sevrage des benzodiazépines ne
sont pas exceptionnelles à l'inverse de ce qui est dit dans le Vidal mais
au contraire très fréquentes en pratique.
67
Question à complément simple.

Un enfant de 2 ans présente une dyspnée inspiratoire avec 26


tirage, une température à 40°C et une abondante salivation. Question à compléments multiples.
Toute tentative pour l'allonger aggrave sa dyspnée. Quel
diagnostic évoquez-vous? L'interrogatoire de son entourage révèle que ce patient
A - Abcès rétro-pharyngien présentait des éléments dépressifs, une lettre évoquant un
B - Laryngite sous-glottique suicide a été retrouvée. Dans l'hypothèse d'un coma toxique,
C - Pneumonie aiguë quelles étiologies vous évoque ce tableau clinique ?
D - Epiglottite aiguë A - Barbituriques rapides
E - Asthme surinfecté B - Benzodiazépines
Bonne(s) réponse(s) : D C - Antidépresseurs tricycliques
D - Carbamates
Sans commentaire. E - Opiacées
Bonne(s) réponse(s) : A D

A : Entrainent un coma hypotonique aréflexique, avec dépression


29 respiratoire hyprotension, hypothermie.
Question à compléments multiples. B : On peut éventuellement observer une hypotension artérielle mais elle
est peu importante et réagit bien au remplissage vasculaire.
C : Il y aurait une tachycardie.
Dans la rage :
D : Coma calme avec hypotension artérielle pouvant être soit de type
A - La contamination est en règle directe, par morsure cardiogénique, soit de type hypovolémique.
animale E : Il n'existe pas de myosis.
B - Le renard est le principal réservoir du virus en France
C - La rage humaine, une fois déclarée, peut être traitée
efficacement par des perfusions intraveineuses
d'immunoglobulines antirabiques 18
D - Toutes les espèces animales à sang chaud sont Question à complément simple.
réceptives au virus rabique
E - L'incubation de la rage humaine est longue, toujours Vous suggérez à l'entourage immédiat du malade :
supérieure à 15 jours A - La prise de spiramycine
Bonne(s) réponse(s) : A B E B - La prise de rifampicine
C - La désinfection de l'appartement où vit le sujet
C - La rage humaine, une fois déclarée, est mortelle. D - Qu'aucune mesure prophylactique n'est indispensable
D - Les oiseaux sont peu ou pas réceptifs, les animaux à sang froid sont
E - La prise d'ampicilline
réfractaires.
Bonne(s) réponse(s) : D
E - L'incubation varie de 3 semaines à 6 mois chez l'homme, dans 85 %
des cas entre 35 et 90 jours.
Sans commentaire.

61
Question à complément simple.

Que préconisez-vous à l'entourage d'un enfant souffrant


d'une méningite lymphocytaire aiguë présumée virale ?
A - Pas de mesure particulière
B - Rovamycine : 2 grammes par jour pendant 5 jours
C - Isolement et désinfection terminale
D - Isoprinozine : 5 comprimes par jour pendant 5 jours
E - Acyclovir : 10 mg/kg et par jour pendant 5 jours
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 292 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Outre le tétanos et la rage, indiquez parmi les infections ou


agents infectieux suivants celle(s) qui peut(vent) compliquer
une morsure de chien :
A - Tularémie (Francisella tularensis)
B - Pasteurella multocida
C - Staphylocoque
D - Herpès
E - Chlamydia psittaci
Bonne(s) réponse(s) : B C

A - Le principal réservoir de Francisella tularensis est le lièvre et le lapin


de Garenne.
B C - Les infections secondaires aux morsures de chiens (et de chat)
sont le plus souvent dues aux staphylocoques pathogènes et aux
streptocoques. Une pasteurellose survient après morsure ou griffure par
un chat ou un chien, même familier.

Un homme de 29 ans vous consulte car il a été mordu à la jambe droite


par un chien inconnu. Les plaies sont superficielles et non pénétrantes.
L'accident s'est produit à Chinon deux heures auparavant. Cet homme
circulait à vélomoteur et a été attaqué par ce chien qui a disparu.
L'animal ne présentait apparemment aucun trouble clinique. Cet homme
est traité pour une épilepsie par du Gardenal®. Il a un diabète sucré non
insulino-dépendant. Il a été correctement vacciné contre le tétanos
pendant son service militaire, il y a 4 ans, sans rappel depuis lors.

64
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la prévention de


la rage chez un homme victime d'une morsure récente par
un chien inconnu indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A - Lavage de la morsure avec de l'eau savonneuse
B - Traitement vaccinal antirabique
C - Acyclovir (Zovirax®) : 5 comprimés par jour pendant 7
jours
D - Application sur les plaies de gentamicine (Gentalline®)
E - Injections d'immunoglobulines standard (0,3ml/kg)
Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 293 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)


s'appliquant à la rage?

A - Le virus de la rage est neurotrope


B - La rage humaine déclarée est mortelle dans 80 % des cas
C - La vaccination antirabique doit être appliquée à toute
personne mordue par un chien non identifié
D - Il n'y a pas de contre-indication au traitement vaccinal
antirabique
E - La sérothérapie est indiquée dans les morsures graves
par un animal suspect
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

B : La rage humaine est mortelle dans près de 100 % des cas


C : La tendance est d'appliquer systématiquement, en particulier en zone
d'enzootie rabique, une vaccination antirabique s'il y a morsure et que
l'animal est de propriétaire inconnu, non examiné, ou disparu
D : Il n'y a pas de contre-indication au vaccin antirabique, y compris chez
la femme enceinte

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 294 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 13
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Question à complément simple.

Le syndrome de sevrage à la morphine est atténué par


l'administration de :

A - Paracétamol
B - Clonidine (Catapressan®)
C - Naloxone (Narcan®)
D - Nalorphine (Nalorphine®)
E - Glafénine (Glifanan®)
Bonne(s) réponse(s) : B

Effet a 2 positif pré-synaptique

Question à compléments multiples.

Le syndrome de sevrage aux opiacés se manifeste par l'un


ou plusieurs des symptômes suivants :

A - Son apparition 48 heures après la dernière prise


B - Un état de besoin intense et angoissant
C - Des douleurs thoraco-abdominales
D - Un tremblement intentionnel
E - Un myosis
Bonne(s) réponse(s) : B C D

(D étant discutable)
A : Apparition dans les 8 à 24 premières heures
D : Inconstant
E : Signe de surdosage. On voit apparaître une mydriase au contraire,
dans le syndrome de sevrage

Question à compléments multiples.

Quelle(s) est (sont) la (les) manifestation(s) clinique(s) que


l'on peut rencontrer dans un syndrome de sevrage à l'alcool?

A - Une crise d'épilepsie


B - Un syndrome cérébelleux
C - Un pré-delirium tremens
D - Un onirisme confusionnel avec altération de l'état général
E - Des vomissements avec tremblements au réveil
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

A, C, D, E : Il s'agit de différents symptômes cliniques correspondant au


syndrome de sevrage de l'alcool.
B : Non. S'observe en cas d'imprégnation éthylique chronique. Est en
rapport avec une atrophie cérébelleuse. Pas de rapport avec le sevrage.
De plus, en cas d'ivresse aiguë, on observe une ataxie cérébelleuse.

Question à complément simple.

Un enfant de 8 ans a une primo-infection tuberculeuse


récente. Il y a un virage des réactions tuberculiniques, sans
signe clinique ni radiologique. Quelle attitude thérapeutique
peut-on prendre?

A - Surveillance simple
B - Vaccination BCG
C - Traitement associant INH et Rifampicine pendant 6 mois
D - Isoniazide et Rifampicine associés à corticothérapie
associée
E - Traitement associant INH, Rifampicine et Pyrazinamide
pendant 9 mois
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 295 By NADJI 85

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76 65
Question à complément simple. Question à complément simple.

Une seule de ces affirmations concernant la mononucléose Un sujet présente une mononucléose infectieuse typique.
infectieuse est vraie. Laquelle ? Parmi les produits suivants, quel est celui qui a un risque
A - Il n'y a jamais d'atteinte de la lignée érythrocytaire très élevé d'effets indésirables ?
B - La splénomégalie est un signe constant A - Aspirine
C - Elle peut être constatée chez un enfant de 4 ans B - Doxycycline (Vibramycine®)
D - L'angine est toujours présente dès le premier jour de la C - Anti-inflammatoires
maladie D - Ampicilline (Totapen®)
E - Le virus d'Epstein-barr disparaît toujours de E - Spiramycine (Rovamycine®)
l'organisme après une mononucléose infectieuse Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
Les aminopénicillines provoquent une réaction cutanée d'hypersensibilité
D - Aucun signe n'est constant même l'angine qui est souvent précoce. chez 50 % des sujets présentant une M.N.I. Paradoxalement c'est un
B - La splénomégalie existe dans 50 % des cas. antibiotique souvent prescrit en 1ère intention devant une angine. La
A - Une anémie hémolytique auto-immune peut se voir. présence d'adénopathies cervicales postérieures, d'une éventuelle
C - La M.N.I. touche le plus souvent l'adulte jeune. splénomégalie peut orienter le diagnostic.
E - Le virus persiste sous forme de génome dans quelques Iymphocytes
B du sang, des ganglions ou de la moelle.

28
Question à complément simple.
39
Question à compléments multiples. Chez un malade présentant une mononucléose infectieuse,
désigner l'anti-infectieux qu'il ne faut pas utiliser si l'on doit
Au cours de la mononucléose infectieuse quelle(s) traiter une affection bactérienne concomitante :
proposition(s) est (sont) exacte(s) ? A - La gentamicine (Gentalline®)
A - La découverte d'adénopathies cervicales postérieures B - L'érythromycine (Erythrocine®)
élimine le diagnostic C - L'ampicilline (Pénicline®, Totapen®)
B - Une élévation modérée des transaminases peut D - Les céphalosporines
s'observer au cours de la maladie E - Les sulfamides
C - Le MNl-test n'est positif que dans un quart des cas Bonne(s) réponse(s) : C
D - L'antibiothérapie est superflue
E - L'angine peut être retardée Toutes les aminopénicillines augmentent la probabilité d'apparition d'un
Bonne(s) réponse(s) : B D E rash maculopapulaire = 50% des malades sur 10% des malades ne
recevant pas d'ampicilline.
C - Le M.N.I test dorme très rapidement et facilement le diagnostic
D - L'administration d'ampicilline est vivement déconseillée
B - Il y a élévation des transaminases dans 100 % des cas mais
existence d'un subictère dans seulement 5% des cas. 33
Question à complément simple.

Quel est, parmi les agents infectieux suivants, celui qui ne


100 provoque pas de syndrome mononucléose ou de réaction
Question à compléments multiples. mononucléosique ?
A - Le cytomégalovirus
Parmi les propositions suivantes concernant la B - Le virus de l'immunodéficience humaine
mononucléose infectieuse, laquelle (ou lesquelles) est(sont) C - Le virus de l'hépatite A
exacte(s) ? D - Le bacille de la coqueluche
A - Elle est la conséquence d'une infection par le E - Le virus d'Epstein-Barr
Cytomégalovirus Bonne(s) réponse(s) : D
B - Elle ne s'observe pas en dessous de l'âge de 10 ans
C - Les cellules anormales trouvées dans le sang La coqueluche donne une hyperleucocytose avec hyperlymphocytose.
périphérique sont d'origine monocytaire
D - Elle s'accompagne habituellement d'une
hypogammaglobulinémie
E - Elle guérit le plus souvent sans traitement
Bonne(s) réponse(s) : E

Infection des tissus lymphoïdes par le virus Epstein-BARR.


Le diagnostic positif repose sur la vision sur le frottis sanguin de
Iymphocytes hyperactivés grands et hyperbasophiles, ainsi que le M.N.I
test, rapide et sensible.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 296 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 15
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54 20
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les arguments cliniques suivants, quels sont celui ou Dans l'hypothèse d'une mononucléose infectieuse, et à
ceux qui oriente(nt) plus particulièrement vers une propos de l'éruption cutanée, il est vrai que :
mononucléose infectieuse ? A - On peut observer une telle éruption après prise
A - Asthénie marquée d'ampicilline en dehors de ce contexte
B - Otalgies B - On peut l'observer au cours de la mononucléose
C - Température infectieuse en dehors de la prise d'ampicilline
D - Existence de polyadénopathies cervicales C - Au cours de la MNI, son apparition est favorisée par la
E - Existence d'une splénomégalie prise d'ampicilline
Bonne(s) réponse(s) : A D E D - Elle n'interdit pas la prise ultérieure d'une autre
bêtalactamine
La forme typique de mononucléose infectieuse associe : asthénie E - L'ampicilline peut être poursuivie à condition d'y
profonde, fièvre, adénopathies, angine. On peut également noter : une
associer une corticothérapie générale
splénonégalie (50 %), un exanthème fugace.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Un homme de 24 ans consulte pour des douleurs pharyngées
B - L'éruption est alors plus fugace, moins intense, sur le tronc et la
bilatérales, avec dysphagie et otalgies apparues depuis 24 à 48 heures
racine des membres, non prurigineuse.
dans un contexte d'anorexie et d'asthénie marquées. A l'examen, on note
C - La fréquence du rash de la MNI atteint 90 % en cas de prise
une muqueuse pharyngée rouge dans son ensemble avec, au niveau
d'ampicilline.
amygdalien, l'existence dans les cryptes d'un enduit jaunâtre bilatéral
E - Au cours de la MNI la corticothérapie est indiquée dans les formes
s'étendant à l'amygdale sans la dépasser, facilement détachable au
avec : oedème pharyngé, complications hématologiques, neurologiques
porte-coton. Il existe par ailleurs plusieurs adénopathies jugulo-
ou cardiaques.
carotidiennes bilatérales de 3 à 4 cm de diamètre, régulières, fermes,
lisses, légèrement douloureuses, ainsi que plusieurs adénopathies
spinales et occipitales, bilatérales, plus petites mais de mêmes
caractères à la palpation. On note par ailleurs une rate palpable et
quelques adénopathies axillaires et inguinales. Le reste de l'examen
clinique est sans particularités hormis une température modérément
élevée à 38°.

56
Question à compléments multiples.

La diphtérie est responsable d'une angine à fausses


membranes dont les caractères sont différents de ceux de la
mononucléose infectieuse. Parmi les caractères suivants,
quel est (ou quels sont) celui (ceux) qui concerne(nt) l'angine
diphtérique ?
A - Fausses membranes grisâtres
B - Confluentes
C - Extensives
D - Non adhérentes
E - Non hémorragiques
Bonne(s) réponse(s) : B C

Les fausses membranes de l'angine diphtérique peuvent être blanches


ou grisâtres ; elles sont très envahissantes et fortement adhérentes. Les
fausses membranes de l'angine de la M.N.I. respectent la luette.

57
Question à complément simple.

L'une des thérapeutiques suivantes est à proscrire si vous


soupçonnez une mononucléose infectieuse. Laquelle ?
A - Aérosols antiseptiques et antalgiques
B - Corticothérapie par voie générale
C - Pénicillinothérapie par voie générale
D - Traitement par ampicilline par voie générale
E - Traitement par rovamycine per os
Bonne(s) réponse(s) : D

Un traitement par ampicilline au cours d'une M.N.I. provoque un rash


dans 90 % des cas.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 297 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 16
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47
Question à complément simple.

Chez un adulte jeune, vous suspectez une mononucléose


infectieuse devant un syndrome mononucléosique avec
angine et adénopathies. Pour confirmer ce diagnostic vous
commencerez par demander l'un des examens suivants.
Lequel ?
A - Titrage des anticorps dirigés contre la capside du virus
Epstein-Barr (VCA) dans le sérum, par immunofluorescence
B - Recherche d'anticorps hétérophiles dans le sérum par
agglutination sur lame (MNI test)
C - Réaction de Paul Bunnell Davidsohn
D - Recherche du virus Epstein-Barr dans la salive
E - Recherche d'une élévation d'anticorps spécifiques du
virus Epstein-Barr dans le sérum en fixation du complément
Bonne(s) réponse(s) : B

B - On commence par le test le plus simple de détection des anticorps


hétérophiles, qui agglutinent les globules rouges de mouton ou de cheval
(sérologie non spécifique).
Le MNI test est positif chez environ 90 % des adultes jeunes ayant la
MNI.
C - La réaction Paul-Bunnell-Davidsohn est la réaction de référence pour
détecter les anticorps hétérophiles.
A E - La sérologie spécifique est indiquée :
- chez le jeune enfant (< 5 ans), chez qui la réponse hétérophile est
rarement positive,
- chez environ 10 % des adultes, qui ne développent pas une réponse
hétérophile détectable.

10
Question à compléments multiples.

Dans la mononucléose infectieuse, indiquez la(les)


proposition(s) exacte(s) :
A - La polyadénopathie superficielle est à prédominance
cervicale
B - L'angine peut être pseudo-membraneuse
C - Une thrombopénie est fréquente
D - L'élévation des transaminases est fréquente
E - L'antibiothérapie peut provoquer des complications
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

C - La thrombopénie est très rare au cours de la MNI.


E - La prise d'ampicilline peut conduire à un érythème morbilliforme ou
scarlatiforme, et par conséquent, est contre-indiqué au cours de la MNI.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 298 By NADJI 85

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MALADIES INFECTIEUSES 17
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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 300 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Après quelques jours de vomissements et de diarrhée, un Les médicaments ou produits suivants peuvent être
homme de 60 ans, dont on sait que la fonction rénale était responsables d'une insuffisance rénale aiguë :
antérieurement normale, a une insuffisance rénale
fonctionnelle. Vous vous attendez donc à retrouver : A - Les antibiotiques du type aminoside
B - Les produits de contraste iodés
A - Diurèse de 100 ml/24 heures C - Les antiinflammatoires non stéroïdiens
B - Urée plasmatique de 33 mmol/l D - Les antalgiques contenant de la noramidopyrine
C - Créatinine plasmatique de 260 micromol/l E - Le soluté salé physiologique
D - Urée urinaire de 500 mmol/l Bonne(s) réponse(s) : A B C
E - Natriurèse de 80 mmol/l
Bonne(s) réponse(s) : B C D Sans commentaire.

A : Il existe une oligurie dans l'insuffisance rénale fonctionnelle certes,


mais supérieure à 100 ml/24 h (de l'ordre de 300 à 600 ml/24 h)
B : L'urée plasmatique est proportionnellement plus élevée que la
créatininémie
C : La créatininémie est modérement augmentée (150 à 250 µmol/l le
plus souvent)
D : Urée urinaire très augmentée avec un rapport U/P uréique > 15
E : Non. La natriurèse est basse de l'ordre de 5 à 15 mmoles/24 h, avec
un rapport Na+/K+ urinaire inférieur à 1.

Ce Q.C.M. est discutable ! Tous les chiffres peuvent être discutés !

Question à compléments multiples.

Une insuffisance rénale aiguë peut être consécutive à :

A - Une septicémie à bacilles Gram négatif


B - Une glomérulonéphrite
C - Un traitement par la Gentamycine
D - Une hépatite HBs +
E - Une urographie intraveineuse
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Les mécanismes sont différents :


A, C : Nécrose tubulaire aiguë des états de choc septiques ou due aux
aminosides.
B : Glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse.
D : Angéite nécrosante au cours des infections à virus HBS.
E : Les produits de contraste radiologique peuvent donner une néphrose
osmotique et une nécrose tubulaire aiguë, particulièrement en cas de
diabète ou de myélome.

Question à compléments multiples.

L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est :

A - Normochrome (concentration corpusculaire moyenne en


hémoglobine normale)
B - En rapport avec un déficit de l'absorption intestinale du fer
C - Parfaitement corrigée simplement par les hémodialyses
itératives
D - Bien corrigée chez les malades qui reçoivent de
l'érythropoïétine
E - D'autant plus importante que l'insuffisance rénale est plus
importante
Bonne(s) réponse(s) : A D E

L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est normochrome,


normocytaire arégénérative. Elle est due essentiellement à un défaut de
sécrétion d'érythropoïétine par le rein.
C : Elle n'est pas du tout corrigée par l'hémodialyse seule.
D : L'érythropoïétine recombinante permet de la corriger complètement.
B : Le fer sérique est normal ou augmenté au cours de l'insuffisance
rénale chronique. Une carence en fer doit faire rechercher une perte
sanguine digestive (gastrite, ulcère) ou gynécologique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 301 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 1
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Question à complément simple.

Parmi ces différents diurétiques, quel est celui qui est


indiqué au cours de l'insuffisance rénale sévère (clearance
de la créatine < 15 ml/mn)?

A - Thiazidiques
B - Diurétiques osmotiques
C - Spironolactones
D - Furosémide
E - Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique
Bonne(s) réponse(s) : D

IR : 1/88 - 7/87 - 1/87 - 4/86


Les diurétiques de l'anse sont les seuls efficaces en cas d'insuffisance
rénale sévère, à dose plus élevée.

Question à compléments multiples.

Parmi les facteurs suivants, quel est ou quels sont ceux qui
peuvent aggraver une insuffisance rénale chronique?

A - Les pénicillines
B - Une déshydratation extracellulaire
C - Un obstacle sur les voies urinaires
D - L'injection de produits iodés
E - Des infections urinaires à répétition
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

IR : 6/89
A : Contrairement aux aminosides, les pénicillines n'aggravent pas
l'insuffisance rénale chronique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 302 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les précautions suivantes permettant d'atténuer les Un sujet de 47 ans, porteur d'une polykystose et d'une
risques d'une urographie intraveineuse chez un sujet atteint hypertension artérielle moyenne, a une insuffisance rénale
d'insuffisance rénale, indiquez la plus importante : importante, créatininémie à 678 micromoles/litre. La
A - Injecter une faible dose de produit de contraste natrémie est à 138 mmol/l. La kaliémie est à 5,2 mmol/l. La
B - Eviter la déshydratation décision d'un traitement diurétique a été prise.
C - Prescrire une restriction alimentaire Quelle médication doit être choisie ?
D - Injecter un sel de sodium à la place d'un sel de A - Hydrochlorothiazide (Esidrex®)
méthylglucamine B - Association thiazide-modamine (Modurétic®)
E - Eviter l'injection rapide du produit de contraste C - Antialdostérone (Aldactone®)
D - Furosémide (Lasilix®)
E - Tériam (Tériam®)
Question à complément simple.

Une insuffisance rénale chronique avec une créatininémie de Question à compléments groupés.
820 micromoles par litre s'accompagne habituellement de :
A - Une hypokaliémie Une insuffisance rénale fonctionnelle peut être due à :
B - Une fuite excessive de calcium urinaire 1 - Des vomissements abondants
C - Une polyglobulie 2 - Une diarrhée abondante
D - Une hyperphosphorémie 3 - Des sueurs abondantes
E - Une augmentation de la vitesse de conduction nerveuse 4 - Un traitement diurétique
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Question à complément simple.

Homme de 30 ans pesant 70 kgs, diabétique insulino- Question à compléments groupés.


dépendant, a un syndrome oedémateux et une insuffisance
rénale chronique (clairance de la créatinine égale à 18 L'insuffisance rénale chronique s'accompagne le plus
ml/mn). Les prescriptions diététiques suivantes sont toutes souvent de :
exactes sauf une. Laquelle ? 1 - Une anémie normochrome
A - Régime à 20% de glucides 2 - Une hyperuricémie
B - Apports de 2g de ClNa/jour 3 - Une hypocalcémie
C - Apports protidiques : 10 g/jour 4 - Une alcalose métabolique
D - Boissons en fonction de la soif Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
E - Suppression des aliments riches en potassium 1,2,3,4=E

Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Une insuffisance rénale aiguë oligo-anurique : Dans une insuffisance rénale chronique, on peut améliorer
A - Peut s'observer dans une glomérulonéphrite aiguë l'absorption calcique et la calcémie une réponse fausse,
B - Peut être consécutive à une transfusion compatible laquelle ?
C - Peut être consécutive à un coma éthylique négligé A - Par un apport de carbonate de calcium de plus de 3
D - Peut faire suite à une septicémie à colibacilles g/24 heures
E - Peut compliquer une cholécystographie orale B - Par l'emploi de gel d'alumine abaissant la
phosphorémie
C - Par l'emploi de résine échangeuse d'ions comme le
Kayexalate®
Question à complément simple. D - Par l'emploi de 1 OH D3 plutôt que de 25 OH D3
E - Par l'emploi de 1 25 OH D3 plutôt que de cholécalciférol
Tous les propositions sont exactes, sauf une. Dans
l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle, les urines ont toutes
les caractéristiques suivantes sauf une, laquelle ?
A - Na+ inférieur à 15 mmol/l Question à complément simple.
B - Rapport Na+/K+ inférieur à 1
C - Rapport U/P osmose supérieur à 1 Dans une insuffisance rénale chronique, on observe
D - Urée urinaire supérieure à 15 g/l (250mmol/l) habituellement :
E - Densité égale à 1,008 A - Une hypocalcémie
B - Une hypophosphorémie
C - Une polyglobulie
D - Une alcalose métabolique
Question à compléments groupés. E - Une hypouricémie
Une insuffisance rénale aiguë par obstacle est diagnostiquée
sur :
1 - L'échographie
2 - L'urographie intraveineuse
3 - L'interrogatoire
4 - La ponction biopsie rénale
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 303 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 3
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2
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi ces différents antibiotiques, quel est celui qui peut Un patient en insuffisance rénale chronique (clairance de la
provoquer une insuffisance rénale aiguë par un mécanisme créatinine égale a 15 ml/mn) et en insuffisance cardiaque
immuno-allergique pur ? avec syndrome oedémateux sera traité par :
A - Gentamicine A - Lasilix® 20 mg/jour
B - Chloramphénicol B - Lasilix® 250 mg/jour
C - Amphotéricine B C - Aldactone® 50 mg/jour
D - Doxycycline D - Diurilix® 500 mg/jour
E - Rifampicine E - Aucune proposition exacte

Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Dans une insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire : Toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une,
A - Il existe une dyspnée proportionnelle à l'élévation de indiquez laquelle. Femme de 50 ans, pesant 60 kg,
l'urée sanguine hypertendue, en insuffisance rénale chronique (clairance de
B - La récupération de la fonction antérieure est la règle la créatinine à 6 ml/mn), diurèse quotidienne moyenne :
C - L'hyperhydratation cellulaire peut entraîner des crises 1000 ml. On prescrit pour 3 semaines, en attendant le début
convulsives de la dialyse périodique :
D - Il existe une tendance hémorragique lorsque le A - Apport protéique quotidien de 50 g
rétention azotée est importante B - Augmentation des aliments glucidiques
E - Une hyperleucocytose peut exister en l'absence de C - Suppression des aliments riches en potassium
foyer infectieux D - Restriction sodée à moins de 4g/jour de ClNa
E - Boissons : 3,5 l d'eau par jour

Question à complément simple.


Question à complément simple.
Au cours de l'insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire
aiguë, non traitée par les diurétiques : indiquez la proposition Au cours de l'insuffisance rénale chronique à un stade
juste : avancé, les anomalies biologiques suivantes sont habituelles
A - L'uricémie reste en permanence normale à l'exception de l'une d'entre d'elles. Laquelle ?
B - La diurèse est parfois conservée A - Hémoglobine à 7,8 g/l
C - La concentration du Na urinaire est effondrée B - Bicarbonates plasmatiques à 20 mmol/l (20 mEq/l)
D - La protéinurie dépasse le plus souvent 3g/24h C - Phosphorémie à 0,20 mmol/l (6mg/l)
E - La taille des reins est diminuée D - Azotémie à 42 mmol/l (2,46g/l)
E - Uricémie à 550 µmol/l (92 mg/l)

Question à compléments multiples.


Question à complément simple.
Chez un patient en insuffisance rénale présentant un signe
du pli cutané, une hypotension artérielle, un collapsus Un sujet adulte en insuffisance rénale chronique, non
veineux périphérique et une natrémie à 120 mEq/l, quelle hypertendu, avec une diurèse de 2 litres par 24 heures, a le
vous paraît être la thérapeutique adaptée ? bilan sanguin suivant : pH = 7,28 ; CO3= 15 mmol/l ; Cl- =
A - Restriction hydrique et sodée 99 mmol/l ; NA + = 125 mmol/l ; K+ = 5,0 mmol/l ;
B - Furosémide à fortes doses créatininémie = 220 µmol/pour mille, le traitement est :
C - Hémodialyse en urgence A - Soluté glucosé isotonique
D - Sérum salé B - Soluté bicarbonaté hypertonique (30 pour mille)
E - Sérum glucosé C - Epuration extrarénale
D - Soluté isotonique (Cl Na 9 pour mille)
E - Kayexalate (résine échangeuse d'ions) 50g
Question à complément simple.

Un patient en insuffisance rénale chronique (clairance de la Question à compléments multiples.


créatinine égale à 15 ml/mn), bien hydraté a une osmolalité
urinaire à : L'insuffisance rénale chronique non traitée s'accompagne
A - 900 mmol/l presque toujours de :
B - 600 mmol/l A - Une anémie
C - 300 mmol/l B - Des oedèmes
D - 150 mmol/l C - Une hypocalcémie
E - 50 mmol/l D - Une hypophosphorémie
E - Une acidose métabolique

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 304 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 4
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3
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Le décès d'un malade atteint d'une insuffisance rénale aiguë Une insuffisance rénale aiguë oligo-anurique :
anurique vu 5ème jour est peut être consécutif à : A - Peut s'observer dans une glomérulonéphrite aiguë
A - L'hyperkaliémie B - Peut être consécutive à une transfusion incompatible
B - L'hypercatabolisme azoté C - Peut être consécutive à un coma éthylique négligé
C - Un oedème pulmonaire D - Peut faire suite à une septicémie à colibacilles
D - Une acidose grave E - Peut compliquer un examen artériographique
E - L'affection ayant entraîné l'anurie

Question à compléments multiples.


Question à complément simple.
Dans une insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire :
Parmi ces différents diurétiques, quel est celui qui est A - Il existe une dyspnée en rapport avec l'élévation de
indiqué au cours de l'insuffisance rénale (clearance de la l'urée sanguine
créatinine 15 ml/mn) ? B - La récupération de la fonction antérieure est la règle
A - Thiazidiques C - L'hyperhydratation cellulaire peut entraîner des crises
B - Diurétiques osmotiques convulsives
C - Spironolactones D - Il existe des reins de taille diminuée à l'échographie
D - Furosémide E - Une hyperleucocytose peut exister en l'absence de
E - Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique foyer infectieux

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Au cours de l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle : Dans une insuffisance rénale aiguë organique :
A - Il existe une oligurie A - Le débit urinaire des 24 heures peut être supérieur à
B - Le sodium urinaire est effondré, souvent 20 mmol/l 1,500 litre
C - Le rapport u/p créatinine est élevé B - Le chiffre d'urée sanguine n'est que proportionnel à
D - La cause est souvent cliniquement décelable l'importance du déficitfonctionnel rénal
E - Elle est de bon pronostic si détectée précocement C - Le rythme d'élévation de la créatinine sérique est
proportionnel au degré du catabolisme azoté
D - L'ionogramme sérique montre souvent un trou
anionique
Question à compléments multiples. E - Il arrive que la kaliémie dépasse 7 mmol/l
Un malade présente une oligurie dans les suites d'une
intervention chirurgicale (cholécystectomie). On est amené à
penser qu'il s'agit d'une insuffisance rénale aiguë Question à compléments multiples.
fonctionnelle secondaire à une hydratation insuffisante si on
constate : En présence d'un lupus érythémateux aigu disséminé
A - Urée urinaire élevée corticorésistant présentant une néphropathie lupique
B - Natriurèse basse évolutive avec insuffisance rénale sous 1 mg/kg/jour de
C - Tension artérielle basse prednisone on peut induire des rémissions par la prescription
D - Pression veineuse centrale basse de :
E - Une osmolalité urinaire égale à 600 mmol/litre A - Cyclophosphamide
B - Globulines antilymphocytaires
C - Azathioprine
D - Aspirine
Question à compléments multiples. E - Antipaludéens de synthèse (Nivaquine®)
On peut observer une insuffisance rénale aiguë anurique
après :
A - Une transfusion où la compatibilité dans le système Question à compléments multiples.
ABO a été vérifiée
B - Une pancréatite aiguë Le décès d'un malade atteint d'une insuffisance rénale aiguë
C - Un coma éthylique négligé anurique au 5ème jour est peut-être consécutif à :
D - Une overdose d'héroïne non hospitalisée A - L'hypokaliémie
E - Une urographie intraveineuse B - L'hypercatabolisme azoté
C - Un oedème pulmonaire
D - Une acidose grave
E - L'affection ayant entraîné l'anurie
Question à compléments multiples.

Une insuffisance rénale aiguë peut être consécutive à :


A - Une septicémie à bacilles Gram négatif
B - Une glomérulonéphrite
C - Un traitement par la gentamicine
D - Une hépatite HBs +
E - Une urographie intraveineuse

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 305 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 5
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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Une femme de 35 ans, sans antécédent pathologique, a eu Parmi les éléments suivants, donnez celui qui ne représente
une septicémie post-abortum, compliquée d'une insuffisance pas une circonstance favorisante à l'apparition d'une
rénale aiguë anurique justifiant le recours à des hyperkaliémie dans l'insuffisance rénale aiguë :
hémodialyses répétées. Six semaines plus tard, la diurèse A - Hémolyse
n'a toujours pas repris. Parmi les causes suivantes, quelle B - Rhabdomyolyse
est celle qui vous paraît expliquer le-plus vraisemblablement C - Hémorragie digestive
la persistance de l'insuffisance rénale ? D - Hyperhydratation
A - Néphrocalcinose E - Acidose
B - Thrombose des veines rénales
C - Nécrose corticale bilatérale
D - Obstacle sur les voies urinaires
E - Aucune des propositions n'est correcte Question à compléments multiples.

Les facteurs pouvant décompenser une insuffisance rénale


chronique comportent :
Question à complément simple. A - Déplétion sodée
B - Traitement diurétique
Quel est le paramètre qui ne correspond pas au tableau C - Restriction hydrique
biologique d'une insuffisance rénale fonctionnelle ? D - Obstacle sur la voie excrétrice
A - Augmentation de l'urée sanguine E - Toxicité médicamenteuse
B - Augmentation de la créatininémie
C - Diminution de la natriurèse
D - Diminution de la concentration urique urinaire
E - Hématocrite augmenté Question à complément simple.

Une de ces thérapeutiques est efficace en cas d'insuffisance


rénale obstructive par adénome prostatique :
Question à compléments multiples. A - La radiothérapie à haute énergie
B - La castration
Chez un malade présentant une insuffisance rénale sévère, C - L'adénomectomie prostatique
en fonction de quel(s) paramètre(s) ajuste-t-on D - Un traitement médical à base d'alpha bloqueurs
habituellement la posologie des médicaments ? E - Les diurétiques thiazidiques
A - Clairance de la créatinine
B - Volume de distribution du médicament
C - Fixation protéique du médicament
D - Clairance hépatique du médicament Question à compléments multiples.
E - Demi-vie d'élimination du médicament chez le sujet
normal L'apparition d'une insuffisance rénale aiguë anurique est
fréquente après intervention réparatrice vasculaire effectuée
tardivement dans les ischémies aiguës des membres.
Indiquez, parmi les suivants, le(s) facteur(s) responsable(s)
Question à compléments multiples. de l'apparition de cette insuffisance rénale :
A - Myoglobinémie
L'insuffisance rénale chronique non traitée s'accompagne B - Choc septique
presque toujours de : C - Hypovolémie
A - Une anémie D - Hémolyse
B - Des oedèmes E - Facteurs thromboplastiques circulants
C - Une hypocalcémie
D - Une hypophosphorémie
E - Une acidose métabolique
Question à compléments multiples.

Parmi les facteurs suivants, quel est ou quels sont ceux qui
Question à complément simple. peuvent aggraver une insuffisance rénale chronique ?
A - Les pénicillines
Lors d'une insuffisance rénale aiguë le risque vital immédiat B - Une déshydratation extra-cellulaire
est lié à l'un des facteurs suivants : C - Un obstacle sur les voies urinaires
A - L'hyperuricémie D - L'injection de produits iodés
B - L'hyperkaliémie E - Des infections urinaires à répétition
C - L'élévation de l'urée
D - La rétention hydrique
E - L'hypotension artérielle
Question à complément simple.

La quantité minimum de protéine nécessaire pour maintenir


Question à complément simple. une balance azotée chez les malades en insuffisance rénale
chronique est :
L'anémie de l'insuffisance rénale chronique présente les A - 0,5 g/kg de poids
caractéristiques suivantes sauf une, laquelle ? B - 1 g/kg de poids
A - Liée à un déficit en érythropoïétine C - 2,25 g/kg de poids
B - Normochrome D - 3 g/kg de poids
C - Peu régénérative E - 4,15 g/kg de poids
D - Parfaitement corrigée par l'épuration extra-rénale
RESIDANAT EN POCHE
E - Demi-vie Tome "diminuée
des hématies I "- QCM - QCS 306 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 6
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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Le traitement habituel de l'insuffisance rénale primaire, non On apprend qu'au cours du bilan hospitalier une
décompensée, comporte : artériographie a également été pratiquée. Choisissez deux
A - Hydrocortisone propositions exactes. La poussée d'insuffisance rénale peut
B - Prednisone être due à :
C - Fluorocortisone A - Un obstacle excrétoire
D - Dexaméthasone B - Au traitement antibiotique
E - Régime sans sel C - Aux examens radiologiques
D - A l'infection urinaire
E - A la précipitation de protéines myélomateuses
Question à compléments multiples.

Chez un patient ayant une insuffisance rénale chronique Question à compléments multiples.
sévère, pour éviter l'apparition d'une ostéodystrophie rénale,
vous pouvez prescrire : Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s)
A - Une supplémentation en phosphore qui permettrait(ent) d'évoquer une insuffisance rénale aiguë
B - Les dérivés de la vitamine D fonctionnelle ?
C - Des diurétiques thiazidiques A - Rapport urée urinaire/urée sanguine 10
D - Du carbonate de calcium B - Rapport créatininurie/créatininémie 10
E - Des gels d'alumine C - Fraction d'élimination urinaire du sodium inférieur à 1
D - Natrémie inférieure à 130
E - Urée sanguine/créatininémie 10
Question à compléments multiples.

Au cours de l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle : Question à compléments multiples.


A - Il existe une oligurie
B - Le sodium urinaire est effondré, souvent < 20 mmol/l Ce malade présente une insuffisance rénale aiguë. Parmi les
C - Le rapport u/p de la créatinine est élevé étiologies suivants, vous retenez :
D - La cause est souvent cliniquement décelable A - Néphroangiosclérose
E - Le pronostic est bon si le dépistage est précoce B - Toxicité rénale du kétoprofène
C - Toxicité rénale de l'hydrochlorothiazide
D - Toxicité rénale du chlorydrate d'amiloride
E - Hypovolémie
Question à compléments multiples.
Un homme de 70 ans bénéficie d'une intervention pour arthrose de
Quel(s) symptôme(s) clinique(s) en rapport avec une hanche. Dans ces antécédents on retient un tabagisme (1 paquet de
insuffisance rénale chronique peut-on observer ? cigarettes/jour) et une hypertension artérielle apparue il y a 20 ans,
A - Prurit stabilisée à 180/100 mm de Hg par un traitement quotidien qui associe 5
B - Exophtalmie mg de chlorydrate d'amiloride et 50 mg d'hydrochlorothiazide
(Modurétic®).
C - Pâleur L'examen clinique préopératoire est sans particularité. Des examens
D - Frottement péricardique paracliniques, on retient les éléments suivants : créatinine 105
E - Splénomégalie micromol/l, cardiomégalie modérée sur la radiographie thoracique et un
ECG sans particularité à l'exception d'un indice de Sokolow à 45.
En post-opératoire le malade est laissé au même traitement hypotenseur.
Il reçoit de plus du kétoproféne 5 gélules à 50 mg/j (Profénid®).
Question à compléments multiples. Au 10ème jour post-opératoire l'examen clinique et
l'électrocardiogramme ne sont pas modifiés. La tension artérielle est à
Au cours d'une insuffisance rénale chronique avec filtration 140/80 en position couchée et à 90/60 en position assise. Le bilan
glomérulaire à 15 ml/mn, il est habituel de rencontrer : biologique met en évidence les éléments suivants : créatinine à 610 mic
mol/l, Na+ 128 mmol/l, K+ 6,1 mmol/l, protidémie 80 g/l, Cl 92 mmol/l,
A - Une anémie normochrome
bicarbonates 32 micromol/l, uricémie 582 micromol/l, hématocrite 0,52.
B - Une hypocalcémie La protéinurie des 24 heures est à 0,58 g. Il n'existe pas d'hématurie.
C - Une hypophosphorémie
D - Une hypobicarbonatémie
E - Une augmentation des gamma globulines
Question à compléments multiples.

Le traitement de cette insuffisance rénale repose dans les 12


Question à compléments multiples. premières heures sur :
A - Perfusion du soluté salé isotonique
Un malade devient oligurique dans les suites d'une B - L'hémodialyse
intervention chirurgicale (cholécystectomie). On est amené à C - L'arrêt du kétoprofène
penser qu'il s'agit d'une insuffisance rénale aiguë D - L'arrêt de l'hydrochlorothiazide
fonctionnelle secondaire à une déshydratation extracellulaire E - La prescription de furosémide (Lasilix®)
si l'on constate :
A - Urée urinaire élevée
B - Natriurèse basse
C - Tension artérielle basse
D - Pression veineuse centrale basse
E - Une soif vive

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 307 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Cette insuffisance rénale aiguë pourrait avoir pour origine : Quelles sont parmi les suivantes les deux causes les plus
A - Un choc toxi-infectieux probables d'insuffisance rénale ?
B - L'administration d'un médicament néphrotoxique A - Hypertension avec néphroangiosclérose
C - L'hyperkaliémie B - Glomérulonéphrite chronique
D - L'acidose métabolique C - Néphropathie toxique due à l'usage des AINS
E - Aucune des causes ci-dessus D - Syndrome héréditaire de tubulopathie
E - Rein goutteux chronique par hyperuricémie
Un homme de 73 ans est opéré d'une cholécystectomie pour lithiase
vésiculaire. En pré-opératoire, le poids est de 70 kg, la pression artérielle Un sujet de 58 ans présente depuis 5 ans, régulièrement, des crises de
à 180/110 mmHg. L'interrogatoire retrouve une pollakiurie avec trois goutte du gros orteil qu'il s'est contenté de traiter par le repos et des anti-
mictions nocturnes, tous les autres éléments cliniques et paracliniques inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pris 2 à 3 jours à chaque crise.
et le toucher rectal sont normaux. Au deuxième jour post-opératoire, Le sujet a présenté en moyenne 4 à 5 crises par an. Il n'a pas de
survient un accès fébrile avec frissons. Deux hémocultures sont manifestation évoquant une pathologie rénale, sauf une hématurie
positives à colibacille. Le traitement immédiatement entrepris comprend signalée 3 ans auparavant et non retrouvée ensuite. La pression artérielle
quotidiennement l'administration de 240 mg de gentamicine par voie IM est à 155/105 mm de mercure en moyenne. Les données biologiques
et la perfusion de 2000 ml de soluté glucosé isotonique. Alors que la révèlent une hyperuricémie importante, une créatinine sanguine à 195
diurèse est à 1800 ml/24 h au 2ème jour post-opératoire, elle chute micromol pour mille stable depuis 4 mois. La cytologie urinaire est
progressivement pour n'être qu'à 300 ml/24 h le 5ème jour. Le poids est normale et il n'est pas noté de protéinurie. Le taux de phosphore est
alors de 73 kg, il n'y a eu ni vomissements, ni diarrhée, la pression légèrement élevé, le potassium est normal, il n'y a pas
artérielle est a 150/90 mmHg. Le bilan biologique révèle les résultats d'hyperaminoacidurie, ni de glycosurie.
suivants :
Sang (mmol/l) urée 40, chlore 92, sodium 126, potassium 7,5,
bicarbonates 18, paCO2 28 mmHg, créatinine 700 umol/l, protides
totaux 52 g/l, pH artériel 7,27. Question à compléments multiples.
Urines volume/24 h 300 ml, sodium 80, potassium 30, urée 100
(mmol/litre).
On assiste à une aggravation de l'insuffisance rénale. Pour
prévenir les troubles osseux, vous conseillez :
A - Une diminution des apports calciques
Question à compléments multiples. B - Une diminution des apports glucidiques
C - Une alcalinisation des urines
Le traitement de cette insuffisance rénale aiguë comprend : D - Des gels d'alumine pour abaisser le phosphore
A - Une restriction des boissons à 500 ml/24 h E - Une prescription de vitamine D (dérivé dihydroxylé)
B - La perfusion de 2500 ml de soluté bicarbonate
isotonique par jour pendant 48 h
C - La perfusion de 500 ml de soluté glucosé à 30 % + 20
Question à compléments multiples.
unités d'insuline
D - La baisse de la posologie de la gentamicine à 180
Ne font pas partiedu tableau habituel d'une insuffisance
mg/jour
rénale sévère le(s) élément(s) suivant(s) :
E - Transport dans une unité d'épuration (extra) rénale
A - Elévation de l'azote uréique
B - Elévation de la créatinine
C - Hypophosphorémie
Question à complément simple. D - Hypokaliémie
E - Anémie hypochrome
Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique
est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux
lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique
Question à compléments multiples.
discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance
rénale.
A ce stade de l'insuffisance rénale, quelle(s) est(sont) parmi
les suivantes la(les) mesure(s) diététique(s) qui vous
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera
parai(ssen)t recevable(s) ?
trouvé ?
A - Diminution modérée de l'apport protéique
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Supplémentation calcique
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA
C - Restriction de fruits et de légumes
C - Artériolite avec lésions nécrosantes
D - Restriction liquidienne à 500 ml par 24 heures
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse
E - Malgré le poids normal restriction calorique globale
E - Rein optiquement normal

Question à compléments multiples.

En faveur de la nature fonctionnelle de l'insuffisance rénale.


Vous retenez :
A - La natriurèse à 12 mmoles/l
B - Le rapport U/P créatinine élevé
C - La fièvre
D - La créatininémie à 180 micromoles/l
E - Les données du toucher rectal

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 308 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le patient ne suit pas vos conseils et ne se traite pas. Il voit L'on observe très fréquemment au cours d'une
un ami radiologue qui pratique une urographie intraveineuse. glomérulonéphrite chronique avec insuffisance rénale
Celle-ci révèle un petit rein droit de 7.5 cm de diamètre chronique :
vertical. Le rein gauche est apparemment de taille normale. Il A- Une protéinurie
existe un retard de sécrétion des deux reins. L'insuffisance B - Une hématurie microscopique
rénale s'explique par : C - Une hypertension artérielle
A - Une tuberculose rénale D - Une hypercalcémie
B - Une gloménulonéphrite chronique E - Une infection urinaire
C - Une tubulopathie au niveau du rein droit
D - Une lithiase obstructive
E - L'atrophie du rein droit avec néphroangiosclérose du
rein gauche Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s)


qui permettrait(ent) d'évoquer une insuffisance rénale aiguë
Question à compléments multiples. fonctionnelle ?
A - Rapport urée urinaire/urée sanguine > 15
Après plusieurs mois d'hémodialyse, l'aggravation et la B - Rapport créatininurie/créatininémie > 15
répétition des épisodes hématuriques fait proposer une C - Fraction d'élimination urinaire du sodium inférieure à 1
binéphrectomie. Le bilan d'hémostase pré-opératoire peut D - Natrémie inférieure à 130
montrer en rapport avec l'insuffisance rénale : E - Urée sanguine/créatininémie > 10
A - Allongement du temps de saignement
B - Allongement du temps de céphaline activée
C - Allongement du temps de Quick
D - Hypofibrinogénémie Question à compléments multiples
E - Raccourcissement du temps de Iyse des euglobulines
Une insuffisance rénale chronique peut être aggravée par :
A - Une déplétion calcique
B - Une déplétion sodée
Question à compléments multiples. C - Une insuffisance cardiaque
D - Un obstacle sur la voie excrétrice
Dans le but de prévenir les complications ostéo-articulaires E - Une hypovolémie
de l'insuffisance rénale, la ou les mesure(s) suivante(s) vous
paraît (paraissent) adéquate(s) : Un insuffisant rénal chronique par polykystose rénale vous consulte pour
A - Régime appauvri en phosphore aggravation récente et brutale de son hyperazotémie. Le malade avait été
vu en consultation deux mois auparavant avant son départ en vacances.
B - En cas d'hyperphosphorémie, prescription de gels
Poids : 68 kilos, pour 1,75 m T.A. à 140/80, créatinine à 3 50 micromol/l,
d'alumine urée à 0,80 g/l, natrémie à 140 mmol/l, kaliémie à 3,8 mmol/l, diurèse : 2
C - Supplémentation calcique per os litres par 24 h, pas d'oedème des membres inférieurs.
D - Correction de l'hyperkaliémie En vacances, il consulte pour un syndrome grippal et se voit prescrire :
E - Prescription de dérives actifs de la vitamine D - Totapen 2 g par jour pendant 8 jours
- Aspirine 500 mg par jour 2 fois
- Régime désodé strict avec 60 g de protides
Prescription que ce malade méticuleux, suit à la lettre.
Question à compléments multiples. Lorsqu'il consulte 8 jours plus tard, il paraît fatigué : Poids : 63 kilos,
T.A. : 10/6, pas d'oedème, signe du pli,
Quelle(s) anomalie(s) associée(s) à l'insuffisance rénale biologiquement : Créatinine à 475 micromol/l, urée à 2 g par litre,
natrémie à 130, kaliémie à 5 mEq par litre.
aiguë paraît(ssent) présente(s) chez ce patient ? Diurèse des 24 dernières heures : 500 cc.
A - Déshydratation intracellulaire
B - Hyperhydratation globale
C - Hyperkaliémie
D - Hypertension artérielle maligne Question à compléments multiples.
E - Oedème pulmonaire
En l'absence d'insuffisance rénale le traitement
symptomatique des oedèmes peut comporter :
A - Repos au lit
Question à complément simple. B - Régime sans sel
C - Spironolactone (Aldactone)
L'on observe de façon constante au cours d'une polykystose D - Diurétique de l'anse (Lasilix)
rénale de l'adulte au stade de l'insuffisance rénale chronique : E - Diurétique thiazidique (Diurilix )
A - Des petits reins avec kystes bilatéraux
B - Des gros reins avec kystes bilatéraux
C - Une hypertension artérielle
D - Une protéinurie Question à compléments multiples.
E - Une note familiale de polykystose
Quels sont les arguments biologiques en faveur du caractère
chronique de l'insuffisance rénale ?
A - Protidémie à 60 g/l
B - Natrémie à 140 mmol/l
C - Calcémie à 1,65 mmol/l
D - Hémoglobinémie à 7.8 g/100 ml
E - Kaliémie à 5,1 mmol/l

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 309 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Les reins sont diminués de taille (8cm x 4cm), réguliers et


symétriques. Il n'y a pas de dilatation pyélocalicielle.
L'étiologie la plus vraisemblable de l'insuffisance rénale de
Monsieur D. est :
A - Une polykystose rénale
B - Une glomérulopathie diabétique
C - Une amylose
D - Une pyélonéphrite chronique
E - Une néphro-angiosclérose

Question à compléments multiples.

Monsieur D. a une insuffisance rénale chronique arrivée au


stade terminal. Après avoir résolu les problèmes actuels il va
falloir envisager la méthode de suppléance la mieux adaptée
à son cas. Quelles sont les deux méthodes
vraisemblablement les mieux appropriées ?
A - Dialyse péritonéale continue ambulatoire
B - Transplantation rénale
C - Hémodialyse en centre
D - Hémodialyse à domicile
E - Il est beaucoup trop âgé pour bénéficier d'une des
méthodes précédentes

Question à complément simple.

La malade refusant toute hospitalisation, il a été décidé en


l'absence d'hématurie ou d'insuffisance rénale associées de
faire un traitement actif.
Quel est le schéma choisi parmi les suivants ?
A - Cyclosporine 10 mg/kg/jour pendant six mois
B - Cyclophosphamide 3 mg/kg/jour pendant trois mois
C - Prednisone 0,10 mg/kg/jour pendant six mois
D - Prednisone 0,10 mg/kg/jour pendant quatre semaines
E - Prednisone 1,5 mg/kg/jour pendant quatre semaines

Question à complément simple.

Le patient ne suit pas vos conseils et ne se traite pas. Il voit


un ami radiologue qui pratique une urographie intraveineuse.
Celle-ci révèle un petit rein droit, 7,5 cm de diamètre vertical.
Le rein gauche est apparemment de taille normale. Il existe
un retard de sécrétion des deux reins. L'insuffisance rénale
s'explique par :
A - L'atteinte du rein droit
B - Une glomérulonéphrite chronique
C - Une tubulopathie au niveau du rein droit
D - Une lithiase obstructive
E - L'atrophie du rein droit avec néphro-angiosclérose du
rein gauche

Question à complément simple.

Après trois mois d'évolution, sous traitement le tableau


clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants
remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 g/24 h hématurie
microscopique discrète, albuminémie 18 gr 0/00, pas
d'insuffisance rénale.
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion peut-
on s'attendre à trouver ?
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'IgA
C - Vascularite avec lésions nécrosantes
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse
E - Lésions
RESIDANAT glomérulaires
EN POCHE Tome minimes
" I "- QCM - QCS 310 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est : L'insuffisance rénale en l'absence d'examen complémentaire
peut être due à :
A - Liée à un déficit en érythropoïétine
B - Normochrome A - Une néphrotoxicité du diurétique
C - Peu régénérative B - Une glomérulopathie
D - Corrigée par l'épuration extra-rénale C - Une pathologie des gros vaisseaux rénaux
E - A demi-vie des hématies diminuée D - Une tubulopathie
Bonne(s) réponse(s) : A B E E - Une néphroangiosclérose
Bonne(s) réponse(s) : B E
C : Arégénérative.
L'hématurie microscopique isolée ancienne, associée à l'HTA et à
l'insuffisance rénale évoque une glomérulonéphrite chronique (à dépôts
mésangiaux d'IGA notamment).
Une néphroangiosclérose associée est fort probable. Une sténose des
Question à complément simple. artères rénales pourrait expliquer l'HTA mais non l'hématurie.

Chez l'homme de 50 ans, qui présente une insuffisance


rénale aiguë, quel est l'examen de choix dans le contexte de
l'urgence, pour rechercher un obstacle des voies excrétrices?

A - Radiographie sans préparation des aires rénales


B - Tomodensitométrie
C - Urétéro-pyélographie rétrograde
D - Urographie intraveineuse
E - ƒchographie rénale
Bonne(s) réponse(s) : E

E : La mise en évidence d'une dilatation des cavités pyélo-calicielles


permet de faire le diagnostic d'IRA par obstacle.
Attention ! L'absence de dilatation ne permet pas d'exclure un obstacle.

Question à compléments multiples.

Au cours d'une insuffisance rénale chronique avec filtration


glomérulaire à 15 ml/min, il est habituel de rencontrer :

A - Une anémie hyperchrome


B - Une hypocalcémie
C - Une hypophosphorémie
D - Une hypobicarbonatémie
E - Une augmentation des gamma globulines
Bonne(s) réponse(s) : B D

L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est normochrome,


normocytaire arégénérative.

Question à complément simple.

Si cette jeune femme, enceinte, avait en outre une


insuffisance rénale, vous pourriez prescrire, en première
intention :

A - La nouvelle bêta-lactamine
B - L'ampicilline (Totapen®)
C - La nitrofurantoïne (Furadantine®)
D - La gentamycine (Gentalline®)
E - La doxycycline (Vibramycine®)
Bonne(s) réponse(s) : B

A : Médicament nouveau.
C, D : Contre-indiqués par l'insuffisance rénale.
E : Contre-indiqué pendant la grossesse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 311 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Deux mois après un syndrome néphritique aigu post-


infectieux, un garçon de 17 ans est revu en consultation.
L'examen clinique est normal, la pression artérielle est à
100/60 mm Hg. Parmi les examens paracliniques suivants,
quel est celui qui a une signification péjorative ?
A - Protéinurie = 0,50 g/24 h
B - CH 50 = 20 U (N = 50 + ou - 10)
C - Hématurie + +
D - ASLO = 1 200 U (N < 400)
E - Azotémie = 0,45 g/l (7 mmol/l)

Question à compléments multiples.

Le syndrome néphritique aigu comporte :


A - Une prise de poids
B - Une natriurèse faible
C - Une réduction de la filtration glomérulaire
D - Une hypovolémie
E - Une hématurie

Question à complément simple.

Le syndrome néphritique aigu est caractérisé par tous les


éléments sémiologiques suivants, sauf un, lequel ?
A - H TA modérée
B - Hypoprotidémie < 60 g par litre
C - Hématurie avec cylindrurie
D - Oedèmes des membres inférieurs
E - Protéinurie permanente

Question à compléments multiples.

Le syndrome néphritique aigu comporte :


A - Rétention hydrosodée
B - Hypercholestérolémie
C - Hypertension artérielle
D - Réduction du débit de la filtration glomérulaire
E - Hypogammaglobulinémie

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 312 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 12
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Question à complément simple.

Les syndromes néphrotiques persistants, en l'absence de


tout traitement peuvent provoquer des complications
suivantes, sauf une, laquelle ?
A - Thromboses veineuses périphériques
B - Infections ORL et pulmonaires
C - Crises de goutte
D - Thromboses des veines rénales
E - Crises abdominales aiguës pseudoappendiculaires

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 313 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Un sujet de 53 ans aux antécédents tuberculeux multiples Concernant les protéinuries, quelle(s) affirmation(s) est
présente un Ïdème important du cou, des bras et des (sont) exacte(s)?
membres inférieurs. Il présente une protéinurie à 0,80 g/24
h, un gros foie avec tests fonctionnels hépatiques normaux. A - Toutes les protéinuries signent une lésion glomérulaire
Le diagnostic le plus probable est : B - La protéinurie de Bence-Jones n'est pas détectée par les
bandelettes
A- Glomérulonéphrite aiguë C - La protéinurie de Bence-Jones n'est détectée que par
B- Syndrome néphrotique l'acide sulfosalicylique
C- Insuffisance cardiaque congestive D - La protéinurie tubulaire est caractérisée par la présence
D- Cytolyse hépatique aiguë d'IgG
E- Symphyse péricardique E - La microalbuminurie se definit par un taux inférieur à 300
Bonne(s) réponse(s) : E mg/24 heures
Bonne(s) réponse(s) : B D E
B : La protéinurie est massive au cours du syndrome néphrotique (> 3,5
g/24 heures) B : Les bandelettes détectent seulement l'albumine (Albustix®). La
E : Il faut d'emblée évoquer chez ce malade une péricardite chronique protéinurie de Bence Jones est composée de chaînes légères
constrictive d'étiologie tuberculeuse, s'exprimant cliniquement par des d'immunoglobulines = elles précipitent à la chaleur et se redissolvent à
signes d'hypertension veineuse 56°C. Elle est au mieux caractérisée par l'immuno-électrophorèse des
protéines urinaires (chaînes légères kappa ou lambda).
E : La microalbuminurie correspond à une excrétion minime (< 300
mg/24 h) mais supérieure à la normale de l'albumine (c'est-à-dire plus de
150 mg/24 h). Elle doit être dosée spécifiquement, par exemple par
Question à complément simple. dosage radio-immunologique. Elle fait partie du bilan d'une néphropathie
diabétique débutante.
Chez une jeune femme de 25 ans, polyarthralgique et fébrile,
la découverte d'une protéinurie à 4 g/24 h avec hématurie
microscopique et créatinine à 180 µmol/l, 3 mois après un
accouchement normal, fait évoquer surtout :

A - Une glomérulonéphrite virale


B - Une maladie périodique familiale
C - Une pyélonéphrite
D - Les suites d'une toxémie gravidique
E - Une glomérulonéphrite lupique
Bonne(s) réponse(s) : E

Protéinurie abondante et hématurie évoquent une atteinte glomérulaire ;


le diagnostic de glomérulonéphrite lupique est évoqué chez cette femme
jeune, avec atteinte extra-rénale (articulations). La grossesse favorise les
poussées lupiques.

Question à complément simple.

Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus


appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été
découvertes une protéinurie à 2 g/24h et une hématurie
microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de
la créatinine à 1,7 ml/s (100 ml/mn). Il n'y a pas d'anomalie
morphologique des reins et des voies excrétrices urinaires à
l'U.I.V.

A - Echographie
B - Scintigraphie rénale
C - Biopsie rénale
D - Urétéro-pyélographie rétrograde
E - Aucune des investigations ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : C

L'association protéinurie-hématurie évoque une atteinte glomérulaire qui


ne peut être identifiée précisement que par la biopsie rénale. En
l'absence de signes extrarénaux, on peut évoquer une maladie de Berger
(dépôts mésangiaux d'IgA) et alors hésiter avec la réponse E car aucun
traitement ne serait nécessaire. En présence de signes extrarénaux
(cutanés, articulaires, neurologiques...), l'indication de la biopsie rénale
est formelle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 314 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 14
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Question à complément simple.

Sans antécédent clinique évocateur, quel signe évoque


plutôt une glomérulonéphrite chronique devant un tableau de
protéinurie isolée?

A - Présence en abondance de bêta 2 microglobuline


B - Tous les paramètres d'exploration fonctionnelle rénale
sont normaux sauf l'épreuve d'acidification
C - La protéinurie est toujours supérieure à 2,5 g/24 heures
D - A l'urographie intraveineuse, il existe des signes focaux
de rétraction et de nécrose papillaire
E - La patiente a fait pendant la période d'observation une
hématurie terminale
Bonne(s) réponse(s) : C

Ce QCM était déjà tombé en 7/87/II avec le même énoncé en multiple.


La réponse des différents correcteurs fut C, D.
A : Protéine de faible PM.
B : Evoque une tubulopathie.
C : Définition d'une glomérulonéphrite (protéinurie ³ 3 g/24 h).
D : A l'UIV, des reins SYMƒTRIQUES et RƒGULIERS sont en faveur
d'une glomérulonéphrite chronique.
E : Plutôt une atteinte vésicale.

Question à complément simple.

Un sujet de 17 ans, sujet aux amygdalites, se présente à la


consultation avec un visage bouffi et un léger oedème
malléolaire. L'examen clinique montre en outre une pression
artérielle à 155/105 mm de mercure. Dans le sang, les
antistreptolysines sont à 600 unités, la créatinine à 220
micromol/l. A la cytologie urinaire une hématurie abondante
d'origine glomérulaire avec de nombreux cylindres. La
protéinurie est à 2 g/24 h. Il s'agit de :

A - Syndrome néphrotique pur


B - Syndrome néphrotique impur
C - Hépatite aiguë
D - Glomérulonéphrite post-streptococcique
E - Glomérulonéphrite hématurique avec dépôts d'IgA
mésangiaux
Bonne(s) réponse(s) : D

Association d'oedème, d'HTA, d'insuffisance rénale et de protéinurie


glomérulaire dans un contexte évocateur.
E : La maladie de Berger est surtout contemporaine des infections O.R.L.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 315 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Chez un sujet de 58 ans (105 kg -1,70m) sans antécédent,


on découvre une pression artérielle à 155/98 mmHg, une
protéinurie, de 3 g/24 heures alors que la recherche à la
bandelette est négative ; le taux de protéines sanguines est à
82g/l et la calcémie à2,65 mmol/l. Quelle hypothèse
diagnostique, choisir?

A - Glomérulopathie diabétique
B - Lupus polyviscéral
C - Purpura rhumatoïde
D - Vascularite
E - Myélome
Bonne(s) réponse(s) : E

E : Les chaînes légères d'immunoglobines ne sont pas détectées à la


bandelette. L'hyperprotidémie et l'élévation de la calcémie évoquent aussi
ce diagnostic.

Question à complément simple.

Un sujet de 25 ans a été opéré dans l'enfance d'un reflux


vésico-urétéral bilatéral laissant des séquelles d'hypoplasie
visibles à l'échographie rénale. Alors que la protéinurie
n'était jamais supérieure à 0,20 gr/l, elle atteint brusquement
2 gr, puis 3 gr/24 h. Cette protéinurie traduit :

A - Une aggravation des lésions inflammatoires de néphrite


interstitielle
B - La constitution d'une sclérose du tissu interstitiel
C - Une dégénérescence tubulaire
D - Une intolérance aux anti-infectieux urinaires
E - Une atteinte glomérulaire de type hyalinose passive
Bonne(s) réponse(s) : E

L'abondance de la protéinurie est en faveur d'une atteinte glomérulaire.


Une hyalinose segmentaire et focale peut compliquer l'évolution d'un
reflux vésico-urétéral bilatéral, même après chirurgie réparatrice.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 316 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi ces différentes affirmations concernant les Dans quelle(s) circonstance(s) parmi les suivantes peut on
hyponatrémies, quelle est celle que vous retenez ? rencontrer une hyponatrémie ?
A - L'hyponatrémie est due à un hyperaldostéronisme A - Hyperlipidémie
B - L'hyponatrémie est liée à une diminution du capital B - Syndrome de Conn
sodé de l'organisme C - Glycémie élevée
C - L'hyponatrémie entraîne une hyperhydratation cellulaire D - Hypercalcémie
D - Quelqu'en soit le mécanisme, l'hyponatrémie se corrige E - Traitement par thiazides
par des apports sodés Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - La baisse de la natrémie stimule la sécrétion d'ADH
Bonne(s) réponse(s) : C A C - Représentent des cas de "fausses hyponatrémies", où la natrémie
n'est plus le reflet de l'osmolarité plasmatique en raison de l'existence
Il existe dans la formulation de ce QCM des erreurs qui le rendent d'autres osmoles. Dans le cas des hyperglycémies, ce tableau se
critiquable. rencontre dans les comas hyperosmolaires. Au cours du traitement par
En effet toute diminution de l'osmolarité plasmatique entraînera en un diurétique il peut y avoir hyponatrémie lorsque la perte en sel excède
proportion inverse une diminution de l'hydratation intracellulaire, le la perte en eau. Cela correspond au tableau d'hyponatrémie par déplétion.
nombre d'osmoles du milieu intracellulaire étant fixe, équilibré, Dans le syndrome de Conn, il y a rétention hydrosodée avec
l'osmolarité intracellulaire ne peut varier qu'en fonction de l'hydratation hyperhydratation extracellulaire pure et le secteur intracellulaire est
intracellulaire. normal ; il peut même y avoir hypernatrémie, en raison de l'activité "hydro-
L'ambiguïté dans le QCM, ici, vient du terme hyponatrémie. urétique". c'est à dire anti ADH des corticoïdes.
Habituellement, la natrémie et l'osmolarité évoluent de façon parallèle,
cependant il existe des cas où il y a dissociation entre la natrémie et Un homme de 65 ans est hospitalisé pour dyspnée d'apparition récente
l'osmolarité (on utilise parfois les termes de fausse hyponatrémie). Ces et troubles confusionnels. Sont également cliniquement notés :
cas surviennent lorsqu'il existe d'autres agents osmotiquement actifs en - des antécédents de bronchite chronique sur un tabagisme ancien
grande quantité (acidocétose, coma hyperosmolaire, dysprotéinémie - une HTA évoluant depuis 10 ans et traitée par Modurétic® et
monoclonale, dyslipidémies extrêmes, utilisation de mannitol etc...). Catapressan®
A cette réserve près, la seule réponse possible est la C. - une altératIon récente de l'état général
L'aldostérone entraîne une rétention hydrosodée, jouant sur le secteur - la T.A. est à 130/85, la T° à 37°
extracellulaire et non sur le secteur intracellulaire, donc sans - à l'auscultatIon pulmonaire, diminution du murmure vésiculaire à
modification de la natrémie. La diminution du capital sodé entraîne par gauche et râles bronchiques.
contre une déshydratation extracellulaire. Les apports sodés corrigent Le reste de l'examen clinique est normal. Dans le sang : hémoglobine
une diminution du volume extracellulaire et ne jouent pas sur le secteur 11,8 g/100ml, hématocrite 37 %, G.B 9 800, urée 0,20 g/l, créat 10 mg/l,
intracellulaire. Le stimulus principal de la sécrétion d'ADH est la uricémie 30 mg/l, protidémie 70 g/l, cholestérol 2,6 g/l, natrémie 115
déshydratation intracellulaire, habituellement associée une mEq/l, chlore 80 mEq/l, kaliémie 4,5 mEq/l, osmolalite plasmatique 230
hypernatrémie. mOsm/kg, cortisolémie normale, bicar 28 mEq/l.
Dans les urines : prot 0, glycosurie 0, densité 1020, osmolalité 496
mOsm/kg.
La radiographie du thorax montre une atélectasie lobaire supérieure
Question à compléments multiples. gauche avec épanchement pleural du même côté.

Une hyponatrémie à 125 mmol/l associée à une


hypochlorémie à 70 mmol/l et une alcalose métabolique fait Question à complément simple.
suspecter chez un malade déshydraté :
A - L'abus de diurétiques et/ou de laxatifs La correction de l'hyponatrémie dans ce contexte nécessite :
B - Une cirrhose alcoolique A - La prise d'antialdostérone
C - Une insuffisance cardiaque B - Un apport de soluté salé à 9 g pour mille intraveineux
D - Une sténose pylorique (deux litres)
E - Une insuffisance rénale organique C - Un apport de soluté bicarbonaté a 14 g pour mille
Bonne(s) réponse(s) : A D
intraveineux (deux litres)
A la réserve suivante : l'abus de diurétiques thiazidiques ou de
D - Des coticoïdes en flash intraveineux, 1 g de prednisone
diurétiques de l'anse peut être responsable de tels tableaux ; par contre, E - Une ultrafiltration par une technique d'hémodialyse
l'abus de laxatifs entraîne beaucoup plus rarement une alcalose. Bonne(s) réponse(s) : E

Le traitement de l'insuffisance rénale chronique arrivée au stade ultime


de son évolution. Notons que l'administration d'antialdostérone est
formellement contre-indiquée en raison du risque d'hyperkaliémie... qui
est de toute façon déjà constituée. L'apport de soluté salé isotonique ne
ferait qu'accroître l'hypervolémie extracellulaire de cette patiente. Le
soluté bicarbonaté isotonique aurait le même effet. L'administration de
prednisone n'a jamais constitué le traitement d'une hyponatrémie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 317 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 17
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1
Question à complément simple. Question à complément simple.

Une protéinurie est dite glomérulaire sélective lorsque Un sujet de 43 ans à présenté à trois reprises une hématurie
l'électrophorèse des protéines urinaires permet de mettre en macroscopique importante. La dernière a duré trois jours
évidence dans les urines des protéines de poids moléculaires avec des douleurs modérées lombaires gauches. Il n'y a pas
compris entre : de protéinurie. Une urographie intraveineuse, faite il y a deux
A - 5 et 50 000 ans, est normale. L'échographie montre un gros pôle
B - 50 000 et 90 000 inférieur du rein gauche sans cône d'ombre. Vous évoquez
C - 90 000 et 200 000 prioritairement :
D - 200 000 et 300 000 A- Glomérulonéphrite subaiguë
E - Supérieur à 300 000 B - Néphrite tubulaire toxique
Bonne(s) réponse(s) : B C - Cancer du rein
D - Lithiase pyélique
Sans commentaire. E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.
Question à complément simple.

Une protéinurie orthostatique chez une fille de 12 ans :


A - A toutes les chances d'être bénigne Question à complément simple.
B - Indique une maladie rénale sérieuse
C - Est un signe habituel d'une glomérulonéphrite Chez une jeune femme de 32 ans, chez qui a été découverte
D - Dépasse 10g par jour une association protéinurie-hématurie, les éléments cliniques
E - Est associé à une hyperazotémie suivants sont notés : état sub-fébrile de 37 à 38°C,
Bonne(s) réponse(s) : A syndrome polyarticulaire migrateur. On note une leucopénie
à 3500 globules blancs. Parmi les diagnostics proposés, quel
Sans commentaire. est celui qui, à priori, est le plus vraisemblable ?
A - Amylose
B - Lupus érythémateux disséminé
Question à complément simple. C - Intoxication au plomb
D - Pyélonéphrite aiguë
Chez un enfant de 4 ans, à l'occasion d'une visite E - Automédication à l'aspirine
Bonne(s) réponse(s) : B
systématique, on découvre une protéinurie à 0,20 g/24h.
L'examen cytobactériologique des urines pratiqué donne les Sans commentaire.
résultats suivants : leucocytes : 20 000/ml, E. Coli 10
exposant 6 Après traitement, toutes les anomalies urinaires
disparaissent :
Quelle prescription faites-vous ? Question à complément simple.
A - Doser la protéinurie, 2 mois après
B - Faire une clairance de la créatinine Un sujet de 28 ans présente le lendemain du début d'une
C - Rechercher l'hématurie sinusite fébrile. une hématurie macroscopique avec
D - Faire une urographie intraveineuse protéinurie à 1g 0/00 : un épisode identique un an et trois
E - Aucun examen à prescrire ans auparavant après une angine. La protéinurie avait
Bonne(s) réponse(s) : D disparu en 48 heures. La tension artérielle et le taux
plasmatique de la créatinine sont normaux. Le diagnostic le
Toute infection urinaire de l'enfant impose la mise en oeuvre d'une plus probable est :
enquête étiologique.
A - Syndrome néphrotique par hyalinose segmentaire et
focale
B - Glomérulonéphrite à dépôts d'IgA de type maladie de
Question à complément simple. Berger
C - Myélome à chaînes légères
Un sujet de 17 ans présente une protéinurie permanente D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle
avec cytologie urinaire normale. Le dosage pondéral est de E - Tubulopathie congénitale
7,3 g/24 heures. Le diagnostic le plus probable est : Bonne(s) réponse(s) : B
A - Syndrome néphrotique Il s'agit d'un syndrome néphritique, déclenché au décours immédiat d'un
B - Glomérulonéphrite subaiguë épisode infectieux.
C - Protéinurie de Bence-Jones
D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle
E - Tubulopathie congénitale
Bonne(s) réponse(s) : A

Les deux diagnostics à discuter devant une protéinurie aussi importante


sont syndrome néphrotique ou protéinurie monoclonale. L'age du patient
plaide contre cette seconde hypothèse. L'électrophorèse des protéines
urinaires lèvera les derniers doutes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 318 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 18
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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Un homme de 58 ans commerçant rapatrié de Thio, présente Une protéinurie à 0,15 g/24 heures rend peu probable(s) le(s)
une hématurie microscopique et macroscopique à trois diagnostic(s) de :
reprises. La créatininémie est à 198 micromoles/l. La A - Néphrose lipoïdique
pression artérielle est élevée, il y a des oedèmes et une B - Glomérulonéphrite post-streptococcique en période
protéinurie à ++++. Il y a un an, bilan de santé normal. Vous aiguë
évoquez C - Néphropathie toxique des analgésiques
prioritairement : D - Polykystose rénale
A - Glomérulonéphrite E - Glomérulonéphrite chronique
B - Thrombose veineuse rénale Bonne(s) réponse(s) : A B E
C - Cancer du rein
D - Tumeur vésicale papillomateuse Les néphropathies glomérulaires s'accompagnent le plus souvent de
protéinurie supérieure ou égale à 1 g/jour.
E - Tuberculose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : A

Là également, les éléments d'un syndrome néphritique : hématurie,


protéinurie, HTA et insuffisance rénale sont réunis. Question à complément simple.

Un adulte de 60 ans présente une protéinurie qui n'est pas


détectée à la bandelette, elle apparaît à la chaleur, puis
Question à compléments multiples. disparaît à l'ébullition. Le diagnostic le plus probable est :
A - Syndrome néphrotique
Parmi ces différentes propositions concernant les B - Glomérulonéphrite subaiguë
protéinuries, quelle(s) est(sont) celle(s) qui vous parai(ssen)t C - Protéinurie de Bence-Jones
exacte(s) ? D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle
A - L'orthostatisme renforce toutes les protéinuries E - Tubulopathie congénitale
B - La protéine de Bence Jones est méconnue par la Bonne(s) réponse(s) : C
technique des bandelettes
C - La protéinurie orthostatique s'accompagne d'une L'énoncé rappelle la définition initiale chimique du phénomène de Bence
Jones.
hématurie microscopique
D - La protéine de Tamm-Horsfall est un des constituants
de la protéinurie physiologique
E - L'existence d'une protéinurie implique la prescription Question à compléments multiples.
d'un régime hyperprotidique
Bonne(s) réponse(s) : A B D Un diabétique traité à l'insuline depuis 25 ans est porteur
A - L'orthostatisme et l'effort modifient la protéinurie, à la fois en
d'une rétinopathie diabétique. Il n'a pas de protéinurie. On
modifiant la perméabilité, glomérulaire et le débit de filtration trouve une hypertrophie prostatique avec un résidu de 100
glomérulaire. ml. Il existe une bactériurie importante à E.Coli. Parmi les
B - Le bleu de bromophénol est un réactif coloré spécifique de affirmations suivantes, cochez celle(s) qui est(sont) exacte(s)
l'albumine. :
C - Par définition, l'existence d'une anomalie urinaire associée doit faire A - Le risque de pyélonéphrite aiguë est important
réfuter le diagnostic de protéinurie orthostatique. B - L'infection urinaire est facilitée par les troubles de
D - Protéine sécrétée par le tubule et responsable en particulier de la vidange vésicale
formation des rouleaux.
E - Le régime hyperprotidique n'est conseillée que lorsque la protéinurie
C - Les troubles de tonicité vésicale liés au diabète
est importante, réalisant le syndrome néphrotique. En cas d'insuffisance peuvent favoriser l'infection ascendante
rénale, de nombreux auteurs estiment qu'un excès d'apports protidiques D - En cas de pyélonéphrite aiguë, le risque de nécrose
peut accélérer l'évolution de l'insuffisance rénale. En cas d'insuffisance papillaire est important
rénale sévère, un apport supérieur à 1 g/kg/jour entraîne une E - Une poussée d'infection urinaire aiguë peut
hyperphosphorémie, une acidose et une élévation de l'urémie. décompenser le diabète
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Tous les items sont exacts, le diabétique prostatique étant un sujet à


Question à complément simple. haut risque pour l'infection urinaire.

Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression


artérielle à 155/98 mmHg. A un dosage pondéral de
protéinurie, la réponse est 3 g/24 heures. La recherche à la Question à compléments multiples.
bandelette est négative, le taux de protéines sanguines est a
82g/l et la calcémie à 2,65 mmol/l. Quelle hypothèse Sans antécédent clinique évocateur, quel(s) est(sont) le(s)
diagnostique choisissez-vous pour orienter les investigations signe(s) qui pour vous, évoque(nt) plutôt une
? glomérulonéphrite chronique devant un tableau de
A- Polykystose rénale protéinurie isolée ?
B - Lupus polyviscéral A - Présence en abondance de bêta 2 microglobuline
C - Purpura rhumatoïde B - Tous les paramètres d'exploration fonctionnelle rénale
D - Reflux vésico-urétéral sont normaux sauf l'épreuve d'acidification
E - Myélome C - La protéinurie est toujours supérieure à 2,5 g/24 heures
Bonne(s) réponse(s) : E D - A l'urographie intraveineuse, il existe des signes focaux
de rétraction et de nécrose papillaire
Seule une protéinurie monoclonale peut en première approche, expliquer E - La patiente a fait pendant la période d'observation une
une protéinurie à 3 g/jour, non détectée par le bleu de bromophénol, hématurie terminale
spécifique de l'albumine. Bonne(s) réponse(s) : C D

A - Protéine de faible PM.


B - Evoque une tubulopathie.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS E319
- Plutôt atteinte vésicale. By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 19
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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

A propos de la protéinurie orthostatique il est exact que : La protéinurie orthostatique de l'enfant est caractérisée par :
A - Elle débute dans la première année de la vie A - L'âge de détection est habituellement antérieur à 5 ans
B - Elle n'est jamais présente après une position de B - Elle est une manifestation mineure d'une maladie
clinostatisme prolongée (position couchée) rénale chronique
C - Elle apparaît en orthostatisme C - Elle est majorée en position verticale
D - Elle ne doit pas empêcher de réaliser les vaccinations D - Elle disparaît en décubitus
utiles E - Elle s'accompagne d'une hématurie microscopique
E - L'immunoélectrophorèse indique qu'elle est riche en Bonne(s) réponse(s) : C D
préalbumine et en bêta 2 microglobuline
Bonne(s) réponse(s) : B C D Il n'y a jamais d'hématurie au cours d'une protéinurie orthostatique.

A. Non, la protéinurie orthostatique débute à la puberté et se poursuit


pendant la croissance.
B.C.D. Evidents. Question à complément simple.
E. Non, cette protéinurie est constituée en majorité d'albumine.
On découvre lors d'un examen systématique d'urine chez
une fillette de 12 ans en bonne santé apparente, une
protéinurie modérée de l'ordre de 0,60 g/l, I'examen
Question à compléments multiples. cytologique urinaire montre la présence de 50 hématies et de
9 leucocytes/mm3. Quelle est la proposition fausse ?
La protéinurie orthostatique est caractérisée par le(s) fait(s) A - Une protéinurie orthostatique
suivant(s) : B - Une forme fruste de glomérulonéphrite aiguë
A - L'âge de détection usuel est la 2ème décennie de la vie C - Une néphropathie hématurique familiale
B - C'est habituellement une manifestation mineure de D - Une glomérulonéphrite chronique idiopathique
maladie rénale chronique E - Une néphropathie lupique
C - Il y a majoration de la protéinurie quand le patient est Bonne(s) réponse(s) : A
en position verticale
D - Il y a disparition de la protéinurie en décubitus A - Ne s'accompagne pas d'hématurie microscopique. Néanmoins, B et
E - La protéinurie de 24 h n'excède que rarement 1 g surtout E sont très peu vraisemblables.
Bonne(s) réponse(s) : A D E

QCM dont le libellé est discutable.


C : Difficile de dire qu'il y a majoration de la protéinurie en orthostatisme, Question à complément simple.
puisque par définition, il n'y a pas de protéinurie en clinostatisme
(réponse D). Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression
artérielle à 155/95 mmHg. La protéinurie est de 3 g/24
heures. La recherche à la bandelette est négative, le taux de
Question à compléments multiples. protéines plasmatiques est à 82 g et la calcémie à 2,65
mmol %°. Compte tenu de l'orientation diagnostique choisie,
La protéinurie orthostatique : quel examen pratiquez-vous en priorité ?
A - Apparaît dès la naissance et persiste toute la vie A - Artériographie rénale
B - Entraîne un syndrome néphrotique B - Scanner
C - Est le premier signe d'une maladie glomérulaire de C - Biopsie rénale sous échographie
mauvais pronostic D - Myélogramme
D - Nécessite la pratique d'une biopsie rénale E - Urographie intraveineuse avec triple dose et clichés
E - Est de bon pronostic d'urétro-cystographie
Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : E
La constatation d'une protéinurie sur le recueil des urines des 24 heures,
Elle apparaît à la puberté et disparaît vers l'âge de 20 ans, surtout chez
alors que la bandelette est négative, signifie qu'il s'agit de chaînes
des adolescents longilignes. De bon pronostic, elle ne nécessite pas de
légères et impose la recherche d'un myélome par une ponction sternale
P.B.R. sauf si la protéinurie persiste à l'âge adulte.
dans un premier temps, puis si besoin par une biopsie médullaire.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


La protéinurie orthostatique : Une femme enceinte de 7 mois et demi a une pression
A - Se rencontre surtout chez les jeunes entre 12 et 16 ans
artérielle de 16/10 cm de Hg, des oedèmes malléolaires, une
B - Entraîne parfois un syndrome néphrotique
uricémie élevée,une protéinurie à 2 g/24 h. L'auscultation
C - Est sans gravité cardiopulmonaire est normale. Parmi les traitements
D - Nécessite une dispense d'activité sportive suivants lequel (ou lesquels) vous paraissent devoir être
E - S'accompagne souvent d'une hématurie macroscopique envisagé(s) ?
Bonne(s) réponse(s) : A C
A - Aldomet®
Elle n'est pas liée à une maladie rénale, mais probablement à un trouble B - Zyloric® (Allopurinol)
de la perméabilité capillaire, spontanément régressif. C - Lasilix®
D - Repos
E - Césarienne
Bonne(s) réponse(s) : A D

L'Aldomet® est le traitement classique de l'HTA gravidique associé au


repos en décubitus latéral gauche, pour favoriser la croissance du bébé.
Le zyloric et le lasilix sont dangereux et n'ont pas d'indication. La
césarienne ne s'imposera qu'en cas d'échec du repos associé à
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 320
l'Aldomet® (retard de croissance in utéro, souffrance foetale,ByHTANADJI 85
incontrôlable).

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NEPHROLOGIE 20
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4
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression La découverte d'une protéinurie orthostatique chez un
artérielle à 155/95 mmHg. adolescent nécessite :
La protéinurie, est de 3 g/24 heures. A - La prescription d'un régime sans sel
La recherche à la bandelette est négative, le taux de B - La prescription d'un régime modérément hypoprotidique
protéines sériques est à 82 g/l et la calcémie à 2,65 mmol/l. C - L'arrêt de toute activité sportive
Quelle hypothèse diagnostique choisir ? D - L'interruption des vaccinations entreprises
A - Polykystose rénale E - Aucune de ces propositions n'est exacte
B - Lupus polyviscéral Bonne(s) réponse(s) : E
C - Purpura rhumatoïde
D - Reflux vésico-urétéral E - Une seule bonne réponse semble possible. L'interruption des
vaccinations entreprises n'est plus une notion classique.
E - Myélome
Bonne(s) réponse(s) : E

Même commentaire que pour la question 1.1.QUESTION N°40.


Question à compléments multiples.

Chez une patiente qui a eu de nombreux épisodes d'infection


Question à compléments multiples. du haut appareil urinaire, la présence d'une protéinurie
permanente à 0,6 g/24 heures avec créatinémie normale,
Un taux de protéinurie à 0,15 g/24 heures rend peu probable une fois traitée la bactériurie avec efficacité :
le(s) diagnostic(s) de : A - Est en faveur d'une pyélonéphrite chronique
A - Néphrose lipoïdique B - Est due à un effet toxique des anti-infectieux
B - Glomérulonéphrite post streptococcique en période C - Impose une urographie intra-veineuse
aiguë D - Est liée au type bactériologique de l'infection
C - Néphropathie toxique des analgésiques E - Justifie un nouveau traitement anti-bactérien
D - Polykystose rénale Bonne(s) réponse(s) : A C
E - Glomérulonéphrite chronique
Bonne(s) réponse(s) : A B E A - La néphropathie tubulo-interstitielle chronique par pyélonéphrite
chronique ne donne classiquement pas de protéinurie supérieure à 1
Une protéinurie à 150 mg/24 h est presque à la limite de la protéinurie g/24 heures.
physiologique (100 mg/24 h). B - La toxicité rénale des aminosides utilisés dans le traitement des
pyélonéphrites se caractériserait par une élévation de la créatininémie.
C - L'UIV est importante car elle permet de faire le diagnostic d'une
éventuelle uropathie malformative (reflux vésico-urétéral, lithiase, etc...)
qui pourrait nécessiter un traitement propre.
Question à complément simple.

Un adulte de 60 ans présente une protéinurie qui n'est pas


détectée à la bandelette, elle apparait à la chaleur, puis Question à complément simple.
disparait à l'ébullition. Le diagnostic le plus probable est :
A - Syndrome néphrotique Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus
B - Glomérulonéphrite subaiguë appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été
C - Protéinurie de Bence-Jones découvertes une protéinurie à 2 g/24 h et une hématurie
D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de
E - Tubulopathie congénitale la créatinine à 1,7 ml/sec (100 ml/mn). Il n'y a pas
Bonne(s) réponse(s) : C d'anomalie morphologique des reins et des voies excrétrices
urinaires à l'U.I.V.
C - Il s'agit d'une protéinurie composée de chaînes légères.
A - Echographie
B - Scintigraphie rénale
C - Biopsie rénale
Question à compléments multiples. D - Urétéro-pyélographie rétrograde
E - Aucune des investigation ci-dessus
Parmi ces différentes propositions concernant les Bonne(s) réponse(s) : C
protéinuries, quelle(s) est ou sont celle(s) qui vous
C - Néanmoins, la PBR sera toujours précédée d'une échographie rénale
parai(ssen)t exacte(s) ? bilatérale afin d'éliminer formellement des kystes rénaux.
A - L'orthostatisme renforce toutes les protéinuries
B - La protéine de Bence Jones est méconnue par la
technique des bandelettes
C - La protéinurie orthostatique s'accompagne d'une
hématurie microscopique
D - La protéine de Tamm-Horsfall est un des constituants
de la protéinurie physiologique
E - L'existence d'une protéinurie implique la prescription
d'un régime hyperprotidique
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 321 By NADJI 85

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NEPHROLOGIE 21
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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique Quel(s) est(sont) à votre avis le(s) élément(s) qui est(sont)
est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux en faveur d'une protéinurie tubulaire ?
lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique A - Faible taux par litre et par 24 heures
discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance B - Présence d'une hématurie microscopique associée
rénale. C - Abondance de bêta 2 microglobuline
D - Protéinurie non sélective
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera E - Présence d'haptoglobine et d'immunoglobuline
trouvé ? Bonne(s) réponse(s) : A C
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA Les protéinuries tubulaires se caractérisent par leur taux relativement
modeste (A) et par la large prédominance de protéines de bas poids
C - Artériolite avec lésions nécrosantes
moléculaire, qui normalement, après avoir été filtrées par le glomérule
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse doivent être réabsorbées par le tubule. Leur présence dans l'urine traduit
E - Rein optiquement normal l'altération de cette fonction tubulaire. La bêta 2 microglobuline est une
Bonne(s) réponse(s) : D de ces protéines de poids moléculaire inférieur à celui de l'albumine (C).
La présence d'une hématurie associée est un élément militant en faveur
Par argument de fréquence, c'est parmi les items proposés celui qui est d'une origine glomérulaire avec sans doute des lésions de prolifération.
le plus souvent responsable de syndrome néphrotique, souvent impur Le caractère sélectif ou non de la protéinurie, quand celle-ci est
chez l'adulte. A noter que l'histologie la plus fréquemment retrouvée au composée en majorité d'albumine est un indice permettant de
cours des syndromes néphrotiques de l'adulte est la hyalinose différencier lésions glomérulaires minimes ou lésions glomérulaires
segmentaire et focale. histologiquement décelables. Mais il s'agit toujours de protéinurie
glomérulaire (D). L'item E est également un indice de non sélectivité.

Mademoiselle G, est suivie depuis l'enfance dans un service de


Question à compléments multiples. néphrologie pédiatrique. Elle a suivi les indications thérapeutiques
jusqu'à l'âge de 15 ans où elle a fait une fugue. Elle refuse depuis 2 ans
Devant une protéinurie massive de ce type avec oedème, un l'avis de sa mère pour consulter en médecine d'adulte. Elle présente une
certain nombre de complications sont envisageables. insuffisance rénale : dernier dosage il y a 1 an à 196 micromol pour mille
Laquelle ou lesquelles dans ce contexte ? de créatinine. La protéinurie est de faible taux : 20 cg pour mille, diurèse
moyenne de 2500/24 heures.
A - Embolie pulmonaire
B - Insuffisance cardiaque
C - Choc hypovolémique
D - Ascite et épanchement pleural Question à complément simple.
E - Hypolipémie importante
Bonne(s) réponse(s) : A C D Le traitement s'est avéré efficace. Il survient trois rechutes
dans les six mois suivants. La derniere rechute s'avère
Sans commentaire.
résistante. La protéinurie et les oedémes persistent. Quelle
est l'attitude à adopter ?
A - Traitement symptômatique des oedèmes
Question à complément simple. B - Traitement symptômatique des oedèmes et
antiagrégants plaquettaires
La patiente a été traitée. Au bout de dix ans, la créatinine est C - Poursuite du traitement corticoïde à faible dose
à 125 micromoles pour mille, la protéinurie est à 3,5 g/24 D - Poursuite du traitement corticoïde à forte dose
heures, les oedèmes sont discrets sans traitement. Devant E - Néphrectomie bilatérale
cette notion évolutive, quel est votre choix diagnostic (il peut Bonne(s) réponse(s) : B
être différent ou identique du diagnostic initial) ?
La poursuite de la corticothérapie étant inefficace, le traitement
A - Rupture rénale incomplète étiopathogénique devra être guidé par les résultats de la PBR. Par
B - Rupture intima des artères rénales ailleurs il convient de poursuivre un traitement symptomatique (restriction
C - Blessure, puis sténose urétérale sodée, alimentation hyperprotidique et enrichie en potassium, sauf si
D - Syndrome néphrotique insuffisance rénale, diurétique) associé à un traitement préventif de la
E - Thrombose des veine sus-hépatiques survenue d'accidents thromboemboliques, car une des grandes
Bonne(s) réponse(s) : D complications des syndromes néphrotiques est la survenue de
phlébothrombose, le risque étant corrélé à l'importance de la protéinurie
Sans commentaire. et de l'hypoprotidémie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 322 By NADJI 85

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6
Question à complément simple. Question à complément simple.

La protéinurie dans le tableau fourni est compatible avec le Après trois mois d'évolution, sous traitement le tableau
diagnostic suivant : clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants
A - Syndrome néphrotique pur (néphrose lipoïdique) remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 g/24 h hématurie
B - Hypertension artérielle malignisée microscopique discrète, albuminémie 18 gr 0/00, pas
C - Glomérulosclérose diabétique d'insuffisance rénale.
D - Toxicité des diurétiques thiazidiques Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion peut-
E - Trouble de perméabilité glomérulaire on s'attendre à trouver ?
Bonne(s) réponse(s) : E A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'IgA
Par définition, un syndrome néphrotique comporte une protéinurie > 3 C - Vascularite avec lésions nécrosantes
g/24h. On ne peut donc cocher A.
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse
Aucun argument pour une HTA maligne dans cette observation.
La glycémie à jeun est normale, ce qui élimine un rein diabétique qui E - Lésions glomérulaires minimes
survient lors de diabètes anciens déséquilibrés. Bonne(s) réponse(s) : D
La toxicité rénale des thiazides ne donne pas de protéinurie.
La glomérulonéphrite extramembraneuse est le plus souvent
Un sujet de 64 ans est adressé à la consultation pour une protéinurie de corticorésistante.
découverte récente : 2,6 g/24 h sans hématurie microscopique ni
bactériurie. Il existe une hypertrophie prostatique à l'examen clinique non
compliquée.
Il n'y a pas de symptômes cliniques à l'interrogatoire, le sujet est obèse, Question à compléments multiples.
sa glycémie à jeun est normale. L'échographie rénale montre une lithiase
pyélique gauche sans dilatation en amont, il n'y a pas d'anomalie de la Devant une protéinurie massive de ce type avec oedème, un
voie excrétrice ou de la morphologie rénale, le sujet est traité depuis trois certain nombre de complications sont prévisibles. Laquelle
ans pour hypertension modérée par association Aldactone® + diurétique ou lesquelles peuvent survenir dans ce contexte ?
thiazique. Ce jour, à l'examen, la pression artérielle est à 158/94 mm de A - Embolie pulmonaire
mercure. Le taux de protéines sanguines est à 81g/l, la VS est élevée, la
créatinine à 178 micromol/l.
B - Insuffisance cardiaque
C - Choc hypovolémique
D - Ascite et épanchement pleural
E - Hypolipémie importante
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A C D

QUESTION ANNULEE.
Parmi les examens suivants, quel est ou quels sont celui ou
Le syndrome néphrotique expose aux complications thromboemboliques,
ceux qui vous paraît(ssent) utile(s) au diagnostic étiologique à l'hypovolémie par hypoalbuminurie et aux épanchements séreux.
de la protéinurie ?
A - Cytologie en contraste de phase
B - Dosage de l'hémoglobine glycosylée
C - Immuno-électrophorèse des protéines plasmatiques et Question à complément simple.
urinaires
D - Echographie hépatique La patiente a été traitée. Au bout de dix ans, la créatinine est
E - Myélogramme à 125 micro- moles par litre, la protéinurie est à 3,5 g/24
Bonne(s) réponse(s) : C E heures, les oedèmes sont discrets, sans traitement. Devant
cette notion évolutive, quel est votre choix diagnostique ? (il
C - Permet la caractérisation du pic monoclonal et sa quantification. peut être différent ou identique du diagnostic initial).
E - Pose le diagnostic de myélome en montrant plus de 15 % de
plasmocytes dystrophiques.
A - Rupture rénale incomplète
B - Rupture intima des artères rénales
C - Blessure, puis sténose urétérale
D - Syndrome néphrotique
Question à compléments multiples. E - Thrombose des veines sus-hépatiques
Bonne(s) réponse(s) : D
Le traitement s'est avéré inefficace. La protéinurie et les
La persistance du syndrome néphrotique après 10 ans d'évolution et
oedèmes persistent
l'apparition d'une petite insuffisance rénale sont très en faveur d'une
Quelle est l'attitude à ce moment là ? glomérulonéphrite extramembraneuse.
A - Traitement symptomatique des oedèmes
B - Traitement symptomatique des oedèmes et anti-
agrégants plaquettaires
C - Poursuite du traitement corticoïde à faible dose et
hypolipémiant si nécessaire
D - Poursuite du traitement corticoïde à forte dose
E - Ponction biopsie rénale
Bonne(s) réponse(s) : A E

Sans commentaire.

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Question à compléments multiples.

L'hyponatrémie peut expliquer :

A - L'obnubilation
B - L'hypertension artérielle
C - Les céphalées
D - Les nausées
E - Les Ïdèmes
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Pour corriger l'hyponatrémie de cette malade, il faut dès son


arrivée :

A- Passer un litre de soluté salé isotonique en 3 heures


B- Passer en 3 heures 500 ml de plasma
C- Donner per os 8 grammes de Cl + Na
D- Donner un diurétique thiazidique
E- Faire une séance de rein artificiel
Bonne(s) réponse(s) : E

Les signes de surcharge interdisent la perfusion de soluté salé


isotonique, de plasma, d'apport sodé. Les diurétiques thiazidiques sont
inefficaces en cas d'insuffisance rénale importante. Seul le rein artificiel
permettra de corriger les troubles ioniques et de réaliser dans le même
temps une déplétion hydrosodée.

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Question à complément simple.

Il faut exclure en cas d'hyponatrémie avec dilution


plasmatique :

A - Les diurétiques thiazidiques


B - Le FUROSEMIDE°
C - Le LASILIX° à 40 mg
D - Le mannitol à 20 %
E - Le bumétanide (BURINEX°)
Bonne(s) réponse(s) : A

A : Les diurétiques thiazidiques agissent sur le segment cortical de


dilution. Ce sont les diurétiques qui inhibent le plus les capacités de
dilution du rein.

Question à compléments multiples.

Une hyponatrémie à 125 mmol/l associée à une


hypochlorémie à 70 mmol/l et à une hypokaliémie (2,8
mmol/l) fait suspecter chez un malade déshydraté en extra-
cellulaire :

A - Un excès de diurétiques
B - Une cirrhose alcoolique
C - Une insuffisance cardiaque congestive
D - Une insuffisance surrénale aiguë
E - Une sténose pylorique
Bonne(s) réponse(s) : A E

Un trou anionique normal (12 à 16 mmol/l) permet d'estimer un taux de


bicarbonates entre 35 et 40 mmol/l. Déshydratation extra-cellulaire,
hypochloronatrémie et alcalose hypokaliémique peuvent être džes aux
diurétiques (pertes rénales) ou à une sténose du pylore (vomissements).
L'insuffisance surrénale aiguë s'accompagne d'acidose hyperkaliémique.

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Question à complément simple.
102

L'inversion du flux dans l'artère ophtalmique à l'examen


doppler lors du bilan d'un accident ischémique transitoire
témoigne d'une lésion artérielle de :
A - La carotide interne cervicale
B - La cérébrale antérieure
C - La sylvienne
D - La sous-clavière en amont de la vertébrale
E - Le tronc basilaire
Bonne(s) réponse(s) : A

Sténose serrée occlusive.

Question à complément simple.


11

L'inversion du flux dans l'artère ophtalmique à l'examen


Doppler lors du bilan d'un accident ischémique transitoire
témoigne d'une lésion artérielle :
A - La carotide interne cervicale
B - La cérébrale antérieure
C - La sylvienne
D - La sous-clavière en amont de la vertébrale
E - La vertébrale
Bonne(s) réponse(s) : A

L'artère ophtalmique naît de la carotide interne avant sa division.

Question à compléments multiples.


59

Les accidents transitoires de l'ischémie carotidienne


comportent volontiers :
A - Des accidents aphasiques pour l'artère carotide gauche
B - Des troubles visuels unilatéraux
C - Des troubles visuels unilatéraux droits associés à des
troubles aphasiques
D - Des troubles visuels unilatéraux gauches associés à
des troubles moteurs déficitaires droits
E - Des troubles de mémoire transitoire
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Les troubles visuels (amaurose) sont ipsilatéraux à la lésion (artère


ophtalmique) contrairement aux signes hémisphériques.
Des troubles de la mémoire nécessitent une souffrance bilatérale du
circuit de Papez. Ils peuvent être en rapport avec des ischémies du
territoire vertébrobasilaire, jamais carotidien.

Question à complément simple.


56

L'ischémie transitoire a intéressé :


A - Le territoire sylvien droit
B - Le territoire carotidien gauche
C - Le territoire carotidien droit
D - Le territoire cérébral postérieur gauche
E - Le territoire cérébral postérieur droit
Bonne(s) réponse(s) : B

L'association amaurose oeil gauche et paresthésies brachiofaciales


droites trouble du langage, signe le diagnostic topographique.

Une femme de 65 ans, droitière homogène présente brutalement et


simultanément une amaurose totale de l'oeil gauche, des paresthésies
de la main et de l'hémiface droites. des difficultés du langage.
En 20 minutes, tout rentre dans l'ordre. L'examen neurologique, 2 heures
plus tard, est normal.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 328 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
36 54

L'algie vasculaire de la face est marquée par : L'évolution habituelle d'une algie vasculaire de la face est
A - Une douleur péri-orbitaire marquée par :
B - Une douleur pulsatile A - Aggravation par apparition d'une douleur continue
C - Une douleur strictement unilatérale B - Répétition des accès douloureux pendant quelques
D - Une hydrorrhée nasale unilatérale semaines
E - Une vasodilatation des vaisseaux au fond d'oeil C - Evolution vers une migraine typique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D D - Répétition de périodes de crises douloureuses
séparées par des intervalles de plusieurs mois
Sans commentaires. E - Une crise douloureuse tous les 2 ou 3 mois
Bonne(s) réponse(s) : B D

Sans commentaire.
Question à compléments multiples.
30

Une algie vasculaire de la face :


A - Comporte des signes vasomoteurs
B - Est de siège bilatéral
C - Est toujours soulagée par le Tégrétol
D - Comporte un fond douloureux continu
E - Réalise des douleurs durant de 15 à 60 minutes
Bonne(s) réponse(s) : A

- Le siège est péri orbitaire unilatéral.


- Le Tégrétol® est le traitement des névralgies du V.
- Le fond douloureux continu appartient au tableau des névralgies
secondaires.
- Classiquement la durée est de 1 à 3 heures.

Question à compléments multiples.


77

Une algie vasculaire de la face peut comporter :


A - Des signes vasomoteurs
B - Des douleurs fulgurantes provoquées par le contact
C - Une hypoesthésie cornéenne
D - Un fond douloureux continu
E - Des douleurs bilatérales
Bonne(s) réponse(s) : A

B - Névralgies faciales éventuelles.


C - Névralgies V2 et autres atteintes du V.
D - C'est une douleur qui survient par accès périodiques.
E - Elle est strictement unilatérale.

Question à compléments multiples.


96

Vous pouvez évoquer une algie vasculaire devant :


A - Topographie péri-orbitaire
B - Crise de durée inférieure à 5 minutes
C - Larmoiement unilatéral
D - Evolution cyclique
E - Hypoesthésie faciale
Bonne(s) réponse(s) : A C D

L'algie vasculaire est caractérisée par des accès douloureux péri-


orbitaires strictement unilatéraux, survenant toujours du même côté,
durant de 30 à 180 mn, accompagnés de signes neurovégétatifs
homolatéraux (le larmoiement étant le plus fréquent), survenant pendant
des périodes de plusieurs semaines, de façon cyclique, à un moment
fixe de la journée. Il peut exister une hyperesthésie faciale.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 329 By NADJI 85


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Question à complément simple.
61

Parmi les éléments suivants, citez celui qui évoque plutôt


une origine ischémique qu'hémorragique d'un accident
vasculaire cérébral :
A - Survenue en pleine activité
B - Existence de signes méningés
C - Antécédents d'accidents vasculaires transitoires
D - Céphalées brutales
E - Antécédents d'hypertension artérielle
Bonne(s) réponse(s) : C

A B - Evoque un accident hémorragique.


E - HTA facteur de risque, de l'athénosclérose. HTA principale cause
d'accident hémorragique.

Question à compléments multiples.


82

Vous êtes amené à examiner un patient venant de présenter


un accident vasculaire cérébral. Parmi les propositions
suivantes, laquelle ou lesquelles plaide(nt) pour le diagnostic
de lacune cérébrale ?
A - Sujet hypertendu
B - Déficit précédé par des accidents ischémiques
transitoires
C - Constatation d'une aphasie à l'examen clinique
D - Déficit sensitif isolé de l'hémicorps droit
E - Important foyer de souffrance temporal à l'E.E.G.
Bonne(s) réponse(s) : A D

Les lacunes surviennent électivement chez l'hypertendu ; la précession


par des A.I.T. peut se voir mais n'est pas un argument en faveur d'une
lacune.
Comme il s'agit de lésions très limitées le déficit est moteur pur ou, plus
caractéristique encore, sensitif pur : il n'y a pas d'aphasie et l'EEG est
normal.

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1
Question à complément simple.
95

Un sujet de 30 ans accuse brutalement une céphalée fronto-


orbitaire droite tandis que s'installe en 24 heures une
paralysie du nerf moteur oculaire commun droit. L'examen
neurologique est par ailleurs normal. Quelle étiologie focale
devez-vous évoquer en priorité ?
A - Gliome du tronc cérébral
B - Neurinome de l'acoustique
C - Méningiome rétro-orbitaire
D - Anévrisme du siphon carotidien
E - Tumeur de la pointe du rocher
Bonne(s) réponse(s) : D

Tableau de rupture d'un anévrysme de la carotide interne au niveau du


sinus caverneux, où elle est proche du III.
A B C E - Pas de manifestations aussi brutales.

Question à complément simple.


77

Vous êtes amené à voir en garde une femme de 70 ans pour


des céphalées sus-orbitaires violentes. s'accompagnant de
vomissements et d'un état de choc modéré. La patiente se
plaint de ne plus voir d'un oeil. brutalement depuis quelques
heures. A l'examen, cet oeil est rouge de façon diffuse. Ces
seuls signes orientent vers :
A - Une occlusion intestinale
B - Une méningite bactérienne
C - Une crise de glaucome aigu
D - Une névralgie faciale
E - Aucune des propositions précédentes
Bonne(s) réponse(s) : C

Tableau typique. La présence de signes oculaires élimine A, B et D.

Question à complément simple.


105

Quelle est la caractéristique principale de la céphalée d'une


hémorragie méningée ?
A - Situation occipitale
B - Installation progressive
C - Répétitive
D - Installation très brutale
E - Accompagnée de vomissements
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.


87

Chez un sujet migraineux, les accès de céphalées :


A - Peuvent s'accompagner de troubles visuels
B - Durent habituellement moins d'une heure
C - Intéressent toujours le même côté du crâne
D - Sont parfois accompagnés de vomissements
E - Peuvent s'accompagner de modifications de l'humeur
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Les migraines durent de quelques heures à quelques jours, sont


classiquement à bascule, s'accompagnent souvent de modification de
l'humeur (irritabilité).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 331 By NADJI 85


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1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
89 108

Un patient dans le coma présente une hyperventilation Dans les comas dépassés :
neurogène centrale à 25 c/minute, un signe de Babinski A - Il n'y a plus de respiration spontanée
bilatéral, des pupilles larges, non réactives, une paralysie de B - Il y a un arrêt circulatoire à l'angiographie carotidienne
la verticalité du regard. C - Il n'y a plus de réflexe cornéen
A quel niveau se situe la lésion : D - On observe une hypertonie de décérébration
A - Cortex frontal bilatéral E - L'E.E.G. est toujours plat
B - Mésencéphale Bonne(s) réponse(s) : A B C E
C - Protubérance
D - Bulbe Une hypertonie de décérébration peut se voir au début de façon très
transitoire, mais le coma dépassé devient très vite hypotonique et
E - Glande pinéale
aréflexique. L'EEG est plat. L'absence d'injection à l'angiographie
Bonne(s) réponse(s) : B
carotidienne est un argument formel de mort cérébrale, mais elle n'est
pas constante (il peut exister une reperméation après un phénomène de
La paralysie de la verticalité du regard situe la lésion au niveau de la
blocage sur un cerveau complètement détruit).
région des tubercules quadrijumeaux postérieurs. Les autres signes sont
compatibles avec une atteinte pédonculaire.

Question à complément simple.


Question à compléments multiples. 13
35
Les examens cliniques et paracliniques permettent de penser
Chez un patient gravement hypertendu, présentant à un neurinome chez un malade porteur d une phacomatose.
brutalement une hémiplégie droite avec coma. la présence à Comment expliquez-vous l'hypoesthésie cornéenne ?
l'examen tomodensitométrique du cerveau pratiqué (le 2è A - La tumeur comprime le nerf facial dans le conduit
jour), d'une image hypodense fronto-pariéto-temporale auditif
gauche est compatible avec le(s) diagnostic(s) suivant(s) : B - La tumeur comprime le tronc cérébral
A - Hématome hémisphérique gauche C - La tumeur comprime le nerf trijumeau vers le haut
B - Ramollissement sylvien gauche D - La tumeur se développe aux dépens du ganglion de
C - Thrombose du tronc basilaire Gasser
D - Thrombose de la carotide interne gauche E - Le volume tumoral entraîne une diminution du reflexe
E - Thrombose de l'artère sylvienne gauche photo-moteur
Bonne(s) réponse(s) : B D E Bonne(s) réponse(s) : C

A - Image hyperdense. Le V est classiquement le premier nerf atteint avec le VIII.


E - Clinique et topographie différente (coma, syndrome cérébelleux,
atteinte nerfs craniens (syndromes moteurs et sensitifs).

Question à complément simple.


69
Question à compléments multiples.
59 Les examens cliniques et paracliniques permettent de penser
à un neurinome chez un malade porteur d'une phacomatose.
Un collapsus chez un polytraumatisé crânien comateux peut Comment expliquez-vous l'hypoesthésie cornéenne ?
être dû à : A - La tumeur comprime le nerf facial dans le conduit
A - Une contusion cérébrale sévère auditif
B - Un hémopéritoine B - La tumeur comprime le tronc cérébral
C - Un hématome extra-dural C - La tumeur comprime le nerf trijumeau vers le haut
D - Un hémothorax D - La tumeur se développe aux dépens du ganglion de
E - Une hypercapnie Gasser
Bonne(s) réponse(s) : B D E - Le volume tumoral entraîne une paralysie du III
Bonne(s) réponse(s) : C
Une contusion cérébrale même sévère ne peut à elle seule être
responsable d'un collapsus, du même pour l'hématome extradural. Sans commentaire.
Une hypercapnie se traduit classiquement par une augmentation de la
TA, des sueurs, une tachycardie, une confusion mentale et même un
coma.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 332 By NADJI 85


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1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
28 10

Quels sont le(s) produit(s) parmi les suivants qui entre(nt) Parmi les crises épileptiques suivantes. quelles sont (ou
dans la classe des antiépileptiques ? quelle est) celle(s) qui sont des crises généralisées ?
A - Ethosuximide (Zarontin®) A - Crise somato-motrice Bravais-Jacksonnienne
B - Valproate de sodium (Dépakine®) B - Crise grand mal
C - Dextromoramide (Palfium®) C - Crise petit mal
D - Sulpiride (Dogmatil®) D - Spasmes en flexion
E - Halopéridol (Haldol®) E - Crise adversive
Bonne(s) réponse(s) : A B Bonne(s) réponse(s) : B C D

C - Morphinique. A - Aire frontale ascendante.


D - Neuroleptique. D - Syndrome de West hypsarythmie.
E - Neuroleptique. E - Partie antérieure du lobe frontal.

Question à compléments groupés. Question à complément simple.


98 27

Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) Un sujet de 28 ans a présenté une crise d'épilepsie
est(sont) vraie(s) à propos du phénobarbital (Gardénal®) généralisée certaine.
utilisé comme antiépileptique : L'entourage relate la survenue, avant la perte de
1 - Le phénobarbital doit être administré en 3 prises connaissance, d'une élévation du membre supérieur droit,
quotidiennes avec déviation de la tête et des yeux du côté droit et une
2 - Le dosage du phénobarbital dans le plasma est un vocalisation répétée. Quelle zone cérébrale peut être
dosage de pratique courante incriminée à l'origine de la crise ?
3 - Le phénobarbital est un traitement d'urgence de la crise A - Aire oculomotrice frontale
d'épilepsie B - Cortex rolandique
4 - Le plateau d'équilibre des taux plasmatiques de C - Cortex frontal orbitaire
phénobarbital est atteint en 15 à 21 jours D - Aire motrice supplémentaire
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Cortex temporal interne
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
Il s'agit d'une crise partielle à symptomatologie élémentaire, versive,
La demi-vie du phénobarbital est longue (57 j), une à deux prises secondairement généralisée.
quotidiennes suffisent, le plateau d'équilibre est atteint en 16 et 21 jours.

Question à compléments multiples.


Question à complément simple. 92
103
Parmi les propositions suivantes concernant le dosage
Un sujet de 28 ans a présenté une crise d'épilepsie plasmatique des médicaments antiépileptiques, retenez celle
généralisée certaine. L'entourage relate la survenue avant la ou celles qui répond(ent) à un objectif satisfaisant :
perte de connaissance, d une élévation du membre supérieur A - Il permet en cas de doute de vérifier si le traitement est
droit, avec déviation de la tête et des yeux du côté droit et bien pris
une vocalisation répétée. Quelle zone cérébrale peut être B - Il doit être réalisé systématiquement tous les mois pour
incriminée à l'origine de la crise ? prévenir les surdosages thérapeutiques
A - Aire oculomotrice frontale C - Lors de l'installation du traitement, il doit être réalisé
B - Cortex rolandique après un certain délai fonction de la demi-vie du médicament
C - Cortex occipital D - Il permet en cas de polythérapie d'apprécier
D - Aire motrice supplémentaire d'éventuelles interactions thérapeutiques
E - Cortex temporal interne E - Il est logique de la réaliser lorsqu'il y a recrudescence
Bonne(s) réponse(s) : D des crises malgré un traitement bien pris
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
C'est une crise adversive : la décharge naît de l'aire motrice
supplémentaire contro-latéral. Sans commentaire.

Question à compléments multiples. Question à complément simple.


76 88
Parmi les médicaments anti-épileptiques suivants. quel(s) Parmi ces médications anti-épileptiques. il en est une qui est
est celui(ou ceux) à utiliser dans le traitement des absences active uniquement sur le Petit mal. Indiquez la réponse
Petit Mal ? exacte. :
A - Tégrétol® (Carbamazépine) A - Phénytoïne (Di-Hydan®)
B - Dépakine® (acide Valproïque) B - Ethosuximide (Zarontin®)
C - Zarontin® (Ethosuxinimide) C - Clonazépam (Rivotril®)
D - Dihydan® (phénytoïne) D - Phénobarbital (Gardénal®)
E - Mysoline® (primidone) E - Carbamazépine (Tégrétol®)
Bonne(s) réponse(s) : B C Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire. Sans commentaire.


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.
23 117

Parmi les médicaments anti-épileptiques ci-après. lequel se Parmi les propositions suivantes, retenez celle(s) qui
transforme partiellement dans l'organisme en phénobarbital ? plaide(nt) en faveur du diagnostic d'épilepsie généralisée
A - La diphénylhydantoïne (Dihydan®) primaire :
B - La carbamazépine (Tégrétol®) A - Les crises sont des absences petit mal
C - La primidone (Mysoline®) B - Il existe des antécédents de souffrance néo-natale
D - Le clonazépam (Rivotril®) C - L'électroencéphalogramme objective des anomalies
E - Le progabide (Gabrène®) paroxystiques bilatérales synchrones
Bonne(s) réponse(s) : C D - L'examen clinique intercritique est normal
E - Il existe des antécédents familiaux d'épilepsie
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : A C D E

L'épilepsie généralisée primaire repose sur différents caractères : crise


convulsives généralisée (grand mal) ou non convulsives (absences
Question à compléments multiples. typiques), anomalies bilatérales et symétriques intercritiques à l'EEG
10 (inconstant), ATCD familiaux relativement fréquents, surtout aucun
signe clinique ou EEG en rapport avec une lésion cérébrale.
On considère comme étant de nature épileptique la ou les
manifestations suivantes :
A - Clonie
Question à compléments multiples.
B - myoclonie d'endormissement
C - accès de somnambulisme
86
D - trémor mentonnier
L'épilepsie à paroxysmes rolandiques :
E - Myoclonies globales avec projection au sol
Bonne(s) réponse(s) : A
A - Provoque le plus souvent des crises à localisation oro-
faciale
Sans commentaire. B - A une survenue liée au sommeil
C - Touche le nourrisson avant 2 ans
D - Comporte un foyer de pointes lentes rolandiques à
l'EEG
Question à compléments multiples. E - Evolue souvent vers l'épilepsie généralisée de type
11 grand mal
Bonne(s) réponse(s) : A B D
L'épilepsie à pointes rolandiques de l'enfant est caractérisée
par : Les crises orofaciales représentent 75% des E.P.R. Les E.P.R
A - La fréquence des états de mal surviennent presque toujours pendant le sommeil, exclusivement
pendant la seconde enfance et guérissent à la puberté sans évolution
B - La fréquence des crises oro-faciales vers tout autre type d'épilepsie.
C - Un pronostic favorable
D - Des anomalies spécifiques à la scannographie
E - Sa résistance aux anti-épileptiques
Bonne(s) réponse(s) : B C Question à compléments multiples.
15 à 20 % des épilepsies d'âge scolaire, partielle dans 70 % des cas
25
(face 21 %) (face + MS 26 %, face + MS + MI 21 %).
Evolution bénigne : disparition avant 14 ans. Indiquez parmi les médicaments suivants celui(ceux) qui est
(sont) actif(s) dans toutes les formes d'épilepsie autres que
le petit mal. :
A - Dépakine® (Acide valproïque)
Question à compléments multiples. B - Dihydan® (Phénytoïne)
33 C - Zarontin® (Ethosuximide)
D - Tégrétol® (Carbamazépine)
Chez un épileptique la survenue d'anomalies irritatives sur E - Barbituriques
les traces encéphalographiques peut être favorisée par : Bonne(s) réponse(s) : A B D E
A - L'hyperpnée
B - L'injection intraveineuse d'une benzodiazépine Phénytoïne, carbamazépine et phénobarbital sont efficaces dans toutes
les épilepsies à l'exception du petit mal.
C - Le sommeil
L'acide valproïque est efficace dans toutes les épilepsies, y compris le
D - La stimulation lumineuse intermittente petit mal.
E - L'absorption d'un bêta bloquant une heure avant Le Zarontin® (éthosuximide) n'est efficace que dans le petit mal.
l'enregistrement
Bonne(s) réponse(s) : A C D

B - Sans commentaire.
A D - sont utilisés pour faire apparaitre des anomalies irritatives à l'EEG.
C - Le sommeil de façon générale tend à synchroniser les neurones
corticaux, il est cependant activateur efficace des foyers épileptiques
temporaux.

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.
80 66

Parmi les paramètres suivants, indiquez celui ou ceux qui Quel médicament anti-épileptique est actif uniquement sur le
incitent à réaliser un scanner pour rechercher une cause petit mal ?
cérébrale organique dans l'enquête étiologique d'une A - Ethosuccimide (Zarontin®)
première crise d'épilepsie : B - Clonazepam (Rivotril®)
A - Foyer paroxystique frontal gauche à C - Phénobarbital (Gardenal®)
l'électroencéphalogramme D - Carbamazépine (Tégrétol®)
B - Absence petit mal typique E - Valproate de sodium (Dépakine®)
C - Sujet âgé de 40 ans Bonne(s) réponse(s) : A
D - Antécédents familiaux d'épilepsie
E - Anomalies bilatérales synchrones à type de pointes- Depakine® et Rivotril® sont actifs sur toutes les épilepsies, y compris le
petit mal. Gardenal® et Tegretol® sont inefficaces dans le petit mal.
ondes à l'électroencéphalogramme
Bonne(s) réponse(s) : A C

Les items B D E sont en faveur d'une épilepsie généralisée primaire.


L'existence d'un foyer EEG et un début tardif (40 ans) sont en faveur Question à compléments multiples.
d'une épilepsie lésionnelle. 76

Retenez parmi les propositions ci-dessous celle (ou celles)


qui est (ou sont) conforme(s) au cadre de l'épilepsie
Question à compléments multiples. généralisée primaire :
117 A - Normalité de la TDM encéphalique
B - Antécédents familiaux d'épilepsie
Quelle est ou quelles sont parmi les suivantes, la ou les C - Crises consistant en absence petit mal typiques
proposition(s) exacte(s) concernant l'épilepsie à pointes D - Foyer de pointes-ondes temporal unilatéral à l'E.E.G.
rolandiques ? E - Notion d'une souffrance néonatale
A - Elle apparait souvent entre 8 et 10 ans Bonne(s) réponse(s) : A B C
B - Elle disparait le plus souvent spontanément à la puberté
C - Les manifestations sont volontiers nocturnes Sans commentaire.
D - Des crises bucco-faciales sans trouble de conscience
sont fréquentes
E - Le traitement habituellement recommandé est le
Question à compléments multiples.
TEGRETOL (Carbamazépine)
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E 31

L'Item E est un peu ambigu : on peut ne pas traiter ou traiter jusqu'à la Les manifestations suivantes peuvent se rencontrer au cours
puberté. Le Tégrétol® et le Depakine® sont dans ce cas les deux ou à la suite des crises d'épilepsie comme des syncopes
médicaments de choix. vagales :
A - Sensation prémonitoire de malaise durant quelques
secondes
B - Morsure latérale de la langue
Question à compléments multiples. C - Perte des urines
74 D - Confusion mentale
E - Vomissements après la perte de connaissance
Parmi les crises d'épilepsie suivantes quelle(s) est (sont) Bonne(s) réponse(s) : A B C
celle(s) dont la survenue conduirai(en)t à remettre en cause
un diagnostic d'épilepsie généralisée idiopathique (primaire) ? A - Les prodromes sont plutôt en faveur d'un malaise vagal mais peuvent
A - Myoclonies massives du réveil se voir dans les crises camitiales.
B - Crises Bravais-Jacksoniennes B - Dans les crises comitiales ou les syncopes convulsantes.
C - Crises grand mal C - La perte d'urine est fréquente dans les deux (syncope mictionnelle).
D - Confusion mentale traduisant un état post-critique = épileptique.
D - Absences petit-mal
E - Les vomissements se voient dans les syncopes vagales.
E - Crises partielles complexes
Bonne(s) réponse(s) : B E

Les myoclonies du réveil précèdent souvent de quelques années les


crises tonicocloniques ("épilepsie myoclonique juvénile bénigne").
Question à compléments multiples.
119

A propos des antiépileptiques :


Question à compléments multiples A - La phénytoïne (Dihydan®) peut induire son propre
30 catabolisme
B - La primidone (Mysoline®) est métabolisée en
Parmi les anti-épileptiques lequel ou lesquels est ou sont phénobarbital
efficace(s) dans les absences ? C - Le valproate de sodium (Depakine®) est actif sur
A - Gardénal® toutes les formes d'épilepsie
B - Tégrétol® D - La phénytoïne (Dihydan®) peut causer une
C - Dépakine® hypertrophie gingivale
D - Zarontin® E - L'éthosuximide (Zarontin®) est utilisé comme
E - Dihydan® traitement du petit mal-absence
Bonne(s) réponse(s) : C D Bonne(s) Réponse(s) : A B C D E

- Gardénal®, Tégrétol® et Dihydan® sont efficaces dans toutes les Sans commentaire.
épilepsies, sauf le petit mal.
- Le Zarontin® est actif uniquement dans le petit mal.
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- Le Dépakine® Tome
est actif dans " I les
toutes "- QCM - QCS
épilepsies. 335 By NADJI 85
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4
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
55 58

En faveur d'une crise d'épilepsie grand mal vous retiendrez : Chez ce patient vous avez finalement conclu à une épilepsie
A - La précession par une sensation de malaise avec flou généralisée primaire non traitée présentant tous les
visuel arguments de la question Numéro 2, en faveur de ce
B - Une blessure liée à la chute diagnostic. Votre attitude thérapeutique comporte :
C - La morsure de la langue A - Une simple surveillance en contrôlant tous les deux
D - L'amnésie totale de l'épisode critique mois l'E.E.G
E - L'observation par l'entourage d'une phase tonique puis B - 0,10 gramme de Phénobarbital quotidien per os en une
d'une phase clonique prise
Bonne(s) réponse(s) : B C D E C - 1 gramme de Valproate de Sodium (Dépakine)
quotidien en deux prises
B - Est compatible avec une crise d'épilepsie mais n'oriente pas D - 0, 5 gramme d'Ethosuximide en deux prises
nécessairement vers ce diagnostic.
quotidiennes
Un homme de 40 ans est amené pour une perte de connaissance brutale E - Des principes d'hygiène de vie avec temps de sommeil
sur la voie publique. suffisant et tempérance
Bonne(s) réponse(s) : C E

Le choix porte sur la Dépakine® devant l'association à des crises type


Question à compléments multiples. petit mal.
D Le Zarontin® n'est pas efficace sur les crises type grand mal.
56

Parmi les éléments cités ci-dessous vous retenez en faveur


d'une épilepsie généralisée primaire : Question à compléments multiples.
A - Existence à distance de la crise d'un signe de Babinski 71
bilatéral
B - L'association à des absences petit mal L'épilepsie généralisée tardive est :
C - Existence d'absence dans la fratrie A - Toujours essentielle
D - Découverte de pointes ondes à 3 Hz généralisées a B - Souvent secondaire à une lésion cérébrale acquise
l'E.E G C - Caractéristique du petit mal
E - Le fait qu'une crise grand mal traduit forcément une D - Parfois associée à des crises focales
épilepsie généralisée E - Justiciable d'un scanner
Bonne(s) réponse(s) : B C D Bonne(s) réponse(s) : B D E

Sans commentaire. B - 25% des cas d'epilepsie de l'adulte ont pour étiologie l'alcoolisme
D - Toute crise focale peut secondairement se généraliser
E- - Evident dans ce contexte

Question à compléments multiples. Monsieur B..., 40 ans éthylique chronique est représentant de
57 commerce. Dans les antécédents on retrouve une première crise
d'épilepsie généralisée il y a 6 ans : E E.G. et scintigraphie cérébrale
Parmi les éléments ci-dessous vous retenez en faveur d'une s'étaient avérés normaux à l'époque. Un traitement par Orténal (15
cg/jour) est depuis irrégulièrement suivi. Quatre nouvelles crises
épilepsie lésionnelle :
généralisées sont rapportées depuis. La consultation actuelle est
A - La notion d'un accouchement difficile motivée par les faits suivants : depuis 8 mois le malade a présenté de
B - L'association avec des crises partielles motrices courts épisodes d'environ 1 minute pendant lesquels le patient ressent
C - L'existence de pointes ondes et de polypointes comme une boule dans la gorge, il se met à mâchonner, interrompt la
bilatérales à l'E.E.G conversation puis la reprend après l'épisode. Il présente des céphalées.
D - Une antécédent de traumatisme crânien sévère A l'examen neurologique on retrouve une hémianopsie latérale
E - L'existence d'une obnubilation post-critique homonyme gauche en quadrant supérieur et un oedème papillaire au
Bonne(s) réponse(s) : A B D fond d'oeil.

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 336 By NADJI 85


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Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
114 18

L'hématome intra cérébral de l'hypertension artérielle admet Un hématome sous dural chronique hémisphérique droit
pour caractère(s) : peut se manifester par :
1 - Topographie frontocalleuse habituelle A - Des troubles confusionnels
2 - Topographie capsulo-thalamique habituelle B - Une obnubilation
3 - Post-traumatique. le plus souvent C - Un déficit controlatéral
4 - Spontané, le plus souvent D - Une hémianopsie latérale homonyme droite
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Des céphalées
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
Les hémorragies hémisphériques représentent 80 % de H C dues à
l'HTA :
le plus fréquemment dans la région des noyaux.gris capsulolenticulaires
le plus souvent (45 % des HC sont dues à l'HTA), thalamiques plus Question à compléments multiples.
rarement. 83

L'hématome sous-dural chronique :


A - Survient souvent chez le vieillard
Question à compléments multiples.
B - Se résorbe habituellement spontanément
41 C - Nécessite le plus souvent un traumatisme crânien
violent
L'hématome sous-dural post-traumatique se rencontre avec
D - Peut récidiver après cure chirurgicale
une fréquence particulière en cas de :
E - Peut être bilatéral
A - Ethylisme chronique Bonne(s) réponse(s) : A D E
B - Traitement par anticoagulants
C - Traitement par le dipyridamole L'hématome sous-dural chronique survient le plus souvent sur un
D - Diabète cerveau atrophié (vieillard, alcoolique).
E.- Age avancé Dans ce cas la déchirure des veines qui traversent l'espace sous-dural
Bonne(s) réponse(s) : A B E peut survenir à l'occasion d'un traumatisme minime, réalisant une
hémorragie à faible pression, d'autant mieux tolérée que le cerveau est
A E - Sont les terrains de choix. atrophique.
B - Evident car hypocoagulabilité. Habituellement, l'HSD tend à augmenter de volume, expliquant l'intervalle
D - N'entraîne pas d'augmentation de fréquence des HSD. libre (parfois prolongé).
Il est bilatéral dans 15 à 20 % des cas parce que survenant aussi bien
au point d'impact que par contre-coup.

Question à compléments multiples.


101
Question à compléments multiples.
L'hématome sous dural chronique de l'adulte : 93
A - Se traduit par une hyperdensité spontanée sur la
scannographie Lorsqu'un scanner montre un hématome intracérébral,
B - Est plus fréquent chez l'adulte âgé quand faut-il poursuivre le bilan par une artériographie ?
C - Est favorisé par l'éthylisme chronique A - Hématome dû aux anticoagulants
D - Peut provoquer une confusion mentale B - Hématome de la capsule interne
E - Se résorbe habituellement spontanément en quelques C - Sujet jeune
semaines D - Hématome de la vallée sylvienne
Bonne(s) Réponse(s) : B C D E - Hématome interhémisphérique frontal
Bonne(s) réponse(s) : C D E
A - Hypodensité.
B C - Favorisé par les âges extrêmes de la vie, l'alcoolisme, les Il faut rechercher une malformation (anévrisme ou malformation artério-
anticoagulants. Les signes de localisation sont tardifs. veineuse) chez le sujet jeune quand l'hématome est cortical : vallée
A - Tendance à augmenter le volume. sylvienne (anévrisme sylvien ou carotidien), interhémisphérique
(anévrisme de la communicante antérieure).
On sera plus réticent dans le cas d'hématome de la capsule interne en
général dûs à l'hypertension, ou survenant par anticoagulation massive.
Question à compléments multiples.
82
Question à compléments multiples.
L'hématome extradural peut être dû à : 117
A - Une rupture de l'artère méningée moyenne
B - Une rupture de la carotide interne intracrânienne L'hématome sous-dural chronique de l'adulte :
C - Une simple fracture de l'écaille du temporal A - Est plus fréquent chez le sujet âgé
D - Une plaie de la paroi d'un sinus veineux B - Peut provoquer une hémiplégie
E - La complication d'une intervention neurochirurgicale C - Peut provoquer une confusion mentale
Bonne(s) réponse(s) : A C E
D - Est favorisé par l'éthylisme chronique
Une rupture de l'artère méningée moyenne provoque une hémorragie à E - Est dû à la rupture d'une artère au cours d'un
haute pression dans l'espace extradural. traumatisme crânien
Une plaie d'un sinus veineux produit un hématome sous-dural. Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Une rupture de la carotide interne intracrânienne produit une hémorragie
méningée. L'H.S.D chronique est due à une rupture d'une veine durale, d'autant
plus vulnérable que l'espace entre le cortex et la table osseuse est
important, donc qu'il existe une atrophie cérébrale (sujet âgé, éthylique).
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 337 By NADJI 85
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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
19 22

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) En fonction de l'ancienneté de l'hématome, le SCANNER
rencontre-t-on dans un tableau d'hématome sous dural sans injection de produit de contraste intraveineux peut
chronique : montrer :
A - Il s'agit de sujets âgés ( 50 ans) A - Déplacement des structures médianes isolée
B - Le tableau clinique se constitue progressivement B - Hyperdensité périphérique entre la voûte et le
C - On retrouve un antécédent traumatique violent parenchyme
D - Il existe un tableau d'hypertension intracrânienne sévère C - Hypodensité parenchymateuse
E - Il existe volontiers des troubles de coagulation D - Hyperdensité biconvexe périphérique en regard d'un
Bonne(s) réponse(s) : A B E trait de fracture
E - Hyperdensité intra-parenchymateuse
C - Il s'agit de petits traumatismes répétés. Bonne(s) réponse(s) : A B
D - S'il existe une HIC elle est le plus souvent modérée se limitant à des
céphalées. B - Exclut C et D
D - Evoque un HED
Un homme de 70 ans, viticulteur, est adressé dans le service de
neurochirurgie pour l'apparition depuis une dizaine de jours - d'une
confusion mentale avec difficultés à la marche. A l'examen, on retouve
un homme apathique, somnolent, répondant avec lenteur aux questions, Question à complément simple.
présentant une désorientation temporo-spatiale. Sa démarche est raide,
un peu hésitant avec tendance aux rétropulsions. Il a un signe de la main 23
creuse à la manoeuvre des bras tendus, au membre supérieur gauche
Les réflexes ostéotendineux sont vifs et diffusés aux quatre membres. Le Quelle est la complication la plus fréquente de la cure
reflexe cutané plantaire est Indifférent à droite et en extension à gauche. chirurgicale d'un hématome sous dural chronique ?
Le fond d oeil est normal. L'interrogatoire de la famille n'apprend pas d' A - Hémiplégie
antécédents importants, sinon que c'est -un bon vivant-, c'est normal, vu B - Ramollissement
son métier et que de temps en temps il est un peu -éméché- et se cogne C - Hydrocéphalie
dans la porte basse de sa cave, sans autre conséquence qu'une bosse
sur le front.
D - Récidive de l'hématome
E - Abcès
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.
Question à compléments multiples.
20

En dehors de l'hématome sous dural chronique, citez le (ou


les) autre (s) diagnostic(s) qui pourrai(en)t être envisagé(s) ?
A - Tumeur frontale
B - Tumeur temporale gauche
C - Hydrocéphalie à pression normale
D - Démence sénile
E - Hématome extra-dural
Bonne(s) réponse(s) : A C

B - Examen clinique non compatible = A.


E - Signes de localisation plus nets, évolution plus aiguë.

Question à compléments multiples.


21

En dehors du scanner quel (s) autre(s) examen(s)


complémentaire (s) permet (tent) de faire le diagnostic positif
d'hématome sous dural chez un adulte ?
A - La cisternographie isotopique
B - L'angiographie cérébrale
C - La gamma-anglo-encéphalographie Isotopique
D - L'échographie B
E - Les radiographies simples du crâne
Bonne(s) réponse(s) : B C

B - Image de refoulement des vaisseaux corticaux.


C - Zone d'hyperfixation au niveau de l'hématome.
D - Ne permet pas de diagnostic étiologique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 338 By NADJI 85


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1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
64 7

Parmi les médicaments suivants. quel est ou quels sont ceux Au cours de la migraine accompagnée :
qui peut ou peuvent être utilisé(s) dans le traitement de fond A - La survenue d'une hémiplégie est fréquente
des migraines : B - Les phénomènes d'accompagnement durent pendant
A - Gynergène toute la durée du mal de tête
B - Gynergène caféine C - S'il existe des paresthésies, elles prédominent au
C - Migwell® niveau de la bouche et de la main et sont unilatérales
D - Dihydroergotamine D - Il peut exister des phénomènes aphasiques temporaires
E - Avlocardyl E - L'EEG en cours de crise peut être perturbé
Bonne(s) réponse(s) : D E Bonne(s) réponse(s) : C D E

A B C - Sont des traitements de la crise. La migraine hémiplégique est exceptionnelle et représente une entité à
part.
Les phénomènes d'accompagnement précèdent généralement la
céphalée.
Question a compléments multiples. Filière/Option : L'EEG peut être perturbé de façon très importante, mais sans valeur
PSYCHIATRIE diagnostique ni pronostique.
93

Une crise migraineuse peut se manifester par : Question à compléments multiples.


A - Des nausées 60
B - Un scotome scintillant
C - Des paresthésies d'un hémicorps Le traitement de la crise de migraine fait habituellement
D - Une aphasie appel :
E - Un oedème papillaire avec exsudats et hémorragies A - A l'Avlocardyl® (propranolol)
rétiniennes B - Au Gynergène® caféiné (Tartrate d'Ergotamine)
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
C - Au Désernil® (Méthysergide)
A - Dans la crise commune. D - Au Sanmigran® (Pizotifène)
B C D - Migraine accompagnée. E - A l'Anafranil®(Clomipramine)
E - Sans commentaires. Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

Question à complément simple.


68 Question à compléments multiples.
Chez un patient de 30 ans, présentant des accès de migraine 16
commune. à la fréquence de 2 par semaine en moyenne, et
Une crise de migraine accompagnée :
certains suffisamment intenses pour entraîner un arrêt de
A - Peut comporter des troubles aphasiques lors de la
travail de 24 heures, lequel de ces éventuels traitements per
os n'est pas adapté pour une prescription au long cours ? phase déficitaire
A - Dihydro-ergotamine® 9 mg/j (3 comprimés ou 90 B - Comporte successivement un déficit neurologique puis
gouttes/j) une céphalée
B - Tartrate d'Ergotamine 3 mg/j (Gynergène Caféiné® 3 C - Révèle habituellement une malformation
comprimés/j) artérioveineuse cérébrale
C - Amitriptyline 75 mg/j (Laroxyl 25®, 3 comprimés/j) D - Peut poser un problème de diagnostic différentiel avec
D - Propranolol 120 mg/j (Avlocardyl® 3 comprimés /j) un accident vasculaire cérébral ischémique transitoire
E - Pizotifène 150 mg/j (Sanmigran® 3 comprimés/j) E - Peut comporter des manifestations déficitaires
Bonne(s) réponse(s) : B intéressant le territoire vertébro-basilaire
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Le tartrate d'ergotamine n'est pas un traitement de fond de la migraine
mais un traitement de la crise migraineuse. Donc prescrire 1 cp en cas C - La malformation artérioveineuse fait partie du diagnostic différentiel
de crise sans dépasser 4 mg par jour et 10 mg par semaine. de la crise de migraine.
A - L'aphasie est rare.
E - On peut voir des vertiges, une diplopie, une obnubilation, une
instabilité à la marche évoquant une atteinte du tronc basilaire = migraine
basilaire.
En fait, l'aura "classique" évoque une souffrance du territoire cérébral
postérieur (troubles visuels hémianopsiques, paresthésies) donc du
territoire vertébrobasilaire : en ce sens, la migraine accompagnée
habituelle est aussi "basilaire".

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 339 By NADJI 85


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2
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
28 38

Parmi les médicaments suivants, lequel ou lesquels est (ou Tous les médicaments suivants sont utilisés dans le
sont) adapté(s) au traitement de fond de la migraine ? traitement de fond de la maladie migraineuse, sauf un, lequel
A - Pizotifène (Sanmigran®) ?
B - Méthysergide (Désernil®) A - Tegretol® (Carbamazepine)
C - Oxetorone (Nocertone®) B - Désernil® (methysergide)
D - Tartrate d'ergotamine (Migwell®) C - Avlocardyl® (Propranolol)
E - Propranolol (Avlocardyl®) D - Sanmigran® (Pizotifene)
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Dihydroergotamine® (DHE)
Bonne(s) réponse(s) : A
Le tartrate d'ergotamine est un traitement de la crise.
Le Tégrétol® est utilisé dans l'épilepsie, les névralgies du trijumeau, la
psychose maniaco-dépressive.

Question à compléments multiples.


87

Chez un sujet migraineux, les accès de céphalées :


A - Peuvent s'accompagner de troubles visuels
B - Durent habituellement moins d'une heure
C - Intéressent toujours le même côté du crâne
D - Sont parfois accompagnés de vomissements
E - Peuvent s'accompagner de modifications de l'humeur
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Les migraines durent de quelques heures à quelques jours, sont


classiquement à bascule, s'accompagnent souvent de modification de
l'humeur (irritabilité).

Question à compléments multiples.


55

Parmi les médicaments suivants, quels sont ceux utilisés


dans le traitement de fond d'une migraine ?
A - Méthysergide (Désernil®)
B - Propranolol (Avlocardyl®)
C - Carbamazépine (Tégrétol®)
D - Pizotifen (Sammigran®)
E - Phénobarbital (Gardénal®)
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Tégrétol® et Gardénal® sont des anti-épileptiques. Le Tégrétol® est en


outre efficace dans les névralgies du trijumeau et la psychose maniaco-
dépressive.

Question à compléments multiples.


33

La migraine ophtalmique se caractérise par une ou plusieurs


des éventualités suivantes :
A - Scotomes scintillants précédant la céphalée
B - Scotomes hémianopsiques précédant la céphalée
C - Diplopie par paralysie du III suivant la céphalée
D - Diplopie par la paralysie du VI suivant la céphalée
E - Cécité binoculaire transitoire
Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 340 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


29 74

Le syndrome myasthénique : Parmi les signes oculomoteurs suivants, le (les) quel(s) peut
A - Comporte toujours une amyotrophie (peuvent) se voir au cours d'une myasthénie ?
B - Est variable au cours de la journée A - Myosis
C - Comporte une aggravation par l'effort musculaire en B - Enophtalmie
dehors du territoire intéressé C - Ptosis
D - Comporte une aggravation par l'effort uniquement dans D - Diplopie
le territoire intéressé E - Paralysie de la latéralité du regard
E - Peut frapper les muscles masticateurs Bonne(s) réponse(s) : C D E
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Par atteinte de la musculature extrinsèque.
A - Exceptionnel.
B - Moins marqué au réveil, s'accentue en fin de journée.
C - Réaction de Mary-Walker : contractions répétées des muscles de la
main après pose d'un garrot aux bras entramant un ptosis par exemple. Question à compléments multiples.
D - Incompatible avec C. 65
E - Assez fréquents.
A propos de la myasthénie :
A - La diminution de la force à la le signe majeur
Question à compléments multiples. B - La diplopie est exceptionnelle
72 C - Une dysarthrie. après un certain temps d'élocution, se
voit dans les formes hautes
La myasthénie se manifeste par : D - Les anti-cholinestérasiques font régresser la fatigabilité
A - Des troubles de la déglutition E - La mesure des vitesses de conduction motrice est
B - Un ptosis l'examen qui confirme le diagnostic
Bonne(s) réponse(s) : C D
C - Une diplopie
D - Une mydriase A - Au fur et à mesure que le testing se déroule.
E - Des troubles sphinctériens B - Fréquente par atteinte des muscles extrinsèques.
Bonne(s) réponse(s) : A B C E - L'existence d'un bloc neuro musculaire sensible au tensilon.

Il peut exister une faiblesse sphinctérienne dans la myasthénie mais


classiquement il n'y a pas de trouble sphinctériens dans cette maladie.
Question à compléments multiples.
88
Question à compléments multiples.
A propos de la myasthénie :
75 A - La diminution de la force à la première contraction est
le signe majeur
Chez un myasthénique une détresse respiratoire peut être
B - La diplopie est exceptionnelle
entraînée par :
C - Une dysarthrie, après un certain temps d'élocution, se
A - La prise de phénobarbital
voit dans les formes hautes
B - La prise d'atropiniques
D - Les anti-cholinestérasiques font régresser la fatigabilité
C - Une anesthésie avec usage de curarisant
E - La mesure des vitesses de conduction motrice est
D - Une surinfection respiratoire
l'examen qui confirme le diagnostic
E - Un excès en anticholinestérasiques Bonne(s) réponse(s) : C D
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
La fatigabilitité, avec diminution de la force au fur et à mesure que l'on
Agit sur les récepteurs muscariniques : non contre-indiqué dans la répète les contractions est un signe essentiel. La diplopie est, avec le
myasténie. ptosis, le signe le plus fréquent.

Question à complément simple. Question à compléments multiples.


89 78
Toutes les propositions suivantes s'appliquent à la Parmi les signes oculomoteurs suivants le(les)quel(s)
myasthénie sauf une. Indiquez laquelle : peu(ven)t se voir au cours d'une myasthénie ?
A - Concerne la jonction myoneurale A - Myosis
B - Résulte d'un désordre immunitaire B - Enophtalmie
C - S'accompagne toujours d'une tumeur thymique C - Ptosis
D - Provoque une fatigabilité anormale à l'effort D - Diplopie
E - Frappe avec prédilection l'oculomotricité E - Nystagmus
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : C D
La tumeur thymique est présente 1 fois sur 6. La myasthénie ne touche pas la motricité oculaire intrinsèque.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 341 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


81 50

Le syndrome myasthénique : Le traitement médicamenteux de la myasthénie peut faire


A - Comporte une amyotrophie appel à :
B - Est variable au cours de la journée A - Des anticholinestérasiques
C - Comporte une aggravation par l'effort musculaire en B - Des corticoïdes
dehors du territoire intéressé C - Des immunosuppresseurs
D - Peut comporter une atteinte du myocarde D - Des vasodilatateurs artériolaires
E - Peut frapper les muscles masticateurs E - Des anabolisants protidiques
Bonne(s) réponse(s) : B C E Bonne(s) réponse(s) : A B C

Comme dans tout syndrome myogène d'atteinte cardiaque. Plus la thymectomie et après échec de toutes ces mesures, dans les
Contrairement à d'autres syndromes myogènes, il n'y a pas formes graves les plasmaphérèses.
d'amyotrophie.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples. 62
86
Concernant les mécanismes physiopathologiques de la
Une myasthénie peut être responsable de : myasthénia gravis, il s'agit :
A - Ptosis A - D'une dystrophie musculaire
B - Myosis B - D'une maladie autoimmune
C - Mydriase C - D'un blocage des récepteurs cholinergiques
D - Diplopie présynaptiques de la jonction neuromusculaire
E - Scotome central D - D'une affection héréditaire
Bonne(s) réponse(s) : A D E - D'un blocage des récepteurs cholinergiques post-
synaptiques de la jonction neuromusculaire
La myasthénie ne touche pas la motricité oculaire intrinsègue. Bonne(s) réponse(s) : B E

C - C'est le cas du syndrome de Lambert-Eaton.

Question à complément simple. Une jeune femme de 30 ans consulte pour des épisodes de diplopie
14 transitoire associée à une asthénie. L'interrogatoire ne trouve aucun
antécédent notable, aucune prise médicamenteuse. Les troubles
Un malade est atteint de myasthénie et de plus est porteur remontent à 6 mois environ, soit 2 mois après sa première grossesse, et
d'une masse médiastinale visible à la radiographie. Quel est ont débuté de façon insidieuse. La patiente allègue des troubles visuels
en fin de journée, avec une chute des paupières. Elle est gênée dans
le diagnostic de tumeur le plus probable ?
ses activités ménagères quotidiennes, en particulier pour soulever des
A - Tumeur carcinoïde poids, l'ensemble des signes se majorant en fin de semaine. On relève
B - Mésothéliome enfin une perte de poids de 3 kgs en 3 mois.
C - Maladie de Hodgkin L'examen clinique standard, réalisé en fin de matinée, ne retrouve qu'une
D - Thymome médiastinal diplopie dans les regards extrêmes, et une très discrète diplégie faciale.
E - Lymphome malin non hodgkinien Le reste de l'examen neurologique et général est normal.
Bonne(s) réponse(s) : D Vous évoquez une myasthénie.

Toute myasthénie doit faire pratiquer un TDM thoracique à la recherche


d'une tumeur thymique (15 à 35 % des cas).
Question à compléments multiples.
63
Question à complément simple. Citez, parmi les examens complémentaires suivants, ceux
48 qui permettent d'affirmer le diagnostic de myasthénie :
A - Electromyographie
Dans la myasthénie l'atteinte musculaire la plus évocatrice B - Potentiels évoqués sensitifs
siège habituellement au niveau : C - Test à la prostigmine
A - Des sphincters striés D - Scanner cérébral
B - De l'oesophage E - Dosage des anticorps anti-récepteurs à l'acétylcholine
C - Des petits muscles thénariens Bonne(s) réponse(s) : A C E
D - De la musculature oculaire extrinsèque
E - De la musculature oculaire intrinsèque Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : D

La musculature intrinsèque est respectée, il peut exister une faiblesse


sphinctérienne mais de traduction clinique exceptionnelle. Question à compléments multiples.
64
Devant une gène à la mastication, s'accentuant au cours des repas. on a
porté chez Mr R 28 ans le diagnostic de myasthénie Malgré une
La découverte d'une myasthénie impose :
thymectomie les troubles musculaires persistent et le patient va être
traité médicalement et régulièrement surveillé. A - Un scanner cérébral
B - Un scanner thoracique
C - La recherche d'une affection auto-immune associée
D - Un arbre généalogique
E - Des potentiels évoqués visuels
Bonne(s) réponse(s) : B C

A la recherche d'une tumeur thymique, fréquente, qui impose son


RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 342
exérèse. By NADJI 85
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Question à complément simple.


65

Parmi les traitements suivants, quel est celui qui est utilisé
dans le traitement symptomatique d'une myasthénie ?
A - Corticoïdes au long cours
B - Plasmaphérèses
C - Anticholinestérasiques
D - Thymectomie
E - Immunosuppresseurs
Bonne(s) réponse(s) : C

A B D E - Font tous partie du traitement de fond de la maladie.

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1
Question à complément simple. Question à complément simple.
28 88

Parmi les éléments suivants, lequel impose la remise en La douleur d'une névralgie cervico-brachiale C6 affecte la
question du diagnostic de névralgie faciale essentielle ? zone cutanée suivante :
A - Abolition du réflexe cornéen A - La face postérieure de l'avant-bras
B - Douleur déclenchée par une zone gâchette (trigger- B - Le cinquième doigt
zone) C - Le pouce
C - Douleur soulagée par la carbamazépine D - Le bord interne de l'avant-bras
D - Douleur systématisée à une branche du nerf trijumeau E - Le médius
E - Caractère paroxystique de la douleur Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A
Sans commentaire.
Une anomalie à l'examen clinique est un argument contre le caractère
essentiel d'une névralgie.
Toutes les autres propositions font partie du tableau de névralgie
essentielle. Question à compléments multiples.
59

Parmi les propositions suivantes. quelle est celle (ou quelles


Question à complément simple. sont celles) qui peut (ou peuvent) s'appliquer à la névralgie
57 faciale essentielle :
A - La douleur ne déborde jamais le territoire du trijumeau
Parmi les éléments suivants, lequel impose la remise en B - Le réflexe cornéen peut être aboli
question du diagnostic de névralgie faciale essentielle ? C - Il peut exister un signe de Charles Bell
A - Abolition du réflexe cornéen D - L'affection intéresse plus souvent l'enfant que le sujet
B - Douleur déclenchée par une zone gâchette âgé
C - Douleur soulagée par la carbamazépine E - Les douleurs peuvent être contrôlées par la
D - Douleur systématisée à une branche du nerf trijumeau carbamazépine (Tégrétol®)
E - Caractère paroxystique de la douleur Bonne(s) réponse(s) : A E
Bonne(s) réponse(s) : A
B - Fait rechercher une cause : névralgie secondaire.
L'exament clinique et classiquement normal dans une névralgie faciale D - L'affection touche le plus souvent la femme âgée.
essentielle.
Les autres propositions sont classiques.

Question à complément simple.


Question à complément simple. 81
82 Parmi les propositions suivantes, retenir celle qui est
compatible avec une névralgie cervicobrachiale C7 typique :
La névralgie crurale est une complication particulièrement
A - Trajet douloureux sur la face antérieure de l'avant-bras
fréquente dans :
B - Abolition du réflexe bicipital
A - L'acromégalie
C - Déficit de l'extension des doigts
B - La tétanie
D - Troubles sensitifs objectifs au niveau du pouce
C - Le diabète sucré
E - Déficit de la flexion du coude
D - Le diabète insipide Bonne(s) réponse(s) : C
E - L'hypothyroïdie
Bonne(s) réponse(s) : C B - C5 ou C6.
D - C6.
Les mononeuropathies sont une complication fréquente du diabète sucré E - C6.
en particulier celle-ci.

Question à complément simple.


Question à compléments multiples. 80
36
Chez un malade souffrant de névralgies cervico-brachiale.
La névralgie du trijumeau dite essentielle : les clichés de trois quart du rachis cervical peuvent mettre en
A - Comporte des douleurs en éclair évidence toutes les anomalies suivantes sauf une : laquelle ?
B - Comporte des douleurs diffusant d'emblée aux trois A - Visualisation d'une sténose d'un canal de conjugaison
branches du trijumeau par l'uncarthrose
C - Débute très souvent par l'atteinte du territoire B - Visualisation d'une lyse pédiculaire par une métastase
ophtalmique rachidienne
D - Entraîne un écoulement nasal et lacrymal C - Visualisation d'un élargissement pédiculaire par une
E - Est déclenchée par des stimuli faciaux minimes métastase rachidienne
Bonne(s) réponse(s) : A E
D - Visualisation d'une hernie discale cervicale
- La douleur en éclair est unilatérale, intéresse au début le territoire d'une E - Visualisation d'une sténose d'un canal de conjugaison
seule branche du trijumeau : nerf maxillaire supérieur (V2) ou inférieur par une arthrose, inter-apophysaire postérieure
(V3) jamais l'ophtalmique (V1). Bonne(s) réponse(s) : D
- Facteurs déclenchants : parole, mastication, zone gâchette (un simple
souffle d'air parfois). Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 344 By NADJI 85


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2
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
92 79

Une névralgie essentielle du trijumeau Une femme de 72 ans présente une névralgie faciale
A - A un fond douloureux continu essentielle. Parmi ces traitements, quel est le meilleur choix
B - S'accompagne d'un déficit sensitif facial thérapeutique ?
C - Est provoquée par la stimulation d'une zone gâchette A - Glafénine
D - Est paroxystique B - Acide acétyl salicylique
E - S'installe brusquement C - Carbamazépine
Bonne(s) réponse(s) : C D E D - Paracétamol
E - Diazépam
A B - Excluent le caractère essentiel d'une névralgie du V. Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.


87
Question à compléments multiples.
La névralgie faciale essentielle : 24
A - Se caractérise par une douleur unilatérale
B - Touche préférentiellement la branche ophtalmique du Le traitement de la névralgie faciale essentielle peut faire
trijumeau appel à :
C - Evolue par salves de durée brève A - Thermocoagulation
D - Laisse une hypoesthésie entre les accès B - Antalgiques du tableau B
E - Peut être déclenchée par un contact cutané ou C - Paracétamol
muqueux précis D - Tégrétol®
Bonne(s) réponse(s) : A C E E - Aspirine®
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
B - Commence par le V2 ou le V3, jamais (classiquement) par le V1.
D - N'est plus essentielle. Les anticholinergiques peuvent être utilisés avec précaution en cas
d'insuffisance coronarienne.

Question à compléments multiples.


6 Question à compléments multiples.
119
Devant une douleur paroxystique de l'hémiface droite, quels
sont parmi les éléments suivants, celui ou ceux qui est ou La névralgie essentielle du trijumeau :
sont compatibles avec le diagnostic de névralgie essentielle A - Réalise des crises douloureuses en décharges
du trijumeau ? B - Peut être déclenchée par l'attouchement d'une "zone
A - Douleur limitée à une seule branche du V droit gâchette"
B - Douleur déclenchée par la mastication C - Comporte un examen neurologique normal
C - Examen neurologique normal D - N'est pas soulagée par le TEGRETOL
D - Abolition du réflexe cornéen droit E - Comporte un fond douloureux entre les crises
E - Manifestations motrices sous forme de tics douloureux Bonne(s) Réponse(s) : A B C
de la face
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Par définition, l'examn neurologique est noraml et il n'y a pas de fond
douloureux entre des crises dans la névralgie essentielle. Sinon, il s'agit
La névralgie essentielle (ou tic douloureux de la face) intéresse une ou probablement d'une nébralgie symptomatique d'une affection focale
plusieurs branches du V, est déclenchée par la stimulation de certaines (tumeur, malformation, SEP...).
zones cutanés (zones gâchettes) ou certains mouvements (mastication,
élocution, rasage...).
Fait important : il n'existe aucun signe déficitaire dans le territoire du V.
Question à compléments multiples.
11
Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes, retenir celle ou celles qui
46 est ou sont compatible(s) avec une névralgie cervico-
brachiale C7 typique :
Toutes les propositions suivantes caractérisent la névralgie A - Abolition du réflexe tricipital
essentielle du trijumeau, sauf une. Laquelle ? B - Troubles sensitifs objectifs au niveau du médius
A - A un fond douloureux continu C - Déficit de la flexion du coude
B - Ne s'accompagne jamais d'un déficit sensitif facial D - Trajet douloureux sur la face antérieure de l'avant-bras
C - Est provoquée par la stimulation d'une zone gâchette E - Déficit de l'extension des doigts
D - Est paroxystique Bonne(s) réponse(s) : A B E
E - S'installe brusquement
Bonne(s) Réponse(s) : A Les items C et D se rapportent à une atteinte C5.

L'existence d'une douleur continue (comme du déficit sensitif facial)


exclue le diagnostic de névralgie essentielle et doit faire rechercher une
étiologie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 345 By NADJI 85


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3
Question à complément simple. Question a compléments multiples.
11 47

Le seul élément caractéristique d'une névralgie essentielle du Une névralgie cervicobrachiale de C7 peut être responsable
trijumeau est : de :
A - Le début brusque de la crise A - Abolition du réflexe tricipital
B - La terminaison brusque de la crise B - Hypoesthésie du moignon de l'épaule
C - Le fond douloureux permanent C - Atteinte motrice du deltoïde
D - La sensibilité normale de la face D - Hypoesthésie du dos de la main et des 3ème et 4ème
E - La zone gâchette de déclenchement doigts
Bonne(s) réponse(s) : E E - Hypoesthésie du pouce et de l'index
Bonne(s) réponse(s) : A D
En fait, il peut exister une zone gâchette dans des névralgies
symptomatiques (en particulier d'une S.E.P.). B C - C4-C5.
E - C6.

Question à compléments multiples.


72 Question à compléments multiples.
46
La névralgie faciale dite essentielle :
A - Atteint d'emblée les 3 branches du V Au cours de la névralgie faciale essentielle (Maladie de
B - Est continue, diurne et nocturne Trousseau) :
C - S'accompagne d'une anesthésie du V A - La douleur peut n'intéresser que le territoire d'une
D - S'accompagne d'une atteinte du nerf facial branche du trijumeau
E - Est traitée par la Carbamazépine (Tégrétol®) B - La douleur peut déborder le territoire du trijumeau
Bonne(s) réponse(s) : E C - Le cornéen peut être diminué ou aboli
D - On peut observer un signe de Charles Bell
Sans commentaire. E - Il existe habituellement une zone gâchette ("trigger-
zone")
Bonne(s) réponse(s) : A E
Question à compléments multiples. Un cornéen diminué traduit un déficit du trijumeau, et donc une névralgie
81 secondaire (tumeur, SEP...) où généralement on ne retrouve pas de
zone gâchette.
Un traitement adapté d'une névralgie faciale essentielle, peut Le signe de Charles Bell traduit l'origine périphérique d'une paralysie
faire appel à : faciale (= non occlusion de l'oeil, globe oculaire dirigé en haut et en
A - Aspirine (acide salicylique) dehors).
B - Béta-bloquants
C - Anxiolytique
D - Thermo-coagulation du ganglion de Gasser Question à compléments multiples.
E - Tégrétol (carbamazépine) 68
Bonne(s) réponse(s) : D E

Sans commentaire. La névralgie du trijumeau :


A - Survient plus volontiers après 50 ans
B - S'accompagne d'une hypoesthésie cornéenne
C - Peut être secondaire à une sclérose en.plaques
Question à compléments multiples. D - Se traite par les morphiniques
59 E - Est souvent améliorée par la carbamazépine
(Tégrétol®)
Parmi les propositions suivantes concernant la névralgie Bonne(s) réponse(s) : A C E
essentielle du trijumeau, quelle(s) est (ou sont) celle(s) qui
est (sont) vraie(s) ? - La névralgie essentielle du trijumeau survient plutôt chez la femme
âgée, et ne s'accompagne pas de signes déficitaires.
A - L'examen neurologique est normal
- La névralgie peut ainsi être secondaire à une SEP ou une tumeur : il
B - La douleur ne concerne habituellement qu'une branche peut rester dans ce cas une hypoesthésie cornéenne.
du trijumeau
C - Il n'y a pas de fond douloureux permanent
D - La douleur survient en salves très brèves
E - Il n'y a jamais de zone-gachette
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Les caractères A et C et la présence d'une zone gachette permettent de


différencier la névralgie essentielle de la névralgie secondaire (SEP,
tumeur).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 346 By NADJI 85


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4
Question à compléments multiples.
36

Une névralgie faciale peut être révélatrice de :


A - Cancer du sinus maxillaire
B - Sclérose en plaques
C - Neurinome du nerf facial
D - Cancer du cavum
E - Tumeur parotidienne
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Toute lésion au contact du noyau du V (intra-axiale) comme dans la


SEP, ou au contact de ses branches (neurinome du nerf facial, cancer
du cavum, cancer du sinus maxillaire venant au contact du nerf sous-
orbitaire) peut déclencher une névralgie du V symptomatique. La
parotide n'est pas au contact d'une branche du V.

Une femme de 65 ans consulte pour des algies faciales gauches :


- celles-ci se produisent depuis trois mois environ
- elles surviennent par crises très aiguës, de très courte durée (quelques
secondes)
- ont un caractère très aigu, d'intensité insupportable
- se produisent plusieurs fois par jour et en particulier dès qu'un aliment
entre en contact avec la région gingivale supérieure gauche
- elles affectaient initialement de manière exclusive le domaine du nerf
orbitaire gauche mais intéressent maintenant également le territoire
mandibulaire.
Vous évoquez le diagnostic de névralgie du trijumeau.

Question à compléments multiples.


37

Parmi les signes suivants le(s)quel(s) accompagne(nt) la


névralgie essentielle du trijumeau ?
A - Anesthésie cornéenne
B - Anesthésie sous-orbitaire
C - Trismus
D - Hydrorrhée nasale
E - Aucun de ces signes
Bonne(s) réponse(s) : E

Un peu discutable : la névralgie faciale peut s'accompagner d'une


congestion de l'oeil ou de la muqueuse nasale, mais classiquement
l'absence de ces signes l'oppose à l'algie vasculaire de la face.
Il n'y a pas de trismus mais une contraction de l'hémiface qui a fait
surnommer cette affection tic douloureux de la face.
Par définition l'examen neurologique est normal dans la névralgie
essentielle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 347 By NADJI 85


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1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
16 3

Anatomiquement et biochimiquement la maladie de Indiquez deux produits parmi les suivants utilisés comme
Parkinson idiopathique est caractérisée par : antiparkinsoniens :
A - Dégénérescence du locus niger A - Clomipramine (Anafranil®)
B - Dégénérescence du striatum B - Trihexyphénidyle (Artane®)
C - Baisse des concentrations de dopamine dans le locus C - Lévomépromazine (Nozinan®)
niger D - Lévodopa (Larodopa®)
D - Baisse des concentrations de dopamine dans le E - Sulpiride (Dogmatil®)
striatum Bonne(s) réponse(s) : B D
E - Dégénérescence du cortex occipital
Bonne(s) réponse(s) : A C D A - Antidépresseur tricyclique.
B - Anticholinergique à action centrale, diminue le tremblement et la
Sans commentaire. rigidité.
C - Antiparkinsonien action sur akinésie et hypertonie.
D - Neuroleptique.

Question à complément simple.


50 Question à compléments multiples.
Parmi les 5 propositions suivantes concernant la maladie de
28
Parkinson, laquelle est inexacte ?
Parmi les médicaments usuels suivants, un syndrome
A - Il n'existe pas de détérioration mentale nette
parkinsonien peut être provoque par la prise de :
B - La force musculaire et les réflexes sont normaux
A - Largactil®
C - L'écriture est souvent modifiée très tôt
B - Halopéridol
D - La marche est très longtemps normale
C - Valium®
E - Il existe une hypertonie plastique
Bonne(s) réponse(s) : D D - Torécan®
E - Dogmatil®
A - Il existe un certain degré de détérioration intellectuelle (grace au Bonne(s) réponse(s) : A B D E
progrès thérapeutique qui a prolongé la durée d'évolution de la maladie).
La marche peut être conservée au début (le tremblement est le motif de A B E - Classiques car neuroleptiques.
consultation le plus fréquent) mais est vite altérée par l'akinésie. D - Traitement de fond des vertiges pouvant entraîner une hyperkinésie
précoce.

Question à compléments multiples.


17 Question à compléments groupés.
115
L'association à la L. DOPA d un inhibiteur de la
Décarboxylase périphérique facilite le traitement de la Parmi les symptômes suivants de la maladie de Parkinson,
maladie de Parkinson parce que : sur lequel (lesquels) les antiparkinsoniens anticholinergiques
A - Elle permet de diminuer la dose de L dopa administrée agissent-ils principalement ?
B - Elle permet de réduire la fréquence des prises de 1 - Akinésie
L.dopa 2 - Tremblements
C - Elle supprime le risque d'accidents par hypotension 3 - Dépression
artérielle orthostatique 4 - Hypertonie
D - Elle réduit le risque d'accidents digestifs Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
E - Elle augmente l'efficacité de L. dopa sur le tremblement 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A C D Bonne(s) réponse(s) : C

L'inhibiteur de la décarboxylase périphérique permet à une plus grande Sans commentaire.


quantité de L Dopa de passer la barrière hémato-encéphalique.
En réduisant la transformation périphérique de L-Dopa en Dopamine, il
entraîne une diminution des effets périphériques dus à celle-ci.
Question à complément simple.
78
Question à complément simple. Les lésions responsables de la maladie de Parkinson siègent
47 au niveau de :
A - La moelle
Quelle partie du corps n'est pratiquement jamais intéressée B - Les olives bulbaires
par le tremblement de repos chez le parkinsonien ? C - La substance noire des pédoncules cérébraux
A - Le pied D - Le cervelet
B - La main E - Le cortex cérébral
C - La tête Bonne(s) réponse(s) : C
D - Les lèvres
E - L'avant-bras Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

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2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
83 82

La maladie de Parkinson entraîne de façon progressive un Le syndrome Parkinsonien peut comporter :


handicap moteur Les symptômes peuvent être améliorés par A - Un tremblement
: B - Une hypertonie spastique
A - Les benzodiazépines C - Des kinésies paradoxales
B - Les phénothiazines D - Un piétinement
C - La L.DOPA E - Une voix scandée et explosive
D - Le phénobarbital Bonne(s) réponse(s) : A C D
E - Aucun des médicaments précédents
Bonne(s) réponse(s) : C B - Syndrome pyramidal.
E - Syndrome cérébelleux.
Sans commentaire.

Question à complément simple.


Question à compléments multiples. 96
62
Quelle partie du corps n est pratiquement jamais intéressée
Le tremblement parkinsonien : par le tremblement de repos chez le Parkinsonien ?
A - Disparaît au repos A - Le pied.
B - Peut être uni ou bilatéral B - La main.
C - Peut persister dans l'attitude C - La tête.
D - Peut s'accompagner d'une hypertonie extra-pyramidale D - Les lèvres.
E - Peut entraîner une dysmétrie E - L'avant-bras.
Bonne(s) réponse(s) : A C D Bonne(s) réponse(s) : C

A - C'est un tremblement de repos Sans commentaire.


E - Syndrome cérébelleux.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples. 21
75
Le tremblement parkinsonien est :
L'hypertonie du syndrome parkinsonien : A - Un tremblement d'attitude
A - Augmente à l'activité musculaire dans un autre territoire B - De repos
B - Est élastique C - D'intention et d'action
C - Est plastique D - Accentue par l'occlusion des yeux
D - Cède par à-coup E - Accentué par l'émotion
E - S'accompagne d'une hyperréflectivité ostéo-tendineuse Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Sans commentaire.
A - Diminution du ballottement passif d'1 membre lorsque le patient
effectue un mouvement du membre controlatéral.
B - Syndrome pyramidal
E - ROT normaux, augmentation des réflexes de posture. Question à compléments multiples.
119

Le syndrome parkinsonien secondaire aux neuroleptiques :


Question à compléments multiples. A - Est dû à un blocage de la sécrétion de dopamine
22 B - Est dû à une inhibition de la recapture de la dopamine
C - Est dû à un blocage des récepteurs post-synaptiques
Les mouvements anormaux involontaires induits par le L. dopaminergiques
Dopa dans la maladie de Parkinson : D - Est prévenu par les traitements anticholinestérasiques
A - Sont habituellement de type choréique E - Est prévenu par les traitements anticholinergiques
B - Ne s'observent que dans les formes tremblantes de la Bonne(s) réponse(s) : C E
maladie
C - Surviennent en général lors de la 1ère année du Les neuroleptiques, en se fixant sur les récepteurs dopaminergiques
traitement synaptiques, diminuent la transmission dopaminergique au niveau
D - Sont en général améliorés par l'augmentation de nigrostrié.
posologie de L. Dopa Les anticholinergiques sont efficaces, contrairement à la L-dopa.
E - Peuvent persister jusqu'à 1 semaine après l'arrêt de la
dopathérapie
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 349 By NADJI 85


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3
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
30 85

Pour traiter la maladie de Parkinson, l'utilisation d'un Le syndrome parkinsonien comporte :


inhibiteur de la décarboxylase associé à la L-dopa permet : A - Un ralentissement des gestes alternés rapides
A - De réduire le risque d'accidents psychiques B - Un tremblement de la tête
B - De réduire le risque de survenue de mouvements C - Une hypertonie plastique
anormaux D - Une micrographie
C - De réduire le nombre de prises quotidiennes de L-dopa E - Une voix scandée et explosive
D - D'associer un anticholinergique Bonne(s) réponse(s) : A C D
E - De limiter les effets secondaires digestifs
Bonne(s) réponse(s) : E Le parkinsonien ne tremble pas de la tête (contrairement au tremblement
essentiel).
Sans commentaire. E - se rapporte au syndrome cérébelleux.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


64 71

Les anticholinergiques prescrits dans la maladie de La maladie de Parkinson :


Parkinson sont : A - Est d'étiologie vasculaire
A - Actifs sur le tremblement B - Peut rester longtemps cliniquement unilatérale
B - Peu actifs sur l'akinésie C - Peut entraîner des chutes
C - Efficace pour corriger les syndromes induits par !es D - Est due à un manque de dopamine au niveau du
neuroleptiques striatum
D - Responsables de syndromes confusionnels chez les E - Peut se traiter en donnant de la dopamine injectable
sujets âgés Bonne(s) réponse(s) : B C D
E - Contre-indiqués en cas d'insuffisance coronarienne
La dopamine ne passe pas la barrière hemato-encéphalique.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Les anticholinergiques peuvent être utilisés avec précaution en cas


d'insuffisance coronarienne.
Question à compléments multiples.
75

Question à compléments multiples. Les mouvements anormaux involontaires induits par la L


22 Dopa dans la maladie de Parkinson :
A - S'observent surtout dans les formes tremblantes de la
Dans le cadre sémiologique de l'akinésie parkinsonnienne, maladie
on retrouve : B - Sont améliorés par l'augmentation de la posologie de L-
A - Une exagération des réflexes de posture Dopa
B - La rareté du clignement des paupières C - Peuvent affecter le segment céphalique
C - Une exploration du champ de vision par les seuls D - S'accompagnent d'une hypotonie
mouvements des globes oculaires, sans bouger la tête E - Surviennent surtout lors des premières années de la
D - La réduction du balancement d'un ou des 2 bras à la maladie
marche Bonne(s) réponse(s) : C D
E - Une difficulté à exécuter de façon rapide les
L'item D est discutable : les mouvements anormaux peuvent
mouvements alternatifs
s'accompagner d'une hypotonie mais parfois d'une hypertonie (quand ils
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
sont à type de dystonie, de choréoathétose).
La relative préservation de la motricité oculaire contraste avec l'akinésie
de la face.
Question à compléments multiples.
29
Question à compléments multiples.
33 Pour le traitement de la maladie de Parkinson, on peut
utiliser :
Le diagnostic de maladie de Parkinson est compatible avec A - Un agoniste direct dopaminergique
la constatation de : B - Un agoniste direct cholinergique
A - Signe de Babinski bilatéral C - Un antagoniste sérotoninergique
B - Hypertonie plastique D - Un précurseur de la dopamine
C - Tremblement d'attitude isolé E - La dopamine
D - Aphasie Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Festination
La dopamine ne passe pas la barrière hémato-encéphalique.
Bonne(s) réponse(s) : B E

C - Le tremblement parkinsonien est un tremblement de repos.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 350 By NADJI 85


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4
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
56 82

Le syndrome parkinsonien peut comporter le ou les signes L'association d'akinésie et d'hypertonie fait évoquer une
suivants : maladie de Parkinson. Cependant ce malade ne présente
A - Akinésie pas de tremblement : quelle est la proposition exacte ?
B - Micrographie A - Il ne s'agit en aucun cas d'une maladie de Parkison
C - Réflexe naso-palpébral inépuisable B - Il s'agit d'une forme akinéto-hypertonique de maladie
D - Phénomènes de piétinements (enrayages cinétiques) de Parkinson
E - Spasticité C - Il faut évoquer un syndrome parkinsonien des
Bonne(s) réponse(s) : A B C D neuroleptiques
D - Il faut évoquer un syndrome pseudo-bulbaire
E - La spasticité définit l'hypertonie pyramidale (contrairement à la rigidité E - Aucune proposition n'est exacte
"plastique" du parkinsonien). Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

Question à compléments multiples. Monsieur S... âgé de 66 ans. a été hospitalisé il y a une dizaine de jours
57 pour faiblesse généralisée. En fait depuis un an environ il présente des
difficultés de plus en plus grandes à se déplacer à effectuer les actes de
Dans les médicaments de la maladie de Parkinson on trouve la vie quotidienne à se retourner dans son lit à se laver sans aide et est
: devenu totalement dépendant de son entourage. A l'examen la marche
se fait lentement à petits pas, le buste penché en avant les bras collés
A - Des anticholinergiques
au corps et on note une hypertonie importante des quatre membres avec
B - Des neuroleptiques signe de la roue dentée. Il n'y a pas de déficit moteur pas d'anomalie des
C - Des précurseurs du gaba réflexes. pas d'atteinte des sensibilités : bon état général : pas d'atteinte
D - Des agonistes dopaminergiques directs des fonctions supérieures.
E - Un précurseur de la dopamine
Bonne(s) réponse(s) : C D E

A - Actif, surtout sur les formes tremblantes. Question à complément simple.


B - Aggravent la maladie de Parkinson en induisant une délétion en 83
Dopamine.
D E - Sx : la L-Dopa. La Bromocriptine est un agoniste indirect (post-
synaptique). L'hypertonie de la maladie de Parkinson est qualifiée de
plastique ceci veut dire :
A - Une augmentation du tonus de repos disparaissant au
mouvement
Question à complément simple. B - Une augmentation du tonus se renforçant avec la
56 répétition du mouvement
C - Une augmentation du tonus se renforçant avec
Un parkinsonien traité depuis plusieurs années par L-DOPA l'amplitude du mouvement
présente après une amélioration de ses troubles des D - Une augmentation du tonus constante pendant la
mouvements anormaux. Parmi les propositions suivantes, durée du mouvement
quelle en est la cause plausible ? E - Aucune proposition n'est exacte
A - Insuffisance du traitement Bonne(s) réponse(s) : D
B - Troubles intestinaux
Sans commentaire.
C - Epuisement thérapeutique
D - Surdosage
E - Sans rapport avec la prescription de L-DOPA
Bonne(s) Réponse(s) : D Question à compléments multiples.
Sans commentaire. 84

Parmi les propositions suivantes concernant le tremblement


de la maladie de Parkinson, laquelle (ou lesquelles) est
Question à compléments multiples. (sont) exacte(s) ?
55 A - Le tremblement augmente au froid et à l'émotion
B - Le tremblement est un tremblement de repos
Le syndrome parkinsonien : C - Le tremblement est souvent à prédominance unilatérale
A - Comporte une perte du balancement du bras à la D - Le tremblement n'est presque jamais isolé
marche E - Le tremblement disparaît pendant le sommeil
B - S'accompagne de rire et de pleurer spasmodique Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
C - S'accompagne d'une exagération du réflexe naso-
Sans commentaire.
palpébral
D - S'accompagne d'une augmentation du réflexe
mentonnier
E - S'accompagne d'un faciès figé
Bonne(s) Réponse(s) : A C E

B D se voient dans les syndromes pseudobulbaires (atteinte bilatérale de


la voie pyramidale cortico-nucléraire).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 351 By NADJI 85


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5
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
85 71

Comment sont les réflexes ostéotendineux dans la maladie Parmi les propositions suivantes concernant le tremblement
de Parkinson ? de la maladie de Parkinson, laquelle (ou lesquelles) est
A - Normaux (sont) exacte(s) ?
B - Augmentés A - Le tremblement augmente à l'émotion.
C - Diminués B - Le tremblement est un tremblement de repos.
D - Abolis C - Le tremblement est souvent à prédominance
E - Pendulaires unilatérale,
Bonne(s) réponse(s) : A D - Le tremblement n'est pas augmente par le calcul mental
E - Le tremblement disparaît pendant le sommeil.
Peuvent être augmentés sans signification précise. Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Le tremblement parkinsonien est le type même du tremblement de repos


; il est augmenté par l'émotion, la concentration (calcul mental), disparaît
Question à complément simple. pendant le sommeil. La maladie de Parkinson est presque toujours
69 asymétrique, rarement unilatérale.

L'association d'akinésie et d'hypertonie fait évoquer une


maladie de Parkinson
Cependant ce malade ne présente pas de tremblement ; Question à complément simple.
vous en conclue que : 72
A - Il ne s agit en aucun cas d'une maladie de Parkison.
B - Il s'agit d'une forme akinéto-hypertonique de maladie Comment sont les réflexes ostéotendineux dans la maladie
de Parkinson. de Parkinson ?
C - Il s'agit d'un syndrome pyramidal A- Normaux.
D - Il faut évoquer un syndrome pseudo-bulbaire B - Augmentés.
E - Aucune proposition n'est exacte. C - Diminués.
Bonne(s) réponse(s) : B D - Abolis.
E - Pendulaires.
Un syndrome pseudobulbaire (dans le cadre d'un état lacunaire de Bonne(s) réponse(s) : A
l'hypertendu) pourrait simuler un Parkinson akinéto-hypertonique mais il
existe alors un syndrome pyramidal : or dans ce cas, les réflexes sont Il sont augmentés en cas de syndrome pyramidal, diminués ou abolis en
notés normaux. cas d'atteinte périphérique, pendulaires dans l'hypotonie du syndrome
cérébelleux.
Monsieur S... âgé de 66 ans, a été hospitalisé il y a une dizaine de jours
pour faiblesse généralisée. En fait depuis un an environ il présente des
difficultés de plus en plus grandes à se déplacer, à effectuer les actes
de la vie quotidienne, à se retourner dans son lit, à se laver sans aide et Question à complément simple.
est 36
devenu totalement dépendant de son entourage.
A l'examen la marche se fait lentement, à petits pas, le buste penche en
La survenue de fluctuations d'action dans la maladie de
avant les bras collés au corps et on note une hypertonie importante des
quatre membres avec signe de la roue dentée. Il n'y a pas de déficit Parkinson se situe en moyenne par rapport au début du
moteur, pas d'anomalie des réflexes, pas d'atteinte des sensibilités ; bon traitement au bout de :
état général ; pas d'atteinte des fonctions supérieures. A - Quelques mois
B - 2 ans
C - 5 ans
D - 8 ans
Question à compléments multiples. E -10 ans
70 Bonne(s) réponse(s) : C

L'hypertonie de la maladie de Parkinson est qualifiée de Sans commentaire.


plastique. Ceci veut dire :
A - Une augmentation du tonus de repos disparaissant au
mouvement.

B - Une augmentation du tonus constante pendant la durée


du mouvement

C - Une augmentation du tonus se renforçant avec


l'amplitude du mouvement D - Une augmentation du tonus
se renforçant avec la répétition du mouvement

D - Une augmentation du tonus se renforçant avec la


vitesse de mouvement passif

E - Une augmentation du tonus se renforçant avec la


vitesse de mouvement passif
Bonne(s) réponse(s) : B

L'hypertonie spastique (pyramidale) au contraire se renforce avec


l'amplitude du mouvement. L'hypertonie oppositionnelle (frontale) se
renforce avec la vitesse du mouvement et disparaît au repos.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 352 By NADJI 85


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6
Question à compléments multiples.
72

Parmi les arguments cliniques énumérés ci-dessus, trois


viennent appuyer la suspicion d'une maladie de parkinson.
Lesquels ?
A - L'unilatéralité des symptômes
B - L'exagération des réflexes osteo-tendineux
C - La perte des mouvements automatiques
D - La présence de troubles de l'équilibre
E - Le ralentissement des gestes
Bonne(s) réponse(s) : A C E

La maladie de Parkinson débute presque toujours de façon unilatérale et


demeure asymétrique. En revanche, un début par des troubles de
l'équilibre (non mentionnés ici) doit faire récuser ce diagnostic, les
chutes peuvent cependant apparaître tard dans l'évolution.

Mr L. 65 ans, est gêné depuis 6 à 8 mois pour les gestes précis de la


main droite. Son écriture est petite et se rétrécit encore davantage au
cours d'une même ligne d'écriture. Il met beaucoup plus de temps à se
raser. Quand il marche, son bras droit ne balance pas, mais parfois sa
main se met alors à trembler. Il a remarqué que ce tremblement se
produit également lorsqu'il regarde la télévision avec attention, le moindre
mouvement faisant disparaître ce tremblement.

Question à complément simple.


75

Dans l'observation ainsi décrite, à quel anti-parkinsonien


donnez-vous la priorité ?
A - Artane®
B - Disipal®
C - Eldéprine®
D - Modopar®
E - Trivastal®
Bonne(s) réponse(s) : D

L'akinésie apparaît comme le symptôme majeur dans cette forme


(micrographie) ; la L.DOPA est sans conteste à donner en première
intention. L'artane® et le Trivastal® sont intéressant dans les formes
tremblantes "pures".

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 353 By NADJI 85


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1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
70 74

Choisissez le ou les examens complémentaires dont les Le traitement corticoïde de la sclérose en plaques :
résultats peuvent donner des arguments positifs pour le A - Doit être continué en permanence
diagnostic de sclérose en plaques : B - Doit être raison aux poussées
A - Ponction lombaire C - Ne doit jamais être mis en oeuvre
B - Doppler cervical D - Est capable de prévenir les récidives
C - Radiographie du crâne E - Peut comporter des doses massives de manière
D - Potentiels évoqués visuels transitoire
E - Examen du champ visuel Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Cures d'1 à 2 mois puis diminution progressive.
A - Protéinorrachie légèrement augmentée à une dizaine de Diminue la sévérité et la durée de la poussée.
lymphocytes. Augmentation des gammaglobulines avec profil oligoclonal.
D - P E V pathologiques.
E - Signes ou séquelles de NORB.
Question à complément simple.
57
Question à compléments multiples. Chez un jeune patient suspect de sclérose en plaques,
32 l'examen montre un syndrome pyramidal des quatre
membres, un syndrome cérébelleux. un nystagmus et une
A propos de la sclérose en plaques : diplopie. Ce tableau permet d'éliminer un des diagnostics
A - La protéinorachie est en règle supérieure à 1 g/l différentiels suivants de la S.E.P., lequel ?
B - La névrite optique rétrobulbaire est habituellement A - Tumeur de la fosse postérieure
symétrique B - Malformation angiomateuse du tronc cérébral
C - La névralgie du trijumeau est rare C - Compression de la moelle cervicale
D - L'euphorie est un signe tardif D - Malformation de la charnière occipito-vertébrale
E - La diplopie peut être révélatrice E - Hérédodégénération spinocerébelleuse
Bonne(s) réponse(s) : C D E Bonne(s) réponse(s) : C

A - La protéinorachie est en règle inférieure à 1 g/l. Ce diagnostic peut être éliminé car il existe des signes topographiques
B - L'atteinte est habituellement asymétrique. situées au-dessus du niveau lésionnel.
C - La névralgie du V est rare mais caractéristique.
D - L'euphorie est en général observée tardivement.
E - Le plus souvent atteinte du VI, parfois du III de façon dissociée, très
rarement le IV. Question à compléments multiples.
41

Question à compléments multiples. Parmi les symptômes suivants, quels sont les trois qui par
71 leur fréquence, ont une valeur pour le diagnostic de sclérose
en plaques ?
A propos de la sclérose en plaques il est généralement A - Paraparésie spasmodique
admis que : B - Hypoacousie unilatérale
A - la maladie est rare dans les zones sub-tropicales C - Hypertonie extra-pyramidale
B - il existe une corrélation entre l'incidence de la maladie D - Névrite optique rétro-bulbaire
et les antigènes du système d'histo-compatibilité E - Ophtalmoplégie internucléaire
Bonne(s) réponse(s) : A D E
C - une Iymphocytose modérée sans élévation de la
protéinorachie est évocatrice Sans commentaire.
D - la première poussée ne survient habituellement pas
après l'age de 50 ans
E - les troubles de l'oculo-motricité sont exceptionnels
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Question à compléments multiples.
91
A - La maladie est d'autant plus rare que l'on se rapproche de l'équateur.
C - Discrète Iymphocytose 2 fois sur 3, discrète protéinorachie 1 fois sur
3. Au cours de la Sclérose en Plaques. les potentiels évoqués
D - Survient habituellement entre 20 et 40 ans. visuels :
E - Les troubles de l'oculo motricité sont fréquents. A - Permettent d'ajuster la thérapeutique
B - Peuvent Etre anormaux en l'absence de tout
phénomène visuel clinique
C - Sont symétriques
Question à compléments multiples. D - Leur altération traduit essentiellement l'existence de
65 plaques périventriculaires postérieures
E - Apportent un argument pronostique
Au cours de la sclérose en plaques. quel(s) symptôme(s) est Bonne(s) réponse(s) : B
(sont) très rarement observé(s) :
A - Troubles de la sensibilité profonde Atteinte du nerf optique.
B - Hémianopsie latérale homonyme Permettre de détecter une atteinte infraclinique.
Peuvent être symétrique, l'asymétrie est évocatrice.
C - Syndrome cérébelleux
D - Surdité unilatérale
E - Diplopie
Bonne(s) réponse(s) : B D

Sans commentaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 354 By NADJI 85
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2
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
17 76

Le liquide céphalorachidien d'un sujet atteint de sclérose en Parmi les formules de liquide céphalorachidien ci-dessous,
plaques comporte typiquement : deux sont compatibles avec le diagnostic de sclérose en
A - Une hypercytose lymphocytaire discrète plaques; lesquelles ?
B - Une hyperprotéinorachie supérieure à 19/l A - Protéines 0,30 g/l, cytologie nulle
C - Une polynucléose B - Protéines 1,80 g/1, cytologie nulle
D - Une distribution oligo-clonale du profil C - Protéines 0,30 g/l, 15 Iymphocytes/mm3
électrophorétique des protéines D - Protéines 0,80 g/l, 500 Iymphocytes/mm3
E - Une hypoglycorrachie E - Protéines 0, 60 g/l, 90 polynucléines/mm3
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : A C

A - Typiquement < 10/mm3. La protéinorachie est exceptionnellement supérieure à 1 gramme/l dans


B - Typiquement 0,7 à 0,8 g/l. la SEP ; elle est souvent normale. La lymphocytose est inférieure à
D - Hyper gammaglobulinorachie avec répartition oligoclonale. 50/mm3.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


85 25

Dans la sclérose en plaques : Au cours de la sclérose en plaques :


A - Une hémianopsie latérale homonyme est souvent A - Les anomalies des potentiels évoqués visuels sont
constatée habituelles
B - L'augmentation des gammaglobulines dans le L.C.R. B - Il existe souvent une sécrétion intrathécale
s'accompagne d'une distribution oligoclonale d'immunoglobulines
C - Il peut exister des troubles sphinctériens C - La protéinorachie est en règle supérieure à 1 g/l
D - Le traitement repose sur les corticoïdes au long cours D - Il existe une Iymphocytose du LCR en règle supérieure
E - La vitesse de sédimentation globulaire est à 100 éléments par mm3
habituellement augmentée E - L'imagerie en résonance magnétique du cerveau est
Bonne(s) réponse(s) : B C souvent anormale
Bonne(s) réponse(s) : A B E
L'HLH est tout à fait exceptionnelle dans la SEP.
Les corticoïdes ne sont donnés que de façon discontinue, lors des La protéinorachie est exceptionnellement supérieure à 1 gramme et la
poussées, dont ils ne visent qu'à réduire la durée. lymphocytose est modérée (ou normale).
L'inflammation est limitée au SNC.

