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Évaluation continue No.

2 - DU-SSR – session de Juin- juillet 2022


Prévenir la violence sexuelle et répondre aux besoins des victimes

NOM exacte : OUATTARA Bamory

Instructions :
i. Ne pas modifier la police ni la forme du document. Pas de soumission en PDF.
ii. Chaque bonne réponse vaut un point, pour une réponse correcte. Il n’y a pas de
fraction de point.
iii. Répondez sur cette feuille d’évaluation
iv. Après avoir soumis la feuille pour correction, télécharger pour vérifier que cela
bonne !!!!

1. Une femme déplacée, fuyant un conflit armé avec ses trois enfants, s'approche d'un soldat
à un checkpoint militaire. Elle a été séparée du reste de sa famille et de sa communauté et
cherche refuge dans une ville, de l'autre côté du checkpoint militaire. Le soldat lui
demande de l'argent pour passer (alors que le passage est gratuit. C'est un bakchich). La
femme explique qu'elle n'a pas d'argent ni d'objet de valeur à lui donner. Le soldat lui
répond qu'il la laissera passer si elle a des relations sexuelles avec lui. La femme accepte.
L'homme est très brutal et la fait souffrir en la pénétrant. Elle s'efforce de ne pas crier
devant ses enfants.

QUESTION 1 :
En quoi est-ce un cas de violence basée sur le genre ? Cochez les réponses correctes :
a. L'acte repose sur un déséquilibre des pouvoirs entre le soldat et la femme
b. L'acte a causé un grave dommage à la femme
c. L'acte constitue une violation des droits de l'Homme
d. La femme a consenti aux relations sexuelles, donc l’acte n’est pas une
violence basée sur le genre.
e. L'acte est consécutif à l'usage de la force.

2. Modeo est une jeune fille de 15 ans. Elle vivait avec ses parents et ses plus jeunes frères
et sœurs dans un camp de personnes déplacées dans lequel ils s'étaient réfugiés après
l'attaque armée de leur village. Patriarcale, la famille de Modeo suit les règles
traditionnelles d'attribution des rôles entre hommes et femmes, sa mère étant responsable
de la maison, de la cuisine et des enfants et son père des décisions et de la subsistance de
la famille. Malgré la pauvreté de sa famille, Modeo allait à l'école avec les autres enfants
du camp. Il y a trois semaines, le père de Modeo lui a annoncé qu'il ne pouvait plus la
garder et qu'il avait prévu de l'envoyer vivre dans la famille de son cousin au sein d'une
région relativement stable. Le cousin de 42 ans venait de perdre sa femme et avait besoin
de quelqu'un pour s'occuper des enfants et de la maison et le réconforter. Modeo a été
rapidement mariée à ce cousin qui l'a emmenée vivre chez lui. Il l'a violée la première
nuit, les jours suivants qui ont suivi. Au bout de deux semaines de souffrance, Modeo a

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Évaluation continue No. 2 - DU-SSR – session de Juin- juillet 2022
Prévenir la violence sexuelle et répondre aux besoins des victimes

écrit à son père pour le supplier de la laisser rentrer au camp. Elle vient de recevoir la
réponse de son père : Chère Modeo, J'ai été très contrarié par ta lettre. Il vaut mieux
éviter de m'envoyer ce genre de message. Tu sais que les lettres peuvent se perdre et
arriver chez quelqu'un d'autre. L'histoire que tu me racontes est une affaire entre toi et ton
mari. Tu es maintenant une épouse, Modeo, avec les responsabilités que seule une épouse
peut assumer. C'est un homme bien qui peut te fournir un toit et nous donner de l'argent
pour nous permettre de subsister dans ce camp. Par ce mariage, Modeo, tu aides ta
famille. Ne nous déshonore pas en réagissant ainsi. Modeo est triste et effrayée. Elle se
sent piégée chez cet homme et ne sait pas quoi faire. Elle a l'impression de ne plus avoir
de solutions.

QUESTION 2 :
Identifiez toutes les conséquences de la Violence Basée sur le Genre (VBG) possibles des
abus subis par Modeo :
a. Problèmes de santé
b. Plus d’autonomie et la liberté vis-à-vis son mari.
c. Grossesse précoce
d. Dépression
e. Aucune réponse correcte

3. Mayalu est assistante sociale auprès d'une ONG nationale qui gère une maison d’accueil
et propose une assistance psychosociale communautaire pour les réfugiés rentrés au pays.
Une femme est venue parler quatre fois à Mayalu des abus commis par son mari depuis
qu'ils sont rentrés huit mois plus tôt. Chaque fois, Mayalu l'informe de l’existence de la
maison d’accueil où elle pourrait trouver refuge, et sur les conséquences éventuelles des
abus pour elle et pour ses cinq enfants, mais la femme préfère toujours rentrer chez elle.
Mayalu se sent peinée et impuissante face à cette situation. Son superviseur lui a
récemment parlé d'un groupe qui se réunit une fois par mois pour discuter des cas les plus
délicats et échanger des idées d'action. Mayalu n'a jamais participé à ce genre de groupe
de coordination mais elle pense que ça pourrait l'aider à gérer le cas de la femme.

QUESTION 3 :
L'une des nouvelles agences apporte à une réunion de coordination des photocopies de
dossiers pour proposer des exemples et en discuter. Les dossiers sont anonymes mais
précisent l'âge, l'origine ethnique du/de la survivant(e)/ victime, le lieu, la date et l'heure
de l'incident. Quel(s) principe(s) n'est/ne sont pas respecté(s) ? (Cochez toutes les
réponses correctes)
a. Sécurité
b. Confidentialité
c. Respect
d. Non-discrimination

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Prévenir la violence sexuelle et répondre aux besoins des victimes

e. Raciale

4. Le code de bonne conduite des humanitaires ne s’applique qu’au personnel humanitaire


international.
a. Faux
b. Vrai

5. Les prestataires de soins doivent déterminer si la patiente a été violée ou non pour témoigner
en justice.
a. Vrai
b. Faux
FIN

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