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Unité-Progrès-Justice
……………………………..
MINISTERE DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
……………………………..
UNIVERSITE JOSEPH KI ZERBO
Je n’ai pas connu d’obstacle au cours de mon parcours au-dessus de mes forces
car Toi tu es ma force.
Maman, merci pour tout ! Tu as fait de moi ce que je suis. De mon éducation à
ma scolarisation. Tes prières m’ont soutenu mère. Ta phrase : « Le Dieu qui a
commencé cette œuvre en toi, le terminera », m’a toujours été d’un grand
réconfort. Elle raisonne toujours dans ma tête quand je suis face à une difficulté.
Les mots manquent pour exprimer l’amour que je porte pour toi mère !
Père, je ne pourrai jamais te remercier assez. Tu t’es battu pour moi, bien avant
ma naissance. Je n’ai manqué de rien. Je suis fier d’être ton fils, en même temps
j’ai peur de ne pas pouvoir faire le dixième de ce que tu as fait pour moi.
Merci papa !
J’ai passé une merveilleuse enfance avec vous. Vous m’avez soutenu. Je ne puis
vous remercier assez.
Merci pour tout. Vous avez contribué à ma réussite. Le Seigneur vous le rendra
au centuple. Ce travail est le vôtre !
A ma grand-mère Adjadi
Grand-mère, merci pour tes prières et conseils. Que Dieu veille sur toi !
A ma Camellia
J’ai trouvé en toi une partie de moi. Tu as participé à ce travail, tu m’as encouragé.
Tu es ma rose !
Merci pour vos prières, conseils et soutiens. Dieu vous le rende au centuple.
Merci grandement !
Dieu nous accorde une belle carrière et une vie de famille réussie !
Nous avons passé de merveilleux moments d’internat ensemble. Merci pour les
connaissances partagées, merci pour la collaboration franche. Ce travail est le
vôtre !
A mes ainés, DES Ouattara, DES Zeba, DES Kambou, DES Lassané,
Dr Thombiano, Dr Ganamé, Dr Zongo, Dr Korbéogo, Dr Carama, Dr
Lengani…
J’ai appris de vous. Vous vous êtes ouverts à moi, vous m’avez appris beaucoup.
Ce travail est le vôtre !
Vous avez bâti tour à tour ma vie scolaire. Je suis empreint de vos connaissances
et vos différentes personnalités. Vous êtes la base de ce succès.
Vous êtes :
Cher Maître
Vous nous avez fait le grand honneur d’accepter de nous diriger dans ce travail
avec bienveillance et rigueur. L’apprentissage théorique et pratique que nous
avons bénéficié nous a été et sera toujours d’une grande satisfaction. Durant nos
stages pratiques, nous avons pu constater votre abnégation au travail, votre
rigueur, vos connaissances, et votre sens de la responsabilité. Ces qualités nous
ont impressionné et forgé en nous une grande admiration.
Honorable Maître, nous ne saurons vous remercier pour l’honneur que vous nous
avez fait en acceptant de nous permettre d’apprendre encore plus à vos côtés à
travers cette thèse. Retrouvez en ce travail toute notre gratitude.
Puisse Dieu le Tout Puissant vous bénir et bénir l’œuvre de vos mains, amen !
Vous êtes :
Cher maître,
Nous sommes très reconnaissants de l’honneur que vous nous faites en acceptant
de juger ce travail malgré votre emploi du temps chargé. Nous avons
particulièrement été marqués par la spontanéité avec laquelle vous avez réagi à
notre sollicitation et à l’accueil que vous nous avez réservé. Votre compétence,
votre rigueur et vos qualités professionnelles et humaines suscitent en nous un
profond respect.
Que Dieu vous bénisse abondamment et qu’il vous accorde une vie heureuse et
accomplie sur terre !
Vous êtes :
Cher Maître,
Nous avons été très touchés par l’honneur que vous nous faites en acceptant de
juger notre travail. Nous avons appris de vous pendant nos stages pratiques en 3 e
et 4e année. Nous avons appris votre amour du travail, votre disponibilité à
enseigner, nous avons appris la grandeur de l’homme que vous êtes.
Cher maître soyez rassuré que ce que nous avons appris de vous pendant ces
moments a beaucoup contribué dans notre formation médicale. Nous vous en
sommes énormément reconnaissants. Nous prions que le Dieu Tout Puissant vous
accorde longue vie et vous bénisse davantage.
