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BURKINA FASO

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Unité - Progrès - Justice
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Année scolaire : 2018-
2019

THEME 5 :
VIRUS LASSA
Chargée du cours : Dr
Nafissatou
OUEDRAOGO
MEMBRES DU GROUPE 3
 AYOUBA Leila  TARNAGDA Hawa
 BADINI Olivia  TIENDREBEOGO Carine
 COMPAORE Axelle  TIENDREBEOGO Mahamadi
 COMPAORE Ezéchiel  VILANE Fatime
 DENE Mariam  YANOGO Julien
 SOLAMA Fatoumata  YARGA Daouda
 SOME Leandry  ZIDA Awa
 SORO Farida  ZONGO Zakia Mélanie
 SOURA Kayatou  ZOUNDI Christelle
PLAN DE L’EXPOSE

INTRODUCTION
I- Epidémiologie
II- Caractéristiques et structure
III- Mode de contamination
IV- Symptômes
V- Diagnostic
1- Diagnostic clinique
2- Diagnostic biologique
VI- Prévention
CONCLUSION
INTRODUCTION

La fièvre à virus Lassa est une fièvre


hémorragique aigue identifiée en 1969, qui est
causée par arénavirus, le virus Lassa dans les pays
d’Afrique de l’Ouest où la fièvre sévit, 100 à 300
000 personnes sont infectées par an et 500 à 600
personnes en meurt chaque année.
INTRODUCTION

La fièvre Lassa est un problème de santé


publique majeure et peut être utilisée pour le
bioterrorisme.
I-EPIDEMIOLOGIE
 Le LASV a été isolé en 1969 aux Etats-Unis, lors
d’une épidémie d’infections nosocomiales à
partir d’une infirmière rapatriée de Lassa
(Nigéria) à New York.
EPIDEMIOLOGIE
 La fièvre de Lassa est endémique au Bénin, en
Guinée, au Libéria, en Sierra Léone, au Nigéria
et elle est sans doute présente dans d’autres
pays : Mali, Burkina Faso, Ghana, RCI, Togo.
EPIDEMIOLOGIE
 La fièvre de Lassa touche toutes les tranches
d'âge et les deux sexes avec une prédominance
féminine vraisemblablement due à des facteurs
d’expositions.
 Les personnes les plus touchées sont les habitants
des zones rurales où vivent des rongeurs. La
fièvre de Lassa est en effet une zoonose.
EPIDEMIOLOGIE
 Ces rongeurs du genres Mastomys ou « rat à
mamelles multiples » dont l’espèce Mastomys
natalensis qui sont les hôtes du LASV. Ils ne sont
pas malades mais excrètent les LASV dans leurs
urines et leurs excréments.
EPIDEMIOLOGIE
EPIDEMIOLOGIE
 On observe des flambées du nombre des cas en
saison sèche car ils se rapprochent plus de
l’homme en cette période en raison des brulis qui
le chassent des savanes.
EPIDEMIOLOGIE
 Pendant 40 ans il a été supposé que Mastomys
Natalensis était le seul hôte du LASV. Mais il
existe une preuve de nos jours que le LASV est
également hébergé par d’autres espèces
rongeurs : la souris de bois africaine,
Hylomyscus Pamfi au Nigeria et en Guinée.
EPIDEMIOLOGIE
 La découverte de nouveaux hôtes rongeurs a des
implications sur l’évolution du LASV et sa
propagation dans de nouvelles zones en Afrique
de l’Ouest
II-STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUES
 Le virus Lassa est un virus à ARN monocaténaire
à double segment appartenant à la famille des
Arenaviridae du genre arenavirus qui comporte
23 virus en deux (02) ensembles :

Les arénavirus du nouveau monde


Les arénavirus de l’ancien monde
STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUES
• Le fragment viral peut se présenter sous forme
ronde, ovale ou pléomorphique d’un diamètre
variant de 50 à 300 nm qui possède des
projections d’une dizaine de nm à la surface de
l’enveloppe. Les ribosomes sont reliés par des
filaments et arrangés en forme circulaire sous
l’enveloppe virale.
STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUES
 La surface de l’enveloppe lipidique du virion est
couverte de glycoprotéines et consistent en des
complexes tetramériques des glycoprotéines
virales GP1 et GP2.
STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUES
STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUE
 Organisation du génome
STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUES
 Le cycle viral
Schéma de l’entrée du virus dans la cellule cible,
transport dans les endosomes tardifs puis libération
du génome dans le cytoplasme.
Transcription et réplication
Bourgeonnement
STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUES
STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUES
STRUCTURE ET
CARACTERISTIQUES
III-MODE DE
CONTAMINATION
MODE DE CONTAMINATION

Réservoir : rongeurs Mastomys


 Le virus se maintient dans la population des rats
Mastomys
 Le virus est présent dans les urines et les
excréments des rats
MODE DE CONTAMINATION

Infection primaire chez l’homme

 80 à 90 % des hommes se contaminent par :


 Ingestion d’aliments contaminés ou exposition à
des objets contaminés par les urines et/ou
excréments de rats infectés
 Contact direct avec des rats
MODE DE CONTAMINATION