Question à complément simple.


Question à compléments multiples. 83
42
Le diagnostic de sclérose en plaques peut être argumenté de
Au cours d'une sclérose en plaques on peut retrouver : façon positive par :
A - Signe de Lhermitte A - L'étude du L.C.R.
B - Opthalmoplégie internucléaire B - L'examen par ultrasonographie Doppler des vaisseaux
C - Paresthésies constrictives du cou
D - Impuissance C - L'examen campimétrique du champ visuel
E - Syndrome du canal carpien D - L'électroencéphalogramme
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E - L'électromyogramme
Bonne(s) réponse(s) : A
Sans commentaire.
- Le LCR peut montrer une réaction cellulaire modérée (< 50 éléments
lymphocytaires), une protéinorachie normale ou peu augmentée (< 1 g/l),
surtout une augmentation oligocionale des immunoglobuline.
Question à compléments multiples. - Le champ visuel peut montrer un scotome central (séquelle de NORB).
73

La sclérose en plaques est caractérisée par :


A - Une hyper-gamma-globulinorachie oligoclonale Question à complément simple.
B - La normalité habituelle de l'I R M (imagerie par 63
résonance magnétique)
C - La visualisation quasi-constante des plaques récentes La névrite rétrobulbaire de la sclérose en plaques se
au scanner X après injection de produiT de contraste caractérise par un des signes suivants. Indiquez lequel ?
D - Une augmentation de l'amplitude des potentiels A - Une violente douleur orbitaire
évoqués visuels B - Une baisse rapide et passagère de la vision d'un oeil
E - Une majoration des symptômes par la chaleur C - Une rougeur de l'oeil atteint
Bonne(s) réponse(s) : A E D - Une polynévrite des membres inférieurs
E - L'apparition brusque d'un strabisme chez un jeune de
- Alors que le scanner est souvent normal, l'IRM montre le plus souvent moins de 16 ans
des hypersignaux de la substance blanche. Bonne(s) Réponse(s) : B
- L'amptitude des potentiels évoqués est diminuée.
- La chaleur majore parfois les troubles (d'où le test diagnostic "du bain Sans commentaire.
chaud").

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 355 By NADJI 85


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3
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
56 85

Le meilleur argument en faveur d'un diagnostic de sclérose Dans l'hypothèse où la scène clinique initialement décrite
en plaques dans cette observation est : correspond à une sclérose en plaques, ce diagnostic pourrait
A - Le signe de Romberg être conforté par :
B - Le signe de Lhermine A - Radiographie de la colonne dorsale
C - L'âge de la patiente B - Potentiels évoqués visuels
D - La caractère multifocal des lésions C - Scanner cérébral
E - Le nystagmus multidirectionnel D - Electromyogramme
Bonne(s) réponse(s) : D E - Electrophorèse des protéines sanguines
Bonne(s) réponse(s) : B C
Sans commentaire.
A - Ne montre pas de signe en rapport avec une SEP.
B - Peut montrer une atteinte infraclinique très évocatrice
C _ En montrant une "plaque de démyélisnisation" dans la substance
Question à complément simple. blanche = hypodensité rehaussée par le produit de contraste si récente.
57 D - Inutile si suspiscion de SEP
E - Electrophorèse des protéines du LCR.
Les résultats des examens complémentaires suivants sont
compatibles avec le diagnostic de sclérose en plaques sauf
un lequel ? Question à compléments multiples.
A - Cytochimie du L C.R normale 5
B - Latences augmentées aux potentiels évoqués visuels
C - Hypodensité paraventriculaire prenant le contraste au Sur quel(s) argument(s) essentiel(s) le diagnostic de sclérose
scanner en plaques peut-il être étayé ?
D - 15 lymphocytes : 0.50 9/1 de proteinorachie dans le A - La radiographie du canal optique
L.C.R B - Les antécédents familiaux
E - 2 éléments blancs 2 g/l de protéinorachie dans le L.C.R C - Les atteintes neurologiques de poussées antérieures
Bonne(s) réponse(s) : E
ou concomitantes
A - Le L.C.R. peut être normal D - L'hyperpression du liquide céphalo-rachidien
B - Permet un diagnostic infraclinique E - L'hypergammaglobulinorachie
C - Aspect d'une "plaque" au scanner Bonne(s) réponse(s) : C E
D - Compatible.
Sans commentaire.

Question à compléments multiples.


84 Question à compléments multiples.
6
Ajoutés à ceux de la présentation, quel(s) élément(s)
peu(ven)t plaider fortement en faveur du diagnostic de La sclérose en plaques n'est pas la seule étiologie à évoquer
sclérose en plaques Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) étiologique(s)
A - Notion d'un trouble visuel unilatéral régressif deux ans compatible(s) avec le tableau présenté ?
plus tôt A - L'intoxication alcoolo-tabagique
B - Abolition des réflexes du membre supérieur B - Une neuropathie carentielle
C - Anesthésie en selle C - Une neuropathie optique de Leber
D - Crise d épilepsie généralisée il y a quatre ans D - Une neuropathie optique type Devic
E - Surdité progressive unilatérale de transmission E - Une arachnoïdite opto-chiasmatique
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : D

A - Très évocateur Question discutable : le diagnostique de SEP est quasi certain devant ce
B - Exceptionnel dans une SEP tableau.
C - Atteinte de la queue de cheval - Le syndrome de Devic (neuromyélite aiguë) est une double névrite
D - 3 à 5 % d'épilepsie dans une SEP optique avec atteinte médullaire sévère : l'étiologie la plus fréquente en
E - Mécanisme non central. est la sclérose en plaque, et, de plus, le tableau présenté par la patiente
est peu évocateur de ce diagnostic.
- La maladie de Leber est une neuropathie optique familiale d'origine
mitochondriale se manifestant par une baisse de l'acuité visuelle. Elle est
est bilatérale et progressive en quelques mois.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 356 By NADJI 85


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4
Question à compléments multiples. Question à complément simple.
20 78

Le diagnostic de sclérose en plaques est généralement étayé S'il s'agit d'une sclérose en plaques par quel mécanisme
par les examens complémentaires suivants : peut on expliquer la baisse d'acuité visuelle unilatérale droite
A - Mesure du débit sanguin cérébral ?
B - Etude du liquide céphalo-rachidien A - Atteinte du chiasma
C - Angiographie B - Atteinte de la bandelette optique gauche
D - Imagerie par résonance magnétique (IRM) C - Atteinte du cortex occipital gauche
E - Electromyographie D - Atteinte du nerf moteur oculaire externe droit
Bonne(s) réponse(s) : B D E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : E
B - Le LCR peut montrer une protéinorachie normale ou discrètement
augmentée (< 1 g/l), une discrète réaction cellulaire (< 50 éléments), une Atteinte du nerf optique.
augmentation oligoclonale des gamma-globulines.
D - L'IRM montre généralement des hypersignaux de la substance
blanche en T2.
Question à complément simple.
79
Question à compléments multiples.
S'il s'agit d'une sclérose en plaques le champ visuel réalisé
21 chez cette patiente, montrera de façon très probable :
A - Un scotome central unilatéral au niveau du champ
Une ponction lombaire est alors réalisée. Citez les éléments
visuel de l'oeil droit
biologiques qui seraient compatibles avec le diagnostic de
B - Une hémianopsie bitemporale
sclérose en plaques :
C - Une hémianopsie binasale
A - 8 Lymphocytes par mm3
D - Une hémianopsie latérale homonyme droite
B - Protéinorachie : 3 g/l
E - Une hémianopsie latérale homonyme gauche
C - Protéinorachie : 0, 70 g/l Bonne(s) réponse(s) : A
D - Glycorachie : 0, 60 mmoles/l
E - Pic oligoclonal des immunoglobulines Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Sans commentaire.
Question à compléments multiples.
80
Question à compléments multiples.
Parmi les examens suivants, quel est celui ou quels sont
22 ceux qui seront perturbés s'il s'agit d'une sclérose en plaques
?
Concernant l'imagerie par résonance magnétique (IRM),
A - Potentiels évoqués visuels
dans la sclérose en plaques, citez la ou les réponses justes :
B - Electrorétinogramme
A - Il existe une étroite relation entre le siège des plaques
C - Angiographie fluorescéinique
et la symptomatologie clinique
D - Echographie oculaire
B - Le nombre de plaques de sclérose a une valeur
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
pronostique Bonne(s) réponse(s) : A
C - L'IRM permet à elle seule de faire le diagnostic de
sclérose en plaques Sans commentaire.
D - Des images radiologiques identiques à celles
observées dans la sclérose en plaques peuvent révéler
d'autres affections
E - Ces images siègent n'importe où au niveau de la Question à compléments multiples.
substance blanche du système nerveux central 81
Bonne(s) réponse(s) : E
Hormis la baisse de l'acuité visuelle unilatérale, on peut
Sans commentaire. rencontrer au cours de l'évolution d'une sclérose en plaques :
A - Une cataracte
B - Une baisse d'acuité visuelle bilatérale
C - Un nystagmus
Question à compléments multiples.
D - Une diplopie
23 E - Une conjonctivite
Bonne(s) réponse(s) : B C D
Le traitement de la poussée de sclérose en plaques fait appel
à: B - Oui, mais en général un oeil après l'autre.
A - Corticothérapie au long cours
B - D-Pénicillamine
C - Cyclophosphamide (Endoxan®)
D - Aziathioprine (Imurel®)
E - Corticothérapie pendant la poussée
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

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1
Question à complément simple.
88

Les fistules carotido caverneuses secondaires à un


traumatisme crânien s'accompagnent habituellement des
signes suivants sauf un. Lequel ?
A - Exophtalmie pulsatile
B - Douleurs dans le territoire du nerf trijumeau
C - Crises d'épilepsie temporale
D - Atteinte des nerfs oculo moteurs
E - Perception d'un souffle intra crânien
Bonne(s) réponse(s) : C

Lésion trop antérieure pour provoquer des crises temporales.


A - Est quasi pathognomonique.
E - Est un signe important accompagnant habituellement les céphalées.
B D - Peuvent appartenir à la séméologie.

Question à compléments multiples.


92

L'apparition progressive d'une confusion 3 mois après un


traumatisme crânien avec contusion cérébrale doit faire
évoquer le ou les diagnostic(s) suivant(s) :
A - Un hématome extradural
B - Une dissection carotidienne
C - Une hydrocéphalie à pression normale
D - Un hématome sous dural chronique
E - Un hématome intracérébral
Bonne(s) réponse(s) : C D

La latence permet d'écarter un hématome extradural et intracérébral ;


une dissection carotidienne se serait manifestée par des accidents
ischémiques.

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23 73
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles Il est logique de rechercher dans un prélèvement de
s'applique(nt) aux plasmides de résistance aux selles les virus suivants :
antibiotiques ? A - Les coxsackie virus
A - Peuvent être responsables de la résistance B - Les rotavirus
simultanée à plusieurs antibiotiques C - Les arbovirus
B - Peuvent être transférés entre bactéries d'une même D - Les virus influenzae
espèce E - Les virus parainfluenzae
C - Peuvent être transférés entre bactéries d'espèces Bonne(s) réponse(s) : A B
différentes
D - Se répliquent indépendamment du chromosome A. Les coxsackies appartiennent au genre entérovirus. Excrétion
abondante dans les selles durant des semaines, transmission fécale-
E - Sont toujours présents à un seul exemplaire par
orale.
cellule bactérienne B. Rotavirus : responsables de la majorité des gastro-entérites
Bonne(s) réponse(s) : A B C D aiguës virales des nourrisson et très jeunes enfants.
C. L'isolement du virus, uniquement à partir du sang total prélevé en
A. Les plasmides codent pour différents types de caractère parmi phase aiguë.
lesquels la résistance aux antibiotiques. Cette résistance (acquise) D.E. Viroses localisées à la sphère respiratoire ; exceptés les virus
peut s'exprimer vis à vis d'un ou plusieurs antibiotiques, appartenant des oreillons et de la rougeole qui réalisent des viroses généralisées.
même à des familles différentes. La présence d'une enveloppe virale explique fragilité des virus
B.C. Le transfert plasmidique est intergénérique ou interspécifique. Il influenza ou parainfluenza, et leur absence dans les selles.
s'effectue soit par conjugaison (plasmides conjugatifs) soit par
mobilisation (plasmides non conjugatifs).
La très large spécificité d'hôte des plasmides conjugatifs des
bacilles gram négatif explique la dissémination des caractères de
résistance bactérienne aux antibiotiques : "épidémie de résistance
74
plasmidique ". Question à compléments multiples.
D. Par définition : cet ADN bicaténaire et circulaire est
extrachromosomique et doué de réplication autonome. Les cellules transformées par un virus :
E. Deux plasmides capables de coexister de façon stable dans la A - Peuvent se diviser un nombre illimité de fois in vitro
même cellule bactérienne sont dits compatibles (classification des B - Obéissent à l'inhibition de contact
plasmides par groupes d'incompatibilité). C - Ont un cytosquelette désorganisé
D'autre part, lors d'un transfert par mobilisation, le plasmide non
D - N'ont plus 2N chromosomes
conjugatif est transféré par un autre plasmide (conjugatif) présent
dans la même bactérie. E - Expriment souvent à leur surface des antigènes
nouveaux
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

72 A. Dans une interaction de type intégratif, la transformation cellulaire


est possible. La cellule acquiert la propriété de se diviser in vitro, un
Question à compléments multiples. nombre illimité de fois.
B. Dans certaines situations, lorsqu'il y a interaction de type
Le prélèvement de sang tait partie des prélèvements intégratif, il existe une perte de l'inhibition de contact.
pratiqués pour la détection du virus ou des antigènes au C. Le cytosquelette est désorganisé par la présence d'inclusions
cours : virales cytoplasmiques (dans le cas d'une interaction de type
A - Des infections à virus parainfluenza productif).
B - Des infections à virus respiratoire syncytial D. Dans l'interaction de type intégratif, le génome viral peut persister
sous forme plasmidique libre, épisomique. La cellule garde ainsi 2N
C - De l'hépatite B
chromosomes.
D - De la fièvre jaune E. Les néoantigènes de la surface cellulaire sont des glycoprotéines
E - De la fièvre de Lassa d'information virale qui confèrent de nouvelles propriétés
Bonne(s) réponse(s) : C D E antigéniques.

A.B. La recherche de virus ne présente pas d'intérêt diagnostique ou


pronostique. Mais si nécessaire, elle peut être pratiquée au niveau
des sécrétions rhinopharyngées et bronchiques, ainsi que dans le 24
liquide pleural.
C. Recherche surtout d'antigènes associés au virus : Ag Hbs Hbe, Question à complément simple.
delta.
D. Hépatonéphrite hémorragique due au virus amaril (famille : Loga Indiquez le point d'impact de la pénicilline G sur les
viridae) transmise comme toute arbovirose par un arthropode germes sensibles :
hématophage. L'isolement du virus se fait à partir du sang total A - Membrane bactérienne
prélevé en phase aiguë. B - Synthèse protéique ribosomale
E. Fièvre hémorragique due à un arena virus. La principale lésion est C - Mitochondries
une nécrose hépatocytaire qui contient de nombreuses particules
D - Capsule
virales.
E - Noyau
Bonne(s) réponse(s) : A

Les bêta lactamines inhibent la synthèse du peptidoglycane,


constituant de la paroi des bactéries gram positif comme à gram
négatif. Elles empêchent l'action de la transpeptidase, enzyme-clé
de la synthèse du peptidoglycane. La perte de la paroi bactérienne
entraîne la lyse bactérienne par hypertonie. Attention : l'action des
bêta lactamines se fait au niveau de la paroi et non de la membrane
bactérienne (seules les polymyxines agissent au niveau de celle-ci).
La réponse A est donnée par approximation et élimination.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 361 By NADJI 85


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84 17
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

La toxine tétanique a les propriétés suivantes sauf une. Indiquez la ou les propositions exactes concernant
Laquelle ? l'acycloguanosine ou acyclovir (Zovirax®) :
A - Pyrogène A - Il n'a d'activité anti-herpétique qu'après
B - Antigénique phosphorylation en acycloguanosine-triphosphate
C - Protéique B - Il agit par inhibition de la synthèse de l'ADN viral
D - Neurotrope C - Il agit sur les herpès simplex virus de type 1 et 2 et
E - Thermolabile sur le virus de la varicelle et du zona
Bonne(s) réponse(s) : A D - Il élimine l'infection virale latent du ganglion
nerveux sensitif
Clostridium Létani produit essentiellement deux exoprotéines : E - Il est moins cytotoxique que l'IdU ou Iduviran®
- une hémolysine (tétanolysine) Bonne(s) réponse(s) : A B C E
- une toxine (tétanospasmine ou toxine tétanique)
A. Le tétanos est une maladie apyrétique, sauf complications. L'acycloguanosine, comme tout nucléoside, n'entre dans le
B. Ces propriétés antigéniques sont exploitées lors de la réalisation métabolisme des acides nucléiques qu'après trois phosphorylations
de l'anatoxine (préparée à partir d'une toxine purifiée et détoxifiée) successives conduisant à l'acycloguanosine triphosphate (ACV -
qui sert de base au vaccin antitétanique. TP).
D. La tétanospasmine a un transport principalement, sinon B. L'ACV-TP inhibe l'ADN polymérase virale, ou bien celle-ci
exclusivement, axonal (intra-neuronal). Elle est responsable du incorpore l'ACV-TP à la place d'une guanosine dans l'ADN en
syndrome tétanique. Les gangliosides hydrosolubles des tissus formation : dans ce cas, la chaîne hydrocarbonée de l'ACV-TP est
cérébraux sont responsables de la fixation de la toxine au niveau du incapable d'accrocher un autre nucléoside, de sorte que
système nerveux central. l'incorporation d'ACV-TP termine la chaîne d'ADN viral.
E. Toute toxine protéique est thermolabile, par opposition aux C. Interaction obligatoire avec deux enzymes viro-induites : l'ADN
endotoxines glucido-lipidoprotéique qui, elles, sont thermostables. polymérase (commune à tous les herpès viridae) et la thymidine
kinase qui elle n'est présente que chez les herpès simplex (HSV1 et
2), et le virus varicelle zona (VZV)
D. Virostatique. De plus, il n'agit qu'en phase aiguë sur les virus en
15 phase de multiplication.
Question à compléments multiples. E. Le passage par deux enzymes constitue deux mécanismes de
sécurité qui sauvegardent les synthèses cellulaires normales.
L'infection herpétique latente qui sous-tend l'herpès L'aciclovir est véritablement un inhibiteur spécifique de la synthèse
récurrent a un ou plusieurs des caractères suivants : de l'ADN viral.
L'iduviran interfère lui avec l'ADN viral et l'ADN cellulaire.
A - Elle a pour siège principal les ganglions
lymphatiques du territoire de la primo-infection
B - Elle peut durer toute la vie
C - Elle est sujette à des réactivations qui aboutissent à 19
une excrétion du virus Question à compléments multiples.
D - Elle peut être éliminée par les antiviraux de type
acyclovir Indiquez la ou les propositions exactes concernant les
E - Elle peut être éliminée par les immunostimulants de cassures antigéniques des virus grippaux :
type isoprinosine A - Elles intéressent les virus influenza A et B
Bonne(s) réponse(s) : B C
B - Elles mènent à l'apparition de nouveaux sous-types
A. Entre la primo-injection et les récurrences, le virus reste latent C - Elles donnent chaque hiver une épidémie de grippe
dans l'organisme, dans le corps cellulaire des neurones sensitifs D - Elles ont pour substrat génétique des mutations
périphériques innervant le territoire de la primo-infection, pour les ponctuelles liées à des changements de bases
herpès viridae neurotropes comme les herpès simplex virus (HSV1 nucléiques dans le génome
et 2) et le virus de la varicelle et du zona (VZV). E - Elles sont responsables du glissement antigénique
D. Les antiviraux de type aciclovir sont des virostatiques. Ils sont qui affecte des virus
incapables d'éradiquer l'infection latente. En tant qu'inhibiteurs de la Bonne(s) réponse(s) : B
synthèse des acides nucléiques viraux, ces substances ne
manifestent leur activité que sur des virus en phase de A.B.D. Les cassures antigéniques ne surviennent que chez les virus
multiplication. Ils peuvent enrayer ou prévenir le développement influenza de type A. Le mécanisme de réassortiment génique
d'une infection aiguë, mais dès l'arrêt du traitement l'infection pourra entraîne des modifications antigéniques majeures et l'apparition de
reprendre si l'immunodépression ou les facteurs déclenchants, les nouveaux sous-types A.
récurrences réapparaissent. C.E. Elles sont responsables de pandémies survenant tous les 10
ou 20 ans.

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23 69
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'anatoxine tétanique est pratiquement applicable : Le facteur sexuel F des bactéries F+ :


A - A la vaccination préventive des sujets sains A - Est composé d'ARN bicaténaire
B - A la protection immédiate d'un blessé non vacciné B - Est toujours intégré au chromosome
C - Au traitement curatif d'un sujet atteint de tétanos C - Gouverne la formation des pili sexuels
D - Au moyen d'identification du tétanos chez un sujet D - Change la polarité sexuelle des bactéries
suspect auxquelles il est transféré
E - A la protection d'un blessé antérieurement vacciné E - Est capable de replication
depuis 3 ans Bonne(s) réponse(s) : C D E
Bonne(s) réponse(s) : A E
A. Constitué d'ADN, associé ou non au chromosome.
A.E. La toxine dénaturée par formolage et incubation à la chaleur ne Les souches bactériennes qui contiennent l'agent infectieux appelé
conserve que son pouvoir antigénique et immunisant. facteur sexuel F sont dit mâles.
D. Pas de diagnostic biologique du tétanos. C. Les pilis sexuels jouent un rôle essentiel dans le phénomène de
B.C. Utilisation de l'antitoxine (efficacité nette pour B, moins nette reconnaissance entre bactéries mâles et femelles, et ensuite dans le
pour C). phénomène de transfert de DNA.
D. Lorsqu'au cours d'une conjugaison, un facteur F nouvellement
répliqué par la bactérie mâle passe dans la bactérie femelle, celle-ci
devient alors mâle.
24
Question à compléments multiples.
71
Le staphylocoque doré coagulase + peut être
responsable de :
Question à compléments multiples.
A - Acné
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s)
B - Impétigo
C - Psoriasis pustuleux concernant Staphylococcus aureus ?
D - Nécrolyse épidermique (Lyell du nourrisson) A - Il peut élaborer une exotoxine protéique
E - Epidermolyse bulleuse congénitale B - Est en cause dans l'ostéomyélite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : B D C - Toutes les souches élaborent un pigment doré
D - Il résiste à l'action de toutes les bêta-lactamines
B. L'impétigo est dû le plus souvent à un streptocoque du groupe A, E - Il est constamment pathogène pour l'homme
rarement à un staphylocoque doré (coagulase +). Bonne(s) réponse(s) : A B
D. La nécrolyse épidermique est due à une toxine staphylococcique
nécrosante : toxine épidermolytique ou exfoliatine. A. Qui est le plus fréquemment une entérotoxine.
C. L'élaboration de pigment doré participe à l'identification
bactériologique du staphylocoque doré, mais il vaut mieux
s'intéresser à la présence ou non d'une enzyme : coagulase.
27 E. Il existe un portage sain cutané.
Question à compléments multiples.

Parmi les caractères suivants, lequel(lesquels) 95


concerne(nt) le gonocoque ?
Question à complément simple.
A - Sa culture est facile sur milieux ordinaires
B - Il peut sécréter une bêta-lactamase Le vaccin BCG correspond à :
C - Il est souvent intraleucocytaire à l'examen A - Une souche de Mycobacterium tuberculosis hominis
microscopique
atténuée
D - Sa culture ne nécessite pas de CO2 B - Des extraits de bacilles tuberculeux chauffés
E - C'est un pathogène de l'homme, jamais rencontré C - Une souche tuée de Mycobacterium bovis
chez l'animal
D - Une souche de Mycobacterium bovis vivante mais
Bonne(s) réponse(s) : B C E
atténuée
A.D. La culture est difficile, exige des milieux spéciaux enrichis en E - Un mélange de Mycobacterium bovis et de
dioxyde de carbone et en facteurs de croissance. Mycobacterium tuberculosis
C. Excellent signe à rechercher qui oriente le diagnostic. Bonne(s) réponse(s) : D
B. La sécrétion d'une lactamase est due à la présence de plasmides
dans le gonocoque. La recherche d'une lactamase est maintenant La souche avirulente, capable de vacciner contre la tuberculose, a
systématique lorsque l'antibiogramme montre une résistance aux été obtenue par Calmette et Guérin par culture d'une souche de
bêta lactamines. mycobactérium bovis repiquée. Tous les vaccins utilisés dans le
monde en sont issus.

42
Question à compléments multiples.

Le diagnostic de gale repose sur :


A - La présence d'un sillon sinueux entre les doigts
B - L'apparition de folliculites du cuir chevelu
C - L'existence de nodules infiltrés des régions génitales
D - L'existence d'un érythème noueux
E - L'absence de prurit familial
Bonne(s) réponse(s) : A C

Non commentée : évidence.


RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 363 By NADJI 85
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96 54
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les cinq propositions suivantes, une seule est Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles
exacte. Laquelle ? peuvent être dues à Candida albicans ?
A - Par vieillissement la toxine tétanique se transforme A - Vulvovaginite
en anatoxine B - Perlèche
B - L'action de la chaleur sur la toxine tétanique permet C - Teigne
d'obtenir l'anatoxine D - Herpès circiné
C - L'injection d'anatoxine est suivie d'une immunité E - Septicémie
passive Bonne(s) réponse(s) : A B E
D - Le traitement de la toxine tétanique par le formol et
la chaleur permet d'obtenir une anatoxine C. Teigne : dermatophytie du cuir chevelu.
D. Herpès circiné : dermatophytie de la peau glabre.
E - L'injection d'anatoxine tétanique confère également
une immunité contre les autres infections à bactéries
anaérobies strictes d'origine tellurique
Bonne(s) réponse(s) : D 77
A. La toxine tétanique résiste remarquablement au vieillissement. Question à compléments multiples.
C. L'injection d'anatoxine est suivie d'une immunité active. A la
différence de l'antitoxine suivie d'une immunité passive. A propos du vaccin contre la grippe :
A - C'est en France un vaccin inactivé ("tué")
B - Il suscite une bonne protection locale au niveau de
l'arbre respiratoire
97 C - La survenue d'une cassure antigènique oblige
Question à complément simple. toujours à en modifier la composition
D - Il comporte actuellement 2 souches de virus grippal
Taenia saginata se contracte : A et une souche de virus grippal B
A - Par ingestion d'aliments souillés E - Les insuffisants cardiaques ou respiratoires et les
B - Par marche dans la boue vieillards font partie des sujets à qui l'on conseille la
C - Par ingestion de viande peu cuite ou crue vaccination
D - Par les mains sales Bonne(s) réponse(s) : A C D E
E - Par inhalation de poussières
Bonne(s) réponse(s) : C B. Confinée à l'arbre respiratoire, l'infection grippale échappe aux
anticorps circulants suscités par l'injection périphérique, sous-
Taenia saginata par ingestion de viande de boeuf (taenia solium : par cutanée ou intramusculaire, des vaccins grippaux inactivés.
ingestion de viande de porc).

78
98 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Parmi les propositions suivantes concernant le vaccin
L'effet cytopathique (ou cytopathogène) d'un poliovirus grippal inactivé, quelle est celle ou quelles sont celles que
est défini par l'une des propositions suivantes : vous retenez ?
A - C'est l'arrêt des synthèses normales de la cellule A - Il contient classiquement 3 virus antigéniquement
B - C'est l'apparition d'une inclusion cytoplasmique différents
refoulant le noyau, visible en microscopie optique B - Le(s) virus vivant(s) a(ont) été atténué(s) par
C - C'est l'apparition dans le cytoplasme de particules passages successifs
virales visibles en microscopie électronique C - On le fabrique sur l'oeuf de poule embryonné
D - C'est le bourgeonnement de virus à travers la D - Il contient toujours le virus influenzae B
membrane cytoplasmique E - Il donne une bonne immunité locale
E - C'est l'orientation des synthèses de la cellule vers la Bonne(s) réponse(s) : A C D
fabrication de composants viraux par l'intervention des
messagers viraux B. Le vaccin grippal est un vaccin inactivé (tué).
Bonne(s) réponse(s) : B E. Administré par voie périphérique, sous-cutanée ou
intramusculaire, l'immunité est générale.
En microscopie optique : altération de la masse cellulaire : les
cellules infectées sont plus arrondies et plus réfringentes que les
cellules normales ; après coloration, le cytoplasme contient une
vaste inclusion éosinophile qui refoule et plisse le noyau à la 102
périphérie de la cellule. Question à compléments groupés.
En microscopie électronique : dans le cytoplasme, apparaissent des
vacuoles, des vésicules limitées par des membranes, et des virus, Un accès pernicieux peut être provoqué par :
libres ou agrégés sous forme de cristaux. 1 - Plasmodium malariae
Attention : dans ce Q.C.M. à complément simple, B s'impose. Dans
2 - Plasmodium ovale
un Q.C.M. à compléments multiples, C pourrait faire partie des items
vrais. 3 - Plasmodium vivax
4 - Plasmodium falciparum
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D

1. La fièvre quarte, et parfois, complications rénales.


2.3. Fièvre tierce bénigne.
4. En dehors d'accès pernicieux dont il est le seul responsable,
plasmodium falciparum peut provoquer fièvre tierce maligne et
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 364indirectement, fièvre bilieuse hémoglobinurique. By NADJI 85
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3 27
Question à complément simple. Question à complément simple.

Devant une image ronde de la base pulmonaire chez un Parmi les affirmations concernant la toxoplasmose
nord-africain, on soupçonne un kyste hydatique. Quelle congénitale, retenez celle qui est exacte :
méthode proposeriez-vous pour étayer le diagnostic ? A - Elle est plus fréquente au cours du troisième
A - Echographie hépatique trimestre de la grossesse
B - Cytoponction du kyste B - Elle est exceptionnelle au cours du premier
C - Immunoélectrophorèse trimestre de la grossesse
D - Numération formule sanguine C - Elle est plus grave si la contamination se fait durant
E - Artériographie bronchique le troisième trimestre de la grossesse
Bonne(s) réponse(s) : C D - La toxoplasmose de la femme enceinte doit être
traitée par pyriméthamine
A. Recherchera une localisation associée, très évocatrice, mais E - La lésion oculaire caractéristique chez le nouveau-
sans valeur diagnostique.
né atteint est la fibroplasie rétro-lentale
B. Formellement contre-indiquée dès qu'il y a suspicion
Bonne(s) réponse(s) : A
d'hydatidose. Les examens paracliniques (radiologie et immunologie)
permettent d'écarter l'éventualité d'une hydatidose.
D. Le traitement électif est la spiramycine.
C. Les réactions séro-immunologiques font le diagnostic spécifique :
Attention : pyriméthamine, antifolique, et foetotoxique.
réaction d'immuno-précipitation (immunoélectrophorèse et
E. Observée dans les hyperoxies iatrogènes en réanimation néo-
électrosynérèse) avec identification d'un arc de précipitation
natale.
spécifique (arc S), réaction d'immunofluorescence indirecte, réaction
A.B.C. Au cours du premier trimestre, la transmission au foetus du
immuno-enzymatique (Elisa).
parasite est rare (environ 5 % des cas) mais l'atteinte est grave,
D. L'hyperéosinophilie, habituelle dans les helminthiases, n'a qu'une
aboutissant à une interruption de grossesse ou à des lésions
valeur d'orientation. Elle est souvent peu élevée, sauf quelquefois
sévères.
après fissuration ou rupture du kyste.
Au dernier trimestre, la transmission de l'infection au foetus est la
plus fréquente (période où le placenta est le plus perméable aux
toxoplasmes) mais la foetotoxicité est moindre.
L'item A s'impose dans ce Q.C.M. à complément simple.
16 L'item B est discutable sur l'interprétation que le lecteur fera de
Question à complément simple. l'adjectif "exceptionnelle".

Parmi les propositions suivantes, cochez la seule exacte.


Orthomyxovirus influenzae type A présente, d'une année
à l'autre, de légères modifications (dérive ou glissement) 28
qui sont liées à : Question à complément simple.
A - Une recombinaison génétique avec un virus aviaire
B - Une recombinaison génétique avec un virus équin Le zona est une récurrence ou une forme clinique de :
C - Une mutation ponctuelle modifiant légèrement la A - L'herpès récurrent
structure de l'hémagglutinine B - La varicelle
D - Une mutation modifiant légèrement la structure de C - L'impétigo de Bockhart
la replicase constitutive D - La pemphigoïde bulleuse
E - Aucune des explications précédentes n'est valable E - Aucune de ces affections
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : B

A.B. Dans les réassortiments géniques responsables des cassures Evident : Non commenté.
antigéniques, des recombinaisons génétiques avec les virus
influenza A animaux seraient impliqués.

92
Question à complément simple.

Au retour d'un voyage en zone d'endémie palustre, la


chimioprophylaxie du paludisme doit se prolonger après
le retour :
A - 4 jours
B - 15 jours
C - 60 jours
D - 90 jours
E - 120 jours
Bonne(s) réponse(s) : C

C'est la durée maximale de l'incubation de plasmodium falciparum,


seul responsable des accès pernicieux. Ceux-ci seront donc évités
par cette chimioprophylaxie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 365 By NADJI 85


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93 28
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui Parmi les éléments de conduite d'une chimioprophylaxie
s'applique aux plasmides : du paludisme pour un européen se rendant 1 mois en
A - Ils sont transférés d'une cellule bactérienne à l'autre Afrique tropicale, retenez la ou les propositions exactes :
par conjugaison A - Prendre 100 mg (1 cp) de Nivaquine® par jour
B - Ce sont des fragments d'ARN cytoplasmiques B - Commencer la prophylaxie une semaine avant le
C - Ils sont uniquement des médiateurs de la départ
résistance aux antibiotiques C - La poursuivre pendant toute la durée du séjour
D - Ils sont spécifiques des seules entérobactéries D - L'interrompre pendant 3 semaines après le retour
E - Aucune de ces propositions E - S'il s'agit d'une femme enceinte, donner seulement
Bonne(s) réponse(s) : A 50 mg de Nivaquine® par jour
Bonne(s) réponse(s) : A B E
Les plasmides conjugatifs auto-transmissibles sont transférés par
conjugaison. B. Commencer le jour du départ.
Les plasmides non conjugatifs peuvent être transférés, avec D. La durée conseillée est actuellement de 30 jours après le retour
également duplication de l'ADN selon un mécanisme de (période d'incubation maximale du Plasmodium falciparum).
mobilisation: soit par donation (transfert sans association physique E. Pas de toxicité chez la femme enceinte. La prophylaxie sera donc
entre le plasmide conjugatif complémentant et le plasmide mobilisé), réalisée normalement.
soit par conduction (transfert avec co-intégration des deux
structures par recombinaison homologue ou par transposition).

70
Question à compléments multiples.
8
Question à compléments multiples. Par ingestion de viande insuffisamment cuite on peut
contracter :
A quelle(s) étape(s) de la réplication virale peuvent A - Taeniasis à Tania saginata
intervenir les anticorps neutralisants ? B - Toxoplasmose
A - L'attachement du virus C - Cysticercose
B - La réplication du génome D - Hydatidose
C - La production des messagers viraux E - Trichinose
D - La synthèse des enzymes viro-induites Bonne(s) réponse(s) : A B E
E - L'assemblage
Bonne(s) réponse(s) : A A. Viande de boeuf (T. saginata), de porc (T. solium).
B. Surtout viande de mouton.
Les anticorps neutralisants ont pour cible le virus libre extra- C. Cestodose due au développement de la larve de Laenia solium,
cellulaire, donc, soit en phase de virémie, soit au moment de l'homme se substitue alors au porc comme hôte intermédiaire.
l'attachement du virus à la cellule. Elle se contracte par absorption de végétaux souillés par les
déjections humaines contenant des embryophores, mais aussi et
surtout par auto-infestation (digestion d'anneaux remontés dans
l'estomac par antipéristaltisme ou fautes d'hygiène après
10 défécation).
Question à compléments multiples. D. Infestation par ingestion d'oeufs, recueillis sur le pelage des
chiens infestés, ou absorbés sur des végétaux souillés par les
déjections d'animaux malades.
Toxoplasma gondii existe dans l'organisme humain sous
E. Par absorption de porc, dont la cuisson est le plus souvent
différents aspects morphologiques. Indiquez le(s) quel(s) insuffisante. Exceptionnelle contamination à partir de viande de
? cheval.
A - Kyste
B - Oocyste
C - Sporozoïte
D - Trophozoïte 71
E - Sporocyste Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A D
Chez un malade présentant un accès palustre pernicieux,
A. Leur ingestion est responsable de l'infestation à partir de la viande quel est ou quels sont le ou les traitements et leur voie
d'animaux, eux-mêmes parasités.
d'administration à utiliser de toute urgence ?
D. Forme végétative à multiplication intra-macrophagique.
B. Forme responsable de l'infestation des herbivores lors de A - Chloroquine per os
l'ingestion d'aliments humides. B - Sulfadoxine et pyriméthamine per os
C.E. L'oocyste coccidien contient huit sporozoïtes groupés quatre C - Quinine intraveineuse
par quatre dans deux sporocystes accolés à l'intérieur de l'enveloppe D - Chloroquine intramusculaire
oocystique. Aboutissement du cycle sexué chez le chat. E - Sulfadoxine et pyriméthamine intramusculaires
B.C.E. Ne sont jamais retrouvés chez l'homme mais uniquement Bonne(s) réponse(s) : C
dans les cycles animaux.
Seul traitement de l'accès pernicieux : à la posologie de 25
mg/kg/jour (maximum 1,50 g à 2 g chez l'adulte) pendant trois à six
jours consécutifs. Relayée par la chloroquine (Nivaquine®) per os,
ou par le Fansidar® ou la méfloquine (Lariam®) s'il existe une
possibilité de résistance.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 366 By NADJI 85


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72 83
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Les formes latentes des agents du paludisme dans les Un des caractères suivants concernant la mutation
érythrocytes : bactérienne est faux. Lequel ?
A - Se manifestent par des poussées fébriles à A - Rareté
intervalles fixes B - Spontanéité
B - Se manifestent seulement si elles sont en nombre C - Stabilité
important D - Irréversibilité
C - Ne peuvent évoluer que dans la cavité digestive de E - Spécificité
l'anophèle Bonne(s) réponse(s) : D
D - Se détruisent par vieillissement et disparaissent en
quelques jours A.B.C.E. Sont les quatre caractéristiques fondamentales des
mutations bactériennes.
E - Peuvent se mettre à proliférer après piqûre
D. La mutation inverse est toujours possible. Ce phénomène ne va
d'anophèle pas contre la stabilité des mutations.
Bonne(s) réponse(s) : C

Les formes quiescentes, plutôt latentes, du paludisme dans les


érythrocytes sont les gamétocytes. Absorbés lors du repas sanguin
de l'anophèle, les gamétocytes se transforment en gamètes dans
65
l'estomac du moustique et donnent les sporozoïtes infestants. Question à compléments multiples.
Contenus dans les glandes salivaires du moustique infesté, ils
seront injectés lors de la piqûre dans la plaie. Sarcoptes Scabiei hominis est un acarien :
A - Hématophage
B - Parasite strict de l'homme
C - Responsable de la gale
20 D - Visible à l'oeil nu
Question à complément simple. E - Sensibles aux antibiotiques
Bonne(s) réponse(s) : B C
Le glissement antigènique observé chez les virus de la
grippe a les caractères suivants sauf un. Indiquez lequel : D. Non, puisque la taille des femelles est de 330 microns, celle des
A - Concerne les virus influenza A et B mâles de 220 microns.
B - Donne des modifications antigèniques de E. Le traitement (le plus connu et utilisé est le benzoate de benzyle
ou Ascabiol®).
l'hémagglutinine
C - Est marqué par l'apparition de nouveaux variants à
l'intérieur du même sous-type
D - A pour origine probable des échanges de gènes 66
entre souches humaines et souches animales Question à compléments multiples.
E - Oblige à reconsidérer la composition des vaccins
tous les ans ou tous les 2 ans environ Parmi les parasitoses suivantes, laquelle ou lesquelles
Bonne(s) réponse(s) : D
sont secondaires à une porte d'entrée cutanée dans
D. Cette hypothèse concerne les réassortiments de gènes, l'organisme humain ?
responsables des cassures antigéniques, survenant avec le virus A - Amibiase
influenza A, et à l'origine de pandémies. B - Ascaridiose
C - Giardiase
D - Paludisme
E - Ankylostomose
82 Bonne(s) réponse(s) : D E
Question à complément simple.
A.B.C. Contamination par voie digestive (ingestion de kyste pour
Parmi les différents facteurs de défense, indiquez celui l'amibiase et la giardiase, ingestion d'oeuf renfermant une larve
infestante pour l'ascaridiose).
qui est mis en jeu par la cellule dans les heures qui
D. Infestation par piqûre cutanée par un arthropode hématophage.
suivent son infection par un virus : E. Contamination trans-cutanée, par pénétration active de la larve à
A - Interféron travers la peau.
B - Anticorps
C - Macrophages
D - Complément
E - Immunoglobulines A sécrétoires 20
Bonne(s) réponse(s) : A Question à complément simple.
A. La sécrétion d'interféron fait partie des moyens de défense rapide Le lysosyme est :
que l'organisme met en jeu dans les heures qui suivent l'infection. Il
inhibe la multiplication virale dans les cellules, protège les cellules
A - Une endotoxine bactérienne
voisines sans en altérer le fonctionnement. B - Un médiateur de l'hypersensibilité immédiate
B.C.D.E. Réponse immunitaire spécifique mais son délai de mise en C - Une enzyme antibactérienne des larmes et de la
oeuvre se chiffre en jours, que la réponse soit primaire ou salive
secondaire. D - Une organelle intracytoplasmique riche en enzymes
lytiques
E - Une lymphokine
Bonne(s) réponse(s) : C

Non commentée : évidence.

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27 93
Question à complément simple. Question à complément simple.

Quelle est, concernant le transfert génétique par La chloroquine (Nivaquine®) est conseillée pour le
conjugaison chez les bactéries, la seule proposition traitement d'un accès palustre aigu, sauf lorsqu'il a été
exacte ? contracté :
A - Nécessite l'intervention d'un bactériophage A - En Afrique du Nord
B - Nécessite qu'une des deux bactéries héberge un B - Au Moyen Orient
plasmide C - En Amazonie
C - Ne nécessite pas qu'il y ait contact entre les D - En Afrique de l'Ouest
bactéries E - En Europe Orientale
D - Consiste en un transfert d'ARN d'une bactérie à une Bonne(s) réponse(s) : C
autre
E - Ne concerne que les caractères de résistance aux Les zones actuelles de chloroquino-résistance sont l'Asie du Sud-
Est, l'Amérique Centrale et l'Amérique du Sud, l'Afrique de l'Est.
antibiotiques
Récemment étaient décrits des foyers de résistance en Afrique de
Bonne(s) réponse(s) : B
l'Ouest.
A. La transduction est le transfert de matériel génétique d'une
bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage à ADN
bicaténaire, après lysogénie.
B. Le transfert génétique par conjugaison peut concerner du matériel 100
chromosomique ou plasmidique. Il nécessite la formation de pili de Question à complément simple.
contact, sous la dépendance d'un facteur J sexuel, F de fertilité.
C. Ce contact est indispensable pour la conjugaison et réalisé grâce Les parasitoses suivantes sont secondaires à une
au pili. contamination transcutanée, sauf une. Laquelle ?
D. Toujours un transfert d'ADN. A - Bilharziose
E. Concerne les différents types de caractères portés par les
B - Ankylostomiase
plasmides.
C - Anguillulose
D - Nécatorose
E - Distomatose
32 Bonne(s) réponse(s) : E
Question à complément simple.
E. Contamination par ingestion de métacercaires avec leur support
végétal : le plus fréquent en cause est le cresson sauvage ; les
Les cassures antigéniques observées chez les virus de la pissenlits et les chicorées cueillis dans les patûrages humides sont
grippe ont les caractères suivants sauf un. Lequel ? aussi à l'origine de fasciolase.
A - Ne concernent que les virus influenza A Attention : le mouton et le boeuf sont les réservoirs de la maladie,
B - Sont à l'origine des pandémies de grippe mais la consommation de foies parasités même crus n'induit pas la
C - Donnent notamment des modifications maladie.
antigèniques majeures de l'hémagglutinine
D - Sont dues à des mutations ponctuelles portant sur
quelques bases du génome viral
101
E - Surviennent environ tous les 10 ans
Bonne(s) réponse(s) : D Question à complément simple.

C. Parfois des modifications antigéniques majeures de la Parmi les caractères suivants, indiquez celui qui ne
neuraminidase, (souvent associées à celles de l'hémagglutinine). s'applique qu'au vaccin B.C.G. :
D. Les glissements antigéniques sont dûs à des mutations A - Souche de Mycobacterium tuberculosis atténuée
ponctuelles, les cassures antigéniques sont provoquées par des B - Extraits de bacilles de Koch chauffés
réassortiments de gènes. C - Souche tuée de Mycobacterium bovis
D - Souches de Mycobacterium bovis vivante mais
atténuée
55 E - Extraits protéiques de Mycobacterium tuberculosis
Question à complément simple. provenant de tuberculines purifiées
Bonne(s) réponse(s) : D
Parmi les infections suivantes observées au retour des D. Souche de Calmette et Guérin, mycobactérium bovis vivant mais
tropiques, indiquez celle qui ne comporte pas de diarrhée atténué par repiquages successifs sur milieu glycériné à la bile de
: boeuf. Tous les vaccins vivants BCG utilisés dans le monde
A - Paludisme de primo-invasion proviennent de cette souche initiale.
B - Typhoïde
C - Lambliase
D - Arbovirose méningée
E - Trichinose
Bonne(s) réponse(s) : D

A. Seule la primo-invasion peut comporter une diarrhée.


B. Diarrhée jus de melon" du deuxième septennaire.
C. Selles pâteuses, plus rarement diarrhéiques accompagnées de
douleurs abdominales vagues et de nausées.
E. A la phase initiale, dans les 48 premières heures, la diarrhée
correspond à l'installation de vers adultes dans l'intestin (catarrhe
intestinal).

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10 72
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'immunité engendrée chez l'homme par l'antitoxine La résistance plasmidique aux antibiotiques est le mode
tétanique est : de résistance le plus redoutable en médecine humaine.
A - D'effet immédiat Parmi les 5 propositions suivantes, indiquez celle(s) que
B - A support humoral vous retenez :
C - A support cellulaire A - L'administration d'un seul antibiotique peut
D - Durable sélectionner une souche bactérienne multi-résistante
E - Utilisable en vaccination préventive B - La transmission de la résistance est héréditaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C - La transmission de la résistance aux bactéries
sensibles se fait sur un mode épidémique
A.B. Injection d'immunoglobulines sériques, c'est une sérothérapie D - La résistance peut être transférée d'un Escherichia
qui procure ainsi une immunité passive, d'effet immédiat, de durée
coli à un Pseudomonas aeruginosa
d'action, courte de trois semaines environ.
D.E. Concerne l'anatoxine utilisée comme préparation vaccinale. E - La résistance plasmidique concerne la plupart des
grandes familles antibiotiques
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

52 B. Les plasmides sont des molécules d'ADN bicaténaire, circulaire,


extrachromosomique douées de réplication autonome, et qui sont
Question à compléments multiples. transmises de façon stable au cours des générations.
E. Sauf certaines familles : polypeptides - quinolones, ou certaines
L'herpès circiné trichophytique : molécules rifampicine vancomycine.
A - Est dû à un dermatophyte
B - Atteint la peau glabre
C - Est à extension centrifuge
D - Est aggravé par la corticothérapie 73
E - Peut être traité par la nystatine Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Lors d'un accès fébrile faisant craindre un accès
A.B. C'est la lésion la plus fréquente des épidermophyties de la peau pernicieux à Plasmodium falciparum, quel est ou quels
glabre. Les genres microsporum, trichophyton et épidermophyton en sont le ou les examens à prescrire d'urgence pour un
sont responsables.
diagnostic de certitude ?
C. Tache érythémato-squameuse superficielle qui s'étend
rapidement d'une façon excentrique, centrifuge avec typiquement A - Sérologie du paludisme
une guérison centrale. B - Frottis sanguins
D. Comme toutes les dermatoses infectieuses. C - Hémoculture
E. La Nystatine est active uniquement sur les levures. Traitement D - Coproculture
local souvent suffisant par les dérivés imidazolés, éconazole E - Numération globulaire
(Pévaryl®) Bonne(s) réponse(s) : B

B. Le diagnostic du paludisme repose sur la mise en évidence de


l'hématozoaire. La recherche du parasite s'effectue sur frottis
40 minces colorés au May-Grunwald-Giemsa. Le résultat peut être
Question à compléments multiples. obtenu en urgence.
La goutte épaisse permet de mettre en évidence les parasites
lorsqu'ils sont relativement dans une plus grande quantité de sang,
On n'a encore jamais observé de phénomènes de
coloré au Giemsa. Les quelques heures de séchage nécessaire ne
résistance d'origine plasmidique pour : permettent pas de l'interpréter en urgence, dans le cadre d'une
A - Chloramphénicol suspicion d'accès palustre.
B - Colistine
C - Pénicilline G
D - Gentamicine
E - Acide nalidixique 96
Bonne(s) réponse(s) : B E Question à compléments groupés.
Aucune résistance plasmidique n'a jusqu'ici été rencontrée avec les Quelle(s) est(sont) la(les) affection(s) qu'un touriste se
quinolones, mais aussi avec les polypeptides, la rifampicine, la
rendant aux Antilles peut contracter :
vancomycine.
1 - Ankylostomiase
2 - Bilharziose à Schistosoma hematobium
3 - Syndrome de larva migrans cutané
4 - Filariose à loa-loa
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B

1. Parasitose ubiquitaire en zone inter-tropicale.


2. Cette forme, urinaire, est exclusivement africaine, avec quelques
foyers asiatiques. Aux Antilles, existe shistosoma mansoni
responsable de bilharziose intestinale.
3. Ou toxocarose, parasitose ubiquitaire en zone intertropicale, due à
la pénétration transcutanée chez l'homme de larves d'ankylostomes
parasitant normalement les canidés.
4. Se rencontre uniquement en Afrique de l'Ouest et Afrique centrale.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 369 By NADJI 85


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34 16
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le réservoir anatomique du virus au cours d'un zona est : Le vaccin antigrippal utilisé en France :
A - La corne antérieure de la moelle épinière A - Est préparé sur oeuf
B - La racine antérieure motrice de la moelle épinière B - Est polyvalent grippes A et B
C - Le ganglion de la racine sensitive postérieure de la C - Sa composition est adaptée aux souches les plus
moelle épinière actuelles
D - Les ganglions lymphatiques D - Est administré par voie sous-cutanée
E - Les nerfs périphériques E - Nécessite un rappel tous les 5 ans
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Non commentée : connaissance. A. Le vaccin grippal est préparé sur oeuf embryonné. Il est donc
contre-indiqué s'il existe une allergie à l'oeuf (Ceci s'applique aussi
au vaccin de la rougeole).
B. L'antigène ribonucléoprotéine RNP, antigéniquement stable, a
119 une spécificité large sur laquelle repose la classification des virus
Question à compléments multiples. influenza en type A, B ou C. Les vaccins inactivés sont polyvalents
comportant plusieurs souches A et une souche B.
C. Les modifications antigéniques des virus influenza obligent à
Chez l'homme une infection virale latente peut être changer constamment la composition des vaccins pour y introduire
provoquée par : toute souche nouvelle échappant aux anticorps développés contre
A - Myxovirus influenzae les souches précédentes. Ce réajustement nécessaire des vaccins
B - Herpès simplex virus (selon les instructions de l'OMS) ne saurait prévenir les glissements
C - Virus rabique et les cassures antigéniques, qu'il ne fait que suivre.
D - Virus de la varicelle D. Vaccination par une ou deux injections sous-cutanées de 1 ml
E - Poliovirus chez l'adulte. Protection suffisante mais relativement courte (de six à
neuf mois).
Bonne(s) réponse(s) : B D
E. Vaccination répétée tous les ans (et adaptée aux nouvelles
souches) pour couvrir la période froide automne-printemps.
Les virus appartenant à la famille des herpès virus sont caractérisés
par la présence du virus dans l'organisme après la primo-infection :
phase de latence. Durant l'infection herpétique latente, l'ADN des
herpès virus présent dans le noyau de la cellule n'exprime qu'une
faible partie de son information génétique. Le site de latence pour les 18
virus dermoneurotropes (herpès simplex virus 1 et 2, herpès Question à compléments multiples.
varicelle-zona) est le neurone sensitif, pour les virus, leucotropes
(cytomégalovirus, Epstein-Barr virus) c'est le leucocyte. La toxine tétanique est une des toxines protéiques ; ces
toxines protéiques :
A - Ont une action pyrogène
B - Sont thermostables
12
C - Sont détoxifiables
Question à compléments multiples. D - Sont antigéniques
E - Font élaborer des anticorps protecteurs
Un enfant dont la mère a fait une séroconversion Bonne(s) réponse(s) : C D E
toxoplasmique au cours de la grossesse, est né
cliniquement sain. Indiquez le ou les examen(s) Non commentée: connaissance.
clinique(s) ou paraclinique(s) qui sont couramment mis
en oeuvre pour le surveiller ?
A - Examen neurologique et du fond d'oeil
B - Radiographie du crâne 50
C - Sérodiagnostic spécifique Question à compléments multiples.
D - Myélogramme
E - Electromyographie La primo-infection herpétique génitale de la femme :
Bonne(s) réponse(s) : A B C A - Est le plus souvent à virus HSV 1
B - Est hyperalgique
A. Permet de mettre en évidence les formes neurologiques C - S'accompagne d'un frisson inaugural
évolutives (secondaires à une contamination en milieu de grossesse) D - Est habituellement secondaire à un contage
et les formes neuro-oculaires séquellaires (contamination en fin de
vénérien
grossesse). Le fond d'oeil : recherche la choriorétinite pigmentaire
maculaire, uni ou bilatérale qui peut apparaître tardivement (dans
E - Est souvent associée à une infection à cyto-
l'enfance ou l'adolescence, parfois même à l'^âge adulte). mégalovirus
B. Calcifications intra-crâniennes, presque pathognomoniques, Bonne(s) réponse(s) : B D
atteintes classiques dans les formes neuro-oculaires séquellaires.
C. Les immunoglobulines M affirment l'infection de l'enfant. Les A. Il existe deux types d'herpès simplex virus humains : HSV type 1
anticorps maternels Ig G transmis passivement persistent trois à responsable des herpès survenant au-dessus de la ceinture, HSV
neuf mois et gênent l'interprétation des Ig G de l'enfant. On peut type 2 provoquent des lésions au-dessous. Mais il existe des herpès
tenir compte du taux des immunoglobulines G s'il est très élevé et de génitaux à HSV.1.
la charge immunitaire (taux du Dye-Test sur le taux des B. L'infection génitale chez la femme est inapparente dans 70 % des
immunoglobulines G plasmatiques). cas, sinon elle détermine des vésicules douloureuses qui siègent sur
le vagin ou la vulve et s'ulcèrent rapidement.
C. La primo-infection peut être accompagnée de fièvre et
d'adénopathies inguinales, mais il n'y a pas de frisson inaugural.
D. La primo-infection herpétique génitale est vénérienne,
sexuellement transmissible. Elle survient habituellement lors des
premiers rapports.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 370 By NADJI 85


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66 68
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Concernant les Myxovirus influenzae de type A, quelle(s) La recherche du bacille de Koch à l'examen
est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? microscopique d'une expectoration chez un sujet suspect
A - Ont un ARN segmenté de tuberculose pulmonaire se fait :
B - Peuvent présenter des mutations de leurs antigènes A - Par immunofluorescence directe
d'enveloppe B - Par immunofluorescence indirecte
C - Ont un antigène interne commun avec les C - Par coloration de Ziehl-Neelsen
Myxovirus influenzae B D - Par coloration fluorescente à l'auramine
D - Entrent dans la composition des vaccins grippaux E - Par coloration de Gram
E - Toutes ces propositions sont justes Bonne(s) réponse(s) : C D
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Après homogénéisation, décontamination par la soude,
A. Myxovirus influenza : virus enveloppé à capside tubulaire, à centrifugation et neutralisation. A partir du culot, préparation de
symétrie hélicoïdale dont le génome est un ARN monocaténaire, à frottis sur lame colorée par Ziehl-Nielsen à chaud : bacilles fins,
polarité négative, divisé en huit fragments dont chacun correspond à grêles, rectilignes et rouges, alcoolo-résistants car ils conservent le
un gène. colorant (la fuschine) malgré l'action d'acide et d'alcool (B.A.A.R.)
B. Les mutations des antigènes d'enveloppé peuvent être soit des En fluorescence à l'auramine, les germes apparaissent fluorescents
variations de sous-type ou cassure antigénique (modifications en jaune sous le microscope.
majeures et radicales de la structure des antigènes de surface), soit
des variations intra-sous typique ou glissement antigénique
(modifications mineures progressives des antigènes de surface).
C. Le RNP, antigène nucléocapsidique, stable, a une spécificité 69
large sur laquelle repose la classification des virus influenza en trois Question à compléments multiples.
types A,B,C. L'antigène RNP (fixant le complément) est donc
spécifique de type.
Parmi les caractères suivants indiquez celui ou ceux qui
D. Le vaccin grippal inactivé peut être soit monovalent (une seule
souche A) soit polyvalent (plusieurs souches A et une souche B). s'appliquent aux streptocoques :
A - Ce sont des cocci
B - Ils sont Gram négatif
C - Ils sont aérobies stricts
67 D - Ils se présentent en chaînettes
Question à compléments multiples. E - Ils possèdent une oxydase
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Indiquez la ou les diverses façons pour l'Homme de se
Sans commentaire.
contaminer par Toxoplasma gondii :
A - Consommation de viande de mouton peu cuite
B - Transmission placentaire
C - Consommation de crudités souillées par la terre 24
D - Griffure de chat Question à complément simple.
E - Consommation de poisson fumé
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Le tétanos chez l'homme :
A. Le toxoplasma gondii a une multiplication sexuée qui s'effectue A - Est dû à la sécrétion par le germe d'une hémolysine
dans l'intestin du chat, les oocystes émis avec les excréments B - Est dû à la diffusion par voie sanguine d'une
deviennent infestants après maturation dans le milieu extérieur et exotoxine
peuvent le rester un an en sol humide. Ces oocystes sont C - L'hémoculture y est positive dans 60% des cas
responsables d'un mode d'infestation humaine accessoire par environ
ingestion de fruits ou de crudités souillés par les excréments. D - Les produits provenant de la destruction des
L'homme s'infeste le plus souvent en consommant des viandes cellules par le germe au niveau de la plaie sont très
insuffisamment cuites provenant d'un animal parasité (boeuf -
mouton).
toxiques
B. Le risque de toxoplasmose congénitale n'existe que si l'infection E - La lyse des germes microbiens amène une
est contractée pendant la grossesse. Dans les deux premiers intoxication générale de l'organisme
trimestres la contamination est rare mais grave. Pendant troisième Bonne(s) réponse(s) : B
trimestre, la contamination est plus fréquente (meilleure perméabilité
du placenta) mais elle est souvent latente. Le tétanos est une toxi-infection. La toxine tétanique est sécrétée
pendant la phase de multiplication des germes, et diffuse dans tout
l'organisme.
C'est une exotoxine protéique, très active à doses minimes,
antigénique, thermolabile et fragile (détruite par la lumière, les
oxydants, l'oxygène, les acides et bases fortes). Elle comporte deux
exoprotéines :
- la tétanolysine, hémolysine oxygène-labile, antigénique,
hémolytique, activité cardiotoxique et nécrosante.
- la tétanospasmine ou toxine tétanique, c'est elle qui provoque le
syndrome tétanique.
Le site de l'action paralytique centrale serait la jonction synaptique
entre les inter-neurones spécifiques de la voie inhibitrice d'une part,
et les neurones moteurs d'autre part. Les paralysies observées
résultent d'une inhibition spinale abolie ou diminuée, d'où activité non
contrôlée des réflexes post-synaptiques. La toxine tétanique bloque
spécifiquement la neurotransmission cholinergique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 371 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Les propositions suivantes sont exactes sauf une. Par l'étude du frottis sanguin on peut mettre en évidence :
Laquelle ? A - Toxocara canis
A - L'injection d'anatoxine tétanique confère une B - Larve rhabditoïde d'anguillule
immunité active C - Plasmodium vivax
B - L'administration d'une seule injection de sérum D - Microfilaire de loa-loa
antitétanique donne une immunité passive immédiate E - Enterobius vermicularis
C - La vaccination antitétanique est obligatoire en Bonne(s) réponse(s) : C D
France
D - Le vaccin antitétanique doit être injecté à l'homme A. Agent de larva migrans viscérale ascaridienne transmise par les
chiens. Le diagnostic repose sur la sérologie : Elisa,
dans des conditions strictes d'anaérobiose
immunofluorescence, immunoélectrophorèse, malgré d'importantes
E - Après une primo-vaccination, un rappel doit être réactions croisées. La découverte des larves à la biopsie hépatique
effectué au bout de 5 ans pour maintenir l'état d'immunité est aléatoire.
Bonne(s) réponse(s) : D B. Diagnostic de certitude : la découverte de larves rhabditoïdes de
strongyloïdes stercoralis dans les selles fraîchement émises.
Vaccination obligatoire en France : 3 injections à 1 mois d'intervalle C. Frottis et goutte épaisse systématiquement demandés devant tout
avec rappel un an après puis tous les cinq ans. Vaccin antitétanique sujet présentant fièvre, ictère, diarrhée, splénomégalie, signes
se conserve au frais (+4°), s'injecte à température ambiante en sous- neurologiques, douleurs abdominales, et revenant d'un séjour en
cutané profond dans la fosse sous-épineuse ou l'espace outre-mer.
interscapulo-vertébral. Dans le cas de plasmodium vivax : ce sont les réticulocytes et les
hématies jeunes qui sont parasités ; celles-ci sont déformées,
agrandies, contiennent un hématozoaire sous forme, trophozoïtique
ou de schizonte amiboïde. Parfois, on rencontre des formes
85 annulaires, des corps en rosace, et des gamétocytes.
Question à complément simple. L'hématie parasitée est facile à repérer sur le frottis par son aspect
hétérogène dû à la présence de granulations de Schüffner.
Le vecteur de la filariose Loa est : D. Le diagnostic de certitude est apporté par la recherche des
microfilaires dans la peau, le urines, l'oeil et le sang périphérique
A - Un moustique : le culex
prélevé à midi.
B - Un crustacé d'eau douce : le cyclops Sur les gouttes épaisses, les microfilaires colorées ont une attitude
C - Un mollusque : le planorbe caractérisée par des courbures irrégulières et tortillées.
D - Un taon : le chrysops E - Ver nématode, agent de l'oxyurose.
E - Aucun des précédents Diagnostic sur le scotch-test ou la découverte spontanée de vers à
Bonne(s) réponse(s) : D la marge anale.

D. Le vecteur est un diptère tabanidé, le chrysops, dont la femelle


hématophage pique surtout le jour.
A. Le culex est le vecteur de la filariose de Bancroft, et de 28
l'arbovirose au virus West Nile. Question à compléments multiples.
B. Le cyclops, petit crustacé d'eau douce, est le vecteur de la
filariose de Médine (dracunculose).
C. Le planorbe est l'hôte intermédiaire de Schistosoma haematobium
La gale humaine de l'adulte est caractérisée par :
et de la distomatose intestinale. A - Des lésions interdigitales
B - L'absence de prurit
C - La contagiosité importante
D - L'atteinte du visage
17 E - L'atteinte des organes génitaux externes
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A C E

Parmi les affirmations suivantes, laquelle(lesquelles) A. Rechercher les lésions caractéristiques de la gale : sillons et
vésicules perlées, notamment au niveau des plis interdigitaux et à la
peut(peuvent) caractériser le vaccin anti-grippal ? face antérieure des poignets.
A - Vaccin obligatoire B. Dermatose très prurigineuse. Evoquer la gale devant tout prurit
B - Mélange de virus A et B inactivé surtout s'il se caractérise par une recrudescence vespéro-nocturne.
C - Confère une immunité définitive Le prurit, parfois familial ou collectif touche les espaces interdigitaux,
D - S'administre par voie sous cutanée les faces antérieures des poignets, les fesses, les emmanchures
E - Est contre-indiquée en cas d'allergie à l'oeuf antérieures. Attention : dans la gale norvégienne (infestation massive
Bonne(s) réponse(s) : B D E chez un hôte aux défenses altérées), le prurit souvent intense peut
manquer.
A. Uniquement pour but de protéger les populations à risque : sujets D. Le prurit épargne le visage, le cuir chevelu (sauf chez le
âgés de plus de 65 ans, tares respiratoires, cardiaques, rénales, nourrisson) et le dos. A la différence des pédiculoses humaines, le
fumeurs, immuno-déprimés. prurit de la gale présente une topographie antérieure.
C.D. Administration par injection sous-cutanée mais revaccination E. Présence de nodules scabieux pouvant persister plusieurs
chaque année, adaptée à la nouvelle souche circulante. Efficacité du semaines ou mois après la stérilisation.
vaccin obtenue en 10 à 15 jours. Protection excellente si la
vaccination est adaptée à la souche circulante et administrée à
l'automne.
E. Deux contre-indications :
- allergie vraie à l'oeuf (car vaccin préparé sur oeuf embryonné)
- affection aiguë évolutive.
Incidents : parfois syndrome grippal à minima, d'où contre-indiquée
par certains chez les insuffisants respiratoires ou cardiaques très
sévères.

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63 66
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Indiquez la ou les réponses exactes concernant l'herpès On isole plus souvent le type 1 de l'herpès simplex virus
du nouveau-né : que le type 2 au cours de :
A - Il est plus souvent consécutif à une infection A - La kératite herpétique
herpétique génitale de la mère B - L'encéphalite aiguë nécrosante de l'adulte
B - La cause la plus fréquente en est une primo- C - L'herpès du nouveau-né
infection génitale maternelle apparente contractée durant D - L'herpès labial
le mois précédant l'accouchement E - L'herpès génital
C - Il est le plus souvent sans manifestations cliniques Bonne(s) réponse(s) : A B D
D - Il a pour manifestation clinique la plus fréquente
des malformations congénitales A.B.D. Herpès simplex virus 1 : responsable typiquement
d'affections "au dessus de la ceinture", sphère ORL (gingivo-
E - Le taux de mortalité peut en être réduit par
stomatite, rhinite, angine), oculaires (conjonctivite, kératite,
chimiothérapie antivirale blépharite), cutanées (vésicules en bouquet, faux panaris
Bonne(s) réponse(s) : A E herpétiques), méningo-encéphalites, sphère génitale rarement.
Herpès simplex virus 2 : affections "au dessous de la ceinture" :
A.D. L'herpès génital est une maladie sexuellement transmissible herpès génital chez l'homme, vulvo-vaginite, cervicite avec possible
touchant 1 à 3 % des femmes enceintes. La contamination foetale contamination lors du passage du foetus dans la filière génitale,
est le plus souvent directe lors de l'accouchement, au passage du chez la femme.
foetus dans la filière génitale, ou par voie ascendante lors d'une
rupture des membranes supérieure à 6 heures, parfois encore après
la naissance par contact du nouveau-né avec un sujet porteur
d'herpès cutanéo-muqueux. La voie transplacentaire est rare,
responsable d'avortements et de malformations congénitales (retard
67
de croissance, choriorétinite, microcéphalie...). Question à compléments multiples.
B. La cause la plus fréquente est la récurrence herpétique,
asymptomatique, avec le risque d'être ignorée. L'excrétion virale Lors du diagnostic sérologique de la syphilis, Treponema
sans lésions manifestes explique le danger de contagion présenté pallidum est utilisé comme antigène au cours d'une ou
par les sécrétions cervicales et/ou vaginales, et aussi la plusieurs des réactions sérologiques suivantes :
prépondérance des contaminations directes. En effet, les A - TPHA
récurrences herpétiques ne sont pas accompagnées de virémie d'où
B - Kline
la rareté des contaminations par voie transplacentaire.
On recherche systématiquement une récurrence herpétique chez la C - VDRL
femme avec des antécédents récents ou anciens d'herpès génital, D - FTA
ou dont le partenaire a un herpès génital. Si les récurrences sont E - Test de Nelson
plus souvent que les primo-infections, pendant la grossesse, Bonne(s) réponse(s) : A D E
responsables d'herpès du nouveau-né, en revanche, ce sont les
primo-infections qui font courir le plus grand risque au foetus aussi Deux groupes de réactions sérologiques sont appliqués au
bien par contamination par voie transplacentaire (existence d'une diagnostic de la syphilis et à la surveillance des maladies traitées :
virémie) que par contamination directe (les lésions de primo-infection 1) réactions à antigènes cardiolipidiques
sont particulièrement riches en virus, et si la primo-infection a été - fixation du complément (Kolmer)
contractée en fin de grossesse, l'enfant risque de naître sans que - agglutination sur lame (Kline-VDRL)
des anticorps maternels anti-HSV aient pu lui être transmis). 2) réactions à antigènes tréponémiques
C. L'herpès récurrent de la mère est asymptomatique. L'herpès - hémagglutination passive (TPHA)
néonatal asymptomatique est exceptionnel. - immunofluorescence indirecte (FTA-ABS)
E. L'adénine arabinoside (ARA-A) ou Vidarabine® a fait ses preuves - test d'immobilisation de tréponème de Nelson.
en réduisant la mortalité de l'herpès néonatal dans ses formes
disséminées ou localisées au système nerveux central.

94
Question à compléments multiples.
64
Question à compléments multiples. Parmi les parasitoses suivantes, laquelle(lesquelles)
s'accompagne(nt) d'une éosinophilie sanguine ?
Les agents du paludisme : A - Ankylostomiase
A - Sont présents dans les hépatocytes obligatoirement B - Distomatose
au début de l'infestation C - Paludisme
B - Peuvent rester vivants dans les hépatocytes D - Trypanosomiase africaine
pendant plusieurs mois E - Onchocercose
C - Peuvent rester vivants dans les hépatocytes Bonne(s) réponse(s) : A B E
pendant plusieurs années
D - Se multiplient dans l'hépatocyte C.D. Il n'existe pas d'hyperéosinophilie dans les parasitoses dues
E - Font éclater l'hépatocyte aux protozoaires (sauf la toxoplamose à la phase aiguë).
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E A.B.E. Les causes d'hyperéosinophilie parasitaire sont surtout les
helminthiases qu'elles soient à vers ronds et cylindriques
A.D.E. Chez l'homme existent deux cycles asexués schizogoniques (némathelminthes) telles que oxyurose, ascaridiose. ankylostomose,
: l'un intra-érythrocytaire, l'autre exo-érythrocytaire primaire qui est anguillulose, trichinose, filarioses, ou à vers plats (plathelminthes)
intra-tissulaire (foie). Les sporozoïtes infestants injectés lors de la telles que bilharzioses, distomatoses, cestodoses, hydatidoses.
piqûre par la salive de l'anophèle gagnent, après une demi-heure de
circulation, le foie où débute ce cycle intra-tissulaire. Leur
développement et leur multiplication intra-hépatocytaires finissent
par constituer une masse appelée corps bleu. Bientôt la cellule
éclate libérant de nombreux mérozoïtes. La plupart passe dans la
circulation sanguine.
B.C. Certains parasites restent quiescents dans l'hépatocyte, sans
se transformer en corps bleu. Après un temps variable,
génétiquement déterminé, ils entrent en division. Ce phénomène ne
semble exister que dans les espèces P.vivax et P.ovale expliquant
RESIDANAT
les EN
accèsPOCHE Tome " I "- QCM - QCS
de reviviscence. 373 By NADJI 85
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118 82
Question à compléments groupés. Question à complément simple.

Dans la liste suivante, quelles sont les bactéries Les phlébotomes possèdent les caractères communs
fréquemment impliquées dans les syndromes suivants, sauf un. Lequel ?
diarrhéiques et dont l'action pathogène résulte de la A - Les femelles sont hématophages
sécrétion d'une toxine entérotrope ? B - Leur piqûre est douloureuse
1 - Vibrion cholérique C - Ils transmettent les leishmanioses
2 - Staphylocoque doré D - Les adultes ont une activité surtout nocturne
3 - Certains Escherichia coli E - Les larves sont aquatiques
4 - Shigella Bonne(s) réponse(s) : E
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
4=D 1,2,3,4=E Diptères hématophages, vivent essentiellement sous climats
Bonne(s) réponse(s) : A chauds. Leur activité est le plus souvent nocturne. Les larves se
développent sur le sol, dans les terriers, les crevasses des vieux
A.C. Bactéries entérotoxinogènes capables de sécréter une murs, les recoins obscurs des habitations. Seule la femelle est
entérotoxine responsable d'une fuite importante d'eau et hématophage et sa piqûre est très douloureuse. Les maladies
d'électrolytes. Les bactéries se multiplient dans les parties hautes de transmises sont les leishmanioses et la bartonellose.
l'intestin (duodénum-jéjunum), n'altèrent pas la muqueuse et
provoquent des diarrhées acqueuses.
B. Certaines souches de staphylocoques sécrètent une entérotoxine
responsable de manifestations pathologiques digestives : 83
intoxications alimentaires et entérocolites aiguës. Question à complément simple.
D. Bactérie invasive capable d'envahir la muqueuse intestinale et de
la détruire, s'accompagnant d'une intense réaction inflammatoire. Parmi les germes suivants, quel est celui qui élabore une
Elles se multiplient dans les parties basses du tube digestif (iléon exotoxine protéique ?
terminal, côlon) et provoquent des dysenteries.
A - Staphylococcus epidermidis
B - Salmonella typhi
C - Proteus vulgaris
43 D - Corynebacterium diphteriae
Question à complément simple. E - Hémophilus influenzae
Bonne(s) réponse(s) : D
L'injection de B.C.G. a pour effet de : A. Ces trois germes ne sécrètent pas de toxine protéique. Attention :
A - Prévenir la contamination par le bacille de Koch staphylococcus aureus secrète lui une entérotoxine qui est une
B - Empêcher la contagion des malades exotoxine protéique.
C - Conférer une totale immunité de surinfection B. Salmonella typhi : le lipopolysaccharide de la paroi est une
D - Protéger contre la méningite tuberculeuse endotoxine thermostable.
E - D'induire des anticorps protéiques protecteurs Cette exotoxine protéique soluble et thermolabile est synthétisée par
Bonne(s) réponse(s) : D certaines souches de corynebacterium diphteriae lysogénisées par
un bactériophage. L'identification de la toxine se fait en 2 à 3 jours
La vaccination par le BCG lyophilisé protège contre la tuberculose grâce à son pouvoir pathogène expérimental sur le cobaye ou à une
disséminée (miliaire, méningite) et réduit de 80 % la morbidité mise en évidence immunologique (test d'Elek).
tuberculeuse globale par rapport aux sujets non vaccinés. Le but et
le seul effet du BCG est de susciter le développement d'une
immunité à médiation cellulaire, protectrice de l'infestation par le
bacille tuberculeux. 28
L'item D : devra être coché tout en sachant qu'il correspond à un Question à compléments multiples.
résultat de la vaccination et non pas à son effet.
B. La contagion peut être limitée en supprimant l'agent causal par un Dans l'hydatidose humaine, le mode de contamination se
diagnostic et traitement précoces de toutes les tuberculoses
fait :
dépistées ou reconnues, ainsi qu'une surveillance bactériologique
répétée des porteurs de séquelles. A - Lors de contacts avec un chien porteur de taenia
C. L'immunité est seulement partielle. Elle agit par le ralentissement B - Lors de l'abattage de bovins ou ovins parasités
de la dispersion bacillaire de surinfection et leur destruction accrue. C - Par l'ingestion d'aliments souillés par les déjections
Non absolue, elle peut se laisser "déborder". Cette immunité acquise d'un chien parasité
ou immunité de surinfection s'oppose à l'essaimage bacillaire et D - Par l'ingestion de membrane hydatique ou de
préserve donc de l'évolution vers la tuberculose maladie. scolex dans une viande parasite
E. Anticorps existant mais non protecteurs. E - En dépeçant un renard mort
Bonne(s) réponse(s) : A C

C. L'hydatidose est due à la larve hydatique du taenia échinococcus


58 granulosus. Ces petits ténias vivent dans l'intestin grêle du chien qui
Question à complément simple. s'est contaminé par ingestion de scolex contenus dans les viscères
parasités d'herbivores, eux-mêmes contaminés par l'herbe ingérée
Les affirmations suivantes concernant la primo-infection souillée par les déjections du chien.
herpétique sont justes, sauf une, laquelle ? La primo- L'homme constitue dans ce cycle une impasse parasitaire. Hôte
intermédiaire accidentel, la contamination, comme pour l'herbivore,
infection herpétique :
se fera par ingestion d'oeufs ou d'embryophores, soit par infestation
A - Est fréquemment asymptomatique directe au contact du chien infesté recueillant des oeufs sur son
B - Peut se traduire par une gingivo-stomatite aiguë pelage, soit par infestation indirecte par l'intermédiaire d'aliments
C - Peut se traduire par une septicémie herpétique souillés par les excréta de chien infesté.
D - Peut être à l'origine d'algies résiduelles B.D. Présentent des risques pour le chien (hôte définitif) en cas
E - Peut déterminer une atteinte neuro-méningée d'ingestion de viande parasitée (proximité des abattoirs).
Bonne(s) réponse(s) : D Aucun risque pour l'homme.

D. Les algies résiduelles sont rencontrées dans le zona qui sont dûs
à un autre herpès virus : l'herpès varicillae virus.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 374 By NADJI 85


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40 101
Question à compléments multiples. Question à compléments groupés.

Indiquez la ou les propositions exactes concernant Un examen parasitologique des selles peut être
l'herpès génital récurrent : faussement négatif bien qu'il y ait parasitose du tractus
A - Est sous-tendu par une infection latente des digestif pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
ganglions sacrés 1 - L'examen a été pratiqué pendant la phase de
B - Est dû plus souvent à l'herpès simplex virus de type maturation du parasite
2 qu'au type 1 2 - L'examen a été pratiqué pendant une période dite
C - Peut être temporairement suspendu par un muette
traitement continu à l'acycloguanosine (acyclovir ou 3 - Le parasite n'existe qu'en un seul exemplaire, de
Zovirax®) sexe mâle
4 - Les oeufs pondus par le parasite ne sont pas émis
D - Peut se manifester sous forme d'ulcérations dans le milieu extérieur avec les selles
chroniques extensives chez les sujets immunodéprimés Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
E - Ne s'observe que chez des sujets présentant à des 4=D 1,2,3,4=E
degrés divers un état d'immunodépression caractérisé Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Non commentée : évidence.
C. Acycloguanosine ou aciclovir (ACV, Zovirax®) : son succès est
dû à son interaction obligatoire avec deux enzymes viro-induites, la
thymidine-kinase (TK) et l'ADN-polymérase des herpès simplex
virus 1 et 2, et des herpès varicillae virus. 106
E. L'herpès génital récurrent est fréquent dans la population Question à compléments groupés.
générale.
Quelle est ou quelles sont la ou les parasitose(s) qui
peu(ven)t provoquer une anémie hémolytique ?
50 1 - Ankylostomiase
Question à compléments multiples. 2 - Leishmaniose viscérale
3 - Bothriocéphalose
Quels sont les deux gîtes habituels du staphylocoque 4 - Paludisme viscéral évolutif
doré ? Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
A - Cicatrices d'anciens furoncles 4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D
B - Cuir chevelu
C - Narines 1. L'ankylostomiase est la principale parasitose responsable d'une
D - Epiderme palmo-plantaire anémie par carence martiale. Les parasites hématophages se fixent
E - Lésion d'acné à la muqueuse duodénale.
Bonne(s) réponse(s) : A C 2. La splénomégalie volumineuse et indolore de la leishmaniose
viscérale est à l'origine d'anémie normochrome normocytaire
Les principaux gîtes microbiens du staphylocoque doré sont les arégénérative.
vestibules narinaires, les cicatrices d'anciens furoncles, la région 3. La bothriocéphalose est une cestodose rencontrée dans les
péri-anale, la gorge et la peau. La désinfection de ces gites est un régions tempérées ou froides, responsable d'une anémie
des meilleurs piliers du traitement des furonculoses. macrocytaire avec mégaloblastose médullaire due à une
consommation de la vitamine B12.
4. Le développement intra-érythrocytaire du plasmodium explique
l'hémolyse sanguine et médullaire rencontrées lors de l'accès
73 palustre. Il s'agit d'une anémie normochrome régénérative avec
Question à compléments multiples. anisocytose et poïkilocytose.

Concernant l'anatoxine et l'antitoxine tétaniques :


A - L'anatoxine tétanique a un pouvoir toxique identique
à celui de la toxine tétanique
B - L'anatoxine tétanique induit l'apparition d'antitoxine
tétanique
C - L'anatoxine tétanique est beaucoup plus instable
que la toxine tétanique
D - La prévention à long terme du tétanos repose sur la
vaccination par l'anatoxine tétanique
E - La protection contre le tétanos repose sur la
présence dans l'organisme d'antitoxine tétanique à un
taux suffisant
Bonne(s) réponse(s) : B D E

A. La toxine tétanique est détoxifiée par l'action du formol et de la


chaleur. La transformation est irréversible et son innocuité est
absolue.
B.D.E. Non commentées : connaissance.

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21 14
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

La trichomonase génitale de la femme. Désignez dans la L'éruption due au virus simplex hominis type 1 :
liste suivante la proposition inexacte : A - Siège le plus souvent "à cheval" sur la jonction
A - Est une maladie vénérienne cutanéo-muqueuse
B - Se diagnostique aisément sur des frottis effectués B - Est constituée de fines vésicules, claires au début
au niveau du col l'utérus C - Est regroupée en "bouquet"
C - Répond bien à un traitement par le Flagyl® par D - Est souvent associée à une adénopathie satellite
voies orale et locale E - Ne peut pas être l'objet d'une surinfection
D - Nécessite de traiter simultanément le partenaire bactérienne
E - Peut être associée à une candidose vaginale Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Bonne(s) réponse(s) : B
L'aspect clinique est évocateur. L'éruption précédée d'une sensation
A. Trichomonase urogénitale : maladie vénérienne, bénigne, de cuisson est faite de vésicules hémisphériques de 2 à 3 mm de
fréquente et sexuellement transmissible, strictement humaine. diamètre, claires puis troubles, groupées en bouquet à contours
B. Vulvo-vaginite aiguë : leucorrhées spumeuses, aérées, jaune polycycliques reposant sur une base érythémateuse. Les vésicules
verdâtre, continuelles associées à un prurit vulvaire avec sensation forment secondairement des érosions puis des croûtes arrondies
de brûlure et parfois dyspareunie. Au spéculum, muqueuse dont la disposition groupée est caractéristique. L'herpès récurrent
inflammatoire avec souvent piqueté hémorragique évocateur. nasolabial est le type même de lésion herpétique à cheval sur la
Diagnostic biologique : repose sur la mise en évidence et jonction cutanéomuqueuse. L'adénopathie satellite est très souvent
l'identification du parasite dans les prélèvements vaginaux, et non présente.
pas cervicaux, grâce à l'examen d'un frottis coloré ou de cultures.
C. Traitement par Flagyl® (métronidazole) par voie orale en
comprimés. Chez la femme, prescrire en plus un comprimé
gynécologique de Flagyl® tous les soirs. Traitement pour dix jours 24
D. Comme dans toute maladie vénérienne, sexuellement Question à compléments multiples.
transmissible.
E. Fréquence de l'association trichomonas vaginalis - candida
L'herpès récurrent présente le ou les caractère(s)
albicans, et la coexistence possible avec le gonocoque ou des
pyogènes banals. sémiologique(s) suivant(s) :
A - Métamérique
B - Vésiculeux
C - En bouquet
49 D - Nodulaire
Question à complément simple. E - Récidivant in situ
Bonne(s) réponse(s) : B C E
La conjugaison est le transfert de matériel génétique
Après la primo-infection, manifeste ou apparente, l'infection persiste
après contact entre deux bactéries. Donnez la proposition
à vie, latente dans les ganglions nerveux sensitifs pour les herpès
exacte : virus dermoneurotropes (herpès simplex virus varicelle-zona virus)
A - Ce transfert ne peut se faire qu'entre bactéries mais si le virus varicelle-zona se manifeste lors de la réinfection
d'une même espèce endogène (qui représente en fait aussi une récurrence en soi) selon
B - Seul l'ADN extrachromosomique peut être transféré un territoire métamérique, les récurrences de l'infection à herpès
C - Ce phénomène est rare chez les entérobactéries simplex virus se font dans le territoire de la primo-infection.
D - Ce phénomène n'a aucune incidence en Le Q.C.M. est tendancieux : tous les herpès viridae sont
bactériologie médicale susceptibles de réinfections endogènes. Il fallait sous-entendre dans
l'énoncé que l'on parlait de l'herpès récurrent d'herpès similex virus.
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : E

La conjugaison est le transfert de matériel génétique


chromosomique ou extra-chromosomique (plasmidique) d'une 41
bactérie donatrice à une bactérie réceptrice par contact direct grâce Question à compléments multiples.
au pilus sexuel entre les deux bactéries. Ce phénomène est
interspécifique et intergénérique. Fréquent chez les entérobactéries, Les parasites peuvent être parfois mis en évidence à
il explique la dissémination des gènes plasmidiques de résistance l'examen direct du L.C.R. Lequel(lesquels) parmi les
aux antibiotiques parmi les différentes espèces d'entérobactéries. suivants ?
A - Ascaris
B - Filaire de Médine
C - Leishmanie
D - Cryptococcus neoformans
E - Lamblia
Bonne(s) réponse(s) : D

Les champignons pathogènes parfois retrouvés au niveau du LCR


sont (candida albicans, cryptococcus néoformans, aspergillus
fumigatus) responsables de méningites subaiguës à liquide clair
chez les immunodéprimés. Ils sont recherchés par examen direct
avec coloration à l'encre de Chine (reconnaître la présence de
capsule de cryptococcus néoformans) et par culture sur milieu de
Sabouraud. Les rares parasites parfois retrouvés au niveau du LCR,
sont les cénures (larve de Laenia multiceps), les cysticerques (larve
de Laenia solium).

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55 79
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les manifestations suivantes, quelle(s) est(sont) Le méningocoque est transmissible d'un sujet à l'autre :
celle(s) habituellement provoquée(s) par Herpès simplex A - Par les selles
virus type II ? B - Par les animaux familiers
A - Herpès labial C - Par les sécrétions rhinopharyngées
B - Kératite herpétique D - Par les aliments souillés
C - Herpès vaginal E - Par l'eau de boisson
D - Herpès généralisé néo-natal Bonne(s) réponse(s) : C
E - Méningo-encéphalite herpétique de l'adulte
Bonne(s) réponse(s) : C D Le méningocoque, coque à gram négatif est un germe extrêmement
fragile.
L'herpès virus type II, est celui habituellement, mais pas toujours, La transmission est aérienne interhumaine directe. A partir d'un
responsable de l'infection génitale et donc de la contamination du porteur sain ou malade, les méningocoques sont véhiculés par les
nouveau-né, d'autant plus grave qu'il s'agit d'une primo-infection. gouttelettes de Pflügge et vont coloniser le rhinopharynx d'un autre
A B.E. Sont dûs au type 1. individu.
Ce mode de transmission justifie l'antibioprophylaxie par la
Rovamycine® dans l'entourage, d'un malade.

56
Question à compléments multiples. 103
Dans la liste suivante, quelles sont la ou les enzymes qui
Question à compléments groupés.
peuvent être élaborées par Staphylococcus aureus :
Au cours du cycle évolutif de Plasmodium falciparum :
A - Hyaluronidase
1 - L'homme est contaminé par inoculation de
B - Exfoliatine
sporozoïtes
C - ADN ase
2 - La transmission de la maladie est saisonnière en
D - Fibrinolysine
pays tempéré
E - Coagulase
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E 3 - Le cycle sporogonique se déroule chez l'insecte
vecteur
Le staphylocoque doré est le seul staphylocoque à élaborer une 4 - Le parasite donne chez l'homme un cycle exo-
coagulase, qui collabore activement d'ailleurs à la formation de érythrocytaire tardif hépatique
thrombophlébite suppurée. Mais il élabore aussi toutes sortes de Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
substances : 4=D 1,2,3,4=E
- des toxines : les hémolysines alpha, bêta, delta, gamma, la Bonne(s) réponse(s) : A
leucocidine, l'exfoliatine ou épidermolysine et l'entérotoxine
- des enzymes : la coagulase déjà citée, la fibrinolysine ou 1. Au cours de la piqûre, l'anophèle infesté injecte dans le sang des
staphylokinase, les désoxyribonucléases, la hyaluronidase, des sporozoïtes, formes infestantes contenues dans les glandes
lipases et estérases, des phosphatases, parfois des bêta- salivaires de l'arthropode vecteur.
lactamases. 2. La transmission n'existe qu'à la saison printemps-été dans les
zones tempérées chaudes.
3. Chez l'homme existent deux cycles : asexués ou schizogoniques,
l'un exo-érythrocytaire, intra-tissulaire, l'autre intra-érythrocytaire.
57 Chez l'anophèle, cycle est sexué ou sporogonique.
Question à compléments multiples. 4. Le plasmodium falciparum expose à l'accès pernicieux, mais n'est
jamais responsable d'accès de reviviscence tardif.
Le prélèvement d'urines fait partie des prélèvements
pratiqués pour la détection du virus dans :
A - La grippe
105
B - Les oreillons
C - L'infection à cytomégalovirus
Question à compléments groupés.
D - L'infection à rotavirus
Quand l'acarien de la gale Sarcoptes scabiei ne peut pas
E - L'infection à virus R.S. (Respiratoire syncytial)
Bonne(s) réponse(s) : B C
être mis en évidence, le diagnostic positif de la gale
repose sur :
A.E. Viroses localisées, sans virémie, donc sans virurie. Le virus 1 - Le séro-diagnostic parasitaire
grippal et le virus respiratoire syncitial se recherchent au début de la 2 - La notion de contagion
maladie par prélèvement au niveau des voies aériennes supérieures. 3 - Le dosage de l'immunoglobuline E (IgE)
C. Le cytomégalovirus se recherche dans le sang et les urines. 4 - Le traitement d'épreuve
D. Le rotavirus se recherche dans les selles. Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C
B. Le virus ourlien se recherche dans la salive, le LCR, et les urines.
4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C

1.3. N'existent pas.


2. Très important, notion de prurit généralisé, familial ou collectif.
4. Parfois le seul moyen de diagnostiquer rétrospectivement la gale.
D'autres éléments peuvent orienter le diagnostic : le prurit à
recrudescence vespéronocturne, l'existence de sillons aux poignets
et aux espaces interdigitaux, et de nodules scabieux aux organes
génitaux ou aux aisselles.

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57 105
Question à complément simple. Question à complément simple.

Une plaque brunâtre d'un pli inguinal, finement Devant une contusion rénale, l'urographie intraveineuse
squameuse, bien limitée, sans bordure vésiculeuse, peu est demandée :
ou pas prurigineuse, dont l'examen en lumière de Wood A - En urgence systématiquement
montre une fluorescence rouge, fait évoquer avant tout le B - Au 2ème jour
diagnostic de : C - Seulement si l'hématurie persiste plus de 48 heures
A - Erythrasma D - Seulement s'il existe les signes d'hématome péri-
B - Trichophytie inguinale rénal
C - Candidose E - Seulement s'il existe des signes de choc
D - Psoriasis inversé Bonne(s) réponse(s) : D
E - Pityriasis versicolor
Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

A. Erythrasma : tache homogène, rouge sombre, brune ou chamois,


finement squameuse, bien limitée, sans bordure vésiculeuse, non
prurigineuse, le plus souvent siègeant dans les plis inguinaux ou les 14
aisselles ; l'examen en lumière de Wood montre une fluorescence Question à compléments multiples.
rouge corail des lésions, caractéristique mais inconstante.
B. Les intertrigos à dermatophytes s'entourent typiquement d'une La résistance chromosomique aux antibiotiques :
bordure circiné en relief papuleuse ou papulo-vésiculeuse, rarement
A - Est acquise par mutation
pustuleuse, squameuse, tandis que les lésions centrales
s'atténuent. Ils sont très prurigineux. B - Représente 80 à 90 % des résistances rencontrées
Dans le pli inguinal il réalise l'eczéma marginé de Hébra. en clinique
C. L'intertrigo candidosique : fissure blanchâtre, douloureuse, au C - Est brusque et discontinue
fond du pli, au sein d'un érythème inflammatoire, avec une collerette D - Est non spontanée, provoquée par l'antibiotique
épidermique décollée et de petites pustules superficielles en E - Est une justification de l'association des
périphérie. antibiotiques
D. Le psoriasis est une des étiologies des intertrigos non infectieux. Bonne(s) réponse(s) : A C E
E. Lésions à type de taches brun clair, chamoisées ou
dépigmentées, non prurigineuses, en peau libre, jamais au niveau A.C.E. Le phénomène d'acquisition de résistance chromosomique
des plis. bactérienne aux antibiotiques (à ne pas confondre avec la résistance
naturelle de certaines familles de bactéries à certaines familles
d'antibiotiques : exemple streptocoques résistants naturels aux
aminosides à basses concentrations, par défaut de transfert actif
78 efficace de l'aminoside à travers la membrane interne) est un
Question à complément simple. phénomène mutationnel.
La mutation est le changement spontané et brutal d'un caractère
Candida albicans peut réaliser les différents aspects chromosomique héréditairement transmissible. Les mutations
bactériennes sont stables, spécifiques, spontané et rares (10-6 à 10-
anatomocliniques suivants, sauf un. Lequel ?
8), et représentent 10 à 20 % des mécanismes de résistance
A - Périonyxis acquise aux antibiotiques. Les antibiotiques ne déterminent pas la
B - Muguet résistance chromosomique mais sélectionnent des bactéries déjà
C - Herpès circiné résistantes. Une monothérapie antibiotique exerce une pression de
D - Intertrigo sélection importante sur la population bactérienne visée.
E - Vaginite La probabilité d'apparition d'une mutation double (lors d'une
Bonne(s) réponse(s) : C bithérapie) est très faible, puisqu'égale au produit des probabilités de
chaque mutation simple soit 10-7x10-7 = 10-14. On comprend
L'herpès circiné est une dermatophytie de la peau glabre réalisant aisément que la perspective d'une résistance, mutationnelle
une plaque érythémateuse à bordure nette, saillante, vésiculeuse spontanée, préexistante au traitement antibiotique au sein d'une
caractéristique. Le micro-organisme le plus souvent en cause est population bactérienne, risque de faire émerger une nouvelle
microsporum canis. population résistante à l'antibiotique utilisé, donc une inefficacité de
la thérapeutique. Ainsi est justifiée l'association d'antibiotiques.
B.D. L'autre type principal de résistance génétique est la résistance
plasmidique qui représente 80 à 90 % des résistances bactériennes
80 aux antibiotiques. Non spontanée, transmissible par conjugaison,
spécifique, pouvant porter sur plusieurs caractères génétiques à la
Question à complément simple. fois, elle est responsable de la plupart des polyrésistances aux
antibiotiques rencontrées surtout chez les bacilles à gram négatif.
Les transferts génétiques par conjugaison :
A - Concernent toutes les bactéries
B - Concernent les cocci à Gram positif
C - Concernent les bacilles à Gram positif
D - Concernent les cocci et les bacilles à Gram positif
E - Concernent les bacilles à Gram négatif
Bonne(s) réponse(s) : E

Le transfert de matériel génétique (chromosomique ou plasmidique)


par conjugaison n'a été observé à ce jour qu'entre bacilles à gram
négatif. Ce processus de transfert nécessite un contact direct entre
bactéries, réalisé grâce aux pili sexuel porté par ces bactéries et
génétiquement déterminé par un plasmide appelé facteur de
conjugaison.
La conjugaison plasmidique explique la dissémination du
phénomène de résistance, acquise, plasmidique. aux antibiotiques,
rencontrée chez les bacilles gram négatif.

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32 23
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

La résistance plasmidique aux antibiotiques : Parmi les sièges suivants, lequel est peu fréquent au
A - Concerne la plupart des antibiotiques utilisés en cours de la gale ?
médecine A - Face interne des poignets
B - Est rencontrée chez les bacilles à Gram négatif B - Espaces interdigitaux
C - Peut se transférer entre bactéries d'espèces C - Verge
différentes D - Cuir chevelu
D - Ne fait pas intervenir la pression de sélection des E - Fesses
antibiotiques Bonne(s) réponse(s) : D
E - Représente environ 10 a 20 % des résistances
rencontrées en milieu hospitalier Les localisations caractéristiques de la gale sont les faces latérales
Bonne(s) réponse(s) : A B C D des doigts (espaces interdigitaux), les faces postérieures et internes
des poignets, les coudes, le nombril, les seins et l'abdomen, les
La résistance plasmidique aux antibiotiques concerne 80 à 90 % des cuisses où on rechechera les sillons terminés par une vésicule
résistances bactériennes, rencontrées surtout en milieu hospitalier. perlée. Sans oublier les nodules scabieux palmoplantaires, axillaires,
Souvent le plasmide code pour une résistance à plusieurs et au niveau des organes génitaux externes. Des chancres scabieux
antibiotiques. La transmission inter-bactérienne se fait par existent parfois au niveau du fourreau de la verge. La gale respecte
conjugaison, faisant intervenir la notion de pili sexuel. La résistance le visage et le cuir chevelu.
chromosomique se fait par mutations. Sensible à la pression de
sélection des antibiotiques (sélection et émergence des mutants
résistants par l'antibiotique qui élimine les bactéries sensibles).
54
Question à complément simple.
59 Parmi ces facteurs favorisant une vaginite mycosique, un
Question à compléments multiples. est inexact. Lequel ?
A - Grossesse
La culture sur systèmes cellulaires est couramment B - Contraception orale
pratiquée pour isoler : C - Antibiothérapie
A - Virus de l'hépatite A D - Diabète
B - Virus de l'hépatite B E - Injections vaginales alcalines
C - Poliovirus Bonne(s) réponse(s) : E
D - Echovirus
E - Rotavirus Les vulvo-vaginites mycosiques à candida sont favorisées par un pH
Bonne(s) réponse(s) : C D vaginal acide (grossesse, savons acidifiants), l'hyperoestrogénie
(contraception orale oestrogéno-progestative), les traitements
A. Le virus de l'hépatite A (HAV) est l'entérovirus type 72. antibiotiques et corticoïdes, le diabète. Le traitement avant tout local,
Récemment, a pu être obtenue la réplication du virus dans des consiste en toilette avec savons alcalins, voire injections vaginales
cultures primaires ou dans des lignées continues d'origine alcalines. Le pH vaginal alcalin et l'hypo-oestrogénie favorise plutôt
simiennes. Mais, actuellement la seule méthode possible est la les infections à Lrichomonas vaginalis.
détection du virus dans les selles et le sérodiagnostic par tests radio-
immunologiques et immuno-enzymatiques (Elisa).
B - Le diagnostic direct d'une infection à HBV repose sur la mise en
évidence du virus (particules de Dane en microscopie électronique) 56
ou de ses antigènes (Hbs, Hbe) dans le sérum des sujets. Le Question à complément simple.
diagnostic indirect repose sur la mise en évidence d'anticorps
sériques (tests radio immunologiques, immuno-enzymologie). Les leucorrhées en relation avec une vaginite mycosique
C. Les poliovirus (famille des picornavirus) se multiplient seulement sont :
dans les cultures cellulaires issues de primates et donnent un effet
A - Favorisées par un pH alcalin
cytopathogène caractéristique. L'isolement du virus en culture
cellulaire et l'ascension du titre des anticorps sériques signent B - Abondantes
l'infection par un poliovirus. C - Généralement verdâtres
D. Les échovirus appartiennent comme les poliovirus et les D - Spumeuses
coxsackies virus au genre des enterovirus (famille des picornavirus). E - Caractérisées par l'aspect très évocateur à
L'isolement se fait pour tous par inoculation des prélèvements à des l'examen direct entre lame et lamelle
cultures cellulaires. Bonne(s) réponse(s) : E
E. Rotavirus : techniques directes de détection par microscopie
électronique et technique ; Elisa ainsi qu'un sérodiagnostic rarement A.B.C.D. Assez caractéristiques des leucorrhées dues aux vulvo-
utilisé en clinique. vaginites à trichomonas.
E. L'examen extemporanné direct après traitement à la potasse 5 %
permet la découverte de filaments mycéliens, en faveur d'une vulvo-
vaginite à candida albicans.

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70 72
Question à complément simple. Question à complément simple.

La toxine tétanique a toutes les propriétés suivantes sauf La réaction de TPHA (Treponema pallidum
une. Laquelle ? hémagglutination) :
A - Pyrogène A - Met en jeu le même antigène anticorps que la
B - Antigénique réaction de Kline ou VDRL
C - Protéique B - Donne des résultats comparables à ceux de la
D - Neurotrope réaction de Nelson (immobilisation)
E - Thermolabile C - Met en jeu un antigène non spécifique du
Bonne(s) réponse(s) : A tréponème pâle (on le retrouve sur les leptospires)
D - Permet de distinguer la syphilis du Pian
A. L'endotoxine des bactéries à gram négatif est pyrogène. Le E - Aucune de ces propositions n'est valable
tétanos sauf complications de surinfection ne dorme pas de fièvre. Bonne(s) réponse(s) : E
B.C.D.E. La toxine tétanique est une exotoxine protéique à tropisme
neuronal, très fragile. Elle comporte deux facteurs qui sont la A. La réaction de Kline ou VDRL sont des réactions d'agglutination
tétanolysine hémolytique, cardiotoxique et nécrosante, et la qui utilisent l'antigène, cardiolipidique non spécifique. Le TPHA est
tétanospasmine responsable du syndrome tétanique par fixation sur une réaction d'hémagglutination utilisant un lysat de tréponèmes
les gangliosides du système nerveux central. La toxine, soumise à pâles fixés sur les globules rouges. Réaction de référence en
l'action de la chaleur et du formol, perd son pouvoir toxique mais pratique courante par sa sensibilité et sa spécificité.
conserve son pouvoir antigénique : c'est l'anatoxine utilisée dans la B. Le test d'immobilisation de Nelson demeure la réaction la plus
vaccination antitétanique. spécifique de la syphilis et constitue l'arbitre des cas les plus
litigieux, sans toutefois permettre de distinguer les diverse
tréponématoses (syphilis, pian, pinta, bejel).

71
Question à complément simple.
73
La mise en évidence de bacilles acido-alcoolo-résistants Question à complément simple.
dans l'expectoration d'un sujet signe la tuberculose :
A - Dans tous les cas Parmi les propositions suivantes concernant l'herpès
B - Si les bacilles acido-alcoolo-résistants sont simplex virus type II, toutes sont exactes, sauf une.
présents à la culture de l'expectoration Laquelle ?
C - S'il y a des signes radio-cliniques de suspicion de A - Il est considéré comme le principal virus
tuberculose responsable des infections herpétiques génitales
D - Si le bacille acido-alcoolo-résistant est identifié à B - Il est responsable des kératites herpétiques à
Mycobacterium.tuberculosis évolution grave de l'adulte
E - Si le bacille acido-alcoolo-résistant est visible à C - Il diffère de l'herpès simplex virus type I par des
l'examen microscopique caractères antigéniques
Bonne(s) réponse(s) : C D D - Il diffère de l'herpès simplex virus type I par son
tropisme
Les BAAR (Bacilles Acido-Alcoolo Résistants) sont des
E - Il y a une relation entre la fréquence des infections
mycobactéries. Seuls mycobactérie tuberculosis hominis et M. bovis
sont responsables de tuberculose humaine. Les mycobactéries non génitales à herpès simplex virus type II et les cancers du
tuberculeuses, dites atypiques, sont des espèces telluriques col utérin
commensales de l'homme et de l'animal, mais leur rôle pathogène Bonne(s) réponse(s) : B
est possible.
Attention : la présence de BAAR dans une expectoration ne signifie L'herpès simplex de type I à tropisme céphalique, s'oppose au type II
pas qu'il existe une infection tuberculeuse. Seule la corrélation de à tropisme génital. Les kératites herpétiques sauf exception, sont
cet examen avec l'aspect radio-clinique permet d'orienter vers le dues à l'HSV type I. La manifestation oculaire néonatale la plus
diagnostic sans le prouver formellement. Il est difficile de répondre fréquente, due à HSV type II est non pas une kératite, mais une
C, car il n'existe pas la preuve de l'identification du BAAR mis en choriorétinite.
évidence dans l'expectoration. En pratique, dans un contexte
évocateur, la présence de BAAR en nombre suffisant, suffirait à
poser le diagnostic et à mettre en route le traitement antituberculeux
aussitôt. Ce diagnostic serait corrigé ou non quelques semaines
plus tard lors de l'identification précise et définitive du BAAR.
Attention : si l'item D est plus évident d'emblée à retenir, il faut savoir
que la mise en évidence de M. tuberculosis en très faible nombre (la
numération sur lame est toujours indispensable et permet d'avoir une
idée quantitative) est parfois rencontrée chez des sujets sains, sans
atteinte radio-clinique évocatrice de tuberculose.
Conclusion : la meilleure réponse associerait C et D.

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5 67
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Après traitement scabicide d'une gale, la persistance du Parmi les virus suivants, indiquez celui ou ceux qui
prurit peut être : possède(nt) une hémagglutinine et
A - D'origine psychogène offre(nt) ainsi la possibilité d'examens sérologiques en
B - Liée à l'irritation par le traitement inhibition de l'hémagglutination :
C - Due à une réinfestation A - Virus de la grippe
D - Liée à une persistance de la parasitose B - Virus de la rougeole
E - Due à l'hépatotoxicité des scabicides C - Poliovirus
Bonne(s) réponse(s) : A B C D D - Virus de la varicelle
E - Virus de la rubéole
Quand le prurit persiste ou réapparait rapidement après traitement Bonne(s) réponse(s) : A B E
scabicide, il faut évoquer :
- l'insuffisance du traitement : d'où persistance des parasites Non commentée : connaissance.
- un traitement excessif avec irritation cutanée par des applications
itératives de l'acaricide
- une origine psychogène : l'acarophobie chez les anxieux et les
obsessionnels 68
- une réinfection précoce par défaut de traitement simultané des
sujets contacts. Question à compléments multiples.
- l'existence de nodules post-scabieux pouvant persister des
semaines ou des mois et ne nécessitant pas la reprise d'un Les mutations bactériennes sont provoquées
traitement naturellement par :
- l'existence d'une dermite eczématiforme probablement allergique A - Les antibiotiques
nécessitant parfois le recours à une brève corticothérapie locale B - Les antiseptiques
- l'existence d'une autre cause de prurit, ayant été momentanément C - Certaines conditions de croissance rencontrées
masquée par la gale.
chez l'hôte
D - Les plasmides de résistance aux antibiotiques
E - Aucune des quatre propositions précédentes
66 Bonne(s) réponse(s) : E
Question à compléments multiples. Ce sont des phénomènes spontanés, stables, spécifiques et rares.
Les antibiotiques n'exercent qu'une pression de sélection
Le diagnostic d'une infection génitale récurrente à Herpès (émergence des mutants résistants par l'antibiotique qui élimine les
simplex virus peut être fait par : bactéries sensibles).
A - Détection d'antigène viral par immunofluorescence
dans les cellules d'une ulcération génitale suspecte
B - Observation d'un titre élevé d'anticorps neutralisant
(> ou = 64) dans le sérum prélevé au décours de 16
l'infection Question à complément simple.
C - Détection d'antigène viral par inhibition de
l'hémagglutination dans le sang, au cours de la phase Quel est le mécanisme génétique permettant la synthèse
aiguë de l'infection de la toxine érythrogène par le streptocoque ?
D - L'isolement du virus en culture de cellules suivi de A - Transduction spéciale
son typage, à partir de contenu des vésicules B - Transfert d'ADN chromosomique
E - L'examen simultané d'un sérum précoce et d'un C - Conversion lysogénique
sérum tardif à la recherche d'une augmentation de titre D - Mutation chromosomique
des anticorps en inhibition de l'hémaglutination E - Transformation
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : C

A. Recherche directe du virus dans certains types de prélèvement, A. Transduction : transfert de matériel génétique d'une bactérie à
le liquide de vésicule ou les biopsies d'organes infectés, sur lesquels une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage à ADN bicaténaire
on pratique des examens de microscopie électronique ou qui joue le rôle de vecteur.
d'immunofluorescence. B. Quatre mécanismes differents : transformation, conjugaison,
B.E. Le titrage des anticorps spécifiques n'a de valeur diagnostique transduction et conversion. Les deux premiers ne mettent en jeu que
que dans les primo-infections pour déceler une élévation les éléments bactériens, les deux derniers font intervenir en plus le
significative. En revanche, les récurrences se font presque toujours bactériophage.
à titre d'anticorps stables. De plus, la possibilité de réactions C. Toxine érythogène synthétisée que par certains streptococoques
croisées entre les différents herpès viridae, fait que les examens A qui ont subi une conversion lysogénique par un bactériophage
sérologiques apparaissent décevants et s'effacent devant la spécifique, c'est donc une protéine d'information virale. Sa présence
recherche directe par microscopie électronique ou est exceptionnelle chez certains streptocoques du groupe. La
immunofluorescence, et devant l'isolement. conversion est l'acquisition par une bactérie de matériel génétique
C. Les herpès simplex virus n'hémo-agglutinant pas, l'inhibition de provenant du génome d'un phage intégré sous forme de prophage.
l'hémagglutination est impossible. D. Changement spontané d'un caractère héréditairement
D. L'isolement du virus est facilité par la multiplication rapide des transmissible.
deux types d'HSV dans les cultures cellulaires courantes: un effet E. Transformation : introduction dans une bactérie réceptrice d'un
cytopathogène évocateur est obtenu dans les trois jours. Il reste à fragment d'ADNlibre q purifié d'une bactérie génotypiquemnt
typer le virus, par exemple par immunofluorescence. différente, permettant l'expresion d'un caractère de la bactérie
donatrice.

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75 78
Question à complément simple. Question à complément simple.

L'une des propositions suivantes est fausse. Laquelle ? Comment vaccine-t-on contre le tétanos ?
La viande de porc peut transmettre : A - Avec une culture de germes atténués par la chaleur
A - Le taenia saginata B - Avec une suspension de spores tétaniques tuées
B - La trichinose C - Avec des gammaglobulines humaines
C - Une salmonellose antitétaniques
D - La toxoplasmose D - Avec le sérum d'un animal protégé
E - Le botulisme E - Avec la toxine tétanique modifiée par formol,
Bonne(s) réponse(s) : A chaleur et vieillissement
Bonne(s) réponse(s) : E
Le taenia saginata est transmis par le boeuf.
Transmis par le porc, il s'agit du taenia solium plus rare mais plus E. Vaccination par l'anatoxine, toxine ayant perdu son pouvoir
grave que le taeniasis à taenia saginata. pathogène par détoxification mais conservé son pouvoir antigénique.

76 79
Question à complément simple. Question à complément simple.
Parmi les vecteurs suivants, un est responsable de la Les caractères suivants s'appliquent au pneumocoque,
transmission du paludisme. Lequel ? sauf un. Lequel ?
A - Phlébotome A - C'est un diplocoque Gram positif
B - Glossine B - Il est capsulé
C - Anophèle C - Il est responsable de méningites purulentes
D - Chrysops D - Il est généralement résistant à la pénicilline G
E - Cyclops E - C'est une bactérie très fragile
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D

A. Phlébotomes : petits diptères, agents vecteurs des Morphologie : diplocoque gram positif, lancéolé, capsulé. Germe
leishmanioses. extrêmement fragile, survit peu de temps hors de l'organisme, très
B. Mouches Tsé-Tsé, diptères vecteurs de la trypanosomose sensible aux températures inférieures à 37°. Responsable avec le
africaine (maladie du sommeil). méningocoque et l'hémophilus influenzae de la majorité des
C. De la famille des moustiques. méningites purulentes de l'enfant et l'adulte.
D. Chrysops : taon vecteur de la loase, helminthiase africaine Le streptocoque pneumoniae se comporte vis à vis des B lactamines
cutanéo-dermique due à une filaire spécifiquement humaine : Loa et notamment de la pénicilline comme le streptocoque A, c'est-à-dire
loa. très sensible.
E. Cyclops : crustacé hôte intermédiaire de la dracunculose (filaire
de Médine).

5
Question à compléments multiples.
77
Question à complément simple. Parmi les infections superficielles suivantes du nouveau-
né, indiquez celle(s) qui peu(ven)t être due(s) au
Mycobacterium tuberculosis : staphylocoque :
A - Est une bactérie anaérobie A - Folliculite
B - Donne des colonies visibles en 48 heures sur milieu B - Pemphigus de l'abdomen et des cuisses
de Loewenstein C - Périonyxis
C - Est mis en évidence par la coloration de Ziehl D - Mammite suppurée
Neelsen E - Omphalite
D - Est un parasite cellulaire obligatoire Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - Cultive sur gélose au sang frais
Bonne(s) réponse(s) : C Infections staphylococciques du nouveau-né : omphalite, coryza
staphylococcique, abcès du rein et du cuir chevelu, panaris et
A. Aérobie stricte. périonyxis, impétigo, nécrose cutanée extensive, pemphigus,
B. Colonies visibles en 4 à 8 semaines sur les cultures, en milieu épidermique.
solide de Loewenstein-Jensen.
C. Coloration de Ziehl-Nielsen : sous l'action de la fuschine à chaud,
le bacille se colore en, rouge et n'est pas décoloré par l'acide nitrique
et par l'alcool. Ce caractère bacillaire acido-alcoolo résistant est
spécifique des bactéries du genre mycobactérium.
D. Bactérie atypique intra et extracellulaire.
E. Cultivé sur milieu solide de Loewenstein-Jensen.

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Quelle(s) est(sont) la(les) affirmation(s) correcte(s) Quelle est, concernant les mutations bactériennes, la
concernant l'onyxis dermatophytique ? seule proposition exacte ?
A - Absence de péri-onyxis A - Nécessitent pour se produire l'addition aux cultures
B - Atteint toujours un seul ongle de susbstances appelées mutagènes
C - Débute habituellement par le bord libre de l'ongle B - Sont induites par l'utilisation d'antibiotiques quand
D - Peut faire discuter un psoriasis elles concernent la résistance à ceux-ci
E - Peut faire discuter un érythème polymorphe C - Résultent d'un changement dans la séquence de
Bonne(s) réponse(s) : A C D bases de l'ADN
D - Sont réversibles quand elles résultent d'une délétion
A C. L'onyxis dermatophytique débute par une atteinte du bord libre E - Sont toujours exprimées par un changement au
de l'ongle, sans périonyxis (contrairement à l'atteinte candidosique),
niveau du phénotype
par la formation d'une tache jaunâtre s'étendant lentement sous
Bonne(s) réponse(s) : C
l'ongle et correspondant à l'épaississement des lames unguéales.
Quelle que soit sa localisation, l'attaque unguéale se fait à contre-
La mutation bactérienne est le changement spontané d'un caractère
courant de la poussée, du bord libre vers la matrice.
héréditairement transmissible. Elles se caractérisent par leur rareté
D. Le psoriasis unguéal est particulièrement polymorphe : souvent
(10 exposant -6 à 10 exposant -8), leur spécificité, leur stabilité leur
un ou plusieurs ongles ponctués avec quelques dépressions en dé à
spontanéité, leur irréversibilité sauf exceptionnelle mutation réverse.
coudre. L'épaississement pseudo-mycosique de la table unguéale
Les antibiotiques ne déterminent pas la résistance mais
est rencontré parfois dans les formes importantes.
sélectionnent des bactéries déjà résistantes. Les mutations ou
variations génotypiques sont à distinguer des variations
phénotypiques, réversibles et non transmissibles héréditairement,
qui proviennent d'une adaptation de l'ensemble d'une population
45 bactérienne aux conditions extérieures.
Question à compléments multiples.

La ou les suspensions des pneumocoques suivantes


peuvent entraîner la mort après injection à la souris 51
(expérience de Griffith) : Question à complément simple.
A - Pneumocoques en phase S vivants
B - Pneumocoques en phase R tués + pneumocoques Les staphylocoques peuvent être à l'origine de toxi-
en phase R vivants infections alimentaires, le mécanisme de ces
C - Pneumocoques en phase S tués intoxications est le suivant :
D - Pneumocoques en phase R vivants A - Libération d'une endotoxine pyrogène consécutive à
E - Pneumocoques en phase S tués + pneumocoques la lyse des corps bactériens
en phase R vivants B - Sécrétion d'une exotoxine thermolabile
Bonne(s) réponse(s) : A E C - Sécrétion d'une exotoxine thermostable
D - Production de ptomanes toxiques dans l'aliment
La transformation est une modification de caractère obtenue par E - Production d'histamine
l'introduction dans une bactérie réceptrice d'un fragment d'ADN Bonne(s) réponse(s) : C
d'une bactérie génotypiquement différente. Phénomène découvert
par Griffith : son expérience montre que l'inoculation à la souris de A. Phénomène rencontré chez les bactéries à gram négatif (exemple
pneumocoques vivants mais dépourvus de capsule et donc : salmonella).
avirulents (mutants rough "R") associés à des pneumocoques B.C. Cette entérotoxine protéique thermostable et insensible aux
capsulés (type Smooth "S") mais tués, détermine la mort de l'animal sucs digestifs n'est sécrétée que par certaines souches de
et permet d'isoler à partir de celui-ci des pneumocoques virulents de staphylocoques dorés. Les intoxications alimentaires particulières
type Smooth "S". par l'absence de fièvre et la courte incubation (2 à 4 heures) sont
dues à cette entérotoxine préalablement développée dans l'aliment.
Le diagnostic de cette toxi-infection se fait donc par la mise en
évidence de la toxine dans les aliments et non pas par la recherche
95 de S. aureus dans les féces (rarement retrouvé à la coproculture).
Question à compléments multiples.

Un voyageur part en Thaïlande pour 15 jours. Quel ou


quels gestes sont inutiles ? 75
A - Prise régulière de Nivaquine® Question à complément simple.
B - Vaccination antiamarile (fièvre jaune)
C - Prise régulière de nifuroxazide (Ercéfuryl®) La symptomatologie du tétanos est causée par :
D - Injection intramusculaire de Lomidine® A - La diffusion d'un germe dans le sang
(antitrypanosome) B - La fixation d'une toxine sur le système nerveux
E - Usage d'Hydroclonazone® dans l'eau de boisson C - La localisation d'un microbe sur l'encéphale
Bonne(s) réponse(s) : A E D - Un trouble métabolique
E - Aucune de ces propositions
A. Chimioprophylaxie impérative, mais en Thaïlande présence de Bonne(s) réponse(s) : B
résistance totale du plasmodium falciparum aux amino-4-quinoléines
(les autres Plasmodium y sont sensibles). Après contamination à la faveur d'une effraction cutanée ou
B. La fièvre jaune est limitée à l'Afrique et à l'Amérique du Sud. muqueuse, les spores tétaniques subissent une germination
C. Inutile, pas de chimioprophylaxie efficace des dysenteries favorisée par l'anaérobiose. Le germe clostridium tétani reste
bacillaires, de la fièvre typhoïde, et des entérocolites aiguës localisé au niveau de la porte d'entrée et sécrète localement la
infectieuses bactériennes. tétanospasmine qui est une exotoxine protéique neurotrope. Celle-ci
D. Déconseillée car dangereuse, elle risque de décapiter une diffuse rapidement par voie sanguine, lymphatique axonale et se fixe
véritable trypanosomose. au niveau des gangliosides des tissus cérébraux du système
E. Utile contre les germes bactériens à transmission fécale-orale, nerveux central.
susceptibles de contaminer l'homme par voie digestive à partir de
l'eau de boisson.

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84 2
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Toutes les affirmations suivantes concernant Quelle est ou quelles sont la(les) réponse(s) exacte(s)
Streptococcus pneumoniae sont vraies sauf une. Laquelle concernant la réaction du V.D.R.L. ?
? A - C'est une réaction de micro-agglutination
A - Ce sont des cocci Gram positifs en diplocoques B - Elle utilise l'antigène protéique
B - Ils sont souvent responsables de pneumopathies C - Elle se positive 12 à 15 jours après le début du
aiguës graves chancre
C - Qui peuvent être prévenues par une vaccination D - Elle détecte les réagines
D - Ils peuvent être totalement résistants à E - Elle peut se négativer spontanément avec le temps
l'érythromycine dans plus de 5 % des cas Bonne(s) réponse(s) : A C D E
E - Ils peuvent être totalement résistants à la pénicilline
G dans plus de 5 % des cas VDRL : réaction d'agglutination passive utilisant les antigènes
Bonne(s) réponse(s) : E cardiolipidiques, mettant en évidence les réagines, anticorps
anticardiolipides non spécifiques des tréponématoses. Les résultats
D. 15 à 20 % de résistance à l'érythromycine. sont soit qualitatifs, soit quantitatifs exprimés en dilution. La
E. Des souches de pneumocoques résistantes à plusieurs positivation au cours de la syphilis est relativement tardive : vers le
antibiotiques dont les pénicillines des niveaux élevés ont été 15ème jour du chancre, définissant la période présérologique de la
responsables d'épidémies meurtrières en Afrique du Sud. Depuis syphilis primaire.
type de résistance a été rencontré dans de nombreux pays dont la Réaction simple, rapide et peu chère, utilisée surtout pour le
France. Cette résistance (fréquence 1 %) est d'origine dépistage des sujets mais aussi pour la surveillance des syphilis
chromosomique, non transférable par conjugaison, non liée à la traitées. La spécificité est mauvaise : il existe de nombreuses
production de bêta-lactamase, mais due à des modifications fausses réactions transitoires liées à des infections bactériennes,
multiples des protéines de liaison à la pénicilline. virales ou parasitaires, à la grossesse, aux collagénoses, aux
C. La vaccination antipneumococcique est recommandée chez les vaccinations.
sujets à risque: : splénectomisés, sujets de plus de 65 ans. E. Le titre de ces réagines diminue progressivement avec le temps
bronchopathes chroniques. Le vaccin Pneumo 14 Imovax® contient et peut se négativer en 6 mois à 2 ans.
les 14 sérotypes (sur 84 au total) responsables de 80 % des
infections pneumococciques graves.

31
Question à compléments multiples.
1
Question à compléments multiples. Parmi les antibiotiques suivants, lequel(lesquels)
est(sont) généralement bactériostatique(s) ?
Parmi les atteintes cutanéo-muqueuses suivantes, quelle A - Chloramphénicol
est celle ou quelles sont celles qui ne sont jamais dues à B - Ampicilline
Candida albicans ? C - Colistine
A - Eczéma marginé de Hébra D - Pénicilline G
B - Teigne tondante E - Gentamicine
C - Muguet buccal Bonne(s) réponse(s) : A
D - Onyxis avec périonyxis
Les familles d'antibiotiques bactériostatiques sont les phénicolés, les
E - Intertrigo
cyclines, les macrolides et l'éthambutol. Les familles bactéricides
Bonne(s) réponse(s) : A B
sont les bêta-lactamines, les aminosides, les synergistines, les
polypeptides, la vancomycine, et les antituberculeux à l'exclusion de
A. Intertrigo dermatophytique des grands plis, habituellement au
l'éthambutol.
niveau du pli inguinal, lié à des dermatophytes anthropophiles :
épidermophyton floccosum, trichophyton rubrum, plus rarement
trichophyton mentagrophytes.
B. Teignes tondantes, sèches, dermatophytiques liées à des
trichophytes (T. Violaceum et T soudanense) ou à microsporum 32
canis. Question à compléments multiples.
C. Candidose buccale rencontrée surtout chez le nouveau-né et
l'enfant. La bilharziose urinaire se rencontre :
D. Périonyxis candidosique évoluant par poussées successives de A - Au Maghreb
périonyxis inflammatoire, parfois purulent. Secondairement, apparaît B - En Afrique inter-tropicale
un onyxis des doigts atteints.
C - A Madagascar
E. Les principales étiologies des intertrigos sont infectieuses, dues à
des mycoses candidoses, dermatophyties) ou à des bactéries D - Aux Antilles
(staphylocoque, streptocoque, bacilles gram négatif). Parmi les E - En Guyanne française
étiologies non infectieuses: le psoriasis, la dermite séborrhéique, Bonne(s) réponse(s) : A B C
l'eczéma de contact, la dermatite atopique et le pemphigus bénin
familial de Hailey. La bilharziose urinaire est liée à shistosoma haematobium qui sévit
au Maghreb, en Afrique inter-tropicale, à Madagascar mais aussi
dans la vallée du Nil, le Yémen, l'Irak et l'Iran. La seule bilharziose
rencontrée sur le continent américain est la forme intestinale due à
shistosoma mansoni.

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33 11
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

L'antitoxine tétanique : Quelle est la substance produite par Staphylococcus


A - Est la toxine détoxifiée par le formol aureus et qui réagit avec le fibrinogène de façon directe
B - Confère une immunité de longue durée ou indirecte ?
C - Est vaccinante A - Acide lipoteichoique
D - S'utilise à titre préventif B - Acide teichoique
E - Peut être utilisée en cas de plaie tétanigène C - Protéine A
Bonne(s) réponse(s) : D E D - Clumping facteur
E - Staphylokinase
A.B.C. Il s'agit de l'anatoxine. Bonne(s) réponse(s) : D
D.E. L'antitoxine tétanique, utilisée en injections intramusculaires, le
plus rapidement possible en cas de plaie tétanigène, confère une D. Clumping factor : ou coagulase liée, fixée à la paroi bactérienne,
immunité passive, immédiate et de courte durée. libérée après antolyse, réagit avec le fibrionogène et les monomères
de fibrine, entraînant l'agglutination des staphylocoque et la
formation d'une coque autour des germes les rendant résistants à la
phagocytose.
34 E. Staphylokinase ou fibrinolysine, sécrétée par les germes
Question à compléments multiples. S.aureus ayant colonisé le noyau, elle contribue à sa dislocation et à
la formation de micro-embols suppurés responsables de métastases
Parmi les propositions suivantes laquelle ou lesquelles septiques.
s'applique(nt) aux dosages sériques des antibiotiques ?
A - Permettent de mesurer l'efficacité du traitement
B - Permettent de mesurer l'activité bactéricide 41
C - Permettent d'adapter la posologie de l'antibiotique Question à complément simple.
D - Permettent de déterminer si le traitement fait courir
un risque toxique au malade Les récidives de l'herpès récurrent sont dues à la
E - Permettent de mesurer la toxicité du traitement persistance du virus :
Bonne(s) réponse(s) : C D
A - Dans les cellules de l'épiderme
A. La surveillance du traitement antibiotique est avant tout clinique et B - Dans les cellules lymphoïdes au niveau des
bactériologique. Le dosage sérique des antibiotiques permet de ganglions régionaux
mesurer l'efficacité du traitement à la seule condition d'être rapporté C - Dans les synapses des nerfs moteurs
à la concentration minimale inhibitrice ou bactéricide (le taux sérique D - Dans les ganglions sensitifs
devra leur être supérieur). E - Dans les macrophages au niveau du derme
C. La posologie est susceptible d'être adaptée, soit en augmentant la Bonne(s) réponse(s) : D
dose, soit en espaçant les prises, en fonction de l'étude cinétique
des taux sériques (pic sérique, concentration résiduelle comparés Non commentée : évidence.
au CMB et CMI.
D. Lorsque le seuil de toxicité est connu pour certains antibiotiques,
les taux sériques doivent rester en deça.
E. Impossible car la toxicité dépend de l'antibiotique administré mais 54
aussi de la sensibilité individuelle. Cette toxicité pourra être
seulement appréciée en évaluant l'effet toxique (exemple : mesure Question à complément simple.
de la clairance de la créatinine au cours d'un traitement par
aminoside ou par vancomycine). I L'inefficacité d'un traitement antibiotique peut être liée
aux causes suivantes sauf une. Laquelle ?
A - Résistance de la bactérie traitée
B - Déficit de l'immunité cellulaire
92 C - Posologie insuffisante
Question à compléments multiples. D - Mauvaise diffusion de l'antibiotique dans le foyer
infectieux
Parmi les antibiotiques suivants, lequel ou lesquels est ou E - Substitution d'un germe de surinfection résistant au
sont habituellement actif(s) sur le staphylocoque doré ? germe initial
A - Pénicilline G Bonne(s) réponse(s) : B
B - Méthicilline
C - Colimycine Les antibiotiques sont des agents antibactériens exerçant une action
D - Ampicilline pharmacologique au niveau moléculaire. Selon qu'elle est réversible
ou non, leur action sera bactériostatique ou sera bactéricide, en
E - Pristinamycine
général par interférence avec des métabolismes énergétiques ou de
Bonne(s) réponse(s) : B E
synthèse de la bactérie. Les déficits de l'immunité cellulaire et/ou
humorale fragilise l'organisme et favorise les infections bactériennes
A.D. 80 % des staphylocoques produisent des pénicillinases codées
et autres. Mais l'antibiotique agit seul sur sa cible bactérienne. Celle-
par un plasmide, qui inactivent les pénicillines G et A ; restent
ci malgré le déficit immunitaire reste sensible à une antibiothérapie
souvent sensibles à l'Augmentin® (amoxicilline associée à l'acide
adaptée.
clavulanique qui est inhibiteur de bêta-Lactamase), aux pénicillines
du groupe M et aux céphalosporines en général.
B. Près de 20 % des staphylocoques dorés expriment une
résistance hétérogène d'origine chromosomique aux pénicillines du
groupe M (Métilcilline® oxacilline et ses dérivés).
C. Les cocci gram positif et gram négatif, protéus, providencia,
serratia et les anaérobies expriment une résistance naturelle à la
Colimycine®.
E. Les synergistines (pristanamycine et virginiamycine) sont
d'excellents antistaphylococciques.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 385 By NADJI 85


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16 32
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Sarcoptes scabiei hominis : Quel(s) vaccin(s) contienne(nt) des micro-organismes


A - Est un insecte de petite taille à corps ovalaires vivants ?
grisâtres entre 220 et 330 microns A - Antipoliomyélitique oral
B - Est un ectoparasite dont la femelle creuse un tunnel B - Anti-grippal
dans la peau entre la couche cornée et la couche de C - B.C.G.
Malpighi D - Anti-méningococcique
C - Toute l'évolution du parasite depuis la ponte de E - Anti-rougeoleux
l'oeuf jusqu'au stade adulte qui dure environ 4 semaines Bonne(s) réponse(s) : A C E
se fait à l'intérieur du sillon
D - La nutrition des différents stades se fait à partir d'un A. Vaccin atténué vivant, fait de poliovirus vivants sélectionnés qui
ont perdu leur neurovirulence du fait de mutations : ainsi la souche
histosiphon qui permet d'aspirer la lymphe cutanée
Sabin. Administré par voie buccale à partir de l'âge de 3 mois à
E - Est l'agent de la gale, la contamination se fait raison de 3 prises à 1 mois d'intervalle et de rappels 1 an après et à
habituellement par contact direct peau à peau l'age de 6 à 7 ans. Contrairement au vaccin inactivé injectable (Sark-
Bonne(s) réponse(s) : A B D E lépine), le vaccin antipoliomyélitique oral induit une bonne réponse
humorale et surtout une immunité locale au niveau du tube digestif
C. Chaque jour, la femelle fécondée de sarcoptes scatiei hominis sous forme d'IgA sécrétoires qui s'opposeront efficacement à la
pond deux ou trois oeufs qui sont déposés dans le tunnel. Ils réinfection par les poliovirus sauvages.
éclosent en trois ou quatre jours pour libérer des larves qui quittent B. Vaccin inactivé préparé sur embryon de poulet.
le tunnel. Arrivées sur la peau, celles-ci creusent une poche, ou se C. Vaccin vivant atténué obtenu par Calmette et Guérin à partir d'une
réfugient à la base des follicules pileux. Par des mues successives, souche bovine avirulente (230 repiquages).
elles se transforment en nymphes puis en adultes. D. Préparés à partir d'extraits antigéniques méningococciques.
E. Vaccin vivant atténué.

30
Question à compléments multiples. 18
Question à complément simple.
Les dermatophytes :
A - Sont des champignons atteignant indifféremment On appelle effet cytopathique viral :
épiderme, phanères et tissus profonds A - L'apparition de néoantigènes sur la membrane
B - Appartiennent aux genres : Epidermophyton, cellulaire
Microsporum et Trichophyton B - L'altération morphologique des cellules infectées.
C - Produisent des microconidies à l'exclusion d'autre visible en microscopie optique
types de spores (arthrospores, chlamydospores) C - L'apparition d'un phénomène d'hémadsorption par
D - Sont kératinophiles et kératinolytiques les cellules infectées
E - Sont exclusivement anthropophiles et D - L'apparition de lésions macroscopiques chez
anthropozoophiles car ce sont de vrais champignons l'animal infecte
parasites E - L'apparition de particules virales visibles en
Bonne(s) réponse(s) : A B C D microscopie électronique dans les cellules infectées
Bonne(s) réponse(s) : B
A. Très exceptionnellement, les tissus profonds (maladie
dermatophytique de Hadida et Schousboe). L'ECP se définit par un changement de l'aspect des cellules en
C. Les trois genres épidermophyton, trichophyton et microsporum culture, inoculées par un prélèvement viral, visible en microscopie
sont caractérisés par les macroconidies, différentes pour chacun optique. L'hémadsorption est une propriété de la surface des cellules
des genres. Seuls trichophyton et microsporum produisent aussi infectées par un virus à la fois hémagglutinant et muni d'une
des micronidies. enveloppe. En effet, la membrane des cellules infectées porte
D. Kératinophiles, certains sont aussi kératinolytiques (T. Rubrum et spinales hémagglutinantes de cette catégorie de virus et acquiert la
T. Mentagrophytes donnent des onyxis avec destruction importante propriété de fixer les hématies.
de l'ongle).
E. A côté des groupes d'espèces anthropophiles et
anthropozoophiles, il existe un groupe d'espèces géophiles qui se
trouvent sur le sol : microsporum gypseum. 22
Question à complément simple.

La protection d'un sujet lors d'une infection à


Corynebacterium diphteriae est assurée efficacement par :
A - Anticorps opsonisants
B - Anticorps agglutinants
C - Anticorps antitoxiques
D - Interféron
E - Lymphokines
Bonne(s) réponse(s) : C

Non commentée : connaissance.

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49 113
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, laquelle s'applique le Orthomyxovirus influenza type A présente, d'une année à
mieux à l'ampicilline ? l'autre, de légères modifications antigéniques (dérive ou
A - Spectre très large, réservé au traitement des glissement) qui sont liées à :
infections à Pseudomonas aeruginosa A - Une recombinaison génétique avec un virus aviaire
B - Spectre large détruit par la pénicillinase du B - Une recombinaison génétique avec un virus équin
staphylocoque C - Une mutation ponctuelle modifiant légèrement la
C - Spectre moyen résistant à la pénicillinase du structure de l'hémagglutinine
staphylocoque D - Une modification de l'ARN génomique
D - Spectre moyen peu actif sur les bactéries à Gram E - Une recombinaison avec un virus influenza
négatif, détruit par la pénicillinase du staphylocoque Bonne(s) réponse(s) : C D
E - Spectre très large, résistant à la pénicillinase du
staphylocoque C.D. Les glissements antigéniques sont des modifications
Bonne(s) réponse(s) : B antigéniques mineures réalisées, par petites touches successives.
Elles intéressent aussi bien les virus influenza de type A en deux
Ampicilline : pénicilline semi-synthétique du groupe A à large spectre cassures, que les virus influenza de type B. Les modifications
actif sur un grand nombre de germes : gram positif tels que antigéniques des virus résultent de modifications génétiques.
staphylocoques non producteurs de pénicillinase, streptocoques, Celles-ci portent sur un ou quelques acides aminés et s'expliquent
clostridies, listéria monocytogènes, et gram négatif tels que parfaitement par des mutations ponctuelles portent sur un ou
méningocoques gonocoques, colibacilles, protéus mitabilis, quelques bases de l'ARN génomique du virus influenza.
salmonelles, shygelles, hémophiles influenza non producteurs de
bêta lactamases. A.B.E. En revanche, les modifications antigéniques majeures qui
définissent les cassures antigéniques et caractérisent les nouveaux
sous-types A avec changement complet des structures de
l'hémogglutinine et de la neuraminidase suppose un changement
complet des fragments génomiques correspondants. Il pourraît
77 s'agir d'échange de fragments génomiques entre souches humaines
Question à complément simple. et souches animales de virus influenza de type A à l'occasion
d'infections mixtes, au cours desquelles deux virus différents
Dans quelle partie du corps humain les bactéries Gram infecteraient la même cellule, intervetiraient certains de leurs huit
négatif peuvent-elles échanger leur plasmides avec le fragments génomiques.
plus de facilité ?
A - Peau
B - Gorge
C - Intestin 1
D - Sang Question à compléments multiples.
E - Appareil génital
Bonne(s) réponse(s) : C Les herpès simplex virus :
A - Sont des virus à ADN
Les bactéries gram négatif constituent la majeure partie de la flore B - Sont des virus nus
bactérienne très importante qui colonise l'intestin humain. Cette C - Ont un acide nucléique qui persiste dans
colonisation en grand nombre est un facteur favorisant les échanges l'organisme après la primo-infection
plasmidiques inter-bactériens. D - Résistent plusieurs semaines dans le milieu
extérieur
E - Donnent des infections graves chez le sujet
78 immuno-déprimé
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Question à complément simple.
A.B. Virus à ADN, à symétrie cubique, et enveloppés.
Indiquez la maladie qui ne peut pas bénéficier d'une C. La physiologie de l'infection à herpès simplex virus est dominée
prophylaxie par vaccination : par les phénomènes de latence et de récurrence. Après la primo-
A - Poliomyélite infection manifeste ou inapparent seon les sujets, l'infection persiste
B - Variole à vie, latente en un gîte profond dans les ganlions nerveux sensitifs.
C - Rougeole Malgré la réponse immunitaire et notamment les anticorps sériques
résultant de la primoinfection, l'infection latente peut être réactivée.
D - Herpès
La réinfection endogène qui en résulte peut avoir une expression
E - Grippe clinique : la récurrence.
Bonne(s) réponse(s) : C D. Les virus enveloppés sont fragiles et ne résistent pas dans le
milieu extérieur. En découle aussi un mode de contamination par
Non commentée : connaissance. contat direct cutanéo-muqueux.
E. Lésions cutanéo-muqueuses extensives et creusantes, trachéite,
oesophagite, parfois dissémination de l'infection aboutissant à des
lésions viscérales graves : hépatite, pneumonie ou encéphalite.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 387 By NADJI 85


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9 20
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les caractères suivants, lequel(lesquels) Le traitement d'une candidose intestinale fait appel à :
concerne(nt) le gonocoque : A - Amphotéricine B par voie intraveineuse
A - Sa culture est facile sur milieux ordinaires B - Amphotéricine B par voie orale
B - Il peut sécréter une bêta-lactamase C - 5-fluorocytosine per os
C - Il est souvent intraleucocytaire à l'examen D - Nystatine per os
microscopique E - Kétoconazole per os
D - Confère une immunité protectrice Bonne(s) réponse(s) : A B D E
E - C'est un pathogène de l'homme, jamais rencontré
chez l'animal L'énoncé du Q.C.M. permet d'écarter les autres candidoses
Bonne(s) réponse(s) : B C E digestives que sont les candidoses buccales et oesophagienne. Les
candidoses digestives sont la porte d'entrée de candidoses
Parasite strict de l'organisme humain, il apparaît dans les produits septicémiques ou viscérales chez les sujets à haut risque.
pathologiques sous forme de diplocoques accolés par une face L'administration systématique de polyènes (Mycostatine®,
aplatie, gram négatif intra et/ou extracellulaire (grain de café). Sa Fungizone®) par voie orale exerce un effet prophylactique sur la
culture est difficile en milieu ordinaires et l'isolement se fait par dissémination. Pour une colonisation simple de l'intestin par candida
culture sur milieu enrichi (gélose chocolat polyvitaminée) à 10 %, albicans, la thérapeutique doit comporter un antifongique administré
CO2 en atmosphère humidifiée à 37° pendant 24 à 48 heures. per os, peu ou pas réabsorbé au niveau intestinal afin d'augmenter
D. N'existe pas d'immunité protectrice, un sujet guéri de gonococcie l'action locale, de diminuer la toxicité du produit. Ainsi des
peut à nouveau contracter la maladie. Depuis 1979 en France, sont médicaments tels que Nizoral® (kétoconazole), absorbé au niveau
apparues des souches de gonocoques productrices de lactamases intestinal et présentant des troubles hépatotoxiques, ou l'Ancotil®
plasmidiques (pénicilline de type TEM). La recherche de bêta (flucytosine) absorbé lui aussi et dont le métabolite principal SF-U
lactamases sera systématique de l'identification du germe afin est myélotoxique, sont ici déconseillés. Il en va de même pour
d'adapter en conséquence le traitement antibiotique. l'amphotéricine B par voie IV qui présente de nombreux effets
indésirables dont une néphrotoxicité importance En revanche, pour
une colonisation candidosique avec invasion muqueuse (souvent
associée à une symptomatologie clinique), il est préférable d'utiliser
des molécules qui gardent une concentration intraluminale efficace
13 mais sont partiellement réabsorbées, exerçant alors une action
Question à compléments multiples. antifongique au niveau de la muqueuse. Le meilleur produit serait
alors l'amphotéricine B per os. (la négastatine n'est pas réabsorbée
Candida albicans peut être responsable d'une (ou de au niveau digestif). . L'énoncé ne précise pas le type d'infection
plusieurs) des affections suivantes : candidosique intestinale et l'action désirée à ce niveau. Les
A - Vulvo-vaginite réponses les plus logiques sont B et D.
B - Perlèche
C - Balanite
D - Stomatite
23
E - Septicémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Question à compléments multiples.

Non commentée : connaissance. Le pneumocoque :


A - Est un cocci Gram positif
B - Est un commensal du rhinopharynx
C - Est très sensible aux aminosides
D - En cas d'infection pneumococcique, un antigène
capsulaire peut être décelé dans les urines
E - Est habituellement sensible à la pénicilline G
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

A.B. Hôte normal commensal de l'oropharynx chez l'homme.


C. La famille des streptocoques à laquelle appartient le
pneumocoque présente une résistance naturelle aux basses
concentrations d'aminosides. La sensibilité est donc faible vis à vis
de cette classe d'antibiotiques. Toutefois, pour rappel, l'association
aux bêta lactamines (action au niveau de la paroi bactérienne) facilite
la pénétration de l'aminoside dans le streptocoque et entraîne une
synergie bactéricide.
D. Présence d'antigènes capsulaires solubles dans le sang
circulant, les urines et le LCR, dont la recherche par technique
d'électrosymérèse ou agglutination passive permet d'établir très
rapidement le diagnostic étiologique d'une méningite.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 388 By NADJI 85


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70 40
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Le bacille diphtérique présente un ou plusieurs des L'une des affirmations suivantes est fausse. Laquelle ?
caractères suivants. Lequel ou lesquels ? A - Au cours d'un parasitisme par taenia saginata, les
A - Est un bacille à Gram positif anneaux mûrs sont éliminés de façon active
B - Est toxinogène lorsqu'il porte un prophage B - Taenia saginata est cosmopolite
spécifique C - Taenia saginata vit généralement seul dans
C - Sa toxine agit en bloquant les synthèses cellulaires l'intestin grêle
D - Doit être recherché dans la gorge D - Le diagnostic d'un taeniasis à taenia saginata peut
E - Donne fréquemment une bactériémie s'effectuer par scotch-test anal
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E - Les hôtes intermédiaires de taenia saginata sont les
porcins
A. Germe immobile, encapsulé, en forme de bâtonnet à bouts Bonne(s) réponse(s) : E
arrondis ou renflés en massue, gram positif, facilement décoloré,
avec granulation métachromatiques. Les taenias à l'âge adulte sont spécifiques de l'homme. Ils vivent
B. Exotoxine protéique soluble thermolabile. Corynebactérie dans l'intestin grêle. Les derniers anneaux de l'extrémité de la
diphteriae ne devient toxinogène qu'après exposition au phage bêta chaîne, arrivés à maturité, se détachent de celle-ci et sont rejetés
(conversion lysogénique). dans le milieu extérieur. En ce qui concerne T. sapinah, le
C. La toxine diphtérique est élaborée in situ au niveau de la fausse diagnostic, en dehors de l'examen des anneaux émis, peut être
membrane par le germe et diffusant seule par voie sanguine sur les également fait par prélèvement anal à la cellophane adhésive qui
principaux viscères vitaux. La toxine bloque les synthèses ramène les embryonphores collés à la marge anale, abandonnés là
cellulaires, sa cible étant la transférase II, elle empêche, au niveau par l'anneau lors du passage sphinctérien. Les hôtes intermédiaires
des ribosomes, l'ARN de transfert de passer d'un site donneur à un de T. sapinah sont les bovins, ceux de T. solium sont les porcins.
site receveur.
D. Le bacille est recherché, en cas d'angine, dans la gorge à la limite
et de la fausse membrane de la muqueuse saine.
E. Pas de bactériémie, mais une toxinémie. 57
Question à complément simple.

72 L'eczéma marginé de Hébra peut être dû à l'un des


Question à compléments multiples. agents pathogènes suivants :
A - Candida albicans
Parmi les bactéries suivantes laquelle(lesquelles) B - Nocardia minutissima
est(sont) toujours résistante(s) à la pénicilline G ? C - Dermatophyte
A - Staphylococcus aureus D - Pyocyanique
B - Streptocoque du groupe A E - Staphylocoque doré
Bonne(s) réponse(s) : C
C - Méningocoque
D - Salmonella typhi Intertrigo dermatophytique des grands plis, habituellement au pli
E - Treponema pallidum inguinal pouvant déborder sur le scrotum ou l'abdomen; les agents
Bonne(s) réponse(s) : D responsables sont des dermatophytes anthropophiles :
épidermophyton floccosum, trichophyton rubrum, rarement T.
Antibiotique bactéricide actif sur de nombreux cocci gram positif mentagrophytes.
(staphylocoque doré non sécréteur de pénicillinase, streptocoques)
et gram négatif (méningocoque, gonocoque), bacilles gram positifs
aérobies et anaérobies (corynebactéries, clostridies) et spirochètes
(treponema pallidum). Salmonelle typhi est un bacille gram négatif 1
de la famille des entérobactéries. Elle présente une résistance
naturelle à la pénicilline C mais elle est sensible à la pénicilline A Question à compléments multiples.
(ampicilline).
On observe une réplication d'ADN viral dans le noyau des
cellules infectées par :
A - Herpès simplex virus
17 B - Adénovirus
Question à complément simple. C - Myxovirus influenza
D - Entérovirus
Au cours d'une réinfection rubéolique, on constate la E - Virus des oreillons
présence : Bonne(s) réponse(s) : A B
A - Seulement d'lgM rubéoliques
B - Seulement d'lgG rubéoliques A.B. La replication des virus à ADN se fait toujours dans le noyau de
la cellule, sauf les poxvirus dont la réplication est intracytoplasmique.
C - Simultanément d'lgG et d'lgM rubéoliques
C.D.E. Virus à ARN dont la réplication se fait généralement dans le
D - D'abord d'lgM puis 1 mois après d'lgG rubéoliques cytoplasme cellulaire, mis à part le virus de la grippe (myxovirus
E - D'lgE rubéoliques influenza) dont l'ARN est répliqué dans le noyau de la cellule.
Bonne(s) réponse(s) : B

Evident : réponse anamnestique secondaire ne comportant que des


IgG.

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3 9
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Chez l'homme une infection virale latente réactivable peut Le prélèvement sanguin est un des prélèvements à
être provoquée par : effectuer pour isoler le virus pendant la période aiguë de
A - Myxovirus influenza la maladie en cas de :
B - Herpès simplex virus A - Grippe
C - Virus rabique B - Arboviroses
D - Virus de la varicelle C - Poliomyélite
E - Poliovirus D - Rage
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Pneumonie à cytomégalovirus chez un
immunodéprimé
La physiologie de l'infection par un virus de la famille des herpès Bonne(s) réponse(s) : B C E
viridae est dominée par les phénomènes de latence et de
récurrence. En effet, après la primo-infection manifeste ou Le prélèvement sanguin, qui a pour but d'isoler le virus n'est
apparente selon les sujets, l'infection persiste à vie, latente, en un intéressant que dans les viroses comportant une virémie. Parfois. il
gîte profond dans les ganglions nerveux sensitifs pour les herpès est effectué afin de titrer les anticorps sériques.
virus dermoneurotropes (herpès simplex virus et varicelle-zona- C. L'isolement du virus et l'ascension dans le sérum des anticorps
virus) et dans les leucocytes pour les herpès virus leucotropes homologues signent l'infection par le poliovirus. Les poliovirus sont
(cytomégalovirus et Epstein-Barr virus). habituellement recherchés dans les selles, le pharynx, le LCR, et
rarement dans le sang.
B. Le diagnostic d'arbovirose fait appel à l'isolement du virus à partir
du sang prélevé e phase aiguë, et au titrage des anticorps sériques
6 dans un laboratoire spécialisé.
Question à compléments multiples. D. Les techniques d'immunofluorescence ou d'immunopacroxydase
permettent un diagnostic rapide en visualisant les antigènes viraux
Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles accumulés dans les cellules infectées. Ce diagnostic rapide est
complété par une recherche du virus en inoculant des souriceaux
s'applique(nt) aux plasmides de résistance aux
par voie intracérébrale. Un diagnostic virologique est praticable par
antibiotiques ? l'isolement du virus dans les différentes sécrétions, salive, larmes,
A - Peuvent être responsables de la résistance mucus respiratoire, LCR, urines ou par la détection d'antigène dans
simultanée à plusieurs antibiotiques les cellules de biopsie cérébrale, de biopsie cutanée, de calque
B - Peuvent être transférés entre bactéries par un cornéen, de frottis conjonctival ou nasal.
bactériophage E. Le moyen diagnostic le plus courant est l'isolement du virus par
C - Peuvent être transférés entre bactéries d'espèces inoculation à des cellules de fibroblastes humains. Les prélèvements
différentes les plus productifs sont les urines, les leucocytes totaux du sang (et
non les lymphocytes) et bien sûr, les biopsies ou les lavages
D - Se répliquent indépendamment du chromosome
alvéolaires, cas de pneumonie.
E - Sont toujours présents à un seul exemplaire par
cellule bactérienne
Bonne(s) réponse(s) : A C D

A. Les plasmides codent pour différents types de caractère parmi


lesquels la résistance aux antibiotiques. Cette résistance peut
s'exprimer vis à vis d'un ou plusieurs antibiotiques, appartenant
même à des familles différentes.
B. Par conjugaison (plasmides dits conjugatifs) ou par mobilisation
(plasmide dits non conjugatifs), le transfert ne se fait qu'après
contact entre les deux bactéries. Le transfert plasmidique par
transduction (action d'un bactériophage jouant le rôle d'agent vecteur
de gène) n'a pas été encore observé.
C. Le transfert plasmidique est intra ou intergénérique, ou intra ou
interspécifique.
D. ADN bicaténaire, circulaire, extrachromosomique et doué de
réplication autonome.
E. Deux plasmides capables de coexister de façon stable dans la
même cellule bactérienne sont dits compatibles ; à l'origine de la
classification des plasmides par groupes d'incompatibilité.

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18 112
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la réplication Parmi les propositions suivantes concernant le virus
des virus à ADN, il est exact que : grippal, laquelle ou lesquelles sont exactes ?
A - La réplication de l'ADN viral ne peut avoir lieu que A - L'hémagglutinine et la neuraminidase sont les
dans le noyau de la cellule antigènes stables
B - La réplication de l'ADN de certains virus peut être B - Les cassures antigéniques n'intéressent qu'une
l'oeuvre d'enzymes codées par le génome cellulaire protéine interne (protéine M)
C - La transcription de l'ADN viral en ARN messagers C - Les glissements antigéniques reflètent les
est une étape obligatoire au cours du cycle de réplication mutations ponctuelles
des virus à ADN D - L'apparition des nouveaux sous-types de virus est
D - D'une manière générale, toutes les protéines responsable de pandémies
codées par le génome viral sont synthétisées en même E - Après une infection par virus grippal, on est à l'abri
temps de la grippe pour au moins 20 ans
E - Certains virus acquièrent leur enveloppe en Bonne(s) réponse(s) : C D
bourgeonnant à la membrane nucléaire
Bonne(s) réponse(s) : B C E A. Les modifications antigéniques caractéristiques des virus de la
grippe portent pour l'essentiel sur les deux antigènes de surface :
A.B. Pour les virus à ADN, la réplication se fait suivant un mode l'hémagglutinine et la neuraminidase.
semi-conservatif mais les modalités de l'initiation de la progression B. Les antigènes internes tels que la RNP (ribomuléoprotéine) et la
de la fourette de réplication varient suivant le virus. La polymérase protéine M de matrice sont stables. Les cassures antigéniques sont
responsable peut être l'enzyme cellulaire, par exemple pour les des modifications majeures qui intéressent l'hémagglutinine seule ou
adénovirus, en revanche, il s'agit d'une enzyme codée par le virus associée à la neuraminidase.
chez les poxvius dont la multiplication intracytoplasmique, et C. A l'inverse des cassures antigéniques qui procèdent de
également pour les herpès virus dont la multiplication est réassortiment de gènes.
intranucléaire. D. Les conséquences des cassures antigéniques qui ne surviennent
C.D. Pour les virus à ADN, une première transcription conduit à la que dans le type A de la grippe sont taxonomiquement l'apparition de
synthèse d'un lot de protéines dites précoces, intervenant en nouveaux sous-types A distincts antigéniquement des précédents
particulier dans la synthèse de l'ADN viral mais généralement non quant à l'hémagglutinine voir la neuraminidase. Le nouveau sous-
incorporées dans la particule virale : on parle de protéines non type trouve une population humaine pleinement réceptive puisque
structurale. L'ADN répliqué, une transcription tardive aboutit à la dépourvue d'anticorps neutralisants anti-hémagglutinine. Il en résulte
synthèse de protéines de structure, dites tardives, incorporées dans une épidémie planétaire ou pandémie qui marque l'émergence de
l'édifice viral, appelées aussi protéines virioniques. chaque nouveau sous-type.
E. La libération, hors de la cellule-hôte, des virus nus se fait par E. Les glissements antigéniques, intéressant aussi bien les virus
éclatement cellulaire. Celle des virus enveloppés se fait par influenza de type A entre deux cassures que les virus influenza de
bourgeonnement à travers la membrane cellulaire. Dans le cas des type B, provoquent l'apparition de variants consécutifs qui
herpès viridae (à ADN) dont l'enveloppe dérive de la membrane conservent entre eux un certain degré de protection croisée.
nucléaire, le virus sort du noyau par bourgeonnement puis gagne le Ceci explique que la composition des vaccins soit changée
milieu extérieur en empruntant les canalicules du réticulum constamment pour y introduire toute souche nouvelle échappant aux
endoplasmique. anticorps développés.

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9 20
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Concernant les transferts génétiques d'une bactérie A propos de Mycobacterium tuberculosis :


donatrice à une bactérie réceptrice, indiquez la ou les A - Ce bacille pousse en 48 heures à 3 jours sur des
propositions exactes : milieux spéciaux
A - Certains plasmides possèdent les gènes leur B - La multiplication du bacille tuberculeux dans un
permettant de se transférer lors d'un contact inter- organisme neuf entraîne l'apparition d'une
bactérien hypersensibilité retardée
B - Certains plasmides peuvent être transférés par C - La multiplication du bacille tuberculeux entraîne
l'intermédiaire d'un bactériophage aussi l'apparition d'une immunité antituberculeuse
C - Il est possible de transférer des caractères partielle et imparfaite
génétiques en utilisant de l'ADN purifié D - Le support de l'immunité antituberculeuse n'est pas
D - Quelle que soit la technique de transfert utilisée les humoral. mais cellulaire
gènes transférés ne peuvent s'exprimer que s'ils sont E - Une réaction négative après intradermo-réaction à
intégrés dans le chromosome bactérien la tuberculine élimine formellement une tuberculose
E - Une fois transféré un plasmide s'intègre dans le actuelle
chromosome pour pouvoir être répliqué Bonne(s) réponse(s) :B C D
Bonne(s) réponse(s) :A C
A. Culture lente sur milieux spéciaux : les colonies apparaissent à
A. Ce sont les plasmides auto-transférables qui possèdent un partir du 14ème jour, la culture n'est jamais déclarée négative avant
facteur de transfert, et sont capables d'organiser leur propre le 28ème jour. Le milieu solide de Loewenstein-Jensten est le plus
transfert par conjugaison. C. Transfert par transformation : employé et le meilleur pour l'isolement du bacille de Koch
introduction dans une bactérie réceptrice d'un fragment d'ADN (mycobactérium tuberculosis).
(préalablement purifié) d'une bactérie donatrice génotypiquement B. Les protéines bacillaires libérées dans l'organisme confère à celui-
différente. ci la propriété de répondre à l'arrivée de nouveaux bacilles : c'est
D.E. L'acquisition de gènes plasmidiques ou transposables entraîne l'hyper sensibilité tuberculinique ou allergie tuberculinique. Cette
la synthèse de protéines nouvelles sans que soit nécessaire hypersensibilité est cellulaire (il n'y a pas d'anticorps circulants) et
l'intégration au chromosome bactérien. Cet ADN retardée (lecture de la réaction cutanée tuberculinique à la 72ème
extrachromosomique est totalement autonome pour la réplication et heure).
sa régulation, et l'expression des gènes qui le constituent. C. A partir du 15ème jour après le contact, se forme un état
B. La transduction est le transfert d'ADN d'une bactérie à une autre d'immunité antibacillaire qui limite la diffusion. Cette immunité
par l'intermédiaire d'un bactériophage à ADN bicaténaire. Il existe acquise ou immunité de surinfection agit par le ralentissement de la
des phages tempérés dont l'ADN s'intègre au chromosome dispersion bacillaire de surinfection, la destruction accrue en
bactérien et se réplique en même temps que lui. Le matériel l'enkystement de ceux-ci. Cette immunité antituberculeuse est donc
génétique intégré s'appelle le prophage et la bactérie, qui en est partielle et imparfaite. Elle n'est qu'un appoint de résistance et peut
porteuse, une bactérie lysogène. se laisser déborder.
D. Le macrophage est le principal vecteur. Les anticorps sériques
existent dès le 14ème jour après contact avec le BK, mais non
protecteurs, ils ne constituent pas le support de cette immunité, qui
11 est à médiation cellulaire.
E. La réaction cutanée tuberculinique peut être négative, malgré une
Question à compléments multiples. infection tuberculeuse réelle dans diverses circonstances :
- période anté-allergique : 4 à 12 semaines après le contact infectant
Concernant les transposons, indiquez la ou les réponses lors de la constitution de l'allergie tuberculinique
exactes : - maladies anergisantes : grippe, rougeole, hodgkin, lymphomes,
A - Un transposon est un ensemble de gènes hypotrophie du nourrisson, états cachectiques
B - Un transposon code uniquement la résistance aux - traitements immuno-dépresseurs
antibiotiques - erreurs techniques : lors de l'exécution ou la lecture du test.
C - Les transposons se rencontrent uniquement dans
les staphylocoques
D - Un transposon est un fragment d'ADN
E - Les transposons sont localisés uniquement dans
les plasmides
Bonne(s) réponse(s) :D

Les plasmides R (résistance aux antibiotiques) auto-transférables


sont structuralement et fonctionnellement constitués d'un facteur de
transfert et des déterminants de la résistance. Le facteur de transfert
fournit l'information pour la réplication et son contrôle, la mobilisation
et le transfert. C'est une structure relativement stable. Les gènes de
résistance, au contraire, sont souvent portés par des séquences
d'ADN de petite taille, capables de passer (se transposer ) d'un
réplicon à un autre, et désignés transposons. Ces déterminants de
la résistance sont capables de "sauter" de plasmide à plasmide, de
chromosome à plasmide, et de plasmide à chromosome. Ce
phénomène participe à la dissémination de la résistance aux
antibiotiques, et est responsable de la présence de gènes
homologues sur des plasmides d'origine très différente. Tout gène
peut être situé sur un transposon pourvu que s'exerce des pressions
de sélection suffisantes. Des transposons codants pour la
résistance aux métaux lourds, la production de toxines et la capacité
d'utiliser certains métabolites ont été décrits.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 392 By NADJI 85


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21 92
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Le B.C.G. : Le virus de l'herpès :


A - Est un bacille tuberculeux vivant atténué A - Est sensible à l'action de l'éther
B - Est pathogène pour les bovidés B - Le génome est constitué par un ADN bicaténaire
C - Peut occasionner chez l'homme des suppurations non segmenté
spontanément curables C - Occasionne une primo-infection le plus souvent
D - Résiste à l'action de tous les antibiotiques inapparente ou bénigne
antituberculeux D - Donne lieu à la formation d'inclusions
E - Induit des anticorps sériques protecteurs intranucléaires
Bonne(s) réponse(s) :A C E - Comporte deux types 1 et 2
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
A.B. La souche avirulente, capable de vacciner contre la
tuberculose, obtenue par Calmette et Guérin, par culture d'une A. Tout virus de la famille des herpès viridae possède une enveloppe
souche bovine (mycobactérie bovis) repiquée 230 fois, a ou peplos, qui est une membrane dérivée des membranes
définitivement perdu toute virulence pour l'homme et les animaux, biologiques cellulaires cytoplasmiques ou nucléaires selon les virus.
mais elle fait apparaître un état de "prémonition" et une allergie La double couche lipidique présente explique la fragilité de ces virus
tuberculinique. Le BCG est donc un vaccin vivant atténué. qui sont dégradés par les solvants des graisses (éther, sels
C. Les incidents secondaires sont d'ordre local et de fréquence biliaires).
faible (1 pour mille) : ulcération superficielle guérissant B. ADN bicaténaire linéaire, de poids moléculaire élevé. Il existe
spontanément en quelques semaines. Les adénopathies régionales deux segments liés de façon covalente, l'un est appelé (S) l'autre
se voient surtout en cas de surdosage ou d'erreur technique long (L). Chaque segment étant limité par de courtes séquences
(injection non intradermique), souvent spontanément curable, sans répétitives inversées.
prescription d'antibiotique. La fistulisation d'une adénopathie ramollie C.E. 85 % de formes inapparentes pour les primo-infections
et suppurée peut être évitée par ponction du ganglion. De même d'herpès simplex virus type I 70% pour les primo-infections d'HSV
pour l'abcès sous-cutané fluctuant dû à une injection trop profonde. type II.
E. L'immunité acquise ou immunité de surinfection, obtenue par la D. La réplication intranucléaire de l'herpès virus (virus à ADN)
vaccination par le BCG, est une immunité à médiation cellulaire. explique la présence d'inclusions intranucléaires, visibles après
Certes, le contact avec le bacille tuberculeux atténué ou non, coloration des cultures cellulaires infectées par l'herpès virus.
entraîne l'apparition d'anticorps sériques, mais ceux-ci ne sont
jamais protecteurs.
D. Le BCG est toujours résistant à la cyclosérine, très rarement à
l'isoniazide et au P.A.S. 99
Question à compléments multiples.

91 Concernant l'antitoxine tétanique, il est exact que :


Question à compléments multiples. A - Elle est obtenue par hyperimmunisation
B - L'immunité conférée est passive
Le pou : C - L'immunité qu'elle entraîne est effective pendant
A - Est un ectoparasite plusieurs années
B - Est hématophage D - Elle entraîne chez le receveur la production
C - Est un parasite strict de l'homme d'anticorps protecteurs spécifiques
D - Est un parasite temporaire E - Les anticorps protégeant contre le tétanos sont
E - Est un parasite obligatoire neutralisants
Bonne(s) réponse(s) : A B E
Bonne(s) réponse(s) : A B E
A. Les immunoglobulines humaines spécifiques antitétaniques sont
A.B.E. Les anoploures plus connus sous le nom de poux sont
obtenues à partir du sang veineux de donneurs hyperimmunisés par
hématophages, de spécificité très stricte, vivant exclusivement en
le vaccin antitétanique. Elles remplacent actuellement l'antitoxine
potoparasites (il n'y a donc pas de stades libres non parasites) aux
tétanique obtenue par hyperimmunisation de chevaux (sérum
dépens des mammifères. Deux genres (pédicules et phtirius)
hétérologue) à l'aide d'anatoxine purifiée, puis de toxine purifiée
parasitent l'homme :
quand l'animal a atteint un certain taux d'immunité.
- pédicules humanus, pou de corps et pédiculus capitis, pou de tête
C.D. Immunité active retardée et durable due au vaccin ; se
- pthirius pubis, pou du pubis ou morpion.
manifeste par la production d'anticorps protecteurs spécifiques, et
C. Il existe des pédiculoses animales, qui ne se transmettent pas à
par une protection immunitaire pendant plusieurs années (répétition
l'homme.
du vaccin chez l'adulte tous les dix ans).
B.E. Comme toute sérothérapie, et immunité passive, immédiate, et
de courte durée (durée d'une vie de l'immunoglobuline dans
l'organisme de 3 à 4 semaines). Dans le tétanos, la sérothérapie a
pour but la neutralisation de la toxine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 393 By NADJI 85


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100 59
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

La primo-infection herpétique de type 1 : Lequel des tableaux suivants vous paraît évoquer un
A - Entraîne toujours des manifestations cliniques diagnostic de teigne tondante microscopique ?
B - S'exprime souvent par une gingivo-stomatite A - Alopécie hippocratique
C - Peut atteindre la cornée B - Pelade
D - Survient rarement avant 5 ans C - Squames épaisses traversées par le cheveu
E - Est prédominante dans les classes aisées D - Alopécie de l'enfant avec squames
Bonne(s) réponse(s) : B C E - Alopécie diffuse de l'adulte
Bonne(s) réponse(s) : C
A.B.D. C'est vers 1 an, après la perte des anticorps maternels que la
plupart des sujets s'infectent à l'herpès simplex virus type I. Cette L'énoncé veut probablement sous-entendre teigne tondante
primo-infection est le plus souvent inapparente. 10 à 15 % des microscopique.
sujets souffrent d'une gingivostomatite, qui représente la forme B. L'affection fréquente chez l'enfant, de cause inconnue, réalisant
primo-infection herpétique la plus fréquente à HSV1. des plaques totales alopéciques non squameuses, à limite nette,
C. Parfois, la primo-infection touche l'oeil : simple conjonctivite d'évolution spontanément favorable en quelques mois avec repousse
folliculaire avec parfois extension de la cornée, siège d'une complète des cheveux.
ulcération dendritique très évocatrice. L'atteinte du stroma sous C. Les teignes microscopiques réalisent des plaques alopéciques au
forme de kératite disciforme est plus rare. niveau du cuir chevelu, de grande taille (4 à 7 cm), peu nombreuses
(I à 4), de forme arrondie, avec une surface "sale", recouverte de
squames grisâtres. La plaque squameuse est hérissée de cheveux
cassés, courts, mais encore visibles. Elle diffère de la plaque
114 squameuse des teignes sèches trichophytiques, où le cheveu est
Question à compléments groupés. cassé, plus court, à ras du cuir chevelu, à peine visible, englué dans
de nombreuses squames qui le masquent.
D - Les teignes sont la seconde étiologie des alopécies non
La survenue d'une amibiase hépatique :
cicatricielles, après la pelade. Elles sont l'apanage de l'enfant, et se
1 - Est toujours précédée par des manifestations distinguent de la pelade par leur caractère constamment squameux.
intestinales aiguës On distingue 4 teignes différentes : teignes tondantes
2 - S'accompagne d'une élévation franche des trichophytiques ou microsporiques, teigne suppurée trichophytique,
anticorps sériques et teigne favique.
3 - S'accompagne toujours de la présence de kystes
d'Entamoeba histolytica dans les selles
4 - S'accompagne d'une augmentation franche de la
vitesse de sédimentation globulaire 77
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C Question à complément simple.
4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C Une seule des affections ou manifestations suivantes
n'est jamais due à un dermatophyte. Laquelle ?
1. Au dessous d'une amibiase intestinale aiguë ou semble d'emblée A - Eczéma marginé de Hébra
primitive (les manifestations initiales ayant été négligées ou tellement B - Herpès circiné
atténuées qu'elles sont passées inaperçues). C - Onyxis
2. Les réactions sérologiques inconstamment positives dans les
D - Oesophagite
atteintes purement intestinales, sont en revanche pratiquement
toujours positives à des taux élevés en cas d'amibiase trombaire où E - Teigne
elle sont indispensables au diagnostic (immunofluorescence, Bonne(s) réponse(s) : D
électrosynérèse).
3. Seule la forme entamoeba histolytica est pathogène hématophage Les dermatophyties de la peau glabre comportent l'herpès circiné
et nécrosante. Son identification lors de l'examen parasitologique (en dehors des plis) et les intertrigos des grands plis (dont l'eczéma
des selles est un argument de certitude pour le diagnostic marginé de Herdra au niveau inguinal) et des espaces interdigito-
d'amibiase. Parfois, cette forme peut revenir au stade minuta non plantaires. Les dermatophytes des régions pileuses comportent les
pathogène qui n'existe que dans la lumière intestinale et qui, sous dermatophyties du cuir chevelu ou teigne et les dermatophytes de la
diverses influences (variation de pH), peut donner des formes barbe, de la moustache ou sycosis. Enfin, les dermatophyties des
kystiques, éliminés avec les selles. ongles qui réalisent un onyxis ne s'accompagnant jamais de
4. Les deux phases successives d'hépatite amibienne diffuse pré- périonyxis (diagnostic différentiel avec le périonyxis à levure).
suppurative et d'abcès hépatique amibien collecté s'accompagnent D. Les dermatophyties sont des mycoses cosmopolites intéressant
d'une accélération franche de la VS. la peau et les phanères, très exceptionnellement les tissus profonds.
Il n'existe pas de lésions digestives comme dans les candidoses.

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78 30
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Plasmodium falciparum répond à toutes les propositions Dans la liste suivante, indiquez le ou les caractère(s) qui
suivantes sauf une. Laquelle ? s'applique(nt) aux mutations génotypiques chez les
A - Se rencontre dans les pays tropicaux bactéries :
B - Agent de la fièvre tierce A - Stabilité
C - Responsable des complications graves du B - Indépendance
paludisme C - Rareté
D - Longévité supérieure à 2 ans D - Spontanéité
E - Schizogonie dans les capillaires cérébraux E - Transmission héréditaire
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

A. Plasmodium falciparum est des quatre aspects pathogènes du La mutation est le changement spontané d'un caractère
paludisme le plus redoutable et le plus intensément implanté. Il est héréditairement transmissible. Les mutations génotypiques
l'agent des tropiques, celui qui tue. Il sévit toute l'année dans les consistent en l'apparition, au sein d'une population jusque là
pays tropicaux où il subit des recrudescences saisonnières, mais il homogène, d'une bactérie présentant un caractère différent qu'elle
ne survient qu'à la période chaude et humide dans les régions transmet indéfiniment à sa descendance. Les mutations
subtropicales. bactériennes se traduisent par leur rareté (probabilité de mutation
B. Il est responsable de la fièvre tierce maligne, de l'accès pernicieux par génération = 10 exposant 6 à 10 exposant 8), leur spécificité
et indirectement de la fièvre bilieuse hémoglobinurique. (mutation affectant un caractère déterminé), leur stabilité
C.E. Surtout l'accès pernicieux qui constitue le drame du paludisme. (transmission indéfinie de génération en génération, mais la mutation
Encore appelé neuropaludisme, il réalise une encéphalite fébrile réverse est possible vers le caractère d'origine), leur spontanéité et
aiguë. Il est dû au tropisme cérébral de P.Falciparum (schizogonie leur indépendance (pour un mutant isolé par un agent sélecteur, la
dans les capillaires cérébraux). L'autre complication grave, la fièvre mutation se produit toujours indépendamment de cet agent).
bilieuse hémoglobinurique survient chez un ancien paludéen à E. Les mutations en variations génotypiques sont à distinguer des
P.Falciparum autrefois soumis à la chimioprophylaxie par la quinine variations phénotypiques réversibles et non transmissibles
naturelle. Le pronostic est fatal dans 30 % des cas. Elle est héréditairement qui proviennent d'une adaptation de l'ensemble
aujourd'hui exceptionnelle. d'une population bactérienne aux conditions extérieures.
D. La longévité de cet hématozonine est inférieure à 1 an,
contrairement aux trois espèces plasmodiales qui peuvent présenter
des rechutes (accès de reviviscence) à plus ou moins brève
échéance. 40
Question à compléments multiples.

Parmi les caractères suivants, relevez celui(ceux) qui


4
peu(ven)t être observé(s) chez un nourrisson de 4 mois
Question à compléments multiples. atteint de rubéole congénitale :
A - Purpura thrombopénique
L'infection herpétique latente qui sous-tend l'herpès
B - Surdité
récurrent a un ou plusieurs des caractères suivants :
C - Persistance du canal artériel
A - Elle a pour siège principal les ganglions
D - Présence du virus dans les sécrétions naso-
lymphatiques du territoire de la primo-infection
pharyngées
B - Elle peut durer toute la vie
E - Périostite
C - Elle peut être réactivée par un traitement Bonne(s) réponse(s) : A B C D
immunodépresseur
D - Elle peut être éliminée par les antiviraux de type Les symptômes de la rubéole congénitale sont classés en deux
acyclovir rubriques :
E - Elle peut être éliminée par les immunostimulants de - les malformations, témoins de l'infection au cours de
type isoprinosine l'embroygenèse, touchant principalement trois organes : le coeur
Bonne(s) réponse(s) : B C (persistance du canal artériel, hypoplasie de l'artère pulmonaire),
l'oeil (cataracte, microphtalmie, rétinopathie) et l'oreille interne
A. Faux. Il s'agit des ganglions neurosensitifs du territoire de la (surdité de perception)
primo-infection. - la foetopathie avec les signes traduisant l'infection des organes
C. On reconnait à la réactivation certains facteurs déclenchants, déjà formés, infection qui persiste au-delà de la naissance : retard
pathologiques ou non comme les états d'immuno-dépression ou la de la croissance intra-utérin, hépatosplénomégalie, purpura
grossesse. D. Les anti-viraux de type aciclovir sont, comme la thrombopénique, adénopathies, anémie, encéphalite, pneumonie
plupart des produits, utilisés en chimiothérapie anti-virale, des interstitielle, transparence anormale des os à la radiographie
virostatiques. Ces antiviraux ont pour cible, non pas les particules (bandes claires métaphysaires).
virales (comme pour les produits virulicides réservés à un usage D. Les nouveaux-nés atteints de rubéole congénitale excrètent le
externe), mais la cellule infectée où elle prétend bloquer la déviation virus en abondance dans les sécrétions nasopharyngés, les larmes,
métabolique caractéristique de l'infection virale, tout en respectant le les urines et le sang, durant des mois voire des années.
fonctionnement cellulaire normal.
E. L'utilisation des immuno-stimulants s'est révélé bien décevante.
Un essai contrôlé récent conclut à l'échec de l'isoprinosine dans
l'herpès labial et l'herpès génital hautement récidivant.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 395 By NADJI 85


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45 105
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Pour traiter efficacement une candidose, par voie Les candidoses de la cavité buccale :
générale ou par voie locale, vous pouvez utiliser : A - Peuvent être induites par la prise d'antibiotiques
A - Le ketoconazole (Nizoral®) B - Peuvent être en relation avec une
B - Le miconazole (Daktarin®) immunodépression
C - La griséofulvine (Fulcine®) C - Peuvent évoluer vers des lésions hyperkératosiques
D - L'éconazole (Pevaryl®) D - Peuvent s'associer à une perlèche bilatérale
E - La nystatine (Mycostatine®) E - Sont difficiles à diagnostiquer car le prélèvement
Bonne(s) réponse(s) : A B D E mycologique retrouve très rarement le candida
Bonne(s) réponse(s) : A B D
A.B.D. Dérivés imidazolés à spectre antifongique large : levures et
dermatophytes. A.B.D. De nombreux facteurs favorisent cette fréquente localisation
C. Action limitée aux dermatophytes. de la maladie : âges extrêmes de la vie, antibiothérapie,
E. Spectre d'action limitée aux levures. immunodépression, médicaments anticancéreux, diabète, prothèse
dentaire, drogues psychotropes. On distingue : le muguet
(spécifique du candida albicans), la langue noire, la glossite
érythémateuse, la perliche, la chéilite, la stomatite des prothèses
75 dentaires et les formes leucoplasiques de la langue ou de la
Question à compléments multiples. muqueuse jugale. La perlèche est une érouillure des commissures
labiales, bilatérales, à fond blanchâtre, parfois croûteux. Elle est en
règle associée à une atteinte buccale interne.
Dans quelle(s) parasitose(s) un hôte intermédiaire est C. Les candidoses cutanéo-muqueuses chroniques sont rares,
indispensable pour assurer le cycle naturel de survenant surtout chez l'enfant, persistantes, avec lésions
transmission de la maladie à l'homme ? muqueuses agressives et placards cutanés parfois papillomateux,
A - Amibiase hyperkératosiques (granulome moniliaxique) témoignant
B - Pédiculose essentiellement d'un déficit de l'immunité cellulaire et/ou d'une
C - Paludisme anomalie endocrinienne. De part la nature des épithéliums, seules
D - Taeniasis les lésions cutanées peuvent évoluer vers l'hyperkératose.
E - Gale sarcoptique E. Faux. En revanche, il n'est pas possible d'affirmer la nature
exacte de la levure.
Bonne(s) réponse(s) : C D

L'hôte intermédiaire est l'être qui héberge le parasite sous sa forme


non sexuée. Pour parler d'hôte intermédiaire (H.I.), il faut que le
parasite exige le passage chez cet hôte pour assurer sa maturation 17
ou une véritable multiplication et souvent les deux. Les formes Question à complément simple.
infestantes n'apparaissent qu'au terme du passage, biologiquement
indispensable, chez cet hôte intermédiaire. Quatre des vaccins suivants sont constitués par des
A. Ingestion de kystes au contact d'un sujet malade, plus souvent suspensions virales virulentes : le virus vaccin se
par consommation d'eau et d'aliments souillés.
multiplie dans l'organisme de l'individu vacciné ; un seul
B. Parasite obligatoire de l'homme pour les pédiculoses
spécifiquement humaines. est un vaccin à virus inactivé : lequel ?
C. Les vecteurs sont les agents transmetteurs des parasites : A - Vaccin antipoliomyélitique type sabin
- soit des vecteurs purement mécaniques qui on un simple rôle de B - Vaccin contre la rougeole
transport non indispensable au cycle vital du parasite (exemple : C - Vaccin contre la grippe
transport par insectes de kystes d'amides) D - Vaccin contre la fièvre jaune
- soit des vecteurs purement biologiques indispensables au cycle E - Vaccin contre la rubéole
vital du parasite : ce sont les HI actifs (orthropodes hématophages). Bonne(s) réponse(s) : C
Cependant, dans le paludisme, bien que les formes sexuées se
développent chez l'anophèle, du point de vue pratique Il existe à l'heure actuelle trois vaccins préparés à partir de virus
épidémiologique (et non parasitologique), on considère l'homme inactivé. Administrés par injections sous-cutanées, ce sont les
comme hôte définitif des plasmodium, et donc l'anophèle comme vaccins inactivés rabique, grippal polyvalent (2 souches A + 1
hôte intermédiaire-vecteur, ce qui est un abus de langage. souche B) et polomyélitique de Salk-Lépine.
E. Cycle uniquement chez l'homme.

29
76 Question à complément simple.
Question à compléments multiples.
En présence de bacilles acido-alcoolo-résistants dans
Parmi les toxines suivantes, indiquez la ou les toxine(s) une expectoration, il s'agit :
qui peut(peuvent) être élaborée(s) par Staphylococcus A - De Mycobacterium tuberculosis
aureus : B - De n'importe quelle mycobactérie
A - Entérotoxine C - De mycoplasme
B - Toxine érythrogène D - Obligatoirement d'une mycobactérie
C - Exfoliatine E - De rickettsie
D - Leucocidine Bonne(s) réponse(s) : B
E - Hémolysine
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Les mycobacteriaceae constituent une vaste famille de micro-
organismes comportant un seul genre, mycobactérien. Il s'agit de
B. Toxine du streptocoque des groupes A, parfois C et G, petits bâtonnets, caractérisés par l'aptitude à conserver un colorant
responsables de la scarlatine. malgré l'action combinée des acides forts, des bases et de l'alcool.
Ces bactéries sont dits alcoolo-acido résistants. La coloration de
Ziehl-Nielsen est spécifique des bactéries du genre mycobactérium :
sous l'action de la fuschine à cahude, le bacille se colore en rouge et
n'est pas décoloré par l'acide nitrique au 1/3 et par l'alcool à 95°.

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92 8
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les antigènes streptococciques suivants, quel est La surveillance thérapeutique d'un traitement antibiotique
celui sur lequel est basée la classification de Lancefield ? par le laboratoire peut consister à doser les antibiotiques
A - Protéine M dans le sérum du malade : indiquez dans la liste
B - Streptokinase suivante, les deux antibiotiques pour lesquels le dosage
C - Polyoside C est le plus souvent pratiqué :
D - Hyaluronidase A - Pénicilline G
E - Streptolysine O B - Minocycline
Bonne(s) réponse(s) : C C - Gentamicine
D - Cotrimoxazole
A. Protéine M, antigène capital des streptocoques A qui est E - Tobramycine
spécifique du type de streptocoque A et permet le sérotypage de Bonne(s) réponse(s) : C E
ceux-ci. Elle existe aussi dans la paroi des streptocoques
pneumoniae mais ne permet pas de définir une spécificité de type. Les taux sériques de l'aminoside sont contrôlés afin d'éviter de
B. Ou fibrinolysine, enzyme des groupes streptococciques A,C, et G dépasser de façon prolongée le seuil toxique pour l'appareil cochléo-
; transforme le plasminogène en plasmine et empêche ainsi la vestibulaire. De même, des taux sériques résiduels élevé sont à
formation d'une barrière de fibrine autour du foyer infectieux. éviter. Parmi les antibiotiques dont le dosage plasmatique est
C. Antigène C de la paroi cellulaire, caractérise chaque groupe pratiqué : outre les aminosides (streptomycine, gentamycine,
(espèce) streptococcique de A à U (sauf groupes D et N). Le kanamycine, tobramycine, nétilmycine, amikacine) Vancomycine et
groupage des streptocoques passe donc nécessairement par chloramphénicol.
l'extraction du polyoside C (technique de Lancefield à 100°C)
D - Enzyme des groupes A,B,C, et G ; protéine antigénique qui
dépolymérise la substance fondamentale du tissu conjonctif.
E - Hémolysine cytotoxique et antigénique, oxygénolabile, existant
dans les groupes A,C,G, et chez le streptocoque pneumoniae.
22
Question à compléments multiples.