3TC : Lamuvidine
ABC : Abacavir
BAAR : Bacille acido-alcoolo-résistant
BK : bacille de Koch
BGN : Bacille à gram négatif
CHUP-CDG : Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles De Gaule
CHR : Centre hospitalier Régional
CHU-YO : Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo
CM : Centre médical
CMA : Centre médical avec antenne chirurgicale
CRP : C-reactive protein
EFV : Efavirenz
GB : globules blancs
IDR : intradermo-réaction
LDH : Lactate déshydrogénase
LEAD : lupus érythémateux aigu disséminé
NFS : numération formule sanguine
PEV : Programme élargi de vaccination
RAA : rhumatisme articulaire aigu
TDM : tomodensitométrie
UFR/SDS : unité de formation et de recherche en sciences de la santé
VIH : virus de l’immunodéficience humaine
de l'abondance de l’épanchement……….………………………………………51
2. Rappels
Ils sont au nombre de trois et tous situés au niveau des bords du poumon :
Le cul-de-sac costo-diaphragmatique
Il est l’angle d’union des plèvres costale et diaphragmatique.
Les culs-de-sac costo-médiastinaux antérieur et postérieur
2.1.4. Vascularisation
Vascularisation artérielle
La plèvre pariétale possède une vascularisation artérielle systémique issue des
branches des artères intercostales, diaphragmatiques et mammaires internes.
La plèvre viscérale est, quant à elle, vascularisée d’une part par les branches de
l’artère bronchique sur ses faces médiastinales et diaphragmatiques, d’autre part
par les branches des artères pulmonaires sur sa face costale.
Vascularisation veineuse
Le drainage de la plèvre pariétale se fait dans la veine azygos et celui de la plèvre
viscérale dans les veines pulmonaires.
Drainage lymphatique
Les vaisseaux lymphatiques de la plèvre pariétale rejoignent les lymphonoeuds
parasternaux et médiastinaux postérieurs et dans les lymphoneuds du diaphragme.
Tandis que ceux de la plèvre viscérale rejoignent ceux du poumon.
2.1.5. Innervation
Afin de comprendre les échanges qui ont lieu entre la plèvre et son environnement,
un modèle à 5 compartiments a été décrit. De part et d’autre de la plèvre, on
retrouve l’espace interstitiel pariétal d’un côté et pulmonaire de l’autre faisant le
lien entre la plèvre et les microcirculations viscérales et systémiques pariétales
(figure3).[8]
3. Physiopathologie
A l’état normal le liquide pleural est clair, stérile avec un pH alcalin. Sa
concentration en protéines est inférieure à 15 g/dl, il contient en moyenne 1500
cellules par microlitre à prédominance lymphocytaire, les globules rouges en sont
absents[11].
La perturbation du phénomène de filtration-réabsorption du liquide pleural est à
l’origine de la pleurésie. On décrit quatre mécanismes :
Une augmentation du coefficient de filtration au cours de l’inflammation,
l’action des substances telles que histamines et kinines sur la membrane
basale des capillaires entrainent une augmentation du débit sanguin local et
une élévation de la température. [8]
Une pression oncotique des protéines est modifiée par le passage de
quantités anormales de protéines dans l’espace pleural. Si le taux devient
comparable à celui du plasma, la réabsorption ne pourra se faire que par
4. Signes
La radiographie thoracique :
Elle permet de poser le diagnostic. Lorsque l’épanchement est de moyenne
abondance on observe une opacité homogène non systématisée de la partie inféro-
externe d’un hemithorax avec un effacement de la coupole diaphragmatique. La
limite supérieure de l’épanchement est oblique en haut et en dedans dessinant la
classique ligne de Damoiseau.[11,20]
Le cliché est fait en décubitus latéral pour vérifier l’absence d’enkystement. Si
l’épanchement est libre on observe un niveau horizontal.[11,20]
L’échographie pleurale
Elle permet d’apprécier le stade évolutif de la pleurésie. C’est un examen facile
à réaliser (y compris au lit du patient et chez les nourrissons) non irradiant et bien
toléré, elle apporte des éléments clés pour la sémiologie en permettant :
De dissocier une opacité pulmonaire d’une opacité pleurale.
De caractériser l’épanchement :
- transsonique, fluide, déclive souvent exsudative ;
- échogène, plus épais, souvent purulent ;
- avec fausses membranes, déjà organisé, mais non cloisonné ;
- cloisonné.