Infection humaine secondaire

 La transmission secondaire interhumaine se


produit par contact direct avec le sang, les
sécrétions, les organes ou autres fluides corporels
de personnes infectées.
IV-SYMPTOMES
 La fièvre de Lassa est une tare dont la durée
d’incubation varie de 02 à 21 jours. Seulement 20
% des cas sont symptomatiques.
SYMPTOMES
 Les symptômes sont peu spécifiques et
progressifs puis se traduisent par :
 La fièvre, vomissements, les nausées,
les douleurs abdominales, les céphalées,
mes myalgies ( douleurs musculaires) ,
arthralgie (douleurs articulaires )
SYMPTOMES
 Les symptômes s’agravent lorsque les cas
deviennent sévères. Ainsi on note : les œdèmes,
signes hémorragiques, épanchements
péricardiques et pleureux, encéphalites.
SYMPTOMES
 Au stade tardif de la maladie, les symptômes sont
: convulsions, tremblements et désorientation.
Tous ces symptômes peuvent mener au coma.
V-DIAGNOSTIC
1- Diagnostic clinique
 Les symptômes sont peu spécifiques rendant le
diagnostic clinique souvent difficile.
 L’histoire du patient est essentiel et doit se
concentrer sur l’exposition aux rongeurs et/ou
vivants ou ayant voyagé dans une zone ou un
village endémique et/ou contact avec un cas de
fièvre de Lassa.
Diagnostic clinique
 Pour finaliser le diagnostic clinique, le clinicien
va essentiellement se baser sur les symptômes
2- Diagnostic biologique

 RT-PCR (Reverse Transcription-Polymérase


Chain Reaction)
 Isolement du virus par culture cellulaire
 Titrage immunoenzymatique (ELISA)
 Transcription inverse puis amplification génique
Diagnostic biologique

 ELISA
C’est une technique immunoenzymatique de
détection qui permet de visualiser une réaction
antigène-anticorps grâce à une réaction colorée
produite par l’action sur un substrat d’une enzyme
préalablement fixée à l’anticorps.
 ELISA indirect
Ce test permet de détecter ou de doser des
anticorps. Il comporte 04 étapes.
Diagnostic biologique

1. Coating de l’antigène
Elle consiste à incuber dans des puits, la
solution d’antigène spécifique de l’anticorps
recherché. La fixation de l’antigène sur le fond des
puits se fait électrostatiquement. Les plaques sont
incubées à 4 C pendant une nuit. Les puits sont
ensuite lavés pour éliminer les antigènes en excès
avec du tampon de lavage.
Diagnostic biologique

2. Fixer l’anticorps à doser


On incube à 37 C dans les puits, la solution
d’anticorps à doser pendant environ 30 min à 2h.
Les anticorps se fixent spécifiquement sur
l’antigène. Les puits sont ensuite lavés pour éliminer
les anticorps à doser en excès avec du tampon de
lavage.
Diagnostic biologique

3. Fixer l’anticorps de détection


On incube à 37 C dans les puits, la solution
d’anticorps de détection pendant 30 min à 2h. Les
anticorps de détection se fixent spécifiquement sur
les anticorps à doser. Les puits sont ensuite lavés
pour éliminer les anticorps de détection en excès
avec du tampon de lavage.
Diagnostic biologique
 Notons que les anticorps de détection sont
couplés à une enzyme qui en présence de son
substrat le transforme en produit de réaction
détectable et mesurable grâce à l’apparition d’une
coloration.
Diagnostic biologique

4. Révéler les anticorps fixés


On incube à la température ambiante et à
l’obscurité pendant 10 min, une solution révélatrice
contenant le substrat pour l’enzyme. L’apparition
d’une coloration dans le substrat indique la présence
de l’anticorps à doser. L’intensité de celle-ci est
proportionnelle à la quantité d’enzyme présente et
donc à la concentration d’anticorps recherché.
Diagnostic biologique

Culture cellulaire
7 à 10 jours sur cellule Vero à partir du liquide
biologique du malade ( sérum, LCR, salive, … )
VI-PREVENTION

 La prévention passe par la promotion d’une bonne


hygiène communautaire pour décourager les rats
d’entrer dans les habitations.
 Enlever toute source d’attraction pour les rats:
Entreposer les céréales ou autres produits
alimentaires dans des contenants à l'épreuve des
rongeurs, jeter les ordures loin de la maison,
maintenir les habitations propres et nettoyer la
vaisselle après le repas.
PREVENTION
 Empêcher les rats d’entrer dans les habitations:
boucher les trous autours de la maison, renforcer
l’étanchéité de la maison en améliorant la
construction, et garder des chats et des chiens.
 Eviter tout contact avec des rats infectés et la
consommation de leur viande crue. Les rats
doivent être manipulés avec des gants autre
équipement de protection individuelle.
 Tout produit animal doit être bien cuit.
PREVENTION
PREVENTION
 Eviter tout contact avec des patients ou des
personnes décédées de la fièvre de Lassa.
 Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et
du savon.
 Encourager une admission rapide au centre de
traitement contre la fièvre de Lassa.
 Se laver les mains à l’eau et au savon, porter des
gants et un masque pour s’occuper d’une personne
malade à la maison et demander conseil à un agent
de santé.
PREVENTION
CONCLUSION

Les infections dues au virus Lassa restent


aujourd’hui mal traitées du fait du manque de
moyen, de l’instabilité politique des zones
endémiques, mais aussi à cause de la difficulté de
diagnostiquer précocement ces infections. Le virus
représente une véritable menace pour les
populations mais aussi pour les étrangers de passage
ou travaillant dans les zones endémiques.
CONCLUSION

A ce jour, aucun vaccin n’est disponible. La


prévention est donc plus qu’importante afin de
limiter la propagation du virus. Si la maladie est
diagnostiquée à un stade précoce, un traitement
antiviral à la ribavirine semble être performant.
Malheureusement la ribavirine est souvent prescrite
trop tard à cause de la complexité du diagnostic de
cette maladie.
BIBLIOGRAPHIE
 www.medecinetropicale.com
 www.who.int/csv/disease/lassafever
 PDF RUSSIER-Marion 2013

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