La toxine tétanique :
1 A - Est toxique à faible dose
Question à compléments multiples. B - N'est toxique que chez les sujets non immunisés
C - Agit sur la transmission acétylcholinergique de
L'examen des selles peut permettre de mettre en l'influx nerveux
évidence : D - Est titrable dans le sang des sujets atteints de
A - Virus Echo tétanos
B - Adénovirus E - Provoque une immunisation solide chez les sujets
C - Myxovirus influenza atteints de tétanos
D - Virus de la fièvre jaune Bonne(s) réponse(s) : A B C
E - Virus hépatite HA
Bonne(s) réponse(s) : A B E A. Le pouvoir toxique des exotoxines protéiques est en général très
élevé surtout pour les toxines diphtérique, botulinique et tétanique.
A. Echovirus (genre : entérovirus, famille : picorna viridae), agent La dose minimale mortelle des toxines protéiques est infime et varie
étiologique de certaines diarrhées virales. L'isolement du virus se fait suivant les toxines et les animaux inoculés entre 1/1000 et 1/1000
à partir de la gorge et des selles, systématiquement. 000 de mg.
B. Adénovirus non cultivables, responsables de gastro-entérites. B. Les sujets immunisés possèdent une antitoxine tétanique qui
L'isolement viral se fait à fois à partir des sécrétions respiratoires et neutralise la toxine en se combinant spécifiquement avec elle. Le
des selles puisque les adénovirus sont des virus nus capables de se complexe antigène-anticorps formé précipite et n'est plus toxique.
multiplier dans l'arbre respiratoire et le tube digestif. D'où l'intérêt immense de la vaccination antitétanique qui permet une
C. Les virus enveloppés comme le myxovirus influenza, agent de la immunisation spécifique, active et durable (rappel chez l'adolescent
grippe, s'inactivent dans le milieu extérieur et dans les selles. tous les 5 ans, chez les adultes tous les 10 ans).
D. Genre flavivirus (arbovirus du groupe B), famille des togaviridae C. La toxine tétanique (tétanospasmine) bloque spécifiquement la
qui possèdent une enveloppe virale. L'isolement se fait pendant la neurotransmission cholinergique. Le site de l'action paralytique
phase aiguë car la virémie est brève (deux ou trois premiers jours) à centrale serait la jonction synaptique entre les interneurones
partir du sang ou du LCR. spécifiques de la voie inhibitrice d'une part, et les neurones moteurs
E. Entérovirus type 72, nu, résistant dans le milieu extérieur et dans d'autre part.
les selles, responsable de l'hépatite virale A, à contamination fécale- D. La toxine tétanique est titrée en présence de quantités variables
orale. La recherche du virus dans les selles par immuno-électro- de sérum antitétanique ayant un titre connu, (test de floculation de
microscopie ou radio-immunologie est possible mais guère Ramon). Mais, en raison de la grande affinité de la toxine tétanique
satisfaisante. pour le tissu nerveux, la phase toxémique est très transitoire et la
recherche d'une toxémie par titrage chez un malade est sans intérêt
pour le diagnostic.
E. Dans les pays où la vaccination n'est pas obligatoire, il est
recommandé de vacciner tous les malades guéris d'un tétanos. En
effet, la maladie ne confère pas l'immunité : risque de tétanos itératif.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 397 By NADJI 85


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30 91
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Clostridium perfringens : Parmi les agents infectieux ci-dessous, quel ou quels


A - Est présent à l'état normal dans le tube digestif est(sont) celui(ceux) qui peu(ven)t survivre ou se
B - Peut être présent à l'état normal dans la flore multiplier à l'intérieur des macrophages ?
vaginale A - Toxoplasme
C - Est une bactérie aéro-anaérobie B - Pneumocoque
D - Est un bacille tellurique C - Leishmanie
E - Peut être à l'origine d'intoxications alimentaires D - Bacille de Koch
Bonne(s) réponse(s) : A D E E - Streptocoque hémolytique
Bonne(s) réponse(s) : A C D
A. Clostridrium, le plus habituel de l'intestin humain. L'homme peut
se contaminer directement à partir de son tube digestif. A. Les formes végétatives appelées trophozoïtes ou tachyzoïtes sont
C. Bacilles gram positif, capables de sporuler. Développement en toujours endocellulaires. Elles se développent et se multiplient dans
anaérobiose stricte. les macrophages et échappent à l'action des processus de digestion
D. Les clostridrium se multiplient essentiellement dans le tube cellulaire.
digestif de l'homme et des animaux, d'où ils peuvent se retrouver C. La forme amastigote (appelée autrefois leishmania) est immobile
dans le sol, les eaux et leurs sédiments. à l'intérieur des cellule du système réticulo-histiocytaire des
E - Responsables de gangrènes gazeuses, d'appendicite et vertébrés. Ces éléments sont le plus souvent intracellulaires sauf
d'entérites nécrosantes, de septicémies graves et d'intoxications lorsqu'il y a éclatement de la cellule-hôte.
alimentaires. D. Au niveau de l'alvéole pulmonaire, les bacilles sont aussitôt
captés par les macrophages. Selon l'importance de leur
multiplication à l'intérieur de ceux-ci, l'infection tuberculeuse évoluera
vers la maladie ou restera latente.
59
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la 93


toxoplasmose, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? Question à compléments multiples.
A - Les adénopathies ne suppurent jamais
B - L'hémogramme montre une leucocytose avec On n'a encore jamais observé de phénomènes de
augmentation relative des polynucléaires résistance d'origine plasmidique pour :
C - Le diagnostic est fait habituellement par l'isolement A - Chloramphénicol
et l'identification du toxoplasme dans les humeurs B - Colistine
(urines, LCR, salive) C - Pénicilline G
D - Il existe des femmes, porteuses saines, qui peuvent D - Amikacine
contaminer plusieurs enfants au cours de grossesses E - Quinolones
successives Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Le traitement d'une toxoplasmose chez une femme
Sans commentaire.
enceinte doit être spécialement actif et associer
spiramycine, sulfadiazine et pyriméthamine
Bonne(s) réponse(s) : A
103
A. Adénopathies presque toujours cervicales (chaîne moyenne ou
postérieure) peu volumineuses, non empâtées, légèrement Question à compléments multiples.
douloureuses. Parois d'autres territoires sont atteints, aires axillaires.
inguinales, ou même ganglions profonds (médiastineux ou L'herpès simplex virus type II :
abdominaux). A - Se transmet par contact sexuel
B. Faux, il s'agit d'un syndrome mononucléosique : B - Est souvent responsable d'une infection récurrente
hyperlymphocytose sanguine avec hyperbasophilie, des lymphocytes C - Est responsable de l'herpangine
et grands mononucléaires bleutés typiques. Toutefois, ce syndrome D - Son réservoir est humain et animal
mononucléosique peut manquer dans le tableau de toxoplasmose.
E - Est responsable d'encéphalites néonatales
C. Les kystes ingérés lors de consommation de viande infestée crue
Bonne(s) réponse(s) : A B E
ou saignante, restent vivants dans les tissus pendant très
longtemps. Ils produisent des antigènes qui traversent la membrane
A. L'HSV type II se trouve dans les sécrétions génitales, la primo-
kystique et entretiennent l'immunité qui est totale et protectrice. Elle
infection survient habituellement à l'âge des premiers rapports
empêche toute nouvelle infestation. Les kystes ingérés libèrent des
sexuels. Elle est inapparente dans deux tiers des cas.
toxoplasmes (forme végétatives ou trophozoïtes) qui se reproduisent
B. Les récurrences qui frappent certains sujets ont une
rapidement par multiplication sexuée. Les parasites fils sont libérés
symptomatologie moins intense. L'HSV type II reste latent dans les
dans la circulation après éclatement des cellules hôtes. Durant cette
ganglions sacrés et il peut exister comme pour l'herpès oral, une
courte phase de parasitémie, les parasites sont sensibles à l'action
excrétion intermittente du virus sans lésions manifestes (risque de
des anticorps circulants qui apparaissent dès le 7ème au 10ème
contagion).
jour après l'infestation. Passé ce délai, la dissémination parasitaire
C. Non, c'est l'herpès simplex virus type I
est arrêtée et seules persistent les formes kystiques. La
D. Cinq herpès virus sont strictement humains : les herpès simplex
contamination placentaire n'est possible que pendant la très courte
virus type I et type II, le virus varicelle-zona, le cytomégalovirus et le
phase parasitémique de la mère (7 à 10 jours).
virus Epstein-Barr.
E. Traitement par spiramycine seule (3 g/jour) sans interruption
E. L'HSV type II est prépondérant parmi les souches d'herpès
jusqu'à la fin de la grossesse. sulfadiazine et puriméthamine,
néonatal à l'origine de formes généralisées avec ou sans atteinte du
tératogènes sont contre-indiqués pendant la grossesse.
système nerveux central, ou de formes localisées au système
nerveux central. Très rarement sont trouvées à l'herpès néonatal une
origine extragénitale telle qu'une primo-infection orale de la mère, tel
l'herpès labial d'un adulte de l'entourage.
Rappel : l'encéphalite herpétique post-natale frappant les adultes
bien portants est une forme gravissime de l'infection à HSV type I.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 398 By NADJI 85


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108 68
Question à compléments groupés. Question à complément simple.

Quelle(s) est(sont) la(les) affection(s) qu'un touriste se L'hématozoaire du paludisme est inoculé à l'homme par
rendant aux Antilles peut contracter ? l'anophèle femelle sous l'une des formes suivantes.
1 - Ankylostomose Laquelle ?
2 - Paludisme A - Gamétocyte
3 - Bilharziose à Schistosoma mansoni B - Schizonte
4 - Filariose à loa-loa C - Sporozoïte
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C D - Mérozoïte
4=D 1,2,3,4=E E - Trophozoïte
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : C

1. Nécaton américanus, un des deux agent de l'ankylostome a été Au cours de la piqûre, un anophèle femelle infesté injecte dans la
introduit aux Antille et en Amérique intertropicale par la traite des plaie les sporozoïtes, formes infestantes contenues dans les
Noirs. glandes salivaires. En 24 heures, ils gagnent le foie et se localisent
2. Dans la mer des Caraïbes, seuls Haïti et quelques côtés de la dans les hépatocytes. Leur développement et leur multiplication dans
République dominicaine sont touchés par le paludisme. Par contre, l'hypatocyte finit par constituer une masse appelée schizonte.
les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique) sont indemnes. Bientôt, la culture éclate libérant de nombreux mérozoïtes. Ceux-ci
3. Rappel : S. Mansoni est le seul shistosome connu sur le continent gagnent la circulation sanguine, prénètrent dans une hématie et
américain. Il est notamment présent dans la mer des Caraïbes, au deviennent chacun un trophozoïte. Celui-ci se développe, grossit, et
Vénézuela, en Guyanne et au Brésil. son noyau se divise aboutissant à un schizonte. Après plusieurs
4. La loase n'existe qu'en Afrique et dans une région limitée de schizogonies, apparaissent dans les hématies des éléments à
l'Afrique seulement : Afrique centrale de l'Ouest. potentiel sexué, les gamétocytes qui ne se développeront que s'il
sont absorbés par un anophèle femelle.

16
Question à complément simple. 112
Question à compléments multiples.
Quelle est, concernant le transfert génétique par
conjugaison chez les bactéries, la seule proposition A quel!e(s) étape(s) de la réplication virale interviennent
exacte ? les anticorps neutralisants ?
A - Nécessite l'intervention d'un bactériophage A - L'attachement du virus
B - Nécessite qu'une des deux bactéries héberge un B - La réplication du génome
plasmide C - La production des messagers viraux
C - Ne nécessite pas qu'il y ait contact entre les D - La synthèse des enzymes viro-induites
bactéries E - L'encapsidation
D - Consiste en un transfert d'ARN d'une bactérie à une Bonne(s) réponse(s) : A
autre
Les anticorps neutralisants (assimilés aux anticorps protecteurs)
E - Concerne les bactéries à Gram positif et à Gram
sont dirigés contre les antigènes de surface du virus (de capside
négatif pour les virus nus, de péplos pour les virus à péplos). En effet,
Bonne(s) réponse(s) : E seules sont infectieuses les parties virales intactes qui n'exposent
aux anticorps que leur surface. Les anticorps dirigés contre les
La conjugaison est le transfert de matériel génétique (ADN) d'une antigènes internes du virus ne sont pas protégés et témoignent
bactérie donatrice à une bactérie réceptrice par contact direct entre simplement de l'infection. Les anticorps neutralisants agissent en
les deux bactéries. Le matériel génétique transféré peut être perturbant les premiers temps de la multiplication virale :
chromosomique ou extra-chromosomique (plasmidique). l'attachement (par interposition entre la surface virale et les
Transduction et conversion lysogénique nécessitent l'intervention du récepteurs cytoplasmiques), la pénétration, voire la décapsidation.
bactériophage. Les anticorps ne pénètrent pas dans les cellules et sont donc sans
action sur la réplication et synthèse de protéine ou enzymes viro-
induites. Les anticorps neutralisants ont pour cible les rus extra-
cellulaires.
42
Question à complément simple.

En pratique quotidienne, le diagnostic biologique de 114


certaines maladies infectieuses se fait à la fois par culture Question à compléments multiples.
de la bactérie responsable et par la recherche d'anticorps
sériques. Cela s'applique : Parmi les toxines suivantes, indiquez celle(s) qui
A - Aux infections à streptocoques A peut(peuvent) être produite(s) par Staphylococcus aureus
B - Aux infections à Streptococcus pneumoniae :
C - Aux méningites à méningocoques A - Hémolysines
D - A la syphilis B - Streptolysine O
E - A la diphtérie C - Entérotoxines
Bonne(s) réponse(s) : A D - Exfoliatine
E - Toxine(s) responsable(s) du syndrome de choc
A. Diagnostic holopique direct : isolement par culture sur gélose au toxique
sang frais à partir de prélèvements et identification du germe. Bonne(s) réponse(s) : A C D
Diagnostic indirect par recherche d'élévation du titre des anticorps
sériques antistreptococciques : antistreptolysines O (ASLO), A. Les hémolysines delta, bêta, b, et j. La présence de l'alpha
antistreptokinases (ASK) et antihyaluronidases (ASH). hémolysine est un caractère essentiel des souches à potentiel
B.C. Pas de recherche d'anticorps sériques. pathogène chez l'homme.
D. Treponema pallidum n'est pas cultivable. B. Hémolysine cytotoxique et antigénique du streptocoque du groupe
E. L'identification de corynébactérium diphteriae est fondée sur les A.
caractères biochimiques après culture de la bactérie, mais C. Responsable d'intoxication alimentaire et d'entérocolites aiguës.
essentiellement sur la détection de la toxine (par inoculation au D. Appelée aussi toxine épidermolytique, c'est une exotoxine
RESIDANAT EN ou
cotaize POCHE Tome
par le test " I "- QCM - QCS
d'Elek) 399protéique responsable de clivage intradermique et formation
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de 85
lésions cutanées bulleuses.
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5 15 ans.
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la


vaccination B.C.G., quelle est celle ou quelles sont celles
qui sont exactes ?
A - Le B.C.G. doit être pratiqué dès le 1er mois de vie
B - La vaccination B.C.G. induit une immunité
humorale vis à vis de la tuberculose
C - Le résultat de la vaccination B.C.G. doit être
contrôlé par les tests cutanés tuberculiniques effectués
15 jours après la vaccination
D - Il est nécessaire de revacciner les enfants chez qui
les réactions tuberculiniques sont redevenues négatives
E - La vaccination B.C.G. est légalement obligatoire en
France à l'âge de 6 ans
Bonne(s) réponse(s) : E

A. La vaccination par le BCG a été rendue obligatoire par la loi du 5


janvier 1950 pour les enfants âgés de 6 ans et pour diverses autres
catégories de la population, notamment : les enfants du 1er et du
2ème âge placés en maison maternelle, crèches, pouponnières ou
en nourrice, les enfants de tous âges vivant dans leur foyer en
contact avec un tuberculeux qui reçoit des prestations, les enfants
de personnes qui gardent des enfants à domicile, tous les enfants
d'âge scolaire. De plus sont "assujettis" à la vaccination, dans ces
catégories, tous les sujets antérieurement vaccinés ou non qui
présentent encore une réaction tuberculinique négative ; les
personnes de plus de 25 ans ne sont plus soumises à cette
obligation légale. Bien que couramment pratiqué dans le premier
mois de la vie, le BCG n'est pas obligatoire pour les nouveaux-nés.
Cependant, pour les enfants susceptibles d'appartenir aux
catégories de la population déjà énoncés, la loi rend obligatoire cette
vaccination, et une présentation du carnet de crèche. La vaccination
du BCG prévient en très grande partie la dissémination hématogène
du bacille de la tuberculose consécutive à la primo-infection
spontanée et donc la méningite tuberculeuse. Les statistiques
montrent que la vaccination BCG, rendue obligatoire en France chez
les nouveaux-nés, préviendrait quinze méningites tuberculeuses
chez l'enfant de 0 à 4 ans. Mais la répartition des cas de méningites
tuberculeuses chez l'enfant de 0 à 4 ans. Mais la répartition des cas
de méningites tuberculeuses de l'enfant concerne surtout des
groupes à risque
(milieux défavorisés, contact avec un tuberculeux...). Le BCG
présente une efficacité, vérifiée par l'allergie post-vaccinale, de 10 à
15 ans. Les épidémiologistes français préfèrent une date de
vaccination, tardive, mais légale, c'est à dire avant l'âge de 6 ans.
B. L'immunité tuberculeuse, comme le montre le phénomène de
Koch, est surtout une immunité de surinfection. Elle n'est pas à
médiation humorale mais cellulaire, et consiste en une activation de
macrophages par les T-lymphocytes sensibilisés spécifiquement
aux antigènes du bacille tuberculeux. Après inoculation
tuberculeuse, l'immunité apparaît en même temps ou un peu plus
tard que l'hypersensibilité mais persiste après effacement de celle-
ci. Bien qu'exerçant principalement ses effets sur les bacilles de
surinfection, elle s'exerce également sur les bacilles de primo-
infection. Chez l'homme, elle est responsable de l'arrêt de la
multiplication bacillaire de la primo-infection et du caractère latent de
la majorité des infections tuberculeuses spontanées. Elle est
cependant imparfaite. Le BCG est, à l'heure actuelle, le vaccin vivant
le plus immunisant et aussi le moins pathogène, dont on dispose
pour créer l'état d'immunité de surinfection.
C. Le contrôle de l'allergie post-vaccinale se fait 4 à 6 mois après la
vaccination BCG par réaction cutanée tuberculinique (le plus
souvent intradermo réaction à 10 UI/ml de tuberculine) qui précisera
la présence et l'intensité de l'allergie tuberculinique.
D. Faux. La pénétration des BK provoque dans l'organisme deux
états biologiques particuliers : l'immunité acquise (ou vaccinale en
cas de BCG) et l'allergie tuberculinique, toutes deux à médiation
cellulaire. Les protéines bacillaires libérées diffusent à tout
l'organisme, et confèrent à tous les points de celui-ci la propriété de
répondre à l'arrivée de nouveaux bacilles -ou à l'application de la
tuberculine par une réaction précoce vivement inflammatoire-. Cette
propriété nouvelle acquise est dite hypersensibilité tuberculinique ou
allergie tuberculinique. La réaction cutanée tuberculinique peut êre
négative dans différentes circonstantces notamment : les maladies
anergisantes transitoires : grippe, rougeole, etc..., les traitements
immno-dépresseurs, les erreurs techniques de réalisation ou de
lecture du test. Il faut donc penser à éliminer les causes d'erreur
avant de conclure à la négativité de la réaction cutanée
tuberculinique et refaire le test 4 à 6 semaines après la disparition
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 400 By NADJI 85
d'un cas possible d'anergie. Une vaccination BCG avec contrôle
positif de la réaction cutanée tuberculinique a une efficacité de 10 à
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25 80
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, choisissez celle ou celle A propos du diagnostic bactériologique d'une angine
qui sont vraies : diphtérique :
A - La rage est une infection qui n'est pas transmissible A - Devant une angine suspecte de diphtérie, le
par les animaux domestiques prélèvement de gorge est pratiqué par écouvillonage à la
B - Les ammoniums quaternaires sont les antiseptiques périphérie des fausses membraneS
de choix des morsures par animaux B - Au cours d'une diphtérie, le bacille diphtérique est
C - La vaccination antirabique thérapeutique n'est pas isolé dans les hémocultures
praticable par un médecin généraliste C - Les souches de bacille diphtérique responsables de
D - La vaccination préventive antirabique est praticable la maladie produisent une toxine
par un médecin généraliste D - La mise en route du traitement d'une angine
E - L'injection intramusculaire de 2 millions de suspecte de diphtérie peut attendre la confirmation du
pénicilline G protège contre le risque rabique laboratoire de bactériologie
Bonne(s) réponse(s) : B C D E - La mise en culture d'un prélèvement de gorge à la
recherche du bacille diphtérique se pratique sur sérum de
A. La rage est essentiellement une maladie de mammifères soit boeuf coagulé
sauvages, en général des canidés : loups, renards, parfois des Bonne(s) réponse(s) : A C E
chiroptères : chauve-souris, vampires, soit enfin des animaux
domestiques : chiens, chats. A. Zone privilégiée réelle en corynebacterium diphteriae.
B. Le traitement local d'un sujet mordu par un animal enragé est à B. Pas de bactériémie mais une toxininémie. Le germe reste localisé
pratiquer le plus tôt possible, dans les minutes suivant la morsure : au niveau de l'amygdale.
lavage minutieux et prolongé au savon de Marseille, rinçage La toxine élaborée localement in situ au niveau de la fausse
soigneux et abondant, désinfection par dérivés d'ammoniums membrane par le germe, diffuse seule par voie sanguine vers les
quaternaires (ou eau de javel, éther, alcool), couverture antibiotique principaux viscères vitaux où elle se fixe sur les cellules sensibles.
et éventuellement protection antitétanique. Si la morsure est grave, C. Le mécanisme par lequel une souche de C. diphtériae non
infiltration des lésions avec sérum antirabique. toxinogène devient toxinogène, et donc responsable de la maladie,
C.E. La base du traitement spécifique antirabique est un traitement après exposition au phage bêta spécifique, est appelé conversion
vaccinal qui met à profit la longue période d'incubation périphérique lysogénique.
de la maladie, avant toute atteinte du système nerveux central, pour D. Les 48 à 72 heures nécessaires à la confirmation du diagnostic
déclencher le processus d'immunisation active de l'organisme. Le d'angine diphtérique par l'identification bactériologique de C.
vaccin rabique inactivé à visée thérapeutique est réservé aux centres diphtériae et de la production de toxine peuvent être fatales en
antirabiques. l'absence de traitement antibiotique. Toute suspicion de diphtérie
D. Le principe de la vaccination préventive doit être posé devant une angine à fausses membranes impose en urgence sans
essentiellement pour les catégories professionnelles exposées à des attendre les résultats du laboratoire un traitement antibiotique.
contaminations fréquentes (vétérinaires, personnel des abattoires, E. Cultivé sur milieu enrichie de Loefflen au sérum de boeuf
gardes-chasse...). coagulé, et isolé par ensemencement sur milieu de Tinsdale
(tellurite).

79
Question à compléments multiples. 81
Question à compléments multiples.
Les streptocoques hémolytiques du groupe A de
Lancefield présentent une ou plusieurs de ces propriétés. Le sérodiagnostic de la toxoplasmose doit
Laquelle ou lesquelles ? réglementairement être effectué :
A - Sont alpha-hémolytiques A - Lors du certificat prénuptial
B - Produisent des exoenzymes (streptolysines, B - Lors de la déclaration de grossesse
DNAases, streptokinases) C - Au 3ème mois de la grossesse
C - Comportent plusieurs espèces différenciées par D - Au 5ème jour de vie
leurs caractères biochimiques (S. faecalis, S. faecium, S. E - A n'importe quel moment de la grossesse en cas de
bovis, S. durans) sérologie antérieure négative connue
D - Sont responsables de la scarlatine lorsqu'ils Bonne(s) réponse(s) : A B
produisent une toxine érythrogène
E - Sont très sensibles aux aminosides A. Obligatoire lors de l'examen prénuptial, de même que le
Bonne(s) réponse(s) : B D sérodiagnostic de rubéole.
B. Les sérodiagnostics (rubéole + toxoplasmose) sont demandés
A. Les colonies de streptocoque A sont entourées d'une grande obligatoirement dès le premier examen prénatal, qui permet la
zone d'hémolyse totale à limites nettes, rendant le milieu incolore et déclaration de grossesse, sauf en cas de certitude absolue de leur
transparent = bêta - hémolytiques. positivité antérieure.
B. Ainsi que hyaluronidases et streptodornase. C.E. Négatifs à la déclaration, ils seront contrôlés pour écarter tout
C. Appartiennent au streptocoque du groupe D (S.facalis, S.faccium séroconversion ultérieure : au moins trois fois pendant la grossesse
et S.durans sont des entérocoques). en ce qui concerne la toxoplasmose (donc à chaque examen
D. La toxine érythogène n'est synthétisée que par certaines souches prénatal légal, 6ème, 8ème et 9ème mois) et si possible tous les
de streptocoques A qui ont subi une conversion lysogénique par un mois. L'énoncé de l'item E est ambigu et prête à confusion.
bactériophage spécifique. Sa présence exceptionnelle chez certains D. Lors de l'accouchement, un dernier contrôle est fait pour les
streptocoques des groupes C et G s'explique par le même femmes non immunisées ; chez le nouveau-né en cas d'atteinte ou
mécanisme. de doute, la recherche se fait par sérodiagnostics répétés.
E. Résistance naturelle à bas niveau aux aminosides due à un
problème de perméabilité des antibiotiques au niveau de la
membrane interne des streptocoques. Les bactéries anaérobies
comme les streptocoques ont une chaînes de transporteurs
d'élections incomplète qui ne permet pas un bon rendement du
transport actif des aminosides au niveau de membrane interne.
Rappel : les aminosides sont des inhibiteurs bactéricides de la
synthèse protéique au niveau des ribosomes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 401 By NADJI 85


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26 72
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le calcium lié à l'albumine plasmatique représente par Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui
rapport au calcium plasmatique, le pourcentage suivant : s'applique(nt) au virus Delta :
A - Proche de 10 % A - Il s'agit d'un virus à ARN
B - Proche de 20 % B - Il peut exister en l'absence de l'Ag HBs sérique
C - Proche de 40 % C - Il peut infecter l'organisme en même temps que le
D - Proche de 80 % virus B
E - 100 % D - Il est habituellement responsable d'une évolution
Bonne(s) réponse(s) : C défavorable de l'hépatite B
E - L'infection à virus Delta est prévenue par la
Le pool calcique est ainsi réparti : vaccination antivirale B
- 55 % calcium ionisé Bonne(s) réponse(s) : A C D E
- 10 % chélaté (citrate, oxalate...)
- 35 % lié aux protéines : 30 % albumine + 5 % globulines. L'agent delta ne peut infecter une cellule que si celle-ci a été
A remarquer : l'ambiguïté du QCM car le calcium lié aux protides, préalablement infectée par le virus B. Il ne peut donc pas exister en
non ultrafiltrable représente à peu près 40 % du calcium l'absence de l'Ag HBs sérique sauf cas rares d'hépatites à virus B,
plasmatique, mais la fraction liée à l'albumine est juste comprise HBs négatives. La vaccination anti-B en prévenant l'hépatite B évite
entre 20 et 40 %. l'infection par l'agent delta. Cette vaccination ne saurait par contre
prévenir l'infection par l'agent delta si les vaccinés ont déjà contracté
une hépatite B.

87
Question à complément simple.
114
Quel est l'examen qui permet d'affirmer la primo-infection Question à compléments multiples.
herpétique ?
A - Le prélèvement à la recherche du virus Parmi les parasites qui peuvent être mis en évidence par
B - L'apparition d'anticorps anti-herpétiques l'étude du frottis sanguin, vous retenez :
C - Le cytodiagnostic A - Dicrocelium lanceolatum
D - La biopsie des lésions B - Trypanosoma gambiense
E - Aucun des examens ci-dessus C - Necator americanus
Bonne(s) réponse(s) : B D - Sarcoptes scabieux
E - Plasmodium malariae
Ce QCM est mal formulé. Bonne(s) réponse(s) : B C
L'apparition des anticorps anti-herpétiques n'est pas un examen.
La mise en évidence des IgM peut être utile. Le dicrocelium est un vers plat, n'infectant l'homme
Il est à noter que les récurrences n'entraînent qu'occasionnellement qu'exceptionnellement.
l'ascension du titre des anticorps. Necator americanus ou ankylostome est un petit némathelminthe
(vers rond).
Sarcoptes scabiei est un acarien, ectoparasite responsable de la
galle.
115
Question à compléments multiples.

La résistance plasmatique aux antibiotiques est : 5


A - Le plus souvent une multirésistance Question à complément simple.
B - Rencontrée chez plusieurs espèces bactériennes
C - Transmissible entre bactéries de la même espèce Indiquez, parmi les germes suivants, celui qui est le plus
D - Transmissible entre bactéries d'espèces différentes fréquemment rencontré dans les arthrites septiques à
E - Etendue à toutes les familles d'antibiotiques germes banals de l'adulte :
Bonne(s) réponse(s) : A B C D A - Pseudomonas
B - Staphylocoque
La résistance plasmidique résulte d'une pression de sélection de C - Escherichia coli
l'environnement, et en cas d'utilisation de polyantibiothérapie, les
D - Streptocoque A
résistances sont multiples.
Les plasmides peuvent être transférés d'une espèce à une autre. E - Entérocoque
Bonne(s) réponse(s) : B

Il convient de souligner le tropisme particulier du staphylocoque pour


l'os et les articulations.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 402 By NADJI 85


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19 45
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes concernant le bacille du Quel est dans la liste suivante le virus (ou la catégorie de
tétanos (Clostridium tetani), laquelle est inexacte ? virus) le plus souvent à l'origine de méningites
A - Bacille Gram (+) anaérobie, capable de sporuler, lymphocytaires de l'enfant ?
présent dans le sol et les excrétions des animaux A - Echovirus
B - Sécrète des exotoxines protéiques dont la B - Herpès
tétanospasmine tétanisante qui se lie aux gangliosides C - Adénovinus
des membranes synaptiques et altère l'inhibition D - Virus de la grippe
C - La bactérie pénètre à l'occasion d'une effraction du E - Virus de la rougeole
revêtement cutané et muqueux et dissémine par voie Bonne(s) réponse(s) : A
sanguine
D - La prophylaxie du tétanos repose sur la vaccination Les entérovirus sont les virus les plus souvent incriminés, en
particulier les Coxsackies A et B et les virus Echo.
par l'anatoxine diphtérique
L'autre agent viral le plus souvent responsable, en particulier chez
E - La protection contre le tétanos est assurée l'enfant, est le virus ourlien.
essentiellement par la présence d'antitoxine dans le
sérum à titre suffisant
Bonne(s) réponse(s) :
84
QUESTION ANNULEE
Question à complément simple.

Mycobacterium tuberculosis est caractérisé par toutes les


20 propositions suivantes, sauf une. Laquelle ?
Question à complément simple. A - Une bactérie aérobie stricte très résistante
B - Un bacille acido-alcoolo-résistant mis en évidence
Parmi les syndromes cliniques suivants, lequel est lié à par coloration de Ziehl-Neelsen
l'infection par le virus respiratoire syncytial ? C - Un parasite intracellulaire obligatoire
A - Herpangine D - Une bactérie qui cultive sur milieu de Lowenstein en
B - Panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) de trois semaines à trois mois
Von Bogaert E - Une bactérie pathogène pour le cobaye
Bonne(s) réponse(s) : C
C - Diarrhée aiguë hivernale du nourrisson
D - Molluscum contagiosum Les mycobactéries peuvent survivre à l'intérieur des macrophages,
E - Bronchiolite aiguë du nourrisson par contre elles peuvent également survivre dans le milieu
Bonne(s) réponse(s) : E extracellulaire.

La gravité de la maladie serait en partie liée au conflit immunologique


entre les anticorps maternels, activant le complément et le antigènes
viraux fixés au niveau du poumon. 88
L'herpangine est en rapport avec les coxsackies virus du groupe A,
la PESS avec le virus de la rougeole, les diarrhées aiguës hivernales Question à complément simple.
du nourrisson avec le rotavirus et le Molluscum contagiosum avec
papovavirus. Parmi les streptocoques suivants identifiés par leur
appartenance à l'un des 18 groupes de Lancefield, quel
est celui qui déploie la plus grande résistance aux
antibiotiques ?
30 A - Streptocoque du groupe A
Question à complément simple. B - Streptocoque du groupe B
C - Streptocoque du groupe D
Parmi les champignons suivants, lequel se caractérise D - Streptocoque du groupe F
par la présence de chlamydospores sur milieu PCB ? E - Streptocoque du groupe H
A - Candida tropicalis Bonne(s) réponse(s) : D
B - Candida albicans
C - Microporum canis Ou entérocoque.
D - Trichophyton rubrum
E - Aucun des champignons précédents
Bonne(s) réponse(s) : B
92
Sans commentaire. Question à complément simple.

Dans la liste suivante, indiquez la bactérie qui ne fait pas


partie de la flore intestinale normale :
A - Clostridium perfringens
B - Staphylococcus aureus
C - Streptococcus faecium
D - Shigella sonnei
E - Proteus mirabilis
Bonne(s) réponse(s) : D

Shigella ne se retrouve que dans les selles des malades et celle des
porteurs qui doivent être traités.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 403 By NADJI 85


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98 116
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les bactéries suivantes, laquelle correspond au La mise en évidence du virus dans le sang est essentielle
bacille pyocyanique ? au diagnostic virologique des infections à :
A - Pseudomonas fluorescence A - Virus de la fièvre jaune
B - Pseudomonas aeruginosa B - Cytomégalovirus
C - Pseudomonas maltophilia C - Virus de la grippe
D - Pseudomonas putida D - Virus de l'hépatite A
E - Pseudomonas multivorans E - Virus respiratoire syncytial
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire. Le virus amaril, comme tous les arbovirus, est présent pendant les 4
ou 5 premiers jours de la maladie.
L'isolement du CMV à partir du sang ne signifie pas de façon
certaine qu'il soit la cause du tableau pathologique ayant motivé
3 l'examen. La présence de cellules infectées, révélées par
Question à compléments multiples. immunofluorescence est beaucoup plus significative.
Les prélèvements viraux dans la grippe s'effectuent au niveau du
nasopharynx ou des expectorations.
Une infection humaine à Clostridium perfringens peut Il en est de même pour le virus respiratoire syncytial.
bénéficier du(des) procédé(s) de diagnostic suivant(s) : Le virus de l'hépatite A est retrouvé au niveau des selles.
A - Prélèvement au siège même de l'infection Soulignons l'ambiguïté de ce QCM, car si pour les items A,C,D,E la
B - Sérodiagnostic réponse est aisée, pour l'item B la discussion est possible. Le
C - Ensemencement en atmosphère anaérobie stricte diagnostic d'infection à cytomégalovirus est un diagnostic délicat qui
D - Hémoculture ne repose pas sur un examen décisif mais sur un faisceau
E - Intradermo-réaction d'arguments cliniques et paracliniques.
La mise en évidence du virus dans le sang est un des arguments,
Bonne(s) réponse(s) : A C D
mais ce n'est pas le plus important. A ce titre on peut dire qu'il n'est
pas "essentiel" au diagnostic.
Sans commentaire.

21 37
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

L'étude au laboratoire de l'activité synergique des Parmi les propositions suivantes concernant la réplication
associations d'antibiotiques est conseillée dans la ou les des virus, une seule est inexacte. Laquelle ?
circonstances cliniques suivantes : A - La réplication de l'acide nucléique viral peut avoir
A - Endocardite à streptocoques D lieu dans le noyau ou dans le cytoplasme de la cellule
B - Bactériémie à Hémophilus influenzae B - Des enzymes codées par le génome viral qui
C - Septicémie à Salmonella typhi assurent la transcription et la réplication de l'acide
D - Septicémie à Staphylococcus aureus nucléique viral peuvent apparaître lors de l'infection
E - Bactériémie à Clostridium perfringens C - L'énergie nécessaire à la réplication virale est
Bonne(s) réponse(s) : A C fournie par des enzymes codées par le génome viral
D - La synthèse des protéines virales se fait sur les
Les septicémies à salmonella ne justifient pas d'une bithérapie. ribosomes de la cellule hôte
Les antibiotiques efficaces contre la salmonella étant les phénicolés, E - Certaines protéines codées par le génome viral ne
les pénicillines du groupe A, le triméthoprime-sulfaméthoxazole. sont pas constitutives de la particule virale
Bonne(s) réponse(s) : C

Le virus est un parasite cellulaire obligatoire. L'énergie nécessaire à


la réplication virale est fournie par les enzymes de la cellule hôte.
Par ailleurs le génome viral est reproduit dans la cellule, dans le
cytoplasme pour les virus à ARN, dans le noyau pour ceux à ADN
(schématiquement), les enzymes nécessaires à cette réplication
étant codées par le génome viral, mais non obligatoirement
constitutives du virion (E). Elles sont traduites par le matériel de la
cellule (D).

12
Question à compléments multiples.

Parmi les caractères énoncés, certain(s) convien(nen)t à


Plasmodium falciparum :
A - Gamétocytes en forme allongée
B - Granulation de Schüffner (dans l'hématie parasitée)
C - Gracilité des trophozoïtes
D - Schizontes étirés (en corps amiboïdes)
E - Taches de Maurer (dans l'hématie parasitée)
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Les granulations de Schüffner caractérisent l'infestation à P. Vivax


au à P.Ovale.
Les shizontes étirés sont plus évocateurs de P. Ovale.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 404 By NADJI 85
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21 69
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

L'oxyde de carbone a une fixation préférentielle sur : Parmi les prélèvements suivants, citez celui qui permet
A - Les muscles striés en pratique l'isolement d'un virus grippal :
B - Le rein A - Selles
C - Le myocarde B - Urines
D - Le foie C - Sécrétions rhinopharyngées
E - Les muscles lisses D - Liquide céphalo-rachidien
Bonne(s) réponse(s) : A C E E - Lymphocytes T
Bonne(s) réponse(s) : C
La fixation est privilégiée dans les organes riches en myoglobine.
Sans commentaire.

47
Question à compléments multiples. 12
Question à compléments multiples.
Les oncogènes cellulaires sont :
A - Des métabolites cellulaires capables de transformer Le pneumocoque :
une cellule saine en cellule cancéreuse A - Se cultive facilement sur milieu ordinaire
B - Des fragments de virus oncogènes qui, insérés B - Est un hôte habituel des voies respiratoires
dans le génome des cellules saines, les transforment en C - Est éliminé dans les selles
cellules tumorales D - Peut être recherché sous forme d'antigène soluble
C - Des facteurs de croissance sécrétés par les cellules dans des liquides biologiques
cancéreuses E - Ne peut pas être isolé dans une hémoculture
D - Des gènes normaux des cellules saines dont Bonne(s) réponse(s) : B D E
l'expression dans certaines conditions entraîne leur
transformation en cellules cancéreuses Le pneumocoque nécessite une gélose enrichie au sang et sa
culture est délicate. C'est un hôte habituel de l'oropharynx.
E - Des fragments de l'ADN cellulaire modifiés par des
facteurs cancérigènes
Bonne(s) réponse(s) :

Ambiguë.
15
Question à compléments multiples.

Les streptocoques du groupe A :


76 A - Se présentent comme des cocci à Gram positif
Question à compléments multiples. isolés ou disposés en chaînettes
B - Possèdent une protéine de structure (protéine M)
Le taux de carboxyhémoglobine dans le sang : permettant de différencier plus de 50 sérotypes
A - Est stable pendant 24 heures en l'absence de C - Peuvent être responsables de gloménulonéphrites
traitement D - Sont habituellement résistants aux antibiotiques de
B - Est influencé par l'effort physique la famille des bêta-lactamines
C - Dépend de la consommation de cigarettes E - Sont responsables de l'érysipèle
D - Dépend de la pression alvéolaire en O2 Bonne(s) réponse(s) : A B C E
E - Est différent avant traitement, dans le sang veineux
Sans commentaire.
et dans le sang artériel
Bonne(s) réponse(s) :

Ambiguë.
QCM ambiguë par ailleurs, on ne sait pas dans quelles 16
circonstances. Question à compléments multiples.
- Après une intoxication aiguë, au cours d'une intoxication chronique
etc... Neisseria meningitidis :
A - Possède un antigène capsulaire qui détermine le
groupe
B - En France. Ie sérotype B est le plus fréquemment
66 isolé
Question à complément simple. C - Ne peut être isolé que chez l'homme
D - La mise en évidence d'antigènes spécifiques dans
Parmi les toxines produites par les bactéries suivantes, le LCR est un bon moyen diagnostique des méningites
laquelle est une endotoxine libérée par la lyse E - Toutes les propositions ci-dessus sont fausses
bactérienne ? Bonne(s) réponse(s) : A B C D
A - Salmonella typhi
B - Corynebacterium diphteria Neuf groupes sont actuellement décrits :
C - Streptocoque A responsable de la scarlatine A, B, C, D, X, Y, Z, 29E, W135.
D - Clostridium perfringens L'antigène est un polysaccharide capsullaire.
E - Clastridium tetani
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

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33 59
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Concernant le bacille tuberculeux : Parmi les prélèvements de pus suivants, quel est celui où
A - Sa multiplication dans un organisme neuf peut la présence de bactéries anaérobies n'a pas de
entraîner l'apparition d'une hypersensibilité retardée signification pathologique ?
B - C'est une bactérie anaérobie stricte A - Abcès sous-phrénique
C - Les lipides de la paroi sont responsables en partie B - Escarre sacrée
de l'acido-alcool-résistance C - Pyosalpinx
D - Les anticorps IgM induits par l'infection sont D - Ostéite chronique
recherchés pour poser le diagnostic étiologique E - Abcès de la marge anale
E - Le bacille tuberculeux pousse en 48 heures environ Bonne(s) réponse(s) :
Bonne(s) réponse(s) : A C
QUESTION ANNULEE
Sans commentaire.

68
39 Question à complément simple
Question à compléments multiples.
Parmi les prélèvements suivants, quel est celui où l'on
L'histamine est sécrétée : peut mettre en évidence le tréponème au stade primaire
A - Par les mastocytes de l'infection syphilitique :
B - Par les lymphocytes A - Sang
C - Par les fibroblastes B - Liquide céphalo-rachidien
D - Par les éosinophiles C - Plaques muqueuses
E - Par les polynucléaires basophiles D - Chancre
Bonne(s) réponse(s) : A E E - Eruption cutanée
Bonne(s) réponse(s) : D
L'histamine peut également être libérée par les plaquettes.
Le stade primaire de la Syphilis est un stade localisé au point
d'inoculation.

56
Question à compléments multiples.
84
Des oncogènes : Question à complément simple.
A - Sont présents dans l'ARN des rétrovirus
sarcomatogènes Si l'analyse d'un échantillon des urines des 24 heures
B - Sont présents dans l'ADN des cellules infectées par montre une élévation de l'acide homovanilique (HVA), il
les rétrovinus sarcomatogènes s'agit le plus probablement :
C - Sont présents dans l'ADN cellulaire d'animaux sains A - D'une leucémie
D - Sont présents dans l'ADN de l'HIV B - D'une tumeur de Wilms
E - Codent pour une transcriptase reverse C - D'un neuroblastome
Bonne(s) réponse(s) : D - D'un hépatoblastome
E - D'une maladie de Gaucher
QUESTION ANNULEE Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

18
Question à complément simple.
38
L'état d'hydratation intracellulaire est déterminé par : Question à compléments multiples.
A - La kaliémie
B - L'osmolalité extracellulaire Indiquez la(les) proposition(s) qui s'applique(nt) au virus
C - La protidémie B:
D - ph sanguin A - Origine volontiers alimentaire
E - La natriurie B - Virus à ADN
Bonne(s) réponse(s) : B C - Fréquence de survenue plus grande en Afrique
qu'en Europe
Osmolalité intra et extracellulaire sont en équilibre. Le nombre D - Association privilégiée à l'alcoolisme chronique
d'osmoles intracellulaires étant fixe, toute variation de l'osmolarité E - Rôle privilégié dans le développement du
extra et donc intracellulaire entraîne une variation inverse de
carcinome hépatocellulaire
l'hydratation intracellulaire.
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Osmoles intracellulaires./volume intracellulaires :
= osmolarité intracellulaire
Lors de l'utilisation de souche d'ADN complémentaire, spécifique de
= osmolarité extracellulaire
l'ADN du virus de l'hépatite B, le matériel génomique viral a été
= osmoles extracellulaire/volume extracellulaire.
retrouvé quasi systématiquement au sein de l'ADN des cellules
cancéreuses (carcinome hépatocellulaire) même si les patients ne
présentait aucun élément sérologique évoquant une infection par le
virus B.

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73 58
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les entités suivantes, quelle est celle ou quelles Parmi les germes suivants, lequel ne se multiplie pas à
sont celles qui s'accompagne(nt) volontiers d'une l'intérieur des macrophages ?
polynucléose neutrophile ? A - Listéria monocytogènes
A - Polyarthrite rhumatoïde B - Streptococcus pneumoniae
B - Lupus érythémateux C - Chlamydia trachomatis
C - Tabagisme D - Brucella melitensis
D - Hémolyse aiguë E - Leishmania donovani
E - Coqueluche Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Sans commentaire.
La polyarthrite rhumatoïde entraîne habituellement une augmentation
des cellules neutrophiles lors des poussées, sauf en cas d'atteinte
hématologique (Sd de Felty).
20
Question à compléments multiples.
75 Dans quel(s) type(s) d'échantillon biologiques peut-on
Question à compléments multiples. isoler le méningocoque ?
A - Liquide céphalo-rachidien
Parmi les toxines produites par les bactéries suivantes, B - Sang
vous considérez comme exotoxine(s) protéique(s) C - Urines
neurotrope(s) ? D - Prélèvement naso-pharyngé
A - Salmonella typhi E - Liquide pleural
B - Corynebacterium diphteria Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
C - Streptocoque A responsable de la scarlatine
D - Clostridium perfringens Discutable entre la théorie et la pratique.
E - Clastridium tetani
Bonne(s) réponse(s) : B E

Pour Salmonella c'est une endotoxine. 55


Pour le strepto A, le Clostridium.perfringens, c'est une exotoxine non Question à compléments multiples.
neurotrope.
Parmi les maladies ou situations suivantes, quelle(s)
est(sont) celle(s) qui peu(ven)t s'accompagner d'une
98 hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles ?
A - Corticothérapie au long cours
Question à compléments multiples. B - Hypersplénisme
C - Leucémie aiguë myéloblastique
L'augmentation de volume des globules rouges
D - Polyglobulie primitive
(macrocytose) :
E - Infection virale
A - Est un stigmate biologique souvent observé au Bonne(s) réponse(s) : A
cours de l'alcoolisation chronique
B - Est toujours associée à une anémie Sans commentaire.
C - Est habituellement rapportée, au cours de
l'alcoolisme chronique, à une
carence en folates
46
D - Peut s'observer dans les suites éloignées d'une Question à compléments multiples.
gastrectomie totale
E - Est un bon test de sevrage chez l'alcoolique Légionella pneumophila est sensible à :
chronique A - Pénicilline G
Bonne(s) réponse(s) :A C D B - Erythromycine
C - Rifampicine
Au cours des gastrectomies, c'est la non absorption de la vitamine D - Gentamycine
B12 par déficit de facteur intrinsèque qui est responsable de la E - Streptomycine
macrocytose. Bonne(s) réponse(s) : B C

Question ambiguë car l'on ne précise pas s'il s'agit de sensibilité in


vivo ou in vitro. Les réponses proposées correspondent à la
40 sensibilité in vivo.
Question à complément simple.

Un prélèvement pour étude en microscopie électronique


nécessite :
A - Une fixation immédiate dans un liquide spécial
B - Une étude à l'état frais
C - Une fixation dans le formol salé isotonique
D - Une fixation immédiate dans le liquide de Bouin
E - Un étalement sur lame
Bonne(s) réponse(s) :

Ambiguë.
Tout dépend du type de microscopie électronique que l'on désire
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114 22
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Une ponction lombaire a été pratiquée chez un sujet L'existence de résistance plasmidique est connue pour :
présentant un syndrome méningé. Parmi les anomalies A - L'ampicilline
du liquide céphalo-rachidien, quelle(s) est(sont) celle(s) B - Les aminosides
qui oriente(nt) vers l'étiologie bactérienne ? C - L'érythromycine
A - Liquide hypertendu D - La rifampicine
B - Hypoglycorachie E - Les quinolones
C - Protéinorachie normale Bonne(s) réponse(s) : A B C
D - Formule leucocytaire faite de polynucléaires en
amas La résistance à la rifampicine et aux quinolones résultent de
mutations chromosomiques affectant le gène codant pour le site
E - Présence d'hématies
d'action de l'antibiotique. Ainsi les mutations responsables de la
Bonne(s) réponse(s) : A B D
résistance à la rifampicine affectent-elles le gène codant la RNA
polymérase DNA dépendante.
Sans commentaire.

105 24
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

A propos du genre Trichophyton : L'identification d'un dermatophyte nécessite la réalisation


de :
A - Les macroconidies sont en fuseau à paroi épaisse,
A - Test de Blastèse
à logettes bien visibles à surface échinulée
B - Inoculation et l'animal
B - Les macroconidies sont rares ou absentes sur
C - Examen direct du prélèvement
milieu de Sabouraud + chloramphénicol + actidione
D - Isolement et identification sur milieu de culture
C - Les espèces du genre Trichophyton attaque la
E - Auxanogramme et zymogramme
peau, les ongles, les poils et les cheveux
Bonne(s) réponse(s) : C D
D - Trichophyton rubrum, Trichophyton interdigitale
sont des espèces anthropophiles L'examen direct et les cultures sur Sabouraud mettent en évidence
E - Trichophyton mentagrophytes, Trichophyton les colonies en 5 à 21 jours et leurs aspects caractéristiques.
ochraceum, responsables de teignes suppurées sont des
espèces zoophiles
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
71
Les conidies sont des spores externes et asexuées produites par les Question à compléments multiples.
rameaux mycéliens.
Les méningocoques :
A - Sont des diplocoques à Gram négatif
63 B - Présentent plusieurs types antigéniques distincts
Question à complément simple. C - Peuvent être en situation intracellulaire
D - Sont sensibles aux bêta-lactamines
L'uricémie chez l'homme est normalement inférieure à : E - Survivent dans l'échantillon de L.C.R. transporté
A - 18 micromol/l sans précautions particulières
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
B - 36 micromol/l
C - 180 micromol/l Il existe neuf sérotypes définis par le polysaccharide capsulaire, les
D - 360 micromol/l trois premiers étant les trois plus fréquents :
E - 1 800 micromol/l A, B, C, D, X, Y, Z, 29E et W135.
Bonne(s) réponse(s) : D A. Etant responsable d'épidémies en Afrique s'étendant parfois en
Europe.
Sans commentaire. B.En Europe.
C. Aux Amériques.
La culture de Neisseria meningitis est délicate et le LCR doit être
acheminé le plus rapidement possible au laboratoire. En dépit de
13 cela la culture sera négative dans environ 40 % des cas.
Question à compléments multiples.

Le syndrome biologique d'insuffissance hépato-cellulaire


22
comporte :
A - Elévation des ALAT
Question à complément simple.
B - Hypoalbuminémie
Le diagnostic de toxoplasmose se fait le plus souvent sur :
C - Chute du facteur V
A - Une recherche directe du parasite dans le sang
D - Hypergammaglobulinémie
B - Une recherche directe du parasite à partir d'une
E - Elévation des phosphatases alcalines
Bonne(s) réponse(s) : B C ponction ganglionnaire
C - Une recherche directe du parasite à partir d'une
Le syndrome biologique d'insuffisance hépatocellulaire se ponction splénique
caractérise par une diminution des produits synthétisés par le foie. D - Une recherche directe du parasite dans le LCR
E - Les résultats d'un examen sérologique
Bonne(s) réponse(s) : E

Le diagnostic parasitologique direct est exceptionnellement réalisé.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 408 By NADJI 85


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30 64
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quelle espèce plasmodiale n'est observée dans le sang Une leucocyturie de 300/mm3 et une bactériurie
périphérique que sous forme d'anneaux intra- inférieure à 103/ml sont compatibles avec :
érythrocytaires et de gamétocytes en forme de bananes : A - Une infection urinaire par le B.K.
A - P. falciparum B - Une infection urinaire mycosique
B - P. malariae C - Une infection urinaire sous traitement à son début
C - P. vivax D - Une infection génitale
D - P. ovale E - Une lithiase rénale
E - P. berghei Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Bonne(s) réponse(s) : A
Il faut également évoquer : une prostatite, une urétrite, une
B C D : on observe également des schizontes âgés et des corps en néphropathie interstitielle, une tumeur de l'arbre urinaire.
rosace.
E : pas pathogène chez l'homme.

89
Question à complément simple.
34
Question à complément simple. Parmi ces affirmations concernant Neisseria meningitidis
laquelle est fausse ?
La forme plasmodiale injectée à l'homme par l'anophèle A - Cette bactérie est responsable de la méningite
est : cérébrospinale
A - Le sporozoïte B - C'est la seule Neisseria pathogène
B - Le schizonte C - C'est un germe fragile
C - L'ookinète D - C'est un coque à Gram négatif
D - Le mérozoïte E - Cette espèce comprend plusieurs sérogroupes
E - Le gamétocyte Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A
B : Neisseria gonorrhea est l'agent de la gonococcie.
Les sporozoïtes vont se localiser dans les hépatocytes en moins de C : Sa fragilité impose sa recherche immédiate.
24 heures. E : Le sérogroupe B représente environ 75 % des méningocoques
responsables d'infections en France.

55
Question à complément simple. 109
Question à complément simple.
Dans le résultat suivant de l'analyse d'un liquide synovial,
un résultat est discordant. Lequel ? Parmi les bactéries suivantes, il en est une qui ne peut
A - Aspect trouble cultiver sur milieux acellulaires car elle est incapable de
B - Faible viscosité synthétiser l'ATP. Laquelle ?
C - Présence de staphylocoques A - Listeria monocytogénès
D - Présence de polynucléaires altérés B - Mycobacterium tuberculosis
E - Présence de 300 cellules par mm3 C - Mycobacterium intracellulaire
Bonne(s) réponse(s) : E D - Chlamydia trachomatis
E - Mycoplasma pneumoniae
A B C et D correspondent à une arthrite septique au cours de Bonne(s) réponse(s) : D
laquelle on s'attend à observer plusieurs milliers de cellules par mm3.
Les chlamydiae sont des bactéries à parasitisme intracelluraire
obligatoire.

19
Question à compléments multiples.
23
La recherche d'antigènes solubles permet généralement Question à complément simple.
de reconnaître le germe en cause lors d'une méningite
aiguë à : Quel délai minimum doit-on attendre pour qu'un
A - Listeria laboratoire de bactériologie puisse confirmer un
B - Pneumocoque diagnostic de tuberculose par l'obtention en culture de la
C - Méningocoque du groupe A bactérie responsable (Mycobacterium tuberculosis) ?
D - Méningocoque du groupe B A - 3 semaines
E - Hemophilus B - 8 semaines
Bonne(s) réponse(s) : B D E C - 10 jours
D - 3 jours
(C) le groupe A représente moins de 2 % des infections à E - 6 jours
méningocoques en France (groupe B environ 75 % ; groupe C Bonne(s) réponse(s) : A
environ 20 %).
Mycobacterium tuberculosis se divise en 10 à 20 heures.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 409 By NADJI 85


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31 64
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi la liste des vaccins suivants, l'un d'entre eux est un Parmi les espèces bactériennes suivantes, la ou
vaccin vivant lequel ? lesquelles sont naturellement résistantes aux Macrolides ?
A - Anti-méningococcique A - Staphylocoque doré
B - Anti-rabique B - Escherichia coli
C - Anti-coqueluche C - Salmonella typhi
D - BCG D - Streptococcus pneumoniae
E - Anti tétanos E - Clostridium perfringens
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B C

A : Vaccin polysaccharidique Les entérobactéries sont naturellement résistantes aux macrolides.


B : Vaccin inactivé
C : Vaccin inactivé
E : Anatoxine
28
Question à complément simple.
65 Parmi les substances suivantes, indiquer celle qui n'est
Question à complément simple. pas élaborée par le staphylococcus aureus :
A - Leucocidine
L'apparition d'épidémies de grippe A est due à une B - Exfoliatine
modification de l'information génétique du virus grippal. A C - Endotoxine
quelle modification attache-t-on les grandes pandémies D - Coagulase
grippales ? E - Hyaluronidase
A - A une mutation ponctuelle intéressant un acide Bonne(s) réponse(s) : C
aminé de l'hémagglutinine et/ou de la neuraminidase
B - A l'acquisition de plasmides Les endotoxines font partie de la paroi des bacilles à Gram négatif.
C - A un changement total de la composition de
l'hémagglutinine et/ou de la neuraminidase
D - A une transformation cellulaire
E - A une modification d'une protéine virale interne 40
Bonne(s) réponse(s) : C Question à complément simple.
Sans commentaire. Indiquer la réponse exacte concernant les transposons :
A - Les transposons sont de nature glucido-lipido-
polypeptidique
B - Les transposons sont uniquement responsables de
27 la résistance aux antibiotiques
Question à compléments multiples. C - Les transposons sont des protéines de transport
D - Les transposons sont des ensembles capables de
Quelle(s) est (sont) les propositions exactes concernant s'insérer dans les plasmides
les méningocoques : E - Les transposons sont localisés dans la paroi
A - Sont des diplocoques à Gram (-) bactérienne
B - Peuvent exister à l'état de portage sain Bonne(s) réponse(s) : D
C - Se rencontrent chez l'homme et les animaux
D - Sont sensibles aux variations de température Les transposons sont constitués de matériel génétique.
E - Ne présentent qu'un seul sérogroupe capsulaire
Bonne(s) réponse(s) : A B D

B : l'existence de porteurs sains justifie la prophylaxie de l'entourage 28


des patients atteints de méningite cérébrospinale Question à compléments multiples.
C : l'homme est l'hôte exclusif
D : ce sont des germes très fragiles
La résistance bactérienne aux bêta-lactamines peut être
E : les sérogroupes A B et C sont les plus importants
due à :
A - Une imperméabilité au niveau des porines
B - Une hydrolyse de la bêta-lactamine
63 C - Un blocage non hydrolytique par une
Question à compléments multiples. céphalosporinase chromosomique
D - Une modification d'affinité d'une protéine liée à la
La pénicilline G est active sur : pénicilline (PLP)
A - Streptococcus pneumoniae E - Une mutation rendant les ribosomes insensibles à
B - Bacillus anthracis la bêta-lactamine
C - Clostridium perfringens Bonne(s) réponse(s) : A B D
D - Mycoplasma pneumoniae
Les ribosomes ne sont pas une cible des bêta lactamines.
E - Treponema pallidum
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Les bêta lactamines sont inefficaces sur les mycoplasmes.

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69 62
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les examens biologiques suivants, quel(s) est Indiquer la réponse exacte concernant les transferts de
(sont) celui(ceux) qui permet(tent) l'identification de plasmide d'une bactérie à une bactérie réceptrice :
Candida albicans ? A - Aucun plasmide conjugatif ne possède des gènes
A - Isolement sur milieu de Sabouraud glucosé de résistance aux antibiotiques
B - Test de filamentation en sérum B - Les plasmides de résistance ne peuvent pas être
C - Inoculation à la souris mobilisés par un plasmide conjugatif
D - Test à l'encre de Chine C - Il n'est pas possible de transférer un plasmide en
E - Formation de chlamydospores en 24 à 48 heures utilisant l'ADN purifié correspondant
sur milieu riz-agar-tween D - Les gènes des plasmides transférés peuvent
Bonne(s) réponse(s) : B E s'exprimer même s'ils ne sont pas intégrés dans le
chromosome bactérien
A : on utilise un milieu de Sabouraud tifomyciné. E - Une fois transféré, un plasmide s'intègre dans le
B : le test de filamentation en sérum, ou test de blastèse, permet le
chromosome pour pouvoir être répliqué
diagnostic de l'espèce de Candida 24 heures après
Bonne(s) réponse(s) : D
l'ensemencement.
De nombreux plasmides ne s'intègrent pas dans le chromosome
bactérien : ils restent autonomes pour leur expression et leur
réplication.
117
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant les 63


substances élaborées par les staphylococcus aureus, Question à complément simple.
indiquer celle ou cell,es qui est ou sont exacte(s) :
A - La staphylolysine alpha induit la production Parmi les propositions suivantes concernant le diagnostic
d'anticorps spécifiques qui peuvent être recherchés par bactériologique d'une infection à gonocoque, indiquer
une réaction sérologique celle qui est exacte :
B - La leucocidine est toxique pour les granulocytes A - Les gonocoques sont des diplocoques à Gram
C - Les exfoliatines existent chez tous les positif, intra ou extra cellulaires
staphylococcus aureus B - Dans les formes chroniques et chez la femme, les
D - Les entérotoxines peuvent être à l'origine germes sont très nombreux et faciles à mettre en
d'intoxications d'origine alimentaire évidence
E - La coagulase libre est impliquée dans l'origine de C - La culture n'est pas nécessaire au diagnostic des
thrombophlébites suppurées formes chroniques
Bonne(s) réponse(s) : A B D E D - L'extrême fragilité du germe nécessite son
ensemencement immédiat ou l'emploi de milieux de
A : Dosage des anti-staphylolysine alpha et gamma qui sont élevées
transport
au cours des staphylococcies chroniques
C : les exfoliatines responsables des syndromes des enfants E - Le diagnostic sérologique par réaction de fixation
ébouillantés (Scalded Skin Syndrom) sont sécrétées surtout par les du complément est sensible et spécifique
souches du groupe phagique II Bonne(s) réponse(s) : D

Les Neisseria pathogènes (N. meningitidis et N. gonorrhea) sont


fragiles.
15 A : Ce sont des diplocoques à gram négatif.
B : Au cours de l'uréthrite chronique, et de ses complications
Question à complément simple. fréquentes chez la femme, le diagnostic bactériologique est très
difficile. Les prélèvements doivent être répétés (urèthre, glandes de
Staphylococcus aureus secrète diverses enzymes. Une Bartolin, col, anus, pharynx...).
d'entre elles joue un rôle primordial dans la constitution E : La gono-réaction (fixation du complément), les réactions
de thrombophlébites : d'immunofluorescence directe et d'hémagglutination passive sont
A - Leucocidine peu spécifiques.
B - Entérotoxine
C - Coagulase
D - Désoxyribonucléase
13
E - Staphylolysine
Bonne(s) réponse(s) : C Question à compléments multiples.

Sans commentaire. Quelles est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)


concernant le streptocoque du groupe A ?
A - Cocci gram positif en chaînette
B - Hémolyse alpha sur gélose au sang
C - Identifié par le polysaccharide C de paroi
D - Est sensible à la Pénicilline G
E - Peut être responsable de complication post
streptococciques non suppurées
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Les streptocoques du groupe A sont béta hémolytiques.

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81 53
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Le genre Epidermophyton : On doit rechercher les anti-corps anti-streptocoques type


A - Est caractérisé par des macroconidies à parois et A dans ces maladies sauf une :
cloisons minces groupées en régime de bananes A - Rhumatisme articulaire aigu
B - Présente des microconidies B - Chorée de Sydenham
C - En plus de la peau attaque les cheveux et les poils C - Endocardite subaigüe
D - Est un dermatophyte zoophile D - Glomérulonéphrite aigüe
E - La seule espèce pathogène est Epidermophyton E - Erythème noueux
floccosum Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A E
A B D et E sont des pathologies streptococciques non suppuratives.
Le genre épidermophyton est caractérisé par des macroconidies en C doit faire rechercher les streptocoques par des hémocultures
massue, à parois et cloisons minces, et par l'absence de répétées.
microconidies. C'est un dermatophyte anthropophile, qui n'attaque
que la peau.

54
Question à complément simple.
82
Question à compléments multiples. Le BCG :
A - A été obtenu à partir d'une souche de
Parmi ces streptocoques, le(s)quel(s) est (sont) toujours Mycobacterium bovis
béta hémolytique(s) ? B - Est un bacille qui a perdu son acido-
A - Streptococcus mitis alcoolorésistance
B - Streptocoques du groupe A C - Est pathogène pour la poule
C - Streptocoques du groupe D D - Est une souche vaccinale inactivée par la bêta-
D - Streptocoques du groupe G propiolactone
E - Streptococcus sanguis E - A été obtenu à partir d'une souche de
Bonne(s) réponse(s) : B D Mycobacterium avium
Bonne(s) réponse(s) : A
Les streptocoques A C et G sont toujours bêta-hémolytiques. Les
streptocoques B sont alpha ou bêta-hémolytiques. Les Le BCG provient d'une souche de mycobacterium bovis obtenu
enterococcus, les streptocoques bovis, equinus, viridans et après 230 passages sur pomme de terre biliée glycérinée en 12 ans.
pneumoniae sont alpha-hémolytiques. La virulence s'est atténuée probablement par sélection d'un mutant
avirulent.

50
Question à complément simple. 72
Question à complément simple.
Le méningocoque est transmissible d'un sujet à l'autre :
A - Par les selles Parmi les germes suivants, lequel est le plus souvent
B - Par les animaux familiers responsable d'endocardites aiguës ?
C - Par les sécrétions rhinopharyngées A - Le pneumocoque
D - Par les aliments souillés B - Le gonocoque
E - Par l'eau de boisson C - Le staphylocoque doré
Bonne(s) réponse(s) : C D - Le streptocoque viridans
E - L'entérocoque
Les germes sont portés dans le naso-pharynx. L'homme est l'hôte et Bonne(s) réponse(s) : D
le porteur exclusif.
Il est responsable de 35 % des endocardites aiguës.

52
Question à complément simple. 5
Question à compléments multiples.
Quelle est la toxine de Staphylococcus aureus
responsable des lésions cutanées bulleuses ? Certaines causes favorisent le développement des
A - Staphylolysine candidoses. Parmi elles, on relève :
B - Fibrinolysine A - Des causes hormonales
C - Exfoliatine B - Des thérapeutiques (Antibiotiques)
D - Leucocidine C - Une atteinte de l'état général
E - Entérotoxine D - Un manque d'hygiène, des facteurs locaux
Bonne(s) réponse(s) : C E - L'infection par le virus VIH
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
L'exfoliatine ou épidermolysine clive l'épiderme dans la couche
granuleuse. Elle est responsable du Scalded Skin Syndrom (SSS). Sans commentaire.

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70 85
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Mycobacterium tuberculosis présente un ou plusieurs des Le diagnostic de Candidose à C. Albicans peut être fait
caractères suivants; le(s)quel(s) ? en 24 h au laboratoire par :
A - Anaérobie A - L'aspect des colonies sur milieu Sabouraud-
B - Temps de division de 20 minutes Tetrazolium
C - Mis en évidence à l'examen direct par la coloration B - L'appréciation de la vitesse de pousse
de Gram C - La morphologie des levures à l'examen
D - Pousse en 7 jours sur milieu de Loewenstein microscopique
E - Aucun de ces caractères D - Le test de blastèse
Bonne(s) réponse(s) : E E - L'agglutination par des antisérums spécifiques
Bonne(s) réponse(s) : D
A : mycobacterium tuberculosis est un germe aérobie, ce qui
justifiait la pratique thérapeutique ancienne de la collapsothérapie Voir QCM [18] et [34].
(réalisation d'un pneumothorax).
C : les BAAR se colorent très difficilement au Gram.
B : temps de division de 10 à 20 heures.
D : pousse en 3 semaines. 109
Question à compléments multiples.

72 Staphylococcus aureus est une bactérie :


Question à compléments multiples. A - Le plus souvent sensible à la Pénicilline
B - Secrétant parfois une entérotoxine
Dans la toxoplasmose congénitale, la contamination du C - Produisant une coagulase
foetus se fait par : D - Produisant parfois une toxine érythrogène
A - Le kyste de Toxoplasma gondii E - Produisant parfois une toxine exfoliatrice (ou
B - L'oocyste épidermolysine)
Bonne(s) réponse(s) : B C E
C - Le trophozoïte (forme végétative)
D - Le sporozoïte A : 90 % des staphylocoques sont résistants à la Pénicilline G ; 10 à
E - Le schizonte 40 % sont également résistants à la pénicilline M.
Bonne(s) réponse(s) : C

La contamination foetale ne se produit qu'au cours de la primo-


infection de la mère. 37
Question à complément simple.

73 Parmi les virus à ADN suivants, quel est celui qui se


Question à compléments multiples. réplique dans le cytoplasme de la cellule ?
A - Les herpesviridae
Le diagnostic de levurose à Candida et en particulier B - Les adenoviridae
Candida albicans, peut être porté sur le résultat de : C - Le virus de la vaccine
A - Frottis muqueux coloré au Gram D - Le virus de l'hépatite B
B - Culture sur milieu dit N N N E - Les papillomavirus
Bonne(s) réponse(s) : C
C - Test de filamentation en sérum
D - Assimilation et fermentation de certains sucres C - Corps de Guarmeri.
E - Coupe histologique colorée au P A S
Bonne(s) réponse(s) : C D

A : le diagnostic ne peut être porté qu'après examen des cultures. 46


B : la culture s'effectue sur milieu de Sabouraud tifomyciné.
C : le test de filamentation en sérum ou test de blastèse, peut
Question à compléments multiples.
permettre l'identification de Candida albicans au bout de 24 heures
de culture. Parmi les aspects cliniques suivants, quel est celui ou
D : l'auxanogramme n'est réalisé qu'en cas de négativité du test de ceux pouvant être dus à Candida albicans ?
blastèse et de la production de chlamydospores sur milieu Riz-Agar- A - Muguet
Tween afin de préciser l'espèce de Candida. B - Perlèche
E : Les Candidas sont colorés en rouge par le P.A.S. On ne peut C - Intertrigo
spécifier l'espèce sur une coupe histologique. D - Herpès circinés
E - Onyxis avec périonyxis
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

D - Dû aux dermatophytes.

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47 43
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Clostridium perfringens, est isolé chez un malade à partir Indiquer la réponse exacte concernant la mutation
de plusieurs hémocultures. Parmi les cinq portes d'entrée chromosomique de la sensibilité à un antibiotique vers la
proposées, cocher les deux qui peuvent être reconnues. résistance :
A - Endophtalmie A - Il s'agit du résultat d'une adaptation de la bactérie à
B - Avortement septique l'antibiotique
C - Pyélonéphrite B - Elle ne peut avoir lieu que si il y a eu un contact
D - Bartholinite préalable avec l'antibiotique
E - Perforation digestive C - Elle persiste en l'absence de l'antibiotique qui a
Bonne(s) réponse(s) : B E servi à la sélection
D - Lors de la division de la bactérie, elle n'est
Les C perfringens se multiplient dans le tube digestif. transmise qu'à une seule des cellules filles
E - Lorsqu'elle apparaît, elle se manifeste
simultanément dans un grand nombre de cellules
48 bactériennes
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à compléments multiples.
La mutation est un évènement aléatoire rare, indépendant de la
Un enfant de deux ans présente une méningite. Dans les présence d'antibiotique, persistant, transmissible, spontané,
antécédents récents on note une rhino-pharyngite et une réversible, spécifique d'un seul caractère, discontinu.
otite. Parmi les étiologies bactériennes suivantes, quelles
sont les deux les plus probablement en cause ?
A - Staphylocoque doré
B - Steptocoque du groupe B 44
C - Streptococcus pneumoniae Question à complément simple.
D - Entérocoque
E - Hemophilus influenzae Une des enzymes suivantes, élaborées par les
Bonne(s) réponse(s) : C E streptocoques du groupe A n'est pas immunogène chez
l'homme. Laquelle ?
B - Doit être évoqué en période néonatale. A - Streptolysine O
B - Streptolysine S
C - Streptodornase B
D - Hyaluronidase
49 E - Streptokinase
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : B

Le pied d'athlète peut être dû à : Sans commentaire.


A - Candida albicans
B - Trichophyton rubrum
C - Aspergillus fumigatus
D - Trichophyton interdigitale 45
E - Pityrosporum ovale Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Mycobacterium tuberculosis :
C - Localisation le plus souvent pulmonaire. A - Est une bactérie anaérobie
E - Agent du Pytiriasis versicolor. B - Donne des colonies visibles en 48 heures sur milieu
de Loewenstein
C - Est mis en évidence par la coloration de Ziehl
Nielsen
2
D - Est un parasite cellulaire obligatoire
Question à complément simple. E - Pousse sur gélose au sang frais
Bonne(s) réponse(s) : C
Parmi les bactéries suivantes, quelle est celle qui élabore
une exotoxine protéique ? A - C'est une bactérie aérobie stricte, d'où la pratique ancienne de la
A - Staphylococcus aureus collapsothérapie.
B - Salmonella typhi B - 3 semaines.
C - Proteus vulgaris
D - Streptococcus pneumoniae
E - Hémophilus influenzae
Bonne(s) réponse(s) : A 38
Question à compléments multiples.
Il s'agit de l'alpha-hémolysine ou alpha-toxine, ou de l'esgoliatine, ou
encore des entérotoxines... Chez une femme enceinte dont la sérologie de la
toxoplasmose est négative vous devez conseiller de :
A - Faire une sérologie de la toxoplasmose, une fois
par mois jusqu'à l'accouchement
B - Bien cuire la viande.
C - Bien cuire les poissons
D - Bien laver les fruits et les légumes
E - Eviter la proximité des chats
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Toxoplasma gondii ne parasite pas les poissons.


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39 41
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les antibiotiques suivants, le(s)quel(s) est(sont) Quelle est la toxine responsable des lésions bulleuses
généralement bactériostatique(s) : des staphylococcies cutanées ?
A - Chloramphénicol A - Hémolysine alpha
B - Ampicilline B - Hémolysine delta
C - Colistine C - Leucocidine
D - Pénicilline G D - Exfoliatine
E - Cyclines E - Entérotoxine
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : D

Un antibiotique est dit bactériostatique quand la CMB est nettement Sans commentaire.
supérieure à la CMI.

21
40 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Parmi les cinq enzymes suivantes élaborées par les
Le prélèvement d'urines fait partie des prélèvements staphylocoques, deux ont un intérêt pour le diagnostic au
pratiqués pour la détection du virus dans : laboratoire en pratique courante de Staphylococcus
A - La fièvre jaune aureus; lesquels ?
B - Les oreillons A - Bêta-lactamase
C - L'infection à cytomégalovirus B - Hyaluronidase
D - L'infection à rotavirus C - Fibrinolysine
E - L'infection à virus respiratoire syncytial D - Coagulase
Bonne(s) réponse(s) : C E - Desoxyribonucléase
Bonne(s) réponse(s) : D E
A - Sang, LCR.
B - Sang, salive. E - La désoxyribonucléase thermostable caractérise l'espèce S.
C - Sang, urine. aureus.
D - Selles.

22
41 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Lors des toxi-infections alimentaires staphylococciques, il
L'élément parasitaire s'introduit chez l'homme par voie est exact que :
digestive pour : A - Les malades présentent une fièvre en plateau
A - La dracunculose B - Les malades peuvent présenter des vomissements
B - La bilharziose C - Les malades présentent des signes cliniques
C - La distomatose survenant 18 à 24 h après l'ingestion des aliments
D - L'ankylostomose incriminés
E - L'oxyurose D - C'est l'ingestion d'une entérotoxine thermostable
Bonne(s) réponse(s) : A C E
préformée dans l'aliment qui est responsable de la
A - Ingestion par l'homme du Cyclops qui est l'hôte intermédiaire. pathologie observée
B - Pénétration transcutanée active. E - il existe un seul sérotype d'entérotoxine
C - Ingestion de métacercaires avec du cresson sauvage. staphylococcique
D - Pénétration transcutanée active. Bonne(s) réponse(s) : B D
E - Ingestion d'oeufs.
A - La toxi-infection alimentaire staphylococcique est non fébrile,
contrairement à l'infection alimentaire à Salmonelles.
C - 2 à 4 heures après l'ingestion.
40
Question à complément simple.
24
Les staphylococcus aureus résistants à la méticilline :
A - Représentent 80% des staphylococcus aureus Question à compléments multiples.
B - Sont résistants aux céphalosporines de 3ème
L'antitoxine tétanique :
génération
A - Est la toxine détoxifiée par le formol
C - Sont sensibles à l'imipeneme
B - Confère une immunité de longue durée
D - Sont généralement sensibles aux aminosides
C - Est vaccinante
E - Leur résistance est de nature enzymatique
Bonne(s) réponse(s) : B D - S'utilise à titre préventif
E - Peut-être utilisée en cas de plaie tétanigène
A - 20 % en milieu hospitalier. Bonne(s) réponse(s) : D E
B C - La résistance à la méticilline est croisée avec toutes les autres
bêta-lactamines. A B C - Concernent l'anatoxine.
D - La résistance à la méticilline est un marqueur du phénotype
multirésistant.
E - Modification de la protéine liant les pénicillines.

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106 119
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

La résistance hétérogène des Staphylococcus aureus vis- Parmi les cellules suivantes certaines appartiennent à la
à-vis des pénicillines M présente un certain nombre de lignée monocytaire macrophagique :
propriétés. A - Cellules de Küpffer
Parmi les cinq propriétés, cocher celles qui sont justes : B - Histiocytes
A - Est croisée entre oxacilline et méthicilline C - Myocytes
B - Est croisée entre oxacilline et céfalotine D - Cellules endothéliales
C - Est croisée entre oxacilline et céfotaxime E - Mastocytes
D - Est croisée entre oxacilline et vancomycine Bonne(s) réponse(s) : A B
E - Est due à une sécrétion de bêta-lactamase
Bonne(s) réponse(s) : A B C Le système des phagocytes mononucléés est issu du monocyte et
comprend macrophages, cellules de Küpfer du foie, histiocytes,
Cf question [304] microglie, cellules de Langerhans, ostéoclastes, cellules
interdigitées des ganglions lymphatiques.
E - Les mastocytes sont les équivalents tissulaires des basophiles
circulants.
33
Question à complément simple.
39
Candida albicans peut réaliser les différents aspects Question à complément simple.
anatomocliniques suivants, sauf un. Lequel ?
A - Périonyxis Indiquez l'affirmation exacte concernant le Concentré
B - Muguet Erythrocytaire Standard :
C - Herpès circiné A - Contient les hématies de plusieurs donneurs de
D - Intertrigo même phénotype
E - Vaginite B - Ne contient plus ni leucocytes ni plaquettes
Bonne(s) réponse(s) : C
C - Peut se conserver jusqu'à 120 jours en chambre
L'herpès circiné est dû aux dermatophytes. froide (4°C)
D - Apporte environ 22 g d'hémoglobine pour 100 ml
E - Ne se prescrit qu'en association avec du plasma
frais congelé
35 Bonne(s) réponse(s) : D
Question à complément simple.
A - Jamais.
B - Il s'agit alors de culots globulaires déleucocytés et déplaquettés.
Parmi les virus à ARN suivants, quel est celui qui se C - 3 semaines avec conservateur CDP et 35 jours avec
réplique dans le noyau de la cellule ? conservateur SAG.
A - Les entérovirus
B - Le virus de la rage
C - Le virus respiratoire syncytial
D - Le virus de la grippe 52
E - Les réoviridae Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : D
Neisseria meningitidis a toutes les caractéristiques, sauf
L'intervention du noyau de la cellule hôte est une étape rarement
une; laquelle ?
constatée au cours de la réplication des virus à ARN.
A - Possède un antigène capsulaire responsable du
sérogroupe
B - Le sérogroupe B est le plus fréquent en France
69 C - Est généralement sensible à la pénicilline G
Question à complément simple. D - Est un diplocoque gram
E - La mise en évidence d'antigène soluble dans le
Haemophilus influenzae a toutes les caractéristiques sauf LCR est un bon moyen de diagnostic pour le sérogroupe
une : laquelle ? B
A - Est commensal de l'oro-pharynx Bonne(s) réponse(s) :
B - Est responsable de méningite de l'enfant QUESTION ANNULEE.
C - Est un cocci gram +
D - Peut être résistant à l'ampicilline par production de
bêta lactamase
E - Le céfotaxime est toujours efficace sur lui 96
Bonne(s) réponse(s) : C Question à compléments multiples.
C'est un bacille Gram négatif.
Parmi les facteurs suivants, quel est celui (quels sont
ceux) qui entraîne(nt) de façon significative une élévation
du taux de polynucléaires neutrophiles dans le sang :
A - Le sommeil
B - Le tabac
C - Un traitement par les corticoïdes
D - L'effort physique
E - Un traitement digitalique
Bonne(s) réponse(s) : B C D

B - La polynucléose neutrophile peut s'accompagner d'une


RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 416polyglobulie ; elle persiste plus longtemps que la polyglobulie
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le sevrage.
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60 38
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Quel(s) est (sont) le (les) caractère(s) exact(s) de la Le vaccin antitétanique est composé :
résistance bactérienne aux antibiotiques d'origine A - De bactéries tuées
chromosomique ? B - De bactéries vivantes
A - Elle est liée à une mutation C - De virus inactivés
B - Elle concerne un seul antibiotique D - De virus vivants
C - Sa fréquence est de 10 à 20 % de l'ensemble des E - De toxine traitée par la chaleur et le formol
résistances Bonne(s) réponse(s) : E
D - Elle s'établit en un seul échelon
E - Elle est induite par la présence de l'antibiotique E - Anatoxine = toxine détoxifiée.
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE.
77
Question à complément simple.
35 Quel microorganisme peut survivre à l'intérieur des
Question à complément simple. macrophages grâce à l'inhibition de la fusion phagosome-
lysosome ?
La réaction de TPHA (Treponema Pallidum A - Staphylococcus aureus
Hémagglutination) : B - Plectridium tétani
A - Met en jeu le même antigène anticorps que la C - Toxoplasma gondii
réaction de Kline ou VDRL D - Plasmodium falciparum
B - Donne des résultats comparables à ceux de la E - Klebsiella pneumoniae
réaction de Nelson Bonne(s) réponse(s) : C
C - Met en jeu un antigène non spécifique du
tréponème pâle (on le retrouve sur les leptospires) Les trophozoïtes se multiplient dans les macrophages des animaux
à sang chaud et échappent aux mécanismes de digestion cellulaire
D - Permet de distinguer la syphilis du Pian
par des processus encore mal connus.
E - Aucune de ces propositions n'est valable
Bonne(s) réponse(s) : E

A - Le VDRL met en jeu l'antigène cardiolipidique.


C - L'antigène est spécifique des tréponèmes.
38
D - Aucun argument sérologique ne peut distinguer les Question à compléments multiples.
tréponématoses entre elles.
Lors du diagnostic sérologique de la syphilis, Treponema
pallidum est utilisé comme antigène au cours d'une ou
plusieurs des réactions sérologiques suivantes :
36 A - TPHA
Question à complément simple. B - Kline
C - V.D.R.L.
Les propositions suivantes sont exactes, sauf une. D - F.T.A.
Laquelle ? E - Test de Nelson
A - L'injection d'anatoxine tétanique confère une Bonne(s) réponse(s) : A D E
immunité active
B - L'administration d'une seule injection de sérum B et C détectent l'antigène cardiolipide.
antitétanique donne une immunité passive immédiate
C - La vaccination antitétanique est obligatoire en
France
39
D - Le vaccin antitétanique doit être injecté à l'homme
dans des conditions strictes d'anaérobiose Question à compléments multiples.
E - Après une primo-vaccination un rappel doit être
effectué au bout de 5 ans pour maintenir l'état d'immunité Parmi les parasitoses suivantes, quelles sont celles qui
Bonne(s) réponse(s) : D s'accompagnent le plus souvent d'une hyperéosinophilie ?
A - Bilharziose (Schistosomoses)
A - C'est la vaccination. B - Trypanosomose africaine
C - Larva migrans viscérale
D - Paludisme
E - Distomatose
37 Bonne(s) réponse(s) : A C E
Question à complément simple.
B et D sont des protozooses.
Les staphylocoques peuvent être à l'origine de toxi-
infections alimentaires.
Le mécanisme de ces intoxications est le suivant :
A - Libération d'une endotoxine pyrogène consécutive à
la lyse des corps bactériens
B - Sécrétion d'une endotoxine thermolabile
C - Sécrétion d'une exotoxine thermostable
D - Production de ptomaïnes toxiques dans l'aliment
E - Production d'histamine
Bonne(s) réponse(s) : C

Cette exotoxine est présente dans l'aliment contaminé.


RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 417 By NADJI 85
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40 116
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

La transmission d'un virus herpès peut se faire : Concernant l'anatoxine et l'antitoxine tétaniques il est
A - Par la salive exact que :
B - Par les sécrétions vaginales A - L'anatoxine tétanique a un pouvoir toxique identique
C - Par les selles d'un excréteur asymptomatique à celui de la toxine tétanique
D - Par des lésions cutanées herpétiques B - L'anatoxine tétanique induit l'apparition d'antitoxine
E - Par les eaux de baignade tétanique
Bonne(s) réponse(s) : D C - L'anatoxine tétanique est beaucoup plus instable
que la toxine tétanique
Sans commentaire. D - La prévention à long terme du tétanos repose sur la
vaccination par l'anatoxine tétanique
E - La protection contre le tétanos repose sur la
97 présence dans l'organisme d'antitoxine tétanique à un
taux suffisant
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : B D E

Parmi les manifestations suivantes, quelle est (quelles A - L'anatoxine est détoxifiée par la chaleur et le formol.
sont) celle(s) qui peut(peuvent) être secondaire(s) à
l'injection du vaccin, rougeole- oreillons - rubéole (ROR) ?
A - Eruption
B - Paralysie périphérique 50
C - Fièvre Question a compléments multiples.
D - Parotidite
E - Syndrome de Lyell Le plasmide F ou facteur sexuel est impliqué dans la
Bonne(s) réponse(s) : A B D conjugaison bactérienne. Quelle(s) est (sont) sa (ses)
propriété(s) exacte(s) ?
A B - A partir de porteurs souvent asymptomatiques. A - Il peut se répliquer de façon autonome
B - Il peut se transférer d'une bactérie à une autre
C - Il code la synthèse des pili sexuels
110 D - Il modifie le "sexe" de la bactérie réceptive
E - Il est toujours intégré au chromosome
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Parmi ces antibiotiques, le(s)quel(s) est (sont) actif(s) sur Le plasmide F est un plasmide conjugatif.
Mycoplasma pneumoniae ?
A - Pénicilline G
B - Cyclines
C - Céphalosporines 3ème génération
D - Macrolides
E - Aminosides
Bonne(s) réponse(s) : B D

Sans commentaire.

112
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, concernant l'effet


bactéricide des antibiotiques, lesquelles sont exactes ?
A - La CMI (concentration minimale inhibitrice) d'un
antibiotique définit son effet bactéricide
B - Les aminosides sont des antibiotiques
habituellement bactéricides
C - Les macrolides sont des antibiotiques
habituellement bactériostatiques
D - Les pénicillines sont des antibiotiques
habituellement bactériostatiques
E - Les associations de bêta-lactamines aux
aminosides sont habituellement bactéricides
Bonne(s) réponse(s) : B C E

A - La CMI étudie la bactériostase.


D - Les pénicillines sont bactéricides.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 418 By NADJI 85


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48 49
Question à complément simple. Question à complément simple.

A propos des résultats de la sérologie toxoplasmique : La sérologie rubéolique :


A - Elle est positive et sûrement ancienne A - Est négative et à recontrôler tous les mois jusqu'à
B - Elle est négative, il faudra refaire le dosage tous les la fin de la grossesse
mois jusqu'à la fin de la grossesse B - Est à recontrôler afin d'observer I'ascension des
C - Elle est très positive, sûrement récente, et vous anticorps en cas de rubéole récente
proposez un avortement thérapeutique C - Est positive, un seul examen suffit
D - Elle est positive mais à recontrôler D - La protection est douteuse, il faut vacciner cette
E - Quelle que soit l'interprétation, un traitement par la femme contre la rubéole
Rovamycine® résoud tous les problèmes E - On propose l'avortement thérapeutique
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B

A.B.C.D. Le test d'immunofluorescence des IgG a un seuil de A.B.C. Il faut souligner la grande variabilité d'un sujet à l'autre de
positivité de 8 à 10 UI. Il est un peu moins spécifique mais de tous les paramètres de la réponse immunitaire : le délai entre
réalisation plus facile que le dye-test de Sabin Feldman (test de lyse l'apparition et le titre maximal des anticorps (3 jours à 3 semaines),
des toxoplasmes). De 10 à 200 UI on parle de positivité faible le titre maximal au plateau (> ou égal à 1280 à 80, voire 40), le titre
compatible avec une infection ancienne comme avec un début résiduel des années plus tard (élevé et proche du plateau,
d'augmentation. De 300 à 3000 UI, on parle de positivité forte intermédiaire, au bas et proche du plancher). Il n'existe donc pas de
toujours témoin d'une immunité ancienne. La sérologie de cette titre élevé significatif d'une infection récente.
femme est positive faiblement, à recontrôler et à associer à la Au cours d'une réinfection, l'élévation du titre des anticorps
demande d'un dosage des IgM dont la positivité affirmerait le rubéoliques, ou sa remontée, sont plus précoces (7e au 11e jour). Il
caractère récent de l'infection. faut interpréter le résultat du titrage des anticorps en fonction de la
La recherche des IgM est faite soit par immufluorescence (test de chronologie du ou des prélèvements sériques et des événements
Remington) soit par test d'agglutination directe avec chute de la ayant motivé l'examen, éruption, contage ou visite systématique.
positivité du test après inhibition des IgM par le 2 mercapto éthanol. Dans ces conditions, une élévation significative du titre des
E. Un traitement par la Rovamycine® (3 g par jour) doit être anticorps rubéoliques à l'examen simultané des deux sérums suffit
entrepris d'urgence en cas de séroconversion ou même en cas de pour porter le diagnostic d'infection rubéolique actuelle.
doute en attendant confirmation. Il sera poursuivi sans interruption Attention : un titre d'anticorps élevé et stable à l'examen simultané
jusqu'à la fin de la grossesse. Il est susceptible de réduire la des deux sérums ne permet pas d'éliminer une infection rubéolique,
fréquence et la gravité de l'atteinte foetale sans toutefois l'annihiler. actuelle s'il y a eu quelque retard au prélèvement du 1er sérum : 1er
et 2ème sérum peuvent correspondre au plateau de la courbe. Le
Une jeune femme de 25 ans enceinte de son premier enfant (12 sérodiagnostic standard est alors en défaut.
semaines d'aménorrhée) revient d'Afrique noire où elle séjournait. Dans la situation actuelle, la sérologie doit être contrôlée afin
Elle vous rapporte ses examens sérologiques : syphilis négative, d'observer l'ascension des anticorps en cas de primo-infection ou
toxoplasmose = 200 UI par immunofluorescence, rubéole = 100 UI réinfection rubéolique, mais surtout associée à la recherche des IgM
par hémagglutination. Elle a présenté une angine il y a 15 jours rubéoliques examen lourd et coûteux qui a des indications limitées et
traitée pendant 8 jours par 2 g d'ampicilline per os et pendant 3 jours impératives. Parmi elles, la distinction chez une femme enceinte,
d'acide acétyl-salicylique à raison de 1,50 g par jour. Elle a de plus entre primo-infection rubéolique, dangereuse pour l'enfant, et
pris pendant son séjour 1 cp/jour de Nivaquine®. Son examen actuel réinfection en principe sans danger.
est strictement normal mais elle est inquiète. D. Le vaccin antirubéolique est atténué donc vivant. Formellement
contre-indiqué pendant la grossesse (de plus le virus sauvage dont
dérive le vaccin a des propriétés tératogènes).
E. Si après information, le couple opte pour l'interruption de
grossesse, il est essentiel que cette décision soit prise sans
précipitation : il faut éliminer les erreurs diagnostiques fréquentes
mais aussi sans retard. L'interruption de grossesse est
techniquement et psychologiquement difficile après la 12ème
semaine.

50
Question à complément simple.

La prise d'ampicilline :
A - Est justifiée et non dangereuse pour le foetus
B - Aurait dû être poursuivie jusqu'à la fin de la
grossesse
C - Nécessite une surveillance du foetus par
échographies régulières
D - Protège de l'éventualité d'une toxoplasmose
évolutive
E - Est dangereuse pendant la grossesse en raison du
risque particulier de pancytopénie
Bonne(s) réponse(s) : A

A. Traitement standard classique d'une angine par une pénicilline A,


sans danger pour le foetus.
D. La spiramycine de la famille des macrolides est le médicament
prescrit pour éviter une toxoplasmose évolutive chez le foetus mais
cette protection est partielle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 419 By NADJI 85


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51 55
Question à complément simple. Question à complément simple.

La prise d'aspirine : Au sujet des vaccinations :


A - Est justifiée et non dangereuse pour le foetus A - Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire
B - Peut entraîner des complications hémorragiques B - Le vaccin contre la fièvre jaune peut se faire au
chez la mère à ce stade de la grossesse cabinet du médecin traitant
C - Nécessite une surveillance du foetus par C - Le vaccin contre le choléra est un vaccin qui assure
échographies régulières une protection supérieure à 80%
D - Protège de l'éventualité d'une toxoplasmose D - Le vaccin contre l'hépatite B est conseillé mais il ne
évolutive se trouve pas en pharmacie, il faut contacter l'hôpital
E - Ces 4 propositions sont fausses E - Les vaccinations contre le tétanos et la poliomyélite
Bonne(s) réponse(s) : A ne sont pas indispensables
Bonne(s) réponse(s) : A
B. Bien qu'aucun effet tératogène n'ait été prouvé chez la femme
enceinte, l'aspirine est à déconseiller au moins pendant les trois Deux solutions possibles : A ou rien.
premiers mois de la grossesse et doit être évitée à la fin de celle-ci A. Le Gabon, pays d'Afrique, exige la vaccination contre la fièvre
(cf.Vidal). Il s'agit là d'une précaution d'emploi. Il n'existe pas de jaune des voyageurs en provenance des zones infectées, âgés de
complications hémorragiques chez la mère à ce stade de la plus d'un an, ce qui ne serait pas le cas pour Mr R. et sa famille.
grossesse qui pourraient être provoquées par l'aspirine. Cependant, Cependant, il est vivement recommandé, en raison du risque
chez l'adulte, l'effet anti-aggrégant plaquettaire de l'acide personnel de contracter la maladie mais aussi du fait qu'en pratique
acétylsalicylique fait contre indiquer son emploi en cas d'antécédent l'entrée peut être refusée par les autorités sanitaires aux postes
de maladie hémorragique connue ou de risque hémorragique. frontières.
B. Pratiquée dans des centres agréés par l'O.M.S. avec délivrance
d'un certificat. Vaccination valable 10 ans à partir du 10ème jour
après la primo-vaccination.
52 C. Vaccin anticholérique : préparé à partir de bactéries inactivées
Question à complément simple. par le phénol. Immunité relative 6 jours après la 2ème injection (ou la
3ème chez l'enfant) qui dure environ 6 mois. Protection dans
seulement 50 à 70 % des cas.
La prise de Nivaquine® :
D. Le vaccin Hevac B® est vivement recommandé en Afrique où
A - Est justifiée l'hépatite à virus B est extrêmement fréquente.
B - Comporte un risque d'avortement E. Vaccination ou rappel doivent être faits impérativement (mais il n'y
C - Nécessite une surveillance du foetus par a pas d'obligation légale) afin d'assurer une protection efficace vis-à-
échographies régulières vis de maladies graves contractables en Afrique noire.
D - Protège de l'éventualité d'une toxoplasmose Attention : l'item A semble être la seule réponse possible mais en
évolutive toute rigueur, aucune réponse n'existe.
E - Est dangereuse pendant la grossesse en raison du
Monsieur R. âgé de 37 ans, forestier de son métier, doit partir
risque particulier de pancytopénie
travailler pendant 2 ans au Gabon dans la région de Lambaréné.
Bonne(s) réponse(s) : A
Monsieur R. a l'intention de se faire accompagner de son épouse
âgée de 36 ans et de son fils âgé de 5 ans. Ils logeront à quelques
A. Aux doses prophylactiques recommandées, la chloroquine kilomètres de la forêt mais Mr R., de par son métier, passera la
(Nivaquine®) peut être prise en toute sécurité à tous les stades de
plupart de son temps au milieu des bois. Ils consultent 4 mois avant
grossesse. Ce qui peut vraiment menacer une grossesse, ce n'est
le départ pour se renseigner au sujet des vaccinations et de la
pas la chimioprophylaxie antipaludique, mais bien le paludisme
chimioprophylaxie du paludisme. Vous lui expliquez les conseils
(relevé épidémiologique, hebdomadaire de l'O.M.S.).
d'hygiène, les éléments de prévention essentiels et les différents
modes de contamination des maladies présentes dans la région.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 420 By NADJI 85


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56 58
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Au sujet de la chimioprophylaxie contre le paludisme : L'eau douce est souvent à l'origine de troubles :
A - Il est indispensable que la chimioprophylaxie A - Vous conseillerez à cette famille de ne pas se
commence 2 mois avant le départ baigner dans les marigots
B - Au bout de 6 mois passés en Afrique elle pourra B - En effet, il faut un bain prolongé (supérieur à une
être arrêtée heure) ou des bains répétés dans l'eau contenant des
C - Au retour il faut continuer la chimioprophylaxie furco-cercaires
pendant 2 mois C - Les glaçons de l'apéritif, du fait de leur température,
D - Les amino-4-quinoléines seront administrées à sont sans danger
raison de 100 mg/10 kg par semaine D - L'ingestion de cyclops avec une eau de boisson non
E - La Flavoquine® sera prescrite tous les jours sauf le filtrée est le mode transmission de la filaire loa-loa
dimanche E - La simulie, agent vecteur de l'onchocercose, se
Bonne(s) réponse(s) : C D trouve surtout près des cours d'eau aérés et courants
Bonne(s) réponse(s) : A E
A.B.C. La chimioprophylaxie antipaludique doit être commencée le
jour du départ, poursuivie tant qu'il existe un risque potentiel A. L'infestation humaine se fait par la pénétration transcutanée active
d'exposition au paludisme, et prolongée un mois après le retour. Ce des furcocercaires libres (formes infestantes) dans l'eau, à
mois de prolongation correspond au temps maximal d'incubation du l'occasion d'un bain ou d'une traversée de cours d'eau, même de
Plasmodium falciparum, le seul dangereux responsable de l'accès courte durée.
pernicieux palustre. B. Les cercaires, émises par le mollusque hôte, sont attirées par
D. Chloroquine, Nivaquine®, le plus utilisé, prescrit à la dose de 100 l'homme : un chimiotactisme puissant les amène au contact de la
mg/10 kg/semaine à raison d'un comprimé de 100 mg par jour sauf peau où elles se fixent avant de la traverser.
le dimanche. C. La fonte des glaçons peut libérer les larves parasitaires.
E. Amodiaquine, Flavoquine®, prescrit à la dose de trois comprimés D. La filaire loa loa est transmise par la piqûre d'une femelle
à 200 mg une fois par semaine, à jour fixe, sauf la première semaine hématophage chrysops, de la famille des taons. Le cyclops est un
où la dose sera doublée, c'est-à-dire prise deux jours consécutifs, le petit crustacé d'eau douce dont l'ingestion est le mode de
jour de l'arrivée et le lendemain. Des cas d'hépatite et transmission de la filaire de Médine ou dracunculose.
d'agranulocytose font actuellement préférer la chloroquine, moins E. Les larves aquatiques de simulie se développent seulement dans
pratique pourtant. Il existe des cas signalés en 1987 de foyers de les eaux rapides et aérées.
résistance aux amino 4 quinoléines en Afrique de l'ouest (Côte En Afrique la répartition centrée sur le réseau hydrographique est
d'Ivoire). très irrégulière. Le foyer le plus important est en zone intertropicale.
Attention : le Q.C.M. est à complément simple et deux réponses sont
possibles.

57
Question à compléments multiples.
59
A propos de la chimioprophylaxie antipaludéenne : Question à compléments multiples.
A - L'administration de chloroquine comporte un risque
de rétinopathie si les doses sont très élevées et très A propos de la prévention contre les moustiques,
prolongées mouches, arthropodes :
B - Les amino-4-quinoléines sont contre-indiquées en A - L'agent vecteur des trypanosomiases humaines
cas de grossesse africaines est la glossine
C - En cas de grossesse il vaut mieux traiter les accès B - Il faut dormir la nuit sous des moustiquaires
palustres au coup par coup C - La moustiquaire évitera la piqûre du taon
D - La Nivaquine® aux doses de chimioprophylaxie (Chrysops) qui est le vecteur de la filariose lymphatique
n'entraine pratiquement pas d'effets secondaires D - La moustiquaire est très intéressante pour la
E - Le Fansidar® est susceptible d'entraîner une prophylaxie de la leptospirose
granulopénie ou un syndrome de Lyell E - Le repassage du linge de corps à forte température
Bonne(s) réponse(s) : A D E permettra d'éviter le ver de Cayor
Bonne(s) réponse(s) : A
A. Il faut atteindre une dose cumulée de 100 g pour observer ce
risque soit environ trois ans de traitement continu. Ces accidents A. La glossine ou mouche "tsé-tsé" transmet la trypanosomiase
sont susceptibles d'être rencontrés dans les traitements continus à africaine ou maladie du sommeil.
long terme par les antipaludéens, prescrits pour lupus érythémateux C. La femelle du chrysops hématophage pique surtout le jour.
disséminé et polyarthrite rhumatoïde. D. La leptospirose se transmet par contamination acqueuse : bain ou
B.C. Les amino 4 quinoléines ne sont ni tératogènes ni abortives. Le consommation d'eau souillée par les animaux infestés ; il faut le plus
paludisme représente lui un risque pour la grossesse. L'absence de souvent le contact avec une effraction cutanée ou muqueuse.
risque de la prophylaxie n'autorise pas à prendre le risque de l'accès E. Le ver de Cayor est une myiase (parasitose par des larves de
pernicieux. Le paludisme de la femme enceinte peut mettre en mouches). La larve se développe au lieu de la pénétration (souvent
danger la vie de la mère et celle de l'enfant. contact avec le sol) et il apparait en 10 à 15 jours une lésion
furonculoïde. Outre le sol des cases, le ver de Cayor vit sur les
tissus humides (serviettes et vêtements).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 421 By NADJI 85


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60 68
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Mesure(s) d'hygiène générale à préconiser : Parmi les examens complémentaires suivants retenez
A - Lorsque vous conseillerez de porter des celui ou ceux qui vous paraissent utiles au diagnostic, en
chaussures, vous penserez ainsi éviter l'ankylostomiase première intention :
B - Les fruits pelés et lavés sont sans danger A - Hémocultures
C - La viande bien cuite permettra de diminuer le risque B - Sérodiagnostic de bilharziose
de trichinose C - Numération formule sanguine
D - La viande séchée est sans danger D - Sérodiagnostic du paludisme
E - Lorsqu'on est à l'ombre, il est inutile de se couvrir la E - Examen parasitologique des selles
tête, le risque de coup de chaleur est faible Bonne(s) réponse(s) : A C E
Bonne(s) réponse(s) : A B C
A. Hémoculture systématique en première intention devant le tableau
A. La contamination de l'homme est transcutanée par pénétration d'une altération de l'état général fébrile, avec diarrhée et notion de
active de la larve strongyloïde enkystée à travers la peau, au contact retour de séjour en pays tropical.
de laquelle elle s'est trouvée. Port de chaussures très conseillé B. Hépatomégalie et diarrhée peuvent évoquer une bilharziose
surtout pour la marche sur des sols humides. intestinale à Schistosoma mansoni ou intercalatum. Le
B. Le lavage à l'eau désinfectée uniquement est sans danger. sérodiagnostic permet souvent une orientation diagnostique de
C. La contamination humaine ne survient que si le sujet est carnivore bonne valeur mais le diagnostic de certitude repose sur la
et friand de viande peu cuite. Les poux domestiques et sauvages découverte des oeufs dans les selles
sont les habituels hôtes intermédiaires dans le cycle de la trichinose C. Recherche d'une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles,
humaine. ou à polynucléaires éosinophiles (helminthiases).
E. Le coup de chaleur est une déshydratation essentiellement D. Le diagnostic du paludisme repose sur le frottis sanguin et la
extracellulaire, la température ambiante est plus importante que goutte épaisse. Il doit être recommandé devant des manifestations
l'ensoleillement proprement dit. telles que : fièvre, signes neurologiques, diarrhée, splénomégalie,
hépatomégalie, anémie, ictère. Le tableau ici n'évoque pas une
forme palustre quelconque.
E. Recherche devant une diarrhée fébrile au retour d'Afrique, la
61 présence d'amibes Entamoeba histolytica qui est la forme végétative
hématophage, virulente pathogène. La forme minuta végétative non
Question à compléments multiples. hématophage vit en saprophyte dans la lumière colique et peut être
présente dans les selles de sujets apparemment sains.
Une eau peut être rendue potable par : Le kyste sphérique s'élimine avec les selles, assurant ainsi la
A - 3 gouttes d'eau de javel pour 1 litre d'eau propagation de la maladie.
B - 1 comprimé d'hydroclonazone dans 1 litre d'eau
C - Le permanganate de potassium qui est un bon Monsieur B., âgé de 40 ans, vient de participer à un safari en
désinfectant, et actif sur le vibrion cholérique République Centre Africaine, où il a séjourné du 7 au 27 février
D - L'ébullition de l'eau pendant 5 mn 1984. Peu de temps avant son retour, il a présenté une diarrhée faite
de 4 à 5 selles liquides par jour associée à des douleurs
E - Plusieurs couches de tissu dans une passoire
abdominales qui prédominaient dans le flanc gauche. Les troubles
Bonne(s) réponse(s) : A B D
ont été traités par Intétrix® pendant 5 jours et la diarrhée a paru
céder au début du traitement puis a repris. De retour en France,
Attention.
depuis 10 jours, le sujet est hospitalisé pour une altération de l'état
B. Laisser reposer une heure avant consommation après avoir
général, avec une température à 38°, des douleurs de l'hypochondre
écrasé le comprimé et agité.
droit et persistance de la diarrhée. La langue est saburale, l'abdomen
météorisé. Le foie de volume normal est sensible à la palpation et
douloureux à la percussion. Le reste de l'examen est normal. La
chimioprophylaxie antipalustre a été régulièrement suivie.

69
Question à compléments multiples.

Parmi les examens complémentaires suivants, retenez


celui ou ceux au(x)quel(s) vous donnez la priorité pour
affirmer le diagnostic :
A - Echographie abdominale
B - Sérodiagnostic de paludisme
C - Sérodiagnostic de leptospirose
D - Radiographie pulmonaire
E - Scintigraphie splénique
Bonne(s) réponse(s) : A

A. Examen le plus performant pour rechercher un éventuel abcès


amibien du foie (zone hypoéchogène hépatique) devant les signes
d'appel cliniques sur l'hypochondre droit.
D. Systématique lors du bilan d'entrée. Peut montrer une
augmentation de volume du foie, un hémi diaphragme droit surélevé
et immobile (image en "dôme", ou en "brioche"), en cas d'abcès
amibien hépatique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 422 By NADJI 85


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70 74
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les diagnostics évoqués, retenez celui qui vous A quel parasite a-t-on affaire ?
paraît le plus probable : A - Pou
A - Accès palustre de primo invasion B - Punaise
B - Fièvre typhoïde C - Tique
C - Amibiase D - Puce
D - Leishmaniose viscérale E - Sarcopte
E - Hydatidose Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
La gale norvégienne est une forme particulière de la gale, qui atteint
C. La diarrhée précède le syndrome fébrile, l'altération de l'état des sujets dont les défenses sont amoindries : maladies de
général et la symptomatologie hépatique très évocatrice avec la système, déficits immunitaires, personnes âgées. La gale est une
douleur à la percussion du foie, d'une collection suppurée. dermatose très prurigineuse et très contagieuse due à un acarien
Notion de retour d'Afrique. psorique à cycle cutané humain complet : Sarcoptes scabiei hominis.
Attention : la fièvre typhoïde aurait pu être évoquée devant une
diarrhée fébrile, au retour d'un séjour en pays tropical, mais il Le 31/12/81, Mme P., Philomène, 78 ans, hospitalisée depuis 5 ans
n'existe pas de symptomatologie hépatique telle que celle décrite pour maladie de Parkinson, présente des lésions érythémato-
dans l'énoncé. squameuses et prurigineuses diffuses évoquant une parakératose
E. L'hydatidose hépatique : pas de diarrhée précédant ou des lésions eczématisées. On prescrit : pommade Betnéval-
l'hépatomégalie qui est isolée, indolore et bien tolérée. néomycine®.
Le 07/01/82, apparition de nouvelles lésions papuleuses. Le
16/02/82, hospitalisation dans un service de dermatologie pour
lésions prurigineuses et érythémateuses intéressant principalement
71 le tronc. On diagnostique une "gale norvégienne" et le traitement est
mis en route.
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes retenez le ou les


médicaments que vous prescrivez en première intention : 75
A - Thiamphenicol (Thiophénicol®) Question à compléments multiples.
B - Amino-4-quinoléine (Nivaquine®)
C - Pamoate de pyrantel (Combantrin®) Quel(s) médicament(s) peut-on administrer ?
D - Praziquantel (Biltricid®) A - Crotamiton (Eurax®)
E - Aucune de ces propositions B - Lindane (Elenol®)
Bonne(s) réponse(s) : E
C - Lindane (Elentol®)
A. Utilisé dans le traitement des fièvres typhoïdes. D - Benzoate de benzyle (Ascabiol®)
B. Dans le traitement du paludisme. E - Diméthyl-diphényl-dichloroéthane (Benzochloryl®)
C. Dans le traitement des helminthiases intestinales : notamment Bonne(s) réponse(s) : A D
oxyurose, ascaridiose, ankylostomose.
D. Un des traitements des schistosomiases. B.C.E. Sont essentiellement des traitements des pédiculoses.
E. Le traitement d'une amibiase intestinale avec localisation
tissulaire associe un amoebicide tissulaire très actif sur les formes
histolytica (exemple Flagyl® métronidazole) et un amoebicide de
contact actif dans la lumière intestinale contre les formes minuta 76
(exemple : Bemarsal® diphetarsone ou Intetrix® tilbroquinol). Question à compléments multiples.

Quelle(s) mesure(s) prophylactique(s) individuelle(s)


conseillez-vous ?
72 A - Lessivage des vêtements et de literie
Question à compléments multiples. B - Stockage pendant une semaine du linge personnel
dans un sac en plastique hermétique
Retenez la ou les mesure(s) prophylactique(s) qui C - Eviter le contact des animaux domestiques
aurai(en)t pu éviter au patient la survenue de cette D - Eviter le contact de l'herbe dans les prés
pathologie : E - Eviter les bains dans les eaux stagnantes
A - Vaccination spécifique Bonne(s) réponse(s) : A
B - Chimioprophylaxie
C - Hygiène des mains C. La gale est une parasitose strictement humaine à transmission
D - Hygiène alimentaire interhumaine par contact.
E - Aucune de ces propositions
Bonne(s) réponse(s) : C D

Prophylaxie surtout importante dans les pays chauds.


Désinfection de l'eau de boisson, consommation de légumes verts
ou de fruits soigneusement lavés, propreté des mains. Il n'existe pas
de chimioprophylaxie efficace et régulièrement utilisable. La
contamination se fait sur le mode fécal-oral, soit direct au contact
d'un malade, soit indirect par les eaux souillées.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 423 By NADJI 85


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77 78
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Quelle(s) mesure(s) prophylactique(s) sont généralement A propos de l'agent pathogène responsable de la gale
à envisager ? humaine sarcoptique :
A - Traitement concomitant de tous les membres de la A - Sarcoptes scabiei adulte est un acarien d'une taille
famille située entre 330 µ et 220 µ
B - Maintien et isolement jusqu'à guérison dans le B - Sarcoptes scabiei hominis se développe dans
service de dermatologie l'épiderme chez l'homme une survie hors de l'être humain
C - Pulvérisations urbaines d'insecticides à effets d'une semaine ou deux est possible
rémanents C - Cette survie sur le sol ou dans la literie est à
D - Déclaration obligatoire l'origine de la contamination indirecte qui est la forme de
E - Aspiration soigneuse des poussières sur le sol des transmission la plus fréquente
maisons D - Le diagnostic est fait par la mise à nu des adultes à
Bonne(s) réponse(s) : A B l'extrémité des sillons
E - Cette recherche est facile et on isole presque
Sans commentaire. toujours des adultes
Bonne(s) réponse(s) : D

A. Les mâles mesurent environ 220 microns, les femelles 330


77 microns.
Question à compléments multiples. B. Les femelles fécondées ne survivent en dehors des tég

La gale dont souffre ce patient :


A - Est due à la présence de Sarcoptes scabiei hominis
B - Sarcoptes scabiei hominis est très répandu dans la 79
flore naturelle Question à compléments multiples.
C - Est surtout transmise de manière indirecte
D - Est transmise de manière directe, le contact est Dans la gale :
habituellement assez intime A - Le prurit est un signe capital
E - Est une maladie cosmopolite B - Le prurit est surtout intense au moment du coucher
Bonne(s) réponse(s) : A D E C - La lésion initiale est le tunnel ou sillon qui traverse
obliquement la couche de Malpighi
A. La gale humaine est due à un acarien : Sarcoptes scabiei D - La période d'incubation est en général de 8 à 15
hominis. Transmission interhumaine uniquement, par contact cutané jours
direct prolongé avec une personne infestée. E - Le prurit est responsable de lésions de grattage qui,
Le parasite a un cycle humain complet : la femelle fertilisée sur la
parfois, masquent les lésions caractéristiques
surface cutanée vit dans la couche cornée de l'épiderme où elle
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
creuse un tunnel et y dépose ses oeufs. Les larves sont matures en
10 jours et migrent à la surface de la peau.
A.B. Le prurit est le signe capital de la gale. Il faut systématiquement
D. Elle se transmet par contact direct surtout la nuit (essentiellement
évoquer le diagnostic devant un prurit à prédominance vespéro-
au lit), le contact indirect par le prêt de vêtements est plus rare. Le
nocturne et respectant la tête. La notion de prurit familial ou collectif
parasite ne survit que quelques jours en dehors de son hôte.
est très évocateur de la gale.
E - Affection cosmopolite, qui touche plutôt les couches sociales
C. La femelle fécondée creuse le tunnel dans la couche cornée de
défavorisées.
l'épiderme et non dans la couche de Malpighi.
D. Classiquement huit à quinze jours, parfois très variable.
Monsieur X, né le 28/12/61, vient vous voir en consultation pour des
E. Savoir penser à la gale devant de nombreuses lésions de grattage
problèmes cutanés apparus depuis un mois. A l'interrogatoire, on
avec ou sans surinfection. La topographie antérieure et symétrique
apprend qu'il n'existe pas d'antécédents particuliers et que le patient
de ces lésions est évocatrice.
vient de faire un voyage en Afrique d'octobre 1984 à avril 85. Parmi
les pays traversés, on note des pays d'Afrique noire (Mali, Niger,
Haute-Volta, Togo, Bénin, Côte-d'Ivoire, etc...). Le retour s'est
effectué à travers l'Afrique du nord (Algérie, Tunisie, Maroc) puis
l'Espagne. Les conditions d'hygiène ont été parfois difficiles (dortoirs 80
communs, long voyage en bus). Question à compléments multiples.
Depuis un mois, alors qu'il était au Togo, le patient a découvert des
lésions cutanées au niveau des poignets, des doigts et des bords Dans la gale :
antérieurs des creux axillaires. Ces lésions sont de petits sillons A - La période d'incubation est très raccourcie lors
blanchâtres, en zigzag de 1 à 2 cm, au bord desquels se trouve une d'une réinfestation
vésicule perlée. Il existe de nombreuses lésions de grattage. Le
B - La période d'incubation est la période pendant
reste de l'examen est normal.
En reprenant l'interrogatoire, le patient dit avoir voyagé (10 jours laquelle le sujet se sensibilise aux sarcoptes
avant) avec des gens ayant les mêmes lésions mais de manière plus C - Le prurit est dû aux phénomènes de sensibilisation
étendue. D - L'affection est, en général, accompagnée d'une
éosinophilie importante
E - La gale est une affection qui disparaît avec le temps
en l'absence de traitement
Bonne(s) réponse(s) : A B C

C. Les lésions de scabiose sont faites de lésions spécifiques (sillon


et vésicule, nodules scabieux) peu nombreuses car en fait, l'hôte
n'héberge qu'une dizaine d'acariens adultes, mais elles sont faites
aussi de manifestations de sensibilisation allergique au parasite telle
que le prurit.
E. Il n'existe pas d'évolution spontanée vers la guérison. Une
symptomatologie fruste réduite à un prurit persistant doit faire
évoquer le diagnostic, et faire un traitement d'épreuve.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 424 By NADJI 85


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81 64
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Dans la gale du nourrisson : Quel champignon est vraisemblablement responsable de


A - Les localisations sont fréquentes au niveau des ces symptômes ?
doigts A - Candida albicans
B - Dans les toutes premières semaines, I'atteinte B - Toxocara cati
caractéristique est le dos de la main C - Epidermophyton floccosum
C - Dans les toutes premières semaines, I'atteinte D - Trichophyton schoenleini
caractéristique est la plante des pieds E - Microsporum canis
D - Plus tard sont atteints les régions axillaires et Bonne(s) réponse(s) : E
l'ombilic
E - La région du tendon d'Achille est parfois atteinte A. Levure se reproduisant par bourgeonnement, parfois présente
Bonne(s) réponse(s) : C D E sous forme de filaments. Non kératophile.
B. T.Cati parfois responsable d'une parasitose, larva migrans
A. Les localisations sont différentes, en particulier ne touchent pas viscérale.
les doigts. C. Espèce anthropophile, parasites humains exclusifs, transmission
C. La localisation caractéristique des premières semaines est interhumaine par contact direct ou indirect.
l'atteinte de la plante des pieds. Elle est particulière au nourrisson. D. Responsable de la teigne favique ou Favus, fréquent dans le
pourtour méditerranéen.
E. Microsporum canis transmis généralement par le chat est
l'espèce la plus souvent isolée des espèces anthropozoophiles
transmises à l'homme par le contact d'un animal contaminé.
82 Responsable souvent en France de l'herpès circiné (lésions
Question à compléments multiples. annulaires sur la joue) et de l'alopécie à grandes plaques
squameuses (rétroauriculaires.
Dans le traitement de la gale :
A - On peut utiliser l'Ascabiol® (benzoate de benzyle) Une petite fille de 11 ans se présente avec 5 lésions annulaires sur
en comprimés 100 mg (2 comprimés en une fois) la joue droite et la face latérale du cou ainsi qu'une grande plaque
B - L'Ascabiol® est en général appliqué par alopécique rétroauriculaire droite.
L'examen est par ailleurs normal. L'interrogatoire permet de retrouver
badigeonnage, tête comprise
dans l'entourage familial l'existence d'un chat qui présente de petites
C - Le badigeonnage de I'Ascabiol® se fait au pinceau lésions dépilées au niveau du museau et des oreilles. Le diagnostic
1 ou 2 fois de suite à 15 mn d'intervalle chez l de dermatophytose d'origine féline est presque certain.
D- L'emploi de l'Ascabiol® ne pose aucun problème
chez le nourrisson, la dilution est en effet inutile
E - Les couvertures, les gants et les chaussures 65
doivent être traités avec un insecticide et conservés dans Question à compléments multiples.
une valise 48 h avant d'être utilisés.
Bonne(s) réponse(s) : C E Pour confirmer le diagnostic, vous pouvez :
A - Examiner la lésion du cuir chevelu en lumière de
A. L'Ascabiol® est utilisé en solution à appliquer, après un bain avec
Wood
savonnage, sur la peau séchée.
B.C. Par badigeonnage au pinceau sur tout le corps en insistant sur
B - Pratiquer un prélèvement au niveau des lésions
les plis, les mains et les organes génitaux, en évitant le cuir chevelu cutanées à l'aide d'un écouvillon
et le visage ; deux fois de suite à quinze minutes d'intervalle. Au bout C - Prélever des cheveux encore longs en périphérie de
de 24 heures, lavage pour éliminer le produit. Certains font répéter la plaque alopécique
l'opération. D - Prélever des squames au niveau de cette même
D. Le caractère irritant de ces produits acaricides sur les peaux plaque
fragiles peut entraîner des réactions allergiques avec prurit E -Demander un sérodiagnostic
généralisé, parfois eczématisation. Bonne(s) réponse(s) : A D
Chez l'enfant de moins de deux ans, il faut se limiter à une seule
application d'une durée inférieure à deux heures. A. Les teignes tondantes microsporiques entraînent des plaques
alopéciques squameuses de grande taille (4 à 7 cm) peu
nombreuses (1 à 4), hérissées de cheveux courts et fluorescentes
en lumière de Wood. Les teignes tondantes trichophytiques diffèrent
des précédentes par des plaques alopéciques beaucoup plus
nombreuses, beaucoup plus petites, squameuses ; les cheveux sont
cassés à ras du cuir chevelu. Il n'existe pas de fluorescence à la
lumière de Wood.
D. Le diagnostic mycologique de certitude repose soit sur l'examen
direct qui recherche des filaments mycéliens mais ne permet pas
l'identification du dermatophyte, (surtout intéressant pour le
diagnostic et la surveillance des teignes sous traitement), soit sur la
culture sur milieu de Sabouraud qui en 3 à 4 semaines permet
l'identification du dermatophyte. Le prélèvement mycologique portera
sur les squames, les débris d'ongles ou de cheveux.

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66 68
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Quel(s) antifongique(s) pourriez-vous utilisez : La dermatophytie présentée par Jean est :


A -Griséofulvine (Griséfuline®) per os. A - Un kérion
B - Griséofulvine en pommade B - Un eczéma marginé de Hebra
C - 5-fluorocytosine (Ancotil®) per os. C - Un herpès circiné
D - Miconazole en pommade (Daktarin®) D - Un onyxis
E - Nystatine (Mycostatine®) en pommade E - Une teigne
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : C

A. Le traitement des teignes tondantes sèches est mixte, par voie A. Le kérion de Celse est une teigne suppurée qui réalise un
locale et par voie générale. macaron inflammatoire, surélevé, pustuleux et folliculaire dû à des
Attention : la griséofulvine est le fongistatique spécifique des champignons zoophiles : le plus souvent Trichophyton
dermatophytes et n'a aucune action sur les Candida. Employée per mentagrophytes.
os à la dose de 0,5 à 1 g par jour en deux prises quotidiennes au B. Dermatophytie de la peau glabre : intertrigo à localisation
milieu des repas, de durée variable selon les localisations de inguinale, parfois au niveau des aisselles ou des plis sous-
l'atteinte dermatophytique. mammaires.
B.D. Dérivés de l'imidazole, il a l'avantage sur la griséofulvine C. Lésion la plus fréquente des épidermophyties de la peau glabre.
pommade d'être à la fois actif sur les Candida et les dermatophytes. Plaque arrondie, unique ou multiple, érythémato-squameuse ou
Le traitement mixte associe donc : miconazole en pommade (voie érythémato-vésiculeuse, à bordure nette saillante vésiculeuse
locale) pour son action décapante des croûtes, et griséofulvine en caractéristique dont l'extension est centrifuge avec typiquement une
comprimés per os (voie générale). guérison centrale.
C.E. Traitements utilisés dans les candidoses. D. Atteinte des ongles. Contrairement au candida, elle commence au
bord distal et il n'existe pas de périonyxis.
E. Atteinte du cuir chevelu : tondantes sèches, faviques ou
suppurées.
67
Question à compléments multiples. Une mère de famille vous amène en consultation ses deux fils à la
fin de vacances passées à la campagne. L'aîné, Jean, 10 ans,
présente sur la joue droite un médaillon à bordure nette et vésiculée,
Quelle est la durée de votre traitement ? qui s'étend depuis plusieurs jours de façon centrifuge avec tendance
A - 5 jours à la guérison centrale. Le cadet, Pierre, 8 ans, présente, lui, une
B - 1 semaine plaque alopéciante de la taille d'une pièce de 5 francs sur la région
C - 2 semaines temporale droite.
D - 1 mois Vous retenez chez ses deux enfants, le diagnostic de dermatophytie.
E - Au moins 6 semaines Le prélèvement mycologique que vous avez demandé dès cette
Bonne(s) réponse(s) : E première consultation confirme trois semaines plus tard votre
diagnostic avec identification de Microsporum Canis sur les lésions
Les lésions de la peau glabre nécessite un traitement local pendant présentées par ces deux frères.
trois ou quatre semaines (intertrigo ou herpès circiné).
Atteinte des ongles : meulage et traitement prolongé par voie
générale pendant plusieurs mois.
Teignes : traitement local et général d'au moins six semaines. Ne 69
pas oublier : déclaration obligatoire, enquête épidémiologique, et Question à compléments multiples.
éviction scolaire.
En faveur d'une teigne chez Pierre vous retenez :
A - Son âge
B - L'existence de cheveux cassés courts sur la zone
alopéciante par ailleurs squameuse
C - L'existence de la lésion de la joue chez son frère
D - Son sexe
E - La localisation de la plaque alopéciante
Bonne(s) réponse(s) : A B C

A. Fréquence plus élevée chez les enfants en âge scolaire.


B. Evocateur d'une teigne tondante sèche, plutôt microsporiques
(cheveux cassés courts).
C. Maladie très contagieuse, l'existence de lésions
dermatophytiques dans l'entourage oriente le diagnostic.

70
Question à complément simple.

La contamination de ces deux enfants s'est probablement


effectuée à partir :
A - De lésions d'un camarade de jeux
B - D'un petit animal domestique
C - Du lait consommé à !a ferme
D - De la terre
E - D'un bovin
Bonne(s) réponse(s) : B

Microsporum canis, espèce anthropozoophile la plus fréquente en


France, transmise à l'homme par le contact d'un animal contaminé,
le plus souvent un chat, parfois un chien ou un hamster.
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71 6
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'évolution de la teigne de Pierre pourrait être : Le prélèvement pour recherche mycologique :


A - La guérison sans alopécie séquellaire sous A - Est indispensable
traitement B - Doit être complété par un prélèvement endobuccal
B - La persistance d'une zone alopécique limitée C - Doit être complété par un examen mycologique des
définitive malgré le traitement correct à ce stade selles
C - L'extension progressive des lésions avec, D - Doit être fait par biopsie
finalement, une alopécie totale et définitive, ne laissant E - Est fragile et doit être examiné rapidement par le
persister que quelques cheveux frisotés laboratoire
D - Le risque de dissémination septicémique du germe Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
avec localisation viscérale secondaire en l'absence de
traitement A. Le diagnostic de candidose est difficile en raison des multiples
aspects pouvant être réalisés. La certitude mycologique repose sur
E - La guérison spontanée à la puberté
la mise en évidence de candida : examen direct et surtout culture sur
Bonne(s) réponse(s) : A E
milieu de Sabouraud.
B. Rechercher un autre foyer associé buccopharyngé : glossite,
Les teignes tondantes, sèches, trichophytiques ou microsporiques
foyer rétrocommissural
sont exceptionnelles après la puberté, au moment où intervient une
C. Rechercher une candidose digestive associée.
guérison spontanée.
D. La biopsie permet de différencier candidose aiguë et candidose
Le traitement des teignes doit être mixte, par voie locale et générale
chronique et dans les formes kératosiques d'éliminer les autres
et prolongé au moins six semaines. Après éradication du
étiologies de kératoses : lichen, leucoplasie, lupus chronique.
champignon, la guérison se fait sans alopécie séquellaire, sauf dans
le cas de favus qui peut laisser une alopécie définitive cicatricielle.
Madame B., 76 ans, consulte pour une fissure de la muqueuse
labiale, au niveau de l'angle commissural droit et qui la fait souffrir.
A l'examen, cette patiente, qui porte une prothèse dentaire mal
adaptée, présente une fissure humide de l'angle commissural droit.
72 Cette lésion est entourée d'un halo érythémato-squameux mal
Question à compléments multiples. délimité. Une seconde lésion débute du côté gauche.

Quelle attitude thérapeutique adoptez-vous pour Jean ?


A - Miconazole localement
B - Mycostatine localement 7
C - Kétoconazole per os Question à compléments multiples.
D - Griséofuline per os
E - Fungizone per os Un antifongigramme sera demandé afin de prescrire un
Bonne(s) réponse(s) : A D traitement adapté. De plus, un bilan à la recherche
d'autres facteurs favorisants ou concomitants comportera
A.D. - Le traitement local par dérivés de l'imidazole ou griséofulvine :
peut suffire pour les dermatophyties superficielles, limitées, de la A - La recherche d'une infection bactérienne buccale
peau glabre.
(streptococcique surtout)
Dans la situation actuelle, le traitement mixte sera préféré chez Jean
: griséofulvine en comprimés per os et miconazole en lotion et/ou B - Un bilan pour la recherche d'une maladie d'Addison
pommade kératolytique pour la voie locale. Les dérivés de l'imidazole C - Une recherche immunologique de candidose
sont actifs par voie locale sur les dermatophytes et sur les Candida. D - La recherche d'une candidose vaginale
B.E. La mycostatine et l'amphotéricine B sont des anti- E - Un bilan pour la recherche de diabète
candidosiques. Bonne(s) réponse(s) : A E
C. Nizora® est actif par voie orale sur les candida et les
dermatophytes. Son hépatotoxicité le fait réserver aux mycoses La mycose résulte du passage à la virulence de levures saprophytes
graves, profondes, ou résistantes aux autres traitements de la cavité buccale du sujet sain, sous l'effet de facteurs favorisants
antifongiques. :
Conditions générales : âge (vieillard, prématuré), thérapeutiques
(antibiothérapie, corticothérapie, immunosuppresseurs, contraceptifs
oraux, psychotropes), états pathologiques (diabète, endocrinopathie,
73 hémopathies, cancers), états physiologiques particuliers
Question à compléments multiples. (grossesse).
Conditions locales : xérostomie, mauvais état dentaire, intoxication
alcoolo-tabagique, infection buccale.
Quelle attitude thérapeutique adoptez-vous pour Pierre ? Item D. Rare chez la femme ménopausée. Ne sera recherchée qu'en
A - Miconazole local présence de symptômes cliniques.
B - Mycostatine locale
C - Radiothérapie superficielle
D - Grisofulvine per os
E - Abstention 8
Bonne(s) réponse(s) : A D Question à compléments multiples.
Cf question précédente Dans le cas d'une affection candidosique le traitement à
effectuer :
A - Peut être local à base de dérivés imidazolés
B - Doit être accompagné d'un traitement par voie
buccale pour traiter un foyer digestif
C - Doit durer 3 mois au moins
D - Sera efficace si l'antifongique choisi est actif in vitro
E - Sera accompagné d'un curetage local
Bonne(s) réponse(s) : A B D

A. Le traitement local des lésions est le plus souvent suffisant : par


voie externe, les dérivés imidazolés (Pévaryl®, Daktarin®) ou
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 427Nystatine® (mycostatine) ou Amphotéricine B (Fungizone®).
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9 72
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Une consultation chez le dentiste : Outre le chloramphénicol qui reste le traitement


A - Est nécessaire pour réadapter la prothèse classique, on peut utiliser dans le traitement de la fièvre
B - Doit être envisagée avant tout traitement typhoïde :
C - Doit être suivie d'une consultation dermatologique A - La pénicilline
D - Doit être complétée par un bilan diététique B - L'ampicilline (Totapen®)
E - Doit permettre de vérifier l'absence d'un foyer C - L'érythromycine (Erythrocine®)
infectieux buccal D - La colistine (Colimycine®)
Bonne(s) réponse(s) : A E E - Le Cotrimoxazole (Bactrim®)
Bonne(s) réponse(s) : B E
A. Les prothèses dentaires mal adaptées ou les appareils dentaires
de l'enfant sont souvent des facteurs favorisants locaux de la genèse Les quatre médicaments classiquement employés sont : le
de stomatites mycosiques. Ces causes locales seront recherchées chloramphénicol, le thiamphénicol, l'ampicilline, le Bactrim®.
systématiquement et traitées afin de permettre le traitement correct La voie orale est recommandée car ces médicaments ont une bonne
de la candidose et l'absence de récidives. concentration au niveau des ganglions mésentériques, qui
B. Cette consultation sera envisagée dans le même temps que le constituent le foyer tissulaire de multiplication microbienne. De ces
traitement proposé afin d'augmenter les chances de réussite de foyers mésentériques, quelques bactéries peuvent gagner le sang
celui-ci. par le canal thoracique et donner une septicémie. Le plus souvent,
E. Discutable, car ce n'est pas le travail du dentiste. Toutefois, cette les bactéries restent dans les ganglions où leur lyse libère de
consultation permet effectivement de vérifier l'absence d'un foyer grandes quantités d'endotoxine dans le sang avec possibilité de
infectieux évolutif au niveau buccopharyngé. choc endotoxinique.
Le traitement est poursuivi 10 à 15 jours après apyrexie.

71
Question à compléments multiples. 73
Question à complément simple.
Salmonella typhi :
A - S'appelle encore "bacille d'Eberth" Le sérodiagnostic de Widal et Félix est une réaction :
B - Est Gram positif A - De fixation du complément
C - Fait partie des entérobactériaceae B - D'agglutination conditionnée (indirecte)
D - Possède toujours des antigènes somatiques de C - De précipitation
type O D - D'immunofluorescence
E - Peut posséder des antigènes Vi E - D'agglutination directe
Bonne(s) réponse(s) : A C D E Bonne(s) réponse(s) : E

Famille des entérobactéries donc bacille à Gram négatif aérobie- Sans commentaire.
anaérobie facultatif.
Mobile grâce à une ciliature péritriche, non flagellée. L'endotoxine
(ou L.P.S.) correspond à l'antigène somatique O, comme chez
toutes les entérobactéries. C'est un antigène de paroi, contrairement 74
à l'antigène Vi qui appartient aux antigènes d'enveloppe ou externes. Question à compléments multiples.
L'antigène Vi peut masquer l'antigène O d'où inagglutination de la
souche. Il existe une seule spécificité Vi. De rares sérotypes de
Salmonella typhi, paratyphi C, et dublin le possèdent mais non Le séro-diagnostic de Widal et Félix distingue les
obligatoirement. anticorps dirigés d'une part contre les antigènes O,
d'autre part, contre les antigènes H :
Monsieur E. D., âgé de 21 ans, libanais vivant en France depuis un A - Les anticorps anti-O sont de nature gamma-
an, est hospitalisé pour fièvre s'étant élevée progressivement jusqu'à globulinique
40°C. B - Les anticorps anti-H sont de nature
En outre, il souffre de céphalées intenses, de douleurs dans alphaglobulinique
l'hypochondre droit, de nausées. Il est constipé. Les symptômes
C - Les antigènes H sont de nature protéique
sont apparus 15 jours après le retour du patient de vacances
passées au Liban. D - Les antigènes O sont liés au corps bactérien
A l'examen, on note une angine érythémateuse, avec ulcérations des E - Les antigènes H constituent l'endotoxine
piliers antérieurs du voile du palais, l'abdomen est souple ; il n'y a Bonne(s) réponse(s) : A C D
pas d'hépatosplénomégalie ni d'adénopathies.
La numération formule sanguine montre 4,6.109 leucocytes/litre A.B. Les anticorps produits par l'organisme contre les antigènes O
avec 76 % de polynucléaires. Six hémocultures sont pratiquées sur et H sont de nature gammaglobulinique.
48 heures d'hospitalisation. Les 6 flacons donnent une culture C. Antigène protéique due à la constitution de l'antigène flagellaire H
positive en 24 à 48 heures, l'identification montre qu'il s'agit de faite de polymères de flagelline.
Salmonella typhi. D. Antigène O somatique, appartenant à la paroi donc lié au corps
Le malade est traité par du chloramphénicol. La fièvre disparaît en 4 bactérien.
jours ; les signes cliniques rétrocèdent rapidement.
Un sérodiagnostic de Widal et Félix est pratiqué au douzième jour de
la maladie et donne les résultats suivants : TO = 1/400, TH = 1/800,
AO = 0, AH = 0, BO = 1/200, BH = 0.
Le malade sort de l'hôpital quand les coprocultures de contrôle se
sont révélées négatives.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 428 By NADJI 85


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75 27
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

La coproculture consiste à rechercher la présence de La dénomination très classique d'un intertrigo


bactéries entéropathogènes dans les selles. Outre les dermatophytique inguinal est :
Salmonella, elle peut révéler la présence de : A - Eczéma numulaire
A - Shigella B - Dermatite atopique
B - Campylobacter C - Eczéma marginé
C - Pneumocoque D - Eczématide
D - Rotavirus E - Dermite séborrhéique
E - Yersinia enterocolitica Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A B E
A. Plaques arrondies, légèrement surélevées, couvertes de
La coproculture ne retrouve ni les virus digestifs (comme les vésicules et de papulo-vésicules, souvent squameuses au centre,
rotavirus ou les entérovirus), ni les parasites digestifs, ni les d'étiologie inconnue. L'eczéma de contact et la dermatite atopique
bactéries anaérobies strictes. peuvent prendre cet aspect.
Elle permet l'isolement de germes pathogènes en 3 à 4 jours. B. Synonyme : eczéma atopique ou constitutionnel. Manifestation
Shigella, Campylobacter, Yersinia enterolitica sont des germes cutanée de l'atopie, souvent familiale, de constitution héréditaire.
entéropathogènes, appartenant normalement à la flore digestive C. Les dermatophyties des grands plis réalisent l'eczéma marginé
mais susceptible de pullulation. de Hebra.
D. L'eczématide est une affection voisine de l'eczéma mais s'en
distingue par l'absence de vésicules.
E. Dermite séborrhéique : lésions rouges jaunâtres, à squames
76 grasses, dans les zones où prédominent la séborrhée, chez les
adultes surtout de sexe masculin. Le cuir chevelu est la zone
Question à compléments multiples. d'élection.

Sur le plan physiopathologique et épidémiologique : Un homme de 42 ans vient consulter en juillet pour des lésions en
A - Il n'existe pas de réservoir animal de Salmonella plaques des zones inguinales, très prurigineuses. L'interrogatoire
typhi apprend qu'un prurit modéré intermittent, et une plaque
B - La contamination est digestive érythémateuse étaient apparus l'été précédent. Quelques
C - Les bactéries traversent la muqueuse intestinale applications d'un corticoïde local avaient calmé ces manifestations.
D - Les bactéries peuvent se lyser en libérant Celles-ci ont réapparu lors des fortes chaleurs.
A l'examen on note deux plaques schématiquement symétriques
l'endotoxine
situées sur les faces antérieures et latérales des cuisses, juste au
E - Les porteurs sains ne jouent aucun rôle dans la dessous du pli inguinal. Elles sont érythémateuses, finement
dissémination de la maladie squameuses sur certaines parties. Le bord est légèrement en relief,
Bonne(s) réponse(s) : A B C D plus inflammatoire parsemé de quelques vésicules ou de petites
croutes. Un examen mycologique révèle la présence d'un
A.E. Salmonelloses strictement humaines : S. typhi, paratyphi A, dermatophyte.
sendaï, responsables de syndromes typhoïdiens plus ou moins
accompagnés de septicémie. Le réservoir est représenté par les
sujets malades, les convalescents et les porteurs sains.
B. La transmission est fécale-orale : directe (mains sales) ou 28
indirecte après consommation d'eau ou d'aliments souillés.
C. Elles traversent la muqueuse intestinale sans la détruire, Question à complément simple.
envahissent la sous-muqueuse, les plaques de Peyer et les
ganglions mésentériques. Les causes les plus habituelles d'intertrigo inguinal sont
D. Responsables, parfois lors de la mise en route brutale du les suivantes sauf une. Laquelle ?
traitement des chocs endotoxiniques rencontrés classiquement chez A - Un psoriasis
les bactéries bacilles Gram négatif. B - Une candidose
C - Une syphilis secondaire
D - Un érythrasma
E - Une trichophytie
Bonne(s) réponse(s) : C

L'intertrigo est une inflammation d'un pli. Affection fréquente


favorisée par un frottement excessif s'accompagnant rapidement
d'une surinfection liée en particulier à la macération. Tous les plis
peuvent être le siège d'un intertrigo : les grands plis (axillaires,
inguinaux, interfessiers, sous-mammaires), les petits plis
(interdigitaux, rétro-auriculaires, ombilic), les plis à proximité d'une
muqueuse (périlabiaux, nasogéniens, anaux ou génitaux). Le
diagnostic étiologique des intertrigos est dominé par les infections
mycosiques ou bactériennes. Mais d'autres dermatoses peuvent
réaliser des intertrigos : psoriasis, dermite séborrhéique, eczéma de
contact, dermatite atopique, pemphigus bénin familial de Hailey.
C. La syphilis secondaire peut réaliser un intertrigo mais seulement
au niveau des commissures labiales, appelé perlèche.

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29 40
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Le diagnostic d'infection à dermatophyte peut être fait : Dans l'histoire clinique de cette patiente, quel(s)
A - En quelques minutes à l'examen direct élément(s) est(sont) facteur(s) favorisant(s) de son
B - Après 2 ou 3 jours de cultures sur milieu NNN intertrigo ?
C - Après 4 à 5 jours de culture sur milieu de A - Diabète
Sabouraud B - Excès pondéral
D - Après 5 à 10 jours sur culture sur gélose au sang C - Antécédent de bronchopathie
E - Après 15 à 21 jours de culture sur milieu de D - Antécédent de phlébite
Sabouraud E - Antécédent de pleurésie tuberculeuse
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : A B

A. Le diagnostic mycologique repose sur : Les facteurs favorisants sont responsables du passage de l'état
- l'examen direct (en quelques minutes) après éclaircissement des saprophyte de Candida albicans à l'état pathogène.
squames à la potasse ou au lactophénol, qui recherche des Les facteurs locaux : macération, humidité, contact avec un milieu
filaments mycéliens mais ne permet pas l'identification du riche en sucre, mauvaise hygiène.
dermatophyte Les facteurs généraux : physiologiques (grossesse, nouveau-né)
- et surtout sur les cultures (milieu de Sabouraud), longues, 2 à 4 pathologiques (immunodépression, endocrinopathies telles que
semaines, qui permet l'identification spécifique du dermatophyte. diabète, cushing, hypo ou hyperthyroïdie) et iatrogènes
L'actindione (Cycloheximide®) ajouté aux cultures est destiné à (antibiotiques, antiparasitaires, corticothérapie,
inhiber la pousse de la plupart des champignons contaminant immunosuppresseurs, oestrogènes oraux).
notamment le candida.
Une femme de 60 ans est hospitalisée pour bilan d'un diabète
récemment découvert. L'interrogatoire retrouve comme antécédents
pathologiques : une phlébite puerpérale à l'âge de 25 ans, une
30 pleurésie tuberculeuse à l'âge de 32 ans. Trois mois avant
Question à complément simple. l'hospitalisation actuelle, la patiente a eu une bronchite aiguë, traitée
par tétracycline. Après 15 jours de traitement est survenue une
diarrhée aiguë, qui a duré 4 jours et a guéri après traitement
Chez ce patient on peut utiliser comme traitement : symptomatique et arrêt des antibiotiques. A cette occasion, on
A - L'érythromycine per os pratique entre autres examens une glycémie à jeun, qui est à 8
B - La griséofulvine per os mmol/l (taux retrouvé à trois reprises). Il existe une glycosurie à 15
C - Le Bactrim® per os mmol/24 h.
D - La nystatine (Mycostatine®) per os L'examen montre une femme en bon état général, pesant 82 kg pour
E - La doxycycline (Vibramycine®) per os 1,64 m.
Bonne(s) réponse(s) : B L'attention est attirée par des lésions cutanées, localisées dans la
région périnéale (pli inter-fessier, plis inguinaux) et sous les seins.
2 solutions possibles : aucune réponse ou B. Ces lésions présentes depuis quelques semaines, sont modérément
Les lésions de la peau glabre nécessitent seulement un traitement prurigineuses. Il s'agit de plaques érythémateuses luisantes,
local (dérivés imidazolés : Pévaryl® ou Daktarin®) à poursuivre prédominant au fond des plis à partir desquels elles s'étendent de
pendant trois ou quatre semaines. façon progressive. De nombreuses petites pustules blanchâtres sont
La Griséofuline® est spécifique des dermatophytes, inactive sur les visibles sur ces plaques, notamment à leur périphérie. Un
candida. Elle est employée par certains, par voie orale, en prélèvement mycologique et bactériologique cutané au niveau d'un
association toujours avec le traitement local, dans le traitement des pli sous-mammaire montre la présence de nombreux
dermatophyties de la peau glabre. staphylocoques dorés, des corynébactéries et de nombreux Candida
albicans.

31
Question à complément simple. 41
Question à compléments multiples.
On doit y associer un traitement local, qui peut être :
A - Amphotéricine B (Fungizone®) Parmi les interprétations suivantes de l'examen
B - Nystatine (Mycostatine®) mycobactériologique, vous retenez :
C - Imidazolés A - Tous ces germes sont des saprophytes de la peau
D - Hexamidine (Hexomédine®) solution B - Il peut s'agir d'un intertrigo à dermatophyte
E - Solution alcoolique d'éosine à 2 % C - Il peut s'agir d'un intertrigo à Candida
Bonne(s) réponse(s) : C D - Il peut s'agir d'un intertrigo microbien
E - Il peut s'agir d'un psoriasis surinfecté
Non commenté : Cf Question précédente Bonne(s) réponse(s) : C D E

Les trois germes retrouvés à l'examen bactériologique sont toujours


pathogènes lorsqu'ils sont retrouvés sur la peau.
La présence cutanée de candida albicans est toujours pathogène,
mais d'autres candida peuvent être saprophytes : leur valeur
pathogène est discutée en fonction du nombre.
C.D.E. Le tableau clinique est évocateur d'un intertrigo à candida,
mais il peut s'agir d'une dermatose surinfectée (ex : psoriasis), ou
d'un intertrigo microbien : soit à staphylocoque doré souvent associé
ou compliquant l'infection staphylococcique, soit à corynebacterium
minutissimum (érythrasma).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 430 By NADJI 85


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42 45
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les caractères cliniques de cet intertrigo, Dans ces conditions il est logique de :
le(s)quel(s) est(sont) en faveur d'une étiologie A - Renouveler la sérologie 8 jours plus tard
candidosique ? B - Attendre trois semaines pour renouveler la sérologie
A - Localisation péri-anale et sous-mammaire C - Traiter par Rovamycine® 3g/j pendant toute la
B - Prurit modéré grossesse
C - Présence de pustules D - Proposer l'interruption de grossesse
D - Caractères érythémateux E - Suivre la grossesse à intervalles rapprochés sans
E - Ancienneté traitement
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : B C

La lésion élémentaire de l'intertrigo candidosique des grands plis est Le taux positif d'IgG au dye-test associé à un taux faiblement positif
une vésiculo-pustule. Les lésions partent du fond du pli, fissuré, d'IgM est en faveur d'une infection récente probable qu'il faudra
parfois recouvertes d'un enduit blanchâtre, pour atteindre confirmer par un examen simultané sérologique (IgG et IgM) de
symétriquement les deux berges du pli sous forme d'une nappe deux prélèvements.
érythémateuse lisse : rouge foncé vernisseuse. Le deuxième prélèvement sera fait à trois semaines d'intervalle du
En périphérie, existe une collerette épidermique décollée, et de premier, dans le même laboratoire. Si le taux d'IgM est élevé,
petites pustules superficielles qui peuvent essaimer sur la peau l'infection était très récente.
saine. L'atteinte est souvent bilatérale mais asymétrique et très Si le taux d'IgM a diminué, l'infection a eu lieu 3 à 4 mois auparavant,
prurigineuse. avant le début de la grossesse. En effet, les IgM atteignent leur
maximum à la 3e ou 4e semaine de l'infection et disparaissent vers
le 4e mois. Le risque est alors faible.
De toute façon, devant toute suspicion d'infection toxoplasmique
43 récente en cours de grossesse, mise immédiate sous Rovamycine®
Question à compléments multiples. (3 grammes par jour, sans effet foetotoxique) jusqu'à la fin de la
grossesse, avec une efficacité de 80 % environ.
Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles sont Madame B., lors de son examen prénuptial, présentait une sérologie
des causes d'intertrigos ? négative pour la toxoplasmose. Trois mois plus tard, présentant une
A - Candidose aménorrhée de 6 semaines, sa sérologie toxoplasmique est positive
B - Dermatophytie à 200 UI en Dye test, avec IgM positives à 50 UI. On ne retrouve
C - Psoriasis aucun signe clinique récent d'infection.
D - Erythrasma
E - Dermatite herpétiforme
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
46
Les étiologies des intertrigos sont dominées par les infections Question à complément simple.
mycosiques (candida, dermatophytes) et bactériennes
(staphylocoque, streptocoque, bacilles Gram négatif, treponema Parmi les affirmations suivantes, laquelle vous paraît
pallidum, Corynebacterium minutissimum agent de l'érythrasma). exacte ?
D'autres dermatoses peuvent prendre dans les plis des aspects
A - Le risque encouru est autant maternel que foetal
trompeurs : psoriasis, dermite séborrhéique, eczéma de contact,
dermatite atopique, pemphigus bénin familial de Hailey.
B - Le risque malformatif est supérieur à 20 %
C - Il n'y a aucun moyen de dépister les risques
malformatifs au cours de la grossesse
D - L'amniocentèse à 17 semaines est indispensable
44 E - Une échographie mensuelle doit être proposée
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : E

Le risque majeur est la toxoplasmose congénitale, l'infection est


Parmi les médicaments suivants, lequel ou lesquels sont
bénigne chez la mère. Le risque foetal est pratiquement nul si la
actifs sur le Candida albicans ? contamination a lieu dans les 2 premiers mois de grossesse ; du 3e
A - Nystatine au 5e mois le risque d'atteinte foetale est de 35 % avec atteintes
B - Griséofulvine embryofoetopathiques graves ; au dernier trimestre le risque est de
C - Miconazole 65 % mais avec fréquence des formes pauci-symptomatiques.
D - 5 fluoro-cytosine Le diagnostic d'atteinte foetale peut être évoqué grâce à une
E - Kétoconazole surveillance échographique mensuelle qui recherche les anomalies
Bonne(s) réponse(s) : A C D E embryofoetologiques. Récemment, un diagnostic anténatal par
prélèvement de sang foetal au cordon avec cultures peut être
Griséofuline® spécifique des lésions dues à des dermatophytes. effectué dans certains centres spécialisés.
5 Fluoro-cytosine (Ancotil®) existe sous forme injectable et orale.
Kétoconazole (Nizoral®) récemment commercialisé est actif per os
sur candida, dermatophytes et Pityrosporum orbiculare.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 431 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'enfant à la naissance apparaissant normal sur le plan Quel(s) autre(s) signes(s) d'examen pouvez-vous
clinique, parmi les 5 examens suivants, il est utile de retrouver ?
prescrire : A - Desquamation fine
A - Etude sérologique comparée du sang maternel et B - Squames essentiellement périphériques
du sang foetal C - Présence de vésicules
B - Scanner cérébral D - Disparition de la pilosité
C - Echocardiographie E - Association à un pied d'athlète ou à un herpès
D - Fond d'oeil circiné
E - Inoculation du placenta à la souris Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Bonne(s) réponse(s) : A D E
A.B.C. Habituellement, au niveau du pli inguinal. Le placard
L'examen sérologique du nouveau-né et de la mère recherche en prurigineux, parti du fond du pli, comparable à un herpès circiné à
particulier un taux d'IgM élevé dans le sang du nouveau-né qui son début, uni ou bilatéral, va s'étendre progressivement sur l'une ou
affirme la toxoplasmose congénitale. les deux berges par une bordure saillante vésiculo-squameuse
Le diagnostic parasitologique direct permet, par la découverte de polycyclique, à limites nettes, plus ou moins surélevée.
toxoplasmose à l'examen anatomo-pathologique de coupes de D. Les teignes faviques à Trichophyton schonleinii et les teignes
palcenta ou l'isolement des parasites par inoculation de placenta à suppurées (kérion) entraînent une disparition de la pilosité.
des souris, d'affirmer l'infection. E. L'herpès circiné est parfois associé et réalise une plaque
De façon systématique, en cas de suspicion de toxoplasmose érythémato-squameuse, prurigineuse à bordure nette saillante et
congénitale inapparente chez un nouveau né cliniquement normal, vésiculeuse caractéristique, dont l'extension est centrifuge et
on prescrit un examen radiologique qui recherche les bandes claires polycyclique avec typiquement une guérison centrale. Le pied
métaphysaires au niveau du squelette, et des calcifications d'athlète est un intertrigo des espaces interdigito-plantaires associé
intracrâniennes sur les radios de crâne, un examen ophtalmologique à des vésicules ou des pustules de la voûte plantaire ou des bords
avec fond d'oeil pour rechercher une choriorétinite, et un bilan des pieds.
biologique hépatique à la recherche d'un ictère biologique.
L'échocardiographie serait prescrite en cas de rubéole congénitale Monsieur X. 15 ans, consulte pour une lésion bilatérale prurigineuse
pour rechercher la persistance du canal artériel. inguinocrurale.
A l'examen vous observez un placard brun clair à bordure
polycyclique, à limites nettes, sans aspect inflammatoire, s'étendant
jusqu'au scrotum et à la face supéro-interne des cuisses.
48 Vous évoquez un eczéma marginé de Hebra.
Question à compléments multiples.

Une éventuelle atteinte foetale aurait pu se traduire par : 55


A - Hydrocéphalie Question à compléments multiples.
B - Spina bifida
C - Communication interauriculaire Quel(s) est(sont) le(s) ou les agent(s) responsable(s) de
D - Choriorétinite cet intertrigo ?
E - Ascite A - Epidermophyton floccosum
Bonne(s) réponse(s) : A D E
B - Trichophyton rubrum
Les risques pour l'enfant, maximum au 3e et 4e mois de grossesse C - Microsporum canis
sont : D - Trichophyton schoenleini
- la mort foetale, et la mort du nouveau-né E - Trichophyton interdigitale
- les lésions du système nerveux central notamment hydrocéphalie Bonne(s) réponse(s) : A B
ou microcéphalie, calcifications intracrâniennes, encéphalomyélite,
crises convulsives et retard psychomoteur A.B. Les agents responsables sont des dermatophytes
- les lésions oculaires avec microphtalmie, et choriorétinite anthropophiles : Epidermophyton fioccosum, Trichophyton rubrum,
pigmentaire qui parfois se révèle des mois ou des années plus tard plus rarement Trichophyton mentagrophytes.
- les lésions viscérales avec ictère, hépatosplénomégalie, ascite, des C. Microsporum canis est le principal agent rencontré dans l'herpès
lésions cutanées (purpura, thrombopénique), une atteinte circiné.
pulmonaire ou ganglionnaire. D. Strictement anthropophile, responsable de la teigne favique ou
favus, surtout dans le pourtour méditerranéen.
E - Responsable des intertrigos interdigito-plantaires.

56
Question à compléments multiples.

Comment confirmer ce diagnostic ?


A - Prélèvement de squames
B - Examen en lumière de Wood
C - Culture sur milieu de Sabouraud
D - Recherche des anticorps spécifiques
E - Recherche d'une hypersensibilité cutanée immédiate
Bonne(s) réponse(s) : A C

A. L'examen direct des squames après éclaircissement à la potasse


ou au lactophénol recherche des filaments mycéliens, mais ne
permet pas l'identification du dermatophyte.
B. Utile que dans les dermatophyties des régions pileuses,
notamment les teignes.
C. Culture sur milieu de Sabouraud, parfois lente, de 10 à 30 jours,
permet l'identification du dermatophyte.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 432 By NADJI 85
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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quel(s) autre(s) étiologie(s) d'intertrigo connaissez-vous ? Quel(s) traitement(s) adoptez-vous ?


A - Candidose à Candida albicans A - Mycostatine® (nystatine) 12 dragées/jour en 3
B - Bactériose a Corynebacterium minutissimum prises pendant 21 jours
C - Dermatite séborrhéique B - Griséofulvine (griséofulvine) 10 mg/kg/j pendant 1
D - Psoriasis semaine
E - Pemphiqus bénin C - Selsun® (sulfure de selonium) 3 applications par
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E semaine pendant 3 semaines
D - Pévaryl® (éconazole) lotion 2 applications par jour
A. Surtout d'origine mycosique : à levures (candida) ou à pendant 4 semaines
dermatophytes.
E - Eviction du chat familial
B. Mais il existe aussi des étiologies bactériennes : streptocoques,
Bonne(s) réponse(s) : D
staphylocoques, bacilles Gram négatif.
Corynébactérium minutissimum est responsable de l'érythrasma qui
A. Antifongique spécifique des candidoses.
est l'intertrigo bactérien le plus fréquent et réalise une éruption
B. Antifongique spécifique des dermatophytes, utilisé surtout dans le
chamois squameuse sans bordure vésiculeuse, d'évolution
traitement par voie générale des teignes et des onyxis à
prolongée, non prurigineuse.
dermatophytes.
C.D.E. D'autres dermatoses peuvent prendre dans les plis des
D. Pour les lésions de la peau glabre, seul est nécessaire un
aspects trompeurs : psoriasis, dermite séborrhéique, eczémas de
traitement local à poursuivre pendant trois ou quatre semaines par
contact, dermatite atopique, pemphigus benin familial de Hailey.
les dérivés de l'imidazole (Pévaryl®, Daktarin®).
On évitera les pommades et les crèmes pour ne pas augmenter la
macération locale et on utilisera ces préparations sous forme de
lotions, lait, poudre ou spray.
58
Question à compléments multiples.

Vous récusez le diagnostic d'intertrigo candidosique 68


devant : Question à compléments multiples.
A - Bordure polycyclique à limite nette
B - Absence d'aspect inflammatoire La contamination de ce sujet peut être secondaire à :
C - Extension importante A - Un contact indirect
D - Prurit B - Un rapport sexuel
E - Bilatéralité des lésions C - Une origine alimentaire
Bonne(s) réponse(s) : A B D - Un contact avec un chien
E - Une injection intraveineuse
A.B. L'intertrigo candidosique réalise : une fissure blanchâtre, Bonne(s) réponse(s) : A B
douloureuse, au fond du pli, au sein d'un érythème rouge vernissé,
inflammatoire avec sensation de brûlure. En périphérie, existe une La maladie est transmise par contact interhumain direct. Du fait de la
collerette épidermique décollée, pustulo-vésiculeuse, mal limitée et brève survie de l'acarien en dehors de l'hôte humain, la transmission
non polycyclique. nécessite des contacts intimes, prolongés, réalisés lors de rapports
C.D.E. Sont communs aux deux intertrigos candidosique et dermato- sexuels ou lors du partage du même lit. La contamination indirecte
phytique. par la literie ou les vêtements est souvent alléguée mais reste une
éventualité rare.

Un jeune homme homosexuel, héroïnomane présente depuis 2 mois


59 un prurit à recrudescence nocturne. Son affection a été initialement
Question à compléments multiples. étiquetée allergie et traitée par corticothérapie générale sans
résultats, puis par application locale d'antiseptiques.
Cet eczéma marginé de Hebra : Les lésions qui se distribuent sur les mains, les aisselles,
A - S'observe surtout chez l'homme jeune I'abdomen, les fesses, les organes génitaux externes et les racines
des cuisses sont de plusieurs types : excoriations, lésions
B - S'observe surtout chez l'obèse
suintantes purulentes, lésions en placards érythémato-vésiculeux,
C - Ne se voit pas chez l'enfant squames. Le dos, la face et le cuir chevelu sont respectés.
D - Le dermatophyte responsable est ubiquitaire et L'examen met en évidence une micropolyadénopathie diffuse. Dans
zoophile l'entourage du patient plusieurs individus présentent une dermatose
E - Apparaît surtout en cas d'hygiène défectueuse purigineuse. Un bilan biologique met en évidence une hématurie
Bonne(s) réponse(s) : A B C E microscopique et une protéinurie. La recherche d'antigène HBs est
positive ainsi que le TPHA. Le bilan biologique met en évidence un
A. Chez l'adulte jeune, plus souvent l'homme que la femme. déficit de l'immunité cellulaire. Vous portez le diagnostic de gale
B. Chez les obèses, et notamment au niveau des plis sous- sarcoptique.
mammaires de la femme.
D. Espèces anthropophiles, parasites humains exclusifs.
E. Facteurs favorisants locaux : macération, frottement, humidité
peuvent être dus à une hygiène défectueuse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 433 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quelle(s) est(sont) la(les) complications(s) que ce patient Comment allez-vous conduire votre traitement ?
semble présenter ? A - Bain unique de benzoate de benzyle (Ascabiol®)
A - Glomérulonéphrite post-infectieuse B - Deux badigeons d'Ascabiol® à 24 h d'intervalle
B - Eczématisation C - Badigeons d'Ascabiol® tous les jours pendant 18
C - Impétiginisation jours
D - Urticaire D - Corticothérapie générale
E - Immunodépression induite par le sarcopte E - Antibiothérapie générale
Bonne(s) réponse(s) : A B C Bonne(s) réponse(s) : B E

A. Glomérulonéphrite post-streptococcique possible ; ce n'est pas B. Bain désinfectant après savonnage de dix minutes, laisser
une complication directe de la gale sarcoptique, mais une sécher. Application au pinceau d'Ascabiol® sur tout le corps sauf
complication de l'impétiginisation fréquente de celle-ci. sur la tête. Deuxième application 15 minutes après. Répéter
B. La présence des lésions érythémato-vésiculeuses, suintantes, l'opération 24 heures plus tard.
avec desquamation permet d'évoquer une eczématisation E. Impératif pour traiter les surinfections cutanées. Sera suivi dès la
secondaire, avec présence des différents stades successifs de 48ème heure par le traitement scabicide.
l'eczéma.
C. Avec ou sans eczématisation, la gale peut se compliquer
d'impétiginisation, par surinfection streptococcique ou
staphylococcique. Les formes disséminées d'impétigo, surtout chez 73
l'adulte, doivent toujours faire rechercher une dermatose Question à compléments multiples.
prurigineuse préexistante (eczéma, gale, varicelle...).
E. C'est plutôt l'immunodépression qui favorise l'apparition de la
gale. La gale norvégienne est une forme clinique grave qui survient Quelle(s) peu(ven)t être la(les) modalités(s) évolutive(s)
chez les patients aux défenses immunitaires amoindries. après traitement efficace ?
A - Persistance du prurit pendant quelques jours
B - Recontamination par l'entourage
C - Guérison
70 D - Gloménulonéphrite chronique
Question à compléments multiples. E - Persistance de nodules prurigineux pendant
plusieurs semaines
Quel(s) est(sont) le(s) moyen(s) qui peu(ven)t vous Bonne(s) réponse(s) : A B C E
permettre d'établir le diagnostic de gale sarcoptique ?
A - Sérologie spécifique Parfois le prurit persiste ou réapparait rapidement après traitement.
Plusieurs éventualités : insuffisance de traitement, traitement
B - Culture sur milieu spécifique
excessif avec irritation cutanée due à des applications itératives du
C - Examen microscopique du produit de grattage scabicide, acarophobie chez les personnes anxieuses ou
d'une lésion obsessionnelles, réinfection précoce par défaut de traitement
D - Examen en immunofluorescence sur coupe simultané des sujets contacts, existence de nodules post-scabieux
congelée de peau lésionelle surtout chez le jeune enfant et pouvant persister des semaines ou
E - Test thérapeutique avec une solution de benzoate des mois, existence d'une dermite eczématiforme probablement
de benzyle (Ascabiol®) allergique, secondaire à la gale correctement traitée, autre étiologie
Bonne(s) réponse(s) : C E de prurit ayant été momentanément masquée par la gale.

A. Il n'existe pas de sérologie.


B. La culture d'un parasite est impossible.
C. Le diagnostic positif est généralement aisé et repose sur les 74
caractères du prurit, la topographie de l'éruption scabieuse, et si Question à compléments multiples.
possible sur la mise en évidence du parasite femelle et/ou des oeufs
pondus dans les sillons par examen microscopique du produit de Quelle(s) mesure(s) complémentaire(s) vous parai(ssen)t
grattage d'une lésion.
nécessaires ?
E. Dans le cas où le parasite ne peut être trouvé, et c'est souvent le
cas chez les gens propres, on est amené à proposer un traitement A - Traitement de l'entourage même en l'absence de
d'épreuve. prurit
B - Désinfection des vêtements et sous-vêtements
C - Vaccination antisarcoptique
D - Traitement désensibilisant
71 E - Traitement des animaux familiers
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A B

Quelle(s) peu(ven)t être la(les) modalité(s) évolutive(s) en A. Le traitement conjoint de tous les sujets contaminés est impératif,
et représente la meilleure mesure prophylactique.
l'absence de traitement efficace chez ce patient
B. Soit par ébullition, par repassage au fer chaud, ou par contact
immunodéprimé ? dans un endroit isolé pendant 48 heures avec de la poudre DDT ou
A - Septicémie sarcoptique Aphtiria®.
B - Eczéma atopique E. Les gales animales n'infestent qu'exceptionnellement l'homme.
C - Persistance chronique de la gale
D - Parasitisme intestinal
E - Développement d'une gale norvégienne
Bonne(s) réponse(s) : C E

A.D. Pas de passage sanguin de la gale, ni de parasitisme intestinal.


C. Sans traitement, l'infection persiste et passe à la chronicité.
E. La gale norvégienne ou croûteuse est une érythrodermie
croûteuse généralisée, très prurigineuse, caractérisée par une
multiplication parasitaire extraordinaire, extrêmement contagieuse.
Elle survient le plus souvent sur un terrain débilité (vieillard) ou
immunodéprimé (héroïnomanie, hémopathies, cancers, maladies de
RESIDANAT EN POCHE
système, diabète).Tome " I "- QCM - QCS 434 By NADJI 85
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8 10
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Dans ces conditions, quel est le test complémentaire Au cours de la grossesse, quelles seront la ou les
essentiel à demander, sachant que s'il s'avère positif, il mesures à adopter pour l'enfant, compte tenu de ce que
vous permettra de comprendre immédiatement l'évolution vous savez au sujet de la mère ?
toxoplasmique sérologique survenue depuis la grossesse A - Ponction de liquide amniotique
antérieure et de préciser le risque toxoplasmique chez B - Ponction de sang de cordon
cette femme ? C - Echographie pour rechercher une complication
A - Un nouveau contrôle sérologique de la toxoplasmique (hydrocéphalie)
toxoplasmose à 15 jours du précédent D - Absence de surveillance : aucun examen spécifique
B - Un prélèvement de gorge de toxoplasmose
C - Une recherche de facteur rhumatoïde E - Inoculation du placenta à la naissance
D - Une ponction de ganglion avec recherche Bonne(s) réponse(s) : D
parasitologique directe de toxoplasme
E - Une hémoculture sur milieu de NNN Non commentée : cf question [76] et [77]
Bonne(s) réponse(s) : C

A distance d'une toxoplasmose acquise, l'immunofluorescence et le


dye-test restent indéfiniment positifs (5 à 10 UI/ml), ce qui traduit 11
l'existence d'une immunité acquise définitivement protectrice. Question à complément simple.
La notion d'une sérologie toxoplasmique positive et stable à 80 UI/ml
sans IgM spécifiques, quatre ans auparavant, permet d'écarter Si cette femme décide d'avoir une nouvelle grossesse
l'éventualité d'une toxoplasmose actuelle et donc un risque de dans 2 ans, votre conseil sera :
contamination foetale.
A - Sérologie toxoplasmique à contrôler régulièrement
Il existe de nombreux faux positifs du test de Remington
(immunofluorescence des IgM) dus à la présence de facteurs B - S'abstenir de côtoyer des chats
rhumatoïdes ou d'anticorps antinucléaires. Les antécédents de C - Rassurer cette femme sur l'absence totale de risque
polyarthrite rhumatoïde doivent faire rechercher la présence de toxoplasmique ultérieur
facteur rhumatoïde qui est un auto-anticorps IgM anti-IgG. Ces D - Vérifier qu'il n'apparaît pas de ganglions
causes d'erreurs seront peut-être éliminées par les nouvelles E - Prévenir le risque toxoplasmique par 3 g de
méthodes immunoenzymatiques dérivées du test ELISA. Rovamycine® (spiramycine)
Bonne(s) réponse(s) : C
Une femme de 36 ans, enceinte de 4 semaines, vous est adressée
pour avis thérapeutique. Son médecin traitant lui a déjà prescrit un L'immunité antitoxoplasmique maternelle est entretenue de façon
certain nombre d'examens dans le cadre de sa déclaration de définitive par la persistance dans l'organisme de toxoplasmes, sous
grossesse. Parmi ceux-ci, une sérologie de toxoplasmose révèle un forme de kystes essentiellement musculaires. Une nouvelle
taux d'anticorps IgG à 80 UI/ml en Immunofluorescence, avec test infestation toxoplasmique entraîne une légère augmentation des
de Remington (recherche d'lgM spécifiques) positif au 1/50ème. anticorps (phénomène de rappel) mais il n'existe pas de
En interrogeant la malade, vous notez dans ses antécédents : recontamination toxoplasmique.
1 - Une première grossesse, menée à terme, il y a quatre ans, et
durant laquelle la sérologie toxoplasmique était positive et stable à 80
UI/ml en immunofluorescence, sans IgM spécifiques.
2 - Une polyarthrite rhumatoïde, découverte il y a deux ans.
58
3 - Une angine avec adénopathies cervicales, avec fièvre à 40°C,
survenue il y a 3 semaines, traitée, et d'évolution apparemment Question à compléments multiples.
favorable.
Le test de Remington donne dans certaines situations pathologiques Cette éosinophilie peut traduire :
des résultats positifs non spécifiques. A - Une filariose à filaire loa loa
B - Une bilhariose à S. hematobium
C - Une anguillulose à S. sterconalis
D - Une ankylostomose à N. americanus
9 E - Une trypanosomose à T. gambiense
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Au vu du résultat positif de l'examen que vous avez Seules les infections par métazoaires (helminthes notamment)
demandé à bon escient, quelle sera, parmi les situations entraînent une hyperéosinophilie sanguine parmi les infections
proposées ci-dessous, I'attitude que vous devrez choisir ? parasitaires. L'hyperéosinophilie sanguine (> 400/mm3) varie dans le
A - Prescription de 3 g,de Rovamycine® (spiramycine) temps, est à son maximum lors de la période d'infestation (invasion),
surtout si une phase du cycle est tissulaire (douve, ascaris, filaire,
par jour jusqu'à l'accouchement, en vue de protéger le trichine). Elle peut subir une réascension lors d'une thérapeutique
foetus de toute infestation toxoplasmique antiparasitaire par libération massive d'antigènes, avant de
B - Conseils alimentaires prophylactiques évitant disparaître complètement si le traitement a détruit le parasite.
l'ingestion de viande crue, et surveillance sérologique E. Agent de la trypanosomose africaine dans l'ouest africain, il
mensuelle obligatoire de toxoplasmose appartient aux protozoaires et non aux helminthes.
C - Prescription d'Oracilline® (3 millions d'unités par
jour) pendant 10 jours Monsieur M. René, 35 ans, est de retour depuis 10 jours du Gabon
D - Abstention thérapeutique et rassurer cette femme où il participe à la construction du "trans-gabonais". Il passe 10 mois
par an en Afrique, et deux mois de vacances en France. Il vient en
en lui indiquant qu'il n'existe pratiquement aucun risque consultation à titre systématique. Il ne se plaint de rien. Il n'a
toxoplasmique pour son foetus séjourné dans aucun autre pays hors d'Europe. Il pèse 75 kg.
E - Interruption de grossesse L'hémogramme pratiqué à cette occasion montre : 45 %
Bonne(s) réponse(s) : D d'éosinophiles pour 8 giga/l de globules blancs.

Devant la certitude d'une sérologie positive antérieure à la grossesse


actuelle et contrôlée à plusieurs reprises, la stabilité du taux des IgG
et la confirmation du caractère non spécifique des IgM ayant positivé
le test de Remington.

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Les données de l'interrogatoire permettent de retenir en Le diagnostic de bilharziose à Shistosoma hematobium


faveur d'une bilharziose : étant porté, quelle est votre prescription sachant que ce
A - Baignades en eau douce sujet, en raison de ses activités, ne peut être hospitalisé ?
B - Episodes d'hématurie A - Vansil® (oxamniquine) 2 cp le matin, 2 cp le soir (1
C - Travail en forêt fois)
D - Marche pieds nus B - Biltricide® (praziquantel) 2 cp le matin, 2 cp le soir
E - Troubles respiratoires 2 cp le lendemain matin (1 fois)
Bonne(s) réponse(s) : A B D C - Ambilhar® (niridazol) 3 cp/j pendant 7 jours
D - Déhydroémétine 75 mg/jour pendant 10 jours
Les cercaires, qui sont les larves infestantes libérées dans l'eau par E - Bilarcil® (métrifonate) 2 cp matin, 2 cp midi, 2 cp
le mollusque "hôte intermédiaire", nagent librement dans l'eau mais
soir (1 fois), à répéter une deuxième fois 15 jours après
sont attirées par l'homme : un chimiotactisme puissant, basé sur les
Bonne(s) réponse(s) : B E
sécrétions cutanées, les amène à se fixer sur la peau qu'elles
traversent ensuite. C'est à l'occasion d'un bain en eau douce, de la
A. N'est efficace que dans la bilharziose à schistosomia mansoni.
traversée d'un cours d'eau, de la marche pieds-nus dans les
B. Praziquantel est un nouvel antihelmintique à large spectre,
cultures irriguées que la contamination s'effectue. Si, au bout de
efficace contre les cinq espèces humaines de shistosomes. Il est
quelques heures de sa courte vie libre, la cercaire n'a pas trouvé son
administré per os en trois prises réparties en 24 heures à la dose de
hôte, elle meurt.
40 mg/kg/jour pour les infections à schistosomia haematobium.
Au cours de la bilharziose urogénitale à Shistosoma haematobium,
C. Niridazole a marqué le début de l'ère thérapeutique dans les
l'hématurie est le signe d'appel essentiel et le plus fréquent.
bilharzioses. La posologie normale est de 3 comprimés par jour
Cette bilharziose sévit en Afrique tropicale, au Maghreb, dans la
pendant 7 jours. Le produit colore les urines en noir et est
Vallée du Nil, en Irak, à Madagascar.
responsable de manifestations neuropsychiques secondaires qui le
font peu à peu abandonner au profit de substances plus maniables
et moins toxiques.
D. Amoebicide tissulaire.
60 E. Le métrifonate, actif uniquement sur les infections à schistosomia
Question à compléments multiples. haematobium. Comme le praziquantel, il est administré (à la dose de
7,5 mg/kg/jour) en trois prises orales réparties en 24 heures mais
Dans cette hypothèse, quel(s) examen(s) paraclinique(s) ceci répété quinze jours plus tard.
demandez-vous ? Le traitement de choix est actuellement le praziquantel, l'alternative
A - Filtration des urines le métrifonate.
B - Examen parasitologique des selles avec
enrichissement (technique de Kato)
C - Recherche d'lgE spécifiques 62
D - Sérologie en immunofluorescence Question à compléments multiples.
E - Biopsie vésicale
Bonne(s) réponse(s) : A D
Comment allez-vous surveiller l'efficacité de ce traitement
Les techniques immunologiques permettent souvent une orientation ?
diagnostique de bonne valeur, aboutissant même parfois à la A - Sérologies répétées à proximité du traitement
décision thérapeutique, malgré l'absence de preuve parasitologique B - Recherche d'oeufs dans les urines à la fin du
directe. traitement
L'immunofluorescence est, à l'heure actuelle, vu son coût, la seule C - Recherche d'oeufs dans les urines à distance (6
technique économiquement compatible avec une utilisation de semaines) du traitement
diagnostic courant. Elle complète utilement les moyens de
D - Biopsie muqueuse vésicale après le traitement
diagnostic direct qui gardent toute leur valeur.
La certitude diagnostique est toujours apportée par la recherche des E - Urographie intraveineuse
oeufs qui n'est positive qu'à la phase d'état de la maladie. Dans les Bonne(s) réponse(s) : C
infestations d'intensité modérée, cette recherche peut s'avérer
difficile par suite du nombre limité d'oeufs éliminés. Quel que soit le produit utilisé, le résultat du traitement doit toujours
Après filtration des urines, le filtre est examiné au microscope et être contrôlé biologiquement, car aucun traitement de la bilharziose
permet de reconnaître à l'examen direct des oeufs éperonnés et de n'est efficace à 100%. Le contrôle ne devra jamais être trop précoce
faire un comptage de ceux-ci. : un minimum de six semaines est nécessaire pour obtenir la
négativation des examens directs (temps de traversée des tissus par
les oeufs).
Les réactions immunologiques sont également longues à se
négativer, et manifestent bien souvent une augmentation transitoire
des anticorps par un phénomène de rappel consécutif à la lyse des
parasites.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 436 By NADJI 85


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75 77
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quel est le diagnostic à évoquer en premier lieu ? Quel(s) est(sont) le(s) examen(s) qui apportera(ront) la
A - Méningoencéphalite à arbovirus certitude diagnostique ?
B - Fièvre tierce A - Découverte de l'hématozoaire sur frottis ou goutte
C - Accès pernicieux épaisse
D - Paludisme viscéral évolutif B - Immunoélectrophorèse des gammaglobulines
E - Fièvre bilieuse hémoglobinurique C - Contre-immunoélectrophorèse du L.C.R.
Bonne(s) réponse(s) : C D - Ponction hépatique à la recherche de formes intra-
hépatiques
C. L'accès pernicieux constitue le grand drame du paludisme. E - Sérodiagnostic des arbovirus
Encore appelé neuropaludisme, il réalise une encéphalite fébrile Bonne(s) réponse(s) : A
aiguë due au tropisme de Plasmodium falciparum. Il doit être évoqué
en premier lieu, vu sa gravité clinique et son caractère d'urgence Les frottis minces colorés par la méthode de May-Grunwald-Giemsa
thérapeutique, devant tout malade hyperthermique de retour de permettent un résultat en urgence.
séjour en pays tropical présentant des signes neurologiques divers La goutte épaisse, technique permettant de mettre en évidence les
(désorientation, confusion, hypotonie musculaire, abolition des parasites, lorsqu'ils sont relativement rares, dans une plus grande
réflexes ostéotendineux, signes biologiques méningés) et des quantité de sang, sera colorée par la méthode de Giemsa. Les
manifestations viscérales (splénomégalie, hépatomégalie, ictère, quelques heures de séchage nécessaires ne permettent pas de
anémie, collapsus, et insuffisance rénale). l'interpréter en urgence.
A. Parmi les diagnostics différentiels : les arboviroses. La notion de
séjour en pays tropical, l'absence de vaccination contre la fièvre
jaune, les deux phases cliniques : la phase "rouge" marquée par de
la fièvre, des douleurs diffuses et des nausées, la phase "jaune"
avec atteinte hépatonéphritique, manifestations hémorragiques et
78
méningo-encéphalite. Question à compléments multiples.
B. La fièvre tierce est un accès palustre comprenant des accès
thermiques survenant toutes les 48 heures, due à P. vivax ou à P. A l'examen du frottis quel(s) sera(seront) le(s) élément(s)
ovale. Parfois maligne et irrégulière elle peut être due à P. falciparum. en faveur de I'agent étiologique ?
D. Le paludisme viscéral évolutif encore appelé paludisme chronique A - Frottis d'aspect monomorphe
survient chez des sujets insuffisamment prémunis et exposés à des B - Hématies altérées avec de nombreux grains de
infestations répétées ; il associe fébricule, anémie, oedèmes et
Schuffner
splénomégalie.
E. La fièvre bilieuse hémoglobinurique est exceptionnelle, due à P. C - Aspect caractéristique des gametocytes "en faux"
falciparum. Débutant brutalement, par des lombalgies violentes, D - Présence de nombreuses rosaces
associant fièvre, vomissements, anémie, ictère hémolytique, oligurie E - Présence d'hématies parasitées par deux
avec urines porto. trophozoites
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Monsieur C..., 35 ans est rentré depuis 6 semaines d'un premier
séjour en pays tropical (Afrique). Il est hospitalisé en urgence pour A. Dans 75 % des cas, lors de l'accès thermique, le frottis est
un tableau d'hyperthermie avec syndrome méningé. A l'entrée dans monotone fait uniquement trophozoïtes jeunes.
le service, le malade est couvert de sueur, désorienté et confus, se D. Absence de stades schizontes mûrs visibles (corps en rosace)
montrant agressif. Lors de l'examen on note : une peut être parce que la schizogonie s'effectue dans les capillaires
hépatosplénomégalie, un subictère, une abolition des réflexes profonds.
achilléens et rotuliens, et une discrète hypotonie des membres. E. P. falciparum est l'espèce plasmodiale où le pluriparasitisme de
Aucun épisode convulsif n'a été constaté. Il existe une hypotonie des l'hématie est le plus important et le plus fréquent.
globes oculaires avec pli cutané. L'examen cardiovasculaire B. Les grains de Schüffner dans l'hématie parasitée caractérisent
objective un souffle systolodiastolique 2/6 mitro-aortique sans les espèces P. vivax et P. ovale.
frémissement, un pouls à 160/mn, une TA à 16/6. La température C. Les gamétocytes, ou corps en faux, apparaissent un peu plus
est à 40°C. Les urines sont rares et foncées. L'examen pulmonaire tard que les trophozoïtes ou après traitement.
et digestif est normal.
Les premiers examens montrent : GR = 3,8 T/l ; Ht = 42 % ; Hb =
110 g/l ; GB = 4,5 giga/l ; plaquettes = 180 giga/l. La radiographie
pulmonaire montre un coeur un peu augmenté de volume. La 79
ponction lombaire objective une hyperlymphocytose modérée à 90 Question à compléments multiples.
éléments/mm3 et une protéinorachie à 0, 50 g/l. Aucun germe n'est
isolé à l'examen direct. On ne sait pas si le malade a été vacciné
contre la fièvre jaune. En faveur d'un mauvais pronostic vous retiendrez :
A - Abolition du réflexe rotulien
B - Pouls supérieur à 150/mn
C - Présence d'une hépatomégalie
76 D - Présence d'une splénomégalie
Question à complément simple. E - Existence d'une hyperthermie
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Quel est l'agent étiologique le plus probable ?
A - Plasmodium ovale Sont de mauvais pronostic dans l'accès pernicieux :
- la température à plus de 40°C
B - Plasmodium falciparum - le pouls à plus de 200 par minute
C - Plasmodium knowlesi - le coma d'emblée
D - Arbovirus West Nile - l'hypertonie souvent paroxystique
E - Listeria monocytogenes - l'état de mal convulsif
Bonne(s) réponse(s) : B - l'abolition du réflexe rotulien
- la survenue d'une anémie avec hémoglobine inférieure à 8 g/dl
D. Vecteur : moustique, réservoir : oiseaux (parfois le cheval en - l'existence d'une hépatomégalie
Camargue) ; localisation : Afrique, bassin méditerranéen, Moyen- - des complications respiratoires infectieuses
Orient ; responsable de syndromes fébriles algiques bénins, - une déshydratation d'emblée est de bon pronostic en revanche, la
rarement d'encéphalites. survenue d'une splénomégalie.
E. Responsable de méningo-encéphalites de l'adulte et de l'enfant.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 437 By NADJI 85


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80 16
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quelle(s) conduite(s) thérapeutique(s) faut-il adopter en Si elle vous consulte le jour de l'apparition de l'exanthème
première intention ? quelle(s) prescription(s) faites-vous ?
A - Quinine IV 25 mg/kg/j en perfusion continue A - Le prélèvement d'un premier sérum le jour même,
B - Fansidar® 3 comprimés toutes les 6 heures pour tirage des anticorps rubéoliques
C - Réhydratation B - Le prélèvement d'un premier sérum 5 jours plus
D - Antibiothérapie systématique associée tard pour tirage des anticorps rubéoliques
E - Quinine IV 10 mg/kg/j toutes les 4 heures C - Le prélèvement d'un premier sérum 10 jours plus
Bonne(s) réponse(s) : A C D tard, pour tirage des anticorps rubéoliques
D - Prélèvement de sang pour sérologie de la syphilis
Urgence thérapeutique : et de la toxoplasmose
- antiparasitaire : prescription de quinine intraveineuse à la posologie
E - L'inoculation intramusculaire de 0,3 ml/kg d'une
de 25 mg/kg/jour (maximum 1,50 g à 2 g chez l'adulte) en perfusion
pendant 3 à 6 jours consécutifs, au moins jusqu'à disparition des préparation de gammaglobulines à haut titre d'anticorps
troubles de la conscience. Relayée par la chloroquine per os ou par rubéoliques
le Fansidar® ou la méfloquine (Lariam®) s'il existe une possibilité de Bonne(s) réponse(s) : A D
résistance.
- Symptomatique : anticonvulsif, anti-infectieux, rééquilibre A. Au cours d'une primo-infection rubéolique avec éruption, (les
hydroélectrolytique, oxygénation, transfusion, épuration extrarénale réinfections rubéoliques, possibles, sont inapparentes, sans virémie
en fonction des troubles observés. et donc sans risque pour le foetus chez la femme enceinte) les
anticorps rubéoliques inhibant l'hémagglutination apparaissent avec
l'éruption, soit environ seize jours après le contage, s'élèvent jusqu'à
un titre maximal qu'ils gardent des semaines ou des mois (courbe en
plateau). Leur décroissance tardive survient très progressivement,
d'une à deux dilutions par an jusqu'à un titre résiduel stable.
Dans tous les cas, le premier sérum doit être prélevé le plus tôt
possible, aussitôt l'évènement motivant l'examen, éruption ou
contage. Le second prélèvement sérique est à faire à une date
permettant d'obtenir, sinon le titre maximal, du moins une élévation
significative du titre par rapport au premier sérum : c'est 15 jours
après l'apparition de l'éruption, et pour un contage chez un sujet
séronégatif, 3 à 4 semaines après le contage.
Dans le cas actuel, ignorant de plus le délai entre la consultation et
l'apparition de l'éruption, une première sérologie faite le jour même
permettra, een cas de primo-infection rubéolique d'être peut-être
dans la phase ascendante de montée des anticorps rubéoliques,
après confrontation avec le deuxième sérum prélevé 15 jours plus
tard. En effet, il existe une grande variabilité d'un sujet à l'autre de
tous les paramètres de la réponse immunitaire : notamment le délai
entre l'apparition et le titre maximal des anticorps varie entre 3 jours
et 3 semaines.
D. L'interrogatoire ne précise pas les antécédents relatifs aux
sérologies de syphilis et de toxoplasmose. Les trois sérologies
infectieuses (rubéole, toxoplasmose, syphilis) sont prescrites
légalement ensemble lors du certificat prénuptial, et lors de la
première consultation de grossesse. Il est vraisemblable que cette
femme n'a eu aucune des trois.
E. Les gammaglobulines ont un intérêt très contesté. Prescrites,
elles ne perturbent pas le sérodiagnostic. Leur seule indication serait
l'injection dans les 48 heures après le contage aux femmes qui ont
une sérologie négative à ce moment là.