Elle est d’une aide précieuse à la prise en charge. Elle guide les ponctions
vers les zones où l’épanchement est plus fluide, oriente la prise en charge
en cas d’enkystement ou de cloisonnement multiple.[6,11,20]
La tomodensitométrie thoracique
Elle permet de différencier un épanchement d’un épaississement pleural,
d’évaluer l’état du poumon sous-jacent, de rechercher également des adénopathies
4.1.2.2. Biologie
Source : Dr Calder
Pleurésies axillaires
Elles réalisent une ombre qui de face est verticale, allongée en fuseau. Son bord
interne, convexe en dedans, fait saillie sur la clarté pulmonaire.
Pleurésies dorsales
Elles donnent de face une opacité plus ou moins étendue, dense en son centre. De
profil, elle est pariétale postérieure et elle a un aspect en fuseau à bord antérieur
convexe en avant.
5. Diagnostic
Clinique
L’interrogatoire va rechercher des antécédents récents de pneumopathie, une
notion de contage tuberculeux, une cardiopathie, une hépatopathie, une
néphropathie, une maladie systémique ou une immunodépression.
L’examen clinique recherchera des signes d’accompagnement tels qu’un
syndrome infectieux, des signes de pneumopathies infectieuses associées, une
altération de l’état général. Il recherchera également des signes extrapulmonaires
5.3.2. Etiologies
Pleurésies infectieuses
Pleurésies bactériennes non tuberculeuses
Elles sont caractérisées par un syndrome infectieux franc, hyperleucocytose à
polynucléaire neutrophile. Elles existent sous 2 formes différentes. Une
parapneumonique réactionnelle à une pneumopathie infectieuse le plus souvent
une staphylococcie pleuropulmonaire avec du liquide pleural sans germe et
polynucléaire souvent non altérés. Et une pleurésie bactérienne purulente avec ou
sans pneumopathie, un examen bactériologique habituellement positif sauf
antibiothérapie préalable. Dans ce dernier cas le liquide pleural est riche en
polynucléaire altérés.[11,33]
Pleurésie tuberculeuse
Le contexte épidémiologique et clinique est évocateur : notion de contage,
signe d’imprégnation tuberculeuse, persistance de la symptomatologie malgré un
traitement antibiotique non spécifique bien conduit[4].
La radiologique va rechercher soigneusement des nodules apicaux de petite taille;
le parenchyme pulmonaire est souvent normal. L’épanchement est citrin,
généralement abondant, très riche en protéines, avec une lymphocytose
6. Traitement
6.1. Buts
Le traitement vise à :
- évacuer la collection ;
- Trouver la pathologie causale ;
- favoriser la réexpansion du parenchyme pulmonaire ;
- Prévenir les complications et les récidives.
6.2. Moyens
Les solutés
- Cristalloïdes : sérum salé isotonique, sérum glucosé isotonique, ringer
lactate, sérum bicarbonaté
Drainage pleural
C’est un geste simple non dangereux permettant d’évacuer rapidement une
quantité importante de pus.
Ponctions évacuatrices
Elles devront être fait avec un gros trocart car le pus est le plus souvent épais, on
y adapte un robinet à trois voies raccordé à une seringue étanche, ce qui permet
d’évacuer la plèvre dans de bonnes conditions.
Décortication pleurale
Elle n’est envisagée que secondairement en présence d’une coque pleurale
épaisse avec collapsus pulmonaire important. C’est là un geste exceptionnel
actuellement, indiqué seulement dans les pleurésies non ou mal traitées.
Kinésithérapie respiratoire
Elle doit être débutée tôt pour permettre une bonne récupération de la fonction
respiratoire et d’éviter les séquelles à type de pachypleurite. Elle permet une ré-
expansion pulmonaire correcte et une récupération du jeu musculaire
particulièrement diaphragmatique
6.3. Indications
Le traitement est avant tout étiologique. C’est un traitement antibiotique
probabiliste, efficace sur les germes anaérobiques, secondairement adapté à
l’antibiogramme. Une biantibiotherapie est justifiée. Nous utiliserons une
betalactamase (amoxicilline + acide clavulanique 50-100mg/kg/j en 3 prises)
associée à un aminoside (gentamycine 5mg/kg/j).
Le traitement chirurgical est fonction du caractère libre ou enkysté de
l’épanchement et du stade clinique.
Pleurésie libre : Drainage pleural dès que l’épanchement est abondant,
parfois associé à des lavages de la cavité pleurale.
6.4. Surveillance
Clinique : on surveillera les constantes telles que la température, la
fréquence respiratoire, la saturation en oxygène, la fréquence cardiaque ; et
la douleur thoracique, la dyspnée…
Paraclinique : Il faudra contrôler l’hémogramme, la CRP, la radiographie
thoracique après ponction ou drainage pour rechercher un pneumothorax
iatrogène, suivre l’évolution de l’épanchement à la recherche d’un
enkystement, d’une pachypleurite.
2. Méthodologie
- un service social ;
Le personnel
Le personnel du service comprend :
Pleurésie chez l’enfant : Aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs au
CHUP-CDG
29
- un professeur titulaire en chirurgie pédiatrique, chef du service ;
- un professeur agrégé en chirurgie pédiatrique ;
- un assistant en chirurgie pédiatrique
- un médecin spécialiste en chirurgie pédiatrique ;
- vingt infirmiers attachés de santé en chirurgie ;
- vingt infirmiers attachés de santé en anesthésie ;
- vingt-quatre infirmiers ;
- quatre agents de soutien.
- un vestiaire ;
- l’identité du patient ;
- les antécédents ;
- le délai de consultation ;
- le motif de consultation ;
- les signes cliniques ;
- les signes para cliniques ;
2.8. Définitions
Nourrisson : Est considéré comme nourrisson, tout patient dont l’âge est
compris entre 28 jours et 24 mois ;
Petit enfant: Tout patient dont l’âge est compris entre 24 mois à 72 mois
(6 ans) ;
Grand enfant : Tout patient dont l’âge est compris entre 6 ans et 12 ans ;
Adolescent : tout enfant d’enfant l’âge est compris entre 12 ans et 15 ans ;
Succès d’une ponction pleurale évacuatrice : Le résultat d’une ponction
évacuatrice est considéré comme succès lorsque les critères suivants sont
respectés.
Critères cliniques :
- Amendement des signes de détresse respiratoire après évacuation ;
- amendement de la toux après évacuation;
- saturation périphérique en oxygène après évacuation pleurale supérieure
ou égale à 95%.
Durant la période d’étude nous avons colligé 124 cas de pleurésies. Treize cas
ont été exclus pour dossier clinique incomplet. Ce qui donne un effectif total
retenu de 111 cas. Pendant cette même période, 25206 patients ont été hospitalisés
dans le service de chirurgie du CHUP-CDG. Les pleurésies représentaient de ce
fait 0,44% des hospitalisations.
L’effectif des 111 cas sur la période de 10 ans donne une incidence hospitalière de
11,1 cas par an. La répartition annuelle des patients hospitalisés pour pleurésie au
CHUP-CDG est présentée par la figure 6.
25 23
20
15
15
Effectif
12
11
10 10
9
10
4 4
5
2
0
2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020
effectif
Linéaire (effectif) Année
7
8 6
5
6 4
4
2
0
Mois
3.1.3. Age
L’âge moyen des patients était de 57,4 mois avec des extrêmes de 1 et 168 mois.
La répartition des patients en fonction des tranches d’âge est illustrée dans le tableau
I.
Nourrisson 37 33,3
Adolescent 14 12,6
3.1.4. Sexe
L’interrogatoire des patients avait noté que 14 patients, soit 12,6%, ont eu un
épisode récent d’infection respiratoire traité dans un centre de santé. La nature du
traitement n’avait pas pu être précisée. L’interrogatoire avait également trouvé:
Signes fonctionnels
Toux 78 70,3
Dyspnée 66 59,5
Hyperthermie 50 45
Vomissements 6 5,4
Diarrhée 5 4,5
Parmi les signes fonctionnels, la toux, la dyspnée et l’hyperthermie ont été les
plus fréquents et constituaient les principaux motifs de consultation.
2 2,7% 2,7%
1,5
1 1 1 1
0,5
0,9% 0,9% 0,9
0
Malnutrition Infection à Drépanocytose Otite avec Traumatisme
VIH otorrhée thoracique
Antécédents personnels / terrain
Syndrome de condensation
18 16,2
pulmonaire
Coxarthrite 1 7,1
Néphropathie 1 7,1
Total 14 100
Radiographie pulmonaire
La radiographie pulmonaire à l’admission mettait en évidence des images
d’opacités hydriques sans bronchogramme aérique chez tous les patients. Ces
images d’épanchement étaient localisées à droite chez 64 patients (57,7%), à gauche
chez 45 patients (40,5%) et bilatérales chez 2 patients (1,8%). Le détail des signes
radiologiques à l’admission est donné par le tableau V.
hydropneumothorax 13 11,7
Cloisonnement 2 1,8
La ligne de Damoiseau était bien individualisée chez les patients qui présentaient
un épanchement de moyenne abondance.