Une femme de 23 ans, enceinte de 1 mois et demi, a un exanthème


maculeux généralisé fait de petits éléments rose pâle de 1 mm de
diamètre. Il s'accompagne d'une polyadénopathie superficielle et
d'arthralgies. Cette femme n'a jamais eu d'examen sérologique de la
rubéole et n'a pas été vaccinée contre la rubéole.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 438 By NADJI 85


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17 19
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Cette femme a subi deux prélèvements sériques, 10 et 25 La recherche des IgM rubéoliques doit être réalisée dans
jours après le début de l'exanthème. Leur examen en la ou les circonstance(s) suivante(s) :
parallèle a montré un titre d'anticorps rubéoliques en A - Un titre élevé et stable d'anticorps rubéoliques
inhibition de l'hémagglutination de 320 et 320. Que faites- totaux à l'examen systématique d'une femme en début de
vous ? grossesse, sans notion de contage
A - Vous rejetez le diagnostic d'exanthème rubéolique B - Un titre élevé et stable d'anticorps rubéoliques
B - Vous hésitez entre primoinfection et réinfection totaux 5 et 20 jours après une éruption suspecte chez
rubéolique une femme en début de grossesse
C - Vous recherchez des IgM rubéoliques dans le C - Un titre élevé et stable d'anticorps rubéoliques
premier prélèvement sérique totaux 5 et 20 jours après un contage rubéolique possible
D - Vous recherchez un taux anormalement élevé d'IgM chez une femme en début de grossesse
sériques totales dans le premier sérum D - Une augmentation significative du titre des
E - Vous recherchez dans un prélèvement sérique fait anticorps rubéoliques après un contage non suivi
10 jours après le 2ème prélèvement, une baisse d'éruption
significative du titre des anticorps rubéoliques E - Le diagnostic de rubéole congénitale chez un
Bonne(s) réponse(s) : C nouveau-né atteint de malformations cardiaques et
oculaires.
B. Il n'y a pas d'hésitation clinique devant l'éruption maculeuse entre Bonne(s) réponse(s) : B D E
primo-infection et réinfection toujours inapparente. Le problème ne
se pose que devant l'examen simultané de deux sérologies faites à 2 B. Si le premier prélèvement a été fait plus de deux jours après le
ou 3 semaines d'intervalle. Tous les paramètres de la réponse début de l'éruption ou de deux semaines après le contage, le
immunitaire varient d'un sujet à l'autre : le délai entre l'apparition et le sérodiagnostic standard peut être en défaut.
titre maximal des anticorps (3 jours à 3 semaines), le titre maximal A. Jamais devant un seul prélèvement sérologique.
du plateau (supérieur ou égal à 1280 à 80, voire 40), le titre résiduel C. En faveur d'un taux résiduel élevé d'anticorps.
des années plus tard (élevé et proche du plateau, intermédiaire, ou D. L'ascension significative notée sur deux sérums prélevés
bas et proche du plancher). Il n'existe donc pas de titre élevé précocement, dès la notion de contage pour le premier, 3 à 4
significatif d'une infection récente. semaines après pour le second, permet d'affirmer l'infection
Au cours d'une réinfection, I'élévation du titre des anticorps rubéolique sans pouvoir distinguer primo-infection inapparente
rubéoliques ou sa remontée sont plus précoces et atteignent dangereuse pour le foetus, et réinfection.
rapidement leur taux maximal.

57
18 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
A propos de la gale dont souffre ce patient, il est exact
Le titrage des anticorps rubéoliques sériques totaux dans que :
deux échantillons sanguins prélevés à deux semaines A - L'agent causal est Sarcoptes scabiei hominis
d'intervalle pour diagnostic d'une éruption, recherche : B - Sarcoptes scabiei hominis est très répandu dans la
A - Une augmentation du titre de 4 fois ou plus flore naturelle
B - Une augmentation de titre du simple au double C - Cette gale est surtout transmise de manière
C - Un titre élevé supérieur ou égal à 4 fois la normale indirecte
D - Un titre élevé supérieur ou égal à 2 fois la normale D - Cette gale est transmise de manière directe, le
E - Une baisse de titre d'au moins deux dilutions contact est habituellement assez intime
Bonne(s) réponse(s) : A
E - Cette gale est une maladie cosmopolite
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Si à l'examen simultané des deux sérums prélevés et techniqués
dans le même laboratoire (le premier est gardé à + 4°C), on note une
La gale est une dermatose très prurigineuse et très contagieuse due
variation du titre des anticorps de 1 à 4 ou plus, l'ascension est dite
à un acarien : Sarcoptes scabiei. Le parasite obligatoire de l'homme
significative.
est Sarcoptes scabiei hominis.
La survie du parasite en dehors de l'homme est brève, au maximum
de deux à trois jours. La contamination se fait par contact cutané
direct prolongé avec une personne infestée : contamination familiale
ou sexuelle. La transmission indirecte, rare, se fait par la literie et les
vêtements.

Monsieur X. né le 28/12/61, vient vous voir en consultation pour des


problèmes cutanés apparus depuis un mois. A l'interrogatoire, on
apprend qu'il n'existe pas d'antécédents particuliers et que le patient
vient de faire un voyage en Afrique d'octobre 1984 à avril 85. Parmi
les pays traversés, on note des pays d'Afrique noire (Mali, Niger,
Burkina-faso, Togo, Bénin, Côte d'Ivoire, etc...). Le retour s'est
effectué à travers l'Afrique du nord (Algérie, Tunisie, Maroc) puis
l'Espagne. Les conditions d'hygiène ont été parfois difficiles (dortoirs
communs, long voyage en taxi brousse). Depuis un mois, alors qu'il
était au Togo, le patient a découvert des lésions cutanées au niveau
des poignets, des doigts et des bords antérieurs des creux axillaires.
Ces lésions sont de petits sillons blanchâtres, en zigzag de 1 à 2
cm, au bord desquels se trouve une vésicule perlée. Il existe de
nombreuses lésions de grattage. Le reste de l'examen est normal.
En reprenant l'interrogatoire, le patient dit avoir voyagé (10 jours
avant) avec des gens ayant les mêmes lésions, mais de manière
plus étendue.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 439 By NADJI 85


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58 61
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'agent pathogène responsable de la gale humaine Dans la gale :


sarcoptique : A - Dans la gale simple, les lésions cutanées sont
A - Sarcoptes scabiei hominis adulte est un acarien principalement localisées au niveau de la face latérale
d'une taille située entre 330 et 220 microns des doigts et de la face antérieure.des poignets
B - Sarcoptes scabiei hominis se développe dans B - Dans la gale simple, les seins sont parfois atteints
l'épiderme chez l'homme, une survie hors de l'être C - Il existe une forme de gale avec hyperkératose et
humain d'une semaine ou deux est possible parakératose aboutissant à la formation de cropûtes de 2
C - Cette survie sur le sol ou dans la literie est à cm en l'absence de traitement
l'origine de la contamination indirecte qui est la forme de D - Dans la gale norvégienne, les acaries sont peu
transmission la plus fréquente nombreux au niveau des lésions cutanées contrairement
D - Le diagnostic est fait par la mise à nu des adultes à à la gale simple
l'extrêmité des sillons E - La gale norvégienne atteint les sujets dont les
E - Cette recherche est facile et on isole presque défenses sont amoindries, la face et le cuir chevelu
toujours des adultes peuvent être atteints
Bonne(s) réponse(s) : A D E Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Les femelles mesurent 330 microns, les mâles 220 microns. La C.D.E. Gale norvégienne : atteint les sujets aux défenses
femelle creuse un tunnel (appelé sillon) dans l'épiderme entre la amoindries, réalise une érythrodermie croûteuse généralisée très
couche cornée et la couche de Malpighi. prurigineuse et contagieuse, caractérisée par une multiplication
Le diagnostic parasitologique de certitude est fait par la mise en parasitaire extraordinaire. Les croûtes, et par endroit une véritable
évidence directe du parasite adulte femelle et/ou des oeufs pondus carapace blanc jaune soufré, se forment sur tout le corps, leur
dans les sillons. épaisseur peut atteindre 2 cm en l'absence de traitement.
Une forte hyperkératose et une parakératose aboutissent à la
formation de croûtes lamelleuses et spongieuses remplies (à
l'inverse de la gale normale) de galeries contenant des acares très
59 nombreux.
Question à compléments multiples.

Dans la gale :
62
A - Le prurit est un signe capital
B - Le prurit est surtout intense au moment du coucher
Question à compléments multiples.
C - Le sillon traverse obliquement la couche de Malpighi
Dans la gale du nourrisson :
D - La période d'incubation est en général de 8 à 15
A - Les localisations sont fréquentes au niveau des
jours
doigts
E - Le prurit est responsable de lésions de grattage qui,
B - Dans les toutes premières semaines, l'atteinte
parfois masquent les lésions caractéristiques
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
caractéristique est le dos de la main
C - Dans les toutes premières semaines, l'atteinte
Sans commentaire. caractéristique est la plante des pieds
D - Plus tard, sont atteintes les régions axillaires et
l'ombilic
E - La région du tendon d'Achille est parfois atteinte
60 Bonne(s) réponse(s) : C D E
Question à compléments multiples.
Sans commentaire.
Dans la gale :
A - La période d'incubation est très raccourcie lors
d'une réinfestation 16
B - La période d'incubation est la période pendant
laquelle le sujet se sensibilise aux sarcoptes
Question à complément simple.
C - Le prurit est certainement dû aux phénomènes de
Quel est l'aliment en cause le plus probable ?
sensibilisation
A - La viande
D - L'affection est, en général, accompagnée d'une
B - Les asperges
éosinophilie importante
C - Les carottes râpées
E - L'évolution est favorable avec le temps en l'absence
D - Le gâteau
de traitement
Bonne(s) réponse(s) : A B C E - L'eau de boisson
Bonne(s) réponse(s) : C
Le prurit est le signe capital de la gale et son origine est
certainement due à des phénomènes de sensibilisation et non à B se discute si les asperges sont consommées crues et si elles
l'action mécanique des larves. proviennent également du jardin.
Autre argument en faveur des mécanismes immunitaires de la gale :
l'incubation brève de 2 à 5 jours des premières manifestations Après un repas réunissant 21 personnes, en milieu rural, 16 des
prurigineuses lors d'une réinfection qui agit comme un rappel convives présentent 48 heures plus tard un tableau d'entérite fébrile.
anamnestique. Douze de ces malades sont des sujets de 5 à 20 ans. Le repas
Il existe fréquemment une petite éosinophilie et une augmentation comprenait des carottes râpées (légumes cultivés dans le jardin de
polyclonale transitoire des immunoglobulines, y compris les IgE. l'hôte), du gigot d'agneau, des asperges, des fromages, une tarte
En l'absence du traitement, l'évolution spontanée peut quelquefois aux abricots. Les examens bactériologiques des restes d'aliments
se faire vers la guérison en quelques mois. Plus souvent, il y a n'isolent aucun germe. Les coprologies permettent d'isoler après 7
passage à une maladie chronique avec prurit féroce et insomniant, jours seulement, Yersinia enterocolitica sérotype 03 chez 11
et lésions surinfectées et croûteuses. malades. La sérologie est positive chez tous les malades (même
sérotype). Le diagnostic d'intoxication alimentaire à Yersinia
enterocolitica est posé.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 440 By NADJI 85


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17 13
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Dans le cycle épidémiologique des toxi-infections à La symptomatologie du tétanos est due à :


Yersinia enterocolitica, les réservoirs d'agent pathogène A - Une suppuration locale importante
peuvent être : B - La diffusion du germe dans le sang
A - La terre C - La fixation d'une toxine sur le système nerveux
B - Les lapins D - La localisation de la bactérie sur l'encéphale
C - Les porcs E - Un trouble métabolique
D - Les chats Bonne(s) réponse(s) : C
E - Les chiens
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Le germe reste localisé à la plaie mais la toxine diffuse par voie
nerveuse (++) et par voie sanguine (faiblement).
On peut y ajouter les hommes qui peuvent être porteurs sains.
Monsieur F. , âgé de 65 ans,à la retraite depuis 6 mois, s'est blessé
en taillant ses rosiers. 10 jours plus tard, il ressent une gêne à la
mastication qui s'accentue progressivement et l'empêche de
18 s'alimenter. Il consulte son médecin qui évoque le diagnostic de
tétanos d'autant plus que la vaccination antitétanique de Monsieur F.
Question à compléments multiples. date de son service militaire.

La transmission de l'agent pathogène peut se faire par :


A - Les excréments des animaux contaminés
B - Les mains souillées 14
C - La consommation de légumes ou fruits souillés Question à compléments multiples.
D - La voie digestive
E - La voie respiratoire Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
Bonne(s) réponse(s) : A B C D concernant Clostridium tétani :
A - C'est un bacille anaérobie
La pénétration est exceptionnellement cutanée ou oculaire (griffure
B - Gram négatif
de chat).
C - Sporulé
D - Commensal du tube digestif de certains animaux
E - Produisant une endotoxine
19 Bonne(s) réponse(s) : A C D
Question à compléments multiples. B - Gram positif.
D - Surtout les herbivores et l'homme.
Les causes favorisantes des toxi-infections alimentaires E - C'est une exotoxine.
par Yersinia enterocolitica incluent :
A - La conservation des aliments entre 4 et 10°C
B - La congélation
C - L'appertisation (mise en conserve) 15
D - La consommation de végétaux crus Question a compléments multiples.
E - La restauration collective
Bonne(s) réponse(s) : A D E Quelle(s) est(sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant la toxine tétanique ?
Les Yersinia se multiplient dans les réfrigérateurs. Elles sont A - C'est une toxine protéique
détruites par les procédés de mise en conserve et par la congélation.
B - Elle a une action pyrogène
C - Elle est thermolabile
D - Elle est antigénique
20 E - Elle est détoxifiable
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Question à compléments multiples.
B - La fièvre au cours du tétanos est souvent due à une surinfection
Les toxi-infections alimentaires sont des maladies : (plaie, pneumopathie...).
A - A déclaration facultative si elles sont collectives D - La dose nécessaire à une bonne immunisation est léthale, ce qui
B - A déclaration facultative si un cas est isolé explique que la maladie naturelle ne confère pas une bonne
C - Sans déclaration si un cas est isolé immunité.
D - A déclaration obligatoire si un cas est isolé C E - Détoxifiable par la chaleur et le formol.
E - A déclaration obligatoire si elles sont collectives
Bonne(s) réponse(s) : C E

Décret du 10 juin 1986 : les toxi-infections alimentaires collectives 16


sont des maladies du premier groupe. Question à compléments multiples.

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)


concernant l'antitoxine tétanique ?
A - L'immunité conférée est immédiate
B - L'immunité conférée est passive
C - L'immunité engendrée est à support humoral
D - L'immunité conférée est effective pendant plusieurs
années
E - Elle entraîne chez le receveur la production
d'anticorps protecteurs spécifiques
Bonne(s) réponse(s) : A B C

D - Pendant un mois.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 441 By NADJI 85
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17
Question à compléments multiples.

Quelle aurait été l'attitude du médecin si le malade l'avait


consulté aussitôt après sa blessure ?
A - Nettoyage et désinfection de la plaie
B - Injection de gamma globulines antitétaniques
C - Traitement antibiotique par gentamicine
D - Injection d'anatoxine en vue d'une vaccination
complète
E - Prescription d'un sérodiagnostic de tétanos
Bonne(s) réponse(s) : A

D - Les recommandations du Ministère de la Santé stipulent qu'une


vaccination antérieure certaine et complète autorise à ne pratiquer
qu'un rappel de vaccination (une injection) auquel il faut associer
une injection d'antitoxine en cas de plaies graves.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 442 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 443 By NADJI 85


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1
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
50 117

La relation existant entre l'âge chronologique, l'âge statural et Les conséquences d'une hypothyroïdie néonatale non traitée
l'âge osseux dans l'hypothyroïdie congénitale est : comportent :
A - Age statural < âge osseux < âge chronologique A - Un décès des enfants atteints avant l'âge de la marche
B - Age osseux < âge chronologique < âge statural B - Un retard psychomoteur
C - Age statural < âge chronologique < âge osseux C - Une achondroplasie
D - Age osseux < âge statural < âge chronologique D - Un nanisme
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte E - Une insuffisance respiratoire grave
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B D

Le trouble initial est une dysgénésie des points d'ossification. D'où la nécessité du dépistage !

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


25 9

Une hypothyroïdie congénitale par athyréose peut se traduire Parmi les propositions suivantes, qui concernent le dépistage
par : néo-natal de l'hypothyroïdie congénitale en France, laquelle
A - Macroglossie (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
B - Hernie ombilicale A - La fréquence moyenne est en France de 1/3 500
C - Hypotonie B - La méthode de dépistage couramment utilisée est le
D - Dysgénésie épiphysaire de Wilkins dosage radio-immunologique de thyroxine dans le sang
E - Ictère néonatal prolongé circulant
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E C - Le sang doit être prélevé par scarification du talon au
5ème jour de vie
Mais D et E sont les premiers signes de l'hypothyroïdie. D - Parmi les différentes variétés d'hypothyroïdie
congénitale, on observe 30 % d'athyréoses
E - A l'âge de 5 ans le quotient de développement des
enfants correctement traités est normal
Bonne(s) réponse(s) : A C
Question à compléments multiples.
42 A - 1/4000 plus exactement !
B - Non, on dose la TSH.
Le diagnostic néonatal de l'hypothyroïdie congénitale : D - Athyréose : 30 %, thyroïde ectopique : 50 %, position orthotopique :
A - Est évident à l'examen clinique des nouveau-nés 20 %.
B - Est basé sur le dosage des hormones thyroïdiennes E - Oui, d'où l'intérêt.du dépistage et du traitement.
chez la mère
C - Est basé sur le dosage de la T S H chez l'enfant
D - Est appliqué à la quasi totalité des nouveau-nés
E - Est proposé uniquement chez les enfants nés de mère
hypothyroïdienne
Bonne(s) réponse(s) : C D

A - Au contraire, d'où la nécessité du dépistage systématique.


C - TSH augmentée, ne dépiste donc que les hypothyroïdies basses.

Question à compléments multiples.


92

Une hypothyroïdie néonatale est évoquée sur :


A - Macroglossie et marbrure cutanée
B - Fontanelle postérieure large
C - Persistance d'un ictère néonatal
D - Avance staturale
E - Troubles de la succion
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

D - Retard statural !

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 445 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.
34 92

Quels sont, parmi les éléments énumérés ci-dessous, celui Parmi les signes suivants, un seul fait partie du tableau
ou ceux qui expliquent la survenue de l'ictère simple chez le classique de l'ictère simple du nouveau-né à terme. Lequel ?
nouveau-né prématuré ? A - Début clinique le second jour de vie
A - Immaturité hépatique B - Splénomégalie
B - Fragilité érythrocytaire C - Pigmenturie
C - Hypoalbuminémie D - Décoloration des selles
D - Ralentissement du transit intestinal E - Hépatomégalie
E - Retard du démarrage de l'alimentation Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Les ictères pathologiques apparaissent avant 48 h.
Il existe une immaturité hépatique portant sur la captation et la
conjugaison ainsi qu'un cycle entéro hépatique augmenté. La production
de bilirubine est 2 à 3 fois supérieure à celle de l'adulte.
D. Intervient en augmentant le cycle entéro-hépatique de la bilirubine. Question à complément simple.
E. Le jeûne a été accusé de favoriser l'ictère mais n'est pas un 85
mécanisme physiopathologique.
Parmi les causes de l'ictère néonatal, laquelle est le plus
souvent rencontrée chez le prématuré ?
Question à complément simple. A - Incompatibilité ABO
57 B - Immaturité hépatique
C - Déficit en G6PD
Parmi les causes de l'ictère néonatal, laquelle est le plus D - Maladie de Gilbert
souvent rencontrée chez le prématuré ? E - Hépatite à virus A
Bonne(s) réponse(s) : B
A - Incompatibilité rhésus
B - Immaturité hépatique L'immaturité de la glycuroconjugaison hépatique reste la cause la plus
C - Déficit en G6PD fréquente d'ictère néonatal chez le prématuré. Néanmoins cela ne
D - Maladie de Gilbert dispense pas de la recherche d'autres causes d'ictère.
E - Atrésie des voies biliaires
Bonne(s) réponse(s) : B

Facile : l'immaturité hépatique est constante chez le prématuré. Question à compléments multiples.
67

Une encéphalopathie hyperbilirubinémique (ictère nucléaire)


Question à compléments multiples. peut compliquer l'évolution de :
88 A - L'incompatibilité foeto-maternelle rhésus
B - L'ictère du prématuré
Un ictère est apparu avant la 12ème heure de vie chez un C - L'ictère au lait de femme
nouveau-né. La ou les cause(s) susceptible(s) d'expliquer cet D - L'ictère par déficit en G 6 P D
ictère sont la ou les suivantes : E - L'ictère de la maladie de Crigler-Najjar
A - Infection bactérienne septicémique Bonne(s) réponse(s) : A B D
B - Hémolyse par incompatibilité foeto-maternelle
C - Obstruction des voies biliaires C et E sont aussi ictères à bilirubine non conjuguée mais plus tardifs et
D - Hépatite virale ne faisant pas généralement courir le risque d'ictère nucléaire.
E - Cholémie familiale
Bonne(s) réponse(s) : A B

Les items C.D.E ainsi que l'ictère physiologique surviennent plus Question à complément simple.
tardivement. Tout ictère survenant avant la 24 48ème heure est 49
pathologique.
L'ictère simple, dit physiologique, du nouveau-né à terme :
A - Apparaît le plus souvent dans les 24 premières heures
Question à compléments multiples. de vie
B - Entraîne une décoloration des selles
106 C - S'accompagne initialement d'une hépatomégalie
D - S'accompagne initialement d'urines normalement
L'ictère néonatal par incompatibilité Rhésus foeto-maternelle
colorées
anti-D :
E - S'accompagne généralement d'une splénomégalie
A - Survient si la mère est rhésus positif et l'enfant rhésus Bonne(s) réponse(s) : D
négatif
B - Est un ictère présent dès la naissance A - Non, après 36 heures ; sinon évoquer une infection ou une hémolyse.
C - Est un ictère insensible à la photothérapie B - Il ne s'agit pas d'une cholestase.
D - Peut être associé à une anémie, qui fait la gravité du C E - Sans rapport.
pronostic immédiat
E - Est un ictère à bilirubine libre
Bonne(s) réponse(s) : B D E

L'ictère apparaissant au 2ème jour correspond à l'ictère "physiologique"


par immaturité hépatique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 446 By NADJI 85

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Question à complément simple.
31

Quel est le mécanisme principal de l'ictère ?


A - Prématurité
B - Alimentation au sein
C - Incompatibilité ABO
D - Polyglobulie
E - Déficit en glycuronyl-transférase
Bonne(s) réponse(s) : A

L'ictère de B survient plus tard (3 à 5 j).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 447 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.
23 110

Des parents vous amènent leur petit garçon de 4 mois pour La vaccination contre la rougeole :
la vaccination D.T.C.P. (diphtérie, tétanos, coqueluche, A - Est obligatoire en France avant l'âge de 2 ans
poliomyélitique). Le père a eu des crises d'asthme jusqu'à B - Utilise un virus inactivé
l'âge de 15 ans et le frère ainé est diabétique. Que faites- C - Peut être associée à la vaccination contre la rubéole
vous ? D - Doit être pratiquée de préférence avant l'âge de un an
A - Vous demandez un dosage des Ig E sériques E - Provoque une réaction fébrile dans 10 à 15 % des cas
B - Vous attendez l'âge de un an pour vacciner Bonne(s) réponse(s) : C E
C - Vous explorez l'allergie cutanée
D - Vous faites le vaccin quadruple sollicité On utilise un vaccin vivant suratténué. Pour être pleinement efficace, il
est préférable de ne pas vacciner avant 1 an.
E - Vous contre-indiquez les anatoxines
Bonne(s) réponse(s) : D

Le diabète et l'asthme chez les parents, la fratrie et même chez le


propositus ne sont pas des contre-indications au D.T.C.P. Question à complément simple.
16

Parmi les vaccinations suivantes laquelle ne doit pas être


Question à complément simple. pratiquée pendant la 1ère année de la vie, parce qu'elle
85 risque d'être inefficace ?
A - Antipoliomyélitique
Parmi ces vaccinations, laquelle ne doit pas être pratiquée B - B.C.G.
pendant la 1ère année de la vie, si vous suivez le calendrier C - Antimorbilleuse
vaccinal proposé actuellement ? D - Anticoquelucheuse
A - B.C.G. E - Antitétanique
B - Diphtérie Tétanos Bonne(s) réponse(s) : C
C - Coqueluche
D - Poliomyélite A D E - Composants du tétracoque avec l'antidiphtérique, utilisés dès 4
mois.
E - Rougeole
B - Le BCG peut être effectué à la naissance.
Bonne(s) réponse(s) : E
C - Conseillé entre 12 et 15 mois.
Q.C.M. un peu litigieuse : la vaccination contre la rougeole ne se fait pas
avant 1 an car elle a peu de chance d'entrainer une séroconversion.
Mais légalement le B.C.G. n'est obligatoire qu'avant l'entrée en
collectivité. Question à complément simple.
39

Quelle sera la vaccination à pratiquer à trois mois et demi ?


Question à complément simple. A - Vaccin antivariolique
95 B - BCG
C - Vaccin antirougeoleux
Quelle vaccination est en règle générale inefficace lorsqu'elle D - Vaccin D.T.C.P.
est entreprise avant le 9ème mois ? E - Vaccin anticoquelucheux
A - Vaccination antituberculeuse Bonne(s) réponse(s) : D
B - Vaccination antirougeoleuse
C - Vaccination anticoquelucheuse A - N'est plus recommandé
B - Possible mais légalement : avant l'entrée en collectivité
D - Vaccination antitétanique
C - Après 12 mois ; rarement seul le plus souvent associé au D.T.P :
E - Aucune des réponses ci-dessus n'est exacte item D
Bonne(s) réponse(s) : B

B. Inactivation du vaccin par les anticoprs maternels transmis.


Question à compléments multiples.
42
Question à compléments multiples.
107 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant la vaccination antiourlienne ?
Actuellement en France et pour les enfants de moins de 2 A - Virus inactivé par le formol
ans, la ou les vaccination(s) obligatoire(s) est ou sont : B - Nécessite une injection de rappel tous les 3 ans
A - Antivariolique C - Obligatoire chez l'adolescente séronégative
B - Antidiphtérique D - Est contre-indiquée chez le diabétique
C - Antitétanique E - Peut être associée aux vaccins contre la rougeole et la
D - Antitypho-paratyphoïdique rubéole
Bonne(s) réponse(s) : A E
E - Antipoliomyélitique
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Vaccin vivant atténué, éventuellement associé aux vaccins contre la
rougeole et la rubéole (R.O.R.).
Le vaccin antiparatyphoïdique n'est non seulement pas obligatoire mais
contre-indiqué chez l'enfant de moins de 2 ans en raison de sa mauvaise
tolérance fréquente.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 448 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.
64

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)


concernant la vaccination antiourlienne ?
A - Virus inactivé
B - Nécessite une injection de rappel tous les 3 ans
C - Est conseillée chez les enfants après l'âge d'un an
D - Est contre-indiquée chez le diabétique
E - Peut être associée aux vaccins contre la rougeole et la
rubéole
Bonne(s) réponse(s) : C E

Comme tous les virus vivants le vaccin s'administre après 1 an d'âge.

Question à compléments multiples.


69

Connaissant les risques et les effets secondaires des


vaccinations cochez celle ou celles qui étant dangereuse(s)
devra(devront) être dorénavant proscrite(s) chez cet enfant :
A - Vaccination antirougeoleuse
B - Vaccination antidiphtérique, antitétanique,
antipoliomyélitique (D.T.P.)
C - Vaccination anticoquelucheuse
D - Vaccination antivariolique
E - Vaccination antirubéolique
Bonne(s) réponse(s) : C D

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.


49

La mère demande de la conseiller au sujet des vaccinations.


Parmi les propositions suivantes laquelle ou lesquelles est ou
sont fausse(s) ?
A - La vaccination contre la variole est obligatoire
B - Le BCG doit être obligatoirement pratiqué avant 1 an
C - La vaccination anti coquelucheuse est obligatoire
D - La vaccination contre la poliomyélite doit de préférence
utiliser le vaccin vivant par voie buccale lors de la primo
vaccination
E - La vaccination contre la rubéole ne doit être pratiquée
que chez les filles
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

A - Ne se fait plus.
B - Avant 6 ans.
D - C'est lors des rappels qu'on propose le vaccin vivant.

Question à complément simple.


38

Connaissant les risques et les effets secondaires des


vaccinations, cocher celle qui devra être dorénavant interdite
chez cet enfant.
A - Vaccination anti-rougeoleuse
B - Vaccination anti-diphtérique, anti-tétanique
C - Vaccination anti-coquelucheuse
D - Vaccination anti-poliomyélitique
E - B.C.G.
Bonne(s) réponse(s) : C

- Le vaccin anticoqueluche est responsable d'une hyperthermie majeure.


- A noter, pour certains il faut aussi contre-indiquer le vaccin
antirougeole.

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Question à complément simple.
67

Quel qualificatif s'applique à l'hypertension artérielle de cette


enfant ?
A - Labile
B - Limite
C - Confirmée
D - Menaçante
E - Aucun des qualificatifs proposés
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

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Question à compléments multiples.
14

Une hypertension intracrânienne par tumeur vermienne,


survenue chez un enfant de 3 ans, entraîne généralement :
A - Des céphalées
B - Une attitude en torticolis
C - Des vomissements le matin à jeun
D - Une hémiplégie
E - Un syndrome polyuro-polydipsique
Bonne(s) réponse(s) : A B C

L'attitude en torticolis témoigne de l'atteinte sous-tentorielle de la lésion.

Question à compléments multiples.


112

Les radiographies de crâne chez un enfant atteint


d'hypertension intracrânienne peuvent montrer :
A - Une accentuation des empreintes osseuses cérébrales
B - Une disjonction des sutures
C - Un élargissement de la selle turcique
D - Une hyperostose frontale interne
E - Un amincissement du dorsum sellae
Bonne(s) réponse(s) : A B

"Les impressions digitiformes" se voient à partir de 2 ans mais sont


souvent physiologiques.
La disjonction des sutures est un bon signe, surtout chez le nourrisson.
L'élargissement de la selle turcique et l'amincissement du dorsum sellae
se voient chez l'adulte, pas chez l'enfant.

Question à compléments multiples.


26

Ce tableau évoque une hypertension intracrânienne (HTIC).


Quel(s) examen(s) permette(nt) de la confirmer ?
A - Un fond d'oeil
B - Une échographie trans-fontanellaire
C - Une radiographie du crâne (face-profil)
D - Une ponction lombaire
E - Un électro-encéphalogramme
Bonne(s) réponse(s) : A C

A - Oedème papillaire.
B - Pas à cet âge.
C - Disjonction des sutures, empreintes digitiformes...
D - Certainement pas.
E - Sans rapport.

Un enfant de 4 ans, qui ne présente pas d'antécédent particulier et dont


le développement psychomoteur a été normal se plaint depuis une
quinzaine de jours de céphalées de plus en plus intenses, survenant au
réveil. Depuis trois jours, sont apparus des vomissements d'horaire
matinal, se répétant une à deux fois et soulageant la céphalée.

Question à compléments multiples.


27

Le scanner cérébral met en évidence des signes


d'hypertension intracrânienne et une formation tumorale au
niveau du vermis-cérébelleux. Quels sont les 2 diagnostics à
évoquer en priorité ?
A - Un astrocytome cérébelleux
B - Un médulloblastome
C - Un gliome infiltrant
D - Un épendymome
E - Un pinéalome
Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire.
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Question à complément simple. Question à compléments multiples.
101 27

Quelle est,.en milligramme par kilo de poids, la posologie du Les convulsions hyperthermiques avant l'âge de 3 ans :
Diazepam (Valium®) à administrer par voie rectale à un A - Ont leur diagnostic affirme par la présence d'anomalies
nourrisson qui convulse ? spécifiques de l'EEG
A - 0,1 à 0,2 mg/kg B - Peuvent être unilatérales
B - 0,5 à 1mg/kg C - Justifient dans tous les cas un traitement anti-
C - 2 à 4 mg/kg épileptique systématique
D - 5 à 10 mg/kg D - Apparaissent surtout au début des épisodes fébriles
E - 11 à 15 mg/kg E - Peuvent avoir un caractère familial
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : B D E

La voie intrarectale est la voie d'élection dans ce cas. L'EEG est le plus souvent normal.
L'injection de 0,5 à 1 mg/kg/j de Valium® peut être répétée 1 ou 2 fois en Le traitement anti-épileptique n'est indiqué que dans certains cas où il
cas de persistance des convulsions. existe un risque notable de récurrence (âge inférieur à 1 an, durée
supérieure à 15 minutes, déficit moteur post critique transitoire, ATCD
familiaux, récidive....).

Question à compléments multiples.


99
Question à compléments multiples.
Parmi les éléments suivants, indiquez celui(ceux) qui 8
est(sont) nécessaire(s) pour retenir le diagnostic de crise
convulsive hyperthermique vraie (ou simple) : Une crise convulsive chez un nourrisson peut être dans
A - Hyperthermie supérieure à 38°5 certains cas due à :
B - Absence de toute récidive A - Une hypocalcémie
C - Première crise avant l'âge de 8 mois B - Une hypoglycémie
D - Infection n'affectant pas directement le système nerveux C - Une anoxie
E - Absence d'encéphalopathie préexistante D - Une méningite purulente
Bonne(s) réponse(s) : A D E E - Un épanchement sous-dural
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
B. Récidive dans 10 à 40 % des cas.
C. Les crises surviennent entre 6 mois et 5 ans. Sans commentaire.
D E. Font partie de la définition.
A. Est classique mais faux, car c'est la rapidité de la variation thermique
(élévation ou diminution) qui compte.
Question à compléments multiples.
45
Question à complément simple. Le pronostic d'une convulsion chez un nourrisson est
27 aggravé si :
A - La température est élevée avant la crise
Quelle est, en milligramme par kilo de poids, la posologie du B - La perte de conscience est immédiate et complète
diazépam (Valium®) à administrer par voie rectale à un C - Les clonies sont généralisées
nourrisson qui convulse ? D - La crise dure 30 minutes
A - 0,5 à 1 mg/kg E - La survenue intervient avant 12 mois d'âge
B - 2 a 3 mg/kg Bonne(s) réponse(s) : D
C - 4 à 6 mg/kg
D - 7 à 10 mg/kg Une crise tonicoclonique de plus de 15 minutes est toujours sérieuse
E - 11 à 15 mg/kg avec risque de séquelles.
Bonne(s) réponse(s) : A En ce qui concerne la réponse E tout dépend de la cause de la
convulsion : hypocalcémie, hyperthermie....
Connaissances.

Question à compléments multiples.


Question à complément simple. 88
45
Une hémicrise convulsive en climat fébrile chez un enfant de
Quelle est la cause la plus fréquente des convulsions chez 1 an :
l'enfant entre 6 mois et 4 ans ? A - Peut évoluer vers une hémiplégie
A - Spasmes en flexion B - Témoigne obligatoirement d'une lésion focalisée
B - Convulsions hyperthermiques C - Est susceptible de se prolonger vers un état de mal
C - Hypoglycémie D - Doit être suivie d'un traitement anti-comitial
D - Tumeur cérébrale prophylactique
E - Hypocalcémie E - Peut être révélatrice d'une encéphalite herpétique
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Elles sont de très bon pronostic. Toujours avoir à l'esprit qu'il peut s'agir de la première manifestation d'un
syndrome H.H.E. (Hémiconvulsion Hémiplégie Epilepsie).
Il faut pratiquer une PL et un EEG.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 452 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
114 90

A propos des convulsions fébriles : Les convulsions hyperthermiques :


A - Elles peuvent survenir à tout âge de la naissance à 5 A - Elles surviennent entre 6 mois et 4 ans
ans B - La fièvre est le plus souvent en rapport avec une
B - Elles peuvent revêtir toutes les formes sémiologiques infection ORL
des crises convulsives hormis les spasmes axiaux C - Elles sont le plus souvent bilatérales, cloniques, de
C - Elles sont toujours bénignes quelle que soit la durée de durée brève
la crise D - La récidive s'observe dans plus de la moitié des cas
D - Une réaction albuminocytologique du LCR y est E - L'évolution vers l'épilepsie est la règle
constamment retrouvée Bonne(s) réponse(s) : A B C
E - Le risque de récidive est plus important si la première
crise survient avant un an A - 6 mois à 4-5 ans.
Bonne(s) réponse(s) : E D - Non : 40 % 2 crises, 10 % 3 crises.

A - Non, de 6 mois à 1 an.


B - Non, elles sont toujours motrices jamais sensitives.
C - Faux, elles peuvent réaliser un véritable état de mal. Question à compléments multiples.
D - Pas constamment. 95
E - Classique.
Parmi les médicaments anticonvulsivants suivants, lequel ou
lesquels a (ont) une activité certaine sur le petit mal ?
A - Dipropyl acétate de sodium (Dépakine®)
Question à complément simple. B - Carbamazépine (Tégrétol®)
66 C - Diphénylhydantoïne (Dihydan®)
D - Phénobarbital (Gardénal®)
Vous êtes appelé en urgence auprès d'un enfant pesant 10 E - Ethosuximide (Zarontin®)
kg qui convulse encore à votre arrivée. Quel traitement Bonne(s) réponse(s) : A E
prescrire ?
A - 5 cg de Phénobarbital IM QCM déjà tombé et qui tombera encore...
B - Un suppositoire de Prénoxan (Aspirine +
Phénobarbital) 2 cg
C - 10 ml de Diazepam par voie intra-rectale
D - 5 mg de Diazepam par voie intra-rectale Question à compléments multiples.
E - Un comprimé de Diphénylhydantoïne écrasé dans une 68
cuillerée d'eau
Bonne(s) réponse(s) : D Si vous avez posé le diagnostic de convulsions
hyperthermiques, cela implique :
Initialement : 0,5 mg/kg de valium intrarectal. A - Une possibilité de récidive dans 30 à 40 % des cas
B - La possibilité d'un rachitisme hypocalcémique associé
C - La prophylaxie de récidive chez les enfants ayant une
crise unilatérale
Question à compléments multiples. D- La prescription de Gardenal® ou d'acide valproïque en
112 cas de prophylaxie jusqu'au moins l'âge de 4 ans
E - Un examen tomodensitométrique systématique
Parmi les conditions étiologiques ou particularités Bonne(s) réponse(s) : A C D
symptomatiques des convulsions fébriles communes qui
aggravent pour une crise donnée le risque de séquelle, vous D - Uniquement en cas de facteur de risques : crise longue, unilatérale,
retenez : survenue avant 12 mois, antécédents neurologiques personnels ou
A - L'âge de survenue entre 1 et 2 ans familiaux. En cas de récidive, on peut soit traiter au coup par coup la
B - L'existence d'antécédents de souffrance cérébrale fièvre en y associant du valium, soit faire cette prophylaxie.
C - L'existence d'une révulsion oculaire au cours de la crise
D - Une durée de la crise supérieure à 30 minutes
E - L'existence d'une discrète anomalie électro- Question à compléments multiples.
encéphalographique diffuse 6h après la crise
Bonne(s) réponse(s) : B D
49

A - Age le plus fréquent. Une crise convulsive du nourrisson peut comporter :


C - Banal lors d'une convulsion. A - Une modification du tonus
E - Banal d'où le peu d'intérêt de l'EEG. B - Une révulsion oculaire
C - Un changement de couleur de l'enfant
D - Un trouble respiratoire
E - Des mouvements saccadés des 4 membres
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

La majorité des crises communes du nourrisson sont des crises


motrices bilatérales presque toujours cloniques dans les convulsions
hyperpyrétiques et toniques dans les lésions cérébrales.

Un petit garçon de 13 mois est trouvé grognon, vers 15h30, après sa


sieste. Il refuse son goûter. Au moment du change,sa mère le trouve très
chaud. Quelques minutes plus tard, il présente des secousses des 4
membres. Cet épisode dure environ 30 secondes, puis, après une brève
phase de somnolence, l'enfant se réveille. La mère prend alors la
température : 39° C. Elle fait avaler à l'enfant un demi-comprimé
d'aspirine à 0,5 g, et appelle son médecin traitant. Celui-ci diagnostique
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 453crise convulsive et adresse l'enfant à l'hôpital :
une By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
50 75

Dans le cas de ce nourrisson, le diagnostic de convulsion Si une convulsion était survenue lors de l'épisode fébrile à
hyperthermique simple pourra être posé si : 39.7 degrés quel(s) traitement(s) auriez-vous fait à domicile ?
A - Il n'y a pas d'antécédent neurologique important A - Gardenal® : 6 cg per os
B - Si le LCR est normal B - Valium® : 15 mg intrarectal
C - Si l'EEG montre une hypsarythmie C - Valium® : 4 mg intrarectal
D - Si la glycémie est normale D - Valium® : 4 mg intramusculaire
E - Si la calcémie est basse E - Gardenal® : 3 cg IM
Bonne(s) réponse(s) : A B D Bonne(s) réponse(s) : C

La ponction lombaire est faite au moindre doute clinique, ou si l'enfant Sans commentaire.
est d'âge inférieur à 18 mois.

Question à complément simple.


Question à compléments multiples. 65
51
Parmi les sémiologies suivantes, indiquez celle qui ne fait
Les convulsions dites hyperthermiques : pas partie du tableau des crises convulsives fébriles ?
A - Touchent l'enfant de 6 mois à 5 ans A - Crise hémiclonique
B - Sont toujours des clonies B - Crise tonique pure généralisée
C - Peuvent se prolonger en un état de mal convulsif C - Crise hypotonique
D - Peuvent être dues à une encéphalite aiguë D - Spasmes en flexion
E - Comportent un risque d'hémiplégie séquellaire E - Etat de mal généralisé tonicoclonique
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : D

Ce type de convulsion peut se prolonger en état de mal convulsif, quand Sans commentaire.
les convulsions généralisées ou latéralisées durent plus de 30 minutes.
Les convulsions de longue durée (supérieures à 15 minutes) peuvent Vous êtes appelé auprès d'un enfant de 15 mois qui présente une crise
être à l'origine de séquelles. convulsive depuis 10 minutes. Le tableau que vous constatez est celui
d'une crise hémiclonique droite typique avec perte de conscience et
révulsion oculaire. Spontanément, quelques minutes après votre arrivée,
la crise cède et l'examen postcritique montre, l'enfant restant
Question à complément simple. inconscient, une hémiplégie droite, une hyperthermie à 39° avec, comme
52 seul élément infectieux, une otite purulente spontanément fistulisée,
évoluant depuis 3 jours : l'hyperthermie qui l'accompagne est rendue
oscillante par le traitement en cours, uniquement antithermique. Les
Dans la liste suivante, indiquez le facteur qui a une certaine
antécédents personnels et familiaux sont absolument libres le
influence sur le taux de récidive des convulsions développement de l'enfant a été normal, il n'a jamais présenté de crises
hyperthermiques de l'enfant : auparavant.
A - Le caractère partiel ou généralisé de la crise
B - Le degré de l'hyperthermie
C - L'âge inférieur à 1 an
D - La longueur de la crise Question à compléments multiples.
E - La normalité de l'EEG intercritique 66
Bonne(s) réponse(s) : C
Une crise hémiconvulsive durant moins d'1/4 d'heure ne fait
La récurrence des crises existe dans 40% des cas, surtout chez les en général pas courir de risques. Au-delà d'une demi-heure
filles et d'autant plus que la première crise a été plus précoce.
(état de mal) les risques se multiplient. Cochez celui ou ceux
que vous pensez réel(s) ?
A - Hématome sous-dural
Question à compléments multiples. B - Oedème cérébral et engagement
53 C - Auto-entretien convulsif rebelle au traitement
D - Séquelles hémiplégiques
Face à une crise convulsive fébrile qui se prolonge plus de E - Aucune proposition n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : C D
10 minutes chez un nourrisson, quelle(s) mesure(s)
thérapeutique(s) mettez-vous en oeuvre ? Sans commentaire.
A - Mise en position latérale de sécurité
B - Injection IM de gardénal
C - Bain
D - Administration orale d'aspirine Question à complément simple.
E - Injection intrarectale de Valium® 70
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
La décision éventuelle du traitement préventif des récidives
En urgence A et E sont nécessaires.
convulsives chez ce malade pourrait découler d'un seul
Mais dès la fin de la crise : bain et administration orale d'aspirine.
élément de son histoire clinique. Indiquez-le :
A - L'âge
B - Le caractère de première crise fébrile
C - Le caractère hémiconvulsif de la crise
D - La durée de la crise
E - Signes déficitaires postcritiques transitoires
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 454 By NADJI 85

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4
Question à compléments multiples.
34

Parmi les présentations suivantes, indiquer celle ou celles


qui ne fait ou ne font pas partie du tableau des crises
convulsives fébriles :
A - Crises hémicloniques
B - Crises toniques pures généralisées
C - Crises hypotoniques
D - Spasmes en flexion
E - Etat de mal, généralisé tonico-clonique
Bonne(s) réponse(s) : D

Les formes sensitives pures ne font pas partie non plus du tableau.
B - Les crises toniques pures éliminent les convulsions du 5ème jour
mais pas les convulsions hyperthermiques.

Vous êtes appelé auprès d'un enfant de 18 mois qui présente une crise
convulsive depuis 10 minutes. Le tableau que vous constatez est celui
d'une crise clonique, hémicorporelle droite, avec perte de connaissance
et révulsion oculaire. Spontanément, à votre arrivée, la crise cède et
l'examen postcritique montre un enfant inconscient, une hémiplégie
droite, une hyperthermie à 39 degrés. Par ailleurs, l'examen clinique
montre comme seul élément infectieux, une otite purulente. Les
antécédents personnels et familiaux sont absolument libres et le
développement de l'enfant a été normal. Il n'a jamais présenté de crise
convulsive auparavant.

Question à compléments multiples.


35

Une hémicrise convulsive durant 10 mn ne fait en général.


pas courir de risques. Au-delà d'une demi-heure, les risques
se multiplient. Cocher celui ou ceux que vous pensez réel(s) ?
A - Hématome extra-dural
B - Hyperthermie maligne
C - Oedème cérébral et engagement
D - Auto-entretien convulsif rebelle aux traitements
E - Séquelles hémiplégiques
Bonne(s) réponse(s) : C D E

A - Cause possible et non conséquence.


B - Sans rapport.
E - Se voit lors du syndrome hémiplégie-hémiconvulsion et épilepsie.

Question à complément simple.


39

La décision éventuelle du traitement préventif des récidives


convulsives chez ce malade pourrait découler d'un seul
élément de son histoire clinique. Indiquez-le :
A - L'âge
B - Le caractère clonique de la 1ère crise fébrile
C - Le caractère hémi-convulsif de la crise
D - La durée de la crise
E - L'importance de l'hyperthermie
Bonne(s) réponse(s) : C

A - Il aurait fallu un âge inférieur à 9 mois.


D - Il aurait fallu une crise d'une durée supérieure à 15-30 minutes.
Les autres critères de mise sous traitement préventif sont : existence
d'un déficit post-critique et récidives.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 455 By NADJI 85

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Question à complément simple.
86

Lequel des examens suivants est le plus utile au diagnostic


de maladie coeliaque ?
A - Test au xylose
B - Dosage du chlore sudoral
C - Dosage de la vitamine B12
D - Dosage des immunoglobulines
E - Parasitologie des selles
Bonne(s) réponse(s) : A

Le test au D xylose explorant l'absorption au niveau de la partie proximale


du grêle est perturbé dans 90 % des cas de maladie coeliaque.
En fait le seul test spécifique est la biopsie du grêle.

Question à compléments multiples.


36

La maladie coeliaque de l'enfant comporte habituellement :


A - Début dès l'introduction des farines sans intervalle libre
B - Cassure de la courbe de poids
C - Augmentation du volume de l'abdomen
D - Atrophie et hypotonie musculaire
E - S'accompagne d'une anorexie
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A - Non, il existe en général un intervalle libre.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 456 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.
23 18

Des parents vous amènent leur petit garçon de 4 mois pour Ultérieurement les crises d'asthme récidivent de façon
la vaccination D.T.C.P. (diphtérie, tétanos, coqueluche, fréquente, deux fois par mois. Quel est votre conduite ?
poliomyélitique). Le père a eu des crises d'asthme jusqu'à A - Rechercher un terrain allergique
l'âge de 15 ans et le frère ainé est diabétique. Que faites- B - Faire un autocontrôle régulier quotidien par mesure du
vous ? débit de pointe
A - Vous demandez un dosage des Ig E sériques C - S'assurer qu'il n'y a pas de signe obstructif pendant
B - Vous attendez l'âge de un an pour vacciner l'intervalle libre entre les crises
C - Vous explorez l'allergie cutanée D - Peut justifier un traitement au long cours par la
D - Vous faites le vaccin quadruple sollicité Théophylline retard
E - Vous contre-indiquez les anatoxines E - Rassurer car l'asthme guérit à la puberté
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Le diabète et l'asthme chez les parents, la fratrie et même chez le A C - Sont évidents.
propositus ne sont pas des contre-indications au D.T.C.P. B - Est discutable du fait du mot "quotidien".
D - Il s'agit du traitement.
E - Eviter de rassurer inutilement.

Question à compléments multiples.


42

Quel(s) est(sont) parmi ces états pathologiques celui(ceux)


qui est(sont) susceptible(s) de venir compliquer une crise
d'asthme chez l'enfant :
A - Etat de mal
B - Emphysème sous-cutané
C - Pneumothorax
D - Pneumomédiastin
E - Infection bronchique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

L'existence d'une augmentation de pression intra alvéolaire avec rupture


d'une bulle ou d'alvéoles, soit au niveau de la plèvre pariétale, soit au
niveau du médiastin explique les items B.C.D.
A E. Sont logiques.

Question à compléments multiples.


52

Après une bronchiolite sévère chez un nourrisson, on peut


craindre l'évolution vers un asthme à long terme, s'il présente
:
A - Un eczéma associé
B - Des épisodes de bronchites récidivantes
C - Une élévation des IgE
D - Des antécédents allergiques familiaux
E - Une intolérance aux protéines du lait de vache
Bonne(s) réponse(s) : A C D

A C D. Evoquent un terrain atopique.


B. Serait exact si il était précisé bronchites "sifflantes".
E. Est discutable car pouvant survenir chez un atopique.

Question à compléments multiples.


79

Parmi les propositions suivantes, indiquez les trois


allergènes responsables de crises d'asthme les plus
fréquemment mis en évidence :
A - Candida albicans
B - Salive de chat
C - Streptocoque A
D - Dermatophagoïdes ptéronyssinus
E - Pollen de dactyle
Bonne(s) réponse(s) : B D E

D E - Sont classiques.
B - Un peu moins (mais l'allergène majeur au chat (cat 1 ) est surtout
contenu dans la salive.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 457 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.
25

Parmi ces signes de déshydratation aiguë du nourrisson,


quel(s) est(sont) celui(ceux) qui évoquent une déshydratation
intracellulaire ?
A - Pli cutané
B - Hypotension artérielle
C - Fièvre
D - Dépression de la fontanelle
E - Sécheresse des muqueuses
Bonne(s) réponse(s) : C.E.

A B D. Sont des signes de déshydratation extracellulaire de toute façon


le diagnostic se fait sur l'existence d'une hypernatrémie.

Question à compléments multiples.


32

Parmi ces signes de déshydratation aiguë du nourrisson,


quel(s) est(sont) celui(ceux) qui évoquent une déshydratation
intracellulaire ?
A - Pli cutané
B - Yeux enfoncés et cernés
C - Fièvre
D - Soif
E - Sécheresse des muqueuses
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Les autres signes sont ceux de la déshydratation extracellulaire.

Question à compléments multiples.


68

Une déshydratation extra-cellulaire aiguë du nourrisson se


manifeste typiquement par :
A - Une hypotension artérielle
B - Une soif vive
C - Une persistance du pli cutané abdominal
D - Une sécheresse du sillon gingivo-jugal
E - Des cernes sous-oculaires marqués
Bonne(s) réponse(s) : A C E

B et D sont des risques de déshydratation intracellulaire.

Question à compléments multiples.


49

Dans le bilan pratiqué à l'admission à l'hôpital parmi les


altérations sanguines suivantes, indiquez celle(s) qui
tradui(sen)t une hémoconcentration par déshydratation :
A - Elévation de la calcémie
B - Hypernatrémie
C - Hyperprotidémie
D - Elevation de l'hématocrite
E - Hyperchlorémie
Bonne(s) réponse(s) : C D

B - Traduit une déshydratation intracellulaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 458 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.
82 109

Chez un enfant de 4 ans, les germes habituellement Un enfant est hospitalisé en raison d'une méningite
rencontrés au cours des méningites purulentes, sans lymphocytaire de type viral, alors qu'il existe une épidémie
traumatisme préalable, sont les suivants : d'oreillons dans son école. Parmi les examens biologiques
A - Méningocoques B suivants, lequel vous permet d'affirmer immédiatement
B - Hémophilus influenzae l'étiologie ourlienne de cette méningite ?
C - Staphylocoques A - Hémogramme
D - Pneumocoques B - Dosage des amylases sanguines et urinaires
E - Streptocoques D C - Glycémie
Bonne(s) réponse(s) : A B D D - Isolement du virus ourlien dans le liquide céphalo-
rachidien
Le staphylocoque est rare sans contexte traumatique. Les streptocoques E - Aucun des examens précédents
D sont surtout responsables de méningites en période néonatale. Bonne(s) réponse(s) : B

L'hyperamylasémie et l'hyperamylasurie sont dans ce contexte très


évocatrices. Cependant seul l'isolement du virus (D) permettrait
Question à complément simple. d'affirmer (mais de façon retardée) le diagnostic.
56

Au cours d'une méningite purulente chez l'enfant, la dose


quotidienne d'ampicilline que vous devez prescrire par voie Question à compléments multiples.
veineuse et par jour est la suivante : 47
A - 10 mg/kg
B - 25 mg/kg Quels sont parmi les germes suivants, celui ou ceux qui est
C - 50 mg/kg ou sont le plus fréquemment responsable(s) en France des
D - 200 mg/kg méningites purulentes du nourrisson ?
E - 400 mg/kg A - Pneumocoque
Bonne(s) réponse(s) : D B - Pyocyanique
C - Méningocoque
La posologie (pour les germes sensibles à l'ampicilline bien sûr) est de D - Hémophilus influenzae
200 mg/kg/j en 4 à 6 injections. E - Staphylocoque
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Question de cours, pyocyanique et staphylocoque surviennent lors de


Question à compléments multiples. circonstances particulières (traumatisme, terrain particulier etc...).
67

Parmi les propositions suivantes concernant l'examen du


liquide céphalorachidien (LCR) pratiqué en urgence chez un Question à complément simple.
enfant présentant un syndrome méningé, indiquez celle(s) 37
qui plaiderait(nt) en faveur d'une méningite à méningocoque :
A - Présence de diplocoques à Gram négatif à l'examen Une méningite suppurée du nourrisson s'accompagne en
direct du LCR règle des éléments suivants sauf un. Lequel ?
B - Une réaction inflammatoire dans le LCR inférieure à A - Un état fébrile
200 cellules/mm3 B - Une tension excessive de la fontanelle
C - La présence d'antigènes solubles détectés dans le LCR C - Un ballonnement abdominal
D - Une glycorrachie normale D - Un plafonnement intermittent du regard
E - Une protéinorachie supérieure à 2 g/l E - Une hypotonie de la nuque
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : C

Typiquement (et excepté dans le purpura fulminans) la réaction A B D E. Sont des signes classiques.
inflammatoire est plus élevé souvent supérieure à 1000 éléments/ml D. Est un signe de souffrance neurologique.
La glycorrachie est en règle abaissée.
C. Bien que rarement retrouvée, est très évocatrice en particulier si une
antibiothérapie préalable a décapité la méningite.
Question à complément simple.
74

Une méningite chez un enfant ayant une otite chronique est


habituellement due au :
A - Méningocoque
B - Streptocoque
C - Colibacille
D - Pneumocoque
E - Staphylocoque
Bonne(s) réponse(s) : D

Q.C.M. très litigieuse : les germes responsables des otites chroniques


sont surtout le pyocyanique, le proteus et les anaérobies (on peut aussi
retrouver le staphylocoque et le streptocoque dont, le plus souvent, le
pneumocoque). En fait aucun des 5 items proposés n'est valable, si il
s'agissait d'une otite aiguë la réponse serait D.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 459 By NADJI 85

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2
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
14 107

Parmi les symptômes suivants, le(s)quel(s) ne fait(font) pas Parmi les séquelles des méningites à pneumocoque du
partie de la sémiologie des méningites purulentes chez le nourrisson les plus à craindre, vous retenez :
nourrisson ? A - Cécité
A - Convulsions B - Strabisme
B - Bombement de la fontanelle C - Surdité
C - Paralysie flasque des extrémités D - Hydrocéphalie
D - Hypotonie axiale E - Toutes les réponses sont exactes
E - Hyperesthésie cutanée Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C D
Sans commentaire.
Il y a toujours une irritation pyramidale.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples. 117
26
Concernant les méningites suppurées du nourrisson et de
Chez un nouveau-né de 8 jours, les 3 germes les plus l'enfant, au delà de l'âge de 2 mois, les 3 germes volontiers
fréquemment responsables d'une méningite purulente sont : en cause sont :
A - Eschérichia coli A - Neisseria Meningitidis
B - Hémophilus influenzae B - Streptococcus pneumoniae
C - Listéria monocytogènes C - Streptocoque du Gr. B
D - Méningocoque B D - Listeria monocytogénès
E - Streptocoque B E - Hemophilus influenzae
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : A B E

Cette forme de méningite à révélation tardive est appelé "méningite du Streptocoque B et listeria se rencontrent chez le nouveau-né, ainsi que
8ème jour". l'E. Coli.

Question à complément simple. Question à complément simple.


27 88

Quel est le traitement d'une méningite purulente d'un enfant Quelques jours après une parotidite ourlienne, un enfant de 6
de plus de 6 mois, en l'absence de toute orientation ans présente un syndrome méningé. En ce qui concerne le
concernant l'identité du germe, et en l'absence de purpura ? liquide céphalo-rachidien, les propositions suivantes sont
A - Céphalosporine de 3ème génération (par exemple exactes, sauf une. Laquelle ?
Cefotaxime®) A - Liquide clair
B - Ampicilline parentérale B - Nombreux Iymphocytes
C - Céphalosporine de 3ème génération avec aminoside C - Protéinorachie augmentée au delà de 1,5 g/l
D - Ampicilline parentérale avec aminoside D - Glycorachie normale
E - Chloramphénicol E - Chlorurorachie normale
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : C

Intérêt de la synergie, obtenue par l'association des 2 antibiotiques. - Il s'agit d'une méningite lymphocytaire virale.
- Une protéinorachie supérieure à 1,5 g/l est évocatrice d'une méningite
bactérienne.
- Dans la méningite onilienne, la protéinorachie peut être augmentée
Question à complément simple. mais de façon modérée.
62

Parmi les streptocoques suivants identifiés par leur


Question à compléments multiples.
appartenance à l'un des 18 groupes de Lancefield, quel est
celui qui est le plus souvent responsable des septicémies et
11
méningites du nouveau-né ?
Une méningite suppurée du nourrisson peut s'accompagner
A - Streptocoque du groupe A
de :
B - Streptocoque du groupe B
A - Un état fébrile
C - Streptocoque du groupe D
B - Une tension excessive de la fontanelle
D - Streptocoque du groupe F
C - Des convulsions
E - Streptocoque du groupe H
Bonne(s) réponse(s) : B D - Un plafonnement intermittent du regard
E - Une hypotonie de la nuque
Connaissances. Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

E - On rappelle que l'hypotonie est nettement plus fréquente que la


raideur méningée dans la méningite du nourrisson.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 460 By NADJI 85

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3
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
107 54

Parmi les manifestations neurologiques suivantes, quelle(s) Parmi les germes cités précédemment, quels sont les trois
est (sont) celle (s) fréquemment observée(s) à la phase germes les plus fréquemment responsables de méningite
initiale d'une méningite aiguë suppurée chez un nourrisson ? purulente chez un tel nourrisson de sept mois ?
A - Abolition des réflexes ostéo-tendineux A - Neisseria meningitidis
B - Babinski uni ou bilatéral B - Listeria monocytogènes
C - Troubles de conscience C - Streptococcus pneumoniae
D - Paralysie du VI D - Hémophilus influenzae
E - Convulsions E - Staphyloccus aureus
Bonne(s) réponse(s) : C E Bonne(s) réponse(s) : A C D

Réponse très discutable, le terme "fréquemment" est très subjectif. Tous Sans commentaire.
ces signes peuvent être observés lors de la méningite suppurée.
C E - Sont les plus fréquents.

Question à compléments multiples.


55
Question à compléments multiples.
119 Parmi les antibiotiques suivants. cochez ceux dont le
passage dans le liquide céphalo-rachidien est suffisant pour
Les deux causes bactériennes les plus fréquentes des permettre le traitement de première intention d'une méningite
méningites néonatales sont : purulente:
A - Streptocoque B A - Erythromycine ou Erythriocine® I.V.
B - Méningocoque B - Gentamicine ou Gentalline® I.M.
C - Pneumocoque C - Cefalotine ou Keflin® I.V.
D - Escherichia coli D - Cefotaxime ou Claforan® I.V.
E - Staphylococcus epidermidis E - Ampicilline ou Totapen® I.V.
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : D E

De même, les trois germes les plus fréquemments responsables Sans commentaire.
d'infection néonatale sont : E Coli K1, streptocoque B et listeria.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples. 73
72
L'infirmière de l'établissement vous demande des
Si c'est une méningite à méningocoque, quelle(s) est (sont) renseignements sur l'épidémiologie de la méningite à
la (les) mesure(s) d'hygiène à prendre obligatoirement : méningocoques. Vous répondez que :
A - Désinfecter l'habitation A - Les méningocoques résistent bien dans l'air ambiant
B - Faire une déclaration de maladie contagieuse B - Ils colonisent le rhinopharynx
C - Fermer l'école C - La transmission se fait par voie aérienne
D - Faire un prélèvement de gorge à tous les élèves de la D - La transmission peut être manuportée
même école E - En France, 80 % des méningocoques sont de type C
E - Ne prendre aucune mesure particulière Bonne(s) réponse(s) : B C
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
Déclaration obligatoire n°13. A C - Aucun intérêt : contamination
interhumaine directe, le germe est très fragile. Le portage pharyngé n'est
pas forcément pathologique.
Question à compléments multiples.
58
Question à compléments multiples.
Vous suspectez une méningite. Une ponction lombaire est
52
pour l'instant contre-indiquée par :
A - Calcémie à 50 mg/l
Un L.C.R. de méningite purulente peut avoir un ou plusieurs
B - Taux de plaquettes à 150 000/mm3
des caractères suivants :
A - Hyperprotéinorachie C - Tension artérielle systolique à 40 mm Hg
B - Hypochlorurachie D - Anémie à 9,5 g HB % Ml
C - Hypoglycorachie E - Tension de la fontanelle
Bonne(s) réponse(s) : C
D - Abaissement de l'acide lactique
E - Augmentation de la LDH et de ses iso-enzymes QUESTION ANNULEE.
Bonne(s) réponse(s) : A C E En ce cas, l'urgence est au remplissage.

Sans commentaire.

Cet enfant de sept mois, sans antécédent particulier,.a fait une otite
paracentésée 3 jours plus tôt. Il a été traité par Josacine®, mais il vomit,
reste fébrile. Le médecin appelé constate un bombement de la fontanelle
antérieure. L'interne de garde effectue une rachicentèse qui retire un
liquide franchement trouble. En urgence, le laboratoire donne les
résultats suivants : cytologie innombrable, avec 90 % de polynucléaires,
présence à l'examen de petits bacilles à Gram négatif.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 461 By NADJI 85

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4
Question à compléments multiples.
59

Dans une méningite purulente on observe couramment dans


le LCR :
A - 250 éléments blancs/mm3
B - Présence de polynucléaires altérés
C - Protéinorrachie à 1,80 g/l
D - Glycorrachie à 0,9 mmol/l
E - Diminution de l'acide lactique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Connaissances.

Question à compléments multiples.


25

Le diagnostic de méningo-encéphalite étant évoqué, quel


sont les deux microorganismes les plus fréquemment
responsables ?
A - Méningocoque
B - Virus
C - Bacille de Koch
D - Borrelia burgdorferi
E - Escherichia coli
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

Question à compléments multiples.


26

Parmi les virus suivants lequel ou lesquels est ou sont


habituellement responsables de telles méningoencéphalites ?
A - Herpès Simplex
B - Morbillivirus
C - Myxovirus influenzae
D - Herpès zoster varicellae
E - Adénovirus
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

Question à compléments multiples.


27

Dans l'hypothèse d'une méningoencéphalite herpétique quel


est ou quels sont l'(es) examen(s) complémentaire(s)
décisif(s) qui vous apporte(nt) en 48 heures des arguments
positifs ?
A - Les données de l'E.E.G
B - Un sérodiagnostic herpétique par ELISA
C - Un scanner cérébral
D - Le dosage d'interféron dans le sang et le L.C.R.
E - Une recherche virale par culture dans le L.C.R.
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
22 102

Radiologiquement, le rachitisme commun peut se traduire Le rachitisme commun carentiel du jeune nourrisson se
par : manifeste par :
A - Elargissement de l'extrémité antérieure des côtes A - Craniotabès
B - Retard d'apparition des points d'ossification B - Retard de fermeture de la fontanelle antérieure
C - Aspect élargi et bordure floue des épiphyses radiales C - Hypotonie musculaire
D - Déminéralisation diffuse D - Nouures épiphysaires
E - Une coxa-valga E - Chapelet costal
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
B - Après 15-18 mois.
Connaissances. D - Hypertrophie du tissu ostéoide.
E - Hypertrophie des jonctions chardorcostales.

Question à complément simple.


3 Question à complément simple.
38
Quelle est la posologie adaptée pour la prescription
quotidienne de vitamine D, à titre prophylactique, du Après avoir expliqué l'intérêt de prévenir le rachitisme, vous
rachitisme commun en France, chez le nourrisson né à rédigez l'ordonnance. Parmi ces prescriptions, quelles sont
terme, de race blanche ? celles adaptées à ce nourrisson. Pour assurer la prophylaxie
A - 50 à 100 unités au rachitisme chez ce nourrisson, la posologie quotidienne
B - 200 à 300 unités de vitamine D à lui donner est de :
C - 800 à 1 200 unités A - 200 U.I.
D - 2 000 à 4 000 unités B - 1000 U I.
E - 5 000 à 10 000 unités C - 500 U.I.
Bonne(s) réponse(s) : C D - 10 000 U.I.
E - 20 000 U.I.
On rappelle : 1 goutte de Sterogyl correspond à 400 unités. Bonne(s) réponse(s) : B

Classiquement 800 à 2 000 U.I, suivant la coloration de la peau et


l'exposition au soleil, en moyenne 1200 U.I = 3 gouttes de stérogyl®.
Question à compléments multiples.
119

Concernant la prévention du rachitisme carentiel par


administration quotidienne de vitamine D, indiquez la ou les
proposition(s) exacte(s) :
A - Doit être entreprise à partir de l'âge de 2 mois
B - Inutile en cas d'allaitement maternel
C - Posologie moyenne de 2000 UI/24 heures
D - Poursuite jusqu'à l'âge de 18 mois au moins
E - Utilise le 1-25 (OH2) D3
Bonne(s) réponse(s) : D

A - Dès les premiers jours de vie.


B - Le lait maternel ne contient pas assez de vitamine D.
C - 1200 UI/24H.
E - On utilise le Sterogyl.

Question à compléments multiples.


71

Le rachitisme carentiel commun évolutif non traité du jeune


nourrisson se manifeste sur une radio du poignet par :
A - Elargissement transversal de la métaphyse
B - Incurvation en cupule de la ligne métaphysaire
C - Images en toit de pagode
D - Aspect condensé de la ligne métaphysaire
E - Aspect flou du squelette
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

D - Non, aspect flou, dentelé. L'aspect condensé de la ligne


métaphysaire est le premier signe radiologique de guérison.

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.
17 81

Au cours d'une bronchopneumopathie virale, que faut-il Devant des bronchopneumopathies récidivantes du
redouter en premier lieu chez le nourrisson ? nourrisson, quelle(s) est (sont) les facteurs favorisants que
A- Surinfection bactérienne l'on doit systématiquement rechercher ?
B - Adiastolie A - Mucoviscidose
C - Pneumothorax B - Troubles de déglutition
D - Insuffisance respiratoire aiguë C - Allergie
E - Emphysème interstitiel D - Reflux gastro-oesophagien
Bonne(s) réponse(s) : D E - Un déficit en immunoglobulines
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Les formes graves réalisent un tableau d'insuffisance respiratoire aiguë
pouvant nécessiter une ventilation assistée. Egalement déficit en antitrypsine, corps étranger intrabronchique,
compression par un arc vasculaire anormal.

Question à complément simple.


86

Un nourrisson présente un syndrome infectieux aigu avec


développement rapide d'une détresse respiratoire. La
radiographie révèle une pneumopathie bilatérale avec
multiples cavités finement cerclées, et un pyopneumothorax
droit refoulant le médiastin. Lequel des germes suivants est
responsable de ce tableau ?
A - Streptococcus pneumoniae
B - Staphylococcus aureus
C - Hemophilus influenzae
D - Klebsiella pneumoniae
E - Pseudomonas aeruginosa
Bonne(s) réponse(s) : B

La présence de bulles (cavités finement cerclées) et d'un


pyopneumothorax est fortement évocatrice d'une staphylococcie
pleuropulmonaire.

Question à compléments multiples.


55

Parmi les éléments suivants concernant la pneumopathie


aiguë à mycoplasma pneumoniae de l'enfant, indiquer la ou
les proposition(s) exacte(s) :
A - Un diagnostic sérologique est possible
B - Le meilleur moyen diagnostique chez le nourrisson est
la recherche de mycoplasme par ponction transtrachéale et
mise en culture
C - Le traitement repose sur l'érythromycine : 50 mg/kg/jour
D - La corticothérapie est indiquée
E - L'utilisation de tétracycline est possible chez l'enfant de
plus de 10 ans
Bonne(s) réponse(s) : A C E

A - Evident.
B - Certainement pas.
C - Les tétracyclies sont contre-indiquées avant 9 ans.
D - Inutile.
On recherchera également une anémie hémolytique, argument
diagnostic majeur.

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.
52 77

Après une bronchiolite sévère chez un nourrisson, on peut Quel est l'examen complémentaire utile pour confirmer le
craindre l'évolution vers un asthme à long terme, s'il présente diagnostic de bronchiolite :
: A - Radiographie pulmonaire
A - Un eczéma associé B - Gaz du sang veineux
B - Des épisodes de bronchites récidivantes C - Hémoculture
C - Une élévation des IgE D - Numération formule sanguine
D - Des antécédents allergiques familiaux E - Prélèvement de gorge
E - Une intolérance aux protéines du lait de vache Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Connaissances.
A C D. Evoquent un terrain atopique.
B. Serait exact si il était précisé bronchites "sifflantes". Un nourrison de 12 mois est amené aux urgences pour une détresse
E. Est discutable car pouvant survenir chez un atopique. respiratoire. L'examen révèle une fréquence respiratoire à 46/mn, un
tirage sus-stermal et intercostal modéré, une expiration active, des râles
sibilants à l'auscultation. La température est à 37°6C.

Question à complément simple.


77

Dans les bronchiolites aiguës du nourrisson quel est l'agent


infectieux plus fréquemment responsable ?
A - Adéno-virus
B - Rhino-virus
C - Virus respiratoire syncytial
D - Haemophilus
E - Myxovirus influenzae
Bonne(s) réponse(s) : C

Evident.

Question à compléments multiples.


105

Les bronchiolites aiguës du nourrisson :


A - Sont en règle d'étiologie virale
B - Surviennent essentiellement chez le nourrisson de < 1
an
C - S'accompagnent habituellement d'une dyspnée
inspiratoire
D - Comportent à l'auscultation des sibilances
E - S'accompagnent radiologiquement d'un aspect de
distention thoracique
Bonne(s) réponse(s) : A D E

A - VRS le plus fréquemment.


B - Il s'agirait d'un élément de gravité.
C - Classiquement expiratoire.
D E - Evidents.

Question à compléments multiples.


83

Quel(s) est(sont) l'(les) examen(s) complémentaire(s)


nécessaire(s) pour confirmer le diagnostic de bronchiolite :
A - Radiographie pulmonaire
B - Gaz du sang veineux
C - Hémoculture
D - Numération formule sanguine
E - Prélèvement de gorge
Bonne(s) réponse(s) : A

Celle-ci montrerait une distension pulmonaire et des opacités alvéolaires


(parfois aussi interstitielles et bronchiques). Les items B,C,D,E ne
confirment pas le diagnostic de bronchiolite (qui est essentiellement
clinique).

Un nourrison de 12 mois est amené aux urgences pour une détresse


respiratoire. L'examen révèle une fréquence respiratoire à 46/mn, un
tirage sus-sternal et intercostal modéré, une expiration active, des râles
sibilants à l'auscultation La température est à 37,6 degrés C.
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Question à compléments multiples. Question à complément simple.
78 58

L'évolution d'une staphylococcie pleuro-pulmonaire chez le Quelle est l'image radiologique typique de la staphylococcie
nourrisson peut se compliquer de : pleuro-pulmonaire du nourrisson ?
A - Pyopneumothorax A - Alvéolaire systématisée
B - Quintes asphyxiantes B - Interstitielle bilatérale
C - Pneumopathie bulleuse C - Bulleuse uni ou bilatérale
D - Hémothorax D - Miliaire
E - Pleurésie séro-fibrineuse E - Lâcher de ballons
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : C

Les quintes asphyxiantes sont un signe de coqueluche. A - Evoque le pneumocoque.


Un épanchement hémorragique peut s'intégrer dans un C - Evoque également le pyocyanique et Klebsiella Pneumoniae,
hémopyopneumothorax. explique le risque de rupture et de pyopneumothorax.
Enfin les pleurésies sont beaucoup plus souvent purulentes. D - Evoque la tuberculose.
E. Pleurésie séro-fibrineuse. E - Métastases.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


50 118

Au cours d'une staphylococcie pleuro-pulmonaire du Concernant une staphylococcie pleuro-pulmonaire du


nourrisson, la radiographie du thorax peut montrer : nourrisson, il est exact que :
A - Des images bulleuses A - Elle peut révéler une mucoviscidose
B - Des opacités linéaires hilifuges B - Elle peut se compliquer d'une métastase septique
C - Une opacité triangulaire segmentaire et rétractile d'un C - Elle s'accompagne d'un météorisme abdominal
sommet D - Elle peut se compliquer d'un pyopneumothorax
D - Une opacité pleurale E - Elle peut avoir une porte d'entrée cutanée
E - Un pneumothorax Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Question de cours.
B. Evoque une pneumopathie virale.
C. Evoque une atélectasie.
Les items A,D, et E sont classiques.
Question à compléments multiples.
61
Question à complément simple. La staphyloccocie pleuro-pulmonaire du nourrisson comporte
32 typiquement :
A - Une dyspnée (d'intensité variable)
Dans une staphylococcie pleuropulmonaire du nourrisson, B - Une conservation de l'état général
quel prélèvement permet le plus sûrement d'isoler le germe C - Un ballonnement abdominal
et d'en étudier la sensibilité aux antibiotiques : D - Des anomalies radiologiques unilatérales
A - Pharyngé E - Une hyperleucocytose d'autant plus importante que la
B - Urines forme est plus grave
C - Selles Bonne(s) réponse(s) : A C
D - Liquide pleural
E - Liquide gastrique B - Au contraire, souvent altéré.
Bonne(s) réponse(s) : D C - Pôle digestif trompeur mais classique.
D - Au contraire, bilatérale.
Positif en cas de pleurésie purulente associée. E - Non, n'a pas de valeur pronostique. Une leucopénie peut être aussi
grave.

Question à compléments multiples.


94 Question à compléments multiples.
74
Quel(s) est(sont) parmi les éléments radiologiques cités,
celui(ceux) pouvant évoquer une staphyloccocie pleuro- Deux éléments sur la radiographie du thorax doivent faire
pulmonaire ? évoquer le diagnostic de staphylococcie pleuro-pulmonaire
A - Pneumothorax chez un nourrisson dyspnéique. Lesquels ?
B - Adénopathie médiastinale A - Adénopathies médiastinales
C - Image bulleuse B - Epanchement pleural
D - Epanchement pleural liquidien C - Atélectasie systématisée
E - Miliaire D - Formations bulleuses
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Distension bilatérale
Bonne(s) réponse(s) : B D
L'image bulleuse est la plus typique.
Evident.

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Question à complément simple.
31

Quel est le signe radiologique le plus précoce de l'ostéo-


arthrite de hanche du nourrisson ?
A - Flou métaphysaire
B - Nécrose du noyau épiphysaire fémoral supérieur
C - Lacune métaphysaire
D - Excentration métaphysaire
E - Réaction périostée fémorale
Bonne(s) réponse(s) : D

L'excentration métaphysaire est, avec le gonflement des parties molles,


le 1er signe radiologique d'arthrite de hanche du nourrisson.

Question à compléments multiples.


120

Quelle(s) est(sont) le(s) anomalie(s) radiologique(s) le(s)


plus fréquemment rencontrée(s) dans le diagnostic précoce
d'une arthrite de hanche chez le nourrisson ?
A - Aspect de sub-luxation de hanche
B - Flou des parties molles péri-articulaires
C - Image de lyse de la tête fémorale
D - Pincement articulaire
E - Réactions ostéo-périostées du col
Bonne(s) réponse(s) : A B

L'excentration métaphysaire et le gonflement des parties molles sont les


deux grands signes radiologiques précoces de l'arthrite de hanche du
nourrisson.

Question à complément simple.


2

Toutes les propositions suivantes concernant l'ostéo-arthrite


du nouveau-né sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A - Le staphylocoque est le germe le plus souvent
retrouvée à la ponction articulaire
B - L'articulation de la hanche est la localisation la plus
fréquente
C - L'ostéo-arthrite a un meilleur pronostic que l'arthrite
pure
D - Les lésions osseuses sont très précoces à l'examen
radiographique
E - La porte d'entrée du germe est souvent iatrogène
Bonne(s) réponse(s) : D

L'affirmation C est discutable.

Question à compléments multiples.


93

Parmi les propositions suivantes concernant l'ostéo-arthrite


du nourrisson, deux sont fausses. Lesquelles ?
A - L'articulation de la hanche est la localisation la plus
fréquente
B - Les séquelles sont exceptionnelles
C - Un épanchement articulaire est rapidement détectable
par l'échographie
D - L'ostéo-arthrite survient le plus souvent après l'âge de
6 mois
E - Le germe atteint l'os par voie hématogène
Bonne(s) réponse(s) : B D

A - Classique à cet âge.


B - Au contraire et c'est ce qui en fait toute la gravité.
D - Après 6 mois, il s'agit le plus souvent d'une ostéomyélite.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 467 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.
9 55

Parmi les affirmations suivantes concernant le Quel est le signe clinique le plus souvent révélateur d'un
néphroblastome, toutes sont exactes sauf une : néphroblastome chez l'enfant :
A - C'est une tumeur rénale de type embryonnaire A - Fièvre
B - Il est surtout fréquent entre 5 et 8 ans B - Hypertension artérielle
C - Son développement est rapide C - Hématurie macroscopique
D - Il est rarement calcifié D - Découverte d'une masse abdominale
E - Il métastase surtout au niveau pulmonaire E - Découverte d'une métastase pulmonaire
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : D

Le néphroblastome ou tumeur de Wilms est une tumeur du blastème Sans commentaire.


rénal à développement antérieur (masse abdominale) fréquente avant 6
ans (surtout 2 à 4 ans). Les calcifications évoquent plutôt un
neuroblastome.
Question à complément simple.
75
Question à complément simple. Quel est actuellement le pronostic de survie à 5 ans des
15 néphroblastomes sans métastase initiale ?
A - Inférieur à 10 %
Quel est actuellement la séquence habituelle du traitement B - Environ 25 %
d'un néphroblastome de l'enfant ? C - Environ 50 %
A - Chirurgie puis radiothérapie D - Supérieur à 80 %
B - Chirurgie puis chimiothérapie E - Imprévisible
C - Radiothérapie puis chirurgie puis éventuelle Bonne(s) réponse(s) : D
chimiothérapie
D - Chimiothérapie, chirurgie puis éventuelle C'est une tumeur fréquente de "bon" pronostic.
chimiothérapie
E - Radiothérapie puis chirurgie
Bonne(s) réponse(s) : D
Question à complément simple.
La chimiothérapie première est une chimiothérapie de réduction de la 58
masse tumorale permettant une exérèse chirurgicale plus facile. En
postopéroire chimiothérapie, radiothérapie, ou abstention peuvent ce Quel est actuellement le pronostic de survie à 5 ans des
discuter.
néphroblastomes sans métastase initiale ?
A - Inférieur à 10%
B - Environ 25 %
Question à complément simple. C - Environ 50 %
112 D - Supérieur à 80 %
E - Imprévisible
Bonne(s) réponse(s) : D
Le signe révélateur habituel du néphroblastome de l'enfant
est : 65 % si métastase initiale.
A - L'hématurie totale
B - La découverte d'une masse abdominale
C - L'existence de douleurs abdominales
D - L'anémie
E - La fièvre
Bonne(s) réponse(s) : B

En raison du développement antérieur de la masse.


Les autres signes de découverte (moins fréquents) sont les items A,C,E
puis D.

Question à compléments multiples.


97

Concernant le néphroblastome, il est exact que :


A - C'est une tumeur rénale de type embryonnaire
B - Il est surtout fréquent entre 5 et 8 ans
C - Son développement est rapide
D - Il est rarement calcifié
E - Il métastase surtout au niveau pulmonaire
Bonne(s) réponse(s) : A C E

La calcification est le fait du neuroblastome.

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Question à compléments multiples.
112

La scintigraphie peut aider à suivre l'évolution d'une


ostéomyélite et :
A - Au technétium elle permet de localiser les différents
foyers en évolution
B - Au technétium elle permet de la différencier d'une
tumeur osseuse
C - Au technétium elle permet de suivre l'évolution d'un
foyer connu
D - Au gallium elle permet de soupçonner la nature
septique de l'affection
E - Aucune des propositions n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Question difficile, pour spécialiste de médecine nucléaire seulement.

Question à complément simple.


10

Toutes les propositions suivantes concernant l'ostéomyélite


aiguë de l'enfant sont exactes sauf une. Indiquez laquelle :
A - L'ostéomyélite aiguë est l'infection par voie
hématogène de l'os
B - Le germe responsable est le plus souvent le
staphylocoque doré
C - L'ostéomyélite aiguë est généralement localisée près
du genou et loin du coude
D - L'ostéomyélite aiguë de l'enfant est généralement
localisée à la région diaphysaire de l'os
E - La radiographie simple. est normale au moment des
premiers signes cliniques
Bonne(s) réponse(s) : D

Il s'agit de la région métaphysaire qui est richement vascularisée.

Question à compléments multiples.


20

L'ostéomyélite aiguë de l'enfant :


A - Frappe électivement le garçon de 6 à 12 ans
B - Est le plus souvent due à Hémophilus influenzae
C - Se localise préférentiellement à l'extrémité supérieure
du fémur
D - Comporte un foyer d'hyperfixation à la scintigraphie
osseuse
E - Provoque une vive douleur métaphysaire "pseudo-
fracturaire"
Bonne(s) réponse(s) : A D E

B - Il s'agit le plus souvent du staphylocoque doré.


C - Près du genou et loin du coude.

Question à complément simple.


55

Chez un enfant antérieurement sain, quel est le germe le


plus souvent en cause dans une ostéomyélite aiguë ?
A - Salmonelle
B - Pyocyanique
C - Streptocoque
D - Staphylocoque doré
E - Pneumocoque
Bonne(s) réponse(s) : D
Chez l'enfant de moins de 3 ans, se méfier de l'Haemophilus.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 469 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
46 75

L'existence d'un neuroblastome chez un nourrisson peut être Les neuroblastomes sont des tumeurs issues :
évoquée par la constatation de : A - Du squelette vertébral
A - Diarrhée chronique B - De la médullo-surrénale
B - Hématurie récidivante C - Du système sympathique pré-vertébral
C - Syndrome polyuro-polydipsique D - Du parenchyme rénal
D - Syndrome ataxo-opso-myoclonique E - Des ganglions lymphatiques
E - Hématome en lorgnette Bonne(s) réponse(s) : B C
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Les neuroblastomes sont développés à partir du tissu nerveux végétatif
Question difficile, ces signes sont peu fréquents. Le plus souvent la sympathique.
découverte se fait devant l'existence d'une masse abdominale, d'une
sémiologie métastatique (altération de l'état général, pâleur, fatigue,
anorexie, douleurs osseuses, boiterie, fièvre, troubles digestifs) ou d'une
masse à la radiographie thoracique.

Question à compléments multiples.


81

Les neuroblastomes peuvent s'accompagner d'une ou


plusieurs des anomalies biologiques suivantes :
A - Augmentation de l'alpha-foeto-protéine
B - Augmentation des gonadotrophines chorioniques
C - Augmentation de l'acide homovanilique (HVA)
D - Augmentation de l'acide vanylmandélique urinaire
E - Hypercholestérolémie
Bonne(s) réponse(s) : C D

Les neuroblastomes sont des tumeurs développées aux dépens des


cellules chromaffines du système nerveux sympathiques.
Dans 95 % des cas il existe une augmentation très anormale des
cathécholamines et de leurs dérivés dans le sang et les urines (H.V.A. et
V.M.A.).

Question à compléments multiples.


24

L'existence d'un neuroblastome chez un nourrisson peut être


évoquée par la constatation de :
A - Hématome sous-dural
B - Hématurie récidivante
C - Syndrome polyuro-polydipsique
D - Syndrome ataxo-opso-myoclonique
E - Hématome en lorgnette
Bonne(s) réponse(s) : D

Connaissances.

Question à complément simple.


20

Parmi les marqueurs biologiques suivants, indiquez celui du


neuroblastome :
A - Sérotonine
B - Alphafoetoprotéine
C - A.C.E. (Antigène carcino-embryonnaire)
D - V.M.A. (acide vanyl-mandélique)
E - Phosphatases acides
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 470 By NADJI 85

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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 471 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 472 By NADJI 85


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Question à compléments groupés. Question à complément simple.
118 79

Au cours d'une pleurésie sérofibrineuse, on admet comme Pour lutter contre la tuberculose, on emploie le B.C G. Celui-
étant en faveur du diagnostic de tuberculose : ci est :
1 - Un taux d'albumine du liquide à 10 g/l A - Un vaccin inactivé
2 - Une cytologie du liquide avec 90 % Iymphocytes B - Un vaccin vivant atténué
3 - Un taux élevé d'acide hyaluronique C - Une anatoxine
4 - Une biopsie pleurale positive avec présence de D - Un sérum thérapeutique
follicules épithélioïdes et giganto cellulaires E - Une substance désensibilisante
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : B
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C Le BCG est un bacille atténué. La souche obtenue par Calmette et
Guérin (souche cultivée sur pommes de terre, biliées pendant 3 ans
1 - Non, il s'agit d'un transudat. Les pleurésies tuberculeuses sont consécutifs, avec 230 repiquages) est devenue définitivement avirulente
exsudatives. L'association d'un taux de protides supérieur ou égal à 50 pour l'homme.
G/litre ou d'une lymphocytose élevée (90% de lymphocytes) est
évocatrice (item 2).
3 - Souvent évocateur d'un mésothéliome pleural.
Question à compléments multiples.
94
Question à complément simple. L'administration simultanée de plusieurs antibiotiques dans
103 le traitement de la tuberculose pulmonaire excavée est
nécessaire pour :
Parmi les médicaments suivants, lequel n'a aucun intérêt A - Améliorer la pharmacocinétique de l'isoniazide
dans le traitement d'une tuberculose pulmonaire ? B - Augmenter le spectre d'activité antibactérienne
A - Isoniazide C - Diminuer les risques de toxicité
B - Ethambutol D - Prévenir la sélection de mutants résistants aux
C - Pyrazinamide antibiotiques
D - Chloramphénicol E - Assurer la diffusion d'au moins un antibiotique dans les
E - Rifampicine foyers caséeux
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B D

Connaissances. L'administration simultanée de plusieurs antituberculeux permet


d'augmenter le spectre d'activité anti-bactérien et de diminuer le risque
de résistance secondaire lorsqu'on traite une tuberculose pour laquelle
l'antibiogramme n'est obtenu qu'après un délai de 6 semaines au moins.
Question à complément simple.
102

Sur une radiographie pulmonaire standard, quel est l'aspect Question à complément simple.
qui évoque avant tout la possibilité d'une tuberculose 90
évolutive ?
A - Atélectasie du lobe inférieur gauche L'examen bactériologique de l'expectoration a peu de valeur
B - Image claire finement cerclée du segment apical du en dehors de la tuberculose pour identifier l'agent bactérien
lobe inférieur droit responsable d'une pneumopathie sauf pour un des germes
C - Opacités linéaires parahilaires suivants. Lequel ?
D - Infiltrats excavés bi-apicaux A - Staphylococcus aureus
E - Aspect réticulé des deux champs pulmonaires B - Escherichia coli
Bonne(s) réponse(s) : D C - Legionella pneumophila
D - Klebsiella pneumoniae
Evident. E - Mycoplasma pneumoniae
Bonne(s) réponse(s) : C

Parmi ces germes, seule Legionella pneumophila n'est jamais saprohyte


Question à compléments multiples. des voies respiratoires.
20

Parmi les antituberculeux suivants, quels sont ceux qui sont


recommandés dans le traitement d'une tuberculose de Question à compléments multiples.
première intention en France en 1985 ? 78
A - Streptomycine
B - Rifampicine Chez un malade sans domicile fixe, âgé de 27 ans, alcoolo-
C - Kanamycine tabagique, ayant fait une tuberculose deux ans auparavant,
D - Ethambutol dont il garde des séquelles radiologiques, la survenue d'une
E - Isoniazide hémoptysie de sang rouge doit faire rechercher :
Bonne(s) réponse(s) : B D E A - Une récidive de tuberculose
B - Une fibrose interstitielle
Connaissances. C - Un aspergillome
D - Un emphysème
E - Une dilatation des bronches
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Les hémoptysies dans ces trois circonstances sont dues à une


hypervascularisation bronchique d'origine systémique.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 473 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.
99 56

Une tuberculose pulmonaire évolutive est évoquée à la Quel est l'argument décisif qui confirme la tuberculose chez
radiographie sur : ce patient et le fait mettre sous traitement ?
A - Des infiltrats bilatéraux siègeant aux sommets A - L'IDR à la tuberculine est positive à 20 mm
B - Une opacité hilaire unilatérale phlycténulaire
C - Une opacité apicale, dense homogène, avec lyse de la B - L'association infiltrat-cavité à la radiographie du thorax
1ère cote C - La notion de sujet transplanté
D - Une cavité unique avec niveau liquide de la base D - Les signes généraux et le tableau infectieux
gauche E - L'existence de quelques bacilles alcoolo-résistants à
E - Des cavités multiples au sein d'infiltrats bilatéraux l'examen direct
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : E

La tuberculose pulmonaire classique se traduit par des infiltrats le plus Dans un contexte évocateur (terrain transplanté, altération de l'état
souvent bilatéraux, à prédominance apicale et postérieure, associée à général, infiltrat excavé du lobe supérieur droit), l'examen de certitude est
des cavernes. l'obtention de BK. La découverte de bacilles alcoolo-résistants à
l'examen direct dans ce contexte est l'argument décisif qui permet de
porter le diagnostic et de mettre le patient sous traitement.

Question à compléments multiples. Mr C, 28 ans, malien, vit en France, en foyer d'adultes depuis 3 ans.
104 Antécédents : bilharziose urinaire traitée.
Histoire de la maladie : depuis 2 mois, altération modérée de l'état
général.
Parmi les médicaments suivants, lesquels peuvent être Amaigrissement : 60 à 58 kg. Toux incessante mais peu productive.
prescrits dans la tuberculose pulmonaire ? A l'examen clinique, on note :
A - Isoniazide - température à 38°C
B - Ethambutol - quelques sueurs
C - Pyrazinamide - auscultations pulmonaire et cardiaque normales
D - Pefloxacine (quinolone) - pas d'adénopathie périphérique
E - Rifampicine - rate, foie non palpés
- abdomen souple
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
- sphère ORL normale.
Les premiers examens complémentaires montrent :
A, B, C et E sont les quatre antituberculeux les plus prescrits.
- Dans la trithérapie : Ionazide, Rifampicine, Ethambutol. - un infiltrat du lobe supérieur droit avec, en son sein, une cavité de 2 cm
- Dans la quadrithérapie : trithérapie plus pyrazinamide. de diamètre
- 6 000 GB/mm3
- VS : 45/mm à la 1ère heure
- IDR à 10 unités à la tuberculine : 20 mm phlycténulaire
- 1 à 9 bacilles alcoolo-résistants par champ au deuxième tubage
Question à complément simple. gastrique alors que le premier et le troisième sont négatifs.
53

Dans une tuberculose pulmonaire, quel prélèvement n'a


aucun intérêt pour le diagnostic bactériologique ? Question à compléments multiples.
A - Tubage gastrique 12
B - Frottis de gorge
C - Expectoration spontanée Chez ce malade 3 diagnostics pouvaient être évoqués
D - Expectoration sous fibroscopie compte tenu des antécédents et des signes actuels : cancer,
E - Lavage bronchique rechute de tuberculose, greffe aspergillaire. Parmi les
Bonne(s) réponse(s) : B propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui
rende(nt) le diagnostic de cancer le plus probable ?
Il est inutile et non rentable de rechercher un BK dans la sphère ORL A - Le traitement de la tuberculose a été correct
alors qu'il existe une tuberculose pulmonaire.
B - Habitudes tabagiques
C - Occupations professionnelles
D - Absence de cavités résiduelles de la tuberculose
E - Aspect radiologique du lobe supérieur droit
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

A - Exact - Une triple association anti tuberculeuse (Rifampicine


Isoniazide Ethambuthol) pendant 12 mois entraîne une guérison de la
tuberculose dans près de 100 % de cas.
B - Tabagisme chiffré ici à environ 30 paquets années.
B - La tuberculose évolutive se caractérise par deux lésions élémentaires
: les nodules (dont la confluence réalise des infiltrats ) et les cavernes
C - Risque professionnel d'exposition à la silice (qui n'est pas un facteur
favorisant des cancers bronchiques).

Un homme de 48 ans, maçon, consulte pour hémoptysie. Dans ses


antécédents, on note une tuberculose pulmonaire traitée 10 ans
auparavant par une association rifampicine, isoniazide, éthambutol
pendant 2 mois, puis rifampicine, isoniazide pendant 10 mois
supplémentaires. Hygiène de vie : alcool environ 1 litre de vin par jour,
tabac 15 à 20 cigarettes par jour depuis 30 ans. Etat général
relativement conservé. A l'auscultation : submatité au niveau du sommet
droit, quelques sibilances aux deux temps respiratoires. Examen
radiologique : opacité systématisée et rétractile du lobe supérieur droit.
Quelques opacités trabéculo-nodulaires dans la région rétroclaviculaire
gauche. Pas de cavité visible.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 474 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.
1

Pour étayer le diagnostic de tuberculose, dès l'admission,


vous demandez :
A - NFS, VS
B - Radiographie pulmonaire
C - Recherche de B.K. dans les expectorations
D - Intradermo-réaction à la tuberculine
E - Fibroscopie bronchique
Bonne(s) réponse(s) : B C D

Il est probable que la radiographie pulmonaire montrera des infiltrats


avec cavernes caractéristiques et que la recherche de BK sera positive
dès l'examen direct, devant ce tableau clinique.

Une patiente de 35 ans, au chômage, sans antécédent, est hospitalisée


pour suspicion de tuberculose devant un décalage thermique à 38° C,
des sueurs nocturnes, une altération de l'état général évoluant depuis 2
mois. Les jours qui ont précédé l'hospitalisation, elle a expectoré du sang
à 3 reprises.

Question à compléments multiples.


86

Le diagnostic de tuberculose pulmonaire étant fortement


évoqué, sa confirmation sera apportée par la ou les
demande(s) suivante(s) :
A - Recherche de B.K. dans l'expectoration
B - Numération globulaire et formule sanguine
C - Tubages gastriques si la recherche est négative sur
l'expectoration
D - Hémoculture
E - Tubages gastriques demandés d'emblée
Bonne(s) réponse(s) : A B D

La miliaire tuberculeuse s'accompagne rarement d'expectoration mais


celle-ci doit-être analysée si elle existe.
La miliaire donne exceptionnellement des BAAR positifs dans
l'expectoration ou les tubages, il faudra attendre les cultures dans la
plupart des cas.
Des hémocultures pour mycobactéries ont été récemment mises au
point ; elles nécessitent des flacons de milieux spéciaux qui ne sont pas
disponibles partout.
Elles nécessitent également un long délai de culture. Elles trouvent leur
meilleure indication dans les miliaires tuberculeuses puisque celles-ci
paraissent relever d'un mécanisme hématogène.
Dans cette QCM on regrette que la ponction lombaire ne soit pas
évoquée. Elle apporterait en effet des arguments immédiats en faveur de
la miliaire tuberculeuse si elle montrait une méningite lymphocytaire à
liquide clair avec hypoglycorachie.

Monsieur V. Paul, 75 ans, est hospitalisé pour fièvre et troubles du


comportement récemment majorés. C'est un ouvrier du bâtiment retraité
qui semble vivre assez misérablement. Il se plaint de maux de tête, de
sueurs nocturnes, il aurait beaucoup maigri. L'examen des différents
appareils relève peu de signes, sauf des râles dans les deux poumons.
L'examen radiologique montre une miliaire diffuse des deux champs
pulmonaires.

Question à complément simple.


88

La culture est positive à Mycobacterium tuberculosis. Une


telle positivité est obtenue en :
A - 24 heures
B - 48 heures
C - Une semaine
D - De 2 à 4 semaines
E - Les cultures de B.K., comme celles du bacille de la
lèpre, sont toujours négatives
Bonne(s) réponse(s) : D

Le temps de multiplication des BK est long (24 heures environ), ce qui


RESIDANAT EN POCHE
explique l'apparition Tome
si lente " I "- QCM
des colonies - QCS
en cultures. 475 By NADJI 85

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Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
116 23

Une pleurésie néoplasique peut s'observer au cours de Les pleurésies tumorales :


l'évolution de : A - Représentent la cause la plus fréquente des pleurésies
1 - Mésothéliome pleural hémorragiques non traumatiques
2 - Cancer de l'estomac B - Sont, lorsqu'elles sont primitives, souvent liées à une
3 - Maladie de Hodgkin exposition à l'amiante
4 - Cancer du sein C - Nécessitent, pour une certitude diagnostique, un
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D examen histologique de la plèvre
1,2,3,4=E D - Sont souvent localisées aux petites scissures pleurales
Bonne(s) réponse(s) : E E - Sont le plus souvent de type adénocarcinome quand
elles sont secondaires
Evident. Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A - L'étiologie des pleurésies hémorragiques est qualitativement


identique à celle des exsudats séro fibrineux mais quantitativement la
Question à compléments multiples. répartition en pourcentage des étiologies est modifiée, les étiologies
23 néoplasiques étant largement en tête.
B - Mésothéliome malin. La forme pleurétique se présente comme une
En faveur d'une pleurésie d'origine tuberculeuse, on retient : pleurésie fréquemment hémorragique, se reproduisant rapidement, avec
un liquide habituellement visqueux (riche en acide hyaluronique).
A - Fièvre à 38 degrés depuis plusieurs jours
C - L'argument de certitude repose sur la biopsie pleurale. Sa négativité
B - Liquide sérofibrineux pauvre en albumine n'est pas formelle en raison du caractère souvent focal de l'atteinte
C - Présence de 80% de lymphocytes dans le liquide maligne de la plèvre. Dans le doute, il faut renouveler les biopsies,
pleural voire.proposer des biopsies sous pleuroscopie.
D - Altération récente de l'état général D - Faux.
E - Notion d'un virage récent des réactions cutanées à la E - Les adénocarcinomes du sein et du tube digestif sont les néoplasies
tuberculine primitives les plus fréquentes.
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

B - Faux. Les pleurésies d'oirigne tuberculeuse sont des exsudats. En


faveur d'une tuberculose pleurale ont retient la phase prodormique (avec Question à compléments multiples.
fièvre item A et altération de l'état général item B), le terrain, l'anamnèse, 83
la positivité voire un virage récent des réactions cutanées à la
tuberculine, un liquide séro-fibrineux riche en protides (>50 g/litre) et Le liquide d'une pleurésie liée à une insuffisance ventriculaire
lymphocytaire (80%). Le diagnostic est histologique (ponction pleurale),
gauche, contient :
des Baar sont rarement retrouvés à l'examen direct du liquide pleural,
l'isolement enculture est positif dans 30 à 60% des cas.
A - De nombreuses hématies
B - De nombreux polynucléaires neutrophiles altérés
C - Un taux élevé d'acide hyaluronique
D - Un taux élevé d'amylase
Question à compléments groupés. E - Un taux de protéines inférieur à 30 g/litre
118 Bonne(s) réponse(s) : E

Les pleurésies par défaillance ventriculaire gauche sont transsudatives


Au cours d'une pleurésie sérofibrineuse, on admet comme (protéines inférieures à 30 g/l)
étant en faveur du diagnostic de tuberculose : A - Les étiologies des pleurésies sérofibrineuses hématiques sont celles
1 - Un taux d'albumine du liquide à 10 g/l des pleurésies sérofibrineuses, mais la répartition en pourcentage des
2 - Une cytologie du liquide avec 90 % Iymphocytes étiologies y est différente. Les causes néoplasiques sont les plus
3 - Un taux élevé d'acide hyaluronique fréquentes.
4 - Une biopsie pleurale positive avec présence de B - Pleurésies purulentes avec germes ou décapitées.
follicules épithélioïdes et giganto cellulaires C - Evoque un mésothéliome.
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Evoque une pancréatite.
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C

1 - Non, il s'agit d'un transudat. Les pleurésies tuberculeuses sont Question à compléments multiples.
exsudatives. L'association d'un taux de protides supérieur ou égal à 50 93
G/litre ou d'une lymphocytose élevée (90% de lymphocytes) est
évocatrice (item 2). Une pleurésie sérofibrineuse avec un taux de protides
3 - Souvent évocateur d'un mésothéliome pleural. supérieur à 30 g/l peut résulter :
A - D'une insuffisance cardiaque gauche
B - D'une métastase pleurale
C - D'un infarctus pulmonaire
D - D'une cirrhose avec ascite
E - D'une tuberculose pleurale
Bonne(s) réponse(s) : B C E

Une pleurésie sérofibrineuse contenant plus de 30 g/l de protides est un


exsudat. Les causes les plus fréquentes en sont les infections dont la
tuberculose et les épanchements néoplasiques.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 476 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.
19 97

En présence d'une pleurésie sérofibrineuse, quel est Une pleurésie transsudative peut compliquer :
l'examen le plus sensible pour assurer le diagnostic A - Une insuffisance cardiaque globale
étiologique ? B - Une cirrhose
A - Recherche directe du BK dans les sécrétions C - Un syndrome néphrotique
bronchiques D - Un mésothéliome pleural
B - Recherche directe de BK dans le liquide pleural E - Une pneumopathie virale
C - Dosage de l'acide hyaluronique dans le liquide pleural Bonne(s) réponse(s) : A B C
D - Biopsie pleurale à l'aiguille
E - Examen cytologique du liquide pleural L'apparition d'une pleurésie transsudative est le résultat d'une
Bonne(s) réponse(s) : D augmentation du gradient de pression transpleurale (entre poumon et
cavité pleurale). Cette modification de gradient est dûe soit à une
L'examen histologique montre soit une prolifération maligne soit un augmentation de pression hydrostatique (insuffisance cardiaque) ou à
granulome tuberculeux. Il s'agit de deux des étiologies les plus une diminution de pression oncotique (syndrome néphrotique) ou les
fréquentes des pleurésies sérofibrineuses. deux (cirrhose).

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


102 99

Le traitement d'une pleurésie purulente, vue au début, sans La nature tuberculeuse d'une pleurésie est évoquée devant :
anomalie des gaz du sang, peut faire appel à : A - Un liquide pleural contenant moins de 30g de protides
A - Un drainage pleural par litre
B - Des ponctions-lavages de plèvre B - Un liquide pleural contenant plus de 10% de cellules
C - Une décortication chirurgicale mésothéliales
D - Une antibiothérapie par voie locale C - Un liquide pleural contenant plus de 10% de cellules
E - Une antibiothérapie par voie générale éosinophiles
Bonne(s) réponse(s) : A B D E D - Un liquide pleural contenant plus de 90% de
lymphocytes
Le traitement de la pleurésie purulente est d'abord médical et permet E - Un liquide hémorragique
dans la grande majorité des cas d'éviter le recours à la décortication Bonne(s) réponse(s) : D
chirurgicale. Cette dernière ne devra être réalisée qu'en seconde
intention et à distance, non pas au début. La pleurésie tuberculeuse est dans la très grande majorité des cas un
Le traitement comporte 2 volets : exsudat citrin très lymphocytaire.
1/ traitement local :
- ponction-évacuatrices + lavages itératifs ou
- drainage en fonction des possibilités locales (en particulier de
surveillance) Question à compléments multiples.
- l'injection locale d'antibiotiques est affaire d'école mais elle tend de plus 101
en plus à être abandonnée.
2/ traitement général :
l'antibiothérapie doit être large au début puis adaptée au germe. Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) appartien(nen)t à la
Elle est administrée par voie IV au début, au moins jusqu'à obtention de sémiologie radiologique d'une pleurésie de la grande cavité ?
l'apyrexie puis per os pour une durée totale d'au moins 6 semaines. A - Opacité homogène
B - Opacité à limite supérieure concave en haut et en
dedans
C - Ligne bordante axillaire
Question à compléments multiples. D - Hyperclarté du parenchyme pulmonaire homolatéral
93 E - Image de bronchogramme aérique
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Lors d'une pleurésie sérofibrineuse de la grande cavité, on
retrouve à l'examen clinique : Sans commentaire.
A - Une matité de la base
B - Une abolition du murmure vésiculaire
C - Un souffle amphorique
Question à complément simple.
D - Une abolition des vibrations vocales
E - Une immobilité de l'hémithorax 93
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Chez un malade présentant une pleurésie hémorragique
Remarques : abondante et douloureuse, le diagnostic de mésothéliome
1) le souffle amphorique s'entend à l'auscultation des pneumothorax. peut être retenu de façon formelle :
2) l'immobilité de l'hémithorax n'est franche que quand l'épanchement A - Si la cytologie pleurale montre des cellules malignes
pleural est très abondant. B - Si la biopsie de plèvre montre des follicules Iympho-
épithélioïdes à cellules géantes
C - Si la pleuroscopie montre des nodules irréguliers sur la
plèvre viscérale
D - Si le scanner montre un aspect de plaques hyalines
calcifiées sur la plèvre pariétale
E - Dans aucun des cas précédents
Bonne(s) réponse(s) : E

Le diagnostic de mésotheliome est un diagnostic histologique, souvent


difficile qui nécessite dans la plupart des cas de larges biopsies
pleurales sous pleuroscopie voire thoracotomie.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 477 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.
93 53

La découverte au cours d'une pleurésie séro-fibrineuse d'un La radiographie confirme le diagnostic, en montrant, pour
liquide contenant plus de 90% de lymphocytes oriente vers : une pleurésie de moyenne abondance de la grande cavité,
A - Une pleurésie tuberculeuse une opacité :
B - Une pleurésie accompagnant une embolie pulmonaire A - Dense et inhomogène
C - Une pleurésie d'un Iymphome non Hodgkinien B - Dense et homogène
D - Une pleurésie cirrhotique C - Mal limitée
E - Une pleurésie cardiaque D - Latéro-thoracique épargnant le cul-de-sac
Bonne(s) réponse(s) : A E - De tout le champ pulmonaire, refoulant le médiastin
Bonne(s) réponse(s) : B
Commentaire : voir question [13]
C'est une opacité dense et homogène (B vrai, A faux) dont la limite
supérieure est floue (C faux), concave en haut et en dedans prolongée
vers le haut et en dehors par une ligne bordante axillaire.
Question à compléments multiples. E - Possible dans les épanchements de grande abondance.
81

Devant une pleurésie, on peut retenir en faveur d'un


épanchement de grande abondance : Question à compléments multiples.
A - Hypertension artérielle systémique 51
B - Tachycardie à 120/min
C - Déplacement du médiastin du côté sain Vous suspectez une pleurésie abondante devant :
D - Fréquence respiratoire à 13 par minute A - Matité hémithoracique
E - Pincement des arcs costaux du côté de l'épanchement B - Abolition des vibrations vocales
Bonne(s) réponse(s) : B C C - Frottements pleuraux
D - Souffle pleurétique
La PA chute et ne monte pas si un épanchement pleural est mal E - Hémithorax muet
supporté. Bonne(s) réponse(s) : A E

Souffle et frottement disparaissent si épanchement important.

Question à complément simple. Un homme âgé, traité pour cancer prostatique par oestrogènes, présente
64 une fièvre à 38° C, une dyspnée importante, une atteinte de l'état général.

Parmi les étiologies suivantes, une n'est pas classiquement


reconnue comme cause d'une pleurésie chez l'adulte. Question à complément simple.
Laquelle ?
76
A - Virose
B - Embolie pulmonaire Le traitement médical de cette pleurésie tuberculeuse par
C - Sarcoïdose une association initiale comprenant rifampicine, isoniazide,
D - Tumeur bénigne de l'ovaire éthambutol et pyrazinamide, puis rifampicine et isoniazide
E - Pancréatite chronique sera poursuivi :
Bonne(s) réponse(s) :
A - Jusqu'à disparition des signes cliniques de pleurésie
Formulation à revoir. Toutes ces étiologies peuvent être responsables de B - Jusqu'à normalisation de la radiographie
pleurésie, avec une fréquence variable : fréquente dans l'embolie, très C - 6 mois
rare dans la sarcoïdose ou la pancréatite chronique. D - 9 mois
E - 12 mois
Bonne(s) réponse(s) : C

Question à compléments multiples. La quadrithérapie antituberculeuse ne se conçoit que dans un schéma


52 thérapeutique de 6 mois comportant : INH-ETB-PZA pendant 2 mois
puis INH-RF pendant les 4 mois suivants.
Vous évoquez cliniquement une pleurésie sur :
A - Augmentation des vibrations vocales
B - Pincement des espaces intercostaux Question à compléments multiples.
C - Toux hémoptoïque 77
D - Matité
E - Abolition du murmure vésiculaire Le traitement de cette pleurésie tuberculeuse comporte
Bonne(s) réponse(s) : D E
également une kinésithérapie ; celle-ci :
A - Faux, les vibrations vocales sont diminuées (ce qui distingue une A - Doit être prescrite dès la première ponction exploratrice
matité d'origine pleurale d'une matité d'origine parenchymateuse). B - Comporte une rééducation diaphragmatique
B - Faux, au contraire dans les épanchements de grande abondance,.il C - A pour but un drainage des sécrétions bronchiques
peut exister sur la radio de thorax une dilatation d'un hemithorax. D - A pour but de réduire la symphyse pleurale
C - Evident. E - Sera commencée après évacuation complète de
D E - Vrai, avec parfois un souffle pleurétique (doux lointain, voilé, l'épanchement
expiratoire) ou des frottements pleuraux (rythmés par la respiration et Bonne(s) réponse(s) : B D E
disparaissant en apnée).
La kinésithérapie a pour but de réduire les séquelles pleurales qui
Un homme de 46 ans, fumeur, est hospitalisé pour douleur thoracique peuvent être majeures en cas de pleurésie tuberculeuse.
gauche et dyspnée . Les troubles se sont installés progressivement en 3
mois, au décours d'un épisode infectieux d'allure virale.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 478 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.
7 102

Devant la survenue pour la première fois, chez un adulte Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond au
jeune, d'un pneumothorax spontané avec moignon traitement d'un premier pneumothorax spontané bénin, avec
pulmonaire rétracté au médiastin, indiquez la conduite à poumon rétracté au hile, chez un sujet jeune sans détresse
proposer : respiratoire ?
A - Ponction pleurale A - Kinésithérapie respiratoire
B - Drainage pleural B - Décortication chirurgicale
C - Pleuroscopie avec talcage C - Evacuation par drainage continu
D - Thoracotomie pour création d'une symphyse pleurale D - Pleurectomie
E - Abstention sous surveillance E - Injection de talc dans la plèvre
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : C

C D - Réservés aux pneumothorax récidivants (homo ou controlatéraux). A - La kinésithérapie limite les séquelles fonctionnelles liées à la
En fonction de la tolérance clinique on peut discuter deux attitudes. symphyse pleurale après drainage ou chirurgie.
Pneumothorax bien toléré et premier épisode : exsufflation à l'aiguille au B et D - La pleurectomie assure la symphyse pleurale hémorragique lors
3ème - 4ème jour sous surveillance. du drainage qui suit : il faut parfois lui associer une décortication. Elle est
Pour certaines équipes, drainage pleural d'emblée si le pneumothorax indiquée en cas de non réexpansion après drainage, en cas de récidive
est complet même bien toléré. L'indication en est systématique si (2e ou 3e récidive homolatérale, 1ère récidive controlatérale).
hémopneumothorax, bride, déplacement du médiastin, pathologie E - L'injection d'irritants pleuraux (talc, cyclines) ou de colles biologiques
pulmonaire pré-existante. est utilisée dans les pleurésies néoplasiques.
C - Le drainage en continu est indiqué en cas de mauvaise tolérance
clinique, en cas de bride ou d'hémopneumothorax, en cas d'échec de
l'exsufflation et pour certaines équipes en cas de pneumothorax complet.
Question à compléments multiples. Une autre solution (non indiquée dans les items ici) serait l'exsufflation à
21 l'aiguille au 4e-5e jour à l'aide d'un appareil de KŸss.

Un pneumothorax est mal supporté si :


A - Il survient chez un adulte jeune Question à compléments multiples.
B - Il est à soupape 80
C - Il survient sur une maladie de Marfan
D - Il existe une insuffisance respiratoire préalable Chez un sujet jeune consultant pour une douleur thoracique
E - Il s'agit d'une récidive droite brutale, vous évoquez un pneumothorax sur :
Bonne(s) réponse(s) : B D
A - Poumon droit hypersonore
Les facteurs de mauvaise tolérance d'un pneumothorax (PNO) sont : B - Abolition du murmure vésiculaire à droite
- les PNO suffocants : à soupape avec hyperpression (item B) ou C - Augmentation des vibrations vocales
bilatéraux D - Diminution de l'ampliation thoracique droite
- les PNO sur pathologie pulmonaire préexistante type insuffisance E - Wheezing
respiratoire chronique (item D) Bonne(s) réponse(s) : A B D
- les hémopneumothorax.
L'examen physique retrouve un hémithorax dont l'ampliation est diminué
(item D), un tympanisme (item A), une diminution des vibrations vocales
et du murmure vésiculaire (item B), parfois un syndrome
Question à complément simple. amphorométallique (souffle peu intense de tonalité élevée, de timbre
113 métallique, à maximum expiratoire).

La cause la plus fréquente de pneumothorax spontané est :


A - Le cancer primitif de la plèvre
Question à complément simple.
B - La rupture de bulle d'emphysème sous-pleural
C - La tuberculose pulmonaire
12
D - Les malformations bronchiques
Indiquez, parmi les suivantes, la cause la plus fréquente du
E - Aucune de ces anomalies
Bonne(s) réponse(s) : B pneumothorax de l'adulte jeune :
A - La rupture d'une caverne tuberculeuse
Connaissances B - La rupture d'une bulle d'emphysème sous-pleurale
C - Une pneumopathie aiguë virale
D - Une embolie pulmonaire
E - La sarcoïdose
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : B
93
B - Ce ne sont pas au sens anatomopathologique du terme des bulles
Quel doit être le traitement d'urgence d'un pneumothorax d'emphysème mais des dystrophies localisées liées à des atteintes du
tissu élastique. Ces anomalies peuvent s'intégrer dans un contexte plus
spontané de la grande cavité chez un insuffisant respiratoire général de syndrome marfanoïde (morphologie longiligne,
décompensé ? arachnodactylie, hyperélasticité ligamentaire, parfois insuffisance
A - Exsufflation à l'aiguille aortique ou subluxation du cristallin).
B - Drainage pleural A C D - La tuberculose (A), les bronchopneumopathies aiguës
C - Talcage pleural infectieuses non tuberculeuses (C), les bronchopneumopathies
D - Capitonnage pleural chroniques génératrices de dystrophies bulleuses (D), le cancer
E - Traitement médical + O2 bronchique sont des étiologies possibles.
Bonne(s) réponse(s) : B E - Faux.

A - Le libellé de la question ne précise pas s'il s'agit d'un pneumothorax


complet ou non.
Néanmoins devant le terrain (décompensation d'une insuffisance
respiratoire chronique) le drainage est préféré à l'exsufflation. Il permet
RESIDANAT
un traitementEN POCHE
d'emblée Tome
efficace " I risque
sans "- QCM de -récidive.
QCS 479 By NADJI 85

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2
Question à complément simple. Question à complément simple.
104 25

Quel est le signe qui n'appartient pas au pneumothorax Quelle attitude thérapeutique proposez-vous en urgence pour
bénin ? le traitement d'un pneumothorax spontané de la grande
A - Toux cavité, responsable d'une décompensation respiratoire, chez
B - Expectoration un insuffisant respiratoire chronique ?
C - Dyspnée A - Drainage pleural
D - Douleur B - Thoracotomie avec avivement pleural
E - Tympanisme C - Exsuflation à l'aiguille
Bonne(s) réponse(s) : B D - Ventilation assistée avec pression positive de fin
d'expiration
C - Dyspnée inconstante : c'est habituellement une dyspnée modérée E - Surveillance médicale simple
peu invalidante transitoire. Une dyspnée intense est un signe de Bonne(s) réponse(s) : A
mauvaise tolérance.
B - Traduit une surinfection bronchique ou une bronchopneumopathie La thoracotomie n'est certainement pas indiquée en urgence chez cet
infectieuse préexistante ou une bronchopathie chronique. IRC en décompensation aiguë. L'exsufflation à l'aiguille est aléatoire
donc insuffisante. La ventilation en pression positive est formellement
contre-indiquée ne faisant qu'aggraver le pneumothorax.

Question à compléments multiples.


26
Question à complément simple.
L'évolution d'un pneumothorax idiopathique de l'adulte jeune 63
vers une forme compressive se traduit par :
A - L'apparition d'une tachycardie Toutes les propositions suivantes concernant le
B - Un déplacement médiastinal à la radiographie pneumothorax sont vraies, sauf une, laquelle ?
C - L'aggravation de la dyspnée A - Il réalise une hyperclarté thoracique
D - Une aggravation de la douleur B - Le poumon rétracté est visible au niveau du hile
E - Une dyspnée laryngée C - Le pneumothorax est mieux visible en inspiration qu'en
Bonne(s) réponse(s) : A C expiration
D - Il ne peut être visible qu'au sommet
A C - Sont des signes de mauvaise tolérance clinique.
E - Abondant, il refoule le médiastin du côté opposé
B - Traduit un pneumothorax compressif.
Bonne(s) réponse(s) : C

Les pneumothorax sont mieux visibles en expiration quand le poumon


est vide d'air, il se rétracte car il n'est plus solidarisé à la paroi.
Question à complément simple.
2

Devant un blessé porteur d'un volet thoracique latéral gauche Question à complément simple.
engrené avec hémopneumothorax gauche à la radiographie 9
et hypoxie malgré l'oxygénothérapie, vous prescrivez en
premier lieu : La cause la plus fréquente du pneumothorax chez l'adulte
A - Une intubation trachéale suivie de ventilation assistée jeune est :
B - La mise en place d'un drain pleural gauche A - La rupture d'une caverne tuberculeuse
C - Une ponction pleurale gauche B - La rupture d'une bulle d'emphysème sous-pleurale
D - Une bronchoscopie C - Une pneumopathie aiguë virale
E - Une angiocardiographie d'urgence D - Une dilatation des bronches
Bonne(s) réponse(s) : B E - La sarcoïdose
Bonne(s) réponse(s) : B
Cette détresse respiratoire aiguë est secondaire à un
hémopneumothorax qui doit être draîné en urgence. Le pneumothorax spontané de l'adulte jeune est habituellement appelé
idiopathique. Il est en réalité lié à la rupture de petites bulles sous-
pleurales appelées "Blebs" qui sont parfois visibles sur le scanner et au
mieux en peropératoire s'il y a lieu d'intervenir.
Question à complément simple.
7

Chez un insuffisant respiratoire décompensé, quel doit être Question à compléments multiples.
le traitement d'urgence d'un pneumothorax de la grande 89
cavité ?
A - Drainage pleural Quels sont les signes cliniques du pneumothorax bénin
B - Exsufflation à l'aiguille spontané ?
C - Talcage pleural A - Toux
D - Pleurectomie chirurgicale B - Expectoration
E - Analeptique respiratoire C - Dyspnée
Bonne(s) réponse(s) : A D - Douleur
E - Tympanisme
C'est le seul traitement qui soit efficace dans tous les cas en urgence. Bonne(s) réponse(s) : A C D E
L'exsufflation à l'aiguille ne résout pas le problème des pneumothorax
avec fistule bronchopleurale persistante. Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 480 By NADJI 85

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1
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.
79 48

Font évoquer une primo-infection tuberculeuse chez un En dehors de la primo-infection tuberculeuse, quelle(s)
enfant : est(sont) la(les) autre(s) étiologie(s) possible(s) de syndrome
A - Un érythème noueux du lobe moyen ?
B - Une diarrhée A - Mucoviscidose
C - Une fébricule prolongée B - Tumeur "bénigne" de la lobaire moyenne
D - Une arthrite aiguë C - Adénopathie hilaire sarcoïdosique
E - Une conjonctivite phlycténulaire D - Coqueluche
Bonne(s) réponse(s) : A C E E - Aucune de ces étiologies
Bonne(s) réponse(s) : E
La conjonctive peut être une localisation de primo-infection. Cependant,
elle reste beaucoup moins fréquente que la localisation A - Responsable de dilatations des bronches acquises diffuses.
gangliopulmonaire (se voyait avec Mycobacterium Bovis surtout). B - Une lésion endobronchique avec collapsus du lobe moyen n'est pas
classée dans les syndromes du lobe moyen (voir question[24]).
C - Classiquement adénopathies non compressives.
D - Responsable d'un syndrome de Mac Leod avec altérations
Question à compléments multiples. bronchiques et vasculaires.
46

Les examens pratiqués confirment l'existence d'un syndrome


du lobe moyen secondaire à une primo-infection
tuberculeuse de l'enfance. Parmi les éléments cliniques et
paracliniques suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui
évoque(nt) cette affection ?
A - Présence de bacilles tuberculeux à l'examen de
l'expectoration
B - Sténose partielle de la bronche lobaire moyenne
C - Présence de bronchectasies lobaires moyennes
D - Surinfection aspergillaire
E - Hémoptysies
Bonne(s) réponse(s) : B C

B C - Un syndrome du lobe moyen est un collapsus lobaire moyen par


obstruction bronchique proximale extrinsèque. Cette sténose est
responsable d'une rétention puis d'ectasies bronchiques.
A D E - Non évocateurs d'une localisation lobaire moyenne.

Question à compléments multiples.


47

Ce syndrome du lobe moyen est une complication lointaine


de la primo-infection tuberculeuse de l'enfance. Parmi les
manifestations cliniques suivantes quelle(s) est (sont)
celle(s) qui peu(ven)t également survenir à titre de
complication de sa primo-infection tuberculeuse
ganglionnaire médiastinale ?
A - Dysphonie
B - Dilatation bronchique diffuse des deux lobes inférieurs
C - Syndrome de Claude Bernard Horner
D - Broncholithiase
E - Aucune de ces manifestations
Bonne(s) réponse(s) : D

D - La broncholithiase résulte d'une calcification ganglionnaire post-


tuberculeuse juxta-bronchique qui a perforé la paroi. La perforation ou la
migration entraînent hémoptysies, toux incoercible parfois suivie d'un
rejet de concrétions.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 481 By NADJI 85

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1
Question à compléments groupés. Question à complément simple.
118 79

Au cours d'une pleurésie sérofibrineuse, on admet comme Pour lutter contre la tuberculose, on emploie le B.C G. Celui-
étant en faveur du diagnostic de tuberculose : ci est :
1 - Un taux d'albumine du liquide à 10 g/l A - Un vaccin inactivé
2 - Une cytologie du liquide avec 90 % Iymphocytes B - Un vaccin vivant atténué
3 - Un taux élevé d'acide hyaluronique C - Une anatoxine
4 - Une biopsie pleurale positive avec présence de D - Un sérum thérapeutique
follicules épithélioïdes et giganto cellulaires E - Une substance désensibilisante
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : B
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C Le BCG est un bacille atténué. La souche obtenue par Calmette et
Guérin (souche cultivée sur pommes de terre, biliées pendant 3 ans
1 - Non, il s'agit d'un transudat. Les pleurésies tuberculeuses sont consécutifs, avec 230 repiquages) est devenue définitivement avirulente
exsudatives. L'association d'un taux de protides supérieur ou égal à 50 pour l'homme.
G/litre ou d'une lymphocytose élevée (90% de lymphocytes) est
évocatrice (item 2).
3 - Souvent évocateur d'un mésothéliome pleural.
Question à compléments multiples.
94
Question à complément simple. L'administration simultanée de plusieurs antibiotiques dans
103 le traitement de la tuberculose pulmonaire excavée est
nécessaire pour :
Parmi les médicaments suivants, lequel n'a aucun intérêt A - Améliorer la pharmacocinétique de l'isoniazide
dans le traitement d'une tuberculose pulmonaire ? B - Augmenter le spectre d'activité antibactérienne
A - Isoniazide C - Diminuer les risques de toxicité
B - Ethambutol D - Prévenir la sélection de mutants résistants aux
C - Pyrazinamide antibiotiques
D - Chloramphénicol E - Assurer la diffusion d'au moins un antibiotique dans les
E - Rifampicine foyers caséeux
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : B D

Connaissances. L'administration simultanée de plusieurs antituberculeux permet


d'augmenter le spectre d'activité anti-bactérien et de diminuer le risque
de résistance secondaire lorsqu'on traite une tuberculose pour laquelle
l'antibiogramme n'est obtenu qu'après un délai de 6 semaines au moins.
Question à complément simple.
102

Sur une radiographie pulmonaire standard, quel est l'aspect Question à complément simple.
qui évoque avant tout la possibilité d'une tuberculose 90
évolutive ?
A - Atélectasie du lobe inférieur gauche L'examen bactériologique de l'expectoration a peu de valeur
B - Image claire finement cerclée du segment apical du en dehors de la tuberculose pour identifier l'agent bactérien
lobe inférieur droit responsable d'une pneumopathie sauf pour un des germes
C - Opacités linéaires parahilaires suivants. Lequel ?
D - Infiltrats excavés bi-apicaux A - Staphylococcus aureus
E - Aspect réticulé des deux champs pulmonaires B - Escherichia coli
Bonne(s) réponse(s) : D C - Legionella pneumophila
D - Klebsiella pneumoniae
Evident. E - Mycoplasma pneumoniae
Bonne(s) réponse(s) : C

Parmi ces germes, seule Legionella pneumophila n'est jamais saprohyte


Question à compléments multiples. des voies respiratoires.
20

Parmi les antituberculeux suivants, quels sont ceux qui sont


recommandés dans le traitement d'une tuberculose de Question à compléments multiples.
première intention en France en 1985 ? 78
A - Streptomycine
B - Rifampicine Chez un malade sans domicile fixe, âgé de 27 ans, alcoolo-
C - Kanamycine tabagique, ayant fait une tuberculose deux ans auparavant,
D - Ethambutol dont il garde des séquelles radiologiques, la survenue d'une
E - Isoniazide hémoptysie de sang rouge doit faire rechercher :
Bonne(s) réponse(s) : B D E A - Une récidive de tuberculose
B - Une fibrose interstitielle
Connaissances. C - Un aspergillome
D - Un emphysème
E - Une dilatation des bronches
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Les hémoptysies dans ces trois circonstances sont dues à une


hypervascularisation bronchique d'origine systémique.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 482 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.
99 56

Une tuberculose pulmonaire évolutive est évoquée à la Quel est l'argument décisif qui confirme la tuberculose chez
radiographie sur : ce patient et le fait mettre sous traitement ?
A - Des infiltrats bilatéraux siègeant aux sommets A - L'IDR à la tuberculine est positive à 20 mm
B - Une opacité hilaire unilatérale phlycténulaire
C - Une opacité apicale, dense homogène, avec lyse de la B - L'association infiltrat-cavité à la radiographie du thorax
1ère cote C - La notion de sujet transplanté
D - Une cavité unique avec niveau liquide de la base D - Les signes généraux et le tableau infectieux
gauche E - L'existence de quelques bacilles alcoolo-résistants à
E - Des cavités multiples au sein d'infiltrats bilatéraux l'examen direct
Bonne(s) réponse(s) : A E Bonne(s) réponse(s) : E

La tuberculose pulmonaire classique se traduit par des infiltrats le plus Dans un contexte évocateur (terrain transplanté, altération de l'état
souvent bilatéraux, à prédominance apicale et postérieure, associée à général, infiltrat excavé du lobe supérieur droit), l'examen de certitude est
des cavernes. l'obtention de BK. La découverte de bacilles alcoolo-résistants à
l'examen direct dans ce contexte est l'argument décisif qui permet de
porter le diagnostic et de mettre le patient sous traitement.

Question à compléments multiples. Mr C, 28 ans, malien, vit en France, en foyer d'adultes depuis 3 ans.
104 Antécédents : bilharziose urinaire traitée.
Histoire de la maladie : depuis 2 mois, altération modérée de l'état
général.
Parmi les médicaments suivants, lesquels peuvent être Amaigrissement : 60 à 58 kg. Toux incessante mais peu productive.
prescrits dans la tuberculose pulmonaire ? A l'examen clinique, on note :
A - Isoniazide - température à 38°C
B - Ethambutol - quelques sueurs
C - Pyrazinamide - auscultations pulmonaire et cardiaque normales
D - Pefloxacine (quinolone) - pas d'adénopathie périphérique
E - Rifampicine - rate, foie non palpés
- abdomen souple
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
- sphère ORL normale.
Les premiers examens complémentaires montrent :
A, B, C et E sont les quatre antituberculeux les plus prescrits.
- Dans la trithérapie : Ionazide, Rifampicine, Ethambutol. - un infiltrat du lobe supérieur droit avec, en son sein, une cavité de 2 cm
- Dans la quadrithérapie : trithérapie plus pyrazinamide. de diamètre
- 6 000 GB/mm3
- VS : 45/mm à la 1ère heure
- IDR à 10 unités à la tuberculine : 20 mm phlycténulaire
- 1 à 9 bacilles alcoolo-résistants par champ au deuxième tubage
Question à complément simple. gastrique alors que le premier et le troisième sont négatifs.
53

Dans une tuberculose pulmonaire, quel prélèvement n'a


aucun intérêt pour le diagnostic bactériologique ? Question à compléments multiples.
A - Tubage gastrique 12
B - Frottis de gorge
C - Expectoration spontanée Chez ce malade 3 diagnostics pouvaient être évoqués
D - Expectoration sous fibroscopie compte tenu des antécédents et des signes actuels : cancer,
E - Lavage bronchique rechute de tuberculose, greffe aspergillaire. Parmi les
Bonne(s) réponse(s) : B propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui
rende(nt) le diagnostic de cancer le plus probable ?
Il est inutile et non rentable de rechercher un BK dans la sphère ORL A - Le traitement de la tuberculose a été correct
alors qu'il existe une tuberculose pulmonaire.
B - Habitudes tabagiques
C - Occupations professionnelles
D - Absence de cavités résiduelles de la tuberculose
E - Aspect radiologique du lobe supérieur droit
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

A - Exact - Une triple association anti tuberculeuse (Rifampicine


Isoniazide Ethambuthol) pendant 12 mois entraîne une guérison de la
tuberculose dans près de 100 % de cas.
B - Tabagisme chiffré ici à environ 30 paquets années.
B - La tuberculose évolutive se caractérise par deux lésions élémentaires
: les nodules (dont la confluence réalise des infiltrats ) et les cavernes
C - Risque professionnel d'exposition à la silice (qui n'est pas un facteur
favorisant des cancers bronchiques).

Un homme de 48 ans, maçon, consulte pour hémoptysie. Dans ses


antécédents, on note une tuberculose pulmonaire traitée 10 ans
auparavant par une association rifampicine, isoniazide, éthambutol
pendant 2 mois, puis rifampicine, isoniazide pendant 10 mois
supplémentaires. Hygiène de vie : alcool environ 1 litre de vin par jour,
tabac 15 à 20 cigarettes par jour depuis 30 ans. Etat général
relativement conservé. A l'auscultation : submatité au niveau du sommet
droit, quelques sibilances aux deux temps respiratoires. Examen
radiologique : opacité systématisée et rétractile du lobe supérieur droit.
Quelques opacités trabéculo-nodulaires dans la région rétroclaviculaire
gauche. Pas de cavité visible.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 483 By NADJI 85

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3
Question à compléments multiples.
1

Pour étayer le diagnostic de tuberculose, dès l'admission,


vous demandez :
A - NFS, VS
B - Radiographie pulmonaire
C - Recherche de B.K. dans les expectorations
D - Intradermo-réaction à la tuberculine
E - Fibroscopie bronchique
Bonne(s) réponse(s) : B C D

Il est probable que la radiographie pulmonaire montrera des infiltrats


avec cavernes caractéristiques et que la recherche de BK sera positive
dès l'examen direct, devant ce tableau clinique.

Une patiente de 35 ans, au chômage, sans antécédent, est hospitalisée


pour suspicion de tuberculose devant un décalage thermique à 38° C,
des sueurs nocturnes, une altération de l'état général évoluant depuis 2
mois. Les jours qui ont précédé l'hospitalisation, elle a expectoré du sang
à 3 reprises.

Question à compléments multiples.


86

Le diagnostic de tuberculose pulmonaire étant fortement


évoqué, sa confirmation sera apportée par la ou les
demande(s) suivante(s) :
A - Recherche de B.K. dans l'expectoration
B - Numération globulaire et formule sanguine
C - Tubages gastriques si la recherche est négative sur
l'expectoration
D - Hémoculture
E - Tubages gastriques demandés d'emblée
Bonne(s) réponse(s) : A B D

La miliaire tuberculeuse s'accompagne rarement d'expectoration mais


celle-ci doit-être analysée si elle existe.
La miliaire donne exceptionnellement des BAAR positifs dans
l'expectoration ou les tubages, il faudra attendre les cultures dans la
plupart des cas.
Des hémocultures pour mycobactéries ont été récemment mises au
point ; elles nécessitent des flacons de milieux spéciaux qui ne sont pas
disponibles partout.
Elles nécessitent également un long délai de culture. Elles trouvent leur
meilleure indication dans les miliaires tuberculeuses puisque celles-ci
paraissent relever d'un mécanisme hématogène.
Dans cette QCM on regrette que la ponction lombaire ne soit pas
évoquée. Elle apporterait en effet des arguments immédiats en faveur de
la miliaire tuberculeuse si elle montrait une méningite lymphocytaire à
liquide clair avec hypoglycorachie.

Monsieur V. Paul, 75 ans, est hospitalisé pour fièvre et troubles du


comportement récemment majorés. C'est un ouvrier du bâtiment retraité
qui semble vivre assez misérablement. Il se plaint de maux de tête, de
sueurs nocturnes, il aurait beaucoup maigri. L'examen des différents
appareils relève peu de signes, sauf des râles dans les deux poumons.
L'examen radiologique montre une miliaire diffuse des deux champs
pulmonaires.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 484 By NADJI 85

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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 485 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 486 By NADJI 85


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31
Question à compléments multiples.

On peut décrire plusieurs formes cliniques de la


schizophrénie :
A - Emotive
B - Paranoïaque
C - Simple
D - Paranoïde
E - Héboïdophrénique
Bonne(s) réponse(s) : C D E

B : Faux, ne pas tomber dans le piège : paranoïque = paranoïde !


C : La forme simple associe : un début insidieux avec autisme,
dissociation, ambilavence et bizarrerie. Rarement des productions
délirantes.
D : Forme paranoïde : activité délirante continue, polymorphe avec
syndrome dissociatif. L'évolution se fait souvent vers l'apragmatisme et
le repli autistique.
E : Forme héboïdophrenique : c'est une schizophrénie pseudo-
psychopathique avec froideur affective dans les actes impulsifs qui
paraissent étranges, inadaptés.

2
Question à complément simple.

Quelle est la forme de schizophrénie évoluant avec des


éléments psychopathiques ?
A - Hébéphrénie
B - Héboïdophrénie
C - Schizophrénie paranoïde
D - Hébéphréno-catatonie
E - Schizophrénie simple
Bonne(s) réponse(s) : B

B - A ne pas confondre avec l'hébéphrénie. C'est une schizophrénie


pseudo-psychopatique où on retrouve une froideur affective avec des
conduites antisociales bizarres, inadaptées, stéréotypées.

52
Question à complément simple.

Parmi les tableaux cliniques suivants, un seul n'appartient


pas au groupe des schizophrénies, lequel ?
A - Hébéphrénie
B - Oligophrénie
C - Heboïdophrénie
D - Délire paranoïde
E - Catatonie
Bonne(s) réponse(s) : B

L'oligophrénie est un état de déficit intellectuel congénital (arriération


mentale).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 487 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 488 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Parmi les délires suivants, lequel est caractérisé par une


organisation en "secteur"?

A - Paraphrénie
B - Psychose hallucinatoire chronique
C - Schizophrénie paranoïde
D - Délire passionnel
E - Délire chronique d'interprétation
Bonne(s) réponse(s) : D

A : Faux. Les délires paraphréniques, malgré l'adaptation du patient à la


réalité extérieure (sociale, professionnelle, quotidienne) ne sont pas
"caractérisés par une organisation en secteur". Autant la forme
imaginative (paraphrénie confabulante de Kræplin) a un certain degré de
systématisation, autant la forme fantastique l'est beaucoup moins :
"cohérence dans l'extravagance".
B : Faux. Là encore, la systématisation est pauvre malgré une cohérence
du délire.
C : Faux. Par définition, le délire est non systématisé : il n'y a aucun axe
thématique précis, le discours est diffluent, incohérent, illogique.
D : Vrai. Les délires paranoïaques sont divisés en 3 :
* Les délires passionnels,
* Les délires d'interprétation,
* Les délires des sensitifs.
Les délires paranoïaques sont tous systématisés à la différence des
délires paranoïdes. La systématisation d'un délire se répartit ensuite en
organisation, en secteur ou en réseau. Les délires passionnels sont
toujours en secteur (secteur social : inventeur, réformateur, processif... -
secteur affectif : jalousie, érotomanie) comme les délires des sensitifs
(secteur professionnel ou familial).
En revanche, les délires d'interprétations sont en réseau : aucun secteur
de la vie du patient n'est indemne d'interprétations délirantes.
E : Faux, voir D.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 489 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Quel est le signe en faveur du caractère atypique, suspect de


schizophrénie, d'un état maniaque?

A - Hyperactivité motrice désordonnée


B - Délire mégalomaniaque
C - Hallucinations auditives
D - Agressivité verbale
E - Hypersyntonie
Bonne(s) réponse(s) : C

C : Les hallucinations sont exceptionnelles dans la psychose maniaco-


dépressive (manie ou mélancolie délirante).
A, B, D et E : Ils sont tous typiques de l'accès maniaque.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 490 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Le délire paranoïaque de revendication se manifeste par :

A - Une tendance procédurière


B - Un mécanisme généralement hallucinatoire
C - Des interprétations délirantes
D - Un risque de passage à l'acte agressif
E - Une baisse du niveau intellectuel
Bonne(s) réponse(s) : A C D

- Les délires de revendication appartiennent aux délires paranoïaques de


types passionnels (avec le délire de jalousie et l'érotomanie). A ce titre,
ils sont dangereux aussi bien pour le sujet que pour les personnes
identifiées comme gênantes ou dangereuses.
- Les interprétations délirantes ne font que confirmer le postulat de base
que représente la passion initiale.
E : L'intelligence est mise au service du délire, à la différence des délires
paranoïdes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 491 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

La schizophrénie :

A - Débute classiquement chez l'adulte jeune


B - Peut se compliquer d'épisodes dépressifs
C - Nécessite le plus souvent, une neuroleptisation au long
cours
D - Ne majore pas le risque suicidaire
E - Laisse prédire une incapacité absolue de resocialisation
Bonne(s) réponse(s) : A B C

A : Apparition dès 15 ans jusqu'à 35 ans. Les formes précoces n'ont pas
un bon pronostic.
C : L'idéal est de trouver la dose minimale nécessaire qui permet :
- D'être efficace sur la symptomatologie,
- De minimiser les risques de dyskinésies tardives.
D : Faux. Le risque suicidaire est important, il survient sous forme de
raptus, le plus souvent suite à une thématique d'influence.
E : L'évolution est variable selon les sujets et les traitements.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 492 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.


6

Parmi les incidents susceptibles de survenir au cours d'un


traitement par les sels de lithium, on doit retenir :
A - Des accès de diarrhée
B - Un syndrome polyuro-polydipsique
C - Un amaigrissement
D - Des céphalées
E - Un tremblement digital
Bonne(s) réponse(s) : A B E

A - Rare.
B - Oui, classique. Il peut aussi induire des diabètes insipides.
C - C'est le contraire - prise de poids sous lithium.
E - Oui. S'il devient ample, signe de surdosage.

Question à complément simple.


75

Dans la prévention de rechutes des psychoses maniaco-


dépressives, le taux thérapeutique de la concentration
plasmatique de Lithium est :
A - 0,1 à 0,3 millimoles/l
B - 0,3 à 0,6 millimoles/l
C - 0,6 à 1 millimole/l
D - 1 à 1,5 millimoles/l
E - 1,5 à 2,5 millimoles/l
Bonne(s) réponse(s) : C

C - A noter que l'effet thérapeutique curatif pour un accès maniaque peut


aller jusqu'à 1,2 moles. Au-dessus, doses toxiques.

Question à compléments multiples.


74

Chez un malade traité par sels de lithium, on doit surveiller


régulièrement :
A - La fonction hépatique
B - La fonction thyroïdienne
C - La fonction rénale
D - L'électroencéphalogramme
E - La tension oculaire
Bonne(s) réponse(s) : B C

B C - Connaissances. On doit également surveiller la lithémie et le


ionogramme (hyponatrémie).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 493 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les tableaux pathologiques suivants quel est celui Devant un tel épisode d'agitation, quel est le diagnostic qui
dans lequel on ne rencontre jamais de crise d'agitation d'une vous parait le plus probable ?
manière caractéristique ? A - Agitation paranoïaque
A - névrose d'angoisse B - Agitation hystérique
B - névrose obsessionnelle C - Agitation maniaque
C - névrose hystérique D - Agitation psychopathique
D - névrose de caractère E - Agitation schizophrénique
E - bouffée délirante Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
C'est typique, on retrouve :
Il est rare que "l'obsessionnel passe à l'acte". Par définition, on retrouve - agitation, exaltation thymique
une intellectualisation des rapports. - demi des troubles
- logorrhée, tachypsuchie
- jeux de mots, jovialité, familiarité
- dépenses d'argent, accès de toute puissance
Question à complément Simple. - augmentation de la libido.

Un médecin est appelé en consultation auprès d'un homme de 40 ans,


Une femme de 19 ans est agitée. logorrhéique et d'humeur
consultation demandée par l'épouse car celui-ci se dit en parfaite santé
très variable. L'agitation stéréotypée, l'absence d'adéquation et refuse tout soin. Depuis quelques jours, il est agité, parle sans cesse,
permanente entre les idées exprimées et les émotions ses idées s'enchaînent sans lien logique et il accumule les jeux de mots.
apparentes ainsi qu'une absence de contact réel avec Il rit beaucoup, annonce qu'il va se lancer dans de brillantes affaires. Il
l'environnement permettent de poser l'un des 5 diagnostics s'est rendu le matin même à la salle des ventes et dit avoir acheté 3
suivants : villas. Il reçoit le médecin sur un ton amusé et familier et se moque de
A - manie son allure qu'il trouve "vieillotte". Sa femme apprend au médecin qu'il ne
B - bouffée délirante dort plus depuis 3 jours et qu'il lui fait des avances obscènes, ce qui
contraste avec son caractère timide et réservé habituel. Il n'a pas pris de
C - forme aiguë de début de schizophrénie substance toxique ni d'alcool.
D - hystérie
E - mélancolie anxieuse
Bonne(s) réponse(s) : B
Question à complément simple.
La manie (A) est éliminée sur l'asyntonie (maniaque = hypersyntone).
C - Ne peut pas être retenue, puisqu'il n'existe aucune notion de durée
des symptômes. Devant un tel épisode d'agitation, quel est le diagnostic qui
B - Est satisfaisant. vous parait le plus probable ?
Q.C.M. difficile. A - Agitation paranoïaque
B - Agitation hystérique
C - Agitation maniaque
D - Agitation psychopathique
Question à compléments multiples. E - Agitation schizophrénique
Bonne(s) réponse(s) : C
L'agitation anxieuse de type névrotique :
A - Est sensible à une relation psychothérapique Evident.
B - Est peu sensible aux benzodiazépines injectables Installation brutale.
C - Peut être en relation avec un événement de l'existence Logorrhée.
Tachypsychie - "coq à l'âne".
D - S'accompagne d'angoisse somatique Idées de grandeur, de richesse.
E - Nécessite en règle une hospitalisation psychiatrique Familiarité.
Bonne(s) réponse(s) : A C D Anosognosie.
Hypersexualité.
Q CM difficile et discutable.
A. Est vrai sans aucun doute. Monsieur M. 35 ans, sans antécédent pathologique, est amené par son
B. Est discutable. épouse en consultation pour un état d'agitation d'installation brutale. Le
C. Est vrai mais récemment prouvé. malade parle sans cesse, son discours est intarissable, ses idées
D. Bien sûr. s'enchaînent sans lien logique, changent constamment, les "coq à l'âne"
E. En aucun cas, "en règle". sont nombreux.
Il se prétend un génial inventeur, promis à un grand avenir scientifique a
la gloire et à la richesse. Le malade est d'emblée familier avec son
examinateur et répond de façon amusée ou ironique à ses questions. Il
nie tout caractère pathologique à son comportement. Son épouse
apprend au médecin qu'il ne dort plus depuis trois jours et qu'il lui fait de
nombreuses avances sur un mode provocant et obscène qui contraste
avec son caractère timide et réservé.Il n'a pas pris de substances
toxiques et on ne note pas d'antécédent éthylique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 494 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Ce patient a été traité par Laroxyl 200 mg/j, Largactil 250


mg/j, Artane 10 mg/j. Sa symptomatologie s'est amendée, et
a laissé la place à un tableau associant : insomnie, propos
incohérents, agitation avec déambulation. Le patient ignore
la date, le lieu. L'examen neurologique est normal. Quel
diagnostic portez-vous ?
A - Rechute du tableau initial
B - Démence type Alzheimer
C - Accident vasculaire ischémique
D - Confusion iatrogène
E - Dépersonnalisation hystérique
Bonne(s) réponse(s) : D

Désorientation temporo-spatiale, perplexité.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 495 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les délires suivants, lequel possède une organisation Parmi les délires suivants, quel est celui qui a une
en "secteur" ? organisation en secteur ?
A - Paraphrénie A - Schizophrénie paranoïde évolutive
B - Psychose B - Bouffée délirante aiguë
C - Hébéphréno-catatonie C - Psychose hallucinatoire chronique
D - Délire passionnel D - Délire chronique interprétatif
E - Etat maniaque E - Délire paranoïaque passionnel
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : E

Le délire passionnel est un délire paranoïaque, donc, "en secteur" ce qui Par définition on oppose :
s'oppose à A et C (forme clinique de schizophrénie), qui présente une - délire en réseau
organisation en "Réseau". - délire en secteur suivant qu'il envahit ou non tous les champs de la
personnalité.

Question à compléments groupés.


Question à complément simple.
Quel est le mécanisme psychique conscient dominant qui
caractérise la formation du délire paranoïaque ? Parmi les délires suivants, lequel possède une organisation
1 - Imagination en "secteur" ?
2 - Hallucination A - Paraphrénie
3 - Illusion B - Psychose hallucinatoire chronique
4 - Interprétation C - Schizophrénie paranoïde
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Délire passionnel
1,2,3,4=E E - Délire chronique d'interprétation
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : D

1- Concerne les paraphrénies en particulier. On oppose délire en réseau et délire en secteur, suivant qu'il envahit ou
2 - N'est jamais présent dans le délire paranoïaque. non les différents champs de la personnalité.
3 - N'est pas un élément de délire.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles)
Le délire paranoïaque de revendication se manifeste par : caractérise(nt) un délire paranoïaque passionnel ?
A - une tendance processive A - L'âge de début à l'adolescence
B - un mécanisme généralement hallucinatoire B - La coexistence de troubles thymiques de type dépressif
C - des interprétations délirantes C - La cohérence du délire
D - un risque de passage à l'acte agressif D - Le mécanisme interprétatif prédominant
E - une baisse de niveau intellectuel E - La bonne réponse aux traitements neuroleptiques
Bonne(s) réponse(s) : A C D Bonne(s) réponse(s) : C D

A - Est évident. A. Non, le délire paranoïaque est d'apparition plus tardive ce qui le
B - Fait partie de la psychose hallucinatoire chronique. différencie du délire schizophrénique.
D - C'est le danger de cette pathologie : geste, hétéro puis auto agressif. B. Non, les éléments thymiques existent dans la paranoïa sensitive.
C. Par définition ; délire systématisé.
D. Oui, cf : cours.
E. Non ; très mauvaise réponse et c'est un des grands problèmes
Question à complément simple. thérapeutiques.

Chez un sujet présentant un délire hallucinatoire, quel est le


médicament que vous prescrivez de préférence ?
A - Diazépam (Valium®) Question à compléments multiples.
B - Halopéridol (Haldol®)
Un délire paranoïaque de type passionnel se caractérise par :
C - Lévomépromazine (Nozinan®)
A - Sa construction logique et cohérente
D - Méprobamate (Equanil®)
B - Un vécu dépressif permanent
E - Miansérine (Athymil®)
Bonne(s) réponse(s) : B C - La prédominance des mécanismes interprétatifs
D - Son évolution à long terme vers une démence
Les deux seuls possibles étaient B et C, mais l'Haldol est, ici, le seul E - Sa dangerosité pour autrui
hallucinolytique. Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

A. Délire systématisé.
B. Non quasiment jamais.
C. par définition.
D. Non, contrairement à l'évolution déficitaire des schizophrénies.
E. Bien sûr ; c'est le problème médico-légal. Le plus grave en psychiatrie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 496 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lequelles Parmi les délires suivants, lequel(lesquels) possède(nt) une
caractérise(nt) un délire paranoïde : organisation "en secteur" ?
A - C'est un délire logique A - Paraphrénie
B - C'est un délire d'indignité B - Délire mélancolique
C - Le mécanisme prédominant est interprétatif C - Délire dissociatif
D - C'est un délire peu organisé, difficilement D - Délire passionnel
compréhensible E - Délire chronique d'interprétation
E - Le mécanisme prédominant est imaginatif Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
E - Il s'agit d'un délire paranoïaque , systématisé "en réseau".
A. Non c'est le contraire. D - Délire paranoïaque passionnel systématisé en secteur.
B. Rrien à voir. C - Délire paranoïde son systématisé, flou, rencontré chez le
C. Bien sûr que non, c'est le cas du délire paranoïaque. schizophrène.
D. Par définition. A - Délire chronique systématisé à forme imaginative ou fantastique, où
E. Non prédominant, il peut être hallucinatoire par exemple.... les mécanismes utilisés sont essentiellement imaginatifs et/ou
hallucinatoires.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples.
Parmi les thèmes délirants suivants, les délires
paranoïaques passionnels sont caractérisés par les : Le délire paranoïaque survient habituellement chez une
A - Thèmes de persécution personnalité caractérisée par :
B - Thèmes d'érotomanie A - La psychorigidité
C - Thèmes de jalousie B - La fausseté du jugement
D - Thèmes de revendication procédurière C - L'obstination
E - Thèmes de filiation illustre D - L'érotisation des rapport sociaux
Bonne(s) réponse(s) : B C E - Le collectionnisme
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Erotomanie chez la femme.
Jalousie chez l'homme. La personnalité paranoïaque est constituée de quatre traits
D et E. Sont des délires de revendications. fondamentaux : l'hypertrophie du moi, entraînant entre autre
psychorigidité et obstination (A, C) ; la méfiance ; la fausseté du
jugement (B) et l'inadaptation sociale C et E se retrouvent dans la
personnalité obsessionnelle.
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les)


proposition(s) exacte(s) concernant le délire onirique ?
Question à compléments multiples.
A - Délire vécu et agi
Les délires paranoïaques :
B - Délire systématisé
A - Débutent à l'adolescence
C - Hallucinations à dominance visuelle
B - Ont pour thème caractéristique des idées de culpabilité
D - Délire interprétatif
C - Sont de mécanisme interprétatif
E - Hallucinations auditives seulement
Bonne(s) réponse(s) : A C D - Ont une structure logique et cohérente
E - Evoluent de façon périodique
Le délire onirique ou onirisme comporte surtout des hallucinations Bonne(s) réponse(s) : C D
visuelles dont les contenus sont le plus souvent désagréable voire
monstrueux. Les visions de scènes sont souvent de nature zoopsique. Ils s'installent le plus souvent de façon insidieuse et progressive chez
Les illusions sont fréquentes. Adhésion absolue du sujet, perception des sujets d'âge moyen (35 à 45 ans). Survenant sur des personnalités
déformée de l'environnement, exacerbation par l'obscurité et le bruit. très diverses, pathologiques ou non.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Dans les délires passionnels de jalousie : Le délire paranoïaque :


A - Les hallucinations visuelles sont fréquentes A - Débute à l'adolescence
B - Le mécanisme prédominant est interprétatif B - A une évolution chronique
C - L'évolution est habituellement aiguë et rapidement C - Est de mécanisme interprétatif prédominant
réversible D - Est logique, cohérent
D - La dangerosité est importante E - Répond rapidement sous traitement neuroleptique
E - On retrouve souvent un alcoolisme chronique Bonne(s) réponse(s) : B C D
Bonne(s) réponse(s) : B D E
A - Début le plus souvent après 40 ans.
E - L'alcoolisme chronique joue également un rôle dans la jalousie E - Efficacité partielle des neuroleptiques. Permettent une mise à
pathologique non délirante, de loin la plus fréquente. Il s'accompagne distance.
dans la moitié ou les deux tiers des cas de manifestations de jalousie qui
s'expriment par des scènes bruyantes et souvent violentes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 497 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les formes cliniques des délires chroniques, lesquelles Le(s) mécanisme(s) psychopathologique(s) invoqué(s) dans
correspondent aux délires paranoïaques : ce type de délire est ou sont :
A - Délire hallucinatoire A - Le déplacement d'une anxiété d'origine inconsciente
B - Délire passionnel B - La projection
C - Délire sensitif de relation C - L'isolation
D - Délire fantastique D - L'absence de limite du Moi
E - Délire d'interprétation E - La conversion
Bonne(s) réponse(s) : B C E Bonne(s) réponse(s) : B

Les délires paranoïaques chroniques sont le plus souvent basés sur des E - Il faut le savoir.
interprétations.
A - Correspond à la PHC (psychose hallucinatoire chronique).
D - Ou paraphrénie.
Question à complément simple.

Le cadre nosographique auquel est rattaché ce type de délire


Question à compléments multiples. est :
A - Les psychoses hallucinatoires chroniques
La ou les caractéristique(s) de ce délire est ou sont : B - Les psychoses paranoïdes
A - La systématisation C - Les psychoses paranoïaques
B - Les mécanismes Hallucinatoires D - Les psychoses réactionnelles
C - La structure paranoïde E - Les névroses obsessionnelles
D - Les mécanismes interprétatifs Bonne(s) réponse(s) : C
E - Le caractère passionnel
Bonne(s) réponse(s) : A D Sans commentaire.

A - Evident, c'est un des caractères du délire paranoïaque.


BC - Faux.
D - Evident, interprétation délirante. Question à compléments multiples.
E - Non, c'est ici un délire d'interprétation.

Divorcé depuis de nombreuses années, Mr X. 60 ans, a de gros


Classiquement la présence d'un délire élimine le diagnostic
problèmes financiers dont il rend ses enfants responsables (ceux-ci de :
cherchent à le déposséder de ses biens). Il fait un exposé de ses A - Paranoïa
malheurs :sa mère pour se débarrasser de sa femme, aurait fait interner B - Mélancolie
arbitrairement celle-ci avec la complicité d'un médecin. Ce dernier C - Psychose hallucinatoire chronique
continue à lui nuire, dressant ses enfants contre lui, en essayant de le D - Schizophrénie
faire interner. Il soupçonne également sa bru de n'être pas étrangère à la E - Etat névrotique aigu
mort accidentelle de son fils. Ne s'était -elle pas fait constituer une Bonne(s) réponse(s) : E
assurance vie à son profit quelques temps avant ?.
Ces allégations sont sans fondements, Mr X est décidé à intéresser la Sans commentaire.
justice à cette affaire, sinon il fera justice lui-même.
Frédéric E. 22 ans, est hospitalisé après une tentative de suicide
médicamenteuse.
Il ne dort plus la nuit : des voix le menacent d'emprisonnement, lui
Question à compléments multiples. promettent la mort. Il pense être suivi par des policiers en civil ; les vols
d'oiseaux lui prédisent sa fin.
L'évolution spontanée de ces délires est caractérisée par : Cela a commencé il y a un mois, peu après la lecture du journal qui
A - L'aggravation sur un mode déficitaire relatait une noyade dont il s'est senti responsable.
B - L'importance du risque suicidaire Ses traits sont figés, ses gestes lents. Il parle d'une voix monocorde.
L'hospitalisation lui parait totalement inutile : seul un châtiment le
C - Le risque d'actes médico-légaux
soulagerait en lui permettant d'expier ses crimes.
D - La mise à distance du délire et son enkystement sans Il n'a jamais présenté de troubles psychiques auparavant.
véritable critique
E - La chronicité avec conservation du caractère actif du
délire mais sans déficit intellectuel
Bonne(s) réponse(s) : C D E Question à compléments multiples.
A - Le propre de la schizophrénie. Parmi les propositions suivantes concernant le délire
B - Est possible, mais ce n'est pas un risque important (en fréquence),
plutôt (C) (acte hétéro-agressif).
présenté par ce patient, la ou lesquelles est ou sont exacte(s)
D - On a, en général, une certaine cicatrisation du délire. ?
A - Il s'agit d'idées délirantes congruentes à l'humeur
B - Les thèmes délirants principaux sont persécutifs
C - Le délire est principalement sous-tendu par des
Question à compléments multiples. hallucinations
D - Il s'agit d'un délire de type paranoïaque
La personnalité préexistante à ce type de délire est E - Il s'agit d'un délire interprétatif
caractérisée par : Bonne(s) réponse(s) : A
A - L'immaturité affective et la suggestibilité
B - La méticulosité C'est évident.
D. Oui, ce sont des idées délirantes congruentes à l'humeur.
C - L'orgueil
D - L'hypertrophie du Moi
E - La méfiance
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Personnalité paranoïaque, on y ajoute la rigidité et la fausseté du


RESIDANAT
jugement. EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 498 By NADJI 85
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Question à compléments multiples

Parmi ces propositions la(lesquelles) caractérise(nt) ce délire


?
A - Un syndrome d'influence
B - Un syndrome de discordance
C - Un délire passionnel
D - Un délire systématisé
E - Un délire mélancolique
Bonne(s) réponse(s) : C D

A,B - sont retrouvés dans les schizophrénies.


E - Thèmes d'indignité, incurabilité, damnation, ruine..., non retrouvés ici.

Voici six mois, à table, Manuel P..., 46 ans, à éprouvé le sentiment que
ses enfants ne lui ressemblaient pas et donc n'étaient pas les siens.
Depuis il n'a de cesse de démontrer que son épouse est adultère :
taches sur les draps, fleurs à la fenêtre, regards appuyés en direction
d'autres hommes. Celle-ci dément, se plaint d'être tyrannisée par les
investigations de son mari. Les enfants confirment le comportement de
leur père qui oscille entre la violence et les menaces, ou l'isolement et la
prostration ; il a caché un fusil dans sa chambre et pense connaître son
rival dont il ne révèle pas le nom; sa femme vient vous exprimer son
inquiétude au centre médicopsychologique du secteur (CMP).

Question à compléments multiples.

Les mécanismes générateurs du délire incluent dans ce cas :


A - L'intuition
B - L'imagination
C - L'interprétation
D - L'illusion
E - L'hallucination
Bonne(s) réponse(s) : A C

Voir question suivante.

Question à complément simple

Quelle est la nature du délire ?


A - Confabulatoire
B - Imaginatif
C - Systématisé
D - Hallucinatoire
E - Oniroïde
Bonne(s) réponse(s) : C

A - Se voit dans la paraphrénie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 499 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui Parmi les troubles suivants du cours et du contenu de la
caractérise la schizophrénie : pensée, le(s)quel(s) est (sont) considéré(s) comme
A - Des conduites agressives antisociales et la dangerosité caractéristique(s) de la schizophrénie :
B - Le syndrome dissociatif A - l'enchaînement très rapide des idées. avec jeux de
C - L'angoisse de castration mots, associations diverses
D - L'existence d'une phobie spécifique B - l'envahissement de l'intellect par une idée prévalente
E - Une névrose bénigne C - la suspension du discours en apparence immotivée,
Bonne(s) réponse(s) : B sans angoisse, sans émotion apparente
D - l'obligation mentale de répéter des séries de mots
C'est un des pôles cliniques des schizophrénies. E - le ralentissement et l'appauvrissement de la pensée
Bonne(s) réponse(s) : C

A - Manie.
Question à complément simple. D - Palilalie.
E - Débilité.
Parmi les symptômes suivants quel est celui qui est C - Définit le barrage.
caractéristique de la schizophrénie ?
A - Auto-accusation
B - Discordance
C - Angoisse Question à complément simple.
D - Labilité affective
E - Logorrhée Tous les symptômes suivants peuvent se rencontrer dans la
Bonne(s) réponse(s) : B schizophrénie. Néanmoins parmi ceux qui sont énumérés ci-
dessous, l'un d'entre eux est particulièrement évocateur de
C'est le signe... ce diagnostic. Lequel ?
A - Agoraphobie
B - Claustrophobie
C - Phobie d'impulsion
Question à complément simple D - Phobie des microbes
E - Dysmorphophobie
Quelle est la fréquence minimale estimée de la Bonne(s) réponse(s) : E
schizophrénie au sein de la population (taux de prévalence) ?
A - 1 pour 10 000 C'est une phobie limite.
B - 1 pour 1 000 Conviction et peur d'être laid ou dysmorphique (asymétrique...).
C - 0,5 pour 100 A B - Sont caractéristiques de la névrose phobique.
D - 1 pour 100 C D Sont des obsessions phobiques volontiers rencontrées dans la
névrose obsessionnelle.
E - 5 pour 100
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.
Question à compléments multiples.

Quand un état dépressif est suspecté de représenter le début


Question à compléments multiples. d'une psychose schizophrénique, un ou plusieurs des signes
suivants fait ou font évoquer la schizophrénie :
Parmi ces propositions concernant la schizophrénie. indiquez A - L'humeur douloureuse et pénible
laquelle ou lesquelles sont exactes : B - L'agoraphobie
A - La modification de la personnalité est toujours brutale C - Le détachement affectif
B - Toutes les dimensions de la personnalité sont atteintes D - L'insomnie d'endormissement
C - Le sentiment de l'unité interne de la personnalité à E - La discordance mimique
disparu Bonne(s) réponse(s) : C E
D - Les capacités d'adaptation sont souvent altérées
A - Est vrai dans toute dépression sévère.
E - Le délire et la discordance sont exclusifs l'un de l'autre B - Sans objet.
Bonne(s) réponse(s) : B C D D - Est souvent vrai. Fait souvent partie des syndromes anxieux.
C E - Sont des éléments de la lignée schizophrénique.
Le début est rarement brutal, souvent insidieux, il peut être aigu (bouffée
délirante polymorphe) mais pas toujours.
E - Est totalement faux: la "triade" schizophrénique étant: dissociation,
autisme, délire.
Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques, indiquez lequel (ou lesquels) est


Question à compléments multiples. (sont) rencontré(s) dans la schizophrénie :
A - expérience délirante d'étrangeté
La symptomatologie de la schizophrénie comporte : B - syndrôme de dépersonnalisation
A - autisme C - thèmes délirants d'influence
B - pensée logique D - affectivité inadaptée, paradoxale
C - pensée hermétique E - actes impulsifs
D - ambivalence Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - psycho-rigidité
Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : A C D

E - Fait partie de la lignée paranoïaque.


C D - Font partie de la dissociation.
A - Est un des pôles de la schizophrénie.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 500 By NADJI 85
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Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Devant un tableau délirant évoluant depuis plusieurs années, Comment appelle-t-on la forme clinique de schizophrénie
quel est ou quels sont les éléments qui oriente(nt) vers un caractérisée par la présence de comportements
diagnostic de schizophrénie ? psychopathiques ?
A - Début avant 30 ans A - Héboïdophrénie
B - Existence de signes dissociatifs B - Schizophrénie dysthymique
C - Thématique persécutive C - Schizophrénie paranoïde
D - Cohérence du délire D - Hébéphrénie
E - Mécanisme imaginatif du délire E - Schizophrénie simple
Bonne(s) réponse(s) : A B Bonne(s) réponse(s) : A

A. Est discutable maintenant, mais reste classique à l'internat. B - Etat associant des symptômes thymiques, associatifs et délirants,
B. Par définition. évoluants par poussées aiguës, récurrentes, sans déficit marqué dans
C et D. Concernent la paranoïa. l'intervalle des épisodes.
E. Concerne plutôt la paraphrénie mais reste discutable. C - Forme la plus fréquente et la plus productive.
D - Forme dominée par la dissociation, la discordance, l'indifférence et
l'apragmatisme, 1/5 des schizophrénies.

Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes caractérisant la Question à complément simple.


schizophrénie dysthymique, indiquez celle(s) qui est (sont)
exacte(s) : Les différentes formes cliniques de schizophrénie ont en
A - Son évolution est intermittente commun :
B - Entre les poussées évolutives, la rémission est totale A - Le délire paranoïde
C - Les poussées comportent des troubles délirants B - La catalepsie
associés à des troubles de l'humeur C - La manie atypique
D - L'évolution est progressivement déficitaire D - La dissociation
E - Le lithium peut avoir un rôle préventif des rechutes E - La schizophasie
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) : D

La tendance actuelle est de rattacher la plupart des cas de La dissociation psychique est considérée comme le trouble fondamental.
schizophrénies dysthymiques à des formes délirantes périodiques de la Elle désigne la perte d'unité de la personnalité de sujet et se traduit dans
psychose maniaco-dépressive. la pensée, l'affectivité et le comportement.

Question à complément simple. Question à complément simple.

Dans la plupart des cas, les schizophrénies débutent : Les schizophrénies débutent habituellement :
A - Dans la petite enfance A - Avant la puberté
B - Après cinquante ans B - Entre la puberté et la trentaine
C - Entre 15 et 30 ans C - Entre 40 et 50 ans
D - Dans la période pré-pubertaire D - Après la cinquantaine
E - A la phase de latence du développement affectif E - A tout âge
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : B

C - Donnée classique. Dans 75 % des cas, se révèle entre 15 et 35 ans.

Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Au cours du traitement d'une schizophrénie, les phénomènes Quelle est cette forme de schizophrénie où prédominent
dyskinétiques bucco-linguo-faciaux s'observent avec : discordance, repli, appauvrissement de la personnalité ?
A - Les faibles doses d'halopéridol (Haldol) A - Forme hébéphrénique
B - Les fortes doses d'halopéridol (Haldol) B - Forme paranoïde
C - Les fortes doses de diazepam (Valium) C - Forme dysthymique
D - Les fortes doses d'imipramine (Tofranil) D - Forme pseudonévrotique
E - Les faibles doses de fluphénazine (Moditen) E - Forme schizophrénique simple
Bonne(s) réponse(s) : A B E Bonne(s) réponse(s) : A

Tous les neuroleptiques, quelle que soit la dose administrée, peuvent Forme marquée par l'absence de délire, l'importance des symptômes
entraîner des dyskinésies aiguës ou tardives. déficitaires. Traitement : neuroleptiques incisifs (efficacité limitée).
C, D - Les benzodiazépines et antidépresseurs tricycliques ne donnent
pas ce type d'effets secondaires.

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97 69
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Un patient souffre d'angor. L'examen clinique révèle des Pour traiter une angine aiguë supposée streptococcique chez
signes d'insuffisance ventriculaire gauche. Quels anti- un garçon de 6 ans, allergique à la pénicilline G, quel
angineux per os doivent être évités ? antibiotique choisissez-vous en première intention ?
A - Dérivés nitrés A - Triméthroprime-sulfamétoxazole
B - B ta-bloquants B - Céphalosporine
C - Amiodarone C - Erythromycine
D - Adalate® (Nifédipine) D - Amoxicilline
E - Isoptine® (Vérapamil) E - Gentamicine
Bonne(s) réponse(s) : B E Bonne(s) réponse(s) : C

Très inotropes négatifs. Sans commentaire.

58 47
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

A propos du diagnostic bactériologique d'une angine Chez un adulte jeune, vous suspectez une mononucléose
diphtérique quel est ou quels sont les énoncés exacts ? infectieuse devant un syndrome mononucléosique avec
A - Devant une angine suspecte de diphtérie, le angine et adénopathies. Pour confirmer ce diagnostic vous
prélèvement de gorge est fait par écouvillonnage à la commencerez par demander l'un des examens suivants.
périphérie des fausses membranes Lequel ?
B - Au cours de la diphtérie, le bacille diphtérique est isolé A - Titrage des anticorps dirigés contre la capside du virus
dans les hémocultures Epstein-Barr (VCA) dans le sérum, par immunofluorescence
C - Les souches de bacille diphtériques responsables de la B - Recherche d'anticorps hétérophiles dans le sérum par
maladie produisent une toxine agglutination sur lame (MNI test)
D - La mise en culture du prélèvement de gorge à la C - Réaction de Paul Bunnell Davidsohn
recherche du bacille diphtérique peut se faire sur sérum de D - Recherche du virus Epstein-Barr dans la salive
boeuf coagulé (milieu de Loffler) E - Recherche d'une élévation d'anticorps spécifiques du
E - La mise en route du traitement d'une angine suspecte virus Epstein-Barr dans le sérum en fixation du complément
de diphtérie peut attendre la confirmation du laboratoire de Bonne(s) réponse(s) : B
bactériologie
Bonne(s) réponse(s) : A C D B - On commence par le test le plus simple de détection des anticorps
hétérophiles, qui agglutinent les globules rouges de mouton ou de cheval
D - Le diagnostic bactériologique de diphtérie est une urgence. (sérologie non spécifique).
Corynebacterium diphteriae est de culture difficile : cette bactérie est Le MNI test est positif chez environ 90 % des adultes jeunes ayant la
cultivée sur milieu de Loeffler au sérum de boeuf coagulé, et isolé sur MNI.
milieu de Tindale (hémoglobine, cystéïne, tellurite) sur lequel les colonies C - La réaction Paul-Bunnell-Davidsohn est la réaction de référence pour
apparaissent en 48 heures. Seul Corynebacterium diphteriae toxinogène détecter les anticorps hétérophiles.
est responsable de la diphtérie et le diagnostic de certitude est la mise A E - La sérologie spécifique est indiquée :
en évidence de la toxine produite par la souche isolée (pouvoir - chez le jeune enfant (< 5 ans), chez qui la réponse hétérophile est
pathogène chez le cobaye ou mise en évidence immunologique par le rarement positive,
test d'Elek). - chez environ 10 % des adultes, qui ne développent pas une réponse
hétérophile détectable.

12
Question à compléments multiples. 51
Question à complément simple.
Parmi les circonstances suivantes, laquelle(lesquelles)
peu(ven)t être à l'origine de douleurs angineuses chez un Une malade de 40 ans consulte pour fièvre a 38°C. L'etat
malade ayant une athérosclérose coronarienne ? général s'est rapidement dégradé. L'examen clinique montre
A - Tachycardie ventriculaire une angine érythémato-pultacée et un muguet lingual. Il
B - Tachycardie par fibrillation auriculaire paroxystique existe par ailleurs une discrète splénomégalie.
C - Anémie avec taux d'hémoglobine à 60 g par litre L'hémogramme montre une anémie à 8 g/dl, un chiffre de
D - Hypokaliémie sans trouble du rythme ni de la globules blancs à 3800/mm3 dont 10 % de polynucléaires.
conduction Les plaquettes sont à 38 000/mm3. Vous évoquez en
E - Poussée tensionnelle à 25-13 cm de Hg premier lieu :
Bonne(s) réponse(s) : A B C E A - Une leucémie aiguë
B - Une agranulocytose toxique
A B - Augmentation des besoins myocardiques en oxygène en rapport C - Une spénomégalie myéloïde chronique
avec la tachycardie. D - Une aplasie médullaire
C - L'anémie augmente l'ischémie myocardique. E - Une néoplasie profonde
D - Une poussée tensionnelle augmente le travail cardiaque. Bonne(s) réponse(s) : A

A - Pancytopénie associée à un syndrome tumoral : splénomégalie.


B - Non, car atteinte des autres lignées.
C - Syndrome myéloprolifératif avec myélémie et forte splénomégalie.
D - La splénomégalie n'est pas retrouvée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 504 By NADJI 85


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26 34
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Une telle angine peut se compliquer de: A propos de l'angine diphtérique, quelles sont les
A - Thrombophlébite cervicale affirmations vraies ?
B - Glomérulonéphrite par dépôts d'lgA trois semaines plus A - Les paralysies précoces de la diphtérie ne sont pas
tard extensives
C - Embolies pulmonaires septiques multiples B - Les paralysies précoces de la diphtérie sont des
D - Exanthème scarlatiniforme paralysies de l'accomodation
E - Kérato-conjonctivite C - Une vaccination antidiphtérique récente élimine le
Bonne(s) réponse(s) : A C diagnostic
D - Le traitement antibiotique de la diphtérie doit avoir
A : Complication rare des angines à anaérobies. recours à une pénicilline résistante aux bêtalactamases
B : Complication des angines à streptocoques
E - L'angine diphtérique peut être érythémateuse
C : Encore appelé syndrome angine-infarctus et dû dans la majorité des
Bonne(s) réponse(s) : B E
cas à Fusobacterium necrophorum
A - Les paralysies précoces de la diphtérie sont extensives : d'abord
paralysie vélo-palatine et paralysie de l'accomodation, puis paralysie des
muscles du larynx et du pharynx, puis paralysie extensive des muscles
27 respiratoires.
Question à compléments multiples. B - Les paralysies précoces de la diphtérie (3ème-14ème jour) touchent
le voile du palais et la musculature intrinsèque de l'oeil (mydriase avec
Citez la ou les réponse(s) exacte(s) concernant l'étiologie et troubles de l'accomodation).
la physiopathologle de cette angine: C - Le développement d'une diphtérie chez les sujets vaccinés est
A - Est due à Clostridium Perfringens possible (5 % des sujets vaccinés n'ont pas de taux protecteur
d'antitoxine). Cependant, la diphtérie n'est grave qu'exceptionnellement
B - Est due à l'association de deux germes anaérobies
chez les vaccinés. Par ailleurs, les sujets incomplètement immunisés
C - Est une maladie hautement contagieuse font le plus souvent des formes bénignes.
D - Peut se compliquer de septicémie d'origine thrombo- D : Le traitement antibiotique de choix de la diphtérie est l'érythromycine.
phlébitique La pénicilline G est active in vitro.
E - Atteint essentiellement les sujets immuno-déprimés E : Il existe de nombreuses variantes symptomatiques de l'angine
Bonne(s) réponse(s) : B D diphtérique dont l'aspect ne fait pas évoquer d'emblée la diphtérie. Ainsi,
l'angine diphtérique peut parfois être simplement érythémateuse.
B : Il s'agit de l'association d'une fusobactérie et d'une spirochète.

30
29 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Ce sujet conserve, au troisième mois, des manifestations à
Quel est le traitement de choix de cette angine ? type de douleur angineuse pour des efforts modérés, des
A - Gentamycine (Gentalline®) investigations complémentaires sont nécessaires sur le
B - Ofloxacine (Oflocet®) pronostic. Ils sont pris en charge par :
C - Pénicilline G A - L'employeur
D - Oxacilline (Bristopen®) B - Sa mutuelle
E - Doxycycline (Vibramycine®) C - Le fond de garantie automobile
Bonne(s) réponse(s) : C D - Le régime accident du travail
E - Le régime de l'invalidité
La pénicilline G est le traitement de choix de l'angine de Vincent, mais il Bonne(s) réponse(s) : D
ne faut pas négliger les soins dentaires.
Sans commentaire

31
Question à compléments multiples.

Les angines érythémato pultacées peuvent être dues à


A - Streptocoque groupe A
B - Staphylocoque doré
C - Streptococcus pneumoniae
D - Fusobacterium necroforum
E - Virus d'Epstein Barr
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

D - Fusobacterium necroforum est responsable d'angine nécrotique avec


thrombophlébite.
E - La pharyngite est fréquente au cours de la MNI, en règle érythémato-
pultacée.

Un jeune homme de 16 ans présente depuis 48 heures une température


à 40° avec douleurs vives à la déglutition.
A l'examen vous retrouvez des adénopathies sous angulo-maxillaires
bilatérales douloureuses et à l'ouverture de la bouche vous notez
l'existence d'amygdales volumineuses tuméfiées recouvertes dans leur
ensemble d'un enduit blanc qui s'enlève facilement en grattant avec
l'abaisse langue.
Vous envisagez deux diagnostics :
- angine érythémato pultacée
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- angine à fausse Tome " I "- QCM - QCS
membrane. 505 By NADJI 85
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95
Question à compléments multiples.

Au cours d'une angine diphtérique commune, il est habituel


de constater un ou plusieurs des symptômes suivants.
Lequel ou lesquels?

A - Pétéchies du voile du palais


B - Fausses membranes
C - Eruption cutanée
D - Adénopathies cervicales
E - Splénomégalie
Bonne(s) réponse(s) : B D

B : Devant une angine à fausses membranes, les 2 principaux


diagnostics à évoquer sont la mononucléose infectieuse et la diphtérie.
Les items A, C et E sont évocateurs de mononucléose infectieuse.

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11
Question à complément simple.

Un malade présente brutalement fièvre à 38,5°C et angine.


L'état général se dégrade rapidement, la fièvre persiste,
l'hémogramme montre une hémoglobine à 12 g/dl, des
plaquettes à 440 000/mm3, 2 300/mm3 leucocytes avec 80
% de lymphocytes et 5 % de polynucléaires. Devant ce
tableau, vous évoquez un diagnostic, lequel?

A - Leucémie aiguë
B - Aplasie médullaire
C - Agranulocytose toxique
D - Leucémie lymphoïde chronique
E - Autre proposition
Bonne(s) réponse(s) : C

QCM : 7/90/I
L'hémogramme ne montre que 115 neutrophiles.
A : sur la formule, dans ce cas, pas de blastes circulants. Mais une
leucémie aiguë peut se révéler par une insuffisance médullaire associant
anémie, thrombopénie, leucopénie

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 507 By NADJI 85


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40
Question à complément simple.

Par quel mécanisme la trinitrine sublinguale interrompt-elle


les crises angineuses?

A - Diminution du tonus sympatique


B - Diminution de la fréquence cardiaque
C - Baisse du retour veineux
D - Diminution de la contractilité myocardique
E - Diminution de l'épaisseur ventriculaire gauche
Bonne(s) réponse(s) : C

C : Ce qui se traduit par une diminution de la pression intracardiaque


avec redistribution du flux coronarien vers les couches sous
endocardiques.

Madame G.; 67 ans, 71 kg, sans antécédents ni facteurs de risque


particuliers est traitée depuis 7 ans pour un angor d'effort stable et peu
sévère par : Trinitrine percutanée sous forme de timbre (NITRIDERM
TTS® 10 mg), un timbre par jour laissé en place durant 24 heures.
Trinitrine (NATISPRAY® fort), une bouffée sublinguale en cas de crise.
Depuis la dernière consultation (six mois), les crises sont devenues très
progressivement plus fréquentes et surviennent pour des efforts
importants mais autrefois bien tolérés.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 508 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.


102 37

Parmi les angines suivantes, indiquez celle qui est Quel est parmi les caractères suivants, celui qui est en
habituellement unilatérale : faveur de l'étiologie virale d'une angine érythémateuse ?
A - Angine diphtérique A - Rougeur intense du pharynx
B - Angine de Vincent B - Adénopathie sous angulo-maxillaire
C - Angine de la mononucléose infectieuse C - Trachéobronchite associée
D - Angine streptococcique D - Fièvre élevée
E - Herpangine E - Absence d'élévation des antistreptolysines O (ALSO)
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A

Classiquement l'angine de Vincent est une angine unilatérale, ulcéro- Schématiquement les angines rouges sont d'origine virale tandis que les
membraneuse, due à l'association obligatoire de spirilles et de bactéries angines blanches sont bactériennes, ceci devant cependant être nuancé.
fusiformes. La fièvre élevée peut se voir dans les deux types d'angines.
Si les adénopathies sous angulo-maxillaires, volumineuses, associées à
la conjonctivite et l'angine évoquent une infection à virus adéno-pharyngo-
conjonctival (A.P.C.), les angines bactériennes s'accompagnent
Question à compléments groupés. fréquemment d'adénopathies dans ce territoire.
119 La trachéo-bronchite se voit plutôt à titre de complication sur des terrains
fragiles.
Devant une angine supposée streptococcique, il faut donner
sa préférence à un traitement antibiotique par :
1 - Un aminoside Question à complément simple.
2 - Une pénicilline 11
3 - Une cycline
4 - Un macrolide Le diagnostic d'angine de Vincent repose sur un certain
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D nombre de critères cliniques et biologiques. Quelle est, parmi
1,2,3,4=E les propositions suivantes, celle qui n'est pas compatible
Bonne(s) réponse(s) : C
avec le diagnostic d'angine de Vincent. ?
Le traitement antibiotique de choix devant l'angine est la pénicilline en A - Ulcération siégeant sur une amygdale
raison de son activité sur le streptocoque bêta-hémolytique, responsable B - Angine peu fébrile
du syndrome post-streptococcique. Les macrolides sont à utiliser en cas C - Angine due à des anaérobies (association d'un bacille
de contre-indication aux pénicillines. du genre Fusiformes et d'un spirochète du genre Borrellia)
D - Confirmation bactériologique apportée par la culture du
prélèvement de gorge
E - Sensible à la pénicilline G
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : D
81
C'est en effet dans la proposition D que se situe le piège : le diagnostic
Un des antibiotiques suivants ne doit pas être prescrit est confirmé par l'examen direct du frottis et non pas à la culture.
lorsqu'on soupçonne une angine à monocytes. Lequel ? L'angine de Vincent est une angine ulcéro-membraneuse, généralement
peu fébrile, liée à l'association obligatoire de deux anaérobies (bacille du
A - Pénicilline G
genre Fusiformis, spirochète du genre Borrelia), sensibles à la pénicilline
B - Pénicilline V G.
C - Ampicilline
D - Macrolide
E - Tétracycline
Bonne(s) réponse(s) : C Question à compléments multiples.
106
Une angine à monocytes évoque une mononucléose infectieuse où la
prescription d'ampicilline risque de déclencher l'apparition d'un rash
cutané. Indiquez la(les) proposition(s) en faveur de l'étiologie
streptococcique d'une angine :
A - Fièvre inférieure à 38,5°C
B - Rougeur écarlate de la gorge
Question à complément simple. C - Coryza associé
74 D - Adénopathies diffuses
E - Polynucléose sanguine importante
Parmi les 5 antibiotiques suivants, indiquez celui à utiliser en Bonne(s) réponse(s) : B E
première intention pour traiter une angine streptococcique en
A - La fièvre est plus volontiers élevée 39°-40°C.
cas d'allergie à la pénicilline : B - La muqueuse pharyngée est rouge vif et non rose.
A - Tétracycline C - En faveur d'une atteinte virale.
B - Macrolide D - Les adénopathies sont modérées dans les angines streptococciques
C - Aminoglycoside et moins diffuses que lors des atteintes virales.
D - Sulfamide E - Alors qu'il existe une hyperlymphocytose dans les angines virales.
E - Phénicolé
Bonne(s) réponse(s) : B

Evident.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 509 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.


101

Devant une angine streptococcique avec adénite, quels sont


les antibiotiques qui sont indiqués en première intention ?
A - Pénicilline V
B - Erythromycine
C - Association triméthroprime-sulfamétoxazole (Bactrim®
Eusaprim®)
D - Gentamycine
E - Streptomycine
Bonne(s) réponse(s) : A B

Le Bactrim est inconstamment efficace sur le streptocoque.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 510 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à complément simple.


8 86

Parmi les cinq propositions suivantes, quelle(s) Que traduit habituellement l'apparition de vertiges au cours
est(sont)celle(s) que vous retenez ? L'otite moyenne aiguë de de l'évolution d'une otite moyenne aiguë ou chronique ?
l'enfant : A - Cholestéatome de l'oreille moyenne
A - Est habituellement monomicrobienne B - Abcès du lobe temporal
B - Résulte en général d'une infection hématogène C - Labyrinthite
C - Est favorisée par une infection rhinopharyngée D - Abcès péri-sinusien
D - Se complique rarement de mastoïdite E - Aucune des affections ci-dessus
E - Peut se révéler par une surdité brusque Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : A C D
La labyrinthite est une complication possible des otites moyennes
Dans 90 % des cas l'infection est monomicrobienne. La mastoïdite simples, la diffusion des toxines se faisant par les fenêtres
complique actuellement labyrinthiques.
l'otite moyenne aiguë, mais alors souvent sous forme torpide. Au cours d'une otite cholestéatomateuse l'apparition d'une
L'infection passe le plus souvent par voie tubaire et est donc favorisée symptomatologie vestibulaire doit faire craindre une lésion du canal semi-
par une rhinopharyngite. circulaire externe.
L'infection par voie hématogène est plus rare.

Question à compléments multiples.