Echographie pleurale
Aspect macroscopie du
Effectif Pourcentage (%)
liquide pleural
Purulent 83 83,8
Séro-hématique 1 1
TOTAL 99 100
Analyse biochimique
L’étude cytologique du liquide pleural a été réalisée chez 28 patients, soit 25,2%.
Le tableau VII montre la répartition des patients hospitalisés pour pleurésie au
CHUP-CDG en fonction de la cytologie du liquide pleural.
Normale 1 3,6
Total 28 100
Staphylococcus aureus 8 50
Streptococcus sp 1 6,3
BAAR 1 6,2
TOTAL 16 100
La recherche de BAAR dans les crachats a été faite chez 6 patients. Un patient
était positif, les autres étaient négatifs;
Hémogramme
L’hémogramme a été réalisée chez 101 patients soit 91%. Elle a permis de trouver
une hyperleucocytose chez 86 patients (85,1%). Parmi cet effectif,
l’hyperleucocytose était à prédominance neutrophile chez 74 patients (86%) et
lymphocytaire chez 12 patients (13,9%).
Par ailleurs, 92 patients présentaient une anémie, soit 91,1%. Le tableau IX présente
la répartition des patients hospitalisés pour pleurésie au CHUP-CDG en fonction du
type d’anémie.
Hémoculture
La C-reactive protein, réalisée chez 9 malades, était élevée dans tous les cas.
Hypocalcémie 11 55
Hyponatrémie 9 45
Hypokaliémie 6 30
Hypoprotidméie 3 15
Hypoglycémie 1 5
Ceftriaxone 15 13,5
Antituberculeux 1 0,9
Cloxacilline 1 0,9
Oxacilline 1 0,9
- Corticothérapie
Dix-sept patients ont eu une corticothérapie, soit 15,3% des cas. Les molécules
de corticoïdes utilisées dans cette corticothérapie sont présentées dans le tableau XII.
Hémisuccinate
6 5,4
d’hydrocortisone
Betamethasone 4 3,6
Hydrocortisone 2 1,8
Prednisone 2 1,8
Dexamethasone 1 0,9
Methylprednisolone 1 0,9
Prednisolone 1 0,9
- une ponction pleurale évacuatrice : Elle a été indiquée chez 40 patients, soit
36%.
- un drainage pleural : Il a été pratiqué chez 96 patients, soit 86,5%.
La ponction pleurale évacuatrice a été réalisée chez 40 patients, soit 36%. Elle a
été réalisée dans la salle de pansement du bloc opératoire chez 29 patients (72,5%)
et aux urgences chirurgicales chez 11 patients (27,5%).
Difficultés
Chez ces patients, les difficultés rencontrées lors de la ponction évacuatrice étaient
dominées par les pleurs (chez 27patients soit 67,5%), l’agitation (chez 17 patients
soit 42,5%) et la difficulté à trouver un trocart de bon calibre rencontrés chez 32
patients (80%).
Indications
- Selon l’abondance de l’épanchement pleural
Le tableau XIII présente la répartition des patients chez qui une ponction
évacuatrice a été pratiquée selon l’abondance de l’épanchement pleural.
La ponction pleurale évacuatrice a été plus indiquée chez les patients présentant un
épanchement de grande abondance.
- Selon l’âge des patients
La ponction pleurale évacuatrice a été pratiquée chez les patients de tout âge. La
figure 6 montre la répartition des patients ponctionnés en fonction de l’âge.
14
12
13
10 12
32,5%
Effectif
8 30%
8
6 7
20%
4
17,5%
2
Conditions de réalisation
La ponction pleurale évacuatrice ayant été la plus pratiquée chez les nourrissons,
elle avait nécessité une contention par les accompagnants chez 31 patients soit
77,5%, chez les autres une contention n’était pas nécessaire. Chez 2 patients (5%) il
y a eu une infiltration locale d’anesthésique, et chez un patient, une prémédication à
l’atropine a été réalisée. Il n’y a pas eu d’anesthésie générale ni l’administration d’un
antalgique particulier.
Incidents / accidents
Lors de la ponction pleurale évacuatrice des incidents sont survenus. Parmi ces
incidents, l’hémorragie était survenue chez 5 patients soit 12,5%, l’accès de dyspnée
chez 4 patients (10%) et le pneumothorax iatrogène chez 2 patients (5%).
Résultats immédiats
Difficultés
Indications
- Selon l’abondance de l’épanchement
Hydropneumothorax 10 10,5
Epanchement cloisonné 1 1
TOTAL 96 100
La figure 10 montre la répartition des patients drainés selon les tranches d’âge.
30
25
20 23
15 18
24%
10 18,7% 12
5 12,5%
0
Nourrissons Grand enfants Petit enfants Adolescents
Tranches d'âge
Lors du drainage pleural des patients, des incidents sont survenus. Le tableau XV
montre la répartition des patients en fonction des incidents survenus lors du drainage.
Tableau XV: Répartition des patients hospitalisés pour pleurésie en fonction des
incidents survenus lors du drainage
TOTAL 17 100
3; 11,5%
6; 23,1%
7; 26,9%
Réchute de la pleurésie
10; 38,5%
Chute accidentelle du drain
Malposition du drain
Drain de petit calibre
Résultats
La kinésithérapie respiratoire a été réalisée chez 4 patients, soit 3,6% avec moins
de 5 séances de rééducation pour chaque malade.
Durée d’hospitalisation
Tous les patients n’ont pas pu bénéficier du traitement jusqu’à la sortie autorisée
par l’équipe médicale. Deux patients sont sortis contre avis médical. Il s’agissait de
deux patients qui présentaient un tableau de pleurésie de moyenne abondance chez
l’un, et de petite abondance chez l’autre. Cliniquement ils présentaient tous une toux
et une fébricule, un bon état général avec un syndrome d’épanchement liquidien
pleural gauche. Le motif de la décharge était le manque de moyens financiers.
Pachypleurite 2 1,8
Le recul moyen chez les patients vus à la consultation de contrôle était de 3 mois.
Statut final
Nous avons notifié 3 cas de décès. De ce fait, la mortalité représentait 2,7% des
cas. Parmi ces décès, l’un est survenu au cours de l’hospitalisation. Il s’agissait d’un
nourrisson de 48 mois qui présentait à l’admission une toux, une dyspnée et une
hyperthermie. Son état général était altéré, il y avait un syndrome d’épanchement
pleural et une détresse respiratoire. La radiographie avait présenté un épanchement
droit de grande abondance. En cours d’hospitalisation avant la prise en charge
chirurgicale le décès est survenu dans un tableau de sepsis.
L’évolution était favorable chez 96 patients, soit 86,5%, nous avons notifié 3 cas de
décès (2,7%) et 12 cas de complications (11,8).
Fréquence hospitalière
Dans notre étude, la fréquence hospitalière était de 0,4% des hospitalisations.
Cette fréquence relativement faible s’explique par le fait que la pleurésie
purulente est généralement une complication des pneumopathies bactérienne et
elle survient dans un contexte d’échec de la prise en charge de celles-ci [29].
Aussi, le problème d’accessibilité géographique et financière du CHUP-CDG a
pu contribuer à réduire le nombre de patients y admis pour pleurésie. Des
Dans notre étude, nous avons noté une prédominance des pleurésies durant le
premier trimestre de l’année avec 34,2% des cas durant cette période. Dans notre
pays, cette période de l’année correspond à la période où l’harmattan avec ses
vents secs et froids favorise non seulement la fragilisation de la muqueuse
rhinopharyngée en l’asséchant, mais aussi la propagation des agents infectieux à
tropisme respiratoire. Cette influence saisonnière a également été rapportée par
certains auteurs tels que Kouéta, Thiam et Dass [9,18,35].
L’âge moyen des patients dans notre série était de 57,4 mois. Cette moyenne
est proche de celle trouvée par Thiam et al. mais, légèrement supérieure à celle de
Kouéta et al. Ces deux auteurs rapportaient respectivement dans leurs études, une
moyenne d’âge de 59,1 mois et 50 mois [18,35].
La tranche d’âge des petits enfants était la plus représentée avec 34,2%. Ce
résultat est différent de ceux de Kouéta et al. et Garba qui avaient rapporté une
proportion plus importante de nourrissons avec respectivement 49,4% et
36%[18,24]. [18], qui trouvaient une proportion plus importante (49,4%), et celui
de Garba qui avait rapporté une proportion moins importante (36%) [24]. Cette
prédominance des nourrissons s’expliquerait par la plus grande susceptibilité du
nourrisson aux infections du fait de son immaturité immunitaire.