Question à complément simple. 70
38
Chez un sujet présentant une surdité de transmission par
L'otite moyenne chronique séro-muqueuse à tympan fermé otite moyenne chronique cholestéatomateuse, quel(s)
se caractérise par l'une des propositions suivantes. Laquelle signe(s) doit(vent) faire craindre une complication, et
? impose(nt) un traitement d'urgence ?
A - Une otalgie violente A - Otorrhée purulente
B - Un état fébrile marqué B - Vertiges
C - Un tympan bombant C - Céphalées
D - Un tympan très rouge inflammatoire D - Surdité de transmission
E - Aucun des signes ci-dessus E - Paralysie faciale périphérique
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B C E

Les autres propositions concernent l'otite moyenne aiguë. A - C'est avec l'hypoacousie le motif le plus courant amenant à consulter
et à découvrir le cholestéatome.
B - Doit faire craindre une lyse du canal semi-circulaire externe.
C - Peut traduire une méningite.
Question à compléments groupés. D - Liée le plus souvent à une destruction de la branche descendante de
102 l'enclume.
E - Le canal facial peut être lysé par le cholestéatome.
La persistance d'une otorrhée purulente au vingt et unième
jour d'une otite moyenne aiguë :
1 - Atteste d'une atteinte labyrinthique Question à compléments multiples.
2 - Met à l'abri d'une complication évolutive 107
3 - Témoigne d'une atteinte de la chaîne des osselets
4 - Doit faire envisager la possibilité d'une mastoïdite Parmi les signes suivants, quels sont ceux qui sont en faveur
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D d'une otite moyenne aiguë d'origine virale ?
1,2,3,4=E A - Otalgies extrêmement violentes chez un adulte
Bonne(s) réponse(s) : D
B - Phlyctènes à l'otoscopie
Evident. C - Otorragie
D - Résolution spontanée en quelques heures
E - Otorrhée purulente abondante soulageant le malade
immédiatement
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : B E
93
B - Les bulles en se rompant peuvent entraîner une petite otorragie.
E - En faveur d'une atteinte bactérienne.
L'otite moyenne aiguë est : En fait, tout ceci est désuet et discutable : la douleur est un élément
A - Polymicrobienne subjectif. Les phlyctènes peuvent être également provoquées par des
B - Volontiers bilatérale chez le nourrisson germes pyogènes, l'otorragie n'a rien de spécifique. Aucun élément
C - D'origine rhinopharyngée clinique en pratique ne permet de parler d'otite moyenne aiguë virale
D - Peu fréquente chez l'enfant plutôt que d'otite moyenne aiguë bactérienne.
E - Volontiers saisonnière
Bonne(s) réponse(s) : B C

A. Habituellement liée à un seul germe (90% des cas).


BC. La rhinopharyngite est le facteur majeur de survenue des otites
moyennes. La propagation se faisant par la trompe d'Eustache,
expliquant la fréquente bilatéralité.
E. L'otite moyenne aiguë existe tout le long de l'année, un peu moins
l'été. Il n'y a pas véritablement de rythme saisonnier.

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


74 1

Quels sont les trois germes les plus fréquemment rencontrés A l'origine de cette otite moyenne aiguë les 4 germes les plus
dans l'otite moyenne aiguë purulente à cet âge ? fréquemment rencontrés sont :
A - Haemophilus influenzae A - Streptocoque hémolytique A
B - Staphylococcus aureus B - Staphylocoque
C - Streptococcus pneumoniae C - Pneumocoque
D - Proteus mirabilis D - Hémophilus
E - Mycoplasma pneumoniae E - Proteus
Bonne(s) réponse(s) : A B C Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Evident. L'otite aiguë est habituellement liée à un seul germe.

Un enfant de 2 ans présente depuis 24 heures une otalgie gauche, il Un enfant de 4 ans est fébrile depuis quelques jours. Le médecin a
existe une fièvre à 38°. C'est le premier épisode de ce type, et dans la diagnostiqué une rhinopharyngite et prescrit un traitement par
semaine qui précédait, l'enfant avait été enrhumé. L'otoscopie faite le soir paracétamol, aspirine et instillations nasales antibiotiques et
découvre une membrane tympanique congestive et bombée avec vasoconstrictrices.
disparition des reliefs et du triangle lumineux. Le reste de l'examen est Cet enfant chétif et hypotrophique est fréquemment sujet à de telles
strictement normal. Le diagnostic d'otite moyenne purulente gauche est poussées de rhinopharyngites. Trois jours plus tard, le médecin est
posé. appelé à nouveau car depuis quelques heures, la température est
réapparue à 39°C et l'enfant se plaint de douleurs au niveau de l'oreille
droite, entraînant une insomnie la nuit précédente. L'otoscopie montre à
droite un tympan rouge, bombant, pulsatile, ayant perdu ses reliefs. A
Question à compléments multiples. gauche, le tympan est discrètement inflammatoire, rosé, hyperhémique.
75 La palpation de la région mastoïdienne est indolore des deux côtés. Les
fosses nasales sont encombrées d'une sécrétion mucopurulente.
L'examen du pharynx montre une trainée mucopurulente sur la paroi
Quels sont, parmi les éléments cliniques de cette postérieure et une importante hypertrophie des végétations adénoïdes.
observation, les 2 qui ont permis de retenir le diagnostic
d'otite moyenne aiguë purulente ?
A - Tympan rouge
B - Otalgie
C - Tympan bombant
D - Disparition du triangle lumineux
E - Effacement des reliefs
Bonne(s) réponse(s) : C E

Le bombement est postéro-inférieur, car c'est le quadrant le plus déclive


où doit se faire la paracentèse.
A B D - Ne sont pas spécifiques.

Question à complément simple.


77

Quel est parmi les cinq antibiotiques suivants, celui dont le


spectre d'activité concerne le plus grand nombre de germes
responsables de l'otite moyenne aiguë purulente ?
A - Pénicilline v
B - Amoxicilline
C - Rifampicine
D - Tétracycline
E - Gentamicine
Bonne(s) réponse(s) : B

En raison de la fréquence des germes rencontrés qui y sont sensibles


habituellement :
- pneumocoque
- streptocoque
- haemophilus (résistances croissantes).

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.


11 38

Face à une otite séromuqueuse unilatérale d'apparition L'otite moyenne chronique séro-muqueuse à tympan fermé
récente chez un adulte, quel(s) examen(s) pratiquez-vous ? se caractérise par l'une des propositions suivantes. Laquelle
A - Radiographie de la mastoïde ?
B - Paracentèse exploratrice A - Une otalgie violente
C - Examen du cavum en rhinoscopie postérieure B - Un état fébrile marqué
D - Dosage des immunoglobulines plasmatiques C - Un tympan bombant
E - Aucun des examens précédents D - Un tympan très rouge inflammatoire
Bonne(s) réponse(s) : B C E - Aucun des signes ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E
A. Les radiographies de la mastoïde sont de peu d'apport ici, montrant
une mastoïde éburnée ou non. Les autres propositions concernent l'otite moyenne aiguë.
B. La paracentèse permet d'aspirer l'exsudat séromuqueux.
C. Surtout l'examen du cavum doit s'assurer de l'absence de tumeur. Il
est capital de rechercher une cause d'obstruction de la trompe
d'Eustache. Question à complément simple.
18

Question à complément simple. Un enfant de 3 ans présente une rhinorrhée mucopurulente


101 permanente bilatérale, une obstruction nasale avec
ronflement nocturne, une respiration bouche ouverte, et a
Dans quel quadrant tympanique convient-il de pratiquer la présenté trois otites aiguës, dans les deux derniers mois.
paracentèse en cas d'otite aiguë suppurée ? Quel diagnostic envisager ?
A - Antéro-supérieur A - Sinusite maxillaire
B - Postéro-inférieur B - Adénoïdite chronique
C - Postéro-supérieur C - Imperforation choanale
D - Antéro-inférieur D - Corps étranger
E - Aucune des propositions ci-dessus E - Ethmoïdite
Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : B
A. La sinusite maxillaire ne se voit pas à cet âge, le sinus maxillaire se
En aucun cas dans le quadrant postéro supérieur.
formant plus tard vers 4 à 5 ans.
B. Impose l'adénoïdectomie.
C. Entraîne une détresse respiratoire néonatale précoce.
D. La rhinorrhée purulente est unilatérale.
Question à compléments multiples. E. L'ethmoïdite donne un tableau différent associant à la rhinorrhée des
8 signes orbitaires dans un contexte d'hyperthermie.

Parmi les cinq propositions suivantes, quelle(s)


est(sont)celle(s) que vous retenez ? L'otite moyenne aiguë de
l'enfant : Question à compléments groupés.
A - Est habituellement monomicrobienne 102
B - Résulte en général d'une infection hématogène
C - Est favorisée par une infection rhinopharyngée La persistance d'une otorrhée purulente au vingt et unième
D - Se complique rarement de mastoïdite jour d'une otite moyenne aiguë :
E - Peut se révéler par une surdité brusque 1 - Atteste d'une atteinte labyrinthique
Bonne(s) réponse(s) : A C D 2 - Met à l'abri d'une complication évolutive
3 - Témoigne d'une atteinte de la chaîne des osselets
Dans 90 % des cas l'infection est monomicrobienne. La mastoïdite 4 - Doit faire envisager la possibilité d'une mastoïdite
complique actuellement Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
l'otite moyenne aiguë, mais alors souvent sous forme torpide.
1,2,3,4=E
L'infection passe le plus souvent par voie tubaire et est donc favorisée
Bonne(s) réponse(s) : D
par une rhinopharyngite.
L'infection par voie hématogène est plus rare.
Evident.

Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.


91 112
Parmi les signes suivants, lequel ou lesquels traduisent
L'otite externe peut entraîner :
l'existence d'une otite aiguë ?
A - Une hypoacousie de perception
1 - Aspect congestif de la membrane tympanique
B - Une obturation tubaire
2 - Disparition du triangle lumineux C - Une sténose du conduit
3 - Bombement de la membrane tympanique D - Une perforation tympanique
4 - Rétraction du tympan
E - Une douleur à la mobilisation du pavillon
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D Bonne(s) réponse(s) : C E
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A La douleur à la palpation du tragus ou à la mobilisation du pavillon est
évocatrice d'une otite
4. Otite séreuse. externe.
L'évolution itérative ou chronique peut aboutir à une sténose du conduit
(ostéome des
plongeurs).
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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


73 93

L'otite séreuse bilatérale du jeune enfant peut entraîner : L'otite moyenne aiguë est :
A - Un retard du langage A - Polymicrobienne
B - Une courbe plate à l'impédancemétrie B - Volontiers bilatérale chez le nourrisson
C - Une paralysie faciale C - D'origine rhinopharyngée
D - Une rhinorrhée aqueuse D - Peu fréquente chez l'enfant
E - Une hypoacousie de transmission E - Volontiers saisonnière
Bonne(s) réponse(s) : A B E Bonne(s) réponse(s) : B C

Due à un trouble de ventilation de la caisse du tympan par la trompe A. Habituellement liée à un seul germe (90% des cas).
d'Eustache, elle entraîne BC. La rhinopharyngite est le facteur majeur de survenue des otites
une hypoacousie de transmission qui peut être responsable d'un retard moyennes. La propagation se faisant par la trompe d'Eustache,
de langage au même expliquant la fréquente bilatéralité.
titre qu'une hypoacousie de perception. E. L'otite moyenne aiguë existe tout le long de l'année, un peu moins
La courbe plate à l'impédancemétrie correspond à la diminution de la l'été. Il n'y a pas véritablement de rythme saisonnier.
compliance du tympan.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples. 97
91
Pour le traitement initial d'une otite séromuqueuse chronique
On peut observer comme complication(s) au cours de à tympan fermé avec hypoacousie bilatérale de 20 dB vous
l'évolution d'une otite chronique cholestéatomateuse non retenez :
traitée : A - Antibiothérapie locale par instillations auriculaires
A - Méningite à pneumocoque B - Paracentèse
B - Thrombophlébite du sinus latéral C - Ablation des végétations adénoïdes
C - Labyrinthite D - Mise en place d'aérateurs transtympaniques
D - Paralysie faciale E - Mastoïdectomie
E - La tympanosclérose Bonne(s) réponse(s) :
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Réponse impossible, car il n'est pas précisé l'âge du sujet. Chez l'adulte
Indirectement par réaction inflammatoire ou directement par son pouvoir le traitement est d'abord médical. Chez l'enfant l'ablation des végétations
d'ostéolyse, le cholestéatome peut entraîner paralysie faciale, adénoïdes est à pratiquer en premier lieu. La mise en place d'aérateurs
labyrinthite, thrombophlébite du sinus latéral. transtympaniques ne se discute qu'au delà d'une perte de 20 dB.
A. La méningite, complication possible, est le plus souvent
pneumococcique. Elle peut être le fait d'une contamination directe après
destruction osseuse ou par des voies de passage (vaisseaux, nerfs) plus
rarement par le labyrinthe. Question à complément simple.
E. La tympanosclérose est une séquelle d'otite moyenne chronique. 9

Un homme de 17 ans consulte pour une surdité unilatérale


Question à complément simple. droite. On découvre une otite séreuse droite et des
9 adénopathies cervicales bilatérales. Quel diagnostic doit être
évoqué ?
L'otite chronique cholestéatomateuse : A - Carcinome de l'oreille moyenne
A - Doit être traitée médicalement B - Carcinome indifférencié du cavum
B - Est à l'origine d'une otorrhée toujours abondante non C - Carcinome de la base de langue
fétide D - Zona auriculaire
C - Ne se complique jamais de surdité E - Polypose naso-sinusienne
Bonne(s) réponse(s) : B
D - Donne une perforation tympanique marginale
E - Ne se rencontre que chez l'adulte Il faut éliminer un carcinome nasopharyngé par un examen du cavum, au
Bonne(s) réponse(s) : D besoin sous anesthésie générale avec biopsies éventuelles.
Il s'agit d'un cancer lymphophile touchant les sujets de moins de 25 ans
A. Le traitement est médical au moment des surinfections : il peut être dans 20% des cas (pour les pays du Maghreb).
local, avec aspiration sous microscope de petits cholestéatomes L'otite séreuse est la conséquence de l'obstruction de l'orifice tubaire
facilement accessibles. Sinon le traitement est chirurgical. dans le cavum.
B. L'otorrhée peut être inexistante ou bien au contraire abondante et Si le carcinome de l'oreille peut se voir dans 20% des cas chez le sujet
fétide, caractère évocateur. de moins de 20 ans, le tableau est celui d'une otorrhée chronique
C. Peut se compliquer de surdité de transmission par lyse ossiculaire, sanguinolante s'accompagnant d'otalgie.
ou de surdité de perception par destruction de l'oreille interne. Le zona auriculaire est évoqué devant une otalgie vive, avec paroxysmes
D. Caractère fondamental. Il s'agit d'une perforation atteignant le cadre au cours d'un syndrome infectieux général, et suivie de l'apparition d'une
tympanal, haute, c'est à-dire au niveau de la parsflaccida ou de la région éruption dans le territoire de Ramsay-Hunt. Un oedème du conduit peut
postéro-supérieure de la parstensa. entraîner une hypoacousie de transmission.
E. Il peut survenir à tout âge. Le carcinome de la base de la langue survient sur un tout autre terrain.
Quant à la polypose naso-sinusienne elle se traduit essentiellement par
une obstruction nasale, avec rhinorrhée, souvent anosmie, céphalées.

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.


73 67

Quel est le signe cardinal d'une otite séromuqueuse à Parmi les signes suivants, quels sont ceux qui sont en faveur
tympan fermé ? d'une otite purulente aiguë à tympan fermé, non compliquée
A - L'otorrhée ?
B - L'otalgie A - Tympan bombant
C - La surdité B - Effacement des reliefs du tympan
D - L'altération de l'état général C - Chute de la paroi postéro-supérieure du conduit auditif
E - La paralysie faciale externe
Bonne(s) réponse(s) : C D - Tympan rétracté
E - Phlyctènes sur le tympan
L'otite séromuqueuse, non surinfectée, est indolore. Elle est responsable Bonne(s) réponse(s) : A B
d'une hypoacousie de type transmissionnelle.
Lors des dysfonctionnements tubaires, l'otorrhée apparaît en cas de C - Signe de mastoïdite aiguë.
perforation tympanique, qui est typiquement antéro-inférieure. D - Traduit un dysfonctionnement tubaire.
E - Otite phlycténulaire, classiquement d'origine virale.

Question à complément simple.


86 Question à compléments multiples.
70
Que traduit habituellement l'apparition de vertiges au cours
de l'évolution d'une otite moyenne aiguë ou chronique ? Chez un sujet présentant une surdité de transmission par
A - Cholestéatome de l'oreille moyenne otite moyenne chronique cholestéatomateuse, quel(s)
B - Abcès du lobe temporal signe(s) doit(vent) faire craindre une complication, et
C - Labyrinthite impose(nt) un traitement d'urgence ?
D - Abcès péri-sinusien A - Otorrhée purulente
E - Aucune des affections ci-dessus B - Vertiges
Bonne(s) réponse(s) : C C - Céphalées
D - Surdité de transmission
La labyrinthite est une complication possible des otites moyennes
E - Paralysie faciale périphérique
simples, la diffusion des toxines se faisant par les fenêtres
Bonne(s) réponse(s) : B C E
labyrinthiques.
Au cours d'une otite cholestéatomateuse l'apparition d'une
A - C'est avec l'hypoacousie le motif le plus courant amenant à consulter
symptomatologie vestibulaire doit faire craindre une lésion du canal semi-
et à découvrir le cholestéatome.
circulaire externe.
B - Doit faire craindre une lyse du canal semi-circulaire externe.
C - Peut traduire une méningite.
D - Liée le plus souvent à une destruction de la branche descendante de
l'enclume.
Question à complément simple. E - Le canal facial peut être lysé par le cholestéatome.
77

Quel, est parmi les suivants, le signe otoscopique rencontré


dans une otite muqueuse, non dangereuse ? Question à compléments multiples.
A - La perforation tympanique siège au niveau de la 107
membrane de Schrapnell
B - La perforation tympanique siège dans la région antéro- Parmi les signes suivants, quels sont ceux qui sont en faveur
inférieure de la pars tensa du tympan d'une otite moyenne aiguë d'origine virale ?
C - La perforation tympanique est marginale A - Otalgies extrêmement violentes chez un adulte
D - La perforation tympanique siège dans la région postéro- B - Phlyctènes à l'otoscopie
supérieure de la pars tensa du tympan C - Otorragie
E - L'otorrhée est fétide D - Résolution spontanée en quelques heures
Bonne(s) réponse(s) : B E - Otorrhée purulente abondante soulageant le malade
immédiatement
C'est le siège des perforations dites tubaires, l'otite muqueuse résultant Bonne(s) réponse(s) : B E
d'un dysfonctionnement de la trompe d'Eustache. Les perforations
marginales, les perforations de la membrane de Schrapnell, les B - Les bulles en se rompant peuvent entraîner une petite otorragie.
perforations postéro-supérieures évoquent la possibilité d'un E - En faveur d'une atteinte bactérienne.
cholestéatome. En fait, tout ceci est désuet et discutable : la douleur est un élément
Il en est de même de l'otorrhée fétide. subjectif. Les phlyctènes peuvent être également provoquées par des
germes pyogènes, l'otorragie n'a rien de spécifique. Aucun élément
clinique en pratique ne permet de parler d'otite moyenne aiguë virale
plutôt que d'otite moyenne aiguë bactérienne.
Question à compléments multiples.
29

Les 3 germes les plus fréquents dans l'otite aiguë de l'enfant


de plus de 3 ans sont :
A - Streptocoque hémolytique A
B - Pneumocoque
C - Pyocyanique
D - Proteus mirabilis
E - Hémophilus
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Le pyocyanique et le proteus sont rarement en cause dan l'otite moyenne


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aiguë après l'âge de 3 ans.
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Question à complément simple. Question à compléments multiples.


22 75

L'otoscopie est le premier examen à effectuer ; dans Quels sont, parmi les éléments cliniques de cette
l'hypothèse d'une otite séreuse résiduelle elle montrera : observation, les 2 qui ont permis de retenir le diagnostic
A - Des tympans normaux d'otite moyenne aiguë purulente ?
B - Des tympans rouges, violacés, bombants A - Tympan rouge
C - Des tympans ternes, sans tache lumineuse B - Otalgie
D - Une otorrhée bilatérale C - Tympan bombant
E - Des squames blanchâtres évoquant un cholestéatome D - Disparition du triangle lumineux
Bonne(s) réponse(s) : C E - Effacement des reliefs
Bonne(s) réponse(s) : C E
B - Aspect d'otite suppurée.
Le bombement est postéro-inférieur, car c'est le quadrant le plus déclive
Enfant de 5 ans, sans antécédent autre que plusieurs rhinopharyngites où doit se faire la paracentèse.
dont trois se sont compliquées d'otites purulentes ayant nécessité A B D - Ne sont pas spécifiques.
paracentèses et antibiotiques.
A été hospitalisé deux mois avant votre examen pour ce qui est décrit par
la famille comme ayant été une méningite. L'hospitalisation a duré 15
jours et à la sortie l'enfant était considéré comme cliniquement guéri. Il Question à complément simple.
semble bien, d'après les renseignements fournis par la famille que les
signes méningés aient été précédés pendant 48 h par un épisode
77
rhinopharyngé aiguë avec otalgie bilatérale.
L'enfant vous est conduit parce que depuis son retour à domicile, il a Quel est parmi les cinq antibiotiques suivants, celui dont le
changé de caractère ; il est devenu triste, renfermé, tend à s'isoler et ne spectre d'activité concerne le plus grand nombre de germes
prend plus volontiers part aux conversations de la famille et aux jeux de responsables de l'otite moyenne aiguë purulente ?
ses frères et soeurs. A - Pénicilline v
Il a précédemment subi un examen neuropédiatrique qui écarte toute B - Amoxicilline
séquelle endocrânienne de la méningite. On soupçonne une C - Rifampicine
hypoacousie d'être à l'origine de ce changement de caractère. Cette
D - Tétracycline
hypoacousie peut être due :
- soit à une otite séreuse bilatérale résiduelle (l'épisode a débuté par un E - Gentamicine
épisode rhino-otitique) Bonne(s) réponse(s) : B
- soit à une atteinte des 2 nerfs auditifs.
En raison de la fréquence des germes rencontrés qui y sont sensibles
habituellement :
- pneumocoque
- streptocoque
Question à compléments multiples. - haemophilus (résistances croissantes).
23

Dans l'hypothèse d'une otite séreuse bilatérale l'audiométrie


tonale montrera : Question à compléments multiples.
A - Une courbe osseuse meilleure que la courbe aérienne 1
B - Une courbe osseuse moins bonne que la courbe
aérienne A l'origine de cette otite moyenne aiguë les 4 germes les plus
C - Une courbe osseuse égale à la courbe aérienne fréquemment rencontrés sont :
D - Un tympanogramme plat A - Streptocoque hémolytique A
E - Un tympanogramme normal B - Staphylocoque
Bonne(s) réponse(s) : A D C - Pneumocoque
D - Hémophilus
La compliance du tympan est diminuée.
E - Proteus
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

L'otite aiguë est habituellement liée à un seul germe.


Question à compléments multiples.
74 Un enfant de 4 ans est fébrile depuis quelques jours. Le médecin a
diagnostiqué une rhinopharyngite et prescrit un traitement par
Quels sont les trois germes les plus fréquemment rencontrés paracétamol, aspirine et instillations nasales antibiotiques et
dans l'otite moyenne aiguë purulente à cet âge ? vasoconstrictrices.
A - Haemophilus influenzae Cet enfant chétif et hypotrophique est fréquemment sujet à de telles
poussées de rhinopharyngites. Trois jours plus tard, le médecin est
B - Staphylococcus aureus
appelé à nouveau car depuis quelques heures, la température est
C - Streptococcus pneumoniae réapparue à 39°C et l'enfant se plaint de douleurs au niveau de l'oreille
D - Proteus mirabilis droite, entraînant une insomnie la nuit précédente. L'otoscopie montre à
E - Mycoplasma pneumoniae droite un tympan rouge, bombant, pulsatile, ayant perdu ses reliefs. A
Bonne(s) réponse(s) : A B C gauche, le tympan est discrètement inflammatoire, rosé, hyperhémique.
La palpation de la région mastoïdienne est indolore des deux côtés. Les
Evident. fosses nasales sont encombrées d'une sécrétion mucopurulente.
L'examen du pharynx montre une trainée mucopurulente sur la paroi
Un enfant de 2 ans présente depuis 24 heures une otalgie gauche, il postérieure et une importante hypertrophie des végétations adénoïdes.
existe une fièvre à 38°. C'est le premier épisode de ce type, et dans la
semaine qui précédait, l'enfant avait été enrhumé. L'otoscopie faite le soir
découvre une membrane tympanique congestive et bombée avec
disparition des reliefs et du triangle lumineux. Le reste de l'examen est
strictement normal. Le diagnostic d'otite moyenne purulente gauche est
posé.

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5 17

Quelle est la meilleure conduite prophylactique à proposer Au cours d'une otite, l'aspect du tympan peut être :
pour éviter la répétition d'une telle otite ? A - Rosé
A - Antibiothérapie au long cours par voie générale B - Rouge et oedématié
B - Corticothérapie C - Bombant avec disparition des reliefs osseux
C - Instillations auriculaires régulières d'antibiotique D - Phlycténulaire
D - Adénoïdectomie E - Aucun de ces aspects n'est observé
E - Mastoïdectomie Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Bonne(s) réponse(s) : D
Sans commentaire.
L'hypertrophie et l'infection chronique exposent une obstruction tubaire
source d'otite séreuse se surinfectant.

Question à complément simple.


19
Question à compléments multiples.
14 Tous les éléments suivants font partie du tableau d'otite
séreuse sauf un. Lequel ?
Parmi les complications des otites cholestéatomateuses, A - Diminution de la mobilité tympanique
laquelle(lesquelles) nécessite(nt) un traitement chirurgical B - Aplatissement du tympanogramme
rapide ? C - Surdité de perception
A - Surdité D - Hypoventilation tubaire
B - Otorrhée E - Otalgie
C - Paralysie faciale Bonne(s) réponse(s) : C
D - Vertiges
E - Abcès cérébral C'est bien sûr une hypoacousie de transmission.
Bonne(s) réponse(s) : C D E

C - Pour essayer de sauvegarder le nerf.


D - Pouvant traduire une fistule labyrinthique. Question à compléments multiples.
E - Présentant un risque vital. 20

Quelle est (ou quelles sont) l'(les) indication(s) justifiant une


paracentèse en cas d'otite aiguë suppurée ?
Question à complément simple. A - Fièvre élevée
16 B - Angine associée
C - Otalgie intense ne répondant pas au traitement
Dans une otite chronique, quelle est l'élément de la chaîne D - Bronchopneumopathie associée
ossiculaire le plus fréquemment atteint ? E - Fièvre ne répondant pas au traitement
A - Marteau Bonne(s) réponse(s) : C E
B - Corps de l'enclume
C - Branche descendante de l'enclume A - Il faut d'abord essayer de faire baisser la fièvre médicalement.
D - Jonction enclume-étrier
E - Etrier
Bonne(s) réponse(s) : C

C'est la lyse de la branche descendante de l'enclume que l'on retrouve le


plus souvent dans une otite cholestéatomateuse.

Question à compléments multiples.


73

Parmi les complications des otites cholestéatomateuses,


laquelle(lesquelles) nécessite(nt) un traitement chirurgical
rapide ?
A - Surdité
B - Otorrhée
C - Paralysie faciale
D - Vertiges
E - Syndrome méningé
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

- Une surdité, des vertiges doivent faire redouter une effraction de


l'appareil cochléo-vestibulaire.
- Le syndrome méningé s'explique par une érosion du tegmen ; la
paralysie faciale peut être liée à une lyse du canal facial.

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39 48

Pour un homme de 65 ans atteint de dépression sévère A propos des risques d'incidents et d'accidents des
depuis plusieurs semaines et qui présente un bon état sulfamides hypoglycémiants vous retenez :
général a part un diabète bien équilibré par des sulfamides A - Risque d'une action tératogène pendant la grossesse
hypoglycémiants et une hypertrophie prostatique. quel est B - Risque d'une intoxication par l'eau avec le
parmi les 5 traitements suivants, celui qu'il faut choisir ? chlorpropamide
A - Imipramine (Tofranil®) C - Pas de risque d'utilisation chez l'insuffisant rénal
B - Carbonate de lithium (Téralithe®) D - Accident toxo-allergique possible
C - Méprobamate (Equanil®) E - Risque d'acidose lactique
D - Viloxazine (Vivalan®) Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Chlorpromazine (Largactil®)
Bonne(s) réponse(s) : D Le risque d'acidose lactique se voit au cours des traitements par les
biguanides, mais pas avec les sulfamides.
Le traitement d'une dépression fait appel à des antidépresseurs et L'intoxication par l'eau est exceptionnelle.
l'adénome prostatique contre-indiqué les imipraminiques. Utilisation prudente voire contre-indiquée en cas d'insuffisance rénale
(chlorpropamide).
Tous les sulfamides sont allergisants.

Question à complément simple.


86 Question à complément simple.
La plupart des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent
13
majorer dangereusement l'effet des anticoagulants oraux et
Parmi les médicaments hypoglycémiants oraux suivants,
des hypoglycémiants sulfamidés. Cela s'explique par :
lequel devez-vous de préférence prescrire à un diabétique
A - Une induction enzymatique
non insulino-dépendant insuffisant rénal ?
B - une inhibition enzymatique
A - Glucophage retard®
C - La défixation protéique par compétition
B - Glucidoral®
D - L'augmentation de la biodisponibilité
C - Stagid®
E - La diminution de l'effet de premier passage hépatique
Bonne(s) réponse(s) : C D - Daonil®
E - Minidiab®
Les anticoagulants oraux sont très fixés sur les protéines sériques, seul Bonne(s) réponse(s) : E
un très faible pourcentage (2 à 3 %) circule sous forme libre dans le
sang. L'introduction d'une substance avec une affinité supérieure peut A C - Biguanides : contre-indication formelle de l'insuffisance rénale. Il
multiplier par 2 ou par 3 le taux de la forme libre. faut choisir celui qui a la demi-vie la plus courte pour éviter au maximum
le surdosage, soit le Glibénèse®, soit le Minidiab®.

Question à complément simple.


94

L'action hypoglycémiante des sulfamides antidiabétiques


peut être potentialisée par l'un des médicaments suivants.
Lequel ?
A - Tétracycline
B - Pénicilline G
C - Noramidopyrine
D - Antivitamines K
E - Hormones thyroïdiennes
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

Question à complément simple.


96

Les médicaments suivants renforcent l'action


hypoglycémiante des sulfamides hypoglycémiants, sauf un.
Lequel ?
A - Salicylés
B - Phénylbutazone
C - Benzodiazépines
D - Bêta-bloquants non sélectifs
E - Diurétiques thiazidiques
Bonne(s) réponse(s) : C

Les AINS déplacent les sulfamides hypoglycémiants de l'albumine à


laquelle ils se lient.
Tous les sulfamides (anti-infectieux, diurétiques) sont capables de
potentialiser l'effet des sulfamides hypoglycémiants.
Les bêta-bloquants non sélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de
l'hypoglycémie (dont ils masquent les signes à médiation adrénergique).
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63 3

Voici 5 affections pouvant être à l'origine d'une baisse brutale Devant une baisse d'acuité visuelle unilatérale récente
de l'acuité visuelle. L'une de ces affections provoque quel(s) est(sont) le(s) élément(s) clinique(s) du fond d'oeil en
habituellement un cercle périkératique. Laquelle ? faveur d'une occlusion du tronc de la veine centrale de la
A - L'hémorragie du vitré rétine ?
B - La crise de glaucome aigu A - Hémorragies disséminées du fond d'oeil
C - L'oblitération de l'artère centrale de la rétine B - Oedème papillaire
D - La thrombose de la veine centrale de la rétine non C - Oedème rétinien
compliquée D - Aspect rouge cerise de la macula
E - Le décollement de rétine idiopathique E - Néovaisseaux prépapillaires
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B C

L'hémorragie du vitré, l'occlusion de l'artère ou de la veine centrale de la L'aspect rouge cerise de la macula est plutôt évocateur d'une occlusion
rétine, le décollement de rétine idiopathique n'entraînent ni douleur ni de l'artère centrale de la rétine. Les néovaisseaux prépupillaires et
rougeur oculaire. prérétiniens se voient plus tardivement au cours des formes
ischémiques de l'occlusion de la veine centrale de la rétine.

Question à compléments multiples.


13 Question à compléments multiples.
72
L'acuité visuelle mesurée en clinique courante dépend :
A - Des cônes Devant un oeil rouge, douloureux avec atteinte de l'acuité
B - Des bâtonnets visuelle, vous évoquez le ou les diagnostics suivants :
C - De la macula A - Conjonctivite
D - De l'ora serrata B - Uvéite antérieure
E - De la périphérie rétinienne C - Iridocyclite
Bonne(s) réponse(s) : A C D - Glaucome aigu
E - Hémorragie sous-conjonctivale
L'acuité visuelle mesure le fonctionnement de la macula, au centre de Bonne(s) réponse(s) : B C D
laquelle se trouve la fovéa, qui ne contient que des cônes.
La conjonctivite s'accompagne d'un oeil rouge avec sécrétions, mais
sans douleur ni baisse d'acuité visuelle. L'hémorragie sans-conjonctivite
se traduit par un rouge, mais sans sécrétion, sans douleur ni baisse
Question à compléments multiples. d'acuité visuelle.
9

L'acuité visuelle mesurée peut dépendre :


A - De l'âge du sujet Question à complément simple.
B - De l'hyperhémie conjonctivale 78
C - Du diamètre pupillaire
D - Du contraste du test Voici 5 affections pouvant être a l'origine d'une baisse brutale
E - De l'ambiance lumineuse de la pièce de l'acuité visuelle, L'oeil y reste habituellement "blanc", sauf
Bonne(s) réponse(s) : A C D E dans une des étiologies suivantes. Laquelle donne un oeil
rouge ?
L'hyperhémie conjonctivale n'intervient pas du tout dans l'acuité visuelle A - Crise de glaucome aigu
mesurée. B - Hémorragie du vitré
C - Oblitération de l'artère centrale de la rétine
D - Thrombose de la veine centrale de la rétine
E - Décollement massif de la rétine
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A
8
Le glaucome aigu par fermeture de l'angle associe un oeil rouge,
Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles douloureux en semi mydriase aréflexique et une hypertonie oculaire.
associent à la fois rougeur oculaire et baisse de l'acuité
visuelle ?
A - Glaucome aigu
B - Névrite optique rétrobulbaire
Question à compléments multiples.
C - Iridocyclite 91
D - Kératite
E - Décollement de rétine Chez un malade accusant une baisse unilatérale de l'acuité
Bonne(s) réponse(s) : A C D visuelle, quel(s) signe(s) permet(tent) de suspecter une
neuropathie optique rétrobulbaire ?
Une baisse d'acuité visuelle avec rougeur oculaire doit faire rechercher A - Douleurs lors des mouvements oculaires
un glaucome aigu, une uvéite antérieure (ou iridocyclite), une kératite. La B - Fond d'oeil normal
névrite optique rétrobulbaire et le décollement de rétine ne C - Scotome central au champ visuel
s'accompagnent pas de rougeur. D - Phosphènes
E - Trouble de la vision des couleurs
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Les phosphènes évoquent des tractions vitréo-rétiniennes et doivent faire


rechercher une déchirure ou un décollement de la rétine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 521 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.


77 21

Parmi ces cinq propositions, une seule est fausse. Laquelle ? Un malade de 65 ans, hypertendu, présente brutalement une
Une baisse brutale d'acuité visuelle peut être due à : baisse d'acuité visuelle unilatérale; l'examen du fond d'oeil
A - Une occlusion de l'artère centrale de la rétine montre un oedème rétinien postérieur, des artères grêles, et
B - Une occlusion de la veine centrale de la rétine une macula bien colorée. Le diagnostic à évoquer en premier
C - Une cataracte sénile lieu est celui de :
D - Un glaucome aigu A - Décollement de rétine
E - Une hémorragie dans le vitré B - Glaucome aigu
Bonne(s) réponse(s) : C C - Occlusion de la veine centrale de la rétine
D - Neuropathie optique oedémateuse aiguë
La cataracte sénile entraîne une baisse progressive, pendant plusieurs E - Occlusion de l'artère centrale de la rétine
mois ou plusieurs années, de l'acuité visuelle. Bonne(s) réponse(s) : E

C'est l'aspect clinique typique de l'occlusion de l'artère centrale de la


rétine.
Question à complément simple.
1

Devant une baisse brutale unilatérale de l'acuité visuelle, Question à compléments multiples.
sans douleur ni rougeur, vous évoquez les diagnostics 78
suivants, sauf un. Lequel ?
A - Hémorragie du vitré Une rougeur oculaire spontanée de topographie
B - Occlusion de l'artère centrale de la rétine périkératique, accompagnée de douleurs, d'une baisse de
C - Neuropathie optique ischémique antérieure aiguë l'acuité visuelle, d'un larmoiement, d'une photophobie et d'un
D - Occlusion de la veine centrale de la rétine blépharospasme doit a priori faire évoquer le(s) diagnostic(s)
E - Iridocyclite aiguë suivant(s) :
Bonne(s) réponse(s) : E A - Conjonctivite virale aiguë muco-purulente
B - Dacryocystite aiguë
L'iridocyclite aiguë s'accompagne d'une rougeur (cercle périkératique) et C - Hémorragie intra-oculaire massive compliquant une
d'une douleur oculaire.
rétinopathie diabétique
D - Kératite épithéliale herpétique
E - Iridocyclite
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : D E
42 La conjonctivite aiguë entraîne une rougeur diffuse, sans douleur ni
baisse d'acuité visuelle. La dacryocystite aiguë entraîne ni douleur
Une baisse de l'acuité visuelle récente, brutale et unilatérale oculaire, ni baisse d'acuité visuelle. L'hémorragie intra-oculaire entraîne
chez une jeune fille de 20 ans avec examen ophtalmologique une baisse d'acuité visuelle isolée.
objectif normal doit faire évoquer :
A - Une hystérie
B - Une sclérose en plaques
C - Un glaucome chronique à angle ouvert Question à complément simple.
D - Une toxicomanie à l'héroïne 41
E - Une cécité corticale
Bonne(s) réponse(s) : B Dix jours après la première consultation, la jeune femme
présente une baisse d'acuité visuelle très importante de l'oeil
L'examen objectif ne comprend pas l'acuité visuelle. gauche. L'ophtalmologiste constate une hémorragie très
abondante du vitré. Quel appareil peut-il utiliser pour affirmer
qu'elle présente un décollement de la rétine bilatéral ?
A - Ophtalmoscope direct
Question à compléments multiples. B - Echographe
34 C - Esthésiomètre
D - Angiographe en fluorescence
Devant un oeil rouge, douloureux avec atteinte de l'acuité E - Verre à 3 miroirs
visuelle, vous évoquerez : Bonne(s) réponse(s) : B
A - Conjonctivite
B - Sclérite Pour affirmer qu'il existe un décollement de rétine de l'oeil gauche,
C - Iridocyclite l'échographie bidimensionnelle permet de préciser la position de la
D - Glaucome aigu rétine, alors que l'ophtalmoscope est impossible en raison de
E - Hémorragie sous-conjonctivale l'hémorragie intravitréenne.
Bonne(s) réponse(s) :

Sans commentaire

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 522 By NADJI 85

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Question à complément simple.


57

S'il s'agit d'une sclérose en plaques, par quel mécanisme


peut-on expliquer la baisse d'acuité visuelle unilatérale droite
?
A - Atteinte du chiasma
B - Atteinte de la bandelette optique gauche
C - Atteinte du cortex occipital gauche
D - Atteinte du nerf moteur oculaire externe droit
E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : E

La baisse d'acuité visuelle est expliquée par une névrite optique


rétrobulbaire (entre la lame criblée et le chiasma), et en particulier du
faisceau pupille maculaire.

Question à compléments multiples.


60

Hormis la baisse de l'acuité visuelle unilatérale, on rencontre


au cours de l'évolution d'une sclérose en plaques :
A - Une cataracte
B - Une baisse d'acuité visuelle bilatérale
C - Un nystagmus
D - Une diplopie
E - Une conjonctivite
Bonne(s) réponse(s) : B C D

La baisse d'acuité visuelle peut être bilatérale en cas d'atteinte du nerf


optique controlatéral au cours d'une poussée ultérieure. Le nystagmus et
la diplopie traduisent une atteinte des nerfs crâniens ou des voies supra
ou internucléaires.

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.


80 64

Une cataracte pathologique peut survenir à l'évolution de : Parmi les signes suivants, citez le signe caractérisant la
A - Diabète cataracte du diabétique :
B - Myotonie de Steinert (ou myopathie myotonique) A - Cataracte unilatérale
C - Hypoparathyroïdie B - Cataracte bilatérale
D - Hyperparathyroïdie C - Cataracte nucléaire
E - Maladie de Horton (ou artérite temporale) D - Cataracte corticale antérieure
Bonne(s) réponse(s) : A B C E - Cataracte équatoriale
Bonne(s) réponse(s) : B
Ni l'hyperparathyroïdie ni la maladie de Horton n'entraînent ces
caractères pathologiques. Le diabète, la myotonie de Steinert et Le diabète, maladie générale, entraîne la formation d'un cataracte
l'hypoparathyroïdie entraînent, après plusieurs années d'évolution une bilatérale, sous capsulaire postérieure, ou nucléaire (présénile).
cataracte surtout sous-capsulaire postérieure.

Question à complément simple.


Question à compléments groupés. 48
94
Un nouveau-né, sur les antécédents duquel vous n'avez
La cataracte sénile : aucun renseignement, présente, parmi d'autres signes, une
1 - Provoque un reflet rose de la pupille cataracte congénitale. Laquelle, parmi les 5 infections
2 - S'accompagne de phosphènes suivantes, que la mère a peut-être présentée au cours de la
3 - S'accompagne d'un cercle périkératique grossesse, vous paraît devoir être incriminée :
4 - Entraîne une baisse visuelle progressive A - Listériose
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D B - Rubéole
1,2,3,4=E C - Toxoplasmose
Bonne(s) réponse(s) : D D - Syphilis congénitale
E - Infection à Escherichia coli
La cataracte, quelle que soit sa cause, s'accompagne d'une lueur
Bonne(s) réponse(s) : B
pupillaire grise, mais il n'y a pas de phosphène ni de cercle périkératique.
La cataracte congénitale est la manifestation ophtalmologique la plus
fréquente de la rubéole congénitale; elle s'associe souvent à une
microphtalmie et à une rétinopathie rubéolique, toutes ces manifestations
Question à complément simple. sont bilatérales. Les quatres autres infections n'entraînent pas de
94 cataracte congénitale.

Une cataracte compliquée peut survenir après toutes ces


affections oculaires, sauf une Laquelle ?
A - Luxation traumatique du cristallin Question à complément simple.
B - Myopie forte 97
C - Iridocyclite
D - Conjonctivite aiguë La découverte d'une cataracte chez un nouveau-né porteur
E - Décollement de rétine après échec du traitement d'un souffle systolique est évocatrice :
chirurgical A - D'une trisomie 21
Bonne(s) réponse(s) : D B - D'une embryopathie rubéolique
C - D'une maladie des inclusions cytomégaliques
La conjonctivite est une affection qui guérit sans séquelle. La myopie D - D'une maladie métabolique
forte, l'iridocyclite, le décollement de rétine (après échec du traitement E - Aucune des propositions précédentes
chirurgical) et bien sur, la luxation traumatique du cristallin, peuvent Bonne(s) réponse(s) : B
entraîner une cataracte unilatérale.
Seule l'embryopathie rubéolique associe une cataracte congénitale et
des malformations cardiaques (canal artériel en cas de souffle continu,
communication inter-ventriculaire en cas de souffle systolique).
Question à complément simple.
8

Voici 5 propositions concernant la cataracte, une seule est Question à complément simple.
inexacte. Laquelle ? 80
A - La corticothérapie générale au long cours impose la
surveillance du cristallin Un nouveau-né, sans hérédité malformative particulière,
B - Lors de la découverte d'une cataracte strictement paraît légèrement microphtalme et est atteint de cataracte.
unilatérale, de cause indéterminée, il faut rechercher un Quelle est l'étiologie la plus probable de cette cataracte ?
corps étranger intraoculaire A - Toxoplasmose maternelle au début de la grossesse
C - La myotonie de Steinert se complique habituellement B - Rubéole maternelle au début de la grossesse
d'une cataracte C - Prise maternelle de médicaments pendant la grossesse
D - L'électrorétinogramme sert à apprécier la valeur D - Exposition maternelle aux rayons X pendant la
fonctionnelle de la rétine quand il existe une cataracte grossesse
blanche totale E - Aucune des propositions ci-dessus
E - L'opération de la cataracte rend l'oeil myope Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : E
L'association d'une cataracte congénitale et d'une microphtalmie est très
L'opération de la cataracte consiste à enlever le cristallin, qui est une évocatrice d'une rubéole congénitale. La toxoplasmose entraîne surtout
lentille convexe ; l'oeil devient donc fortement hypermétrope (l'image se des malformations neurologiques et une choriorétinite ; il peut exister un
forme nettement en arrière de la rétine), et doit être corrigé par une microphtalmie en cas de contamination précoce, mais il n y a pas de
RESIDANAT EN (verre
lentille convexe POCHE Tomelentille
de lunette, " I "- de
QCM - QCS
contact ou cristallin artificiel). 524
cataracte. By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.


5 85

Quelle est la plus fréquente des cataractes pathologiques ? Quel(s) est(sont) le(s) produit(s) susceptible(s) de provoquer
A - La cataracte de l'eczéma une cataracte ?
B - La cataracte du diabétique A - Amiodarone
C - La cataracte au Dinitral® B - Antipaludéens de synthèse
D - La cataracte de la tétanie C - Corticoïdes
E - La cataracte de la maladie de Steinert D - Antispasmodiques
Bonne(s) réponse(s) : B E - Phénothiazine
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Toutes les maladies indiquées s'accompagnent de cataracte avec une
fréquence variable. Mais le diabète reste la maladie la plus fréquente Les corticoïdes constituent la principale cause de cataracte iatrogène
parmi la population, à l'origine d'une cataracte pathologique. médicamenteuse.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


76 87
Des cataractes "pathologiques" peuvent s'observer au cours : Parmi les signes fonctionnels suivants, quel(s) est(sont)
A - Des dermatoses atopiques celui(ceux) qui peut peu(ven)t faire évoquer le diagnostic de
B - Du diabète cataracte ?
C - De la tétanie A - Baisse d'acuité visuelle
D - De la goutte B - Métamorphopsie
E - Des hypercholestérolémies C - Halos colorés
Bonne(s) réponse(s) : A B C D - Eblouissement
E - Myodesopsie
L'atopie (hypersensibilité cutanée), le diabète sucré et la tétanie (par Bonne(s) réponse(s) : A D
hypoparathyroïde) entraînent l'apparition d'une cataracte.
Les métamorphopsies évoquent un syndrome maculaire (avec la
micropsie, et la dyschromatopsie). Les halos colorés évoquent des
poussées d'hypertonie (crises à minima de glaucome aigu par fermeture
Question à compléments multiples. de l'angle). Les myodésopsies doivent faire rechercher un décollement
78 postérieur du vitré ou une hémorragie intra-vitréenne.

Devant une cataracte unilatérale après un traumatisme à


globe ouvert. deux examens parmi les suivants sont
indispensables. Lesquels ? Question à compléments multiples.
A - Angiographie fluorescéinique 100
B - Tomographie
C - Radio oculo-orbitraire Un patient de 70 ans présente un début de cataracte. Vous
D - Potentiels évoqués visuels évoquez ce diagnostic sur :
E - Echographie A - Une diplopie monoculaire
Bonne(s) réponse(s) : C E B - Un larmoiement
C - La perception de points noirs
La cataracte empêchant l'examen du fond d'oeil, il faut pratiquer une D - L'installation d'une myopie
échographie et des radios de l'oeil et de l'orbite à la recherche d'un corps E - Une rougeur conjonctivale
étranger intraoculaire. Bonne(s) réponse(s) : A D

La diplopie monoculaire, l'installation d'une myopie (par "gonflement" du


cristallin) et l'éblouissement à la lumière peuvent constituer les premiers
Question à compléments multiples. signes d'une cataracte sénile.
100

Une cataracte congénitale pourra être suspectée chez


l'enfant devant : Question à complément simple.
A - Une buphtalmie (gros oeil) 6
B - Un reflet noir de la pupille
C - Un oeil rouge Une cataracte congénitale pourra être suspectée en
D - Un strabisme présence de l'un des signes suivants. Lequel ?
E - Une mydriase A - Une buphtalmie
Bonne(s) réponse(s) : D E B - Une leucocorie
C - Un oeil rouge
La buphtalmie (gros oeil) fait évoquer le diagnostic de glaucome D - Une mégalocornée
congénital. Le reflet noir de la pupille est un aspect normal ; lors d'une E - Aucun des signes précédents
cataracte, la pupille est au contraire blanche (on parle alors de Bonne(s) réponse(s) : B
leucocorie). L'oeil n'est pas rouge avec une cataracte congénitale ; mais
il peut exister un strabisme (par amblyopie secondaire à la cataracte) La leucocorie, ou pupille blanche, fait suspecter chez un enfant une
ainsi qu'une mydriase (la lumière ne traversant plus du tout le cristallin. cataracte congénitale. La buphtalmie fait suspecter un glaucome
congénital ; l'oeil rouge fait rechercher une conjonctivite ou une kératite;
la mégalocornée est une malformation congénitale (grande cornée, mais
tonus oculaire normal, et pas d'aggravation dans le temps, à la différence
du glaucome congénital).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 525 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.


13 100

Tous les agents physiques suivants peuvent provoquer une La cataracte peut entraîner :
cataracte, sauf un. Lequel ? A - Des céphalées
A - La foudre B - Une myopie
B - L'électricité industrielle C - Un astigmatisme
C - Les ultraviolets D - Une baisse d'acuité visuelle
D - Les infrarouges E - Des phosphènes
E - Les rayons X Bonne(s) réponse(s) : A B D
Bonne(s) réponse(s) : A
Les céphalées sont évocatrices d'une hypertonie par blocage pupillaire
La responsabilité des ultraviolets dans la survenue d'une cataracte est ou par uvéite phakoantigénique. La myopie d'indice est secondaire à la
incertaine, les ultraviolets étant absorbés en quasi totalité dans la modification de la forme du cristallin. L'astigmatisme apparaît en post-
cornée. Mais les brûlures électriques (foudre, électricité industrielle) opératoire, de même que les phosphènes et le décollement de la rétine.
peuvent entraîner l'apparition d'une cataracte en quelques semaines, de
même que les infrarouges (après plusieurs années d'exposition). Les
rayons X sont directement cataractogènes si la dose reçue atteint ou
dépasse 400 à 800 rad.; le cristallin est d'autant plus sensible aux Question à compléments multiples.
rayons X quand le sujet est jeune. 95

Parmi les causes suivantes, certaines peuvent être à l'origine


Question à complément simple. d'une cataracte. Laquelle ou lesquelles ?
A - Electrocution
68 B - Brûlures par bases
C - Contusion oculaire
Quel examen doit-on impérativement faire en préopératoire
D - Radiations ionisantes
avant de pratiquer une extraction de la cataracte ?
E - Intoxication à l'éthambutol
A - Une angiographie Bonne(s) réponse(s) : A B C D
B - Une vision des couleurs
C - Une adaptométrie L'intoxication à l'éthambutol provoque une neuropathie optique.
D - Un contrôle de la perméabilité des voies lacrymales
E - Une pachymétrie cornéenne
Bonne(s) réponse(s) : D
Question à compléments multiples.
C'est une question à complément simple. 91
La perméabilité des voies lacrymales doit toujours être vérifiée avant
d'intervenir sur une cataracte ; la stase des larmes en cas de sténose
On évoque une cataracte devant :
peut en effet favoriser la survenue d'une infection.
A - Des phosphènes
B - Une myopie récente
C - Des éblouissements
Question à compléments multiples. D - Une baisse d'acuité visuelle de loin et/ou de près
98 E - Des mouches volantes
Bonne(s) réponse(s) : B C D
Devant une cataracte unilatérale, que doit-on rechercher
Les phosphènes évoquent des tractions du vitré sur la rétine (avec ou
comme étiologie(s) ? sans déchirure) ; les mouches volantes évoquent un décollement
A - Décollement de rétine postérieur du vitré.
B - Tumeur intra-oculaire
C - Hypoparathyroïdie
D - Diabète
E - Traumatisme oculaire Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A B E 94
L'hypoparathyroïdie et le diabète favorisent la survenue d'une cataracte Devant une cataracte unilatérale totale lorsqu'on ne connaît
bilatérale.
pas les antécédents du patient, il faut demander :
A - Electrorétinogramme
B - Potentiels évoqués visuels
Question à compléments multiples. C - Bilan orthoptique
99 D - Echographie B
E - Glycémie
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Une cataracte peut se compliquer (avant tout geste
chirurgical) de : Le bilan orthoptique est impossible car la cataracte est totale. Le diabète
A - Occlusion veineuse rétinienne se complique d'une cataracte bilatérale.
B - Décollement de rétine
C - Uvéite
D - Hypertonie oculaire
E - Blocage pupillaire
Bonne(s) réponse(s) : C D E

L'uvéite phakoantigénique est liée à une perméabilité accrue de la


capsule cristallinienne aux protéines (réaction antigénique immunitaire).
L'hypertonie oculaire est provoquée par un blocage pupillaire secondaire
à l'intumescence cristallinienne.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 526 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.


80 107

Toutes les affirmations sont exactes, sauf une. La cataracte La cataracte sénile :
peut être secondaire à : A - Donne une lueur pupillaire rose
A - Une hypocalcémie B - S'accompagne de phosphènes
B - Un diabète C - S'accompagne d'un cercle périkératique
C - La prise de corticoïdes D - Entraîne une baisse visuelle progressive
D - La prise d'indométhacine E - Est en général unilatérale
E - Myotonie de Steinert Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
La lueur pupillaire est grise en raison de l'opacité cristallinienne. Il n'y a
De rares anomalies cornéennes et rétiniennes ont été rapportées après pas de phosphènes (signe de traction sur la rétine) ni de rougeur. Elle
la prise prolongée d'indométacine. est en général bilatérale, plus ou moins symétrique.

Question à complément simple. Question à compléments multiples.


81 116

Quel est le principal risque évolutif de la cataracte Devant une cataracte unilatérale après un traumatisme à
congénitale ? globe ouvert, deux examens parmi les suivants sont
A - La survenue d'un décollement de rétine indispensables :
B - L'intumescence cristallinienne A - Angiographie fluorescéinique
C - L'atrophie du nerf optique B - Tomographie
D - L'amblyopie C - Radiographie orbitaire
E - L'atrophie du globe oculaire D - Potentiels évoqués visuels
Bonne(s) réponse(s) : D E - Echographie
Bonne(s) réponse(s) : C E
Le risque d'amblyopie impose l'intervention chirurgicale ; elle seule
permet de diminuer ce risque. Il faut suspecter et rechercher un corps étranger intra-oculaire qui peut
être radio-opaque (visible en radio) ou radiotransparent (tel que le verre,
visible en échographie).

Question à compléments multiples.


83
Question à compléments multiples.
La récupération fonctionnelle après opération de la cataracte 117
est limitée en cas de :
A - Dégénérescence maculaire Une cataracte congénitale peut être suspectée chez l'enfant
B - Dégénérescence palissadique en présence de :
C - Glaucome chronique A - Buphtalmie
D - Gérontoxon B - Leucororie
E - Hyalite C - Oeil rouge
Bonne(s) réponse(s) : A B C E D - Strabisme
E - Mydriase
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : B D

La leucocorie (=pupille blanche) peut être découverte par les parents, de


même que le strabisme , conséquence de l'amblyopie provoquée par la
Question à complément simple. cataracte.
120

Quelle est la plus fréquente des cataractes pathologiques ?


Question à compléments multiples.
A - La cataracte de l'eczéma
B - La cataracte du diabétique 91
C - La cataracte cortisonique
Une cataracte se traduit par :
D - La cataracte de la tétanie
A - Baisse d'acuité visuelle brutale
E - La cataracte de la maladie de Steinert
Bonne(s) réponse(s) : B B - Diplopie monoculaire
C - Douleur oculaire
Cette question est ambiguë. S'agit-il de la cause la plus fréquente (dans D - Disparition du reflet pupillaire
ce cas, il s'agit du diabète) ? Ou bien s'agit-il de la maladie qui entraîne E - Eblouissement
le plus fréquemment une cataracte (toutes les propositions sont alors Bonne(s) réponse(s) : B D E
discutables) ?
Au cours d'une cataracte la baisse d'acuité visuelle est progressive. Il n'y
a ni rougeur ni douleur oculaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 527 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.


55

La cataracte sénile :
A - Représente le type le plus fréquent de cataracte
B - Provoque une baisse d'acuité visuelle progressive
C - Doit être opérée rapidement de façon à éviter une
amblyopie fonctionnelle
D - Est une contre indication à la mise en place d'un
implant cristallinien intra-oculaire
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : A C

L'ulcère denditrique est typique de l'herpès, surtout lorsque l'épithélium


présente des zones soulevées aux bords de l'ulcération.

Question à complément simple.


61

Quel est le signe subjectif le plus fréquent dans l'évolution


d'une cataracte sénile ?
A - La douleur à la palpation du globe
B - La perte brutale de la vision d'un oeil
C - Le rétrécissement progressif du champ visuel
D - L'apparition de mouches volantes
E - La vision brouillée avec éblouissement
Bonne(s) réponse(s) : E

La cataracte entraîne une vision brouillée d'apparition progressive, avec


éblouissements (secondaire à la diffraction de la lumière dans la opacité
cristallinienne).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 528 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments groupés.


97 106

Une épidémie de conjonctivite à prédominance unilatérale se Devant un tableau de conjonctivite aiguë, on retiendra
répand en deux comme argument(s) majeur(s) en faveur d'une étiologie
semaines dans un service d'ophtalmologie virale :
Quelle est la nature de l'agent causal ? 1 - L'association à une rhinopharyngite
A - Virus de l'herpès 2 - La présence d'une adénopathie satellite
B - Adénovirus 3 - La notion de contage
C - Virus du trachome 4 - L'importance des sécrétions conjonctivales
D - Pneumocoque Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
E - Cytomégalovirus 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A

L'adénovirus est l'agent responsable des épidémies de conjonctivites qui Devant une conjonctivite aiguë, l'étiologie virale (adénovirus) est évoquée
atteignent les communautés (crèche, militaire, milieu hopitalier). Les devant l'association d'une notion de contage (8 à 10 jours avant le début
deux semaines correspondent à la durée habituelle d'incubation avant des symptômes), l'association à une rhinopharyngite et la présente d'une
l'apparition des symptômes de la conjonctivite. adénopathie satellite prétragienne.

Question à complément simple. Question à compléments multiples.


93 112

Devant un oeil rouge, un des signes suivant doit faire écarter La conjonctivite printanière :
le diagnostic de conjonctivite. Lequel ? A - Est de nature allergique
A - Sécrétions B - S'accompagne d'un oedème palpébral
B - Larmoiement C - Est caractérisée par la présence de "pavés" au niveau
C - Baisse d'acuité visuelle de la conjonctive palpébrale supérieure
D - Rougeur diffuse D - S'exprime par une rougeur périkératique
E - Sensation de sable E - S'accompagne d'iridocyclite
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A B C

La conjonctivite s'accompagne d'une sensation de flou visuel par La conjonctivite printanière est une conjonctivite de l'enfant, avec
modification du film lacrymal, mais il n'y a pas de réelle baisse de l'acuité oedème palpébral, la conjonctive palpétrale supérieure est parsemée de
visuelle. papilles plus ou moins volumineuses, réalisant un aspect de pavage. Elle
peut éventuellement se compliquer de kératite, mais la conjonctivite
seule ne s'accompagne ni de rougeur périkératique, ni d'iridocyclite.

Question à complément simple.


48
Question à complément simple.
Un collyre corticoïde ne doit pas être prescrit dans les 86
kératoconjonctivites causées par :
A - Virus APC Parmi les propositions suivantes, une seule est fausse.
B - Entérovirus L'adénovirus est responsable de kérato-conjonctivites :
C - Herpès virus A - Très contagieuses
D - Moraxelles B - Epidémiques
E - Pneumocoques C - Néonatales
Bonne(s) réponse(s) : C D - Aiguës
E - Folliculaires
La kératite herpétique superficielle est une contre-indication formelle à la Bonne(s) réponse(s) : C
corticothérapie locale en raison du risque d'aggravation. D'une façon
générale, les corticoïdes doivent être évités devant toute kératite. Les conjonctivites néonatales ne sont pas liées à l'adénovirus mais plutôt
au gonocoque, ce qui explique leur traitement préventif systématique.

Question à compléments multiples.


71 Question à compléments multiples.
99
Quel(s) symptôme(s) n'appartien(nen)t pas au tableau
clinique d'une conjonctivite aiguë ? Parmi les symptômes suivants, on retient comme
A - Sensation de grains de sable appartenant à la série des conjonctivites :
B - Sécrétions purulentes A - Douleur atroce
C - Oeil larmoyant B - Baisse de l'acuité visuelle
D - Baisse de l'acuité visuelle C - Sécrétions abondantes
E - Hypertonie oculaire D - Adénopathie prétagienne
Bonne(s) réponse(s) : D E E - Cercle périkératique
Bonne(s) réponse(s) : C D
Au cours d'une conjonctivite aiguë, il n'y a ni douleur, ni baisse de
l'acuité visuelle, ni hypertonie. La douleur avec baisse d'acuité visuelle et cercle périkératique évoque le
diagnostic de kératite.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 529 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments groupés.


72 120

Devant un oeil rouge, un des signes suivants doit faire Chlamydia trachomatis est une cause fréquente, dans le
écarter le diagnostic de conjonctivite. Lequel ? monde, de conjonctivite :
A - Sécrétions 1 - Folliculaire
B - Larmoiement 2 - D'évolution chronique
C - Baisse d'acuité visuelle 3 - Favorisée par de mauvaises conditions d'hygiène
D - Rougeur diffuse 4 - Responsable de cécité
E - Sensation de sable Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Bonne(s) réponse(s) : C 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E
Lors d'une conjonctivite, il peut être observé une sensation de flou visuel,
mais il n'y a pas de baisse de l'acuité visuelle. Le trachome est l'une des premières causes de cécité dans le monde
avec l'onchocercose ; il se manifeste par une conjonctivite chronique,
favorisée par les mauvaises conditions d'hygiène, aboutissant à une
sécheresse oculaire et à un panus trachomateux qui recouvre
Question à complément simple. progressivement la cornée.
85

Le tableau clinique d'une conjonctivite est caractérisé par :


A - Rougeur, douleur, baisse de l'acuité visuelle Question à complément simple.
B - Rougeur, douleur, hypertonie 66
C - Rougeur, hypersécrétion, cils collés le matin
D - Rougeur, douleur et hypopion Une conjonctivite aiguë se manifeste par tous les signes
E - Aucune des propositions suivants, sauf un. Lequel ?
Bonne(s) réponse(s) : C A - Une rougeur oculaire
B - Une photophobie
L'association rougeur, douleur, baisse d'acuité visuelle peut évoquer une C - Une sécrétion lacrymale accrue
kératite, une uvéite antérieure ou un glaucome aigu. D - Une diminution de l'acuité visuelle
L'association rougeur, douleur, hypertonie évoque un glaucome aigu. E - Une sensation de corps étranger sous les paupières
L'association rougeur, douleur et hypopion évoque le diagnostic d'uvéite Bonne(s) réponse(s) : D
antérieure aiguë.
Il n'y a pas de baisse d'acuité visuelle, car pas d'atteinte de cornée au
cours d'une conjonctivite aiguë non compliquée.

Question à compléments multiples.


37
Question à compléments multiples.
Les conjonctivites à inclusions : 113
A - Sont provoquées par les chlamydiae
B - Epargnent le nouveau-né Classiquement les conjonctivites se traduisent par :
C - Peuvent être transmises par l'eau des piscines A - La sécrétion
D - Peuvent être transmises sexuellement B - La douleur oculaire
E - Sont sensibles aux cyclines C - La photophobie
Bonne(s) réponse(s) : A C D E D - Le larmoiement
E - L'injection périkératique
Les conjonctivites à inclusions (infection à chlamydia) constituent Bonne(s) réponse(s) : A C D
l'ophtalmie du nouveau-né la plus fréquente, par contamination lors du
passage dans la filière génitale à la naissance. Lorsque la conjonctivite ne se complique pas de kératite, il n'y a ni
douleur ni cercle périkératique.

Question à complément simple.


76 Question à compléments multiples.
14
Les conjonctivites aiguës de l'adulte dues aux adénovirus ont
toutes les caractéristiques suivantes sauf une. Laquelle ? Quel(s) symptôme(s) appartien(nen)t au tableau clinique
A - Epidémiques d'une conjonctivite aiguë ?
B - Transmises sexuellement A - Sensation de grains de sable
C - Associées a des adénopathies cervicales B - Sécrétions purulentes
D - Compliquées de kératite C - Oeil larmoyant
E - Sans traitement spécifique D - Baisse de l'acuité visuelle
Bonne(s) réponse(s) : B E - Hypertonie oculaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C
La transmission des conjonctivites aiguës de l'adulte dues aux
adénovirus ne sont pas particulièrement à transmission sexuelle. Le tonus oculaire est normal, et il n'y a pas de baisse d'acuité visuelle
dans une conjonctivite non compliquée de kératite.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 530 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.


56

Une conjonctivite peut être secondaire à l'une ou plusieurs


des affections de voisinage suivante :
A - Un orgelet
B - Un ectropion
C - Un chalazion
D - Une uvéite
E - Un entropion
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

L'uvéite est une inflammation intra-oculaire qui peut aussi


s'accompagner d'une rougeur oculaire.

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Question à complément simple. Question à complément simple.


86 10

Parmi ces 5 propositions concernant les corps étrangers L'examen à demander en priorité chez un patient suspect de
intraoculaires, une seule est inexacte. Laquelle ? corps étranger intraoculaire est :
A - Une métallose oculaire complique habituellement un A - Un électrorétinogramme
corps étranger métallique non extrait B - Un dosage du fer dans l'humeur
B - Une sidérose oculaire complique habituellement un C - Une radiographie de l'orbite
corps étranger en cuivre non extrait D - Une échographie oculaire
C - Un corps étranger métallique en fer doit être extrait à E - Une tomodensitométrie orbitaire
l'électro-aimant Bonne(s) réponse(s) : C
D - La présence d'un corps étranger intraoculaire fait courir
le risque de panophtalmie La radiographie de l'orbite reste le premier examen à demander à la
recherche d'un corps étranger intra-oculaire radio-opaque, avant
E - La chalcose conduit à la cécité
l'échographie et le scanner.
Bonne(s) réponse(s) : B

Un corps étranger en cuivre non extrait se complique habituellement de


chalcose oculaire (iris verdâtre, cataracte et dépôt de cuivre dans la
cornée), un corps étranger en fer non extrait se complique Question à compléments multiples.
habituellement de sidérose (iris de couleur rouille, cataracte et hypertonie 63
oculaire).
Un corps étranger métallique intra-oculaire peut être
responsable :
A - Cataracte
Question à complément simple. B - Hypertonie oculaire
5 C - Décollement de la rétine
D - Modification de la couleur de l'iris
Parmi les signes oculaires suivants, indiquez celui qui E - Altération de l'électro-rétinogramme
s'applique à un corps étranger intraoculaire métallique Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
oxydable méconnu :
A - Atrophie optique La sidérose secondaire à un corps étranger intra-oculaire métallique
B - Hétérochromie irienne comporte toutes les propositions.
C - Myosis
D - Conjonctivite
E - Kératite
Bonne(s) réponse(s) : B
Question à compléments multiples.
26
Un corps étranger intraoculaire métallique oxydable méconnu entraîne
une hétérochromie irienne de couleur rouille pour un corps étranger en Dans ce contexte, la présence d'un corps étranger intra-
fer (sidérose), ou de couleur verdâtre pour un corps étranger en cuivre oculaire est suspectée devant :
(chalcose). A - Une hémorragie sous-conjonctivale
B - Une plaie cornéenne
C - Une plaie conjonctivale
D - Une baisse d'acuité visuelle
Question à complément simple.
E - Une hypotonie
78 Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Toutes les lésions oculaires récentes suivantes doivent faire La baisse d'acuité visuelle n'est pas particulièrement évocatrice de ce
rechercher un corps étranger intraoculaire, sauf une. diagnostic.
Laquelle ?
A - Plaie de cornée Un homme de 35 ans vous est adressé à la suite d'un accident de
B - Opacité cristallinienne travail. Il a reçu un éclat métallique dans l'oeil gauche, en frappant avec
un marteau sur un burin. Il a une photophobie et un larmoiement
C - Hémorragie sous-conjonctivale
modérés, l'acuité visuelle est de 1/10ème, non améliorable.
D - Pâleur papillaire
E - Hémorragie intraoculaire
Bonne(s) réponse(s) : D
Question à compléments multiples.
La pâleur papillaire ne traduit pas une maladie oculaire récente, mais
c'est plutôt un résultat secondaire et tardif. 29

Après extraction du corps étranger, l'évolution peut se


compliquer de :
Question à compléments multiples. A - Une baisse d'acuité visuelle
87 B - Un décollement de la rétine
C - Une infection
Quel(s) signe(s) clinique(s) est(sont) observé(s) dans le cas D - Une cataracte
d'un corps étranger intra-oculaire en fer passé inaperçu E - Une exophtalmie
depuis plus d'un an ? Bonne(s) réponse(s) : A B C D
A - Myosis
La baisse d'acuité visuelle peut être secondaire à un décollement de
B - Signe de Seidel
rétine, à une cataracte ou à une infection (endophtalmie).
C - Hétérochromie irienne
D - Oedème de cornée
E - Atrophie optique
Bonne(s) réponse(s) : C E

La sidérose oculaire au bout d'un an d'évolution s'accompagne d'une


RESIDANAT ENirienne
hétérochromie POCHE Tome
et d'une " I "-optique.
atrophie QCM - QCS 532 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.


1

Quel(s) signe(s) l'examen à la lampe à fente est-il


susceptible d'objectiver pour confirmer la présence d'un
corps étranger métallique intra-oculaire ?
A - Rubéose irienne
B - Sécclusion pupillaire
C - Hétérochromie irienne
D - Taie cornéenne, séquelle d'une plaie perforante
punctiforme
E - Pannus cornéen
Bonne(s) réponse(s) : C E

L'hétérochromie de l'iris peut traduire une surcharge en fer oxydé de


l'iris. La séquelle de plaie perforante est très évocatrice du diagnostic de
corps étranger intra-oculaire.

Un homme de 35 ans, travailleur manuel, sans antécédent pathologique


connu, remarque depuis quelques mois, une baisse progressive de la
vision de l'oeil droit, à 2/10 - 3/10.
Lorsqu'il consulte, l'examen, attentif et comparatif des yeux révèle une
mydriase et une leucocorie droites, sans signes inflammatoires de la
chambre antérieure. L'existence d'une cataracte avec corps étranger
métallique intra oculaire est l'hypothèse diagnostique la plus probable.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 533 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.


55 44

Parmi les cinq thérapeutiques par voie générale suivantes, Parmi les traitements oculaires locaux suivants, quel(s) est
quelle est celle qui n'est pas utilisée lors de la crise de celui(ceux) qui sera(ont) prescrit(s) dans une crise de
glaucome par fermeture de l'angle 7 glaucome aigu ?
A - L'acétazolamide (Diamox®) A - Atropine
B - L'urée B - Pilocarpine
C - Le mannitol C - Néosynéphrine
D - Le glycérol D - Antibiotiques
E - La dexaméthasone E - Pansement occlusif
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : B

La déxaméthosone est utilisée localement, sous forme de collyre. La pilocarpine est un myotique parasympathomimétique indiqué dans la
L'acétazolamide, le mannitol sont utilisés par voie intraveineuse ; le crise de glaucome aigu. L'atropine (parasympatholytique) et la
glycérol est utilisé per os ; l'urée était utilisée par voie intraveineuse ; ces néosynéphrine (sympathomimétique) sont formellement contre
quatre thérapeutiques diminuent la pression intra oculaire. indiquées. Les antibiotiques et le pansement occlusif n'ont aucun intérêt.

Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.


115 78

Le ou les médicaments suivants sont susceptibles de Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) favorise(nt) la
provoquer l'apparition d'un glaucome aigu à angle fermé : survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle ?
1 - Atropine A - Myopie
2 - Cordarone B - Etroitesse de la chambre antérieure
3 - Anafranil® C - Petite taille du cristallin
4 - Avlocardyl® D - Instillation d'un collyre conicoïde
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D E - Instillation d'un collyre néosynéphrine 5 %
1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : B
L'étroitesse de la chambre antérieure (comme on peut la voir chez
L'Atropine (parasympatholytique) et l'Anafranyl® (antidépresseur l'hypermétrope) et la mydriase (provoquée par exemple par instillation
anticholinergique) provoquent une mydriase pouvant déclencher un d'un collyre mydriatique : néosynéphrine) sont deux facteurs favorisants
glaucome aigu à angle fermé. la survenue d'une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle.

Question à complément simple. Question à compléments groupés.


8 92

La crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle survient Un glaucome aigu par fermeture de l'angle ne devrait jamais
le plus souvent chez des sujets biométriquement recevoir de :
prédisposés. Quelle est la nature de cette prédisposition ? 1 - Diurétiques
A - Myopie 2 - Collyres mydriatiques
B - Presbytie 3 - Mannitol
C - Hétérophorie 4 - Injection atropinique
D - Hypermétropie Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
E - Astigmatisme 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : C

L'hypermétrope possède un oeil "court", une chambre antérieure peu Les mydriatiques en collyre ou par voie générale (atropine) sont
profonde et donc un angle iridocornéen étroit, ce qui prédispose à la formellement contre indiqués au cours d'une crise de glaucome aigu par
survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle. fermeture de l'angle. Les diurétiques (Diamox) et le Mannitol sont au
contraire indiqués.

Question à compléments multiples.


117 Question à compléments multiples.
79
Dans un glaucome à angle étroit quel(s) médicament(s)
administré(s) par voie générale vous parai(ssen)t contre- Parmi les signes suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui
indiqués ? constitue(nt) une symptomatologie d'appel pouvant conduire
A - Atropine au diagnostic de glaucome aigu par fermeture de l'angle ?
B - Artane A - Halos colorés
C - I.M.A.O. B - Phosphènes
D - Antihistaminique de synthèse C - Oeil rouge avec sécrétion
E - Dérivés nitrés D - Scotome scintillant
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Douleurs oculaires
Bonne(s) réponse(s) : A E
L'atropine provoque une mydriase par son action parasympatholytique.
L'artane provoque une mydriase par son action anticholinergique. Les phosphènes et la perception d'un scotome scintillant sont
Le mécanisme et la réalité de la contre indication des IMAO et des évocateurs de tractions rétinovitréennes, à l'origine d'un décollement de
dérivés nitrés semblent plus discutable. la rétine. L'oeil rouge avec sécrétion évoque une conjonctivite ou une
kératite (selon l'absence ou non de douleurs oculaires).
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 534 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.


87 11

La crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle survient Parmi les signes cliniques de la crise de glaucome aigu, l'un
le plus souvent chez des sujets biométriquement est inexacte. Lequel ?
prédisposés. Quelle est la nature de cette prédisposition ? A - L'oeil est rouge
A - Myopie B - L'oeil est douloureux
B - Presbyte C - L'acuité visuelle est abaissée
C - Hétérophone D - La pupille est en myosis
D - Hypermétropie E - La cornée est oedémateuse
E - Astigmatisme Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
Bien entendu, la pupille est en mydriase au cours d'une crise de
L'hypermétropie s'accompagne d'un raccourcissement de l'axe glaucome aigu par fermeture de l'angle.
antéropostérieur du globe ; la chambre antérieure est peu profonde,
l'angle iridocornéen étroit et un glaucome aigu par fermeture de l'angle
peut survenir lors d'une mydriase.
Question à complément simple.
14
Question à complément simple. Les facteurs anatomiques prédisposant à la crise de
1 glaucome aigu par fermeture de l'angle sont :
A - Oeil myope, grande cornée, grande chambre
Tous ces médicaments sauf un peuvent déclencher une crise antérieure, angle étroit
de glaucome aigu chez un sujet prédisposé. Lequel ? B - Oeil hypermétrope, grande cornée, grande chambre
A - Les dérivés nitrés antérieure. angle étroit
B - Les I M.A.O. C - Oeil hypermétrope, petite cornée, petite chambre
C - L'éthambutol antérieure, angle étroit
D - Les antiparkinsoniens anticholinéraïques D - Oeil hypermétrope, petite cornée, petite chambre
E - La chlorpromazine antérieure, angle large
Bonne(s) réponse(s) : C E - Aucune des propositions précédentes
Bonne(s) réponse(s) : C
L'Ethambutol ne déclenche jamais de crise de glaucome aigu chez un
sujet prédisposé ; il peut par contre entraîner une neuropathie optique. Les facteurs anatomiques prédisposant à la fermeture de l'angle
iridocornéen sont l'oeil hypermétrope (oeil court), la petite cornée
(associe à l'hypermétrie), la chambre antérieure peu profonde et l'angle
iridocornéen étroit.
Question à complément simple.
110

Un intrus s'est glissé dans cette série de troubles que l'on Question à compléments groupés.
observe fréquemment dans la grande crise de glaucome aigu 114
par fermeture de l'angle iridocornéen. Quel est-il ?
A - Céphalées Le ou les signes suivants appartiennent au glaucome aigu à
B - Vomissements angle fermé :
C - Cercle périkératique 1 - Baisse d'acuité visuelle
D - Cornée oedémateuse 2 - Douleur oculaire et péri orbitaire
E - Myosis serré 3 - Rougeur oculaire
Bonne(s) réponse(s) : E 4 - Myosis
Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
Dans la crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle, la pupille est en 1,2,3,4=E
1/2 mydriase aréactive. Par contre, au cours d'une uvéite (qui peut Bonne(s) réponse(s) : A
s'accompagner d'une hypertonie), la pupille est en myosis.
La pupille n'est pas en myosis, mais en 1/2 mydriase aréflexique au
cours du glaucome aigu par fermeture de l'angle.

Question à complément simple.


4
Question à complément simple.
Voici 5 propositions concernant le glaucome aigu, une seule 2
réponse est inexacte. Laquelle ?
A - Le traitement médical repose, en l'absence de contre- Dans une crise de glaucome par fermeture de l'angle,
indication, sur les hypotonisants par voie générale l'examen oculaire révèle :
B - Les myotiques sont formellement contre-indiqués A - Oeil dur. rouge. chambre antérieure plate. mydriase
C - Un traitement chirurgical secondaire est nécessaire B - Oeil dur. rouge, chambre antérieure plate. myosis
D - L'iridectomie prophylactique sur l'autre oeil est C - Oeil dur, rouge, chambre antérieure normale. mydriase
indispensable D - Oeil dur. rouge, chambre antérieure normale, myosis
E - Les crises hypertoniques subaiguës traduisent des E - Aucune des propositions
épisodes de fermeture incomplètes de l'angle iridocornéen Bonne(s) réponse(s) : A
Bonne(s) réponse(s) : B
Lors d'une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle, la chambre
Au contraire les mydriatiques sont formellement contre indiqués, mais antérieure est peu profonde ou plate, et la pupille est en mydriase
les myotiques sont indiqués, et constituent le traitement local du aréflexique.
glaucome aigu.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 535 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.


10 8

Le glaucome aigu survient sur des yeux à conformation Le glaucome aigu par fermeture de l'angle survient le plus
anatomique prédisposante, c'est-à-dire sur des yeux avec : souvent chez :
A - Angle iridocornéen trop large A - L'enfant
B - Rayon de courbure de la cornée trop grand B - Le fort myope
C - Cristallin trop plat C - L'aphake
D - Chambre antérieure de profondeur réduite D - L'hypermétrope
E - Mailles du trabeculum trop serrées E - Les sujets de sexe masculin
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : D

Le glaucome aigu par fermeture de l'angle survient sur des yeux à L'hypermétrope, avec globe court, chambre antérieure peu profonde et
conformation anatomique prédisposante: oeil hypermétrope, avec angle iridocornéen étroit, regroupe les prédispositions anatomiques
chambre antérieure peu profonde et angle iridocornéen étroit. favorisant la survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


95 104

Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) favorise(nt) la Parmi les propositions suivantes concernant la grande crise
survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle ? de glaucome par fermeture de l'angle, primitive,
A - Myopie laquelle(lesquelles) est(sont) exactes(s) ?
B - Etroitesse de la chambre antérieure A - Elle peut être déclenchée par l'instillation d'un collyre
C - Petite taille du cristallin sympathomimétique
D - Instillation d'un collyre corticoïde B - Elle survient le plus souvent sur un oeil hypermétrope
E - Instillation d'un collyre mydriatique C - Elle s'accompagne toujours d'un blocage pupillaire
Bonne(s) réponse(s) : B E D - L'examen du champ visuel n'est pas nécessaire au
diagnostic
L'hypermétropie, la chambre antérieure étroite avec un volumineux E - Son traitement passe obligatoirement par la réalisation
cristallin sont les prédispositions anatomiques qui favorisent la survenue
d'une iridectomie
d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle au cours d'une mydriase.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
L'instillation prolongée plusieurs mois d'un collyre corticoïde peut
entraîner l'apparition d'un glaucome chronique.
Le traitement du glaucome aigu passe obligatoirement par la réalisation
d'une iridectomie chirurgicale ou d'une iridotomie au laser ; faut-il
considérer la proposition E comme fausse pour autant ?
Question à compléments multiples.
102
Question à complément simple.
Indiquez le(s) facteur(s) qui intervien(nen)t dans le 10
déclenchement de la crise de glaucome aigu :
A - Le blocage pupillaire Voici 5 propositions concernant la grande crise de glaucome
B - L'hypersécrétion de l'humeur aqueuse aigu. Une seule est inexacte. Laquelle ?
C - La sclérose du trabeculum scléral A - Il existe une constitution anatomique particulière de
D - L'accolement de la base de l'iris à la face postérieure l'angle iridocornéen
de la cornée B - Le glaucome aigu est liée à l'accolement de la base de
E - L'hyperpression veineuse épisclérale l'iris au trabéculum
Bonne(s) réponse(s) : A D C - La baisse de l'acuité visuelle est majeure
D - Il existe un myosis intense
C'est le blocage pupillaire, provoqué par l'accolement de la base de l'iris
à la face antérieure du cristallin lorsque la pupille est en demi-mydriase, E - Le globe oculaire est "dur comme du bois" à la
qui est à l'origine d'une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle. palpation
Bonne(s) réponse(s) : D

La pupille est en mydriase réflexique, ce qui permet le diagnostic avec


Question à compléments multiples. l'uvéite hypertensive.
109

Le glaucome aigu à angle fermé est une affection : Question à compléments multiples.
A - Qui s'observe à tout âge 99
B - Plus fréquente chez la femme que chez l'homme
C - A laquelle est prédisposé le fort myope Chez un sujet atteint de glaucome aigu par fermeture de
D - Déclenchée par la prise de médicament l'angle vous pouvez prescrire :
parasympathicolytique A - Acétazolamide (Diamox®) en comprimés
E - Qui peut succéder à un choc émotionnel B - Bêta-bloquant en collyre (Timoptol)
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
C - Collyre de nitrate de Pilocarpine
Le glaucome aigu par fermeture de l'angle s'observe surtout après 50 D - Collyre Isméline® (guanéthidine)
ans, chez la femme comme chez l'homme ; il est déclenché, chez un E - Collyre Glauposine® (épinéphrine)
sujet prédisposé (hypermétrope fort) par un choc émotionnel ou par la Bonne(s) réponse(s) : A B C D
prise de mydriatiques (sympathomimétiques ou parasympatholytiques).
Le collyre Glauposine® est un sympathomimétique contre-indiqué chez
un sujet atteint d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle en raison de
son action mydriatique.

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


106 103

Parmi les compléments proposés, le(s)quel(s) est(sont) Quel(s) médicament(s) est(sont) susceptible(s) de provoquer
correct(s) ? Les sujets atteints de glaucome aigu par l'apparition d'un glaucome à angle fermé ?
fermeture de l'angle : A - Cordarone®
A - Sont plus souvent des femmes que des hommes B - Atropine
B - Ne sont jamais des enfants C - Ethambutol
C - Sont hypermétropes D - Chlorpromazine
D - Doivent être traités par des parasympathicolytiques E - Lomudal®
E - Doivent bénéficier d'une iridectomie au laser Bonne(s) réponse(s) : B D
Bonne(s) réponse(s) : C D E
La cordarone entraîne l'apparition constante de dépôts cornéens.
Les enfants présentent plutôt une pathologie de glaucome congénital, le L'éthambutol peut entraîner l'apparition d'une neuropathie optique. Le
cristallin n'ayant pas encore atteint sa taille et sa forme normale, ce qui Lomudal® ne s'accompagne d'aucun effet secondaire oculaire.
empêche tout blocage pupillaire.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples. 104
73
Indiquer le(s) facteur(s) qui intervien(nen)t dans le
Un glaucome aigu par fermeture de l'angle peut être déclenchement de la crise de glaucome aigu :
déclenché par la prise de : A - La myopie
A - Médications antibiotiques B - L'aphakie
B - Médications cortisonées C - Le blocage pupillaire
C - Médications parasympathicomimétique D - L'hypersécrétion d'humeur aqueuse
D - Médications atropiniques E - L'intumescence cristallinienne
E - Médications sympathicomimétiques Bonne(s) réponse(s) : C D
Bonne(s) réponse(s) : D E
L'hypersécrétion d'humeur aqueuse n'existe pas.
Les sympathomimétiques (néosynéphrine) et les parasympatholytiques
(Atropine) peuvent, en entraînant une mydriase, déclencher un glaucome
aigu par fermeture de l'angle.
Question à compléments multiples.
118
Question à compléments multiples. Certains collyres peuvent être à l'origine d'un glaucome aigu.
101 Lequel ou lesquels ?
A - Collyre à la novésine
Dans un glaucome à angle étroit, quel(s) médicament(s) B - Collyre antibiotique
administré(s) par voie générale vous parai(ssen)t contre- C - Collyre à la fluorescéine
indiqués ? D - Collyre mydriatique
A - Atropine E - Collyre corticoïde
B - Inhibiteur de l'anhidrase carbonique Bonne(s) réponse(s) : D
C - Inhibiteur de la monoamine-oxydase
D - Antihistaminique de synthèse Les collyres corticoïdes peuvent entraîner un glaucome chronique.
E - Dérivés nitrés
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Les inhibiteurs de l'anhidrase carbonique constituent le traitement de Question à compléments multiples.


choix du glaucome aigu par fermeture de l'angle : Diamox®, Neptazane®. 99

La symptomatologie d'appel pouvant conduire au diagnostic


de glaucome par fermeture de l'angle ne comporte pas :
Question à complément simple. A - Halo coloré
9 B - Phosphènes
C - Oeil rouge avec sécrétion
Quel est le vice de réfraction susceptible de favoriser un D - Scotome scintillant
glaucome aigu par fermeture de l'angle irido-cornéen ? E - Douleur oculaire
A - Hypermétropie Bonne(s) réponse(s) : B C D
B - Emmétropie
C - Myopie La perception de halos colorés traduit l'existence d'un oedème cornéen.
D - Astigmatisme
E - Aphakie
Bonne(s) réponse(s) : A

L'hypermétropie s'accompagne d'une chambre antérieure peu profonde,


facteur anatomique favorisant la survenue d'un glaucome aigu par
fermeture de l'angle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 537 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à complément simple.


100 50

Concernant le glaucome aigu, il est exact que : Un oeil rouge, douloureux et dur peut faire suspecter une
A - Le traitement médical repose, en l'absence de contre- crise de glaucome aigu ou une uvéite antérieure hypertensive
indication, sur les hypotonisants par voie générale aiguë. Parmi les signes suivants, quel est celui qui permet de
B - Les myotiques sont formellement contre-indiqués retenir sans hésitation le premier diagnostic ?
C - Un traitement chirurgical secondaire est nécessaire A - L'oedème cornéen
D - L'iridectomie prophylactique sur l'autre oeil est B - La baisse de vision
indispensable C - La mydriase
E - Les crises hypertoniques subaigües traduisent des D - La photophobie
épisodes de fermeture incomplète de l'angle irido-cornéen E - Le larmoiement
Bonne(s) réponse(s) : Bonne(s) réponse(s) : C

QUESTION ANNULEE. La pupille est en mydriase au cours du glaucome aigu, et en myosis au


cours de l'uvéite antérieure aiguë.

Question à compléments multiples.


113 Question à complément simple.
75
En faveur de la crise de glaucome par fermeture de l'angle,
vous retenez : Les facteurs anatomiques prédisposant à la crise de
A - Le myosis pupillaire glaucome aigu par fermeture de l'angle sont :
B - La douleur A - Oeil hypermétrope, petite cornée, petite chambre
C - La baisse de l'acuité visuelle antérieure, angle large
D - L'oedème cornéen B - Oeil hypermétrope, petite cornée, petite chambre
E - L'augmentation de la pression intra-oculaire antérieure, angle étroit
Bonne(s) réponse(s) : B C D E C - Oeil hypermétrope, grande cornée, grande chambre
antérieure, angle étroit
La pupille est en mydriase aréflexique. D - Oeil myope, grande cornée, grande chambre
antérieure, angle étroit
E - Aucune des propositions précédentes
Bonne(s) réponse(s) :
Question à compléments multiples.
88 QUESTION ANNULEE.

Le ou les signes suivants appartiennent au glaucome aigu à


angle fermé :
A - Baisse d'acuité visuelle Question à complément simple.
B - Douleur oculaire et péri-orbitaire 47
C - Rougeur oculaire
D - Myosis Parmi les circonstances suivantes, laquelle ne favorise pas
E - Oedème de cornée la crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle ?
Bonne(s) réponse(s) : A B C E A - L'augmentation de la surface de contact entre l'iris et le
cristallin
La pupille est en demi-mydriase aréflexique au cours du glaucome aigu B - Le blocage pupillaire total
par fermeture de l'angle. C - Le myosis
D - L'instillation oculaire d'atropine
E - La mise dans l'obscurité
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à compléments multiples.
113 Le myosis empêche la survenue d'une crise de glaucome aigu, en
empêchant la fermeture de l'angle irido-cornéen.
Un glaucome chronique à angle ouvert se traduit par :
A - Scotome de Bjerrum sur le champ visuel dynamique
B - Excavation papillaire augmentée
C - Tonus oculaire supérieur à 21 mmHg des deux côtés à Question à complément simple.
l'aplanation 52
D - Baisse d'acuité visuelle brutale
E - Douleur oculaire lors de l'obscurité Une instillation d'une goutte d'un collyre à la néosynéphrine
Bonne(s) réponse(s) : A B C est sans danger chez un sujet atteint de glaucome primitif :
A - Dans tous les cas sans exception
Le glaucome chronique à angle ouvert associe : atteinte du champ B - Uniquement si l'angle est large et ouvert
visuel, excavation de la papille, hypertonie oculaire. C - Uniquement si l'angle est étroit mais ouvert
Il n'entraîne ni douleur, ni rougeur. La baisse d'acuité visuelle est
D - Uniquement si l'angle est étroit mais fermé
progressive.
E - Dans aucun de ces cas
Bonne(s) réponse(s) : B

Sinon, elle peut entraîner la survenue d'une crise de glaucome aigü par
fermeture de l'angle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 538 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.


53 30

Parmi les signes cliniques de la crise de glaucome aigu, l'une Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) est(sont) présent(s)
de ces propositions est inexacte, laquelle ? au cours d'une crise de glaucome aigu ?
A - L'oeil est rouge A - Oedème cornéen
B - L'oeil est douloureux B - Semi-mydriase
C - L'acuité visuelle est abaissée C - Chambre antérieure profonde
D - La pupille est en myosis D - Aréflexie pupillaire
E - La cornée est oedémateuse E - Cercle périkératique
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B D E

La pupille est en mydriase aréflexique. Au contraire, la chambre est très peu profonde.

Question à complément simple. Question à compléments multiples.


7 31

Parmi les 5 propositions suivantes concernant le mécanisme Parmi les médicaments suivants prescrits à la patiente,
physiopathologique à l'origine de cette crise de glaucome le(s)quel(s) est(sont) susceptible(s) de déclencher une crise
aigu, quelle est celle que vous retenez ? de glaucome par fermeture de l'angle ?
A - Une hypersécrétion d'humeur aqueuse A - Antipaludéens de synthèse
B - Une hypoexcrétion d'humeur aqueuse par obstruction B - Antispasmodiques digestifs
des veines aqueuses C - Oestrogènes
C - Une hypoexcrétion d'humeur aqueuse par sclérose du D - Antiinflammatoire non stéroïdiens
trabéculum scléral E - Antidépresseurs
D - Une hypoexcrétion d'humeur aqueuse par fermeture de Bonne(s) réponse(s) : B E
l'angle iridocornéen
E - Une hypoexcrétion d'humeur aqueuse par Les antispasmodiques et les antidépresseurs peuvent posséder un effet
anticholinergique, à l'origine d'une demi-mydriase et donc d'une crise de
augmentation de la pression veineuse
glaucome aigu.
Bonne(s) réponse(s) : D

L'humeur aqueuse est sécrétée normalement, mais l'excrétion est


diminuée en raison d'une fermeture de l'angle iridocornéen, qui survient
sur une prédisposition anatomique : l'angle iridocornéen étroit avec Question à compléments multiples.
chambre antérieure peu profonde. 32

En sachant que cette patiente présente une légère


insuffisance rénale, parmi les produits suivants le(s)quel(s)
Question à complément simple. proposez-vous pour réduire la crise de glaucome aigu ?
29 A - Pilocarpine® collyre 2%
B - Adrénaline® collyre 1%
Le glaucome par fermeture de l'angle survient le plus C - Acétazolamide® 500 mg en intraveineux
souvent chez les sujets porteurs d'une amétropie. Laquelle ? D - Mannitol® 20% (2 g par kg de poids) en intraveineux
A - Myopie E - Acéclidine® ou Glaucostat® collyre
B - Astigmatisme Bonne(s) réponse(s) : A E
C - Hypermétropie
D - Anisométropie La pilocarpine et le glaucostat sont des myotiques qui permettent de
E - Aphakie lever le blocage pupillaire, et de rouvrir l'angle iridocornéen.
Bonne(s) réponse(s) : C L'acétazolamide et le mannitol doivent être employés avec précaution, à
posologie réduite, en raison de la légère insuffisance rénale.
L'hypermétropie peut s'accompagner d'une chambre antérieure peu
profonde, d'un angle iridocornéen étroit, qui prédisposent à la survenue
d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle.
Question à complément simple.
Une femme de 50 ans, comptable, se plaint brutalement, en fin de 5
journée, de douleurs importantes au niveau de l'oeil et de l'orbite
gauches. Elle signale en outre une diminution de l'acuité visuelle de ce Le glaucome par fermeture de l'angle survient le plus
côté. A l'examen, la constatation d'un oeil rouge sans sécrétion permet souvent chez les sujets porteurs d'une amétropie. Laquelle ?
d'évoquer une crise de glaucome aigu. L'interrogatoire révèle que cette
A - Myopie
patiente est traitée depuis plusieurs mois pour dépression nerveuse,
ménopause précoce et rhumatisme chronique. B - Astigmatisme
C - Hypermétropie
D - Anisométropie
E - Aphakie
Bonne(s) réponse(s) : C

Par diminution de la profondeur de la chambre antérieure.

Une femme de 50 ans, comptable, se plaint brutalement, en fin de


journée, de douleurs importantes au niveau de l'oeil et de l'orbite
gauches. Elle signale en outre une diminution de l'acuité visuelle de ce
côté.
A l'examen, la constatation d'un oeil rouge sans sécrétion permet
d'évoquer une crise de glaucome aigu.
L'interrogatoire révèle que cette patiente est traitée depuis plusieurs mois
pour dépression nerveuse, ménopause précoce et rhumatisme
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 539
chronique. By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


6 25

Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) est sont présent(s) au L'examen ophtalmologique ayant révélé que l'oeil gauche
cours d'une crise de glaucome aigu ? présente une prédisposition anatomique au glaucome aigu,
A - Oedème cornéen quelles sont les options thérapeutiques qui doivent être
B - Semi mydriase proposées à cette patiente ?
C - Hypertonie oculaire A - Surveillance régulière de la pression intra-oculaire
D - Aréflexie pupillaire B - Instillation définitive d'un collyre bétabloquant
E - Cercle périkératique C - Instillation définitive d'un collyre
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E parasympathicomimétique
D - Iridectomie périphérique chirurgicale
Tableau typique de glaucome aigu par fermeture de l'angle. E - Iridotomie au laser
Bonne(s) réponse(s) : C D E

La surveillance régulière de la pression intra-oculaire et le traitement par


Question à compléments multiples. collyre bêta-bloquant concerne le glaucome chronique à angle ouvert.
7

Parmi les médicaments suivants prescrits à la patiente,


le(s)quel(s) est(sont) susceptible(s) de déclencher une crise
de glaucome par fermeture de l'angle ?
A - Antipaludéen de synthèse
B - Antispasmodique digestif
C - Oestrogène
D - Anti-inflammatoire non stéroïdien
E - Antidépresseur
Bonne(s) réponse(s) : B E

Les antipaludéens de synthèse peuvent entraîner l'apparition d'une


rétinopathie.

Question à compléments multiples.


56

Parmi les 5 propositions suivantes concernant le mécanisme


physiopathologique à l'origine de cette crise de glaucome
aigu, vous retenez comme vraisemblable(s) :
A - Une hypersécrétion d'humeur aqueuse
B - Une hyposécrétion d'humeur aqueuse par obstruction
des veines aqueuses
C - Une hyposécrétion d'humeur aqueuse par sclérose du
trabéculum scléral
D - Une hypoexcretion d'humeur aqueuse par fermeture de
l'angle irido-cornéen
E - Un blocage pupillaire
Bonne(s) réponse(s) : D E

Le blocage pupillaire entraîne la fermeture de l'angle iridocornéen, et


l'hypertonie oculaire aiguë.

Question à compléments multiples.


23

D'autres circonstances déclenchantes que la mydriase


médicamenteuse sont susceptibles de provoquer un
glaucome aigu. Lesquelles ?
A - Le choc affectif
B - Une intervention chirurgicale
C - L'instillation de Pilocarpine
D - Le séjour dans l'obscurité
E - L'instillation d'un collyre corticoïde
Bonne(s) réponse(s) : A B D

La pilocarpine prévient la survenue d'un glaucome aigu. Le collyre


corticoïde peut entraîner un glaucome chronique à angle ouvert.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 540 By NADJI 85

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Question à complément simple.


91

Parmi les collyres suivants, un seul ne doit jamais être


instillé dans le traitement d'une kératite herpétique
superficielle :
A - Mydriatiques
B _ Antibiotiques locaux
C - Corticoïdes locaux
D - Antiseptiques locaux
E - Hypotonisants
Bonne(s) réponse(s) : C

Les corticoïdes locaux, en diminuant la réaction immunitaire au cours


d'une kératite herpétique, peuvent entraîner une aggravation brutale des
lésions : ils sont formellement contre-indiqués en cas de kératite
superficielle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 541 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.


93 7

Devant un oeil rouge, un des signes suivant doit faire écarter En présence d'une hémicrânie d'apparition rapide, précédée
le diagnostic de conjonctivite. Lequel ? de troubles visuels, accompagnée de nausées, d'un oeil
A - Sécrétions rouge et d'une mydriase, vous évoquez en premier lieu :
B - Larmoiement A - Une migraine ophtalmique
C - Baisse d'acuité visuelle B - Une paralysie du nerf moteur oculaire commun
D - Rougeur diffuse C - Un glaucome aigu
E - Sensation de sable D - Une névralgie du trijumeau
Bonne(s) réponse(s) : C E - Un zona ophtalmique
Bonne(s) réponse(s) : C
La conjonctivite s'accompagne d'une sensation de flou visuel par
modification du film lacrymal, mais il n'y a pas de réelle baisse de l'acuité L'oeil rouge élimine les diagnostics de migraine ophtalmique, de
visuelle. paralysie du nerf moteur oculaire commun et de névralgie du trijumeau.
L'association oeil rouge et mydriase élimine le diagnostic de zona
ophtalmique.

Question à complément simple.


4
Question à complément simple.
Voici 5 propositions concernant l'oeil rouge, une seule 78
réponse est inexacte Laquelle ?
A - Le cercle périkératique représente souvent un signe de Voici 5 affections pouvant être a l'origine d'une baisse brutale
gravité de l'acuité visuelle, L'oeil y reste habituellement "blanc", sauf
B - L'hypertension artérielle peut être à l'origine d'une dans une des étiologies suivantes. Laquelle donne un oeil
hémorragie sous-conjonctivale rouge ?
C - La culture de larmes est indispensable en présence A - Crise de glaucome aigu
d'une conjonctivite bactérienne B - Hémorragie du vitré
D - Les collyres corticoïdes sont indiqués en cas d'ulcère C - Oblitération de l'artère centrale de la rétine
herpétique de la cornée D - Thrombose de la veine centrale de la rétine
E - La kératite est a l'origine d'un oeil rouge et douloureux E - Décollement massif de la rétine
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A

Les collyres corticoïdes sont formellement contre indiqués en cas Le glaucome aigu par fermeture de l'angle associe un oeil rouge,
d'ulcère herpétique de la cornée car ils en aggravent rapidement douloureux en semi mydriase aréflexique et une hypertonie oculaire.
l'évolution, pouvant aboutir à la perforation de la cornée.

Question à complément simple.


Question à complément simple. 85
93
Parmi les affections suivantes comportant un oeil rouge,
Dans un oeil rouge et douloureux, un des collyres suivants laquelle est une contre-indication à l'instillation de collyre
ne doit jamais être employé sans examen préalable de la corticoïde ?
cornée : A - Iridocyclite
A - Myotique B - Kératite herpétique dendritique
B - Mydriatique C - Conjonctivite
C - Antibiotique D - Glaucome aigu
D - Corticoïde E - Sclérite
E - Antiviral Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : D
La kératite herpétique dendritique est une forme de Kératite herpétique
Les corticoïdes en collyre ne doivent pas être employés sans examen superficielle, ce qui contre-indique formellement l'instillation de collyres
préalable de la cornée. corticoïdes (risque d'aggravation pouvant aboutir à la perforation).
Les mydriatiques ne doivent pas être employés sans contrôle préalable
de la tension oculaire et de la profondeur de la chambre antérieure.

Question à complément simple.


72
Question à compléments multiples.
72 Devant un oeil rouge, un des signes suivants doit faire
écarter le diagnostic de conjonctivite. Lequel ?
Devant un oeil rouge, douloureux avec atteinte de l'acuité A - Sécrétions
visuelle, vous évoquez le ou les diagnostics suivants : B - Larmoiement
A - Conjonctivite C - Baisse d'acuité visuelle
B - Uvéite antérieure D - Rougeur diffuse
C - Iridocyclite E - Sensation de sable
D - Glaucome aigu Bonne(s) réponse(s) : C
E - Hémorragie sous-conjonctivale
Bonne(s) réponse(s) : B C D Lors d'une conjonctivite, il peut être observé une sensation de flou visuel,
mais il n'y a pas de baisse de l'acuité visuelle.
La conjonctivite s'accompagne d'un oeil rouge avec sécrétions, mais
sans douleur ni baisse d'acuité visuelle. L'hémorragie sans-conjonctivite
se traduit par un rouge, mais sans sécrétion, sans douleur ni baisse
d'acuité visuelle.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 542 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.


34

Devant un oeil rouge, douloureux avec atteinte de l'acuité


visuelle, vous évoquerez :
A - Conjonctivite
B - Sclérite
C - Iridocyclite
D - Glaucome aigu
E - Hémorragie sous-conjonctivale
Bonne(s) réponse(s) :

Sans commentaire

Question à complément simple.


50

Un oeil rouge, douloureux et dur peut faire suspecter une


crise de glaucome aigu ou une uvéite antérieure hypertensive
aiguë. Parmi les signes suivants, quel est celui qui permet de
retenir sans hésitation le premier diagnostic ?
A - L'oedème cornéen
B - La baisse de vision
C - La mydriase
D - La photophobie
E - Le larmoiement
Bonne(s) réponse(s) : C

La pupille est en mydriase au cours du glaucome aigu, et en myosis au


cours de l'uvéite antérieure aiguë.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 543 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.


45 2

Parmi les 5 propositions suivantes concernant la rétinopathie Voici 5 propositions concernant la rétinopathie diabétique.
diabétique, une seule est inexacte. Laquelle ? Une seule est inexacte. Laquelle ?
A - La rétinopathie diabétique se rencontre habituellement A - Une cataracte peut être associée à une rétinopathie
après 10 à 15 ans d'évolution de la maladie diabétique
B - L'hémorragie du vitré est la complication des B - La rétinopathie diabétique est la conséquence
microanévrysmes d'altérations des capillaires rétiniens
C - La rétinopathie diabétique débute au fond d'oeil par un C - L'apparition de néovaisseaux est liée à une hypoxie
ou des microanévrysmes. rétinienne
D - La photocoagulation des zones d'hypoxie rétinienne D - L'angiographie rétinienne permet de mettre en
peut empêcher l'évolution de la rétinopathie diabétique évidence ou de confirmer l'existence de néovaisseaux
E - La rétinopathie proliférante correspond à l'apparition de E - L'équilibration correcte du diabète permet la guérison
néovaisseaux rétiniens. de la rétinopathie proliférante
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : E

Les micro anévrysmes ne se compliquent jamais d'hémorragies L'équilibre correct du diabète permet de prévenir l'apparition de la
intravitréennes. L'hémorragie intravitréenne provient des néovaisseaux rétinopathie diabétique proliférante, ou, si elle est déjà installée, peut
qui prolifèrent en avant de la rétine et en avant de la pupille, au cours des permettre sa stabilisation ; mais le meilleur équilibre de la glycémie ne
rétinopathies ischémiques étendues. permet pas la guérison de la rétinopathie diabétique proliférante.

Question à complément simple. Question à complément simple.


6 92

En cas de rétinopathie diabétique, le traitement par Quelle est l'indication essentielle de la panphotocoagulation
photocoagulation au laser a pour but : au laser dans la rétinopathie diabétique ?
A - de détruire les microanévrysmes A - Rétinopathie proliférante
B - d'éclaircir le vitré en cas d'hémorragie B - Oedème maculaire
C - de détruire les zones de rétine ischémique C - Exsudats circinés
D - d'éviter l'apparition d'une névrite optique D - Nodules dysoriques (exsudats cotonneux)
E - aucune des propositions n'est exacte E - Hémorragies rétiniennes
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A

En effet, la rétine ischémique provoque l'apparition de néovaisseaux En cas de rétinopathie proliférante, la pan-photocoagulation au laser
prérétiniens et prépupillaires, se compliquant d'hémorragies intra permet de détruire les territoires de rétine ischémique, facteur d'entretien
vitriennes, de décollement de rétine, et à un stade ultime de glaucome indispensable des néovaisseaux prérétiniens.
néovasculaire.

Question à complément simple.


Question à compléments groupés. 85
98
Une seule des assertions suivantes concernant la
L'examen du fond d'oeil dans la rétinopathie hypertensive au rétinopathie diabétique est exacte. Laquelle ?
stade terminal peut mettre en évidence le(s) signe(s) A - Elle entraîne au début de son évolution une atrophie
suivant(s) : optique
1 - Exsudats secs B - Elle est indépendante de la régulation de l'équilibre
2 - Hémorragies rétiniennes glycémique
3 - Oedème papillaire C - L'apparition de la phase oedémateuse coïncide avec
4 - Microanévrysmes une diminution de la vision de près
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Elle s'accompagne toujours de l'apparition d'une
1,2,3,4=E cataracte
Bonne(s) réponse(s) : A E - Elle n'apparait qu'au bout de plusieurs années
d'évolution de la maladie diabétique
L'oedème pupillaire s'accompagne d'hémorragies rétiniennes et Bonne(s) réponse(s) : E
d'exsudats dans la rétinopathie hypertensive évoluée. Par contre les
microanévrysmes surviennent au cours de l'évolution de la rétinopathie La rétinopathie diabétique n'apparaît qu'au bout de plusieurs années
diabétique. d'évolution de la maladie diabétique ; mais elle est parfois révélatrice d'un
diabète méconnu. Elle est dépendante de la régulation de l'équilibre
glycémique, ne s'accompagne pas toujours de l'apparition d'une
cataracte ; enfin la diminution de la vision de près traduit la présence
d'un oedème maculaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 544 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


106 33

Le traitement local de la rétinopathie diabétique dans la La rétinopathie diabétique est :


forme ischémique a pour but(s) : A - Douleurs lors des mouvements oculaires
A - De traiter un décollement de rétine B - Fond d'oeil normal
B - De photocoaguler directement les néovaisseaux iriens C - Scotome central au champ visuel
C - De détruire les zones d'hypoxie rétinienne D - Phosphènes
D - De faire disparaître les néovaisseaux E - Trouble de la vision des couleurs
E - De prévenir le glaucome néovasculaire Bonne(s) réponse(s) : A C E
Bonne(s) réponse(s) : C D E
La rétinopathie diabétique peut pendant longtemps ne pas entraîner de
Le traitement local de la rétinopathie diabétique (photocoagulation au baisse de l'acuité visuelle. Les protecteurs vasculaires n'ont aucun
Laser) dans la forme ischémique consiste à détruire les zones d'hypoxie intérêt pour prévenir sa survenue.
rétinienne, ce qui permet la régression, ou empêche l'apparition de
néovaisseaux prérétiniens, prépupillaires, iriens et de l'angle iridocornéen
(glaucome néovasculaire).
Question à compléments multiples.
84
Question à complément simple. La rétinopathie diabétique néovasculaire :
100 A - Est toujours accompagnée d'une baisse importante de
la vision
Quelles sont les deux complications redoutables de la B - Est le témoin d'une hypoxie rétinienne
rétinopathie diabétique dans sa forme proliférante ? C - Peut compliquer un diabète non insulinodépendant
A - Exsudats durs D - Est une indication impérative au traitement par
B - Micro-hémorragies photocoagulation au laser
C - Microanévrysmes E - Provoque des hémorragies dans le vitré
D - Décollement rétinien Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

La rétinopathie avec néovascularisation est toujours accompagnée d'une


[148]4.2.QUESTION N° : 106 baisse importante de la vision par ischémie de la macula. Elle est le
Question à compléments groupés. témoin d'une hypoxie rétinienne étendue (diabète insulino-dépendant ou
non insulino-dépendant, occlusion de la veine centrale de la rétine). La
photocoagulation au laser permet de faire régresser la
Devant un tableau de conjonctivite aiguë, on retiendra néovascularisation pour prévenir le risque d'hémorragie dans le vitré.
comme argument(s) majeur(s) en faveur d'une étiologie
virale :

1 - L'association à une rhinopharyngite Question à compléments multiples.


2 - La présence d'une adénopathie satellite 30
3 - La notion de contage
4 - L'importance des sécrétions conjonctivales La rétinopathie diabétique :
A - Ne survient qu'en cas de diabète insulinodépendant
E - Hémorragie du vitré B - Peut conduire au décollement de rétine par traction
Bonne(s) réponse(s) : D E C - Peut se compliquer d'oedème maculaire
D - Est aggravée par l'existence d'une hypertension
Dans sa forme proliférante (avec néovaisseaux prérétiniens) les deux
complications sont le décollement de la rétine et l'hémorragie du vitré,
artérielle concommitante
auxquelles peut s'associer un glaucome néovasculaire. Les trois E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
premières propositions ne sont pas des complications "redoutables". Bonne(s) réponse(s) : B C D

La rétinopathie diabétique, qu'elle soit ischémique ou oedémateuse, peut


survenir en cas de diabète insulino ou non insulino dépendant.
Question à complément simple.
79
Question à compléments multiples.
Parmi les examens complémentaires suivants, citez celui qui 101
objective l'ischémie capillaire au cours de la rétinopathie
diabétique : Quels sont les 2 principaux moyens thérapeutiques dans le
A - L'ophtalmoscopie directe traitement de la rétinopathie diabétique ?
B - L'ophtalmoscopie indirecte A - Equilibration du diabète
C - L'angiographie fluorescéinique B - Anticoagulants
D - L'artériographie C - Corticoïdes généraux
E - L'étude de la tension de l'artère centrale de la rétine D - Photocoagulation
Bonne(s) réponse(s) : C
E - Vasodilatateurs
Bonne(s) réponse(s) : A D
Seule l'angiographie rétinienne à la fluorescéine (ou fluorescéinique)
permet d'objectiver les territoires d'ischémie rétinienne, et donc de guider
L'équilibre du diabète, et la photocoagulation au laser des territoires
le traitement par photocoagulation au Laser pour prévenir l'apparition de
ischémiques, constituent le seul traitement pour éviter une aggravation
néovaisseaux prérétiniens.
de la rétinopathie pouvant aboutir à la cécité.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 545 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


71 30

La rétinopathie diabétique ischémique : L'examen du fond d'oeil dans la rétinopathie hypertensive


A - Est caractérisée par des occlusions capillaires évoluée met en évidence :
rétiniennes A - Exsudats secs
B - Se diagnostique précocement à l'angiofluorographie B - Hémorragies rétiniennes
C - Est favorisée par un diabète mal équilibré C - Oedème papillaire
D - Se complique de néovaisseaux rétiniens D - Micro-anévrysmes
E - Est une indication de photocoagulation au laser E - Nodules dysoriques
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) réponse(s) : A B C E

La rétinopathie diabétique ischémique se complique de néovaisseaux Les microanévrysmes sont retrouvés autour des territoires ischémiques
prérétiniens, prépapillaires, iriens (rubéole irienne) et de l'angle (rétinopathie diabétique, occlusion de la veine centrale de la rétine).
iridocornéen (glaucome néovasculaire).

Question à compléments multiples.


Question à complément simple. 11
32
A propos de la rétinopathie diabétique :
Quelle est la principale complication de la rétinopathie A - C'est une complication exclusive du diabète
diabétique non proliférante ? insulinodépendant
A - Hémorragie du vitré B - Tout diabétique doit avoir un fond d'oeil par an
B - Oedème maculaire C - La fluorographie complète les renseignements donnés
C - Décollement de la rétine par le fond d'oeil
D - Glaucome neurovasculaire D - La rétinopathie diabétique est la principale cause de
E - Oedème papillaire cécité en France
Bonne(s) réponse(s) : B E - La rétinopathie entraîne précocement des troubles de
la vision
L'oedème maculaire peut devenir cystoïde, avec formation de logettes Bonne(s) réponse(s) : B C D
dans l'épaisseur de la rétine, entraînant une baisse de l'acuité visuelle.
- La rétinopathie peut compliquer un diabète non insulinodépendant, et
même être découverte en même temps que le diabète.
- Les troubles visuels sont tardifs, ce qui explique l'évolution prolongée
Question à compléments multiples. de la maladie avant de retentir sur la fonction maculaire.
93

Parmi ces propositions concernant la rétinopathie diabétique,


laquelle ou lesquelles sont exactes ? Question à complément simple.
A - La rétinopathie diabétique se rencontre le plus souvent 15
après une dizaine d'années d'évolution de la maladie
B - La rétinopathie proliférante correspond à l'apparition Tous les signes suivants peuvent être retrouvés à l'examen
des néovaisseaux rétiniens d'une rétinopathie diabétique isolée chez un sujet jeune, sauf
C - La lésion caractéristique au fond d'oeil de la un. Lequel ?
rétinopathie est le micro-anévrysme A - Néovaisseaux
D - La photocoagulation des zones d'hypoxie rétinienne B - Micro-hémorragies
peut empêcher l'apparition des néovaisseaux rétiniens C - Exsudats cotonneux
E - La rétinopathie diabétique peut s'accompagner de D - Micro-anévrysmes
néovaisseaux papillaires E - Signe du croisement artério-veineux
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) réponse(s) : E

En fait les néovaisseaux sont prérétiniens et prépapillaires. Le signe du croisement artérioveineux traduit une rigidité vasculaire. Elle
est observée en cas d'athérome et d'hypertension artérielle prolongée.

Question à complément simple.


45 Question à compléments multiples.
65
La lésion ophtalmoscopique initiale de la rétinopathie
diabétique est : Quelles sont les complications de la rétinopathie diabétique
A - Le micro-anévrysme dans sa forme proliférante ?
B - L'occlusion capillaire A - Exsudats durs
C - L'hémorragie rétinienne B - Oedème maculaire
D - L'oedème rétinien C - Hyphéma
E - La néovascularisation D - Décollement rétinien
Bonne(s) réponse(s) : A E - Hémorragie du vitré
Bonne(s) réponse(s) : C D E
L'occlusion capillaire n'est pas visible en ophtalmoscopie.
La prolifération néo-vasculaire peut entraîner dans le vitré une
hémorragie ou un décollement de rétine, ou bien un hyphéma dans la
chambre antérieure.

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Question à compléments multiples.


45

A propos du trachome : quelle(s) est (sont) la (les)


proposition(s) exacte(s) ?
A - Est une kérato conjonctivite endémique
B - Est provoqué par un parasite
C - Se complique fréquemment d'un entropion-trichiasis
D - Peut être traité par des tétracyclines par voie locale
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Le trachome est au début une viro conjonctivite endémique à chlamidia


trachomatis ; l'atteinte de la conjonctive entraîne une cicatrice rétractile,
avec frottement des cils sur la cornée (c'est le trichiasis) à l'origine du
panus trachomateux. Le traitement local par tétracycline peut limiter
l'évolution, et donc l'apparition de cicatrices rétractiles et d'endotrichiasis.

Question à compléments groupés.


120

Chlamydia trachomatis est une cause fréquente, dans le


monde, de conjonctivite :
1 - Folliculaire
2 - D'évolution chronique
3 - Favorisée par de mauvaises conditions d'hygiène
4 - Responsable de cécité
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E

Le trachome est l'une des premières causes de cécité dans le monde


avec l'onchocercose ; il se manifeste par une conjonctivite chronique,
favorisée par les mauvaises conditions d'hygiène, aboutissant à une
sécheresse oculaire et à un panus trachomateux qui recouvre
progressivement la cornée.

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104 33
Question à complément simple. Question à complément simple

Devant une suspicion de spondylodiscite d'allure subaiguë, Devant une radiographie de spondylodiscite dorsale, quel est
alors que les hémocultures sont négatives et que le début l'élément le plus en faveur d'un mal de Pott parmi les
des symptômes cliniques semble remonter suivants ?
approximativement à quatre semaines, quelle est la A - Erosion marginale antérieure du corps vertébral
démarche la plus utile à entreprendre ? B - Ostéocondensation des plateaux
A - Refaire des hémocultures C - Fuseau paravertébral
B - Demander un examen scannographique D - Ostéophytose
C - Faire une ponction vertébrale en tenant compte de E - Pincement discal
l'information fournie par les clichés tomographiques Bonne(s) réponse(s) : C
D - Mettre en oeuvre une antibiothérapie à large spectre
sous couvert d'une immobilisation plâtrée A et E - Sont non spécifiques.
B et D - Témoignent d'une discarthrose.
E - Faire faire une scintigraphie osseuse
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Ponction pour examen bactério, cyto, et anatomo pathologique.


A - Les hémocultures peuvent rester négatives de façon répétée 103
(spondylodiscite tuberculeuse). Question à compléments multiples.
B - Le T D M a un grand intérêt d'autant plus que l'on peut faire des
ponctions sous scanner. Il recherche l'abcès paravertébral, du psoas, Dans la spondylodiscite microbienne lombaire, la
précise l'étendue de l'atteinte discale et somatique. radiographie montre :
D - Il faut essayer d'adapter le traitement au germe isolé avant de traiter A - Une ostéolyse des plateaux vertébraux
à l'aveugle.
B - Des géodes intraspongieuses
E - Pas le plus utile.
C - Une diminution de la hauteur du disque
D - Un pincement des articulaires apophysaires
postérieures sur les radiographies de 3/4
61 E - Un fuseau paravertébral
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A B C

Le fuseau paravertébral est associé à une spondylodiscite dorsale. Au


Devant un pincement discal isolé, on retient en faveur d'une rachis lombaire, il existe un abcès, plus ou moins fusant, des psoas.
spondylodiscite infectieuse : Piège idiot.
A - Un flou des plateaux vertébraux adjacents
B - Un fuseau paravertébral
C - Une géode intracorporéale
D - Une calcification discale 84
E - Une syndesmophytose Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Un sujet de 60 ans se plaint d'une lombalgie basse d'allure
ABC - Sont évocateurs de spondylodiscite. inflammatoire, alors qu'il est traité depuis 15 jours pour une
D - La calcification se voit plutôt dans la chondrocalcinose.
E - Et la syndesmophystose dans la spondylarthrite ankylosante.
endocardite aortique à staphylocoque coagulase positive.
Vous suspectez une spondylodiscite mais les clichés
standard et tomographiques du rachis sont normaux. Quel
examen demander pour tenter de confirmer la
72 spondylodiscite ?
Question à compléments multiples. A - Hémoculture
B - Cytobactériologie des urines
Une spondylodiscite bactérienne du rachis lombaire inférieur C - Scintigraphie osseuse
peut s'accompagner à son début : D - Amipaque lombaire
A - De fièvre E - Ponction lombaire
B - De sciatalgie Bonne(s) réponse(s) : C
C - De raideur rachidienne
La scintigraphie est l'examen proposé le plus utile. Il peut s'agir
D - D'une image radiographique normale également de rachialgies inflammatoires satellites d'une endocardite.
E - D'un foyer d'hyperfixation à la scintigraphie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

La sciatalgie est d'horaire inflammatoire. La radiographie est en retard 29


sur la clinique et la scintigraphie peut permettre de montrer une
hyperfixation du foyer infectieux. Question à compléments multiples.

Chez un dorsalgique, présentant une destruction


radiographique des corps vertébraux de D9 et D10, indiquez
parmi les propositions suivantes, celle(s) qui est (sont) plus
en faveur d'une spondylodiscite infectieuse que d'un cancer
secondaire des os :
A - Caractère inflammatoire des douleurs
B - Augmentation de la VS
C - Hypercalcémie
D - Pincement discal
E - Hyperfixation D9-D10 à la scintigraphie osseuse au
technetium
Bonne(s) réponse(s) : D

Une métastase respecte le disque (avasculaire).


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14
Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants d'imagerie médicale, citez celui


ou ceux permettant de faire en même temps que le
diagnostic positif de spondylodiscite infectieuse le diagnostic
d'abcès intrarachidien :
A - Radiographie simple
B - Tomographies
C - Scintigraphie osseuse
D - Tomodensitométrie
E - I.R.M.
Bonne(s) réponse(s) : D E

En l'absence de myélographie associée, les tomographies ne


matérialisent pas les abcès intracanalaires.

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75
Question à compléments multiples.

Une fracture de l'extrémité inférieure du radius :


A - Résulte plus souvent d'une chute en hyper-flexion qu'en
hyper-extension du poignet
B - Se complique fréquemment d'une paralysie par
compression du nerf médian
C - Entraîne, dans sa forme typique, un déplacement
postérieur et externe de l'épiphyse radiale
D - Donne souvent des pseudarthroses
E - Peut évoluer vers l'algodystrophie
Bonne(s) réponse(s) : C E

Dans 75 % des cas, il s'agit d'un mécanisme en hyperextension du


poignet.
Les lésions vasculonerveuses immédiates sont exceptionnelles.
A distance, les principales complications sont :
- cal vicieux
- instabilité du carpe
- syndrome du canal carpien
- algoneurodystrophie (16 % des cas)
- ruptures tendineuses.

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Question à compléments multiples.

L'instabilité des fractures de l'extrémité inférieure du radius


est fréquente et la surveillance radiographique doit être
stricte après réduction. Quels éléments doivent être vérifiés
systématiquement sur les clichés de contrôle?

A - L'orientation de la glène radiale sur le profil


B - Les rapports scapho-lunariens
C - Le rétablissement de l'obliquité de la ligne bistyloïdienne
sur la tête
D - La position du pyramidal
E - Les rapports de l'articulation radio-cubitale inférieure
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Ce sont effectivement les 3 critères à surveiller.


A : De profil, la glène radiale regarde de 10° en avant
C : La ligne bi-styloïdienne est oblique en bas et en dehors de 25° environ
E : L'index radio-cubital est de + 2 mm

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Question à compléments multiples.

Une fracture de l'extrémité inférieure du radius par


compression-extension :

A - Entraîne, lorsqu'elle est déplacée, une translation externe


de la main et du poignet
B - Crée au cours de son déplacement une bascule
antérieure de l'épiphyse radiale inférieure
C - Est très souvent aggravée par une compression du nerf
médian dans le canal carpien
D - Doit être réduite de manière à ce que la surface
articulaire inférieure du radius soit à nouveau orientée en bas
et en avant
E - Est un facteur fréquent d'algodystrophie
Bonne(s) réponse(s) : A D E

C'est le mécanisme des fractures de Pouteau-Colles.


B : non, bascule postérieure et supérieure avec horizontalisation de la
ligne bistyloïdienne et engrènement postérieur
C : complication possible mais pas TRéS fréquente et même
exceptionnelle
D : la qualité de la réduction conditionne les séquelles fonctionnelles (20
% d'algodystrophie)

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Question à compléments multiples.

Une fracture de l'extrémité inférieure du radius par


compression-flexion :

A - Représente la variété habituelle des fractures de


l'extrémité inférieure du radius
B - Entraîne, lorsqu'elle est déplacée, une bascule
postérieure de l'épiphyse radiale inférieure
C - Est particulièrement instable et nécessite une
ostéosynthèse après réduction
D - Consolide entre 45 et 60 jours
E - Est un facteur fréquent d'algodystrophie
Bonne(s) réponse(s) : C D E

A et B : Correspondent à la fracture en compression-extension.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 555 By NADJI 85

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91
Question à complément simple.

En pratique métropolitaine, indiquez la cause la plus


fréquente d'arthrite septique de l'adulte :
A - La fixation d'un germe lors d'une bactériémie
B - L'inoculation iatrogène
C - La propagation d'une ostéomyélite de voisinage
D - Une plaie articulaire
E - Une étiologie non retrouvée
Bonne(s) réponse(s) : B

L'inoculation iatrogène est le plus souvent une infiltration de corticoïdes


qui rend d'ailleurs un peu plus difficile, le diagnostic (retard des signes
infectieux)

44
Question à complément simple.

Les signes radiologiques suivants appartiennent à l arthrite


septique sauf un. Indiquez lequel :
A - Ostéophytes
B - Pincement articulaire
C - Géodes en miroir
D - Déminéralisation sous-chondrale
E - Epaississement des parties molles
Bonne(s) réponse(s) : A

A - Se voit dans l'arthrose.


- les signes sont retardés sur la clinique et par ordre chronologique
apparaissent E, B, D et C.

72
Question à complément simple.

Lequel de ces résultats d'examens paracliniques est


difficilement compatible avec un diagnostic d'arthrite
septique à staphylocoques ?
A - La vitesse de sédimentation = 30 mn à la 1ère heure
B - Les hémocultures négatives
C - La numération globulaire du sang = 6.000
polynucléaires/mm3
D - La numération globulaire du liquide synovial = 700
polynucléaires/mm3
E - Les taux d'antistaphylolysines = 8 unités/l
Bonne(s) réponse(s) : D

Une arthrite à staphylocoque donne un liquide articulaire nettement


inflammatoire (sauf en cas d'aplasie).

74
Question à complément simple.

Chez un sujet suspect d'arthrite septique du genou dans les


suites d'une infiltration de corticoïdes, quel est le premier
geste à visée diagnostique que l'on doit réaliser :
A - Faire une NFS, VS
B - Faire des radiographies et en particulier des
tomographies
C - Evacuer l'articulation par ponction pour vérifier l'aspect
puriforme du liquide d'épanchement
D - Faire une scintigraphie osseuse
E - Faire une ponction articulaire et demander un examen
cytobactériologique du liquide d'épanchement
Bonne(s) réponse(s) : E

Il faut isoler le germe absolument (staphylocoque). L'arthrite septique


survient généralement après la 24ème heure après l'infection. Avant, il
s'agit plutôt d'une réaction à microcristaux de corticoïdes.

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13 2
Question à complément simple. Question à complément simple.

Une fracture-séparation pure, sans tassement, intra- La déformation tibiale le plus fréquemment en cause dans la
ligamentaire du plateau tibial interne, sans lésion associée genèse d'une gonarthrose douloureuse est :
du ligament latéral externe, a consolidé en position vicieuse A - En valgus
d'abaissement du plateau. Toutes les complications B - En varus
suivantes peuvent être observées sauf une. Indiquez laquelle C - En flexum
: D - En recurvatum
A - Déformation en varus E - En torsion interne
B - Raideur du genou Bonne(s) réponse(s) : B
C - Arthrose post-traumatique
D - Ostéoporose post traumatique Le genu valgum est plus commun chez la femme et le genu varum chez
l'homme.
E - Laxité ligamentaire du genou
Ces déviations frontales sont une cause importante de gonarthrose mais
Bonne(s) réponse(s) : E
elles peuvent être elles-mêmes secondaires à la gonarthrose.
Le genu varum est beaucoup moins bien toléré que le genu valgum, il
B C - Peuvent se voir dans toute fracture articulaire, surtout lorsqu'existe
entraîne une hyperpression de la fémoro-tibiale interne qui aboutit
un calvicieux
souvent à une arthrose de ce compartiment.
A - En charge l'appui se fera sur un plateau tibial interne abaissé, d'ou la
déformation en varus
E - Il peut y avoir une pseudolaxité, à composante osseuse. En effet, si
le ligament latéral interne est resté intact, la hauteur du plateau tibial
interne a diminué. Le mouvement de valgus forcé retend le L.L.I. et 97
objective une pseudolaxité interne par enfoncement osseux. Question à compléments multiples.
Mais il n'y a pas de laxité ligamentaire.
Le pronostic d'une fracture articulaire du genou au niveau
des compartiments fémoro-tibiaux dépend :
A - De l'ouverture du foyer
18 B - Du volume de l'hémarthrose initiale
Question à compléments multiples. C - De la possibilité de rééducation précoce du genou
D - De la régularité des surfaces articulaires obtenue en fin
La recherche radiographique d'une fracture récente du de traitement
plateau tibial externe peut exiger : E - De l'importance de la comminution métaphysaire
A - Des incidences de 3/4 Bonne(s) réponse(s) : A C D E
B - Une incidence fémoro-patellaire
C - Des tomographies A - Détermine le risque septique.
D - Un cliché en valgus forcé prudent C - Prévient le risque de raideur, qui est majeur dans ces fractures
E - Une arthrographie opaque articulaires du genou. Elle dépend du mode de traitement choisi : le
Bonne(s) réponse(s) : A C D plâtre l'empêche, une ostéosynthèse solide par contre l'autorise.
D - Fondamental (vrai pour toute fracture articulaire ; du genou, exemple
Litigieuse typique).
Le diagnostic est posé sur les radiographies. E - Détermine l'axe mécanique des fractures des plateaux tibiaux : il faut
- du genou F et profil. relever le tassement métaphysaire).
- des deux 3/4 : droit et gauche.
- en cas de doute sur des tomographies de face et sur des clichés
standards comparatifs des deux genoux.
- le cliché en valgus forcé est dangereux : il peut aggraver un 105
déplacement peu important (séparation, tassement) et rendre le Question à compléments multiples.
traitement de cette fracture articulaire plus difficile. Mais il est vrai que la
fracture est analysée au mieux dans son plus grand déplacement. Dans l'arthrose fémoro-tibiale, le traitement fait appel :
B - Visualise la rotule et la trochlée fémorale. A - Réduction d'un excès pondéral
E - Etudie la pathologie méniscale, ligamentaire (croisés), capsulaire
B - Tonification musculaire (muscles stabilisateurs du
(kyste poplité), et non osseuse.
genou)
C - Physiothérapie sédative
D - Prescription d'AlNS lors des poussées
98 E - Infiltration intra-articulaire au rythme de trois par mois
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Une infiltration est souvent plus efficace qu'un AINS mais elle n'est
Une fracture du plateau tibial externe : utilisée qu'en cas de poussée congestive en association à une
A - Comporte souvent un enfoncement "décharge" (repos) et elle ne doit pas être renouvelée itérativement.
B - Peut entraîner une désaxation en varus du genou
C - Se manifeste souvent par une hémarthrose
D - Est souvent associée à une luxation postérieure de
hanche (syndrome du plateau de bord)
E - Peut s'accompagner d'une paralysie du nerf sciatique
poplité externe
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Les fractures du plateau tibial externe sont secondaires, le plus souvent


à un valgus forcé. Il peut exister un enfoncement et les lésions du nerf
sciatique poplité externe ne sont pas rares surtout en cas de fracture du
péroné associée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 557 By NADJI 85

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20 13
Question à complément simple. Question à complément simple.

Indiquez, parmi les suivantes, la proposition exacte Indiquez, parmi les suivantes, la proposition exacte
concernant les fractures de l'extrémité supérieure du radius concernant les fractures de l'extrémité supérieure du radius
de l'enfant : de l'enfant :
A - Elles représentent la lésion la plus fréquente des A - Elles représentent la lésion la plus fréquente des
traumatismes du coude de l'enfant traumatismes du coude de l'enfant
B - Ce sont plus souvent des fractures de la tête que des B - Ce sont plus souvent des fractures de la tête que des
fractures du col fractures du col
C - Elles s'accompagnent souvent d'une paralysie de la C - Elles s'accompagnent souvent d'une paralysie de la
branche postérieure du nerf radial branche postérieure du nerf radial
D - Elles peuvent accompagner une luxation du coude D - Elles peuvent accompagner une luxation du coude
E - Elles peuvent être traitées par résection de la tête et du E - Elles requièrent un traitement chirurgical
col Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : D
La tête radiale est encore cartilagineuse et seul le col peut se fracturer.
A - La plus fréquente est la fracture supracondylienne.
B - Il s'agit le plus souvent d'une fracture du col.
C - La lésion de la branche postérieure est possible mais rare (le
périoste chez l'enfant reste souvent continu). Cette branche est protégée 102
par le court supinateur. Question à compléments multiples.
E - Leur traitement est la réduction orthopédique ou chirurgicale
associée le plus souvent au brochage (de Metaizeau).
Une fracture de l'extrêmité inférieure du radius :
A - Résulte le plus souvent d'une chute en hyperflexion
qu'en hyperextension du poignet
36 B - Une paralysie par compression du nerf médian est
Question à compléments multiples. fréquente
C - Consolide en moyenne entre 45 et 60 jours
La fracture de l'extrémité inférieure du radius chez l'adulte : D - Donne souvent des pseudarthroses
A - N'est instable après réduction que si elle est articulaire E - Donne souvent une algodystrophie
Bonne(s) réponse(s) :
B - Se déplace en général vers l'arrière
C - Présente un risque de pseudarthrose si le traitement QUESTION ANNULEE
n'est pas correct
D - Consolide souvent vicieusement
E - Est surtout stable si on l'immobilise en extension
Bonne(s) réponse(s) : B D 102
Question à compléments multiples.
L'instabilité dans la fracture de Pouteau Colles est postérieure
habituellement.
L'immobilisation (plâtre brachio-palmaire) se fait en légère flexion Une fracture de l'extrémité inférieure du radius :
palmaire et inclinaison cubitale, la pseudarthrose est rare (fracture A - Résulte plus souvent d'une chute en hyperflexion qu'en
métaphyso épiphysaire). hyperextension du poignet
B - Se complique fréquemment d'une paralysie par
compression du nerf médian
C - Entraîne, dans sa forme typique, un déplacement
53 postérieur et externe de l'épiphyse radiale
Question à compléments multiples. D - Donne souvent des pseudarthroses
E - Donne souvent une algodystrophie
Indiquez, parmi les suivantes, la(les) proposition(s) exacte(s) Bonne(s) réponse(s) : B C E
concernant la fracture de l'extrémité supérieure du radius de
l'adulte : Le mécanisme le plus fréquent est une chute sur la main, le poignet en
A - Elle limite l'extension du coude hyperextension.
La pseudarthrose est rare mais le cal vicieux est fréquent en raison du
B - Elle peut être traitée par rééducation immédiate
défect cortical postérieur et du déplacement secondaire.
C - Elle peut être traitée par résection de la tête radiale
D - Elle s'accompagne souvent d'une paralysie de la
branche postérieure du nerf radial
E - Elle peut entraîner une raideur de la prono-supination 91
Bonne(s) réponse(s) : A B C E Question à compléments multiples.
D - L'atteinte de la branche postérieure est exceptionnelle.
B - Vrai pour les fractures peu déplacées. La fracture de l'extrémité inférieure du radius :
C - Est le traitement des fractures déplacées ou après échec du A - Répond dans sa forme la plus fréquente à un
traitement orthopédique, du fait de A et E. mécanisme de compression flexion
B - Crée une baïonnette interne par déplacement cubital de
la main
C - Se réduit facilement mais se déplace aussi facilement
D - A pour principale complication un syndrome algo-
dystrophique
E - Consolide entre 40 et 60 jours
Bonne(s) réponse(s) : C D E

La fracture de Pouteau-Colles est une fracture après chute sur la main,


poignet en hyper-extension. Il existe donc un tassement avec
déplacement postéro-externe engrené ou comminutif. Elle consolide en
45 jours en moyenne avec des risques de déplacement secondaire,
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 558
d'instabilité du carpe, d'algodystrophie ou de syndrome du By NADJI
canal 85
carpien.

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26
Question à compléments multiples.

La fracture de l'extrémité inférieure du radius :


A - Répond dans sa forme habituelle à un mécanisme de
compression-flexion
B - Crée une baïonnette interne par déplacement cubital de
la main
C - Se déplace facilement après réduction
D - A pour principale complication un syndrome algo-
dystrophique
E - Consolide entre 30 et 45 jours
Bonne(s) réponse(s) : C E

Dans sa forme habituelle de Pouteau-Colles, elle réalise une fracture


déplacée en haut en dehors (Radial et non cubital : B) et en arrière
(mécanisme de compression extension). La comminution postérieure la
rend instable après réduction : C.
D - N'est pas spécifique, se rencontre après de nombreux traumatismes.
La principale complication est le déplacement secondaire. Mais la
réponse C, D, E, serait possible, question mal formulée.

42
Question à complément simple.

Quelle est la fracture de l'extrémité inférieure du radius la


plus fréquente chez une femme âgée ?
A - Fracture sus-articulaire de Pouteau-Colles
B - Fracture comminutive, de l'extrémité inférieure du
radius
C - Fracture décollement épiphysaire du radius
D - Fracture articulaire marginale antérieure
E - Fracture en bois vert de l'extrémité inférieure du radius
Bonne(s) réponse(s) : B

B - Les traits de refend articulaires (différence avec A) sont fréquents


sur os ostéoporotique.
D. E - Chez l'enfant.
D - Mécanisme différent, moins fréquent que la chute sur le poignet en
hyperextension et pronation (A,B).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 559 By NADJI 85

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92
Question à compléments multiples.

En cas de luxation antérieure du semi-lunaire la réduction


doit être urgente parce que :
A - Le nerf médian peut être comprimé
B - La luxation devient irréductible rapidement
C - L'artère radiale est comprimée
D - La nécrose du semi-lunaire est à prévenir
E - La réduction est le meilleur traitement de la douleur
Bonne(s) réponse(s) : A D

Luxation antérieure du semi-lunaire : luxation péri-lunaire postérieure de


degré III.
Le carpe est sous le radius, le semi-lunaire est en avant, parfois
totalement libre ; ses ligaments antérieurs et postérieurs sont rompus. Le
risque de nécrose est alors classiquement majeur.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 560 By NADJI 85

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54
Question à compléments multiples.

Une ou plusieurs des propositions suivantes concernant


l'ostéomyélite aiguë à staphylocoques est(sont) juste(s).
Laquelle ou lesquelles ?
A - La radiographie est normale au début
B - La vitesse de sédimentation est normale
C - Le dosage de la C réactive protéine est très utile au
diagnostic
D - La mise en route du traitement peut être retardée
E - L'ostéomyélite est sans conséquence sur la croissance
de l'os atteint
Bonne(s) réponse(s) : A C

B - Non, au contraire.
C : CRP utile chez l'enfant
D - Non, le traitement doit être immédiat (après hémocultures ± ponction-
aspiration du foyer).

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Question à compléments multiples.

Parmi ces propositions concernant l'ostéomyélite aiguë de


l'enfant, quelles sont celles qui vous semblent erronées?

A - La diffusion du germe se fait par voie hématogène


B - La fixation métaphysaire est la plus fréquente
C - Le cartilage de croissance ne peut être traversé par les
germes
D - L'articulation est protégée par sa vascularisation
indépendante
E - L'absence de nécrose explique la rapidité de la réparation
osseuse
Bonne(s) réponse(s) : C D E

A et B : Evident.
C : Stupide, c'est une complication classique.
D : Vrai, après 18 mois seulement.
E : Oui, et d'ailleurs c'est en présence de nécrose osseuse que
surviennent les complications les plus redoutables.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 562 By NADJI 85

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73
Question à complément simple.

L'ostéomyélite aiguë hématogène débute habituellement au


niveau :
A - D'une épiphyse d'un os long
B - Du corps d'un os plat
C - De la métaphyse d'un os long
D - Du périoste d'un os long
E - De la diaphyse d'un os long
Bonne(s) réponse(s) : C

A la suite d'une bactériémie inapparente, le germe se fixe le plus souvent


au niveau des sinus veineux métaphysiciens. En particulier, les
métaphyses "fertiles" sont le plus souvent touchées : "près du genou,
loin du coude".

108
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant l'ostéomyélite


aiguë, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?
A - La localisation de l'infection est d'abord épiphysaire
B - L'ostéomyélite aiguë atteint avec prédilection les
enfants
C - En l'absence de diagnostic certain. mieux vaut attendre
avant de commencer le traitement
D - Le germe en cause est le plus souvent le
staphylocoque dore
E - La drépanocytose est une cause favorisante
Bonne(s) réponse(s) : B D E

L'ostéomyélite aiguë touche surtout l'enfant de 1 à 15 ans et elle débute


au niveau des métaphyses. Des les prélèvements faits, le traitement
antibiotique doit être mis en oeuvre. Les ostéites sont beaucoup plus
fréquentes au cours de la drépanocytose et l'ostéomyélite à salmonelle
est une des variétés préférentiellement découverte sur ce terrain.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 563 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

L'ostéomyélite des membres du nourrisson :

A - A généralement pour origine une infection ORL


B - Entraîne une impotence précoce
C - Peut atteindre l'articulation du voisinage
D - Comporte un risque élevé de séquelles ostéo-articulaires
E - Nécessite toujours une antibiothérapie par voie
parentérale
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Due au staphylocoque doré dans la majorité des cas.


La recherche et le traitement d'une porte d'entrée sont fondamentaux.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 564 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Quels sont les caractères cliniques significatifs d'une


ostéomyélite aiguë de l'extrémité inférieure du fémur d'un
enfant vu précocement?

A - Fièvre brutale isolée


B - Douleur suraiguë localisée
C - Raideur articulaire sus et sous-jacente
D - Altération rapide de l'état général
E - Impotence du membre atteint
Bonne(s) réponse(s) : B D E

L'association douleur localisée, impotence, altération de l'état général,


fièvre doit faire évoquer une ostéomyélite en premier lieu. L'item A est à
refuter car la fièvre n'est pas isolée.

Question à complément simple.

Retenez la (les) proposition(s) qui s'applique(nt) à


l'ostéomyélite des membres du grand enfant :

A - Elle résulte habituellement d'une extension directe à l'os


d'une infection cutanée de voisinage
B - Le germe le plus souvent en cause est l'hémophilus
influenzae
C - La localisation la plus fréquente est l'extrémité supérieure
du fémur
D - L'atteinte initiale est métaphysaire
E - L'infection diffuse fréquemment à l'articulation la plus
proche
Bonne(s) réponse(s) : D

L'ostéomyélite aiguë est une infection osseuse généralement d'origine


hématogène. Elle touche volontiers l'extrémité inférieure du fémur. Le
germe le plus souvent en cause est le staphylocoque doré.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 565 By NADJI 85

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2 55
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

La hauteur utérine au terme de 28 semaines d'aménorrhée Mme DUPONT a fait une fausse couche à 3 mois pour sa
gravidique est normalement de : grossesse précédente. Elle a depuis été abandonnée par son
A - 20 cm "ami". Actuellement elle est célibataire, a déclaré
B - 24 cm normalement sa grossesse avant 15 semaines, et est
C - 28 cm enceinte de
D - 33 cm jumeaux.
E - 35 cm A - Elle a droit à 6 semaines de congé prénatal
Bonne(s) réponse(s) : B B - Elle a droit à 20 semaines de congé post natal
C - Elle pourra prétendre à l'allocation parent isolé
B : Règle des 4 D - Elle pourra prétendre à une allocation d'éducation
28 semaines soit 6 mois que multiplie 4 = 24 cm.
spécialisée
E - Son emploi reste acquis et son statut professionnel
inchangé quand elle reprendra son travail à l'issu de son
44 congé
Bonne(s) réponse(s) : A E
Question à complément simple.
B : En cas de naissances multiples le congé post natal est allongé de 2
On teste la fonction du fléchisseur commun superficiel lors semaines (soit 12 semaines)
d'une plaie de la main : D : réservée aux enfants handicapés.
A - En demandant au sujet de fermer le poing C : Non elle peut être accueillie gratuitement dans des maisons
B - En immobilisant la paume fortement et en demandant maternelles à partir du 7ème mois de grossesse jusqu'à 3 à 6 mois
de fléchir P1 après la naissance.
C - En immobilisant P2 fortement et en demandant de
fléchir P3
D - En immobilisant en extension les doigts voisins et en
83
demandant la flexion du doigt lésé
E - Aucune de ces propositions n'est exacte
Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : D
Une toxoplasmose survenant chez une femme enceinte de 6-
- L'impossibilité de fléchir le doigt lésé lorsque les autres doigts sont 8 semaines comporte :
maintenus en extension prouve la section du FCS (car on élimine ainsi A - Un risque d'avortement spontané
l'action du FCP). B - Un risque d'atteinte néonatale de 40%
- La section d'un FCP est mise en évidence devant l'impossibilité de C - Un risque de malformation des membres
fléchir P3 sur P2 lorsque l'IPP est bloquée. D - La présence d'lgM dans le sang foetal dès la 15e
semaine
E - La présence d'IgM et d'IgG dans le liquide amniotique
8 dès la 17e semaine
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Question à compléments multiples.
B : Pas à ce terme
Au cours de l'évolution d'une forme grave de maladie des C : atteinte métaphysaires
membranes hyalines chez un prématuré né à 28 semaines D : Que l'on peut retrouver par le prélèvement de sang foetal sous écho
d'aménorrhée, la radiographie du thorax de face peut vous
montrer :
A - Un bronchogramme aérien étendu
B - Un pneumomédiastin 48
C - Un pneumothorax Question à complément simple.
D - Des bulles d'emphysème interstitiel
E - De l'air sous les coupoles diaphragmatiques Au troisième trimestre de la grossesse, l'âge gestationnel
Bonne(s) réponse(s) : A B C D peut être donné avec une précision de plus ou moins une
semaine par :
Connaissances. A - Le rapport L/S dans le liquide amniotique
B - Le taux de bilirubine dans le liquide amniotique
C - La radiographie du contenu utérin
D - L'échographie
E - Aucune des propositions ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 566 By NADJI 85

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70 99
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Une deuxième geste, césarisée lors de la première La survenue d'un syndrome mononucléosique quelques
grossesse (hystérotomie segmento-corporéale) est adressée semaines après une transplantation rénale fait évoquer une
en urgence, à 34 semaines d'aménorrhée pour état de choc infection à :
avec hémorragie peu abondante, noirâtre. L'examen retrouve A - Cytomégalovirus
une TA élevée à 16/10, une contracture utérine et une B - HIV
souffrance foetale aiguë. Ce tableau clinique fait évoquer : C - Staphylocoque
A - Un syndrome du sinus marginal D - Virus herpès type 2
B - Une rupture utérine E - Plasmodium falciparum
C - Un décollement prématuré du placenta normalement Bonne(s) réponse(s) : A B
inséré
D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré B - Bien que le dépistage des anticorps anti-VIH a été réalisé chez le
donneur, il faut toujours évoquer cette possibilité (période pré-
E - Un infarctus myométrial
sérologique où les anticorps anti-VIH ne sont pas détectables, alors que
Bonne(s) réponse(s) : C
le donneur est infecté).
Tableau typique

30
35 Question à complément simple.
Question à compléments multiples.
Un patient de 75 ans a subit une cholecystectomie il y a un
Un blessé se présente à une consultation hospitalière de an. On découvre maintenant un calcul cholédocien résiduel
traumatologie. Un médecin l'examine, traite les blessures et de 7 mm. Quel est le traitement que vous proposeriez parmi
ne juge pas l'hospitalisation nécessaire. Le blessé regagne les propositions suivantes ?
son domicile. Le médecin peut, le lendemain, délivrer un A - Réintervention pour choledocotomie et extraction du
certificat de constation des blessures : calcul
A - Au blessé lui-même B - Sphinctérotomie endoscopique
B - Au père du blessé mineur en l'absence de son enfant C - Lithotrypsie extra-corporelle
C - Au père du blessé majeur en l'absence de son enfant D - Traitement médical par Ursolvan®
D - Au tuteur d'un incapable majeur E - Pas de traitement
Bonne(s) réponse(s) : B
E - Au conjoint du blessé en l'absence de celui-ci
Bonne(s) réponse(s) : A B D
La sphinctérotomie endoscopique (SE) est le procédé idéal pour le
traitement de la lithiase résiduelle après cholécystectomie car elle
A, C et E : Evident.
nécessite une hospitalisation de courte durée ce qui diminue le coût du
B et D : Sans commentaire.
traitement. De plus les complications (angiocholite, pancréatite aiguë )
sont rares. La SE doit donc être proposée quelque soit l'âge du patient.

71
Question à compléments multiples. 74
Question à compléments multiples.
A propos du récepteur pour l'antigène des lymphocytes T
humains: Parmi les signes suivants, lesquels sont évocateurs d'une
A - C'est une immunoglobuline de membrane plaie du nerf médian à la main ?
B - Sa diversité de reconnaissance résulte de A - Paralysie de l'opposition du pouce
réarrangements de plusieurs gènes B - Un signe de Froment
C - Les fluctuations jonctionnelles ne jouent pas un rôle C - Un signe de Phalen (hyperflexion palmaire du poignet)
dans la génération du répertoire D - Une anesthésie au niveau de la pulpe de l'index
D - Ses gènes sont l'objet de fréquentes mutations E - Une griffe des 2 derniers doigts
somatiques Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Son expression nécessite l'expression conjointe du
complexe CD4 B et E font partie du tableau de paralysie du cubital.
Bonne(s) réponse(s) : B D

Ce QCM choix simple est probablement mauvais, car deux réponses


sont possibles : B et D. En effet, comme pour les immunoglobulines, la 9
diversité du répertoire T repose sur de nombreux phénomènes, dont Question à complément simple.
deux sont cités ici : les réarrangements géniques (V, D, J C) et la
fréquence des mutations somatiques. D'autres phénomènes
interviennent : conversion génique, ambiguïté d'épissure, Actuellement, la vaccination antirabique à usage humain,
dégénérescence du système (réactions croisées)... après morsure :
A - Se fait grâce à un vaccin attenué
B - Comporte 3 injections à un mois d'intervalle suivies de
rappels tous les 5 ans
C - Peut entraîner une encéphalite dans 1% des cas
D - Est formellement contre-indiquée en cas de comitialité
E - Doit être complétée si l'animal est inconnu
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 567 By NADJI 85

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12 99
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

En échographie ultra-sonore, I'estimation de l'âge Dans l'hydatidose humaine, le mode de contamination se fait
gestationnel entre 7 et 9 semaines d'aménorrhée est la :
meilleure avec : A - Lors de contacts avec un chien porteur de taenia
A - La distance bipariétale B - Lors de l'abattage de bovins ou ovins parasités
B - La longueur fémorale C - Par l'ingestion d'aliments souillés par les déjections
C - La distance cranio-caudale d'un chien parasité
D - Le périmètre crânien D - Par l'ingestion de membrane hydatique ou de scolex
E - Le périmètre abdominal dans une viande parasitée
Bonne(s) réponse(s) : C E - En dépeçant un renard mort
Bonne(s) réponse(s) : A C
C - Connaissance.
Sans commentaire.

51
Question à complément simple. 9
Question à compléments multiples.
Une femme de 50 ans consulte pour un "engourdissement
douloureux" nocturne des deux mains intéressant le pouce, Quelle(s) habitude(s) thérapeutique(s) est(sont) maintenant
la face palmaire de l'index, du majeur et de la moitié de contre-indiquée(s) ?
l'annulaire. Quelle affection évoquez-vous ? A - B tabloquants pour ralentir le coeur
A - Une acrodynie B - Poursuite ou augmentation de la théophylline
B - Un syndrome du canal carpien C - Corticoïdes
C - Une maladie de Raynaud D - Ventoline aérosol
D - Un syndrome des scalènes E - Arr t de théophylline à libération prolongée
E - Une compression des nerfs cubitaux au coude Bonne(s) réponse(s) : A B
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
Sans commentaire.

48
63 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Une semaine après, Monsieur X garde la conviction isolée
Un patient de 60 ans consulte une semaine après une perte que les allemands étaient bien dans sa chambre lors de son
de connaissance à début et fin brutaux ayant duré 30 épisode. Comment qualifieriez-vous cette conviction ?
secondes ; l'examen cardiaque ne retrouve en tout et pour A - Hallucinose des buveurs
tout qu'un hémibloc gauche antérieur et un bloc complet de B - Psychose hallucinatoire chronique
la branche droite. Quel est l'examen complémentaire que C - Ecmnésie résiduelle
vous demandez en priorité pour chercher l'étiologie de cette D - Délire chronique paranoïaque
perte de connaissance ? E - Idée fixe post-onirique
A - Enregistrement continu de l'électrocardiogramme selon Bonne(s) réponse(s) : E
la méthode de Holter
B - Echocardiographie E : Evolutions possibles des épisodes confusionnels sont :
- Idées fixes post-oniriques, où l'idée délirante "s'enkyste" sans
C - Enregistrement endocavitaire du potentiel hisien
enrichissement ultérieur, isolé.
D - Epreuve d'effort - Délire chronique d'évocation post-onirique, extensif.
E - Doppler cervical - Amnésie lacunaire de l'épisode, complication la plus fréquente.
Bonne(s) réponse(s) : C - Mort par épuisement de l'organisme ou par l'étiologie de l'épisode
confusionnel.
La conjonction d'une perte connaissance évocatrice de syncope
d'Adams Stokes (PC à l'emporte pièce, de survenue inopinée, sans
prodromes, à début et fin busques, de durée brève en règle inférieure à
30 secondes sans obnubilation ni déficit neurologique post-critique) et 36
d'un ECG de surface intercritique inscrivant un trouble conductif intra-
ventriculaire (bloc bifasciculaire) oriente d'emblée vers un bloc Question à complément simple.
auriculoventriculaire de haut degré paroxystique infranodal.
Compte tenu du contexte (âge, pas de prise de médicamenteuse...), S'il s'agit d'une lithiase urique, à quels chiffres faut-il
celui-ci est probablement dégénératif (maladie de Lenègre) chronique. maintenir le pH des urines ?
Le Holter n'est pas un examen adapté : le caractère capricieux et parfois A-4à5
l'extrême rareté des épisodes de BAV expliquent les nombreux faux B-5à6
négatifs. C-6à7
C'est à l'exploration électrophysiologique endocavitaire que l'on
D-7à8
demandera de trancher
Sont en faveur d'un BAV paroxystique à l'origine de la syncope : E-8à9
- l'existence d'un trouble de conduction infranodal à l'état basal intervalle Bonne(s) réponse(s) : D
HV supérieur à 60 ms ou allongement et/ou de doublement du potentiel
hisien. Le pH urinaire doit être compris entre 7,5 et 8.
- l'allongement de l'intervalle HV qui devient supérieur à 100 ms après
administration IV codifiée d'ajmaline
- la création d'un BAV du 2e ou du 3e degré infranodal pour des
fréquences de stimulation auriculaire inférieures à 150/mim ou après
administration IV d'ajmaline.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 568 By NADJI 85

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4
60
Question à compléments multiples.

Le lendemain de son admission le malade fait une


hémoptysie de 200 cc de sang rouge. Il est dyspnéïque.
Vous prescrivez alors :
A - Vous transfusez 3 culots globulaires en urgence
B - Vous prescrivez un vaso constricteur type Diapid®
(glypressine)
C - Vous prescrivez de l'oxygène 2 I/min.
D - Vous surélever les jambes
E - Vous administrez de la thrombase en aérosol
Bonne(s) réponse(s) : B C

B et C : C'est le traitement symptomatique d'urgence de l'hémoptysie


menaçante.
A : Les hémoptysies graves ne meurent "jamais" de spoliation sanguine
mais "toujours" d'asphyxie par inondation alvéolaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 569 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Madame L., 3e geste, 3e pare est enceinte de 38 semaines. Quels sont les examens souhaitables à recommander dans
Elle vous appelle car elle a une température à 39°C les 15 premières semaines de grossesse?
évoquant un syndrome grippal. L'examen clinique et
obstétrical est normal. Quelle conduite immédiate proposez- A - Sérologie de la syphilis
vous? B - Sérologies de la toxoplasmose et de la rubéole en
l'absence de preuve
A - Vous prescrivez du paracétamol et vous surveillez d'immunisation
l'évolution
B - Vous demandez un examen cytobactériologique des C - Sérologie VIH
urines D - Glycosurie, albuminurie
C - Vous demandez un MNI-test E - Groupage A, B, O, Rhésus
D - Vous demandez une hémoculture Bonne(s) réponse(s) : A B D E
E - Vous prescrivez de l'ampicilline 3 g/jour
Bonne(s) réponse(s) : B D E A, B, D, E : Sont obligatoires.
C : Est recommandé, mais nécessite l'accord de la patiente.
Toute fièvre en cours de grossesse doit faire rechercher une listériose.

Mademoiselle L..., âgée de 23 ans, nullipare, vient vous consulter parce


qu'elle présente un retard de règles de 8 semaines et croit être enceinte.
Question à complément simple. Vous confirmez le diagnostic de grossesse. Votre patiente n'a pas eu
d'examen de santé depuis deux ans.
Le nombre total d'enfants morts entre la 28e semaine de
gestation et la 1re semaine de vie rapporté au nombre total
de naissances permet d'établir le taux de : Question à complément simple.
A - Mortinatalité Vous faites pratiquer tous les mois un sérodiagnostic de la
B - Mortalité périnatale toxoplasmose. L'examen pratiqué à la 20e semaine de
C - Mortalité néonatale grossesse est positif. Le taux des anticorps et la date de la
D - Mortalité fÏto-infantile dernière sérologie négative vous permettent de dater la
E - Mortalité infantile contamination à la 13e semaine de grossesse. Quelle
Bonne(s) réponse(s) : B attitude thérapeutique adopter?
Mortinatalité : Décès d'enfants mort-nés.
Mortalité néonatale : Décès d'enfants nés vivants du 1er au 28e jour. A - Abstension thérapeutique
Mortalité fÏto-infantile : Décès d'enfants mort-nés et d'enfants jusqu'à B - Spiramycine
l'âge de 1 an. C - Pyriméthamine
Mortalité infantile : Décès d'enfants jusqu'à l'âge de 1 an. D - Sulfadoxine-pyriméthamine
E - Sulfaméthoxazole-triméthoprime
Bonne(s) réponse(s) : B

Q.C.M. ambiguë : le traitement doit associer, en cas de contamination


Question à compléments multiples. prouvée (amniocentèse et ponction de sang fÏtal), pyriméthamine et
sulfadiazine. En l'absence d'atteinte fÏtale, seul le traitement par
Le lendemain, l'état clinique reste stable. Quel(s) spiramycine (B) est justifié. Ce traitement sera mis en route d'emblée, en
traitement(s) preconisez-vous? attendant les résultats des examens plus poussés.

A - Bêtabloquants per os
B - Héparine IV
C - Digitaliques per os Question à complément simple.
D - Aspirine
E - Diurétiques L'examen ORL, pratiqué 2 jours plus tard, montre une lésion
Bonne(s) réponse(s) : A B D ulcéro-bourgeonnante de l'amygdale gauche de 2 cm de
diamètre, indurée et saignante au contact. Le reste de
B : les modalités de l'héparinothérapie après thrombolyse IV font l'objet
de controverses (héparinothérapie IV à doses hypocoagulantes pendant l'examen est normal. Compte tenu de ces éléments
72 heures puis héparinothérapie à doses isocoagulantes). complémentaires, quel diagnostic vous paraît maintenant le
plus probable?

A - Amygdalite chronique cryptique


B - Chancre syphilitique
C - Angine de Vincent
D - Cancer de l'amygdale
E - Phlegmon périamygdalien
Bonne(s) réponse(s) : D

Le diagnostic déjà fortement suspecté chez cet homme d'âge mžr


alcoolo-tabagique présentant une otalgie isolée, devient maintenant
évident devant cette tumeur ulcéro-bourgeonnante et indurée de
l'amygdale gauche.
La classification TNM de cette tumeur est T1NOMx (T1 car tumeur de
grand axe inférieur ou égal à 2 cm).

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'ingestion de viande de porc insuffisamment cuite, infestée Cette jeune fille joue au basket une fois par semaine, de 15 h
peut être à l'origine de certaine(s) parasitose(s) humaine(s), à 16 h. Que doit-elle faire le jour du match?
laquelle (lesquelles)?
A - Diminuer l'insuline rapide du midi sans modifier les
A - Ascaridiose glucides
B - Téniasis B - Prévoir une boisson sucrée ou une collation pendant
C - Trichinose l'exercice physique
D - Bothriocéphalose C - Augmenter les apports glucidiques du repas pris à 12h30
E - Anguillulose et précédant l'exercice physique
Bonne(s) réponse(s) : B C D - Ne rien modifier par rapport aux autres jours
E - Diminuer l'insuline à 19 h avant le dîner du soir, la veille
A : Consommation par ingestion d'oeufs embryonnés avec les aliments de l'exercice physique
ou l'eau de boisson. Bonne(s) réponse(s) : B C
B : Viande de boeuf (T. saginata) ou de porc (T. solium) mal cuite.
C : Viande de porc ou de sanglier mal cuite. A : Pas suffisant, il faut augmenter les glucides
D : Ingestion de poissons crus ou mal cuits. B et C : Il faut qu'elle augmente son apport en glucides, pendant et
E : Pénétration transcutanée active. même après l'exercice physique, ci celui-ci a été particulièrement
IR : 4/89 intense. Sinon, elle court le risque de faire une hypoglycémie. Cette
supplémentation glucidique doit être apportée sous la forme de glucides
lents. La boisson sucrée n'est à utiliser qu'en cas de malaise
hypoglycémique.
D, E : Non, évident
Question à compléments multiples.

Quelles sont les attitudes thérapeutiques adéquates face à


un patient maniaco-dépressif récidivant dont l'état maniaque
actuel s'avère résistant à 300 mg de Largactil prescrits Question à complément simple.
depuis 3 semaines?
La constatation d'un oedème de la main avec cyanose fait
A - Augmenter les doses rechercher :
B - Changer de neuroleptique
C - Pratiquer des sismothérapies A - Un arrachement du confluent veineux sous-clavier
D - Ajouter un carbamate (Equanil®) jugulaire
E - Ajouter du lithium B - Une compression de la veine céphalique
Bonne(s) réponse(s) : A B C E C - Une ischémie par rupture de l'artère axillaire
D - Une compression de la veine axillaire
A : Les doses de Largactil peuvent être augmentées jusqu'à 600 mg/j. E - Un réflexe vasoconstricteur distal
B : L'utilisation d'un autre neuroleptique ou d'une association de Bonne(s) réponse(s) : D
neuroleptiques (Haldol®-Majeptil) est classique.
C : La sismothérapie est le traitement de choix des formes résistantes. Connaissances anatomiques.
E : Le lithium est prescrit d'un façon curative au cours des accès La clinique évoque une compression veineuse.
maniaques. A et B n'appartiennent pas à la région axillaire
Il faudra rechercher systématiquement une compression de la veine
axillaire, une atteinte du plexus brachial.

Question à compléments multiples.

Une tentative de rémission à la pompe pendant 3 semaines


ayant échoué, quel(s) est (sont) le(s) schéma(s)
d'insulinothérapie adapté(s) au cas présent?

A - Une insuline biphasique matin et soir


B - Une insuline lente
C - Une insuline rapide matin, midi et soir associée le soir à
une insuline retard
D - Une insuline à la pompe intrapéritonéale
E - Une insuline intermédiaire matin et soir associée à une
insuline rapide
Bonne(s) réponse(s) : A C E

C : C'est souvent le meilleur schéma d'insulinothérapie chez un jeune


diabétique insulinodépendant : plus de liberté dans l'horaire des repas,
l'activité physique, mais, nécessité d'une autosurveillance draconienne
A : Moins contraignant que C
E : Equivalent à A avec possibilité de moduler le pourcentage d'insuline
rapide

Une jeune fille de 25 ans, élève ingénieur, est hospitalisée à la suite de la


découverte d'un diabète insulinodépendant.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 571 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à complément simple.

Une primigeste est adressée en urgence, à 34 semaines Lors d'une plaie de la main, sur quel signe affirmez-vous que
d'aménorrhée pour état de choc avec hémorragie peu le nerf médian est lésé?
abondante, noirâtre. L'examen retrouve une T.A. élevée à
16/10 cm de Hg, une contracture utérine et une souffrance A - Difficulté d'abduction du pouce
fÏtale aiguë. Le diagnostic le plus probable est : B - Perte de la pronation
C - Insensibilité de la pulpe du médius
A - Une rupture du sinus marginal D - Impossibilité de l'écartement des doigts
B - Un placenta praevia E - Signe de FROMENT
C - Un décollement prématuré du placenta normalement Bonne(s) réponse(s) : C
inséré
D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré A : Le nerf médian n'innerve que le court abducteur du pouce ; il
subsiste donc le long abducteur.
E - Un infarctus myométrial
Bonne(s) réponse(s) : C

Ou hématome rétro-placentaire dont c'est le tableau typique.


Question à complément simple.

Un jeune garçon de 6 ans, sans antécédents pathologiques,


Question à compléments multiples. est amené par ses parents pour une dysphonie datant de
quelques semaines et qui s'est nettement aggravée après la
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) à évoquer devant une rentrée scolaire. Il n'y a pas de dyspnée et l'examen fait par
femme de 25 ans enceinte, à 12 semaines d'aménorrhée, le médecin généraliste est normal. Vous évoquez avant tout :
chez qui la hauteur utérine est mesurée à 17 cm?
A - Stridor laryngé
A - Retard de croissance intra-utérin B - Dysphonie fonctionnelle
B - Grossesse môlaire C - Papillomatose laryngée
C - Grossesse gémellaire D - Paralysie récurrentielle
D - Fibromyomatose utérine E - Angiome sous-glottique
E - Erreur de terme Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
L'absence de signe objectif, et la chronologie de l'anamnèse font évoquer
Sans commentaire. un premier lieu une dysphonie fonctionnelle.

Question à complément simple. Question à complément simple.

Quel est l'examen permettant de faire le diagnostic de Un enfant de deux ans a une communication
certitude de diabète gestationnel après 24 semaines interventriculaire bien tolérée, est-il indiqué de le vacciner
d'aménorrhée? dès maintenant contre la rougeole?

A - Glycosurie A - Non, car il est trop âgé


B - Glycémie à jeun B - Pas maintenant, seulement après l'intervention réparatrice
C - Glycémie post prandiale C - Oui, car la rougeole risquerait d'être grave chez lui
D - Hyperglycémie provoquée par voie orale D - Non, car le vaccin est contre indiqué en cas de
E - Mesure de l'hémoglobine glycosylée AlC malformation cardiaque
Bonne(s) réponse(s) : D E - Non, sauf s'il doit séjourner en crèche
Bonne(s) réponse(s) : C
B et C associés : Dépistage
E : Surveillance sous traitement Les cardiopathies et bronchopneumopathies chroniques peuvent être
sévèrement aggravées par la rougeole.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples.
Parmi les antibiotiques suivants, le(s)quel(s) peut-on utiliser
pour traiter une infection staphylococcique de la main à Au cours des 6 semaines qui font suite à un accouchement,
Staphylococcus aureus producteur de pénicillinase? il est courant d'observer:

A - Méthicilline (Flabelline®) A- Un état dépressif


B - Oxacilline (Bristopen®) B- Le Çpost-partum blueÈ
C - Pénicilline V (Ospen®) C- L'aggravation d'une schizophrénie préexistante
D - Ampicilline (Totapen®) D- Une décompensation névrotique
E - Pristinamycine (Pyostacine®) E- L'absence de tout trouble psychique
Bonne(s) réponse(s) : A B E Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

C, D : Caractérisés par les pénicillinases des staphylocoques (présentes Sans commentaire.


dans pratiquement 100% des cas).
A B : Efficaces si staphylocoque méthi-S.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 572 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quelle affection parmi les suivantes correspond à la chaîne Une semaine plus tard, il n'y a plus d'hémorragie mais
épidémiologique? agent pathogène : bactérie, source l'hémogramme montre une anémie à 9 g d'hémoglobine pour
d'infection : humaine, transmission : aérogène réceptivité de 100 ml. Quelles attitudes vous paraissent logiques?
l'hôte modifiée dans certains cas par une vaccination non
obligatoire en France. A - Dosage de la férritinémie
B - Transfusion de trois concentrés de globules rouges
A - Typhoïde C - Prescription d'érythropoïétine
B - Tuberculose D - Vitamine B 12
C - Méningite cérébrospinale E - Nouveau dosage de l'hémoglobine un mois plus tard
D - Tétanos Bonne(s) réponse(s) : E
E - Rubéole
Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples. Six semaines après son retour à domicile, elle consulte son
médecin pour asthénie. A l'examen, celui-ci note un
Pendant les semaines qui suivent, Mr G. prend régulièrement subictère. Quels examens sont utiles pour établir le
son traitement par énalapril. Il n'est plus essoufflé. A la dose diagnostic?
maximale d'énalapril recommandée, sa pression artérielle
est de 152/98 mmHg. Parmi les options thérapeutiques A - Recherche d'agglutinines irrégulières
suivantes, lesquelles peuvent être proposées : B - Coombs direct
C - Dosage des transaminases et de la bilirubine
A - Essayer une dose plus élevée d'énalapril D - Sérologie de l'hépatite B
B - Associer à l'énalapril un régime désodé strict E - Recherche des anticorps spécifiques de l'hépatite C
C - Associer à l'énalapril un traitement par un diurétique Bonne(s) réponse(s) : C D E
D - Interrompre l'énalapril et donner un antagoniste calcique
E - Ne rien changer au traitement Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : C D

A : Dose déjà maximum.


B : Cruel et peu efficace.
C, D : Essayer une autre monothérapie ou passer à une bithérapie Question à compléments multiples.
antihypertensive.
Quelle(s) attitude(s) thérapeutique(s) est (sont) maintenant
contre-indiquée(s)?

A - Bêtabloquants pour ralentir le coeur


Question à complément simple. B - Poursuite ou augmentation de la théophylline
C - Corticoïdes
Le lendemain, une nouvelle douleur survient avec D - Ventoline® aérosol
augmentation du sus-décalage de ST en V2, V3, V4 et V5 et E - Arrêt de la théophylline à libération prolongée
qui persiste depuis 30 minutes. Quelle attitude adopterez- Bonne(s) réponse(s) : A B
vous immédiatement?
Les bêta-bloquants sont bronchoconstricteurs. Du fait de l'intoxication
A - Maintien du traitement antérieur en augmentant les doses actuelle, il faut interrompre le traitement par théophyllline.
B - Thrombolyse intraveineuse
C - Contre pulsion par ballonnet intra aortique
D - Injection de morphine S.C.
E - Arrêt de tout traitement et transfert en chirurgie
cardiovasculaire
Bonne(s) réponse(s) : B

Menace d'extension de son IDM depuis plus de 30 mn malgré le


traitement en cours.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 573 By NADJI 85

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104 103
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Devant une suspicion de spondylodiscite d'allure subaiguë, Le ou les signes d'une algodystrophie au niveau de la main
alors que les hémocultures sont négatives et que le début est ou sont :
des symptômes cliniques semble remonter A - Douleur
approximativement à quatre semaines, quelle est la B - Oedème
démarche la plus utile à entreprendre ? C - Hypoesthésie dans le territoire du médian
A - Refaire des hémocultures D - Abolition des pouls
B - Demander un examen scannographique E - Hypersudation
C - Faire une ponction vertébrale en tenant compte de Bonne(s) réponse(s) : A B E
l'information fournie par les clichés tomographiques
D - Mettre en oeuvre une antibiothérapie à large spectre L'algodystrophie est responsable de douleurs et de troubles vasomoteurs.
sous couvert d'une immobilisation plâtrée
E - Faire faire une scintigraphie osseuse
Bonne(s) réponse(s) : C
66
C - Ponction pour examen bactério, cyto, et anatomo pathologique. Question à compléments multiples.
A - Les hémocultures peuvent rester négatives de façon répétée
(spondylodiscite tuberculeuse). Vous êtes en présence d'une femme de 25 ans présentant
B - Le T D M a un grand intérêt d'autant plus que l'on peut faire des depuis une semaine un tableau de polyarthrite aiguë des
ponctions sous scanner. Il recherche l'abcès paravertébral, du psoas, mains, coudes, épaules, genoux, cliniquement isolée. Notez
précise l'étendue de l'atteinte discale et somatique. 2 éléments de la thérapeutique que vous pouvez conseiller
D - Il faut essayer d'adapter le traitement au germe isolé avant de traiter
lors de cette consultation, dans l'attente des explorations
à l'aveugle.
E - Pas le plus utile. complémentaires :
A - D-penicillamine
B - Antipaludéen de synthèse
C - Indométacine
4 D - Paracétamol
Question à compléments multiples. E - Immobilisation plâtrée des genoux
Bonne(s) réponse(s) : C D
Le ou les signes faisant craindre l'apparition d'une
Il ne peut être question d'utiliser un traitement de fond avant d'avoir
algodystrophie au niveau de la main est ou sont :
réalisé le bilan de cette polyarthrite.
A - Douleur
B - Oedème
C - Perte de sensibilité superficielle
D - Abolition des pouls 40
E - Hypersudation Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : A B E

C D - N'ont pas de raison d'être.


Parmi les circonstances suivantes, laquelle n'entraîne pas de
Il s'agit d'un trouble parasympathique. syndrome épaule-main (algodystrophie du membre
supérieur) ?
A - Chute sur l'épaule au cours d'une crise comitiale
B - Prise régulière de Gardenal®
66 C - Ablation neuro-chirurgicale d'un méningiome
Question à complément simple. intracrânien
D - Exploration thyroïdienne par iode radioactif
Une femme de 35 ans présente depuis 4 mois une E - Prise quotidienne de Mogadon® pour insomnies
polyarthrite diffuse intéressant les épaules, les coudes, les Bonne(s) réponse(s) : E
genoux, les articulations interphalangiennes distales des
Les trois premières propositions sont très classiques.
mains et les articulations sacro-iliaques. Parmi les suivants,
quel signe d'examen a un intérêt d'orientation étiologique ?
A - Splénomégalie
B - Staphylococcie cutanée 96
C - Souffle cardiaque valvulaire Question à compléments multiples.
D - Psoriasis cutané
E - Angine Au cours de l'examen d'une main traumatique on propose de
Bonne(s) réponse(s) : D
tester les mobilités à partir des bases suivantes : laquelle ou
Un rhumatisme touchant les sacroiliaques et les interphalangiennes lesquelles est (sont) exacte(s) ?
distales est un rhumatisme psoriasique. A - Le fléchisseur profond des doigts fléchit P2 sur P1
B - Le fléchisseur superficiel du pouce fléchit P2 sur P1
C - Les interosseux et les lombricaux fléchissent les
métacarpo-phalangiennes et étendent les interphalangiennes
D - Un signe d'atteinte des interosseux est l'impossibilité
d'écarter ou de rapprocher les doigts
E - Les tendons extenseurs et fléchisseurs coulissent dans
des gaines synoviales surtout développées sur la face
dorsale des doigts
Bonne(s) réponse(s) : C D

Note : Le pouce a deux fléchisseurs : le long fléchisseur (qui fléchit


P2/P1) et le court fléchisseur (innervé on le rappelle par le médian et le
cubital, car il a 2 faisceaux).
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 574 By NADJI 85

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6 57
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

L'uricémie après 3 semaines de traitement par 300 mg Dès la reprise du travail, une récidive survient, avec
d'allopurinol est passée de 600 micromol/l à 320 micromol/l. diminution importante de la force musculaire des péroniers
Cet effet hypouricémiant est dû : latéraux, persistante après une semaine de traitement
A - A une inhibition de la réabsorption tubulaire de l'acide médical bien conduit. Les explorations neuro-radiologiques
urique confirment la présence d'une hernie discale exclue L4-L5.
B - A une diminution de l'absorption intestinale des purines Que proposez-vous ?
C - A une diminution de la dégradation des purines A - Reprise du traitement médical : repos au lit, infiltration
D - A une inhibition de la xanthine oxydase et à une B - La mise en place d'un lombostat plâtré
diminution de la purinosynthèse de novo C - Une chimionucléolyse
E - A la transformation de l'acide urique en allantoïne par D - Un traitement chirurgical de la hernie discale
stimulation de l'uricase E - La mise en tractions continue
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : D

L'allopurinol est un inhibiteur de la xanthine-oxydase. Il s'agit d'une sciatique parésiante qui résiste au traitement médical bien
conduit avec l'image d'hernie discale à la radiculographie, l'intervention
chirurgicale s'impose.

2
Question à compléments multiples.

A l'examen clinique, vous maintenez votre suspicion en


trouvant :
A - Une tuméfaction du poignet droit
B - Une douleur métaphysaire
C - Une verticalisation de la ligne bistyloïdienne
D - Une dépression sus-articulaire dorsale
E - La possibilité de quelques mouvements discret
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

B. E - La fracture est sus articulaire. La douleur élective est donc


métaphysaire et le poignet relativement libre.
C - Elle est horizontalisée par l'ascension de la styloïde radiale ( la radio
confirme l'ascension de la ligne de Laugier).
D - La dépression correspond à la zone de comminution postérieure, en
amont du dos de fourchette.

24
Question à complément simple.

Quelle déformation des doigts gêne la fonction de la main


chez cette malade ?
A - Coup de vent cubital
B - Main de singe
C - Doigts en boutonnière
D - Doigts à ressorts
E - Doigts en col de cygne
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaires.

Une femme de 64 ans souffre depuis 12 ans d'une polyarthrite


rhumatoïde. Le traitement a uniquement comporté des corticoïdes et des
anti inflammatoires non stéroïdiens : elle reçoit actuellement 15 mg/j de
Prednisone et 125 mg/j d'indométacine. Toute tentative de réduction des
corticoïdes s'accompagne d' une reprise des douleurs. Les signes
d'hypercorticisme sont évidents. Deux motifs à son hospitalisation : des
difficultés de préhension de la main droite, des douleurs du membre
inférieur gauche à la marche depuis deux mois. Examen clinique :
1 ) Les difficultés de préhension s'expliquent par une déformation fixée
des 2 et 3èmes doigts : hyperextension des interphalangiennes
proximales (IPP), flexion des métacarpophalangiennes (MCP) et des
interphalangiennes distales.
2) La douleur gênant la marche, siège à la face antérieure de la cuisse et
s'arrête au dessus du genou. Les genoux sont secs, froids et stables
depuis une synoviorthèse à Lynrium 90 faite trois ans auparavant.
L'abduction et les rotations de la cuisse réveillent la douleur. Les
radiographies : arthrites radiocarpiennes et des métacarpophalangiennes
bilatérales. Les IPP et IPD sont radiologiquement normales.
- genoux : discrets pincements des interlignes.
- bassin de face : les interlignes coxofémoraux sont normaux ; à gauche,
la structure de la tête fémorale est hétérogène, le contour a perdu sa
sphéricité.
- rachis : tassement de D7 et L3.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 575 By NADJI 85

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71
Question à complément simple.

Un jeune homme de 20 ans après accident de motocyclette


présente une fracture plurifragmentaire des deux os de la
jambe ouverte de type 3, sans lésion vasculo-nerveuse des
axes jambiers. Quel traitement local est justifié ?
A - Ostéosynthèse par plaque vissée
B - Parage et fixateur externe
C - Plâtre fermé cruropédieux
D - Enclouage verouillé
E - Traction continue
Bonne(s) réponse(s) : B

Le traitement comporte trois volets :


- Parage des parties molles
- Stabilisation par fixateur externe
- Prévention des complication (antibiothérapie, anticoagulants)

71
Question à compléments multiples.

Une fracture ouverte de jambe :


A - Exige un parage des parties molles
B - Peut demander la mise en place d'un fixateur externe
C - Consolide moins vite qu'une fracture équivalente fermée
D - Nécessite souvent la pose immédiate d'une plaque
vissée
E - Peut conduire à l'amputation
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

QCM discutable.
Le temps de consolidation des fractures ouvertes de jambe dépend du
mode de stabilisation. Par fixateur externe, il est d'environ 190 jours,
alors qu'il est d'environ 90 jours dans les fractures simples fermées,
traitées orthopédiquement ou par enclavage centro-médullaire.
Dans les fractures complexes avec dévascularisation, on peut être
conduit à amputer d'emblée, mais on sort alors du simple cadre de la
fracture ouverte décrite ici.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 576 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Quelles données cliniques sont évocatrices de l'ulcère de


jambe d'origine veineuse?

A - Localisation au tiers supérieur de jambe


B - Douleur intense
C - Antécédent de phlébite profonde
D - Abolition des pouls distaux
E - Association d'une dermite ocre
Bonne(s) réponse(s) : C E

A : Les ulcères de jambe siègent habituellement :


- au niveau des régions malléolaires, surtout internes, plus rarement
externes en cas d'origine veineuse
- au niveau des régions sous-malléolaires (dos du pied, talons...) en cas
d'origine artérielle
B : Compatible avec une origine artérielle ou un ulcère capillaritique
D : Evocateur d'un ulcère artériel

Question à complément simple.

Parmi ces défauts de réduction d'une fracture de jambe, quel


est celui qui chez l'enfant est inacceptable?

A - Chevauchement
B - Angulation frontale
C - Angulation sagittale
D - Défaut de rotation
E - Translation
Bonne(s) réponse(s) : D

A, B, C et E : Le chevauchement, les angulations frontale et sagittale et


la translation sont des déformations susceptibles de se corriger avec la
croissance contrairement aux troubles de rotation qui demanderaient une
intervention chirurgicale correctrice (ostéotomie)

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 577 By NADJI 85

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39 11
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Un homme de 30 ans, portant un plâtre pour fracture de Vers le cinquième jour après l'accident, devant une élévation
jambe datant de 4 jours ressent une violente douleur thermique à 38,5 degrés avec douleur de la jambe, il fallait
latérothoracique avec polypnée aiguë. La radiographie évoquer :
pulmonaire est normale. La scintigraphie montre une lacune A - Compression par plâtre trop serré
du lobe supérieur droit. Gaz du sang normaux. Le plâtre B - Déplacement secondaire des fragments
enlevé, la phlébographie montre une thrombose poplitée. C - Infection du foyer de fracture
Quel traitement proposez-vous ? D - Thrombo-phlébite
A - Ostéosynthèse de la fracture pour éviter la mobilisation E - Escarre sous plâtre
du caillot Bonne(s) réponse(s) : C D
B - Héparinothérapie préventive
C - Fibrinolytique L'infection du foyer de fracture est l'accident le plus redouté après une
fracture ouverte mais il faut également toujours penser à la thrombo-
D - Héparinothérapie à dose anticoagulante
phlébite.
E - Interruption partielle de la veine cave inférieur
Bonne(s) réponse(s) : D

B - L'héparinothérapie préventive est dépassée : la phlébite est


constituée.
90
C et D - Ne se conçoivent que devant une embolie massive (C) et pour Question à compléments multiples.
un thrombus cave démontre.
La fracture transversale de jambe ouverte stade II :
A - Comporte un risque de nécrose cutanée secondaire
B - Impose en urgence une antibiothérapie prophylactique
94 C - Doit être en urgence parée
Question à compléments groupés. D - Contre-indique une ostéosynthèse interne
E - Peut être temporairement immobilisée par une broche
La compression d'un foyer de fracture de jambe : transcacalnéenne
1 - Est une technique de plâtrage Bonne(s) réponse(s) :
2 - Est le nom du pansement que l'on met autour du
membre fracturé QUESTION ANNULEE
3 - Est le nom donne à toutes les méthodes qui
maintiennent la réduction des extrémités fracturées
4 - Est une précontrainte que l'on réalise avec des vis ou
avec une plaque vissée ou avec un fixateur externe
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : D

A savoir.

100
Question à compléments multiples.

Le traitement des fractures ouvertes de jambe de stade III


(Cauchoix-Duparc) doit comporter :
A - Une prévention antitétanique
B - Un parage soigneux des parties molles
C - Une fermeture cutanée primitive
D - Une ostéosynthèse des lésions osseuses par plaque
vissée
E - Une immobilisation des lésions osseuses par fixateur
externe
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Connaissance
La fermeture cutanée primitive n'est possible que si elle se fait sans
tension (stades 1,2).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 578 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

La fracture déplacée du condyle externe de l'humérus de


l'enfant peut entrainer :

A - Une déviation en valgus


B - Une pseudarthrose
C - Une paralysie cubitale
D - Un cubitus varus
E - Une ankylose temporaire de l'articulation du coude
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

C : Oui, indirectement par la déviation en valgus.


E : Il s'agit plus exactement d'une raideur.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 579 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Pour traiter un eczéma apparu autour d'une plaie de jambe, il


est indiqué
de prescrire :

A - Néomycine crème
B - Pommade antiprurigineuse (type Phénergan®)
C - Application d'eau micronisée
D - Corticothérapie générale
E - Application d'un dermocorticoïde
Bonne(s) réponse(s) : E

Traitement de l'eczéma provoqué par les détergeants et autres produits


actifs sur une plaie.
A et B sont deux topiques pouvant être cause d'eczéma de contact.
En dehors des réponses proposées, il faut bien sžr supprimer, avant
tout, la cause, c'est-à-dire le produit mis sur la plaie de la jambe.

Question à compléments multiples.

Une femme de 50 ans est traitée par réduction et plâtre cruro-


pédieux pour une fracture diaphysaire fermée des deux os de
la jambe. Quelles sont au dixième jour après la réduction les
deux complications les plus fréquentes?

A - ƒpanchement intra-articulaire du genou


B - Phlébite sous plâtre
C - Suppuration du foyer de fracture
D - Ouverture secondaire du foyer de fracture
E - Déplacement secondaire sous plâtre
Bonne(s) réponse(s) : B E

En moyenne, 3 à 4 semaines d'immobilisation puis rééducation (jamais


plus).
B : Le traitement préventif par HBPM à dose iso-coagulante est
indispensable
E : Dž à la fonte musculaire de l'oedème sous plâtre

Question à compléments multiples.

Par rapport au traitement orthopédique, le traitement


chirurgical d'une fracture de jambe à foyer ouvert a les
inconvénients suivants :

A - Nécessité de contrôles radiographiques répétés


B - Consolidation retardée
C - Risque de raideur
D - Risque infectieux
E - Risque thrombo-embolique
Bonne(s) réponse(s) : B D

Sans commentaire.

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Question à compléments multiples.

En présence d'un ulcère de jambe, vous retenez en faveur


d'une étiologie artérielle?

A - Surinfection
B - Douleurs de décubitus.
C - Localisation au dos du pied
D - Aspect nécrotique de l'ulcère
E - Présence d'une dermite ocre.
Bonne(s) réponse(s) : B C D

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Les ulcères de jambes d'origine veineuse pure :

A - Peuvent être associés à une dermite ocre


B - Sont souvent de siège sus-malléolaire externe
C - Sont indolores en l'absence de surinfection
D - Peuvent mettre à nu les tendons
E - Peuvent apparaître en dehors de toute thrombose
veineuse profonde
Bonne(s) réponse(s) : A D E

B : Plutôt interne.
C : Peu douloureux spontanément mais très douloureux au toucher.

Question à complément simple.

Chez un blessé atteint de fracture de jambe et porteur d'un


plâtre cruro-pédieux placé sous anesthésie, la constatation
au réveil d'une douleur de la face externe et antéro-externe
de la jambe et de troubles paresthésiques des orteils doit
évoquer :

A - Un syndrome ischémique aigu


B - Un syndrome de loge antérieure de jambe
C - Une compression du sciatique poplité externe au niveau
du col du péroné
D - Une thrombose veineuse profonde
E - Un déplacement du foyer de fracture
Bonne(s) réponse(s) : C

Le seul diagnostic à discuter est B mais l'installation des troubles dès le


réveil fait opter pour C.

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2 89
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Chez un sujet obèse et âgé, le traitement de la fracture La fracture de l'humérus peut se compliquer de paralysie
engrenée en abduction du col chirurgical de l'humérus est radiale qui :
traitée de préférence par : A - Entraîne une perte de l'extension des doigts
A - La mise en place d'une prothèse B - Entraîne une perte de l'extension du poignet
B - Un simple plâtre thoraco-brachial C - Entraîne une perte de l'adduction du pouce
C - Une ostéosynthèse D - Traduit une section du nerf radial
D - Un bandage avec mobilisation assistée progressive E - Nécessite un complément électromyographique initial
E - La résection simple de l'extrémité supérieure de Bonne(s) réponse(s) :
l'humérus
Bonne(s) réponse(s) : D
QUESTION ANNULEE
Traitement par Dujarrier 3 semaines et rééducation dès la 3è semaine
car le risque de raideur de l'épaule est important.

113
Question à compléments multiples.

La fracture du col chirurgical de l'humérus :


A - Entraîne peu de nécrose de la tête humérale
B - Sa pseudarthrose est fréquente
C - Sa principale complication est une paralysie du nerf
radial
D - Son mécanisme lésionnel fait qu'elle est très souvent
une fracture ouverte
E - Une ostéosynthèse est indiquée chez le vieillard
Bonne(s) réponse(s) : A

La fracture du col chirurgical est plus fréquente chez la femme âgée


ostéoporotique. Elle survient après un traumatisme indirect modéré. Elle
est engrenée et consolide avec un simple traitement orthopédique. La
principale complication est fonctionnelle : la raideur. L'examen aux
urgences doit rechercher une lésion du circonflexe.
La nécrose de la tête humérale se rencontre au cours des fractures du
col anatomique.

104
Question à compléments multiples.

La fracture du col chirurgical de l'humérus :


A - Entraîne peu de nécrose de la tête humérale
B - Se complique souvent de pseudarthrose
C - Se complique fréquemment d'une paralysie du nerf
radial
D - Est très souvent une fracture ouverte
E - Nécessite un simple coude au corps chez le vieillard
Bonne(s) réponse(s) : E

Le traitement consiste en une immobilisation par Dujarrier pendant 15


jours à 3 semaines, suivi d'une rééducation active.
La nécrose est fréquente au cours des fractures du col anatomique.
Le nerf le plus souvent lésé est le circonflexe.

38
Question à compléments multiples.

La fracture du col chirurgical de l'humérus :


A - N'entraîne pas de nécrose de la tête humérale
B - Evolue souvent vers la pseudarthrose
C - A pour principale complication, une paralysie du nerf
radial
D - Est très souvent une fracture ouverte
E - Est traitée chez le vieillard, par une osthéosynthèse
Bonne(s) réponse(s) : A

Consolide en règle générale très bien en 3 semaines avec un traitement


orthopédique. Un petit déplacement est souvent très bien toléré, et on le
néglige d'autant plus volontiers que le patient est âgé.
C - Concerne bien sûr les fractures diaphysaires et non du col.
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91 55
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Les signes de début d'une arthrite aiguë staphylococcique du Les lésions traumatiques du ligament croise antérieur du
genou chez l'adulte comportent : genou :
A - Douleur vive A - Peuvent être isolées
B - Fièvre B - Peuvent être partielles et ne porter que sur un faisceau
C - Tuméfaction articulaire du ligament
D - Elévation du taux de la protéine C réactive C - Entraînent toujours une instabilité du genou
E - Pincement de l'interligne à la radiographie D - Peuvent être associées à une lésion du ménisque
Bonne(s) réponse(s) : A B C D interne
E - Peuvent porter sur l'insertion condylienne du ligament
E : N'est pas un signe de début Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Les lésions isolées du LCA se rencontrent dans les mouvements forcés


de rotation interne pure du genou et de shoot dans le vide.
24 Une lésion isolée du LCA peut pendant très longtemps être bien tolérée
Question à compléments multiples. et n'être à l'origine d'une instabilité que si, secondairement, apparaissent
des lésions du compartiment interne.
L'existence d'une hydarthrose chronique du genou est La rupture peut siéger à trois niveaux :
- insertion tibiale avec arrachement osseux (de pronostic favorable si
compatible avec un ou plusieurs diagnostics suivants :
réinséré en urgence)
A - Nécrose du condyle interne - insertion condylienne
B - Lésion méniscale - en plein corps ligamentaire (la réparation en urgence se solde souvent
C - Patella bipartita par un échec. Cette lésion est donc de mauvais pronostic et nécessite
D - Chondromalacie rotulienne souvent une plastie ligamentaire secondaire).
E - Ostéochondrite disséquante
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

C - Anomalie constitutionnelle asymptomatique (par noyau d'ossification


rotulien supplémentaire ne se soudant pas au noyau principal).
Les autres causes d'hydarthrose du genou sont : l'arthrose,
l'algodystrophie, les lésions ligamentaires ou ostéochondrales.

29
Question à complément simple.

Pour protéger contre le tétanos un enfant de 7 ans vacciné


correctement et qui s'est écorché le genou dans une cour de
ferme, quelle prophylaxie spécifique doit être adoptée ?
A - Vaccination seule
B - Séroprophylaxie seule
C - Chimioprophylaxie seule
D - Séroprophylaxie et vaccination
E - Autre conduite à tenir
Bonne(s) réponse(s) : E

E - Désinfection de la plaie.

84
Question à compléments multiples.

L'étude cytologique d'un liquide articulaire de genou donne


les résultats suivants - éléments par mm3 : 450 -
polynucléaires : 5 % - cellules mononuclées : 95 %. Parmi
les affections suivantes quelle(s) est (sont) celle(s) qui sont
compatibles avec ce résultat ?
A - Hydarthrose par lésion du ménisque interne
B - Arthrose fémoropatéllaire
C - Algoneurodystrophie
D - Crise aiguë de chondrocalcinose
E - Polyarthrite rhumatoïde
Bonne(s) réponse(s) : A B C

A, B et C : Il s'agit d'un liquide mécanique.

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Question à compléments multiples.

La fracture engrenée, peu déplacée du col chirurgical de


l'humérus chez le vieillard :

A - Est la conséquence habituelle d'une chute sur le moignon


de l'épaule
B - Nécessite un traitement chirurgical par ostéosynthèse
C - Nécessite une immobilisation de 45 jours
D - Est habituellement de bon pronostic
E - Est souvent compliquée de nécrose de la tête humérale
Bonne(s) réponse(s) : D

A : Le plus souvent par choc indirect


B : Pas pour les fractures peu déplacées et engrenées (stables)
E : Se voit surtout dans les fractures du col anatomique

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 584 By NADJI 85

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Immédiatement après une entorse du genou, lequel de ces Cliniquement, à la suite du traumatisme, vous retenez en
signes témoigne le mieux de la gravité de l'entorse : faveur d'une entorse grave du genou :

A - Douleur A - La notion de craquement à l'interrogatoire


B - Impotence fonctionnelle B - La sensation franche d'instabilité à la reprise de la marche
C - Existence d'un tiroir C - Une douleur vive
D - Choc rotulien D - La présence d'un épanchement intra-articulaire
E - Ecchymose locale E - Une impotence fonctionnelle
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B E

L'impotence fonctionnelle immédiate associée à une sensation On retient en pratique comme critères de gravité d'une entorse grave du
d'instabilité franche sont des signes de gravité. genou :
- notion de traumatisme appuyé
- craquement articulaire perçu par le blessé
- sensation franche d'instabilité à la reprise de la marche
- impression initiale de baillement
Question à compléments multiples. - impossibilité absolue de reprendre les activités sportives
La douleur vive n'est pas en tant que telle un critère de gravité. Elle est
Lors du traumatisme, le diagnostic de rupture du ligament présente dans les entorses bénignes même si elle disparaît rapidement
avec une possibilité de reprendre les activités en cours.
croisé antérieur peut être envisagé sur un mouvement forcé L'épanchement articulaire peut manquer dans les entorses graves
du genou en : signant la présence d'une brèche capsulaire importante permettant
l'évacuation de l'hémarthrose dans les tissus cellulaires sous-cutanés.
A - Valgus - flexion - rotation externe
B - Varus - flexion - rotation interne
C - Rotation interne isolée
D - Hyperflexion
E - Hyperextension Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
L'examen clinique du genou peut retrouver lors d'une rupture
Le ligament croisé antérieur est l'élément ligamentaire le plus fragile du isolée du ligament croisé antéro-interne :
genou. Il peut se rompre dans des positions très variables sur un simple
mouvement forcé, car il participe au contrôle de toutes les positions de A - Un test de Lachman positif (tiroir antérieur à 10° de
stabilité.
flexion)
- valgus, flexion, rotation externe :
ce mouvement entraîne successivement des lésions des formations B - Un tiroir antérieur de grande importance à 90° de flexion
externes (LLI, PAPI), du ménisque interne et du LCA (Triade de C - Un tiroir postérieur
O'Donoghu), puis si le traumatisme se poursuit, risque d'atteinte du D - Un ressaut rotatoire antérieur en valgus - flexion -
ménisque externe, LCP réalisant alors la Pentade de Trillat rotation interne
- varus, flexion, rotation interne : E - Une laxité latérale interne
est à l'origine d'une rupture de la bandelette de Maissiat, LLE, ménisque Bonne(s) réponse(s) : A D
externe et du LCA
- hyperextension (shoot dans le vide), rotation isolée à l'origine de Le tiroir antérieur direct à 90° est de grande importance lorsque les
ruptures isolées du LCA formations latérales sont également lésées.

Monsieur B., âgé de 23 ans, a présenté il y a une semaine environ, lors


d'un match de football, une douleur du genou droit. Le genou a gonflé. Question à compléments multiples.
Un diagnostic d'entorse a alors été évoqué et un strapping mis en place.
Monsieur B. ayant toujours des douleurs vient consulter pour bilan.
La présence d'une hémarthrose du genou peut faire évoquer
comme diagnostic(s) :

A - Rupture du ligament croisé antérieur


B - Rupture de plica
C - Désinsertion ménisco-synoviale
D - Fracture ostéochondrale
E - Rupture du ligament croisé postérieur
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Les plica sont des structures avasculaires.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 585 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Dans l'entorse grave du genou, quels sont les éléments


anatomiques les plus fréquemment atteints, avec le ligament
croisé antérieur?

A - Ménisque interne
B - Ménisque externe
C - Ligament latéral interne
D - Ligament croisé postérieur
E - Ligament latéral externe
Bonne(s) réponse(s) : A C

Le mécanisme le plus fréquent se faisant en rotation externe + valgus.

Question à complément simple.

Ce traitement a été bien toléré et a amélioré grandement la


malade. Toutes les arthrites se sont éteintes sauf deux : une
radio carpienne et un genou. Parmi les propositions
thérapeutiques suivantes, laquelle devez-vous adopter
d'abord?

A - Kinésithérapie
B - Repos presque complet pendant une semaine
C - Renforcement du traitement A.I.N.S
D - Injection intra-articulaire de corticoïdes dans les 2
arthrites résiduelles
E - Synoviorthèse isotopique de ces 2 articulations
Bonne(s) réponse(s) : D

Traitement des arthrites résistantes au traitement de fond.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 586 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Un genou est suspect d'arthrite tuberculeuse. Quel est, de


ces 5 examens complémentaires, celui qui peut donner le
plus rapidement le diagnostic?

A - Radiographie
B - Culture du liquide articulaire
C - Biopsie synoviale
D - Intradermo-réaction à la tuberculine
E - Scintigraphie
Bonne(s) réponse(s) : C

La découverte de granulomes tuberculoïdes fournit le diagnostic


immédiatement, contrairement aux cultures de liquide synovial
nécessitant 6 à 8 semaines en moyenne.

Question à compléments multiples.

Un gros genou fébrile d'apparition brutale chez un homme de


70 ans doit faire rechercher une :

A - Gonarthrose
B - Chondrocalcinose
C - Arthrite septique
D - Algodystrophie
E - Goutte
Bonne(s) réponse(s) : B C E

Devant un épanchement articulaire avec fièvre, les causes mécaniques


(AD) sont a priori exclues.

Question à compléments multiples.

Après un traumatisme du genou, on constate par ponction


l'existence d'une hémarthrose de sang pur ; il peut s'agir :

A - D'une rupture du ligament croisé antérieur


B - D'une luxation de rotule
C - D'une fracture articulaire
D - D'une anse de seau méniscale
E - D'une ostéochondrite disséquante stade III
Bonne(s) réponse(s) : A B

C : Donne une lipohémarthrose.


D et E : Donnent des hydarthroses.

Question à complément simple.

Parmi les examens biologiques suivants, un seul paraît


nécessaire pour rechercher l'étiologie de cette atteinte du
genou :

A - Dosage des ASAT et des ALAT


B - Sérodiagnostic de la brucellose
C - Recherche de l'antigène HB
D - Prélèvement urétral
E - Dosage de l'uricémie
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 587 By NADJI 85

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4 100
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

La nécrose de la tête fémorale après fracture cervicale vraie Indiquez parmi les propositions suivantes la ou les
du fémur est dûe à : affirmations exactes concernant les fractures transcervicales
A - Une mauvaise immobilisation du fémur engrenées en coxa valga, chez un adulte jeune :
B - Une pseudarthrose A - Elles ne comportent pas de risque de nécrose
C - Une ischémie par lésion des branches de l'artère ischémique
circonflexe postérieure B - Elles peuvent se déplacer dans les premières semaines
D - Une infection postopératoire après l'accident
E - Le siège intra ou extracapsulaire du trait de fracture C - Elles sont traitées habituellement par arthroplastie
Bonne(s) réponse(s) : C D - Elles sont traitées habituellement par suspension
simple
Rappel anatomique : E - Elles comportent un risque important de pseudarthrose
La tête fémorale est vascularisée par trois pédicules qui se comportent Bonne(s) réponse(s) : B D
comme des artères terminales.
(l) - Le plus important est le pédicule supérieur. Sa section entraîne A - La nécrose est rare (Garden 1 ) mais toujours possible. Les fractures
l'ischémie de (presque) toute la tête. Or il est très vulnérable entre ses 2 en coxa valga sont stables, engrenées, la vascularisation de la tête (de
extrémités fixes : capsule et pénétration céphalique. type terminal) est le plus souvent respectée.
Il est déchiré à tout coup par un déplacement en hauteur du fragment C - S'adresse aux fractures Garden 3, 4 chez le sujet âgé ou après
distal - (Garden 4) (Judet, Trueta). échec d'ostéosynthèse.
Ce pédicule est la terminaison de la circonflexe postérieure qui longe le D - Elles peuvent être traitées orthopédiquement (traction suspension)
bord postéro supérieur du col et pénètre la tête près de son bord ou beaucoup plus volontiers par ostéosynthèse (clou plaque, lame
cartilagineux. plaque,...) permettant la verticalisation précoce.
(2) - Le pédicule INF., issu également de la circonflexe postérieure, E - Faux (se voit pour les Garden 4 surtout).
chemine dans les frenulae capsulae, et vascularise le 1/4 inféro externe
de la tête, le Merckel et le bord inférieur du col. Il est plus souvent
épargné.
(3) - L'interne - ligament rond, pas toujours fonctionnel.
15
Question à complément simple.

118 Les fractures pertrochantériennes de l'extrémité supérieure


Question à compléments multiples. du fémur sont plus exposées dans leur évolution que les
fractures transcervicales au risque de :
Un ou plusieurs des éléments cliniques suivants est(sont) A - Pseudarthrose
compatible(s) avec le diagnostic de fracture du col du fémur : B - Cal vicieux
A - Attitude vicieuse en rotation externe du membre C - Complications de décubitus
inférieur D - Nécrose ischémique de la tête fémorale
B - Attitude vicieuse en adduction du membre inférieur E - Raideur secondaire de la hanche
C - Raccourcissement du membre inférieur Bonne(s) réponse(s) : B
D - Aucune déformation apparente
A - Est exceptionnelle (région métaphysaire bien vascularisée).
E - Attitude en flexion de la cuisse sur le bassin C et D : Non spécifiques de l'une ou l'autre.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D D - Menace surtout les cervicales Garden 3 et 4.
B - Le cal vicieux se fait volontiers en raccourcissement et rotation
La déformation visible dépend du déplacement du foyer de fracture externe.
(affirmé par les clichés de face et profil).
- nulle dans les fractures ,non, ou peu déplacées (Garden 1,2) (D).
- le plus souvent visible (A,B,C) dans les fractures déplacées (A,B,C) en
varus et bascule postérieure (Garden 3,4).
107
Question à compléments groupés.

120 Une fracture transcervicale du fémur du type Garden IV chez


Question à compléments multiples. un octogénaire :
1 - Consolide généralement en trois mois
Chez un polytraumatisé porteur d'une fracture récente de la 2 - Crée souvent un cal vicieux
diaphyse du fémur immobilisée en traction., ne embolie 3 - Nécessite rarement la pose d'une prothèse
graisseuse doit être suspectée devant : 4 - Entraîne un pourcentage de décès d'au moins 20%
A- Elévation de la pCO2 dans les trois mois
B - Baisse de la paO2 Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
C - Présence de pétéchies sur la paroi thoracique 1,2,3,4=E
D - Pétéchies au fond d'oeil Bonne(s) réponse(s) : D
E - Image d'amputation à la scintigraphie pulmonaire en
4 - Connaissance.
ventilation perfusion Le risque majeur est la nécrose de la tête par lésion du pédicule
Bonne(s) réponse(s) : B C D vasculaire dans ces formes à grand déplacement postérieur.
Le traitement est chirurgical ; orthoplastie le plus souvent (âge, risque de
B et C - (Signes cutanés et du FO) sont très évocateurs d'embolie nécrose après ostéosynthèse, complications de décubitus). D'où 1 - 3
graisseuse, surtout associés à un tableau de détresse cardio respiratoire faux.
et à une atteinte neurologique (désorientation,coma).
A - Faux - dans l'embolie la p C.0.2 baisse.
E - La scinti est le plus souvent normale : atteinte distale, des petits
vaisseaux (oblitération par micro-embols graisseux ou vascularite due à
la libération d'acides gras libres).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 588 By NADJI 85

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2
32 100
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

La nécrose de la tête fémorale après fracture cervicale vraie La nécrose de la tête fémorale après fracture du col du
du fémur : fémur :
A - Peut être due à un retard thérapeutique A - Est favorisée par un trait de fracture intra-articulaire
B - Se révèle toujours avant le 6ème mois B - Est favorisée par une fracture à grand déplacement
C - Est due à une lésion des branches de l'artère C - Peut être diagnostiquée par scintigraphie
circonflexe postérieure D - Se manifeste habituellement trois mois après la fracture
D - Ne se voit qu'après une fracture à grand déplacement E - Doit être traitée le plus souvent par prothèse si elle est
E - Est lié au siège intracapsulaire de la fracture mal tolérée
Bonne(s) réponse(s) : A C Bonne(s) réponse(s) : A B C E

La nécrose de la tête fémorale peut survenir précocement ou tardivement A - Car la capsule joue le rôle de porte-vaisseaux.
et elle n'épargne aucune variété de la fracture. Elle est liée à une lésion B - Par déchirure des vaisseaux (terminaux).
du pédicule artériel principal supéro-externe, branche de l'artère D - Non. La date de révélation est habituellement beaucoup tardive
circonflexe postérieure. (plusieurs mois ou années).

64 109
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Chez un polytraumatisé de 25 ans présentant depuis 3 jours La pseudarthrose après fracture du col du fémur :
une fracture du 1/3 supérieur du fémur immobilisée en A - Est favorisée par un trait de fracture vertical
traction, l'apparition brutale d'une agitation, d'une polypnée, B - Elle est plus fréquente après fracture de la région
de pétéchies conjonctivales et d'une baisse de la PaO2, doit trochantérienne qu'après fracture cervicale vraie
faire évoquer en premier chef : C - Peut s'accompagner de nécrose de la tête fémorale
A - Une embolie pulmonaire D - Est habituellement traitée par mise en place d'une
B - Une hémorragie interne prothèse
C - Un hématome intracrânien E - Est de plus en plus fréquente avec le vieillissement
D - Un pneumothorax traumatique méconnu Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - Une embolie graisseuse
Bonne(s) réponse(s) : E A - Les composantes de force en cisaillement prédomineront sur les
celles de compression au niveau du trait de fracture.
L'apparition retardée (48 heures) d'une détresse respiratoire dans les B - C'est le contraire, les pseudarthroses de fractures
suites d'une fracture d'un os aussi important que le fémur peut faire pertrochantériennes sont très rares.
évoquer une embolie pulmonaire mais la présence de pétéchies D - Après échec des autres méthodes conservatrices.
conjonctivales est caractéristique d'une embolie graisseuse (avec des
images de "tempête de neige" à la radiographie de thorax).

98
Question à compléments multiples.
103
Question à compléments multiples. Une fracture du fémur per-trochantérienne :
A - Entraîne 50 % de nécroses et pseudarthroses de la tête
Une fracture transcervicale du fémur, chez le vieillard, type fémorale
Garden IV : B - Se diagnostique cliniquement par la position du
A - Consolide habituellement en trois mois membre inférieur en abduction et rotation interne
B - Crée souvent un cal vicieux C - Se traite par une ostéosynthèse
C - Nécessite en général une arthroplastie céphalique D - Entraîne à 3 mois, chez le vieillard, une mortalité
D - Entraîne un pourcentage moyen de décès de 20% moyenne de 15 à 20 %
E - Est très thrombogène E - Est opérée en extrême urgence
Bonne(s) réponse(s) : C D E Bonne(s) réponse(s) : C D

Dans le Garden IV, il n'y a pas d'engrènement et les risques de nécrose Cette fracture consolide en règle général très bien après ostéosynthèse
sont majeurs, ainsi que les risques thrombo-emboliques. Chez le sujet et ne s'accompagne pas de nécrose de la tête fémorale. Le type
âgé, l'indication d'une prothèse est impérative. d'ostéosynthèse le plus moderne est actuellement la vis-plaque à
compression du type THS ou DHS, qui permet une remise en charge
immédiate et a beaucoup diminué les complications de décubitus.
D - Est litigieux. Autrefois, la mortalité était importante, mais avec la
100 variété des ostéosynthèses pratiquées, donc de la date de remise en
Question à compléments multiples. charge, les séries ne sont pas homogènes.

Un cal vicieux du fémur peut se définir par le ou les éléments


suivants :
A - Une consolidation avec hypertrophie du cal
B - Une absence de consolidation
C - Une consolidation avec raccourcissement de 3 cms
D - Une consolidation avec angulation en valgus de 10°
E - Une consolidation avec un décalage de 30° en rotation
interne
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Le cal vicieux est la consolidation d'un foyer de fracture en position


vicieuse.
RESIDANAT EN POCHE
Le cal hypertrophique n'estTome
gênant"que
I "-sur
QCM - QCS
un os superficiel. 589 By NADJI 85

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3
102 52
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Une fracture transcervicale du fémur chez le vieillard type Le traitement le plus adapté à une fracture transcervicale du
Garden IV : fémur du vieillard est-il ?
A - Consolide généralement en trois mois A - La suspension traction par broche transosseuse
B - Crée souvent des cals vicieux B - La synthèse de la fracture
C - Nécessite rarement une arthroplastie céphalique C - La mise en place d'une prothèse cervico-céphalique
D - Entraîne en moyenne un pourcentage de décès de 20 D - La mise en place d'une cupule sur la tête du fémur
% dans les trois mois E - L'enclouage élastique de Ender à travers la diaphyse
E - Est très thrombogène fémorale
Bonne(s) réponse(s) : B D Bonne(s) réponse(s) : C

(Ou réponse D). Question mal posée. C - Permet la mise au fauteuil et la reprise de l'appui précoces (3e jour).
"Souvent" est source de litige : D'autre part, le risque de nécrose céphalique élevé du fait du
- Ces fractures déplacées, à grand risque de nécrose, sont le plus déplacement (garden 3 avec comminution postérieure, très préjudiciable
souvent traitées par Arthroplastie. à la vascularisation) incite à pratiquer d'emblée l'arthoplastie (prothèse
- Si une réduction avec ostéosynthèse est effectivement tentée (difficile) de Moore ou analogue : C)
et si la consolidation est obtenue, les cals vicieux sont effectivement A - Traitement orthopédique de certaines fractures du cotyle.
fréquents... B. E - Traitement de choix conservateur chez le sujet jeune, dans les
fractures peu déplacées.
D - Traitement des nécroses céphaliques chez le sujet jeune. Suppose
un col intact.
49
Question à compléments multiples.

L'attitude du membre inférieur atteint de fracture 57


transcervicale du fémur type 3 de Garden comporte : Question à compléments multiples.
A - Rotation interne
B - Allongement Après une sédation d'une dizaine de jours, des douleurs
C - Raccourcissement pulsatiles nocturnes apparaissent localisées au fémur.
D - Rotation externe Quelle(s) complication(s) recherchez-vous ?
E - Adduction A - Une arthrite du genou
Bonne(s) réponse(s) : C D E B - Une phlébite
C - Un abcès sous périosté
Rappel : la fracture garden 3 comporte un déplacement en varus et D - Un décollement épiphysaire
bascule postérieure de la tête. Le garden 3 est la plus fréquente des E - Une escarre sous plâtre
fractures cervicales (45%). Bonne(s) réponse(s) : C

En faveur de la collection : les douleurs pulsatiles nocturnes.


L'abcès est la première complication des ostéomyélites : persistance ou
50 reprise des signes locaux (douleur) et généraux (fièvre). La radio
Question à complément simple. confirme le décollement périosté avec une image liquidienne d'abcès. La
métaphyse est irrégulièrement décalcifiée. Le traitement est chirurgical
(inefficacité du traitement antibiotique sur un abcès collecté).
Le risque le plus important encouru par un vieillard atteint de
fracture du fémur est-il ?
A - La raideur de la hanche
B - La pseudarthrose
C - Un risque vital
D - La nécrose post traumatique de la tête fémorale
E - Le cal vicieux
Bonne(s) réponse(s) : C

La mortalité globale par fracture du col fémoral dans cette tranche d'âge
est de 15%, en raison des tares associées. D'où la règle de mise au
fauteuil la plus précoce possible (2e jour) après traitement chirurgical.

51
Question à complément simple.

Le traitement de principe d'une fracture du col du fémur à 85


ans chez une femme encore valide est-il ?
A - L'abstention thérapeutique
B - L'immobilisation simple au lit
C - Le traitement chirurgical
D - L'immobilisation en plâtre pelvipédieux
E - La rééducation précoce avec kinésithérapie
Bonne(s) réponse(s) : C

Pour les raisons évoquées à la question précédente (complications de


décubitus).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 590 By NADJI 85

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82 75
Question à complément simple. Question à complément simple.

Une seule de ces propositions est fausse. L'arthrite aiguë du Parmi ces lésions ligamentaires du genou, quelle est celle
genou d'origine goutteuse : qui se caractérise par un Jerk-test positif (signe du ressaut
A - Est une localisation éventuelle de cette affection antéro-externe) ?
B - S'observe plus souvent dans la goutte féminine que A - Lésion du ligament latéral interne
masculine B - Lésion du ligament croise postéro-interne
C - Peut représenter la localisation inaugurale de l'affection C - Lésion du ligament croise antéro-externe
D - Peut être soulagée par la prise de colchicine D - Lésion du ligament latéral externe
E - S'observe dans la goutte primitive et dans la goutte E - Lésion du point d'angle postéro-interne
secondaire Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
A et D - Donnent des instabilités dans le plan frontal, genou en légère
La goutte est une maladie le plus souvent masculine et ne touche jamais flexion (15°).
la femme en période d'activité génitale. L'atteinte du genou peut être E - Donne une laxité également dans le plan frontal mais genou en
inaugurale. extension complète.
B et C - Donnent des laxités dans le plan frontal, et des instabilités
rotatoires.
Le Jerk test, ou ressaut rotatoire (subluxation du plateau tibial externe
21 perçue à la manoeuvre de flexion, rotation interne et abduction de la
jambe) traduit avec le signe de Lachman, une lésion du croisé antéro
Question à compléments multiples. externe.

Chez un malade présentant une douleur du pli de l'aine


irradiant a la face antérieur de la cuisse et ne dépassant pas
le genou, on peut évoquer : 47
A - Une cruralgie Question à compléments multiples.
B - Une coxarthrose
C - Une lésion osseuse d'une branche pubienne L'étude cytologique d'un liquide articulaire de genou donne
D - Une méralgie paresthésique les résultats suivants :
E - Une tendinite du moyen fessier - éléments par mm3 450
Bonne(s) réponse(s) : A B C - cellules mononuclées 95 %
- polynucléaires 5 %
A - la radiculalgie L4 irradie à la face antérieure de la cuisse, du genou,
et le long de la crête tibiale. Lorsque celle-ci est tronquée elle peut Parmi les affections suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) qui
s'arrêter au dessus du genou. est(sont) compatibles avec ce résultat ?
B - La douleur de l'aine irradiant au genou est évocatrice. La douleur de A - Hydarthrose par lésion du ménisque interne
coxarthrose peut être trochantérienne, postérieure, et plus rarement B - Arthrose fémoropatellaire
interne. Elle peut se résumer à une gonalgie isolée qui doit toujours faire C - Algoneurodystrophie
pratiquer un examen des hanches et une radio du bassin. D - Accès de goutte aiguë
C - Les fractures du cadre obturateur peuvent avoir la même topographie E - Lupus érythémateux aigu
douloureuse que les douleurs de coxarthrose. Bonne(s) réponse(s) : A B C
D - La Méralgie est une paresthésie du fémoro cutané et intéresse une
zone "en raquette" sur la face antéro externe de cuisse. Il s'agit en effet d'un liquide de formule mécanique que l'on peut
E - La tendinite du moyen fessier siège en regard du grand trochanter rencontrer au cours de l'algoneurodystrophie.
sur la face externe de cuisse et est accentuée par l'abduction de hanche.

73
74
Question à complément simple.
Question à complément simple.
Un homme de 50 ans a présente à la suite d'une longue
Un homme de 50 ans a une douleur isolée mécanique du marche une arthrite d'un genou, qui a début brutalement, et
genou droit. L'examen clinique du genou est normal de a guéri en trois jours sans séquelles grâce à la seule
même que les radiographies du genou. Quel est l'examen prescription d'un anti inflammatoire non stéroïdien. Quelle
complémentaire à proposer en premier ? est parmi les maladies suivantes celle qui sémiologiquement
A - Scintigraphie osseuse correspond le mieux à cette description ?
B - Biopsie synoviale A - Rhumatisme articulaire aigu
C - Radiographie du bassin B - Arthrite rhumatoïde
D - Tomodensitométrie du genou C - Arthrite septique
E - Ponction articulaire D - Accès aigu de goutte
Bonne(s) réponse(s) : C
E - Pseudo-polyarthrite rhizomélique
La gonalgie isolée doit faire rechercher une pathologie de la hanche Bonne(s) réponse(s) : D
(coxarthrose,...). Il s'agit d'une douleur projetée, parfois révélatrice..Y
penser +++. Seul l'accès aigu de goutte peut donner ce tableau parmi les hypothèses
proposées.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 591 By NADJI 85

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51 66
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Devant un traumatise récent du genou. indiquez le(s) Vous êtes en présence d'une femme de 25 ans présentant
signe(s) clinique(s) qui fait(font) suspecter une lésion isolée depuis une semaine un tableau de polyarthrite aiguë des
du ligament croisé antérieur : mains, coudes, épaules, genoux, cliniquement isolée. Notez
A - Une ecchymose antérieure 2 éléments de la thérapeutique que vous pouvez conseiller
B - Un épanchement articulaire de constitution rapide lors de cette consultation, dans l'attente des explorations
C - Un recul de la tubérosité tibiale antérieure, genou fléchi complémentaires :
D - Une laxité à la fois interne et externe en demi-flexion A - D-penicillamine
E - Un tiroir antérieur recherché le fémur fléchi à 10 degrés B - Antipaludéen de synthèse
Bonne(s) réponse(s) : B E C - Indométacine
D - Paracétamol
A - Evoque plutôt l'atteinte du croisé postérieur. E - Immobilisation plâtrée des genoux
C - Tiroir postérieur spontané idem A. Bonne(s) réponse(s) : C D
D - Atteinte des ligaments latéraux.
E - Très évocateur c'est le signe de Lachman. Rechercher aussi un Il ne peut être question d'utiliser un traitement de fond avant d'avoir
ressaut rotatoire, ou Jerk Test positif. réalisé le bilan de cette polyarthrite.

66 62
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Une femme de 35 ans présente depuis 4 mois une Chez un traumatise du genou. l'entorse grave du plan
polyarthrite diffuse intéressant les épaules, les coudes, les ligamentaire externe est suspectée devant la constatation :
genoux, les articulations interphalangiennes distales des A - D'une latéralité en valgus flexion rotation externe
mains et les articulations sacro-iliaques. Parmi les suivants, B - D'une douleur à l'insertion des muscles de la patte d'oie
quel signe d'examen a un intérêt d'orientation étiologique ? C - D'un tiroir antérieur rotatoire externe
A - Splénomégalie D - D'une latéralité en varus flexion rotation interne
B - Staphylococcie cutanée E - D'un arrachement de la tête du péroné avec
C - Souffle cardiaque valvulaire déplacement
D - Psoriasis cutané Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Angine
Bonne(s) réponse(s) : D L'entorse grave du plan ligamentaire externe est responsable d'une laxité
en varus très importante, des mouvements de tiroir et des arrachements
Un rhumatisme touchant les sacroiliaques et les interphalangiennes osseux périphériques ou centraux.
distales est un rhumatisme psoriasique. Une lésion du S.P.E. est possible. Les ruptures musculaires intéressent
le poplité et le biceps.

34
Question à compléments multiples. 1
Question à compléments multiples.
Chez une patiente de 55 ans, vous retenez en faveur d'une
chondrocalcinose plutôt que d'une goutte devant une atteinte Une arthrite du genou évoluant depuis 6 mois sans aucune
inflammatoire d'un genou : lésion radiologique doit faire évoquer :
A - Femme ménopausée A - Une tuberculose
B - Hyperparathyroïdie connue B - Une monoarthrite rhumatoïde
C - Uricémie normale C - Une poussée congestive d'arthrose
D - Liquide de ponction contenant 3 500 éléments/mm3 D - Une arthropathie tabétique
E - Fer sérique élevé à 350 gamma dans le sang E - Aucune des propositions précédentes
Bonne(s) réponse(s) : A B E Bonne(s) réponse(s) : A B

La goutte est exceptionnelle chez la femme en période d'activité génitale Une monoarthrite chronique du genou doit faire évoquer en priorité une
et bien qu'elle puisse survenir après la ménopause, la C.C.A. reste polyarthrite rhumatoïde ou un autre rhumatisme inflammatoire (psoriasis,
l'arthropathie microcristalline la plus fréquente sur ce terrain. La C.C.A. spondylarthropathie...). On doit éliminer une atteinte subaiguë infectieuse
peut être secondaire à un hyperparathyroïdisme, une goutte, une (tuberculose, brucellose).
hémochromatose et à d'autres causes plus rares (ochronose...) L'arthropathie nerveuse est plutôt responsable d'un genou instable, peu
ou pas douloureux, avec de grosses destructions radiologiques.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 592 By NADJI 85

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67 105
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

En présence d'une monoarthrite du genou, parmi les Les blocages du genou sont symptomatiques d'une ou
éléments suivants, lequel est le plus spécifique de son plusieurs des lésions suivantes. Indiquez laquelle ou
origine goutteuse ? lesquelles :
A - Sujet de sexe masculin, obèse A - D'une distension ligamentaire
B - Hyperuricémie à 480 micromol/l (81 mg/l) B - D'une lésion méniscale
C - Présence de cristaux intracellulaires d'urate de sodium C - D'un épanchement intra-articulaire
dans le liquide de ponction du genou D - D'un corps étranger intra-articulaire
D - Antécédents connus d'accès aigus goutteux E - D'une inégalité de longueur des membres inférieurs
E - Sensibilité à la colchicine Bonne(s) réponse(s) : B D
Bonne(s) réponse(s) : C
Un épanchement peut limiter les amplitudes articulaires mais il ne donne
La découverte de micro-cristaux à extrémités effilées intra et extra- pas de blocage.
cellulaires biréfringents en lumière polarisée est l'argument le plus
spécifique en faveur de l'origine goutteuse d'une arthrite.

97
Question à compléments multiples.
74
Question à compléments multiples. Les arthrites à pyogènes du genou :
A - Sont souvent la complication d'injections intra-
La ponction d'un genou douloureux ramène un liquide trouble articulaires de corticoïdes
et non visqueux. contenant 15000 cellules/mm3, sans B - Leur diagnostic nécessite le recours à la ponction pour
cristaux. Parmi les diagnostic suivants, le(s)que(s) est(sont) étude bactériologique du liquide articulaire
à envisager ? C - Le traitement initial comporte le plus souvent des
A - Arthrose ponctions évacuatrices répétées
B - Arthrite staphylococcique D - L'antibiothérapie doit être commencée dès que le
C - Arthrite tuberculeuse germe responsable est connu
D - Arthrite rhumatismale E - L'immobilisation du genou doit être poursuivie tant que
E - Goutte les signes inflammatoires locaux persistent
Bonne(s) réponse(s) : B C D Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Les arthrites inflammatoires et infectieuses sont à envisager en priorité. Les injections articulaires de corticoïdes ne sont qu'une cause
Dans le cas d'une crise de goutte qui dure depuis 4 à 5 jours, les favorisante des arthrites (à staphylocoque le plus souvent).
cristaux peuvent être partiellement dissous et peu identifiables (débris Il faut insister sur l'absolue nécessité d'isolement du germe.
arrondis). L'antibiothérapie n'est pas urgente à quelques heures près, en cas de
mise en décharge et d'immobilisation de l'articulation et en l'absence de
signes de septicémie.

74
Question à compléments multiples.
65
En faveur du diagnostic d'arthrite du genou, vous retenez : Question à compléments multiples.
A - Des douleurs permanentes et nocturnes
B - Une instabilité et des craquements articulaires Au genou, un épanchement intra-articulaire abondant
C - Un genou enflé et chaud entraîne :
D - Un signe du rabot A - Un signe du rabot
E - Des blocages articulaires B - Un signe de Smillie
Bonne(s) réponse(s) : A C C - Un choc rotulien
D - Un effacement des méplats latéro-rotuliens
B D E sont en faveur d'une pathologie dégénérative qui peut s'exprimer E - Une perte de la flexion complète
par une symptomatologie aiguë. Bonne(s) réponse(s) : C D E

Sans commentaire.

77
Question à compléments multiples.

Chez un malade présentant une douleur du pli de l'aine


irradiant à la face antérieure de la cuisse et ne dépassant
pas le genou, on peut évoquer :
A - Une cruralgie
B - Une coxarthrose
C - Une lésion osseuse d'une branche pubienne
D - Une méralgie paresthésique
E - Une tendinite du moyen fessier
Bonne(s) réponse(s) : A B C

Les douleurs de la méralgie et de la tendinite du moyen fessier sont plus


externes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 593 By NADJI 85

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74 102
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Chez un sujet suspect d'arthrite septique du genou dans les Une arthrite rhumatoïde évoluée du genou stade IV de
suites d'une infiltration de corticoïdes, quel est le premier Steinbrocker avec un genu valgum de 15° chez une patiente
geste à visée diagnostique que l'on doit réaliser : en bon état général justifie :
A - Faire une NFS, VS A - Une synoviorthèse
B - Faire des radiographies et en particulier des B - Une arthroplastie totale tri-compartimentaire
tomographies C - Une ostéotomie fémorale de varisation
C - Evacuer l'articulation par ponction pour vérifier l'aspect D - Une arthroplastie uni-compartimentaire externe
puriforme du liquide d'épanchement E - Une arthroscopie avec lavage articulaire
D - Faire une scintigraphie osseuse Bonne(s) réponse(s) : B
E - Faire une ponction articulaire et demander un examen
cytobactériologique du liquide d'épanchement Les autres propositions sont dépassées car il s'agit du stade le plus
Bonne(s) réponse(s) : E évolué de l'arthrite rhumatoïde, avec destruction complète de l'interligne.

Il faut isoler le germe absolument (staphylocoque). L'arthrite septique


survient généralement après la 24ème heure après l'infection. Avant, il
s'agit plutôt d'une réaction à microcristaux de corticoïdes. 77
Question à compléments multiples.

Après un traumatisme du genou, on constate par ponction,


97 l'existence d'une hémarthrose de sang pur ; il peut s'agir :
Question à compléments multiples. A - D'une rupture du ligament croisé antérieur
B - D'une luxation de rotule
Le pronostic d'une fracture articulaire du genou au niveau C - D'une fracture articulaire
des compartiments fémoro-tibiaux dépend : D - D'une anse de seau méniscale
A - De l'ouverture du foyer E - D'une ostéochondrite disséquante stade III
B - Du volume de l'hémarthrose initiale Bonne(s) réponse(s) : A B C
C - De la possibilité de rééducation précoce du genou
D - De la régularité des surfaces articulaires obtenue en fin - L'anse de seau ou la lésion méniscale donnent en général un
de traitement épanchement modéré, non sanglant ou sérosanglant (pas de "sang pur").
- L'ostéochondrite disséquante donne également un épanchement
E - De l'importance de la comminution métaphysaire
inflammatoire.
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

A - Détermine le risque septique.


C - Prévient le risque de raideur, qui est majeur dans ces fractures
articulaires du genou. Elle dépend du mode de traitement choisi : le 9
plâtre l'empêche, une ostéosynthèse solide par contre l'autorise. Question à complément simple.
D - Fondamental (vrai pour toute fracture articulaire ; du genou, exemple
typique). Un genou est suspect d'arthrite tuberculeuse. Quel est, de
E - Détermine l'axe mécanique des fractures des plateaux tibiaux : il faut ces 5 examens complémentaires, celui qui vous donnera le
relever le tassement métaphysaire). plus rapidement le diagnostic ?
A - Radiographie
B - Culture du liquide articulaire
54 C - Biopsie synoviale
Question à compléments multiples. D - Vitesse des sédimentation
E - Scintigraphie
Bonne(s) réponse(s) : C
Quel(s) est(sont) le ou les élément(s) pathognomonique(s)
du diagnostic de goutte aiguë devant une monoarthrite isolée L'examen anatomopathologique de la synoviale peut apporter le
du genou ? diagnostic en quelques jours s'il retrouve le granulome à cellules
A - Hyperuricémie épithélioïdes avec du caséum ou le BK. De plus il sera mis en culture
B - Absence d'élévation de la VS pendant 8 semaines.
C - Disparition rapide de l'inflammation sous Colchicine
D - Présence de cristaux d'urate de sodium dans le liquide
synovial
E - Aspect radiologique normal 4
Bonne(s) réponse(s) : D Question à compléments multiples.

Seule la présence de cristaux d'urate de sodium est pathognomonique Le genou gauche a été ponctionné. Quel(s) résultat(s) vous
du diagnostic. Il faut ponctionner toute monoarthrite et mettre le liquide paraîtrai(en)t incompatible(s) avec le diagnostic d'arthrite
en culture. gonococcique ?
A - 500 éléments/mm3 dont 70 % de Iymphocytes
B - 7 500 éléments/mm3 dont 90 % de polynucléaires
neutrophiles
C - 15300 éléments/mm3 dont 70 % de polynucléaires
neutrophiles
D - 6000 éléments/mm3 dont 70 % de Iymphocytes
E - 2000 éléments/mm3 dont 60 % de polynucléaires
eosinophiles
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Piège classique : il faut cocher les réponses fausses. La ponction


ramènera un liquide exsudatif avec une hypercytose avec prédominance
de polynucléaires.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 594 By NADJI 85

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5
39
Question à complément simple.

Une ponction du genou a été effectuée avant la mise au


traitement par l'allochrysine. Parmi les formules du liquide
articulaire, quelle est celle qui s'adapte le mieux au
diagnostic retenu de polyarthrite rhumatoïde ?

Eléments/mm3 Polynucl Lymphoc. Monoc.


Cristaux. Rapport

compl.articul.

compl.sérique
A - 8 700 75 % 15 % 10 %
- 0,15
B - 8 700 75 % 15 % 10 %
- 0,50
C - 8 700 75 % 15 % 10 %
+ 0,25
D - 8 700 10 % 10 % 75 %
- 0,50
E - 500 10 % 65 % 25 %
- 0,25
Bonne(s) réponse(s) : B

Il s'agit d'un liquide inflammatoire contenant plus de 2 000 cellules par


mm3 à prédominance de polynucléaires, avec absence de cristaux et
abaissement du complément par rapport au complément sérique.

12
Question à compléments multiples.

Pour connaître la cause des douleurs actuelles du genou,


quel(s) examen(s) complémentaire(s) apporte(nt) le plus
simplement la réponse
A - Radiographies standard du genou en charge
B - Tomodensitométrie du genou
C - Radiographies des membres inférieurs en totalité et en
charge
D - Arthrographie
E - Scintigraphie osseuse
Bonne(s) réponse(s) : A

Les cals vicieux angulaires en varus sont les moins bien tolérés car ils
provoquent des douleurs et des retentissements articulaires sus et
sousjacents dès qu'ils atteignent 10°. Le cliché standard en charge
recherchera un pincement localisé.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 595 By NADJI 85

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95
Question à compléments multiples.

La pseudarthrose après fracture du col du fémur :


A - Est favorisée par un trait de fracture vertical
B - Est plus fréquente après fracture de la région
trochantérienne qu'après fracture cervicale vraie
C - Peut s'accompagner de nécrose de la tête fémorale
D - Est habituellement traitée chez le vieillard par la mise
en place d'une prothèse
E - Est traitée chez le jeune par une ostéotomie
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

- La pseudarthrose se voit essentiellement dans les fractures du col


fémoral à trait vertical, et/ou garden IV et/ou à grosse comminution
postérieure.
- La région trochantérienne est une zone spongieuse richement
vascularisée ; de ce fait, la pseudarthrose est moins fréquente (sauf
dans les formes à grand déplacement).
- Lors des pseudarthroses du col fémoral chez le jeune, on pratique des
ostéotomies de valgisation + translation interne de façon à remplacer les
contraintes de cisaillement en contraintes axiale.
- Chez le vieillard grabataire, on préférera la mise en place d'une
prothèse totale de hanche (solution beaucoup plus facile à manager
dans les suites opératoires).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 596 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

A propos des fractures de l'extrémité supérieure du fémur,


quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?

A - Les fractures per trochantériennes consolident bien


B - Les fractures transcervicales consolident avec des cals
vicieux fréquents
C - La fracture transcervicale du vieillard est traitée par la
mise en place d'une prothèse cervico-céphalique
D - La vis-plaque est un des meilleurs traitements des
fractures per trochantériennes
E - On situe entre 10 et 20% le taux de mortalité à 3 mois
postopératoires des fractures de l'extrémité supérieure du
fémur chez le vieillard
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Quels sont les caractères cliniques significatifs d'une


ostéomyélite aiguë de l'extrémité inférieure du fémur d'un
enfant vu précocement?

A - Fièvre brutale isolée


B - Douleur suraiguë localisée
C - Raideur articulaire sus et sous-jacente
D - Altération rapide de l'état général
E - Impotence du membre atteint
Bonne(s) réponse(s) : B D E

L'association douleur localisée, impotence, altération de l'état général,


fièvre doit faire évoquer une ostéomyélite en premier lieu. L'item A est à
refuter car la fièvre n'est pas isolée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 597 By NADJI 85

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22
Question à complément simple.

L'évolution d'une fracture de la clavicule vers la


pseudarthrose :
A - Ne se voit jamais
B - Se voit surtout après traitement chirurgical
C - Ne se voit jamais après traitement orthopédique
D - Se voit surtout en l'absence de traitement
E - N'a pas de conséquence fonctionnelle
Bonne(s) réponse(s) : B

Les complications du traitement chirurgical sont :


- l'ostéite,
- la pseudarthrose +++ de la clavicule,
- les troubles cutanés,
- vasculo nerveux.
Le traitement orthopédique donne surtout des cals vicieux.
La pseudarthrose peut être gênante : douleur, perte de force.

107
Question à compléments multiples.

Une fracture du 1/3 moyen de la clavicule :


A - Entraîne souvent des lésions de la veine sous-clavière
B - Consolide en moyenne en 90 jours
C - Laisse en règle un cal en baïonnette exubérant
D - Relève d'une réduction anatomique avec une
contention interne solide
E - Est traitée par un bandage coude au corps
Bonne(s) réponse(s) : C

La fracture du 1/3 moyen de la clavicule donne surtout des problèmes


cutanés, elle peut entraîner des lésions vasculaires, des lésions du
plexus brachial et des lésions pleuro-pulmonaires.
Le traitement est orthopédique dans la plupart des cas par réduction
manuelle et contention (bandage en 8, boléro plâtré, simple écharpe).
Elle consolide en 4 semaines avec souvent un cal vicieux inesthétique et
rarement on voit une pseudarthrose. Les complications sont souvent
secondaires à la chirurgie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 598 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Une fracture du 1/3 moyen de la clavicule :


A - Entraîne souvent des lésions de la veine sous-clavière
B - Consolide en moyenne en 90 jours
C - Laisse dans la règle un gros câl en balonnette
D - Relève d'une réduction anatomique avec une
contention interne solide
E - Est traitée par un plâtre thoraco-brachial
Bonne(s) réponse(s) : C

QCM discutable, la réponse C semble la plus appropriée.


- Les complications vasculaires sont exceptionnelles.
- Délai moyen de consolidation de 3 semaines à 1 mois.
- La chirurgie est exceptionnelle et relève d'indications bien précises.
Fractures ouvertes, fractures avec complications vasculaires, avec
complications pulmonaires, fractures bilatérales...
- Immobilisation par anneaux, bandage en 8 de chiffre.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 599 By NADJI 85

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TRAUMATO-ORTHOPEDIE 50
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Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Vous suspectez en premier lieu une fracture de la clavicule Le délai habituel de consolidation d'une fracture de la
sur : clavicule est :

A - Présence d'une angulation apparente de la clavicule avec A - 1 semaine


saillie del'extrémité distale du fragment interne B - 2 semaines
B - Abaissement et antépulsion discrète du moignon de C - 4 semaines
l'épaule D - 8 semaines
C - Ecartement du bord spinal de l'omoplate de la ligne des E - 10 semaines
épineuses Bonne(s) réponse(s) : C
D - Diminution de la distance acromio-sternale
E - Hématome pulsatile Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

L'hématome pulsatile doit faire craindre une lésion artérielle (telle artère
sous-clavière).

Pierre, 21 ans, est amené aux urgences pour une chute en vélo sur le
moignon de l'épaule droite. Il se plaint d'une violente douleur à ce niveau
et d'une impotence fonctionnelle du membre supérieur.

Question à complément simple.

Le siège anatomique le plus fréquent des fractures de la


clavicule se situe au :

A - 1/3 interne
B - 1/3 moyen
C - 1/4 externe
D - Plaque coracoïdienne
E - Zone d'insertion du ligament costo-chondro-claviculaire
Bonne(s) réponse(s) : B

Les fractures du tiers moyen représentent 75 % des fractures de la


clavicule.

Question à compléments multiples.

La radiographie de la clavicule de face vous confirme le


diagnostic en montrant :

A - Un trait simple, oblique en bas, en dedans et en arrière


B - Une comminution fréquente du foyer de fracture
C - Un fragment claviculaire interne déplacé en haut et en
avant
D - Un fragment claviculaire externe déplacé en bas et en
arrière
E - Un chevauchement (fréquent) des 2 fragments
claviculaires
Bonne(s) réponse(s) : A E

La comminution est rare dans les fractures de la clavicule. Il s'agit le


plus souvent d'un trait oblique en bas, en dedans, et en arrière, avec un
fragment interne déplacé en haut et en arrière par le muscle sterno-
cleïdo-mastoïdien, et un fragment externe déplacé en bas et en avant par
le poids du membre supérieur et le deltoïde.
Le chevauchement est fréquent diminuant ainsi l'espace acromio-sternal.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 600 By NADJI 85

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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 601 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 602 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

La réapparition des troubles mictionnels chez un homme Un adénome prostatique peut se révéler par :
opéré 5 ans auparavant d'un adénome prostatique par taille, A - Infection urinaire
doit faire craindre en premier lieu : B - Dysurie
A - Une sclérose du col vésical C - Hématurie
B - Un rétrécissement de l'urètre bulbaire D - Rétention aiguë d'urine
C - Une récidive de l'adénome prostatique E - Incontinence
D - Un cancer de la coque prostatique restante Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - L'apparition secondaire d'une perte de capacité vésicale
Bonne(s) réponse(s) : D E - L'incontinence est liée à une rétention vésicale chronique avec des
mictions par regorgement.
D est l'hypothèse la plus défavorable, donc celle à craindre ; cependant il
faut souligner l'ambiguïté de la question, ne précisant pas le type de
l'opération. S'il s'agit d'une chirurgie par voie haute, c'est effectivement le
premier diagnostic à évoquer ; si par contre il s'agit d'une résection par Question à compléments multiples.
voie endo-uréthrale, c'est la récidive qui est la plus fréquente des
éventualités. A peut également se produire, mais de façon plus Un adénome prostatique peut se compliquer de :
exceptionnelle. A - Rétention vésicale complète
B - Insuffisance rénale
C - Incontinence par regorgement
Question à complément simple. D - Lithiase urétérale
E - Lithiase prostatique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Un homme de 76 ans a subi la résection trans-urétrale d'un
adénome prostatique cliniquement bénin. L'examen anatomo- Sans commentaire.
pathologique montre qu'au sein d'un adénome bénin existe,
sur un seul des copeaux de résection, un foyer
d'adénocarcinome bien différencié. La recherche de
métastases est négative. La conduite à conseiller est : Question à compléments multiples.
A - Le Distilbène® per os à la dose de 1 mg/jour
B - L'orchidectomie bilatérale Les complications précoces possibles de la résection
C - La radiothérapie prostatique endoscopique de l'adénome prostatique incluent :
D - La surveillance régulière A - Hématurie massive
E - Le Distilbène® per os à la dose de 5 mg/jour B - Sténose du col vésical
Bonne(s) réponse(s) : D C - Incontinence d'urine
D - Fistule recto-uréthrale
Compte tenu de la lenteur évolutive du cancer de la prostate, E - Infection
l'expectative est justifiée pour les néoplasies dont l'extension est limitée à Bonne(s) réponse(s) : A C D E
la prostate. En effet, 50 % de ces patients décèderont sans traitement
d'une cause indépendante du cancer. Sans commentaire.

Question à compléments multiples. Question à complément simple.


Un patient opéré d'un adénome prostatique il y a 3 mois Parmi les complications suivantes, l'une d'entre elle ne peut
revient parce qu'il est à nouveau dysurique. être rattachée systématiquement au traitement chirurgical de
La ou les causes à évoquer en priorité dans la récidive de la l'adénome prostatique, laquelle ?
dysurie est ou sont : A - Hémorragie
A - La sténose de l'urètre au bec de la prostate B - Impuissance
B - La récidive de l'adénome C - Rétrécissement uréthral
C - La sténose rétro-méatique D - Incontinence
D - Le cancer de la coque restante E - Embolie pulmonaire
E - La sclérose du col vésical Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Sans commentaire.
Les deux autres items constituent des causes tardives de récidive de la
dysurie.

Question à complément simple.


Question à complément simple. L'indication d'exérèse de l'adénome prostatique est formelle
dans un des cas suivants :
Une de ces thérapeutiques est efficace en cas d'insuffisance A - Pollakiurie
rénale obstructive par adénome prostatique : B - Pyurie
A - La radiothérapie à haute énergie C - Résidu post-mictionnel inférieur à 100 ml
B - La castration D - Hématurie macroscopique
C - L'adénomectomie prostatique E - Dilatation du haut appareil
D - Un traitement médical à base d'alpha bloqueurs Bonne(s) réponse(s) : E
E - Les diurétiques thiazidiques
Bonne(s) réponse(s) : C L'apparition d'un retentissement de l'adénome sur le haut appareil est
une indication chirurgicale formelle car il y a risque d'insuffisance rénale
Sans commentaire. et de complications infectieuses sévères (pyélonéphrite septicémie, choc
à gram négatif).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 603 By NADJI 85


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Question à complément simples

La constatation de ces signes doit faire penser à un


adénome prostatique sauf un, lequel ?
A - Une pollakiurie
B - Des impériosités mictionnelles
C - Une hématurie terminale
D - Un jet faible
E - Une dysurie initiale
Bonne(s) réponse(s) : C

L'hématurie terminale signifie lésion vésicale et non prostastique.

Question à complément simple.

Un homme de 65 ans a une dysurie avec pollakiurie en


rapport avec un adénome prostatique. Lequel de ces
antiarythmiques devez-vous éviter de prescrire ?
A - Quinidine "retard"
B - Flecaïnide (Flécaïne®)
C - Disopyramide (Rythmodan®)
D - Propafénone (Rythmol®)
E - Amiodarone (Cordarone®)
Bonne(s) réponse(s) : C

En raison d'un effet indésirable de type atropinique.

Question à complément simple.

En présence d'un malade de 65 ans, porteur d'un adénome


prostatique, dont la créatinémie est à 400 micromoles/l,
indiquez l'examen à pratiquer en urgence :
A - Biopsie rénale
B - Artériographie rénale
C - Echographie rénale
D - Scintigraphie
E - Uréthrocystographie rétrograde
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Recherchera un retentissement sur le haut appareil urinaire de


l'adénome (dilatation urétéro-pyélo-calicielle bilatérale).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 604 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quel est le caractère qui caractérise l'hématurie du cancer Les modifications biologiques suivantes évocatrices d'un
du rein de l'adulte ? syndrome para-néoplasique peuvent se rencontrer chez un
A - Elle est constante malade porteur d'un cancer du rein :
B - Elle est fréquente A - Hypercalcémie
C - Elle est rare B - Hypophosphorémie
D - Elle est initiale lors de la miction C - Polyglobulie
E - Elle est provoquée par l'effort D - Augmentation des phosphatases alcalines
Bonne(s) réponse(s) : B E - Hyperuricémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Sans commentaire.
- L'hypercalcémie tumorale maligne est liée à une hyperparathyroïdie
paranéoplasique, avec augmentation de la calcémie, diminution de la
phosporémie et augmentation des phosphatases alcalines.
Question à complément simple. - La polyglobulie est liée à une augmentation de la synthèse
d'érythropoïétine par le rein.
Chez un patient de 58 ans, présentant une masse lombaire
et une hématurie, les examens morphologiques peuvent
montrer en faveur d'un cancer du rein tous les résultats
suivants, sauf un, indiquez lequel ?
A - Rein muet
B - Masse échogène
C - Hypervascularisation artérielle
D - Lacune de la veine cave inférieure
E - Greffe vésicale de la tumeur
Bonne(s) réponse(s) : E

Ce sont les cancers des voies urinaires qui métastasent en aval et non la
tumeur parenchymateuse. Par ailleurs l'item A est très rare mais non
impossible.

Question à complément simple.

La forme habituelle du cancer du rein de l'adulte (dite encore


tumeur de Grawitz) est :
A - Un adénocarcinome
B - Un sarcome
C - Un néphroblastome
D - Une tumeur paramalphigienne
E - Une tumeur urothéliale
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Dans le cancer du rein, les examens radiologiques peuvent


révéler :
A - Un rein muet
B - Un rein mastic
C - Une hypervascularisation artérielle
D - Une lacune dans la veine cave inférieure
E - Une sténose de l'uretère pelvien
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 605 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.

Chez un enfant de 10 ans, accidenté, non choqué, Que vous évoque en premier l'association hématurie totale +
présentant des douleurs lombaires, une hématurie et une gros rein unilatéral chez un homme de plus de 60 ans sans
mutité rénale gauche à l'urographie, indiquez parmi les antécédents ?
suivants, l'examen à demander en urgence : A - Une polykystose rénale
A - Scintigraphie rénale B - Un cancer du rein
B - Angiographie numérisée C - Une tuberculose rénale
C - Etude tomodensitométrique abdominale D - Une anomalie de la jonction pyélo-urétérale
D - Cystoscopie E - Aucune de ces étiologies
E - Urétrocystographie rétrograde Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire.
Le diagnostic à évoquer en premier est une atteinte du pédicule rénal qui
doit être exploré par une artériographie. Si l'on peut en disposer, une
angiographie numérisée, moins agressive, peut avantageusement
remplacer cet examen. Question à complément simple.

Indiquez parmi les suivants, le signe qui permet d'affirmer


l'origine rénale d'une hématurie :
Question à complément simple. A - Hématurie terminale
B - Hématurie totale à l'épreuve des trois verres
Quel est le caractère qui caractérise l'hématurie du cancer C - Association de douleurs lombaires bilatérales basses
du rein de l'adulte ? D - Présence d'un rein unique
A - Elle est constante E - Ejaculation urétérale sanglante à la cystoscopie
B - Elle est fréquente Bonne(s) réponse(s) : E
C - Elle est rare
D - Elle est initiale lors de la miction QCM critiquable car il peut s'agir d'un saignement urétéral.
E - Elle est provoquée par l'effort
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire. Question à compléments multiples.

Parmi les 5 propositions suivantes, quelle(s) est(sont)


celle(s) que vous retenez ? La découverte d'une hématurie
Question à complément simple. chez un enfant européen ayant toujours vécu en France fait
soupçonner à son origine :
On note en faveur de l'origine rénale ou même glomérulaire A - Une glomérulonéphrite
d'une hématurie, les éléments suivants sauf un, lequel ? B - Une bilharziose
A - L'existence de cylindres hématiques C - Une lithiase urinaire
B - L'association à une protéinurie D - Une néphronophtise
C - Le déclenchement par un épisode infectieux focal E - Des valves de l'urèthre postérieur
D - Le caractère terminal de l'hématurie Bonne(s) réponse(s) : A C
E - L'absence de signe de cystite
Bonne(s) réponse(s) : D Il n'y a pas de bilharziose autochtone en France. Les items D et E ne
sont pas responsables d'hématurie.
Sans commentaire. Séméiologie élémentaire.

Question à complément simple.


Question à complément simple.
Quelle origine topographique attribuez-vous de prime abord
Chez un patient de 58 ans, présentant une masse lombaire à une hématurie terminale ?
et une hématurie, les examens morphologiques peuvent A - Haut appareil
montrer en faveur d'un cancer du rein tous les résultats B - Vessie
suivants, sauf un, indiquez lequel ? C - Urètre
A - Rein muet D - Organes génitaux
B - Masse échogène E - Aucune des origines ci-dessus
C - Hypervascularisation artérielle Bonne(s) réponse(s) : B
D - Lacune de la veine cave inférieure
E - Greffe vésicale de la tumeur Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : E

Ce sont les cancers des voies urinaires qui métastasent en aval et non la
tumeur parenchymateuse. Par ailleurs l'item A est très rare mais non Question à complément simple.
impossible.
Un homme de 50 ans a eu une hématurie totale isolée et une
hématurie terminale clinique. L'échographie rénale et
l'urographie intraveineuse sont normales. Indiquez l'examen
qu'il convient de réaliser en premier lieu :
A - Une biopsie rénale
B - Une artériographie rénale
C - Une uréthrocystographie rétrograde
D - Une cystoscopie
E - Un néphrogramme isotopique
Bonne(s) réponse(s) : D
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 606 By NADJI 85
Sans commentaire.
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Question à complément simple. Question à complément simple.

Une hématurie terminale évoque une origine : Un homme de 65 ans consulte pour une hématurie
A - Rénale terminale. L'urographie montre un calcul radio-opaque dans
B - Urétérale le calice inférieur gauche et aucune autre anomalie. Les
C - Vésicale urines sont stériles. Quel examen demandez-vous en priorité
D - Prostatique ?
E - Uréthrale A - Une cystoscopie
Bonne(s) réponse(s) : C B - Une tomographie rénale
C - Un bilan phospho-calcique
Sans commentaire. D - Une uréthrographie rétrograde des urines
E - Une numération des hématies-leucocytes minute
Bonne(s) réponse(s) : A
Question à complément simple. Le caractère terminale de l'hématurie est très évocateur d'une atteinte
vésicale et faite suspecte de principe, compte tenu de l'âge, une
Une hématurie macroscopique est un mode de révélation pathologie néoplasique. La lithiase trouvée fortuitement dans le calice ne
fréquent de : doit pas faire errer la démarche diagnostique. En cas d'hématurie
A - Une amylose rénale macroscopique, enfin, la pratique d'un ECBU, mais non celle d'un HLM,
B - Une tubulopathie est justifiée.
C - Un diabète rénal
D - Une glomérulonéphrite mésangiale à dépôts d'IgA
E - Une glomérulopathie de diabète Question à complément simple.
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire. Chez une jeune femme de 32 ans, chez qui a été découverte
une association protéinurie-hématurie, les éléments cliniques
suivants sont notés : état sub-fébrile de 37 à 38°C,
syndrome polyarticulaire migrateur. On note une leucopénie
Question à complément simple. à 3500 globules blancs. Parmi les diagnostics proposés, quel
est celui qui, à priori, est le plus vraisemblable ?
Un sujet de 43 ans à présenté à trois reprises une hématurie A - Amylose
macroscopique importante. La dernière a duré trois jours B - Lupus érythémateux disséminé
avec des douleurs modérées lombaires gauches. Il n'y a pas C - Intoxication au plomb
de protéinurie. Une urographie intraveineuse, faite il y a deux D - Pyélonéphrite aiguë
ans, est normale. L'échographie montre un gros pôle E - Automédication à l'aspirine
inférieur du rein gauche sans cône d'ombre. Vous évoquez Bonne(s) réponse(s) : B
prioritairement :
A- Glomérulonéphrite subaiguë Sans commentaire.
B - Néphrite tubulaire toxique
C - Cancer du rein
D - Lithiase pyélique Question à complément simple.
E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : C
Un sujet de 26 ans présente depuis un an une hématurie
Sans commentaire. microscopique. Il a fait à trois reprises depuis un mois une
hématurie strictement terminale indolore. Il s'agit d'un
coopérant revenant du Niger. Vous évoquez prioritairement :
A - Glomérulonéphrite subaiguë
Question à compléments multiples. B - Néphrite tubulaire toxique
C - Cancer du rein
Notez le ou les élément(s) suivant(s) qui oriente(nt) vers une D - Lithiase pyélique
origine glomérulaire de l'hématurie : E - Bilharziose vésicale
A - Présence de cylindres hématiques Bonne(s) réponse(s) : E
B - Présence d'une protéinurie constante à 1gr 0/00
C - Hématurie macroscopique terminale Il s'agit d'une hématurie d'origine vésicale. Compte tenu de l'âge et du
D - Douleurs rénales unilatérales séjour en zone d'endémie bilharzienne, l'item E est le seul possible.
E - Bactériurie significative
Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire. Question à compléments multiples.

Une hématurie d'origine vésicale peut être :


A - Totale
B - Terminale
C - Initiale
D - Isolée
E - Associée à des troubles mictionnels
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 607 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.

Devant l'absence de néphrogramme droit sur une U.l.V. Une femme de 67 ans, ancienne directrice d'école,
pratiquée en urgence dans les suites d'une contusion sédentaire, tabagique, a présenté trois mois auparavant une
lombaire droite avec hématurie totale, l'examen à demander phlébite traitée par des anti-vitamines K. Ceux-ci ont
en urgence est : entraîné une hématurie macroscopique qui s'est reproduite à
A - Scintigraphie rénale deux reprises malgré l'arrêt du traitement. Elle est
B - Artériographie rénale légèrement fébrile depuis quelques semaines. Une
C - Scanner abdominal numération formule a révélé une polyglobulie. Vous évoquez
D - Cystoscopie prioritairement :
E - Cystographie rétrograde A - Glomérulonéphrite subaiguë
Bonne(s) réponse(s) : B B - Thrombose veineuse rénale
C - Cancer du rein
Sans commentaires. D - Tumeur vésicale papillomateuse
E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : C
Question à complément simple. L'hématurie est le syndrome le plus fréquemment révélateur des cancers
du rein de l'adulte (50 % des cas).
Un sujet de 28 ans présente le lendemain du début d'une
sinusite fébrile. une hématurie macroscopique avec
protéinurie à 1g 0/00 : un épisode identique un an et trois
ans auparavant après une angine. La protéinurie avait Question à compléments multiples.
disparu en 48 heures. La tension artérielle et le taux
plasmatique de la créatinine sont normaux. Le diagnostic le Parmi les 5 propositions suivantes quelle est celle (quelles
plus probable est : sont celles) que vous retenez ?
A - Syndrome néphrotique par hyalinose segmentaire et Devant une hématurie macroscopique récidivante, vous
focale retenez en faveur du diagnostic de syndrome d'Alport :
B - Glomérulonéphrite à dépôts d'IgA de type maladie de A - Antécédents familiaux
Berger B - Hypoacousie
C - Myélome à chaînes légères C - Elévation des Ig A sériques
D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle D - Anomalies rétiniennes
E - Tubulopathie congénitale E - Baisse du taux du complément sérique
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B D

Il s'agit d'un syndrome néphritique, déclenché au décours immédiat d'un Pathologie de transmission autosomique dominante, s'accompagnant
épisode infectieux. d'hypoacousie de perception et d'anomalies ophtalmologiques.
C'est la plus fréquente des glomérulopathies héréditaires.

Question à complément simple.


Question à complément simple.
Un homme de 58 ans commerçant rapatrié de Thio, présente
une hématurie microscopique et macroscopique à trois En présence d'une contusion rénale entraînant une
reprises. La créatininémie est à 198 micromoles/l. La hématurie, quel est le premier examen complémentaire à
pression artérielle est élevée, il y a des oedèmes et une demander ?
protéinurie à ++++. Il y a un an, bilan de santé normal. Vous A - Une échographie
évoquez B - Une urographie intraveineuse
prioritairement : C - Une cystoscopie
A - Glomérulonéphrite D - Une artériographie
B - Thrombose veineuse rénale E - Un examen scanographique
C - Cancer du rein Bonne(s) réponse(s) : B
D - Tumeur vésicale papillomateuse
Devant une hématurie après contusion rénale la survenue d'une
E - Tuberculose vésicale hématurie doit faire pratiquer une UIV à la recherche de signes de fuite
Bonne(s) réponse(s) : A (rupture capsulaire), de caillots dans la voie excrétrice, d'aspect de rein
"muet" évoquant une lésion pédiculaire. Cependant, actuellement,
Là également, les éléments d'un syndrome néphritique : hématurie, l'échographie tend de plus en plus à se substituer à l'UIV. Enfin, l'UIV
protéinurie, HTA et insuffisance rénale sont réunis. permet l'exploration non seulement du rein, mais de l'arbre urinaire.

Question à complément simple.

L'origine rénale d'une hématurie macroscopique peut-être


affirmée si :
A - Elle est totale
B - Elle comporte des caillots
C - On trouve des cylindres hématiques
D - Elle a un caractère récidivant
E - Elle est accompagnée de fièvre
Bonne(s) réponse(s) : A

La présence de cylindres hématiques résulte du transit tubulaire des


hématies d'origine glomérulaire. La formation de rouleaux résulte de
l'agglutination des hématies au sein d'un squelette protéique constitué
par la protéine de Tamm-Horsfall. La présence de rouleaux signe
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 608 parenchymateuse de l'hématurie.
l'origine By NADJI 85
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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Une hématurie survenant dans les suites d'un traumatisme La découverte d'une hématurie chez un enfant européen
du rein isolé : ayant toujours vécu en France fait soupçonner à son origine
A - Contre-indique l'urographie intraveineuse une ou plusieurs des propositions suivantes :
B - Est un signe de gravité A - Une glomérulonéphrite
C - Est une indication opératoire capsulaire B - Une maladie de Berger
D - Affirme une rupture capsulaire C - Une lithiase urinaire
E - Affirme une effraction des voies excrétrices D - Une néphronophtise
Bonne(s) réponse(s) : E E - Des valves de l'urèthre postérieur
Bonne(s) réponse(s) : A B C
A - Il s'agit au contraire d'une indication à l'IUV en urgence
B - L'hématurie n'est pas un indice de gravité mais un signe d'appel Quelle que soit l'origine géographique du patient les 3 premiers items
C - Les indications opératoires en urgence sont : syndrome sont fréquemment révélés par une hématurie. Les 2 derniers
hémorragique, rupture pédiculaire, désinsertion pyélourétérale. exceptionnellement. On rappelle que la néphronophtyse est une atteinte
D - Le diagnostic de rupture capsulaire est porté à l'UIV ou à interstitielle héréditaire se transmettant sur un mode autosomique et se
l'échographie. traduisant par un syndrome tubulaire, avec en particulier un syndrome de
perte de sel. L'évolution se fait plus ou moins rapidement vers
l'insuffisance rénale.

Question à compléments multiples.

Dans les cancers de la vessie, l'hématurie : Question à complément simple.


A - Est totale si l'hémorragie est abondante
B - Est terminale si l'hématurie est peu importante Chez un sujet de 68 ans, la présence d'une hématurie de
C - Est le témoin d'une lésion infiltrante 500.000 hématies par minute fait soupçonner en premier :
D - Est constante si les localisations sont multiples A - Une amylose rénale
E - Impose la cystectomie B - Un myélome
Bonne(s) réponse(s) : A B C - Une tubulopathie toxique
D - Un lupus érythémateux disséminé
L'hématurie est un symptôme fréquent imposant une exploration E - Une tumeur maligne vésicale
étiologique. Elle ne permet pas de préjuger de la nature de la lésion Bonne(s) réponse(s) : E
responsable du saignement ni de son extension.
E Une pathologie tumorale est à rechercher de principe devant toute
hématurie. Il faut d'ailleurs souligner que les autres items sont rarement
sources d'hématuries macroscopiques initiales.
Question à compléments multiples.

Dans les traumatismes du rein, l'hématurie est un signe :


A - De gravité particulière Question à complément simple.
B - D'atteinte de la voie excrétrice
C - De fracture parenchymateuse Avant tout examen complémentaire radiologique, on peut
D - Constant si le parenchyme est fracturé suspecter l'origine glomérulaire d'une hématurie
E - Qui contre-indique l'UIV en urgence macroscopique sur :
Bonne(s) réponse(s) : A C A - Présence de caillots
B - Leucocyturie 50 000 éléments/minutes
Sans commentaire. C - Protéinurie 3 g/24 h
D - Scintigraphie rénale isotopique
E - Le caractère normal du cliché de l'appareil urinaire
sans préparation
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : C

Une hématurie macroscopique peut être un des symptômes Toute hématurie s'accompagne d'une protéinurie en rapport, mais
de révélation fréquent de : modérée (ici elle est trop importante).
A - Une tuberculose urinaire Un autre argument quasi formel de l'origine glomérulaire d'une
B - Une pyélonéphrite chronique hématurie est la présence de cylindres hématiques.
C - Une bilharziose
D - Un diverticule caliciel
E - Une fibrose rétropéritonéale
Bonne(s) réponse(s) : A C Question à compléments multiples.

Sans commentaire, connaissance pure. Une hématurie totale peut être consécutive à :
A - Un cancer du rein
B - Un cancer de la vessie
C - Un adénome de prostate
D - Un calcul pyélique
E - Une lithiase vésicale
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Une hématurie totale ne donne pas de renseignements topographiques.


Toute hématurie abondante, même d'origine vésicale ou cervico-
prostatique, peut être totale.
On pourrait discuter C, mais il existe des adénomes prostatiques
entraînant une hématurie totale (c'est rare).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 609 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.

Un sujet de 53 ans présente des hématuries macroscopiques L'association d'une hématurie totale et d'un rein palpable
répétées depuis trois semaines avec douleurs lombo- chez un homme de 60 ans, sans antécédent urologique
urétérales droites. Abdomen sans préparation normal, évoque en premier lieu :
urographie : dilatation pyélocalicielle et urétérale jusqu'à la A - Polykystose rénale
portion iliaque. Vous évoquez prioritairement : B - Cancer du rein
A - Glomérulonéphrite subaiguë C - Tuberculose rénale
B - Néphrite tubulaire toxique D - Syndrome de jonction pyélo-urétérale
C - Cancer du rein E - Aucune de ces étiologies
D - Lithiase urétérale Bonne(s) réponse(s) : B
E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : D Le cancer du rein est plus fréquent actuellement que la tuberculose
rénale. La polykystose se révèle plus précocement, et il existe deux gros
La dilatation pyélocalicielle indique un obstacle urétéral. reins. Le syndrome de la jonction ne donne pas d'hématurie.

Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Une hématurie microscopique, détectée à la bandelette peut Une hématurie d'origine rénale est totale car :
orienter vers : A - Elle est toujours de grande abondance
A - Une lithiase des voies urinaires B - L'urine sanglante se dilue dans l'urine vésicale
B - Une infection des voies urinaires C - Il s'agit d'une hématurie distillante
C - Une maladie glomérulaire D - Il s'agit d'une hématurie répétitive
D - Une tumeur de la vessie E - Il s'agit de sang incoagulable
E - La consommation excessive de sang d'origine animale Bonne(s) réponse(s) : B
(viande, boudin, etc...)
Sans commentaire.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

E. Donne une pigmenturie et non une hématurie.


Question à complément simple.

Question à complément simple. Un sujet de 28 ans présente après une angine une hématurie
macroscopique. Le diagnostic le plus probable est :
Une hématurie macroscopique est, habituellement, retrouvée A - Syndrome néphrotique par hyalinose segmentaire et
dans toutes les éventualités suivantes, sauf une. Laquelle ? focale
A - Lithiase B - Glomérulonéphrite à dépôts d'IgA de type maladie de
B - Néphropathie du purpura rhumatoïde Berger
C - Néphrose lipoïdique C - Myélome à chaînes légères
D - Maladie de Berger D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle
E - Glomérulonéphrite aiguë post-streptococcique E - Tubulopathie congénitale
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire. ACD et E - Ne donnent pas d'hématurie macroscopique.


B - Une angine ou une infection des voies aériennes supérieures sont
une classique circonstance entraînant une hématurie macroscopique au
cours de la maladie de Berger (intervalle libre de quelques heures à 48
Question à compléments multiples. heures).

Face à une hématurie macroscopique totale sous


anticoagulants : Question à complément simple.
A - L'association à une colique néphrétique signe l'obstacle
lithiasique Devant l'apparition d'une hématurie totale, indolore, chez un
B - L'UIV s'impose toujours homme de 50 ans alors que l'urographie a mis en évidence
C - L'artériographie rénale s'impose toujours un syndrome de masse polaire supérieure gauche. Quel est
D - L'UIV n'est pratiquée qu'en l'absence de lésions le premier examen à demander ?
vésicales à la cystoscopie A - Lymphographie
E - La présence d'un kyste rénal connu contre-indique l'UIV B - Echographie du rein et de la veine cave
Bonne(s) réponse(s) : B
C - Artériographie
A. Une tumeur obstruant les voies urinaires hautes peut donner le même D - Cystographie
tableau qu'une lithiase. E - Cavographie
Pour le reste : pas de commentaires. Bonne(s) réponse(s) : B

Le diagnostic suspecté fortement est celui de cancer du rein.


L'échographie rénale retrouvera le plus souvent une masse
hyperéchogène, sauf si le cancer est totalement nécrosé.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 610 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les lésions traumatiques suivantes, quelle(s) est (sont) Une hématurie survenant dans les suites d'un traumatisme
celle(s) qui ne s'accompagne(nt) d'aucune hématurie ? du rein isolé :
A - Fracture du rein sans ouverture capsulaire A - Contre-indique l'urographie intraveineuse
B - Fracture du rein avec ouverture capsulaire B - Est un signe de gravité
C - Rupture de l'uretère C - Est une indication opératoire capsulaire
D - Rupture du pédicule rénal D - Affirme une rupture capsulaire
E - Contusion rénale E - Affirme une effraction des voies excrétrices
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) :

Une seule réponse (D) semble possible. QUESTION ANNULEE

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Dans les cancers de la vessie, l'hématurie : Une hématurie macroscopique peut être un des symptômes
A - Est totale si l'hémoragie est abondante de révélation fréquent de :
B - Est terminale si l'hématurie est peu importante A - Une tuberculose urinaire
C - Est le témoin d'une lésion infiltrante B - Une pyélonéphrite chronique
D - Est constante si les localisations sont multiples C - Une bilharziose
E - Impose la cystectomie D - Un diverticule caliciel
Bonne(s) réponse(s) : A B E - Une fibrose rétropéritonéale
Bonne(s) réponse(s) : A C
Sans commentaire.
Sans commantaire.

Question à complément simple.


Question à compléments multiples.
Lors d'un épisode de pollakiurie avec dysurie, brûlures
mictionnelles et hématurie initiale, on découvre chez un Dans les cancers de la vessie, l'hématurie :
homme de 78 ans, une infection urinaire à coli-bacille (10 A - Est totale si l'hémorragie est abondante
puissance 5/ml) et un taux sérique d'antigène prostatique B - Est terminale si l'hématurie est peu importante
spécifique à 25 nanogrammes par ml. La prostate est lisse, C - Est le témoin d'une lésion infiltrante
hypertrophiée,son poids est cliniquement évalué à 30 g. D - Est constante si les localisations sont multiples
L'échographie sus-pubienne montre une zone hypoéchogène E - Impose la cystectomie
centrale. Le débit urinaire est à 8 ml/seconde. Bonne(s) réponse(s) : A B
Quelle attitude adoptez-vous ?
A - Echographie trans-rectale avec biopsies Sans commentaire.
B - Résection trans-uréthrale de prostate à visée biopsique
C - Cytoponction prostatique des deux lobes
D - Dosage des phosphatases acides prostatiques Question a complément simple.
E - Prescription de Norfloxacine 2 x 400 mg par jour et
nouveau dosage de l'antigène prostatique spécifique 1 mois Une jeune femme marocaine est en France depuis 4 ans.
plus tard Elle tousse, a maigri, la température matinale est de 38°.
Bonne(s) réponse(s) : E
Elle accuse une symptomatologie de cystite avec hématurie
E - Une élévation du PSA n'est pas synonyme de carcinome prostatique, microscopique. L'uroculture est stérile avec une leucocyturie
surtout s'il existe un adénome. importante. Vous évoquez prioritairement :
A - Glomérulonéphrite subaiguë
B - Thrombose veineuse rénale
C - Cancer du rein
Question à compléments multiples. D - Tumeur vésicale papillomateuse
E - Tuberculose urinaire
Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui Bonne(s) réponse(s) : E
argumentent le caractère glomérulaire d'une hématurie ?
A - Association à la présence de leucocytes altérés Sans commentaire.
B - Association à une protéinurie supérieure à 1 g/24 h
C - Elévation de la bêta 2 microglobuline urinaire
D - Caractère terminal de l'hématurie
Question à complément simple.
E - Présence de cylindres hématiques
Bonne(s) réponse(s) : B E
Chez un sujet de 68 ans, la présence d'une hématurie de
Sans commentaire. 500.000 hématies par minute fait soupçonner en premier :
A - Une amylose rénale
B - Un myélome
C - Une tubulopathie toxique
D - Un lupus érythémateux disséminé
E - Une tumeur maligne vésicale
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 611 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus L'hématurie terminale de ce patient peut a priori être
appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été rapportée à :
découvertes une protéinurie à 2 g/24 h et une hématurie A - L'adénome de prostate
microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de B - La lithiase vésicale
la créatinine à 1,7 ml/sec (100 ml/mn). Il n'y a pas C - Au syndrome tumoral du rein gauche
d'anomalie morphologique des reins et des voies excrétrices D - A une éventuelle tumeur de vessie associée
urinaires à l'U.I.V. E - Aucune de ces causes
A - Echographie Bonne(s) réponse(s) : B D
B - Scintigraphie rénale
C - Biopsie rénale Sans commentaire.
D - Urétéro-pyélographie rétrograde
Un patient de 60 ans, en bon état général, présente depuis 2 ans une
E - Aucune des investigation ci-dessus dysurie objectivée par la débitmétrie (débit maximum = 8 ml/s pour une
Bonne(s) réponse(s) : C miction de 150 cc) et une pollakiurie nocturne (4 à 5 fois). Il signale, par
ailleurs, des épisodes d'hématurie terminale. Le toucher rectal trouve un
C - Néanmoins, la PBR sera toujours précédée d'une échographie rénale adénome évalué en échographie à 80 g. Les urines sont troubles à
bilatérale afin d'éliminer formellement des kystes rénaux. l'émission et l'examen cytobactériologique des urines met en évidence
une infection à colibacille (105 germes/ml). La fonction rénale est
normale. L'urographie intraveineuse montre un haut appareil fin avec un
syndrome tumoral pur du pôle inférieur du rein gauche, une lithiase
Question à compléments multiples. vésicale radio-opaque de 3 cm de diamètre, une vessie de lutte avec
large empreinte prostatique bilobée et un résidu post-mictionnel d'environ
Notez le ou les élément(s) suivant(s) qui oriente(nt) vers une 100 cc.
origine vésicale de l'hématurie :
A - Présence de cylindres hématiques
B - Présence d'une protéinurie constante à 0,5 gr 0/00
C - Hématurie macroscopique terminale Question à complément simple.
D - Douleurs rénales unilatérales
E - Dilatation urétérale Quand une étiologie glomérulaire est trouvée à ces
Bonne(s) réponse(s) : B C hématuries microscopiques isolées. Il s'agit le plus souvent
d'une glomérulopathie. De quel type ?
B - Une protéinurie de 0,5 g/l peut encore être expliquée par une A - Extramembraneux
hématurie macroscopique. B - Membranoprolifératif avec dépôts d'lgA
C - Prolifératif extracapillaire
D - Mésangial à dépôts d'IgA et/ou de C3
E - Changements glomérulaires minimes
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : D

Dans les traumatismes du rein, l'hématurie est un signe : Ou maladie de Berger.


A - De gravité particulière
B - D'atteinte de la voie excrétrice
C - De fracture parenchymateuse
D - Constant si le parenchyme est fracturé
E - Qui contre indique l'UIV en urgence
Bonne(s) réponse(s) : B C

Sans commentaire.

Question à complément simple.

A plusieurs reprises, l'hématurie macroscopique a revêtu un


caractère terminal. Ce caractère évoque surtout :
A - Une origine rénale haute
B - Une glomérulonéphrite hématurique
C - Une malformation vasculaire intrarénale
D - Une tumeur du rein
E - Une cause vésicale
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Dans le contexte clinique décrit, quelle parasitose évoquez-


vous comme possible à l'origine de ces hématuries ?
A - Filariose loa loa
B - Ankylostomose
C - Lambliase ou giardiase
D - Schistosomose
E - Distomatose
Bonne(s) réponse(s) : D
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 612 By NADJI 85
Sans commentaire.
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Question à complément simple. Question à complément simple.

Quel élément clinique prouve qu'il s'agit bien d'une La malade refusant toute hospitalisation, il a été décidé en
hématurie ? l'absence d'hématurie ou d'insuffisance rénale associées de
A - Les urines rouges sont émises pendant la miction faire un traitement actif.
B - Les mictions sont indolentes Quel est le schéma choisi parmi les suivants ?
C - La coloration persiste à ébullition A - Cyclosporine 10 mg/kg/jour pendant six mois
D - La présence de caillots B - Cyclophosphamide 3 mg/kg/jour pendant trois mois
E - Les urines sédimentent au repos C - Prednisone 0,10 mg/kg/jour pendant six mois
Bonne(s) réponse(s) : D D - Prednisone 0,10 mg/kg/jour pendant quatre semaines
E - Prednisone 1,5 mg/kg/jour pendant quatre semaines
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : E

Mr Z., 56 ans, agent d'assurance, vient consulter pour des hématuries E - Il s'agit du traitement d'un syndrome néphrotique pur.
d'apparition récente. C'est la veille que le malade a constaté, en allant Théoriquement, chez l'adulte, il faut faire une ponction-biopsie rénale
aux toilettes, que ses urines étaient uniformément rouge foncé, et pour faire le diagnostic du type histologique, car il ne s'agit pas le plus
depuis, toutes ses mictions indolentes et normalement espacées sont souvent d'une néphrose lipoïdique, cortico-sensible, comme chez
colorées, avec quelques caillots. Mr Z. est très inquiet mais ne décrit l'enfant.
aucun autre trouble fonctionnel. Dans les antécédents vous notez :
- une appendicectomie à 20 ans
- une crise de colique néphrétique droite à 42 ans suivie de l'expulsion
d'un petit calcul d'acide urique Question à complément simple.
- à 52 ans une artérite des membres inférieurs ayant nécessité un
pontage ilio-fémoral, avec un résultat fonctionnel excellent Depuis
l'intervention, il prend régulièrement des antivitamines K (Sintrom® 0,5 à Quel élément clinique prouve qu'il s'agit bien d'une
1.5 cp/j) hématurie ?
- il s'agissait d'un grand fumeur qui a définitivement arrêté de fumer A - Les urines rouges sont émises pendant la miction
après l'intervention. B - Les mictions sont indolores
A l'examen clinique : C - La coloration persiste à ébullition
- l'état général est floride D - La présence de caillots
- les urines recueillies dans deux verres, en début de consultation, sont E - Les urines sédimentent au repos
uniformément colorées de sang
Bonne(s) réponse(s) :
- l'abdomen est souple : il n'y a pas de masse perceptible abdominale ou
lombaire
QUESTION ANNULEE.
- les organes génitaux externes sont normaux
- au TR, la prostate est ferme, de taille et de consistance normales
M. Z. , 56 ans, agent d'assurance, vient consulter pour des hématuries
- fréquence cardiaque 70, TA 18/10 cm Hg.
d'apparition récente. C'est la veille que le malade a constaté, en allant
Mr Z. apporte le résultat de ses derniers examens sanguins effectués
aux toilettes, que ses urines étaient uniformément rouge foncé, et,
l'avant veille de l'apparition du saignement : taux de prothrombine 43 %,
depuis, toutes ses mictions indolores et normalement espacées sont
urée sanguine 6 mmol/l, créatinine 90 micromol/l, hématies 5 800 000,
colorées, avec quelques caillots; M. Z. est très inquiet, mais ne décrit
leucocytes 6 500, hémoglobine 46 g/l, glycémie 5 mmol/l.
aucun autre trouble fonctionnel. Dans les antécédents vous notez :
- une appendicectomie à 20 ans
- une crise de colique néphrétique droite à 42 ans suivie de l'expulsion
d'un petit calcul d'acide urique
Question à complément simple. - à 52 ans une artérite des membres inférieurs ayant nécessité un
pontage ilio-fémoral, avec un résultat fonctionnel excellent. Depuis
Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique l'intervention, il prend régulièrement des antivitamines K (Sintrom® : 0,5
est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux à 1,5 c/j)
lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique - il s'agissait d'un grand fumeur qui a définitivement arrêté de fumer
discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance après l'intervention.
A l'examen clinique :
rénale.
- l'état général est floride
- les urines recueillies dans deux verres, en début de consultation, sont
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera uniformément colorées de sang ;
trouvé ? - l'abdomen est souple : il n'y a pas de masse perceptible abdominale ou
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire lombaire.
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA - les organes génitaux externes sont normaux.
C - Artériolite avec lésions nécrosantes - au TR, la prostate est ferme, de taille et de consistance normales
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse - fréquence cardiaque 70, TA 18/10 cm Hg M. Z. apporte le résultat de
ses derniers examens sanguins effectués l'avant veille de l'apparition du
E - Rein optiquement normal
saignement : taux de prothrombine 43 %, urée sanguine 6 mmol/l,
Bonne(s) réponse(s) : D
créatinine 90 micromol/l, hématies 5 800 000/mm3, leucocytes
6500/mm3, hémoglobine 14,6 g/dl, glycémie 5 mmol/l.
Par argument de fréquence, c'est parmi les items proposés celui qui est
le plus souvent responsable de syndrome néphrotique, souvent impur
chez l'adulte. A noter que l'histologie la plus fréquemment retrouvée au
cours des syndromes néphrotiques de l'adulte est la hyalinose
segmentaire et focale.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 613 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Après trois mois d'évolution, sous traitement le tableau


clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants
remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 g/24 h hématurie
microscopique discrète, albuminémie 18 gr 0/00, pas
d'insuffisance rénale.
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion peut-
on s'attendre à trouver ?
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'IgA
C - Vascularite avec lésions nécrosantes
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse
E - Lésions glomérulaires minimes
Bonne(s) réponse(s) : D

La glomérulonéphrite extramembraneuse est le plus souvent


corticorésistante.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 614 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi ces différentes affirmations concernant les Dans quelle(s) circonstance(s) parmi les suivantes peut on
hyponatrémies, quelle est celle que vous retenez ? rencontrer une hyponatrémie ?
A - L'hyponatrémie est due à un hyperaldostéronisme A - Hyperlipidémie
B - L'hyponatrémie est liée à une diminution du capital B - Syndrome de Conn
sodé de l'organisme C - Glycémie élevée
C - L'hyponatrémie entraîne une hyperhydratation cellulaire D - Hypercalcémie
D - Quelqu'en soit le mécanisme, l'hyponatrémie se corrige E - Traitement par thiazides
par des apports sodés Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - La baisse de la natrémie stimule la sécrétion d'ADH
Bonne(s) réponse(s) : C A C - Représentent des cas de "fausses hyponatrémies", où la natrémie
n'est plus le reflet de l'osmolarité plasmatique en raison de l'existence
Il existe dans la formulation de ce QCM des erreurs qui le rendent d'autres osmoles. Dans le cas des hyperglycémies, ce tableau se
critiquable. rencontre dans les comas hyperosmolaires. Au cours du traitement par
En effet toute diminution de l'osmolarité plasmatique entraînera en un diurétique il peut y avoir hyponatrémie lorsque la perte en sel excède
proportion inverse une diminution de l'hydratation intracellulaire, le la perte en eau. Cela correspond au tableau d'hyponatrémie par déplétion.
nombre d'osmoles du milieu intracellulaire étant fixe, équilibré, Dans le syndrome de Conn, il y a rétention hydrosodée avec
l'osmolarité intracellulaire ne peut varier qu'en fonction de l'hydratation hyperhydratation extracellulaire pure et le secteur intracellulaire est
intracellulaire. normal ; il peut même y avoir hypernatrémie, en raison de l'activité "hydro-
L'ambiguïté dans le QCM, ici, vient du terme hyponatrémie. urétique". c'est à dire anti ADH des corticoïdes.
Habituellement, la natrémie et l'osmolarité évoluent de façon parallèle,
cependant il existe des cas où il y a dissociation entre la natrémie et Un homme de 65 ans est hospitalisé pour dyspnée d'apparition récente
l'osmolarité (on utilise parfois les termes de fausse hyponatrémie). Ces et troubles confusionnels. Sont également cliniquement notés :
cas surviennent lorsqu'il existe d'autres agents osmotiquement actifs en - des antécédents de bronchite chronique sur un tabagisme ancien
grande quantité (acidocétose, coma hyperosmolaire, dysprotéinémie - une HTA évoluant depuis 10 ans et traitée par Modurétic® et
monoclonale, dyslipidémies extrêmes, utilisation de mannitol etc...). Catapressan®
A cette réserve près, la seule réponse possible est la C. - une altératIon récente de l'état général
L'aldostérone entraîne une rétention hydrosodée, jouant sur le secteur - la T.A. est à 130/85, la T° à 37°
extracellulaire et non sur le secteur intracellulaire, donc sans - à l'auscultatIon pulmonaire, diminution du murmure vésiculaire à
modification de la natrémie. La diminution du capital sodé entraîne par gauche et râles bronchiques.
contre une déshydratation extracellulaire. Les apports sodés corrigent Le reste de l'examen clinique est normal. Dans le sang : hémoglobine
une diminution du volume extracellulaire et ne jouent pas sur le secteur 11,8 g/100ml, hématocrite 37 %, G.B 9 800, urée 0,20 g/l, créat 10 mg/l,
intracellulaire. Le stimulus principal de la sécrétion d'ADH est la uricémie 30 mg/l, protidémie 70 g/l, cholestérol 2,6 g/l, natrémie 115
déshydratation intracellulaire, habituellement associée une mEq/l, chlore 80 mEq/l, kaliémie 4,5 mEq/l, osmolalite plasmatique 230
hypernatrémie. mOsm/kg, cortisolémie normale, bicar 28 mEq/l.
Dans les urines : prot 0, glycosurie 0, densité 1020, osmolalité 496
mOsm/kg.
La radiographie du thorax montre une atélectasie lobaire supérieure
Question à compléments multiples. gauche avec épanchement pleural du même côté.

Une hyponatrémie à 125 mmol/l associée à une


hypochlorémie à 70 mmol/l et une alcalose métabolique fait Question à complément simple.
suspecter chez un malade déshydraté :
A - L'abus de diurétiques et/ou de laxatifs La correction de l'hyponatrémie dans ce contexte nécessite :
B - Une cirrhose alcoolique A - La prise d'antialdostérone
C - Une insuffisance cardiaque B - Un apport de soluté salé à 9 g pour mille intraveineux
D - Une sténose pylorique (deux litres)
E - Une insuffisance rénale organique C - Un apport de soluté bicarbonaté a 14 g pour mille
Bonne(s) réponse(s) : A D
intraveineux (deux litres)
A la réserve suivante : l'abus de diurétiques thiazidiques ou de
D - Des coticoïdes en flash intraveineux, 1 g de prednisone
diurétiques de l'anse peut être responsable de tels tableaux ; par contre, E - Une ultrafiltration par une technique d'hémodialyse
l'abus de laxatifs entraîne beaucoup plus rarement une alcalose. Bonne(s) réponse(s) : E

Le traitement de l'insuffisance rénale chronique arrivée au stade ultime


de son évolution. Notons que l'administration d'antialdostérone est
formellement contre-indiquée en raison du risque d'hyperkaliémie... qui
est de toute façon déjà constituée. L'apport de soluté salé isotonique ne
ferait qu'accroître l'hypervolémie extracellulaire de cette patiente. Le
soluté bicarbonaté isotonique aurait le même effet. L'administration de
prednisone n'a jamais constitué le traitement d'une hyponatrémie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 615 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Pour porter le diagnostic d'hydronéphrose par maladie de


jonction pyélo-urétérale, il est indispensable de constater :
A - Diminution de l'index parenchymateux
B - Dilatation pyélique ou pyélocalicielle
C - Retard à la visualisation de l'uretère
D - Diminution de la valeur fonctionnelle du rein
E - Rein muet
Bonne(s) réponse(s) :

ANNULEE

Question à compléments multiples.

Chez un patient en anurie par calcul radio-opaque de 12 mm


de diamètre bloqué à la jonction pyélo-urétérale sur un rein
unique, en bon état général sans déséquilibre biologique
important, et sans fièvre, indiquez les attitudes
thérapeutiques possibles :
A - Faire une pyélolithotomie (ou chirurgie percutanée)
B - Monter une sonde urétérale de drainage
C - Prescrire des anti-inflammatoires
D - Mettre en diurèse forcée pour expulser le calcul
E - Faire une lithotritie extracorporelle
Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 616 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Chez un homme de 40 ans obèse, hospitalisé d'urgence pour Un homme obèse a présenté une crise de colique
crises de colique néphrétique gauche, les clichés tardifs de néphrétique dont l'exploration biologique et radiologique a
l'U.I.V. objectivent une lithiase radiotransparente de l'uretère montré qu'il s'agissait d'une lithiase urique ; le traitement
lombaire gauche. Vous posez une indication opératoire médical, pour éviter la récidive, comporte :
d'urgence pour une des raisons suivantes : A - Alcalinisation urinaire
A - Les douleurs sont très vives B - Urico-éliminateur
B - Le calcul a plus de 1 cm de diamètre C - Inhibiteurs de la xanthine-oxydase
C - Il existe depuis 48 heures une fièvre à 40°C D - Cure de diurèse
D - Il s'agit d'une lithiase urique E - Colchicine
E - Le calcul est de siège lombaire Bonne(s) réponse(s) : A D
Bonne(s) réponse(s) : C
Les uricoéliminateurs sont contre-indiqués en cas de lithiase urique.
Les indications chirurgicales en urgence lors des coliques néphrétiques L'utilisation d'un traitement hypouricémiant par inhibiteurs de la xanthine
sont les suivantes : douleurs persistantes et rebelles au traitement, oxydase n'est indiqué qu'en cas d'hyperuricémie associée.
anurie, blocage d'urine infectée avec fièvre.

Question à complément simple.


Question à complément simple.
Chez un homme de 59 ans porteur d'une lithiase pyélique
Les lithiases rénales phospho-amoniaco-magnésiennes droite radio-transparente non obstructive, l'uricémie est à
traduisent : 400 micromol/l, l'uricosurie de 4200 micromol/24h, le pH
A - Une hyperphosphorémie urinaire varie entre 5 et 5,5 et les urines sont stériles,
B - Une hypophosphorémie indiquez la nature de la lithiase :
C - Une infection à germes uréasiques A - Oxalate de calcium
D - Une hypercalciurie B - Acide urique
E - Une hyperuraturie C - Phosphate ammoniaco-magnésien
Bonne(s) réponse(s) : C D - Cystine
E - Phosphate de calcium
Sans commentaire. Bonne(s) réponse(s) : B

On rappelle que les lithiases radiotransparentes sont les lithiases


uriques et xanthiques, les lithiases radio opaques sont les lithiases
Question à compléments multiples. oxalocalciques, phosphatocalciques et cystiniques.

Indiquez parmi les médicaments suivants, celui ou ceux qui


sont uricosurique(s) et risque(nt) de créer une lithiase urique :
A - Allopurinol Question à compléments multiples.
B - Thiopurinol
C - Benziodarone (Amplivix®) Quel(s) est(sont) la(les) forme(s) de lithiase urinaire
D - Acide orotique radiotransparente(s), parmi les suivantes ?
E - Urate oxydase A - Phosphates ammoniaco-magnésiens
Bonne(s) réponse(s) : C B - Urique
C - Phosphates de calcium
A B D - Sont des inhibiteurs de la synthèse de l'acide urique, agissant D - Xanthique
respectivement au niveau de la xanthine oxydase pour l'allopurinol et au E - Oxalique
niveau de la synthèse de la xanthine pour le thiopurinol. Bonne(s) réponse(s) : B D
C'est un puissant uricosurique, contre indiqué en cas d'uraturie>700mg
par jour. Les lithiases uriques et xanthiques sont radiotransparentes.
E - Est une enzyme transformant l'acide urique en allantoïne. Les lithiases calciques sont radio-opaques (la lithiase oxalique est faite
de cristaux d'oxalate de calcium).
Les lithiases phospho-ammoniaco-magnésiennes et cystiniques sont
faiblement radio opaques.
Question à complément simple.

Parmi les moyens suivants, un est parfaitement adapté au


traitement de la lithiase urique, lequel ? Question à complément simple.
A - Diurèse 1,5 l/24 h
B - Diurétiques thiazidiques Parmi les compositions chimiques des lithiases urinaires
C - Alcalinisation urinaire chez l'homme quelle est celle dont la fréquence est la plus
D - Acidification des urines élevée ?
E - Imurel® (azathioprine) A - Oxalates de calcium
Bonne(s) réponse(s) : C B - Acide urique
C - Cystine
Permet la dissolution de la lithiase. La précipitation de l'acide urique est D - Médicamenteux
favorisée par le milieu acide. E - Phospho-ammoniaco-magnésienne
Bonne(s) réponse(s) : A

Après A, il s'agit de B puis de E.


C et D sont très rares.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 617 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à complément simple.

La lithiase vésicale chez l'homme peut entraîner : Quelle attitude devra-t-on adopter vis-à-vis de cette lithiase ?
A - Des signes de cystite A - Réaliser rapidement une pyélotomie
B - Une anurie réflexe B - Attendre une migration spontanée
C - Une hématurie initiale C - Proposer une alcalinisation prolongée
D - Une hématurie terminale D - Mettre le malade sous diurétiques
E - Des mictions en 2 temps E - Monter une sonde urétérale
Bonne(s) réponse(s) : A D E Bonne(s) réponse(s) : C

L'anurie signifie qu'il n'y a pas d'urine ou moins de 300 cc dans la vessie. Sans commentaire.
L'hématurie initiale est en faveur d'une pathologie urétrale.

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples.
Pour prévenir la survenue d'une lithiase urique, vous
Un patient de 40 ans présente des coliques néphrétiques conseillez :
récidivantes. La calciurie est mesurée à 450 mg/24 heures, A - Une diminution des apports calciques
l'analyse du calcul est en faveur d'une lithiase d'oxalate de B - Une diminution des apports glucidiques
calcium. Quelle(s) mesure(s) diététique(s) conseillez-vous à C - Une alcalinisation des urines
ce patient ? D - Des gels d'alumine pour abaisser le phosphore
A - Consommation régulière de 2 litres d'eau par jour E - Des boissons abondantes
B - Diminution de la ration calcique à moins de 600 mg/24 Bonne(s) réponse(s) : C E
h
C - Eviter de boire de l'eau "Volvic" Le traitement préventif de la lithiase urique (c'est la forme neutre acide
D - Le chocolat sera évité qui précipite) repose sur l'hyperdiurèse alcaline.
E - L'alcalinisation des urines par consommation d'eau de
Vichy
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Question à compléments multiples.
A - Une diurèse abondante diminue la cristallisation d'oxalate de calcium.
B - Il existe une hypercalciurie, d'où l'intérêt de diminuer la ration Les urgences chirurgicales de la lithiase des voies
calcique. excrétrices supérieures comprennent :
C - L'eau de Volvic est riche en calcium et donc à éviter. A - L'anurie
D - Le chocolat est riche en oxalate, et donc à éviter. B - La pyurie
E - Le Ph urinaire n'influence pas la cristallisation de l'oxalate de Ca. C - L'hématurie
D - La colique néphrétique
E - La rétention purulente d'urine
Bonne(s) réponse(s) : A E
Question à compléments multiples.
- L'anurie s'observe lorsqu'il y a un obstacle sur un rein unique, ou
L'hypothèse diagnostique d'une lithiase reconnaît comme lorsque l'obstacle est bilatéral et expose à l'hyperkaliémie.
élément(s) caractéristique(s) : - La rétention purulente expose au choc septique à bacille gram négatif
A - Le pH urinaire avec hypotension artérielle et insuffisance cardiocirculatoire.
B - La calciurie
C - La phosphorémie
D - L'uraturie
E - L'absence d'infection urinaire Question à compléments multiples.
Bonne(s) réponse(s) : A D
Quel(s) aurait (auraient) pu être le(s) traitement(s) de cette
L'acidité favorise la précipitation de l'acide urique. lithiase calicielle avant son enclavement ?
L'uraturie élevé (> 750 mg par jour) aussi... A - Une lithotripsie extra-corporelle
B - Une urétéroscopie
C - Une néphrolithotomie
D - Une alcalinisation des urines
Question à complément simple. E - La surveillance
Bonne(s) réponse(s) : A C
On constate I'existence d'une lithiase transparente de la taille
d'une cerise siègeant dans le bassinet droit sans distension L'alcalinisation des urines serait une erreur, puisqu'il ne s'agit pas d'un
marquée des cavités sus-jacentes. Quelle est la nature calcul d'acide urique (lithiase radiotransparente). La surveillance simple
chimique probable de ce calcul ? expose à la migration calculeuse et aux complications infectieuses.
A - Oxalocalcique
B - Phospho-amoniaco-magnésienne
C - Urique
D - Cystinique
E - Phosphocalcique
Bonne(s) réponse(s) : C

On rappelle que les lithiases radiotransparentes sont les lithiases


uriques et xanthiques, les lithiases radio-opaque sont oxalocalciques,
phosphatocalciques et cystiniques. Les lithiases phosphoamoniaco-
magnèsiennes sont radio-opaques de façon variable.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 618 By NADJI 85


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Question à complément simple.

On constate l'existence d'une lithiase transparente de la taille


d'une cerise siègeant dans le bassinet droit sans distension
marquée des cavités sus-jacentes. Quelle est la nature
chimique probable de ce calcul ?
A - Oxalo-calcique
B - Phosphoamoniaco-magnésienne
C - Urique
D - Cystinique
E - Phospho-calcique
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Quelle attitude devra-t-on adopter vis-à-vis de cette lithiase ?


A - Réaliser rapidement une pyélotomie
B - Attendre une migration spontanée
C - Proposer une alcalinisation prolongée
D - Mettre le malade sous diurétiques
E - Monter une sonde urétérale
Bonne(s) réponse(s) : C

C - L'alcalinisation va solubiliser le calcul uratique, à condition que le pH


urinaire soit maintenu en permanence entre 7 et 8.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 619 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.

La réapparition des troubles mictionnels chez un homme Un homme de 25 ans, sans antécédent urologique, présente
opéré 5 ans auparavant d'un adénome prostatique par taille, une fièvre à 40° associée à des brûlures mictionnelles, une
doit faire craindre en premier lieu : dysurie, une pollakiurie et une pyurie. Ce tableau doit faire
A - Une sclérose du col vésical évoquer :
B - Un rétrécissement de l'urètre bulbaire A - Une pyélonéphrite aiguë
C - Une récidive de l'adénome prostatique B - Une tuberculose rénale
D - Un cancer de la coque prostatique restante C - Une urétrite aiguë
E - L'apparition secondaire d'une perte de capacité vésicale D - Un cancer du rein
Bonne(s) réponse(s) : D E - Une prostatite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : E
D est l'hypothèse la plus défavorable, donc celle à craindre ; cependant il
faut souligner l'ambiguïté de la question, ne précisant pas le type de E La survenue brutale chez un sujet jeune d'une infection urinaire fébrile
l'opération. S'il s'agit d'une chirurgie par voie haute, c'est effectivement le doit faire discuter a priori une pyélonéphrite aiguë ou une prostatite
premier diagnostic à évoquer ; si par contre il s'agit d'une résection par aiguë. L'importance des troubles mictionnels et l'absence de signes
voie endo-uréthrale, c'est la récidive qui est la plus fréquente des lombaires sont en faveur de cette dernière hypothèse. Le diagnostic
éventualités. A peut également se produire, mais de façon plus repose sur le toucher rectal.
exceptionnelle.

Question à compléments multiples.


Question à complément simple.
Les fuites involontaires d'urines, à besoin normal et à miction
Une fillette urine normalement et sans douleur, mais entre conservée, de nuit comme de jour, peuvent chez la jeune fille
les mictions, il existe une perte continue et peu abondante de 16 ans être en rapport avec :
d'urine. Quel le diagnostic à envisager dans la liste suivante ? A - Une incontinence urinaire d'effort
A - Cystite B - Une malformation portant sur l'urèthre
B - Lithiase vésicale C - Une vessie neurologique
C - Duplicité des voies excrétrices, avec abouchement D - Un abouchement anormal d'un uretère
ectopique E - Un syndrome de la jonction pyélo-urétérale
D - Vessie neurologique Bonne(s) réponse(s) : D
E - Vessie instable
Bonne(s) réponse(s) : C A. Fuite d'urines lors des efforts, donc en général uniquement diurnes.
B. Donne des rétentions avec éventuellement mictions par regorgement.
L'existence conjointe de mictions normales et d'une perte continuelle C. Besoins et mictions ne sont pas conservés.
d'urine ne peut s'expliquer que par duplicité des uretères, l'un D. Notamment, abouchement de l'uretère dans le vagin (souvent en cas
s'abouchant dans la vessie, l'autre le plus souvent au niveau du vagin. de bifidité) urétérale.
E. Ne donne pas de fuite d'urine.

Question à complément simple.


Question à compléments multiples.
Une femme de 22 ans, originaire de Guadeloupe a depuis 48
heures, des brûlures vésicales et urétrales et une pollakiurie. Les fuites involontaires d'urines.(à mictions conservées), de
Chaque miction depuis la veille au soir est hématurique. La nuit comme de jour, peuvent chez la jeune fille de 16 ans
réaction de grossesse est positive. Vous évoquez être en rapport avec :
prioritairement : A - Une incontinence urinaire d'effort
A - Néphropathie gravidique B - Une malformation portant sur l'urèthre
B - Thrombose veineuse rénale C - Une vessie neurologique
C - Cystite aiguë D - Un abouchement anormal d'un uretère
D - Tumeur vésicale papillomateuse E - Un syndrome de la jonction pyélo-urétérale
E - Bilharziose vésicale Bonne(s) réponse(s) :
Bonne(s) réponse(s) : C
ANNULEE
Par argument de fréquence. Pour mémoire la bilharziose à S.
haematobium responsable de la forme urinaire ne se rencontre pas aux
Antilles.
Question à complément simple.

Un homme de 25 ans, sans antécédent urologique, présente


Question à compléments multiples. une fièvre à 40° associée à des brûlures mictionnelles, une
dysurie, une pollakiurie et une pyurie. Ce tableau doit faire
Les mictions par regorgement se rencontrent chez les évoquer :
malades ayant : A - Une uréthrite aiguë
A - Un faible résidu post-mictionnel et des fuites d'urines B - Une tuberculose rénale
B - Un résidu post-mictionnel important et pas de fuites C - Un cancer du rein
d'urines D - Une prostatite aiguë
C - Un résidu post-mictionnel important et des fuites E - Une pyélonéphrite aiguë
d'urines Bonne(s) réponse(s) : D
D - Pas de résidu post-mictionnel et des fuites d'urines
E - Un faible résidu post-mictionnel et pas de fuites d'urines La dysurie signe la prostatite aiguë lorsqu'il existe une fièvre à 40°. La
Bonne(s) réponse(s) : C pyélonéphrite aiguë ne donne pas de dysurie. L'uréthrite ne donne pas
de fièvre.
Par définition, les mictions par regorgement sont des pertes involontaires
d'urine sur une vessie distendue. Il s'agit d'une "fausse" incontinence.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 620 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Un examen cytobactériologique des urines effectué chez une


femme qui présente une douleur sus-pubienne et des
brûlures mictionnelles fournit les renseignements suivants
(par mm3) : leucocytes : 5, hématies : 3, à l'examen direct :
staphylocoques et entérocoques 10 exposant 5 /mm3. Quelle
attitude convient-il d'observer ?
A - Traiter l'infection par un antibiotique auquel les deux
germes sont sensibles
B - Faire pratiquer une urographie intra-veineuse
C - Faire une recherche de B.K. dans les urines
D - Refaire l'examen des urines un mois après
E - Faire une cystoscopie
Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Lors d'un épisode de pollakiurie avec dysurie, brûlures


mictionnelles et hématurie initiale, on découvre chez un
homme de 78 ans, une infection urinaire à coli-bacille (10
puissance 5/ml) et un taux sérique d'antigène prostatique
spécifique à 25 nanogrammes par ml. La prostate est lisse,
hypertrophiée,son poids est cliniquement évalué à 30 g.
L'échographie sus-pubienne montre une zone hypoéchogène
centrale. Le débit urinaire est à 8 ml/seconde.
Quelle attitude adoptez-vous ?
A - Echographie trans-rectale avec biopsies
B - Résection trans-uréthrale de prostate à visée biopsique
C - Cytoponction prostatique des deux lobes
D - Dosage des phosphatases acides prostatiques
E - Prescription de Norfloxacine 2 x 400 mg par jour et
nouveau dosage de l'antigène prostatique spécifique 1 mois
plus tard
Bonne(s) réponse(s) : E

E - Une élévation du PSA n'est pas synonyme de carcinome prostatique,


surtout s'il existe un adénome.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 621 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Une prostatite aiguë peut reconnaître comme étiologie(s) :


A - Une urétrite
B - Une épididymite
C - Une orchite
D - Un foyer d'infection O R L
E - Une manoeuvre instrumentale endo-urétrale
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Il est à noter que certaines orchiépididymites peuvent se compliquer


d'une atteinte prostatique.

Question à complément simple.

Toutes les propositions suivantes sont exactes concernant le


traitement d'une prostatite aiguë, sauf une, laquelle ?
A - Prescription d'antibiotiques
B - Bains de siège
C - Repos au lit
D - Cathétérisme de l'urètre si rétention d'urine
E - Incision en cas d'abcès
Bonne(s) réponse(s) : D

Contre indication formelle, la pratique de manoeuvre endo-uréthrales


risquant d'entraîner une septicémie ou un choc septique.

Question à compléments groupés.

Un tableau clinique de prostatite aiguë isolée peut comporter


:
1 - Ecoulement urétral
2 - Fièvre
3 - Hématurie
4 - Rétention d'urine
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

La prostatite aiguë peut être responsable de :


A - Fièvre
B - Brûlures à la miction
C - Dysurie
D - Infection urinaire
E - Rétention vésicale complète
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Les propositions suivantes concernent la prostatite aiguë,


sauf une, laquelle ?
A - Une prostate douloureuse
B - Une rétention aiguë d'urine
C - Brûlures mictionnelles
D - Une prostate dure et pierreuse
E - Une fièvre élevée
Bonne(s) réponse(s) : D

D - Signe le cancer.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 622 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.

Une protéinurie est dite glomérulaire sélective lorsque Un sujet de 43 ans à présenté à trois reprises une hématurie
l'électrophorèse des protéines urinaires permet de mettre en macroscopique importante. La dernière a duré trois jours
évidence dans les urines des protéines de poids moléculaires avec des douleurs modérées lombaires gauches. Il n'y a pas
compris entre : de protéinurie. Une urographie intraveineuse, faite il y a deux
A - 5 et 50 000 ans, est normale. L'échographie montre un gros pôle
B - 50 000 et 90 000 inférieur du rein gauche sans cône d'ombre. Vous évoquez
C - 90 000 et 200 000 prioritairement :
D - 200 000 et 300 000 A- Glomérulonéphrite subaiguë
E - Supérieur à 300 000 B - Néphrite tubulaire toxique
Bonne(s) réponse(s) : B C - Cancer du rein
D - Lithiase pyélique
Sans commentaire. E - Bilharziose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.
Question à complément simple.

Une protéinurie orthostatique chez une fille de 12 ans :


A - A toutes les chances d'être bénigne Question à complément simple.
B - Indique une maladie rénale sérieuse
C - Est un signe habituel d'une glomérulonéphrite Chez une jeune femme de 32 ans, chez qui a été découverte
D - Dépasse 10g par jour une association protéinurie-hématurie, les éléments cliniques
E - Est associé à une hyperazotémie suivants sont notés : état sub-fébrile de 37 à 38°C,
Bonne(s) réponse(s) : A syndrome polyarticulaire migrateur. On note une leucopénie
à 3500 globules blancs. Parmi les diagnostics proposés, quel
Sans commentaire. est celui qui, à priori, est le plus vraisemblable ?
A - Amylose
B - Lupus érythémateux disséminé
Question à complément simple. C - Intoxication au plomb
D - Pyélonéphrite aiguë
Chez un enfant de 4 ans, à l'occasion d'une visite E - Automédication à l'aspirine
Bonne(s) réponse(s) : B
systématique, on découvre une protéinurie à 0,20 g/24h.
L'examen cytobactériologique des urines pratiqué donne les Sans commentaire.
résultats suivants : leucocytes : 20 000/ml, E. Coli 10
exposant 6 Après traitement, toutes les anomalies urinaires
disparaissent :
Quelle prescription faites-vous ? Question à complément simple.
A - Doser la protéinurie, 2 mois après
B - Faire une clairance de la créatinine Un sujet de 28 ans présente le lendemain du début d'une
C - Rechercher l'hématurie sinusite fébrile. une hématurie macroscopique avec
D - Faire une urographie intraveineuse protéinurie à 1g 0/00 : un épisode identique un an et trois
E - Aucun examen à prescrire ans auparavant après une angine. La protéinurie avait
Bonne(s) réponse(s) : D disparu en 48 heures. La tension artérielle et le taux
plasmatique de la créatinine sont normaux. Le diagnostic le
Toute infection urinaire de l'enfant impose la mise en oeuvre d'une plus probable est :
enquête étiologique.
A - Syndrome néphrotique par hyalinose segmentaire et
focale
B - Glomérulonéphrite à dépôts d'IgA de type maladie de
Question à complément simple. Berger
C - Myélome à chaînes légères
Un sujet de 17 ans présente une protéinurie permanente D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle
avec cytologie urinaire normale. Le dosage pondéral est de E - Tubulopathie congénitale
7,3 g/24 heures. Le diagnostic le plus probable est : Bonne(s) réponse(s) : B
A - Syndrome néphrotique Il s'agit d'un syndrome néphritique, déclenché au décours immédiat d'un
B - Glomérulonéphrite subaiguë épisode infectieux.
C - Protéinurie de Bence-Jones
D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle
E - Tubulopathie congénitale
Bonne(s) réponse(s) : A

Les deux diagnostics à discuter devant une protéinurie aussi importante


sont syndrome néphrotique ou protéinurie monoclonale. L'age du patient
plaide contre cette seconde hypothèse. L'électrophorèse des protéines
urinaires lèvera les derniers doutes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 623 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Un homme de 58 ans commerçant rapatrié de Thio, présente Une protéinurie à 0,15 g/24 heures rend peu probable(s) le(s)
une hématurie microscopique et macroscopique à trois diagnostic(s) de :
reprises. La créatininémie est à 198 micromoles/l. La A - Néphrose lipoïdique
pression artérielle est élevée, il y a des oedèmes et une B - Glomérulonéphrite post-streptococcique en période
protéinurie à ++++. Il y a un an, bilan de santé normal. Vous aiguë
évoquez C - Néphropathie toxique des analgésiques
prioritairement : D - Polykystose rénale
A - Glomérulonéphrite E - Glomérulonéphrite chronique
B - Thrombose veineuse rénale Bonne(s) réponse(s) : A B E
C - Cancer du rein
D - Tumeur vésicale papillomateuse Les néphropathies glomérulaires s'accompagnent le plus souvent de
protéinurie supérieure ou égale à 1 g/jour.
E - Tuberculose vésicale
Bonne(s) réponse(s) : A

Là également, les éléments d'un syndrome néphritique : hématurie,


protéinurie, HTA et insuffisance rénale sont réunis. Question à complément simple.

Un adulte de 60 ans présente une protéinurie qui n'est pas


détectée à la bandelette, elle apparaît à la chaleur, puis
Question à compléments multiples. disparaît à l'ébullition. Le diagnostic le plus probable est :
A - Syndrome néphrotique
Parmi ces différentes propositions concernant les B - Glomérulonéphrite subaiguë
protéinuries, quelle(s) est(sont) celle(s) qui vous parai(ssen)t C - Protéinurie de Bence-Jones
exacte(s) ? D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle
A - L'orthostatisme renforce toutes les protéinuries E - Tubulopathie congénitale
B - La protéine de Bence Jones est méconnue par la Bonne(s) réponse(s) : C
technique des bandelettes
C - La protéinurie orthostatique s'accompagne d'une L'énoncé rappelle la définition initiale chimique du phénomène de Bence
Jones.
hématurie microscopique
D - La protéine de Tamm-Horsfall est un des constituants
de la protéinurie physiologique
E - L'existence d'une protéinurie implique la prescription Question à compléments multiples.
d'un régime hyperprotidique
Bonne(s) réponse(s) : A B D Un diabétique traité à l'insuline depuis 25 ans est porteur
A - L'orthostatisme et l'effort modifient la protéinurie, à la fois en
d'une rétinopathie diabétique. Il n'a pas de protéinurie. On
modifiant la perméabilité, glomérulaire et le débit de filtration trouve une hypertrophie prostatique avec un résidu de 100
glomérulaire. ml. Il existe une bactériurie importante à E.Coli. Parmi les
B - Le bleu de bromophénol est un réactif coloré spécifique de affirmations suivantes, cochez celle(s) qui est(sont) exacte(s)
l'albumine. :
C - Par définition, l'existence d'une anomalie urinaire associée doit faire A - Le risque de pyélonéphrite aiguë est important
réfuter le diagnostic de protéinurie orthostatique. B - L'infection urinaire est facilitée par les troubles de
D - Protéine sécrétée par le tubule et responsable en particulier de la vidange vésicale
formation des rouleaux.
E - Le régime hyperprotidique n'est conseillée que lorsque la protéinurie
C - Les troubles de tonicité vésicale liés au diabète
est importante, réalisant le syndrome néphrotique. En cas d'insuffisance peuvent favoriser l'infection ascendante
rénale, de nombreux auteurs estiment qu'un excès d'apports protidiques D - En cas de pyélonéphrite aiguë, le risque de nécrose
peut accélérer l'évolution de l'insuffisance rénale. En cas d'insuffisance papillaire est important
rénale sévère, un apport supérieur à 1 g/kg/jour entraîne une E - Une poussée d'infection urinaire aiguë peut
hyperphosphorémie, une acidose et une élévation de l'urémie. décompenser le diabète
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Tous les items sont exacts, le diabétique prostatique étant un sujet à


Question à complément simple. haut risque pour l'infection urinaire.

Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression


artérielle à 155/98 mmHg. A un dosage pondéral de
protéinurie, la réponse est 3 g/24 heures. La recherche à la Question à compléments multiples.
bandelette est négative, le taux de protéines sanguines est a
82g/l et la calcémie à 2,65 mmol/l. Quelle hypothèse Sans antécédent clinique évocateur, quel(s) est(sont) le(s)
diagnostique choisissez-vous pour orienter les investigations signe(s) qui pour vous, évoque(nt) plutôt une
? glomérulonéphrite chronique devant un tableau de
A- Polykystose rénale protéinurie isolée ?
B - Lupus polyviscéral A - Présence en abondance de bêta 2 microglobuline
C - Purpura rhumatoïde B - Tous les paramètres d'exploration fonctionnelle rénale
D - Reflux vésico-urétéral sont normaux sauf l'épreuve d'acidification
E - Myélome C - La protéinurie est toujours supérieure à 2,5 g/24 heures
Bonne(s) réponse(s) : E D - A l'urographie intraveineuse, il existe des signes focaux
de rétraction et de nécrose papillaire
Seule une protéinurie monoclonale peut en première approche, expliquer E - La patiente a fait pendant la période d'observation une
une protéinurie à 3 g/jour, non détectée par le bleu de bromophénol, hématurie terminale
spécifique de l'albumine. Bonne(s) réponse(s) : C D

A - Protéine de faible PM.


B - Evoque une tubulopathie.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS E624
- Plutôt atteinte vésicale. By NADJI 85
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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

A propos de la protéinurie orthostatique il est exact que : La protéinurie orthostatique de l'enfant est caractérisée par :
A - Elle débute dans la première année de la vie A - L'âge de détection est habituellement antérieur à 5 ans
B - Elle n'est jamais présente après une position de B - Elle est une manifestation mineure d'une maladie
clinostatisme prolongée (position couchée) rénale chronique
C - Elle apparaît en orthostatisme C - Elle est majorée en position verticale
D - Elle ne doit pas empêcher de réaliser les vaccinations D - Elle disparaît en décubitus
utiles E - Elle s'accompagne d'une hématurie microscopique
E - L'immunoélectrophorèse indique qu'elle est riche en Bonne(s) réponse(s) : C D
préalbumine et en bêta 2 microglobuline
Bonne(s) réponse(s) : B C D Il n'y a jamais d'hématurie au cours d'une protéinurie orthostatique.

A. Non, la protéinurie orthostatique débute à la puberté et se poursuit


pendant la croissance.
B.C.D. Evidents. Question à complément simple.
E. Non, cette protéinurie est constituée en majorité d'albumine.
On découvre lors d'un examen systématique d'urine chez
une fillette de 12 ans en bonne santé apparente, une
protéinurie modérée de l'ordre de 0,60 g/l, I'examen
Question à compléments multiples. cytologique urinaire montre la présence de 50 hématies et de
9 leucocytes/mm3. Quelle est la proposition fausse ?
La protéinurie orthostatique est caractérisée par le(s) fait(s) A - Une protéinurie orthostatique
suivant(s) : B - Une forme fruste de glomérulonéphrite aiguë
A - L'âge de détection usuel est la 2ème décennie de la vie C - Une néphropathie hématurique familiale
B - C'est habituellement une manifestation mineure de D - Une glomérulonéphrite chronique idiopathique
maladie rénale chronique E - Une néphropathie lupique
C - Il y a majoration de la protéinurie quand le patient est Bonne(s) réponse(s) : A
en position verticale
D - Il y a disparition de la protéinurie en décubitus A - Ne s'accompagne pas d'hématurie microscopique. Néanmoins, B et
E - La protéinurie de 24 h n'excède que rarement 1 g surtout E sont très peu vraisemblables.
Bonne(s) réponse(s) : A D E

QCM dont le libellé est discutable.


C : Difficile de dire qu'il y a majoration de la protéinurie en orthostatisme, Question à complément simple.
puisque par définition, il n'y a pas de protéinurie en clinostatisme
(réponse D). Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression
artérielle à 155/95 mmHg. La protéinurie est de 3 g/24
heures. La recherche à la bandelette est négative, le taux de
Question à compléments multiples. protéines plasmatiques est à 82 g et la calcémie à 2,65
mmol %°. Compte tenu de l'orientation diagnostique choisie,
La protéinurie orthostatique : quel examen pratiquez-vous en priorité ?
A - Apparaît dès la naissance et persiste toute la vie A - Artériographie rénale
B - Entraîne un syndrome néphrotique B - Scanner
C - Est le premier signe d'une maladie glomérulaire de C - Biopsie rénale sous échographie
mauvais pronostic D - Myélogramme
D - Nécessite la pratique d'une biopsie rénale E - Urographie intraveineuse avec triple dose et clichés
E - Est de bon pronostic d'urétro-cystographie
Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : E
La constatation d'une protéinurie sur le recueil des urines des 24 heures,
Elle apparaît à la puberté et disparaît vers l'âge de 20 ans, surtout chez
alors que la bandelette est négative, signifie qu'il s'agit de chaînes
des adolescents longilignes. De bon pronostic, elle ne nécessite pas de
légères et impose la recherche d'un myélome par une ponction sternale
P.B.R. sauf si la protéinurie persiste à l'âge adulte.
dans un premier temps, puis si besoin par une biopsie médullaire.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.


La protéinurie orthostatique : Une femme enceinte de 7 mois et demi a une pression
A - Se rencontre surtout chez les jeunes entre 12 et 16 ans
artérielle de 16/10 cm de Hg, des oedèmes malléolaires, une
B - Entraîne parfois un syndrome néphrotique
uricémie élevée,une protéinurie à 2 g/24 h. L'auscultation
C - Est sans gravité cardiopulmonaire est normale. Parmi les traitements
D - Nécessite une dispense d'activité sportive suivants lequel (ou lesquels) vous paraissent devoir être
E - S'accompagne souvent d'une hématurie macroscopique envisagé(s) ?
Bonne(s) réponse(s) : A C
A - Aldomet®
Elle n'est pas liée à une maladie rénale, mais probablement à un trouble B - Zyloric® (Allopurinol)
de la perméabilité capillaire, spontanément régressif. C - Lasilix®
D - Repos
E - Césarienne
Bonne(s) réponse(s) : A D

L'Aldomet® est le traitement classique de l'HTA gravidique associé au


repos en décubitus latéral gauche, pour favoriser la croissance du bébé.
Le zyloric et le lasilix sont dangereux et n'ont pas d'indication. La
césarienne ne s'imposera qu'en cas d'échec du repos associé à
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 625
l'Aldomet® (retard de croissance in utéro, souffrance foetale,ByHTANADJI 85
incontrôlable).
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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression La découverte d'une protéinurie orthostatique chez un
artérielle à 155/95 mmHg. adolescent nécessite :
La protéinurie, est de 3 g/24 heures. A - La prescription d'un régime sans sel
La recherche à la bandelette est négative, le taux de B - La prescription d'un régime modérément hypoprotidique
protéines sériques est à 82 g/l et la calcémie à 2,65 mmol/l. C - L'arrêt de toute activité sportive
Quelle hypothèse diagnostique choisir ? D - L'interruption des vaccinations entreprises
A - Polykystose rénale E - Aucune de ces propositions n'est exacte
B - Lupus polyviscéral Bonne(s) réponse(s) : E
C - Purpura rhumatoïde
D - Reflux vésico-urétéral E - Une seule bonne réponse semble possible. L'interruption des
vaccinations entreprises n'est plus une notion classique.
E - Myélome
Bonne(s) réponse(s) : E

Même commentaire que pour la question 1.1.QUESTION N°40.


Question à compléments multiples.

Chez une patiente qui a eu de nombreux épisodes d'infection


Question à compléments multiples. du haut appareil urinaire, la présence d'une protéinurie
permanente à 0,6 g/24 heures avec créatinémie normale,
Un taux de protéinurie à 0,15 g/24 heures rend peu probable une fois traitée la bactériurie avec efficacité :
le(s) diagnostic(s) de : A - Est en faveur d'une pyélonéphrite chronique
A - Néphrose lipoïdique B - Est due à un effet toxique des anti-infectieux
B - Glomérulonéphrite post streptococcique en période C - Impose une urographie intra-veineuse
aiguë D - Est liée au type bactériologique de l'infection
C - Néphropathie toxique des analgésiques E - Justifie un nouveau traitement anti-bactérien
D - Polykystose rénale Bonne(s) réponse(s) : A C
E - Glomérulonéphrite chronique
Bonne(s) réponse(s) : A B E A - La néphropathie tubulo-interstitielle chronique par pyélonéphrite
chronique ne donne classiquement pas de protéinurie supérieure à 1
Une protéinurie à 150 mg/24 h est presque à la limite de la protéinurie g/24 heures.
physiologique (100 mg/24 h). B - La toxicité rénale des aminosides utilisés dans le traitement des
pyélonéphrites se caractériserait par une élévation de la créatininémie.
C - L'UIV est importante car elle permet de faire le diagnostic d'une
éventuelle uropathie malformative (reflux vésico-urétéral, lithiase, etc...)
qui pourrait nécessiter un traitement propre.
Question à complément simple.

Un adulte de 60 ans présente une protéinurie qui n'est pas


détectée à la bandelette, elle apparait à la chaleur, puis Question à complément simple.
disparait à l'ébullition. Le diagnostic le plus probable est :
A - Syndrome néphrotique Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus
B - Glomérulonéphrite subaiguë appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été
C - Protéinurie de Bence-Jones découvertes une protéinurie à 2 g/24 h et une hématurie
D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de
E - Tubulopathie congénitale la créatinine à 1,7 ml/sec (100 ml/mn). Il n'y a pas
Bonne(s) réponse(s) : C d'anomalie morphologique des reins et des voies excrétrices
urinaires à l'U.I.V.
C - Il s'agit d'une protéinurie composée de chaînes légères.
A - Echographie
B - Scintigraphie rénale
C - Biopsie rénale
Question à compléments multiples. D - Urétéro-pyélographie rétrograde
E - Aucune des investigation ci-dessus
Parmi ces différentes propositions concernant les Bonne(s) réponse(s) : C
protéinuries, quelle(s) est ou sont celle(s) qui vous
C - Néanmoins, la PBR sera toujours précédée d'une échographie rénale
parai(ssen)t exacte(s) ? bilatérale afin d'éliminer formellement des kystes rénaux.
A - L'orthostatisme renforce toutes les protéinuries
B - La protéine de Bence Jones est méconnue par la
technique des bandelettes
C - La protéinurie orthostatique s'accompagne d'une
hématurie microscopique
D - La protéine de Tamm-Horsfall est un des constituants
de la protéinurie physiologique
E - L'existence d'une protéinurie implique la prescription
d'un régime hyperprotidique
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 626 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique Quel(s) est(sont) à votre avis le(s) élément(s) qui est(sont)
est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux en faveur d'une protéinurie tubulaire ?
lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique A - Faible taux par litre et par 24 heures
discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance B - Présence d'une hématurie microscopique associée
rénale. C - Abondance de bêta 2 microglobuline
D - Protéinurie non sélective
Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera E - Présence d'haptoglobine et d'immunoglobuline
trouvé ? Bonne(s) réponse(s) : A C
A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA Les protéinuries tubulaires se caractérisent par leur taux relativement
modeste (A) et par la large prédominance de protéines de bas poids
C - Artériolite avec lésions nécrosantes
moléculaire, qui normalement, après avoir été filtrées par le glomérule
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse doivent être réabsorbées par le tubule. Leur présence dans l'urine traduit
E - Rein optiquement normal l'altération de cette fonction tubulaire. La bêta 2 microglobuline est une
Bonne(s) réponse(s) : D de ces protéines de poids moléculaire inférieur à celui de l'albumine (C).
La présence d'une hématurie associée est un élément militant en faveur
Par argument de fréquence, c'est parmi les items proposés celui qui est d'une origine glomérulaire avec sans doute des lésions de prolifération.
le plus souvent responsable de syndrome néphrotique, souvent impur Le caractère sélectif ou non de la protéinurie, quand celle-ci est
chez l'adulte. A noter que l'histologie la plus fréquemment retrouvée au composée en majorité d'albumine est un indice permettant de
cours des syndromes néphrotiques de l'adulte est la hyalinose différencier lésions glomérulaires minimes ou lésions glomérulaires
segmentaire et focale. histologiquement décelables. Mais il s'agit toujours de protéinurie
glomérulaire (D). L'item E est également un indice de non sélectivité.

Mademoiselle G, est suivie depuis l'enfance dans un service de


Question à compléments multiples. néphrologie pédiatrique. Elle a suivi les indications thérapeutiques
jusqu'à l'âge de 15 ans où elle a fait une fugue. Elle refuse depuis 2 ans
Devant une protéinurie massive de ce type avec oedème, un l'avis de sa mère pour consulter en médecine d'adulte. Elle présente une
certain nombre de complications sont envisageables. insuffisance rénale : dernier dosage il y a 1 an à 196 micromol pour mille
Laquelle ou lesquelles dans ce contexte ? de créatinine. La protéinurie est de faible taux : 20 cg pour mille, diurèse
moyenne de 2500/24 heures.
A - Embolie pulmonaire
B - Insuffisance cardiaque
C - Choc hypovolémique
D - Ascite et épanchement pleural Question à complément simple.
E - Hypolipémie importante
Bonne(s) réponse(s) : A C D Le traitement s'est avéré efficace. Il survient trois rechutes
dans les six mois suivants. La derniere rechute s'avère
Sans commentaire.
résistante. La protéinurie et les oedémes persistent. Quelle
est l'attitude à adopter ?
A - Traitement symptômatique des oedèmes
Question à complément simple. B - Traitement symptômatique des oedèmes et
antiagrégants plaquettaires
La patiente a été traitée. Au bout de dix ans, la créatinine est C - Poursuite du traitement corticoïde à faible dose
à 125 micromoles pour mille, la protéinurie est à 3,5 g/24 D - Poursuite du traitement corticoïde à forte dose
heures, les oedèmes sont discrets sans traitement. Devant E - Néphrectomie bilatérale
cette notion évolutive, quel est votre choix diagnostic (il peut Bonne(s) réponse(s) : B
être différent ou identique du diagnostic initial) ?
La poursuite de la corticothérapie étant inefficace, le traitement
A - Rupture rénale incomplète étiopathogénique devra être guidé par les résultats de la PBR. Par
B - Rupture intima des artères rénales ailleurs il convient de poursuivre un traitement symptomatique (restriction
C - Blessure, puis sténose urétérale sodée, alimentation hyperprotidique et enrichie en potassium, sauf si
D - Syndrome néphrotique insuffisance rénale, diurétique) associé à un traitement préventif de la
E - Thrombose des veine sus-hépatiques survenue d'accidents thromboemboliques, car une des grandes
Bonne(s) réponse(s) : D complications des syndromes néphrotiques est la survenue de
phlébothrombose, le risque étant corrélé à l'importance de la protéinurie
Sans commentaire. et de l'hypoprotidémie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 627 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à complément simple.

La protéinurie dans le tableau fourni est compatible avec le Après trois mois d'évolution, sous traitement le tableau
diagnostic suivant : clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants
A - Syndrome néphrotique pur (néphrose lipoïdique) remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 g/24 h hématurie
B - Hypertension artérielle malignisée microscopique discrète, albuminémie 18 gr 0/00, pas
C - Glomérulosclérose diabétique d'insuffisance rénale.
D - Toxicité des diurétiques thiazidiques Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion peut-
E - Trouble de perméabilité glomérulaire on s'attendre à trouver ?
Bonne(s) réponse(s) : E A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire
B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'IgA
Par définition, un syndrome néphrotique comporte une protéinurie > 3 C - Vascularite avec lésions nécrosantes
g/24h. On ne peut donc cocher A.
D - Glomérulonéphrite extramembraneuse
Aucun argument pour une HTA maligne dans cette observation.
La glycémie à jeun est normale, ce qui élimine un rein diabétique qui E - Lésions glomérulaires minimes
survient lors de diabètes anciens déséquilibrés. Bonne(s) réponse(s) : D
La toxicité rénale des thiazides ne donne pas de protéinurie.
La glomérulonéphrite extramembraneuse est le plus souvent
Un sujet de 64 ans est adressé à la consultation pour une protéinurie de corticorésistante.
découverte récente : 2,6 g/24 h sans hématurie microscopique ni
bactériurie. Il existe une hypertrophie prostatique à l'examen clinique non
compliquée.
Il n'y a pas de symptômes cliniques à l'interrogatoire, le sujet est obèse, Question à compléments multiples.
sa glycémie à jeun est normale. L'échographie rénale montre une lithiase
pyélique gauche sans dilatation en amont, il n'y a pas d'anomalie de la Devant une protéinurie massive de ce type avec oedème, un
voie excrétrice ou de la morphologie rénale, le sujet est traité depuis trois certain nombre de complications sont prévisibles. Laquelle
ans pour hypertension modérée par association Aldactone® + diurétique ou lesquelles peuvent survenir dans ce contexte ?
thiazique. Ce jour, à l'examen, la pression artérielle est à 158/94 mm de A - Embolie pulmonaire
mercure. Le taux de protéines sanguines est à 81g/l, la VS est élevée, la
créatinine à 178 micromol/l.
B - Insuffisance cardiaque
C - Choc hypovolémique
D - Ascite et épanchement pleural
E - Hypolipémie importante
Question à compléments multiples. Bonne(s) réponse(s) : A C D

QUESTION ANNULEE.
Parmi les examens suivants, quel est ou quels sont celui ou
Le syndrome néphrotique expose aux complications thromboemboliques,
ceux qui vous paraît(ssent) utile(s) au diagnostic étiologique à l'hypovolémie par hypoalbuminurie et aux épanchements séreux.
de la protéinurie ?
A - Cytologie en contraste de phase
B - Dosage de l'hémoglobine glycosylée
C - Immuno-électrophorèse des protéines plasmatiques et Question à complément simple.
urinaires
D - Echographie hépatique La patiente a été traitée. Au bout de dix ans, la créatinine est
E - Myélogramme à 125 micro- moles par litre, la protéinurie est à 3,5 g/24
Bonne(s) réponse(s) : C E heures, les oedèmes sont discrets, sans traitement. Devant
cette notion évolutive, quel est votre choix diagnostique ? (il
C - Permet la caractérisation du pic monoclonal et sa quantification. peut être différent ou identique du diagnostic initial).
E - Pose le diagnostic de myélome en montrant plus de 15 % de
plasmocytes dystrophiques.
A - Rupture rénale incomplète
B - Rupture intima des artères rénales
C - Blessure, puis sténose urétérale
D - Syndrome néphrotique
Question à compléments multiples. E - Thrombose des veines sus-hépatiques
Bonne(s) réponse(s) : D
Le traitement s'est avéré inefficace. La protéinurie et les
La persistance du syndrome néphrotique après 10 ans d'évolution et
oedèmes persistent
l'apparition d'une petite insuffisance rénale sont très en faveur d'une
Quelle est l'attitude à ce moment là ? glomérulonéphrite extramembraneuse.
A - Traitement symptomatique des oedèmes
B - Traitement symptomatique des oedèmes et anti-
agrégants plaquettaires
C - Poursuite du traitement corticoïde à faible dose et
hypolipémiant si nécessaire
D - Poursuite du traitement corticoïde à forte dose
E - Ponction biopsie rénale
Bonne(s) réponse(s) : A E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 628 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Une indication opératoire dans l'adénome prostatique est


formelle quand :

A - Débit mictionnel maximum contrôle inférieur à 8 ml/s


malgré un traitement alphabloquant
B - Infection urinaire récidivante
C - Résidu post-mictionnel supérieur à 100 ml
D - Dilatation urétéro-pyélo-calicielle
E - Volume prostatique supérieur à 50 grammes
Bonne(s) réponse(s) : D

La seule indication formelle est la dilatation urétéro-pyélo-calicielle


signifiant un retentissement sur le haut appareil par l'obstacle prostatique
donc une souffrance rénale. Les autres items sont des indications
relatives. Cela dit, si les infections urinaires récidivantes sont en rapport
avec la présence d'un adénome prostatique, l'indication opératoire est
quasi formelle...
"Théoriquement", à partir de 50 ou 60 grammes, on propose une
adénomectomie par voie haute, c'est-à-dire par chirurgie classique. En
deçà, on propose une résection endoscopique. Cela dit, la limite varie
selon les écoles et les chirurgiens !

Question à compléments multiples.

Quels sont chez ce patient les signes qui pourraient être


expliqués par la présence de l'adénome prostatique?

A - L'hématurie totale
B - La pollakiurie nocturne
C - La pollakiurie diurne
D - Les bržlures mictionnelles
E - L'hydrocèle gauche
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Les bržlures mictionnelles peuvent être expliquées soit par une


adénomite, soit par une épididymite et par le fait que toute stagnation des
urines favorise l'infection.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 629 By NADJI 85


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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Chez une jeune femme de 25 ans, polyarthralgique et fébrile, Quelle(s) étiologie(s) de cette hématurie totale peut-on déjà
la découverte d'une protéinurie à 4 g/24 h avec hématurie éliminer?
microscopique et créatinine à 180 µmol/l, 3 mois après un
accouchement normal, fait évoquer surtout : A - Rupture du rein
B - Pathologie tumorale vésicale
A - Une glomérulonéphrite virale C - Cystite
B - Une maladie périodique familiale D - Pathologie tumorale rénale
C - Une pyélonéphrite E - Adénome prostatique
D - Les suites d'une toxémie gravidique Bonne(s) réponse(s) : A
E - Une glomérulonéphrite lupique
Bonne(s) réponse(s) : E Cette question est mal posée et en toute logique aucune étiologie ne
peut vraiment être éliminée. On ne voit pas vraiment ce qu'est une
Protéinurie abondante et hématurie évoquent une atteinte glomérulaire ; "rupture du rein" (dans les traumatismes du rein il existe des contusions
le diagnostic de glomérulonéphrite lupique est évoqué chez cette femme du parenchyme, des fractures du parenchyme, des lésions pédiculaires
jeune, avec atteinte extra-rénale (articulations). La grossesse favorise les et des ruptures de la voie excrétrice !). Cela dit, il n'y a pas eu
poussées lupiques. d'hématurie franche (attention dans les lésions pédiculaires, l'hématurie
peut être absente), il n'y a pas d'empâtement ni de défense de la fosse
lombaire ou du flanc et il n'y a qu'une sensibilité de la fosse lombaire.
Aucune pathologie tumorale ne peut être éliminée bien sžr.
Un adénome prostatique peut saigner et même abondamment par le
Question à complément simple. développement de gros lobes médians endo-vésicaux.
Le diagnostic de "cystite" chez l'homme n'est pas vraiment très précis et
ne veut pas dire grand chose (il peut s'agir d'un adénome, d'une
Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus prostatite, d'un carcinome in situ,...) mais dans ce cas clinique,
appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été l'existence de bržlures mictionnelles ne peut faire éliminer cette
découvertes une protéinurie à 2 g/24h et une hématurie hypothèse et une cystite peut être hématurique.
microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de
la créatinine à 1,7 ml/s (100 ml/mn). Il n'y a pas d'anomalie
morphologique des reins et des voies excrétrices urinaires à
l'U.I.V. Un patient de 63 ans est accidenté (chute de bicyclette avec contusion
lombaire droite). Il n'est pas hospitalisé. 48 heures plus tard, il remarque
une hématurie et consulte en urologie. L'interrogatoire précise :
A - Echographie - intoxication tabagique de 40 cigarettes/jour
B - Scintigraphie rénale - sujet retraité qui travaillait dans l'industrie chimique (colorants)
C - Biopsie rénale - le caractère total de l'hématurie
D - Urétéro-pyélographie rétrograde - l'existence d'émission d'urines claires après l'accident
E - Aucune des investigations ci-dessus - l'existence d'une pollakiurie nocturne et d'une dysurie évoluant depuis 2
Bonne(s) réponse(s) : C ans mais plus récemment (2 mois) accompagnées de pollakiurie diurne
et bržlures mictionnelles.
L'association protéinurie-hématurie évoque une atteinte glomérulaire qui
ne peut être identifiée précisement que par la biopsie rénale. En A l'examen clinique :
l'absence de signes extrarénaux, on peut évoquer une maladie de Berger - les urines sont limpides
(dépôts mésangiaux d'IgA) et alors hésiter avec la réponse E car aucun - la fosse lombaire droite est légèrement sensible, on ne palpe pas de
traitement ne serait nécessaire. En présence de signes extrarénaux gros rein
(cutanés, articulaires, neurologiques...), l'indication de la biopsie rénale - la fosse lombaire gauche est normale
est formelle. - au toucher rectal, un gros adénome prostatique
- organes génitaux externes : lame d'hydrocèle gauche
- état général : normal

Un culot urinaire est réalisé au cours de la consultation et démontre


l'absence de leucocyturie ou d'hématurie.

Question à compléments multiples.

Une hématurie d'origine vésicale peut être :

A - Totale
B - Terminale
C - Initiale et terminale
D - Isolée
E - Associée à des troubles mictionnels
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Tout hématurie abondante peut être totale, quelque soit l'origine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 630 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Chez une patiente de 50 ans, présentant une cystocèle avec


des troubles urinaires à type d'impériosité mictionnelle, quel
examen est indispensable pour la conduite à tenir
thérapeutique?

A - Cystoscopie
B - Urographie intraveineuse
C - Colpocystogramme
D - Epreuves urodynamiques
E - Echographie pelvienne
Bonne(s) réponse(s) : D

Le bilan uro-dynamique est indispensable. Il permet de réaliser la


débimétrie urinaire, la cystomanométrie (mesures des pressions
intravésicales) et la sphinctérométrie (mesures des pressions
uréthrales). Il est souvent couplé aux épreuves électrophysiologiques
associant un E.M.G. du sphincter strié, des potentiels évoqués, des
vitesses de conduction...

Question à compléments multiples.

Les fuites involontaires d'urines, à besoin normal et à


mictions conservées, peuvent chez une jeune fille de 16 ans
être en rapport avec :

A - Une incontinence urinaire d'effort


B - Une malformation portant sur l'urèthre
C - Une vessie neurologique
D - Un abouchement ectopique d'un uretère
E - Un syndrome de la jonction pyélo-urétérale
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Cette Q.C.M. est imprécise, confuse et très ambiguë !


E : Est à éliminer évidemment.
D : Est l'étiologie la plus probable.
Pour le reste, tout est possible encore que... On ne sait pas si les
troubles mictionnels sont récents ou présents depuis le jeune âge, ce qui
est fondamental pour le diagnostic étiologique. Une incontinence d'effort
à 16 ans n'est pas banale mais cela peut se voir. Une malformation
uréthrale est possible. Une vessie neurologique, c'est vraiment très
vague et dans ce contexte peu précis, cela ne veut rien dire mais en
toute logique il faut l'évoquer. Au total, cette Q.C.M. est trop mal posée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 631 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Un adénome prostatique peut se compliquer de :

A - Rétention vésicale complète


B - Insuffisance rénale
C - Incontinence par regorgement
D - Lithiase urétérale
E - Lithiase prostatique
Bonne(s) réponse(s) : A B C

Les lithiases secondaires à la stase urinaire se forment en amont de


l'obstacle.
IR : 6/89.

Question à compléments multiples.

Quels éléments poussent à une décision chirurgicale chez un


patient porteur d'un adénome prostatique?

A - L'intensité de la dysurie et de la pollakiurie


B - Le volume de l'adénome
C - L'existence de calcifications prostatiques à l'échographie
D - L'existence de lithiases vésicales
E - La persistance d'un résidu post-mictionnel avec dilatation
du haut appareil
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Les indications chirurgicales sont :


- Dysurie et gêne fonctionnelle importante,
- Retentissement sur le haut appareil urinaire,
- Infections urinaires récidivantes,
- Lithiases récidivantes.
Les infections et les lithiases sont secondaires à la stase urinaire.

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Question à compléments multiples.

Les modifications biologiques suivantes évocatrices d'un


syndrome paranéo-plasique peuvent se rencontrer chez un
malade porteur d'un cancer du rein :

A - Hypercalcémie
B - Hypophosphorémie
C - Polyglobulie
D - Augmentation des phosphatases alcalines
E - Hyperuricémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Les principaux syndromes paranéoplasiques en cas de cancer du rein


sont :
- Fièvre en dehors de toute infection,
- Hématologiques : polyglobulie - anémie,
- Hépatomégalie non métastatique de Stauffer (réponse D),
- Entéropathies exsudatives,
- Maladies thrombo-emboliques,
- Polynévrite,
- Amylose rénale,
- Endocrinologiques avec sécrétion de Cortisol ou ACTH like, ADH, PTH
(réponses A et B), Rénine, Erythropoïetine (réponse C).

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Question à complément simple.

Un sujet de 17 ans, sujet aux amygdalites, se présente à la


consultation avec un visage bouffi et un léger oedème
malléolaire. L'examen clinique montre en outre une pression
artérielle à 155/105 mm de mercure. Dans le sang, les
antistreptolysines sont à 600 unités, la créatinine à 220
micromol/l. A la cytologie urinaire une hématurie abondante
d'origine glomérulaire avec de nombreux cylindres. La
protéinurie est à 2 g/24 h. Il s'agit de :

A - Syndrome néphrotique pur


B - Syndrome néphrotique impur
C - Hépatite aiguë
D - Glomérulonéphrite post-streptococcique
E - Glomérulonéphrite hématurique avec dépôts d'IgA
mésangiaux
Bonne(s) réponse(s) : D

Association d'oedème, d'HTA, d'insuffisance rénale et de protéinurie


glomérulaire dans un contexte évocateur.
E : La maladie de Berger est surtout contemporaine des infections O.R.L.

Question à compléments multiples.

Dans les cancers de la vessie, l'hématurie :

A - Est totale si l'hémorragie est abondante


B - Est terminale si l'hématurie est peu importante
C - Est le témoin d'une lésion infiltrante
D - Est constante si les localisations sont multiples
E - Impose la cystectomie
Bonne(s) réponse(s) : A B

IR : 5/90 - 3/90 - 3/87


A : Toute hématurie peut être totale, réelle et abondante.
B: . Hématurie initiale = lésion prostatique ou uréthrale.
. Hématurie terminale = lésion vesicale.

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Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques suivants, quel est le seul Pour éliminer une lithiase de la voie biliaire principale, vous
permettant au cours d'une cholecystite aiguë de suspecter demanderiez :
une lithiase de la voie biliaire principale?
A - Cholecystographie orale
A - Grosse vésicule B - ASP debout
B - Fièvre C - Biligraphie intraveineuse
C - Ictère D - Scintigraphie hépatique
D - Douleur provoquée de l'hypochondre droit E - Cathétérisme rétrograde de la papille
E - Douleur à irradiation scapulaire Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
C'est le seul examen parmi ceux proposés qui permet de répondre à la
QCM : 1/89/1 question. Cependant, la patiente n'est pas ictérique, et on peut douter de
Il ne s'agira plus d'une cholécystite mais d'une angiocholite. l'existence d'un obstacle sur la VBP. L'échoendoscopie est moins
invasive et permettrait de trancher.

Question à compléments multiples. Une femme de 60 ans porteuse d'une lithiase vésiculaire connue se
présente aux urgences pour une violente douleur abdominale,
accompagnée d'une fièvre à 38°C. L'examen trouve une défense de
Quel(s) est(sont) la(les) forme(s) de lithiase urinaire radio- l'hypochondre droit. La NFS montre : GB : 11 000/mm3 dont 88 % de
transparente(s) parmi les suivantes? polynucléaires neutrophiles. VS : 25-40 Elle n'a pas d'antécédent
pathologique particulier et était jusque-là en bonne santé.
A - Phosphates ammoniaco-magnésiens
B - Lithiase urique
C - Phosphates de calcium
D - Xanthique Question à complément simple.
E - Lithiase oxalique
Bonne(s) réponse(s) : B D Quel est l'examen le plus sensible pour la détection de la
lithiase vésiculaire?
IR : 5/88
B : Cause la plus fréquente des lithiases radio-transparentes. A - Scanner abdominal
D : Cause beaucoup plus rare.
B - ƒchographie abdominale
A, C, E : Lithiases calcifiées (donc radio-opaques) à des degrés
différents.
C - Cholecystographie orale
D - ASP
E - Biligraphie intraveineuse
Bonne(s) réponse(s) : B

Question à compléments multiples. Sans commentaire

Quelles sont les dangers possibles d'une sous-maxillectomie


faite par voie cutanée pour lithiase sous-maxillaire?

A - Plaie de la carotide externe


B - Lésion du nerf lingual
C - Lésion du nerf spinal (XI)
D - Lésion du filet mentonnier du facial (VII)
E - Lésion du nerf grand hypoglosse (XII)
Bonne(s) réponse(s) : B D

La sous-maxillectomie par voie cutanée expose essentiellement au


risque de lésion du rameau mentonnier du nerf facial, et à un degré
moindre à la blessure du nerf lingual.
Le nerf lingual peut également être lésé lors de l'exérèse d'un calcul du
canal de Wharton par voie endobuccale.

Question à compléments multiples.

Les manifestations mécaniques de la lithiase sous maxillaire :

A - Inaugurent toujours le tableau clinique


B - Sont rythmées par les repas
C - Se traduisent par un gonflement de la loge (hernie)
D - Peuvent s'accompagner de douleur (colique)
E - Peuvent précéder des manifestations inflammatoires
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

IR : 3/88
La pathologie peut être révélée indifféremment par les manifestations
mécaniques ou infectieuses.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 635 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Parmi les antibiotiques suivants, tous efficaces sur


l'Escherichia coli, isolé par examen cytobactériologique des
urines chez un homme de 40 ans qui présente un tableau
clinique de prostatite aiguë, le ou lesquels choisissez-vous?

A - Ampicilline
B - Cotrimoxazole (Bactrim®)
C - Péfloxacine
D - Aminoglycoside
E - Colimycine
Bonne(s) réponse(s) : B C

IR : 1/90
Le Bactrim® et les fluoro-quinolones ont une bonne pénétration
prostatique (but recherché en cas de prostatite aiguë).
Il faut rechercher et traiter une éventuelle MST associée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 636 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) le (les) signe(s) clinique(s) parmi les


suivants ceux qui peuvent être en rapport avec un cancer du
rein :

A - Polyglobulie
B - Masse abdominale donnant le contact lombaire
C - Fièvre au long cours
D - Hématurie terminale
E - Douleur lombaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 637 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Un jeune homme de 18 ans présente en même temps qu'une


douleur pharyngée et une température à 38°, une hématurie
macroscopique sans autre manifestation. Il s'agit d'un
deuxième épisode. Le diagnostic le plus probable est :

A - Infection urinaire
B - Lithiase vésicale
C - Reflux vésico-urétéral
D - Glomérulonéphrite aiguë post-streptococcique
E - Glomérulonéphrite mésangiale à dépôts d'lgA
Bonne(s) réponse(s) : E

E : Hématurie macroscopique contemporaine d'une infection ORL. Dans


le cas d'une GNA post streptococcique, l'hématurie macroscopique est
possible mais survient 2 à 3 semaines après l'infection.

Question à complément simple.

Une hématurie survenant dans les suites d'un traumatisme


du rein isolé :

A - Contre-indique l'urographie intraveineuse


B - Est un signe de gravité
C - Est une indication opératoire capsulaire
D - Affirme une rupture capsulaire
E - Affirme une effraction des voies excrétrices
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 638 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) le(s) risque(s) évolutif(s) de la lithiase Quelles circonstances, permettent de porter le diagnostic de
vésiculaire? lithiase sous-maxillaire très probable?

A - Lithiase du cholédoque A - Tuméfaction chronique et circonscrite au sein de la


B - Cancer de la vésicule glande, sans signe inflammatoire
C - Cancer du pancréas B - Douleur sous-angulo-mandibulaire au cours d'un repas
D - Hémorragie digestive C - Tuméfaction sous-angulo-mandibulaire se produisant par
E - Pancréatite aiguë instants pendant les repas
Bonne(s) réponse(s) : A B E D - Diminution significative de la quantité de salive, lors des
repas
Sans commentaire. E - Tuméfaction inflammatoire du plancher buccal antéro-
latéral, avec ostium du Wharton Ïdématié et rouge
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A, évoque une sous-maxillite chronique dont l'étiologie la plus fréquente


Question à compléments multiples. est une lithiase passée inaperçue jusqu'alors ; B, évoque une colique
salivaire, surtout par son apparition lors des repas ; de même, C évoque
Cocher parmi les médicaments suivants, le ou les une hernie salivaire par arrêt incomplet du flux salivaire. E évoque une
médicaments qui sont contre-indiqués en cas de lithiase péri-Whartonite. La diminution significative de salive est toujours difficile
urique urinaire : à chiffrer (test de Blatt dans les paralysies faciales), et lors des lithiases
salivaires, le patient signale plutôt une "chasse" salivaire importante, à
A - Allopurinol (Zyloric®) un moment donné.
B - Benziodarone (Amplivix®)
C - Colchicine
D - Benzbromarone (Desuric®)
E - Indométacine (Indocid®)
Bonne(s) réponse(s) : B D

B : Benziodarone n'est plus commercialisée.

Question à compléments multiples.

Quelle(s) est (sont) le(s) mode(s) de révélation possible(s)


d'une lithiase sous-maxillaire?

A - Une hernie salivaire


B - Une colique salivaire
C - Une Whartonite
D - Une sous-maxillite aiguë
E - Un écoulement de pus à l'orifice du canal de Sténon
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

A et B sont des complications mécaniques de la lithiase, C et D sont des


complications infectieuses. La hernie est une tuméfaction gênante plus
que douloureuse ; la colique se caractérise par une douleur violente
associée à une tuméfaction sous-maxillaire par blocage de la lithiase
dans le canal de Wharton, responsable d'une dilatation en amont, selon
le même princique que la crise de colique hépatique ou de colique
néphrétique. Ces 2 symptômes sont caractéristiques lorsqu'ils sont
rythmés par les repas ++. L'écoulement de pus peut être présent à
l'ostium du Wharton et non du Sténon car il s'agit ici d'une lithiase sous-
maxillaire et non parotidienne.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 639 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Un homme de 25 ans, sans antécédent urologique, présente


une fièvre à 40°C associée à des bržlures mictionnelles, une
dysurie, une pollakiurie et une pyurie. Ce tableau doit faire
évoquer :

A - Une pyélonéphrite aiguë


B - Une tuberculose rénale
C - Une urétrite aiguë
D - Un cancer du rein
E - Une prostatite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 640 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 641 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 642 By NADJI 85


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43 62
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Madame R. 50 ans, consulte pour des métrorragies. Quel(s) Le cancer de l'endomètre est :
élément(s) vous font dire qu'elle est à haut risque de cancer A - Très fréquent entre 40 et 50 ans
de l'endomètre ? B - Révélé par des métrorragies post ménopausiques
A - Elle n'est pas ménopausée C - Fréquent chez les femmes soumises à une
B - Elle n'a pas eu d'enfants. ayant été traitée sans succès hyperoestrogénie
pour stérilité D - Fréquent chez les obèses
C - Elle pèse 70 kg pour 1 m50 E - Traité habituellement par les progestatifs seuls
D - Sa pression artérielle est de 170/100 mmHg Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Elle prend des progestatifs depuis plusieurs mois pour
régulariser son cycle Le cancer de l'endomètre est le plus fréquent des cancers
Bonne(s) réponse(s) : B C D gynécologiques après 40 ans. Il survient sur un terrain
d'hyperoestrogénie relative (traitement oestrogénique isolé - obésité -
Les facteurs de risque de cancer de l'endomètre sont les causes ou les périménopause). Toute métrorragie post-ménopausique doit avoir un
conséquences d'une hyperoestrogénie relative ou absolue : examen anatomopathologique de l'endomètre.
- obésité, grande taille, stérilité non mécanique, fausses couches
répétées, syndrome prémenstruel, dysménorrhée, ménopause tardive >
ou égal à 55 ans, traitement oestrogénique isolé
- diabète et HTA sont associés de façon significative. 51
Question à compléments multiples.

Les facteurs de risque de cancer de l'endomètre comportent :


63 A - Obésité
Question à compléments multiples. B - Diabète
C - Hyperplasie de l'endomètre
Parmi les symptômes suivants observés après la D - Femme jeune
ménopause, lequel (lesquels) doi(ven)t faire rechercher un E - Cancer du col familial
cancer de l'endomètre ? Bonne(s) réponse(s) : A B C
A - Métrorragie
B - Adénopathie inguinale L'hyperplasie atypique de l'endomètre est une lésion précancéreuse.
C - Hydrorrhée Le risque est également augmenté sur un terrain d'hyperoestrogénie
relative (obésité - diabète gras)
D - Polype accouché par le col
C'est un cancer de la femme ménopausée ou en périménopause, sans
E - Leucorrhée avec brûlures vaginales relation avec le cancer du col.
Bonne(s) réponse(s) : A D

Toute métrorragie chez la femme ménopausée doit faire rechercher un


cancer de l'endomètre, ainsi que le polype accouché par le col dit
"sentinelle" qui se développe sur le même terrain que le cancer.
16
Les cancers de l'endomètre ne métastasent jamais dans le territoir Question à complément simple
inguinal.
Une hydrorrhée doit faire rechercher un cancer de la trompe. Quel est le traitement complémentaire après hystérectomie
pour un cancer de l'endomètre stade I grade I chez une
femme de 65 ans chez laquelle l'examen de la pièce
opératoire à montré un envahissement du myomètre
59 jusqu'au tiers externe ?
Question à complément simple. A - Chimiothérapie
B - Hormonothérapie
Toutes les conditions suivantes sont des facteurs de risque C - Radiothérapie pelvienne
de cancer de l'endomètre, sauf une. Laquelle ? D - Hormonothérapie + radiothérapie
A - Obésité E - Chimiothérapie + hormonothérapie
B - Ménopause tardive Bonne(s) réponse(s) : C
C - Grande multiparité
D - Traitement oestrogénique post-ménopausique En l'absence de lymphadénectomie et donc de renseignement sur
E - Tumeurs féminisantes de l'ovaire l'envahissement lymphatique on pratiquera une radiothérapie pelvienne
Bonne(s) réponse(s) : C d'autant plus que la tumeur envahie le 1/3 externe du myomètre. La
chimiothérapie n'est pas utilisée dans le traitement initial et l'indication de
La grande multiparité est un facteur de risque du cancer du col. l'hormonothérapie est discutée et ne fait pas encore l'objet d'un
Les autres facteurs de risque proposés ont en commun le climat consensus clinique.
d'hyperoestrogènie relative.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 643 By NADJI 85


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41 32
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les éléments ci-dessous, vous retenez comme Quel(s) élément(s) du tableau clinique peu(ven)t être
facteur(s) de risque de cancer de l'endomètre ? associé(s) au cancer de l'endomètre ?
A - Polype endocol A - Premières règles à 14 ans
B - Ménopause précoce B - Trois enfants
C - Obésité diabète C - Obésité
D - Multiparité D - Ménopause à 52 ans
E - Ovaires micropolykystiques E - Diabète
Bonne(s) réponse(s) : A C E Bonne(s) réponse(s) :

Les facteurs de risques du cancer de l'endomètre sont ceux qui QUESTION ANNULEE
favorisent ou révèlent un climat d'hyperoestrogénie relative : insuffisance
lutéale des ovaires micropolykystiques, ménopause tardive, obésité,
diabète, polype de l'endomètre, hyperplasie endométriale, nullipare,
traitements oestrogéniques isolés. 34
Question à compléments multiples.

Quel(s) examen(s) complémentaire(s) permet(tent) d'affirmer


42
le diagnostic de cancer de l'endomètre ?
Question à compléments multiples. A - Biopsie au novack
B - Echographie pelvienne
Parmi les éléments suivants vous retenez comme
C - Frottis vaginal
intervenant(s) dans le pronostic du cancer de l'endomètre :
D - Curetage utérin
A - Age
E - Scanner pelvien
B - Pénétration dans le myomètre Bonne(s) réponse(s) :
C - Envahissement ganglionnaire
D - Situation par rapport à l'isthme QUESTION ANNULEE
E - Embols vasculaires
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Le pronostic du cancer de l'endomètre dépend comme pour toute tumeur


de la différenciation cellulaire et de l'envahissement ganglionnaire et à
distance (présumé sur la présence d'embols vasculaires). Compte-tenu
de la richesse du drainage Iymphatique de l'isthme, son atteinte est de
mauvais pronostic ainsi que la pénétration myométriale. L'âge n'intervient
pas directement.

43
Question à complément simple.

La localisation métastatique la plus fréquente du cancer de


l'endomètre est :
A - Poumons
B - Foie
C - Ovaires
D - Vagin
E - Cerveau
Bonne(s) réponse(s) : D

L'extension est d'abord locorégionale vers le vagin (15%), puis aux


annexes (10%), enfin par voie hématogène au foie et aux poumons.

85
Question à complément simple.

Chez cette patiente, quel est le meilleur examen pour


éliminer ou affirmer l'existence d'un cancer de l'endomètre ?
A - Cytologie endo-utérine
B - Biopsie à la canule de Novak
C - Echographie
D - Curetage sous anesthésie générale
E - Coelioscopie
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

Il s'agit d'une patiente de 62 ans, mère de 3 enfants, ménopausée à 50


ans qui consulte pour des pertes rosées ayant duré une semaine. Elle
mesure 163 cm, pèse 69 kilos et est en bon état général. L'examen
général, l'examen des aires ganglionnaires, l'examen des seins et du col
est normal. L'utérus est de volume normal, les annexes ne sont pas
RESIDANAT EN POCHE Tome
percues. L'hystérographie " I "- QCM
met en évidence une-lacune
QCS régulière du fond 644 By NADJI 85
utérin.
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63 31
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les agents infectieux suivants, lequel peut La stadification du cancer du col en stade I ou II se fait lors :
vraisemblablement intervenir dans la genèse du cancer du A - De l'urographie intraveineuse
col ? B - De la lymphographie
A - Trichomonas C - Du scanner
B - Gonocoque D - Du toucher vaginal sous anesthésie générale
C - Chlamydia E - De la colposcopie
D - Papillomavirus Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Mycoplasme
Bonne(s) réponse(s) : D La stadification du cancer du col est clinique et se fait par l'appréciation
lors d'un toucher vaginal au mieux sous anesthésie générale, d'une
Les papilloma virus (virus des condylomes plans) et certains sous type infiltration vaginale et/ou paramétriale. La colposcopie peut renseigner
d'herpès virus, ont été retrouvés dans le génome des cellules cervicales sur une invasion de la muqueuse vaginale mais est insuffisante à elle
cancéreuses. seule.
La sensibilité du scanner est encore inférieure à la sensibilité de
l'examen clinique mais est souvent pratiquée dans le bilan d'invasion.
L'urographie et la lymphographie n'interviennent pas dans les stades I à
36 II.
Question à compléments multiples.

A propos d'un cancer du col de l'utérus T3 non vaginal, 82


indiquez la(les) affirmation(s) exacte(s) : Question à compléments multiples.
A - Le T.R. retrouve un envahissement paramétrial jusqu'à
la paroi pelvienne Les frottis cervico-vaginaux pour le dépistage du cancer du
B - L'atteinte des paramètres est toujours bilatérale col de l'utérus :
C - Le traitement initial est une curiethérapie A - Ne doivent être pratiqués que chez les femmes non
D - Le traitement initial est la chirurgie ménopausées, et jusqu'à 5 ans après la ménopause
E - Le traitement initial est la radiothérapie externe B - Doivent être pratiqués jusqu'à 65 ans chez toute
Bonne(s) réponse(s) : A E
femme exposée au cancer du col
Le stade T3 non vaginal est l'envahissement de un ou deux paramètres C - Doivent être répétés dans les 6 mois si le compte-
en totalité, ne laissant pas d'espace libre entre la tumeur et le mur rendu ne mentionne pas la présence de cellules endo-
pelvien. Le traitement en est la radiothérapie externe, seule ou associée cervicales
à la curiethérapie. D - Doivent toujours être réalisés au moyen d'un
prélèvement effectué par examen au spéculum non lubrifié et
avant le T.V.
E - Doivent être suivis d'une colposcopie en cas
59 d'anomalie cytologique sans lésion cliniquement visible au
Question à complément simple. spéculum
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Un cancer du col au stade IB peut correspondre à toutes les
caractéristiques suivantes sauf une. Laquelle ? Le risque de cancer du col augmente progressivement jusqu'à la
A - Cancer épidermoïde du col utérin cinquantaine puis se stabilise ensuite.
B - Adénocarcinome du col utérin
C - Cancer micro-invasif
D - Cancer limité au col
17
E - Cancer avec extension Iymphatique
Bonne(s) réponse(s) : C Question à complément simple.

La classification repose sur l'examen clinique et ainsi exclut Quel est, éventuellement, le facteur de risque de cancer du
l'envahissement lymphatique qui peut exister ou non. col utérin chez cette femme ?
Le cancer micro-invasif est un cancer "préclinique" correspondant au A - 1ère grossesse précoce
stade IA. La nature anatomopathologique du cancer n'intervient pas dans B - Grande multiparité
la stadification. C - Antécédent personnel de cancer du sein
D - Antécédent familiaux d'adénocarcinomes
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : A B

Première grossesse précoce et grande multiparité sont les facteurs de


risques classiques de cancer du col, en fait discutés sur les dernières
études...

Une femme de 40 ans, mère de 10 enfants, le premier à l'âge de 17 ans,


des antécédents personnels de cancer du sein et familiaux de cancers
du côlon et de l'endomètre, se présente chez son gynécologue pour la
réalisation de frottis cervicovaginaux. La surveillance des frottis est
régulière depuis une vingtaine d'années à raison d'un frottis tous les 3 à
4 ans environ, ceux-ci étant toujours normaux (classe 1).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 645 By NADJI 85


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18
Question à compléments multiples.

Quel(s) type(s) de virus est(sont) impliqué(s) dans l'histoire


naturelle du cancer du col utérin ?
A - Virus d'Epstein Barr
B - Virus de la rougeole
C - Herpès virus
D - Papillomavirus
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : C D

C'est le papilloma virus qui est considéré comme un facteur causal des
dysplasies et cancers du col utérin. L'herpès virus est souvent retrouvé
et est considéré par certains comme un "co-carcinogène".

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 646 By NADJI 85


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1
63 31
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les agents infectieux suivants, lequel peut La stadification du cancer du col en stade I ou II se fait lors :
vraisemblablement intervenir dans la genèse du cancer du A - De l'urographie intraveineuse
col ? B - De la lymphographie
A - Trichomonas C - Du scanner
B - Gonocoque D - Du toucher vaginal sous anesthésie générale
C - Chlamydia E - De la colposcopie
D - Papillomavirus Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Mycoplasme
Bonne(s) réponse(s) : D La stadification du cancer du col est clinique et se fait par l'appréciation
lors d'un toucher vaginal au mieux sous anesthésie générale, d'une
Les papilloma virus (virus des condylomes plans) et certains sous type infiltration vaginale et/ou paramétriale. La colposcopie peut renseigner
d'herpès virus, ont été retrouvés dans le génome des cellules cervicales sur une invasion de la muqueuse vaginale mais est insuffisante à elle
cancéreuses. seule.
La sensibilité du scanner est encore inférieure à la sensibilité de
l'examen clinique mais est souvent pratiquée dans le bilan d'invasion.
L'urographie et la lymphographie n'interviennent pas dans les stades I à
36 II.
Question à compléments multiples.

A propos d'un cancer du col de l'utérus T3 non vaginal, 82


indiquez la(les) affirmation(s) exacte(s) : Question à compléments multiples.
A - Le T.R. retrouve un envahissement paramétrial jusqu'à
la paroi pelvienne Les frottis cervico-vaginaux pour le dépistage du cancer du
B - L'atteinte des paramètres est toujours bilatérale col de l'utérus :
C - Le traitement initial est une curiethérapie A - Ne doivent être pratiqués que chez les femmes non
D - Le traitement initial est la chirurgie ménopausées, et jusqu'à 5 ans après la ménopause
E - Le traitement initial est la radiothérapie externe B - Doivent être pratiqués jusqu'à 65 ans chez toute
Bonne(s) réponse(s) : A E
femme exposée au cancer du col
Le stade T3 non vaginal est l'envahissement de un ou deux paramètres C - Doivent être répétés dans les 6 mois si le compte-
en totalité, ne laissant pas d'espace libre entre la tumeur et le mur rendu ne mentionne pas la présence de cellules endo-
pelvien. Le traitement en est la radiothérapie externe, seule ou associée cervicales
à la curiethérapie. D - Doivent toujours être réalisés au moyen d'un
prélèvement effectué par examen au spéculum non lubrifié et
avant le T.V.
E - Doivent être suivis d'une colposcopie en cas
59 d'anomalie cytologique sans lésion cliniquement visible au
Question à complément simple. spéculum
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Un cancer du col au stade IB peut correspondre à toutes les
caractéristiques suivantes sauf une. Laquelle ? Le risque de cancer du col augmente progressivement jusqu'à la
A - Cancer épidermoïde du col utérin cinquantaine puis se stabilise ensuite.
B - Adénocarcinome du col utérin
C - Cancer micro-invasif
D - Cancer limité au col
17
E - Cancer avec extension Iymphatique
Bonne(s) réponse(s) : C Question à complément simple.

La classification repose sur l'examen clinique et ainsi exclut Quel est, éventuellement, le facteur de risque de cancer du
l'envahissement lymphatique qui peut exister ou non. col utérin chez cette femme ?
Le cancer micro-invasif est un cancer "préclinique" correspondant au A - 1ère grossesse précoce
stade IA. La nature anatomopathologique du cancer n'intervient pas dans B - Grande multiparité
la stadification. C - Antécédent personnel de cancer du sein
D - Antécédent familiaux d'adénocarcinomes
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : A B

Première grossesse précoce et grande multiparité sont les facteurs de


risques classiques de cancer du col, en fait discutés sur les dernières
études...

Une femme de 40 ans, mère de 10 enfants, le premier à l'âge de 17 ans,


des antécédents personnels de cancer du sein et familiaux de cancers
du côlon et de l'endomètre, se présente chez son gynécologue pour la
réalisation de frottis cervicovaginaux. La surveillance des frottis est
régulière depuis une vingtaine d'années à raison d'un frottis tous les 3 à
4 ans environ, ceux-ci étant toujours normaux (classe 1).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 647 By NADJI 85


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2
18
Question à compléments multiples.

Quel(s) type(s) de virus est(sont) impliqué(s) dans l'histoire


naturelle du cancer du col utérin ?
A - Virus d'Epstein Barr
B - Virus de la rougeole
C - Herpès virus
D - Papillomavirus
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : C D

C'est le papilloma virus qui est considéré comme un facteur causal des
dysplasies et cancers du col utérin. L'herpès virus est souvent retrouvé
et est considéré par certains comme un "co-carcinogène".

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 648 By NADJI 85


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1
64 58
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Tous les médicaments suivants peuvent être utilisés dans le Une menace d'accouchement prématuré peut se traduire par
traitement d'une menace d'accouchement prématuré, sauf :
un. Lequel ? A - Contractions utérines douloureuses
A - Progestérone B - Métrorragies
B - Aspirine C - Douleurs ligamentaires
C - Bêta-bloquant D - Modification du col
D - Indométacine E - Hypertension artérielle
E - Salbutamol. Bonne(s) réponse(s) : A B D
Bonne(s) réponse(s) : C
Les métrorragies sont dues au décollement du pôle inférieur de l'oeuf
3 classes de médicaments sont utilisés dans la menace d'accouchement lors des contractions utérines.
prématuré : les béta+ mimétiques (salbutanol), les progestatifs naturels
et les A.I.N.S. pour leur action antiprostaglandine myorelaxante. Les béta-
à l'inverse ont un risque théorique de favoriser l'accouchement
prématuré (bien que les béta- sélectifs soient parfois utilisés dans le 21
traitement de l'HTA gravidique). Question à complément simple.

La menace d'accouchement prématuré cesse à :


A - 34 semaines d'aménorrhées révolues
67
B - 35 semaines d'aménorrhées révolues
Question à complément simple. C - 36 semaines d'aménorrhées révolues
D - 37 semaines d'aménorrhées révolues
Quelle est la circonstance qui ne constitue pas un risque de
E - 38 semaines d'aménorrhées révolues
menace d'accouchement prématuré ? Bonne(s) réponse(s) : D
A - Placenta praevia
B - Grossesse gémellaire Sans commentaire.
C - Infection urinaire
D - Anencéphalie sans hydramnios
E - Diabète
Bonne(s) réponse(s) : D 54
Question à compléments multiples.
Le placenta praevia, qui favorise la rupture prématurée des membranes,
la grossesse gémellaire et le diabète ou l'hydramnios, est souvent La décision d'accouchement prématuré dans un tel cas est
associé et l'infection urinaire, par le biais de l'amniotite secondaire, sont
prise :
des causes possibles d'accouchement prématuré.
A - Sur la constatation d'une maturité foetale suffisante
B - Sur un ralentissement du rythme cardiaque foetal
C - Sur la notion d'antécédents familiaux de toxémie
63 gravidique
Question à compléments multiples. D - Sur la constatation de variation tensionnelle importante
malgré le traitement
Madame L..., employée de bureau, âgée de 25 ans, est E - Sur la notion d'une activité rénine élevée
enceinte pour la troisième fois. Elle a déjà accouché à la Bonne(s) réponse(s) : A B D
deuxième grossesse à 33 semaines. Sa nouvelle grossesse
L'extraction foetale est impérative en cas d'échappement au traitement
est normale, mis à part des métrorragies au troisième ou de souffrance foetale aiguë. En l'absence d'urgence maternelle ou
trimestre. Vous retenez en faveur d'un risque foetale, on temporisera jusqu'à obtention de la maturité pulmonaire.
d'accouchement prématuré :
A - Employée de bureau
B - 25 ans
C - Antécédent d'accouchement prématuré 42
D - Métrorragies au troisième trimestre Question à compléments multiples.
E - Grossesse unique
Bonne(s) réponse(s) : C D Parmi les examens suivants, le(s)quel(s) fait (font) partie du
bilan étiologique à réaliser devant cette menace
Un antécédent d'accouchement prématuré majore le risque de d'accouchement prématuré (M.A.P.) ?
prématurité pour les grossesses suivantes.
A - L'échographie obstétricale
Les métrorragies du 3ème trimestre sont à rapporter en premier lieu à
une pathologie placentaire (placenta praevia, hématome rétroplacentaire) B - Prélèvement cervico-vaginaux
mais peuvent être le prélude d'une menace d'accouchement prématuré C - Le dosage de l'uricémie
lorsque toute autre étiologie a été éliminée. D - L'amniocentèse
E - L'amnioscopie
Bonne(s) réponse(s) : A B

L'échographie recherche une cause (malformation, hydramnios...) et


permet d'apprécier la maturité foetale. Les prélèvements urinaires et
cervico-vaginaux recherchent une cause infectieuse. L'hyperuricémie
n'est pas une cause directe de MAP.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 649 By NADJI 85


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2
48
Question à complément simple.

Devant cette menace d'accouchement prématuré, quelle doit


être parmi les décisions suivantes, celle qui s'impose ?
A - Prescription d'un repos simple avec arrêt de travail
B - Traitement à domicile par repos et progestatif type
rétro-progestérone
C - Repos simple à domicile avec auscultations bi-
hebdomadaires par un service de sages-femmes à domicile
D - Hospitalisation d'urgence pour examens
complémentaires et traitement tocolytique
E - Hospitalisation d'urgence pour cerclage du col
Bonne(s) réponse(s) : D

La menace d'accouchement prématurée est sévère (contractions


rapprochée et modification du col) et impose l'hospitalisation pour bilan
étiologique et traitement tocolytique. Le cerclage du col est inefficace au
3ème trimestre.

Une femme de 27 ans, institutrice de classe maternelle, mère de trois


enfants, est à 31 semaines d'aménorrhée gravidique. Elle habite à 40
kms de son lieu de travail et doit chaque jour accomplir ce trajet en
voiture. On retrouve dans ses antécédents : trois accouchements qui se
sont normalement déroulés, à terme, une appendicectomie dans
l'enfance, deux interruptions volontaires de grossesse à 25 et 26 ans.
Depuis quarante-huit heures, elle se plaint de douleurs lombaires
droites, de nausées et depuis quelques heures elle ressent des brûlures
mictionnelles. Sa température est à 38°. Enfin, elle se plaint depuis deux
heures de contractions utérines survenant toutes les dix minutes, de
plus en plus longues (trente secondes) et douloureuses depuis une
heure. Le col utérin est long, ouvert à l'orifice externe, déhiscent à
l'orifice interne. La hauteur utérine est de 27 cm. Le foetus, dont les
dimensions échographiques ont toujours été concordantes avec le
terme, est vivant : Mouvements actifs et bruits du coeur sont présents. Il
n'y a jamais eu d'hypertension artérielle, ni de glycosurie, Mais la
recherche de protéinurie avec des bandelettes est positive.

50
Question à compléments multiples.

Une menace d'accouchement prématuré est favorisé par :


A - Longs trajets quotidiens en voiture
B - Multiparité et charges de famille
C - Métier d'institutrice de maternelle
D - Infection urinaire
E - Antécédents d'avortements provoqués
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Les avortements provoqués favorisent les avortements spontanés tardifs


par béance du col du synéchie utérine.