4.2.4. Sexe
Dans notre étude nous avons noté un retard à la consultation. En effet, le délai
moyen de consultation était de 14 jours (extrêmes de 4 jours et 30 jours) et 72,1%
des patients ont consulté au-delà de 7 jours d’évolution de la maladie. Ce retard a
aussi été rapporté par Garba et Thiam qui notaient respectivement un délai moyen
de 21,02±18,24 jours et 21 jours [24, 34]. Dans l’étude de Thiam et al, le délai
était supérieur à 7 jours chez 80,6% des patients.
Signes fonctionnels
Le signe fonctionnel le plus fréquemment rencontré dans notre étude était la
toux avec 70,3% suivie de la dyspnée (59,5%) et de la fièvre (45%). Ces trois
signes s’associant le plus souvent ont été rapportés à des proportions variées dans
la littérature. Dans la série de Kouéta et al., la fièvre était la plus fréquente avec
82% suivie de la toux et de la dyspnée avec respectivement 72% et 52% [18]. Ces
trois signes, fièvre, toux et dyspnée avaient également été trouvé par Sakran avec
des fréquences respectives de 98%, 94% et 83% [28]. Cette triade constitue la
triade caractéristique de la staphylococcie pleuropulmonaire [18] et montre qu’un
seul signe constitue rarement un motif de consultation.
Antécédents / terrain
Une malnutrition et une drépanocytaire ont été trouvées à une même proportion
de 2,7% dans notre étude. Ce taux de malnutrition est très faible comparée à ceux
de Kouéta et Garba qui rapportaient respectivement 47% et 34% de cas de
malnutrition[18,24]. Cette différence s’expliquerait par le fait que notre étude a
été menée dans un service de chirurgie. Dans les services de chirurgie, la
recherche de la malnutrition n’est pas toujours systématique et des cas de
malnutrition ont pu être omis.
La malnutrition entraine une hypoprotidémie responsable d’une baisse de
l’immunité. De ce fait, la malnutrition tout comme la drépanocytose, est citée dans
de nombreuses études comme étant un facteur favorisant de la pleurésie [2,10,18].
Ce syndrome était présent chez 92,8% des patients. Ce résultat est similaire à ceux
de Alao et Kouéta qui rapportaient respectivement 91,5% et 96,5% [2,18]. En
effet, le syndrome d’épanchement pleural est un syndrome caractéristique de la
pleurésie. Il est le reflet de la présence d’une collection liquidienne dans l’espace
pleural. Mais, du fait de la petite abondance de l’épanchement chez certains
patients, ce syndrome n’a pas pu être mis en évidence cliniquement.
Ce syndrome était présent chez 29,7% des patients. Ce résultat est supérieur à
celui que rapportaient Hamouda et al. dans leur étude (16,5%) [14]. Cependant il
est largement inférieur à ceux rapportés par Kouéta et Alao. Dans leurs séries,
Kouéta et Alao avaient trouvé respectivement une proportion de 90,6% et 64,2%
de patients présentant une détresse respiratoire.
Nous avons trouvé 26,6% cas de pleurésies enkystées dont une associée à une
pachypleurite. Chez Thiam et al., la proportion de pleurésie enkystée était moins
importante de l’ordre de 16,2%. Par contre, Il avait trouvé une plus grande
importante de pachypleurite (27,9%).
Examen macroscopique
A la macroscopie, l’aspect purulent du liquide pleural était prédominant avec
une fréquence de 81,8% des cas. Ce résultat est similaire à ceux de Kouéta et
Thiam qui trouvaient respectivement 81% et 80%. Cet aspect purulent du liquide
pleural est la résultante de la présence de débris leucocytaires.
Examen bactériologique
4.4.2.2. Hémoculture
Dans notre série, l’hémoculture réalisée pour recherche étiologique, était positive
dans 20% des cas. Des résultats similaires ont été trouvés par Kouéta (16,7%),
Thiam (24,8%) et Niemi (20%) [18,25,35]. Ces faibles proportions de du taux de
positivité de l’hémoculture, confirme le fait que l’hémoculture n’est pas l’examen
de choix pour la recherche étiologique de la pleurésie.