51
Question à compléments multiples.

En cas d'accouchement prématuré le nouveau-né est


particulièrement menacé par :
A - Maladie des membranes hyalines
B - Hémorragie de Benkiser
C - Ictère néo-natal
D - Infection septicémique néo-natale acquise in utero
E - Hypotrophie
Bonne(s) réponse(s) : A C D

La fièvre maternelle fait craindre l'infection néonatale. A 31 SA la maladie


des membranes hyalines est à redouter (immaturité pulmonaire). L'ictère
néo-natal est plus fréquent en cas de prématurité. Le petit poids n'est
pas synonyme d'hypotrophie enfin l'hémorragie de Ben Kiser se voit lors
de la rupture des membranes en cas d'insertion vélamenteuse du cordon.

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1
99 49
Question à compléments groupés. Question à complément simple.

Après un accouchement normal, quelques minutes après la L'utérus de cette patiente doit être évacué, et parmi les
délivrance, une hémorragie génitale survient. Cette mesures thérapeutiques suivantes destinées à éviter
hémorragie peut être causée par : l'hémorragie de la délivrance laquelle choisissez-vous ?
1 - Rétention du cotylédon A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB
2 - Hypotonie utérine B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique
3 - Plaie vaginale C - Injection immédiate de 500 U/kg d'héparine standard
4 - Plaie cervicale D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D de fibrinogène
1,2,3,4=E E - Un flacon de 250 000 unités de streptokinase
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) : D

Les hémorragies de la délivrance sont soit traumatiques (déchirure Il faut apporter en urgence les facteurs de coagulation présents dans le
cervico-vaginale, rupture utérine) soit liées à l'inertie utérine qui impose plasma frais congelé supplémenté en fibrinogène.
la révision utérine à la recherche d'une rétention placentaire.

45
84 Question à complément simple.
Question à complément simple.
L'utérus de cette femme doit être évacué, mais vous
L'utérus de cette femme doit être évacué, mais vous craignez une hémorragie de la délivrance. Parmi les
craignez une hémorragie de la délivrance. Parmi les éléments de son bilan d'hémostase, lequel, plus que
éléments de son bilan d'hémostase, lequel permet d'autres, fait craindre ce risque ?
effectivement de prévoir ce risque ? A - Thrombocytopénie à 110 000/mm3
A - Thrombocytopénie à 110000/mm3 B - Fibrinogène : 0,50 g/l
B - Fibrinogène à 0,50 g/l C - L'allongement du TCA
C - L'allongement du TCA D - Taux d'accélérine à 40 %
D - Taux d'accélérine à 40 % E - Taux de prothrombine à 45 %
E - Taux de prothrombine à 45 % Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : B
La thrombopénie n'est inquiétante qu'au dessous de 50000/mm3 et doit
Le critère de gravité est ici la diminution importante du fibrinogène < 1 g/l alors faire prescrire des transfusions de concentrés plaquettaires avant
(Nale = 5 g/l). Les autres critères sont thrombopénie < 50 000. l'évacuation utérine. En revanche, l'effondrement du fibrinogène doit être
compensé.

85
Question à complément simple. 46
Question a complément simple.
Parmi les mesures thérapeutiques suivantes destinées à
éviter l'hémorragie de la délivrance, laquelle choisissez-vous Parmi les mesures thérapeutiques suivantes destinées à
? éviter l'hémorragie de la délivrance, laquelle choisissez-vous
A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB ?
B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB
C - Injection immédiate de 100 u/kg d'héparine standard B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique
D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes C - Injection immédiate de 100 U/kg d'héparine standard
de fibrinogène purifié D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes
E - Un flacon de 250 000 unité d'urokinase plus 100 u/kg de fibrinogène purifié
d'héparine standard E - Un flacon de 250000 unités d'urokinase plus 100 U/kg
Bonne(s) réponse(s) : D d'héparine standard
Bonne(s) réponse(s) : D
Le plasma frais congelé apporte l'ensemble des facteurs de la
coagulation et les inhibiteurs physiologiques marquant. La dose La fibrinolyse est une défense contre la CIVD et la prescription d'un
habituelle est de 10 à 15 ml/kg. Les antifibrinolytiques ne s'utilisent pas antifibrinolytique peut être désastreuse.
en préventif. Le PPSB contient souvent des facteurs activés, donc est L'héparine doit être preoscrite avant l'accouchement en raison de
déconseillé. L'héparine et l'urokinase ne sont pas utilisées en raison du l'augmentation du risque hémorragique. Le plasma frais congelé est
risque hémorragique. habituellement suffisant. L'urokinase n'a pas sa place en préventif.

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101 62
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quel est l'examen le plus sensible pour le dépistage des Madame D, vous consulte pour une tumeur du sein. Quel(s)
cancers du sein ? est (sont) le(s) élément(s) qui vous fait (font) penser qu'elle
A - La thermographie est à haut risque de cancer du sein ?
B - La mammographie A - Elle a été opérée d'une mastopathie bénigne
C - L'autopalpation B - Elle a eu 4 enfants
D - L'échographie C - Elle prend la pilule
E - Le dosage sérique de l'A.C.E. D - Sa mère a eu un cancer du sein
Bonne(s) réponse(s) : B E - Elle a eu ses premières règles tard - 16 ans
Bonne(s) réponse(s) : A D
La mammographie permet de dépister des tumeurs infracliniques
(groupement de microcalcifications par exemple), la thermographie et Les mastopathies bénignes multiplient par deux le risque de cancer du
l'échographie sont moins sensibles pour les tumeurs inférieures ou sein, en particulier la maladie fibrokystique avec hyperplasie proliférante
égales à 1 cm. L'ACE est utilisé dans la surveillance des tumeurs et atypies cellulaires.
traitées et non dans le dépistage. De même un cancer du sein chez un ascendant ou collatéral multiplie
par 2 ce risque.
Le risque est augmenté chez les femmes nulli ou paucipares ou au 1er
enfant tardif, dont les 1ères règles sont précoces (< 13 ans) et la
7 ménopause tardive (> 50 ans).
Question à complément simple. La majorité des enquêtes ne mettent pas en évidence de relation
significative avec la prise de contraceptif oral.
Les cancers du sein qui comportent à la fois des récepteurs
d'oestradiol et des récepteurs de progestérone sont
hormonosensibles dans un certain pourcentage de cas. 64
Lequel ? Question à compléments multiples.
A - 10 %
B - 20 % Parmi les propositions suivantes, concernant le cancer du
C - 30 % sein, laquelle (lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
D - 80 % A - L'épithélioma du sein représente le cancer le plus
E - 100 % fréquent chez la femme
Bonne(s) réponse(s) : D
B - Le risque de cancer du sein est augmenté chez la
L'étude de Mc Guire regroupant 5 publications rapporte 80 % de réponse patiente dont la soeur a présenté un carcinome mammaire
aux antioestrogènes dans les formes porteuses de récepteurs. Les C - L'augmentation de l'antigène carcino-embryonnaire est
autres auteurs estiment que 60 % environ de ces tumeurs répondent à toujours en rapport avec une métastase hépatique
l'hormonothérapie. D - Un écoulement sanglant témoigne toujours d'un
carcinome intragalactophorique
E - Une poussée évolutive d'un cancer du sein contre-
indique la mastectomie immédiate
28 Bonne(s) réponse(s) : A B E
Question à complément simple.
Un écoulement sanglant doit toujours faire rechercher un carcinome
Parmi les examens suivants, lequel est le plus sensible pour intra-galactophorique parfois responsable.
le dépistage des cancers du sein après cinquante ans ? L'ACE est augmenté dans environ 20% des cas non métastatiques.
A - La thermographie Le taux annuel de mortalité par cancer du sein est de 28/100 000 soit le
1er rang avant les cancers digestifs.
B - La mammographie
C - L'autopalpation
D - L'échographie
E - Le dosage sérique de l'A C.E. 39
Bonne(s) réponse(s) : B
Question à complément simple.
La mammographie est particulièrement performante dans les seins peu
denses, en involution lipomateuse des femmes ménopausées et permet La maladie de Paget du sein :
de dépister des tumeurs infracliniques. A - Se transmet par l'allaitement
B - Est une atteinte du mamelon souvent associée à un
cancer méconnu sous-jacent
C - Est un comédo-carcinome
41 D - Est plus fréquente chez les asiatiques
Question à compléments multiples. E - Apparaît avant 40 ans
Bonne(s) réponse(s) : B
Le risque de cancer du sein est augmenté en cas de :
A - Antécédents familiaux de cancer du sein La maladie de Paget du sein est une lésion d'allure eczémateuse du
B - Multiparité mamelon plus fréquente après 40 ans et très souvent associée à un
cancer sous-jacent à composante canalaire.
C - Nulliparité Le comédo-carcinome est un cancer invasif à composante canalaire, de
D - Adénofibrome bon pronostic, caractérisé par de nombreuses microcalcifications à la
E - Hypertrophie mammaire mammographie.
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Risque 2 fois plus élevé.


C - Risque augmenté de même chez les femmes ayant eu leur premier
enfant tardivement (après 35 ans).
D - Le fibroadénome isolé chez la femme jeune ne semble pas constituer
un facteur de risque, par contre chez la femme de plus de 40 ans où il
rentre souvent dans le cadre de la maladie fibrokystique, il augmente le
risque.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 652 By NADJI 85
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83 108
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Une lymphangite du sein lors de l'allaitement maternel est Parmi les antécédents suivants, lesquels doivent être
responsable de tous les signes suivants, sauf un, lequel ? considérés comme facteurs de risque du cancer du sein ?
A - Température à 40° A - Cancer du sein chez sa mère
B - Rougeur localisée ou traînée rouge B - Première règles précoces avant 10 ans
C - Ganglions axillaires sensibles C - Grossesse avant 20 ans
D - Existence de pus dans le lait D - Allaitement maternel des 2 enfants
E - Seins tendus très douloureux E - Hyperprolactinémie
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B

L'existence de pus dans le lait témoigne de la colonisation bactérienne et Cf. commentaire [339].
donc du stade de galactophorite voir d'abcès du sein.

109
67 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Dans le cancer du sein, il est important, pour surveiller la
Concernant le fibroadénome du sein : patiente, de disposer de certains dosages; lesquels ?
A - Il s'agit d'une tumeur plus fréquente avant 35 ans A - Dosage du CA 15/3
B - A la mammographie l'opacité est homogène entourée B - CA 125
d'un halo clair C - Dosage de la prolactine
C - La ponction est nécessaire D - Dosage de la ferritine dans le lait
D - La conduite a tenir consiste à répéter la E - Dosage de la béta HCG
mammographie 3 mois plus tard Bonne(s) réponse(s) :
E - Il s'agit d'une tumeur qui dégénère souvent
Bonne(s) réponse(s) : A B C QUESTION ANNULEE.

L'adénofibrome dégénère exceptionnellement (on retrouve dans 4 % des


pièces de tumorectomie pour fibrome un adénocarcinome associé).
L'examen clinique régulier et la mammographie tous les ans sont 110
préconisés en cas de traitement conservateur mais l'exérèse chirurgicale Question à compléments multiples.
est la plus souvent pratiquée.
Madame D vous consulte pour une tumeur du sein Quels
sont le ou les éléments qui vous font penser, qu'elle est à
13 haut risque de cancer du sein ?
Question à complément simple. A - Elle a 45 ans
B - Elle a eu 4 enfants
L'une des propositions suivantes est considérée comme un C - Elle prend la pilule
facteur de risque pour le cancer du sein. Laquelle ? D - Sa mère a eu un cancer du sein
A - Multiparité E - Elle a eu ses premières règles tard (après 16 ans)
Bonne(s) réponse(s) : A D
B - Bas niveau socio-économique
C - Premières règles tardives Le cancer du sein est d'autant plus fréquent que l'âge augmente. Le rôle
D - Première grossesse après 30 ans de la pilule n'a pu être confirmé (nombreuses études contradictoires). La
E - Ménopause précoce pilule doit être arrêtée dès que l'on suspecte une tumeur maligne.
Bonne(s) réponse(s) : D

Les facteurs de risque de cancer du sein sont :


- antécédents familiaux 27
- premières règles précoces Question à complément simple.
- pathologie mammaire bénigne
- nulli ou panciparité
- première grossesse tardive Parmi ces cinq signes, lequel d'entre eux doit être considéré
- ménopause tardive. comme spécialement évocateur d'un cancer du sein ?
A - Douleur
B - Rétraction du mamelon
C - Rougeur
119 D - Ecoulement du mamelon
Question à compléments multiples. E - Hypertrophie unilatérale du sein
Bonne(s) réponse(s) : B
Dans le cancer du sein, les métastases atteignent avant tout
trois organes; lesquels ? L'écoulement unipore, surtout lorsqu'il est sanglant, doit faire pratiquer
un examen cytologique et radiologique à la recherche d'un cancer mais
A - Les os
la rétraction récente du mammelon doit également faire pratiquer un
B - Le foie examen radiologique recherchant une tumeur.
C - Les ovaires
D - Le thymus
E - Les poumons
Bonne(s) réponse(s) : A B E

Le bilan du cancer du sein comprend donc un cliché des poumons, une


échographie hépatique et une scintigraphie osseuse.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 653 By NADJI 85


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40 55
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Vous retiendriez comme facteur(s) de risque de cancer du Le bi!an d'extension de ce cancer du sein comporte dès lors
sein chez cette malade : en première intention :
A - Père décédé d'un infarctus du myocarde A - Le dosage de l'ACE
B - Mère décédée d'un tumeur du sein B - Un scanner cérébral
C - Célibataire C - Des clichés de squelette axial
D - Cycles réguliers D - Une échographie hépatique
E - Mastodynite prémenstruelle E - Des tomographies pulmonaires
Bonne(s) réponse(s) : B C E Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Les antécédents familiaux (ascendant ou collatéraux) de cancer du sein L'A.C.E. est positif dans 20 % des formes non métastasées initialement.
et la nulli ou pauciparité ont été démontrés alors que les mastodynies L'échographie hépatique et le bilan biologique hépatique (phosphatases
prémenstruelles (hyperoestrogénie relative) sont un facteur de risque alcalines, gamma GT) élimine une métastase muette cliniquement.
encore controversé. Les clichés du squelette axial remplacés actuellement par la
scintigraphie osseuse au technétium et les tomographies pulmonaires
Mademoiselle X..., 52 ans, secrétaire de direction, a subi il y a 10 ans recherchent les 2 autres localisations métastatiques fréquentes.
une mastectomie totale gauche avec curage axillaire ayant révélé Le scanner cérébral n'est pratiqué qu'en cas d'anomalie clinique.
l'envahissement néoplasique d'un des six ganglions prélevés. Elle se
plaint de douleurs nocturnes de la région dorsolombaire apparues
progressivement depuis deux mois. Elles sont exacerbées par les efforts
de toux. 34
L'état général est conservé. Il existe un nodule au niveau de la cicatrice Question à complément simple.
de mastectomie; son prélèvement confirme la récidive. Le dosage des
récepteurs hormonaux est positif (oestradiol et progestérone). Le sein
controlatéral est d'aspect normal. Il n'existe pas d'adénopathie axillaire, ni Quel est le facteur de risque de cancer du sein présenté par
sus-claviculaire. cette malade ?
L'examen neurologique et cardio-respiratoire est normal. A - Première grossesse à l'âge de 32 ans
Le foie n'a pas augmenté de volume. B - Allaitement prolongé
C - Prise de contraceptifs oraux pendant 5 ans
D - Fibroadénome
E - Mère décédée d'un cancer
62 Bonne(s) réponse(s) : D
Question à compléments multiples.
Les antécédents de mastopathie bénigne surtout de découverte tardives
Les 3 localisations le plus souvent envahies par des (30 ans) augmentent le risque de cancer du sein.
métastases du cancer du sein sont : Les grossesses tardives > 35 ans multiplient par 2 ce risque et certains
auteurs ont montré que le risque relatif était plus élevé chez des
A - Squelette distal des membres
primipares de plus de 25 ans que chez celles de moins de 25 ans. Seuls
B - Le foie les antécédents familiaux de cancer du sein augmentent le risque.
C - Le cerveau
D - Le poumon Une femme de 40 ans, non ménopausée, consulte pour un nodule du
E - Le squelette axial sein gauche. L'interrogatoire retrouve dans les antécédents personnels :
Bonne(s) réponse(s) : B D E 2 grossesses menées à terme à 32 et 34 ans, avec allaitement prolongé,
la prise de contraceptifs oraux pendant 5 ans, un fibroadénome opéré il y
Le squelette distal est exceptionnellement atteint et le cerveau est atteint a 10 ans ; des antécédents familiaux : mère décédée d'un cancer du col
plus tardivement. de l'utérus.
L'examen note une lésion du quadrant supéro-externe de 3 cm, dure
avec dépression cutanée en regard, non fixée et une adénopathie
axillaire homolatérale dure. La mammographie objective une opacité
51 irrégulière, étoilée, mesurant 2 cm, entourée d'un halo d'oedème et
Question à compléments multiples. associée à un épaississement cutané. Des micro-calcifications sont
notées dans l'opacité.
Une intervention chirurgicale est pratiquée. Voici les résultats :
Quel(s) facteur(s) de risque de cancer du sein retrouvez-vous - adénocarcinome infiltrant grade 3 de Scarff et Bloom, avec lésions
chez cette patiente ? multifocales
A - Antécédents familiaux - 12 ganglions sur 18 sont envahis dont certains avec rupture capsulaire
B - L'âge aux premières règles et embols Iymphatiques
C - L'âge à la première grossesse - récepteurs hormonaux sur la tumeur : oestrogène 200 fentomoles,
D - Hystérectomie pour fibrome progestérone 8 fentomoles (seuil de positivité pour la méthode : 10).
E - L'âge à la ménopause
Bonne(s) réponse(s) : A E

Les antécédents familiaux et la ménopause tardive > 55 ans augmentent


le risque, qui est augmenté également lorsque la 1ère grossesse
survient après 35 ans et si les 1ères règles sont précoces avant 13 ans.

Une femme de 58 ans consulte pour un bilan mammaire systématique.


La mère de la patiente a été traitée pour cancer du sein à l'âge de 50
ans. Sur le plan personnel, les premières règles sont survenues à l'âge
de 15 ans, la patiente a eu 2 enfants à l'âge de 28 et 30 ans qu'elle n'a
pas allaités. Deux ans plus tôt (56 ans), une hystérectomie totale avec
castration a été réalisée pour de volumineux fibromes ; la patiente avait
des cycles réguliers avant l'intervention. Le bilan mammaire est
demandé, car cette patiente bénéficie d'une hormonothérapie
substitutive. L'examen clinique note un bon état général. La palpation des
seins est strictement normale. La mammographie met en évidence du
coté droit sur le rayon de 3 H un amas de microcalcifications
nombreuses, denses.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 654 By NADJI 85
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12
Question à compléments multiples.

Chez cette malade, parmi les antécédents suivants, on


retient comme facteur de risque reconnu pour le cancer du
sein ?
A - Puberté précoce-ménopause tardive
B - Antécédent d'abcès du sein
C - Première grossesse tardive
D - Tabagisme
E - Cholecystectomie
Bonne(s) réponse(s) : A C

L'hyperoestrogénie relative est le point commun de tous les facteurs de


risque du cancer du sein auquel s'ajoute un facteur héréditaire ainsi que
l'effet protecteur d'une maturation précoce du sein lors d'une grossesse
jeune.

Une femme de 55 ans, non ménopausée, consulte pour un nodule du


quadrant supéro-externe du sein droit apparu 2 mois auparavant.
L'interrogatoire retrouve la notion d'un cancer du sein chez la grand-mère
maternelle, une puberté à l'âge de 10 ans, une première grossesse à
l'âge de 32 ans sans allaitement en raison d'un abcès du sein et enfin
une cholecystectomie pour lithiase à 49 ans. Cette malade a
régulièrement fumé 1/2 paquet de cigarettes par jour pendant 30 ans. A
l'examen : la tumeur est mobile mais s'accompagne d'une attraction
cutanée bien visible à jour frisant ; elle mesure 2,5 cm dans son plus
grand diamètre. A la palpation de l'aisselle homolatérale, on retrouve un
ganglion de 1 cm de diamètre les autres territoires ganglionnaires sont
normaux ; il n'existe pas d'hépatomégalie, il n'y a pas de douleurs
osseuses et l'état général est conservé.

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37 26
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi ces propositions concernant le fibrome et la La présence d'un fibrome utérin et d'une grossesse implique
grossesse, laquelle est fausse : la connaissance de certains risques et attitudes
A - Le fibrome peut gêner le diagnostic d'une grossesse thérapeutiques, parmi lesquels vous retenez :
jeune A - Indication de cerclage systématique en raison du
B - Si on constate qu'il existe un fibrome au 3ème trimestre risque d'avortement tardif
d'une grossesse, il faut faire une myomectomie B - Administration de progestatifs durant le premier
C - La nécrobiose aseptique est plus fréquente trimestre de la grossesse
D - On observe plus souvent des présentations anormales C - Césarienne systématique à terme
E - Le fibrome peut constituer un obstacle à D - Risque d'accouchement prématuré
l'accouchement E - Surveillance accrue de la délivrance (risque
Bonne(s) réponse(s) : B d'hémorragie par inertie utérine)
Bonne(s) réponse(s) : D E
Au cours de la grossesse, le fibrome peut se compliquer plus
fréquemment de nécrobiose aseptique et entraîner une expulsion Le fibrome risque de se compliquer pendant la grossesse (torsion,
prématurée ou une dystocie lors de l'accouchement (obstacle praevia, nécrobiose) et de compliquer la grossesse : accouchement prématuré,
présentation anormale) ; enfin, en déformant l'utérus il gêne obstacle praevia, hémorragie de la délivrance.
l'appréciation de la hauteur utérine surtout pour une grossesse jeune. En Il nécessite donc une surveillance accrue mais aucun geste préventif
l'absence de complication, il est illicite de proposer une myomectomie au systématique n'est indiqué.
3è trimestre.

7
92 Question à complément simple.
Question à complément simple.
On prescrit souvent des progestatifs en cas de ménorragies
Le traitement non chirurgical du fibrome utérin comporte en d'importance moyenne en relation avec un fibrome utérin ; à
général : quelle époque du cycle les prescrit-on généralement ?
A - L'administration d'oestrogènes A - Pendant les règles
B - L'administration d'androgènes B - Du 5ème au 14ème jour du cycle
C - L'administration de progestatifs C - Du 10ème au 20ème jour du cycle
D - Un traitement radiothérapique D - Du 16ème au 25ème jour du cycle
E - Une association de plusieurs de ces thérapeutiques E - En continu
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D
Le fibrome utérin a une physiopathologie encore mal connue mais est Les ménorragies sur utérus fibromateux sont souvent dues à
favorisé par une hyperoestrogénie locale, on administrera donc un anti- l'hyperplasie endométriale généralement associée et c'est elle que l'on
oestrogène (progestatif ou LH-RH). traite en prescrivant des progestatifs en 2è partie de cycle.
Les oestrogènes et les androgènes (transformation métabolique en
oestrogènes) sont contre-indiqués.
La radiothérapie est inefficace.
19
Question à complément simple.
8
Quel est le fibrome utérin pour lequel le traitement chirurgical
Question à complément simple.
est le plus souvent nécessaire ?
La complication la plus fréquente du fibrome sous-muqueux A - Fibrome sous-séreux pédiculé
B - Fibrome fibreux intra-cavitaire
est :
A - La torsion C - Fibrome de l'isthme
B - L'infection D - Fibrome intra-mural
C - Les métrorragies E - Fibrome du col
Bonne(s) réponse(s) : B
D - La transformation en cancer
E - La nécrobiose aseptique Tous ces types de fibromes peuvent être "chirurgicaux" en raison de
Bonne(s) réponse(s) : C complication (torsion du sous-séreux pédiculé, nécrobiose de l'intra-
mural, surinfection du fibrome du col stérilité ou obstacle praevia du
L'anomalie de la muqueuse utérine au contact du fibrome est fibrome isthmique) mais la complication la plus fréquemment observée
responsable de sa principale complication : les métrorragies. La torsion est les ménométrorragies en rapport avec le fibrome (polype fibreux)
concerne les fibromes sous séreux pédiculés. La dégénérescence intra-cavitaire nécessitant un geste chirurgical (curetage, myomectomie
sarcomateuse est exceptionnelle. sous hystéroscope ou hystérectomie).

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101 62
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui Une échographie pelvienne a été demandée. Habituellement,
s'applique(nt) aux fibromes intra-cavitaires ? les fibromes utérins non compliqués se traduisent à
A - Ils peuvent coexister avec un utérus de volume normal l'échographie par :
B - Ils s'associent fréquemment à des ménorragies A - Une image arrondie juxta-utérine, anéchogène
C - Ils résistent au traitement progestatif B - Une image arrondie, peu échogène, contenant des
D - Ils donnent une ballonnisation de l'utérus à cloisons
l'hystérosalpingographie C - Une image arrondie, peu échogène, avec renforcement
E - Leur traitement est chirurgical des échos postérieurs
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E D - Une image arrondie, échogène avec atténuation des
échos postérieurs
Les myomes intra-cavitaires ou sous-muqueux sont responsables de E - Une image arrondie très échogène avec absorption des
métrorragies par l'altération de la muqueuse qui les recouvre ou par
ultra-sons et "cône d'ombre" postérieur
l'hyperplasie muqueuse associée. Ils déforment régulièrement les
Bonne(s) réponse(s) : D
contours de la cavité utérine à l'H.S.G. qui est dite "soufflée" ou
"ballonisée".
Les fibromes se traduisent par une image arrondie de même nature que
le myomètre donc échogène.
Il y a atténuation des faisceaux par absorption tissulaire donc atténuation
des échos postérieurs.
2 L'absorption totale serait en rapport avec une structure gazeuse ou
Question à compléments multiples. osseuse.
Le renforcement postérieur en rapport avec un kyste liquidien.
Parmi les propositions suivantes concernant les fibromes
utérins quelles sont celles qui sont fausses ?
A - Dégénérescence maligne dans 10 % des cas après la
ménopause 63
B - Incontinence urinaire à l'effort Question à compléments multiples.
C - Clivage chirurgical possible
D - Cause de stérilité Un certain nombre d'examens (complémentaires) permettent
E - Augmentation de volume sous l'effet des oestrogènes de faire le diagnostic de localisation exacte du fibrome, en
Bonne(s) réponse(s) : A B particulier, il est possible de faire le diagnostic de fibrome
sous-muqueux à l'aide de :
La compression vésicale par le fibrome peut donner des signes A - Echographie
d'irritation vésicale (impériosités, pollakiurie). Il ne dégénère B - Hystéroscopie
qu'exceptionnellement en sarcome. Son rôle éventuel dans la stérilité est C - Coelioscopie
contesté (obstacle tubaire, obstacle à la nidation).
D - Colposcopie
E - Hystérosalpingographie
Bonne(s) réponse(s) : B E
61 L'échographie est peu sensible pour la localisation de petits fibromes
Question à compléments multiples. sous-muqueux mieux vus en hystéroscopie ou hystérographie et
invisibles en coelioscopie ou colposcopie.
Un certain nombre de signes cliniques simples sont
susceptibles de distinguer un kyste de l'ovaire d'un fibrome
utérin interstitiel. En cas de fibrome interstitiel :
A - La masse perceptible est mobilisable 65
B - Il existe un sillon net de séparation entre l'utérus et la Question à compléments multiples.
masse perçue
C - Les mouvements donnés au col de l'utérus ne sont L'hystérosalpingographie a pu être réalisée et plaide en
jamais transmis à la masse palpée faveur d'un myome utérin sous-muqueux. Parmi les signes
D - La masse perçue est soit antérieure soit postérieure hystérographiques suivants, vous retenez en faveur de ce
mais jamais latéro-utérine type de fibrome :
E - Le volume de la masse perçue est toujours inférieur à A - Cavité utérine de petite taille et régulière
10 cms B - Lacune intracavitaire, irrégulière
Bonne(s) réponse(s) : C - Cavité utérine agrandie, ballonnisée
D - Lacune intracavitaire à bords réguliers
QUESTION ANNULEE E - Latérodéviation globale de la cavité utérine sans
déformation
Bonne(s) réponse(s) : C D

La régularité de la lacune et la modification des contours intra-utérins


permettent de diagnostiquer un fibrome sous-muqueux.

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66
Question à compléments multiples.

L'hystérosalpingographie confirme l'existence d'un fibrome


intracavitaire. Quelle(s) option(s) thérapeutique(s) proposez-
vous à votre patiente qui ne souhaite plus d'enfants ?
A - Hystérectomie totale avec conservation ovarienne
B - Myomectomie
C - Surveillance simple
D - Traitement martial visant à corriger l'anémie associée
E - Traitement oestroprogestatif
Bonne(s) réponse(s) : A C D

La myomectomie est sans intérêt compte tenu de l'âge, de l'absence de


désir de grossesse et du risque de récidive.
Le traitement oestroprogestatif est une contre-indication.

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1
57
Question à compléments multiples.

La grossesse extra utérine à une fréquence accrue dans


la(les) circonstance(s) suivante(s) :
A - Antécédent de stérilité
B - Antécédent de salpingite
C - Antécédent d'avortement spontané du deuxième
trimestre
D - Contraception par oestro-progestatif normo-dosé
E - Contraception par stérilet
Bonne(s) réponse(s) : A B E

La grossesse extra utérine est favorisée par les lésions tubaires


(salpingite, endométriose, plastie tubaire...) elle est retrouvée
classiquement de façon plus fréquente en cas de stérilet, d'antécédent
de stérilité et de contraception microprogestative. Par contre sa
fréquence n'est pas modifiée par une contraception oestroprogestative
normodosée ni par les A.T.C.D. d'avortements spontanés du 2è
trimestre.

26
Question à complément simple.

Vous suspectez une GEU (Grossesse Extra Utérine) chez


une patiente. Votre examen clinique est normal. Vous devez :
A - Revoir la patiente cliniquement 4 à 5 jours plus tard
B - Faire une coelioscopie
C - Faire une hystéroscopie
D - Faire un dosage de HCG et une échographie
E - Faire un dosage de progestérone
Bonne(s) réponse(s) : D

En l'absence de signes d'hémorragie abdominale (examen clinique


normal) qui imposeraient la coelioscopie, le dosage des bêta HCG et
l'échographie permettent d'affirmer la grossesse et de montrer l'absence
de sac intra-utérin avec éventuellement un épanchement abdominal et/ou
une masse annexielle suspecte, plus rarement l'image précise de la
GEU.

53
Question à complément simple.

Au terme de votre démarche diagnostique, vous décidez


d'une coelioscopie, au cours de laquelle vous découvrez une
grossesse extra utérine droite de 1 cm de diamètre,
ampullaire ; la trompe controlatérale est recouverte
d'adhérences et présente un phimosis complet du pavillon.
Quel geste thérapeutique vous semble le plus adapté ?
A - Conservation tubaire par césarienne tubaire
B - Salpingectomie droite
C - Salpingectomie bilatérale
D - Salpingectomie droite et plastie tubaire gauche
E - Salpingectomie droite et ligature tubaire controlatérale
Bonne(s) réponse(s) : A

Compte-tenu de la petite taille de la grossesse et du mauvais état de la


trompe controlatérale, on propose une chirurgie conservatrice.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 659 By NADJI 85


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15 58
Question à complément simple. Question à complément simple.

Le moyen le plus précoce pour diagnostiquer une grossesse Lorsque l'examen clinique semble normal, dans le cas d'une
est : suspicion de grossesse extra-utérine, que faut-il faire :
A - L'examen clinique A - Reconvoquer la malade quinze jours plus tard pour
B - La courbe thermique nouvel examen
C - La réaction immunologique de grossesse dans les B - Faire une coelioscopie
urines C - Demander un dosage de bêta HCG et une échographie
D - Le dosage de Bêta HCG plasmatique D - L'opérer immédiatement
E - L'échographie E - Aucune de ces actions n'est correcte
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : C

Le dosage des béta HCG plasmatiques est le plus performant et est En l'absence d'anomalie clinique évocatrice, toute suspicion de GEU doit
positif (> ou égal 10 UI) au 10è jour de grossesse alors que la courbe faire demander un dosage des BHCG dont l'évolution sur 48 heures
thermique de nécessite un plateau prolongé de plus de 16 jours après le renseigne sur l'évolutivité de la grossesse, et une échographie qui
décalage et que les réactions immunologiques classiques de grossesse permet d'écarter le diagnostic lorsqu'elle retrouve une image intra-utérine
(seuil 31000 UI) ne se positivent qu'au 20è jour de grossesse environ, en et de la suspecter en cas d'utérus vide avec une image annexielle et/ou
même temps que le seuil de sensibilité échographique : visualisation du liquidienne dans le douglas. C'est après avoir réuni un faisceau
sac ovulaire vers la 5è SA. d'arguments cliniques et paracliniques que l'on posera l'indication
opératoire (coelioscopie).

37
Question à complément simple. 57
Question à compléments multiples.
Parmi ces propositions concernant le fibrome et la
grossesse, laquelle est fausse : La grossesse extra utérine à une fréquence accrue dans
A - Le fibrome peut gêner le diagnostic d'une grossesse la(les) circonstance(s) suivante(s) :
jeune A - Antécédent de stérilité
B - Si on constate qu'il existe un fibrome au 3ème trimestre B - Antécédent de salpingite
d'une grossesse, il faut faire une myomectomie C - Antécédent d'avortement spontané du deuxième
C - La nécrobiose aseptique est plus fréquente trimestre
D - On observe plus souvent des présentations anormales D - Contraception par oestro-progestatif normo-dosé
E - Le fibrome peut constituer un obstacle à E - Contraception par stérilet
l'accouchement Bonne(s) réponse(s) : A B E
Bonne(s) réponse(s) : B
La grossesse extra utérine est favorisée par les lésions tubaires
Au cours de la grossesse, le fibrome peut se compliquer plus (salpingite, endométriose, plastie tubaire...) elle est retrouvée
fréquemment de nécrobiose aseptique et entraîner une expulsion classiquement de façon plus fréquente en cas de stérilet, d'antécédent
prématurée ou une dystocie lors de l'accouchement (obstacle praevia, de stérilité et de contraception microprogestative. Par contre sa
présentation anormale) ; enfin, en déformant l'utérus il gêne fréquence n'est pas modifiée par une contraception oestroprogestative
l'appréciation de la hauteur utérine surtout pour une grossesse jeune. En normodosée ni par les A.T.C.D. d'avortements spontanés du 2è
l'absence de complication, il est illicite de proposer une myomectomie au trimestre.
3è trimestre.

85
51 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Un médicament tératogène, administré du 28ème au 35ème
La découverte d'une bactériurie significative à Protéus jour de la grossesse, peut entraîner une atteinte :
totalement asymptomatique chez une femme sans A - De l'oeil
antécédent au 3ème mois de la grossesse : B - Du système nerveux central
A - Doit faire pratiquer une urographie et une cystographie C - Du coeur
rapidement D - Des membres
B - Doit être traitée par des anti infectieux adaptés E - Des organes génitaux externes
C - Impose le port d'une sonde à demeure Bonne(s) réponse(s) : A B C D
D - Peut être négligée
La période correspondante à la 6è semaine de grossesse (28è au 30è
E - Impose le repos au lit trois semaines
jour de grossesse) est la formation des ébauches d'organes
Bonne(s) réponse(s) : B
(embryogénèse). Seuls les organes génitaux externes seront développés
au début de la période foetale.
Toute bactériurie significative (> ou égal 10 exposant 4 germes/ml) doit
être traitée par un antiseptique urinaire ou un antibiotique efficace
(antibiogramme systématique) en raison du risque de pyélonéphrite chez
la mère et de complication de la grossesse (accouchement prématuré,
hypotrophie foetale, mort in utéro). L'urographie et la cystographie ne se
discutent qu'en cas d'infection haute ou de cystites à répétition et
seulement à distance de l'accouchement.
Le repos au lit n'est indiqué qu'en cas de contraction utérine ou de
modification associée du col.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 660 By NADJI 85


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77 65
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Les propositions suivantes sont fausses, sauf une Le bilan Parmi les examens complémentaires demandés lors de la
d'une aménorrhée secondaire chez une femme de 35 ans déclaration de grossesse lequel(lesquels) est (sont)
montre une selle turcique normale, un taux élevé de FSH et obligatoire(s) :
de LH plasmatiques, un taux normal de prolactine et de A - Groupe sanguin
testostérone, un test de grossesse négatif, un taux très bas B - Protéinurie
de progestérone, un examen gynécologique normal. Le C - Glycémie
diagnostic s'oriente vers : D - Recherche de la sérologie de la syphilis
A - Une dysgénésie gonadique E - Radio pulmonaire
B - Une syndrome de Stein et Leventhal Bonne(s) réponse(s) : A B D
C - Une tumeur hypophysaire
D - Une ménopause précose La loi prévoit à titre obligatoire le groupe sanguin, la protéinurie et la
sérologie syphilitique.
E - Une aménorrhée psychogène
Il est conseillé de pratiquer une glycémie à jeun.
Bonne(s) réponse(s) : D
La radiographie pulmonaire n'est réservée qu'en cas d'anomalie clinique
ou de terrain à risque de tuberculose.
L'augmentation de FSH et LH signe l'origine basse de l'aménorrhée.
La dysgénésie gonadique est responsable d'une aménorrhée primaire et
dans le syndrome de Stein Leventhal, l'élévation de FSH et LH est
dissocié et l'examen retrouve en général de gros ovaires polykystiques et
un hirsutisme (hyperandrogénie). 6
Question à complément simple.

Le terme d'une grossesse est calculé précisément grâce à


81 l'échographie :
Question à complément simple. A - A la 34ème semaine d'aménorrhée
B - Au 15ème jour de gestation
La vitalité de la grossesse au terme de 8 semaines C - Entre la 16ème et la 20ème semaine d'aménorrhée
d'aménorrhée avec métrorragies peut être vérifiée par : D - Entre la 28ème et la 32ème semaine d'aménorrhée
A - Mesure de la hauteur utérine E - Entre la 24ème et la 28ème semaine d'aménorrhée
B - Auscultation des bruits du coeur au stéthoscope à Bonne(s) réponse(s) : C
ultrasons
C - Un dosage des bêta HCG Plus l'échographie est réalisée précocément plus le calcul du terme est
précis :
D - Echographie
- 6 à 8 S.A ± 5 jours (sac ovulaire)
E - Courbe de température - 8 à 12 S.A ± 3 jours (distance crâniocaudale)
Bonne(s) réponse(s) : C - 13 à 24 S.A ± 1 semaine.
Au 15è jour de gestation le sac ovulaire n'est pas encore visible.
Seule l'échographie, par la recherche de battements cardiaques et de
mouvements actifs foetaux, permet d'affirmer la vitalité ovulaire. Les
bruits du coeur ne sont pas toujours perceptibles à ce terme au
stéthoscope à ultra-sons et aucun des autres examens ne permet
isolément ce diagnostic.
81
Question à complément simple.

Parmi les causes d'avortements tardifs énumérées ci-


82 dessous, l'une est fausse. Laquelle ?
Question à complément simple. (On désigne par avortement tardif, un avortement survenant
au deuxième trimestre de la grossesse)
Lorsque surviennent des métrorragies, rouges et A - Malformation du corps utérin
abondantes, au 3ème trimestre de la grossesse, sans lésion B - Placenta extra-chorialis
du col, quel est l'examen complémentaire à demander pour C - Béance cervico-isthmique
affirmer l'étiologie ? D - Aberration chromosomique
A - Une amniocentèse tardive E - Infection du pôle inférieur de l'oeuf
B - Un dosage d'oestriol Bonne(s) réponse(s) : D
C - Une échographie
Les avortements tardifs sont principalement d'origine utérine
D - Un enregistrement du rythme cardiaque foetal
(malformation, béance) lorsque le foetus est vivant, et ovulaire (anomalie
E - Un dosage de prégnandiol du placenta et du cordon, infection : listériose et syphilis surtout) lorsqu'il
Bonne(s) réponse(s) : C est mort.
Les aberrations chromosomiques ne sont plus en cause (1ère cause au
Le premier diagnostic évoqué est le placenta praevia et seule 1er trimestre).
l'échographie permet de préciser la localisation placentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 661 By NADJI 85


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94 87
Question à complément simple. Question à complément simple.

Chez une femme de 28 ans, le bilan d'hypertension a mis en Une jeune femme primigeste de 28 ans, en 39ème semaine
évidence une sténose de l'artère rénale gauche. Depuis un d'aménorrhée, consulte pour céphalées et sensations de
an, la tension artérielle est maintenue à la normale par un "mouches volantes''. Il existe : albuminurie(+ + +), oedèmes
traitement bêtabloquant (400 mg d'acébutolol par jour). Elle des membres inférieurs et supérieurs, prise de poids de 21
vient consulter pour un arrêt de règles de 8 semaines, les kg depuis le début de la grossesse. La T A est à 150/105. Le
réactions biologiques de grossesse sont positives. Vous tracé cardiaque foetal est parfait. Le col utérin est long de 2
devez décider : cm, ouvert à 1 cm sur toute sa longueur :
A - Une interruption de grossesse en raison du risque A - Vous prescrivez un traitement anti-hypertenseur à cette
tératogène patiente en lui précisant de revenir consulter dans une
B - Une interruption du traitement semaine, si elle n'a pas accouché
C - Une interruption du traitement et son remplacement par B - Vous prescrivez un bilan d'hypertension à faire en
un régime désodé et un diurétique ambulatoire : créatinine, urée, acide urique, clearance, avant
D - Une interruption du traitement et contrôle des lésions tout traitement anti-hypertenseur
par une nouvelle artériographie C - Vous demandez une UIV pour apprécier la fonction
E - Poursuite du traitement sous surveillance obstétricale sécrétoire du rein
et tensionnelle D - Vous hospitalisez cette patiente immédiatement pour
Bonne(s) réponse(s) : E bilan et surveillance
E - Vous interrompez la grossesse dans le plus bref délai
La poursuite du traitement par les béta-bloquants est possible compte- Bonne(s) réponse(s) : E
tenu d'une surveillance obstétricale et tensionnelle, en effet :
les béta- ne sont pas tératogènes et le risque théorique d'hypoglycémie, Il s'agit d'un syndrome prééclamptique chez une femme à terme
de bronchospasme néonatal ou d'accouchement prématuré n'a pas été nécessitant de toute urgence le sauvetage maternel et foetal par
démontré et est facilement traité. l'interruption de grossesse (compte-tenu de l'absence de souffrance
L'hypertension est aggravée par la grossesse et peut se compliquer foetale et de l'état du col, un déclenchement est possible) associé à un
d'une toxémie surajoutée. traitement antihypertenseur sous surveillance clinique accrue.
L'artériographie et les diurétiques sont contre-indiqués (majoration de
l'hypovolémie, irradiation foetale).

26
34 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples. La présence d'un fibrome utérin et d'une grossesse implique
la connaissance de certains risques et attitudes
Parmi les 5 vaccins suivants, citez celui(ceux) que l'on peut
thérapeutiques, parmi lesquels vous retenez :
prescrire sans arrière pensée pendant la grossesse :
A - Indication de cerclage systématique en raison du
A - BCG risque d'avortement tardif
B - Vaccin antipolyomyélitique buvable B - Administration de progestatifs durant le premier
C - Vaccin antirubéolique trimestre de la grossesse
D - Vaccin antigrippal C - Césarienne systématique à terme
E - Vaccin antihépatite B D - Risque d'accouchement prématuré
Bonne(s) réponse(s) : D E
E - Surveillance accrue de la délivrance (risque
Les vaccins vivants même atténués sont contre-indiqués pendant la d'hémorragie par inertie utérine)
grossesse car susceptibles d'un passage transplacentaire. Le vaccin Bonne(s) réponse(s) : D E
antigrippal est inactivé et celui de l'hépatite B est un vaccin antigénique
donc peuvent être prescrits. Le fibrome risque de se compliquer pendant la grossesse (torsion,
nécrobiose) et de compliquer la grossesse : accouchement prématuré,
obstacle praevia, hémorragie de la délivrance.
Il nécessite donc une surveillance accrue mais aucun geste préventif
33 systématique n'est indiqué.
Question à complément simple.

L'examen complémentaire le plus important pour établir le 112


diagnostic d'un arrêt spontané d'évolution de la grossesse Question à compléments multiples.
entre 8 et 15 semaines d'aménorrhée est :
A - Le dosage des HCG urinaires Dans les dix premières semaines de la grossesse des
B - Le dosage des HCG plasmatiques métrorragies peuvent être causées par :
C - Le dosage urinaires de prégnandiol et oestrogènes A - Grossesse molaire
D - L'échographie B - Menace d'avortement spontané
E - L'enregistrement du rythme cardiaque foetal C - Insertion basse du placenta
Bonne(s) réponse(s) : D
D - Hématome rétro placentaire
Seule l'échographie peut faire le diagnostic de grossesse arrêtée sur E - Grossesse extra-utérine
l'absence de battements cardiaques, de mouvement actif puis le Bonne(s) réponse(s) : A B E
chevauchement des os du crâne, l'ascite foetale etc...
Les dosages hormonaux A et B isolés sur un dosage ne permettent en Les complications placentaires nécessitent l'individualisation de celui-ci
aucun cas d'affirmer le diagnostic (c'est sans intérêt) et la recherche des qui n'a lieu qu'au 2ème trimestre.
bruits du coeur aux ultrasons est souvent aléatoire à ce terme.

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76 52
Question à complément simple. Question à complément simple.

Quel est en pratique le premier examen à demander pour Madame X présente après une aménorrhée de 2 mois et
affirmer le diagnostic de grossesse devant un retard de demi des métrorragies d'abondance modérée. Parmi les
règles de 10 jours ? examens ci-dessous, quel est celui qui permet d'affirmer
A - Test immunologique de grossesse l'évolutivité de la grossesse ?
B - Dosage oestradiol plasmatique A - Le dosage de l'HCG urinaire
C - Dosage progestérone plasmatique B - Le dosage de l'HCG bêta plasmatique
D - Dosage d'oestriol urinaire C - Le dosage de la progestérone plasmatique
E - Echographie D - Le diagnostic immunologique de grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A E - L'échographie
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
Aucun dosage hormonal isolé (HCG plasmatiques ou urinaires, béta-
HCG) ne permet d'affirmer l'évolutivité d'une grossesse (le dosage de la
progestérone n'y participe en aucun cas) seule l'échographie par la
110 recherche de mouvements actifs et battements cardiaques permet de
Question à compléments groupés. rassurer la patiente dans le cas échéant.
P.M : Dans une grossesse môlaire, il existe une augmentation des HCG
sans développement embryonnaire.
La grossesse entraîne un certain nombre de modifications
biologiques. Quelle(s) est(sont) la(les) propositions qui
est(sont) correcte(s) ?
1 - Hyperleucocytose 82
2 - Hémodilution Question à complément simple.
3 - Hypercholestérolémie
4 - Accélération de la vitesse de sédimentation Une infection urinaire en cours de grossesse comporte les
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D risques évolutifs suivants, sauf un. Lequel ?
1,2,3,4=E A - Mort in-utéro en cas de pyélonéphrite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : E
B - Risque de prématurité ou de retard pondéral
Au cours de la grossesse, on note une augmentation du volume
C - Risque important (30%) de pyelonéphrite aiguë
plasmatique d'où une anémie par hémodilution responsable d'une D - Constitution de lésions interstitielles rénales de
accélération de la VS. Il existe par ailleurs une hyperleucocytose (9000 à pyélonéphrite chronique
15000) et une hypercholestérolémie. E - Risque de stérilité secondaire
Bonne(s) réponse(s) : E

L'infection urinaire, en cours de grossesse, peut être grave pour les 4


10 premières raisons et doit donc être soigneusement recherchée. La
Question à complément simple. physiopathologie de la stérilité n'a rien à voir avec l'infection urinaire qui
ne se propage jamais aux annexes.
Au cours des grossesses extra-utérines, la site d'implantation
ectopique le plus fréquent est :
A - Le pavillon tubaire 101
B - L'ovaire Question à complément simple.
C - La portion isthmique de la trompe
D - L'ampoule tubaire Une femme au 8ème mois de sa grossesse présente les
E - La portion interstitielle de la trompe résultats suivants.
Bonne(s) réponse(s) : D
L'un d'entre eux est anormal, indiquez lequel :
Toutes les localisations ont été décrites lors d'une grossesse extra-
A - Taux d'hémoglobine : 9 g/dl
utérine mais la plus fréquente est la grossesse ampullaire (78 %) contre B - Fer sérique : 90 microg/dl (16 micromol/l)
20 % pour l'isthmique. C - Leucocytes : 12 x 109 /l (12000/mm3)
D - Fibrinogène : 4 g/l
E - Vitesse de sédimentation globulaire : 30 mm en 1 heure
Bonne(s) réponse(s) : A
84
Question à compléments multiples. La grossesse s'accompagne d'une hyperleucocytose (9 000 à 15 000
GB/mm3), d'une accélération de la VS, d'une augmentation du
fibrinogène (supérieur ou égal à 4 g/l) et d'une anémie modérée par
Parmi les antibiotiques suivants, quel(s) est (sont) celui
hémodilution (Hb supérieur à 11g/l) avec baisse du fer sérique supérieur
(ceux) contre-indiqué(s) les 3 derniers mois de la grossesse : ou égal à 80 mg/100 ml. Dans ce cas, une Hb à 9 g doit faire rechercher
A - Tétracylines une autre cause.
B - Ampicilline
C - Aminosides
D - Chloramphénicol
E - Macrolides
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Les tétracyclines absorbées par les dents provoquent une coloration et


un hypoplasie dentaire.
Les aminosides utilisés à fortes doses cumulées sont responsables de
toxicité auditive et sont donc à éviter.
Le chloramphénicol est contre-indiqué pendant toute la grossesse
(syndrome gris du nouveau-né).

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55 4
Question à complément simple. Question à complément simple.

Le meilleur paramètre échographique permettant d'apprécier Si une grossesse survient chez une femme qui porte un
l'âge d'une grossesse dont la date de début est imprécise est stérilet et est dans l'incertitude sur la poursuite de la
: grossesse, quelle est la conduite à tenir ?
A - La mesure du bi-pariétal à partir de la 13ème semaine A - Avortement thérapeutique
d'aménorrhée B - IVG
B - La mesure du sac gestationnel à 7 semaines C - Ablation du stérilet
d'aménorrhée D - Section des fils du stérilet
C - La mesure de la longueur fémorale à 24 semaines E - Abstention et surveillance échographique
d'aménorrhée Bonne(s) réponse(s) : C
D - La mesure de la longueur cranio-caudale de l'embryon
à 8 semaines d'aménorrhée L'ablation du stérilet, quand elle est possible, est impérative, le risque
morbide étant plus important lorsqu'il reste en place. La grossesse sur
E - La mesure du diamètre abdominal transverse à 24
stérilet est entachée de complications précoces (avortement spontané,
semaines d'aménorrhée infection) plus fréquentes mais ne justifie pas en elle-même l'avortement
Bonne(s) réponse(s) : D thérapeutique.
La précision pour ces différentes mesures est :
- bi-pariétal après 13 SA ± 1 semaine
- sac gestationnel 7 SA + ou - 5 jours
- fémur 24 SA ± 1 semaine
5
- crâniocaudale 8 SA ± 3 jours Question à compléments multiples.
- abdominal transverse 24 SA, critère de croissance pondérale.
Au 7ème mois d'une grossesse normale, on s'attend à
trouver :
A - Une créatinine sérique à 120 micromoles/litre
19 B - Une uricémie à 200 micromoles/litre
Question à complément simple. C - Une protéinurie de 0,60 g/24 h
D - Une pression artérielle à 145/90 mmHg
Quelle est la cause la plus fréquente des avortements E - Une bactériurie de 104 germes/ml
spontanés du 1er trimestre de la grossesse ? Bonne(s) réponse(s) : B
A - Causes hormonales
B - Malformations utérines La créatininémie est abaissée (< ou égale à 70 micromol/l) ainsi que
C - Fibromes l'uricémie (< ou égale à 240 micromol/l).
Il n'y a pas de protéinurie ni de bactériurie, la pression artérielle est
D - Béance de l'isthme
strictement inférieure à 140 mm Hg pour la systolique et 90 mmHg pour
E - Anomalies chromosomiques de l'oeuf la diastolique.
Bonne(s) réponse(s) : E

Les malformations utérines, les fibromes utérins et la béance cervico-


isthmique sont responsables d'avortements tardifs du 2ème trimestre
avec foetus vivant. Les anomalies chromosomiques et l'insuffisance
42
lutéale sont responsables d'avortements du 1er trimestre, les 1ères étant Question à compléments multiples.
les plus fréquentes (40 à 60% des cas).
Quels sont les deux moyens les plus précoces pour poser le
diagnostic de grossesse ?
A - L'examen clinique
30 B - La courbe thermique
Question à complément simple. C - La réaction immunologique de grossesse dans les
urines
Quel est l'examen le plus fiable pour diagnostiquer une D - Le dosage de Béta HCG plasmatique
souffrance foetale in utéro au 3ème trimestre de la grossesse E - L'échographie
? Bonne(s) réponse(s) : B D
A - Dosage de l'oestriol
B - Dosage de H.P.L. (hormone lactogène placentaire) Les béta HCG urinaires sont positives au 10ème jour de grossesse.
C - Amnioscopie Le plateau thermique > ou égal à 16 jours permet de suspecter une
grossesse débutante.
D - Enregistrement du rythme cardiaque foetal
La R.I.G. classique urinaire (seuil de positivité 1000 UI) est positive au
E - Echographie 21ème jour d'une grossesse normale.
Bonne(s) réponse(s) : D L'échographie ne permet de voir un sac ovulaire qu'à la 4ème semaine
de grossesse.
L'enregistrement du rythme cardiaque foetal (R.C.F.) est le plus sensible
pour dépister une souffrance foetale au 3ème trimestre. Il recherche un
tracé aréactif : absence de phases d'accélération (voire décélération),
diminution de l'amplitude des fluctuations, au maximum rythme
sinusoïdal, bradycardie de gravité extrême.
L'amnioscopie apporte des informations au moment du terme lorsque le
col est ouvert (couleur du liquide amniotique). L'échographie renseigne
sur la croissance foetale et les mouvements actifs mais malgré les
scores définis (Magnin), la valeur prédictive est inférieure à
l'enregistrement du R.C.F.
L'H.P.L. d'origine exclusivement placentaire et l'oestriol témoin du bien-
être du couple foeto-placentaire sont moins sensibles et moins
spécifiques (nombreuses sources d'erreur). Le dosage de l'oestriolémie
n'est considérée comme significative de souffrance foetale que lorsque
la chute est supérieure à 40 % de la moyenne des 3 valeurs précédentes.

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61 16
Question à complément simple. Question à complément simple.

Devant des métrorragies, rouges et abondantes, au 3ème Toutes ces étiologies peuvent donner une hémorragie
trimestre de la grossesse, sans lésion du col, l'examen génitale externe en fin de grossesse, sauf une. Laquelle ?
complémentaire à demander est : A - Insertion basse du placenta
A - Une amniocentèse B - Hématome rétro-placentaire
B - Un dosage d'oestriol C - Polype endocervical décidualisé
C - Une échographie D - Nécrose d'un fibrome pédicule sous séreux
D - Une amnioscopie E - Rupture d'un utérus cicatriciel
E - Un dosage de prégnandiol Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
Un fibrome sous-séreux pédiculé n'est pas en contact avec la muqueuse
Le premier diagnostic à évoquer devant des métrorragies isolées de endométriale et ne provoque pas de métrorragie en cas de nécrobiose.
sang rouge au 3ème trimestre est le placenta bas inséré diagnostiqué
par l'échographie.

24
Question à complément simple.
64
Question à complément simple. Dans le monitorage du rythme cardiaque foetal au cours de
la grossesse, quel est l'élément de bon pronostic ?
Une femme jeune présente des métrorragies d'installation A - Rythme plat
récente et l'examen clinique trouve une masse latéro-utérine B - Rythme sinusoïdal
douloureuse de volume modéré. Parmi les cinq éléments C - Episodes d'accélération lors des mouvements foetaux
suivants, quel est celui qui vous permet pratiquement D - Tachycardie permanente, même en l'absence de
d'éliminer une grossesse extra-utérine en activité ? mouvements foetaux
A - Absence de retard de règles E - Bonne récupération après un ralentissement induit par
B - Kyste de l'ovaire connu une contraction utérine
C - Test de grossesse standard négatif Bonne(s) réponse(s) : C
D - Existence d'un stérilet en place
E - Taux de la bêta-HCG plasmatique inférieur à 5 milli- Toutes les autres propositions sont des tracés de souffrance foetale
unités/ml avec dans l'ordre de gravité croissante E.D.A.B.
Bonne(s) réponse(s) : E

Les bêta HCG sont sécrétées par le trophoblaste dès son


individualisation (9ème jour après l'ovulation). 97
C'est donc le dosage le plus sensible, avec un seuil de positivité à 5 Question à compléments multiples.
UI/ml et le plus précoce.
Indiquez, parmi les conditions suivantes, celle(s) qui peut
(peuvent) être cause(s) de grossesse extra-utérine :
A - Salpingite
76 B - Stérilet
Question à compléments multiples. C - Malformation tubaire
D - Progestatifs microdosés
Parmi les 5 infections ci-dessous, indiquer celle(s) qui fait E - Antécédents de plastie tubaire
(font) courir un danger pour la grossesse ou le foetus : Bonne(s) réponse(s) : A C D E
A - Herpès génital
B - Cytomégalovirus Les progestatifs microdosés altèrent la motilité tubaire et les
C - Toxoplasmose mouvements ciliés et ralentissent ainsi le transport de l'oeuf dans la
D - Virus de l'hépatite B trompe. Le stérilet ne protège pas de la GEU mais ne la provoque pas.
E - Listeria
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

L'herpès génital peut être responsable d'encéphalite herpétique chez le 7


nouveau-né (contamination le plus souvent au moment de la naissance) : Question à complément simple.
- le cytomégalovirus est responsable de mort foetale in utéro ou de
malformations céphaliques Au cours d'une grossesse normale débutante, le taux
- la toxoplasmose est responsable de mort in utéro et d'atteinte oculaire plasmatique de l'HCG :
ou neurologique
- la listériose est responsable de mort in utéro, de méningite, hépatite ou
A - Double en 12 heures
septicémie néonatale. B - Double en 2 jours
Enfin le virus de l'hépatite B ne donne pas de malformation mais peut C - Double en 5 jours
provoquer une mort foetale in utéro ou une hépatite néonatale (rare) et un D - Double en 8 jours
accouchement prématuré. E - Aucune de ces propositions n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : B

Le maximum est atteint entre la 8ème et la 12ème semaine puis chute


jusqu'à la 20ème semaine où il se maintient alors autour de 5 000 UI/24
h et disparaît dans les 5 jours suivant l'accouchement.

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54 103
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

A propos de "grossesse et pression artérielle" choisir la(les) Dans les dix premières semaines de la grossesse, des
proposition(s) exacte(s) : métrorragies peuvent être causées par :
A - Le volume plasmatique s'accroît au cours de la A - Grossesse molaire
grossesse normale B - Menace d'avortement spontané
B - La pression artérielle s'élève au cours de la grossesse C - Insertion basse du placenta
normale D - Décollement prématuré du placenta normalement
C - Les résistances périphériques s'abaissent au cours de inséré
la grossesse normale E - Prise d'aspirine
D - Il existe une liaison statistique entre hypertension Bonne(s) réponse(s) : A B E
artérielle de la grossesse et trouble de la croissance du foetus
E - Le régime sans sel est la base du traitement de l'HTA Les hémorragies d'origine placentaire nécessitent l'individualisation de
ce dernier (15ème SA).
de la grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Chez la femme enceinte, il existe une augmentation de la volémie avec


bilan sodé positif, augmentation de la filtration rénale et baisse des 1
résistances périphériques d'où baisse de la tension artérielle. Dans la Question à complément simple.
toxémie, il existe une hypovolémie avec bilan sodé moins positif, le
régime sans sel est donc dans ce cas un facteur d'aggravation. Une patiente, habituellement bien réglée, est vue pour la
L'hypertension artérielle granidique est statistiquement liée à première fois en milieu de grossesse. Quel est le meilleur
l'hypotrophie foetale (ischémie utéroplacentaire). moyen pour préciser le terme de cette grossesse ?
A - L'échographie
B - Les dosages sanguins répétés de l'H.P.L. (hormone
16 lacto-placentaire)
Question à complément simple. C - Le calcul à partir de la date des dernières règles
D - La hauteur utérine
Parmi les cinq propositions suivantes toutes sont E - Les dosages urinaires répétés d'H.C.G. (hormone
exactes,sauf une. Laquelle ? gonado-chorionique)
Bonne(s) réponse(s) : C
Une grossesse comportant un risque vasculo-rénal est
surveillée sur : Lorsque les cycles sont réguliers, c'est la date des dernières régles qui
A - La créatininémie donne la meilleure approximation sur le terme. En effet l'échographie
B - L'urémie entre 20 et 26 SA donne une précision de plus ou moins huit jours, ce
C - L'uricémie qui la met en seconde position.
D - La protéinurie des 24 heures
E - La prise de la tension artérielle
Bonne(s) réponse(s) : B
61
L'urémie est un très mauvais critère de surveillance de la grossesse à Question à compléments multiples.
risque vasculo-rénal. Elle baisse chez la femme enceinte mais son
augmentation dans la grossesse toxémique est perturbée par de Parmi ces antibiotiques, il est possible d'utiliser sans risque
nombreux facteurs métaboliques. foetal au cours de la grossesse :
A - Céfalotine®
B - Vibramycine®
45 C - Erythromycine
Question à complément simple. D - Claforan®
E - Chloramphénicol
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Parmi les schémas évolutifs suivants, lequel correspond à
l'évolution habituelle de la tension artérielle chez la femme En l'absence d'allergie maternelle, les antibiotiques du groupe des béta
au cours d'une grossesse ? Lactamines (Céfalotine® - Claforan®) et les Macrolides®
A - Abaissement tensionnel pendant la première moitié de (Erythromycine) sont utilisables sans danger pour le foetus
la grossesse puis retour à la normale sur la fin contrairement à la Vibramycine (hypoplasie et coloration des dents) et
B - Elévation tensionnelle progressive pendant toute la les phénicols ("Grey Syndrome" du nouveau né).
grossesse
C - Elévation tensionnelle pendant les 2 premiers trimestres
D - Abaissement au 3ème trimestre
E - Aucune variation tensionnelle au cours de la grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A

La tension artérielle est légèrement abaissée dans la 1ère moitié de la


grossesse.
Elle est aussi plus labile au détriment de la systolique. Elle doit être
strictement inférieure à 14/9.

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63 70
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Madame L..., employée de bureau, âgée de 25 ans, est Parmi les 5 propositions suivantes concernant les
enceinte pour la troisième fois. Elle a déjà accouché à la antibiotiques autorisés pendant la grossesse, indiquez
deuxième grossesse à 33 semaines. Sa nouvelle grossesse celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
est normale, mis à part des métrorragies au troisième A - Tétracyclines
trimestre. Vous retenez en faveur d'un risque B - Cotrimoxazole
d'accouchement prématuré : C - Amoxicilline
A - Employée de bureau D - Spiramycine
B - 25 ans E - Chloramphénicol
C - Antécédent d'accouchement prématuré Bonne(s) réponse(s) : C D
D - Métrorragies au troisième trimestre
E - Grossesse unique Les sulfamides (cotrimoxazole) sont responsables d'éventuels ictères
Bonne(s) réponse(s) : C D nucléaires par hémolyse du nouveau-né.
Les phénicols (chloramphénicol) sont responsables de "grey syndrome"
Un antécédent d'accouchement prématuré majore le risque de à la naissance et les tétracyclines, d'hypoplasie et coloration dentaire.
prématurité pour les grossesses suivantes. béta lactamines et macrolides sont utilisés sans danger.
Les métrorragies du 3ème trimestre sont à rapporter en premier lieu à
une pathologie placentaire (placenta praevia, hématome rétroplacentaire)
mais peuvent être le prélude d'une menace d'accouchement prématuré
lorsque toute autre étiologie a été éliminée. 36
Question à complément simple.

Au cours d'une grossesse normale, tous les phénomènes


64 biologiques suivants sont habituels, sauf un. Lequel ?
Question à compléments multiples. A - Diminution du taux d'hémoglobine
B -.Diminution de la masse globulaire
Madame R. est enceinte pour la deuxième fois. La première C - Diminution des réserve de fer
grossesse s'est déroulée normalement. Vous avez noté sur D - Augmentation de la vitesse de sédimentation
son dossier : son groupe sanguin ORh+, sérologie rubéole E - Stabilité du chiffre des plaquettes
1/20, sérologie toxoplasmose négative. Vous devez Bonne(s) réponse(s) : B
obligatoirement prescrire pour la déclaration de sa deuxième
grossesse : La masse globulaire augmente au cours de la grossesse moins vite que
A - Sérologie rubéole la masse plasmatique d'où une diminution relative du taux d'hémoglobine
et une diminution des réserves de fer.
B - Sérologie toxoplasmose
Cette "anémie" relative est responsable d'une accélération de la VS.
C - Sérologie syphilis Les plaquettes sont stables.
D - Agglutinines irrégulières
E - Sucre et albumine dans les urines
Bonne(s) réponse(s) : B C E
52
La sérologie de la rubéole étant positive lors de la 1ère grossesse il n'est
pas nécessaire de la redemander.
Question à complément simple.
Une recherche d'agglutinines irrégulières est recommandée pour
rechercher une immunisation dans les autres groupes (E,E, Kell) mais Parmi ces propositions concernant l'interprétation du dosage
non obligatoire pour la déclaration puisque la patiente est rhésus positif. de créatininémie pendant la grossesse, une réponse est
exacte. Laquelle ?
A - La créatininémie est inchangée pendant la grossesse
normale
54 B - La limite supérieure de la norme est élevée en raison
Question à compléments multiples. d'une diminution de la filtration glomérulaire
C - La limite supérieure de la norme est abaissée en raison
La grossesse ne contre-indique pas la prise de : d'une augmentation de la filtration glomérulaire
A - Tétracyclines D - La limite supérieure de la norme est élevée en raison
B - Pénicilline d'une augmentation des catabolismes
C - Amoxicilline E - La limite supérieure de la norme est abaissée en raison
D - Rovamycine d'une diminution des catabolismes
E - Chloramphénicol Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B C D
La créatininémie s'abaisse de 25 % en cours de grossesse en raison
Les béta lactamines et macrolides sont sans danger pendant la d'une augmentation de la filtration glomérulaire malgré l'augmentation du
grossesse. catabolisme.
Les tétracyclines sont contre-indiquées (hypoplasie et coloration
dentaire) ainsi que le chloramphénicol
("Grey syndrome" du nouveau-né).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 667 By NADJI 85


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116 61
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Chez une femme au huitième mois de grossesse, indiquez le Les facteurs de risques de grossesse extra-utérine
ou les résultats qui vous semble(nt) anormal(aux) : comportent :
A - Vitesse de sédimentation globulaire à 30 mm à la A - Les antécédents de salpingite aiguë
première heure B - Les microprogestatifs
B - Leucocytes = 11 000 / mm3 C - Le stérilet
C - Taux d'hémoglobine = 9 g/dl D - Les antécédents d'appendicectomie
D - Réticulocytes = 200 000 / mm3 E - L'âge supérieur à 40 ans
E - Plaquettes = 600 000 / mm3 Bonne(s) réponse(s) : A B C
Bonne(s) réponse(s) : CD
Toute lésion tubaire infectieuse, endométriosique ou chirurgicale, est un
Au troisième trimestre de la grossesse il existe une anémie par facteur de risque de GEU ainsi que les microprogestatifs (effet non
hémodilution responsable en partie d'une accélération de la VS, retrouvé dans les nouvelles spécialités) par diminution du brossage et du
néanmoins le taux d'hémoglobine doit rester supérieur à 11 g/dl. flux intra-tubaire.
Les polynucléaires neutrophiles sont élevés et entraînent une Le stérilet prévient la grossesse intra-utérine et non la grossesse extra-
augmentation des globules blancs jusqu'à utérine dont le taux relatif est donc plus important.
15 000/mm3.
Les plaquettes sont inchangées ainsi que les réticulocytes.

50
Question à complément simple.
38
Question à compléments multiples. Une deuxième geste, césarisée lors de la première
grossesse est adressée en urgence, à 34 semaines
Vous avez la certitude d'une séro-conversion pour la d'aménorrhée pour état de choc avec hémorragie peu
toxoplasmose au 7ème mois de grossesse de Madame X... abondante, noirâtre. L'examen retrouve une T.A. élevée à
Quel(s) élément(s) vous permettront d'affirmer que le 16/10, une contracture utérine et une souffrance foetale
nouveau-né de cette femme n'est pas contaminé ? aiguë. Le diagnostic le plus probable est :
A - Examen clinique initial normal A - Un syndrome du sinus marginal
B - Absence d'IgM spécifiques à la sérologie néo-natale B - Une rupture utérine
C - Négativation de la sérologie chez l'enfant dans les C - Un décollement prématuré du placenta normalement
premiers mois inséré
D - Fond d'oeil et radiographie du crâne normaux D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré
E - Traitement maternel par la spiramycine pendant les E - Un infarctus myométral
trois derniers mois de la grossesse Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) :
Les réponses A, B, C, D correspondent à un tableau de choc
QUESTION ANNULEE hémorragique avec souffrance foetale aiguë, mais A et D entraînent une
hémorragie abondante de sang rouge et B une hypercinésie initiale et
non une contracture ; enfin l'HTA est plus souvent en rapport avec C.

54
Question à complément simple.
20
La complication foetale la plus fréquente des infections Question à complément simple.
urinaires au cours de la grossesse est :
A - L'infection ovulaire Un test immunologique dépistant des quantités de bêta-HCG
B - La prématurité de l'ordre de la milliunité-internationale par ml de sang
C - L'hématome rétro-placentaire permet le diagnostic de grossesse au plus tôt
D - La macrosomie foetale A - Après un seul jour de retard des règles
E - La mort du foetus in utéro B - Au 10 ème jour du cycle
Bonne(s) réponse(s) : B C - Dès la fécondation
D - Au 12ème jour post-ovulatoire
L'infection urinaire est souvent responsable du déclenchement du travail E - Après 8 jours de retard de règles
avec risque de prématurité sans qu'il y ait obligatoirement infection Bonne(s) réponse(s) : D
ovulaire. La mort in utéro est rare mais possible.
L'unité Bêta de l'HCG est spécifique de la grossesse et détectable à
partir du 11ème jour après l'ovulation dans le sang. Il existe une
détection dans les urines réalisable par des tests pharmaceutiques qui
permettent un diagnostic théorique après un seul jour de retard.

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79 90
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les éléments de surveillance de la vitalité d'un foetus La grossesse contre-indique :


en fin de grossesse, quel est celui qui apporte le maximum A - Les injections d'immunoglobulines humaines
de renseignements ? B - La vaccination antirabique
A - L'amnioscopie C - La vaccination antigrippale
B - Le comptage des mouvements actifs D - La vaccination antirubéolique
C - L'échotomographie E - La vaccination antipoliomyélitique par voie parentérale
D - L'enregistrement du rythme cardiaque foetal Bonne(s) réponse(s) : D
E - L'amniocentèse
Bonne(s) réponse(s) : D Les vaccinations à virus vivant atténué sont contre-indiquées pendant la
grossesse mais le vaccin antigrippal est réputé sans danger. En aucun
L'échographie avec la réalisation d'un score de Maning est l'examen le cas une vaccination faite en début de grossesse n'est une indication à
plus complet. L'enregistrement du RCF est le plus facilement un avortement thérapeutique.
reproductible et donc le plus utilisé dans la surveillance de fin de
grossesse.

18
Question à compléments multiples.
86
Question à complément simple. Pour la déclaration de grossesse, indiquez les examens que
vous devez obligatoirement prescrire à la femme qui vient
Parmi les signes cliniques ci-dessous, quel est celui qui ne vous consulter pour sa première grossesse :
fait pas partie du tableau de l'inondation par rupture A - Groupe sanguin
cataclysmique de grossesse ectopique ? B - Examen cyto bactériologique des urines
A - Douleurs scapulaires C - Glycosurie/Albuminurie
B - Douleur hypogastrique brutale D - Sérologie HIV
C - Tachycardie E - Agglutinines irrégulières
D - Contracture abdominale Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - Douleur du cul de sac de Douglas
Bonne(s) réponse(s) : D Les agglutinines irrégulières ne sont obligatoires que chez les femmes
rhésus (-) mais conseillées dans les autres cas. CBU et sérologie HIV
La contracture abdominale accompagne la péritonite et non sont recommandés mais non obligatoires.
l'hémopéritoine.

66
13 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
La grossesse normale entraîne la(les) modification(s)
Devant une hémorragie du 3ème trimestre de la grossesse, biologique(s) suivante(s) chez la femme enceinte :
choisir parmi les propositions suivantes celle(s) qui est(sont) A - Diminution de la vitesse de sédimentation
compatible(s) avec le diagnostic de placenta praevia. B - Hypovolémie
A - Présence d'accélérations transitoires sur le rythme C - Hyperleucocytose
cardiaque foetal D - Hyperuricémie
B - Fibrinogène à 0,9 g/l E - Hypercholestérolémie
C - Uricémie à 511 mmol/l Bonne(s) réponse(s) : C E
D - Absence de protéinurie
La V.S. est accélérée au cours de la grossesse et du post partum.
E - Utérus contracté par intermittence
L'hypovolémie et l'hyperuricémie font partie du tableau de toxémie.
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Le placenta praevia (recouvrant ou bas inséré) provoque une hémorragie


de sang rouge de type mécanique par décollement du pôle inférieur de
l'oeuf (contractions, T.V.) et est donc indépendant d'une toxémie (C) ou 42
d'un trouble de la coagulation (B). Si l'hémorragie est peu abondante le Question à complément simple.
rythme cardiaque foetal peut rester normal (A).
Une jeune femme désire une grossesse et elle est atteinte
d'un diabète insulinodépendant depuis l'enfance. Parmi les
propositions suivantes, quelle est celle qui est fausse ?
34 A - Grossesse à éviter en cas de rétinopathie proliférante
Question à compléments multiples. B - Education à l'autosurveillance glycémique si celle-ci
n'est pas effectuée
La prise de barbituriques au cours de la grossesse : C - L'hyperglycémie au moment de la conception n'a pas
A - Augmente le risque malformatif de signification péjorative
B - Augmente le risque de détresse respiratoire D - Il peut être utile de conseiller le port d'une pompe à
C - Augmente le risque de postmaturité insuline pendant la grossesse
D - Expose à un syndrome de sevrage chez le nouveau-né E - L'équilibre pourra être surveillé par l'hémoglobine
E - Expose le nouveau-né à des troubles hémorragiques glycosylée pendant la grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A B D Bonne(s) réponse(s) : C

Les benzodiazépines ont été accusées aux USA d'augmenter le risque L'hyperglycémie au moment de la conception est accusée d'augmenter
de malformation (fente labiale) et sont contre-indiquées au 1er trimestre les malformations congénitales. La grossesse chez la diabétique doit
de grossesse aux USA et non en Europe. Ils sont responsable d'un donc être programmée afin d'équilibrer parfaitement le diabète au
syndrome de sevrage dans les 1ers mois de la vie et l'Apgar à la moment de la conception.
naissance est statistiquement diminué.
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38 106
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le terme de la grossesse peut être déterminé avec une Chez une femme enceinte, au troisième trimestre de la
précision de plus ou moins 2 jours, par : grossesse, qui se plaint de fièvre apparemment isolée à
A - Le dosage de HCG urinaire 40°C avec frissons, quels sont les deux diagnostics à
B - La détermination de la longueur crânio-caudale évoquer en priorité ?
C - Le dosage de l'HPL plasmatique A - Listériose
D - La mesure du diamètre bipariétal B - Pneumonie atypique
E - L'étude de la courbe ménothermique C - Grippe
Bonne(s) réponse(s) : E D - Infection des voies urinaires
E - Infection par le cytomégalovirus
La précision de la longueur crânio-caudale et bipariétal est fonction du Bonne(s) réponse(s) : A E
terme de la grossesse. La courbe de température lorsqu'elle est
interprétable permet une bonne précision sur le terme (quelque soit l'âge Listériose et infection à CMV sont à évoquer en priorité, non pour leur
de la grossesse !) fréquence mais pour leur gravité sur le foetus (mort in utéro). L'infection
des voies urinaires sera recherchée systématiquement mais est
rarement asymptomatique à ce degré.

10
Question à compléments multiples.
19
Pendant la grossesse une bactériurie asymptomatique peut Question à complément simple.
se compliquer de :
A - Une pyélonéphrite A quel terme de la grossesse, en semaines d'aménorrhée,
B - Une métrorragie commence-t-on à observer en échographie une activité
C - Une menace d'accouchement prématuré cardiaque foetale ?
D - Une mort foetale in utéro A-4
E - Une septicémie néo-natale B-7
Bonne(s) réponse(s) : A C D E C - 10
D - 13
L'infection urinaire en cours de grossesse pose un double problème : E - 15
- maternel lié à l'atonie relative des voies urinaires sous l'effet de la Bonne(s) réponse(s) : B
progestérone qui favorise l'infection urinaire haute
- foetal lié à la contamination possible responsable d'amniotite, En fait, dès six semaines et demi d'aménorrhée sur appareils
d'infection néo-natale et d'accouchement prématuré, voir de mort in utéro. performants ou avec les sondes endovaginales.
Se méfier de l'expression pauli symptomatique de l'infection urinaire en
cours de grossesse qui justifie la prescription systématique d'ECBU.

107
29 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Devant une jeune femme mère de deux enfants, qui a eu la
Dans le monitorage du rythme cardiaque foetal au cours de veille un rapport non protégé et craint une grossesse non
désirée, que proposez-vous ?
la grossesse, quel est l'élément de bon pronostic ?
A - La prise de Microval® 2 comprimés, puis 2 autres
A - Rythme plat
comprimés 12 heures plus tard
B - Rythme sinusoïdal
B - La prise de Stédiril® 2 comprimés, puis 2 autres
C - Episodes d'accélération lors des mouvements foetaux
D - Tachycardie comprimés,12 heures plus tard
E - Bradycardie C - La pose d'un stérilet dans les 72 heures
Bonne(s) réponse(s) : C D - 50 gamma d'Ethinyl oestrediol en 1 seule prise
E - La prise de 2 comprimés d'Adépal®, puis 2 autres
Le tracé évoque une souffrance foetale chronique lorsque les comprimés 12 heures plus tard
fluctuations disparaissent (tracé plat) au maximum tracé sinusoïdal. Bonne(s) réponse(s) : B C
Tachycardie et bradycardie sont des signes de souffrance foetale aiguë.
Adépal® et Microval® sont trop peu dosées pour être efficaces de même
50 µ d'EE est insuffisant. En l'absence de contre-indications (infection,
nulliparité) la pose d'un stérilet dans les 72 heures empêche la nidation
120 d'une éventuelle grossesse (jusqu'à 5 jours après le rapport) avec un
taux d'échec < à 1 %.
Question à compléments multiples.

Parmi les éléments biologiques suivants, le(s)quel(s) est


(sont) augmenté(s) physiologiquement au cours de la
grossesse normale ?
A - Hématocrite
B - Fibrinogène
C - Facteur Willebrand (VIII Ag ou VIII WF)
D - Uricémie
E - Glycémie à jeun
Bonne(s) réponse(s) : B C

Hématocrite, uricémie et glycémie sont abaissées pendant la grossesse.


Sont considérés comme pathologiques des chiffres de glycémie à jeun
supérieurs à 1 g (5,6 mmol/l) et à 1,4 g (7,8 mmol/l) en post-prandial.
Le fibrinogène peut être augmenté jusqu'à 6 g/l et le facteur VIII est
augmenté ainsi que les facteurs VII, X et XII.
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15 66
Question à complément simple. Question à complément simple.

Chez une femme au 8è mois de sa grossesse quel est le Quelle est la période de la grossesse où le risque de
résultat anormal ? contamination foetale est le plus élevé en cas de primo-
A - Taux d'hémoglobine : 105 g/dl. infection toxoplasmique ?
B - Fer sérique : 90 microg/dl ( 16 micromol/l) A - Le premier mois
C - Leucocytes : 12.109 /l (12.000/mm3) B - Les trois premiers mois
D - Fibrinogène : 4 g/l C - Du 4ème au 6ème mois
E - Aucun des examens ci-dessus D - Les trois derniers mois
Bonne(s) réponse(s) : E E - Le risque est identique tout au long de la grossesse
Bonne(s) réponse(s) : D
Il existe une anémie de dilution à partir de la 10ème semaine
d'aménorrhée mais le chiffre couramment admis comme limite inférieure Le risque de contamination est de < 20 % en début de grossesse contre
est 11 g/100 ml. Les leucocytes sont élevés surtout les PNN ainsi que le 70 % en fin de grossesse. En revanche, la gravité de l'infection est
fibrinogène jusqu'à 5-6 g/l. beaucoup plus élevée en début de grossesse (maximum entre 10 et 17
semaines d'aménorrhée) où l'on trouve les formes léthales et les
atteintes pluriviscérales.

36
Question à complément simple.
18
Toutes les propositions suivantes sont exactes sauf une, Question à complément simple.
Indiquez laquelle ? Au cours d'une grossesse normale on
observe : Au cours de la grossesse, chez la mère :
A - Une augmentation du pool sodique A - Le débit cardiaque augmente de 65 %
B - Une augmentation minime de la TA B - La fréquence cardiaque diminue de 65 %
C - Une baisse de la créatininémie C - Le volume d'éjection systolique est stable
D - Une baisse de l'uricémie D - Un souffle diastolique est fréquent
E - Une augmentation de la quantité de glucose filtré E - Le débit cardiaque reste élevé dans l'heure qui suit
Bonne(s) réponse(s) : B l'expulsion
Bonne(s) réponse(s) : E
La TA s'abaisse physiologiquement pendant la grossesse malgré
l'augmentation du pool sodique par vasodilatation. L'augmentation du Le débit cardiaque, la fréquence cardiaque et la masse sanguine
débit rénal entraîne une augmentation du glucose filtré (réabsorbé) et augmentent pendant la grossesse. L'augmentation du débit cardiaque
une baisse de l'uricémie et de la créatininémie. est dû d'abord à l'augmentation du volume d'éjection systolique, il
augmente encore lors de l'accouchement et se normalise dans les
premières semaines post-partum.

8
Question à compléments multiples.
89
Au cours du 3ème trimestre de la grossesse chez une Question à complément simple.
patiente diabétique insulinée, quels sont les éléments qu'il
faudra faire intervenir dans la décision obstétricale (choix du En cas de séroconversion toxoplasmique au cours d'une
moment du mode d'accouchement) ? grossesse :
A - Parité A - Le foetus est toujours contaminé
B - Echographie B - Le foetus a plus de risque d'être contaminé si l'infection
C - Rythme cardiaque foetal a lieu en début de grossesse
D - Equilibre diabétique C - Le foetus peut posséder des anticorps
E - Notion d'utérus cicatriciel antitoxoplasmatiques de classe IgG
Bonne(s) réponse(s) : A B C E D - Le titre des anticorps antitoxoplasmatiques du foetus
est toujours supérieur à celui de la mère
La parité intervient dans le choix du mode d'accouchement (ATCD de E - Le foetus possède toujours des anticorps
césarienne, voie basse, poids des enfants à la naissance). antitoxoplasmatiques de classe IgM
L'échographie renseigne sur la biométrie (macrosomie) et le bien-être Bonne(s) réponse(s) : C
foetal (score de Magnin). L'enregistrement du RCF dépiste une
souffrance foetale éventuelle. La notion d'utérus cicatriciel intervient dans La contamination foetale est d'autant plus fréquente et d'autant moins
la décision de césarienne. grave qu'elle a lieu tard dans la grossesse. Le foetus possède les
anticorps transmis par la mère (IgG) et parfois des anticorps spécifiques
(IgM) dont l'absence ne permet pas d'éliminer l'infection foetale.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 671 By NADJI 85


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1 25
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Madame C., primigeste de 25 ans, sans pathologie à la Au cours de cette grossesse, les examens légaux à réaliser
déclaration de grossesse, présente au 5ème mois une T.A. à chez la mère comprendront :
14,5/8 cm Hg à deux reprises lors de votre consultation. A - Une vérification du groupe sanguin ABO et Rhésus
Parmi les attitudes suivantes, lesquelles préconisez-vous ? B - Une recherche des anticorps irréguliers anti-
A - Arrêt de travail immédiat érythocytaires
B - Surveillance tensionnelle régulière en ambulatoire C - Un titrage de ces anticorps si la recherche précédente
C - Hospitalisation immédiate est positive
D - Bilan cardiovasculaire en service spécialisé D - Une recherche des anticorps immuns anti-A et/ou anti-B
E - Exploration rénale E - Un dosage de la bilirubine
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B C

La tension diastolique reste normale et dans un premier temps un simple Il faut systématiquement revérifier le groupe sanguin, rhésus, et les
contrôle est justifié. Les autres mesures ne se discutant qu'en cas de agglutinines irrégulières qu'il faut doser (référence pour la surveillance
minima > ou = à 9. ultérieure). La bilirubinémie n'a d'intérêt que chez le foetus.

Une femme enceinte de groupe sanguin AB rhésus négatif (éé dd ee)


présente dans son sérum un allo-anticorps anti-D (Rho) résultant d'une
26 immunisation antérieure par grossesse.
Question à complément simple.

Vous suspectez une GEU (Grossesse Extra Utérine) chez


64
une patiente. Votre examen clinique est normal. Vous devez :
A - Revoir la patiente cliniquement 4 à 5 jours plus tard
Question à compléments multiples.
B - Faire une coelioscopie
Outre la grossesse, d'autres terrains peuvent favoriser la
C - Faire une hystéroscopie
pathogénicité de ce germe relativement rare ; ainsi vous
D - Faire un dosage de HCG et une échographie
retenez :
E - Faire un dosage de progestérone
Bonne(s) réponse(s) : D A - Enfance
B - Adulte jeune
En l'absence de signes d'hémorragie abdominale (examen clinique C - Cirrhose éthylique
normal) qui imposeraient la coelioscopie, le dosage des bêta HCG et D - Cancer digestif
l'échographie permettent d'affirmer la grossesse et de montrer l'absence E - Asthme
de sac intra-utérin avec éventuellement un épanchement abdominal et/ou Bonne(s) réponse(s) : C D
une masse annexielle suspecte, plus rarement l'image précise de la
GEU. Toutes les situations d'immunodépression cellulaire favorisent le
développement de ce germe ubiquitaire qui devient alors virulent.

Cette femme de 32 ans, enceinte de 3 mois, est hospitalisée pour un


52 syndrome méningé modérément fébrile, un état sub-comateux et une
Question a compléments multiples. paralysie oculomotrice. La ponction lombaire montre un liquide
opalescent dont l'examen bactériologique révèlera la présence de Listéria
Monocytogènes.
Au 3ème mois d'une grossesse non compliquée chez une
femme dont la fonction rénale était normale antérieurement
à la grossesse, il est habituel de constater :
A - Une baisse des chiffres de pression artérielle 66
B - Une baisse du taux d'urée sanguine Question à compléments multiples.
C - Une baisse du taux de créatinine plasmatique
D - Une baisse de l'uricémie Quelle(s) est (sont) la (les) possibilité(s) prévisible(s)
E - Une protéinurie à 0,80 g/24h d'évolution de la grossesse ?
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
A - Accouchement à terme d'un enfant normal
Une protéinurie à 0,80 g/24 h est anormale et doit faire rechercher une B - Accouchement à terme d'un enfant porteur d'une
infection urinaire, une pathologie rénale préexistante ou une toxémie cardiopathie
surajoutée. C - Accouchement proche du terme d'un enfant porteur
d'une listériose néonatale
D - Avortement au cours de l'évolution de la méningite
E - Aucune des manifestations précédentes
83 Bonne(s) réponse(s) : A D
Question à complément simple.
La listériose est grave pour le foetus responsable d'avortement et de
Quel traitement proposez-vous si la patiente désire une septicémie foetale en l'absence de traitement précoce adapté. Elle n'est
pas responsable de malformation foetale (cardiopathie) et l'absence
grossesse ?
d'avortement signifie que le foetus est indemne lorsque le traitement est
A - Clomid® adapté.
B - Acétate de cyprostérone
C - Résection cunéiforme des ovaires
D - Parlodel®
E - Séquence H.M.G - H.C.G
Bonne(s) réponse(s) : A

La résection cunéiforme des ovaires était le traitement classique peu


efficace visant à favoriser l'ovulation ; on utilise actuellement le Clomid®
qui est compétitif avec l'oestradiol au niveau hypothalamique et supprime
le rétro-contrôle hypophysaire d'où libération de FSH et maturation
folliculaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 672 By NADJI 85
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53 55
Question à complément simple. Question à complément simple.

Au terme de votre démarche diagnostique, vous décidez La patiente est revue actuellement au 4ème mois d'une
d'une coelioscopie, au cours de laquelle vous découvrez une deuxième grossesse.
grossesse extra utérine droite de 1 cm de diamètre, Les chiffres de pression artérielle sont de 140/100 mm de
ampullaire ; la trompe controlatérale est recouverte mercure. Elle ne présente aucun symptôme. Il n'y a pas de
d'adhérences et présente un phimosis complet du pavillon. protéinurie.
Quel geste thérapeutique vous semble le plus adapté ? Au plan du pronostic, il serait défavorable de constater :
A - Conservation tubaire par césarienne tubaire A - Hypo-uricémie
B - Salpingectomie droite B - Elévation modérée de la filtration glomérulaire, signe
C - Salpingectomie bilatérale d'une hyperfiltration
D - Salpingectomie droite et plastie tubaire gauche C - Volume plasmatique élevé par rapport à Ia mesure
E - Salpingectomie droite et ligature tubaire controlatérale théorique avant grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A D - Activité rénine plasmatique augmentée de 20 % par
rapport à la valeur théorique avant grossesse
Compte-tenu de la petite taille de la grossesse et du mauvais état de la E - Baisse du flux plasmatique rénal
trompe controlatérale, on propose une chirurgie conservatrice. Bonne(s) réponse(s) : E

La baisse du flux plasmatique rénal (augmenté ainsi que le volume


plasmatique dans une grossesse normale) manifesté par une
39 hyperuricémie est le mécanisme physiopathologique de la toxémie
Question à compléments multiples. gravidique et serait donc de mauvais pronostic dans le cadre d'une
hypertension précoce.
Si l'échographie met en évidence une grossesse intra-utérine
évolutive avec un stérilet en situation isthmique, il faut :
A - Enlever le stérilet
B - Réaliser un avortement médical
63
C - Prescrire une antibiothérapie Question à complément simple.
D - Réaliser une cerclage du col utérin
E - Prescrire un traitement hormonal estroprogestatif Cette femme ne revient vous voir que quelques jours avant
Bonne(s) réponse(s) : A C l'accouchement au neuvième mois de grossesse. Depuis la
dernière visite, elle n'a pas eu de récidives manifestes
Le risque morbide est supérieur lorsque le stérilet est laissé en place et d'herpès et l'examen gynécologique ne montre pas de
entretient l'infection. Il faut, quand c'est possible, l'enlever en sachant lésions. La poche des eaux n'est pas rompue. Si cette
que le risque abortif est important. L'avortement thérapeutique n'est pas femme accouche par voie basse, le risque d'herpès pour le
justifié car si elle évolue, la grossesse évoluera normalement. Toute nouveau-né peut être estimé à :
fièvre en cours de grossesse doit être traitée par une antibiothérapie
A - 85 %
adaptée.
B - 50 %
C - 20 %
D-5%
60 E - 1/1000
Question à complément simple. Bonne(s) réponse(s) : B

Le risque est de 10 % si l'on pratique une césarienne avant ou dans les


Si une grossesse survient sous traitement, il faut : 4 heures suivant la
A - Réaliser une interruption médicale de grossesse rupture des membranes.
B - Interrompre le traitement en cours, même si la patiente
n'est pas euthyroïdienne
C - Prescrire de la progestérone dès la constatation de la
grossesse 20
D - Adapter le traitement en appréciant cliniquement et Question à complément simple.
biologiquement l'état thyroïdien maternel
E - Contre-indiquer la prescription de bromocriptine dans le N'ayant aucune notion sur les résultats d'examens de ses
post-partum précédentes grossesses, le(s)quel(s) allez-vous demander ?
Bonne(s) réponse(s) : D A - Groupe sanguin rhésus
B - Réactions syphilitiques
L'insuffisance thyroïdienne ne contre-indique pas la grossesse mais doit C - Sérologie rubéole
être parfaitement équilibrée afin d'éviter un retentissement foetal, en
D - Sérologie toxoplasmose
particulier cérébral. Les doses doivent en pratique être augmentées par
rapport à la période précédent la grossesse. E - Agglutinines irrégulières
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

En l'absence d'examens antérieurs il est obligatoire de prescrire un


groupe sanguin, rhésus, phénotype complet. La recherche d'agglutinines
irrégulières n'est obligatoire que chez les femmes rhésus négatif mais
est conseillée chez toute femme en début de grossesse afin de
rechercher une immunisation aux autres sous-groupes.
Les sérologies de syphilis rubéole toxoplasmose et la recherche de
glycosurie et d'albuminurie viendront compléter ce bilan.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 673 By NADJI 85


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22 51
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le diagnostic de grossesse arrêtée est confirmé, La toxoplasmose congénitale peut entraîner à cet âge de
apparaissent des douleurs pelviennes régulières dans les grossesse :
heures qui suivent. Que proposez-vous ? A - Hydrocéphalie
A - Une coelioscopie B - Anomalies des membres
B - Une mise en observation pour aspiration éventuelle C - Choriorétinite
C - Le repos alité avec traitement progestatif D - Ascite
D - Une ponction du Douglas E - Atrésie duodénale
E - Une laparotomie Bonne(s) réponse(s) : A C
Bonne(s) réponse(s) : B
Les formes à localisation oculo-céphalique (10 %) comportent
L'expulsion spontanée est préférable en toute circonstance, néanmoins il hydrocéphalie ou microcéphalie avec choriorétinite. Les formes
est, en régle, nécessaire à ce terme de pratiquer un curetage pour évolutives polyviscérales sont rares, 1 %, mais en aucun cas ne sont
vérifier la vacuité utérine. responsables de malformations des membres ou du tube digestif.
En aucun cas on ne cherche à maintenir une grossesse anormale ou à
empêcher une fausse-couche spontanée du premier trimestre car le
risque d'anomalie chromosomique est majeur.
53
Question à compléments multiples.
55 Si la grossesse allait à terme, à la naissance, que proposez-
Question à compléments multiples. vous ?
A - Dosage des anticorps antitoxoplasmiques au cordon
A quel(s) risque(s) serait exposée cette grossesse ? B - Inoculation à la souris du sang foetal
A - Fausse couche tardive C - Poursuite du traitement par Rovamycine
B - Anomalie chromosomique D - Radio de crâne
C - Retard de croissance intra-utérin E - Mise en culture du placenta
D - Prématurité Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
E - Mort périnatale
Bonne(s) réponse(s) : A B D Sont réalisés systématiquement à la naissance : NFS, plaquettes, radio
de crâne, fond d'oeil, échographie transfontanellaire prélèvement
La malformation utérine est un facteur de risque de FC précoces, sanguin avec dosage des IgG, IgM spécifiques en parallèle avec le
tardives et de prématurité. L'âge maternel est un facteur de risque dosage maternel et inoculation à la souris de sang foetal et de LCR. Le
d'anomalie chromosomique. sang du cordon peut être souillé par des IgM maternelles et doit être
contrôlé. Mise en culture du placenta (frais stérile) par inoculation à la
souris systématique. Si le nouveau né est cliniquement sain on
poursuivra le traitement par Rovamycine en attendant les résultats.
35
Question à compléments multiples.

Il s'agit donc d'une grossesse dont le point de départ est 1


imprécis. Parmi les examens suivants, quel est celui(ceux) Question à compléments multiples.
qui va(vont) permettre de connaître approximativement la
date de l'accouchement ? Quelle(s) pouvait(ent) être la (les) cause(s) des troubles des
A - Dosage plasmatique d'oestradiol règles de cette patiente avant la grossesse ?
B - L'échographie avec mesure du bipariétal, du A - Syndrome de Stein-Leventhal
biabdominal et du fémur B - Cause psychogène
C - L'appréciation échographique des mouvements foetaux C - Dystrophie ovarienne
D - L'enregistrement du rythme cardiaque foetal D - Hyperprolactinémie
E - La mesure de la hauteur utérine et du périmètre E - Bloc enzymatique surrénalien
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
ombilical
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Il existe des hyperprolactinémies modérées sans galactorrhée
responsables d'hypofertilité et de troubles des règles.
Les mouvements apparaissent à la 9ème SA.
Madame U...C..., 25 ans. Premières règles à 16 ans, irrégulières
Madame X..., primipare de 25 ans, consulte parce qu'elle n'a plus ses
survenant entre 30 et 90 jours. Mariage à 20 ans. Contraception par
règles depuis quelques mois, sans pouvoir préciser exactement la date
estroprogestatifs entraînant la régularisation des cycles. Arrêt à 23 ans
de ses dernières règles. Elle pense qu'elle est enceinte puisqu'elle "sent
en vue d'une grossesse. Exploration à partir de décembre 1986.
des mouvements intra-utérins" depuis dix jours.
Taille 1,62m, poids 55 kg, T.A. 11/7, pilosité normale, pas de
L'examen général est normal. L'examen obstétrical révèle un utérus
galactorrhée. A la suite de ces explorations, administration de CLOMID
gravide, atteignant l'ombilic, les bruits du coeur foetal sont perçus. Au
qui permet une grossesse lors du premier cycle de traitement.
toucher, le col est long, fermé et postérieur. La prise de poids a été de 10
Dernières règles : 25 mars 1987.
kgs. L'analyse d'urine ne montre pas d'albumine mais une glycosurie à
Premier examen de grossesse le 16 juin 1987.
trois croix.
L'immunité vis à vis de la rubéole et de la toxoplasmose n'a jamais été
recherchée. Les premiers résultats sont les suivants : rubéole + 50 UI
toxoplasmose : Immunofluorescence + 50 UI - Remington négatif -
groupe sanguin O Rh +.
L'examen clinique note un corps utérin ramolli, antéversé, plus gros que
l'âge théorique de la grossesse. Le col est fermé. Activité cardiaque
foetale perçue à l'auscultation Doppler.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 674 By NADJI 85


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3 7
Question à complément simple. Question à complément simple.

Quelle est la cause probable de l'augmentation de volume de Le titre de 400 UI avec présence d'lgM spécifiques permet de
l'utérus supérieure à l'âge théorique de grossesse ? penser que la date de contamination présumée remonte à
A - Une erreur de terme quelle période de la grossesse ?
B - Un môle hydatiforme A - Au cours du 1 er mois de grossesse
C - Une grossesse gémellaire B - Au début du 2ème mois de grossesse
D - Un hydramnios C - Au début du 3ème mois de grossesse
E - Une malformation foetale D - Au début du 4ème mois de grossesse
Bonne(s) réponse(s) : A E - Au début du 5ème mois de grossesse
Bonne(s) réponse(s) : E
L'erreur de terme est la cause la plus fréquente d'absence de corrélation
clinique avec la hauteur utérine. En 2ème lieu on évoquera la grossesse La sérologie toxoplasmique est dosée tous les mois chez les femmes
gémellaire plus fréquente sous Clomid. Il s'agit plus exceptionnellement séronégatives. De plus, les IGM sont fugace : 3 semaines en moyenne,
d'une môle hydatiforme (l'activité cardiaque serait négative) ou d'un et signent une infection récente surtout en cas d'élévation des taux sur 2
hydramnios précoce, toujours associé à une malformation. prélèvements.

4 9
Question à complément simple. Question à complément simple.
La grossesse évolue normalement et se termine le 2 Chez cette jeune femme, le traitement antitoxoplasmique
décembre 1987 par une césarienne. Suites normales. instauré jusqu'à la fin de la grossesse, diminue le risque de
Allaitement artificiel. Consulte le 15 mars 1988 pour absence contamination foetale approximativement dans quel
de retour de couches. Examen clinique et pourcentage ?
échotomographique normaux. A quelle date aurait dû A - 10%
théoriquement se produire le retour de couches ? B - 25%
A - 2 février 1988 C - 50%
B - 2 mars 1988 D - 75 %
C - 20 janvier 1988 E - 100%
D - 2 janvier 1988 Bonne(s) réponse(s) : D
E - 20 février 1988
Bonne(s) réponse(s) : C Le traitement antitoxoplasmique fait passer le taux d'infection foetale de
25 % à 8 %, d'après l'étude de Desmorts.
En l'absence d'allaitement, le retour de couche se produit théoriquement
au 40ème jour après l'accouchement. Il faut s'inquiéter de l'absence de
retour de couche après 8 semaines de post-partum.
80
Question à compléments multiples.
5 Pendant la grossesse, on est autorisé d'effectuer la
Question à complément simple. vaccination contre :
A - La grippe
Au début de sa grossesse, elle a reçu les conseils hygiéno- B - La tuberculose
diététiques suivants ; l'un d'entre eux est-il superflu vis à vis C - L'hépatite B
de la toxoplasmose ? D - La rubéole
A - Ne pas consommer de viande saignante E - La coqueluche
B - Bien laver salades et crudités Bonne(s) réponse(s) : A C
C - Eviter le contact avec les chats
D - Stériliser la litière des chats à l'eau de javel Les vaccination contre la grippe et l'hépatite B sont réputés sans risque
E - Faire vacciner les chats contre la toxoplasmose en cours de grossesse. Les autres vaccins comportent des virus ou
Bonne(s) réponse(s) : E bactéries vivantes et sont à éviter.

Il n'existe pas de vaccination contre la toxoplasmose. Le parasite se Une femme âgée de 28 ans est agricultrice. En ramenant à l'étable son
rencontre dans la viande ou dans les déjections des chats, susceptibles troupeau de vaches, elle reçoit un coup de sabot. Elle est hospitalisée
de souiller la terre. avec plaie profonde et contuse du genou droit et ouverture de
l'articulation. La radiographie ne décèle aucune fracture. On apprend
Une jeune femme de 31 ans, sans antécédents particuliers, présente qu'elle est enceinte, ses dernières règles remontant à deux mois. Le
une séroconversion toxoplasmique durant sa grossesse. En effet, alors traitement chirurgical comporte un parage de la plaie et une
qu'elle a toujours été séronégative, sa sérologie toxoplasmique du 6ème immobilisation de l'articulation par une gouttière plâtrée. Comme la
mois s'est positivée à 400 UI, avec présence d'lgM spécifiques. patiente n'est pas à jour dans sa vaccination antitétanique, elle reçoit des
L'examen clinique est strictement normal. L'état général est satisfaisant, gamma globulines spécifiques et la première injection de vaccin. Enfin
en dehors d'une légère asthénie depuis 3 semaines, mise sur le compte une antibiothérapie est prescrite avec Oxacilline (Bristopen), 5 g par jour.
de sa grossesse. Depuis son enfance cette jeune femme a toujours été
entourée d'animaux de compagnie ; actuellement deux chats.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 675 By NADJI 85


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74
Question à compléments multiples.

Au début de sa grossesse, elle a reçu les conseils hygiéno-


diététiques ci-dessous. A votre avis lesquels sont licites ?
A - Ne pas consommer de viande saignante
B - Bien laver salades et crudités
C - Eviter le contact avec les chats
D - Stériliser les litières du chat à l'eau de javel ou à
l'ammoniaque
E - Faire bouillir le lait de vache
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Le parasite se rencontre dans la viande rouge ou dans la terre ou les


endroits souillés par les déjections des chats.
Le parasite est détruit par la cuisson et la congélation.

Une jeune femme de 31 ans, sans antécédent particulier, présente une


séroconversion toxoplasmique durant sa grossesse.
En effet, alors qu'elle a toujours été séronégative, sa sérologie
toxoplasmique du 6ème mois s'est positivée à 400 UI, avec présence
d'IgM spécifiques. L'examen clinique est strictement normal. L'état
général est satisfaisant, en dehors d'une légère asthénie depuis 3
semaines, mise sur le compte de sa grossesse.

76
Question à complément simple.

Le titre de 400 UI avec présence d'IgM spécifiques permet de


penser que la date de contamination présumée remonte à
quelle période de la grossesse ?
A - Au cours du 1er mois de grossesse
B - Au début du 2ème mois de grossesse
C - Au début du 3ème mois de grossesse
D - Au début du 4ème mois de grossesse
E - Au début du 5ème mois de grossesse
Bonne(s) réponse(s) : E

Les taux ascendants d'Ac témoignent d'une infection de moins de 2 mois.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 676 By NADJI 85


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1
101
Question à compléments groupés.

L'hématome rétro-placentaire dans sa forme complète :


1 - Se traduit par une contracture du corps utérin
2 - Peut se compliquer de coagulopathie de consommation
3 - Entraîne souvent la mort du foetus in utéro
4 - Ne récidive jamais lors d'une grossesse ultérieure
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A

L'HTA gravidique survient classiquement chez la primipare dans le


dernier trimestre de la grossesse et ne récidive pas ; par contre,
l'hématome rétro placentaire, qui peut mais n'est pas obligatoirement une
conséquence de cette première, peut récidiver.

7
Question à compléments multiples.

Chez une femme enceinte de 36 semaines d'aménorrhée,


amenée aux urgences pour hémorragie utérine, vous
évoquez un hématome rétro-placentaire. Quel(s) signe(s)
oriente(nt) vers ce diagnostic ?
A - Contracture utérine
B - Fièvre à 38°5
C - Absence de douleurs
D - Disparition des bruits du coeur foetal
E - Impression de gros enfant
Bonne(s) réponse(s) : A D

L'hématome rétroplacentaire associe typiquement métrorragies,


contracture utérine douloureuse et disparition des bruits du coeur (mort
foetale).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 677 By NADJI 85


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69 42
Question à complément simple. Question à complément simple.

Madame X est enceinte et présente une aménorrhée de dix Quelle est la cause la plus fréquente d'hémorragie génitale
semaines. Elle a des hémorragies génitales modérées. de la femme en période pubertaire ?
Parmi les examens ci-dessous, lequel permet d'affirmer la A - Hémopathie bénigne
vitalité de l'oeuf ? B - Corps étranger vaginal
A - Les dosages d'HCG urinaire C - Adénocarcinome vaginal
B - Les dosages d'oestrogènes et de pregnandiol urinaires D - Insuffisance lutéale
C - L'échographie utérine E - Endométriose
D - Le dosage de HPL Bonne(s) réponse(s) : D
E - Aucun de ces examens
Bonne(s) réponse(s) : C La dysovulation, fréquente en période pubertaire, est responsable
d'insuffisance du corps jaune et donc d'hémorragie génitale, dûe à
Seule l'échographie, par la recherche de battements cardiaques (visibles l'hyperoestrogénie relative (défaut de sécrétion de progestérone). Elle se
dès 7 SA) et de mouvements foetaux, permet d'affirmer la vitalité traduit par des cycles irréguliers et des régles abondantes. Il faut
ovulaire. Les HCG peuvent augmenter en l'absence d'embryon néanmoins évoquer, en cas d'hémorragie génitales abondantes répétés
(grossesse môlaire) et un seul dosage d'HPL ne permet pas de conclure. chez une jeune fille bien réglée, une hémopathie bénigne dont elle est
souvent le 1er symptôme révélateur. L'adénocarcinome et le corps
étranger vaginal sont des causes rares et l'endométriose exceptionnelle
à cette période.
99
Question à compléments groupés.
53
Après un accouchement normal, quelques minutes après la Question à complément simple.
délivrance, une hémorragie génitale survient. Cette
hémorragie peut être causée par : Madame X. est enceinte et présente une aménorrhée de dix
1 - Rétention du cotylédon semaines. Elle a des hémorragies génitales modérées.
2 - Hypotonie utérine Parmi les examens ci-dessous, lequel permet d'affirmer !a
3 - Plaie vaginale vitalité de l'oeuf ?
4 - Plaie cervicale A - Un dosage d'H.C.G. plasmatique
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D B - Les dosages d'oestrogènes et de pregnandiol urinaires
1,2,3,4=E C - Le dosage de prolactine
Bonne(s) réponse(s) : E
D - Le dosage de H.P.L.
Les hémorragies de la délivrance sont soit traumatiques (déchirure E - Aucun de ces examens
cervico-vaginale, rupture utérine) soit liées à l'inertie utérine qui impose Bonne(s) réponse(s) : E
la révision utérine à la recherche d'une rétention placentaire.
L'échographie est le meilleur moyen à ce terme d'affirmer la vitalité
ovulaire (activité cardiaque - mouvements actifs) et de rechercher une
étiologie éventuelle aux métrorragies.
53 Un seul dosage d'HCG ou HPL ne permet pas de renseigner sur
l'évolutivité d'une grossesse.
Question à compléments multiples.

Dans l'hémorragie rétroplacentaire typique, on observe en


association avec les métrorragies : 50
A - Une contracture utérine Question à complément simple.
B - Une douleur abdominale violente
C - Un état de choc Une deuxième geste, césarisée lors de la première
D - Une diminution de la hauteur utérine grossesse est adressée en urgence, à 34 semaines
E - Une souffrance foetale d'aménorrhée pour état de choc avec hémorragie peu
Bonne(s) réponse(s) : A B C E abondante, noirâtre. L'examen retrouve une T.A. élevée à
16/10, une contracture utérine et une souffrance foetale
Malgré la contracture utérine, l'hématome entraîne une augmentation de
la hauteur utérine. La souffrance foetale aiguë et la CIVD maternelle sont aiguë. Le diagnostic le plus probable est :
à prévenir en urgence par l'extraction foetale et la réanimation. A - Un syndrome du sinus marginal
B - Une rupture utérine
C - Un décollement prématuré du placenta normalement
inséré
16 D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré
Question à complément simple. E - Un infarctus myométral
Bonne(s) réponse(s) : C
Toutes ces étiologies peuvent donner une hémorragie
génitale externe en fin de grossesse, sauf une. Laquelle ? Les réponses A, B, C, D correspondent à un tableau de choc
hémorragique avec souffrance foetale aiguë, mais A et D entraînent une
A - Insertion basse du placenta hémorragie abondante de sang rouge et B une hypercinésie initiale et
B - Hématome rétro-placentaire non une contracture ; enfin l'HTA est plus souvent en rapport avec C.
C - Polype endocervical décidualisé
D - Nécrose d'un fibrome pédicule sous séreux
E - Rupture d'un utérus cicatriciel
Bonne(s) réponse(s) : D

Un fibrome sous-séreux pédiculé n'est pas en contact avec la muqueuse


endométriale et ne provoque pas de métrorragie en cas de nécrobiose.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 678 By NADJI 85


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13 48
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Devant une hémorragie du 3ème trimestre de la grossesse, Cette femme a été hospitalisée et mise sous antibiotique.
choisir parmi les propositions suivantes celle(s) qui est(sont) Après 21 jours, elle ne saigne plus et n'a plus de fièvre.
compatible(s) avec le diagnostic de placenta praevia. Quels sont le (les) examen(s) complémentaire(s) qui vous
A - Présence d'accélérations transitoires sur le rythme parai(ssen)t indispensable(s) pour définir la cause de
cardiaque foetal l'hémorragie : la NFS montre 3.600.000 G R, 6 500 G B et la
B - Fibrinogène à 0,9 g/l VS est à 6-14.
C - Uricémie à 511 mmol/l A - Hystéroscopie
D - Absence de protéinurie B - Coelioscopie
E - Utérus contracté par intermittence C - Scannographie pelvienne
Bonne(s) réponse(s) : A D E D - Dosage plasmatique des stéroïdes sexuels
E - Hystérosalpingographie
Le placenta praevia (recouvrant ou bas inséré) provoque une hémorragie Bonne(s) réponse(s) : A E
de sang rouge de type mécanique par décollement du pôle inférieur de
l'oeuf (contractions, T.V.) et est donc indépendant d'une toxémie (C) ou L'infection étant jugulée, il est possible, en l'absence de saignement, de
d'un trouble de la coagulation (B). Si l'hémorragie est peu abondante le pratiquer selon les possibilités une hystérosalpingographie et/ou une
rythme cardiaque foetal peut rester normal (A). hystéroscopie afin de visualiser la cause du saignement (fibrome sous-
muqueux probable). Le scanner est un mauvais examen pour apprécier
une lésion endo-utérine à fortiori la coelioscopie.

20
Question à complément simple.
84
Madame X. est enceinte de 8 semaines et a des hémorragies Question à complément simple.
génitales modérées. Parmi les examens ci-dessous, quel est
celui qui permet d'affirmer la vitalité de l'oeuf ? L'utérus de cette femme doit être évacué, mais vous
A - Les dosages d'HCG urinaire craignez une hémorragie de la délivrance. Parmi les
B - Les dosages d'oestrogènes et de pregnandiol urinaires éléments de son bilan d'hémostase, lequel permet
C - L'échographie utérine effectivement de prévoir ce risque ?
D - Le dosage de HPL A - Thrombocytopénie à 110000/mm3
E - Aucun de ces examens B - Fibrinogène à 0,50 g/l
Bonne(s) réponse(s) : C C - L'allongement du TCA
D - Taux d'accélérine à 40 %
A 8 semaines les battements cardiaques sont bien visibles et E - Taux de prothrombine à 45 %
l'échographie permet en outre de visualiser un décollement du pôle Bonne(s) réponse(s) : B
inférieur de l'oeuf ou l'expulsion d'un 2ème jumeau, éventuellement
responsables des hémorragies. Le critère de gravité est ici la diminution importante du fibrinogène < 1 g/l
(Nale = 5 g/l). Les autres critères sont thrombopénie < 50 000.

7
Question à compléments multiples. 85
Question à complément simple.
Chez une femme enceinte de 36 semaines d'aménorrhée,
amenée aux urgences pour hémorragie utérine, vous Parmi les mesures thérapeutiques suivantes destinées à
évoquez un hématome rétro-placentaire. Quel(s) signe(s) éviter l'hémorragie de la délivrance, laquelle choisissez-vous
oriente(nt) vers ce diagnostic ? ?
A - Contracture utérine A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB
B - Fièvre à 38°5 B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique
C - Absence de douleurs C - Injection immédiate de 100 u/kg d'héparine standard
D - Disparition des bruits du coeur foetal D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes
E - Impression de gros enfant de fibrinogène purifié
Bonne(s) réponse(s) : A D E - Un flacon de 250 000 unité d'urokinase plus 100 u/kg
d'héparine standard
L'hématome rétroplacentaire associe typiquement métrorragies,
Bonne(s) réponse(s) : D
contracture utérine douloureuse et disparition des bruits du coeur (mort
foetale).
Le plasma frais congelé apporte l'ensemble des facteurs de la
coagulation et les inhibiteurs physiologiques marquant. La dose
habituelle est de 10 à 15 ml/kg. Les antifibrinolytiques ne s'utilisent pas
en préventif. Le PPSB contient souvent des facteurs activés, donc est
47 déconseillé. L'héparine et l'urokinase ne sont pas utilisées en raison du
Question à complément simple. risque hémorragique.

Quel est votre choix parmi ces différents traitements pour


arrêter rapidement l'hémorragie ?
A - Corticothérapie par voie orale
B - Antiseptiques locaux
C - Oestrogénothérapie parentérale
D - Curetage hémostatique
E - Prescription de bromocriptine per os (Parlodel)
Bonne(s) réponse(s) : C

On utilise classiquement les oestrogènes injectables (ex : Prémarin®)


dans un premier temps afin de réserver le curetage (le risque de
RESIDANAT ENaugmenté
perforation est POCHE parTome " I "- QCM
le contexte - QCS
infectieux) en cas d'échec. 679 By NADJI 85
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49
Question à complément simple.

L'utérus de cette patiente doit être évacué, et parmi les


mesures thérapeutiques suivantes destinées à éviter
l'hémorragie de la délivrance laquelle choisissez-vous ?
A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB
B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique
C - Injection immédiate de 500 U/kg d'héparine standard
D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes
de fibrinogène
E - Un flacon de 250 000 unités de streptokinase
Bonne(s) réponse(s) : D

Il faut apporter en urgence les facteurs de coagulation présents dans le


plasma frais congelé supplémenté en fibrinogène.

45
Question à complément simple.

L'utérus de cette femme doit être évacué, mais vous


craignez une hémorragie de la délivrance. Parmi les
éléments de son bilan d'hémostase, lequel, plus que
d'autres, fait craindre ce risque ?
A - Thrombocytopénie à 110 000/mm3
B - Fibrinogène : 0,50 g/l
C - L'allongement du TCA
D - Taux d'accélérine à 40 %
E - Taux de prothrombine à 45 %
Bonne(s) réponse(s) : B

La thrombopénie n'est inquiétante qu'au dessous de 50000/mm3 et doit


alors faire prescrire des transfusions de concentrés plaquettaires avant
l'évacuation utérine. En revanche, l'effondrement du fibrinogène doit être
compensé.

46
Question a complément simple.

Parmi les mesures thérapeutiques suivantes destinées à


éviter l'hémorragie de la délivrance, laquelle choisissez-vous
?
A - Cinq flacons de 20 ml de PPSB
B - Perfusion intraveineuse d'un antifibrinolytique
C - Injection immédiate de 100 U/kg d'héparine standard
D - Quatre unités de plasma frais congelé plus 4 grammes
de fibrinogène purifié
E - Un flacon de 250000 unités d'urokinase plus 100 U/kg
d'héparine standard
Bonne(s) réponse(s) : D

La fibrinolyse est une défense contre la CIVD et la prescription d'un


antifibrinolytique peut être désastreuse.
L'héparine doit être preoscrite avant l'accouchement en raison de
l'augmentation du risque hémorragique. Le plasma frais congelé est
habituellement suffisant. L'urokinase n'a pas sa place en préventif.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 680 By NADJI 85


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28
Question à compléments multiples.

Chez une jeune fille aménorrhéique par un syndrome de


Turner, l'origine d'une hypertension artérielle constatée peut
être :
A - Un syndrome de Conn
B - Une malformation rénale
C - Un phéochromocytome
D - Une coarctation aortique
E - Une malformation des voies excrétrices urinaires
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

57
Question à compléments multiples.

Devant une hypertension artérielle dans ce contexte :


A - Le traitement est inutile, l'élévation de la minima est
physiologique au cours du 2ème trimestre
B - Le risque de complication foetale placentaire augmente
avec le chiffre tensionnel
C - L'abaissement tensionnel requis rend inutile le repos,
sauf exception
D - L'interruption thérapeutique de grossesse est inévitable
à ce stade
E - L'accouchement doit être prévu à proximité d'un centre
de néonatologie
Bonne(s) réponse(s) : B E

La grossesse peut être poursuivie à condition d'être étroitement


surveillée et traitée. L'hospitalisation en milieu spécialisé s'impose à
terme pour programmer l'accouchement. Le repos est impératif jusqu'à
l'accouchement

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 681 By NADJI 85


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57
Question à compléments multiples.

Quelles sont, des 5 situations gestationnelles suivantes, les


deux qui ont le plus fréquemment responsables
d'hypotrophie foetale ?
A - Le diabète insulinoprive
B - Le tabagisme
C - L'hypertension artérielle
D - La primo-infection toxoplasmique
E - L'infection urinaire
Bonne(s) réponse(s) : B C

Le diabète est responsable de macrosomie foetale. L'infection urinaire


donne des menaces d'accouchement prématuré ou des infections
foetales aiguës.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 682 By NADJI 85


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1
63 31
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Parmi les agents infectieux suivants, lequel peut La stadification du cancer du col en stade I ou II se fait lors :
vraisemblablement intervenir dans la genèse du cancer du A - De l'urographie intraveineuse
col ? B - De la lymphographie
A - Trichomonas C - Du scanner
B - Gonocoque D - Du toucher vaginal sous anesthésie générale
C - Chlamydia E - De la colposcopie
D - Papillomavirus Bonne(s) réponse(s) : C D E
E - Mycoplasme
Bonne(s) réponse(s) : D La stadification du cancer du col est clinique et se fait par l'appréciation
lors d'un toucher vaginal au mieux sous anesthésie générale, d'une
Les papilloma virus (virus des condylomes plans) et certains sous type infiltration vaginale et/ou paramétriale. La colposcopie peut renseigner
d'herpès virus, ont été retrouvés dans le génome des cellules cervicales sur une invasion de la muqueuse vaginale mais est insuffisante à elle
cancéreuses. seule.
La sensibilité du scanner est encore inférieure à la sensibilité de
l'examen clinique mais est souvent pratiquée dans le bilan d'invasion.
L'urographie et la lymphographie n'interviennent pas dans les stades I à
36 II.
Question à compléments multiples.

A propos d'un cancer du col de l'utérus T3 non vaginal, 82


indiquez la(les) affirmation(s) exacte(s) : Question à compléments multiples.
A - Le T.R. retrouve un envahissement paramétrial jusqu'à
la paroi pelvienne Les frottis cervico-vaginaux pour le dépistage du cancer du
B - L'atteinte des paramètres est toujours bilatérale col de l'utérus :
C - Le traitement initial est une curiethérapie A - Ne doivent être pratiqués que chez les femmes non
D - Le traitement initial est la chirurgie ménopausées, et jusqu'à 5 ans après la ménopause
E - Le traitement initial est la radiothérapie externe B - Doivent être pratiqués jusqu'à 65 ans chez toute
Bonne(s) réponse(s) : A E
femme exposée au cancer du col
Le stade T3 non vaginal est l'envahissement de un ou deux paramètres C - Doivent être répétés dans les 6 mois si le compte-
en totalité, ne laissant pas d'espace libre entre la tumeur et le mur rendu ne mentionne pas la présence de cellules endo-
pelvien. Le traitement en est la radiothérapie externe, seule ou associée cervicales
à la curiethérapie. D - Doivent toujours être réalisés au moyen d'un
prélèvement effectué par examen au spéculum non lubrifié et
avant le T.V.
E - Doivent être suivis d'une colposcopie en cas
59 d'anomalie cytologique sans lésion cliniquement visible au
Question à complément simple. spéculum
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Un cancer du col au stade IB peut correspondre à toutes les
caractéristiques suivantes sauf une. Laquelle ? Le risque de cancer du col augmente progressivement jusqu'à la
A - Cancer épidermoïde du col utérin cinquantaine puis se stabilise ensuite.
B - Adénocarcinome du col utérin
C - Cancer micro-invasif
D - Cancer limité au col
17
E - Cancer avec extension Iymphatique
Bonne(s) réponse(s) : C Question à complément simple.

La classification repose sur l'examen clinique et ainsi exclut Quel est, éventuellement, le facteur de risque de cancer du
l'envahissement lymphatique qui peut exister ou non. col utérin chez cette femme ?
Le cancer micro-invasif est un cancer "préclinique" correspondant au A - 1ère grossesse précoce
stade IA. La nature anatomopathologique du cancer n'intervient pas dans B - Grande multiparité
la stadification. C - Antécédent personnel de cancer du sein
D - Antécédent familiaux d'adénocarcinomes
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : A B

Première grossesse précoce et grande multiparité sont les facteurs de


risques classiques de cancer du col, en fait discutés sur les dernières
études...

Une femme de 40 ans, mère de 10 enfants, le premier à l'âge de 17 ans,


des antécédents personnels de cancer du sein et familiaux de cancers
du côlon et de l'endomètre, se présente chez son gynécologue pour la
réalisation de frottis cervicovaginaux. La surveillance des frottis est
régulière depuis une vingtaine d'années à raison d'un frottis tous les 3 à
4 ans environ, ceux-ci étant toujours normaux (classe 1).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 683 By NADJI 85


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2
18
Question à compléments multiples.

Quel(s) type(s) de virus est(sont) impliqué(s) dans l'histoire


naturelle du cancer du col utérin ?
A - Virus d'Epstein Barr
B - Virus de la rougeole
C - Herpès virus
D - Papillomavirus
E - Aucun
Bonne(s) réponse(s) : C D

C'est le papilloma virus qui est considéré comme un facteur causal des
dysplasies et cancers du col utérin. L'herpès virus est souvent retrouvé
et est considéré par certains comme un "co-carcinogène".

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 684 By NADJI 85


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1
41 13
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Le risque de cancer du sein est augmenté en cas de : L'une des propositions suivantes est considérée comme un
A - Antécédents familiaux de cancer du sein facteur de risque pour le cancer du sein. Laquelle ?
B - Multiparité A - Multiparité
C - Nulliparité B - Bas niveau socio-économique
D - Adénofibrome C - Premières règles tardives
E - Hypertrophie mammaire D - Première grossesse après 30 ans
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Ménopause précoce
Bonne(s) réponse(s) : D
Risque 2 fois plus élevé.
C - Risque augmenté de même chez les femmes ayant eu leur premier Les facteurs de risque de cancer du sein sont :
enfant tardivement (après 35 ans). - antécédents familiaux
D - Le fibroadénome isolé chez la femme jeune ne semble pas constituer - premières règles précoces
un facteur de risque, par contre chez la femme de plus de 40 ans où il - pathologie mammaire bénigne
rentre souvent dans le cadre de la maladie fibrokystique, il augmente le - nulli ou panciparité
risque. - première grossesse tardive
- ménopause tardive.

62
Question à compléments multiples. 119
Question à compléments multiples.
Madame D, vous consulte pour une tumeur du sein. Quel(s)
est (sont) le(s) élément(s) qui vous fait (font) penser qu'elle Dans le cancer du sein, les métastases atteignent avant tout
est à haut risque de cancer du sein ? trois organes; lesquels ?
A - Elle a été opérée d'une mastopathie bénigne A - Les os
B - Elle a eu 4 enfants B - Le foie
C - Elle prend la pilule C - Les ovaires
D - Sa mère a eu un cancer du sein D - Le thymus
E - Elle a eu ses premières règles tard - 16 ans E - Les poumons
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : A B E

Les mastopathies bénignes multiplient par deux le risque de cancer du Le bilan du cancer du sein comprend donc un cliché des poumons, une
sein, en particulier la maladie fibrokystique avec hyperplasie proliférante échographie hépatique et une scintigraphie osseuse.
et atypies cellulaires.
De même un cancer du sein chez un ascendant ou collatéral multiplie
par 2 ce risque.
Le risque est augmenté chez les femmes nulli ou paucipares ou au 1er 108
enfant tardif, dont les 1ères règles sont précoces (< 13 ans) et la Question à compléments multiples.
ménopause tardive (> 50 ans).
La majorité des enquêtes ne mettent pas en évidence de relation
significative avec la prise de contraceptif oral. Parmi les antécédents suivants, lesquels doivent être
considérés comme facteurs de risque du cancer du sein ?
A - Cancer du sein chez sa mère
B - Première règles précoces avant 10 ans
64 C - Grossesse avant 20 ans
Question à compléments multiples. D - Allaitement maternel des 2 enfants
E - Hyperprolactinémie
Parmi les propositions suivantes, concernant le cancer du Bonne(s) réponse(s) : A B
sein, laquelle (lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
Cf. commentaire [339].
A - L'épithélioma du sein représente le cancer le plus
fréquent chez la femme
B - Le risque de cancer du sein est augmenté chez la
patiente dont la soeur a présenté un carcinome mammaire 109
C - L'augmentation de l'antigène carcino-embryonnaire est Question à compléments multiples.
toujours en rapport avec une métastase hépatique
D - Un écoulement sanglant témoigne toujours d'un Dans le cancer du sein, il est important, pour surveiller la
carcinome intragalactophorique patiente, de disposer de certains dosages; lesquels ?
E - Une poussée évolutive d'un cancer du sein contre- A - Dosage du CA 15/3
indique la mastectomie immédiate B - CA 125
Bonne(s) réponse(s) : A B E
C - Dosage de la prolactine
Un écoulement sanglant doit toujours faire rechercher un carcinome D - Dosage de la ferritine dans le lait
intra-galactophorique parfois responsable. E - Dosage de la béta HCG
L'ACE est augmenté dans environ 20% des cas non métastatiques. Bonne(s) réponse(s) :
Le taux annuel de mortalité par cancer du sein est de 28/100 000 soit le
1er rang avant les cancers digestifs. QUESTION ANNULEE.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 685 By NADJI 85


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2
110 62
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Madame D vous consulte pour une tumeur du sein Quels Les 3 localisations le plus souvent envahies par des
sont le ou les éléments qui vous font penser, qu'elle est à métastases du cancer du sein sont :
haut risque de cancer du sein ? A - Squelette distal des membres
A - Elle a 45 ans B - Le foie
B - Elle a eu 4 enfants C - Le cerveau
C - Elle prend la pilule D - Le poumon
D - Sa mère a eu un cancer du sein E - Le squelette axial
E - Elle a eu ses premières règles tard (après 16 ans) Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : A D
Le squelette distal est exceptionnellement atteint et le cerveau est atteint
Le cancer du sein est d'autant plus fréquent que l'âge augmente. Le rôle plus tardivement.
de la pilule n'a pu être confirmé (nombreuses études contradictoires). La
pilule doit être arrêtée dès que l'on suspecte une tumeur maligne.

51
Question à compléments multiples.
27
Question à complément simple. Quel(s) facteur(s) de risque de cancer du sein retrouvez-vous
chez cette patiente ?
Parmi ces cinq signes, lequel d'entre eux doit être considéré A - Antécédents familiaux
comme spécialement évocateur d'un cancer du sein ? B - L'âge aux premières règles
A - Douleur C - L'âge à la première grossesse
B - Rétraction du mamelon D - Hystérectomie pour fibrome
C - Rougeur E - L'âge à la ménopause
D - Ecoulement du mamelon Bonne(s) réponse(s) : A E
E - Hypertrophie unilatérale du sein
Bonne(s) réponse(s) : B Les antécédents familiaux et la ménopause tardive > 55 ans augmentent
le risque, qui est augmenté également lorsque la 1ère grossesse
L'écoulement unipore, surtout lorsqu'il est sanglant, doit faire pratiquer survient après 35 ans et si les 1ères règles sont précoces avant 13 ans.
un examen cytologique et radiologique à la recherche d'un cancer mais
la rétraction récente du mammelon doit également faire pratiquer un Une femme de 58 ans consulte pour un bilan mammaire systématique.
examen radiologique recherchant une tumeur. La mère de la patiente a été traitée pour cancer du sein à l'âge de 50
ans. Sur le plan personnel, les premières règles sont survenues à l'âge
de 15 ans, la patiente a eu 2 enfants à l'âge de 28 et 30 ans qu'elle n'a
pas allaités. Deux ans plus tôt (56 ans), une hystérectomie totale avec
40 castration a été réalisée pour de volumineux fibromes ; la patiente avait
des cycles réguliers avant l'intervention. Le bilan mammaire est
Question à compléments multiples. demandé, car cette patiente bénéficie d'une hormonothérapie
substitutive. L'examen clinique note un bon état général. La palpation des
Vous retiendriez comme facteur(s) de risque de cancer du seins est strictement normale. La mammographie met en évidence du
sein chez cette malade : coté droit sur le rayon de 3 H un amas de microcalcifications
A - Père décédé d'un infarctus du myocarde nombreuses, denses.
B - Mère décédée d'un tumeur du sein
C - Célibataire
D - Cycles réguliers
E - Mastodynite prémenstruelle 55
Bonne(s) réponse(s) : B C E Question à compléments multiples.
Les antécédents familiaux (ascendant ou collatéraux) de cancer du sein Le bi!an d'extension de ce cancer du sein comporte dès lors
et la nulli ou pauciparité ont été démontrés alors que les mastodynies en première intention :
prémenstruelles (hyperoestrogénie relative) sont un facteur de risque A - Le dosage de l'ACE
encore controversé.
B - Un scanner cérébral
Mademoiselle X..., 52 ans, secrétaire de direction, a subi il y a 10 ans
C - Des clichés de squelette axial
une mastectomie totale gauche avec curage axillaire ayant révélé D - Une échographie hépatique
l'envahissement néoplasique d'un des six ganglions prélevés. Elle se E - Des tomographies pulmonaires
plaint de douleurs nocturnes de la région dorsolombaire apparues Bonne(s) réponse(s) : A C D E
progressivement depuis deux mois. Elles sont exacerbées par les efforts
de toux. L'A.C.E. est positif dans 20 % des formes non métastasées initialement.
L'état général est conservé. Il existe un nodule au niveau de la cicatrice L'échographie hépatique et le bilan biologique hépatique (phosphatases
de mastectomie; son prélèvement confirme la récidive. Le dosage des alcalines, gamma GT) élimine une métastase muette cliniquement.
récepteurs hormonaux est positif (oestradiol et progestérone). Le sein Les clichés du squelette axial remplacés actuellement par la
controlatéral est d'aspect normal. Il n'existe pas d'adénopathie axillaire, ni scintigraphie osseuse au technétium et les tomographies pulmonaires
sus-claviculaire. recherchent les 2 autres localisations métastatiques fréquentes.
L'examen neurologique et cardio-respiratoire est normal. Le scanner cérébral n'est pratiqué qu'en cas d'anomalie clinique.
Le foie n'a pas augmenté de volume.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 686 By NADJI 85


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3
34
Question à complément simple.

Quel est le facteur de risque de cancer du sein présenté par


cette malade ?
A - Première grossesse à l'âge de 32 ans
B - Allaitement prolongé
C - Prise de contraceptifs oraux pendant 5 ans
D - Fibroadénome
E - Mère décédée d'un cancer
Bonne(s) réponse(s) : D

Les antécédents de mastopathie bénigne surtout de découverte tardives


(30 ans) augmentent le risque de cancer du sein.
Les grossesses tardives > 35 ans multiplient par 2 ce risque et certains
auteurs ont montré que le risque relatif était plus élevé chez des
primipares de plus de 25 ans que chez celles de moins de 25 ans. Seuls
les antécédents familiaux de cancer du sein augmentent le risque.

Une femme de 40 ans, non ménopausée, consulte pour un nodule du


sein gauche. L'interrogatoire retrouve dans les antécédents personnels :
2 grossesses menées à terme à 32 et 34 ans, avec allaitement prolongé,
la prise de contraceptifs oraux pendant 5 ans, un fibroadénome opéré il y
a 10 ans ; des antécédents familiaux : mère décédée d'un cancer du col
de l'utérus.
L'examen note une lésion du quadrant supéro-externe de 3 cm, dure
avec dépression cutanée en regard, non fixée et une adénopathie
axillaire homolatérale dure. La mammographie objective une opacité
irrégulière, étoilée, mesurant 2 cm, entourée d'un halo d'oedème et
associée à un épaississement cutané. Des micro-calcifications sont
notées dans l'opacité.
Une intervention chirurgicale est pratiquée. Voici les résultats :
- adénocarcinome infiltrant grade 3 de Scarff et Bloom, avec lésions
multifocales
- 12 ganglions sur 18 sont envahis dont certains avec rupture capsulaire
et embols Iymphatiques
- récepteurs hormonaux sur la tumeur : oestrogène 200 fentomoles,
progestérone 8 fentomoles (seuil de positivité pour la méthode : 10).

12
Question à compléments multiples.

Chez cette malade, parmi les antécédents suivants, on


retient comme facteur de risque reconnu pour le cancer du
sein ?
A - Puberté précoce-ménopause tardive
B - Antécédent d'abcès du sein
C - Première grossesse tardive
D - Tabagisme
E - Cholecystectomie
Bonne(s) réponse(s) : A C

L'hyperoestrogénie relative est le point commun de tous les facteurs de


risque du cancer du sein auquel s'ajoute un facteur héréditaire ainsi que
l'effet protecteur d'une maturation précoce du sein lors d'une grossesse
jeune.

Une femme de 55 ans, non ménopausée, consulte pour un nodule du


quadrant supéro-externe du sein droit apparu 2 mois auparavant.
L'interrogatoire retrouve la notion d'un cancer du sein chez la grand-mère
maternelle, une puberté à l'âge de 10 ans, une première grossesse à
l'âge de 32 ans sans allaitement en raison d'un abcès du sein et enfin
une cholecystectomie pour lithiase à 49 ans. Cette malade a
régulièrement fumé 1/2 paquet de cigarettes par jour pendant 30 ans. A
l'examen : la tumeur est mobile mais s'accompagne d'une attraction
cutanée bien visible à jour frisant ; elle mesure 2,5 cm dans son plus
grand diamètre. A la palpation de l'aisselle homolatérale, on retrouve un
ganglion de 1 cm de diamètre les autres territoires ganglionnaires sont
normaux ; il n'existe pas d'hépatomégalie, il n'y a pas de douleurs
osseuses et l'état général est conservé.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 687 By NADJI 85


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1
64 2
Question à complément simple. Question à complément simple.

Tous les médicaments suivants peuvent être utilisés dans le Les bêta-mimétiques utilisés dans la menace
traitement d'une menace d'accouchement prématuré, sauf d'accouchement sont contre-indiqués en cas de :
un. Lequel ? A - Hydramnios chronique
A - Progestérone B.- Myopie
B - Aspirine C - Hyperuricémie
C - Bêta-bloquant D - Asthme
D - Indométacine E - Troubles du rythme cardiaque
E - Salbutamol. Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : C
Les cardiopathies, troubles du rythme cardiaque et hypertension sont
3 classes de médicaments sont utilisés dans la menace d'accouchement des contre-indications aux Bêta + et imposent un E.C.G avant tout
prématuré : les béta+ mimétiques (salbutanol), les progestatifs naturels traitement. En cas d'hydramnios chronique on préfèrera utiliser les
et les A.I.N.S. pour leur action antiprostaglandine myorelaxante. Les béta- antiprostaglandines qui ont également pour effet de diminuer la quantité
à l'inverse ont un risque théorique de favoriser l'accouchement de liquide amniotique.
prématuré (bien que les béta- sélectifs soient parfois utilisés dans le
traitement de l'HTA gravidique).

58
Question à compléments multiples.
62
Question à complément simple. Une menace d'accouchement prématuré peut se traduire par
:
Une femme enceinte de 1 mois (6 semaines d'aménorrhée) A - Contractions utérines douloureuses
présente une menace d'avortement. Que conseillez-vous ? B - Métrorragies
A - Bêta-mimétiques C - Douleurs ligamentaires
B - Abstention thérapeutique D - Modification du col
C - Progestatifs norstéroïdiens E - Hypertension artérielle
D - Oestrogènes Bonne(s) réponse(s) : A B D
E - Cerclage
Bonne(s) réponse(s) : B Les métrorragies sont dues au décollement du pôle inférieur de l'oeuf
lors des contractions utérines.
L'abstention thérapeutique est de règle au premier trimestre où les
anomalies ovulaires (anomalies chromosomiques) sont une cause
importante d'avortement spontané.
21
Question à complément simple.
67 La menace d'accouchement prématuré cesse à :
Question à complément simple. A - 34 semaines d'aménorrhées révolues
B - 35 semaines d'aménorrhées révolues
Quelle est la circonstance qui ne constitue pas un risque de C - 36 semaines d'aménorrhées révolues
menace d'accouchement prématuré ? D - 37 semaines d'aménorrhées révolues
A - Placenta praevia E - 38 semaines d'aménorrhées révolues
B - Grossesse gémellaire Bonne(s) réponse(s) : D
C - Infection urinaire
D - Anencéphalie sans hydramnios Sans commentaire.
E - Diabète
Bonne(s) réponse(s) : D

Le placenta praevia, qui favorise la rupture prématurée des membranes, 67


la grossesse gémellaire et le diabète ou l'hydramnios, est souvent Question à complément simple.
associé et l'infection urinaire, par le biais de l'amniotite secondaire, sont
des causes possibles d'accouchement prématuré. Une femme enceinte de un mois présente une menace
d'avortement. Quelle orientation thérapeutique prenez-vous ?
A - Bêta-mimétiques
40 B - Abstention
Question à complément simple. C - Progestatifs norstéroïdiens
D - Estrogènes
Une femme enceinte de 7 semaines présente une menace E - Cerclage
Bonne(s) réponse(s) : B
d'avortement.
Quelle attitude recommandez-vous ? Les fausses couches spontanées précoces sont liées le plus souvent à
A - Bêta-mimétiques une anomalie chromosomique et tout geste visant à maintenir
B - Abstention thérapeutique artificiellement la grossesse est absurde.
C - Progestatifs norstéroïdiens
D - Oestrogènes
E - Cerclage
Bonne(s) réponse(s) : B

L'abstention thérapeutique est de règle au 1er trimestre dans les


menaces d'avortement spontané car les causes ovulaires, en particulier
les anomalies chromosomiques, tiennent la place.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 688 By NADJI 85


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2
42
Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants, le(s)quel(s) fait (font) partie du


bilan étiologique à réaliser devant cette menace
d'accouchement prématuré (M.A.P.) ?
A - L'échographie obstétricale
B - Prélèvement cervico-vaginaux
C - Le dosage de l'uricémie
D - L'amniocentèse
E - L'amnioscopie
Bonne(s) réponse(s) : A B

L'échographie recherche une cause (malformation, hydramnios...) et


permet d'apprécier la maturité foetale. Les prélèvements urinaires et
cervico-vaginaux recherchent une cause infectieuse. L'hyperuricémie
n'est pas une cause directe de MAP.

48
Question à complément simple.

Devant cette menace d'accouchement prématuré, quelle doit


être parmi les décisions suivantes, celle qui s'impose ?
A - Prescription d'un repos simple avec arrêt de travail
B - Traitement à domicile par repos et progestatif type
rétro-progestérone
C - Repos simple à domicile avec auscultations bi-
hebdomadaires par un service de sages-femmes à domicile
D - Hospitalisation d'urgence pour examens
complémentaires et traitement tocolytique
E - Hospitalisation d'urgence pour cerclage du col
Bonne(s) réponse(s) : D

La menace d'accouchement prématurée est sévère (contractions


rapprochée et modification du col) et impose l'hospitalisation pour bilan
étiologique et traitement tocolytique. Le cerclage du col est inefficace au
3ème trimestre.

Une femme de 27 ans, institutrice de classe maternelle, mère de trois


enfants, est à 31 semaines d'aménorrhée gravidique. Elle habite à 40
kms de son lieu de travail et doit chaque jour accomplir ce trajet en
voiture. On retrouve dans ses antécédents : trois accouchements qui se
sont normalement déroulés, à terme, une appendicectomie dans
l'enfance, deux interruptions volontaires de grossesse à 25 et 26 ans.
Depuis quarante-huit heures, elle se plaint de douleurs lombaires
droites, de nausées et depuis quelques heures elle ressent des brûlures
mictionnelles. Sa température est à 38°. Enfin, elle se plaint depuis deux
heures de contractions utérines survenant toutes les dix minutes, de
plus en plus longues (trente secondes) et douloureuses depuis une
heure. Le col utérin est long, ouvert à l'orifice externe, déhiscent à
l'orifice interne. La hauteur utérine est de 27 cm. Le foetus, dont les
dimensions échographiques ont toujours été concordantes avec le
terme, est vivant : Mouvements actifs et bruits du coeur sont présents. Il
n'y a jamais eu d'hypertension artérielle, ni de glycosurie, Mais la
recherche de protéinurie avec des bandelettes est positive.

50
Question à compléments multiples.

Une menace d'accouchement prématuré est favorisé par :


A - Longs trajets quotidiens en voiture
B - Multiparité et charges de famille
C - Métier d'institutrice de maternelle
D - Infection urinaire
E - Antécédents d'avortements provoqués
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Les avortements provoqués favorisent les avortements spontanés tardifs


par béance du col du synéchie utérine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 689 By NADJI 85


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1
64 21
Question à complément simple. Question à complément simple.

Tous les médicaments suivants peuvent être utilisés dans le La menace d'accouchement prématuré cesse à :
traitement d'une menace d'accouchement prématuré, sauf A - 34 semaines d'aménorrhées révolues
un. Lequel ? B - 35 semaines d'aménorrhées révolues
A - Progestérone C - 36 semaines d'aménorrhées révolues
B - Aspirine D - 37 semaines d'aménorrhées révolues
C - Bêta-bloquant E - 38 semaines d'aménorrhées révolues
D - Indométacine Bonne(s) réponse(s) : D
E - Salbutamol.
Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

3 classes de médicaments sont utilisés dans la menace d'accouchement


prématuré : les béta+ mimétiques (salbutanol), les progestatifs naturels
et les A.I.N.S. pour leur action antiprostaglandine myorelaxante. Les béta- 42
à l'inverse ont un risque théorique de favoriser l'accouchement Question à compléments multiples.
prématuré (bien que les béta- sélectifs soient parfois utilisés dans le
traitement de l'HTA gravidique). Parmi les examens suivants, le(s)quel(s) fait (font) partie du
bilan étiologique à réaliser devant cette menace
d'accouchement prématuré (M.A.P.) ?
67 A - L'échographie obstétricale
Question à complément simple. B - Prélèvement cervico-vaginaux
C - Le dosage de l'uricémie
Quelle est la circonstance qui ne constitue pas un risque de D - L'amniocentèse
menace d'accouchement prématuré ? E - L'amnioscopie
Bonne(s) réponse(s) : A B
A - Placenta praevia
B - Grossesse gémellaire L'échographie recherche une cause (malformation, hydramnios...) et
C - Infection urinaire permet d'apprécier la maturité foetale. Les prélèvements urinaires et
D - Anencéphalie sans hydramnios cervico-vaginaux recherchent une cause infectieuse. L'hyperuricémie
E - Diabète n'est pas une cause directe de MAP.
Bonne(s) réponse(s) : D

Le placenta praevia, qui favorise la rupture prématurée des membranes,


la grossesse gémellaire et le diabète ou l'hydramnios, est souvent 48
associé et l'infection urinaire, par le biais de l'amniotite secondaire, sont Question à complément simple.
des causes possibles d'accouchement prématuré.
Devant cette menace d'accouchement prématuré, quelle doit
être parmi les décisions suivantes, celle qui s'impose ?
2 A - Prescription d'un repos simple avec arrêt de travail
Question à complément simple. B - Traitement à domicile par repos et progestatif type
rétro-progestérone
Les bêta-mimétiques utilisés dans la menace C - Repos simple à domicile avec auscultations bi-
d'accouchement sont contre-indiqués en cas de : hebdomadaires par un service de sages-femmes à domicile
A - Hydramnios chronique D - Hospitalisation d'urgence pour examens
B.- Myopie complémentaires et traitement tocolytique
C - Hyperuricémie E - Hospitalisation d'urgence pour cerclage du col
Bonne(s) réponse(s) : D
D - Asthme
E - Troubles du rythme cardiaque La menace d'accouchement prématurée est sévère (contractions
Bonne(s) réponse(s) : E rapprochée et modification du col) et impose l'hospitalisation pour bilan
étiologique et traitement tocolytique. Le cerclage du col est inefficace au
Les cardiopathies, troubles du rythme cardiaque et hypertension sont 3ème trimestre.
des contre-indications aux Bêta + et imposent un E.C.G avant tout
traitement. En cas d'hydramnios chronique on préfèrera utiliser les Une femme de 27 ans, institutrice de classe maternelle, mère de trois
antiprostaglandines qui ont également pour effet de diminuer la quantité enfants, est à 31 semaines d'aménorrhée gravidique. Elle habite à 40
de liquide amniotique. kms de son lieu de travail et doit chaque jour accomplir ce trajet en
voiture. On retrouve dans ses antécédents : trois accouchements qui se
sont normalement déroulés, à terme, une appendicectomie dans
l'enfance, deux interruptions volontaires de grossesse à 25 et 26 ans.
58 Depuis quarante-huit heures, elle se plaint de douleurs lombaires
Question à compléments multiples. droites, de nausées et depuis quelques heures elle ressent des brûlures
mictionnelles. Sa température est à 38°. Enfin, elle se plaint depuis deux
Une menace d'accouchement prématuré peut se traduire par heures de contractions utérines survenant toutes les dix minutes, de
plus en plus longues (trente secondes) et douloureuses depuis une
:
heure. Le col utérin est long, ouvert à l'orifice externe, déhiscent à
A - Contractions utérines douloureuses l'orifice interne. La hauteur utérine est de 27 cm. Le foetus, dont les
B - Métrorragies dimensions échographiques ont toujours été concordantes avec le
C - Douleurs ligamentaires terme, est vivant : Mouvements actifs et bruits du coeur sont présents. Il
D - Modification du col n'y a jamais eu d'hypertension artérielle, ni de glycosurie, Mais la
E - Hypertension artérielle recherche de protéinurie avec des bandelettes est positive.
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Les métrorragies sont dues au décollement du pôle inférieur de l'oeuf


lors des contractions utérines.

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Question à compléments multiples.

Une menace d'accouchement prématuré est favorisé par :


A - Longs trajets quotidiens en voiture
B - Multiparité et charges de famille
C - Métier d'institutrice de maternelle
D - Infection urinaire
E - Antécédents d'avortements provoqués
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Les avortements provoqués favorisent les avortements spontanés tardifs


par béance du col du synéchie utérine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 691 By NADJI 85


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13
Question à compléments multiples.

Devant une hémorragie du 3ème trimestre de la grossesse,


choisir parmi les propositions suivantes celle(s) qui est(sont)
compatible(s) avec le diagnostic de placenta praevia.
A - Présence d'accélérations transitoires sur le rythme
cardiaque foetal
B - Fibrinogène à 0,9 g/l
C - Uricémie à 511 mmol/l
D - Absence de protéinurie
E - Utérus contracté par intermittence
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Le placenta praevia (recouvrant ou bas inséré) provoque une hémorragie


de sang rouge de type mécanique par décollement du pôle inférieur de
l'oeuf (contractions, T.V.) et est donc indépendant d'une toxémie (C) ou
d'un trouble de la coagulation (B). Si l'hémorragie est peu abondante le
rythme cardiaque foetal peut rester normal (A).

3
Question à compléments multiples.

Le placenta praevia :
A - Est un facteur de rupture prématurée des membranes
B - Peut ne se manifester qu'à l'accouchement
C - Favorise les présentations dystociques
D - Nécessite toujours une césarienne
E - Peut entraîner une contracture utérine
Bonne(s) réponse(s) : A B C

La rupture prématurée des membranes, plus fréquente, est due à la


moindre résistance de celles-ci, près de l'insertion placentaire. L'obstacle
praevia que constitue le placenta favorise les présentations anormales.
Si le placenta est non recouvrant, la voie basse est possible lorsque
l'hémorragie génitale est contrôlée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 692 By NADJI 85


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60
Question à compléments multiples.

La (les) conséquence(s) de la rupture prématurée des


membranes peut(vent) :
A - La prématurité
B - Placenta praevia
C - La présentation de la face
D - La procidence du cordon
E - La dysgravidie
Bonne(s) réponse(s) : A D

La rupture prématurée des membranes (avant tout début de travail)


entraîne un risque de procidence du cordon, (la présentation
n'appliquant pas nécessairement sur le segment inférieur), et
d'accouchement prématuré provoqué par l'infection amniotique.
Le placenta bas inséré peut être un facteur étiologique (et non une
conséquence) de cette rupture. La présentation de la face n'est pas plus
fréquente.

28
Question à compléments multiples.

La (les) conséquence(s) de la rupture prématurée des


membranes peut(vent) être :
A - L'infection ovulaire
B - Le placenta praevia
C - La présentation de la face
D - La procidence du cordon
E - La dysgravidie
Bonne(s) réponse(s) : A D

La procidence du cordon est favorisée par une présentation non


appliquée et le flux rapide de liquide amniotique.
La dysgravidie est éventuellement une cause mais non une
conséquence.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 693 By NADJI 85


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64 58
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Tous les médicaments suivants peuvent être utilisés dans le Une menace d'accouchement prématuré peut se traduire par
traitement d'une menace d'accouchement prématuré, sauf :
un. Lequel ? A - Contractions utérines douloureuses
A - Progestérone B - Métrorragies
B - Aspirine C - Douleurs ligamentaires
C - Bêta-bloquant D - Modification du col
D - Indométacine E - Hypertension artérielle
E - Salbutamol. Bonne(s) réponse(s) : A B D
Bonne(s) réponse(s) : C
Les métrorragies sont dues au décollement du pôle inférieur de l'oeuf
3 classes de médicaments sont utilisés dans la menace d'accouchement lors des contractions utérines.
prématuré : les béta+ mimétiques (salbutanol), les progestatifs naturels
et les A.I.N.S. pour leur action antiprostaglandine myorelaxante. Les béta-
à l'inverse ont un risque théorique de favoriser l'accouchement
prématuré (bien que les béta- sélectifs soient parfois utilisés dans le 21
traitement de l'HTA gravidique). Question à complément simple.

La menace d'accouchement prématuré cesse à :


A - 34 semaines d'aménorrhées révolues
67
B - 35 semaines d'aménorrhées révolues
Question à complément simple. C - 36 semaines d'aménorrhées révolues
D - 37 semaines d'aménorrhées révolues
Quelle est la circonstance qui ne constitue pas un risque de
E - 38 semaines d'aménorrhées révolues
menace d'accouchement prématuré ? Bonne(s) réponse(s) : D
A - Placenta praevia
B - Grossesse gémellaire Sans commentaire.
C - Infection urinaire
D - Anencéphalie sans hydramnios
E - Diabète
Bonne(s) réponse(s) : D 68
Question à complément simple.
Le placenta praevia, qui favorise la rupture prématurée des membranes,
la grossesse gémellaire et le diabète ou l'hydramnios, est souvent Un accouchement prématuré fébrile avec tableau pseudo-
associé et l'infection urinaire, par le biais de l'amniotite secondaire, sont
grippal doit faire suspecter avant tout une des maladies
des causes possibles d'accouchement prématuré.
suivantes. Laquelle ?
A - La toxoplasmose
B - La rubéole
63 C - La listériose
Question à compléments multiples. D - L'herpès
E - La mononucléose infectieuse
Madame L..., employée de bureau, âgée de 25 ans, est Bonne(s) réponse(s) : C
enceinte pour la troisième fois. Elle a déjà accouché à la
La listériose, maladie bénigne en dehors de la grossesse, se manifeste
deuxième grossesse à 33 semaines. Sa nouvelle grossesse par un tableau pseudo-grippal fébrile qui peut entraîner une mort in utéro
est normale, mis à part des métrorragies au troisième ou un travail prématuré. Toute fièvre en cours de grossesse impose
trimestre. Vous retenez en faveur d'un risque donc la recherche d'une listériose et l'antibiothérapie adaptée.
d'accouchement prématuré :
A - Employée de bureau
B - 25 ans
C - Antécédent d'accouchement prématuré 54
D - Métrorragies au troisième trimestre Question à compléments multiples.
E - Grossesse unique
Bonne(s) réponse(s) : C D La décision d'accouchement prématuré dans un tel cas est
prise :
Un antécédent d'accouchement prématuré majore le risque de A - Sur la constatation d'une maturité foetale suffisante
prématurité pour les grossesses suivantes. B - Sur un ralentissement du rythme cardiaque foetal
Les métrorragies du 3ème trimestre sont à rapporter en premier lieu à
une pathologie placentaire (placenta praevia, hématome rétroplacentaire)
C - Sur la notion d'antécédents familiaux de toxémie
mais peuvent être le prélude d'une menace d'accouchement prématuré gravidique
lorsque toute autre étiologie a été éliminée. D - Sur la constatation de variation tensionnelle importante
malgré le traitement
E - Sur la notion d'une activité rénine élevée
Bonne(s) réponse(s) : A B D

L'extraction foetale est impérative en cas d'échappement au traitement


ou de souffrance foetale aiguë. En l'absence d'urgence maternelle ou
foetale, on temporisera jusqu'à obtention de la maturité pulmonaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 694 By NADJI 85


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2
42 51
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants, le(s)quel(s) fait (font) partie du En cas d'accouchement prématuré le nouveau-né est
bilan étiologique à réaliser devant cette menace particulièrement menacé par :
d'accouchement prématuré (M.A.P.) ? A - Maladie des membranes hyalines
A - L'échographie obstétricale B - Hémorragie de Benkiser
B - Prélèvement cervico-vaginaux C - Ictère néo-natal
C - Le dosage de l'uricémie D - Infection septicémique néo-natale acquise in utero
D - L'amniocentèse E - Hypotrophie
E - L'amnioscopie Bonne(s) réponse(s) : A C D
Bonne(s) réponse(s) : A B
La fièvre maternelle fait craindre l'infection néonatale. A 31 SA la maladie
L'échographie recherche une cause (malformation, hydramnios...) et des membranes hyalines est à redouter (immaturité pulmonaire). L'ictère
permet d'apprécier la maturité foetale. Les prélèvements urinaires et néo-natal est plus fréquent en cas de prématurité. Le petit poids n'est
cervico-vaginaux recherchent une cause infectieuse. L'hyperuricémie pas synonyme d'hypotrophie enfin l'hémorragie de Ben Kiser se voit lors
n'est pas une cause directe de MAP. de la rupture des membranes en cas d'insertion vélamenteuse du cordon.

48
Question à complément simple.

Devant cette menace d'accouchement prématuré, quelle doit


être parmi les décisions suivantes, celle qui s'impose ?
A - Prescription d'un repos simple avec arrêt de travail
B - Traitement à domicile par repos et progestatif type
rétro-progestérone
C - Repos simple à domicile avec auscultations bi-
hebdomadaires par un service de sages-femmes à domicile
D - Hospitalisation d'urgence pour examens
complémentaires et traitement tocolytique
E - Hospitalisation d'urgence pour cerclage du col
Bonne(s) réponse(s) : D

La menace d'accouchement prématurée est sévère (contractions


rapprochée et modification du col) et impose l'hospitalisation pour bilan
étiologique et traitement tocolytique. Le cerclage du col est inefficace au
3ème trimestre.

Une femme de 27 ans, institutrice de classe maternelle, mère de trois


enfants, est à 31 semaines d'aménorrhée gravidique. Elle habite à 40
kms de son lieu de travail et doit chaque jour accomplir ce trajet en
voiture. On retrouve dans ses antécédents : trois accouchements qui se
sont normalement déroulés, à terme, une appendicectomie dans
l'enfance, deux interruptions volontaires de grossesse à 25 et 26 ans.
Depuis quarante-huit heures, elle se plaint de douleurs lombaires
droites, de nausées et depuis quelques heures elle ressent des brûlures
mictionnelles. Sa température est à 38°. Enfin, elle se plaint depuis deux
heures de contractions utérines survenant toutes les dix minutes, de
plus en plus longues (trente secondes) et douloureuses depuis une
heure. Le col utérin est long, ouvert à l'orifice externe, déhiscent à
l'orifice interne. La hauteur utérine est de 27 cm. Le foetus, dont les
dimensions échographiques ont toujours été concordantes avec le
terme, est vivant : Mouvements actifs et bruits du coeur sont présents. Il
n'y a jamais eu d'hypertension artérielle, ni de glycosurie, Mais la
recherche de protéinurie avec des bandelettes est positive.

50
Question à compléments multiples.

Une menace d'accouchement prématuré est favorisé par :


A - Longs trajets quotidiens en voiture
B - Multiparité et charges de famille
C - Métier d'institutrice de maternelle
D - Infection urinaire
E - Antécédents d'avortements provoqués
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Les avortements provoqués favorisent les avortements spontanés tardifs


par béance du col du synéchie utérine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 695 By NADJI 85


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1
60
Question à compléments multiples.

La (les) conséquence(s) de la rupture prématurée des


membranes peut(vent) :
A - La prématurité
B - Placenta praevia
C - La présentation de la face
D - La procidence du cordon
E - La dysgravidie
Bonne(s) réponse(s) : A D

La rupture prématurée des membranes (avant tout début de travail)


entraîne un risque de procidence du cordon, (la présentation
n'appliquant pas nécessairement sur le segment inférieur), et
d'accouchement prématuré provoqué par l'infection amniotique.
Le placenta bas inséré peut être un facteur étiologique (et non une
conséquence) de cette rupture. La présentation de la face n'est pas plus
fréquente.

28
Question à compléments multiples.

La (les) conséquence(s) de la rupture prématurée des


membranes peut(vent) être :
A - L'infection ovulaire
B - Le placenta praevia
C - La présentation de la face
D - La procidence du cordon
E - La dysgravidie
Bonne(s) réponse(s) : A D

La procidence du cordon est favorisée par une présentation non


appliquée et le flux rapide de liquide amniotique.
La dysgravidie est éventuellement une cause mais non une
conséquence.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 696 By NADJI 85


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64
Question à complément simple.

Comment classez-vous un cancer de l'endomètre avec


extension à la vessie ?
A - Stade I
B - Stade II
C - Stade III
D - Stade IVa
E - Stade IVb
Bonne(s) réponse(s) : D

IVa = T4a (cancer envahissant vessie et rectum) N0 ou N1, M0.

56
Question à complément simple.

Toutes les conditions suivantes sont des facteurs de risque


de cancer de l'endomètre sauf une, laquelle ?
A - Obésité
B - Ménaupose tardive
C - Grande multiparité
D - Traitement oestrogénique seul de la ménaupose
E - Tumeurs féminisantes de l'ovaire
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Au contraire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 697 By NADJI 85


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94
Question à compléments multiples.

On a réalisé un dépistage du cancer du col de l'utérus chez 5


000 femmes par l'analyse cytologique de frottis vaginaux : 50
femmes avaient un frottis anormal. Les bilans ultérieurs ont
confirmé l'existence d'un cancer chez 10 d'entre elles. Une
femme dont les frottis étaient normaux a présenté pendant la
durée de l'étude un cancer du col.
Deux rapports parmi les suivants expriment la sensibilité et
la spécificité de ce test de dépistage (frottis) ; lesquels ?
A - 10/50
B - 1/1 1
C - 10/1 1
D - 50/5000
E - 4949/4989
Bonne(s) réponse(s) : C E

Cancer Pas de
Cancer
Frottis + 10 40 50
Frottis - 1 4949 4950
11 4989 5000

C : Sensibilité : probabilité que le test soit positif chez les malades : 10/11
E : Spécificité : probabilité que le frottis soit négatif chez les femmes
sans cancer : 4949/4989.

45
Question à complément simple.

La principale évolution du cancer du col de l'utérus est :


A - Une extension loco-régionale
B - Une métastase pulmonaire
C - Une métastase hépatique
D - Une métastase cérébrale
E - Une métastase osseuse
Bonne(s) réponse(s) : A

A : Le cancer se propage en direction de l'exocol et de l'endocol puis


vers le vagin par contiguïté et par perméation lymphatique : Vessie et
rectum (à un moindre degré) sont atteints de proche en proche. L'atteinte
des paramètres se fait surtout par voie lymphatique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 698 By NADJI 85


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94
Question à compléments multiples.

On a réalisé un dépistage du cancer du col de l'utérus chez 5


000 femmes par l'analyse cytologique de frottis vaginaux : 50
femmes avaient un frottis anormal. Les bilans ultérieurs ont
confirmé l'existence d'un cancer chez 10 d'entre elles. Une
femme dont les frottis étaient normaux a présenté pendant la
durée de l'étude un cancer du col.
Deux rapports parmi les suivants expriment la sensibilité et
la spécificité de ce test de dépistage (frottis) ; lesquels ?
A - 10/50
B - 1/1 1
C - 10/1 1
D - 50/5000
E - 4949/4989
Bonne(s) réponse(s) : C E

Cancer Pas de
Cancer
Frottis + 10 40 50
Frottis - 1 4949 4950
11 4989 5000

C : Sensibilité : probabilité que le test soit positif chez les malades : 10/11
E : Spécificité : probabilité que le frottis soit négatif chez les femmes
sans cancer : 4949/4989.

45
Question à complément simple.

La principale évolution du cancer du col de l'utérus est :


A - Une extension loco-régionale
B - Une métastase pulmonaire
C - Une métastase hépatique
D - Une métastase cérébrale
E - Une métastase osseuse
Bonne(s) réponse(s) : A

A : Le cancer se propage en direction de l'exocol et de l'endocol puis


vers le vagin par contiguïté et par perméation lymphatique : Vessie et
rectum (à un moindre degré) sont atteints de proche en proche. L'atteinte
des paramètres se fait surtout par voie lymphatique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 699 By NADJI 85


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94
Question à compléments multiples.

On a réalisé un dépistage du cancer du col de l'utérus chez 5


000 femmes par l'analyse cytologique de frottis vaginaux : 50
femmes avaient un frottis anormal. Les bilans ultérieurs ont
confirmé l'existence d'un cancer chez 10 d'entre elles. Une
femme dont les frottis étaient normaux a présenté pendant la
durée de l'étude un cancer du col.
Deux rapports parmi les suivants expriment la sensibilité et
la spécificité de ce test de dépistage (frottis) ; lesquels ?
A - 10/50
B - 1/1 1
C - 10/1 1
D - 50/5000
E - 4949/4989
Bonne(s) réponse(s) : C E

Cancer Pas de
Cancer
Frottis + 10 40 50
Frottis - 1 4949 4950
11 4989 5000

C : Sensibilité : probabilité que le test soit positif chez les malades : 10/11
E : Spécificité : probabilité que le frottis soit négatif chez les femmes
sans cancer : 4949/4989.

45
Question à complément simple.

La principale évolution du cancer du col de l'utérus est :


A - Une extension loco-régionale
B - Une métastase pulmonaire
C - Une métastase hépatique
D - Une métastase cérébrale
E - Une métastase osseuse
Bonne(s) réponse(s) : A

A : Le cancer se propage en direction de l'exocol et de l'endocol puis


vers le vagin par contiguïté et par perméation lymphatique : Vessie et
rectum (à un moindre degré) sont atteints de proche en proche. L'atteinte
des paramètres se fait surtout par voie lymphatique.

3
Question à compléments multiples.

Parmi les signes de l'observation quels sont ceux qui sont


plus en faveur d'une occlusion par volvulus du colon pelvien
que d'une occlusion par cancer du colon sigmoïde ?
A - Début brutal
B - Absence de vomissement
C - Arr t des matières et des gaz précoce et brutal
D - Météorisme asymétrique
E - Absence de péristaltisme
Bonne(s) réponse(s) : A D

La forme la plus fréquente du volvulus du côlon pelvien est la forme


subaigue, le début est le plus souvent progressif, marqué par une crise
de constipation associée à des vagues douleurs de la fosse iliaque
gauche. Cet épisode n'a pas inquiété initialement ce constipé chronique
chez qui d'autres épisodes douloureux et sub occlusifs se sont déjà
succédés, cédant spontanément ou grâce à des lavements, mais cette
fois les signes se prolongent et s'aggravent brutalement. L'existence de
cette aggravation brutale dans un 2° temps oriente plus en faveur d'une
volvulus que d'un cancer du sigmoïde.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 700 By NADJI 85


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1
36 36 82
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

L'un des éléments suivants n'est pas retenu comme un Parmi les facteurs suivants, quel est celui ou quels sont ceux
critère de haut risque de cancer du sein. Lequel ? qui, s'ils sont présents chez une femme, sont associés à un
A - Antécédents familiaux de cancer du sein risque élevé de cancer du sein ?
B - Première grossesse tardive A - Prise d'oestrogène par la mère pendant la grossesse
C - Puberté précoce B - Cancer du sein controlatéral
D - Ménopause tardive C - Traumatisme mammaire
E - Antécédent personnel d'abcès du sein D - Cancer du sein chez la mère et une tante maternelle
Bonne(s) réponse(s) : E E - Allaitement
Bonne(s) réponse(s) : B D
A : Antécédents familiaux multiplient par 2 ou 3 le risque de cancer du
sein et par 10 si la mère et une soeur sont touchées. B - Classique.
B, C et D : Hyperoestrogènie relative. C - Non, car non chronique.
E : Mastopathie bénigne : facteur de risque lorsqu'il s'agit d'une maladie D - Risques multipliés par 5.
fibrokystique (risque relatif de 1,6) E - Non, c'est le contraire.

11 96
Question à complément simple. Question à compléments multiples.
Parmi les médicaments suivants, quel est celui qui est un Certains signes radiologiques sont évocateurs d'un cancer
anti-estrogène utilisé dans le traitement du cancer du sein ? du sein. Parmi les suivants, lequel ou lesquels retenez-vous :
A - Diéthylstilbestrol (Distilbène®) A - Micro-calcifications groupées en amas
B - Tamoxifène (Nolvadex®) B - Epaississement et rétraction cutanés
C - Prednisolone (Cortancyl®) C - Involution graisseuse
D - Acétate de cyprotérone (Androcur®) D - Opacité régulière à limites nettes
E - Méthoxyprogestérone (Prodasone®) E - Accentuation diffuse de la trame conjonctive
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire. A : Microcalcifications groupées en amas :


La plupart des petits cancers sont détectés par de petites calcifications<
5mm. Des microcalcifications même groupées ne sont pas toutes
malignes. Les microcalcifications malignes sont le plus souvent
8 punctiformes, irrégulières ou vermiculaires.
Question à complément simple. B : Rétraction cutanée en regard de la tumeur et épaississement
fréquent.
Pour déterminer s'il existe une relation entre le cancer du
sein et l'usage prolongé de contraceptifs oraux, une enquête
a été réalisée. Ont été interrogées 963 femmes atteintes d'un 68
cancer du sein, et 858 femmes n'ayant pas de cancer de Question à compléments multiples.
sein, appariées sur l'âge. S'agit-il :
A - D'une enquête de cohorte Le cancer du sein a pour facteur de haut risque :
B - D'une enquête de prévalence A - L'âge élevé
C - D'une enquête expérimentale B - La nulliparité
D - D'une enquête cas-témoins C - La ménopause précoce
E - D'une enquête descriptive D - Un antécédent familial de cancer du sein
Bonne(s) réponse(s) : D
E - L'allaitement maternel
Il s'agit d'une enquête rétrospective comparant malades (cas) et témoins, Bonne(s) réponse(s) : A D
pour rechercher un facteur de risque.
A - Non
B - Oui, cela multiplie le risque par 3
C - Non, au contraire
D - Oui
34 E - Non, au contraire, l'absence d'allaitement est un facteur de risque
Question à complément simple.
Une patiente de 54 ans, mère de 3 enfants et ménopausée depuis l'âge
Comment évalue-t-on l'efficacité d'une campagne de de 49 ans, présente une tuméfaction de 4 cm de diamètre au niveau du
dépistage du cancer du sein ? prolongement axillaire du sein gauche.
A - Au nombre de nouveaux cas diagnostiqués Cette tuméfaction est libre de toute adhérence profonde ou superficielle
B - Au pourcentage de malades ayant un traitement à et ne s'accompagne d'aucun signe inflammatoire. Il existe une
adénopathie axillaire homolatérale suspecte.
visée curative
La mammographie montre une image aux contours spiculés de 3 cm de
C - A la durée de l'intervalle libre entre diagnostic et diamètre. La cytologie par ponction décèle des cellules malignes. Le
traitement bilan pré thérapeutique exclut des métastases pleuro-pulmonaires,
D - A la durée de survie osseuses ou hépatiques.
E - A la diminution de la prévalence du cancer du sein L'examen anatomo-pathologique extemporané confirme le néoplasme du
Bonne(s) réponse(s) : A sein. Une opération de Patey (mammectomie avec curage axillaire) est
effectuée. L'examen histologique met en évidence l'envahissement de 10
Ce qui est le but recherché par la campagne, en même temps qu'un ganglions sur 16 et établit un score histopronostique de grade III.
diagnostic le plus précoce possible. Enfin les récepteurs hormonaux sont positifs, aussi bien pour l'oestradiol
que pour la progestérone.
Une chimiothérapie adjuvante est instaurée selon le protocole F.A.C.
associée à une hormonothérapie comportant du Novaldex®.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 701 By NADJI 85


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2
71
Question à complément simple.

Quel est l'ordre hiérarchique, en allant du plus grave au


moins grave, des trois principaux éléments de pronostic du
cancer du sein (T étant la taille de la tumeur, N étant la
présence de ganglions et PeV étant la présence de signes
inflammatoires) :
A - T, N, PeV
B - N, T, PeV
C - PeV, N, T
D - T, PeV, N
E - N, PeV, T
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Oui, connaissances.

73
Question à compléments multiples.

Cette patiente, ayant été traitée pour un cancer du sein


gauche, a un risque élevé de développer un cancer du sein
droit. A titre de dépistage, vous lui proposez :
A - L'auto-examen
B - Une thermographie annuelle
C - Une échographie annuelle
D - Une mammographie annuelle
E - Une cytologie mammaire annuelle
Bonne(s) réponse(s) : A D

A - Oui, il doit être complété par un examen clinique par le médecin.


D - Oui. Met en évidence des lésions infracliniques inférieures à 5 mm.
B et C - Sont peu performants.

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32
Question à compléments multiples.

Une femme enceinte de 7 mois et demi présente une


cervicite. Le prélèvement effectué à ce niveau montre un
Chlamydia trachomatis. Quelle(s) est(sont) la(les)
décision(s) à prendre ?
A - Eviter l'acouchement par voies naturelles
B - Traiter par Doxycycline® 200 milligrammes par jour
pendant 15 jours
C - Effectuer un traitement local uniquement au moment
de l'acouchement
D - Traiter par une bétalactamine pendant 10 jours
E - Traiter la patiente par un macrolide pendant 10 jours
Bonne(s) réponse(s) : E

E : Traitement par Macrolides par voie générale.

9
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions, suivantes laquelle(lesquelles)


est(sont) exacte(s) en ce qui concerne le chlamydia ?
A - Germe intracellulaire
B - Germe saprophyte
C - Germe sexuellement transmissible
D - Examen direct dans le vagin de grande valeur
diagnostique
E - Germe sensible aux ampicillines
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE.

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38 6
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

La limite d'âge légale pour la délivrance de contraceptifs Si une contraception est souhaitée par la patiente, vous
sans autorisation parentale est : pouvez proposer:
A - 12 ans A - Un stérilet
B - 14 ans B - Une contraception locale (diaphragme, spermicides )
C - 16 ans C - Une contraception oestro-progestative normo-dosée
D - 18 ans D - Une contraception oestro-progestative mini-dosée
E - Aucune limite d'âge E - Une contraception progestative norstéroïde
Bonne(s) réponse(s) : E Bonne(s) réponse(s) :

Connaissances. QUESTION ANNULEE.

47 45
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

La prescription de contraceptifs oraux : Après un accident de la voie publique, elle devient


A - Nécessite l'autorisation des parents pour les mineurs épileptique. Sa contraception par oestroprogestatifs n'est pas
B - N'est pas renouvelable remise en cause, Quel(s) médicament(s) anticonvulsivant(s)
C - Est limitée à une durée d'un mois de prescription peut(vent) interférer avec celle-ci en l'inactivant ?
D - Est renouvelable dans la limite d'un an de prescription A - Valproate de sodium (Dépakine®)
E - N'est pas soumise à une prescription médicale B - Phénobarbital (Gardénal®)
Bonne(s) réponse(s) : D C - Phénytoïne (Dihydan®)
D - Carbamazépine (Tégrétol®)
Sans commentaire. E - Diazepam (Valium®)
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A : Ce n'est pas un inducteur enzymatique


8 B, C et D : Inducteur enzymatique.
Question à complément simple. E : Oui, bien que discuté...

Pour déterminer s'il existe une relation entre le cancer du


sein et l'usage prolongé de contraceptifs oraux, une enquête
a été réalisée. Ont été interrogées 963 femmes atteintes d'un
cancer du sein, et 858 femmes n'ayant pas de cancer de
sein, appariées sur l'âge. S'agit-il :
A - D'une enquête de cohorte
B - D'une enquête de prévalence
C - D'une enquête expérimentale
D - D'une enquête cas-témoins
E - D'une enquête descriptive
Bonne(s) réponse(s) : D

Il s'agit d'une enquête rétrospective comparant malades (cas) et témoins,


pour rechercher un facteur de risque.

20
Question à complément simple.

Les oestro-progestatifs sont utilisés en contraception :


A- Du 5e au 25e jour du cycle normal
B - Du 10e au 25e jour du cycle normal
C - Pendant 28 jours à partir du 3e jour des règles
précédentes

D - Par périodes de 21 jours entrecoupées d'arrêt de 7


jours
E - En continu, y compris pendant les règles
Bonne(s) réponse(s) : D

D - Evident.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 704 By NADJI 85


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1
89 89
Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques suivants, quels sont ceux qui sont
témoins d'une menace d'accouchement prématuré ?
A - Contractions utérines ressenties douloureusement
B - Métrorragies
C - Douleurs ligamentaires
D - Présentation du siège
E - Modification du col
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

12
Question à compléments multiples.

Quel est le bilan étiologique à réaliser devant cette menace


d'accouchement prématuré ?
A - Echographie
B - ECBU
C - Dosage de l'uricémie
D - VS
E - Amnioscopie
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A : Systématique
B : Recherche d'infection urinaire
C : Recherche de souffrance foetale
D : Aucun intérêt.
E : Recherche d'une rupture des membranes ou fissuration.

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38
Question à complément simple.

La limite d'âge légale pour la délivrance de contraceptifs


sans autorisation parentale est :
A - 12 ans
B - 14 ans
C - 16 ans
D - 18 ans
E - Aucune limite d'âge
Bonne(s) réponse(s) : E

Connaissances.

13
Question à compléments multiples.

La délivrance est normale car :


A - La durée est normale
B - Non hémorragique
C - Dirigée
D - Spontanée
E - Le placenta est complet
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

A - Inférieure à 30 mn.
B - Evident
D - Evident
E - Evident

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 706 By NADJI 85


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36 36 34
Question à complément simple. Question à complément simple.

L'un des éléments suivants n'est pas retenu comme un Comment évalue-t-on l'efficacité d'une campagne de
critère de haut risque de cancer du sein. Lequel ? dépistage du cancer du sein ?
A - Antécédents familiaux de cancer du sein A - Au nombre de nouveaux cas diagnostiqués
B - Première grossesse tardive B - Au pourcentage de malades ayant un traitement à
C - Puberté précoce visée curative
D - Ménopause tardive C - A la durée de l'intervalle libre entre diagnostic et
E - Antécédent personnel d'abcès du sein traitement
Bonne(s) réponse(s) : E D - A la durée de survie
E - A la diminution de la prévalence du cancer du sein
A : Antécédents familiaux multiplient par 2 ou 3 le risque de cancer du Bonne(s) réponse(s) : A
sein et par 10 si la mère et une soeur sont touchées.
B, C et D : Hyperoestrogènie relative. Ce qui est le but recherché par la campagne, en même temps qu'un
E : Mastopathie bénigne : facteur de risque lorsqu'il s'agit d'une maladie diagnostic le plus précoce possible.
fibrokystique (risque relatif de 1,6)

82
11 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Parmi les facteurs suivants, quel est celui ou quels sont ceux
Parmi les médicaments suivants, quel est celui qui est un qui, s'ils sont présents chez une femme, sont associés à un
anti-estrogène utilisé dans le traitement du cancer du sein ? risque élevé de cancer du sein ?
A - Diéthylstilbestrol (Distilbène®) A - Prise d'oestrogène par la mère pendant la grossesse
B - Tamoxifène (Nolvadex®) B - Cancer du sein controlatéral
C - Prednisolone (Cortancyl®) C - Traumatisme mammaire
D - Acétate de cyprotérone (Androcur®) D - Cancer du sein chez la mère et une tante maternelle
E - Méthoxyprogestérone (Prodasone®) E - Allaitement
Bonne(s) réponse(s) : B Bonne(s) réponse(s) : B D
Sans commentaire. B - Classique.
C - Non, car non chronique.
D - Risques multipliés par 5.
E - Non, c'est le contraire.
8
Question à complément simple.

Pour déterminer s'il existe une relation entre le cancer du 96


sein et l'usage prolongé de contraceptifs oraux, une enquête Question à compléments multiples.
a été réalisée. Ont été interrogées 963 femmes atteintes d'un
cancer du sein, et 858 femmes n'ayant pas de cancer de Certains signes radiologiques sont évocateurs d'un cancer
sein, appariées sur l'âge. S'agit-il : du sein. Parmi les suivants, lequel ou lesquels retenez-vous :
A - D'une enquête de cohorte A - Micro-calcifications groupées en amas
B - D'une enquête de prévalence B - Epaississement et rétraction cutanés
C - D'une enquête expérimentale C - Involution graisseuse
D - D'une enquête cas-témoins D - Opacité régulière à limites nettes
E - D'une enquête descriptive E - Accentuation diffuse de la trame conjonctive
Bonne(s) réponse(s) : D Bonne(s) réponse(s) : A B

Il s'agit d'une enquête rétrospective comparant malades (cas) et témoins, A : Microcalcifications groupées en amas :
pour rechercher un facteur de risque. La plupart des petits cancers sont détectés par de petites calcifications<
5mm. Des microcalcifications même groupées ne sont pas toutes
malignes. Les microcalcifications malignes sont le plus souvent
punctiformes, irrégulières ou vermiculaires.
50 B : Rétraction cutanée en regard de la tumeur et épaississement
Question à complément simple. fréquent.

Un nodule du sein régulier, de 1 cm de diamètre, sans


adénopathie satellite découvert chez une femme sans
antécédents particuliers 2 ans après la ménopause est le
plus probablement :
A - Un adénofibrome
B - Un kyste
C - Une mastose sclérokystique
D - Une maladie de Paget
E - Un adénocarcinome
Bonne(s) réponse(s) : E

A - Non : femme jeune.


B - Plutôt femme jeune.
C - Pas cet aspect.
D - Pas cet aspect.
E - Le plus probable.

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68
Question à compléments multiples.

Le cancer du sein a pour facteur de haut risque :


A - L'âge élevé
B - La nulliparité
C - La ménopause précoce
D - Un antécédent familial de cancer du sein
E - L'allaitement maternel
Bonne(s) réponse(s) : A D

A - Non
B - Oui, cela multiplie le risque par 3
C - Non, au contraire
D - Oui
E - Non, au contraire, l'absence d'allaitement est un facteur de risque

Une patiente de 54 ans, mère de 3 enfants et ménopausée depuis l'âge


de 49 ans, présente une tuméfaction de 4 cm de diamètre au niveau du
prolongement axillaire du sein gauche.
Cette tuméfaction est libre de toute adhérence profonde ou superficielle
et ne s'accompagne d'aucun signe inflammatoire. Il existe une
adénopathie axillaire homolatérale suspecte.
La mammographie montre une image aux contours spiculés de 3 cm de
diamètre. La cytologie par ponction décèle des cellules malignes. Le
bilan pré thérapeutique exclut des métastases pleuro-pulmonaires,
osseuses ou hépatiques.
L'examen anatomo-pathologique extemporané confirme le néoplasme du
sein. Une opération de Patey (mammectomie avec curage axillaire) est
effectuée. L'examen histologique met en évidence l'envahissement de 10
ganglions sur 16 et établit un score histopronostique de grade III.
Enfin les récepteurs hormonaux sont positifs, aussi bien pour l'oestradiol
que pour la progestérone.
Une chimiothérapie adjuvante est instaurée selon le protocole F.A.C.
associée à une hormonothérapie comportant du Novaldex®.

71
Question à complément simple.

Quel est l'ordre hiérarchique, en allant du plus grave au


moins grave, des trois principaux éléments de pronostic du
cancer du sein (T étant la taille de la tumeur, N étant la
présence de ganglions et PeV étant la présence de signes
inflammatoires) :
A - T, N, PeV
B - N, T, PeV
C - PeV, N, T
D - T, PeV, N
E - N, PeV, T
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Oui, connaissances.

73
Question à compléments multiples.

Cette patiente, ayant été traitée pour un cancer du sein


gauche, a un risque élevé de développer un cancer du sein
droit. A titre de dépistage, vous lui proposez :
A - L'auto-examen
B - Une thermographie annuelle
C - Une échographie annuelle
D - Une mammographie annuelle
E - Une cytologie mammaire annuelle
Bonne(s) réponse(s) : A D

A - Oui, il doit être complété par un examen clinique par le médecin.


D - Oui. Met en évidence des lésions infracliniques inférieures à 5 mm.
B et C - Sont peu performants.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 708 By NADJI 85


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1
98
Question à compléments multiples.

La grossesse extra utérine a une fréquence accrue dans la


ou les circonstance(s) suivante(s) :
A - Antécédent de stérilité
B - Antécédent de salpingite
C - Antécédent d'avortement spontané
D - Contraception par oestro-progestatif normo-dosé
E - Contraception par stérilet
Bonne(s) réponse(s) : A B E

C - Non, aucun rapport.


D - Non, ce sont les microdosés.
E - Multiplie par 10 le risque de grossesse extra-utérine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 709 By NADJI 85


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36
Question à complément simple.

Une des complications suivantes ne s'observe jamais dans


l'évolution des fibromes utérins:
A - Nécrose
B - Torsion
C - Hémorragies
D - Hydronéphrose
E - Dégénérescence épithéliomateuse
Bonne(s) réponse(s) : E

E : La dégénérescence est exceptionnelle, discutée et sarcomateuse.

28
Question à complément simple.

Parmi les complications possibles des fibromes sous séreux,


indiquer celle qui est la plus fréquente pendant la grossesse ?
A - Torsion
B - Nécrobiose septique
C - Nécrobiose aseptique
D - Compression urétérale
E - Métrorragies
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Evident.

72
Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes concernant les fibromes


(myomes) utérins, laquelle retenez-vous ?
A - Les fibromes sous séreux peuvent être directement la
cause d'avortement spontané
B - L'apparition et l'augmentation de volume rapide d'un
"fibrome" utérin doit faire évoquer le diagnostic de sarcome
C - La nécrobiose septique constitue une complication
exceptionnelle des fibromes pédiculés
D - Tout fibrome utérin doit bénéficier d'une intervention
chirurgicale
E - A toute hystérectomie pour fibrome doit être associée
une annexectomie
Bonne(s) réponse(s) : C

A - Pas directement car non intracavitaire.


B - Non, dégénérescence discutée.
C - Oui, habituellement aseptique.
E - Aberrant.

22
Question à complément simple.

Quel examen paraclinique permet d'apprécier au mieux les


caractères anatomiques des fibromes sous-muqueux ?
A - Hystéroscopie
B - R.M.N.
C - Biopsie de la cavite utérine
D - Hystérographie
E - Echographie utérine
Bonne(s) réponse(s) : D

D - Car bombent dans la cavité utérine.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 710 By NADJI 85


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32 48
Question à complément simple. Question à complément simple.

Chez une jeune fille de 17 ans, célibataire, de nationalité Au troisième trimestre de la grossesse, l'âge gestationnel
algérienne, désireuse de subir une interruption volontaire de peut être donné avec une précision de plus ou moins une
grossesse, toutes les pièces justificatives semaine par :
suivantes sont nécessaires, sauf une indiquez laquelle ? A - Le rapport L/S dans le liquide amniotique
A - Justification de résidence de 3 mois B - Le taux de bilirubine dans le liquide amniotique
B - Autorisation écrite des deux parents C - La radiographie du contenu utérin
C - Demande écrite de l'intéressée D - L'échographie
D - Certificat de consultation médicale E - Aucune des propositions ci-dessus
E - Attestation nominative de consultation sociale Bonne(s) réponse(s) : E
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaire
B : Faux, l'autorisation écrite d'un seul parent suffit.