4.4.2.3. Hémogramme
Antibiothérapie
L’antibiothérapie associait une bêta-lactamine à un aminoside ou à un
imidazolé. Ainsi, l’association ceftriaxone + gentamycine était la plus utilisée
(31,5%), suivie de l’association ceftriaxone + gentamycine + métronidazole
(27%). Ces associations le plus souvent probabilistes sont en accord avec les
données de la littérature africaine [18, 23, 24, 30, 34]. Nous ne disposons pas de
C2G formes parentérales sur notre marché et les formes orales disponibles sont
inaccessibles du fait de leur coût.
Corticothérapie
Pleurésie chez l’enfant : Aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs au
CHUP-CDG
66
Les corticoïdes ont été faiblement utilisés en post-opératoire dans notre série.
Nous avons trouvé une utilisation des corticoïdes dans 13,5% des cas. Par contre
Kouéta trouvait 98% de patients ayant eu un antiinflammatoire [18]. En post-
opératoire, les corticoïdes sont prescrits en vue de prévenir les pachypleurites.
Bien que le drainage ait connu un succès chez tous les patients de notre série, de
nombreuses complications sont survenues au bout de longues périodes de
drainage et d’hospitalisation. En effet, dans notre étude la durée moyenne de
drainage était de 14 jours avec des extrêmes de 2 jours et 45 jours. Cette moyenne
est largement supérieure à celle de Thiam et al. qui rapportaient une durée
moyenne de 7 jours [35].
L’attitude thérapeutique adoptée dans notre série est la même que celle des
différentes séries africaines [2,18,24,35]. Par contre dans les pays développés, le
La kinésithérapie respiratoire a été réalisée que chez 3,6% des patients. Une
faible proportion de patients ayant eu une kinésithérapie avait également été
rapportée par Kouéta. Dans leur étude, Kouéta et al. rapportait une proportion de
7,7% [18]. Ce résultat pourrait s’expliquer par l’insuffisance des unités de
rééducation pour enfant dans notre contexte.
Le tableau clinique était fait d’une toux, d’une hyperthermie, d’une dyspnée et
d’un syndrome d’épanchement pleural liquidien. La radiographie pulmonaire
montrait une opacité de tonalité hydrique de tout ou d’une partie du champ
pulmonaire sans bronchogramme aérique. Combinée à la clinique, La
radiographique pulmonaire permet de faire la ponction pleurale qui confirmait le
diagnostic en ramenant un liquide pleural le plus souvent purulent. L’analyse
cytologique du liquide pleural montrait une cytologie élevée à prédominance
neutrophile. La bactériologie mettait en évidence le staphylococcus aureus.
L’évolution dans notre série était favorable dans son ensemble en dépit de
quelques complications telles les pachypleurites et l’enkystement pleural. A long
terme, il persiste un doute quant à l’avenir respiratoire de ces patients souvent
drainés de façon itérative. Quel est le niveau de risque de survenu d’une
insuffisance respiratoire chez ces patients ? Des études doivent être menées afin
de lever le doute.
- Au Ministre de la santé :
- faciliter la formation de chirurgiens pédiatres en nombre suffisant ;
- renforcer les capacités des chirurgiens pédiatres en thoracotomie vidéo-
assistée.
A la Directrice Générale du CHUP-CDG :
- équiper le service de chirurgie de système de vide mural d’aspiration ;
- disponibiliser dans la pharmacie du CHUP-CDG des trocarts pour la
ponction pleurale évacuatrice et les drains thoraciques pour le drainage
pleural avec les valves anti reflux;
- mettre en place un système numérique d’archivage des dossiers cliniques et
registres.
Aux agents de santé :
- Assurer une bonne prise en charge de toute infection respiration chez les
enfants ;
- référer le plutôt possible tout cas de pleurésie surtout quand elle est de grande
abondance pour une prise en charge adéquate.
A la population:
- Respecter les rendez-vous de la consultation de contrôle.
- Eviter l’automédication ;
- consulter le plutôt possible devant une toux, une fièvre ou une dyspnée chez
l’enfant.
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on laboratory analysis of parapneumonic pleural fluid in children. Journal
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Fiche N°
II-Données cliniques
III-Données paracliniques
IV-Données Thérapeutiques
V-Données Evolutives
Serment
d’Hippocrate
XX
…..
SERMENT D’HIPPOCRATE
<<En présence des maîtres de cette école et de mes chers condisciples, je promets
et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la
médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais de salaire au-
dessus de mon travail.
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les moeurs ni à favoriser les crimes.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis resté fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque. >>