70
66 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Une deuxième geste, césarisée lors de la première
Les mesures suivantes sont indiquées chez une femme grossesse (hystérotomie segmento-corporéale) est adressée
diabétique pendant la grossesse, sauf une. Laquelle ? en urgence, à 34 semaines d'aménorrhée pour état de choc
A - Surveillance de l'hémoglobine glycosylée 1 fois par avec hémorragie peu abondante, noirâtre. L'examen retrouve
mois une TA élevée à 16/10, une contracture utérine et une
B - Poursuite des sulfamides hypoglycémiants souffrance foetale aiguë. Ce tableau clinique fait évoquer :
C - Régime comportant au moins 150 g d'hydrate de A - Un syndrome du sinus marginal
carbone B - Une rupture utérine
D - Interruption de grossesse vers la 37è semaine si C - Un décollement prématuré du placenta normalement
l'équilibre glycémique n'est pas parfait et si le foetus inséré
présente à l'échographie une macrosomie D - Un décollement prématuré du placenta bas inséré
E - Insulinothérapie par pompe sous-cutanée éventuelle en E - Un infarctus myométrial
cours de grossesse Bonne(s) réponse(s) : C
Bonne(s) réponse(s) : B
Tableau typique
Les antidiabétiques sont proscrits au cours de la grossesse. Les
sulfamides passent la barrière placentaire et stimulent la cellule bêta du
pancréas foetal.
76
Question à complément simple.
55 A propos des liens entre grossesse et pression artérielle,
Question à compléments multiples. quelle est la proposition fausse ?
A - Le volume plasmatique s'accroit au cours de la
Mme DUPONT a fait une fausse couche à 3 mois pour sa grossesse normale
grossesse précédente. Elle a depuis été abandonnée par son B - La pression artérielle s'élève au cours de la grossesse
"ami". Actuellement elle est célibataire, a déclaré normale
normalement sa grossesse avant 15 semaines, et est C - Les résistances périphériques s'abaissent au cours de
enceinte de la grossesse normale
jumeaux. D - Il existe une relation statistique entre HTA au cours de
A - Elle a droit à 6 semaines de congé prénatal la grossesse et trouble de la croissance foetale
B - Elle a droit à 20 semaines de congé post natal E - Le régime sans sel n'est pas indiqué dans l'HTA
C - Elle pourra prétendre à l'allocation parent isolé gravidique
D - Elle pourra prétendre à une allocation d'éducation Bonne(s) réponse(s) : B
spécialisée
E - Son emploi reste acquis et son statut professionnel C'est le contraire, elle a tendance à s'abaisser pour baisse des
inchangé quand elle reprendra son travail à l'issu de son résistances périphériques et vasodilatation systémiques artérielles.
congé
Bonne(s) réponse(s) : A E

B : En cas de naissances multiples le congé post natal est allongé de 2 95


semaines (soit 12 semaines) Question à compléments multiples.
D : réservée aux enfants handicapés.
C : Non elle peut être accueillie gratuitement dans des maisons Parmi les propositions suivantes, citez les facteurs de risque
maternelles à partir du 7ème mois de grossesse jusqu'à 3 à 6 mois de grossesse extra-utérine:
après la naissance.
A - Pilule microprogestative
B - Antécédent de salpingite
C - Antécédent de chirurgie pelvienne
D - Kyste de l'ovaire
E - Dispositif intra-utérin
Bonne(s) réponse(s) : A B E

A : Par altération de la mobilité tubaire


B : Classique
C : Non, mais la chirurgie des trompes oui.
E : Classique
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 711 By NADJI 85
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51 51 31
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

L'interruption de grossesse pour motif thérapeutique : Une jeune fille de 16 ans, à la charge des ses parents, vient
A - Ne peut avoir lieu qu'après examen par deux médecins consulter pour une interruption volontaire de grossesse.
B - Peut-être effectuée à tout moment de la grossesse Quel(s) est(sont) le(s) document(s) indispensable(s) pour la
C - Peut-être refusée par la patiente réalisation de l'interruption ?
D - Peut-être demandée par le conjoint A - Un certificat médical attestant la grossesse
E - Doit avoir lieu avant la 10e semaine de grossesse B - Une attestation d'entretien social
Bonne(s) réponse(s) : A B C C - Son propre consentement écrit
D - L'autorisation des deux parents
A : L'un exerce dans un établissement hospitalier. E - L'autorisation du Juge des enfants
L'autre est un inscrit sur la liste des experts près de la cour d'appel ou de Bonne(s) réponse(s) : A B C
cassation.
B : Du moment que la grossesse met en péril la santé de la mère ou qu'il A B C : Documents obligatoires, que la patiente soit mineure ou pas.
existe une forte probabilité que l'enfant naisse avec une affection grave D : Le consentement de l'un des parents seulement suffit, ou du tuteur
incurable. légal.
D et E : Elle peut être demandée par la femme à tout moment de la
grossesse.

66
28 Question à compléments multiples.
Question à complément simple.
Parmi les principaux traitements de l'hypertension artérielle,
Parmi les complications possibles des fibromes sous séreux, lesquels sont utilisables en cours de grossesse ?
indiquer celle qui est la plus fréquente pendant la grossesse ? A - Inhibiteur de l'enzyme de conversion
A - Torsion B - Inhibiteurs calciques
B - Nécrobiose septique C - Anti-hypertenseurs centraux
C - Nécrobiose aseptique D - Diurétiques
D - Compression urétérale E - B tabloquants
Bonne(s) réponse(s) : C E
E - Métrorragies
Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.
C - Evident.

27
57 Question à complément simple.
Question à complément simple.
A cette période de la grossesse :
Quel est le médicament psychotrope qui, prescrit pendant la A - Le risque de toxoplasmose congénitale est nul
grossesse, expose le plus à une malformation foetale de B - Le risque de toxoplasmose congénitale est faible ( <
manière indiscutable ? 10%) mais si il y a une atteinte, elle est sévère
A - Barbiturique C - Le risque de toxoplasmose congénitale est faible ( <
B - I.M.A.O. 10%) et si il y a une atteinte, elle est généralement légère
C - Halopéridol D - Le risque de toxoplasmose congénitale est important
D - Anti-dépresseur tricyclique (voisin de 80 %) et l'atteinte est sévère
E - Lithium E - Le risque de toxoplasmose congénitale est important (
Bonne(s) réponse(s) : E voisin de 80 %) mais l'atteinte est alors légère
Bonne(s) réponse(s) : B
Avec les barbituriques et les antidépresseurs tricycliques (A et D) le
risque tératogène est faible ; c'est pour cette raison qu'un traitement par Connaissance
barbiturique efficace dans une épilepsie, est maintenu pendant la
grossesse.

30
Question à compléments multiples.
98
Question à compléments multiples. Si vous laissez se poursuivre la grossesse, quels examens
demandez-vous à l'accouchement pour l'enfant ?
La grossesse extra utérine a une fréquence accrue dans la A - FO
ou les circonstance(s) suivante(s) : B - Echographie transfontanellaire
A - Antécédent de stérilité C - Ponction lombaire
B - Antécédent de salpingite D - Potentiels évoqués auditifs
C - Antécédent d'avortement spontané E - Echocardiogramme
D - Contraception par oestro-progestatif normo-dosé Bonne(s) réponse(s) : A B C
E - Contraception par stérilet
Bonne(s) réponse(s) : A B E A : Recherche de choriométimite toxoplasmique
B : Montre la dilatation ventriculaire ou les calcifications intracranniènnes
C - Non, aucun rapport. C : Doit être faite systématiquement.
D - Non, ce sont les microdosés. D : Pas à la naissance car nécessite une participation qui, à cet âge, est
E - Multiplie par 10 le risque de grossesse extra-utérine. plus que limitée...
E : Sans signe d'appel.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 712 By NADJI 85


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66 35
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

A la suite de ce cas index, une épidémie de rubéole se Vous lui dites qu'il serait mieux d'arrêter le traitement avant
développe dans l'école maternelle que fréquente Cédric. la grossesse parce que les benzodiazépines :
Cinq jeunes femmes du personnel sont enceintes, avec une A - Sont tératogènes dans l'espèce humaine
grossesse de moins de 4 mois. Vous les interrogez sur leurs B - Induisent les contractions utérines
antécédents (maladies éruptives, vaccinations); vous vous C - Favorisent l'apparition d'un ictère néonatal
faites apporter le carnet de santé et les résultats des D - En fin de grossesse, augmentent le risque de détresse
examens sérologiques qu'elles ont subis. En fonction des respiratoire chez le nouveau -né
données suivantes, auxquelles de ces jeunes femmes E - Modifient la fertilité
pouvez-vous garantir qu'elles n'ont aucun risque de rubéole ? Bonne(s) réponse(s) : D
A - La sérologie de la première était positive lors du bilan
prénuptial il y a un an Si le QCM était à complément multiple, il faudrait songer à retenir A, car
les benzodiazépines sont faiblement tératogènes, sans preuve formelle
B - La seconde a été vaccinée contre la rubéole il y a 5 ans
en pratique.
C - La troisième apporte un carnet de santé sur lequel est
mentionné "rubéole" il y a 20 ans
D - La quatrième, qui est entrée dans l'établissement il y a
une semaine vient de se faire faire une sérologie : elle est 76
positive avec absence d'IgM Question à compléments multiples.
E - La cinquième a une sérologie négative : elle n'a jamais
été en contact avec Cédric Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) peu(ven)t être
Bonne(s) réponse(s) : A D envisagée(s) pour traiter l'hypercalcémie ? (sans tenir
B - Il aurait fallu contrôler la sérologie après vaccination.
compte de la grossesse)
C - Diagnostic clinique non fiable. A - Diurèse forcée induite par le furosémide + chlorure de
E - Mais il y a épidémie et elle a pu l'attraper avec un autre enfant. sodium
B - Diurèse forcée induite par les thiazidiques + chlorure de
sodium
C - Administration de thyrocalcitonine
72 D - Corticothérapie, prednisone 100 mg/jour
Question à complément simple. E - Résine échangeuse d'ions type Kayexalate®
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Le tableau d'hypertension sévère au cours de la deuxième
grossesse évoque : Sans commentaire.
A - Un décollement prématuré du placenta
B - Une incompatibilité rhésus
C - Une malformation utérine
D - Une toxémie gravidique compliquant une hypertension
pré-existante
E - Aucune des possibilités ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : D

L'hypertension labile puis permanente est responsable des accidents


vasculo-renaux des 2 grossesses. Pour parler de toxémie gravidique, il
faudrait que l'HTA soit associée à une protéinurie, ce qui est probable
car la protéinurie est retrouvée 6 mois après l'accouchement.

Une femme de 31 ans consulte pour hypertension artérielle. Celle-ci a


d'abord été trouvée au cours de l'adolescence et alors qualifiée de labile.
Son père et son grand-père sont hypertendus. Une première grossesse
a été marquée par une hypertension modérée au cours du dernier mois
traitée par clonidine (Catapressan®). Une deuxième grossesse a dû être
interrompue au 6e mois pour hypertension incontrôlée et arrêt de
croissance foetale. La patiente est vue six mois après l'intervention. La
pression artérielle est en moyenne à 170/110 mmHg. Il existe une
discrète hypertrophie ventriculaire gauche, le fond d'oeil est de stade Il.
Un premier bilan a apporté les résultats suivants : créatininémie à 100
micromoles/l, potassium 3,9 mmol/l, sodium 138 mmol/l. Dans les urines
de 24 heures : sodium 107 mmol, potassium 98 mmol, protéinurie 1,80
g. On sait qu'il n'est pas trouvé de souffle vasculaire et que la taille du
rein gauche sur la radiographie simple est réduite de 3 cm dans son
grand axe par rapport au droit. Il n'y a pas d'image de calcul. La cytologie
urinaire est normale.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 713 By NADJI 85


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1
10 10
Question à compléments multiples.

Chez une femme à terme, amenée aux urgences pour


hémorragies utérines, vous évoquez un hématome rétro-
placentaire. Parmi les signes suivants lequel ou lesquels
retenez-vous en faveur de cette hypothèse :
A - Contracture utérine
B - Disparition des bruits du coeur
C - Douleur scapulaire
D - Albuminurie
E - Fièvre
Bonne(s) réponse(s) : A B D

A : Dans la forme typique


B : Argument en faveur
C : Pas de signes péritonéaux
D : Car souvent 1 HTA gravidique est associée.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 714 By NADJI 85


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2 82
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quel examen radiologique doit être réalisé pour confirmer Parmi les arguments suivants, quels seraient les deux
l'origine réno-vasculaire d'une hypertension artérielle ? compatibles avec le caractère essentiel d'une hypertension
A - Echographie abdominale artérielle ?
B - Artériographie rénale A - Antécédent familial d'hypertension artérielle
C - Phlébographie surrénalienne B - Inversion du rapport sodium/potassium urinaire
D - Lymphographie C - Elévation progressive de la pression artérielle avec l'âge
E - Scanner abdominal D - Elévation de la concentration intra-érythrocytaire de
Bonne(s) réponse(s) : B calcium
E - Existence d'une surcharge pondérale associée
Artériographie rénale numérisée : Bonne(s) réponse(s) : A E
- Par voie veineuse périphérique avec clichés urographiques :
examen de dépistage des lésions artérielles rénales. L'HTA essentielle est souvent associée à une obésité, à une notion
- Par voie artérielle (cathétérisme fémoral selon la méthode de Sedlinger) d'HTA familiale, et la pression artérielle s'élève avec l'âge...
qui n'est pas un examen anodin mais qui reste la meilleures méthode
pour explorer les sténoses artérielles rénales.

30
93 Question à complément simple.
Question à compléments multiples. Parmi les traitements suivants, indiquer celui qui est
susceptible de contrôler l'hypertension artérielle avant
A l'examen du fond d'oeil d'un sujet atteint d'hypertension
l'exérèse de la tumeur surrénalienne gauche :
artérielle,
A - Dexaméthasone (Decadron®)
quelles sont les lésions que l'on peut retrouver ?
B - OP'DDD
A - Des exsudats
C - 9 alpha fluoro-hydrocortisone (Florinef®)
B - Des nodules dysoriques
D - Spironolactone (Aldactone®)
C - Des signes du croisement artérioveineux
E - Furosémide (Lasilix®)
D - Des artères rétrécies, rigides Bonne(s) réponse(s) : D
E - Des hémorragies
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire.

Les réponses C et D désignent l'atteinte oculaire par athérosclérose.


Les réponses A B E désignent la rétinopathie hypertensive avec rupture
de la barrière hémato-rétinienne. 24
Question à complément simple.

92 Le médicament le plus logique pour traiter l'hypertension


Question à compléments multiples. artérielle par hyperaldostéronisme primaire est :
A - Thiazidique
La constatation d'une hypertension artérielle gravidique B - Spironolactone
impose les mesures suivantes : C - Béta-bloquants
A - Recherche au moins mensuelle de la protéinurie D - Dihydralazine
B - Dosage au moins mensuel de l'uricémie E - Furosémide
Bonne(s) réponse(s) : B
C - Prescription d'un diurétique thiazidique
D - Prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion B : Diurétique antialdostérone.
E - Interruption de toute activité physique importante
Bonne(s) réponse(s) : A B

A, B : Systématique 45
C, D , E : Aberrant
Question à complément simple.

Le médicament le plus logique pour traiter l'hypertension


66 artérielle par hyperaldostéronisme primaire est :
Question à compléments multiples. A - Thiazidique
B - Spironolactone
Parmi les principaux traitements de l'hypertension artérielle, C - Béta-bloquants
lesquels sont utilisables en cours de grossesse ? D - Dihydralazine
A - Inhibiteur de l'enzyme de conversion E - Furosémide
B - Inhibiteurs calciques Bonne(s) réponse(s) : B
C - Anti-hypertenseurs centraux
Les diurétiques distaux antagonistes spécifiques de l'aldostérone
D - Diurétiques (spironolactone 100-150 mg/j) ou pseudo antialdostérone (triamterène ou
E - B tabloquants amiloride) mieux tolérés permettent habituellement de controler
Bonne(s) réponse(s) : C E l'hypokaliémie et l'hypertension artérielle.

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 715 By NADJI 85


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47
Question à complément simple.

Devant cette hypertension artérielle votre attitude est la


suivante :
A - Vous mettez en route un traitement hypertenseur
B - Vous commencez un bilan biologique de cette
hypertension simultanément à la mise en route d'un
traitement
C - Vous allez demander à la patiente de revenir en
consultation pour une nouvelle prise tensionnelle
D - Vous mettez la patiente à un régime sans sel strict
E - Vous rassurez la patiente car il s'agit d'une
hypertension artérielle labile et dites que vous n'avez pas
besoin de la revoir
Bonne(s) réponse(s) : C

C - L'hypertension artérielle se définie selon l'OMS par une tension


systolique supérieure ou égale à 160 et/ou par une tension artérielle
diastolique supérieure ou égale à 95, à trois reprises au cours d'au
moins deux consultations.

Une femme de 28 ans vient consulter pour un renouvellement


d'ordonnance d'un contraceptif oral. L'examen clinique note que la
pression artérielle est à 170/98. Cette pression artérielle est symétrique
aux 2 bras et la fréquence cardique est à 85. L'interrogatoire retrouve un
tabagisme à 1/2 paquet/jour. La patiente est tout à fait asymptomatique
et le reste de l'examen est normal.

48
Question à compléments multiples.

Devant une hypertension artérielle d'un sujet jeune il faut


s'attacher à rechercher une hypertension artérielle
secondaire. Vous rechercher en particulier :
A - Palpation des pouls fémoraux
B - Auscultation des artères rénales
C - Recherche d'une hypokaliémie
D - Recherche de notion de malaises avec sueurs, pâleur,
douleurs abdominales
E - Notion de consommation de réglisse
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

A - Coarctation de l'aorte.
B - Sténose d'une artère rénale.
C - Hyperaldostéronisme primaire ou secondaire.
D - Triade symptomatique : céphalées, sueurs et palpitations du
phéochromocytome.
E - Intoxication à la glycérrhizine.

51
Question à complément simple.

Parmi les thérapeutiques suivantes quelle est celle pouvant


convenir au traitement de cette hypertension artérielle si
vous décidez de donner un traitement médicamenteux ?
A - Bétaxolol (Kerlone®)
B - Alpha méthyl dopa (Aldomet®)
C - Diltiazem (Tildiem®)
D - Dihydralazine (Nepressol®)
E - Spironolactone (Aldactone®)
Bonne(s) réponse(s) : A

A - Hypertension artérielle du sujet jeune.

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1
89 89
Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques suivants, quels sont ceux qui sont
témoins d'une menace d'accouchement prématuré ?
A - Contractions utérines ressenties douloureusement
B - Métrorragies
C - Douleurs ligamentaires
D - Présentation du siège
E - Modification du col
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

57
Question à compléments multiples.

Les béta-mimétiques utilisés dans la menace


d'accouchement sont contre-indiqués en cas de :
A - Hydramnios chronique
B - Myopie
C - Hypéruricémie
D - Asthme
E - Troubles du rythme cardiaque
Bonne(s) réponse(s) : E

B - Non, c'est le glaucome.


C - Non, c'est l'hypercalcémie
D - Non, bien au contraire

12
Question à compléments multiples.

Quel est le bilan étiologique à réaliser devant cette menace


d'accouchement prématuré ?
A - Echographie
B - ECBU
C - Dosage de l'uricémie
D - VS
E - Amnioscopie
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A : Systématique
B : Recherche d'infection urinaire
C : Recherche de souffrance foetale
D : Aucun intérêt.
E : Recherche d'une rupture des membranes ou fissuration.

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10 10
Question à compléments multiples.

Chez une femme à terme, amenée aux urgences pour


hémorragies utérines, vous évoquez un hématome rétro-
placentaire. Parmi les signes suivants lequel ou lesquels
retenez-vous en faveur de cette hypothèse :
A - Contracture utérine
B - Disparition des bruits du coeur
C - Douleur scapulaire
D - Albuminurie
E - Fièvre
Bonne(s) réponse(s) : A B D

A : Dans la forme typique


B : Argument en faveur
C : Pas de signes péritonéaux
D : Car souvent 1 HTA gravidique est associée.

11
Question à complément simple.

L'examen macroscopique du placenta permet dès la


naissance le diagnostic d'une des cinq infections néonatales
suivantes, laquelle ?
A - Infection à pneumocoque
B - Infection à streptocoque B
C - Listériose
D - Infection à escherichia coli
E - Infection à staphylocoque
Bonne(s) réponse(s) : C

Microabcès au niveau du placenta.

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8
Question à compléments multiples.

Au cours de l'évolution d'une forme grave de maladie des


membranes hyalines chez un prématuré né à 28 semaines
d'aménorrhée, la radiographie du thorax de face peut vous
montrer :
A - Un bronchogramme aérien étendu
B - Un pneumomédiastin
C - Un pneumothorax
D - Des bulles d'emphysème interstitiel
E - De l'air sous les coupoles diaphragmatiques
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Connaissances.

89 89
Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques suivants, quels sont ceux qui sont
témoins d'une menace d'accouchement prématuré ?
A - Contractions utérines ressenties douloureusement
B - Métrorragies
C - Douleurs ligamentaires
D - Présentation du siège
E - Modification du col
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

36
Question à complément simple.

Un accouchement prématuré fébrile avec tableau pseudo-


grippal doit faire suspecter avant tout une des maladies
suivantes : Laquelle ?
A - La toxoplasmose
B - La rubéole
C - La listériose
D - L'herpès
E - La mononucléose infectieuse
Bonne(s) réponse(s) : C

C - Fièvre et naissance doit faire évoquer une listériose.

12
Question à compléments multiples.

Quel est le bilan étiologique à réaliser devant cette menace


d'accouchement prématuré ?
A - Echographie
B - ECBU
C - Dosage de l'uricémie
D - VS
E - Amnioscopie
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A : Systématique
B : Recherche d'infection urinaire
C : Recherche de souffrance foetale
D : Aucun intérêt.
E : Recherche d'une rupture des membranes ou fissuration.

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Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant le cancer de


l'endomètre, laquelle ou lesquelles est ou sont vraies?

A - Il s'agit le plus souvent d'un cancer épidermoïde


B - Il s'agit d'un cancer souvent hormonodépendant
C - L'atteinte du col utérin définit le stade II
D - La conservation ovarienne est possible chez les femmes
non ménopausées
E - La curiethérapie vaginale diminue le taux de récidive
locale
Bonne(s) réponse(s) : C E

A : Non, adénocarcinome
B : Oui, responsabilité essentielle des Ïstrogènes
C : Définit le stade II
D : Hystérectomie totale élargie avec lymphadénectomie iliaque externe
sont toujours de mise dans les stades chirurgicaux plus ou moins
colpectomie
E : Curiéthérapie intra-vaginale destinée à réduire le risque de récidive
vaginale

Question à complément simple.

Parmi les examens suivants, quel est celui qui permet avec
le plus de certitude de porter le diagnostic de cancer de
l'endomètre?

A - Examen clinique
B - Frottis endométrial
C - Echographie
D - Hystérographie
E - Curetage biopsique
Bonne(s) réponse(s) : E

E : Le diagnostic de certitude est toujours histologique. Le curetage


biopsique se fait sous anesthésie générale. L'examen est facilité par
l'hystéroscopie ou la microhystéroscopie.
B : Le frottis ne fournit des arguments diagnostiques que lorsque la
cytologie est positive mais ne dispense jamais d'une histologie

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Question à compléments multiples.

L'urétrite à Chlamydia trachomatis :

A - A une incubation de durée indéterminée


B - Donne un écoulement non ou peu purulent
C - Se complique parfois d'arthrite et de conjonctivite
D - Est d'observation exceptionnelle
E - Se traite par bêta-lactamines
Bonne(s) réponse(s) : B C

A : L'incubation au cours de l'uréthrite à Chlamydia est relativement


longue, de l'ordre de 15 à 21 jours
B : Chez l'homme, l'uréthrite est subaiguë dans 70 % des cas, associant
bržlures mictionnelles modérées et urines claires, écoulement uréthral
peu abondant et séreux, simple "goutte matinale" ; l'uréthrite est aiguë
dans 10 % des cas, avec écoulement abondant purulent et bržlures
mictionnelles vives
C : Le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter ou syndrome uréthro-
conjonctivo-synovial, est une complication possible de l'uréthrite à
Chlamydia, le plus souvent chez l'adulte jeune (90 % des cas) avec
groupe HLA B27
D : Les infections uro-génitales à Chlamydia représentent les maladies
sexuellement transmissibles les plus fréquentes
E : Le traitement de choix repose sur les cyclines per os, par exemple
doxycycline (Vibramycine®) : 200 mg/jour pendant 15 jours ou sur les
macrolides (Spiramycine®)

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 721 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, quelles sont les étiologies


possibles de l'hémorragie de la délivrance?

A - Atonie utérine
B - Rétention placentaire
C - Déchirure vaginale
D - Insertion fundique du placenta
E - Toxémie gravidique
Bonne(s) réponse(s) : A B C

Sans commentaire.

5
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la délivrance,


laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

A - La délivrance naturelle doit se faire au maximum dans les


15 minutes après l'expulsion du fÏtus
B - La révision utérine est contre-indiquée chez une femme
qui a déjà eu une césarienne
C - La découverte d'un placenta découronné à l'examen
impose une révision utérine
D - En l'absence de décollement placentaire dans un délai
normal après l'expulsion du fÏtus, il faut faire une traction sur
le cordon
E - Il n'y a jamais de contraction utérine lors de la délivrance
Bonne(s) réponse(s) : C

A : Non, le délai physiologique maximal est de 30 minutes


B : Non, au contraire, la révision utérine est réalisée pour vérifier
l'intégrité de la cicatrice
C : Il s'agit d'une désinsertion entre les membranes et le bord placentaire

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3
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, quelles sont les étiologies


possibles de l'hémorragie de la délivrance?

A - Atonie utérine
B - Rétention placentaire
C - Déchirure vaginale
D - Insertion fundique du placenta
E - Toxémie gravidique
Bonne(s) réponse(s) : A B C

Sans commentaire.

5
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la délivrance,


laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

A - La délivrance naturelle doit se faire au maximum dans les


15 minutes après l'expulsion du fÏtus
B - La révision utérine est contre-indiquée chez une femme
qui a déjà eu une césarienne
C - La découverte d'un placenta découronné à l'examen
impose une révision utérine
D - En l'absence de décollement placentaire dans un délai
normal après l'expulsion du fÏtus, il faut faire une traction sur
le cordon
E - Il n'y a jamais de contraction utérine lors de la délivrance
Bonne(s) réponse(s) : C

A : Non, le délai physiologique maximal est de 30 minutes


B : Non, au contraire, la révision utérine est réalisée pour vérifier
l'intégrité de la cicatrice
C : Il s'agit d'une désinsertion entre les membranes et le bord placentaire

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 723 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Quelles sont les méthodes utiles dans le dépistage des


cancers du sein?

A - Examen clinique
B - Mammographie
C - Thermographie
D - Echographie
E - Immuno-scintigraphie
Bonne(s) réponse(s) : A B D

A : Sensibilité = 70 % et spécificité = 80 %. VPP = 97 %


Limites : cancer < 1 cm notamment.
B : Diagnostic exact dans 85 à 90 % des cas.
Limites liées à la qualité de l'examen et la compétence du médecin.
C : Valeur diagnostique limitée
D : Valeur diagnostique liée à la taille de la tumeur. Dans les T > 2 cm,
valeur comparable à la mammographie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 724 By NADJI 85


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94 94
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Le traitement d'un diabète au cours d'une grossesse est A propos de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), il
incompatible avec la ou les propositions suivantes. Indiquez est exact que :
laquelle ou lesquelles :
A - L'IVG est pratiquée à la demande du médecin traitant
A - Apport glucidique réduit B - L'IVG doit être impérativement réalisée avant la 10e
B - Traitement par un biguanide semaine de gestation
C - Trois injections quotidiennes d'insuline C - L'IVG est réalisée par une sage-femme
D - Traitement par une sulfonylurée D - L'IVG peut être réalisée à domicile
E - Insulinothérapie par pompe portable E - Sous certaines conditions, l'IVG peut être réalisée sur
Bonne(s) réponse(s) : B D une mineure
Bonne(s) réponse(s) : B E
Sans commentaire.
A : Non. L'interruption volontaire de grossesse est pratiquée à la
demande de la patiente.
B : Connaissances
C : Non, elle doit être réalisée par un médecin
20 D : Non, elle doit être réalisée dans un établissement public ou privé
Question à complément simple. agréé
E : Oui, le consentement de l'un des parents est exigé. Le consentement
de la mineure célibataire doit être donné en dehors de la présence des
La plus fréquente des complications d'un fibrome au cours
parents.
de la grossesse est :

A - Dégénérescence Ïdémateuse
B - Dégénérescence sarcomateuse
C - Nécrobiose aseptique 69
D - Nécrobiose septique Question à compléments multiples.
E - Calcification
Bonne(s) réponse(s) : C Une interruption volontaire de grossesse peut légalement
être pratiquée :
Sans commentaire.
A - Dans une clinique privée, par un gynécologue
B - Dans une maternité, par une sage femme
C - Dans un hôpital, par un médecin généraliste
33 D - Dans un cabinet en ville, par un gynécologue
Question à complément simple. E - A domicile, par un médecin généraliste
Bonne(s) réponse(s) : A C
Parmi les propositions suivantes concernant la grossesse A : oui, la clinique doit être agréée
extra-utérine, laquelle est fausse? B : non, seul un médecin peut pratiquer l'interruption volontaire de
grossesse
A - Elle survient plus souvent chez une femme traitée pour C : oui. Tout médecin, à l'hôpital, peut pratiquer une interruption
stérilité tubaire volontaire de grossesse.
B - Elle est favorisée par la prise de pilules contraceptives D, E : non, elle doit être pratiquée dans un établissement hospitalier
estro-progestatives public ou privé agréé
C - Une échographie pelvienne normale ne suffit pas à
éliminer le diagnostic
D - Un taux plasmatique d'H.C.G. bêta inférieur à 5 UI est
suffisant pour éliminer le diagnostic de grossesse extra- 11
utérine évolutive Question à compléments multiples.
E - Ce sont les grossesses tubaires isthmiques qui exposent
le plus au risque de rupture cataclysmique Quels sont les examens souhaitables à recommander dans
Bonne(s) réponse(s) : B
les 15 premières semaines de grossesse?
B : Non, la grossesse extra-utérine est favorisée par la prise de pilule
progestative micro-dosée A - Sérologie de la syphilis
B - Sérologies de la toxoplasmose et de la rubéole en
l'absence de preuve
d'immunisation

C - Sérologie VIH
D - Glycosurie, albuminurie
E - Groupage A, B, O, Rhésus
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

A, B, D, E : Sont obligatoires.
C : Est recommandé, mais nécessite l'accord de la patiente.

Mademoiselle L..., âgée de 23 ans, nullipare, vient vous consulter parce


qu'elle présente un retard de règles de 8 semaines et croit être enceinte.
Vous confirmez le diagnostic de grossesse. Votre patiente n'a pas eu
d'examen de santé depuis deux ans.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 725 By NADJI 85
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13
Question à compléments multiples.

Votre patiente vous interroge sur les risques pour l'enfant


d'une contamination par le toxoplasme pendant la grossesse.
Quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s)?

A - L'atteinte embryonnaire est rare au cours du premier


trimestre
B - L'atteinte de l'enfant est particulièrement grave en fin de
grossesse
C - L'infection fÏtale est le plus souvent bénigne en fin de
grossesse
D - Les lésions oculaires sont systématiques en cas de
contamination précoce
E - Le traitement de la mère par la spiramycine supprime
tout risque pour l'enfant
Bonne(s) réponse(s) : A C

Le traitement par spiramycine (E) diminue seulement le passage


transplacentaire du parasite.

14
Question à complément simple.

Vous faites pratiquer tous les mois un sérodiagnostic de la


toxoplasmose. L'examen pratiqué à la 20e semaine de
grossesse est positif. Le taux des anticorps et la date de la
dernière sérologie négative vous permettent de dater la
contamination à la 13e semaine de grossesse. Quelle
attitude thérapeutique adopter?

A - Abstension thérapeutique
B - Spiramycine
C - Pyriméthamine
D - Sulfadoxine-pyriméthamine
E - Sulfaméthoxazole-triméthoprime
Bonne(s) réponse(s) : B

Q.C.M. ambiguë : le traitement doit associer, en cas de contamination


prouvée (amniocentèse et ponction de sang fÏtal), pyriméthamine et
sulfadiazine. En l'absence d'atteinte fÏtale, seul le traitement par
spiramycine (B) est justifié. Ce traitement sera mis en route d'emblée, en
attendant les résultats des examens plus poussés.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 726 By NADJI 85


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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques suivants, indiquez ceux que l'on L'hypertension artérielle pulmonaire en cas de bronchite
peut observer au cours d'une hypertension artérielle maligne : chronique peut être la conséquence de :

A - Douleurs lombaires A - L'obstruction bronchique


B - Décollement du vitré B - La vasoconstriction artérielle pulmonaire
C - Oedème papillaire C - L'insuffisance ventriculaire droite
D - Hémorragies rétiniennes D - La polyglobulie
E - Hyphéma E - L'hypercapnie
Bonne(s) réponse(s) : A C D Bonne(s) réponse(s) : B D

A : On peut observer des douleurs lombaires en particulier dans les L'hypoxémie est responsable d'une vasoconstriction artérielle
crises catécholergiques (phéochromocytome) ou lorsque la crise pulmonaire. Elle est également responsable d'une polyglobulie. Cette
hypertensive se complique de dissection aortique ou de rupture d'un polyglobulie favoriserait des thromboses in situ, qui aggraveraient
anévrysme de l'aorte abdominal préexistant l'hypertension artérielle pulmonaire.
B : Une hypertension artérielle maligne compliquée de rétinopathie
Ïdémateuse peut être à l'origine d'un décollement de rétine

Question à compléments multiples.


Question à compléments multiples. Quel(s) produit(s) peut-on utiliser pour traiter son
hypertension artérielle?
L'hypertension artérielle associée à une hypokaliémie doit
faire rechercher : A - Bêtabloquants
B - Vasodilatateurs
A - Un hyperaldostéronisme primaire C - Antialdostérones
B - Une sténose de l'artère rénale D - Thiazidiques
C - Une intoxication par la réglisse E - Antihypertenseurs d'action centrale
D - La prise d'un diurétique thiazidique Bonne(s) réponse(s) : A B E
E - Un phéochromocytome
Bonne(s) réponse(s) : A B C D Les antialdostérones sont formellement contre-indiquées en cas
d'insuffisance rénale organique, car ils risquent d'induire une
- hyperaldostéronisme primaire (rénine basse, aldostérone élevée) : hyperkaliémie majeure. Les thiazidiques sont inefficaces à ce stade
* adénome corticosurrénalien (syndrome de Conn) d'insuffisance rénale. Les antihypertenseurs d'action centrale sont moins
* hyperplasie bilatérale des surrénales efficaces et ont plus d'effets secondaires mais peuvent être employés.
- hyperaldostéronisme secondaire (rénine élevée, aldostérone élevée) :
* H.T.A. traitée par diurétiques hypokaliémiants
* H.T.A. maligne
* sténose ou occlusion d'une artère rénale
- hyperminéralocorticisme sans hyperaldostéronisme (rénine basse,
aldostérone basse) :
* abus de réglisse (pastis sans alcool, antésite...)
* excès de désoxycorticostérone ou d'autres minéralocorticoïdes :
déficits enzymatiques surrénaliens congénitaux, certains syndromes de
Cushing par cancer surrénalien

Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant l'hypertension


artérielle maligne, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

A - Le fond d'Ïil montre des exsudats et des hémorragies


B - Il peut exister une anémie hémolytique
C - La prise de contraceptifs oraux peut déclencher l'affection
D - L'altération de la fonction rénale est définitive
E - Il peut exister une hypovolémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

D : Si la crise se prolonge, les lésions secondaires à la nécrose


artériolaire fibrinoïde et à l'ischémie aiguë entraînent une atrophie rénale
rapidement progressive et une détérioration foudroyante de la fonction
rénale
E : Les diurétiques de l'anse ne seront prescrits qu'en cas d'inflation
hydrosodée manifeste (Ïdème pulmonaire aigu...)

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 727 By NADJI 85


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Question à complément simple.

L'examen macroscopique du placenta permet dès la


naissance le diagnostic d'une des cinq infections néonatales
suivantes. Laquelle?

A - Infection à pneumocoque
B - Infection à streptocoque B
C - Listériose
D - Infection à Escherichia coli
E - Mononucléose
Bonne(s) réponse(s) : C

Existence de micro-abcès sur la surface placentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 728 By NADJI 85


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1
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Question à compléments multiples.

Parmi les cinq items suivants, quels sont les deux facteurs
de risque les plus importants d'accouchement prématuré?

A - Milieu défavorisé
B - Nulliparité
C - Grossesse multiple
D - Antécédent de 2 enfants nés prématurément
E - Age maternel entre 35 et 40 ans
Bonne(s) réponse(s) : C D

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 729 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Quel est le type histologique le plus fréquemment rencontré


dans le cancer de l'endomètre?

A - Adéno-acanthome
B - Carcinome épidermoïde
C - Carcinome mixte
D - Adénocarcinome
E - Adénocarcinome à cellules claires
Bonne(s) réponse(s) : D

Connaissance.

Question à compléments multiples.

Madame R., 50 ans, consulte pour des métrorragies. Quel(s)


élément(s) vous fait (font) dire qu'elle est à haut risque de
cancer de l'endomètre?

A - Elle n'est pas ménopausée


B - Elle n'a pas eu d'enfants, ayant été traitée sans succès
pour stérilité
C - Elle pèse 70 kg pour 1m50
D - Sa pression artérielle est de 170/100 mmHg
E - Elle prend des progestatifs depuis plusieurs mois pour
régulariser son cycle
Bonne(s) réponse(s) : B C D

A : Non, c'est la ménopause tardive (> 53 ans) qui est facteur de risque
B : Hyperoestrogénie relative
C : L'obésité est un facteur de risque
D : HTA est un facteur de risque
E : Plutôt protecteur

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 730 By NADJI 85


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65
Question à compléments multiples.

Le cancer du col utérin :

A - Est le plus souvent un adénocarcinome


B - Reconnaît dans sa pathogénie une association avec
certaines infections virales
C - Dissémine surtout par voie veineuse
D - Est plus fréquent en cas de niveau socio-économique bas
E - Est plus fréquent chez les multipares
Bonne(s) réponse(s) : B D E

A : Non, le plus souvent épidermoïde


B : Oui (papilloma virus 16-18)
C : Non surtout, extension locorégionale et lymphatique
D : C'est un facteur de risque
E : C'est un facteur de risque à partir de 5 enfants

29
Question à complément simple.

Quel examen doit-on faire pour confirmer l'hypothèse d'un


cancer du colon?

A - ƒchographie pelvienne
B - Coloscopie avec biopsie
C - Lavement baryté en double contraste
D - Scanner abdominal
E - Toucher rectal
Bonne(s) réponse(s) : B

Seul examen permettant de faire le diagnostic de certitude car


permettant un examen anatomopathologique sur les biopsies.

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1
53
Question à compléments multiples.

Dans un cancer du sein (quadrant supéro-externe) T1 NO :

A - La tumeur mesure au maximum 5 cm dans sa plus


grande dimension
B - La tumeur mesure au maximum 2 cm dans sa plus
grande dimension
C - La tumeur mesure au maximum 1 cm dans sa plus
grande dimension
D - Il n'existe pas de ganglions axillaires homolatéraux
palpables
E - Il existe des ganglions homolatéraux fixés et envahis
Bonne(s) réponse(s) : B D

T1 : tumeur ² 2 cm
T2 : tumeur > 2 cm et ² 5 cm
T3 : tumeur > 5 cm
T4 : extension à la peau et/ou paroi thoracique quelque soit la taille de la
tumeur
N1 : ganglions axillaires homolatéraux MOBILES
N2 : ganglions axillaires homolatéraux FIXƒS
N3 : ganglions mammaires internes HOMOLATƒRAUX
M1 : métastase à distance y compris les ganglions sus-claviculaires et
les ganglions mammaires internes controlatéraux

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Question à compléments multiples.

Parmi ces affirmations sur les infections à Chlamydiae, vous


retenez :

A - Chlamydia trachomatis est un agent intracellulaire


obligatoire
B - 20 à 50 % des sujets sont porteurs d'anticorps
antichlamydiae
C - Chlamydia peut infecter toutes les muqueuses
D - Les salpingites aiguës sont toujours bruyantes
E - Chlamydia est résistant aux tétracyclines
Bonne(s) réponse(s) : A B C

C : Conjonctivites à inclusion.
E : Les cyclines constituent le traitement de choix.

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97
Question à compléments multiples.

La contraception par oestroprogestatifs est souhaitable en


raison de son effet thérapeutique associé sur :

A - Les mastodynies
B - L'endométriose
C - L'hyperandrogénie d'origine ovarienne
D - La nécrobiose des fibromes
E - L'hyperprolactinémie
Bonne(s) réponse(s) : C

Exemple de la pilule DIANE.


B : Non, progestatif seul.

51
Question à compléments multiples.

Après un accident de la voie publique, elle a présenté


plusieurs crises convulsives. Sa contraception par Minidril®
n'est pas remise en cause. Quels traitements
anticonvulsivants peuvent interférer avec celle-ci en
l'inactivant?

A - Valproate de sodium (Dépakine®)


B - Phénobarbital (Gardénal®)
C - Phénytoïne (Dihydan®)
D - Carbamazépine (Tégrétol®)
E - Diazepam (Valium®)
Bonne(s) réponse(s) : B C D

A savoir (Vidal) = médicaments inducteurs enzymatiques.

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Question à compléments multiples.

Dans un cancer du sein (quadrant supéro-externe) T1 NO :

A - La tumeur mesure au maximum 5 cm dans sa plus


grande dimension
B - La tumeur mesure au maximum 2 cm dans sa plus
grande dimension
C - La tumeur mesure au maximum 1 cm dans sa plus
grande dimension
D - Il n'existe pas de ganglions axillaires homolatéraux
palpables
E - Il existe des ganglions homolatéraux fixés et envahis
Bonne(s) réponse(s) : B D

T1 : tumeur ² 2 cm
T2 : tumeur > 2 cm et ² 5 cm
T3 : tumeur > 5 cm
T4 : extension à la peau et/ou paroi thoracique quelque soit la taille de la
tumeur
N1 : ganglions axillaires homolatéraux MOBILES
N2 : ganglions axillaires homolatéraux FIXƒS
N3 : ganglions mammaires internes HOMOLATƒRAUX
M1 : métastase à distance y compris les ganglions sus-claviculaires et
les ganglions mammaires internes controlatéraux

Question à compléments multiples.

En cas d'allaitement maternel, la survenue d'un abcès du


sein :

A - Nécessite l'arrêt de l'allaitement


B - Se traite par antibiothérapie
C - Contre-indique l'allaitement lors d'une grossesse
ultérieure
D - Doit être incisé et évacué
E - Est souvent secondaire à la survenue de crevasses
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Contrairement à la lymphangite, il faut arrêter l'allaitement.


L'évacuation de l'abcès est nécessaire comme dans tout abcès collecté ;
ainsi que le traitement de la porte d'entrée (crevasses).

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Question à compléments multiples.

Quelles sont les complications possibles des fibromes


utérins?

A - Anémie ferriprive
B - Nécrobiose aseptique
C - Torsion d'un fibrome pédiculé
D - Compression urétérale
E - Dégénérescence sarcomateuse
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

A : Par saignement chronique


B : Surtout pendant la grossesse, le traitement est d'abord médical
associant repos, antalgiques, antibiothérapie, anti-inflammatoires
stéroïdiens ; puis secondairement, traitement chirurgical (en dehors de la
grossesse)
E : Possible mais rare et même discuté pour certains

Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles)


caractérise(nt) un fibrome utérin?

A - Se manifeste le plus souvent par des dysménorrhées


B - Est souvent associé à une dysménorrhée tardive
C - Est parfois visible sur l'ASP
D - A un risque de dégénérescence quasi nul
E - Nécessite toujours une hystérectomie
Bonne(s) réponse(s) : C D

A, B : Les fibromes sont responsables de ménorragies et non pas de


règles douloureuses
B : Se voit dans l'endométriose
C : Calcification possible
D : Dégénérescence sarcomateuse (et pas épithéliomateuse)
E : Le traitement varie de l'abstention thérapeutique à l'hystérectomie
totale en fonction de : l'âge, les caractères du fibrome, le terrain, les
complications éventuelles

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 736 By NADJI 85


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20
Question à complément simple.

Un test immunologique dépistant des quantités de bêta-HCG


de l'ordre de la milliunité-internationale par ml de sang
permet le diagnostic de grossesse au plus tôt :

A - Après un seul jour de retard des règles


B - Au 10 ème jour du cycle
C - Dès la fécondation
D - Au 12ème jour post-ovulatoire
E - Après 8 jours de retard de règles
Bonne(s) réponse(s) : D

QCM : 3/89/I
bHCG se positive au 12ème jour post-ovulatoire. Son taux double tous
les 2 jours pour devenir maximum vers la 10ème semaine d'aménorrhée.
En conséquence, le diagnostic peut être porté avant un retard des règles.

60
Question à compléments multiples.

Les pyélonéphrites aiguës au cours de la grossesse :

A - Sont toujours en rapport avec une infection vaginale


B - Sont le plus souvent droites
C - Sont un facteur d'éclampsie
D - Sont un facteur d'accouchement prématuré
E - Peuvent se compliquer d'hépatite infectieuse
Bonne(s) réponse(s) : B D

Sans commentaire.

68
Question à compléments multiples.

Quelles sont, parmi les suivantes, les complications qui


peuvent se rencontrer lors d'une grossesse chez une femme
diabétique?

A - Hydramnios
B - Toxémie gravidique
C - Souffrance foetale chronique
D - Infection urinaire
E - Macrosomie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Il s'agit d'une grossesse à risque qui devrait être programmée avec


contrôle strict de la glycémie avant même la conception : seule l'insuline
est autorisée pendant la grossesse.
Une surveillance obstétricale et endocrinologique stricte est nécessaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 737 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Dans le traitement de l'hypertension artérielle essentielle, les


diurétiques thiazidiques :

A - Peuvent être associés entre eux avec effet synergique


B - Sont tous hypokaliémiants
C - Sont recommandés en association avec d'autres
antihypertenseurs
D - Sont particulièrement efficaces en cas d'insuffisance
rénale associée
E - Peuvent être indiqués en première intention
Bonne(s) réponse(s) : B C E

A : Peuvent être associés à des diurétiques épargneurs de potassium

Question à compléments multiples.

L'hypertension artérielle réno-vasculaire répond à certaines


de ces propositions, lesquelles?

A - Elle peut se compliquer d'HTA accélérée


B - Elle peut s'accompagner d'hypokaliémie
C - Elle peut s'accompagner d'un souffle abdominal
D - Son diagnostic peut être évoqué à l'urographie
intraveineuse
E - Après 50 ans, elle se rencontre surtout chez la femme
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

B : Association très fréquente (hypersécrétion de rénine et d'aldostérone).


C : Traduction clinique de la sténose vasculaire.
D : Les signes UIV évocateurs sont :
1) Diminution de la taille du rein,
2) Retard d'apparition du néphrogramme sur les clichés précoces,
3) Hyperconcentration unilatérale sur les clichés à 10 - 15 mn (aspect de
trop belle image),
4) Retard d'évacuation du produit de contraste.

Question à compléments multiples.

Dans un programme de dépistage de l'hypertension


artérielle, on hésite entre deux seuils de "normalité" pour la
minima tensionnelle : 90 mmHg (test A) et 100 mmHg (test
B). On peut prévoir que :

A - Le test A sera plus sensible que le test B


B - Le test A sera plus spécifique que le test B
C - Le nombre de faux positifs sera plus grand avec le test A
qu'avec le test B
D - Le nombre de faux négatifs sera plus grand avec le test A
qu'avec le test B
E - On ne peut rien prédire, puisqu'on ne connaît pas la
prévalence de l'hypertension dans la population soumise au
dépistage
Bonne(s) réponse(s) : A C

La sensibilité et la spécificité sont inversement proportionnelles :


Sensibilité = Nombre de Vrais Positifs/Vrais Positifs + Faux Négatifs.
Spécificité = Vrais Négatifs/Vrais Négatifs + Faux Positifs.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 738 By NADJI 85


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19
Question à compléments multiples.

Parmi les cinq items suivants, quels sont les deux facteurs
de risque les plus importants d'accouchement prématuré?

A - Milieu défavorisé
B - Nulliparité
C - Grossesse multiple
D - Antécédent de 2 enfants nés prématurément
E - Age maternel entre 35 et 40 ans
Bonne(s) réponse(s) : C D

Sans commentaire.

7
Question à complément simple.

A la suite d'une chute de cheval, une jeune femme présente


un traumatisme crânio-facial sans perte de connaissance
avec impact au niveau du menton. L'examen neurologique
est normal. On trouve une limitation d'ouverture buccale et
un trouble d'articulé dentaire avec contact molaire prématuré
droit. De quelle fracture peut-il s'agir?

A - Fracture de l'apophyse coronoïde de la mandibule


B - Fracture de l'arcade zygomatique
C - Fracture de l'étage antérieur de la base du crâne
D - Fracture mandibulaire de la région symphysaire
E - Fracture du condyle mandibulaire droit
Bonne(s) réponse(s) : E

Déjà tombé en IR : 7/88


Devant l'impact au niveau du menton, il faut rechercher
systématiquement une fracture condylienne et une fracture symphysaire
ou parasymphysaire.
Mais le trouble de l'articulé et le contact molaire prématuré évoquent la
fracture condylienne.

27
Question à complément simple.

Un nouveau-né prématuré est défini par :

A - Poids de naissance inférieur à 2 kg


B - Taille inférieure à 40 cm
C - Age gestationnel inférieur à 37 semaines
D - Poids de naissance inférieur au 3ème percentile
E - Aucune des propositions précédentes
Bonne(s) réponse(s) : C

Enfant né entre la date de viabilité légale (180ème jour de gestation) et


inférieure à 36 semaines de gestation révolues (ou inférieure à la 37ème
semaine de gestation).
Nota : son poids est généralement inférieur à 2 200 g.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 739 By NADJI 85


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Question à compléments multiples.

Le cancer de l'endomètre frappe plus volontiers :

A - La femme en période d'activité génitale


B - Les multipares
C - Les femmes obèses
D - Les femmes ayant pour unique traitement substitutif de la
ménopause des oestrogènes
E - Les femmes ayant eu leur ménopause avant 50 ans
Bonne(s) réponse(s) : C D

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Le diagnostic du cancer de l'endomètre est posé avec le plus


de certitude grâce à :

A - L'examen clinique
B - L'échographie
C - Le curetage biopsique
D - L'hystérographie
E - La cytologie intra-utérine
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Dans un cancer de l'endomètre avec métastases, les


meilleurs résultats sont généralement obtenus avec :

A - La cis-platinum
B - L'acétate de médroxyprogestérone
C - L'adriamycine
D - L'endoxan
E - Le tamoxifène
Bonne(s) réponse(s) : B

Outre l'association radio-chirurgicale, le traitement des formes étendues


fait appel à l'hormonothérapie (progestatifs à fortes doses).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 740 By NADJI 85


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28
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant les contraceptifs


oraux, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s)?

A - Prescription de 3 mois avec une ordonnance renouvelable


B - Peuvent être distribués gratuitement dans les Centres de
Planification et d'ƒducation Familiale
C - Leur prescription et leur délivrance aux mineures
nécessite l'autorisation parentale
D - Remboursés à 100%
E - Disponibles dans certaines grandes surfaces
Bonne(s) réponse(s) : A C

Sans commentaire.

15
Question à complément simple.

Face à une hémoptysie chez une jeune femme fumeuse


prenant un contraceptif oestrogénique, vous devez évoquez
prioritairement :

A - Carcinoïde bronchique
B - Tuberculose pulmonaire
C - Maladie bronchectasiante
D - Embolie pulmonaire
E - Bronchite aiguë
Bonne(s) réponse(s) : D

Car c'est le diagnostic qui impose une attitude thérapeutique d'urgence


et car le terrain est évocateur.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 741 By NADJI 85


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79 40
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

La grossesse contre-indique : Devant une hémorragie du 3ème trimestre de la grossesse,


choisir parmi les propositions suivantes celle(s) qui est (sont)
A - Le vaccin antitétanique compatible(s) avec le diagnostic de placenta praevia :
B - La vaccination antirabique
C - La vaccination antirubéoleuse A - Antécédent du myomectomie
D - La vaccination antigrippale B - Fibrinogène à 0,9 g/l
E - La vaccination antiméningococcique C - Uricémie à 511 mmol/l
Bonne(s) réponse(s) : C D - Absence de protéinurie
E - Utérus contracté par intermittence
Les seuls vaccins contre-indiqués sont les vaccins à virus vivant (ROR*, Bonne(s) réponse(s) : A D E
BCG, Fièvre jaune, Polio buvable).
B et C seraient évocateurs d'un décollement placentaire, de même
qu'une protéinurie ou une contracture utérine permanente.

18
Question à complément simple.
16
Parmi les signes cliniques ci-dessous, quel est celui qui ne Question à compléments multiples.
fait pas partie du tableau de l'inondation par rupture
cataclysmique de grossesse ectopique? Le diagnostic d'herpès génital étant fait, cette femme se
trouve enceinte A trois mois de grossesse, elle a une
A - Douleurs scapulaires nouvelle récidive d'herpès génital au niveau de la petite lèvre
B - Douleur hypogastrique brutale Vous préconisez :
C - Tachycardie
D - Contracture abdominale A - De rechercher l'HSV dans le liquide amniotique
E - Douleur du cul de sac de Douglas B - De rechercher des IgM spécifiques d'HSV dans le sang
Bonne(s) réponse(s) : D foetal, à partir de la 22ème semaine
C - De traiter cette femme au Zovirax® par voie orale durant
Sans commentaire. deux semaines
D - D'envisager une IVG. en raison du risque
d'embryofoetopathie herpétique
E - De ne prendre aucune de ces mesures
44 Bonne(s) réponse(s) : E
Question à complément simple. Le risque d'embryopathie herpétique par contamination in utero est
exceptionnel en cas de récidive herpétique génitale. Par contre, ce
L'examen de certitude en matière de grossesse extra-utérine risque existe lors d'une primo-infection herpétique génitale.
avant rupture est : Le Zovirax® est un médicament sans pouvoir tératogène chez l'animal.
Cependant, il n'a pas l'A.M.M. chez la femme enceinte. Sa prescription
A - L'échographie sera faite en fonction de la balance bénéfice/risque.
B - La coelioscopie
C - L'hystéroscopie
D - La colposcopie
E - La radiographie
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

11
Question à compléments multiples.

La transfusion sanguine antérieure à la grossesse chez la


femme jeune peut entraîner des complications gravidiques
qu'il faut rechercher ; quelles sont les complications?

A - Une immunisation dans les sous-groupes rhésus, même


chez la femme du groupe D
B - Une immunisation dans un barème rare de groupe
sanguin
C - Une infection par le (VIH) virus de l'immunodéficience
humaine
D - Une infestation du fÏtus par le trichomonas
E - Une infection par le virus de l'hépatite C
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 742 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Dans l'hypertension artérielle, quel est le signe observé au


niveau du fond d'oeil, qui objective une évolution "maligne"?

A - Des signes de croisements artério-veineux


B - Des artères de calibre réduit
C - Des hémorragies rétiniennes ponctiformes
D - Un oedème de la pupille optique
E - Aucune de ces propositions
Bonne(s) réponse(s) : D

La rétinopathie hypertensive est révélatrice d'une rupture de la barrière


hémato-rétinienne et survient lorsque les mécanismes d'autorégulations
de la tension artérielle sont dépassés. Au fond d'Ïil on note : des
hémorragies rétiniennes, des nodules cotonneux, des exsudats secs et
dans la forme maligne, un Ïdème papillaire (le pronostic vital est en jeu).

Question à complément simple.

Chez une fillette vous découvrez à l'occasion d'infections


urinaires récidivantes, une hypertension artérielle modérée ;
l'urographie intraveineuse montre que certains calices
affleurent la périphérie des deux reins, aux deux pôles
supérieurs. Parmi les examens suivants, indiquez celui qui
est indispensable pour le diagnostic étiologique:

A - Une échotomographie rénale


B - Une artériographie rénale
C - Une cystographie rétrograde
D - Une biopsie rénale
E - Une scintigraphie rénale
Bonne(s) réponse(s) : C

Le tableau est évocateur de pyélonéphrite chronique. La recherche d'un


reflux vésico urétéral par cystographie rétrograde est indispensable pour
orienter la stratégie thérapeutique (médicale et éventuellement
chirurgicale).

Question à compléments multiples.

Dans le contexte d'une rétinopathie diabétique proliférante,


I'existence d'une hypertension artérielle :

A - Est négligeable
B - Est indispensable au déclenchement de l'hémorragie
intra-vitréenne
C - Constitue un facteur aggravant essentiel
D - Constitue une priorité thérapeutique avant toute action
chirurgicale sur le vitré
E - Peut être à l'origine d'une oblitération vasculaire
rétinienne associée
Bonne(s) réponse(s) : D E

Sans commentaire.

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Question à compléments multiples.

Devant une hémorragie du 3ème trimestre de la grossesse,


choisir parmi les propositions suivantes celle(s) qui est (sont)
compatible(s) avec le diagnostic de placenta praevia :

A - Antécédent du myomectomie
B - Fibrinogène à 0,9 g/l
C - Uricémie à 511 mmol/l
D - Absence de protéinurie
E - Utérus contracté par intermittence
Bonne(s) réponse(s) : A D E

B et C seraient évocateurs d'un décollement placentaire, de même


qu'une protéinurie ou une contracture utérine permanente.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 744 By NADJI 85


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40
Question à compléments multiples.

Devant une hémorragie du 3ème trimestre de la grossesse,


choisir parmi les propositions suivantes celle(s) qui est (sont)
compatible(s) avec le diagnostic de placenta praevia :

A - Antécédent du myomectomie
B - Fibrinogène à 0,9 g/l
C - Uricémie à 511 mmol/l
D - Absence de protéinurie
E - Utérus contracté par intermittence
Bonne(s) réponse(s) : A D E

B et C seraient évocateurs d'un décollement placentaire, de même


qu'une protéinurie ou une contracture utérine permanente.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 745 By NADJI 85


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Question à complément simple.

Le contact molaire unilatéral prématuré est le signe d'une


fracture :

A - De la symphyse mandibulaire
B - Du malaire
C - Du coroné
D - Du temporal
E - De la branche montante mandibulaire
Bonne(s) réponse(s) : E

Il s'agit d'une fracture de la portion postérieure de la mandibule. Si elle


est déplacée, il y a latérodéviation et contact molaire prématuré du côté
fracturé. La fracture symphysaire entraîne une béance antérieure, sans
contact molaire prématuré. Les autres fractures ne sont pas
responsables de trouble de l'occlusion.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 746 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 747 By NADJI 85


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RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 748 By NADJI 85


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4 36
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Un patient consulte pour un syndrome appendiculaire Huit jours après appendicectomie, le patient se plaint de
subaigu. A l'examen abdominal, vous ne trouvez pas des dysurie, de pollakiurie, d'un ralentissement du transit qui
signes physiques aussi nets que vous étiez en droit avait repris au 3ème jour post-opératoire. On note
d'attendre ; vous hésitez, mais le patient est obèse et l'apparition de glaires rectales, la température est à 38°9C, la
l'examen difficile. Vous retenez parmi les propositions numération dénombre 20 000 G.B./mm3 dont 90% de
suivantes : polynucléaires neutrophiles. Quel diagnostic évoquez-vous
A - L'absence de défense de la fosse iliaque droite infirme en premier lieu ?
le diagnostic évoqué A - Abcès de la paroi
B - La langue très saburrale est un signe reconnu B - Fistule caecale
d'orientation C - Hémopéritoine
C - Un nombre normal de globules blancs mais avec une D - Abcès du Douglas
lymphocytose confirme le diagnostic E - Abcès méso-coeliaque
D - En l'absence d'urgence, un lavement baryté apporte Bonne(s) réponse(s) : D
des informations utiles pour confirmer l'atteinte
appendiculaire La fièvre et l'hyperleucocytose suggèrent un processus infectieux.
L'apparition de glaires rectales et les signes urinaires évoquent une
E - Une fébricule à 38° C incite a prescrire le repos et un
infection.
traitement antibiotique quelques jours
Bonne(s) réponse(s) : B D

A - L'absence de parallélisme anatomo-clinique est classique en matière


d'appendicite aiguë.
73
Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes relatives au diagnostic des


56 appendicites aiguës, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
Question à compléments multiples. A - L'appendicite mésocoeliaque peut simuler une
salpingite aiguë
Dans le cas d'une appendicite aiguë, en position iliaque, de B - L'appendicite pelvienne peut être révélée par des
l'adolescent : signes urinaires
A - La bradycardie, quand elle existe, est un bon signe C - La défense de la fosse iliaque droite est un signe
d'orientation diagnostique clinique essentiel
B - La douleur au début peut être épigastrique D - Le toucher rectal est toujours douloureux
C - Les nausées ou les vomissements sont des E - Il existe souvent une hyperleucocytose à polynucléaires
symptômes souvent retrouvés neutrophiles sur la numération formule sanguine
D - La langue saburrale est un bon élément diagnostique Bonne(s) réponse(s) : B C E
E - Les signes locaux d'examen sont, dans la majorité des
L'appendicite méso-coeliaque se révèle habituellement par une occlusion
cas, péri-ombilicaux
fébrile avec douleur provoquée proche de l'ombilic.
Bonne(s) réponse(s) : B C D
L'appendicite pelvienne peut être révélée par des signes urinaires et/ou
simuler une salpingite aiguë notamment.
Evident.
Le toucher rectal n'est pas douloureux près d'une fois sur deux, mais il
est indispensable à l'examen clinique.

102
Question à compléments multiples. 68
Question à compléments multiples.
Devant une péritonite aiguë généralisée, on retiendra en
faveur de son origine appendiculaire (non ectopique) : Parmi les complications précoces (inférieures à 6 jours) qui
A - Les antécédents de crise douloureuse de la fosse peuvent suivre une appendicectomie, citez celle(s) qui
iliaque droite est(sont) exacte(s) :
B - Une douleur au toucher rectal A - Occlusion sur bride
C - Existence de fièvre au début B - Péritonite post-opératoire
D - Le début des signes au niveau de la fosse iliaque droite C - Ileus paralytique
E - L'existence d'une défense de l'hypochondre droit D - Eventration sur la cicatrice
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Abcès de paroi
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
L'item B est discutable car la douleur au toucher rectal est en faveur
d'une péritonite et non de son étiologie...
L'occlusion sur bride est une complication tardive.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 749 By NADJI 85

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101 46
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les différentes formes topographiques d'appendicite, Le plastron appendiculaire :


on peut retrouver : A - Est une péritonite localisée
A - Rétro-coecale B - Est dû à une agglutination d'anses intestinales et
B - Sous-hépatique d'épiploon autour de l'appendice
C - Intra herniaire C - Est souvent favorisé par les antibiotiques
D - Méso-coeliaque D - Se traduit par une masse de la fosse iliaque droite
E - Pelvienne E - Nécessite une intervention chirurgicale d'urgence
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Bonne(s) réponse(s) : A B C D

La forme la plus fréquente n'est pas mentionnée ; c'est la forme latéro- Une intervention urgente n'est pas indispensable ; les patients porteurs
caecale gauche. d'un plastron appendiculaires sont volontiers opérés après traitement
médical antibiotique intensif.

112
Question à compléments multiples. 11
Question à compléments multiples.
L'appendicite aiguë d'un adulte jeune, indemne d'autre
pathologie, peut se révéler par : Quels sont les 2 signes les plus spécifiques du diagnostic
A - Une occlusion intestinale d'appendicite aiguë ?
B - Une dysphagie intermittente A - Ballonnement
C - Une péritonite B - Défense de la fosse iliaque droite
D - Des vomissements C - Nausées
E - Une septicémie à Gram - D - Douleur à droite au toucher rectal
Bonne(s) réponse(s) : A C D E - Pouls accéléré
Bonne(s) réponse(s) : B D
Une septicémie à Gram - peut être un mode révélateur d'une appendicite
aiguë chez un sujet débilité ou sous corticothérapie. B - Prédominant point de Mac Burney.

Un adolescent de 17 ans, sans antécédent, est hospitalisé pour


syndrome abdominal aigu douloureux.
98 A 9 h du matin, il a présenté une douleur épigastrique vive avec malaise
Question à compléments multiples. et nausées. Après une accalmie de quelques heures, la douleur s'est
localisée dans la fosse iliaque droite.
La température est à 38°C, le pouls à 110, la tension artérielle à 110
Une appendicite, sans préjuger de sa forme maxima.
anatomoclinique, opérée par une incision de Mac Burney, Le malade se plaint de nausées, ballonnement, arrêt des gaz.
chez un adulte jeune indemne de toute autre pathologie peut A l'examen, on retrouve une douleur de la fosse iliaque droite et un
se compliquer : psoïtis : il y a une défense au niveau de la fosse iliaque droite ; le toucher
A - D'un abcès de paroi rectal est douloureux à droite. Le reste de l'abdomen est souple, la matité
B - D'une éviscération hépatique est conservée, les fosses lombaires sont libres. La
C - D'une éventration radiographie de l'abdomen sans préparation est normale.
Biologie : GR 4 800 000 - GB 14 500 - PN 83 %. Culot urinaire normal.
D - D'une fistule caecale
E - D'une fistule du grêle
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

B, C, D, E - Complications exceptionnelles.
13
Question à complément simple.

Parmi les éléments suivants, lequel est spécifique du


65 diagnostic d'appendicite aiguë rétro-coecale ?
Question à compléments multiples. A - Fièvre à 38,5°C
B - Ballonnement
Parmi les affirmations suivantes concernant l'appendicite C - Psoïtis
aiguë en position habituelle citer celle(s) qui est (sont) D - Défense du flanc droit
exacte(s) : E - Pouls à 110
A - Le début de la symptomatologie peut être épigastrique Bonne(s) réponse(s) : C
B - Le diagnostic d'appendicite aiguë est clinique
(Connaissance non commentée)
C - L'hyperleucocytose est peu fréquente
D - Le toucher rectal est toujours douloureux
E - La défense de la fosse iliaque droite confirme le
diagnostic
Bonne(s) réponse(s) : A B E

A - Possible, mais peu fréquent.


D - Le T.R est souvent douloureux à droite.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 750 By NADJI 85

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14
Question à compléments multiples.

En cas de septicémie d'origine appendiculaire, quels sont les


2 germes le plus souvent rencontrés aux hémocultures ?
A - Staphylocoque doré
B - Salmonelle
C - Streptocoque bêta hémolytique
D - Escherichia coli
E - Bactéroïdes fragilis
Bonne(s) réponse(s) : D E

D - La flore aérobie est dominée par E.coli.


E - Bacteroide fragilis est un anaérobie non sporulé responsable d'état
septicémique et de suppuration.

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55 42
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Huit jours après appendicectomie, le patient se plaint de Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui
dysurie, de pollakiurie, d'un ralentissement du transit qui correspond(ent) à l'attitude à avoir chez l'enfant devant un
avait repris au 3e jour post-opératoire. On note l'apparition syndrome appendiculaire cliniquement douteux :
de glaires rectales, la température est à 38,9°C, la
numération dénombre 20 000 GB/mm3 dont 90% de A - Réalisation de clichés d'abdomen sans préparation
polynucléaires neutrophiles. Quel diagnostic évoquez-vous B - Examens cliniques répétés dans les heures qui suivent
en premier lieu? C - Indication opératoire de principe car manque de
parallélisme anatomo-clinique
A - Abcès de paroi D - Mise en observation en milieu chirurgical
B - Fistule cæcale E - Réalisation d'un lavement baryté
C - Hémopéritoine Bonne(s) réponse(s) : A B D
D - Abcès du Douglas
E - Abcès méso-cÏliaque Logique.
Bonne(s) réponse(s) : D Bon sens médical !

Sans commentaire.

1
Question à compléments multiples.
67
Question à compléments multiples. Les signes typiques d'une péritonite appendiculaire
comportent :
Les manifestations habituelles d'une appendicite en position
pelvienne comportent : A - Contracture généralisée abdominale
B - Début et prédominance des signes à droite
A - Une rétention aiguë d'urines C - Douleur au TR
B - Un abcès du cul-de-sac de Douglas D - Niveaux hydroaériques centraux
C - Un psoïtis E - Syndrome infectieux majeur
D - Une douleur précise au toucher rectal Bonne(s) réponse(s) : A B C E
E - Une pneumaturie
Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

B : Survient en cas de péritonite


C : Se rencontre dans l'appendicite retro-cæcale
E : La pneumaturie se voit en cas de fistulisation dans la vessie d'un Une jeune fille de 15 ans, sans antécédent particulier, est hospitalisée en
segment du tube digestif mais pas l'appendice urgence à 18 h. Le tableau initial dans la matinée était marqué par des
douleurs de la fosse iliaque droite avec malaise, nausée et fièvre à
37,8°C. Après une accalmie de quelques heures, sont progressivement
apparues des douleurs abdominales diffuses et des vomissements avec
arrêt du transit. L'examen de l'abdomen montre une contracture
abdominale diffuse prédominant dans la fosse iliaque droite. La
73 température est à 39,8°C ; il y a une leucocytose à 23 700 globules
Question à compléments multiples. blancs. L'abdomen sans préparation debout de face met en évidence
des niveaux hydroaériques centraux multiples.
Parmi les complications précoces (inférieures à 6 jours) qui
peuvent suivre une appendicectomie, citer celle(s) qui est
(sont) exacte(s) :
4
A - Occlusion sur bride Question à compléments multiples.
B - Péritonite post-opératoire
C - Iléus paralytique Quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes s'applique(nt) au
D - Eventration sur la cicatrice traitement chirurgical des péritonites appendiculaires?
E - Abcès de paroi
Bonne(s) réponse(s) : B C E A - Appendicectomie de principe
B - Intervention d'urgence
A : L'occlusion sur bride survient plus tardivement C - Laparotomie médiane sus ombilicale
C : L'iléus paralytique est banal après toute intervention abdominale D - Toilette péritonéale
E - Entérostomie de vidange
Bonne(s) réponse(s) : A B D

La toilette péritonéale est indispensable au traitement de la péritonite.


La laparotomie est habituellement sous ombilicale.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 752 By NADJI 85

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5
Question à compléments multiples.

Quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes s'applique(nt) à


l'antibiothérapie des péritonites appendiculaires?

A - Hémocultures avant l'antibiothérapie


B - Examen bactériologique aéro et anaérobie du liquide
péritonéal au cours de la laparotomie
C - Antibiothérapie dirigée contre les streptocoques D et les
serratia
D - Antibiothérapie à large spectre incluant le métronidazole
(Flagyl®)
E - Démarrage de l'antibiothérapie avant la laparotomie
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Sans commentaire.

6
Question à compléments multiples.

Quelles sont, parmi les suivantes, les trois complications les


plus fréquentes après chirurgie pour péritonite
appendiculaire?

A - Fistule du grêle
B - Abcès du Douglas
C - Occlusion post-opératoire
D - Hémorragie digestive
E - Suppuration pariétale
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 753 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Dans la péritonite appendiculaire généralisée d'emblée par


perforation :

A - L'état général est altéré


B - La température est à 38°5 ou plus
C - L abdomen respire normalement
D - La contracture est permanente, invincible
E - Le toucher rectal est indolore
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Sans commentaire.

72
Question à compléments multiples.

En faveur de l'origine appendiculaire d'une péritonite, vous


retenez :

A - L'âge jeune
B - L'existence d'un pyrosis
C - L'absence de pneumopéritoine
D - L'irradiation vers la base thoracique droite de la douleur
E - Le début des signes dans la FID
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Sans commentaire.

73
Question à compléments multiples.

Retenez parmi les signes cliniques suivants ceux


habituellement rencontrés dans l'appendicite aiguë de
l'enfant âgé de 5 à 10 ans :

A - Douleur de la fosse iliaque droite


B - Fièvre
C - Nausées ou vomissements
D- Diarrhée
E - Défense à la palpation de la fosse iliaque droite
Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Les vomissements sont présents dans 2/3 des cas, la fièvre est
modérée. La diarrhée est plutôt l'appenage des appendicites du
nourrisson.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 754 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Quel est le critère le plus précis pour apprécier l'importance


d'une hémorragie digestive haute aiguë?

A - L'hématocrite
B - Le volume de sang aspiré par la sonde gastrique
C - Le nombre d'unités de sang et de soluté perfusés pour le
maintien hémodynamique
D - La baisse de la pression artérielle
E - La pression veineuse centrale initiale
Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 755 By NADJI 85

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63 58
Question à complément simple. Question à complément simple.

Pour le diagnostic étiologique d'une hémorragie digestive Indiquez le diagnostic étiologique le plus vraisemblable de
haute, quel examen vous paraît le plus performant : cette hémorragie digestive d'après les données de
A - Le transit oesogastroduodénal l'anamnèse, de l'interrogatoire et de l'examen :
B - L'angiographie digitalisée A - Cancer gastrique
C - L'artériographie sélective coeliomésentérique B - Hypertension portale
D - L'angiographie couplée à la tomodensitométrie C - Ulcère gastroduodénal
E - L'endoscopie D - Gastrite hémorragique
Bonne(s) réponse(s) : E E - Syndrome de Mallory-Weiss
Bonne(s) réponse(s) : B
Evident.
Chez ce patient éthylique chronique, une cirrhose est probable :
hépatomégalie ferme, circulation veineuse collatérale. La cause
principale d'hématémèse chez le cirrhotique est la rupture de varices
78 oesophagiennes. Il n'en demeure pas moins qu'une hémorragie d'un
Question à compléments multiples. ulcère gastroduodénal est possible ; seule une endoscopie haute
permettra d'établir avec certitude l'origine de l'hémorragie.
Parmi les médicaments suivants, citez celui ou ceux pouvant
Un homme de 55 ans, éthylique chronique, présente brutalement à 16
favoriser d'une hémorragie digestive chez un malade ayant heures, un vomissement de sang rouge mêlé de débris alimentaires. Cet
un ulcère duodénal : épisode se répète à 16h15 et à 17h. Le médecin, appelé d'urgence,
A - Glafénine constate une pâleur des téguments et des muqueuses, des sueurs, une
B - Aspirine tachycardie à 120. La TA est à 90/60 mmHg. A l'arrivée à l'hôpital,
C - Paracétamol l'interne de garde constate une hépatomégalie ferme, non douloureuse,
D - Anti-inflammatoire non stéroïdien débordant le rebord costal de 5 cm, une circulation collatérale
E - Gardénal abdominale. Il n'y a pas de matité dans les flancs ni de splénomégalie. A
l'interrogatoire, on ne retrouve aucun antécédent digestif. Le malade est
Bonne(s) réponse(s) : B D
placé d'urgence en réanimation chirurgicale. Vers 21h l'hémorragie
digestive se reproduit, le malade émet un méléna. Les premiers examens
Les mécanismes de la toxicité gastrique de l'aspirine et des AINS sont
de laboratoire montrent un hématocrite à 24 %, une hémoglobine à 7 g
multiples.
Ils inhibent la synthèse locale de prostaglandines, d'où hypersécrétion pour 100, un taux de prothrombine à 35 %.
acide et hypoxie relative sensibilisant la barrière gastrique à cette
agression.
58
Question à compléments multiples.
59
Question à complément simple. En cours d'hospitalisation le malade fait une hématémèse.
Celle-ci est suivie de coma avec astérixis, rigidité extra-
Parmi les situations cliniques suivantes, indiquez celle qui pyramidale, foetor hepaticus, respiration calme sans pause.
contre-indique la réalisation d'une fibroscopie gastrique, En dehors de l'hémorragie digestive quelle est ou quelles
devant une hémorragie digestive : sont les autres causes déclenchantes d'une telle
A - Thrombopénie isolée à 60 plaquettes par mm3 encéphalopathie chez un cirrhotique ?
B - Infarctus du myocarde ancien de 6 mois et stabilisé A - Insuffisance rénale
C - Existence d'un pneumopéritoine à la radiographie de B - Hépatite alcoolique aiguë
l'abdomen sans préparation C - Réime hypoprotidique
D - Notion d'une ingestion récente (moins de 12 h) de D - Prescription de Valium®
caustique E - Anastomose porto-cave
E - Hémorragie digestive bien compensée Bonne(s) réponse(s) : B D E
Bonne(s) réponse(s) : C
Les autres causes déclenchantes (en dehors de l'hémorragie digestive)
L'existence d'un pneumopéritoine, témoignant d'une perforation digestive sont : les infections, les déosrdres hydro-électrolytiques provoqués par
dans la cavité péritonéale, est une contre-indication à la fibroscopie les diurétiques.
gastrique en raison des risques d'aggravation de la perforation liés à Lorsqu'aucun facteur déclenchant n'a pu être mis en évidence, le
l'insufflation d'air par le fibroscope. pronostic est sombre.

37
Question à complément simple.

Quel est le critère le plus précis pour apprécier l'importance


de la perte sanguine au cours d'une hémorragie digestive
haute aiguë ?
A - L'hématocrite
B - Le volume de sang aspiré par la sonde gastrique
C - Le nombre d'unités de sang et de soluté perfusées
pour le maintien hémodynamique
D - La baisse de la pression artérielle
E - Les signes cliniques : pâleur, soif
Bonne(s) réponse(s) : C

C'est le critère essentiel, utilisé pour poser l'indication opératoire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 756 By NADJI 85

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22 43
Question à complément simple. Question à complément simple.

Un appendice montre histologiquement des plages de Parmi les signes suivants, indiquez celui qui est toujours
nécrose étendue, des images de thrombose vasculaire, un absent dans la péritonite généralisée d'origine appendiculaire
infiltrat inflammatoire peu important. Il s'agit : :
A - D'un appendice normal A - Les douleurs abdominales
B - D'une appendicite catarrhale B - La contracture
C - D'une gangrène appendiculaire C - La fièvre
D - D'un abcès appendiculaire D - Un syndrome occlusif
E - D'une endo-appendicite subaiguë E - Un pneumopéritoine
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : E

B : L'appendice serait congestive. Sans commentaire.


C : Oui, du fait de la nécrose.
D : Non, il y aurait du pus (polynucléaires altérés).

54
Question à complément simple.
86 86
Question à compléments multiples. Sur une radiographie simple de l'abdomen prise en position
debout chez un enfant de 10 ans suspect d'appendicite
Une péritonite appendiculaire impose : aiguë, quelle est, parmi les anomalies suivantes, celle qui
A - Intervention chirurgicale en urgence évoque le plus spécifiquement ce diagnostic ?
B - Prélèvement de pus à visée bactériologique A - Une image de pneumopéritoine
C - Toilette péritonéale B - Une image d'épanchement liquidien intra-péritonéal
D - Vidange rétrograde du grêle C - Une distension aérique des anses grêles et du côlon
E - Résection iléo-caecale D - Une image d'occlusion du grêle
Bonne(s) réponse(s) : A B C E - Une image de fécalithe dans la fosse iliaque droite
Bonne(s) réponse(s) : E
La vidange rétrograde du grêle est indiquée dans les occlusions du
grêle, en particulier en cas de distension intestinale importante. Sans commentaire.

35
Question à complément simple.

Un appendice tuméfié à sa partie distale montre une


destruction de la partie interne de la paroi avec de nombreux
polynucléaires altérés à l'histologie. Quel diagnostic vous
convient ?
A - Appendicite subaiguë
B - Appendicite catarrale
C - Abcès appendiculaire
D - Appendicite chronique oblitérante
E - Gangrène appendiculaire
Bonne(s) réponse(s) : C

A B - L'appendice serait congestif


C - Oui, les polynucléaires altérés forment le pus
E - Il s'agit d'une nécrose qui peut être localisée ou diffuse

39
Question à complément simple.

Une HTA essentielle est mise en évidence chez un homme


de 40 ans qui présente comme antécédents un asthme, une
hernie inguinale droite opérée et une appendicectomie. Son
bilan biologique est le suivant : créatinine 100 micromoles,
cholestérol 8,5 mmol/l, uricémie 550 micromoles/l, urée 4
mmol/l, glycémie 5 mmol/l, potassium 4 mmol/l, natrémie
139 mmol/l. Quel traitement antihypertenseur de première
intention prescrivez-vous ?
A - B ta-bloquant
B - Diurétique thiazidique
C - Furosémide
D - Inhibiteur des canaux calciques
E - Népressol
Bonne(s) réponse(s) :

QUESTION ANNULEE

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 757 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Deux mois après le début de votre traitement, votre malade


présente un mælena en rapport avec un ulcère de l'estomac
méconnu. Vous êtes obligé de changer de thérapeutique au
profit de la ticlopidine (Ticlid®). Quel examen de laboratoire
vous paraît nécessaire pour surveiller la tolérance de ce
médicament?

A - Numération des plaquettes


B - Hémogramme
C - Temps de Quick
D - Temps de céphaline activée
E - Glycémie
Bonne(s) réponse(s) : A

NFS avant le traitement puis tous les 15 jours pendant 3 mois en raison
du risque d'agranulocytose.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 758 By NADJI 85

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Question à complément simple.

Le cancer de l'oesophage thoracique est le plus souvent :

A - Un adénocarcinome
B - Un épithélioma glandulaire
C - Un sarcome
D - Un carcinome épidermoïde
E - Un lymphome
Bonne(s) réponse(s) : C

ƒvident (QCM : 2/86/I - 5/87/I - 5/89/I)


Carcinome épidermoïde
Prédomine : . Lèvre
. Cavité buccale
. Pharynx/Larynx
. Oesophage

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 759 By NADJI 85

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102 67
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

La ou les lésions de l'oesophage qui nécessite(nt) une Le cancer de l'oesophage :


surveillance endoscopique au long cours est ou sont : A - Touche préférentiellement la femme jeune
A - Les diverticules épibronchiques B - Est responsable d'une dysphagie paradoxale
B - L'oesophagite par reflux avec endobrachy-oesophage C - Histologiquement, est habituellement un carcinome
C - L'achalasie (mégaoesophage) épidermoïde
D - Les sténoses caustiques D - Nécessite une fibroscopie oesophagienne pour son
E - L'oesophagite mycosique diagnostic positif
Bonne(s) réponse(s) : B C D E - Peut être révélé par une adénopathie de Troisier
Bonne(s) réponse(s) : C D E
Ces lésions exposent à un risque de dégénérescence, peut être liée à la
survenue de dysplasie épithéliale sévère. Le cancer de l'oesophage touche surtout l'homme alcoolo-tabagique.

113 54
Question à compléments groupés. Question à compléments multiples.
Un aspect radiologique de dilatation de l'oesophage peut être Parmi les propositions suivantes quelle(s) est(sont) celle(s)
observé au cours : qui représente(nt) un risque particulier de cancer de
1 - D'un cancer du cardia l'oesophage ?
2 - D'un cancer du tiers inférieur de l'oesophage A - L'oesophagite peptique par reflux
3 - D'une maladie de Chagas B - Les tumeurs bénignes de l'oesophage
4 - D'une maladie des spasmes diffus de l'oesophage C - L'alcoolo-tabagisme
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Le cancer du pharynx
1,2,3,4=E E - L'ulcère du collet d'une hernie hiatale
Bonne(s) réponse(s) : A Bonne(s) réponse(s) : A C D

3 - Trypanosomiase Sud-Américaine, la maladie de Chagas entraîne une La question est mal posée car les réponses mélangent une lésion
destruction du système nerveux intrinsèque de l'oesophage aboutissant susceptible de se cancériser (l'oesophagite), des facteurs carcinogènes
à une achalasie, source de stase puis de dilatation. (alcoolo-tabagisme) et une association pathologique fréquente (cancer
du pharynx).

58
Question à compléments multiples. 91
Question à complément simple.
Laquelle (ou lesquelles) des propositions suivantes
s'applique(nt) au cancer épidermoïde de l'oesophage ? Parmi les facteurs suivants, tous sont susceptibles de
A - Il s'associe assez souvent à un autre cancer de favoriser l'apparition d'un cancer de l'oesophage sauf un.
localisation stomatologique ou ORL Lequel ?
B - Les cancers du tiers moyen de l'oesophage sont de A - Oesophagite peptique
traitement chirurgical plus difficile que ceux du tiers inférieur B - Sténose caustique de l'oesophage
C - La survenue d'une dysphonie doit faire craindre un C - Mycose aérophagienne oesophagienne
envahissement du nerf récurrent droit D - Dysphagie sidéropénique
D - Le taux de survie à 5 ans après exérèse présumée E - Intoxication alcoolo-tabagique
radicale est de l'ordre de 5 à 10% Bonne(s) réponse(s) : C
E - Un pyrosis s'associe habituellement à la dysphagie
Bonne(s) réponse(s) : A B D La dysphagie sidéropénique ou syndrome de Plummer-Vinson est rare
en France. Un haut risque de survenue de cancers du tractus digestif
Association d'un cancer ORL dans 15% des cas environ. supérieur y est associé.
B - En raison du croisement de l'aorte et de l'oesophage
C - C'est le gauche et non le droit
D - Plus d'1/3 des patients ont une contre indication opératoire.
103
Question à compléments groupés.
72 Le cancer du tiers moyen de l'oesophage :
Question à complément simple. 1 - Est dans la plupart des cas un épithélioma cylindrique
2 - Est sensible à la radiothérapie
Le cancer de l'oesophage est le plus souvent : 3 - Est la conséquence directe d'une hernie hiatale
A - Un épithélioma cylindrique 4 - Est susceptible de métastaser au niveau des ganglions
B - Un sarcome coeliaques
C - Un épithélioma colloïde Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D
D - Un épithélioma malpighien 1,2,3,4=E
E - Un adénocarcinome Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : D
Il s'agit d'un carcinome épidermoïde. La question est ambiguë car la
Au niveau du 1/3 inférieur de l'oesophage, on peut avoir un sensibilité à la radiothérapie n'est pas nulle. Toutefois, la radiothérapie
adénocarcinome. seule n'est pas habituelle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 760 By NADJI 85

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CHIRURGIE-GENERALE 12
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11 61
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Quelle est la tumeur la plus fréquente du 1/3 inférieur de Dans le cancer de l'oesophage, la radiothérapie est contre-
l'oesophage ? indiquée en cas de :
A - Léiomyome A - Nécrose tumorale
B - Angiome B - Localisation au tiers moyen
C - Epithélioma malpighien C - Dysphagie totale
D - Epithélioma glandulaire D - Fistule oeso-bronchique
E - Schwannome E - Association à un cancer ORL
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : D

Quelque soit le niveau de l'oesophage, la tumeur la plus fréquente est D - La radiothérapie comporterait des risques d'aggravation d'une fistule
l'épithélioma malpighien. oeso-bronchique.

33 66
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Pour traiter un cancer épidermoïde du 1/3 moyen de Citer la ou les thérapeutiques utilisées dans le traitement de
l'oesophage, vous pouvez proposer : l'achalasie de l'oesophage (méga-oesophage idiopathique) :
A - Gastrectomie polaire supérieure A - La vagotomie tronculaire + pyloroplastie
B - Oesophagectomie segmentaire B - La gastrectomie pôlaire supérieure
C - Oesophagectomie totale avec gastroplastie C - La myotomie extramuqueuse de Heller
D - Oesophagectomie totale avec coloplastie D - Les dilatations pneumatiques
E - Oesophagectomie totale et gastrectomie totale E - Une fundoplicature de l'oesophage
Bonne(s) réponse(s) : C D Bonne(s) réponse(s) : C D

Une oesophagectomie partielle avec gastrectomie polaire supérieure C et D sont en compétition ; les dilatations pneumatiques ont volontiers
peut également être proposée. la préférence de la plupart des équipes dans le traitement, au moins
initial, du mégaoesophage idiopathique.

66
Question à complément simple. 89
Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes concernant le traitement du
mégaoesophage idiopathique, quelle est celle qui est exacte ? A propos de l'achalasie de l'oesophage, il est exact que :
A - Oesophagoplastie A - La dysphagie est généralement d'apparition progressive
B - Oesogastrectomie polaire supérieure B - La dysphagie est parfois douloureuse
C - Oesophagectomie totale C - La dysphagie est souvent paradoxale
D - Cardiomyotomie extra-muqueuse D - Les hémorragies hautes sont abondantes et fréquentes
E - Cardiomyotomie séreuse E - La sténose est irrégulière, décentrée et siège au niveau
Bonne(s) réponse(s) : D du tiers moyen
Bonne(s) réponse(s) : B C
Le traitement du mégaoesophage idiopathique ou achalasie
oesophagienne est au mieux réalisé par l'oesocardiomyotomie de Heller Voir commentaires de la question n° 48.
qui concerne les 2 couches musculaires de l'oesophage et respecte la
sous muqueuse et la muqueuse. Une autre possibilité thérapeutique est
réalisée par les dilatations endoscopiques.
87
Question à compléments multiples.
13 Un endo-brachy-oesophage est un oesophage :
Question à compléments multiples. A - Dont le cardia anatomique et le cardia muqueux ne
coïncident pas
Le traitement du mégaoesophage idiopathique fait appel à B - Dont la longueur est globalement raccourcie
l'intervention Heller, qui consiste en : C - Dont la partie terminale de la muqueuse est le siège de
A - Gastrotomie avec dilatation oesophagienne per remaniements inflammatoires superficiels
opératoire D - Dont la muqueuse normale dans ses derniers
B - Oeso-myotomie avec vagotomie tronculaire centimètres est remplacée par une muqueuse gastrique
C - Résection oeso-gastrique E - Dont le calibre est diminué
D - Oeso-cardio-myotomie extra-muqueuse Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Oeso-cardio-gastrotomie
Bonne(s) réponse(s) : D Le terme de d'endobrachyoesophage ( ou oesophage de Barett) est
employé pour désigner un état dans lequel la muqueuse tapissant la
On dispose de deux méthodes de traitement du mégaoesophage partie inférieure de l'oesophage est cylindrique de type cardial,
idiopathique : la myotomie de Heller et les dilatations pneumatiques ou conséquence d'une métaplasie liée à un reflux gastro-oesophagien.
hydrostatiques du cardia.
Les résultats à long terme de la myotomie de Heller sont bons dans la
très grande majorité des cas. L'inconvénient majeur de cette technique
est l'oesophagite post-opératoire ; c'est pourquoi une intervention anti-
reflux est volontiers associée à ce geste.

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17 77
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Selon les cas, le cancer de l'oesophage peut être traité par : Un endobrachyoesophage peut venir compliquer un reflux
A - Dilatation endoscopique gastro-oesophagien. Cochez la(les) proposition(s) exactes
B - Exérèse chirurgicale concernant cette complication :
C - Radiothérapie externe A - Il est constitué par un raccourcissement congénital de
D - Pose d'une prothèse endoluminale l'oesophage
E - Exérèse curative par voie endoscopique B - Il favorise l'apparition d'un carcinome épidermoïde au
Bonne(s) réponse(s) : B C D niveau du bas oesophage
C - Le transit baryté oesophagien permet le diagnostic
Manquent dans la grille de réponse comme thérapeutiques possibles : d'endobrachyoesophage
- le laser, pour vaporiser la tumeur (palliatif),
D - La muqueuse du bas oesophage est remplacée par
- la chimiothérapie, utilisant le cisplatine (+ 5FU ou vindésine
bléomycine) qui, associée à la radiothérapie externe, augmente le taux une muqueuse glandulaire de type gastrique
de résécabilité de la tumeur. E - Il favorise l'apparition d'un adénocarcinome au niveau
du bas oesophage.
Bonne(s) réponse(s) : D E

16 Une surveillance endoscopique s'impose avec biopsies.


Question à compléments multiples.

Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s) concernant le 60


cancer de l'oesophage :
Question à compléments multiples.
A - Entraîne la mort à 5 ans de plus de 80 % des malades
B - Est associé à l'alcoolisme et au tabagisme Le principal mécanisme antireflux est constitué par le
C - La radiographie est l'examen le plus sensible
sphincter inférieur de l'oesophage (SIO).
D - La radiothérapie est un des traitements
Chez le sujet normal, cochez la(les) proposition(s) exacte(s)
E - Est rarement un adénocarcinome concernant ce sphincter :
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
A - Le SIO se relâche à la déglutition
A - Survie globale à 5 ans de l'ordre de 5 %. B - Le SIO a une pression de 1 à 5 cm d'eau
C - La fibroscopie oesophagienne est l'examen de détection le plus C - Le SIO est constitué par un anneau musculaire
sensible. palpable
D - L'exérèse à visée curative n'est réalisable que dans 10 % des D - La pression du SIO augmente après injection de
cas...Ce taux pourrait être augmenté par une radio-chimiothérapie pré- gastrine
opératoire. E - Le SIO subit des influences médicamenteuses
E - 95 % : épidermoïde, 5 % : adénocarcinome. Bonne(s) réponse(s) : A D E

(Idem 59).

113
Question à compléments multiples.
62
La dysphagie du cancer de l'oesophage : Question à compléments multiples.
A - Témoigne d'une extension médiastinale
B - Est d'abord marquée pour les aliments solides Un endobrachyoesophage peut venir compliquer un reflux
C - Apparaît dès le début de la croissance tumorale gastro-oesophagien. Cochez la(les) proposition(s) exacte(s)
D - Est d'évolution capricieuse concernant cette complication :
E - Est palliée par des traitements non chirurgicaux A - Il est constitué par un raccourcissement congénital de
Bonne(s) réponse(s) : B l'oesophage
B - Il favorise l'apparition d'un carcinome épidermoïde au
La dysphagie du cancer de l'oesophage est habituellement marquée
niveau du bas oesophage
pour les solides, d'évolution progressive, d'apparition récente. En fait,
tout signe d'appel oesophagien peut révéler un cancer. C - Le transit baryté oesophagien permet le diagnostic
d'endobrachyoesophage
D - La muqueuse du bas oesophage est remplacée par
une muqueuse glandulaire de type gastrique
74 E - Le cardia anatomique et le cardia muqueux ne sont pas
Question à compléments multiples. situés au même niveau
Bonne(s) réponse(s) : D E
Le principal mécanisme antireflux est constitué par le
L'endobrachyoesophage est une lésion acquise secondaire à la
sphincter inférieur de l'oesophage (SIO) Chez le sujet cicatrisation d'une oesophagite ulcérée. Cette cicatrisation se fait par
normal, cochez la(les) proposition(s) exacte(s) concernant ce extension de la muqueuse gastrique qui remplace la muqueuse
sphincter : oesophagienne détruite. Le diagnostic est endoscopique avec biopsie, le
A - Le SIO se relâche à la déglutition risque de dégénescence à type d'adénocarcinome du bas oesophage est
B - Le SIO a une pression constante de 1 à 5 cm d'eau de 10 %.
C - Le SIO est constitué par un anneau musculaire
palpable
D - La pression du SIO augmente après injection de
gastrine
E - Le SIO subit des influences médicamenteuses
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Sans commentaire.

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59 60
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Le cancer de l'oesophage peut être en rapport avec les Un endobrachyoesophage peut venir compliquer un RGO.
facteurs étiopathogéniques suivants, sauf un : Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) concernant cette
A - Brûlures caustiques de l'oesophage complication :
B - Ethylo-tabagisme A - Il est constitué par un raccourcissement congénital de
C - Diverticule épiphrénique l'oesophage
D - Endo-brachyoesophage B - Il favorise l'apparition d'un carcinome épidermoïde au
E - Méga-oesophage idiopathique niveau du bas oesophage
Bonne(s) réponse(s) : C C - Le transit baryté oesophagien permet le diagnostic
d'endobrachyoesophage
L'éthylo-tabagisme est en France le principal facteur étiopathogénique. D - La muqueuse du bas oesophage est remplacée par
une muqueuse glandulaire de type gastrique
E - Le cardia anatomique et le cardia muqueux ne sont pas
60 situés au même niveau
Bonne(s) réponse(s) : D E
Question à complément simple.
Les cancers développés sur endobrachyoesophage sont des
Quelle caractéristique évolutive n'est pas observée dans le adénocarcinomes.
cancer de l'oesophage thoracique ?
A - Envahissement des ganglions coeliaques
B - Fistule oeso-aérienne
C - Atteinte du nerf récurrent droit 64
D - Métastases hépatiques Question à compléments multiples.
E - Hématémèse massive
Bonne(s) réponse(s) : C Le principal mécanisme antireflux est constitué par le
sphincter inférieur de l'oesophage (SIO). Chez le sujet
Le récurrent droit ne descend pas en-dessous de la sous clavière. normal, cochez la ou les propositions exactes concernant ce
Par contre, une paralysie récurrentielle gauche peut s'observer dans le sphincter :
cancer de l'oesophage thoracique car le récurrent G a un trajet
A - Le SIO se relâche à la déglutition
thoracique (il passe sous la crosse de l'aorte).
B - Le SIO a une pression constante de 1 à 5 cm d'eau
C - Le SIO est constitué par un anneau musculaire
palpable
1 D - La pression du SIO augmente après injection de
Question à compléments multiples. gastrine
E - Le SIO subit des influences médicamenteuses
L'hypothèse d'un cancer de l'oesophage serait appuyée au Bonne(s) réponse(s) : A D E
plan épidémiologique par la notion de :
Le SIO est une entité physiologique, identifiable par la manométrie qui
A - Antécédents de tuberculose pulmonaire découvre sur 2 à 4 cm une zone de haute pression généralement
B - Alcoolisme chronique comprise entre +20 et +40 cm d'eau par rapport à la pression gastrique.
C - Tabagisme Le SIO possède 2 propriétés essentielles :
D - Contact avec l'amiante 1) Il est le siège d'un tonus permanent.
E - Antécédent de cancer ORL 2) Il se relaxe lors de la déglutition et de la distension oesophagienne,
Bonne(s) réponse(s) : B C E pendant toute la durée du parcours de l'onde péristaltique.

L'association entre cancer de l'oesophage et cancer ORL est


statistiquement significative.
67
Un homme de 60 ans a une dysphagie évoluant depuis trois mois. Il s'y Question à compléments multiples.
associe un amaigrissement de cinq kilos sans anorexie. Le malade se
plaint également d'épigastralgies depuis plusieurs années. L'examen
Un endobrachyoesophage peut venir compliquer un reflux
clinique de l'abdomen et l'examen pleuropulmonaire sont normaux.
gastro-oesophagien. Cochez la ou les propositions exactes
concernant cette complication :
A - Il est constitué par un raccourcissement congénital de
57 l'oesophage
Question à compléments multiples. B - Il favorise l'apparition d'un carcinome épidermoïde au
niveau du bas oesophage
A propos du sphincter inférieur de l'oesophage, il est exact C - Le transit baryté oesophagien permet le diagnostic
que normalement : d'endobrachyoesophage
A - Il se relâche à la déglutition D - La muqueuse du bas oesophage est remplacée par
B - Il constitue le principal mécanisme anti-reflux une muqueuse glandulaire de type gastrique
C - Il est constitué par un anneau musculaire palpable E - Il favorise l'apparition d'un adénocarcinome au niveau
D - Sa pression augmente après injection de gastrine du bas oesophage
E - Il subit des influences médicamenteuses Bonne(s) réponse(s) : D E
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
L'endobrachyoesophage (EBO) ou oesophage de Barrett est caractérisé
Les anticholinergiques en particulier diminuent sa pression. par le remplacement de la muqueuse malpighienne normale du bas
oesophage par une muqueuse glandulaire. Cette métaplasie est
généralement acquise et résulte d'agressions répétées de la muqueuse
malpighienne par un RGO pathologique. La prévalence de
l'adénocarcinome lié à l'EBO est de l'ordre de 10 à 15%, par contre son
incidence est beaucoup plus faible, de l'ordre de 2 à 20 pour 1000
patients/année.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 763 By NADJI 85

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61
Question à compléments multiples.

Le risque de sténose ultérieure de l'oesophage est d'autant


plus grand que :
A - Les lésions oesophagiennes sont plus étendues
B - Les lésions oesophagiennes sont plus profondes
C - Les lésions oesophagiennes sont circonférencielles
D - Les lésions buccales initiales sont plus importantes
E - La tentative de suicide a eu lieu à jeun
Bonne(s) réponse(s) : A B C

Une corticothérapie parentale administrée d'emblée semble utile pour


prévenir les sténoses sauf dans les brûlures graves ; où elle majore les
risques de perforation et d'infection.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 764 By NADJI 85

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49 98
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Une sténose permanente sur un transit baryté de Le cancer de l'oesophage :


l'oesophage fait discuter : A - Entraîne la mort de plus de 90 % des malades
A - Une hernie hiatale B - La chirurgie est contre-indiquée
B - Une complication d'un reflux gastro-oesophagien C - La radiographie barytée est l'examen le plus sensible
C - Un diverticule D - La radiothérapie est un des traitements
D - Un cancer E - Est rarement un adénocarcinome
E - La séquelle d'une ingestion de caustique Bonne(s) réponse(s) : A D E
Bonne(s) réponse(s) : B D E
A : Pronostic effroyable : survie à 5 ans de 2%
Sans commentaire. B : Le traitement à visée curative est chirurgical mais les C.I. sont
fréquentes (35% des cas)
C : Non, c'est l'endoscopie
d : En palliatif ou en complément de la chirurgie (pré ou post-opératoire)
87 (cobaltothérapie : 60Gy)
E : En cas d'endobrachyoesophage.
Question à compléments multiples.

Un cancer du tiers moyen de l'oesophage peut envahir ou


comprimer par envahissement local : 92
A - Le nerf récurrent droit Question à compléments multiples.
B - La crosse aortique
C - Le péricarde Parmi les facteurs suivants, certains sont des facteurs
D - La bronche souche gauche favorisants du cancer épidermoïde de l'oesophage :
E - La veine azygos A - L'endobrachy-oesophage
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
B - Intoxication alcoolo-tabagique
A - Le nerf récurrent droit nait à la base du cou, le gauche dans le thorax C - Consommation alimentaire de nitrites
B - Risque hémorragique grave (5%) D - Achalasie
C - Existe par extension régionale dans 5% des cas E - Diverticule de Zenker
D - Arbre trachéobronchique atteint dans 8% des cas, donc moins Bonne(s) réponse(s) : B C D
fréquemment que la plèvre (atteinte dans 20% des cas).
E - Veines azygos atteintes dans 3% des cas, veines pulmonaires dans A : Responsable d'adénocarcinome
2% des cas. B : Retrouvée dans 90% des cancers de l'oesophage en France.
C : Nitrés : excès de nitrites et nitrates avec production de nitrosamines
cancérigènes.

94 94
Question à compléments multiples.

Quelles sont en France les lésions précancéreuses les plus


fréquentes de l'oesophage qui nécessitent une surveillance
endoscopique ?
A - Oesophagite caustique
B - Mégaoesophage idiopathique
C - Endobrachyoesophage secondaire à une oesophagite
peptique
D - Syndrome de Plummer-Vinson (ou de Kelly-Paterson)
E - Syndrome de Mallory-Weiss
Bonne(s) réponse(s) : A B C

A - Un cancer de l'oesophage peut se développer sur le rétrécissement


cicatriciel séquellaire d'une brûlure caustique (3% des cancers de
l'oesophage). Temps moyen entre la survenue de la lésion caustique et
le cancer de l'oesophage est de 40 ans. Cancer de type malpighien.
B - Délai d'apparition de 20 ans. Risque de survenue d'un cancer sur le
mégaoesophage est de 3%. De plus rareté du mégaoesophage.
C - Un oesophage de Barett se définit par le remplacement de la
muqueuse malpighienne normale du bas oesophage par une muqueuse
glandulaire cylindrique. Considéré comme un processus de cicatrisation
des lésions oesophagiennes secondaires au reflux gastro-oesophagien
d'où nécessité d'opérer ces reflux pour stabiliser voire faire régresser
ces lésions.
Prévalence d'adénocarcinomes oesophagiens sur les
endobrachyoesophages est de 10 à 20%.
Absence de certitude que le risque soit suffisamment important pour
justifier une surveillance endoscopique régulière.
D - Dysphagie sidéropénique est susceptible de se cancériser.
Répandue dans les pays scandinaves. Le cancer de l'oesophage
compliquerait 5% des syndromes de Plummer-Vinson. Très rare en
France.
E - Dilacération du bas oesophage sous l'effet de traumatismes variés
responsables d'hémorragies digestives.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 765 By NADJI 85

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23
Question à compléments multiples.

Un examen échographique est pratiqué et trouve une


augmentation de volume et un aspect hétérogène de la tête
du pancréas vous pouvez évoquer :
A - Pancréatite aiguë oedémateuse
B - Cancer de la tête du pancréas
C - Pancréatite aiguë lithiasique
D - Pancréatite chronique
E - Pseudokyste de la tête du pancréas
Bonne(s) réponse(s) : B D

A,C : La normalité de l'amylasémie élimine le diagnostic de pancréatite


aiguë.
E : Un pseudo-kyste de la tête du pancréas se traduit
échographiquement par une zone arrondie hypoéchogène, homogène à
renforcement postérieur.

26
Question à complément simple.

Parmi les examens suivants lequel vous parait être le plus


susceptible d'affirmer le cancer du pancréas ?
A - Splénoportographie
B - Artériographie
C - IRM avec injection de Gadolinium
D - Ponction percutanée à l'aiguille fine sous controle
scanographique
E - Cholangiographie transhépatique
Bonne(s) réponse(s) : D

Seule la mise en évidence de cellules néoplasiques après ponction per-


cutanée pancréatique permet d'affirmer le diagnostic de cancer du
pancréas.

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13
Question à compléments multiples.

Un cancer de l'estomac peut être révélé par :


A - Douleurs épigastriques
B - Vomissements alimentaires
C - Hématémèse
D - Phlébites récidivantes
E - Constipation
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Evident non commenté.

72
Question à complément simple.

Parmi les chaînes ganglionnaires suivantes, quelle est celle


qui est le plus souvent envahie au cours du cancer de la
petite courbure verticale de l'estomac ?
A - Cardiotubérositaire
B - Gastro-épiploïque droite
C - Mésentérique supérieure
D - Coronaire stomachique
E - Pylorique
Bonne(s) réponse(s) : D

Question d'anatomie, viennent ensuite B et E.

65
Question à compléments multiples.

Le cancer muco-érosif de l'estomac :


A - Peut évoluer spontanément pendant plus de 5 ans, en
donnant un minimum de signes cliniques
B - Est associé, après traitement, à un taux de survie
supérieur à 80% à 5 ans
C - Représente 35% des cancers gastriques en France
D - Peut être confondu avec une ulcération bénigne de
l'estomac
E - Peut se révéler par une perforation gastrique
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Le cancer muco-érosif est un cancer superficiel dont le diagnostic,


difficile, repose sur l'endoscopie avec biopsies (parfois simple dépoli de
la muqueuse). Il est rare en France mais fréquent au Japon.

43
Question à compléments multiples.

Parmi les signes suivants, indiquer celui ou ceux qui


peut(vent) révéler un cancer de l'estomac :
A - Syndrome ulcéreux
B - Anémie
C - Un ganglion de Troisier
D - Une hyperamylasémie
E - Un diabète
Bonne(s) réponse(s) : A B C

A - Il peut s'agir de douleurs atypiques, et il existe des formes indolores.


B - Anémie par saignement, présente plus de 2 fois sur 3.
C - Témoignant d'une extension métastatique, de très mauvais pronostic.

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6 66
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Une rupture traumatique du pancréas au niveau de l'isthme Un cancer de la queue du pancréas exocrine se révèle
peut entraîner : préférentiellement par :
A - Une pancréatite aiguë A - Une hémorragie digestive
B - Un cholépéritoine B - Une tumeur de l'hypochondre gauche
C - Un hémopéritoine C - Une tumeur ombilicale
D - Un hématome rétropéritonéal D - Des douleurs épigastriques violentes
E - Une hémobilie E - Aucune de ces propositions
Bonne(s) réponse(s) : A C D Bonne(s) réponse(s) :

B, E - Au niveau de l'isthme du pancréas, il n'y a pas de voies biliaires au QUESTION ANNULEE.


contact.

108
105 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Parmi les propositions suivantes, citer celle(s) qui peut(vent)
Le cancer de la tête du pancréas est caractérisé au plan révéler un cancer du pancréas exocrine :
clinique et dans sa forme typique : A - Amaigrissement isolé important
A - Par un ictère généralisé B - Diabète
B - Par un prurit C - Diarrhées
C - Par un amaigrissement D - Des phlébites à répétition
D - Par une grosse vésicule E - Un ictère choléstatique
E - Par une température à 39 degrés Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
En fait, les douleurs représentent la symptomatologie la plus fréquente.
D - La grosse vésicule au cours d'un ictère témoigne d'un obstacle
complet situé en amont de l'union du cystique et du cholédoque. Il s'agit
donc en règle d'un cancer de la tête du pancréas.
24
Question à compléments multiples.
94 Vous suspectez la survenue d'un faux kyste du pancréas :
Question à compléments multiples. que recherchez vous à l'examen clinique en faveur de ce
diagnostic ?
Une ou plusieurs des propositions suivantes concernant le A - Une splénomégalie
pseudokyste du pancréas est ou sont exacte(s). Laquelle ou B - Yne hépatomégalie
lesquelles ? C - Une masse palpable au creux épigastrique
A - Il peut communiquer avec le canal de Wirsung D - Une encéphalographie pancréatique
B - Sa paroi interne présente un revêtement épithélial E - Un souffle systolique au creux épigastrique
C - Il peut être à l'origine d'une hypertension portale Bonne(s) réponse(s) : C
segmentaire
D - Il peut engendrer un ictère cholestatique Survenant dans les semaines suivant une poussée aiguë, les faux
E - Il peut s'intégrer dans le cadre d'une maladie kystes sont visualisés au mieux par l'échographie.
polykystique
Bonne(s) réponse(s) : A C D

L'hypertension portale segmentaire et la cholestase sont dues à la


compression des axes vasculobiliaires.

69
Question à compléments multiples.

Quand on suspecte un cancer du pancréas à l'origine d'un


ictère à bilirubine conjuguée, quel est (ou quels sont) Il'(les)
examen(s) complémentaire(s) utile(s) au diagnostic ?
A - Echographie pancréatique
B - Scanner abdominal
C - Duodénoscopie avec cholangiographie et
wirsungographie rétrogrades
D - Cholangiographie intra-veineuse
E - Abdomen sans préparation
Bonne(s) réponse(s) : A B C

En cas de forte suspicion clinique de cancer du pancréas, l'examen


complémentaire le plus rentable est le scanner abdominal.
L'échographie abdominale a plus d'intérêt comme examen de
"débrouillage diagnostique" d'un ictère.
Il est rare que l'on ait besoin de faire appel à la cholangio-
pancréatographie rétrograde par voie endoscopique (en cas de normalité
de l'échographie et du scanner).
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 768 By NADJI 85

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1
Question à complément simple.

L'échographie porte le diagnostic d'obstacle extra-hépatique


cause d'ictère si :

A - Les voies biliaires extra-hépatiques sont normales


B - Il existe des calculs dans la vésicule
C - Le foie est hyperbrillant mais homogène
D - Les voies biliaires intra-hépatiques sont dilatées
E -Il existe une ascite
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

Six semaines après son retour à domicile, elle consulte son


médecin pour asthénie. A l'examen, celui-ci note un
subictère. Quels examens sont utiles pour établir le
diagnostic?

A - Recherche d'agglutinines irrégulières


B - Coombs direct
C - Dosage des transaminases et de la bilirubine
D - Sérologie de l'hépatite B
E - Recherche des anticorps spécifiques de l'hépatite C
Bonne(s) réponse(s) : C D E

Sans commentaire.

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6 67
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Une hépatosplénomégalie est habituelle dans toutes les Parmi les affections suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui
causes suivantes d'ictère néonatal, sauf une, laquelle ? est(sont) susceptible(s) de donner un ictère à bilirubine
A - Infection maternofoetale conjuguée ?
B - Foetopathie A - Lithiase du cholédoque
C - Incompatibilité foetomaternelle Rhésus B - Maladie de Gilbert
D - Hépatite néonatale C - Hépatite virale commune
E - Ictère au lait de mère D - Hépatite médicamenteuse
Bonne(s) réponse(s) : E E - Lithiase vésiculaire non compliquée
Bonne(s) réponse(s) : A C D
E - Evident.
B : La maladie de Gilbert, due à un déficit partiel en glucoronyl
conjugase, est responsable d'un ictère à bilirubine non conjugée.

67
Question à complément simple.
44
Une dilatation des veines sus-hépatiques associée à un Question à complément simple.
ictère vous évoque :
A - Un syndrome de Budd-Chiari Dans une famille du sud de la France, on relève la
B - Un foie cardiaque pathologie suivante : la fille est atteinte d'un ictère néo-natal
C - Une maladie de Caroli intense, sa mère a subi une splénectomie à 15 ans (elle en
D - Une cirrhose ignore la raison), la tante maternelle et le grand-père
E - Un hépatocarcinome maternel ont subi une cholécystectomie respectivement à 20
Bonne(s) réponse(s) : B ans et à 25 ans. Quel est le diagnostic le plus probable de
maladie constitutionnelle rendant compte de tous les cas
Le foie cardiaque aigu ou "foie de choc" survient généralement chez des pathologiques :
patients ayant une cardiopathie chronique décompensée par un A - B ta thalassémie
événement aigu en particulier un trouble du rythme cardiaque. Le "foie de
B - Alpha thalassémie
choc" est biologiquement caractérisé par une cinétique particulière des
transaminases (+++) sérique 12 à 24 heures après l'événement suivie C - Déficit en G6PD érythrocytaire
d'une normalisation en une huitaine de jours (l'échographie met en D - Maladie de Gilbert
évidence des cavités droites et des veines sus-hépatiques dilatées. E - Sphérocytose héréditaire
Bonne(s) réponse(s) : E

C - Non, car transmission le plus souvent liée à l'X.


75 E - Ictère néonatal + splénectomie + lithiase biliaire.
Question à compléments multiples.

Un nouveau-né de 2 h de vie est admis pour ictère. Le poids 9


de naissance est de 3 kg 100, la taille de 50 cm, le PC de 35
Question à compléments multiples.
cm. Il présente une hépatosplénomégalie. Sa mère est O Rh
négatif. Il est O Rh négatif. Le test de Coombs est positif. Cette malade a un ictère dû à :
Quelles sont les propositions exactes ? A - Une insuffisance hépatocellulaire
A - Il s'agit d'une immunisation dans le système ABO B - Une cystolyse
B - Il peut s'agir d'une immunisation dans le système C - Une cholestase
Rhésus D - Une hémolyse
C - Il faut rechercher une immunisation pour d'autres E - Aucun de ces mécanismes
systèmes d'antigènes érythrocytaires Bonne(s) réponse(s) :
D - C'est un ictère immunologique puisque le test de
Coombs direct est positif chez l'enfant QUESTION ANNULEE.
E - Puisque mère et enfant sont du même groupe ABO, il
s'agit obligatoirement d'une incompatibilité dans le système Madame X..., 60 ans, sans antécédents, est hospitalisée pour un ictère
HLA évoluant depuis 5 jour. L'ictère a été précédé l'avant veille de douleurs
Bonne(s) réponse(s) : B C D épigastriques intenses puis de frissons.
La malade reste fébrile (38°5C).
B - Immunisation par d'autres antigènes du système Rhésus : FeCC. L'examen clinique est normal en dehors de l'ictère. Les urines sont
C - Les principaux antigènes érythrocytaires responsables foncées et les selles décolorées.
d'immunisation sont K, Fya, JKa, S dans les autres systèmes. Bilan biologique : taux de prothrombine = 50%. Facteur V = 90% ASAT
= 45 Ul/l(N<45), ALAT = 50 Ul/l(N<20Ul/L), bilirubinémie totale = 100
µmol/l(N < 20llmol/L) (bilirubine conjuguée = 60), gamma GT =
100UI/I(N < 20UI/L), phosphatases alcalines = 310UI/I (N < 95).
10 L'ASP met en évidence des images calcifiées de l'hypochondre droit se
projetant au-dessus de l'angle colique droit.
Question à complément simple.

Toutes les affections suivantes peuvent comporter un ictère


néonatal à bilirubine conjuguée, sauf une. Laquelle ?
A - Hépatite infectieuse
B - Déficit en alpha 1 antitrypsine
C - Atrésie des voies biliaires intra-hépatiques
D - Ictère lié à l'allaitement maternel
E - Galactosémie
Bonne(s) réponse(s) : D

RESIDANAT EN libre.
D - A bilirubine POCHE Tome " I "- QCM - QCS 770 By NADJI 85

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89 65
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les complications suivantes, quelle est ou quelles sont Parmi les mesures thérapeutiques ci-dessous, quelle est
celles qui peuvent se voir au cours de la pancréatite celle qui est considérée aujourd'hui comme inutile et/ou
chronique ? inefficace dans le traitement d'urgence des pancréatites
A - Stéatorrhée aiguës lithiasiques sévères ?
B - Diabète A - La réhydration et le remplissage volémique
C - Faux kyste du pancréas B - La mise en place d'une sonde gastrique
D - Constipation C - La perfusion intraveineuse d'anti enzymes
E - Hémorragies digestives par hypertension portale D - L'alimentation parentérale exclusive
segmentaire E - La sphinctérotomie endoscopique en urgence
Bonne(s) réponse(s) : A B D E Bonne(s) réponse(s) : C

A, B : Diabète et stéatorrhée constituent des complications tardives de la Sans commentaire.


pancréatite chronique lorsque celle-ci est arrivée au stade d'insuffisance
pancréatique endocrine et exocrine.
C, E : Faux kyste et hémorragies digestives par HTP segmentaire
surviennent au contraire, au cours des premières années de l'histoire 69
naturelle de la pancréatite chronique. Question à compléments multiples.

Histoire naturelle de la pancréatite chronique calcifiante


31 éthylique :
Question à complément simple. A - L'âge d'apparition des symptômes cliniques est
généralement supérieur à 50 ans
Parmi les signes suivants quel est celui considéré comme B - Le sevrage alcoolique réduit la durée de la période
quasi-pathognomonique d'une pancréatite chronique évoluée douloureuse de la maladle
? C - Hépatite alcoolique et cirrhose représentent les
A - Stéatorrhée 10g/24 heures premières causes de décès
B - Augmentation diffuse de la densité du parenchyme D - Le diabète et la stéatorrhée sont des signes de
pancréatique au scanner pancréatite chronique évoluée.
C - Présence de calcifications dans l'aire pancréatique E - La pancréatite aiguë éthylique survient presque
visible sur la radio sans préparation de l'abdomen toujours comme une complication d'une pancréatite
D - Dilatation du canal de Wirsung à l'échographie chronique éthylique
Bonne(s) réponse(s) : B C D
E - Sténose courte de la voie biliaire principale lors du
cathétérisme rétrograde de la papille Sans commentaire
Bonne(s) réponse(s) : C

Les calcifications pancréatiques sont fréquentes au stade de pancréatite


chronique évoluée, puisqu'après 15 ans d'évolution elles sont retrouvées 76
dans environ 90 % des cas.
Question à compléments multiples.

La pancréatite chronique est traitée chirurgicalement :


11 A - Par une pancréatectomie totale habituellement
Question à compléments multiples. B - Dans tous les cas de pseudo-kystes
C - En cas d'échec de l'obtention du sevrage
Parmi les diagnostics différentiels proposés devant une D - Par une dérivation biliodigestive en cas d'ictère
pancréatite aiguë nécrosante chez un sujet de plus de 70 E - En cas de douleurs tenaces et intenses malgré le
ans, quel(s) est (sont) celui(ceux) qui est (sont) exact(s) ? sevrage et les antalgiques
A - Hydronéphrose Bonne(s) réponse(s) : D
B - Crise ulcéreuse hyperalgique
La place de la chirurgie dans le traitement de pseudokystes s'est
C - Perforation d'ulcère considérablement réduite.
D - Infarctus mésentérique La ponction draînage kystique constituant actuellement la méthode de
E - Infarctus du myocarde choix.
Bonne(s) réponse(s) : B C D E La pancréatite chronique peut se compliquer d'une fibrose du bas
choledoque pouvant entraîner un ictère. Une dérivation peut alors être
Sans commentaire. indiquée.

60
Question à complément simple.

Quelle est l'étiologie la plus fréquente de pancréatite aiguë


en France ?
A - Lithiase biliaire
B - Alcool
C - Pancréas divisum
D - Toxique
E - Hypercalcémie
Bonne(s) réponse(s) : A

La lithiase biliaire est responsable, en France, de 50 % des pancréatites


aiguës.
RESIDANAT EN
L'alcool n'est POCHE Tome
responsable " I à"-30QCM
que de 20 % des- QCS
pancréatites aiguës. 771 By NADJI 85

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97
Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants, lequel ou lesquels indique(nt)


un pronostic de sévérité d'une pancréatite aiguë nécrosante :
A - Hypocalcémie
B - Hyposidérémie
C - Hyperglycémie
D - Hypoxie
E - Hyperamylasémie
Bonne(s) réponse(s) : A C D

Ces trois signes biologiques font partis des critères de Rason qui
permettent d'établir un score pronostic de gravité.
Une pancréatite aiguë est considérée comme sévère à partir de trois
critères. La mortalité est de :
16 % si 3 ou 4 critères sont présents
40 % si 5 critères sont présents
100 % si 6 critères sont présents.

88
Question à compléments multiples.

Parmi les complication, quelles sont celles que l'on peut


attribuer à la pancréatite chronique ?
A - Faux kyste du pancréas
B - Ulcère duodénal
C - Diabète
D - Hypertension portale segmentaire
E - Dégénérescence néoplasique
Bonne(s) réponse(s) : A C D

La pancréatite chronique se complique fréquemment de diabète au bout


de plusieurs années par insuffisance pancréatique endocrine.
La pancréatite chronique n'est pas un facteur de risque de cancer du
pancréas, par contre le diagnostic différentiel entre ces deux pathologies
peut être très difficile.

67
Question à complément simple.

Quelle est l'irradiation douloureuse la plus évocatrice qui


puisse faire évoquer une crise de pancréatite aiguë ?
A - Péri-ombilicale en barre
B - Sous-costale droite
C - Scapulaire droite
D - Transfixiante vers le dos
E - Descendante
Bonne(s) réponse(s) : D

Sans commentaire.

Une femme de 55 ans se plaignant depuis plusieurs années de


fréquents troubles dyspeptiques est hospitalisée en urgence pour
syndrome douloureux violent de siège épigastrique et sous-costal droit
avec une irradiation transfixiante ayant débuté la veille. La malade est
choquée mais apyrétique. L'abdomen est sensible, météorisé, mais se
laisse déprimer à la palpation. Le reste de l'examen clinique est normal.
La malade pèse 60 kg pour une taille de 1m50.

69
Question à complément simple.

Tous les signes cliniques suivants orientent vers une


pancréatite aiguë sévère sauf un. Lequel ?
A - Vomissements incoercibles
B - Contracture épigastrique
C - Choc hypovolémique
D - Empâtement profond péri-ombilical
E - Taches jaunâtres inter-ombilico-xyphoïdiennes
Bonne(s) réponse(s) :
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 772 By NADJI 85
Question annulée.
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Question à compléments multiples.

L'ictère néonatal par incompatibilité Rhésus fÏto-maternelle


anti-D :

A - Survient si la mère est rhésus positif et l'enfant rhésus


négatif
B - Est un ictère présent dès la naissance
C - Est un ictère insensible à la photothérapie
D - Peut avoir une anémie associée qui fait la gravité du
pronostic immédiat
E - Est un ictère à bilirubine libre
Bonne(s) réponse(s) : B D E

Sans commentaire.

Question à complément simple.

Un ictère progressif avec prurit, sans douleurs, sans fièvre,


sans rémission, avec grosse vésicule chez un homme de 60
ans évoque avant tout :

A - La lithiase du cholédoque
B - Le cancer de la vésicule
C - La cirrhose du foie
D - Le cancer de la tête du pancréas
E - L'hépatite virale
Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

Question à complément simple.

L'ictère simple du nouveau-né à terme répond aux


caractéristiques suivantes sauf une. Laquelle?

A - Il existe à la naissance
B - Il ne s'accompagne pas d'hépato-splénomégalie
C - Il ne donne pas d'ictère nucléaire
D - Il disparaît avant le 10e jour de la vie
E - Il est dž à un défaut de la glucuronoconjugaison
Bonne(s) réponse(s) : C

Evident, c'est son seul danger !

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 773 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Devant un ictère cholestatique sans grosse vésicule, mais


avec dilatation des voies biliaires intra-hépatiques et
cholédoque normal à l'échographie, il faut évoquer :

A - Le diagnostic d'hépatite cholestatique


B - Le diagnostic de cancer du hile du foie
C - Le diagnostic de cirrhose biliaire primitive
D - Le diagnostic de cancer de la tête du pancréas
E - Le diagnostic de pancréatite chronique
Bonne(s) réponse(s) : B

IR : 7/89
A, D, E : S'accompagnent d'une dilatation des voies biliaires extra-
hépatiques
D : il existe une grosse vésicule
C : pas de dilatation des voies biliaires

Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, quelles sont les situations


prédisposant à un ictère néonatal?

A - Nouveau-né rhésus+ et mère rhésus-


B - Nouveau-né de groupe sanguin O et mère de groupe
sanguin A
C - Nouveau-né prématuré
D - Nouveau-né hypotrophique à terme
E - Nouveau-né présentant une sténose duodénale
Bonne(s) réponse(s) : A C

A : Incompatibilité rhésus foeto-maternelle.


B : Le groupe O est le "donneur universel" donc pas de formation
d'anticorps de la part de la mère.
C : Par immaturité des fonctions hépatiques.

Question à complément simple.

L'ictère simple, dit physiologique, du nouveau-né à terme :

A - Apparaît le plus souvent dans les 24 premières heures de


vie
B - Entraîne une décoloration des selles
C - S'accompagne initialement d'une hépatomégalie
D - S'accompagne initialement d'urines normalement
colorées
E - S'accompagne généralement d'une splénomégalie
Bonne(s) réponse(s) : D

Il est dž à l'immaturité des fonctions hépatiques.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 774 By NADJI 85

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62 35
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Chez un malade présentant un ictère à bilirubine conjuguée, Un ictère à bilirubine conjuguée peut être lié à :
une angiocholite d'origine lithiasique doit être évoquée sur la A - Lithiase du cholédoque
constatation de : B - Maladie de Dubin Johnson
A - Prurit précédant l'ictère C - Hépatite virale commune
B - Douleur de l'hypochondre droit précédent l'ictère D - Hépatite médicamenteuse
C - Intolérance gastrique absolue E - Lithiase vésiculaire non compliquée
D - Une douleur au toucher rectal Bonne(s) réponse(s) : A B C D
E - Fièvre à 39 degrés avec frissons
Bonne(s) réponse(s) : B E La maladie de Dubin Jonhson est due à un trouble de la sécrétion biliaire
de la bilirubine conjuguée. L'étude de la clearance de la BSP montre 2
Douleur, fièvre, ictère. pentes.

38 13
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

La bilirubine conjuguée est prédominante au cours des Devant un ictère douloureux et fébrile quel est l'examen que
ictères provoqués par : vous demandez en priorité ?
A.- Le cancer pancréatique A - Cholangiographie IV
B - La cirrhose biliaire primitive B - Echographie hépato-biliaire et pancréatique
C - L'hépatite virale A C - Cholangiographie rétrograde par cathétérisme de la
D - La maladie de Minkowski-Chauffard papille
E - La lithiase cholédocienne D - Scanner
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Cholangiographie transhépatique
Bonne(s) réponse(s) : B
D - Il s'agit d'une cause d'anémie hémolytique chronique qui peut se
compliquer de lithiase pigmentaire. On peut donc rarement observer un Un ictère douloureux et fébrile doit faire évoquer en premier chef une
ictère biliaire à bilirubine mixte. angiocholite.
L'examen complémentaire le plus simple et le plus rentable pour établir
le diagnostic est l'échographie, à la recherche d'une dilatation des voies
biliaires témoignant d'un obstacle incomplet sur les voies biliaires.
89 L'échographie permet aussi au mieux d'objectiver la présence d'une
lithiase vésiculaire volontiers associée.
Question à compléments groupés.

Un homme de 40 ans atteint de pancréatite éthylique


chronique avec calcifications, et ayant arrêté de boire depuis 69
2 ans, a depuis 8 jours, un ictère à urines foncées et selles Question à compléments multiples.
décolorées. Vous estimez que :
1 - L'ictère est probablement dû à un empierrement Quand on suspecte un cancer du pancréas à l'origine d'un
cholédocien ictère à bilirubine conjuguée, quel est (ou quels sont) Il'(les)
2 - L'ictère peut être dû à une sténose cholédocienne par examen(s) complémentaire(s) utile(s) au diagnostic ?
la pancréatite chronique A - Echographie pancréatique
3 - L'ictère peut être dû à une thrombose splénoportale B - Scanner abdominal
4 - L'ictère peut être dû à un pseudokyste de la tête du C - Duodénoscopie avec cholangiographie et
pancréas wirsungographie rétrogrades
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D D - Cholangiographie intra-veineuse
1,2,3,4=E E - Abdomen sans préparation
Bonne(s) réponse(s) : C Bonne(s) réponse(s) : A B C
1 - Il faut néanmoins savoir que la pancréatite chronique s'accompagne, En cas de forte suspicion clinique de cancer du pancréas, l'examen
dans 15 à 20 % des cas, de lithiase vésiculaire . complémentaire le plus rentable est le scanner abdominal.
L'échographie abdominale a plus d'intérêt comme examen de
"débrouillage diagnostique" d'un ictère.
Il est rare que l'on ait besoin de faire appel à la cholangio-
67 pancréatographie rétrograde par voie endoscopique (en cas de normalité
Question à compléments multiples. de l'échographie et du scanner).

Une patiente de 55 ans a fait à deux reprises dans les trois


semaines précédant l'hospitalisation un accès fébrile à 39,5
degrés avec frissons, suivi pendant trois jours d'un subictère.
les examens biologiques confirmant l'existence d'une
cholestase. Parmi les affections suivantes, quelles sont les
deux les plus probables :
A - Hépatite virale à rechute
B - Empierrement calculeux du cholédoque
C - Cirrhose biliaire primitive
D - Ampullome vatérien
E - Cholangite sclérosante
Bonne(s) réponse(s) : B D

Sans commentaire.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 775 By NADJI 85

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42 47
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Chez un malade de 75 ans, présentant successivement une Devant un ictère cholestatique sans grosse vésicule, mais
douleur épigastrique, un ictère et une fièvre, et ayant à avec dilatation des voies biliaires intra-hépatiques et
l'hémogramme une anémie microcytaire hyposidérémique, cholédoque normal à l'échographie il faut évoquer :
quel diagnostic envisagez-vous en premier lieu : A - Le diagnostic d'hépatite cholestatique
A - Un cancer de la tête du pancréas B - Le diagnostic de cancer du hile du foie
B - Une lithiase du collet vésiculaire C - Le diagnostic de cirrhose biliaire primitive
C - Un cancer du hile D - Le diagnostic de cancer de la tête du pancréas
D - Un ampullome vatérien E - Le diagnostic de pancréatite chronique
E - Une pancréatite chronique Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : D
La dilatation des voies biliaires intra-hépatiques élimine une cholestase
Réponse discutable. intra-hépatique (A, C).
S'il s'agit d'une anémie par saignement (ce qui n'est pas précisé), on L'absence de dilatation du cholédoque ne fait pas évoquer le diagnostic
peut penser à un ampullome vatérien malgré la relative rareté de cette d'ictère par cancer du pancréas ou par pancréatite chronique (D, E).
pathologie.

120
57 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Un ictère à bilirubine non conjuguée :
Un ictère à bilirubine conjuguée : A - Evoque la maladie de Gilbert
A - Peut s'accompagner d'une hypertransaminasémie B - Est synonyme d'obstacle sur les voies biliaires
B - Peut être lié à une cholestase intra-hépatique C - S'observe en cas de cholestase prolongée
C - Est toujours lié à un obstacle en cas de dilatation des D - Peut être dû à une hémolyse
voies biliaires à l'échographie E - Impose l'injection de vitamine K1
D - Peut être dû à un cancer du foie Bonne(s) réponse(s) : A D
E - Est caractérisé par une dilatation constante des voies
biliaires intra hépatiques, en cas de lithiase du cholédoque A et D sont les seules causes importantes d'ictère à bilirubine non
Bonne(s) réponse(s) : A B C D conjuguée chez l'adulte. Une autre cause d'élévation de la bilirubine libre
chez l'adulte est la résorbtion de volumineux hématomes.
En cas d'ictère, l'échographie montre une dilatation des voies biliaires Les maladies de Criggler-Najjar de type II et de Dubin-Johnson sont
intrahépatiques et de la voie biliaire principale dans 80 à 90 % des cas : exceptionnelles.
la constatation de voies biliaires de calibre normal ne permet donc pas
d'écarter le diagnostic.

18
Question à complément simple.
118
Question à compléments multiples. Un ictère progressif avec prurit, sans douleurs, sans fièvre,
sans rémission avec grosse vésicule chez un homme de 60
En présence d'un ictère, quels sont parmi les signes ans évoque avant tout :
biologiques suivants, les trois qui orientent vers une origine A - La lithiase du cholédoque
cholestatique ? B - Le cancer de la vésicule
A - Elévation du taux sérique de la phosphatase alcaline C - La cirrhose du foie
B - Elévation du taux sérique de la gamma-GT D - Le cancer de la tête du pancréas
C - Elévation des gamma-globulines à l'électrophorèse des E - L'hépatite virale
protéines sanguines Bonne(s) réponse(s) : D
D - Présence de bilirubine dans les urines
C'est le tableau clinique typique du cancer de la tête du pancréas, en fait
E - Augmentation de l'urobiline dans les urines
très inconstant.
Bonne(s) réponse(s) : A B D
La douleur est présente à un moment quelconque de l'évolution dans 75
à 90 % des cas. Une grosse vésicule n'est palpée que dans 15 à 40 %
C - Peut témoigner d'une hépatopathie chronique, non obligatoirement
des cas.
cholestatique.
E - Est un signe d'hémolyse intratissulaire.

34
4 Question à complément simple.
Question à complément simple.
Devant un ictère cholestatique sans grosse vésicule mais
Un traumatisme abdominal suivi d'une hémorragie gastro- avec dilatation des voies biliaires intra-hépatiques à
intestinale, de douleur abdominale et d'un ictère, évoque en l'échographie, il faut évoquer :
priorité : A - Le diagnostic d'hépatite cholestatique
A - Un traumatisme pancréatique avec pancréatite B - Le diagnostic de cancer du hile du foie
B - Une perforation du premier duodénum C - Le diagnostic de cirrhose biliaire primitive
C - Un traumatisme du foie D - Le diagnostic de cancer de la tête du pancréas
D - Une rupture de la vésicule biliaire E - Le diagnostic de pancréatite chronique
Bonne(s) réponse(s) : B
E - Une dissection aortique traumatique
Bonne(s) réponse(s) : C
Une dilatation des voies biliaires intrahépatiques témoigne d'un obstacle
sur la voie biliaire principale, A et C sont donc exclus.
A, B, E - Ne donneraient pas d'ictère.
D - Donnerait une péritonite par cholépéritoine.
RESIDANAT
L'hémorragieEN POCHE
digestive Tome
en cas " I "- QCMdu
de traumatisme - QCS
foie est due à une 776 By NADJI 85
hémobilie.

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37 2
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Au cours d'un ictère : Précisez le mécanisme probable de l'ictère :


A - La dilatation, des voies biliaires à l'échographie signe A - Infectieux
un obstacle sur la voie biliaire principale B - Compression du bas cholédoque
B - L'absence de dilatation des voies biliaires signe la C - Obstacle lithiasique de la voie biliaire principale
cholestase intra hépatique D - Atteinte du parenchyme hépatique par l'alcool
C - La vésicule est tendue en échographie E - Lithiase du canal de Wirsung
D - Le foie devient dur à bord inférieur tranchant Bonne(s) réponse(s) : B
E - Les urines sont foncées et les selles décolorées
Bonne(s) réponse(s) : A L'augmentation de volume de la tête du pancréas est
vraissemblablement à l'origine d'une compression du bas cholédoque.
B - Ceci est faux si l'on se réfère à l'échographie, exact si l'on se réfère à Une lithiase de la voie biliaire principale ne peut cependant être
la cholangiographie rétrograde. Enoncée telle quelle, B est une assertion formellement exclue que par une cholangiographie rétrograde.
fausse.
D - Le foie de cholestase est ferme à bord inférieur mousse.
E - Ceci n'est vrai qu'en cas d'ictère cholestatique, ce qui n'est pas
précisé dans l'énoncé. 3
Question à complément simple.

Indiquez le traitement que vous conseillez pour supprimer cet


70 ictère ?
Question à complément simple. A - La ponction-drainage percutanée des voies biliaires
B - La sphinctérotomie endoscopique
Certaines drogues dites inductrices peuvent faciliter la C - La prescription de vitamine B1 associée à l'arrêt de
survenue d'un ictère médicamenteux. Indiquez dans la liste l'intoxication alcoolique
suivante, celle qui se comporte comme inductrice : D - La dérivation chirurgicale de la voie biliaire
A - Rifampicine E - L'instillation endoscopique de cholérétiques
B - Isoniazide Bonne(s) réponse(s) :
C - Alphaméthyldopa
D - Cimétidine QUESTION ANNULEE.
E - Diurétiques thiazidiques
Bonne(s) réponse(s) : A

D - Est au contraire un "inhibiteur". 12


Question à compléments multiples.

Parmi les éléments biologiques suivants de l'énoncé, quel


12 est ou quels sont celui ou ceux en faveur du caractère
Question à complément simple. cholestatique de l'ictère ?
A - L'augmentation des Gamma GT
Précisez le mécanisme probable de l'ictère : B - L'augmentation de l'amylasémie
A - Infectieux C - L'augmentation des transaminases
B - Compression du bas-cholédoque D - L'augmentation des phosphatases alcalines
C - Obstacle lithiasique de la voie biliaire principale E - L'augmentation de la bilirubine directe
D - Atteinte du parenchyme hépatique par l'alcool Bonne(s) réponse(s) : A D E
E - Lithiase du canal de Wirsung
Bonne(s) réponse(s) : B Phosphatases alcalines et gamma GT sont augmentées en cas de
cholestase. En cas d'ictère cholestatique, il y a une élévation de la
B - En rapport avec l'oedème de la tête du pancréas et/ou la sclérose qui bilirubine directe ou conjuguée.
comprime la voie biliaire intra-pancréatique.
D - On ne nous donne aucune donnée sur les transaminases, une
hépatite chronique aiguë ne peut être éliminée. L'absence de fièvre et
l'élévation des phosphatases alcalines à 4 fois la valeur normale sont 2
peu en faveur de ce diagnostic. Question à complément simple.

Parmi les examens paracliniques suivants, quel est celui qui


13 permet en premier lieu de préciser le mécanisme de l'ictère ?
Question à complément simple. A - Biopsie hépatique
B - Transit gastro-duodénal
Indiquez le traitement que vous conseillez pour supprimer cet C - Cholangio-wirsungographie endoscopique
ictère ? D - Cholangiographie intra-veineuse sous perfusion
A - La ponction-drainage per-cutanée des voies biliaires E - Echotomographie hépatobiliaire et pancréatique
Bonne(s) réponse(s) : E
B - La sphinctérotomie endoscopique
C - La prescription de vitamine B1 associée à l'arrêt de L'échographie hépatobiliaire permet de distinguer les ictères avec voie
l'intoxication alcoolique biliaire principale dilatée (obstacle biliaire extra-hépatique) et les ictères
D - La dérivation chirurgicale de la voie biliaire avec voie biliaire principale non dilatée (en général, ictère dont l'origine
E - L'instillation endoscopique de cholérétiques est une maladie hépatique).
Bonne(s) réponse(s) : D

La dérivation de la voie biliaire est rendue par la distension des voies


biliaires qui exposent au risque de cirrhose biliaire secondaire.
B - C'est le traitement de certaines lithiases cholédociennes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 777 By NADJI 85

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4
10
Question à compléments multiples.

Au cours d'une poussée d'hépatite alcoolique, antérieure à


l'ictère actuel quels sont les signes biologiques qui pouvaient
être présents ?
A - Elévation des Transaminases glutamiques oxalo
acétiques (ASAT) à trois fois la normale
B - Hyperleucocytose
C - Chute du taux de prothrombine à moins de 10 %
D - Elévation de la bilirubine conjuguée
E - Baisse de la calcémie
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

A B D - Sont des signes biologiques habituels de l'hépatite alcoolique.


C - Signerait une hépatite alcoolique majeure, évoluant en général vers la
mort.
E - Peut se voir en raison d'une fréquente baisse de l'albuminémie.

28
Question à compléments multiples.

Parmi les signes biologiques suivants, quels sont les 3 qui


vous permettent d'affirmer la nature cholestatique d'un ictère
?
A - Augmentation de la bilirubine conjuguée
B - Augmentation des transaminases 20 fois la valeur
normale
C - Augmentation du taux sérique de la phosphatase
alcaline
D - Augmentation du taux sérique de la gamma-GT
E - Diminution du facteur V
Bonne(s) réponse(s) : ACD

B - Signe une cytolyse hépatique.


E - Signe habituellement une insuffisance hépato-cellulaire.

Une femme de 82 ans, coronarienne et insuffisante cardiaque, est


hospitalisée pour un ictère apparu progressivement en 8 jours.
L'ictère a été précédé de douleurs de l'hypochondre droit, rapidement
régressives Depuis 48 heures, il s'accompagne d'une fièvre à 38°C et
d'un prurit. La patiente a eu une cholecystectomie pour lithiase
vésiculaire à l'âge de 65 ans. Aucun des médicaments prescrits pour la
coronarite ou l'insuffisance cardiaque chez cette patiente n'est
hépatotoxique.
A l'examen : ictère franc, température : 37,8°C, foie augmenté de volume
de surface régulière, de consistance normale et indolore.
Anémie microcytaire avec hémoglobine à 10 g/dl, hyperleucocytose à 13
000/mm3 avec 80 % de polynucléaires, plaquettes à 150 000/mm3,
bilirubine totale = 250 micromol/l, phosphatases alcalines = 3 fois la
normale, gamma-GT = 6 x N, SGOT = 2 x N, SGPT = 3 x N, taux de
prothrombine = 65%,albumine = 30 g/l, marqueurs sériques du virus de
l'hépatite B : négatifs.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 778 By NADJI 85

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115 53
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Devant une pancréatite aiguë chez l'adulte, on doit La gravité d'une pancréatite aiguë est appréciée par :
rechercher en premier lieu deux affections parmi les A - L'élévation des phosphatases acides
suivantes; lesquelles : B - L'hypocalcémie
A - Un alcoolisme C - L'hyperamylasémie
B - Une ascaridiose de la voie biliaire principale D - L'hyperleucocytose à polynucléaires
C - Une distomatose hépatique E - L'hyperphosphorémie
D - Un syndrome ourlien récent Bonne(s) réponse(s) : B D
E - Une lithiase biliaire à petits calculs
Bonne(s) réponse(s) : A B E Cliniquement sont aussi une valeur pronostic. Age > 55 ans.
Biologiquement, ont une valeur pronostique péjorative : leucocytose > 16
Ce sont les causes les plus fréquentes de pancréatite aiguë sous nos 000/, glycémie > 12/mmol/l à l'admission, LDH <35, ASAT < 25. Dans
climats les 48 premières heures, diminution de l'hématocrite de plus de 10 %,
B D - Peuvent donner des pancréatites aiguës. Pour l'ascaris, en cas de urée sanguine > 8 mmol/l, Pa 02 < 60 mm Hg. Bicarbonate diminué de
localisation, dans le Wirsung et non dans la VBP. 4mmol, volume de séquestration liquidienne supérieure à 6 l.
Le scanner permet également de classer la gravité de la pancréatite en
appréciant la nécrose.

3
Question à compléments multiples. 55
Le ou les caractère(s) radiologique(s) évocateur(s) de la
Question à compléments multiples.
pancréatite chronique est(sont) :
Quel(s) est(sont) parmi les éléments suivants, celui (ceux)
A - Anomalie du bord interne du deuxième duodénum au
qui est(sont) décelable(s) lors de l'exploration échographique
transit baryté
d'une pancréatite chronique :
B - Calcifications prévertébrales au niveau de L4 sur les
A - Dilatation du canal de Wirsung
clichés sans préparation
B - Retentissement sur le tube digestif
C - Amputations vasculaires sur l'artériographie coeliaque
C - Présence de calcifications intra-canalaires
sélective
D - Dilatation de la voie biliaire principale
D - Atrophie pancréatique à la tomodensitométrie
E - Tous les éléments précédents
E - Reflux du produit de contraste dans le canal de
Bonne(s) réponse(s) : A C D
Wirsung sur la cholangiographie veineuse
Bonne(s) réponse(s) : A D Le retentissement sur le tube digestif sous forme de compression, ou de
sténose duodénale est appréciée par un T.O.G.D. ou une fibroscopie.
A - Il s'agit d'un signe tardif, le transit baryté n'est plus guère utilisé dans
le cadre du bilan d'une pancréatite chronique.
B - L1 L2 et non L4
E - N'a aucune signification pathologique.
105
Question à compléments multiples.

89 Le traitement chirurgical en cas de pancréatite chronique


Question à compléments groupés. chez l'adulte s'impose sur la constatation de :
A - Calcifications pancréatiques nombreuses sur les
Un homme de 40 ans atteint de pancréatite éthylique radiographies sans préparation
chronique avec calcifications, et ayant arrêté de boire depuis B - Elargissement du cadre duodénal au transit gastro-
2 ans, a depuis 8 jours, un ictère à urines foncées et selles duodénal
décolorées. Vous estimez que : C - Atrophie pancréatique en tomodensitométrie
1 - L'ictère est probablement dû à un empierrement D - Canal de Wirsung irrégulier et rétréci à la
cholédocien wirsungographie endoscopique
2 - L'ictère peut être dû à une sténose cholédocienne par E - Aucun des éléments précédents
la pancréatite chronique Bonne(s) réponse(s) : E
3 - L'ictère peut être dû à une thrombose splénoportale
Les indications du traitement chirurgical au cours de la pancréatite
4 - L'ictère peut être dû à un pseudokyste de la tête du chronique sont :
pancréas - douleurs résistantes au sevrage et à un traitement médical prolongé
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D - ictère rétentionnel avec dilatation des voies biliaires
1,2,3,4=E - sténoses digestives
Bonne(s) réponse(s) : C - Hypertension portale segmentaire
- faux kystes
1 - Il faut néanmoins savoir que la pancréatite chronique s'accompagne, - complications aiguës nécessitant un traitement d'urgence.
dans 15 à 20 % des cas, de lithiase vésiculaire .

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 779 By NADJI 85

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2
64 14
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Parmi les anomalies biologiques suivantes, La pancréatite aiguë se caractérise par les données
Iaquelle(lesquelles) indique(nt) un mauvais pronostic dans suivantes, sauf une :
une pancréatite nécrosante ? A - Peut être observée chez l'éthylique
A - Hypocalcémie B - Peut être diagnostiquée grâce à l'élévation de la lipase
B - Hyposidérémie C - L'hypocalcémie est un signe de gravité
C - Hyperglycémie D - Peut être en rapport avec l'enclavement d'un calcul
D - Hyperbilirubinémie cholédocien au niveau de l'ampoule de Vater
E - Hyperamylasémie E - L'hémorragie digestive fait partie des signes cliniques
Bonne(s) réponse(s) : A C d'appel
Bonne(s) réponse(s) : E
L'hyperamylasénie a une valeur diagnostique mais non pronostique.
Sans commentaire.

92
Question à compléments multiples. 65
Question à compléments multiples.
Au cours d'une pancréatite aiguë nécrotico hémorragique on
peut observer : Parmi les signes cliniques suivants, citez celui ou ceux
A - Hyperamylasémie pouvant être en relation avec une pancréatite chronique
B - Hypocalcémie éthylique :
C - Hypoxie A - Ictère
D - Diminution des transaminases B - Vomissements post-prandiaux
E - Hypertriglycéridémie C - Ascite
Bonne(s) réponse(s) : A B C E D - Epanchement pleural
E - Epanchement péricardique
L'hyperamylasémie a une valeur diagnostique. L'hypoglycémie et Bonne(s) réponse(s) : A B C D
l'hypocalcémie ont une valeur pronostique (signe de gravité).
L'hypertriglycéridémie est une étiologie possible. Une compression du cholédoque peut donner lieu à un ictère
rétentionnel, une compresssion du duodénum entraîne des
vomissements répétés post-prandiaux, une compression de l'axe spléno-
portal peut être à l'origine d'une hypertension portale segmentaire. Une
1 ascite peut être chyleuse, conséquence d'une compression lymphatique
Question à complément simple. ; plus souvent elle est liée à la pancréatite chronique et est riche en
amylase (de même que l'épanchement pleural).
Dans la pancréatite aiguë, les signes suivants sont
considérés comme des critères de gravité, sauf un. Lequel ?
A - Age 55 ans
98
B - Hyperglycémie
C - Hypercalcémie
Question à compléments multiples.
D - Acidose
Parmi les complications suivantes. citez celle(s) qui
E - Hypoxie
Bonne(s) réponse(s) : C peut(vent) être liées à une pancréatite chronique :
A - Diabète
L'hypocalcémie est un critère de gravité. B - Faux kyste du pancréas
C - Ascite
D - Ictère cholestatique
E - Ulcère du bulbe
69 Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Question à compléments multiples.
L'association d'une maladie ulcéreuse bulbaire à une pancréatite
Parmi les affirmations suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) chronique, invite à rechercher l'éventualité d'une hyperparathyroïdie
primitive.
qui est(sont) exacte(s) : la sténose duodénale compliquant
les pancréatites chroniques peut être traitée par :
A - La duodéno-pancréatectomie céphalique
B - La duodénectomie 22
C - La gastro-entérostomie Question à complément simple.
D - La splanchnicectomie
E - La spléno-pancréatectomie gauche Parmi les examens morphologiques suivants, lequel permet
Bonne(s) réponse(s) : A C
d'apprécier la nécrose pancréatique au cours d'une
La céphalopancréatectomie gauche n'a ici aucun intérêt puisqu'il s'agit pancréatite aiguë grave ?
d'une compression duodénale. A - Cholangiographie rétrograde
B - Artériographie coelio-mésentérique
C - Echographie
D - Tomodensitométrie
E - Scintigraphie au Tc 99
Bonne(s) réponse(s) : D

La tomodensitométrie est un examen clé du pronostic d'une pancréatite


aiguë grave ; cet examen, répété au besoin, apporte des critères
pronostiques morphologiques précis.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 780 By NADJI 85

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3
8 11
Question à complément simple Question à compléments multiples.

Un malade présentant une pancréatite chronique calcifiante Concernant la pancréatite chronique, quelle(s) est (sont) la
isolée, indolore sans sténose des voies biliaires ni du tube (les) proposition(s) exacte(s) ?
digestif, nécessite : A - En France, la cause la plus fréquente est l'alcoolisme
A - Une triple dérivation, digestive, pancréatique, gastrique chronique
et biliaire B - Les douleurs peuvent être calmées par l'aspirine
B - Une double dérivation biliaire et gastrique C - L'amaigrissement est habituel
C - Une cholécystectomie de principe D - La stéatorrhée apparaît tardivement
D - Une vagotomie pyloroplastie E - Le diabète ne survient que lorsque la pancréatite
E - Un traitement hygiéno-diététique chronique est évoluée
Bonne(s) réponse(s) : Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire A - L'étiologie de la pancréatite chronique est alcoolique dans 85 à 90 %


des cas en France.
C - Un amaigrissement rapide doit cependant faire rechercher un
diabète associé.
109 E - Il s'agit d'un diabète sans particularité propre, évolutive ou
Question à compléments multiples. thérapeutique.

L'étendue des lésions pancréatiques au cours d'une


pancréatite aiguë peut être illustrée par : 16
A - Une radio d'abdomen sans préparation Question à compléments multiples.
B - L'échographie
C - L'artériographie coeliomésentérique En présence d'une sténose du bas cholédoque et du
D - La cholangiographie rétrograde duodénum par pancréatite chronique, il peut être envisagé
E - La tomodensitométrie de pratiquer :
Bonne(s) réponse(s) : B E
A - Wirsungo-jéjunostomie
En fait, la tomodensitométrie est l'examen le plus utile et le plus B - Duodéno-pancréatectomie céphalique
performant. C - Anastomose cholédoco-duodénale
D - Double dérivation : cholédoco-duodénale et gastro-
jéjunostomie
E - Gastro-entérostomie
62 Bonne(s) réponse(s) : B D
Question à complément simple.
B - C'est une intervention lourde et mutilatrice, surtout réalisée en cas
Toutes les anomalies suivantes sont facteurs de mauvais doute avec un cancer de la tête du pancréas.
pronostic dans une pancréatite aiguë hémorragique, sauf
une. Laquelle ?
A - Elévation de la créatininémie 89
B - Baisse de la calcémie Question à compléments multiples.
C - Hyperleucocytose > 16 000 GB
D - Hyperamylasémie Parmi ces signes cliniques, les deux plus fréquents au cours
E - Hyperglycémie de la pancréatite chronique sont :
Bonne(s) réponse(s) : D
A - Douleur épigastrique
L'hyperamylasémie est un critère diagnostique de pancréatite aiguë, qui B - Ictère
peut d'ailleurs manquer dans certains cas. C - Diarrhée avec stéatorrhée
D - Amaigrissement
E - Pâleur
Bonne(s) réponse(s) : A D
22
Question à complément simple. A - Poussées de pancréatites aiguës.
D - Signe quasi constant.
Parmi les propositions suivantes, citer celle qui est le plus
souvent responsable d'une pancréatite aiguë :
A - Alcool 99
B - Lithiase biliaire Question à compléments multiples.
C - Obésité
D - Clofibrate Parmi ces affections, quelle(s) est (sont) celle(s) qui
E - Hyperparathyroïdie peu(ven)t provoquer une poussée de pancréatite aiguë ?
Bonne(s) réponse(s) : B
A - Hyperparathyroïdie
A - L'alcool est le plus souvent responsable de pancréatite chronique. B - Microlithiase de la voie biliaire principale
C et D : N'est pas une cause de pancréatite. C - Traumatisme abdominal
D - Alcoolisme aigu
E - Une hypertriglycéridémie de type
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Les causes principales sont l'alcoolisme et la lithiase de la voie biliaire


principale.
D'autres causes sont possibles : post-opératoire, post cholangiographie
rétrograde, infections virales notamment oreillons et CMV, médicaments
(corticoïdes, azathioprine, diurétiques, L asparaginase), angéite
nécrosante, sans oublier l'ulcère perforé bouché dans le pancréas...
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 781 By NADJI 85
E - Il s'agit d'une hypertriglycéridémie de type I.

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100
Question à compléments multiples.

Le traitement chirurgical en cas de pancréatite chronique


chez l'adulte est indiquée en cas de :
A - Crises douloureuses répétées et rebelles
B - Stéatorrhée importante par déficit sécrétoire externe
C - Existence d'un ictère durable
D - Existence d'une sténose duodénale
E - Apparition d'un diabète
Bonne(s) réponse(s) : C D

C D - Sténoses de la voie biliaire principale et duodénum, accessibles à


une chirurgie. Les autres indications sont essentiellement les faux kystes
pancréatiques.

21
Question à compléments multiples.

Le diagnostic de pancréatite chronique est retenu. Parmi les


caractères de la douleur, quel(s) est (sont) celui(ceux) en
faveur de son origine pancréatique :
A - Siège épigastrique
B - Post-prandiale tardive
C - Calmée par l'antéflexion
D - Calmée par l'alimentation
E - Irradiation dorsale transfixiante
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Connaisssance

Un homme de 43 ans consulte pour des douleurs épigastriques


associées à un amaigrissement récent de 4 kg et une diarrhée faite de 4
selles par jour. semi-liquides, graisseuses. Ces douleurs surviennent par
crises, depuis 5 ans, poste-prandiales tardives, à irradiation dorsale
transfixiante, calmées par l'antéflexion et parfois par l'alimentation. Il
avoue la consommation quotidienne de 2 litres de vin ordinaire en
moyenne. A l'xamen clinique, le poids est de 62 kg pour une taille de
1m70. L'épigastre est tendu et douloureux à la palpation. Le poids des
selles est de 600 g/24H ; la stéatorrhée est à 20g/24H le temps
d'apparition du carmin est de 9 H avec un temps de disparition de 20 H.
L'abdomen sans préparation montre des calcifications de l'aire
pancréatique.

5
Question à compléments multiples.

Quel(s) argument(s) est(sont) en faveur du diagnostic de


pancréatite aiguë ?
A - Lithiase biliaire connue
B - Absence de contracture abdominale
C - Baisse de la T.A.
D - Ethylisme avéré
E - Taches ecchymotiques péri-ombilicales
Bonne(s) réponse(s) : A D E

L'absence de contracture abdominale et la baisse de la TA peuvent


parfaitement accompagner un infarctus mésentérique ou un infarctus du
myocarde qui sont des diagnostics différentiels importants.

Un homme de 54 ans, porteur d'une lithiase biliaire connue,éthylique


chronique présente depuis 24 heures un syndrome douloureux
épigastrique d'apparition brutale accompagné de vomissements.
Lorsque vous l'examinez vous notez :
- Une TA systolique à 8 cmHg
- Une tachycardie = 11 2/mn
- Une polypnée
- L'auscultation cardiaque est normale
- L'examen de l'abdomen montre que ce dernier respire mais vous notez
quelques tâches ecchymotiques péri-ombilicales.
La palpation met en évidence un météorisme, une légère défense diffuse
à tout l'abdomen sans contracture. La température est à 37°8 .
Les touchers pelviens sont normaux.
Vous évoquez le diagnostic de pancréatite aiguë.
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 782 By NADJI 85

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20 7
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

En cas d'impossibilité d'occlusion de la paupière, le nerf Quel(s) est(sont) parmi les éléments radiologiques suivants
touché est : celui(ceux) qui témoigne(nt) d'une occlusion organique par
A - Le nerf facial un cancer sténosant du sigmoïde ?
B - Le nerf moteur oculaire commun A - Distension harmonieuse, essentiellement gazeuse, des
C - Le nerf moteur oculaire externe anses grêles et du côlon
D - Le sympathique B - Images hydroaériques périphériques plus hautes que
E - Le nerf ophtalmique larges
Bonne(s) réponse(s) : A C - Présence d'air dans le rectum
D - Epaississement des parois des anses grêles avec
La paralysie du III entraine un ptosis par atteinte du releveur de la "effacement des valvules conniventes"
paupière supérieure.
E - Volumineuse image hydroaérique en arceau pelvi-
abdominale basse médiane
Bonne(s) réponse(s) : A B D
63 Sans commentaire.
Question à compléments multiples.

L'occlusion de la veine centrale de la rétine :


A - S'accompagne d'une perte totale de la vision de cet oeil 85
B - S'accompagne d'une amputation quadrantique du Question à compléments multiples.
champ visuel
C - Est généralement provoquée par une artériosclérose Quelles sont, parmi les suivantes, les deux causes les plus
D - Peut se compliquer d'un glaucome fréquentes d'occlusion organique colique en dehors du
E - Peut justifier la réalisation d'une photocoagulation au cancer sigmoïdien chez un adulte ?
laser YAG A - Le volvulus du sigmoïde
Bonne(s) réponse(s) : B - La colite ischémique
C - La rectocolite ulcéro-hémorragique
QUESTION ANNULEE.
D - La sigmoïde diverticulaire
E - L'invagination colo-colique
Bonne(s) réponse(s) : A D
68 Sans commentaire
Question à compléments multiples.

L'occlusion du tronc de l'artère centrale de la rétine est


diagnostiquée devant : 44
A - Une amaurose brutale Question à compléments multiples.
B - Des douleurs oculaires
C - Un oedème ischémique de la rétine Devant une occlusion intestinale quel(s) est (sont) le (les)
D - Des hémorragies rétiniennes périphériques élément(s) en faveur d'une occlusion du grêle par
E - Une macula "rouge cerise" strangulation ?
Bonne(s) réponse(s) : A C E A - Le début progressif de la douleur
B - L'existence d'une cicatrice abdominale
Les douleurs oculaires évoquent un glaucome aigu, une iridocyclite ou
C - L'absence de matières au toucher rectal
une kératite.
Les hémorragies rétiniennes périphériques évoquent une occlusion de la D - Le caractère permanent de la douleur
veine centrale de la rétine. E - L'absence de niveaux hydroaérique sur la radiographie
de l'abdomen sans préparation
Bonne(s) réponse(s) : B

84 Sans commentaire
Question à compléments multiples.

Les occlusions intestinales par strangulation peuvent résulter 92


de certaines des affections suivantes, lesquelles ? Question à compléments multiples.
A - Etranglement herniaire
B - Cancer du côlon Indiquez parmi les suivants, le(s) caractère(s) que prend le
C - Volvulus intestinal
météorisme abdominal en cas d'occlusion intestinale lorsqu'il
D - Infarctus intestinal
réalise un signe de von Wahl :
E - Bride cicatricielle A - Disposition en cadre
Bonne(s) réponse(s) : A C E
B - Tympanisme à la percussion
Sans commentaire. C - Consistance élastique à la palpation
D - Présence d'ondulations péristaltiques
E - Contracture abdominale
Bonne(s) réponse(s) : B C

Le signe de Von Wahl correspond à un tympanisme asymétrique,


immobile sans ondulations péristaltiques avec une résistance élastique à
la palpation.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 783 By NADJI 85

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100 2
Question à compléments multiples. Question à complément simple.

Lors d'une occlusion de l'artère centrale de la rétine, on Parmi les causes d'occlusion du gros intestin quelle est celle
constate à l'examen du fond d'oeil : qui est la moins probable ?
A - Une macula rouge cerise A - Sigmoïdite
B - Une dilatation veineuse B - Cancer du colon sigmoïde
C - Des hémorragies rétiniennes importantes C - Volvulus du colon pelvien
D - Une rétine pâle au pôle postérieur D - Volvulus du caecum
E - Un oedème papillaire E - Occlusion par iléus biliaire
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : E

La dilatation veineuse, les hémorragies rétiniennes et l'oedème papillaire L'iléus biliaire est responsable d'occlusion du grêle.
sont des signes en faveur d'une occlusion de la veine centrale de la
rétine.

3
Question à compléments multiples.
59
Question à compléments multiples. Parmi les signes de l'observation quels sont ceux qui sont
plus en faveur d'une occlusion par volvulus du colon pelvien
Quel(s) est(sont) parmi les éléments radiologiques suivants que d'une occlusion par cancer du colon sigmoïde ?
celui(ceux) qui vous permet(tent) de diagnostiquer une A - Début brutal
occlusion de l'intestin grêle sur les cliches d'abdomen urgent B - Absence de vomissement
? C - Arr t des matières et des gaz précoce et brutal
A - Images hydroaeriques centrales D - Météorisme asymétrique
B - Opacités des gouttières latéro-vesicales "en oreille de E - Absence de péristaltisme
chien" Bonne(s) réponse(s) : A D
C - Présence de bosselures et d'haustrations épaissies sur
les parois des anses distendues La forme la plus fréquente du volvulus du côlon pelvien est la forme
D - Aérobilie subaigue, le début est le plus souvent progressif, marqué par une crise
E - Croissant clair gazeux sous-diaphragmatique de constipation associée à des vagues douleurs de la fosse iliaque
Bonne(s) réponse(s) : A gauche. Cet épisode n'a pas inquiété initialement ce constipé chronique
chez qui d'autres épisodes douloureux et sub occlusifs se sont déjà
Sans commentaire succédés, cédant spontanément ou grâce à des lavements, mais cette
fois les signes se prolongent et s'aggravent brutalement. L'existence de
cette aggravation brutale dans un 2° temps oriente plus en faveur d'une
volvulus que d'un cancer du sigmoïde.
1
Question à compléments multiples.
56
Parmi les signes de l'observation quels sont ceux qui sont Question à compléments multiples.
compatibles avec le diagnostic d'occlusion basse du gros
intestin ? Quels sont les caractères angiographiques que l'on peut
A - Vomissement précoce retrouver dans une forme oedèmateuse d'occlusion veineuse
B - Début brutal au début :
C - Arr t des matières et des gaz précoce A - Ralentissement circulatoire
D - Peu de douleurs abdominales B - Dilatation capillaire
E - Météorisme important C - Oedème rétinien diffus avec ou non oedème maculaire
Bonne(s) réponse(s) : C D E
D - Oedème maculaire cystoïde
Sans commentaire E - Nombreuses zones d'ischémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C
Madame D... Henriette, âgée de 78 ans, est hospitalisée pour syndrome
occlusif. Elle présente depuis ce matin un arrêt des matières et des gaz L'oedème maculaire cystoïde est une complication tardive de la forme
net et absolu, un météorisme important. Elle présente des antécédents oedémateuse.
de troubles du transit.
Le début il y a 3 ou 4 jours a été marqué par de vagues douleurs
abdominales à type de coliques, un état nauséeux. Cette période a fait
suite à un syndrome douloureux abdominal brutal à début franc ce jour, 58
peu intense, fait de douleurs diffuses prédominant en hypogastrique Question à compléments multiples.
dans le "bas ventre". Il s'agit d'un syndrome douloureux permanent sans
crise paroxystique. Quelles sont les méthodes de traitement de cette occlusion
La patiente signale un petit vomissement au début du syndrome partielle ?
douloureux puis un simple état nauséeux sans vomisement. L'arrêt du
A - Anti-agrégants plaquettaires
transit a été précoce et absolu à la fois pour les matières et les gaz. Elle
n'est pas choquée, il n'existe pas d'hyperthermie. L'examen montre un B - Fibrinolytique
météorisme important, volumineux, et asymétrique à l'inspection, il C - Photocoagulation des oedèmes rétiniens
n'existe pas d'ondulations péristaltiques, I'auscultation ne met pas en D - Anticoagulants
évidence de bruits hydro-aériques. E - Photocoagulation des zones d'ischémie
La palpation retrouve un ventre non douloureux, une sensation de Bonne(s) réponse(s) : A D
rénitence, le ventre est tympanique à la percussion, les orifices
herniaires sont libres. Le toucher rectal montre un bombement de la L'utilisation d'antiagrégants plaquettaires et/ou d'anticoagulants est
paroi antérieure du rectum, refoulé par une tuméfaction élastique, la préconisée selon les auteurs pour éviter l'extension de la thrombose au
muqueuse rectale est normale par ailleurs. tronc de la veine centrale de la rétine.
Le laser des zones ischémiques n'est pas à effectuer dans cette forme
apparemment oedémateuse (absence de nodules dysoriques et
d'hémorragies intrarétiniennes) mais une surveillance angiographique au
RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 784cours est indispensable.
long By NADJI 85

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3
7
Question à compléments multiples.

Parmi les signes cliniques présentés par ce patient,


le(s)quel(s) est (sont) en faveur du diagnostic de forme
ischémique d'occlusion de la veine centrale de la rétine ?
A - Baisse d'acuité visuelle sévère
B - Oedème papillaire
C - Dilatation veineuse
D - Hémorragies intrarétiniennes
E - Nombreux nodules dysoriques
Bonne(s) réponse(s) : A D E

Les signes en faveur d'une forme ischémique sont : une acuité visuelle
effondrée ; un vaste scotome central du champ visuel ; au fond d'oeil :
placards hémorragiques intrarétiniens, nodules cotonneux et confluents,
peu ou pas d'oedème rétinien, artères rétrécies, irrégulières.

9
Question à compléments multiples.

Quel(s) signe(s) tardif(s) d'occlusion de la veine centrale de


la rétine peu(ven)t être observé(s) dans les mois qui suivent
l'accident initial ?
A - Néovaisseaux prérétiniens
B - Neuropathie optique
C - Hémorragie du vitré
D - Décollement de rétine par traction
E - Glaucome néovasculaire
Bonne(s) réponse(s) : A C D E

L'évolution de la forme ischémique se fait vers un glaucome


néovasculaire, une hémorragie intravitréenne et un décollement de rétine
par traction.

10
Question à compléments multiples.

Parmi les complications suivantes, quelle(s) complication(s)


spécifique(s) de la forme ischémique d'occlusion de la veine
centrale de la rétine devez-vous craindre chez ce patient ?
A - Oedème maculaire
B - Neuropathie optique
C - Hémorragie du vitré
D - Décollement de rétine par traction
E - Glaucome néovasculaire
Bonne(s) réponse(s) : B C D E

QCM difficile : la neuropathie optique apparaît au bout de plusieurs


années d'évolution (dégénérescence des fibres optiques).
Elle existe dans les formes ischémiques et mixtes.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 785 By NADJI 85

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65 1
Question à complément simple. Question à complément simple.

Parmi les caractères suivants, indiquez celui qui s'applique à L'iléus biliaire peut être la conséquence d'une fistule :
l'iléus biliaire : A - Cholécysto-colique
A - Est la conséquence de l'enclavement d'un calcul au B - Cholécysto-duodénale
niveau de la région cervico-cystique C - Cholécysto-cholédocienne
B - Son évolution est dominée par le risque de suppuration D - Cholédocho-cholédocienne
intra-hépatique E - Hépatico-gastrique
C - Est toujours associé à une vésicule volumineuse, Bonne(s) réponse(s) : B
tendue, palpable
D - Est responsable d'une occlusion du grêle Plus rarement, il peut s'agir d'une fistule cholécysto-gastrique.
E - Le calcul est toujours pur, constitué de bilirubinate de
calcium
Bonne(s) réponse(s) : D

Il s'agit d'un complication rare des fistules cholécystoduodénales ;


cliniquement elle réalise une occlusion évoluant par accès avec
migration des douleurs. Radiologiquement, le signe pathognomonique de
la fistule est la présence d'air dans les voies biliaires (aérobilie).

110
Question à compléments multiples.

Quel(s) est(sont) parmi les signes radiologiques suivants,


celui(ceux) qui traduit(sent) un iléus biliaire :
A - Croissant clair gazeux sous-diaphragmatique
B - Images hydroaériques de l'intestin grêle
C - Pneumobilie (aérobilie)
D - Elargissement des gouttières pariéto-coliques
E - Image de pariétographie gazeuse des anses grêles
Bonne(s) réponse(s) : B C

B - Traduit l'occlusion du grêle.


C - Affirme l'existence d'une communication biliodigestive.

7
Question à complément simple.

Au cours de l'iléus paralytique, tous les signes suivants sont


fréquents sauf un. Lequel ?
A - Distension abdominale
B - Augmentation des bruits hydroaériques à l'auscultation
C - Douleur abdominale discrète
D - Distension radiologique du grêle et du côlon
E - Peu de niveaux hydroaériques
Bonne(s) réponse(s) : B

Le début est progressif, le météorisme est diffus immobile et silencieux.


Il existe une distension du grêle et du colon.

3
Question à complément simple.

Une des définitions suivantes correspond à l'iléus biliaire.


Laquelle ?
A - Un empierrement cholédocien
B - Une péritonite par perforation vésiculaire
C - Une occlusion inflammatoire du grêle au contact d'une
cholécystite aiguë
D - Une occlusion du grêle par migration d'un calcul
vésiculaire
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : D

La migration se fait à la faveur d'une fistule cholécysto-duodénale ou


cholécysto gastrique. Le blocage du calcul survient plus souvent dans
l'iléon que dans le jéjunum.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 786 By NADJI 85

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86 86
Question à compléments multiples.

Une péritonite appendiculaire impose :


A - Intervention chirurgicale en urgence
B - Prélèvement de pus à visée bactériologique
C - Toilette péritonéale
D - Vidange rétrograde du grêle
E - Résection iléo-caecale
Bonne(s) réponse(s) : A B C

La vidange rétrograde du grêle est indiquée dans les occlusions du


grêle, en particulier en cas de distension intestinale importante.

43
Question à complément simple.

Parmi les signes suivants, indiquez celui qui est toujours


absent dans la péritonite généralisée d'origine appendiculaire
:
A - Les douleurs abdominales
B - La contracture
C - La fièvre
D - Un syndrome occlusif
E - Un pneumopéritoine
Bonne(s) réponse(s) : E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 787 By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Les signes typiques d'une péritonite appendiculaire Quelles sont, parmi les suivantes, les trois complications les
comportent : plus fréquentes après chirurgie pour péritonite
appendiculaire?
A - Contracture généralisée abdominale
B - Début et prédominance des signes à droite A - Fistule du grêle
C - Douleur au TR B - Abcès du Douglas
D - Niveaux hydroaériques centraux C - Occlusion post-opératoire
E - Syndrome infectieux majeur D - Hémorragie digestive
Bonne(s) réponse(s) : A B C E E - Suppuration pariétale
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Sans commentaire.
Sans commentaire.

Une jeune fille de 15 ans, sans antécédent particulier, est hospitalisée en


urgence à 18 h. Le tableau initial dans la matinée était marqué par des
douleurs de la fosse iliaque droite avec malaise, nausée et fièvre à
37,8°C. Après une accalmie de quelques heures, sont progressivement
apparues des douleurs abdominales diffuses et des vomissements avec
arrêt du transit. L'examen de l'abdomen montre une contracture
abdominale diffuse prédominant dans la fosse iliaque droite. La
température est à 39,8°C ; il y a une leucocytose à 23 700 globules
blancs. L'abdomen sans préparation debout de face met en évidence
des niveaux hydroaériques centraux multiples.

Question à compléments multiples.

Quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes s'applique(nt) au


traitement chirurgical des péritonites appendiculaires?

A - Appendicectomie de principe
B - Intervention d'urgence
C - Laparotomie médiane sus ombilicale
D - Toilette péritonéale
E - Entérostomie de vidange
Bonne(s) réponse(s) : A B D

La toilette péritonéale est indispensable au traitement de la péritonite.


La laparotomie est habituellement sous ombilicale.

Question à compléments multiples.

Quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes s'applique(nt) à


l'antibiothérapie des péritonites appendiculaires?

A - Hémocultures avant l'antibiothérapie


B - Examen bactériologique aéro et anaérobie du liquide
péritonéal au cours de la laparotomie
C - Antibiothérapie dirigée contre les streptocoques D et les
serratia
D - Antibiothérapie à large spectre incluant le métronidazole
(Flagyl®)
E - Démarrage de l'antibiothérapie avant la laparotomie
Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 788 By NADJI 85

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Question à compléments multiples.

Dans la péritonite appendiculaire généralisée d'emblée par


perforation :

A - L'état général est altéré


B - La température est à 38°5 ou plus
C - L abdomen respire normalement
D - La contracture est permanente, invincible
E - Le toucher rectal est indolore
Bonne(s) réponse(s) : A B D

Sans commentaire.

Question à compléments multiples.

En faveur de l'origine appendiculaire d'une péritonite, vous


retenez :

A - L'âge jeune
B - L'existence d'un pyrosis
C - L'absence de pneumopéritoine
D - L'irradiation vers la base thoracique droite de la douleur
E - Le début des signes dans la FID
Bonne(s) réponse(s) : A C E

Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 789 By NADJI 85

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29 116
Question à complément simple. Question à compléments multiples.

Un seul des signes suivants est caractéristique d'une L'occlusion par cancer du sigmoïde se caractérise par :
occlusion par volvulus du sigmoïde. Lequel ? A - Début progressif
A - Fièvre précoce B - Météorisme abdominal important
B - Météorisme oblique C - Forte intensité des coliques abdominales
C - Sang au toucher rectal D - Un grand nombre de niveaux hydro-aériques
D - Distension de l'ensemble du cadre colique à l'abdomen E - Des niveaux hydro-aériques plus hauts que larges
sans préparation Bonne(s) réponse(s) : A B E
E - Niveaux liquides coliques
Bonne(s) réponse(s) : B E - Plus longues que hautes dans les occlusions du grêle.

D - Cela se voit en règle dans les occlusions incomplètes réalisées


habituellement par les obstructions terminales.
24
Question à compléments multiples.
5 Un mécanisme d'obstruction dans une occlusion intestinale
Question à compléments multiples. aiguë est évoqué devant :
A - Ondulations péristaltiques
En faveur d'un mécanisme de strangulation au cours d'une B - Silence abdominal a l'auscultation
occlusion intestinale aiguë on retient : C - Asymétrie du météorisme
A - Existence d'ondulations péristaltiques D - Vacuité de l'ampoule rectale au toucher
B - Silence abdominal à l'auscultation E - Conservation de l'état général
C - Début progressif Bonne(s) réponse(s) : A C
D - Présence d'une cicatrice abdominale
E - Douleur avec toucher rectal B - Au contraire, entraîne une lutte avec augmentation des bruits
Bonne(s) réponse(s) : B D hydroaériques.
E - Au contraire, déshydratation et choc sont précoces par création d'un
A C - Sont en faveur d'une obstruction. troisième secteur.
D - L'existence d'interventions antérieures favorise la formation de brides
sur lesquelles les anses grêles se volvulent.

49
Question à compléments multiples.
41
Question à compléments multiples. L'occlusion du grêle par strangulation se caractérise par :
A - Début brutal
Une occlusion par strangulation du grêle sur bride se B - Météorisme abdominal important
manifeste par : C - Forte intensité des coliques abdominales
A - Un début brutal D - Précocité des vomissements
B - Des douleurs vives E - Niveaux hydro-aériques plus hauts que larges
C - Des vomissements tardifs Bonne(s) réponse(s) : A C D
D - Des images hydro-aériques avec des plis haustraux sur
les radiographies de l'abdomen sans préparation E C'est le contraire, les niveaux sont plus larges que haut.
E - Des images hydro-aériques où l'on voit le plissement
du grêle
Bonne(s) réponse(s) : A B E
11
Non évident. Question à complément simple.

A l'occasion d'une occlusion intestinale aiguë quelle est,


parmi les propositions suivantes, celle que vous retenez ?
71 A - Pneumopéritoine
Question à complément simple. B - Niveaux hydro-aériques plus hauts que larges
C - Volumineux météorisme abdominal
Les occlusions aiguës du grêle par strangulation sont D - Contracture abdominale
caractérisées par les signes suivants, sauf un. Lequel ? E - Aucune de ces propositions
A - Vomissements abondants Bonne(s) réponse(s) : E
B - Douleur abdominale intense
C - Début brutal Annulée car pas de question posée.
D - Contracture abdominale
E - Absence de fièvre
Bonne(s) réponse(s) : C

La contracture signerait une perforation d'une anse sphacèle et


témoignerait d'un retard considérable au diagnostic.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 790 By NADJI 85

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CHIRURGIE-GENERALE 42
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101 54
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Un mécanisme de strangulation dans une occlusion Une occlusion fébrile peut être la forme révélatrice de :
intestinale aiguë est évoqué devant : A - L'appendicite pelvienne
A - Douleurs permanentes B - L'appendicite méso-coeliaque
B - Signe de Von Wahl C - L'appendicite rétro-caecale
C - Bruits hydro-aériques à l'auscultation D - L'abcès appendiculaire
D - Contracture abdominale E - La péritonite appendiculaire
E - Hoquet Bonne(s) réponse(s) : B E
Bonne(s) réponse(s) : A B
La question est intriguante car toutes les réponses proposées peuvent
Le signe de VON WAHL est le météorisme abdominal immobile, évoluer vers une occlusion fébrile. Mais ce sont essentiellement B et E
rénitent, tympanique par distension de l'anse sus-jacente à la qui sont révélée par une occlusion fébrile.
strangulation.

67
103 Question à compléments multiples.
Question à compléments multiples.
Parmi les affections proposées comme étant responsables
La localisation au niveau de l'intestin grêle d'une occlusion d'une occlusion inflammatoire, citez celle(s) qui est(sont)
intestinale aiguë par strangulation est évoquée devant : exacte(s) :
A - Météorisme central péri-ombilical A - Iléus biliaire
B - Présence d'ondulations péristaltiques B - Colique néphrétique
C - Disposition asymétrique du météorisme C - Cholécystite
D - Précocité et abondance des vomissements D - Sigmoïdite
E - Contracture abdominale E - Péritonite
Bonne(s) réponse(s) : A D Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Connaissance. L'iléus biliaire est la conséquence, rare, d'une fistule cholécysto-


duodénale avec migration dans la lumière intestinale d'un volumineux
calcul qui se bloque dans l'iléon, provoquant ainsi une occlusion
intestinale.
1 A noter par ailleurs le problème de diagnostic différentiel posé au cours
Question à compléments multiples. d'une poussée de sigmoïdite entre une occlusion inflammatoire et une
occlusion mécanique sur sigmoïdite pseudo-tumorale.
Quel(s) est(sont) parmi les éléments radiologiques suivants
celui(ceux) qui vous permet(tent) de diagnostiquer une
occlusion de l'intestin grêle sur les clichés simples 101
d'abdomen sans préparation ? Question à compléments multiples.
A - Images hydroaériques centrales
B - Images hydroaériques plus hautes que larges Parmi les causes suivantes d'occlusion par strangulation
C - Présence de bosselures et d'haustrations épaissies sur proposées, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont)
les parois des anses distendues exacte(s) ?
D - Aérobilie A - Maladie de Crohn
E - Croissant clair gazeux sous-diaphragmatique B - Hernie inguinale étranglée
Bonne(s) réponse(s) : A
C - Volvulus sur bride
B C - C'est ce qu'on observe dans les occlusions coliques. D - lléus biliaire
E - Invagination intestinale aiguë
Bonne(s) réponse(s) : B C

41 A - Peut occasionner (rarement) une occlusion par sténose iléale.


D - Occlusion par obstruction de l'iléon par un calcul biliaire.
Question à complément simple.

En présence d'un syndrome d'occlusion intestinale aiguë,


tous les signes suivants peuvent être observés au cours 5
d'une occlusion paralytique à l'exception d'un seul. Indiquez Question à compléments multiples.
lequel :
A - Important ballonnement abdominal Chez une patiente de cet âge. une occlusion par
B - Absence de fièvre strangulation peut être également causée par :
C - Rétention d'urine réflexe A - Iléus biliaire
D - Ondulations péristaltiques B - Occlusion sur bride
E - Hoquet C - Volvulus du sigmoïde
Bonne(s) réponse(s) : D D - Infarctus intestino-mésentérique
E - Cancer du sigmoïde
Voir question n° : 143.
Bonne(s) réponse(s) : B C

A E - Sont des occlusions par obstacle.


D - Est une occlusion fonctionnelle par ischémie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 791 By NADJI 85

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1
Question à compléments multiples.

Le siège colique de cette occlusion est évoqué devant :


A - Précocité de l'arrêt des gaz
B - Ballonnement oblique et asymétrique
C - Contracture abdominale
D - Vacuité de l'ampoule rectale au toucher
E - Altération de l'état général
Bonne(s) réponse(s) : A B D

A - Témoigne d'une occlusion d'origine basse.


B - Le météorisme est plus important en cas d'occlusion colique, il est
volontiers oblique.
D - Est en faveur d'une occlusion mécanique (volvulus du côlon pubien).

Un homme de 80 ans est hospitalisé en raison de douleurs abdominales


évoluant par crises, s'accompagnant d'un arrêt des matières et des gaz
et d'un état nauséeux. Chez ce malade, constipé chronique, les troubles
ont débuté deux à trois jours auparavant. Plusieurs crises analogues
relevées dans les antécédents avaient cédé spontanément ou après un
lavement. A l'examen existe un ballonnement abdominal important.
Oblique et asymétrique. Le malade est apyrétique, l'état général est
médiocre. Le diagnostic de syndrome occlusif est évoqué.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS 792 By NADJI 85

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CHIRURGIE-GENERALE 44
1
118 44
Question à compléments multiples. Question à compléments multiples.

Parmi les caractères suivants concernant le péritonite par Parmi les affirmations suivantes sur les péritonites aiguës
perforation généralisées, citer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
d'ulcère duodénal, lequel(lesquels) est(sont) exact(s) ? A - Elles ont le plus souvent un début clinique brutal
A - La douleur initiale est de siège sous-ombilical B - Elles surviennent chez des sujets en mauvais état
B - La douleur débute brutalement général
C - Il existe une fièvre élevée C - Leur diagnostic est en général basé sur l'examen
D - Il existe une douleur au cul-de-sac de Douglas clinique
E - La douleur se localise secondairement dans la fosse D - Sur l'abdomen sans préparation il existe toujours un
iliaque gauche pneumopéritoine
Bonne(s) réponse(s) : B D E - La contracture abdominale est habituellement présente
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Connaissance pure.
B - Chez les sujets en mauvais état général, âgés, ou sous
corticothérapie, la sémiologie des péritonites aiguës peut être trompeuse.
D - Le pneumopéritoine n'existe qu'en cas de péritonite aiguë par
102 perforation en péritoine libre d'un organe creux.
Question à compléments multiples.

Devant une péritonite aiguë généralisée, on retiendra en


faveur de son origine appendiculaire (non ectopique) :
A - Les antécédents de crise douloureuse de la fosse
iliaque droite
B - Une douleur au toucher rectal
C - Existence de fièvre au début
D - Le début des signes au niveau de la fosse iliaque droite
E - L'existence d'une défense de l'hypochondre droit
Bonne(s) réponse(s) : A B C D

L'item B est discutable car la douleur au toucher rectal est en faveur


d'une péritonite et non de son étiologie...

43
Question à complément simple.

Dans le cadre d'une péritonite aiguë généralisée du sujet


jeune, quelle constatation à l'examen clinique est à elle seule
une indication opératoire formelle ?
A - Météorisme abdominal
B - Toucher rectal sensible
C - Contracture abdominale
D - Faciès vultueux
E - Douleur provoquée de la fosse iliaque droite
Bonne(s) réponse(s) : C

Toute péritonite aiguë généralisée (s'accompagnant habituellement chez


le sujet jeune, sans antécédents particuliers, d'une contracture
abdominale) est une indication opératoire formelle et urgente.

114
Question à compléments multiples.

Dans une péritonite aiguë, l'infection peut gagner la séreuse


péritonéale :
A - Par effraction traumatique
B - Par suppuration d'un organe intra-abdominal
C - Par rupture intra-abdominale d'une suppuration
D - Par voie sanguine
E - Par voie Iymphatique
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

B est la circonstance de loin la plus fréquente ; la rupture intra-


abdominale d'une suppuration, plus rare, définit la péritonite en deux
temps.

793

Annales INTERNAT
CHIRURGIE-GENERALE 45
794
‫ﺳﻮﺭﺓ ﻳﻮﻧﺲ ﺁﻳﺔ ﺭﻗﻢ ‪10‬‬

‫}ﻮﺍﻫﻢ ﻓﻴﻬﺎ ﺳﺒﺤﺎﻧﻚ ﺍﻟﻠﻬﻢ ﻭﺗﺤﻴﺘﻬﻢ ﻓﻴﻬﺎ ﺳﻼﻡ ﻭﺁﺧﺮ ﺩﻋﻮﺍﻫﻢ ﺃﻥ ﺍﻟﺤﻤﺪ ہﻠﻟ ﺭﺏ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ{‬

‫‪795‬‬

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